LA REVUE DU M USÉE AÉRONAUTIQUE DE LA PRESQU'ÎLE CÔTE D'AM OUR. M .A.P.I.C.A. - OCTOBRE 2005

Au som m aire ....Page 1 - L'éditorial du Préside nt Loic De batisse

- Date s m arq uante s du Mapica

Page 2 - L'im pact du MAPICA dans notre région

- 1e r prix de la re stauration à Ange rs

Page 3 - Aide toi, le cie l t'aide ra !

- Subve ntion du Conse il Général

Page 4 - Bilan de la saison 2005

- O ù e n sont nos avions

Page 5 - Blériot - Paul M inot -

- La gagnante du baptêm e h élico - Mam a Bird

Page 6 - Ale ssandro Anzani ou le m ote ur du Blériot XI

- Mcr - Nouve au m e m bre - Lu dans la Pre sse

Page 7 - H istoire com plète du Pipe r J3 CUB

Par Ch ristian Rave l Pdt du GPPA

19 80 / 2005 , 25 ans ...déjà ! - D e puis 25 ans notre re vue s'appe lait "Luciole "

com m e l'association fondatrice de 19 80 s'appe lait

"La Luciole ", puis après "Le s Ancie nne s de La

Baule ".

- De puis plusie urs année s, l'association "Le s Aile s

Ancie nne s de La baule " a ch angé de nom pour

s'appe le r "Musée Aéronautiq ue de la Pre sq u'Île

Côte d'Am our. M.AP.I.C.A.".

- Tant de ch ose s se sont passée s e t nous avions

om is de re ctifie r le nom de notre re vue . C'e st

m ainte nant ch ose faite de puis octobre 2005. M e rci

à Jacq ue s pour ce t élégant logo.

M usée Aéronautique Pre squ'île Côte d'Am our Aérodrom e d e La Baule Escoublac 44500 La Baule Tél: 02.51.75.10.43

Editorial du Préside nt

25èm e annive rsaire du Musée ! Fêté ce tte année lors de

nos Porte s-O uve rte s e n prése nce

de s élus e t de s pouvoirs publics. Il

m 'a se m blé utile de faire un pe tit

re tour e n arrière .

Créée e n 19 80, notre association

avait pour but la re stauration d'un

Caudron Luciole , q ue nous

pouvions m ode ste m e nt e spére r de sauve r e t le s travaux ont

débuté dans le sous-sol de l'un d'e ntre nous.

Très vite le s colle ctivités locale s e t tout particulière m e nt le

groupe m e nt Inte rcom m unal de La Baule , Pornich e t, Le

Pouligue n, ont m arq ué le ur intérêt pour notre action e t une

large place dans le h angar nous a pe rm is de m e ne r à bie n la

re stauration du Caudron Luciole .

Ce ci nous a e ngagé à poursuivre notre but e t de passe r à

une vite sse supérie ure ; c'e st à dire à lance r la re stauration

d'autre s avions. Nous y avons gagné un vaste local, à

l'époq ue , e t aussi la re connaissance de s dive rs pouvoirs

publics ave c le s possibilités offe rte s e t le s de voirs q ui vont

ave c. La q ualité du travail de s bénévole s assure la base de

notre re nom m ée .Car c'e st là la véritable gage ure de notre

m usée : il faut tout à la fois être com péte nt dans nos dive rs

dom aine s d'activité, être ouve rt au m onde , se rvir parfois de

conse il ou de m odèle e t s'insére r dans le tissu touristiq ue e t

économ iq ue de notre coin de France .

O ui ! vaste ch antie r ! Je disais plus h aut " e t le s de voirs q ui

vont ave c". En e ffe t , ce ux q ui nous ont fait confiance dans

notre e ntre prise font q ue nous nous se ntons inve stis de

nom bre use s m issions: déve loppe r l'outil, fournir à ch acun le

néce ssaire pour travaille r dans le s m e ille ure s conditions

m orale s e t m atérie lle s, trouve r le s finance m e nts , faire ve nir

le plus grand nom bre de visite urs... sans oublie r notre

m ission de base : re staure r e t faire vole r le s appare ils

h istoriq ue s.

Ce la e xpliq ue facile m e nt q ue toute s ce s tâch e s occupe nt

large m e nt notre éq uipe e t q ue nous nous soyons dive rsifiés.

Le s résultats obte nus e t ce ux e ntre vus nous conduise nt à un

optim ism e m e suré par prude nce , m ais ce rtain.

Ce s résultats re nforcés par le nom bre de nos visite urs q ui

font de nous un parte naire touristiq ue non néglige able e st

dans la continuité de notre action de puis 25 ans. Ils

contribue ront large m e nt à crédibilise r nos futurs proje ts.

Re m ise de la "Coupe " de s 25 ans du MAPICA lors de s Porte s-

O uve rte s d'août 2005.

