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(n°09) Octobre-Novembre 2012 Ce printemps, la Gauche a gagné les élections présiden- tielles et législatives. Il y a eu un grand « ouf » de soulage- ment dans le pays et un grand espoir est né. Mais la crise est là, accentuée par toutes ces années d’attaques contre les fondamentaux de la France et l’abandon de la majorité des français aux profits de quelques uns. Cinq mois après l’élection de François HOLLANDE, certains esprits chagrins voudraient que tout soit réglé, que tout soit mis en œuvre. Il y a maldonne. Les nouveaux responsables politiques de la France propo- sent une autre méthode : écou- ter, débattre, travailler ensem- ble et privilégier la négociation. « Stupeur et tremblement ». Le gouvernement prend le temps de mettre sur la table les élé- ments du débat, cela change tout. Si l’on veut sauver la France, c’est ensemble et avec l’appui des français que cela sera possible. A Charenton, nous continuerons d’aller à votre rencontre pour expliquer nos orientations. Venez en débattre avec nous, car nous avons besoin de les confronter à vos réalités. Ensuite, à nous de faire remonter les idées issues de nos débats afin qu’elles puissent enrichir nos projets et solutions. Venez nous voir, rejoignez-nous ! Le changement par la méthode www.ps-charenton.fr Christophe Gouyer [email protected] la Rose de Charenton Économie, Emploi, Transport, Éducation. La Région sur tous les fronts p.5-6 LA CASSE DE L’ASSOCIATION DES JEUNES p.2 © stéphane Laporte

La Rose de Charenton n°09

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La rose de Caharenton est le magazine du Parti socialiste de Charenton. Le numéro d'octobre vient de sortir.

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Page 1: La Rose de Charenton n°09

(n°09)Octobre-Novembre 2012

Ce printemps, la Gauchea gagné les élections présiden-tielles et législatives. Il y a euun grand « ouf » de soulage-ment dans le pays et un grandespoir est né. Mais la criseest là, accentuée par toutesces années d’attaques contreles fondamentaux de la Franceet l’abandon de la majoritédes français aux profitsde quelques uns. Cinq mois après l’élection deFrançois HOLLANDE, certainsesprits chagrins voudraient quetout soit réglé, que tout soit mis

en œuvre. Il y a maldonne.Les nouveaux responsablespolitiques de la France propo-sent une autre méthode : écou-ter, débattre, travailler ensem-ble et privilégier la négociation.« Stupeur et tremblement ». Legouvernement prend le tempsde mettre sur la table les élé-ments du débat, cela changetout. Si l’on veut sauver laFrance, c’est ensemble et avecl’appui des français que celasera possible. A Charenton,nous continuerons d’aller àvotre rencontre pour expliquernos orientations. Venez endébattre avec nous, car nousavons besoin de les confronterà vos réalités. Ensuite, à nousde faire remonter les idéesissues de nos débats afinqu’elles puissent enrichirnos projets et solutions. Veneznous voir, rejoignez-nous !

Le changementpar la méthode

www.ps-charenton.fr

ChristopheGouyer

[email protected]

la Rose de

Charenton

Économie, Emploi, Transport, Éducation.

La Région sur tousles fronts p.5-6

LA CASSE DEL’ASSOCIATIONDES JEUNES p.2

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L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu nationale

L’humeur>> Les inscriptionstournent à la foired’empoigne

Quelques jours après la rentréedes classes, s'ouvraient lesinscriptions aux activités du soirproposées aux élèves deprimaires par la Mairie. Pour lescharentonnais, c'est le parcoursdu combattant : les enfants ontfait un choix d'activités, resteà décrocher le sésame : uneplace ! Et ce n’est pas une minceaffaire. Rendez-vous est donnéle mardi à 18H30. Pour mettre un maximum dechances de leur côté, certainsparents n'hésitent pas à arriverdès 16H30 ! Après de longs etépiques moments passés dansune file d’attente digne des plusbeaux instants de la RDA,l’ambiance tourne assezrapidement à l’orage, malgréla fraîcheur de ce débutd’automne. Certaines

personnes allant jusqu’às’insulter. Bref, après avoiraffronté cette trop longueattente, vous découvrez enfin, sil'activité tant souhaitée parvotre enfant est encoredisponible. Et là, malheur auxparents arrivés pile à l’heure durendez-vous. Autant dire quelorsque vous avez deux ou troisenfants, le risque est fort derepartir bredouille ou d'endécevoir un.Bref l'inscription est devenuel'angoisse de la rentrée !N'existe-t-il pas un moyend'enregistrer les inscriptions defaçon simple et équitable pourtous ? Apparemment Monsieurle Maire et son adjointe àl'éducation cherchent encore !Pourquoi ne pas proposer unepré-inscription à la rentrée vial'espace famille et/ou surpapier, suivie d'une attributiondes places dans l'ordre depréférence?

