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La santé dansLa santé dansles pays en développementles pays en développement

58,8 millions personnes sont mortes dans le58,8 millions personnes sont mortes dans lemonde en 2004. La moitié avait plus de 60 ans.monde en 2004. La moitié avait plus de 60 ans.

Mais en Afrique plus de la moitié des décès ont lieuMais en Afrique plus de la moitié des décès ont lieuavant 60 ansavant 60 ans…… 10 millions d10 millions d’’enfants meurent chaque annéeenfants meurent chaque année

dans le monde avant ldans le monde avant l’’age de 5 ansage de 5 ans

La majeur partie dLa majeur partie d’’entre eux vivait dans des PVD,entre eux vivait dans des PVD,principalement dprincipalement d’’Afrique (OMS 2004)Afrique (OMS 2004)

Sur les 62 millions de personnesSur les 62 millions de personnesdécédées en 2006décédées en 2006

- plus de 35 millions sont mortes de faim ou de - plus de 35 millions sont mortes de faim ou demaladies dues aux carences en maladies dues aux carences en micro-nutrimentsmicro-nutriments

- 7 millions sont mortes d - 7 millions sont mortes d’’hypertension artériellehypertension artérielle - 5 millions du tabagisme - 5 millions du tabagisme - 1,8 million de l'alcoolisme - 1,8 million de l'alcoolisme- 1,7 million de morts du fait de l'utilisation d'eau- 1,7 million de morts du fait de l'utilisation d'eau

non potable et du défaut d'assainissement etnon potable et du défaut d'assainissement etd'hygiène, essentiellement par des maladiesd'hygiène, essentiellement par des maladiesdiarrhéiquesdiarrhéiques

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Mais les causes de décès diffèrent selon leMais les causes de décès diffèrent selon leniveau de développement économiqueniveau de développement économique……

Dans les pays développés on meurtDans les pays développés on meurtsurtout de maladies chroniques etsurtout de maladies chroniques etdégénératives.dégénératives.

Dans les PVD on meurt surtout deDans les PVD on meurt surtout demaladies infectieuses.maladies infectieuses.

En Afrique les enfants meurent beaucoup de diarrhées,En Afrique les enfants meurent beaucoup de diarrhées,dd’’affections respiratoires et de paludisme.affections respiratoires et de paludisme.

Mais avec le temps, le développementMais avec le temps, le développementéconomique, le progrès de léconomique, le progrès de l’’hygiène ethygiène etll’’accroissement de laccroissement de l’’offre de soins laoffre de soins lamortalité des PVD se rapproche de cellemortalité des PVD se rapproche de celledes pays développés, cdes pays développés, c’’est la est la transitiontransitionépidémiologique.épidémiologique.

QuQu’’appelle-t-on "transition épidémiologique" ?appelle-t-on "transition épidémiologique" ?

CC’’est "le recul massif des maladiesest "le recul massif des maladiesinfectieuses, notamment aux jeunes âges.infectieuses, notamment aux jeunes âges.Il ouvre la voie à une progression durableIl ouvre la voie à une progression durablede lde l’’espérance de vie"espérance de vie"

Ce processus a été mis en lumière enCe processus a été mis en lumière en1971 par Abdel 1971 par Abdel OmranOmran pour expliquer les pour expliquer lesextraordinaires progrès de la santéextraordinaires progrès de la santépublique réalisés depuis le 18e sièclepublique réalisés depuis le 18e siècledans les pays industrialisés.dans les pays industrialisés.

Les pays de lLes pays de l’’Europe occidentale, leEurope occidentale, leCanada, les États-unis, lCanada, les États-unis, l’’AustralieAustralie…… sont sonten phase IVen phase IV

Les autres pays dLes autres pays d’’Europe sont en phase IIIEurope sont en phase III Les pays dLes pays d’’Afrique dans leur grandeAfrique dans leur grande

majorité sont en phase IImajorité sont en phase II

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Cette «transition épidémiologique» ouCette «transition épidémiologique» ou«transition sanitaire » s«transition sanitaire » s’’accompagne daccompagne d’’uneunebaisse de la mortalité.baisse de la mortalité.

Cette baisse de la mortalité va entraîner àCette baisse de la mortalité va entraîner àson tour une baisse de la natalité: cson tour une baisse de la natalité: c’’est laest latransition démographiquetransition démographique..

De la transition épidémiologique à laDe la transition épidémiologique à latransition démographique.transition démographique.

La transition démographiqueLa transition démographique est le est leprocessus par lequel une populationprocessus par lequel une populationpasse dpasse d’’une croissance démographiqueune croissance démographiquefaible résultant dfaible résultant d’’une forte natalité etune forte natalité etdd’’une forte mortalité à une croissanceune forte mortalité à une croissancedémographique toujours faible, maisdémographique toujours faible, maiscette fois du fait de lcette fois du fait de l’’association dassociation d’’uneunefaible natalité et dfaible natalité et d’’une faible mortalité.une faible mortalité.

Les étapes de la transition démographiqueLes étapes de la transition démographique

Étape 1Étape 1 : les taux de natalité et de mortalité sont: les taux de natalité et de mortalité sonttous les deux élevés, et la croissancetous les deux élevés, et la croissancedémographique est quasi nulle.démographique est quasi nulle.

Étape 2Étape 2 : le taux de mortalité (en particulier la: le taux de mortalité (en particulier lamortalité infantile) commence à décroître. Dans lemortalité infantile) commence à décroître. Dans lemême temps, le taux de natalité reste très élevé,même temps, le taux de natalité reste très élevé,ce qui engendre une très forte croissancece qui engendre une très forte croissancedémographique.démographique.

Étape 3Étape 3 : au fur et à mesure du développement: au fur et à mesure du développementdu pays, le taux de natalité commence à baisser.du pays, le taux de natalité commence à baisser.

Étape 4Étape 4 : avec un taux de natalité et de mortalité: avec un taux de natalité et de mortalitéfaibles, la population se stabilise.faibles, la population se stabilise.

La croissance de la populationLa croissance de la populationss’’accompagne daccompagne d’’une urbanisation.une urbanisation.

Elle est particulièrement forte dans lesElle est particulièrement forte dans lespays en développement du sud.pays en développement du sud.

Le schéma de la transition urbaineLe schéma de la transition urbaine

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536 000 mamans sont mortes en 2005 des suites de leur536 000 mamans sont mortes en 2005 des suites de leur

grossesse ou de leur accouchement soit un taux de 400grossesse ou de leur accouchement soit un taux de 400

décès pour 100 000 naissances. Ce taux varie de 9 pourdécès pour 100 000 naissances. Ce taux varie de 9 pour

les pays développés à 900 pour lles pays développés à 900 pour l’’Afrique sub-saharienne.Afrique sub-saharienne. Plus de 500 000 femmes meurent tous lesPlus de 500 000 femmes meurent tous lesans de causes liées à la grossesse et à lans de causes liées à la grossesse et à l’’accouchement, malgré laccouchement, malgré l’’augmentation duaugmentation dutaux dtaux d’’accouchements en présence deaccouchements en présence depersonnes qualifiées en Asie du personnes qualifiées en Asie du Sud-EstSud-Est et eten Afrique du Nord.en Afrique du Nord.

Le taux de mortalité maternelle est 1000Le taux de mortalité maternelle est 1000fois plus élevé en Afrique subsahariennefois plus élevé en Afrique subsaharienneque dans les pays à revenu élevé.que dans les pays à revenu élevé.

Dans les pays en développement, uneDans les pays en développement, unefemme sur 48 meurt en moyenne pendantfemme sur 48 meurt en moyenne pendantl'accouchement. Pourtant, de nombreuxl'accouchement. Pourtant, de nombreuxpays ont mis en pays ont mis en œœuvre des programmesuvre des programmespour une maternité sans danger.pour une maternité sans danger.

Pour réduire le taux de mortalité Pour réduire le taux de mortalitématernelle, il est fondamental que lesmaternelle, il est fondamental que lesfemmes aient accès à une femmes aient accès à une eau propreeau propre et etdes services d'assainissementdes services d'assainissement

Difficile de recourir à la contraception.Difficile de recourir à la contraception.

EEn langue peule, "contraception" peut se traduire parn langue peule, "contraception" peut se traduire par"barrer la route aux enfants". Inutile de dire qu'un tel"barrer la route aux enfants". Inutile de dire qu'un telmessage est mal reçu par les populations. Si on utilisemessage est mal reçu par les populations. Si on utiliseune formulation inspirée d'une pratique agricole,une formulation inspirée d'une pratique agricole,signifiant "espacer les plants de sorgho lors dusignifiant "espacer les plants de sorgho lors durepiquage", il est mieux accueilli. "repiquage", il est mieux accueilli. " Henry Henry TourneuxTourneux..

Spécialiste des langues et cultures africaines au CNRS,Spécialiste des langues et cultures africaines au CNRS,en même temps que des systèmes de santé en Afriqueen même temps que des systèmes de santé en Afriquepour l'Institut de recherche pour le développementpour l'Institut de recherche pour le développement(IRD), il milite pour que la question des langues soit(IRD), il milite pour que la question des langues soitreconnue comme l'une des clés de la réussite de l'aidereconnue comme l'une des clés de la réussite de l'aideau développement. Avec, souvent, le sentiment deau développement. Avec, souvent, le sentiment deprêcher dans le désert.prêcher dans le désert.

