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Bi hebdomadaire d'information et d'action sociale paraissant au congo du Vendredi 20 Mars 2015 n°3479

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 1

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

N° 3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - 63ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 500 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

63ème

année

Commission africaine des droits de l’hommeet des peuples

La plainte de la familleNgambio-Ntsalakoua contre

l’Etat congolais jugéerecevable

(P.9)

Congo - FranceLa Fondation Africa France Congo,

pour une nouvelle dynamiquede partenariat économique

(P.3)

Débat constitutionnel

L’offensive médiatiquede Charles Zacharie Bowao

(P.6)

Cabinet IwayeLes opérateurs économiques reconnaissent

une baisse du niveau fiscal dans la loide finances 2015

(P.15)

Communiqué

Travaux defusion du réseau

(P.8)

Liturgie

Comprendre lecarême, un tempsde pénitence, deréconciliation et

de pardon(P.10)

Vie politique nationaleLes partis de la majoritéprésidentielle appellent

à un dialogue républicain(P.5) 38ème anniversaire de la mort du président Marien Ngouabi

Le P.c.t a appelé ses militants à se souvenirde la vie et de l’œuvre de son fondateur

(P.5

Soutenir la diversificationet l’industrialisation del’économie nationale

par l’agriculture(P.7)

Ministère de l’agriculture et de l’élevage

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NATIONAL

D’utilité publique, l’Asso-ciation Africa-FranceCongo a pour objectifs,

entre autres, de renforcer les re-lations économiques entre leCongo et la France, de mettreen place une communauté d’in-térêt économique et de méca-nismes susceptibles d’impul-ser une croissance durable en-tre les pays.Pour Lionel Zinsou, présidentde la Fondation Africa-France,cette première association re-lai, qui a vu le jour en Afrique,est une plateforme collaborati-ve. «Ce que nous souhaitons,c’est qu’il y ait plus de dialo-gue direct entre les entrepri-ses», a-t-il dit.Conscient du fait que la crois-sance économique africaineest, depuis vingt ans, réguliè-re, homogène, forte et lisible,Lionel Zinsou pense qu’on ren-drait un très mauvais service à

l’Afrique, si l’on pense que «lechiffre actuel de 5% est suffi-sant pour relever les défis ducontinent». «On doit accélérerles rythmes, mais aussi amélio-rer la qualité de la croissance,pour répondre aux besoins etaux nécessités sociales et en-vironnementales. C’est la rai-son d’être de la Fondation fran-co-africaine pour la croissancepartagée», a-t-il indiqué.En effet, la Fondation Africa-France rassemble des Etats,des entreprises, des collectivi-tés locales, des associations,des établissements d’ensei-gnement et de recherches dontles acteurs travaillent, ensem-ble, dans des clubs sectorielsréunissant aussi bien des opé-rateurs africains que français.«Pour la première fois, naît si-multanément en France et enAfrique, une forme d’institutionqui n’est pas une administra-

tion, mais une véritable com-munauté, organisée à la maniè-re d’un réseau social qui n’estpas financée par l’impôt, maispar des cotisations et contribu-tions volontaires, dont la gou-vernance n’est pas politique,

mais associative et privée. Ils’agit de susciter la collabora-tion de la société civile et de lasociété marchande, à l’appuides politiques publiques dedéveloppement».Vanter les mérites et les atouts

de l’économie congolaise, telest l’exercice auquel s’est livréJean-Jacques Bouya. «Tous lesprogrès accomplis et les oppor-tunités d’affaires sont les ga-ges sûrs d’une coopérationdans le domaine des affaires»,a-t-il fait savoir. Selon lui, cet-te association ne devrait pasêtre une association ordinairede plus ou de trop. «Mais plu-tôt, un esprit qui dynamise lesrelations interprofessionnellesentre les partenaires. En clair,une machine de propositions etd’initiatives au service d’unenouvelle classe d’entrepreneu-res», a-t-il poursuivi.Toutefois, le ministre Bouya aestimé que cette associationinaugure une nouvelle ère decoopération basée sur les ré-sultats tangibles adaptés auxexigences de la mondialisation.D’où l’appel lancé aux mem-bres du conseil d’administra-tion à donner à cette associa-

tion une forme matérielle qui varévolutionner, selon lui, la coo-pération économique entrel’Afrique et la France.Le ministre d’Etat RodolpheAdada a, quant à lui, expliquéque la création de cette asso-ciation a pour but d’impulserune nouvelle dynamique departenariat économique entrel’Afrique et la France, d’unepart, et entre le Congo et laFrance, d’autre part.D’ores et déjà, il a précisé qu’ilfaut mener une réflexion sur lesmécanismes spécifiques à met-tre en place pour atteindre lesobjectifs que s’est assignéescette association que présideDidier Makoubela et compte 16membres. Pour le ministred’Etat Adada, gérer et partagerla croissance sans vision par-tagée et sans partage de risqueen matière d’investissement estillusoire. «Le vaste programmede développement des infras-tructures engagé par le gouver-nement est une opportunitéque les entreprises congolai-ses et françaises devraient sai-sir de concert pour renforcerleur partenariat», a-t-il déclaré.

Cyr Armel YABBAT-NGO

Congo - FranceLa Fondation Africa France Congo, pour une

nouvelle dynamique de partenariat économiqueA la suite du forum franco-africain qui s’est tenu, à Paris, enFrance, le 10 février 2015, au cours duquel a été présentée laFondation Africa-France pour une croissance partagée, l’idéeavait été arrêtée d’implanter, dans chaque pays africain, desassociations relais de cette fondation, qui est une initiative pri-vée soutenue par l’Etat français à hauteur de trois millionsd’euros. D’où la création de la première association miroir dé-nommée Africa France Congo, qui a été portée sur les fonts bap-tismaux à Brazzaville, le 14 février 2015, à l’auditorium du Minis-tère des affaires étrangères et de la coopération. C’était sous lepatronage du ministre d’Etat Rodolphe Adada, ministre des trans-ports, de l’aviation civile et de la marine marchande, en présencede Jean-Jacques Bouya, ministre délégué chargé de l’aména-gement du territoire et de la délégation générale aux grands tra-vaux et président d’honneur de cette association, Lionel Zinsou,président de la Fondation Africa-France, des membres du gou-vernement, des chefs d’entreprises et un parterre d’invités.

L’Afrique accuse un retarddans le domaine des pro-duits financiers de base.

Près de 80% de la populationadulte de l’Afrique sub-saha-rienne n’a pas de compte enbanque. Ces populations n’ontpas accès à des moyens depaiement modernes, au créditou aux produits d’assurance.Elles n’ont pas d’identité finan-cière et encore moins une sé-curité financière. Par consé-quence, elles ne peuvent payerleurs factures ou recevoir despaiements autrement que sousforme d’espèces.Pour recevoir leurs allocationssociales, elles doivent parcou-rir de longues distances et fai-re la queue, parfois durant desheures. En outre, si l’accès aucrédit, à l’épargne, aux moyensde paiements et d’assurancebénéficie à tous, il est particu-lièrement crucial pour les po-pulations pauvres et les micro-entreprises qui ont moins decapital de base.Les institutions de microfinan-ce jouent un rôle important,mais elles ne suffisent pas àcombler le déficit de l’inclusionfinancière. L’innovation tech-nologique est aussi une voieprometteuse pour faire avancer

l’inclusion financière, parcequ’elle réduit les coûts de ser-vices pour les clients à faiblerevenus. Les nouvelles techno-logies permettent aux fournis-seurs de services de baisser lescoûts et d’offrir des prestationsabordables pour les utilisa-teurs. Les avancées technolo-gies récentes, comme l’Internetet la banque par téléphone, ontsensiblement amélioré l’inclu-sion financière dans les pays àrevenus faibles. La banque partéléphone est aussi en crois-sance dans la Cemac et peutpermettre d’utiliser un portablepour effectuer des opérationsfinancières, à savoir payer desfactures, transférer ou emprun-ter de l’argent.L’expérience internationalemontre que des politiques pu-bliques appropriées peuventaméliorer sensiblement l’inclu-sion financière. La réglementa-tion devrait promouvoir lestechnologies financières inno-vantes, comme la banque mo-bile. Les autorités doivent aus-si s’efforcer à promouvoir laconcurrence. Une concurrencesaine entre les fournisseursencourage le développementde nouveaux produits finan-ciers et spécialisés, y compris

l’utilisation des nouvelles tech-nologies, et donne plus dechoix aux consommateurs.Pour cela, les autorités doiventveiller à créer un environne-ment réglementaire favorable.Les politiques telles que l’oc-troi d’exemptions des exigen-ces de documentations onéreu-ses ou l’obligation pour lesbanques à offrir des comptesde base à un coût bas peuventêtre particulièrement efficaces.Il faut renforcer l’infrastructurefinancière et faciliter l’accèsdes banques aux informationssur l’emprunteur, notammentpar des systèmes d’informationde crédit. Améliorer le cadrejuridique, l’environnement desaffaires et la garantie des sûre-tés jouerait un rôle importantdans l’augmentation des prêtsaux petites et moyennes entre-

prises.Enfin, l’éducation financièreconstitue un pas important endirection d’une inclusion finan-cière accrue. De nombreuxpays, tels que le Rwanda enAfrique, ont réussi à boosterl’accès aux services financierspour leur population. La confé-rence du 23 mars à Brazzavillepermettra de tirer les leçons deces expériences d’identifier etde partager les meilleures pra-tiques au profit des popula-tions de l’espace Cemac.

(Sur les notes de BorianaYontcheva, résidente-représen-tante du F.m.i à Yaoundé etMario Zamaroczy, chef de divi-sion dans le département Afri-que du F.m.i et chef de missionpour le Camroun).

Congo - F.m.i - B.e.a.cOrganisation d’une conférence à Brazzaville

sur les produits financiers de baseLe constat est fait: l’inclusion financière joue un rôle clé pour lacroissance économique. C’est fort de ce constat que la B.e.a.cet le F.m.i co-organisent, le 23 mars 2015, à Brazzaville, une con-férence pour discuter de cette problématique. L’inclusion finan-cière peut être définie comme l’accès à des services et produitsfinanciers de base par les ménages et les entreprises. Elle per-met à des individus et des entreprises de tirer profit des oppor-tunités d’affaires, d’investir dans l’éducation et la formation,d’épargner pour la retraite et de s’assurer contre certains ris-ques.