Jeanne StefaniConseillère municipale

Comment-vivez vous la fin dela convention avec la ville ?Avant tout, je dois vous direque j’avais comme un pres-sentiment, pressentiment nélors de nos dernières réunionsavec la municipalité. Sou -dainement, tout est devenuprétexte pour nous délégiti-mer.

Cela a commencé en débutd’année, lorsque la mairienous a demandé de rédigerun projet associatif. Un docu-ment de 30 pages lui a étérendu, en respectant stricte-ment ses attentes. Et pour-tant, sans cesse, elle nousdemandait de revoir nos pro-positions comme pour nousfaire renoncer. La décisionofficielle a fini par tomberlors du conseil municipal du24 mai dernier. Une décisionprise par la majorité en placeet sans la moindre réflexioncommune.

Pourtant, depuis 1990,l’Aliaj avait accompli un tra-vail de proximité auprès desjeunes Charentonnais et créédu lien. Au fil des ans, nousavons répondu à la Mairie quinous demandait toujours plusd’activités, de nouveaux ser-vices (Point InformationJeunesse, séjours…).

L’Aliaj a pleinement rem-pli son rôle ! Et voilà que subi-tement, nous ne serions plusà même d’accomplir notremission.

Je déplore avant tout la

méthode et un manque évi-dent de concertation.

Comment la décision du Mairea t-elle été interprétée par lesjeunes ?Mal ! Les jeunes sont amerset révoltés encore mainte-nant. Une équipe de la villes’est installée du jour au len-demain dans nos locaux. Unvigile a été placé à l’entréedu bâtiment. C’était la mai-son des jeunes, c’est devenuune antenne de la municipa-lité.

L’ambiance et l’esprit,n’étaient plus les mêmes.L’Aliaj, c’était aussi pour cesCharentonnais un lieu d’ac-cueil, de rencontres etd’échanges entre eux et lesanimateurs.

Si encore la ville avait prisla peine d’aller à la rencon-tre des jeunes, de les sensi-biliser, de les préparer en leurexpliquant le projet de la villede créer un nouveau servicemunicipal jeunesse en rem-placement de l’Aliaj.

Certes, la ville était notrepartenaire, mais nous, noustravaillions avant tout pourla jeunesse, nous connaissionsleur attentes car nous vivionsà leurs cotés.

Nous avons demandé auMaire de surseoir à sa déci-sion et de laisser quelquesmois à la nouvelle direction.Fin de non recevoir.

Que deviennent les salariés del’Aliaj ? Le maire s’était engagécomme l’atteste le ProcèsVerbal des délibérations duconseil municipal de mai àintégrer le personnel au seinde la nouvelle structure jeu-nesse et dans les mêmesconditions salariales.

Il n’a pourtant pas respectésa promesse. Six personnes,faute de retrouver les mêmesconditions ont dû renoncer àleur emploi, dont l’anciendirecteur autrefois en CDI àqui la ville a proposé un CDDde 6 mois. //

«C’était la maisondes jeunes, c’estdevenu une antennede la municipalité.»

Entretien avec Martine INACK, présidentepar intérim de l'Aliaj

de l’associationLa casse

des jeunesL’association Aliaj, sur décision de la majorite municipale,s’est vu retirer l’ensemble de ses subventions.«La Rose de Charenton», en lui consacrant sa couverture,a souhaité rendre un hommage appuyé à ses bénévoleset à ses animateurs. Nous avons, aussi,voulu informer les charentonnais-es des raisons et desconditions dans lesquelles ce profond changement a étémis en œuvre et decidé par la ville.

ALIAJ

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L’actu à Charenton

Madame, Monsieur,

Comme vous, parentsayant des enfants par-ticipant aux activitésde l’ALIAJ, j’ai reçu

une lettre annonçant la fin desactivités de cette associationcharentonnaise agissant pournos jeunes depuis 1988 (…)du fait de l’arrêt brutal de l’en-semble des subventions ver-sées par la ville (plus de500.000 € par an).

Avant tout, je veux rendrehommage à l’action des béné-voles de cette association et àtoute son équipe d’animateurset de professeurs qui ont su,sans compter, donner de leurtemps et tisser des liens fortsavec une grande partie desjeunes de notre ville. (…)

En ma qualité d’élu muni-cipal, j’ai du suivre « la des-cente aux enfers » qu’a infli-gée l’équipe municipale auxmembres de cette associationet à ses salariés.