" Les initiateurs des programmes d'aide au" Les initiateurs des programmes d'aide audéveloppement - instances internationales,développement - instances internationales,ONG, organismes de recherche ou ONG, organismes de recherche ou EglisesEglises - -adoptent généralement une communication duadoptent généralement une communication duhaut vers le bas, haut vers le bas, décrit-ildécrit-il. Les projets, conçus. Les projets, conçusen anglais ou en français, sont répercutés sur leen anglais ou en français, sont répercutés sur leterrain avec l'aide d'interprètes recrutés parfoisterrain avec l'aide d'interprètes recrutés parfoisà la dernière minute. Cette approche se heurteà la dernière minute. Cette approche se heurteà des problèmes de compréhension, liés à desà des problèmes de compréhension, liés à desterminologies et, au-delà, des représentationsterminologies et, au-delà, des représentationsculturelles et symboliques différentes. "culturelles et symboliques différentes. "

L'excision clitoridienne, une mutilationL'excision clitoridienne, une mutilationgénitale féminine (MGF)génitale féminine (MGF)

On considère quOn considère qu’’environ 100 à 140environ 100 à 140millions de femmes ont subi unemillions de femmes ont subi uneexcision (principalement en Afrique).excision (principalement en Afrique).

Environ 2 millions de fillettes sont Environ 2 millions de fillettes sontsusceptibles de subir une telle mutilationsusceptibles de subir une telle mutilationtous les anstous les ans

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De nombreux pays africains sDe nombreux pays africains s’’efforcent de faireefforcent de fairedisparaître cette coutume en employant desdisparaître cette coutume en employant desmoyens plus participatifsmoyens plus participatifs ::

Au Au Burkina FasoBurkina Faso le gouvernement utilise le gouvernement utilisesimultanément ses moyens dsimultanément ses moyens d’’information, deinformation, desensibilisation et la condamnation judiciairesensibilisation et la condamnation judiciairepour lutter contre ces pratiques.pour lutter contre ces pratiques.

Au Au CamerounCameroun, où ce n'est qu'en 1987 que le, où ce n'est qu'en 1987 que leComité interafricain de lutte contre les pratiquesComité interafricain de lutte contre les pratiquestraditionnelles affectant la santé de la femme ettraditionnelles affectant la santé de la femme etdes enfants (CI-AF) a pu cartographier lesdes enfants (CI-AF) a pu cartographier lespopulations pratiquant l'excision, les moyens depopulations pratiquant l'excision, les moyens delutte utilisés passent aussi bien parlutte utilisés passent aussi bien parl'information, l'instruction, les mesuresl'information, l'instruction, les mesureslégislatives comme les initiatives économiqueslégislatives comme les initiatives économiques(à savoir(à savoir : redonner une activité aux anciennes: redonner une activité aux anciennesexciseuses).exciseuses).

Au Au SénégalSénégal, à la suite d, à la suite d’’un programmeun programmedd’é’éducation ducation non-formellenon-formelle basé sur les droits basé sur les droitshumains dispensé par lhumains dispensé par l’’ONG ONG TostanTostan, des, desgroupes de communautés initient de manièregroupes de communautés initient de manièrecollective des Déclarations Publiques pour lacollective des Déclarations Publiques pour lapromotion des droits humains, la santé despromotion des droits humains, la santé desfemmes et des filles, lfemmes et des filles, l’’abandon de labandon de l’’excision etexcision etdes mariages précoces/forcés.des mariages précoces/forcés.

Ainsi, selon lAinsi, selon l’’ONG ONG TostanTostan, 3307 communautés, 3307 communautéssénégalaises ont participé à ce type desénégalaises ont participé à ce type dedéclarations depuis 1997déclarations depuis 1997

En 2002, lors dEn 2002, lors d’’une Assemblée généraleune Assemblée généraledes Nations unies, la totalité desdes Nations unies, la totalité desreprésentants se sont engagés à mettrereprésentants se sont engagés à mettrefin aux mutilations sexuelles et àfin aux mutilations sexuelles et àll’’excision dexcision d’’ici à 2010. Cette date estici à 2010. Cette date estplutôt ambitieuse, malgré le fait quplutôt ambitieuse, malgré le fait qu’’enenAfrique, plusieurs exciseuses ont déposéAfrique, plusieurs exciseuses ont déposéleurs instruments (des lames et desleurs instruments (des lames et descouteaux, parfois rouillés).couteaux, parfois rouillés).

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La corvée de lLa corvée de l’’eaueauJeune fille puisant de lJeune fille puisant de l’’eau deau d’’une rigole dune rigole d’’irrigationirrigationtraditionnelle dans un village de la plaine de traditionnelle dans un village de la plaine de ShomaliShomali, en, enAfghanistan.Afghanistan.

Chaque jour, près de 4000 enfantsChaque jour, près de 4000 enfantsmeurent dans les pays en développementmeurent dans les pays en développementpour avoir bu de lpour avoir bu de l’’eau souillée, seule eaueau souillée, seule eaudont ils disposent.dont ils disposent.

Dans le cadre des Objectifs du MillénaireDans le cadre des Objectifs du Millénairepour le développement (OMD), adoptéspour le développement (OMD), adoptésen 2000, la communauté internationale aen 2000, la communauté internationale adécidé de réduire de moitié, ddécidé de réduire de moitié, d’’ici 2015, leici 2015, lenombre de personnes nnombre de personnes n’’ayant pas accèsayant pas accèsà de là de l’’eau potable et à des installationseau potable et à des installationssanitairessanitaires

Environ 113 millions d'enfants d'âgeEnviron 113 millions d'enfants d'âgescolaire, dont 60% sont des filles, nescolaire, dont 60% sont des filles, nevont pas à l'école. Néanmoins, lesvont pas à l'école. Néanmoins, lesperspectives sont encourageantes.perspectives sont encourageantes.

Les facteurs liés à l'eau, tels que laLes facteurs liés à l'eau, tels que lanécessité de recueillir l'eau utilisée à desnécessité de recueillir l'eau utilisée à desfins domestiques, jouent un rôlefins domestiques, jouent un rôleimportant au niveau de la fréquentationimportant au niveau de la fréquentationscolaire.scolaire.

Dans le cadre des célébrations de la Semaine desDans le cadre des célébrations de la Semaine desNations Unies, Madagascar a célébré la JournéeNations Unies, Madagascar a célébré la Journéemondiale de lavage des mains avec le thème "Instaurermondiale de lavage des mains avec le thème "Instaurerune culture universelle et locale du lavage des mainsune culture universelle et locale du lavage des mainsavec du savon".avec du savon".

Le ministre malgache de l'Eau Le ministre malgache de l'Eau RasolofoniainaRasolofoniaina Jean JeanDonné a dit lors d'une cérémonie de célébration que laDonné a dit lors d'une cérémonie de célébration que lajournée a été l'occasion de laisser au public, enjournée a été l'occasion de laisser au public, enparticulier aux enfants, de savoir l'importance de ceparticulier aux enfants, de savoir l'importance de cegeste simple pour éviter les maladies des mains salesgeste simple pour éviter les maladies des mains salescomme la diarrhée et les maladies respiratoires qui acomme la diarrhée et les maladies respiratoires qui atué des milliers d'enfants par an à Madagascar.tué des milliers d'enfants par an à Madagascar.

La célébration vise à sensibiliser plus de 5 millionsLa célébration vise à sensibiliser plus de 5 millionsd'enfants dans plus de 24.000 écoles primaires de lad'enfants dans plus de 24.000 écoles primaires de lagrande île à prendre soin à leur hygiène personnelle.grande île à prendre soin à leur hygiène personnelle.

LL’’espérance de vieespérance de vie est très différente entre est très différente entrele Nord et le Sudle Nord et le Sud

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Vert foncé (Canada = 82 ans et plus)Vert foncé (Canada = 82 ans et plus)jaune (Maroc = 70-71 ans)jaune (Maroc = 70-71 ans)rouge ( Mali = 45-49 ans)rouge ( Mali = 45-49 ans)

La mortalité infantile stagne voire régresseLa mortalité infantile stagne voire régresse

La mortalité des enfants de moins de cinq ansLa mortalité des enfants de moins de cinq ansa augmenté dans dix pays, notamment ena augmenté dans dix pays, notamment enAfrique du Sud, au Cameroun, en Côte d'IvoireAfrique du Sud, au Cameroun, en Côte d'Ivoireet au Kenya.et au Kenya.En 2002, elle était de 171 décès pour 1 000En 2002, elle était de 171 décès pour 1 000naissances vivantes (contre 20 décès pour 1naissances vivantes (contre 20 décès pour 1000 naissances en Europe).000 naissances en Europe). Près de la moitié de ces décès surviennent Près de la moitié de ces décès surviennentdurant le premier mois de la vie,durant le premier mois de la vie,principalement des suites d'une infection, d'uneprincipalement des suites d'une infection, d'unehypoxie, d'une naissance prématurée ou duhypoxie, d'une naissance prématurée ou dutétanos.tétanos.

