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La Santé La Santé de la Famille de la Famille des Chemins de Fer Français des Chemins de Fer Français www.lasantedelafamille.fr Accompagnement...Prévention... Accompagnement...Prévention... N° 793 - 3ème trimestre 2017 N° 793 - 3ème trimestre 2017 ALCOOL et autres PSYCHOTROPES ALCOOL et autres PSYCHOTROPES • Conférence «Psychotropie» • L’EMDR • Le «Déclic» • Assemblée Générale 2017 • Sortie dans le Périgord

La Santé de la Famille

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La Santé La Santé

de la Famillede la Familledes Chemins de Fer Françaisdes Chemins de Fer Français

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Accompagnement...Prévention...

Accompagnement...Prévention...

N° 793 - 3ème trimestre 2017N° 793 - 3ème trimestre 2017

ALCOOL et autres PSYCHOTROPES

ALCOOL et autres PSYCHOTROPES

• Conférence «Psychotropie» • L’EMDR

• Le «Déclic»• Assemblée Générale 2017

• Sortie dans le Périgord

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2 www.lasantedelafamille.fr

SOMMAIRE

1 - CouvertureCouverture16 - Oscar WILDEOscar WILDE

éDITO

2 - J. MOURA

PARTENARIAT

3 - Conférence «Psychotropie»Conférence «Psychotropie»D. BOUËTEL

VOIR AUTREMENT

4 à 5 - L’E.M.D.RL’E.M.D.RP. LUGUÉ

VOIR AUTREMENT

6 à 9 - A propos du «Déclic»A propos du «Déclic»J.P. GADAUD

VIE ASSOCIATIVE

9 - Bonne retraite PatriciaBonne retraite PatriciaM.F. LEFEBVRE - J. MOURAM. TABOULET

VIE ASSOCIATIVE

10 à 11 - Sortie Familiale 2017Sortie Familiale 2017J. LASSERRE - G. TARDIEU

VIE ASSOCIATIVE

12 à 14 - Assemblée Générale 2017Assemblée Générale 2017G. MULLER

EN DIRECT DE NOS REGIONS

15 - G. MULLER

Mise en pageGérald MULLER

Photographies et illustrationsJacqueline MULLER - SdlFMutuelle Entrain - Internet

LA SANTE DE LA FAMILLE - N° 793N° 7933ème trimestre 2017

Buts et objectifs de l’AssociationL’accompagnement des personnes en difficulté avec

l’alcool ou un autre psychotrope toxique.La prévention liée à ces risques.

Rédaction, administration :190 avenue de Clichy - Bât. C - 75017 PARIS

Directeur de publication : M. TABOULET

Rédacteur en Chef : J.P. GADAUD

Comité de Rédaction : D. BOUETEL - S. CHERAULT - P. LUGUE

G. MULLER - A. WAGNERCorrection :

J. MULLER - A. WAGNER

Tél : 01 71 93 82 32 - Fax : 01 71 93 82 41

[email protected]

www.lasantedelafamille.frImprimerie CHEVILLON - 89100 SENSDépôt légal : août 2017 - N° .................

AAvec cette nouvelle livraison devotre journal préféré, vous pourrezprendre connaissance des travaux de ladernière Assemblée Générale qui est unmoment toujours très fort de notre vieassociative.

Année après année, l'intérêt des thèmesretenus pour les exposés-débats, la qualité des interventionset des témoignages ne se démentent pas.

CCette année encore, tel a été le cas avec le renouvelle-ment récent de notre agrément de représentant des usagersdu système de santé qui a donné lieu à de très richeséchanges. Avec également le témoignage bouleversant deVéronique FAUDOU-SOURISSE de l'association « Vivre avecle SAF » dans son parcours pour faire reconnaître le handicapde son enfant adopté et le nécessaire soutien des parents deces jeunes malades.

LLe caractère convivial de cette assemblée a eu unprolongement deux semaines plus tard, avec l'occasion quiétait donnée à nos adhérents de se retrouver à nouveau, dansun des plus beaux villages du Périgord Noir cette fois, avecaussi pour cadre merveilleux de cette sortie annuelle 2017 lavallée de la Dordogne.

LLe sommaire vous propose également des sujets à lireet à relire sans modération, l'addiction à la lecture de notrejournal étant vraiment une « bonne addiction » ! Vous trouverez notamment un article sur les facteurs duprocessus du déclic, ce moment qui peut être crucial pourcertains dans la sortie de la dépendance.

EEt puis, vous allez sans doute découvrir « l'EMDR »,une thérapie nouvelle et courte qui ne peut ni effacer nichanger le passé mais permet qu'il ne fasse plus mal…étonnant, ce processus naturel de « cicatrisation cérébrale » !

PPuisque mon prédécesseur éditorialiste vous y a invité,« osez ! » mais cette fois pour mettre pleinement à profit lacoupure estivale afin de pouvoir vous retrouver à la rentréetoujours plus motivés et zélés...

Bon été à toutes et à tous !

Jacques MOURAAdministrateur honoraire

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CONFERENCE "PSYCHOTROPIE" Présentation du guide de promotion de la santé

et de prévention des conduites addictives

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C'est au terme de plusde 4 années de travail que lestrois entités Mutuelle Entrain, LaSanté de la Famille et laFédération des Mutuelles deFrance, sous l'égide duFond'Action pouvaient enfinproposer ce 22 mars le "Guidede promotion de la santé et deprévention des conduites addic-tives".Il se présente en 3 modules:"Prévention des risques liés à lapsychotropie : de quoi parlet-on ?", "L'accrochage : unressenti positif et inédit de lapsychotropie" et "La Trajectoiredu vécu de la personne alcoo-lique, un processus addictif". Ces trois modules sont indé-pendants et n'obéissent àaucune chronologie. Ils sontcependant bâtis sur les mêmesprincipes de reconnaissancedes effets psychotropes, desbénéfices que ceux-ci ont puéventuellement apporter et deleur importance déterminantedans la vie des personnes. Ils sont cependant étroitementliés, de manière indissociable,aux méfaits qui peuvent leursuccéder.