(…) Cette association étaitco-gérée par des bénévolesreprésentant les familles etdes élus de la majorité de laville de Charenton.

(…)Comment sommes-nous arrivésà la situation actuelle ?

En 2010, (…) l’équipe desélus municipaux chargés desuivre l’ALIAJ se rend compteque ses propres contrôles lais-saient (…) à désirer. Voulantprobablement se protéger deleurs propres erreurs, ils insi-nuent que l’association a de« graves » problèmes de ges-tion. Un audit est alors com-mandé.

Les conclusions : l’associa-tion la plus subventionnée dela ville n’est pas correctementgérée et ce …depuis desannées. Toutefois les fonda-mentaux ne sont pas remis encause.

En 2011, (…) de nouvellescontraintes de gestion lui sontassignées.

Le nouveau bureau de l’as-sociation se met au travail, (…)et un nouveau projet pédago-gique est mis à la réflexion.L’ensemble de cette réorga-nisation se fait sous le contrôlede la ville.

Fin 2011, tout semble ren-trer dans le bon ordre et unenouvelle convention, de troisans, est signée entre la ville et

le bureau de l’ALIAJ.Pourtant (…) en juin 2012,

la ville annonce qu’elle coupedéfinitivement les vivres à l’as-sociation !

(…) Tous les arguments évo-qués par le Maire (…)vontmême prouver qu’il avaitdécidé la fin de l’ALIAJ pen-dant qu’il prétendait la remet-tre sur de bons rails et faisaittravailler une équipe de béné-voles dévoués !

Alors que l’expert compta-ble de l’ALIAJ présente unesituation financière saine etmême (…) excédentaire. Ildévoile que depuis janvier2012, il lui a été demandé depréparer la cession des biensau profit de la ville….pour 1€ !

(…) Il devenait limpide quela décision de « saborder »l’ALIAJ était prévue de longuedate et que ces deux dernièresannées ont été un gâchishumain et financier.

Les jeunes, qui se sont sen-tis floués et complètementignorés, sont venus manifes-ter leur colère lors d’uneséance Conseil municipal ! (…)Je voulais regretter la méthodeutilisée et rendre hommage àtoutes ces équipes de béné-voles et d’animateurs quiaccompagnaient la vie desenfants de plus de 700 famillescharentonnaises.

(…) Pour la suite des acti-vités du service jeunesse, nousattendons de voir. (…)

Je tenais à vous faire partde mon sentiment de parentet d’élu,

Je vous prie de croire,Madame, Monsieur, en l’assu-rance de mes salutations lesmeilleures. //

(...) «A côté des nombreuxclubs sportifs,conservatoires,... quigardent leur intérêt, enparticulier pour lesadolescents qui s’inscriventdans une logiqued’apprentissage, on pourraitenvisager la mise àdisposition d’espacesrécréatifs que lesadolescentss’approprieraient à leurguise, c’est-à-dire quand ilsle souhaitent et avec qui ilssouhaitent, mais aussi dontils peuvent définir ladestination dans unecertaine mesure. Il s’agiraitd’espaces modulaires etmodulables, qui puissentaccueillir différents typesd’activités simultanémentet dans le temps. (...)En dehors de l’école, les

lieux pour se retrouverentre amis, notamment leslieux clos, sontrelativement rares. Enextérieur, les adolescentsne tarissent pasd’imagination pours’approprier des « boutsd’espace », mais en ce quiconcerne les lieux clos, iln’y a guère que leslogements des uns et desautres pour trouver refuge.Or, cette solution présentedeux inconvénients : d’une

part, elle est injustesocialement dans la mesureoù toutes les familles nedisposent pasnécessairement delogements qui permettentde tels «rassemblements» ;d’autre part, et là encored’autant plus que leslogements sont étroits, elleoblige les adolescents à seplacer sous la surveillancedes parents… Une idée pourune ville plus ouverte auxrelations amicalesadolescentes serait donc deconcevoir des lieux derencontre dédiés, devéritables «maisons desadolescents» en ce que lesadolescents auraient lapossibilité de décider decertains aménagements,seraient en situationd’autonomie partielle dansla gestion du lieu. Celui-ciaurait essentiellementvocation à accueillir lesadolescents qui souhaitentdiscuter, jouer, s’amuser,faire des rencontres…Néanmoins, il seraitsurveillé de manièrediscrète par un personneladulte auprès duquel lesadolescents pourraientégalement faire part deleurs inquiétudes, de leursdifficultés, de leurssouffrances…» //