Années de vies perdues ( Années de vies perdues ( yearsyears ofof lifelife lostlost))

«Le principal ennemi de la santé«Le principal ennemi de la santédans le monde en développementdans le monde en développement

est la pauvreté»*est la pauvreté»*

**KofiKofi AnnanAnnan, Secrétaire général de l, Secrétaire général de l’’Organisation desOrganisation desNations Unies devant lNations Unies devant l’’Assemblée mondiale de la SantéAssemblée mondiale de la Santéen 2001en 2001

Les pays riches Les pays riches …… et les autres et les autres

680680BurundiBurundi1791792 0072 007SénégalSénégal1471472 7292 729SoudanSoudan1281283 7373 737IndeInde1181187 5987 598ChineChine878734 14534 145FranceFrance141443 44443 444États-unisÉtats-unis4443 57443 574NorvègeNorvège3345 50045 500IrlandeIrlande22

80 471 $PPA/80 471 $PPA/habhabLuxembourgLuxembourg11

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La pauvreté, l'exclusion sociale, desLa pauvreté, l'exclusion sociale, deslogements inadaptés et de mauvaislogements inadaptés et de mauvaissystèmes de santé sont parmi lessystèmes de santé sont parmi lesprincipaux facteurs sociaux à l'origineprincipaux facteurs sociaux à l'origined'un mauvais état de santé.d'un mauvais état de santé.Ils jouent un rôle essentiel dans les paysIls jouent un rôle essentiel dans les paysen développement.en développement.

Si la pauvreté tue, cSi la pauvreté tue, c’’est parce que lesest parce que lespauvres npauvres n’’ont pas accès à lont pas accès à l’’eau potable,eau potable,ququ’’ils sont moins bien soignés, et moinsils sont moins bien soignés, et moinsbien nourris.bien nourris.

Pauvreté et santéPauvreté et santé La pauvreté: maladie la plus grave et la plusLa pauvreté: maladie la plus grave et la plusrépanduerépandue

En 2005 1,4 milliard de personnesEn 2005 1,4 milliard de personnesvivaient avec une somme inférieure àvivaient avec une somme inférieure à1,25 dollar par jour, nouveau seuil de1,25 dollar par jour, nouveau seuil depauvreté fixé en 2008.pauvreté fixé en 2008.

1 milliard sont analphabètes1 milliard sont analphabètes

1 milliard n1 milliard n’’ont pas accès à lont pas accès à l’’eau potableeau potable

Le taux de pauvreté (mesuré au seuilLe taux de pauvreté (mesuré au seuilde 1 dollar par jour) est passé de 29% àde 1 dollar par jour) est passé de 29% à18% dans les pays en développement,18% dans les pays en développement,entre 1990 et 2004.entre 1990 et 2004.

Il tient essentiellement au recul de laIl tient essentiellement au recul de lapauvreté rurale, dû à une amélioration despauvreté rurale, dû à une amélioration desconditions de vie et non à un exode versconditions de vie et non à un exode versles villes.les villes.

Le taux de pauvreté urbain est restéLe taux de pauvreté urbain est restépratiquement constant.pratiquement constant.

Les 50 PMA en 2006 Les 50 PMA en 2006 : : 35 en 35 en AfriqueAfrique, 10 en , 10 en AsieAsie,,5 dans le 5 dans le PacifiquePacifique et 1 dans les et 1 dans les AntillesAntilles. Ils étaient 25 en. Ils étaient 25 en1971.1971.

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Trois critères déterminent la liste des PMA:Trois critères déterminent la liste des PMA: revenu par habitantrevenu par habitant basé sur une estimation basé sur une estimation

moyenne du moyenne du produit intérieur brutproduit intérieur brut par habitant par habitantpendant trois annéespendant trois années ; s'il est inférieur à 900 $; s'il est inférieur à 900 $US, le pays est retenu pour la qualification deUS, le pays est retenu pour la qualification dePMA,PMA,

retard dans le développement humainretard dans le développement humain basé sur basé surun indice composite incluant des indicateurs deun indice composite incluant des indicateurs desanté, nutrition et scolarisation.santé, nutrition et scolarisation.

vulnérabilité économiquevulnérabilité économique basé sur un indice basé sur un indicecomposite incluant des indicateurs surcomposite incluant des indicateurs surl'instabilité, la production et les exportationsl'instabilité, la production et les exportationsagricoles, le manque de diversification de laagricoles, le manque de diversification de laproduction, et le handicap d'être un petit pays.production, et le handicap d'être un petit pays.

Définition du Définition du Conseil économique et social des Nations uniesConseil économique et social des Nations unies retenue en retenue en 20032003

les pauvres sont généralement mal nourrisles pauvres sont généralement mal nourris

Parmi les plus pauvres ménages dParmi les plus pauvres ménages d’’UdaipurUdaipur(ceux qui vivent avec moins de 1 $ par jour), 37(ceux qui vivent avec moins de 1 $ par jour), 37% des adultes déclarent avoir passé au moins% des adultes déclarent avoir passé au moinsun jour sans manger au cours de l'annéeun jour sans manger au cours de l'annéeécoulée. Liée à la sous-alimentation, laécoulée. Liée à la sous-alimentation, laprévalence de lprévalence de l’’anémie atteint 55 % chez lesanémie atteint 55 % chez lesadultes pauvres.adultes pauvres.

La productivité du travail est affectée, tant laLa productivité du travail est affectée, tant ladurée du travail que son intensité.durée du travail que son intensité.

Chez les enfants, la sous-alimentation et laChez les enfants, la sous-alimentation et lamalnutrition compromettent le développementmalnutrition compromettent le développementmental et physique.mental et physique.

Sous-alimentation et pauvretéSous-alimentation et pauvreté(en % de la population)(en % de la population)

Le piège de la faim explique sans douteLe piège de la faim explique sans doutepourquoi la baisse du taux de pauvretépourquoi la baisse du taux de pauvretédans le monde, observée depuis vingtdans le monde, observée depuis vingtans, ne sans, ne s’’est pas traduite par une baisseest pas traduite par une baissedd’’ampleur comparable du taux deampleur comparable du taux depersonnes sous-alimentéespersonnes sous-alimentées

Population sous alimentéePopulation sous alimentéeFAO 2000FAO 2000

10

Selon l'Selon l'Organisation des Nations Unies pourOrganisation des Nations Unies pourl'alimentation et l'agriculturel'alimentation et l'agriculture (FAO), près de 840 (FAO), près de 840millions de personnes souffrent encore de sous-millions de personnes souffrent encore de sous-alimentation. Ce défi devient de plus en plusalimentation. Ce défi devient de plus en plusdifficile à relever du fait de la forte pousséedifficile à relever du fait de la forte pousséedémographique mondiale.démographique mondiale.

Un grand nombre de personnes sous-alimentéesUn grand nombre de personnes sous-alimentéesvivent dans des zones rurales où des atteintesvivent dans des zones rurales où des atteintesont été portées à l'environnement et dans desont été portées à l'environnement et dans destaudis urbains.taudis urbains.

La guerre et les catastrophes naturelles, tellesLa guerre et les catastrophes naturelles, tellesque les inondations et les sécheresses, sont lesque les inondations et les sécheresses, sont lesprincipales causes de la sous-alimentation desprincipales causes de la sous-alimentation despopulations.populations.

La sous nutrition est la cause dLa sous nutrition est la cause d’’environ 30% desenviron 30% desdécès ddécès d’’enfants de moins de 5 ans dans le mondeenfants de moins de 5 ans dans le monde

La malnutritionLa malnutrition

1.1. Carences en micronutriments:Carences en micronutriments:(2 milliards de personnes)(2 milliards de personnes) Les anémies et les carences en fer:Les anémies et les carences en fer:60% des femmes et des enfants dans les PVD60% des femmes et des enfants dans les PVD La carence en iode:La carence en iode:¼ de la pop. mondiale a un apport insuffisant¼ de la pop. mondiale a un apport insuffisant La carence en vit. ALa carence en vit. A

2 1502 1503,13,1655655TotalTotal

1 0581 0580,10,1141141PacifiquePacifiqueoccidentaloccidental11

1491490,20,29393MéditerranéeMéditerranéeorientaleorientale

2727BB9797EuropeEurope

6166161,71,7176176Asie du Sud-estAsie du Sud-est

94940,10,16363AmériquesAmériques

2062061,01,08686AfriqueAfrique

Carence en ferCarence en ferou anémieou anémie

Carence en vit. ACarence en vit. A(xérophtalmie)(xérophtalmie)

Carence en iodeCarence en iode(goitre)(goitre)Régions OMSRégions OMS

Population souffrant de carences en micronutriments (millions)

1 Y Compris la Chine.

La malnutritionLa malnutrition

2- Retards de croissance2- Retards de croissance 1/3 des moins de 5 ans est atteint d1/3 des moins de 5 ans est atteint d’’unun

retard de croissance (70% habitent enretard de croissance (70% habitent enAsie, 26% en Afrique et 4% en AmériqueAsie, 26% en Afrique et 4% en Amériquelatine et aux Caraïbes)latine et aux Caraïbes)

Prévalence de la malnutrition appréciéePrévalence de la malnutrition appréciéepar le retard de croissance dans les PVD :par le retard de croissance dans les PVD :

1980 47%1980 47% 2000 33%2000 33% 2005 29%2005 29%

. . (OMS 2001)(OMS 2001)

La malnutritionLa malnutrition

3- Malnutrition et infections3- Malnutrition et infectionsLL’’interaction de la malnutrition et desinteraction de la malnutrition et desinfections est la 1ère cause de morbidité etinfections est la 1ère cause de morbidité etde mortalité des enfants dans las PVD.de mortalité des enfants dans las PVD.