La prévention des risques liés àces substances psychoactivesdoit alors prendre en compte lesdeux registres bénéfices / mé-faits.Ce sont 143 participants, dontbeaucoup de professionnels dela SNCF, qui ont pu assister àcette présentation dans l'audito-rium de la Maison de la RATP(Espace du Centenaire) etdécouvrir cette approchenovatrice. En prolongement decette journée, le groupement"Mutuelle Entrain / La Santé dela Famille / Fédération des

Mutuelles de France" leurproposera différentes sessionsde formation. Une première session expéri-mentale a d’ailleurs déjà eu lieu(du 15 au 19 mai dernier)réunissant 16 participants. Ce premier temps de formationsera suivi des ajustementsnécessaires. Cependant, onpeut dire au travers de cetteexpérience que l'outil est d'oreset déjà opérationnel.

Daniel BOUËTEL

Avec la participation de :Professeur Michel LEJOYEUX, Chef du service de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital BichatGladys LUTZ, Ergonome-Chercheure au CRTD du CNAM, Présidente de l’ADDITRAMichel TABOULET, Président de l’Association La Santé de la FamilleOlivier TECHEC, Président de Mutuelle Entrain, Vice-Président de la Fédération des Mutuelles de FranceProfesseur Loïc CAPRON, Médecin National de la SNCFEric ABRIOL, Président du Fond’Action Entrain

Le Groupe de Travail :Daniel BOUËTEL, Serge CHERAULT et Jean-Pierre GADAUD, Vice-Présidents de La Santé de la Famille,Ghislain CORBION et Catherine COUTURIER, Mutuelle Entrain, Carole HAZE, Fédération des Mutuelles de France

Animation : Anne-Marie THOMAZEAUwww.lasantedelafamille.fr 3

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4 www.lasantedelafamille.fr

IIl est souvent lié à untraumaisme ancien ou à unesérie de traumaismes qui,comme la goute d'eau,tombent toujours au mêmeendroit et usent !

EEn ce qui me concerne,mon mal-être était lié à unproblème existeniel : je merefusais le droit d'exister depuismes 6 ans, jour où mon père esttombé gravement malade.Après avoir cru être le centre del'univers (comme tout enfant decet âge), je devais me tenir àl'écart avec l'injoncion de nepas faire de bruit ! Plus personne dans ma famille(mes frères et sœur avaientalors tous plus de 18 ans)n'avait le temps de s'occuper demoi en dehors de mes besoinsfondamentaux. Plus tard tout, au long de monenfance et adolescence, jen'avais le droit de rien faire oudire qui aurait pu contrariermon père. Bref, je n'avais pas ledroit d' « être » !Devenue adulte et mariée, monconjoint ne tolérait pas d'êtrecontredit, ce qui a fait rejouer

ce traumaisme d'enfance.Peit à peit, cela m'a détruite etl'alcool m'a aidée à ne plusentendre tous ses reproches età calmer mes angoisses.

Comment y remédier ?Comment y remédier ?

LL'EMDR1 est une théra-pie courte (de 3 à 8 séances) quipeut soigner définiivement etguérir (de ces traumaismes).

Comment ça foncionne ?Comment ça foncionne ?

LLe principe est le mêmeque celui des rêves : en dor-mant nos émoions de la jour-née passent du cerveau droit oùelles sont stockées au cerveaugauche qui les analyse, ce quinous permet de bien aller lelendemain. Ce va-et-vient est remarquablepar les mouvements oculairesqui en découlent.Cependant, lorsque l'émoionest trop forte, voire traumai-sante, le rêve ne suffit pas àréduire la charge émoionnellenégaive et celle-ci demeureimprimée subconsciemment etnous revient sous forme de

bouffées d'angoisse.Le but est que le paientconstate une amélioraion puisune absence totale de ceresseni négaif et un change-ment de comportement dans savie quoidienne.

AAu début de la thérapie,le dialogue entre le paient et lethérapeute permet d'une partde cerner le traumaisme,d'autre part d'en évaluer le

L’E.M.D.RComment j'ai soigné mon mal-être ?

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On s'alcoolise ou l'on se drogue pour aller mieux. Cependant, la prise deOn s'alcoolise ou l'on se drogue pour aller mieux. Cependant, la prise deproduits psychotropes peut conduire vers un « pire ». produits psychotropes peut conduire vers un « pire ». Par des cures de sevrage et une réelle abstinence, on soigne ce «pire » ,Par des cures de sevrage et une réelle abstinence, on soigne ce «pire » ,mais le mal-être initial demeure (et conduit parfois à une rechute).mais le mal-être initial demeure (et conduit parfois à une rechute).

1 EMDR : Eye Movement Desensiizaion Reprocessing, c'est à dire désensibilisaion et la reprogrammaion grâce aux mouvement des yeux (www.emdr.fr)

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5www.lasantedelafamille.fr

degré de douleur ressenie surune échelle de 1 à 10. Evalua-ion qui sera reconduite tout aucours du soin (une ou deuxfois), puis à la dernière séance.

MMon traumaisme a étécerné au cours d'une TTC1 de 6années avec la psychologue duCSAPA de ma commune, théra-pie que j'ai suivie après masorie de cure (j'ai fait au total3 cures et une post-cure en2 ans). Celle-ci m'a ensuitedirigée vers une collègue pourdes soins en EMDR.Ma nouvelle thérapeute m'ademandé alors, après uneséance de prise de contact, deme metre en situaion(je rends visite à mon père dansla chambre sombre danslaquelle il est alité), d'évaluerma douleur (à laquelle j'atri-buai la note de 9) et de dire ceque je pensais à ce moment là :« je suis en trop ! ».