Inventer des lieux pour les adolescents

Retrouvez l’intégralitéde la lettre sur :

www.gillesmaurice-bellaiche.net

Extrait de la lettre adressée aux parents del’ALIAJ par Gilles-Maurice BELLAÏCHE

François de Singly, sociologue de la famille, et Guillaume

Macher (doctorant) suggèrent notamment d'«Inventer

des lieux pour adolescents» (extraits)

Gilles-Maurice BELLAICHE

Conseiller Municipal de Charenton-Le-Pont

Conseiller régional d’Île-de-France

Adhérent de l’ALIAJ

1/2

35, rue de Verdun • 94220 • Charenton-le-Pont • [email protected]

Charenton, le 27 août 2012

Madame, Monsieur,

Comme vous, parents ayant des enfants participant aux activités de l’ALIAJ, j’ai reçu une lettre

annonçant la fin des activités de cette association charentonnaise agissant pour nos jeunes depuis

1988. Créée par la ville de Charenton pour lui « sous-traiter » son service jeunesse, cette association est

contrainte de stopper ses activités « en plein vol » du fait de l’arrêt brutal de l’ensemble des

subventions versées par la ville (plus de 500.000 ! par an).

Avant tout, je veux rendre hommage à l’action des bénévoles de cette association et à toute son

équipe d’animateurs et de professeurs qui ont su, sans compter, donner de leur temps et tisser des

liens forts avec une grande partie des jeunes de notre ville. Ils représentent, depuis des décennies,

un ciment essentiel de cohésion sociale et d’animation de notre ville en direction de sa

jeunesse.

En ma qualité d’élu municipal, j’ai du suivre « la descente aux enfers » qu’a infligée l’équipe municipale

aux membres de cette association et à ses salariés.

En premier lieu, il ne faut pas perdre de vue que cette association a toujours été gérée en étroite

collaboration avec les élus de la majorité municipale et les services de la ville. Aucune décision

structurelle n’a jamais été prise sans un plein accord de l’autorité municipale. Pis, la ville n’a cessé au fil

des années de donner à l’ALIAJ toujours plus de missions de service public (Point Information

Jeunesse, Conseil Municipal des Jeunes, séjours, !).

De fait, cette association était co-gérée par des bénévoles représentant les familles et des élus

de la majorité de la ville de Charenton.

C’est d’ailleurs dans le cadre d’un projet municipal global, que la Caisse d’Allocation Familiale apportait

son concours à l’ALIAJ et que le Conseil régional d’Île-de-France a subventionné une part importante

des coûts de construction du bâtiment accueillant l’Espace jeunesse du Quai des Carrières.

Comment sommes-nous arrivés à la situation actuelle ?

En 2010, lors du départ brutal du directeur de l’ALIAJ, l’équipe des élus municipaux chargés de suivre

l’ALIAJ se rend compte que ses propres contrôles laissaient grandement à désirer. Voulant

probablement se protéger de leurs propres erreurs, les élus en charge de ce dossier insinuent que

l’association a de « graves » problèmes de gestion. Un audit est alors commandé.

Les conclusions de cet audit sont claires : l’association la plus subventionnée de la ville n’est pas

correctement gérée et ce !depuis des années. Toutefois les fondamentaux ne sont pas remis en

cause : pas de malversation, une situation financière ne relevant aucun grave déficit, une situation

sociale parfaitement honorable. Pourtant, il est noté que la gestion administrative présente des lacunes.

En 2011, une nouvelle équipe de direction est nommée, le bureau de l’association est mis « sous

tutelle » par la ville, de nouvelles contraintes de gestion lui sont assignées.

Le bureau de l’association se met au travail, l’équipe de salariés intègre les nouvelles demandes

administratives et un nouveau projet pédagogique est mis à la réflexion.

la Rose de Charenton /octobre-novembre 2012

IDÉESNEU

VES

Fac-similéde la Lettreaux parents

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www.ps-charenton.fr(4) la Rose de Charenton /n°9/octobre-novembre 2012