Tous e nse m ble , m e m bre s du m usée , politiq ue s locaux,

adm inistratifs ou sim ple m e nt sym path isants, nous avons

réalisé un très gros travail. A nous de le poursuivre e t de

l'am éliore r. Loic De batisse .

Ph oto ci-contre :

Te rry Froggatt,

Danie l De launay,

Raym ond De launay

e t Loic De batisse

re ce vant le troph ée

de s 25 ans.

M usée Aéronautique Pre squ'île Côte d'Am our Aérodrom e d e La Baule Escoublac 44500 La Baule Tél: 02.51.75.10.43

Que lque s date s m arq uante s du MAPICA-19 80 Création de l'Association "La Luciole ".

-19 83 Arrivée du Mauboussin 143 "Corsaire " e t

Com m ém oration de s 70 ans de l'Aérodrom e d'Escoublac.

-19 85 Pre m ie r vol du Caudron. Arrivée du Broussard.

L'association "La Luciole " de vie nt "Aile s Ancie nne s de La

Baule ".

-19 87 Pre m ie r vol du Broussard

-19 88 Arrivée du Nord 100. Cinq uante naire du 1e r vol

postal e ntre La Baule e t Be lle Ile .

-19 9 0 Adh ésion de s "Aile s Ancie nne s de La Baule " à la FFAC.

-19 9 1 Re m ise à L'Association d'un D îplom e d'h onne ur

déce rné par la FFAC.

-19 9 2 Pre m ie r vol du Nord 1100.

-19 9 3 Arrivée du Morane 317 - Arrivée du Pipe r J3 -

Arrivée du Pou du Cie l.

-19 9 4 Re m ise e n vol du Pipe r J3.

-19 9 6 Arrivée du Gardan GY80 e t re m ise e n vol.

-19 9 7 Arrivée du Ch ipm unk .

-19 9 8 Arrivée du Stark AS37 - Re m ise de la Médaille du

GSAC pour la q ualité de s travaux de re stauration.- Création

du site Inte rne t - Adh ésion au RSA - Com m ém oration de s

80 ans du 1e r vol aéropostal régulie r.

- 19 9 9 Arrivée du SIPA S9 01 - Création du 1e r "Fly-In" de

La Baule .

- 2001 Arrivée du Scottish -Aviation Bulldog. Départ du

Broussard.

- 2004 Re m ise du Mauboussin re stauré au Musée de l'Air

IMPACT du MAPICA : "SOCIAL PEDAGOGIQUE CULTUREL ET MORAL" ?

Porte s-O uve rte s 2005. Le te m ps était de la partie , le s

m e m bre s étaie nt prése nts, le public aussi !

Le public arrivant, trouvait son ch e m in tout tracé, à trave rs

le s stands de s dive rse s associations. Le ch e m ine m e nt

facilitait la visite , évitant par là l'agglutine m e nt.

Nous avons re m arq ué q ue ce public était très atte ntionné

lors de s prése ntations ave c h aut-parle ur, de s réalisations e t

dém onstrations de s m atérie ls e xposés. En fait une vraie

visite "guidée " re traçant l'h istoire de ce s m atérie ls, de le ur

récupération e t de le ur re stauration.

Voici donc un point très e ncourage ant pour nous, de

constate r q ue nos e fforts ne sont pas vains e t q u'e nfin, ( le

public ne s'y e st pas trom pé), nous som m e s de plus e n plus

re connus, de facto, e n tant q ue Musée à vocation

PEDAGO GIQUE e t CULTURELLE sans oublie r le de voir de

m ém oire ET non pas une "bande de joye ux copains" faisant

"joujou" à re construire de vie ux avions dans le ur pe tit coin

pour le ur se ul plaisir.

Nous re m plissons donc bie n notre rôle de Musée

Aéronautiq ue , m ode ste ce rte s, m ais confirm ant par là notre

but de sauve garde e t propagation de la m ém oire de nos

ancie ns.

Pour l'ave nir, il nous faudra déve loppe r e ncore plus ce t

aspe ct de l'h istoire , dans la m e sure de nos m oye ns, pour

"faire parle r", ce s m ach ine s q ue nous ne voulons pas

ine rte s m ais vivante s "com m e avant". Là e ncore l'intérêt du

public nous e ncourage dans ce se ns e t il suffit de voir ce

public se précipite r de vant le m ote ur original du "Blériot XI"

faisant ch ante r se s 3 cylindre s, ou écoute r le m ote ur du

Caudron Luciole .

Ce pe ndant, notre Musée n'a pas q ue ce tte vocation : il a

aussi une vocation SO CIALE . Il pe rm e t à de s re traités, un

épanouisse m e nt e t un m aintie n de le urs q ualités sociale s ,

m orale s e t inte lle ctue lle s, ainsi q ue le partage e t la

transm ission de le ur SAVO IR, organisant le ur nouve lle vie à

le ur ryth m e . Ce t aspe ct e st fondam e ntal dans le s re lations

e ntre le s générations.