La malnutrition altère les mécanismes deLa malnutrition altère les mécanismes dedéfense naturelledéfense naturelle

Les infections agissent sur l’état nutritionnel

11

Les populations à risqueLes populations à risque les enfantsles enfants les femmes enceintes ou qui allaitentles femmes enceintes ou qui allaitent les personnes âgéesles personnes âgées les VIH+les VIH+

Allaitement maternel: Allaitement maternel: Grande diversité deGrande diversité depratiquespratiques

- taux d- taux d’’allaitement maternel exclusif avant lallaitement maternel exclusif avant l’â’âgegede 4 mois :de 4 mois : 2% au Nigeria (1992)2% au Nigeria (1992) 7% au Sénégal (1993)7% au Sénégal (1993) 16% au Bénin(1997)16% au Bénin(1997) 23% en Zambie(1996)23% en Zambie(1996) 68% en Égypte (1995)68% en Égypte (1995)

- allaitement maternel souvent remplacé par :- allaitement maternel souvent remplacé par : le lait de vachele lait de vache le lait artificiel : préparation pour nourrissonsle lait artificiel : préparation pour nourrissons

Encourager lEncourager l’’allaitement maternelallaitement maternel

Inconvénients des laits artificielsInconvénients des laits artificiels- susceptibles de causer des infections de type- susceptibles de causer des infections de type

diarrhéique favorisant un retard de croissance etdiarrhéique favorisant un retard de croissance etune malnutrition protéino énergétiqueune malnutrition protéino énergétique

- préparations trop diluées à cause du coût élevé- préparations trop diluées à cause du coût élevédes substituts entraînant un retard de croissancedes substituts entraînant un retard de croissance

LL’’obésité nobésité n’é’épargne pas les PVD.pargne pas les PVD.

LL’’accroissement de laccroissement de l’’obésité se constateobésité se constatepresque partout dans le monde.presque partout dans le monde.

En 1995: 200 millionsEn 1995: 200 millionsEn 2004: 300 millions dont En 2004: 300 millions dont 115 dans les PVD115 dans les PVD

LL’’obésitéobésité touche plus facilement les femmes.touche plus facilement les femmes.

En TunisieEn Tunisie: la prévalence de l: la prévalence de l’’obésitéobésitéchez les femmes est passée de 8,7% àchez les femmes est passée de 8,7% à23% en 20 ans.23% en 20 ans.

A OuagadougouA Ouagadougou: la prévalence de: la prévalence desurpoids en 2000 était de 16,4% chezsurpoids en 2000 était de 16,4% chezles hommes et de 34,5% chez lesles hommes et de 34,5% chez lesfemmes.femmes.

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Fortes disparités à lFortes disparités à l’’intérieur desintérieur despays, en relation avec lpays, en relation avec l’’habitathabitaturbain, le revenu et le niveauurbain, le revenu et le niveaudd’é’éducation.ducation.A New Delhi, 28 à 50% des femmesA New Delhi, 28 à 50% des femmesdes classes moyennes sont endes classes moyennes sont ensurcharge pondérale, contre 4%surcharge pondérale, contre 4%dans les faubourgs pauvresdans les faubourgs pauvres

les pauvres ont moins accès que les autresles pauvres ont moins accès que les autresaux soins de baseaux soins de base Quand on fait la moyenne, non pondérée, desQuand on fait la moyenne, non pondérée, des

données collectées par la Banque Mondialedonnées collectées par la Banque Mondialedans 56 pays en développement, on observedans 56 pays en développement, on observeque lque l’’accès aux soins de santé primaireaccès aux soins de santé primaireaugmente fortement avec le statut socio-augmente fortement avec le statut socio-économique du ménage.économique du ménage.

Même une thérapie aussi simple et bon marchéMême une thérapie aussi simple et bon marchéque la réhydratation orale, pourtantque la réhydratation orale, pourtantexplicitement ciblée par lexplicitement ciblée par l’’OMS et lOMS et l’’UNICEF versUNICEF versles pauvres, se révèle toucher davantage lesles pauvres, se révèle toucher davantage lesenfants des riches.enfants des riches.

Le cholera: une maladie de la pauvretéLe cholera: une maladie de la pauvreté……

131 943 cas de choléra ont été déclarés131 943 cas de choléra ont été déclarésdans le monde en 2005 dont 125 082 endans le monde en 2005 dont 125 082 enAfrique.Afrique.

2 272 décès ont été enregistrés2 272 décès ont été enregistrés dont 2 230 en Afrique. dont 2 230 en Afrique.

Pays ayant déclaré des cas de choléra en 2005Pays ayant déclaré des cas de choléra en 2005

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Cas de cholera recensés en Afrique de lCas de cholera recensés en Afrique de l’’OuestOuestentre 1995 et 2005entre 1995 et 2005 Après la pauvreté, les conflits tuent unAprès la pauvreté, les conflits tuent un

grand nombre de personnesgrand nombre de personnesdans les PVD.dans les PVD.

3,8 millions de personnes ont été tuées3,8 millions de personnes ont été tuéespar les conflits entre 1990 et 2005.par les conflits entre 1990 et 2005.

Parmi elles 1,6 millions dParmi elles 1,6 millions d’’enfants:enfants:- enfants soldats- enfants soldats- enfants massacrés ( 300 000 en 90- enfants massacrés ( 300 000 en 90jours au Rwanda en 1994 soit autantjours au Rwanda en 1994 soit autantque le nombre des naissances auque le nombre des naissances auCanada en un an)Canada en un an)

Une offre de soins insuffisante !Une offre de soins insuffisante !Densité pour 10 000 habitants en 2006Densité pour 10 000 habitants en 2006

737380803434FRANCEFRANCE995511RDCRDC3366<1<1MaliMali335511GuinéeGuinée446611Cote dCote d’’ivoireivoire

1515161622CamerounCameroun445522AfghanistanAfghanistan

LitsLitsdd’’hôpitauxhôpitaux

infirmièresinfirmièresmédecinsmédecins

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FranceFrance62 millions d62 millions d’’habitantshabitants…… 200 000 médecins 200 000 médecins

soit 3,2 médecins pour 1000 habitantssoit 3,2 médecins pour 1000 habitants AfriqueAfrique690 millions d690 millions d’’habitantshabitants…… 96 000 médecins 96 000 médecins

soit 1,3 médecin pour 10 000 habitantssoit 1,3 médecin pour 10 000 habitants

Quelques densités médicales : nombre dQuelques densités médicales : nombre d’’habitantshabitantspour 1 médecin.pour 1 médecin.

Biélorussie, Belgique : Biélorussie, Belgique : 220220Grèce, Russie : Grèce, Russie : 230230Géorgie, Italie, Turkménistan, Ukraine : Géorgie, Italie, Turkménistan, Ukraine : 240240Lituanie : Lituanie : 250250Uruguay : Uruguay : 270270Bulgarie, Islande, Kazakhstan, Suisse : Bulgarie, Islande, Kazakhstan, Suisse : 280280Portugal : Portugal : 290290France, Allemagne, Hongrie, France, Allemagne, Hongrie, Corée-du-SudCorée-du-Sud,,Espagne : Espagne : 300300

Yémen : Yémen : 3 0003 000Namibie : Namibie : 3 3003 300Madagascar : Madagascar : 3 4003 400Bangladesh : Bangladesh : 3 8003 800Haïti : Haïti : 4 0004 000Soudan : Soudan : 4 5004 500Népal : Népal : 4 8004 800Afghanistan, Cameroun : Afghanistan, Cameroun : 5 3005 300

Cambodge, Zimbabwe : Cambodge, Zimbabwe : 6 3006 300Kenya : Kenya : 7 1007 100Indonésie : Indonésie : 7 7007 700Zambie : Zambie : 8 3008 300R. D. Congo, Gambie, Mauritanie : R. D. Congo, Gambie, Mauritanie : 9 1009 100Angola, ARC, Mali, Ouganda : Angola, ARC, Mali, Ouganda : 12 50012 500Sénégal : Sénégal : 16 50016 500Bhoutan, Érythrée, Lesotho, PapouasieBhoutan, Érythrée, Lesotho, PapouasieNouvelle-Guinée, Rwanda : Nouvelle-Guinée, Rwanda : 20 00020 000Bénin, Tchad, Niger, Somalie : Bénin, Tchad, Niger, Somalie : 25 00025 000Burundi, Éthiopie, Libéria, Mozambique : Burundi, Éthiopie, Libéria, Mozambique : 33 50033 500Malawi, Tanzanie : Malawi, Tanzanie : 50 00050 000

LL’’Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santéestime questime qu’’il manque 2,3 millions deil manque 2,3 millions demédecins et dmédecins et d’’infirmières dans les paysinfirmières dans les paysen développement.en développement.57 pays connaissent une «57 pays connaissent une « gravegravepénurie de personnel de santépénurie de personnel de santé » », , 3636sont situés en Afriquesont situés en Afrique..

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En 2008, l'OMS a averti que l'Afrique fait face àEn 2008, l'OMS a averti que l'Afrique fait face àune pénurie "dramatique" de médecins d'ici 2015.une pénurie "dramatique" de médecins d'ici 2015.

L'Afrique devra faire face à une pénurie de soins,L'Afrique devra faire face à une pénurie de soins,avec 255 000 médecins en 2015, soit un manqueavec 255 000 médecins en 2015, soit un manquede 167 000 par rapport à ses besoins pourde 167 000 par rapport à ses besoins pourréaliser l'objectif de couverture des soins, selonréaliser l'objectif de couverture des soins, selonl'OMS.l'OMS.