L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu nationale

Courrierdes lecteursSur le vif… «Le 24 mai dernier j'assistais, enspectatrice, à mon premierConseil municipal. À mon arrivéeà l'hôtel de ville, à ma grandesurprise, j'ai vu aux alentours despoliciers en patrouille. Le ton fut alors donné !En effet, un des grands thèmesdu jour était la «fermeture» del'ALIAJ qui a mené des dizainesde jeunes de l'association àmanifester ouvertement leurincompréhension et leur désarroidans la salle du conseil.L'autorité locale, inquiète dumoindre dérapage, avait doncpris soin de poster un certainnombre d'agents de police,devant la mairie. La rupture étaitvolontairement flagrante.S'adressant à l’assistance pré-sente, Monsieur le Maire lui-même renforça cette tension ense lançant dans une justificationde cette décision tant décriéepar les jeunes Charentonnais.C'est ainsi qu'il s'employa, avecune certaine animosité, à remet-tre en cause le difficile travail desbénévoles de l'ALIAJ. Sur la forme, le public venu à larencontre du Maire et du Conseiln'a pas eu cette possibilité dedonner la réplique au premierélu de la ville de Charenton.Aussi, ce sont donc les élussocialistes eux-mêmes, en l'oc-currence Jeanne Stefani etGilles-Maurice Bellaïche, qui ontrappelé à l'ordre la majorité enplace.Les intervenants de l'oppositionont, par ailleurs, veillé à rappelerau Maire les responsabilitésqui lui incombaient dans cemalheureux épisode. Les argu-ments avancés par les élus PSn'ont pas manqué de convaincreles auditeurs présents, mettant àmal la politique actuelle de laville. Les applaudissements nour-ris du public ont fait le reste.»

Alison - 18 ans

Restauration scolaire

Hors la loi…Dans notre pays il y a un prin-cipe fondateur : le servicepublic, parce qu’il est payépar les impôts de tous, estouvert à tous... sauf àCharenton. En effet, notreville continue de refuser lelibre accès aux cantines sco-laires à la totalité des enfantsde nos écoles primaires etmaternelles.

Empêtrée dans l’inadapta-tion des locaux d’enseigne-ment (écoles trop petites,réfectoires sous dimension-nés, etc…), la majorité muni-cipale fait porter sa mauvaisegestion des équipements sco-laires sur les familles.

Si l'un des deux parents, netravaille pas, n'est pas enrecherche d'emploi ou en for-mation, l’enfant n'a accès àla cantine que 2 jours parsemaine.

Cela s’adresse aux per-sonnes travaillant à tempspartiel, aux demandeursd’emploi, aux intermittentsdu spectacle, aux étudiantsen charge de famille, … C’està la fois injuste et illégal !Sourds à nos demandes répé-tées, il nous faudra sûrementen appeler aux autorités supé-

Charenton se vend à une marque

Le 07 Octobre prochain, laville de Charentonaccueillera un évènement

purement commercial «Leplus grand déjeuner deFrance».

À grand renfort de com-munication, les charenton-nais sont invités à s'inscrirepour participer à cet évène-ment national.

Derrière cette soit-disantpromotion du petit déjeuner,se cache juste un gros «coupde pub» d'une marque decéréales bien connue quicherche un nouveau moyende faire parler d'elle. Est-ceà notre ville et à ses services

de contribuer à cette opéra-tion marketing?

Non! Promouvoir le petitdéjeuner à travers unemarque de céréales ne relèvesurement pas des missions deservice public de Charenton,d'autant que certaines de cescéréales, trop sucrées, ne sontpas conseillées pour un petitdéjeuner équilibré.

Libre à chacun de partici-per à ce petit déjeuner géantqui sera surement un momentjoyeux et amusant mais nesoyons pas dupes les partici-pants seront juste là pour ser-vir de figurants au leadermondial des céréales ! //

rieures (Etat, Défen seur desdroits ou tribunaux) pour sim-plement faire appliquer la loidans notre ville.

…Hors « du coup » :Alors qu’une des principalespréoccupations des parentsest d’assurer la sécurité ali-mentaire des enfants, àCharenton, les principes rete-nus datent… du siècle der-nier ! Aucune notion ni dedéveloppement durable, ni

de « bio » dans les assiettes.La seule notion qui importeest celle du « coût ».

Pourtant, et les expériencesdes villes voisines sont légions,nous savons à présent qu’in-tégrer le « bio » dans les repasest une nécessité et n’est pasnécessairement plus cher.Sourds à nos demandes répé-tées, il nous faudra sûrementen appeler aux parents pourque soit entendue la voix dela santé alimentaire. //

Les élus du groupe « Réunirpour Changer » ont voulu allersaluer les « voisins »Charentonnais durant la «fêtedes quartiers» qui s’est tenueen juin dernier. Ils ont,naïvement, demandé que leursoient communiqués les lieuxoù les « voisins » allaientfestoyer. La réponse du Mairede Charenton fut sans appel,il refusa de les communiquersous prétexte que lui seulétait invité. Outre le caractèreridiculement mesquin, enpériode électorale, nous noussommes interrogés surl’« égalité de traitement ? ». //

Convivial ?