Association des maires du Congo

L’Etat appelé à subventionnerles collectivités locales

comme il se doitL’Association des maires du Congo a tenu sa 9ème assemblée gé-nérale ordinaire, jeudi 12 mars 2015, à l’hôtel de ville de Brazza-ville, sur le thème: «Renforçons notre organisation pour le déve-loppement de nos communes». Ouverts par Séraphin Ondelé,préfet directeur de cabinet du ministre de l’intérieur et de la dé-centralisation, en présence de Benoit Moundelé-Ngolo, préfet dudépartement de Brazzaville, les travaux de ces assises étaient pla-cés sous la direction de Hugues Ngouelondelé, président de la-dite association et président du conseil départemental et munici-pal, député-maire de la ville de Brazzaville.Sur six maires en pleine exer-cice attendus à Brazzaville,cinq étaient présents à savoir,Hugues Ngouelondelé (Brazza-ville), Roland Bouiti-Viaudo(Pointe-Noire), Yves FernandDiokouandi (Dolisie), Jean-Hervé Mandounou (Nkayi) etElisabeth Mapaha (Mossendjo).Un seul excusé, GhislainThierry Maguessa (Ouesso).Dans son mot de bienvenue,Hugues Ngouelondelé a ex-primé sa satisfaction de voirqu’à l’issue des dernières élec-tions locales, de nouveaux élusont rejoint les conseils dépar-tementaux et municipaux. Ilsvont contribuer, sans nuldoute, à l’approfondissementde la démocratie locale et de la décentralisation, dont le proces-sus, depuis plus de dix ans, est engagé grâce au président de laRépublique. Allusion faite aux nouveaux maires de Dolisie,Mossendjo et Ouesso.Au cours de leurs travaux, les membres de l’Association desmaires du Congo ont débattu du fonctionnement et de l’organisa-tion des collectivités locales, notamment la gestion de la cité àtravers l’assainissement et l’insalubrité. Ils ont examiné et adoptéle rapport d’activités 2013-2014, le rapport financier 2013-2014, leprojet de plan d’actions 2015 et le projet de budget exercice 2015de leur association. Mais, le montant de ce budget n’a pas étérévélé. Qu’à cela ne tienne, les maires du Congo ont appelé legouvernement à subventionner les collectivités locales de ma-nière conséquente, pour pallier les problèmes auxquelles ellessont confrontées, afin d’améliorer le quotidien des populations.Au terme de leurs travaux, ils ont adopté une déclaration appe-lant les acteurs politiques à privilégier le dialogue, ainsi qu’unerecommandation relative à la mise en œuvre des textes sur ladécentralisation, notamment le déblocage régulier des subven-tions destinées aux collectivités locales en général et aux com-munes en particulier; la revalorisation des subventions affectéespar le gouvernement aux communes; le renouvellement des per-sonnels des communes; la mise en œuvre des recommandationsissues des conférences des préfets élargies aux présidents desconseils. Enfin, les maires ont exprimé le vœu de voir participeraux prochaines assises les communautés urbaines en qualitéd’observateurs.

Pascal BIOZI-KIMINOU

Hugues Ngouelondelé.

Le siège de la Banque des Etats d’Afrique centrale à Yaoundé.

Les membres du conseil d’administration.

Le présidium.

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PUBLI-REPORTAGE

Souvent reléguée au se-cond rang dans la so-ciété, il est important

de saisir le rôle de la femmedans le développement éco-nomique, et de voir commentfavoriser une bonne contri-bution de celle-ci dansl’émergence économiqued’un pays, en tenant comptesurtout du fait qu’elles sontplus nombreuses (52%) queles hommes (48%) en Répu-

Journée internationale de la femmeLes femmes de MTN Congo ont fait un don

à la Maison de la femme de KinkalaCélébrée internationalement sous le thème «Autonomisationde la femme, autonomisation de l’humanité: imaginez!», etau Congo: «L’autonomisation des femmes et du développe-ment en vue de la réalisation de l’agenda 2063 de l’Afrique»,la journée internationale de la femme reste une occasion dedresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des chan-gements et de célébrer les actes de courage et de détermi-nation accomplis par toutes ces femmes qui ont joué et jouentencore un rôle primordial dans nos sociétés.

du Pool, pour commémorercette journée. A cette occasion,des kits coutures, de coiffureet de pâtisserie, ainsi que dumatériel informatique ont étéoffert à la Maison de la femmede Kinkala, en charge de la for-mation des jeunes filles mères.La cérémonie de remise du donà la Maison de la femme, àKinkala, s’est déroulée sousles auspices de Mme Anne-Marie Bernardine Malonga, ad-

ministrateur-maire de la com-munauté urbaine de Kinkala, enprésence du directeur des res-sources humaines de MTNCongo, Akondzo de la direc-trice départementale de la Mai-son de la femme du Pool, Féli-cité Bitsoumanou, de la con-seillère à la promotion de lafemme, Arlette Bakou, repré-sentant la ministre de la promo-tion de la femme et de l’intégra-tion de la femme au développe-

blique du Congo. Mais, saparticipation demeure dansdes proportions plus faiblesque celles des hommes. De-puis le début des années2000, les femmes représen-taient 33% dans la FonctionPublique. La plupart d’entreelles se retrouvent dans l’en-seignement, l’administrationgénérale, la santé publique,le service social. Seules 13,9% des femmes occupent despostes d’encadrement dansla Fonction Publique contre38,5 % pour les hommes. Parailleurs, le secteur informelau Congo, n’ayant pas deréelles capacités d’explo-sion, offre toutefois des em-plois bien que précaires,contribuant ainsi, àautonomiser les congolais.C’est en cela que lesMTNeuses ont voulu poserun acte d’encouragement àl’égard de leurs paires, des-tiné à les aider à prendre leurdestin en main, pour leurpropre autonomisation.C’est ainsi que le samedi 7mars 2015, les agents deMTN Congo, sous la con-duite de leur directrice com-merciale et marketing, PriscaLomouel, se sont rendues àKinkala, dans le département

ment. Les femmes évoluant àMTN Congo ont décidé de fairece don comme contribution àl’œuvre de la Maison de lafemme à Kinkala.Dans les discours qui ont étéprononcés à cet effet, les diffé-rents intervenants ont, tour àtour, mis l’accent surl’autonomisation de la femmeet le dynamisme que doit avoirla jeune fille dans le cadre del’entrepreneuriat féminin, afind’acquérir une formation dequalité pour réussir son inser-tion socioprofessionnelle.Pour la directrice départemen-tale de la Maison de la femme,Kinkala est doté d’un espace deformation et d’information, unespace de débat servant à lajeune fille avec la possibilité dese former à certains métierscomme l’informatique, la coif-fure féminine, la coupe-cou-ture, la pâtisserie, etc, pour soninsertion socio-profession-nelle.Pour sa part, l’administrateur-maire de Kinkala, Mme Anne-Marie Bernardine Malonga s’estréjouie de l’initiative prise parMTN Congo d’être toujours auservice des populations et sur-

tout des personnes vulnéra-bles. C’est donc un geste ré-confortant qu’il faut encoura-ger.La directrice commerciale etmarketing de MTN Congo a,quant à elle, déclaré que ce dondes MTNeuses consiste à ap-puyer la Maison de la femme deKinkala en matériel divers aubénéfice de la jeune fille enproie à des difficultés de tousgenres, afin de lui permettred’exercer une activité généra-trice de revenus en toute indé-pendance et se prendre encharge. «Dans le souci perma-nent d’être toujours plus pro-che des populations vulnéra-bles, ce don de MTN Congo àla Maison de la femme deKinkala consiste à contribuer àl’autonomisation de la femmeà travers la jeune fille, femmede demain, apporter un appuien matériel divers, renforcer lescapacités des gestionnaires dela Maison de la femme et desapprenants en outil informati-que, kits couture, coiffure et depâtisserie, notamment, des ma-chines à coudre, du matérielservant pour la couture, despagnes, des sacs de farine, des

congélateurs et réfrigéra-teurs. Il s’agit d’apporter unetouche particulière à la for-mation de la jeune fille, dansle quotidien de la femme,afin de l’aider à concilier lesdifférents aspects de la vieau quotidien, telle que la car-rière professionnelle».Dernière à prendre la parole,Mme Arlette Bakou, con-seillère à la promotion de lafemme a, au nom de Madamela ministre de la promotionde la femme et de l’intégra-tion de la femme au dévelop-pement, pris l’engagementd’être toujours aux côtés decette couche féminine, pourl’aider à s’épanouir. Au coursde cette journée, les femmesde Kinkala ont fait une expo-sition vente de toute marqued’habits en pagne coususpar les jeunes filles. Chacunpouvait s’en approprier à unprix abordable.

Enfin, mars étant le mois dela femme, MTN Congo vousdit: Y’ello!

De g. à d.: M. Akondzo, Anne-Marie Bernardine Malonga et Arlette Bakou.

La directrice de la maison de la femme (au milieu) réceptionnant la machine à coudre, sous l’oeilregardant de Mme l’administrateur-maire.

Photo de famille des MTNeuses et les officiels.

L’exposition-vente des habits cousus par les jeunes filles mères.