Enfin, n'oublions pas le s m illie rs de visite urs tout au long de

l'année q ui vie nne nt voir, s'inform e r, écoute r.

Nous organisons aussi la visite de classe s e ntière s d'écolie rs

de la région découvrant une h istoire inconnue . Il faut avoir

e nte ndu le s q ue stions très pe rtine nte s de ce s je une s ge ns

pour être convaincu de l'intérêt de notre Musée .

Pour le s accue illir , nous de vons q ue lq ue soit le te m ps,

e xpose r nos m atérie ls à l'e xtérie ur, e n l'abse nce d'un lie u

plus adapté e t sécurisé.

Nous disions plus h aut : vocation sociale ! oui car nous

organisons aussi tous le s ans le s re ncontre s ave c le s

h andicapés "d'Aviation Sans Frontière ", suscitant, là e ncore ,

un vif intérêt re laté par la Pre sse écrite .

Pour te rm ine r ce court article , citons notre participation à la

découve rte e t à l'attrait touristiq ue de La Baule e t sa région

, par le biais de notre site INTERNET, q ui re çoit plus de 100

visite urs par jour soit plus de 35.000 visite urs par an.

La dém onstration de nos capacités à suscite r un intérêt

social, culture l e t pédagogiq ue e st faite . Un lie u d'accue il

plus adapté e t m ie ux am énagé, sans être luxue ux,

conforte rait la volonté de tous d'oe uvre r pour le prése nt e t

pour l'ave nir.

Patrick Pe rrin

Notre éq uipe de re stauration re çoit le 1e r prix déce rné par le public lors de s Porte s-O uve rte s du Musée d'Ange rs e n août 2005.

Ch aq ue année , le Musée Régional de l'Air d'Ange rs (GPPA)

participe à nos Porte s-O uve rte s ave c 3 avions de colle ction.

Le s lie ns q ui nous unisse nt au plus grand Musée Régional

Europée n de l'aviation légère date nt de 25 ans ! En re tour,

nous participons à le urs Porte s-O uve rte s. Ce tte année , 2 de

nos avions de colle ction, le Gardan GY80 e t le Bulldog se

sont re ndus à Ange rs, sans oublie r le m ote ur Anzani sur

banc, du Blériot XI. Ce de rnie r à re çu le 1e r prix déce rné

par le public pour la m e ille ure re stauration.

En e ffe t ce tte re stauration a pe rm is au public d'e nte ndre le

bruit du m ote ur du Blériot XI q ui a trave rsé le 1e r la

Manch e .

Le MAPICA, le GPPA e t Je an-Danie l sont fie rs de ce

plébicite . Ce tém oignage du public ne fait q ue nous

conforte r dans nos buts.

Aide toi , le cie l t'aide ra....

Ch acun le sait, nous som m e s très à l'étroit dans notre

h angar pour re m plir notre m ission de Musée . Nous som m e s

aussi très à l'étroit pour re spe cte r ple ine m e nt le de voir de

SECURITE q ue nous avons vis à vis du public q ue nous

accue illons toute l'année .

Com m e toute association, l'arge nt nous fait défaut pour

m e ne r à bie n e t la re stauration de s m ote urs e t la

re stauration de s avions, ainsi q ue de s élém e nts propre s à

l'e xposition de nos m atérie ls.

Aussi, à défaut d'arge nt, l'im agination se de vait de palie r, e n

partie , ce m anq ue .

Nous avions un be soin URGENT, d'agrandir la ce llule

ATELIER, du Musée . Toujours à l'affut, nous avons pu

m obilise r toute s nos éq uipe s pour participe r à la

récupération d'une e xte nsion à notre ate lie r. Une ce ssation

d'activité de garage , le te rrain ve ndu pour construire un

im m e uble , la ge ntille sse du propriétaire , la com préh e nsion

la disponibilité de la société de prom otion ATARAXIA

acce ptant q ue nous dém ontions une partie de se s

installations, il n'e n fallait pas plus au Préside nt De battisse

pour m obilise r se s troupe s e t son éne rgie . Ave c le s "m oye ns

du bord", nous avons pu dém onte r bardage e t structure .

Nous avons pu , par la m êm e occasion, récupére r du

m obilie r de bure au, ce rte pas ne uf, m ais nous nous e n

conte nte rons. (Ph oto ci-contre )

Tout ce la nous aura coûté be aucoup de sue ur, du te m ps, de

la fatigue , de s e fforts. Mais tous l'ont acce pté de bon coe ur

pour progre sse r "contre ve nts e t m arée s" e t passe r une étape

indispe nsable dans le déve loppe m e nt du Musée .