CChaque séance consisteà permetre au paient de sereplonger dans ses douleursanciennes et de laisser sonémoion remonter à la surface.Pendant ce temps, le théra-peute fait des mouvementsavec le doigt pour engager unmouvement des yeux de ladroite vers la gauche . Ces simuli visuels peuventaussi être remplacés par desstimulations auditives outaciles. Ce moment dureenviron une minute. Puis un point est fait sur leresseni du paient : à quoipense-t-il ? Quelles images voit-il ? À quel endroit du corpsressent-il son émoion ? ( gorgeserrée, nœud à l'estomac, malau cœur, etc.). Quel typed'émoion (tristesse, colère) ? Puis, on recommence et cependant une heure.

AA chaque séance, je lais-sais alors le train des émoionset des images défiler dans matête tandis que j'avais dessimulaions audiives (plocploc de droite à gauche), plusfaciles pour moi que de suivreles doigts de ma psychologue,allant de droite à gauche.Peit à peit, les mots « je suisen trop » ont fait place à l'idéeque mon père s'est peut-êtreaccroché à la vie pour moi,parce qu'il avait le devoir et leplaisir de me voir grandir et àces nouveaux mots : « je suissource de joie ! ».A la dernière séance, j'ai évaluéma douleur à ZÉRO !

CC'est une façon deprocéder qui peut-être interes-sante pour des personnes quiont du mal à se confier ou àformuler verbalement leurresseni ; au final, peu de motssont échangés entre le prai-cien et le paient. Celui-ci estseulement invité à élaborer undialogue intérieur et à analyserson émoion.

QQuelques faits qui meprouvent que je me senteguérie : - je ne ronge plus mes ongles

(comme par enchantement),après plus de 50 ans de cetemauvaise manie ;- je suis capable d'affirmer ce

que je veux ou ressens, sanscrainte de déranger ;- je me sens bien, je me sens

EXISTER, sans plus m'excuserd'être là !

DDepuis que l'EMDRexiste (reconnu par l'OMSdepuis 2013), les guérisonsobtenues auprès de milliers depaients sont définiives. Cete thérapie est comparée àun processus naturel de cicatri-saion cérébrale. Ce qui fait dire au professeurDavid SERVAN-SCHREIBER (psy-chiatre à Lyon) qui l'a faitconnaître en France : « C'est sans doute l'évènementle plus significaif dansla psychothérapie depuisl'avènement de la psychana-lyse, il y a 100 ans ! ».

Pascale LUGUÉ

1 TCC : thérapies cogniivo-comportementales quiregroupent un ensemble de traitements des troubles psychiatriques

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A PROPOS DU « DECLIC »V

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Dans le cadre du « mois sans tabac » organisé en novembre 2016 Éric BRUNET assistait àune conférence donnée, entre autres, par le Dr Laurence BEAUSEIGNEUR.

Lorsque celle-ci, dansson exposé, prononça le mot« déclic », son attention fut par-ticulièrement retenue par cequ’il entendait alors. Le « déclic » serait en fait larésultante de trois élémentscombinés : la motivation,l’urgence et une certaine estimede soi. C’est en ces termes qu’ilnous rapporta ce que nouspouvons appeler sa découverte.C’est ainsi qu’il fut décidé d’ensavoir plus pour pouvoir en dis-cuter et approfondir. Éric et Jean-Pierre interviewe-raient le Docteur LaurenceBEAUSEIGNEUR.Ce fut chose faite le 27 janvier2017. Nous vous présentons, ici résu-més, les propos les plus impor-tants qu’il nous a semblé bon deretenirLe Docteur Laurence BEAU-SEIGNEUR commence parnous dire dans quelles condi-tions elle et ses collèguespsychothérapeutes rencontrentprincipalement les personnes :« Nous, le problème le plusfréquent auquel on est confrontépar rapport à nos patients, c’estque ceux-ci sont orientés cheznous pour faire un sevrage. Le sevrage c’est le stade

d’action, c’est le moment où,concrètement, la personnearrête sa consommation que cesoit d’alcool ou d’autresproduits. Cependant, les médecins géné-ralistes, les services d’urgences,d’autres médecins psychiatresnous adressent des patients poursevrage mais en fait, ons’aperçoit au fur et à mesure del’hospitalisation, quelquefoisassez vite et même dès l’entréedu patient que celui-ci de soncôté est encore ambivalent parrapport à ce sevrage. On lui a expliqué pourquoi ilallait rentrer à l’hôpital, que saconsommation allait forcémentêtre arrêtée, qu’il aurait untraitement de prévention dusyndrome de sevrage. Donc, tout ceci il le comprend etil l’accepte parce qu’il se ditqu’il sera dans un hôpital et quebien évidemment il n’y aura pasd’alcool en interne. Durant le temps de l’hospitali-sation, ceci est compris etaccepté, pour autant cela neveut pas dire du tout qu’il lecomprend et l’accepte pourl’après, c’est-à-dire son retourà l’extérieur. Ainsi c’est souvent, qu’après unsevrage réussi entre guillemets,un séjour de deux à quatre

semaines sans consommation,avec des permissions où ils nes’alcoolisent absolument pas, ilsvont sortir et reprendre leurconsommation d’alcool. Ceci se fera après un certainlaps de temps, mais aussiparfois très très rapidementpour certains. Cela nous montre bien, et c’estmême un des éléments flagrantsqui démontre qu’il n’a pas étésuivi, pour ces patients, le cycledu changement. Le fameux cycle de Prochaskaqui passe par les stades de prisede conscience et de détermina-tion à changer avant l’actionconcrète.

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Alors, un des points importantsà travailler lorsqu’un patientrentre en hospitalisation estd’identifier le stade réel auquelil se trouve et ne pas prendrepour acquis qu’il en soit à cestade d’action ».

Le Déclic : trois facteurs

Lors de votre intervention, aucours du mois sans tabac, vousavez évoqué à ce propos « ledéclic ». Ce déclic, dont beau-coup parlent, serait en fait leproduit de trois éléments ?« Voilà, ce déclic tout le mondeen parle… exactement. Trèssouvent des patients nous disent’’un jour j’ai eu le déclic’’ maispar contre ils ont beaucoup dedifficultés, spontanément, ànous expliquer ce qui s’estpassé dans leur tête à cemoment-là. Et c’est bien àpartir de là que des recherchesont été faites justement pouressayer d’identifier les compo-sants de ce déclic entre guille-mets. Composants au pluriel car il

paraissait un peu simpliste dese dire qu’il n’y aurait qu’unfacteur pour ce fameux déclic.Et donc on s’est dit une foisqu’on aura identifié ces compo-sants, on aura des axes detravail plus orientés, adaptés àchaque personne, de façon àessayer de les amener à cefameux déclic ».