L'étude a noté qu'en 2004, l'Afrique a porté unL'étude a noté qu'en 2004, l'Afrique a porté unquart du fardeau des maladies de la planète avecquart du fardeau des maladies de la planète avecseulement 2% de l'approvisionnement mondial deseulement 2% de l'approvisionnement mondial demédecins et moins de 1% des dépensesmédecins et moins de 1% des dépensessanitaires dans le monde entier.sanitaires dans le monde entier.

Parmi les pays les plus touchés par le manqueParmi les pays les plus touchés par le manquede médecins, se trouvent lde médecins, se trouvent l’’Inde, lInde, l’’Indonésie, leIndonésie, leCongo-Kinshasa, le Kenya, la Tanzanie, ouCongo-Kinshasa, le Kenya, la Tanzanie, ouencore le Pérou.encore le Pérou.

Cuba, le Ghana, les Philippines, lCuba, le Ghana, les Philippines, l’’Indonésie, laIndonésie, laChine et plusieurs Chine et plusieurs EtatsEtats indiens forment du indiens forment dupersonnel médical qui émigre dans les payspersonnel médical qui émigre dans les paysvoisins ou dans les pays développés.voisins ou dans les pays développés.

Danielle Grondin, de Danielle Grondin, de l l’’OrganisationOrganisationinternationale des migrations (OIM), indiqueinternationale des migrations (OIM), indiqueque «que « depuis le début des années 70, ondepuis le début des années 70, ontrouve davantage dtrouve davantage d’’infirmières philippines auinfirmières philippines auCanada et aux États-unis quCanada et aux États-unis qu’’aux Philippinesaux Philippines » »..

33 33 pays disposant de moins d'un litpays disposant de moins d'un litd'hôpital pour 1000 habitants.d'hôpital pour 1000 habitants.

la Région africaine de l'OMS auraitla Région africaine de l'OMS auraitbesoin de besoin de 18 millions 18 millions de lits d'hôpitauxde lits d'hôpitauxsupplémentaires pour atteindre lasupplémentaires pour atteindre ladensité de lits d'hôpitaux dans le reste dudensité de lits d'hôpitaux dans le reste dumonde.monde.

Et deEt de 40 millions 40 millions de lits d'hôpitauxde lits d'hôpitauxsupplémentaires pour atteindre la densitésupplémentaires pour atteindre la densitéde lits d'hôpitaux dans la régionde lits d'hôpitaux dans la régioneuropéenne de l'OMS.européenne de l'OMS.

Peu de médicaments qui sont parfois des «faux»Peu de médicaments qui sont parfois des «faux»

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Les contrefaçons représentent environLes contrefaçons représentent environ10 % du marché mondial des10 % du marché mondial desmédicaments.médicaments.La La FoodFood andand drugdrug administration (FDA) administration (FDA)estime même que, dans les pays lesestime même que, dans les pays lesplus pauvres, jusquplus pauvres, jusqu’à’à 25 % des 25 % desmédicaments consommés sont des faux.médicaments consommés sont des faux.

Les PVD connaissent les mêmesLes PVD connaissent les mêmesmaladies que les pays développés et desmaladies que les pays développés et desmaladies spécifiques.maladies spécifiques.

5,4 millions de décès sont attribués au tabac en 2004. Ce5,4 millions de décès sont attribués au tabac en 2004. Cenombre sera de 8,3 millions en 2030. 80% de ces décèsnombre sera de 8,3 millions en 2030. 80% de ces décèsarrivent dans les pays en développement.arrivent dans les pays en développement.

En Afrique le sida est la principale cause de décès chez lesEn Afrique le sida est la principale cause de décès chez lesadultes.adultes.

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Le paludisme : un fléau pour lLe paludisme : un fléau pour l’’AfriqueAfrique

LL’’OMS estime à 247 millions le nombreOMS estime à 247 millions le nombrede cas de paludisme dans le monde ende cas de paludisme dans le monde en2006, dont 86% en Afrique;2006, dont 86% en Afrique;

881 000 personnes en sont mortes dont881 000 personnes en sont mortes dont90% en Afrique.90% en Afrique.

Le paludisme est transmis à l'homme parLe paludisme est transmis à l'homme parun moustique appartenant à diversesun moustique appartenant à diversesvariétés d'variétés d'anophèlesanophèles qui pique l'homme qui pique l'hommemalade et aspire le sang parasité. C'estmalade et aspire le sang parasité. C'estdans le corps de l'insecte quedans le corps de l'insecte quel'hématozoaire poursuit sesl'hématozoaire poursuit sesmétamorphoses avant d'être retransmismétamorphoses avant d'être retransmispar l'insecte.par l'insecte.

La cause de la maladie a été découverte leLa cause de la maladie a été découverte le66 novembrenovembre 18801880 à l à l’’hôpital militaire dehôpital militaire deConstantineConstantine ( (AlgérieAlgérie) par un médecin de) par un médecin dell’’armée française, armée française, Alphonse LaveranAlphonse Laveran, qui reçut, qui reçutle le prix Nobelprix Nobel de médecine et de physiologie en de médecine et de physiologie en19071907..

CC’’est en est en 18971897 que le médecin anglais que le médecin anglais RonaldRonaldRossRoss ( (prix Nobelprix Nobel 19021902) prouva que les) prouva que lesmoustiques (moustiques (AnophelesAnopheles) étaient les vecteurs de) étaient les vecteurs dela malaria. Auparavant, cla malaria. Auparavant, c’é’était le mauvais airtait le mauvais airémanant des marécages qui était incriminéémanant des marécages qui était incriminé

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19 pays ont plus de 20% de leur population à risque19 pays ont plus de 20% de leur population à risquecouverte par des ITN (Insecticide treated nets)couverte par des ITN (Insecticide treated nets)

La La chloroquinechloroquine a longtemps été administrée en priorité a longtemps été administrée en prioritépour soigner les patients. C'était un médicament quipour soigner les patients. C'était un médicament quiprésentait de nombreux avantages, notamment sonprésentait de nombreux avantages, notamment sonfaible coût et l'absence d'effets secondaires. Aujourd'huifaible coût et l'absence d'effets secondaires. Aujourd'huiles soins à base de chloroquine échouent à plus deles soins à base de chloroquine échouent à plus de25% dans la plupart des pays africains touchés par le25% dans la plupart des pays africains touchés par lepaludisme.paludisme.

Là où la chloroquine n'a plus d'effet, on utilise unLà où la chloroquine n'a plus d'effet, on utilise unmédicament appelé «médicament appelé « médicament de deuxièmemédicament de deuxièmeintentionintention » » : la SP (comme le : la SP (comme le FansidarFansidar® produit par® produit parRocheRoche). Cette molécule contourne la résistance à la). Cette molécule contourne la résistance à lachloroquine. Cinq ans seulement ont suffi pour que deschloroquine. Cinq ans seulement ont suffi pour que dessouches résistantes apparaissent. On adapte alors lesouches résistantes apparaissent. On adapte alors letraitement en recourant à un «traitement en recourant à un « médicament de 3emédicament de 3eintentionintention » » : la : la quininequinine, administrée , administrée perper os os dans les cas dans les casbénins, bénins, par perfusionpar perfusion dans les cas aigus. Mais on se dans les cas aigus. Mais on serend compte maintenant que ce traitement est lui aussirend compte maintenant que ce traitement est lui aussiconfronté à de nouvelles résistances.confronté à de nouvelles résistances.

..

Face au paludisme, il n'existe, en 2006,Face au paludisme, il n'existe, en 2006,qu'un seul traitement véritablementqu'un seul traitement véritablementefficaceefficace : les ACT (: les ACT (Artemisinin-basedArtemisinin-basedcombinationcombination therapytherapy : combinaisons à: combinaisons àbase d'base d'artémisinineartémisinine) tous génériques. Un) tous génériques. Untraitement recommandé par l'OMS maistraitement recommandé par l'OMS maisqui reste encore cher.qui reste encore cher.

L'OMS et le groupe pharmaceutique L'OMS et le groupe pharmaceutique NovartisNovartis,,fabricant de l'fabricant de l'artémétherartéméther (dérivé (dérivé semi-synthétiquesemi-synthétiquede lde l’’artémisinineartémisinine)-)-luméfantrineluméfantrine (molécule (moléculesynthétique synthétique antimalariqueantimalarique) commercialisé sous le) commercialisé sous lenom de nom de Co-artemCo-artem®®, ont conclu un accord au, ont conclu un accord auterme duquel Novartis fournit le médicament auterme duquel Novartis fournit le médicament auprix de revient (0,9 et 2,4 $US pour lesprix de revient (0,9 et 2,4 $US pour lestraitements enfant et adulte respectivement). Atraitements enfant et adulte respectivement). Anoter que le CO-ARTEM® est commercialisénoter que le CO-ARTEM® est commercialisésous le nom de RIAMET® dans les payssous le nom de RIAMET® dans les paysdéveloppés. Seul le prix change (38,05 développés. Seul le prix change (38,05 €€ la boîte la boîtede 12 comprimés - prix 2008 en Belgique).de 12 comprimés - prix 2008 en Belgique).

..