Sous l'égide de Je an-Pie rre , ancie n profe ssionne l com péte nt

dans le s q ue stions d'organisation de bâtim e nt, ce de rnie r

nous a de ssiné le s plans de notre nouve lle e xte nsion à

l'ate lie r.

Il ne nous re ste plus q u'à prése nte r aux élus nos plans pour

toute s le s autorisations légale s.

Ce tte e xte nsion indispe nsable e st déjà affe ctée aux

asse m blage s d'aile s e t e ntoilage s.

(Ph oto ci-de ssus - L'éq uipe du MAPICA dém onte le s

élém e nts d'un h angar q ue le propriétaire nous a donné).

En e ffe t, le s asse m blage s d'aile s re q uière nt de l'e space

propre , dépoussièré, aux collage s ave c le s bonne s

te m pérature s e tc.... Le s e ntoilage s sont délicats aussi e t

néce ssite nt un e space protégé.

Ainsi dispose rons-nous de de ux ce llule s ate lie r, l'un pour la

m écaniq ue , l'autre pour le bois, collage e t e ntoilage . Nous

n'auront plus à "barricade r" de brics e t de brocs, ce s e space s

du h angar où le public risq uait non se ule m e nt de se ble sse r,

m algré toute s le s précautions déjà prise s, m ais aussi de

casse r involontaire m e nt ce q ue nous

(Ph oto ci-de ssus - Matérie l de bure au récupéré)

re staurons. La SECURITE, q ui e st une préoccupation

m aje ure pour nous, se ra re nforcée e t ainsi dispose rons-nous

de plus de place pour m ie ux accue illir le public.

Loic De batisse

Une bonne nouve lle :Le proje t de re stauration du PIPER J3 a re te nu l'atte ntion du Conse il Régional. Une subve ntion de 20% accordée sur

l'inve stisse m e nt de 5800 e uros, nous pe rm e ttra de faire progre sse r notre travail de prése rvation du Patrim oine

Aéronautiq ue . M e rci à m adam e la Conse illère Régionale d'avoir soute nu ce dossie r. Il nous re ste à trouve r le s 80% re stants.

O ù e n e st le Morane 317 ?Le fuse lage du Morane e st pre sq ue te rm iné. Re ste un gros

travail, le m ontage de s acce ssoire s du m ote ur. Com m e

prévu l'éq uipe de Robe rt e t M ich e l e st ve nue , e t a fait...de s

m iracle s ! Raym ond a pe int l'intérie ur du fuse lage , le

m ontage de s palonnie rs e t la tringle rie de s m anch e s e st

te rm inée . Je an Burole au a pris le s h arnais, a tout dém onté,

le s a ne ttoyés dans la m ach ine à lave r. Le plan fixe de

l'e m pe nnage e st rée ntoilé. La dérive ve rticale e st rée ntoilée ,

re ste ra le lardage ave c m a co-éq uipière ! Un nouve au

m e m bre dans l'éq uipe , M ich e l - Bie nve nue . La visite de Je an

NO BLET nous a m is sur la bonne piste de l'éle ctricité, c'e st

Je an q ui a câblé l'avion e t établi le s sch ém as lors de la

pre m ière re stauration. Le bâti m ote ur a été m is e n place , à

blanc - e t e nsuite dém onté. De s ph otos du com partim e nt

m ote ur du Morane 317 ve nu de la région Parisie nne , se ront

très utile s pour voir l'aligne m e nt e t l'e m place m e nt de s

câble s e t durits. Le s tube s e n alu pour le s com m ande s de s

gaz e t m ixture sont arrivés, du travail d'h orloge rie pour le

re m ontage de s ch ape s de fixation. Ca avance , ça avance !

Bilan de la saison e stivale

Le Musée pe ndant la saison e stivale , a connu une

fréq ue ntation jam ais atte inte jusq u'à lors. Tous le s jours,

nous avons accue illi le s visite urs, le plus souve nt e n fam ille

ainsi q ue de s groupe s ( je trouve très intére ssante l'idée de

M . Guy Dorat, de l'O ffice du Tourism e , d'intégre r le MAPICA

dans le circuit de visite s organisée s par l'O TSI ). Le te rrain

d'Escoublac de vie nt une de stination attractive pour le s

touriste s e t le s réside nts.

L'intérêt suscité par le s ch antie rs e n cours, le travail de s

éq uipe s e n place sur le fuse lage du Morane e t sur le s aile s

du Pipe r, tout ce la a provoq ué de nom bre use s q ue stions de s

pe tits e t de s grands.