Le facteur « Urgence »

Parmi les trois éléments identi-fiés, le premier dont nous parleLaurence BEAUSEIGNEURest le facteur d’urgence. Ellenous fait savoir que despersonnes, rentrées dans lecycle du changement, sont dansl’ambivalence, elles ont prisconscience de soucis causés parleur consommation mais ytrouvent encore des bénéfices :« …vous avez donc tout ce par-cours de la précontemplationqui se fait, puis le stade de lacontemplation où les gens sontambivalents : je fais, je ne faispas… et parfois la personnes’arrête là. Elle va s’arrêter là,elle n’est donc pas prête, ellen’a pas le facteur urgence, sielle l’avait, eh bien elle passe-rait au stade d’action qui est lestade de la mise en œuvreconcrète de l’arrêt du produit.L’action, c'est-à-dire ici l’arrêtdu produit, c’est décidé, c’estmaintenant que je le fais. Le facteur d’urgence se traduitfinalement par : c’est mainte-nant, ce n’est pas dans unesemaine, ce n’est pas dans sixmois, c’est maintenant que jefais.Et il faut que ce soit la personnequi le constate, qui l’intègre,que ce caractère d’urgence ne

soit pas évalué par un tiers. Par exemple, un médecinvoyant qu’il y a des perturba-tions importantes qui nécessite-raient un sevrage immédiat vales expliquer au patient d’unpoint de vue médical. Pour lemédecin c’est une urgence,mais il n’est pas dit du tout quele patient adhère car, pour lui,la prise de sang, même si elletraduit une grosse hépatitealcoolique, peut ne pas être unfacteur d’urgence. À l’inverse,prenons le cas d’un retrait dupermis de conduire, le patientsait que pour récupérer sonpermis il va falloir repasser unevisite médicale. Ça, pour lui çapeut être un facteur d’urgence,alors que le médecin jugerait cecontrôle d’alcoolémie secon-daire en termes d’urgence, lefacteur d’urgence étant plutôtl’état de santé du patient. Il y a la vision médicale, mais lepatient peut avoir une visiontout à fait différente, donc cequi est urgent, l’urgence à rete-nir, c’est l’urgence du patient ».

Le facteur « Motivation »

« Et c’est là que l’on rejoint ledeuxième ingrédient du déclicreprésenté lui par les élémentsde motivation, les raisons im-portantes pour le patient etpour lesquelles il va déciderd’effectuer un sevrage. Il y adifférents éléments de motiva-tion qui peuvent rentrer en lignede compte et, là encore, les élé-ments de motivation importantssont ceux qui sont importantspour le patient puisqu’onn’aura pas forcément la mêmevision que lui.

Page 8: La Santé de la Famille

À ce niveau-là, il est importantde respecter, d’entendre le pa-tient lorsqu’il dit : moi ce quime motive, eh bien c’est ’’ça’’.Même si pour nous ’’ça’’ nousparait peut-être secondaire parrapport au reste. Pour lui c’estimportant et à partir du momentoù c’est important pour lui çava être son moteur. C’est ce qu’on cherche à faireen fait, on cherche à repérer leséléments de motivation impor-tants pour le patient sans cher-cher, jamais, à lui imposer nospropres éléments de motivationet qui nous paraissent à nousimportants. Si on ne respectepas ça, on risque de ne pas secomprendre, on risque de nepas être sur la même longueurd’onde et c’est le sentimentqu’aura le patient. Lui nousexplique certaines choses quisont importantes pour lui etface à lui il a une personne quilui dit oui d’accord il y a çamais le plus important c’est ça,ça et ça. Si au cours de l’entre-tien on est sur cet axe-là, à lafin de l’entretien le patient aural’impression de ne pas avoir étécompris, ni entendu.A la limite, peu importe que lepatient initie sa démarche plusparce qu’il a eu un contrôled’alcoolémie ou une remarquede son médecin du travail parexemple, que parce qu’il a une

cirrhose, qu’il a des antécé-dents d’épilepsie. A la limitepeu importe, à partir dumoment où il va s’engager dansune démarche de soins. A ce niveau-là, on peut dire : àla limite c’est le résultat quicompte.Voilà, l’urgence et les motiva-tions sont aussi tout à fait liés,elles marchent ensemble, çamarche ensemble puisque lesmotivations peuvent à unmoment donné représenter etcréer l’urgence chez le patient.C’est tout à fait lié, l’un nemarche pas sans l’autre. On neconceptualise pas une notiond’urgence s’il l’on n’a pas desmotivations à cette urgence ». Il nous est arrivé de rencontrer,parmi les gens que l’on accom-pagne, une personne qui malgréune pancréatite aiguë, est sortiede soins et continue à consom-mer« Et ce que l’on recherche dansces cas-là, si le patient effecti-vement n’est pas réceptif aucaractère, à la sévérité del’atteinte somatique, la pan-créatite aiguë par exemple, à cemoment-là il est particulière-ment intéressant de chercherquels éléments vont être impor-tants pour lui. Qu’est-ce quipourra le motiver lui, desraisons parfois bien différentesde nos motivations d’ordremédical ».