Charenton hors la loi et hors « du coup » ?

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L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu nationale

Antennes relais

Une habitante deCharenton, MmePerrichon nous a faitpart de sa surprise de

découvrir début juillet, unpanneau d’affichage signa-lant une déclaration préala-ble à l’installation, dans lacopropriété où elle réside, dedeux antennes relais mobilesde l’opérateur Orange.

Cette déclaration a été rati-fiée par le Maire deCharenton le 12 avril 2012.

Le collectif des locataires,créé pour l’occasion, a doncsollicité un entretien avec leMaire-adjoint concerné quin’a pas donné suite à leurbesoin d’informations !

Comme l’a si bien écritMme Perrichon «Pourquoi cemutisme ? N’avons-nous pasle droit de poser des ques-tions quant à notre cadre devie ?»

Seule la détermination ducollectif a fini par freiner leprojet d’Orange qui, pourtantà deux reprises, avait tenté,en vain, d’obtenir une auto-risation du gardien pour accé-der au toit de l’immeuble.

Aux dernières nouvelles, lapancarte concernant l’ins-tallation de l’antenne a étéenlevée !A suivre… //

La Ville de Charenton avaitmis à la une du «Charentonmagazine» du mois d’Avril2010 les antennes relais.Elle y affirmait vouloir «jouerla carte de la transparence» !

Économie, emploi, transport, éducation

La Région sur tousles frontsLa Région vote un dispositif de soutien àl’économie et à l’emploi.

Les entreprises de la RégionIle-de-France ne sont pas épar-gnées par la crise. Pour répon-dre à l’urgence de la situation,

les conseillers régionaux de la majo-rité ont voté le 12 juillet dernierune enveloppe de 29M€ d’inves-tissement en faveur des entreprisesfranciliennes.

Ce dispositif de soutien a pourobjectif de donner la possibilité à« ces mo teurs de l’économie fran-cilienne d’investir pour généreremploi et croissance », tout en leurpermettant de maintenir leur capa-cité à innover et à former.

Cette enveloppe se répartit de lamanière suivante :• 14M€ à son fonds de garantie

OSEO• 6,4 M€ de subventions aux PME

et PMI via le dispositif PM’UP• 3 M€ d’aides aux projets innovants

Par ailleurs, la Région, face àl’ampleur de la crise sociale a prisses responsabilités par un effortd'investissement supplémentairede 185 M€ dans le secteur de laformation professionnelle, l’ap-prentissage et de l’alternance. • Près de 20 M€ seront consacrés

aux aides aux apprentis et àl’amélioration de l’accès à l’ap-prentissage des jeunes à faible

niveau de qualification qui éprou-vent le plus de difficultés pouraccéder à l’emploi.

• 44 M€ seront affectés aux employ -eurs d’apprentis pour inciter lesentreprises à y avoir recours.• Plus de 96 M€ seront dévolus àla formation professionnelle desdemandeurs d’emplois.• Enfin, 22 M€ seront débloquéssous forme d’aides aux stagiairesde la formation professionnelle etaux jeunes en insertion (rémuné-ration + gratuité des transports).

P o u r G i l l e s - M a u r i c eBELLAICHE, Conseiller régionald'Ile-de-France, « en agissant surles différents leviers de l’emploifrancilien, la Région montre quedes marges de manœuvre existentpour développer l’emploi en Île-de-France. Cet engagement est éga-lement la démonstration de lanécessité de penser l’aide à l’in-vestissement des entreprises,emploi et formation profession-nelle dans une seule et même stra-tégie. La Région, comme elle l’atoujours fait, entend apporter desréponses concrètes aux urgenceséconomiques et sociales ». //

Retrouvez toute l’actualitéde votre conseiller Régional sur :

www.gillesmauricebellaiche.net

suite p. 6 >>>

Page 6: La Rose de Charenton n°09

www.ps-charenton.fr(6) la Rose de Charenton/n°9/octobre-novembre 2012

Le Conseil Régionald'Île-de-France a faitde la réussite éduca-tive l'une des grandes

priorités de son mandat.Preuve en est, la mise aucœur de sa politique de dis-positifs tels que ceux visantà réduire le décrochage sco-laire, désigné en 2009«grande cause régionale».

30 000 jeunes franciliensquittent l’école sans diplômesSi des progrès ont été réali-sés, il reste du chemin à par-courir. Environ 30 000 jeunesfranciliens de plus de 16 ansquittent, en effet, l’école sansdiplôme ni qualification dusecond cycle.