Le s journée s Porte s-O uve rte s, m om e nt fort de la saison,

nous avons re çu 2.500 à 3.000 visite urs. Là aussi l'intérêt

était proportionne l à l'écoute de s com m e ntaire s fait par le s

différe nts inte rve nants au m icro. Ce s de rnie rs e xpliq uant

l'origine d'un avion prése nt sur le park ing, l'h istoire de

Louis Blériot e t de sa trave rsée de la Manch e , ave c pour

illustration visue lle e t sonore la m ise e n route du m ote ur

Anzani (d'époq ue ) éq uipant le Blériot XI : succès assuré. La

dém onstration du lardage d'un plan fixe par Te rry e t Aille n,

a fait l'adm iration aussi bie n de s grands q ue de s pe tits :

Ce tte façon de coudre la toile sur le bois n'e st pas h abitue lle .

Le s 2 baptèm e s de l'air e n h élicoptère , proposés com m e lots

m aje urs de la tom bola, ont pe rm is de battre notre re cord de

ve nte de bille ts. Un e xce lle nt résultat à m e ttre au crédit de

Th érèse e t de se s adjointe s.

Le solde positif dégagé à ce tte occasion pe rm e ttra d'inve stir

dans une partie de s pièce s indipe nsable s à nos

re staurations. Loic De batisse

O ù e n e st le Pipe r J3 ?

Ce tte re stauration se poursuit sans problèm e m aje ur.

L'éq uipe a e ntre pris de form e r le s bords d'attaq ue de s aile s.

Ce tte partie e st un pe u longue car il faut q ue le bois soit

contraint pour être m is e n form e progre ssive m e nt.

O pération délicate car il faut évite r de s rupture s. La

découpe de s re nforts de m aintie n de s ne rvure s e st , e lle

aussi e n cours. L'asse m blage définitif ne de vrait plus tarde r.

Où e n e st le Nord 1101 ?Le travail continu, le s durits souple s basse pre ssion sont

re m ontée s. Il re ste à vérifie r l'étanch éité de s circuits ( h uile

e t e sse nce ). Il faut m ainte nant m e ttre l'avion sur vérins

pour dépose r toute s le s durits h aute pre ssion ( fre ins e t

atte rrisse urs ), e lle s sont toute s re m placée s. Je an Noble tz

va e ntre pre ndre la révision du systèm e éle ctriq ue de

variation de pas de l'h élice . Si l'ave nir ne nous rése rve pas

de m auvaise s surprise s, au printe m ps proch ain, il e st

raisonnable de pe nse r q ue l'avion ne se ra pas loin de

re vole r.

Où e n e st le "BLERIOT XI"

De très gros problèm e s sont apparus q uant à la ce llule de ce

vénérable ancêtre de 19 10. Le te m ps a fait son oe uvre de

de struction ou tout au m oins de déform ation. En e ffe t la

ce llule e st e ntière m e nt déform ée , vrillée ! Quoi faire ? Bie n

sûr il n'e st pas q ue stion de le faire re vole r, m ais de le m e ttre

e n état de prése ntation , si possible à l'état origine l e n

inte rve nant le m oins possible sur le s élém e nts q ui sont tous

d'origine . La tâch e e st ardue ! Pour l'instant le train

d'atte rrissage e st re m onté ce q ui déjà n'était pas une m ince

affaire . Le

m ote ur e st

dans un

supe rbe état

de

re stauration

e t fonctionne

à m e rve ille .

L'éq uipe de

re stauration se pe nch e sur le problèm e de la ce llule .

Le s re ste s de l'avion de Paul MINOT : un de s fondate urs de l'Aéroclub de La Baule . Le h asard : Com m e nt dire autre m e nt ? Une re ncontre ave c

l'un d'e ntre nous, q ue lq ue s coups de téléph one , une visite

dans une cave ( à ch arbon ), le courant q ui passe e t

l'h istoire de l'Aéro-Club de la Côte d'Am our nous rattrape .

En 19 51 l'un de s fondate urs de l'ACCA, Monsie ur Paul

MINO T, se tuait à bord de son STARCK AS 57 e n e ffe ctuant

un vol local, son m ote ur ayant pe rdu subite m e nt sa

puissance .

Ce m ote ur, plus le plan fixe h orizontal e t la gouve rne de

profonde ur, sont alors donnés à un constructe ur am ate ur :

Monsie ur CASTEX ingénie ur aux Ch antie r de l'Atlantiq ue .

H élas, ce proje t de construction ne ve rra jam ais le jour e t

m alh e ure use m e nt Monsie ur CASTEX décéde ra avant de

réalise r son rêve .

54 ans plus tard, à l'initiative de son fils ave c l'accord de

Madam e CASTEX e t de se s e nfants, le s re ste s de ce t avion

nous ont été re m is. Nous te nons ici à tous le s re m e rcie r

vive m e nt car ce don pe rm e t à notre Musée de joue r

com plète m e nt son rôle d'h istorie n de la plate -form e

aéronautiq ue . Mêm e si dans se cas, il s'agit d'un évène m e nt

tragiq ue , ce la nous pe rm e t de ne pas oublie r ce ux à q ui nous

de vons de vole r e n ce lie u aujourd'h ui e t de plus ce la nous

pe rm e t de re sse rre r e ncore le s lie ns d'am itiés ave c l'Aéro-

Club.