Le facteur « Estime de soi »

« Donc jusque là vous avezl’urgence et les motivations quis’intègrent tout à fait avec l’ur-gence, parce que souvent cesont elles qui les sous-tendent.Et après, vous avez l’autre

ingrédient qui est très importantaussi et qui est peut-être le plusméconnu, ou parfois celuiqu’on pourrait oublier peut-êtreun peu et laisser de côté, c’estla capacité à y arriver. C’est-à-dire la perception quela personne a de sa propre ca-pacité ou de sa propre aptitudeà réussir ».Vous aviez prononcé lors de laséance à laquelle j’ai assisté lemot estime de soi ?« En fait, il s’agit de la capacitéde la personne elle-même, de laperception de l’aptitude qu’a lapersonne pour opérer ce chan-gement. Et ça, nous on l’évaluesouvent avec des échellesvisuelles (c’est ce qui est utiliséégalement pour évaluer ladouleur). Donc on demande àla personne de se situer entrezéro et dix. Par exemple, à quelniveau situez-vous votre capa-cité à parvenir, à réaliser votreobjectif. Objectif qui peut être :je vais aller voir un médecin, jevais voir une association, quipeut être : je vais essayer dediminuer ma consommationd’alcool, ou je vais vers unsevrage, je vais arrêter maconsommation d’alcool.Par exemple, la personne peutnous dire : c’est vraiment abso-lument nécessaire, voilà, il faut,c’est impératif, il faut que jemodifie mon comportement. Et quand on lui demande saperception de sa capacité àfaire, elle n’est pas forcément àdix, elle peut être à cinq, ellepeut être à sept et elle peut êtreaussi à trois. Parfois, lorsque la personne aeu des expériences antérieures,par exemple les gens qui ont

8 www.lasantedelafamille.fr

Dr Laurence BEAUSEIGNEUR

Page 9: La Santé de la Famille

vécu des syndromes de sevragepas très bien accompagnémédicalement en gardent engénéral un souvenir doulou-reux. Donc là, leur sentiment dela capacité à parvenir est unpeu émoussé.Les personnes que nousrevoyons en consultation aprèsune rechute ont quand mêmepris un coup au niveau dumoral et se retrouvent dans unepériode où ils ne croient plusautant qu’avant à leur capacité. Ce troisième élément du déclic,c’est le sentiment d’efficacitépersonnelle, c’est la confianceen soi. Ça reflète la confianceen soi et aussi l’estime de soi.

Et dans ces cas-là, on peutavoir effectivement une per-sonne qui est très motivée et quia un niveau de confiance enelle-même assez faible. À ce moment-là, on va associerau suivi un travail sur le renfor-cement de l’estime de soi et dela confiance en soi de façon àfaire remonter progressivementla personne dans la confiancequ’elle s’accorde à opérer cechangement. Et l’inverse est aussi vrai, unepersonne peut avoir une réelleconfiance en elle-même, êtrepersuadée de pouvoir faire maisne pas avoir les motivationssuffisantes ».

Merci au Docteur LaurenceBEAUSEIGNEUR qui, par sesrecherches dans différentespublications spécialisées et sapropre expérience dans les soinsa bien voulu partager sonsavoir.Lorsqu’on connait les défini-tions courantes disant : « ce quidéclenche un mécanisme » ou,plus proche de nous : « ce quiprovoque une réaction intellec-tuelle, psychologique », jepense que, désormais, nouscernons mieux ce que peut êtrele « déclic », même si nous legardons entre guillemets.

Jean-Pierre GADAUD

9www.lasantedelafamille.fr

BONNE RETRAITE PATRICIABONNE RETRAITE PATRICIA

Arrivée en 1998 au siège de l'association après un cours passage au Centre Gilbert

RABY, Patricia JULIEN a pris sa retraite de cadre de direction fin mars 2017.

Professionnelle très compétente dans son métier de comptable, elle a été,

pendant toutes ces années, un appui précieux auprès de l'équipe du siège pour

le pilotage économique et stratégique des Centres de soins, jusqu'à leur cession,

et pour celui de l'association en général.

Elle a su en particulier nous conseiller utilement en nous faisant profiter de ses

autres expériences vécues dans la gestion d'autres associations.

A l'écoute des responsables des Comités territoriaux, elle leur a également

apporté aide et conseil, principalement sur les questions administratives.

Quoique discrète sur ses autres activités, nous n'ignorions pas que Patricia JULIEN savait parallèlement

faire mille choses "24h/24h" : présence active dans d'autres associations, soutien personnel à ses

proches ou à d'autres personnes... sans compter bien évidemment toutes les activités qu'elle assurait et

continue à assurer en tant qu'adhérente au sein du Comité de Paris-Montparnasse.

Rare exception à sa réserve naturelle : la joie qu'elle nous a fait partager lors de la naissance de ses petits

enfants !

Nous remercions Patricia JULIEN d'avoir accompli l'ensemble de ses activités professionnelles au sein

de notre association avec disponibilité, compétence et discrétion, dans le respect de ses interlocuteurs

bénévoles ou professionnels.

Nous lui souhaitons une retraite heureuse et sereine, et notamment de profiter le plus possible de sa

famille et ses petits-enfants, tout en sachant que nous continuerons à partager avec elle notre

engagement associatif.

Marie-Françoise LEFEBVRE, Jacques MOURA, Michel TABOULET

Page 10: La Santé de la Famille

10 www.lasantedelafamille.fr

Cela a commencé par l’accueil des premiers pensionnaires, le vendredi, en gare de Brive LaGaillarde par nos deux charmantes hôtesses « Daniel et Gilles », et oui on fait avec les moyensdu bord !! Ils ont rempli leur rôle, mais sans les jupetes.Après un transfert en bus, nous avons rejoint notre centre d’hébergement, le Domaine dePelvezy à Saint Genies dans le Périgord noir.Nos courageux amis venus en voiture étaient déjà là. Remise des clés par un accueil amical etchaleureux mais cete fois par de vraies hôtesses, Jacqueline et Jeannine. Et là, surprise, nosamis du comité de Bordeaux-Périgueux avaient prévu un peit cadeau de bienvenue (desproduits issus du terroir). Nous les remercions pour cete charmante atenion. Percepiondes bungalows... Repas où l’équipe d’animaion nous annonce une soirée dansante. Qu’à celane ienne, faigue oubliée. Pour les plus téméraires direcion le bal pour guincher au sonde l’accordéon.Après un sommeil bien mérité, nousavons ataqué la première journée. Tout d’abord, pour certains, sous l’œilatenif de Régis et Stéphane, une bataillede boules s’est effectuée, atenion aucochonnet ! D’autres sont paris en randonnée sous legardiennage de Yolande. Quelle est belle lanature ! Sans le piaillement des randonneurson aurait entendu le chant des oiseaux !Et oui Gérald, tu n’as eu droit à aucune deces distracions, tu as dû à nouveau te rendreà Brive récupérer les trois retardataires. Tonbon cœur te perdra ! Après le repas commence la ronde desmanifestaions. Nous nous sommes rendus au Château des Milandes, demeured’une femme hors du commun dotée d’un excepionnel desin, JOSEPHINEBAKER. Visite des muliples pièces du château et des jardins. Puis nous assistonsà un spectacle fascinant de rapaces. Moment magique ! Et cela dans un espaceclimaisé, ils avaient tout prévu, 33° !