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NATIONAL

En dehors du M.s.d dont leprésident, René-SergeBlanchard Oba, était pré-

sent à la précédente rencontre,du M.c.d.d.i et du R.d.d qui sontpresque en rupture de ban avecla majorité présidentielle, tousles partis et associations mem-bres de la majorité présiden-tielle étaient représentés. Lemoins que l’on puisse dire,c’est qu’il y a une volonté ma-nifeste des uns et des autres derefaire la cohésion. Cela se litmême dans les attitudes. Le R.cde Claude-Alphonse N’Silou, laD.r.d de Matson HellotMampouya, P.s.v.r représentépar un responsable du parti, leR.d.p.s, avec Jean-MarcThystère-Tchicaya, le M.a.rconduit par son président, Ro-land Bouiti-Viando, l’U.r deBenjamin Bounkoulou étaientlà.Reste que sur le plan de l’orga-nisation, la majorité présiden-tielle n’a toujours pas achevéde mettre en place toutes sesinstances. La question s’estmême posée pendant l’assem-blée générale du collège desprésidents, où l’on ne distinguepas le statut de chaque partici-

pant. D’où la nécessité, ont re-levé certains participants, demettre en place les instancesqu’il faut, comme la coordina-tion nationale jouant le rôle desecrétariat permanent, le co-mité technique chargé de pré-parer les documents, et les dif-férentes commissions.Le grand point à l’ordre du jourde l’assemblée générale ducollège des présidents de lamajorité présidentielle était ledialogue national. Une déclara-tion a été rendue publique à l’is-sue de cette assemblée. Elle aété lue par Juste Mondelé, se-crétaire général de Club 2002-Pur, jouant le rôle de rappor-teur. La majorité se réunit en-core vendredi 27 mars pro-chain. Voici ci-après l’intégra-lité de la déclaration de la ma-jorité présidentielle:«Réunis en assemblée géné-rale le 17 mars 2015 au palaisdes congrès à Brazzaville, sousla direction du président parintérim de la majorité présiden-tielle, Monsieur Pierre Ngolo,les partis politiques et associa-tions membres de la majoritéprésidentielle ont débattu de latenue d’un dialogue national,

relatif aux institutions et à lagouvernance électorale. Aucours de leurs échanges, lesparticipants ont unanimementreconnu la nécessité d’un dia-logue républicain, en vue d’ob-tenir un large consensus surces questions d’importance vi-tale pour le pays. En consé-quence, les participants:- exhortent la classe politiqueet les forces vives de la Nationà préserver le climat de paix et

de stabilité dont jouissent siheureusement les populations;- suggèrent que toutes les dis-positions soient prises de ma-nière consensuelle pour créerune dynamique de dialogue;- réitèrent leur confiance au pré-sident de la République, SonExcellence Monsieur DenisSassou-Nguesso».

Pascal Azad DOKO

Vie politique nationaleLes partis de la majorité présidentielle

appellent à un dialogue républicainLes partis et associations soutenant l’action du président de laRépublique étaient en assemblée générale, mardi 17 mars 2015,au palais des congrès, à Brazzaville, sous le patronage de PierreNgolo, président par intérim de la majorité présidentielle. Cetteassemblée générale qui fait suite à celle tenue mardi 10 marsdernier a débouché sur la publication d’une déclaration appe-lant à la tenue d’un dialogue républicain sur la gouvernance élec-torale et l’avenir des institutions.

Presse

«Bantuenia» ou promouvoirl’esprit d’entreprise chez

les jeunesLors de la 11ème édition des oscars de la presse congolaise, qui aeu lieu à Oyo, «Bantuenia» a obtenu l’oscar du meilleur maga-zine. Le microcosme de la presse congolaise découvrait ainsi cemagazine panafricain, édité à Paris (France) et consacré à la jeu-nesse, dans le but de promouvoir l’esprit d’entreprise, en présen-tant des exemples de réussite socio-professionnelle en milieujeune. Sa directrice de publication, Marcelle Ayessa-Fauveau, ra-conte, dans un entretien à Oyo, comment elle est arrivée à créerce magazine.

«J’ai créé ce magazine, en1999, lorsque que j’étais encoreà l’école, en communication, auBénin. On a fait des publica-tions jusqu’en 2001. Et puisaprès, je l’ai arrêté, à cause descirconstances de la vie», con-fie Marcelle Ayessa-Feauveau.Tenant à son initiative, elle vareprendre le magazine, enFrance, en 2012, avec une jeuneconsoeur, Vanessa Lebeka,quand celle-ci était endeuxième année de master àl’Institut supérieur du manage-ment politique et publique, àParis.Bantuenia est un magazine bi-mestriel qui paraît régulière-ment depuis trois ans et qui est

Vanesa Lebeka et Marcelle Ayessa-Fauveau (à d.).

diffusé dans six pays (Bénin, Sénégal, Cameroun, Côte d’Ivoire,Gabon, Congo-Brazzaville et RD Congo). Il compte deux agencesau Congo, à Brazzaville et à Pointe-Noire. «Notre but, c’est susci-ter des vocations chez les jeunes, dans l’esprit d’entreprise. Lors-qu’un jeune a une idée, il ne faut pas qu’il attende l’aide de quel-qu’un pour y aller. Qu’il se lance et s’il y croit, d’autres personnesviendront adhérer», confie la directrice de publication.Pour sa part, la rédactrice en chef, Vanessa Lebeka, a rappelé lestrois grands points qui constituent la ligne éditoriale du maga-zine: «Notre ligne éditoriale tient sur trois points: le premier pointétant d’éduquer, de conseiller la jeunesse; nous présentons lespersonnalités qui ont réussi dans leurs domaines respectifs, pourdonner des exemples aux jeunes. Car, un cadet suit toujoursl’exemple de l’aîné. Le deuxième point, c’est valoriser la cultureafro-caribéenne, montrer cette culture dans sa diversité, dans sarichesse et la véhiculer à travers notre magazine. Il y a aussi uneidée de parler à la diaspora africaine, pour qu’elle s’intéresse auxpays d’origine. Le troisième point, c’est de favoriser la réflexionsur l’avenir de l’Afrique».La jeune équipe dirigeante de Bantuenia n’a pas manqué d’expri-mer sa reconnaissance au ministre de la jeunesse et de l’instruc-tion civique, Anatole Collinet Makosso, pour son soutien et sesencouragements. Ce qui permet au magazine, qui compte beau-coup sur le soutien de tous, de poursuivre son bonhomme dechemin. «Les enfants de l’Afrique se font remarquer sur l’échi-quier mondial et cela donne du boum au cœur. Depuis le «I have adream» de Martin Luther King, beaucoup d’eau a coulé sous lesponts», écrit la directrice du magazine dans l’éditorial du numéro11 de juillet-août 2014.

MM.

La couverture du derniernuméro de Bantuenia.

Marien Ngouabi (31 ans)accède au pouvoir le31 décembre 1968,

avec l’appui de l’armée, à l’is-sue d’une crise qui avait affai-bli, en raison des contradic-tions internes, le régime du pré-sident Alphonse Massambat-Débat. Ce dernier s’était retiréà Boko, dans le Pool.Un an plus tard, le nouveau pré-sident entreprend de créer unenouvelle machine politique,pour remplacer le M.n.r (Mou-vement national de la révolu-tion) créé par le président Mas-samba-Débat, après la révoltepopulaire d’août 1963, qui avaitoccasionné la chute du régimedu président Fulbert Youlou.Ainsi, du 29 au 31 décembre1969, le nouveau parti, le P.c.t,tient son congrès constitutif, àBrazzaville. Il se définit commeun parti d’avant-garde, d’idéo-logie marxiste-lenniste. C’estun parti-Etat, qui décide de dé-baptiser le Congo en «Républi-que populaire» et institue denouveaux symboles nationaux,notamment le drapeau rougeavec une houe et un marteaujaunes entrecroisés, entourésde deux palmes vertes; l’hym-ne national, «La Congolaise»,est remplacé par «Les trois glo-

rieuses», faisant ainsi référen-ce aux trois journées de révol-te des 13, 14 et 15 août 1963,appelée «Révolution» qui dé-bouchèrent sur le renverse-ment du président Youlou, ac-cusé d’être «le valet local del’impérialisme français».Le parti unique au pouvoir estrelayé par trois organisationsde masse: l’U.j.s.c (Union na-tionale de la jeunesse socialis-te congolaise), l’U.r.f.c (Unionrévolutionnaire des femmes duCongo) et la C.s.c (Confédéra-tion syndicale congolaise) quiencadrent les différentes cou-ches sociales, sous l’idéologierévolutionnaire marxiste.D’autres organisations commel’Uneac (Union nationale desécrivains artistes et artisanscongolais) sont égalementcréées, le tout à travers un pro-jet de société conduisant à«l’édification d’une société so-cialiste au cœur de l’Afrique».Le P.c.t tient le pays de main defer, mais les contradictions hé-ritées du régime Massamba-Débat s’aggravent entre res-ponsables du parti. Un vérita-ble conflit idéologique entre lagauche pure, qui souhaite laradicalisation idéologique, et laligne modérée qu’incarne le

président Ngouabi, fissure lesfondements du parti. Pendantce temps, la droite, écartée dupouvoir, en 1963, avec la chutedu régime du président Youlou,tente de redresser la tête.Le 23 mars 1970, le lieutenantKinganga, de retour d’un exil àKinshasa, après un échec enjuin 1969, lance une nouvelletentative de renversement durégime, en s’emparant, avec uncommando, de la radio natio-nale, située dans l’immeuble del’actuel Ministère de l’enseigne-ment primaire, secondaire et del’alphabétisation, à Bacongo.L’armée réagit et vient à boutdes assaillants.Le 22 février 1972, une nouvel-le tentative de coup d’Etat estorchestrée, avec à la tête ducommando, le lieutenant AngeDiawara. Elle implique d’émi-nents membres du parti uniqueau pouvoir, voulant instaurerune ligne idéologique plus àgauche. Grâce à son courage,

Marien Ngouabi, rentré précipi-tamment d’un voyage à Pointe-Noire, sauve de justesse sonpouvoir, mais celui-ci sera fra-gilisé par l’aggravation descontradictions internes, alorsque sur le plan économique, lemodèle de développement à lasoviétique, basé sur l’écono-mie centralisée, s’essouffle.Le 18 mars 1977, le présidentde la République démarre sajournée comme d’ordinaire.Dans la matinée, il suit sescours à la Faculté des sciencesde l’Université de Brazzaville, àBacongo. L’après-midi est con-sacrée aux audiences prési-dentielles. Parmi les personna-lités reçues, il y a un prélat, lecardinal Emile Biayenda. A14h30, le président MarienNgouabi est assassiné à sa ré-sidence, au quartier général del’A.p.n (Armée populaire natio-nale), par un commando. Undrame qui traumatisera profon-dément le pays, surtout que

quelques jour après, l’archevê-que de Brazzaville, le cardinalBiayenda, est enlevé et assas-siné. Le pays est au bord del’implosion. Il aura fallu la gran-de sagesse des dirigeants reli-gieux, pour éloigner le spectrede la guerre civile, à ce mo-ment-là. Depuis l’accession à ladémocratie en 1992, l’anniver-saire de l’assassinat du prési-dent Marien Ngouabi est deve-nu l’affaire de son parti, le P.c.t,alors qu’au plan national, rienn’est observé.

«Lorsque ton pays est sale etmanque de paix durable, tu nepeux lui rendre sa propreté etson unité qu’en le lavant avecton sang», avait dit MarienNgouabi, le 13 mars 1977, dansun dernier discours à la placede l’hôtel de ville de Brazzaville,devant les membres de l’U.r.f.c.Prémonitoire de son propredestin? Il avait 39 ans.