Ce ch apitre ne fait q ue com m e nce r, soye z ce rtains q ue nous

allons lui donne r une suite .

La gagnante du Baptêm e d'h élico de nos Porte s-O uve rte s a 75 ans !L'âge ne fait rie n à l'affaire pour vole r, puisq ue Maryse e st

pilote privée de puis 48 ans e t vole toujours au se in de

L'Airclub Blois Ve ndôm e . Elle s'e st m ariée puis a passé son

bre ve t après avoir éle vé se s e nfants ! Son m ari ne pilote pas

m ais accom pagne souve nt Maryse pour ve nir à La Baule

dont e lle e st "réside nte se condaire ". Elle pilote le s Pipe r J3,

Robin DR400 e t fait m êm e du plane ur au se in de son

aéroclub!

Elle e st ve nu par h asard participe r , e n visite use ave c sa

fille , à nos Porte s-O uve rte s, a spontaném e nt ach e té un bille t

de tom bola e t a gagné le 1e r prix q ui était un baptêm e de

l'air sur l'H élicoptère de la Société H élistar basée à La Baule .

Elle nous dit ne pas avoir été im pre ssionnée par ce vol, m ais

e lle a adm iré, e n connaisse use , la m aniabilité de

l'h élicoptère e t aprécié la supe rbe visibilité e t la vue

m agnifiq ue de s m arais

salants de Guérande .

M e rci à Maryse pour la

ge ntille sse q u'e lle a

apporté à répondre à nos

q ue stions e t ...nous lui

souh aitons de continue r à

be aucoup vole r...com m e

"Mam a Bird". (Lire

l'article ci-après).

H om m age à "Mam a Bird" Pilote e xam inate ur de la FAA - 9 5 ans !(Lu dans Info-Pilote )- 57.620 h e ure s de vol ! 9 .000 te sts

pratiq ue s pour valide r le s lice nce s de s pilote s q ualifiés par

se s soins de puis 19 52. Plus de 6 ans e t de m i à vole r. Elle a

décidé de raccroch e r... com m e q uoi , pilote r ce la conse rve .

Re m arq uons ce pe ndant q u'e lle e st la pre m ière h um aine à

avoir passé autant de te m ps aille urs q ue sur te rre de puis le s

débuts de l'aviation. Nous se rions irrévére ncie ux de ne pas

cite r son nom : Eve lyn Bryan Joh nson.

Ale ssandro ANZANI ou le m ote ur du "Blériot XI"

Ale ssandro Anzani, im m igré italie n, était l'e m ployé

d'Edm ond Ge ntil (pe tit fils de l'im m igré italie n Be rnado

Ge ntile ) détach é à l'usine Buch e t. L'ingénie ur du groupe

Ge ntil était Je an-Am broise Farcot q ui dut q uitte r la

société Ge ntil pour poursuivre le s activités de son be au-

père disparu au se in de la m aison Albare t q ui de vie ndra

Farcot-Albare t. Enfin, Anzani poursuivit le s re ch e rch e s de

Farcot pour le s m ote urs d'avions e t s'inspira très

forte m e nt du Farcot 3 cylindre s e n éve ntail q ui pe rm it à

Louis Blériot de trave rse r la Manch e e n 19 09 .

Voici un e xtrait "le s

pre m ie rs aviate urs"

de la colle ction "la

conq uête du cie l"

de s Editions Tim e -

Life

Le s ch ance s de

Blériot résidaie nt e n

fait dans son

m inuscule m ote ur

conçu par un italie n

fruste e t m al

e m bouch é nom m é

Ale ssandro Anzani.

Le m ote ur de 25

ch e vaux était

pourtant très prim itif. Le s cylindre s de fonte rugue use

n'étaie nt m êm e pas sablés, de s trous pe rcés à le ur base

pe rm e ttaie nt l'évacuation de s gaz d'éch appe m e nt. L'h uile

ch aude s'éch appait par de s orifice s à bout de course e t

e nduisait le pilote d'un couch e visq ue use de sorte q u'il

fallait à l'aviate ur une sorte d'h éroïsm e pour pe rsévére r

dans la conduite de ce m isérable m écanism e !

Mais le s m ote urs Anzani possédaie nt une q ualité q ui

com pe nsait le re ste : ils ne lâch aie nt pas ! Blériot avait

e ffe ctué ave c le sie n de s vols de 5 m inute s, puis d'un

q uart d'h e ure e t e nfin d'une de m i h e ure avant de juge r

q u'il était suffisam m e nt fiable pour risq ue r la trave rsée de

la Manch e .