Depuis longtemps sensibi-lisée à cette question, laRégion a pris plusieurs ini-tiatives pour lutter contre cefléau, qui n’est bien souvent"que" le reflet du décrochagesocial. Ainsi, ceux qu'onnomme les « décrocheurs »

peuvent-ils retrouver un par-cours professionnel grâcenotamment, aux dispositifsd'accès à l'apprentissage,aux Écoles de la deuxièmechance qui accueillent lesadultes sans qualification,aux Chantier école…

Les Assises régionales dudécrochage scolaire, qui ont

eu lieu le 22 septembre aulycée Pierre-Gilles de Gennes,Paris (13ème) sont un voletsupplémentaire visant à endi-guer l'échec scolaire. Les dif-férents ateliers ont permis,notamment, de faire le pointsur ce sujet délicat, de croi-ser les regards entre tous lesacteurs concernés et de contri-buer à une plus grande cohé-rence des actions menéesdans ce domaine.

Comme, elle s'y était enga-gée la région affectera plusde 2 millions d’euros. Pourjoindre la parole aux actes,un plan d’actions sera dévoiléen novembre prochain. //

Une politique transport en Île-de-France toujours sur les rails !

Depuis le 1er septem-bre, vous pouvez lesweek-end et joursfériés, quel que soit

votre abonnement aux passmensuels et annuels Navigoet Solidarité Transport, voya-ger sans supplément danstoute l'Ile-de-France.

Exemple : si vous êtesun-e abonné-e Navigo deuxzones (Paris et proche ban-lieue), avec cette mesure,vous économiserez environ10 euros pour vous rendre enRER à l’aéroport de RoissyCDG. Il s'agit là d'une mesurede bon sens qui nous per-mettra, aussi à nous Charen -tonnais, de laisser notre voi-ture au garage le week-end !

Une autre mesure trèsattendue par les Franciliens :le complément de parcours. Les voyageurs pourrontdépasser la limite de leurszones d’abonnement en nes'acquittant que d'un com-plément de parcours et nonpas de tout le trajet.

Auparavant, il fallait obli-gatoirement payer l’intégra-lité du parcours, y comprisles zones pour lesquelles vousaviez déjà un abonnement.Exemple : un-e abonné-e

Charentonnais-e (zone 2) quidoit se rendre à Roissy CDG(zone 5), n'aura à s'acquitterque du complément de par-cours soit l'équivalent de 3zones (en dehors des week-end et des jours féries).

La mise en place du com-plément de parcours devraitintervenir, au plus tard au 31décembre prochain.

Les prochaines étapes dela réforme des transports enIle-de-France seront la miseen place d’un tarif uniquepour tous les pass Navigo etla création d'un tarif à la carteavec un système d'unités. //

Économie, emploi, transport, éducation

La Région sur tous les fronts

>>> suite de la p. 6

L’agence de notation Fitch a confirmé deuxnotes attribuées à la Région Île-de-France : leAAA à long terme et le F1+ à court terme. Si laperspective associée à la note long terme estnégative, c’est la conséquence de la dégrada-tion de la note de l’État français et la méthodo-logie utilisée par Fitch selon laquelle les notesdes collectivités locales ne peuvent jamais êtresupérieures à celles de l’État. En conséquence,la Région bénéficie de la plus haute note possi-ble pour une collectivité locale française.

Le AAA à long termede la Région confirmé

Avec plus de 2.000 personnes venuesvisiter les hôtels régionaux, la 1ère

semaine des patrimoines d’Île-de-France a été un succès. Le week-enddes 22 et 23 septembre, le public a puprofiter des visitées guidées par desagents du Patrimoine dans les hôtelsrégionaux de Barbet-de-Jouy et deBabylone et  le public a pu accéderà l’hémicycle où des élus régionauxrépondaient à leurs questions.

Une Semaine régionale despatrimoines à guichets fermés

L’agence de notation extrafinancièreVigeo classe l’Île-de-France à la têtede 26 collectivités pour ses perfor-mances environnementales et sociales.Prendre en compte les impacts sociauxet environnementaux de ses activités :c’est tout l’enjeu de la responsabilitésociale des entreprises (RSE).Un concept qui s’applique aussiaux collectivités territoriales tellesque la Région Île-de-France.