Joël NSONI

38ème anniversaire de la mort du président Marien NgouabiLe P.c.t a appelé ses militants à se souvenir

de la vie et de l’œuvre de son fondateurLa direction politique du Pc.t (Parti congolais du travail) a dé-cidé de célébrer le 38ème anniversaire du président MarienNgouabi par l’organisation de causerie-débats dans les comitésdu parti et les fédérations départementales sur le thème: «La vieet l’œuvre de Marien Ngouabi». Signalons que le 18 mars der-nier, à l’occasion du 38ème anniversaire de cette mort, le secré-taire général du P.c.t, Pierre Ngolo, a conduit la délégation deson parti qui est allé déposer une gerbe de fleurs au mausoléeMarien Ngouabi, au centre-ville de Brazzaville, en présence dela famille, notamment les enfants et la veuve Céline Ngouabi.

Le président Marien Ngouabi.

Les leaders des partis membres de la majorité présidentielle.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 6

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CREATION D’UNE SUCCURSALE

Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NATIONAL

Charles Zacharie Bowaoa choisi le terrain mé-diatique pour poursui-

vre le combat déclenché, en no-vembre 2014, au sein du bureaupolitique du P.c.t, contre lechangement de la Constitution.Il s’explique sur tout: sa lettreouverte au président de la Ré-publique, qui, selon lui, est«comme la meilleure expres-sion intellectuelle de cet enga-gement citoyen». «Je suis sa-tisfait de l’intérêt qu’elle conti-nue de susciter sur la place pu-blique», ajoute-t-il; sur l’affairedes explosions du 4 mars 2012:«On a cherché à faire de moinon pas un fusible, ce quej’aurais bien compris, mais unbouc-émissaire, et cela je nepouvais l’accepter. Je me suispubliquement défendu. Je nepouvais pas laisser faire uncomplot qui pouvait avoir rai-son de ma vie. J’ai été inculpéà tort dans cette triste affaire.Heureusement, la Cour suprê-me m’a mis hors de cause, dansle fond comme dans la forme.Le procès s’est déroulé sansque je ne sois concerné à untitre ou à un autre»; son évic-tion du gouvernement, la refon-dation du P.c.t, etc.Mais, analysant la situationcréée par le débat sur la Cons-titution, Charles Zacharie Bo-wao dégage trois hypothèsesqui peuvent subvenir:

«La première est: le présidentdécide le passage en force,crée les conditions pour allerau référendum et gagne. Celasignifie que toutes les institu-tions s’effondrent. Il y aura né-cessairement une période detransition au cours de laquelleil lui faudra regagner une légi-timité dans le cadre de cettenouvelle Constitution. Quel estle génie politique qui pourraitle faire passer d’une Constitu-tion d’où il a tiré sa légitimitévers une autre légitimité tiréed’une nouvelle Constitution,tout en gardant un consensuspolitique? Je n’y crois pas.D’où une période de troubles.Les Congolais ne sont pas aus-si résignés qu’on le croit.Deuxième hypothèse: le peuplemet en déroute le processusconduisant au référendum. Parconséquent, le président doitdémissionner, puisqu’il auraengagé sa responsabilité. Ilfaut, ensuite, environ quatre-vingt-dix jours pour organiserles élections, ce qui ne sera paspossible. Il faut, donc, négocierune période de transition.Dernière hypothèse, le peuples’enflamme et chasse le prési-dent. Ceux qui arrivent s’ap-puient sur la Constitution pournégocier le tournant politique.Comme au Burkina, on peutopter pour une charte…Dans tous les cas, le Congo

aura perdu sa crédibilité surtous les plans: interne et inter-national. On n’a pas besoind’un tel recul».L’ancien ministre de la défen-se pense que l’alternance estpossible au Congo: «Il y aurainévitablement quelqu’un,pourvu que les règles du jeusoient consensuelles et que laculture démocratique fasse lereste. Des talents et des intelli-gences foisonnent dans cepays. Les hommes de caractè-re, compétents et libres nemanquent pas».Mais, il met en garde contre unedégénérescence de la situationactuelle qui met le président dela République au centre de tout:«Si nous ne gérons pas bien lapériode qui s’annonce, un re-cul en arrière n’est pas impos-sible. On peut avoir des problè-mes, mais peut-être pas com-me en 1997. Je crois qu’il y auraun autre type de discours et deréflexe qui l’emportera sur lescepticisme çambiant. Je suisoptimiste quant à notre capa-cité à dépasser l’incertitude po-litique et le soupçon de moder-

nité dans lequel baigne le pays,pour négocier à haute échelleles défis d’humanité qu’impo-se la temporalité. Le Congo està la croisée des chemins. De-nis Sassou-Nguesso est unhomme seul face à son peuple,un président seul face à la Ré-publique, un mythe seul face àl’Histoire, une légende seuleface à l’avenir. À lui de savoiret savoir-faire. Sa sortie intelli-gemment négociée est une pro-messe à tenir, qui fait signe àla capacité des Congolaises etdes Congolais à se projeterdans un avenir épanoui».Sur Radio France internationa-le, il conseille au président dela République «d’entrer dansl’histoire par la grande porte»:«Qu’est-ce qu’il faut selon vouspour éviter au Congo une nou-velle crise politique? Il faut trèspeu de choses. Le président dela République se remet au-des-sus de la mêlée, et il dit claire-ment aux Congolais, aux Con-golaises qu’il respectera laConstitution. Ça veut dire: nepas se donner une démarchequi, demain, nous amène auchangement de la Constitution.Deuxième chose, puisque nousavons fait le point des électionsprécédentes et que nous som-mes tombés d’accord qu’il y aun problème avec le fichierélectoral, qu’il y a un problèmede gouvernance des élections,en tant que président de la Ré-publique, il appelle les diffé-rents partis pour s’accorder surla manière de tirer les leçons etil entreprend le processus quidevra aboutir demain à l’élec-tion apaisée du nouveau prési-dent de la République en 2016.Il entre dans l’histoire par lagrande porte, ça va le hisser auniveau où il mérite d’être».

Joël NSONI

Débat constitutionnelL’offensive médiatique

de Charles Zacharie BowaoAncien ministre délégué chargé de la coopération, puis ancienministre à la présidence de la République, chargé de la défensenationale, membre du bureau politique du P.c.t (Parti congolaisdu travail), professeur des Universités, Charles Zacharie Bowaoest, depuis son séjour en France, ces dernières semaines, dansune sorte d’offensive médiatique sur la question constitution-nelle, dans le but de convaincre le président de la République,Denis Sassou-Nguesso, à ne pas céder à la tentation de chan-ger la Constitution, pour se maintenir au pouvoir. Après une lon-gue interview au magazine «Afrique Asie», dans son édition demars 2015, il a été, mercredi 18 mars dernier, l’invité de R.f.i-Afrique, en martelant que «le changement de la Constitution estillégal».

Charles Zacharie Bowao.

Aux termes d’un Procès-verbal d’Assemblée Générale de lasociété «INFO STAR VOYAGE SARL» en date du 04 septem-bre 2014, reçu au rang des minutes du Notaire soussigné le11 septembre et enregistré à Brazzaville le 17 septembre 2014,folio 163/5 n01624, il a été décidé de la création d’une succur-sale de la société «INFO STAR VOYAGE SARL) en Républi-que du Congo, ayant pour.Objet:-Le Voyage, Tourisme, Billetterie, Evénementiel;Et généralement, la succursale pourra exercer ou développerdes activités connexes se rapportant à l’activité principaleci-dessus.Siège de la succursale: Le siège de la succursale est établi àBrazzaville, 25 Rue Baya, avenue de la Paix, République duCongo.Représentant légal de la succursale: Monsieur BabaDIAWARA.Dépôt légal. Au Greffe du Tribunal de Commerce de Brazza-ville, duquel, la succursale a été inscrite au Registre du Com-merce et du Crédit Mobilier sous le n° CG/BZV/15 B 5626.

Fait à Pointe-Noire, le 27 février 2015

Maître Christèle Elianne BOUANGA – GNIANGAISENotaire

Aux termes des Décisions de l’Associé Uni-que de MARA ISON TECHNOLOGIESCONGO B, en date du jeudi 5 février 2015,Monsieur YADAGIRI ANAND SWAROOP estnommé Gérant en remplacement de Mon-sieur GOEL Ankit.Dépôt au Greffe du Tribunal de Commercede Pointe-Noire sous le numéro 15 DA 341du 11 mars 2015.Modification du RCCM de Pointe-Noire endate du 11 mars 2015.

Pour avis.

Manoukou-Kouba répond, au nom du P.c.t,à Bowao, sur Radio-Congo

Après la fracassante sortie de Charles Zacharie Bowao sur R.f.i, le 18mars 2015, la réaction de son parti, le P.c.t, ne s’est pas fait attendre.C’est le sénateur Jean-Pierre Manoukou-Kouba, membre du bureaupolitique, qui a répliqué, sur les antennes de Radio-Congo: «Le dé-bat sur cette question, en ce qui concerne le parti, a été organisédepuis plusieurs réunions ordinaires et même extraordinaires dubureau politique. Et au cours du débat, il n’y a eu qu’une seule objec-tion, un seul camarade a été mis en minorité lors de ce débat enbureau politique, et c’est le camarade Bowao. En tant que membredu bureau politique, en règle générale, la discipline du parti s’im-pose. Le bureau politique a fait une descente à la base, en deman-dant aux fédérations de l’ensemble du parti, dans tout le pays, de seprononcer justement sur la question du changement de la Constitu-tion. Et toutes les fédérations du P.c.t, en même temps que les orga-nisations affiliées, se sont prononcées. Et toutes ces conclusionsont été amenées au comité central. En règle générale, la discussionaurait été terminée là. Mais, avec la sagacité du camarade secrétairegénéral, Pierre Ngolo, il a demandé à ce qu’un débat s’instaure, éga-lement, en comité central. Sur près de quatre cent membres du co-mité central, deux se sont opposés au changement de la Constitu-tion. Le point de vue du P.c.t, dans sa grande majorité, est tout à faitacquis au changement de la Constitution. Alors, lorsqu’on est unmilitant du P.c.t et qu’on est un cadre politique, je pense qu’il y a unecertaine forme d’auto-discipline qui s’impose. Lorsqu’on a été misen minorité à l’intérieur du parti dans lequel on milite depuis desannées, et lorsqu’on ne peut pas respecter la discipline du parti, entout cas, les questions se posent. Mais, de toutes les façons, la vo-lonté du parti s’impose à tout militant, dès lors qu’un débat large etorganisé a été fait, selon les normes. Il s’agit d’un camarade qui atout à fait le droit de s’exprimer, mais qui ne peut pas, absolumentpas, contester les mécanismes démocratiques à l’intérieur du partiqui se sont exprimés sur ce sujet. Au sein du P.c.t, la procédure esttout à fait respectée. Si d’aventure quelque chose n’avait pas été faitedans les normes, on a les statuts qui prévoient la consultation de lacommission de contrôle et d’évaluation. Le débat est fait à l’intérieurdu parti. Une fois qu’il est clos, on ne peut plus le réintroduire àl’intérieur du parti».