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D'autres initiatives comme la D'autres initiatives comme la DNDiDNDi ( (DrugsDrugs for forNeglectedNeglected DiseasesDiseases initiative) créée par initiative) créée par MSFMSFet le groupe et le groupe Sanofi-AventisSanofi-Aventis ont vu le jour pour ont vu le jour pouraboutir à la fabrication de l'aboutir à la fabrication de l'ASAQASAQ® à base® à based'd'artésunateartésunate et d et d’’amodiaquineamodiaquine. La dose fixe. La dose fixecoûte moins de 38 centimes dcoûte moins de 38 centimes d’’euros pour leseuros pour lesenfants de moins de 5 ans et moins de 77enfants de moins de 5 ans et moins de 77centimes dcentimes d’’euros pour les adolescents et leseuros pour les adolescents et lesadultesadultes

De faux médicaments supposément anti-De faux médicaments supposément anti-paludéens circulent en Thaïlande, au paludéens circulent en Thaïlande, au ViêtViêt NamNam,,au Cambodge et en Chineau Cambodge et en Chine ; ils forment une; ils forment unecause importante de la mortalité, qui seraitcause importante de la mortalité, qui seraitpourtant évitable.pourtant évitable.

En août 2007, la société pharmaceutiqueEn août 2007, la société pharmaceutiquechinoise chinoise Holley-CotecHolley-Cotec a été obligée de retirer a été obligée de retirer20.000 doses de son médicament à base20.000 doses de son médicament à based'd'artémisinineartémisinine DUO-COTECXIN® parce que des DUO-COTECXIN® parce que descontrefaçons, en provenance d'Asie, contenantcontrefaçons, en provenance d'Asie, contenanttrès peu d'ingrédients actifs et incapables d'unetrès peu d'ingrédients actifs et incapables d'unequelconque thérapie circulaient sur le marché àquelconque thérapie circulaient sur le marché àun prix 5 fois moindre.un prix 5 fois moindre.

Il n'existe pas de moyen simple pour lesIl n'existe pas de moyen simple pour lesmédecins comme pour les patients demédecins comme pour les patients dedistinguer un vrai médicament d'un faux,distinguer un vrai médicament d'un faux,sans l'aide d'un laboratoire. Lessans l'aide d'un laboratoire. Lescompagnies pharmaceutiques tentent decompagnies pharmaceutiques tentent decombattre les faux médicaments encombattre les faux médicaments enutilisant de nouvelles technologiesutilisant de nouvelles technologiessécurisant le produit de la source à sasécurisant le produit de la source à sadistribution.distribution.

Dans les années Dans les années 19601960, la principale méthode utilisée, la principale méthode utiliséepour éradiquer les anophèles femelles était l'utilisationpour éradiquer les anophèles femelles était l'utilisationmassive d'massive d'insecticidesinsecticides. Le plus utilisé était le . Le plus utilisé était le DDTDDT((Dichloro-Diphényl-TrichloréthaneDichloro-Diphényl-Trichloréthane). Cette méthode). Cette méthodeporta ses fruits dans de nombreuses régions où leporta ses fruits dans de nombreuses régions où lepaludisme fut totalement éradiqué.paludisme fut totalement éradiqué.Mais l'utilisation intensive du DDT a favorisé laMais l'utilisation intensive du DDT a favorisé lasélection de moustiques résistants. En outre, il peutsélection de moustiques résistants. En outre, il peutengendrer intoxications et maladies dans la populationengendrer intoxications et maladies dans la populationcomme ce fut le cas en comme ce fut le cas en IndeInde ou il fut utilisé de manière ou il fut utilisé de manièreabusive en agriculture.abusive en agriculture.Bien que ce produit soit totalement interdit en EuropeBien que ce produit soit totalement interdit en Europedepuis depuis 19721972 et que depuis et que depuis 19921992 il est classé comme il est classé commePOP (polluant organique persistant), lPOP (polluant organique persistant), l’’OMS sembleOMS semblerevenir sur sa position en prônant de nouvellesrevenir sur sa position en prônant de nouvellesrecommandations concernant lrecommandations concernant l’’utilisation de ceutilisation de cepesticide (usage exclusif destiné à la lutte contre lepesticide (usage exclusif destiné à la lutte contre lepaludisme à lpaludisme à l’’intérieur des bâtiments)intérieur des bâtiments)

Pour remplacer le DDT, qui s'avère dangereux et dePour remplacer le DDT, qui s'avère dangereux et demoins en moins efficace, des moyens alternatifs sontmoins en moins efficace, des moyens alternatifs sontpossibles afin de combattre le vecteur du paludismepossibles afin de combattre le vecteur du paludisme ::

assèchement des marais (sans bouleverser le systèmeassèchement des marais (sans bouleverser le systèmeécologique), drainage des eaux stagnantes où seécologique), drainage des eaux stagnantes où sedéveloppent les larves des développent les larves des anophèlesanophèles (un vieux pneu (un vieux pneuabandonné et rempli dabandonné et rempli d’’eau par les pluies est suffisanteau par les pluies est suffisantau moustique pour y pondre ses au moustique pour y pondre ses œœufs)ufs) ;;

lutte anti-larvaire par épandage de pétrole et utilisationlutte anti-larvaire par épandage de pétrole et utilisationd'insecticides solubles répandus à la surface des eauxd'insecticides solubles répandus à la surface des eauxstagnantes, pour tenter de limiter les naissancesstagnantes, pour tenter de limiter les naissancesd'anophèles. Mesure fort peu recommandable card'anophèles. Mesure fort peu recommandable cartotalement anti-écologiquetotalement anti-écologique ;;

utilisation d'insecticides à petite échelleutilisation d'insecticides à petite échelle : pulvérisation: pulvérisationd'insecticides d'insecticides intradomicilairesintradomicilaires ( (pyréthrinoïdespyréthrinoïdes, DDT, ...), DDT, ...)dans les habitations (chambres à coucher)dans les habitations (chambres à coucher) ;;

ensemencement des eaux avec des prédateurs desensemencement des eaux avec des prédateurs desanophèles ou de leurs larves comme certainsanophèles ou de leurs larves comme certainsmollusques ou poissons (mollusques ou poissons (tilapiastilapias, , guppysguppys, , gambusiesgambusies,,aphaniusaphanius))[83][83] ;;

réintroduction, et protection, des variétés de chauve-réintroduction, et protection, des variétés de chauve-souris là où elles ont disparu (une chauve-souris peutsouris là où elles ont disparu (une chauve-souris peutavaler près de la moitié de son poids en insectes enavaler près de la moitié de son poids en insectes enune nuit);une nuit);

dispersion de mâles anophèles stériles dans la nature;dispersion de mâles anophèles stériles dans la nature; interventions génétiques sur les espèces interventions génétiques sur les espèces vectricesvectrices ou, ou,

dans un avenir indéterminé, avec des dans un avenir indéterminé, avec des vaccinsvaccins bloquant bloquantla transmission qui induisent des anticorps empêchantla transmission qui induisent des anticorps empêchantla maturation des stades sexués du parasite chezla maturation des stades sexués du parasite chezll’’anophèle.anophèle.

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fourniture de moustiquaires (maillesfourniture de moustiquaires (maillesinférieures à 1,5 mm) imprégnés deinférieures à 1,5 mm) imprégnés deperméthrineperméthrine ou de dérivés de ou de dérivés de pyréthrinoïdepyréthrinoïde..

De plus en plus ces moustiquaires sont fournisDe plus en plus ces moustiquaires sont fournisà prix très démocratiques (maximum 1,70 $)à prix très démocratiques (maximum 1,70 $)voire gratuitement aux populations des zonesvoire gratuitement aux populations des zonesdd’’endémie. Ces moustiquaires sont efficacesendémie. Ces moustiquaires sont efficacespendant 3 à 5 ans selon le modèle et lespendant 3 à 5 ans selon le modèle et lesconditions d'utilisationconditions d'utilisation ;;

Mère et son enfant sous une moustiquaireMère et son enfant sous une moustiquaireimprégnée dimprégnée d’’insecticide au Nigerinsecticide au Niger

Dans un village du Burkina-Faso, une compagnie d'acteurs expliqueDans un village du Burkina-Faso, une compagnie d'acteurs expliquel'importance de l'usage de la moustiquaire. Ces villageois n'ayant pasl'importance de l'usage de la moustiquaire. Ces villageois n'ayant pasété scolarisés, le théâtre est l'unique moyen de les prévenir desété scolarisés, le théâtre est l'unique moyen de les prévenir desdangers de la malaria, transmise par le moustique.dangers de la malaria, transmise par le moustique.

Le paludisme est communément associé à laLe paludisme est communément associé à lapauvreté, mais il représente aussi une cause majeurepauvreté, mais il représente aussi une cause majeurede la pauvreté et un frein important au développementde la pauvreté et un frein important au développementéconomique et humain.économique et humain.

Une comparaison du PIB par habitant en 1995,Une comparaison du PIB par habitant en 1995,ajustée par parité à pouvoir d'achat, entre les paysajustée par parité à pouvoir d'achat, entre les paystouchés par le paludisme et ceux non touchés,touchés par le paludisme et ceux non touchés,montrait des écarts de 1 à 5.montrait des écarts de 1 à 5.

De plus, dans les pays où le paludisme estDe plus, dans les pays où le paludisme estendémique, le PIB pays habitant a cru de 0,4endémique, le PIB pays habitant a cru de 0,4 % par an% par anen moyenne de 1965 à 1990, contre 2,4en moyenne de 1965 à 1990, contre 2,4 % pour les% pour lesautres pays. Cette corrélation ne montre toutefois pasautres pays. Cette corrélation ne montre toutefois pasla causalité, et la prévalence du paludisme dans cesla causalité, et la prévalence du paludisme dans cespays est aussi en partie dû aux capacitéspays est aussi en partie dû aux capacitéséconomiques réduites pour combattre la maladie.économiques réduites pour combattre la maladie.