L'Anzani était un m ote ur se m i-radial à 3 cylindre s re froidi

par air, de 22-25 ch . Sa puissance était donc re lative m e nt

faible par rapport à ce lle de se s concurre nts le s plus

dire cts. Et Louis Blériot de dire lors de la trave rsée :

"Et le m ote ur, q ue lle m e rve ille ! ah ! m on brave Anzani, il

ne bronch e pas !" (...)"

Un nouve au m e m bre M ich e l ARNOULTDe puis la fin du printe m ps 2005 , M ich e l a intégré le

MAPICA pour assouvir une de se s passions : ce lle de

l'aéronautiq ue .

Passionné, il l'e st par le s sports te rre stre s, nautiq ue s,

aq uatiq ue s e t aérie ns. Il a pratiq ué le parach utism e .

La région ne lui e st pas inconnue puisq u'il e st natif du

Croisic. Sa carrière se poursuit dans le Massif ce ntral e t

dans l'industrie , puis m ilitaire outre m e r . Un re tour dans

la vie civile dans le ce ntre de la France puis, le m al du

pays aidant, re joint la Sté Eaton à La Baule , e t la Sté

Fam at.

L'am biance du MAPICA lui convie nt be aucoup. La

rénovation du Morane l'a séduit e t le voilà donc

grossissant l'éq uipe de re stauration du Morane ave c Te rry.

Bie nve nue au Mapica M ich e l !

Constructe urs "am ate ur" MCR BAMBIIl avance très bie n. La ve rrière e st posée . Le train

d'atte rrissage e st m onté ave c se s carénage s de roue s. Le

supe rbe m ote ur "Jabiru" de 120 cv e st arrivé d'Australie .

Il de vrait ainsi atte indre le s 300 k m /h sans problèm e .

Site Inte rne t du MAPICA Re trouve z nous sur : h ttp://w w w.m apica.org

Lu dans "Pre sse O céan" du 15/09 /2005 : "Le proje t de village aéronautiq ue à La Baule paré à décolle r !".Le journaliste indiq ue q ue 3 prom ote urs sont e n lice e t

q ue le ch oix aura lie u d'ici un m ois. Entre 13 e t 24

m aison se raie nt prévue s.

Que stionné à ce suje t M ich e l Rolland, élu m unicipal e n

ch arge de la ge stion de l'aéroport, précise q ue ce se ra du

"h aut de gam m e " ! Le s fonds récupérés au te rm e de ce tte

transaction se rviront aux travaux de sécurisation du site .

Le journaliste te rm ine son article e n ajoutant :"Le s élus

rêve nt aussi de bâtir un m usée aéronautiq ue digne de ce

nom ."

Bre f, côté MAPICA, nous som m e s conte nt de savoir q ue

le s élus rêve nt aussi ave c nous.

Un génére ux donate ur nous a fait cade au d'un

ordinate ur. Qu'il soit re m e rcié ici. Nous allons pouvoir

avoir la bure autiq ue , biblioth èq ue , com ptabilité e tc à

portée .. d'ordinate ur !

Préside nt : Loic De batisse

Vice -Préside nt : Te rry froggatt

Trésorie r : Raym ond De launay

Se crétaire : Patrick Pe rrin

H ISTO IRE du PIPER CUB par Ch ristian Rave l Pdt du GPPA - Ange rs

Voici l'h istoire com plète du Pipe r J3 Cub (Ndlr)

S'il e st un avion q u'il n'e st guère be soin de prése nte r au

le cte ur, C'e st bie n le Pipe r Cub ! Le J-3 a été l'avion école de

la plupart de nos m oustach us d'aujourd'h ui e t se s aile s ont

sillonné le s cie ux de la m ajorité de s pays de ce tte planète . Il

fut une époq ue où la q uasi-totalité de s aéro-clubs utilisait au

m oins un Cub e t ce t ancêtre , q ui vie nt de fête r son 50°

annive rsaire , assure toujours de bons e t très loyaux se rvice s.

Le de rnie r vol du de rnie r J-3 n'e st pas e ncore pour de m ain

m ais, déjà, du sim ple folk lore , l'avion e st e ntré tout vif dans

la lége nde après avoir longte m ps flirté du bout de se s

plum e s ave c l'H istoire tout court, d'un ch am p de bataille à

l'autre .