Coopération entre les polices française etcongolaise: dans les moments difficiles,

on reconnaît ses vrais amisDans un courrier, le directeur général de la police congolaise, le gé-néral de deuxième classe Jean-François Ndengué, avait exprimé sacompassion à son homologue français, à la suite de l’attentat, le 7janvier dernier, contre le journal Charlie Hebdo, à Paris. Dans sa ré-ponse, le 20 février 2015, le préfet directeur général de la police na-tionale française lui a répondu: «Les policiers français et moi-mêmesommes particulièrement sensibles à votre manifestation de sympa-thie. Dans ces moments difficiles, il est important pour nous de bé-néficier du soutien amical de nos proches partenaires».

Des perturbateurs mis en échecau concours de la gendarmerie

L’épreuve écrite du concours de la gendarmerie a été organisée, di-manche 15 mars 2015, dans cinq centres d’examen, à Brazzaville: leLycée technique commercial et le Lycée technique industriel du 1er

Mai, le Lycée Chaminade, le C.e.g Fraternité et le Lycée Pierre Savor-gnan-De-Brazza. Le concours a comporté trois épreuves communesaux candidats: dictée, mathématiques et culture générale. Dans l’en-semble, tout s’est passé normalement, mais des candidats non rete-nus pour inaptitude physique ont tenté d’en perturber le déroule-ment, par une manifestation de protestation. Nombreux ont fait ir-ruption dans différents centres, avec l’espoir de composer, eux-aussi.Cependant, ils ont été maîtrisés, rapidement. Des gendarmes étaientlà pour dissuader tout contrevenant au bon déroulement de l’exa-men.

Une femme en tenue d’Adam provoquele scandale à Bondi

Bondi, une bourgade pétrolière sur la route nationale n°1, à 35 kilo-mètres, à l’Est de Pointe-Noire, dans le département du Kouilou, afait parler d’elle, samedi 28 février 2015, vers 15h. Une jeune dame demoins de trente ans ne s’est pas gênée de se laver complètement entenue d’Adam, devant sa résidence corporative. De nombreux usa-gers de la route ont été les témoins émus de ce spectacle en pleinjour. Certains passants ont jubilé, d’autres ont été choqués. Il paraîtque les scènes de ce genre sont devenues fréquentes dans la ban-lieue de Bondi et ses environs. Savent-ils qu’il s’agit du délit d’atten-tat à la pudeur puni par la loi?

Insécurité grandissante à Pointe-NoireSe promener la nuit, à Pointe-Noire, capitale économique du pays,devient périlleux. Après la découverte du corps d’une jeune femmeen décomposition très avancé, le 2 mars dernier, au quartierSiafoumou, dans le quatrième arrondissement, les habitants de Tié-tié (secteur arrêt Savon) ont, eux aussi, découvert un corps, mardi17 mars 2015, tôt le matin. Il s’agit du corps d’une jeune fille d’à peinequinze ans, dénudée, non encore identifié. Son corps ne présentaitpas de stigmates d’agression. Suicide ou crime crapuleux nocturne?On se perd en conjectures. Le corps de la victime a été déposé, aus-sitôt, à la morgue municipale.

Un faux inspecteur de la C.n.s.spris la main dans le sac

Tel est pris qui croyait prendre. Roger Essiama Piendo, alias Ber-trand Itoua, 43 ans et sans emploi, se passait, depuis belle lurette,pour un inspecteur de la C.n.s.s (Caisse nationale de sécurité so-ciale). Il rançonnait tout sur son passage (sociétés, magasins, et bou-tiques), dans la ville. Lundi 16 mars 2015, il est tombé dans les maillesdu filet de la gendarmerie nationale, au moment où il effectuait unfaux contrôle à la société de sous-traitance pétrolière Stio. Plusieursfaux documents liés à ses pseudo-fonctions ont été retrouvés à sondomicile, pendant la perquisition. Auditionné, il a avoué ses forfaits.Comme quoi, neuf jours pour le voleur, le dixième, pour le proprié-taire.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 7

NATIONALMinistère de l’agriculture et de l’élevageSoutenir la diversification et

l’industrialisation de l’économienationale par l’agriculture

La F.a.o (Organisation des Nations unies pour l’alimentation etl’agriculture), en collaboration avec le Ministère de l’agricultureet de l’élevage, a organisé, mardi 10 mars 2015, à l’Espace trai-teur, à Brazzaville, l’atelier de validation du Pniasan (Programmenational d’investissement agricole et de sécurité alimentaire etnutritionnelle). C’est Rigobert Maboundou, ministre de l’agricul-ture et de l’élevage, qui a ouvert les travaux, en présence deMarius Saya-Maba, assistant du représentant de la Fao, JeanFulgence Mouangou, directeur de cabinet du ministre de l’agri-culture et de l’élevage, et des cadres de différentes organisa-tions œuvrant dans la promotion du secteur agricole au Congo.Objectif de l’atelier: «Soutenir l’industrialisation et la diversifi-cation de l’économie nationale inscrite dans le programme na-tional de développement (P.n.d) 2012-2016», a fait savoir MariusSaya-Maba, dans son allocution de circonstance.

Pour le ministre Rigobert Maboundou, «le Pniasan n’est pas unnouveau cadre programmatique de développement agricole,mais un cadre normatif de référence réglé sur la doctrineagroalimentaire du (P.d.d.a.a), endosse les orientations stratégi-ques du P.n.d et de la lettre de politique agricole, tout en lui don-nant un contenu intégrationniste évident», a-t-il fait savoir. «LePniasan adopté est la condition essentielle vers la tenue du bu-siness meeting et l’acquisition du business plan. C’est donc uneétape cruciale à laquelle je vous demande de participer avecforce, vigueur, zèle et sens critique, afin que le Congo notre paysse dote d’un document à la hauteur de l’engagementagroalimentaire et de la qualité de la main verte du présidentDenis Sassou Nguesso», a-t-il recommandé aux différents ac-teurs, avant de déclaré ouverts les travaux.Au nom de son institution, l’assistant du représentant de la F.a.oa dévoilé l’intérêt que celle-ci accorde à l’agriculture. Pour laFao, «le secteur agricole est au cœur des économies en déve-loppement. Il représente une large part du produit intérieur brut,de 30 à 60% dans les deux tiers d’entre eux, et emploie une pro-portion significative de la population active, de 40 à 90%, dansla plupart des cas, et constitue une importance source de de-vise, de 25 à 95%». C’est ainsi que l’agence onusienne penseque «la plupart des pays en voie de développement ne pourrontpas se projeter sur la voie de l’expansion économique, de laréduction de la pauvreté, d’une plus grande sécurité alimentaire,s’ils ne valorisent pas le secteur agricole». Car, il est un grandrisque que de polariser l’économie nationale sur une seule res-source, le pétrole, à l’en croire.In fine, ainsi que l’a souligné le ministre Maboundou, cet atelierest sans nul doute «l’expression de la détermination du gouver-nement de la République, de poser une pierre de plus dans l’édi-fice de l’agroalimentaire du continent, et en même temps, lapreuve du désir de transformation agricole du chemin d’avenir».Pourvu que cette fois-ci, les congolais ressentent les effets decette unième démarche visant à satisfaire leurs besoins alimen-taires criards.

Marcellin MOUZITA MOUKOUAMOU

La cérémonie d’inaugura-tion officielle du Centrede gestion agréé de Braz-

zaville a eu lieu, vendredi 13mars 2015, par Paul LouzoloKimbembé, vice-recteur del’Université Marien Ngouabi, enprésence de M. Sylvestre DidierMavouenzela, président de l’as-sociation Pointe-Noire indus-trielle et président de la Cham-bre de commerce de Pointe-Noire, Merlin Nkodia, directeurgénéral adjoint de l’Institut su-périeur de gestion, du repré-sentant du Ministère du déve-loppement industriel et de lapromotion du secteur privé na-tional, du représentant du pa-tronat congolais, des ensei-gnants, des étudiants et biend’autres personnalités.Dans son mot de circonstance,Sylvestre Didier Mavouenzela aaffirmé qu’un compartiment dusite rénové du bâtiment del’Institut supérieur de gestionsera utilisé par le Centre degestion agréé, pour former lescadres capables de participer àla vie démocratique et écono-mique du pays, afin de releverle défi de l’entrepreneuriat et

développer les activités de re-cherche. Il a pour mission fon-damentale d’accompagner lesentrepreneurs, en renforçantleurs capacités de gestion, lestrès petites entreprises, petiteset moyennes entreprises et pe-tites et moyennes industries, àtravers un suivi personnaliséde la comptabilité et de la ges-tion, l’élaboration de businessplan d’accès au financement,l’amélioration de la gestion, la

bonne tenue de la comptabili-té, le traitement des déclara-tions fiscales et sociales, l’as-sistance en administration,l’assistance au montage dedossiers de demande de cré-dits.A travers ce centre de gestion,c’est, donc, une nécessaire col-laboration qui devra existerentre l’Université MarienNgouabi et le monde du travail.«Depuis la signature du proto-cole d’accord en 2014, entrel’Université Marien Ngouabi,représenté par son recteur Ar-mand Moyikoua, d’une part etl’Association Pointe-Noire in-dustrielle, représenté par sonprésident, Sylvestre Didier Ma-vouenzela, d’autre part, plu-

sieurs formations ont déjà eulieu dans des filières diverseset variées. Ce centre est un lieude formation de l’entrepreneurqui lui permet d’appliquer à sonactivité les enseignements re-çus. Il est, donc, la médiationentre l’Université et l’entrepri-se, en vue d’aider l’entrepre-neur dans le développement deson activité et de mesurer l’im-pact de la formation. Aussi,l’Association Pointe-Noire in-dustrielle propose aux petiteset moyennes entreprises et auxporteurs de projets des modu-les de formation managérialeset techniques», a précisé Syl-vestre Didier MavoueNzela.