Au niveau individuel, l'impact économiqueAu niveau individuel, l'impact économiqueinclut les frais de soins et d'hospitalisation,inclut les frais de soins et d'hospitalisation,les jours de travail perdus, les jours deles jours de travail perdus, les jours deprésence à l'école perdus, la baisse deprésence à l'école perdus, la baisse deproductivité due aux dommagesproductivité due aux dommagescérébraux créés par la maladie.cérébraux créés par la maladie.Dans certains pays particulièrementDans certains pays particulièrementtouchés par le paludisme, la maladie peuttouchés par le paludisme, la maladie peutêtre responsable de 40être responsable de 40 % des dépenses% des dépensespubliques de santé, 30 à 50publiques de santé, 30 à 50 % des% despatients admis à l'hôpital et jusqu'à 50patients admis à l'hôpital et jusqu'à 50 %%des consultationsdes consultations

La polioLa polio

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AujourdAujourd’’hui, près de 20 millions dehui, près de 20 millions depersonnes sont handicapées par ce viruspersonnes sont handicapées par ce virusparalysant. Mais, bientôt, personne neparalysant. Mais, bientôt, personne neconnaîtra plus jamais un tel sort. Depuisconnaîtra plus jamais un tel sort. Depuissa création en 1988, lsa création en 1988, l’’Initiative mondialeInitiative mondialedd’é’éradication de la polio a permis deradication de la polio a permis deréduire le nombre de nouveaux cas deréduire le nombre de nouveaux cas deparalysies poliomyélitiques dparalysies poliomyélitiques d’’environenviron350350 000 à moins de 500 en 2001.000 à moins de 500 en 2001.

En 1988 les Gouvernements membresEn 1988 les Gouvernements membresde lde l’’Assemblée mondiale de la santéAssemblée mondiale de la santélancent llancent l’’Initiative mondiale dInitiative mondiale d’é’éradicationradicationde la polio, sous la direction de lde la polio, sous la direction de l’’OMS, deOMS, dell’’UNICEF, de Rotary International et desUNICEF, de Rotary International et desCentersCenters for for DiseaseDisease Control Control andandPreventionPrevention ( (Etats-UnisEtats-Unis).).

350350 000 nouveaux cas annuels de000 nouveaux cas annuels deparalysie poliomyélitique sont alorsparalysie poliomyélitique sont alorsrecensés dans le monde tous les ans.recensés dans le monde tous les ans.

Un enfant est vacciné contre la polio dans leUn enfant est vacciné contre la polio dans levillage de village de SabbatumSabbatum en Somalie en Somalie

En 1994 le continent américain est laEn 1994 le continent américain est la première des six régionspremière des six régionsoù loù l’é’éradication du virus sauvage de la polio a été certifiée. En 1991, leradication du virus sauvage de la polio a été certifiée. En 1991, lePéruvien Luis Péruvien Luis FerminFermin TenorioTenorio, alors âgé de trois ans, a été le dernier, alors âgé de trois ans, a été le derniercas connu de polio de lcas connu de polio de l’’hémisphère.hémisphère.

En 1996 le Président sud-africain NelsonEn 1996 le Président sud-africain NelsonMandela, président du Comité pour uneMandela, président du Comité pour uneAfrique sans polio, lance une grandeAfrique sans polio, lance une grandecampagne, «Boutez la polio horscampagne, «Boutez la polio horsdd’’AfriqueAfrique » », visant à intensifier la, visant à intensifier lavaccination systématique contre la poliovaccination systématique contre la poliosur lsur l’’ensemble du continent.ensemble du continent.

A New Delhi, dans la capitale, en décembreA New Delhi, dans la capitale, en décembre1999, des écoliers se mobilisent en faveur1999, des écoliers se mobilisent en faveurdd’’une campagne nationale de vaccinationune campagne nationale de vaccinationcontre la poliocontre la polio

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En décembre 1999, lEn décembre 1999, l’’Inde vaccine plusInde vaccine plusde 150 millions dde 150 millions d’’enfants en quelquesenfants en quelquesjours, cjours, c’’est la plus grande opération deest la plus grande opération desanté publique jamais entreprise.santé publique jamais entreprise.

La même année, lLa même année, l’’Assemblée mondialeAssemblée mondialede la santé décide dde la santé décide d’’intensifier lintensifier l’’actionactionmondiale et préconise une stratégie demondiale et préconise une stratégie de«porte-à-porte» visant à vacciner tous les«porte-à-porte» visant à vacciner tous lesenfants de moins de cinq ans.enfants de moins de cinq ans.

Le nombre de nouveaux cas de paralysieLe nombre de nouveaux cas de paralysiepoliomyélitique chute à 20poliomyélitique chute à 20 000 par an.000 par an.

En 2001, une glacière contenant le vaccin de laEn 2001, une glacière contenant le vaccin de lapolio est acheminée vers un site de vaccination enpolio est acheminée vers un site de vaccination enSierra-LeoneSierra-Leone..

En 2001 le nombre de nouveaux casEn 2001 le nombre de nouveaux caspasse en dessous de 500, ce quipasse en dessous de 500, ce quireprésente une diminution de 99représente une diminution de 99 %%depuis le début de ldepuis le début de l’’Initiative mondialeInitiative mondialedd’é’éradication de la polio.radication de la polio.La polio subsiste à lLa polio subsiste à l’é’état endémique danstat endémique dansseulement 10 paysseulement 10 pays : Afghanistan, Angola,: Afghanistan, Angola,Égypte, Éthiopie, Inde, Niger, Nigeria,Égypte, Éthiopie, Inde, Niger, Nigeria,Pakistan, Somalie et Soudan.Pakistan, Somalie et Soudan.

Onchocercose (cécité des rivières)Onchocercose (cécité des rivières)

Infection parasitaire due à la filaireInfection parasitaire due à la filaireonchocercaonchocerca volvulus volvulus caractérisée par decaractérisée par depetites tumeurs ressemblant à despetites tumeurs ressemblant à desadénites et contenant des embryons deadénites et contenant des embryons defilaires.filaires.

Fièvre JauneFièvre Jaune

Également nommé Également nommé Typhus AmarilTyphus Amaril, , vomi noirvomi noir((vomitovomito negronegro) ou ) ou peste américainepeste américaine, est une, est unemaladie viralemaladie virale aiguë due au virus amaril, aiguë due au virus amaril,transmis à l'homme par un moustique dutransmis à l'homme par un moustique dugenre genre StegomyaStegomya..

Cette maladie infectieuse, qui sévit dansCette maladie infectieuse, qui sévit danscertaines régions tropicales, se caractérise parcertaines régions tropicales, se caractérise parun début brusque avec frissons violents,un début brusque avec frissons violents,rachialgie, congestion de la face et éruptionrachialgie, congestion de la face et éruptionthoracique, des thoracique, des vomissmentsvomissments, une, unetempérature à 40° et un malaise généraltempérature à 40° et un malaise généralintense.intense.

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L'homme traversant les foyers sauvagesL'homme traversant les foyers sauvagesd'endémie est sporadiquement piqué par lesd'endémie est sporadiquement piqué par lesmoustiques infectés et fait alors une fièvremoustiques infectés et fait alors une fièvrejaune humaine dite "jaune humaine dite "forme forme sylvatiquesylvatique". Revenu". Revenuvers les centres habités, il joue le rôle devers les centres habités, il joue le rôle deréservoir de virus et, piqué par le moustiqueréservoir de virus et, piqué par le moustiquecommensal qu'est commensal qu'est AedesAedes aegyptiaegypti, hôte vicariant, hôte vicarianttrès efficace, il est à l'origine d'une fièvre jaunetrès efficace, il est à l'origine d'une fièvre jaunepurement humaine et épidémiquepurement humaine et épidémique : la: laredoutable "redoutable "forme urbaineforme urbaine".".La fièvre jaune reste toujours une causeLa fièvre jaune reste toujours une causeimportante de importante de maladies hémorragiquesmaladies hémorragiques dans dansplusieurs pays africains et sud-américains,plusieurs pays africains et sud-américains,malgré l'existence d'un malgré l'existence d'un vaccinvaccin efficace efficace

Schistosomiases (bilharziose)Schistosomiases (bilharziose)

Parasitose provoquée par des vers.Parasitose provoquée par des vers.L'infestation se fait par la pénétrationL'infestation se fait par la pénétrationdes larves du parasite à travers la peaudes larves du parasite à travers la peauau cours de bains de rivière ou de laau cours de bains de rivière ou de lamarche pieds nus dans l'eau ou lesmarche pieds nus dans l'eau ou lesterrains marécageux.terrains marécageux.

Trypanosomiase (maladie du sommeil)Trypanosomiase (maladie du sommeil)

Maladie due à la mouche tsé-tsé, elleMaladie due à la mouche tsé-tsé, elleinterdit l'élevage bovin.interdit l'élevage bovin.