Du Ch um m y au pre m ie r Cub, l'E-2

C'e st ve rs 19 25 q ue le s frère s Taylor se lancère nt dans la

création e t la fabrication se m i-artisanale d'avions lége rs, à

Roch e ste r, dans l'Etat de Ne w -York . Le ur pre m ie r produit fut

le biplace côte -à-côte Ch um m y de 19 26. Ce m onoplan

parasol, forte m e nt h aubané, utilisait un m ote ur français

Anzani 60 CV à 9 cylindre s e n étoile e t était doté d'un

curie ux e m pe nnage ve rtical de form e pre sq ue carrée ave c

coins arrondis. Le s de ux frère s s'étaie nt répartis le s tâch e s

au se in de le ur Taylor Broth e rs Aircraft Corp : C. Gilbe rt,

ingénie ur aéronautiq ue autodidacte , dirige ait le bure au

d'étude s, tandis q ue Gordon cum ulait le s fonctions de pilote

d'e ssais, de dém onstrate ur e t de ch e f du se rvice de s ve nte s.

H élas, Gordon décède e n 19 28 de s suite s d'un crash e t,

l'année suivante , la crise économ iq ue ch oit de tout le poids

de se s faillite s e t banq ue route s sur le s Etats-Unis. L'an 19 29

voit donc C.G. Taylor, q ui e m ploie alors q uarante -h uit

pe rsonne s, dém énage r pour Bradford, e n Pe nnsylvanie . Le

Ch um m y e st proposé au prix, considérable pour l'époq ue , de

4.000 $ e t ne re ncontre , de ce fait, q u'un m édiocre succès,

puisq u'une dizaine se ule m e nt e n se ra ve ndue . Mais c'e st

aussi l'année q ui m arq ue la re ncontre , puis l'association,

e ntre le génial C.G. Taylor e t W illiam T. Pipe r, q ui de vie nt

dire cte ur de la firm e e n y inve stissant se s pre m ie rs 800 $. Le

"m arch é du siècle " de ce tte année -là ne s'e st pas conclu sur

de s ch iffre s proh ibitifs, com m e on pe ut e n juge r !

La conjoncture contraint nos conq uérants, d'une aviation

légère q ui se ch e rch e e ncore e t re ste toujours à inve nte r, à

s?orie nte r ve rs la création d'une nouve lle m ach ine

com pétitive . Gilbe rt Taylor s'atèle à sa table de de ssin,

tandis q ue W illiam Pipe r s'active de s de ux m ains sur sa

m ach ine à calcule r. Le produit de ce s de ux im aginations

accom plit son pre m ie r vol e t boucle , e n tre nte jours, toute s

le s épre uve s de s e ssais e n vol, e ntre août e t se pte m bre

19 30. C'e st le Taylor E-2, Cub pre m ie r du nom e t q ui affe cte

déjà l'allure générale de ce q ui se ra un jour le J-3.

Le pre m ie r m ote ur installé sur le prototype e st un

Brow nbach "Kitte n". Produit par un pe tit constructe ur de

Pottstow n, Pe nnsylvanie , ce t e ngin prése nte la fâch e use

particularité de se m e r e n vol se s m orce aux, d'un bord à

l'autre de l'h orizon. L'étym ologiste distingué q ui gîte e n

ch acun de nos le cte urs saura découvrir, là, l'origine du nom

de l'avion : e n e ffe t, un k itte n pe ut se traduire par ch aton,

l'e xpre ssion to h ave k itte ns signifie se tracasse r ou faire de s

h istoire s, alors q ue cub désigne le pe tit d'un anim al, le ve rbe

anglais to cub (m e ttre bas, faire de s pe tits) e xprim ant ave c

be aucoup d'h um our le com porte m e nt néfaste du m ote ur

Brow nbach !

Mais, m algré ce tte pre m ière m otorisation rédh ibitoire e n

diable , le J-2 va être com m e rcialisé dès le s pre m ie rs m ois de

19 31 e t re ncontre un succès foudroyant. L'avion de la crise

(économ iq ue ) se ra ve ndu à q ue lq ue trois ce nt cinq uante

e xe m plaire s, dont de ux ce nt dix pour la se ule arm ée 19 35,

où trois ve rsions sont alors proposée s : l'E-2 de base e st doté

d'un Contine ntal A-40-2 déve loppant 37 CV, après l'abandon

du pre m ie r Kitte n à constitution variable e n vol e t l'e ssai

d'un Salm son 9 cylindre s 45 CV q ui s'e st avéré trop coûte ux

à l'im portation aux USA. L'E-2 ave c m ote ur Salm son n'a

m êm e jam ais été proposé à la ce rtification, de type CAA,

am éricaine . Le s de ux autre s ve rsions sont le F-2 Cub ave c

Aérom arine AR3-40 e t le H -2 Cub ave c Sze k e ly, m ote urs

délivrant ch acun 40 CV. (Suite dans le proch ain num éro)

Entre -te m ps, la société productrice a e lle -m êm e évolué.

L'im pact dévastate ur de la crise a m e né Taylor Broth e rs

SOUTENEZ LES EFFORTS DU M.A.P.I.C.A. PAR VOS DONSDe ve ne z "M e m bre Bie nfaite ur" e t Envoye z votre ch èq ue à :

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