Pascal BIOZI KIMINOU

Institut supérieur de gestion (Université Marien Ngouabi)

Inauguration, à Brazzaville,du Centre de gestion agréé 

Fruit du partenariat entre l’Union européenne et l’AssociationPointe-Noire industrielle, le centre de gestion agréé de Brazza-ville, qui est un service de l’Institut supérieur de gestion de l’Uni-versité Marien Ngouabi, offre des opportunités de formation auxpromoteurs de petites entreprises, aux porteurs de projets d’en-treprise souhaitant renforcer leurs capacités en gestion, afin dedévelopper leurs activités et augmenter leurs gains.

Sylvestre Didier Mavouenzela.

Sept points ont été exa-minés et adoptés avecamendement, lors de la

session bilancielle: le rapportd’exécution des recommanda-tions du conseil d’administra-tion, session budgétaire du 15janvier 2015; les états finan-ciers des exercices 2010, 2011,2012; la structure sur la noted’endettement de la S.n.e; l’in-dice financière de la nouvelleconvention collective du 15 jan-vier 2015, les primes et indem-nités allouées au personnel; lerapport sur les projets en coursdans l’entreprise (prépaiement,saturne mobile et Cemac); lanote sur la situation des tra-vailleurs inactifs.Il ressort, du premier point, quele conseil d’administration apris acte du rapport de la ses-sion budgétaire du 26 janvier2015. Après débat, les états fi-nanciers des exercices destrois années, 2010, 2011 et2012, ont été adoptés. Mais,selon Louis-Blaise Kanoha-Elenga, au sortir de cette ses-sion du conseil d’administra-tion, les états financiers de laS.n.e pour l’exercice 2014 n’ontpas été validés.Sur l’endettement, trois recom-mandations ont été prises:

l’élaboration d’une fiche sur lasituation de la dette fiscale,pour permettre à l’administra-teur, représentant le ministre duportefeuille, de présenter la si-tuation à sa tutelle, en vue desolliciter un traitement suscep-tible de soulager la S.n.e dupoids de sa dette fiscale; unefiche sur la situation commer-ciale, à l’endroit de la C.e.c,pour permettre à l’administra-teur représentant le ministre del’énergie et de l’hydraulique, dela présenter à sa tutelle, pourl’apurement de cette dette; pré-paration des éléments relatifsà la dette sociale, pour permet-tre un rapprochement avec laC.n.s.s, en vue de son traite-ment.Le conseil d’administration apris acte de l’incidence finan-cière de la convention de laS.n.e, qui devra intégrer les gra-tuités d’électricité accordées àl’ensemble du personnel de lasociété. Mais, des mesures dra-coniennes ont été prises àl’égard des travailleurs, frau-deurs et inactifs. Désormais, ilsseront traduits en justice,quand ils sont pris en flagrantdélit de piratage de l’électricitésur le réseau de la S.n.e. Lestravailleurs inactifs, ceux qui

restent chez eux ou font autrechose alors qu’ils continuent àtoucher leurs salaires à la S.n.e,seront, tout simplement, licen-ciés suivant les procéduresconnues, par voie d’huissier. Ledirectoire a été instruit par leconseil d’administration demettre, rigoureusement, en ap-plication les mesures prises,pour contribuer à l’assainisse-ment de la gestion de l’entre-prise.Le président du conseil d’admi-nistration, Eugène Ondzambé-Ngoyi, a saisi cette opportuni-té pour rappeler la nécessité

d’améliorer les performancesde la S.n.e, pour satisfaire lesnombreuses réclamations desabonnés qui font face aux dé-lestages et aux baisses de ten-sions. Pour le président du di-rectoire, Louis-Blaise Kanoha-Elenga, il est nécessaire dedégager de nouvelles ressour-ces pour assurer le fonctionne-ment, le renouvellement et ledéveloppement des équipe-ments de la S.n.e.

MarcellinMOUZITA MOUKOUAMOU

Session bilancielle du conseil d’administration de la S.n.eRéconcilier la société avec les bonnes

pratiques de gestion d’entrepriseLe conseil d’administration de la S.n.e (Société nationale d’élec-tricité) a tenu, jeudi 12 mars 2015, dans la salle de son siègesocial, à Brazzaville, sa session bilancielle consacrée à l’exa-men des états financiers des exercices 2010, 2011, 2012, sousles auspices de son président, Eugène Ondzambé-Ngoyi, con-seiller au portefeuille public du ministre d’Etat, ministre de l’éco-nomie, des finances du plan, du portefeuille public et de l’inté-gration, avec la participation de Louis Kanoha-Elenga, directeurgénérale, président du directoire, et des membres du conseild’administration et du directoire. Dans son allocution d’ouver-ture, le président du conseil d’administration a indiqué que cettesession offrait «une nouvelle occasion de réconcilier la S.n.eavec les bonnes pratiques de gestion d’entreprise».

Les participants à l’atelier.

Le ministre Rigobert Maboundou (au milieu).

Eugene Ondzambé-Ngoyi.

Les membres du conseil d’administration.

Le bâtment abritant le centre de gestion.

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Le 2 février 2015, le se-crétariat de la Com-mission africaine des

droits de l’homme et despeuples a reçu, de M.Gouamba Ninon Pachel,membre de la familleNgambio-Ntsalakoua, uneplainte introduite sur le fon-dement de l’article 55 de laCharte africaine des droitsde l’homme et des peuples(la Charte africaine). Laplainte a été introduite con-tre la République du Congo(Etat-partie à la Charte afri-caine et ci-après dénomméel’Etat défendeur ou leCongo). Le plaignant expose

SOCIETECommission africaine des droits de l’homme et des peuples

La plainte de la famille Ngambio-Ntsalakoua contrel’Etat congolais jugée recevable

Lors de sa 17ème session extraordinaire, tenue, du 19au 28 février 2015, à Banjul, en Gambie, sous le patro-nage de Mme Zainabo Sylvie Kayitesi, présidente de laCommission africaine des droits de l’homme et despeuples, avec la participation du Dr Mary Maboreke,secrétaire, la Commission africaine des droits del’homme et des peuples a pris la décision (voir com-munication 506/15) de déclarer recevable la plainte dela famille Ngambio-Ntsalakoua contre l’Etat congolais,à propos d’un terrain à Sibiti (Département de laLékoumou). Voici ce que dit la décision de la Commis-sion africaine des droits de l’homme et des peuples:

qu’en date du 6 mai 2014,après la cérémonie de lance-ment de la municipalisationaccélérée du départementde la Lekoumou, à Sibiti, safamille et les autres proprié-taires fonciers vivant danscette localité ont été victi-mes de la confiscation deleurs parcelles. Selon le plai-gnant, sa famille et lesautres habitants ont été ex-pulsés manu militari par cer-tains officiers supérieursdes Forces armées congo-laises (Fac). Ces derniersauraient également détruittoutes les constructions éri-gées dans ces parcelles au

moyen d’engins chargeurs(Caterpillar).Il rapporte, en outre, quepour faire cesser les viola-tions occasionnées par cesexpulsions illégales, la fa-mille du plaignant et le col-lectif des acquéreurs ontsaisi le Tribunal de grandeinstance de Brazzaville etont obtenu gain de cause.Des ordonnances de main-tien dans les lieux et d’arrêtdes travaux rendues les 19mai et 4 juin 2014 ont été si-gnifiés aux éléments desFac par voie d’huissier. Auxdires du plaignant, les élé-ments des Fac ont refusé de

s’exécuter et ont même faitrecours à la force pour semaintenir dans ces parcel-les.Le plaignant rapporte, enoutre, qu’il fait l’objet demenaces de mort, depuisque sa famille a refusé decéder sa parcelle aux élé-ments des Fac. Il affirmeavoir saisi les institutions etautorités du pays, maisaucune suite n’a été donnéeà sa plainte.

La plainteA l’examen des moyens in-voqués par le plaignant, cedernier allègue, essentielle-ment, la violation des dispo-sitions de l’article 14 de laCharte africaine. Le plai-gnant demande à la Com-mission de:- prendre des mesures né-cessaires pour faire cesserces violations, en vue de res-tituer les parcelles à leurspropriétaires;- poursuivre les présumésauteurs de ces violations,pour qu’ils répondent deleurs actes;- restaurer l’autorité de la

justice, en faisant respecterles décisions rendues parles juridictions.ProcédureLe secrétariat a reçu laplainte le 2 février 2015 et ena accusé réception, le 4 fé-vrier 2015.

Analyse de la Commissionsur la saisineLa Commission constateque la plainte révèle une vio-lation prima facie de laCharte africaine. Elle con-

tient, en outre, les informa-tions requises, en vertu del’article 93 (ii) de son règle-ment intérieur.

Décision de laCommissionsur la saisineAu regard de ce qui précède,la Commission décide:1- de se saisir de la Commu-nication;2- d’inviter le plaignant à pré-senter ses observations surla recevabilité, dans un dé-lai de deux mois, conformé-ment à l’article 105 (1) de sonrèglement intérieur.

Pour tous renseignements, contacter les bureaux deLa Semaine Africaine à Brazzaville et à Pointe-Noire.

e-mail: [email protected]

Congo6 moisRetrait sur place: 15.600Expédié: 23.4001 anRetrait sur place: 31.200Expédié: 46.800

France, AfriqueFrancophone

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Europe96 Euros192 Euros

Amérique-Asie100 Euros200 Euros

Nouveaux tarifs pour abonnement

Aux termes des Décisions de l’Asso-cié Unique de LEMCO en date du lundi30 juin 2014, Monsieur Omar ALIBRAHIMI Faris est nommé Gérant enremplacement de Monsieur GilbertJean Charles CONTADINI.

C2A Conseils Associés en Afrique CongoCabinet de Conseil Juridique et Fiscal

Partenaire STC PARTNERS327 Avenue Marien Ngouabi, Imm. SCI les Cocotiers, 1er étage appt 102

BP 4905 Pointe-Noire - Tél.: 06 953 97 97

LEMCOSOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE UNIPERSONNELLE

Au capital de 5 000 000 F CFASiège Social: 327 Avenue Marien Ngouabi, Imm. SCI les Cocotiers, 1" étage appt 102,

Pointe-NoireCHANGEMENT DE GERANT

Dépôt au Greffe du Tribunal de Com-merce de Pointe-Noire sous le numéro15 DB 10 du 11 mars 2015.Modification du RCCM de Pointe-Noireen date du 11 mars 2015.