SORTIE FAMILIALE 2017Saint-Geniès (24)

VIE

 AS

SO

CIA

TIV

EV

IE A

SS

OC

IAT

IVE

Cette année, nos grands reporters, Philippe et Eric étant absents pour des raisons qui

leur sont personnelles, c’est nous qui allons faire de notre mieux, nous petits

gribouilleurs, pour vous conter notre sortie nationale annuelle qui se veut dans sa

conception familiale.

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Pas de moment de répit, dès le retour à notre lieu paradisiaque, un cocktail de bienvenuenous a été offert après le discours de Michel TABOULET, Président de la Santé de la Famille,dans lequel une pensée a été évoquée pour les personnes absentes, pour lesquelles ces soriessont très chères. Ce fut ensuite le passage de flambeau, un passage symbolique certes, maisqui permet de lier les comités entre eux et de pérenniser cete sorie annuelle. Le flambeau a été remis à la Présidente du comité de Lyon, René BEL.Malgré (de canard), un excellent repas périgourdin nous est proposé. Pas le temps de digérer que nous enchaînons par le loto. On y est Yolande ! «Touille, boulègue»et c’est Daniel qui prête sa voix pour annoncer les numéros, hélas pas toujours gagnants !...et, quand ils sont dits dans le bon sens !

Ce qui est sûr, c’est que le gros lot tout le monde va le gagner, dimanche, une rude journéenous guete et ce sous un soleil de plomb. Tout d’abord, une visite chez nos lointains ancêtres,habitants des grotes du Roc de Gazelles. Ils n’ont pas tellement changé, à moins…que ça soitnous !Rendez-vous à la Roque Gageac pour le pique-nique toujours aussi sympathique. Digesionfacile. Nous nous laissons «couler» sur la rivière Espérance, à bord des Gabares pour un voyagepépère dans la vallée de la Dordogne à la découverte de nombreux châteaux, tout en admirantla nature, sa faune et sa flore. Ouf ! nous sommes sauvés, tout le monde a rejoint la berge.Nous avons pu nous rendre aux magnifiques jardins suspendus de Marqueyssac et profiterde la vue panoramique excepionnelle sur l’ensemble de la vallée de la Dordogne.Et voilà retour à la source, pour ceux qui n’ont pas eu le loisir de faire trempete dans la rivière,ils ont fait plouf dans la piscine.

Lundi main, après une courte nuit de sommeil, vient le moment de se dire au revoir mais,sans le cacher, avec un brin de tristesse.

Non pas de nous quiter, mais surtout d’abandonner ceterégion !

Finis les montagnes ver-doyantes, la vie de château,la piscine et le chant du coq. Pour certains chanceux, ilsdoivent encore se « farcir »l’hôtesse Gilles, pour une peitevisite de Brive afin de paienteret prendre le train.Amis venus d’ici et d’ailleurs,copains joviaux et enjoués, nousvous remercions chaleureuse-ment.

Jeannine LASSERRE

GIlles TARDIEU

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Vendredi 26 mai

OOuverture de la séance à10 heures par le Président MichelTABOULET. Accueil des participants et dési-gnation des deux assesseurs :Muriel SAUVAGE (Paris Nord) etFrançoise LAISNEY (Paris Sud).

LLes premières interven-tions à la tribune débutent avec laprésentat ion des rappor tsd’activités des Comités Territo-riaux. Cette année encore, la synthèsede ces rapports nous confirme undynamisme persistant dans lamise en œuvre du Projet Associa-tif au travers, principalement, del’accompagnement, de la préven-tion ou de la présentation de laTrajectoire.

LLes élections des tiersrééligibles du Conseil d’Adminis-tration ont également lieu durantcette première matinée. Le Bureau de vote, présidé parGérald MULLER, est composé deDaniel BOUËTEL, Eliane DENIS,Patrick FAUCHER, Henri MORI-NEAU et des deux assesseurs,Muriel SAUVAGE et FrançoiseLAISNEY.

LLes travaux reprennentaprès le déjeuner avec unexposé-débat sur le thème « Comment faire vivre notreagrément de représentant desusagers ? ».

Ce thème a donné lieu à de trèsriches échanges.

PPuis, conformément àl’ordre du jour, la parole estdonnée à Alain GEFFROY, repré-sentant de la Commission deContrôle, qui effectue un compterendu des différentes vérificationscomptables opérées dans lesComités.

EEst ensuite présenté lerapport de gestion qui a pourambition de rendre compte desprincipales activités et des princi-paux résultats de l’ensemble descomposantes de notre Associa-tion pour l’année écoulée, maisaussi, de donner des perspec-tives pour les exercices ultérieurs.

MMichel TABOULET, prési-dent du Conseil d’Administration,fait une synthèse de ce rapport etévoque les orientations pourl’avenir.

GGérald MULLER, Secré-taire Général, présente le bilandes activités de l’Association pour2016 :- Activités générales- Comités territoriaux- Centres de soins

MMarie-Françoise LEFEB-VRE, Trésorière, présente lescomptes de résultat et le bilancomptable 2016, ainsi que lebudget prévisionnel 2017 del'Association.