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la maladie du sommeil est responsablela maladie du sommeil est responsabledd’’une perte dune perte d’’espérance de vie (de 9 àespérance de vie (de 9 à10 ans) pour 2 millions de personnes.10 ans) pour 2 millions de personnes.Les évaluations récentes indiquent queLes évaluations récentes indiquent queplus de 60 millions de personnesplus de 60 millions de personnesréparties dans 250 foyers environ sontréparties dans 250 foyers environ sonten danger de contracter la maladie, et ilen danger de contracter la maladie, et ily a environ 300.000 nouveaux cas tousy a environ 300.000 nouveaux cas tousles ans.les ans.

La maladie a été constatée dans 36La maladie a été constatée dans 36pays, tous en pays, tous en Afrique sub-saharienneAfrique sub-saharienne..

Le virus Ebola sévit toujours en RépubliqueLe virus Ebola sévit toujours en Républiquedémocratique du Congodémocratique du Congo

LE VIRUS Ebola est réapparu en janvier 2008LE VIRUS Ebola est réapparu en janvier 2008en République démocratique du Congoen République démocratique du Congo(RDC). Un total de 42 personnes suspectées(RDC). Un total de 42 personnes suspectéesd'être atteintes par la fièvre hémorragique dued'être atteintes par la fièvre hémorragique dueà ce virus était enregistré, mardi 6 janvier,à ce virus était enregistré, mardi 6 janvier,dans la province du Kasaï occidental, situéedans la province du Kasaï occidental, situéedans le centre du pays. Treize d'entre ellesdans le centre du pays. Treize d'entre ellessont mortes. Les soignants locaux, renforcéssont mortes. Les soignants locaux, renforcéspar Médecins sans frontières (MSF), tententpar Médecins sans frontières (MSF), tententde contrôler l'épidémie et d'éviter sade contrôler l'épidémie et d'éviter sapropagation.propagation.

Les vaccinationsLes vaccinations Hépatite BHépatite B

600 000 décès en 2002600 000 décès en 2002 65 % de la population mondiale vaccinée65 % de la population mondiale vaccinée

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PoliomyélitePoliomyélite

Fièvre jauneFièvre jaune

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TuberculoseTuberculose

DiphtérieDiphtérie

5 000 décès en 20025 000 décès en 2002

81 % de la population vaccinée contre81 % de la population vaccinée contrediphtérie, tétanos et polio (DTP)diphtérie, tétanos et polio (DTP)

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Évolution de la couverture antirétroviraleÉvolution de la couverture antirétroviraleen Afriqueen Afrique

Les 10 thèmes de santé publique prioritairesLes 10 thèmes de santé publique prioritairesde lde l’’OMS pour 2009OMS pour 2009

1 - La qualité des soins de santé1 - La qualité des soins de santéprimairesprimairesLes inégalités flagrantes et le manqueLes inégalités flagrantes et le manqued'organisation et d'investissements dansd'organisation et d'investissements dansles soins primaires (aussi bien dans lesles soins primaires (aussi bien dans lespays riches que dans les pays pauvres)pays riches que dans les pays pauvres)menacent la santé mondiale.menacent la santé mondiale.

..

2 2 –– Les changements climatiques Les changements climatiques"Les changements climatiques mettent la santé"Les changements climatiques mettent la santéhumaine en danger," a déclaré le Dr Margarethumaine en danger," a déclaré le Dr MargaretChan, directeur général de l'OMS lors de laChan, directeur général de l'OMS lors de laJournée mondiale de la santé 2008. L'OMSJournée mondiale de la santé 2008. L'OMSréagit en coordonnant et en soutenant laréagit en coordonnant et en soutenant larecherche des mesures les plus efficaces pourrecherche des mesures les plus efficaces pourprotéger la santé contre les effets desprotéger la santé contre les effets deschangements climatiques -en particulier pourchangements climatiques -en particulier pourles populations vulnérables telles que lesles populations vulnérables telles que lesfemmes et les enfants des pays enfemmes et les enfants des pays endéveloppement- et conseille les États Membresdéveloppement- et conseille les États Membresquant aux changements à introduire dans leursquant aux changements à introduire dans leurssystèmes de santé pour protéger leurssystèmes de santé pour protéger leurspopulationspopulations

3 - Santé et crise financière3 - Santé et crise financièreLa récession économique mondialeLa récession économique mondialerisque d'avoir des répercussions sur lesrisque d'avoir des répercussions sur lesdépenses sanitaires et sociales,dépenses sanitaires et sociales,particulièrement dans les pays enparticulièrement dans les pays endéveloppement.développement.

4 - Crises humanitaires4 - Crises humanitairesL'OMS et ses partenaires apportent uneL'OMS et ses partenaires apportent uneaide sanitaire d'urgence aux populationsaide sanitaire d'urgence aux populationstouchées par des conflits et destouchées par des conflits et descatastrophes naturelles.catastrophes naturelles.

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5 - Déterminants sociaux de la santé5 - Déterminants sociaux de la santéLa Commission OMS des déterminantsLa Commission OMS des déterminantssociaux de la santé affirme que les inégalitéssociaux de la santé affirme que les inégalitéset l'injustice sociales «tuent à grande échelle».et l'injustice sociales «tuent à grande échelle».

6 - Tabagisme: une épidémie mortelle6 - Tabagisme: une épidémie mortelleLe tabagisme est en hausse chez les femmesLe tabagisme est en hausse chez les femmeset les jeunes filles. L'OMS et ses partenaireset les jeunes filles. L'OMS et ses partenairesannoncent la mobilisation de ressourcesannoncent la mobilisation de ressourcesimportantes et une feuille de route pourimportantes et une feuille de route pourenrayer cette épidémie causée par l'homme.enrayer cette épidémie causée par l'homme.L'OMS invite les gouvernements à protéger lesL'OMS invite les gouvernements à protéger lesjeunes du monde en imposant une interdictionjeunes du monde en imposant une interdictionglobale de la publicité, de la promotion et duglobale de la publicité, de la promotion et duparrainage du tabac.parrainage du tabac.

7 - Sécurité sanitaire des aliments: un problème7 - Sécurité sanitaire des aliments: un problèmemondialmondialPlus de 47 000 bébés et jeunes enfants sontPlus de 47 000 bébés et jeunes enfants sonthospitalisés en Chine pour des problèmeshospitalisés en Chine pour des problèmesurinaires et de possibles calculs rénaux liés à laurinaires et de possibles calculs rénaux liés à laconsommation de lait en poudre et de produitsconsommation de lait en poudre et de produitslaitiers contaminés par de la mélamine. Deslaitiers contaminés par de la mélamine. Descas de contamination par la mélamine sontcas de contamination par la mélamine sontenregistrés dans d'autres pays, mettant enenregistrés dans d'autres pays, mettant enévidence la vulnérabilité de la chaîneévidence la vulnérabilité de la chaînealimentaire mondiale, l'interconnexion de laalimentaire mondiale, l'interconnexion de lasanté mondiale et la nécessité pour les payssanté mondiale et la nécessité pour les paysd'adopter des mesures énergiques afind'adopter des mesures énergiques afind'assurer la sécurité sanitaire des aliments.d'assurer la sécurité sanitaire des aliments.

8- Des lacunes dans les soins de santé8- Des lacunes dans les soins de santémentalementaleL'énorme inégalité d'accès au traitementL'énorme inégalité d'accès au traitementdes troubles mentaux qui sévit dans lesdes troubles mentaux qui sévit dans lespays en développement constitue unpays en développement constitue unproblème sanitaire urgent: plus de 75%problème sanitaire urgent: plus de 75%dede ceux qui en ont besoin dans le monde ceux qui en ont besoin dans le mondeen développement ne reçoivent nien développement ne reçoivent nitraitement ni soins.traitement ni soins.

9 - Résurgence de la tuberculose, menaces9 - Résurgence de la tuberculose, menacesémergentesémergentesLe rapport Lutte antituberculeuse dans leLe rapport Lutte antituberculeuse dans lemonde, 2008 indique que le rythme des progrèsmonde, 2008 indique que le rythme des progrèsréalisés en matière de lutte contre l'épidémie deréalisés en matière de lutte contre l'épidémie detuberculose a légèrement ralenti en 2006.tuberculose a légèrement ralenti en 2006.Le rapport, Résistance aux antituberculeuxLe rapport, Résistance aux antituberculeuxdans le monde, révèle qu'il y a près d'un demidans le monde, révèle qu'il y a près d'un demimillion de nouveaux cas de tuberculosemillion de nouveaux cas de tuberculosemultirésistantemultirésistante chaque année, un taux jamais chaque année, un taux jamaisatteint auparavant.atteint auparavant.

10 - Maladies non transmissibles en hausse10 - Maladies non transmissibles en hausseL'OMS collecte et compare des donnéesL'OMS collecte et compare des donnéessanitaires en provenance du monde entiersanitaires en provenance du monde entierpour décrire des problèmes, mettre enpour décrire des problèmes, mettre enévidence des tendances et aider lesévidence des tendances et aider lesdécideurs à établir leurs priorités. Lesdécideurs à établir leurs priorités. Lesstatistiques sanitaires mondiales, 2008 fontstatistiques sanitaires mondiales, 2008 fontétat d'un déplacement des maladiesétat d'un déplacement des maladiesinfectieuses vers les maladies noninfectieuses vers les maladies nontransmissibles, les cardiopathies et lestransmissibles, les cardiopathies et lesaccidents vasculaires cérébraux devenantaccidents vasculaires cérébraux devenantles maladies les plus meurtrières.les maladies les plus meurtrières.

Merci de votre attentionMerci de votre attention