Pour avis.

Ninon-Pachel Gouamba.

Délégation en République du CongoR9 - Unité de gestion du projet

AVIS A MANIFESTATION D’INTERETEn vue du recrutement des consultants nationaux pour mener divers travaux.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Appui au renforcement de la réponse nationale au VIHauprès des personnes à risque en République du Congo».La Croix-Rouge Française, à travers l’unité de gestion du projet R9, recherche des consultants nationauxpour la mise en œuvre des services cités dans le tableau ci-dessous au titre de la subvention COG-911-G05-H accordée par le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme.Le Coordonnateur du projet invite les individus et bureaux d’études intéressés par le présent avis, àmanifester leur intérêt en vue de fournir ces services.

N°d’ordre

01

02

03

Nombre deconsultant recherché

1

1

1

Elaboration et validation du guide d’éducation pour la préven-tion en milieu des professionnels de sexe (PS)Elaboration et validation des modules de formation du guided’éducation pour la prévention en milieu des professionnelsde sexe (PS)Formation des formateurs nationaux sur la prévention et la priseen charge globale des PS

Les termes de référence sont à retirer auprès de la Croix-Rouge française (c/o Croix-Rouge Congolaise,N° 8 Rue Lucien Fourneau, en face du Ministère de la Fonction Publique, Brazzaville) ou sur demande parvoie électronique à l’adresse suivante: [email protected], à partir du 20 mars 2015.

Les dossiers de candidature devront comprendre:- Une lettre de motivation; - Un curriculum vitae détaillé; - Une offre méthodologique et un chronogrammede conduite de la consultation; - Une offre financière;Adresse de soumissionLes candidatures devront être adressées au coordonnateur du projet  et déposées sous pli-fermés ausecrétariat de la Croix-Rouge française à l’adresse indiquée ci-dessus, avec la mention:1- «avis de recrutement d’un consultant national pour l’élaboration et la validation du guide d’éducationpour la prévention en milieu PS»;2- «Avis de recrutement d’un consultant national pour l’élaboration et la validation des modules de forma-tion du guide d’éducation pour la prévention en milieu PS»;3- «Avis de recrutement d’un consultant national pour former les formateurs nationaux sur la préventionet la prise en charge globale des PS», ou par voie électronique: [email protected] copie:- [email protected]/- [email protected] date de clôture de dépôt des candidatures est fixée, au plus tard, le 27 mars 2015, à 16 h 30.

Fait à Brazzaville le 19 mars 2015Jérémie SIBEONIChef de délégation

Natures des services

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VIE DE L’EGLISE

Parmi les modules qui ontfait l’objet des exposés,il y a eu, en bonne place:

le projet éducatif de l’éducationcatholique (présenté par Antoi-ne Bouba-Bouba); l’introduc-tion à l’élaboration d’un pland’action; l’élaboration du bud-get prévisionnel; le règlementfinancier de l’école catholique;le manuel de procédure pour lagestion financière d’une écolecatholique (par Raoul Sika),tandis que le programme de laculture religieuse, cycle primai-re, a été présenté par AntoineBouba-Bouba. Tous ces thè-mes ont été longuement déve-loppés, et les supports y rela-tifs ont été distribués aux par-ticipants.Pour montrer la spécificité desécoles catholiques, Raoul Sikaa fait savoir: «l’école catholi-que, comme les autres écoles,a des dénominateurs com-muns: l’éducation et l’ensei-gnement qui doivent être dyna-misés par les valeurs évangéli-ques. L’école catholique a troismissions essentielles. Pour le

Diocèse de Ouesso Session de formation sur la

gestion de l’école catholiqueAnimée par la C.e.edu.c (Commission épiscopale de l’éducationcatholique), une session de formation s’est tenue, du 26 au 27février 2015, dans la salle polyvalente Nelson Mandela de la pa-roisse de Ouesso, sous le patronage de Mgr Yves Marie Monot,évêque de Ouesso. Cette session a connu la participation desdirecteurs et gestionnaires des écoles catholiques de Souanké,Sembé, Pokola, Ngombé, Mbalouma et ceux de la commune deOuesso. La délégation de la C.e.edu.c était conduite par RaoulSika, responsable des ressources humaines et des affaires admi-nistratives, et était composée d’Antoine Bouba-Bouba, respon-sable de la promotion de l’identité de l’école catholique, chargéde la formation, et de Mme Simone Mpandou, chargée de la logis-tique. Au terme de la session, les participants ont été édifiés surl’arsenal des outils de gestion qui sont venus compléter leursconnaissances, à travers des exposés et un feedback intéressants.

moment, nous sommes en si-tuation d’installation des con-naissances, d’échange et demutualisation des expériences,pour tirer les leçons et nousrenforcer. L’avenir de l’école ca-tholique dépend, sans doute,de nombreux facteurs exter-nes, mais elle produira son fruitspécifique, si elle reste fidèle àsa vocation. L’école catholiqueaccueille tous les enfants, sansdistinction de race, de religion,d’ethnie ou de classe sociale.Elle veut éduquer conformé-ment aux valeurs et à la lumiè-re de l’évangile, d’où les coursde culture religieuse pour qu’ilsdeviennent des hommes et desfemmes modèles, ouverts dansla société. C’est aussi pour cet-te raison que les parents nousfont confiance et nous envoientleurs enfants».Dans son mot de clôture, MgrYves a exprimé toute sa satis-faction sur le bon déroulementde la session et la richesse desthèmes développés. «Noussommes une école catholiqueen croissance. Il faut prendre la

mesure de ce que nous vivons,il nous faut des compétences.J’ai une grande admirationpour tout ce que nous avonsreçu comme documents. Mercià la C.e.edu.c. Félicitationspour l’importance de leur tra-vail, un travail précis, pertinentque nous avons apprécié etapprouvé. Vous pouvez comp-ter sur notre solidarité agissan-te. Vous avez besoin de nouset nous aussi, nous avons be-soin de vous», a-t-il dit. Le pré-lat, a, aussi, remercié les ani-mateurs de la Direction diocé-saine de l’école catholique, par-ticulièrement le directeur et sonadjoint. Il a demandé aux ensei-gnants, de traduire, mainte-nant, dans les faits, les ensei-gnements reçus, car ce sont lesenseignants qui sont les exé-cutants.

Victor GUEMBELACorrespondant résidant

à Ouesso

Archidiocèse de BrazzavilleLa Fraternité sacerdotale Cardinal

Emile Biayenda présentée àMgr Anatole Milandou

Dans son allocution, MgrAnatole Milandou a ex-primé ses sentiments de

satisfaction face à l’initiativedes prêtres venus de tous lesdiocèses du Congo. «Je suisheureux d’être au milieu devous. Nous commençons uneexpérience que je salue avecjoie, parce que c’est une intui-tion que j’ai aimée. Il y a beau-coup de groupes qui ont unemission au niveau du clergé:Jésus Caritas, Pradosiens, etc.Une fraternité de ce genre peutinsuffler un souffle nouveaudans un corps et dans le casprécis, le corps sacerdotal. Ac-tuellement, nous sommes entrain de connaître beaucoup desituations dans notre clergé.Cette rencontre, qui est la pre-mière, doit être marquée d’uncaractère particulier. Il fautprendre la date de cette jour-née, qu’elle soit historique. Ceque nous disons à Marie:«Qu’elle soit notre étoile, pournous guider vers le Christ.Nous pouvons le dire aussipour ceux qui ont marqué no-tre époque», a-t-il déclaré.De même, Mgr Anatole Milan-dou a illustré son intervention

par des exemples précis: «Dieunous envoie des étoiles com-me ça; par exemple, Saint Fran-çois d’Assise, qui a converti leshommes riches, les opulents.Le prêtre est un «alter Chris-tus» (autre Christ), et le sacer-doce du Christ est d’abord unsacerdoce de service. Le prê-tre doit être témoin de l’amourdu Père, il doit être jaloux deson sacerdoce. Notre bouchedoit édifier, elle ne doit pas in-jurier. Nous devons dire uneparole constructive et non des-tructrice. Le prêtre est un hom-me de foi et de prière. Noussommes les représentants duChrist. Saint-Paul dit: «Ce n’estplus moi qui vis, c’est le Christqui vit en moi» (Gal 2,20). Lapremière communauté chré-tienne (Actes 2,42-47) nousdonne un bel exemple de lacommunion fraternelle. Et doncle prêtre, homme de commu-nion et de collaboration avecles autres doit, entre autres, vi-vre la chasteté et le célibat.Poursuivons cette fraternitépour donner la saveur à notreclergé en vivant cette spiritua-lité du Cardinal Emile Biayen-da en lien avec celle de Saint

Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, a reçu, mardi3 mars 2015, à l’archevêché, une délégation d’une dizaine deprêtres venus de différents diocèses du Congo (Kinkala, Nkayi,Dolisie, Pointe-Noire, Owando, Gamboma et Brazzaville), pourlui parler du lancement de la Fraternité sacerdotale Cardinal EmileBiayenda, fondée par l’abbé Gilbert Mayela, prêtre du diocèsede Kinkala, en insertion pastorale dans le diocèse de Belley-Ars(France), qui en est le fondateur. Il est venu au Congo, pour vul-gariser l’expérience qu’il a vécue, sur le cardinal Emile Biayenda.

Jean-Marie Vianney».Prenant la parole à son tour,l’abbé Gilbert Mayela a présen-té et expliqué les orientationsfondamentales de la Frasceb(Fraternité sacerdotale CardinalEmile Biayenda) dont le docu-ment a été donné aux partici-pants, puis il a mis en place lesmaisonnées dans les diocèses.L’archevêque a conclu la ren-contre en procédant à la béné-diction de la délégation et despetites croix ont été remises àl’abbé Gilbert, pour les distri-buer aux membres de la frater-nité.

Abbé Guy-Roland MOUYAMBACuré de la paroisse

Sainte-Jeanne D’Arc deMadzia (diocèse de Kinkala)

Mgr Yves Marie Monot

Cardinal Emile Biayenda.