MMadame Isabelle COUTE-RET, du cabinet Rsa, présente lerapport du Commissaire auxcomptes certifiant la régularité etla sincérité des comptes del’Association, ainsi que le rapportspécial relatif aux conventionsréglementées.

VVient ensuite la proclama-tion des résultats des élections duConseil d’Administration.

Sont élus :

Administrateurs titulaires

Jean-Pierre GADAUDSerge CHERAULTFrançois JEANNOTSylvie TANGUYMichel PIERATTONICatherine COUTURIER

Administrateurs suppléants

Denis VENTURIChristian BECOUZE

LLe Président félicite lesnouveaux élus et les remerciepour leur engagement dansl’Association.

AAprès avoir entendu lesdifférents rapports, l’AssembléeGénérale est invitée à délibérersur les résolutions suivantes,aucune opposition ne s’étantmanifestée en défaveur d’un voteà main levée.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE26 et 27 mai 2017

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L’Assemblée Générale Ordinaire de la SANTE DE LA FAMILLE s’est tenue les vendredi 26 etsamedi 27 mai 2017, au Centre Internaional de Séjour de Paris, en présence de 76 déléguésissus des différents Comités Territoriaux.

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Première résolutionApprobation des comptes del'exercice 2016L’Assemblée Générale, aprèsavoir pris connaissance durapport de gestion et entendu lerapport du Commissaire auxComptes, approuve à l'unanimitéce rapport de gestion, les compteset le bilan de l’exercice clos le 31décembre 2016, ainsi que lesopérations traduites ou résuméesdans lesdits comptes.

Deuxième résolutionQuitus donné au Conseild'AdministrationEn conséquence de la résolutionqui précède, l’AssembléeGénérale donne à l'unanimité qui-tus entier et sans réserve auxmembres du Conseil d’Adminis-tration pour tous les actes de leurgestion au cours de l’exerciceconsidéré.

Troisième résolutionInformation sur l'affectation desrésultats de l'exercice 2015L’Assemblée Générale prend noteque les affectations des résultatsdes Centres de soins pour l'exer-cice 2015, décidées lors del’Assemblée Générale du 27 mai

2016, n'ont pas fait l'objet deremarques des tiers financeurs etsont donc les suivantes :Pour le Centre MALVAU, affecta-tion du résultat comptableexcédentaire de 26.018 € :- en report à nouveau débiteur

relatif aux dettes pour congéspayés : -4.982 € - en réserve d'investissement :

31.000 €Pour le Centre Gilbert RABY,affectation du résultat comptableexcédentaire de 442.710 € :- en report à nouveau créditeur

relatif aux dettes pour congéspayés : 23.960 €.- en report à nouveau créditeur :

60.795 €- en réserve d'investissement :

357.955 €

Quatrième résolutionAffectation du résultat del'exercice 2016Suite à la présentation du résultatcomptable 2016, l'AssembléeGénérale décide à l'unanimitéd'affecter le déficit comptable de138.751 € de la façon suivante : - en réserve statutaire : 244 € ;- en report à nouveau débiteur : -138.995 €

Cinquième résolutionInformation sur les conventionsréglementéesL’Assemblée Générale, aprèsavoir entendu la lecture du rapportspécial du Commissaire auxComptes mentionnant l'absencede conventions de la nature decelles visées à l’article L.612-5 duCode de commerce, en prendacte purement et simplement.

Sixième résolutionApprobation du budgetprévisionnel 2017L’Assemblée Générale approuveà l'unanimité le budget prévision-nel de l’Association pour 2017,pour un total de 244.500 €.

Septième résolutionMontant de la cotisation desadhérentsL’Assemblée Générale décide àl'unanimité de maintenir à 25 € lemontant de la cotisation desadhérents pour l’année 2018.

Huitième résolutionRenouvellement partiel duConseil d'AdministrationL'Assemblée Générale, aprèsavoir pris connaissance del'expiration des mandatsd'administrateurs de Mme SylvieTANGUY et de MM. SergeCHERAULT, Jean-PierreGADAUD, Jacques MOURA,Michel PIERATTONI et DenisVENTURI, ainsi que des résultatsdu vote organisé en vue du renou-vellement du Conseil d'Adminis-tration, conformément auxStatuts, au Règlement Intérieur, età la décision de l'AssembléeGénérale ordinaire de 2014relative à l'évolution du nombred'administrateurs, nommeadministrateurs Mmes CatherineCOUTURIER et Sylvie TANGUY,et MM. Serge CHERAULT,Jean-Pierre GADAUD, FrançoisJEANNOT et Michel PIERATTONIpour une durée de trois ans. Leurmandat prendra fin à l'issue del'Assemblée Générale ordinairede 2020 appelée à statuer sur lescomptes de l'exercice 2019.

Neuvième résolutionNomination des administra-teurs suppléantsL'Assemblée Générale, aprèsavoir pris connaissance desrésultats du vote organisé en vuede la nomination des administra-teurs suppléants, conformémentaux Statuts, au RèglementIntérieur et à la décision del'Assemblée Générale ordinairede 2014 relative à l'évolution dunombre d'administrateurs, nommeadministrateurs suppléantsMM. Christian BECOUZE et DenisVENTURI pour une durée d'un an.

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Leur mandat prendra fin à l'issuede l'Assemblée Généraleordinaire de 2018 appelée àstatuer sur les comptes del'exercice 2017.

Dixième résolutionRenouvellement partiel de lacommission de ContrôleL'Assemblée Générale, aprèsavoir pris connaissance del'expiration du mandat de membrede la commission de Contrôle deM. Eric BRUNET, ainsi que desrésultats du vote organisé en vuedu renouvellement de cettecommission, conformément auxStatuts et au Règlement Intérieur,reconduit M. Eric BRUNET dansses fonctions pour une durée detrois ans. Son mandat prendra finà l'issue de l'Assemblée Généraleordinaire de 2020 appelée àstatuer sur les comptes del'exercice 2019.