Développement durable :la Région à la première place

La lutte contre le décrochagescolaire : une priorité nationaleet… régionale

L’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu nationale

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la Rose de Charentonest le Journal de la section du Partisocialiste de Charenton-le-PontIvan Rodolphe - Secrétairede sectionLoïc Rambaud - Responsablede la communicationNos élu-e-s au Conseil Municipal :Gilles-Maurice Bellaïche -Jeanne Stefani et Sylvie Poulain

Pour nous contacter : Section du Parti socialiste deCharenton- 35, rue de Verdun -94220 [email protected]é sur papier PEFC parles ateliers d’AlfortvilleNe pas jeter sur la voie publique -Photos : DRConception graphique : IvanRodolphe

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l’actu à Charenton / l’actu à la Région / l’actu nationale

Qu’est-ce qu’un congrès ?Le Parti socialiste met le votesur l’orientation politique aucentre de son fonctionnement.Tous les trois ans, les adhé-rents sont appelés à désignerleurs dirigeants, élus sur labase d’un projet. La phase d’uncongrès dure environ six mois.

Qu’est-ce queles contributions ?Période de débats et d’échan -ges, le congrès débute par laphase des contributions.Chaque militant ou groupe demilitants peut écrire sur unsujet qui lui semble important.Celles-ci doivent être signéspar au moins un membre duConseil National. Ces contri-butions peuvent être théma-tiques (économie, éducation,logement…), ou généralistes.Elles permettent une premièreexpression publique des dif-férentes sensibilités compo-sant le PS.

Et les motions ?C’est sur la base des contri-butions générales que sont éla-borées les motions. Une motionpouvant synthétiser une ouplusieurs contributions.

Les motions prennent laforme de textes généralistessur lesquels les militants serontamenés à se prononcer et quidéterminent l’orientation duparti.

Le congrès du Parti socialiste en six questions

Il peut y avoir une ou plu-sieurs motions soumises auvote des adhérents. Le vote alieu à bulletin secret dans lessections locales du Parti.

Qui peut voter ?Tous les membres du Partisocialiste, à jour de leurs coti-sations, et ayant adhéré aumoins 6 mois avant le congrès.

C’est quoi la synthèse ?Pour qu’une motion puisse« gouverner » seule le Parti,il faut qu’elle obtienne lamajorité absolue des suffrages.Si ce n’est pas le cas, elle peutse joindre à d’autres motionspour atteindre le seuil de 50%.C’est ce que l’on appelle, «faire synthèse ».

Comment sont élusles dirigeants ?Les différentes instances dedirection du Parti (Com -mission administrative de sec-tion, conseil fédéral, conseilnational) sont élues à la pro-portionnelle de chacune desmotions soumises au vote.

Le Conseil fédéral et leConseil national sont respec-tivement le « Parlement » dela fédération et du parti, cha-cun élisant une instance plusresserrée (Bureau fédéral etBureau national) qui sera ame-née à se réunir régulièrement.

Après cette étape intervientun vote très important, pourles personnes qui dirigerontchacun de ces niveaux. Il s’agitdu secrétaire de section auniveau local, du Premier secré-taire fédéral pour le départe-ment et du Premier secrétairenational.

En ce qui concerne le natio-nal, le premier signataire dechaque motion est candidatau poste de premier secrétaire.

Pour les fédérations dépar-tementales et les sectionslocales chaque adhérent-e-s,se réclamant de l’orientationdéfendue par ces motions, peutse porter candidat pour diri-ger le parti localement. Lesadhérents sont appelés à voterpour ces personnes la semainesuivant le vote des motions.

Une fois élue, chacune desinstances met en place son« gouvernement » (Secrétariatfédéral et Secrétariat natio-nal) où chacun s’occupera d’unsecteur précis. Il s’agira alorspour toutes ces personnes defaire vivre notre parti jusqu’auprochain Congrès. //

C’est au congrès de Grenoble en 1973 qu’est évoquée pour lapremière fois cette expression. Deux ans après la créa-

tion du Parti socialiste au congrèsd’Épinay, celui-ci est composé deplusieurs groupes : les anciensmembres de la SFIO, les mili-tants du CERES de Jean-PierreChevènement et beaucoup de

nouveaux membres qui ont suiviFrançois Mitterrand. Après une journée

d’intenses débats, tard dans la soirée, leshauts dirigeants du Parti se sont rétirés de lasalle pour constituer un courant majoritaire

au Parti. Un militant aurait alors confié à unjournaliste : «C’est l’heure à laquelle les élé-phants vont boire». Comprendre : «C’est l’heureoù les cadres vont se répartir les postes». Depuisce jour, l’expression est restée pour désigner tousles cadres historiques du Parti.

Qu’est-ce qu’un éléphant ?

Après quatre années aucours desquelles leParti socialiste a gagnétoutes les électionsnationales, MartineAubry a décidé delaisser sa place.

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