Onzième résolutionAttribution de l'honorariat àM. Jacques MOURAL'Assemblée Générale, surproposition du Conseil d'Adminis-tration, et conformément à l'article3 des Statuts, décerne àl'unanimité l'honorariat de son titred'administrateur de l'Association àM. Jacques MOURA, en recon-naissance des services distinguésqu'il a rendus à l'Associationpendant de nombreuses années.

PPour clore cette journéede travail, le Conseil d’Administra-tion se réunit pour élire, à bulletinsecret, le Bureau National quiofficiera durant le nouvel exercice.

Sont désignés : Rédacteur en Chef du journal :Jean-Pierre GADAUD Responsable des formations :Gérald MULLER

Le Bureau coopte quatre Conseil-lers Techniques : Eliane DENIS : AccompagnementYves RASSE : PréventionMichel SAUVAGE : Coordinationdes comités parisiens dans ledomaine de la préventionJean-Michel TROUVE : Rela-tions avec les établissements desoins

Samedi 27 mai

RReprise des travaux à 9heures 15 avec la présentation,

par le Président, dunouveau Bureau élupar le Conseil d’Admi-nistration.

Michel TABOULET faitégalement part à l’As-semblée des ensei-gnements qu’il tire desdifférents rapportsd’activités présentés la

veille et des pistes de réflexionpour l’avenir.

AAprès une courte pausemise à profit pour l'accueil des in-vités et quelques échanges entreparticipants, les travaux repren-nent avec un exposé-débat sur lethème de « L’alcoolisationfœtale » animé par VéroniqueFAUDOU SOURISSE, co-fonda-trice et vice-présidente de l’asso-ciation Vivre avec le SAF.

CComme les années précé-dentes, nos travaux se terminentpar le repas officiel, en présencede nombreux invités, partenaireset amis de la Santé de la Famille.

AAu cours du repas, lestraditionnels signes de reconnais-sance sont remis à des militanteset militants pour leur investisse-ment au sein de l’Association.

EEt c’est ainsi que prend fincette Assemblée Générale 2017.

Gérald MULLER

Composition du Bureau

Président : Michel TABOULET

Vice-présidents : Jean-Pierre GADAUD

et Serge CHERAULT

Secrétaire Général : Gérald MULLER

Secrétaire Général Adjoint : Patrick FAUCHER

Trésorière : Marie-Françoise LEFEBVRE

Trésorier Adjoint : François JEANNOT

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EN DIRECT DE NOS RÉGIONS

MARSEILLEMARSEILLE Permanence, les 1er et 3ème mercredis de 14h00 à 16h00Bureaux de la Mutuelle Entrain - 5 boulevard Camille Flammarion 13001 MARSEILLE

BOURGOGNE FRANCHE-COMTEBOURGOGNE FRANCHE-COMTE Permanence, les 1er et 3ème mercredis de 13h30 à 17h00,26, rue de l'Arquebuse à DIJON - 03.80.40.11.96 / 06.36.18.88.08

PARIS MONTPARNASSEPARIS MONTPARNASSE Entretiens individuels sur rendez-vous : Denis : 06.75.10.26.69 - Patricia : 07.68.96.11.97 - Laurent : 06.15.47.97.13

CÔTES D’ARMORCÔTES D’ARMOR Forum des Associations : 2 septembre, salle Steredenn à SAINT BRIEUC9 septembre, salle Hoëdic du Haut-Champ à PLOUFRAGAN

LIMOGESLIMOGES 3ème Forum des Associations de Limoges les 9 et 10 septembre. Entrée libre.De 10h à 20h le samedi et jusqu'à 18h le dimanche. Dans l'ancienne caserne Marceau.

STRASBOURGSTRASBOURG Contacts : LORRAINE : Philippe : 03.83.75.87.46ALSACE : Caroline : 07.70.37.29.92 - Gil : 06.14.34.93.00

BORDEAUX-PéRIGUEUXBORDEAUX-PéRIGUEUX 16 septembre, visite touristique de Périgueux.21 octobre, loto à Périgueux. Contact : Jeannine au 06.65.10.21.29

CHAMBéRYCHAMBéRY Réunions le dernier samedi du mois, au bungalow, dans la cour fret de la gare deChambéry et le premier vendredi du mois, à la salle Jean Vilar, à Bellegarde. 06.61.95.01.06

BRETAGNE SUD BRETAGNE SUD Groupe de parole : 2ème et 4ème mardis de 20h00 à 22h00Place du Général Leclerc - salle C, 56000 AURAY1er et 3ème vendredis de 20h30 à 22h30 - Pôle social 26 rue du Gal Leclerc 56800 PLOERMEL

LILLELILLE Groupe de parole : Tous les lundis à 17 H 30Maison Léon Blum - 39 av. de l'Hippodrome 62000 ARRAS

PARIS NORDPARIS NORD Consultation d'alcoologie du Dr BATEL, tous les mardis de 8h30 à 12h00Centre Médical SNCF de Saint Denis - 5 rue Francis de Pressensé 93300 LA PLAINE ST DENIS

LANGUEDOC-ROUSSILLONLANGUEDOC-ROUSSILLONPermanences :Le lundi de17 h 00 à 18 h 00 - Salle "MED", 17 rue E Leroy à BEZIERS (cité SNCF)

LE MANSLE MANS Groupe de parole, les 1er et 3ème vendredis du mois de 20 H 00 à 21 H 30Local Associatif - 4, Bld Robert Jarry 72100 LE MANS. 06.51.63.78.48 (Dominique)

LYONLYON Loto, salle Paul Langevin à Venissieux

RENNESRENNES Contacts : Rennes - 06.52.54.86.28 (avec répondeur), [email protected] Malo - 06.82.79.98.14 (avec répondeur), [email protected]

TOURSTOURS 2 septembre, sortie du Comité : «Tours au fil des monuments».Inscription et renseignements auprès de Jean-Michel : 06.79.54.48.12

PARIS SUDPARIS SUD Consultations en alcoologie du DR KARINTHI (agents SNCF)Le mardi de 8h30 à 11h00, Cabinet médical PARIS AUSTERLITZ

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