«Revenez à moi de tout votrecoeur, dans le jeûne, les larmeset le deuil!» (Jl 2,12). Cet appeldu Seigneur est sans détour; ilest pressant.Le Carême est la période quiprécède les festivités pascales.C’est, généralement, un tempsde prière intense et d’exposi-tion à des épreuves difficiles etdures à vivre; à l’instar de cel-les que le Seigneur a affrontéesdans les tentations du désert,au sortir de son baptême, parJean-Baptiste, dans les eauxdu Jourdain (Cf. Mt 4,1-11).L’Église estime que ce tempsest favorable pour la conver-sion de l’homme dont la natureimparfaite est vouée aux imper-fections, aux aléas de son exis-tence et aux vicissitudes deson histoire. Le but du Carêmeest, donc, de chercher Dieu, deretrouver le chemin de la viechrétienne et d’approfondir sarelation avec l’Auteur de la vie.Pour retrouver cette harmoniede vie avec Dieu, la tradition del’Église propose à l’ensemblede la communauté chrétienneet à toute l’humanité, des exer-cices spirituels, en vue d’uneréconciliation vraie avec Dieu,avec l’Église, avec la société etavec soi-même. Ceci pour cé-lébrer, dans la joie et en beau-té, la résurrection de notre Sei-gneur, Jésus-Christ (Cf. C.e.c.(Catéchisme de l’Eglise catho-lique) n°s 143-145).Comme pour beaucoupd’autres rites et fêtes héritéesde l’ancienne Alliance (Pâques,Pentecôte, ...), le Carême estune pratique ancienne au coursduquel ceux qui le pratiquaientdevaient renoncer à eux-mê-mes, en faisant pénitence. Ilsdevaient se couvrir de cendres,se vêtir de lambeaux et se sou-mettre au jeûne sacré (Cf. Jo-nas 3,5 et JI 1,13; 2,12). L’ex-pression du Carême revêtaitainsi un caractère de deuil,pour mieux se culpabiliser dupéché que l’on a commis et del’offense que l’on a faite à Dieuet à autrui. La pénitence et laconversion sont, donc, les maî-tres-mots du Carême qui est untemps de désert et de quête deDieu. La prédication et les en-seignements, durant ce temps,

LiturgieComprendre le carême, un tempsde pénitence, de réconciliation

et de pardonDepuis le mercredi des cendres, nous sommes dans le tempsliturgique du Carême. Initialement réservé aux pécheurs, le ritede l’imposition des cendres fut étendu à tous les chrétiens, àpartir du Xème siècle. Le Carême est né du besoin de mieux sepréparer à célébrer la fête de Pâques.

sont, essentiellement, centréssur ces deux termes clés. Ainsidonc, le grand appel de Niniveinitié par le prophète Jonas est,depuis lors, devenu une réfé-rence incontournable à laquel-le Jésus, lui-même, se réfèrepour rappeler aux Scribes etaux Pharisiens, l’importance dela repentance et de la conver-sion (Mt 12,39-41//Lc 11,29-30.32).Par fidélité à son Maître, l’Égli-se s’unit chaque année par lesquarante jours du grand Carê-me au mystère de Jésus au dé-sert (C.e.c. n° 530). Ceci revientà dire que le Carême dure qua-rante jours, à l’instar du désertde Jésus évoqué plus haut. Siles fils d’Israël ont séjourné enÉgypte pendant 430 ans (Ex12,40), les quarante jours sont,aussi, un rappel historique duséjour des Hébreux dans le dé-sert pendant 40 ans, après leursortie de l’Égypte (Nb 14,34).Mais, ils nous rappellent aussila prédication de Jonas dans laville de Ninive (3,4) et la mar-che du prophète Elie vers lemont Horeb (1R.19, 8). Beau-coup d’autres événements del’Ancien Testament ont été mar-qués par la même durée des 40jours: c’est le cas du déluge(Gn 7,4.12).Le séjour du désert a été aussicaractérisé par de nombreuxtumultes qui ont perturbé lagestion du peuple de Dieu parMoïse et sa marche vers la ter-re promise. Il a fallu de la sa-gesse et de la dextérité, de sapart, pour y parvenir, envers etcontre tout. Ainsi, sur ordre duSeigneur, Moïse a séjournédans la montagne pendant qua-rante jours, avant de recevoirles tables de la Loi (Ex 24,18).Et quelques temps plus tard, ilest encore monté au Sinaï, oùil est resté dans le jeûne (Dt9,9.18) pendant quarante jours.Dans le Nouveau Testament,Jésus et les apôtres ne déro-gent pas à cette pratique pres-que devenue une norme bibli-que traditionnelle. En dehorsdonc de son désert, nous sa-vons qu’après sa résurrection,Jésus est encore resté présentquarante jours avant son As-cension (Ac 1,3). Comme nous

le voyons, le nombre 40 n’estpas qu’une simple symbolique,mais toute une histoire d’unpeuple en marche (ancien etnouveau), qui s’est inscritedans le temps et dans l’espa-ce.

La spiritualité duCarême: vivre le CarêmeLe Carême est un temps de pé-nitence, de réconciliation et depardon. Pour passer un bonCarême, l’Église recommandele jeûne, l’aumône et la prièrequi sont des exercices classi-ques qui constituent la matri-ce de la spiritualité du Carême,et que tout chrétien est appeléà observer. La paraliturgie,quant à elle, propose la médi-tation du Chemin de Croix, pourreplonger dans la passion et lamort de notre Seigneur. En de-hors de cela, il peut y avoird’autres formes de recherchespirituelle personnelle ou com-munautaire comme les récol-lections, les pèlerinages et laconfession sacramentelle.Le jeûne, l’aumône et la prièresont, pour les chrétiens, desexercices de la liberté de cons-cience. Dans ce sens, person-ne n’est contraint à les prati-quer. Mais, tout en respectantla liberté individuelle de cha-cun, l’Église espère que faire lechoix de sa proposition est unevoie de salut pour quiconquechoisit cette option.Bon carême à tous! En routevers Pâques!Abbé Joseph BOUDZOUMOU

(Diacre Boudz)Service diocésain de

la catéchèse (Brazzaville)

Par Abbé Joseph Boudzoumou.

Aux termes des Décisions del’Associé Unique de LEMCO endate du lundi 10 novembre 2014,Monsieur Julien Vincent BOYERest nommé Gérant en remplace-ment de Monsieur Omar ALIBRAHIMI.Dépôt au Greffe du Tribunal de

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Pointe-Noire

CHANGEMENT DE GERANT

Commerce de Pointe-Noiresous le numéro 15 DA 346 du11 mars 2015.Modification du RCCM dePointe-Noire en date du 11mars 20 15.

Pour avis

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VIE DE L’EGLISE

A l’occasion du 10è anniver-saire du décès inopiné deleur très cher fils JonasEdgard MPOUGALOGUI, lafamille MPOUGALOGUI vousinvite très cordialement àunir vos prières au cours dela messe d’action de grâcequi sera dite le mardi 24mars 2015 à 6h15 en l’égliseNotre-Dame des Victoires deOuenzé (Sainte Marie).

Pour le repos éternel deson âme.

Faire-part

Jonas Edgard Mpougalogui02 juillet 1969-24 mars 2005

Ce dimanche 22 mars, nous faisons mémoire du cardinal EmileBiayenda, mort assassiné à Brazzaville en 1977, une des nom-breuses victimes d’une des semaines les plus violentes de notrehistoire. Cette mort ignominieuse du prélat est sans rappeler celleaussi violente que barbare de l’ancien président Marien Ngouabiquatre jours avant, le 18 mars de la même année par qui, d’ailleurstout se déchaîna et que la folie meurtrière gagna beaucoup d’en-tre nous, celle mystérieuse de cet autre ancien président AlphonseMassamba-Débat quelques jours après, mais qui est sans sépul-ture officielle et celle enfin brutale de bien d’autres enfants decette terre congolaise et même ceux venus d’ailleurs.C’est dans ce contexte que se poursuit notre chemin de carême.Nous approchons de Pâques. Autant dire qu’il est temps de seposer les bonnes questions pour se préparer à cette fin de ca-rême. L’Evangile que nous venons de lire nous en donne heureu-sement l’occasion avec cette histoire de Philippe à qui des grecsdemandent de voir Jésus.Ces grecs ont entendu parler de lui; il était fameux dans la régionet veulent le connaître. Ils veulent le voir. Rien de plus banal aprèstout. Mais tout va prendre une autre dimension parce que c’estJésus lui-même qui va leur dire qui il est, comment il faut le con-naître. C’est le but de cet évangile. Les auditeurs auront proba-blement été surpris car ce ne sont pas des histoires de miraclesou des récits extraordinaires qu’il va leur raconter. Jésus se lancedans un discours un peu mystérieux que nous pouvons décryp-ter aujourd’hui, mais qui devait être plutôt hermétique à l’époque.En fait, le récit que nous avons est une sorte de répétition géné-rale de la passion et de la résurrection, comme si c’était juste-ment cela le point le plus important de l’identité de Jésus. Vousavez entendu ces phrases: «Maintenant, je suis bouleversé» «Père,délivre-moi de cette heure» «Mais non, glorifie ton nom» «Unevoix du ciel a dit, je l’ai glorifié».A quoi cela vous fait-il penser? Ce sont les mots même de la pas-sion et de la résurrection. C’est ce que Jésus dit en substance aujardin des oliviers. L’identité de Jésus, ce qu’il veut montrer à cesgrecs qui veulent le voir, c’est cela: la passion et de la résurrec-tion. Voilà ce qu’il faut voir en Jésus. Mais Jésus ne parle passeulement aux grecs évidemment. Sinon l’histoire s’arrêterait là.Il va nous mener par une série de phrases à comprendre que c’estde nous qu’il veut aussi parler: «Ce n’est pas pour moi que cettevoix s’est fait entendre. C’est pour vous». Puis il nous mène alorsà comprendre en quoi nous sommes concernés: «Si quelqu’unveut me suivre, qu’il me suive; là où je suis, là aussi sera monserviteur». Et pour être sûr que nous comprenions, il nous indi-que une route: «Celui qui aime sa vie la perd, celui qui s’en déta-che la garde pour la vie éternelle». Voilà une feuille de route tra-cée en quelques phrases. Tout cela n’est pas facile. Entrer danscette suite du Christ? Perdre sa vie? Se détacher de la vie? Quandon entend cela on s’interroge. La vie est-elle si mauvaise que cela?Pourquoi est-elle problématique? Arrêtons-nous une seconde là-dessus car nous sommes dans un contexte où la vie est divini-sée. L’anthropologie élémentaire nous signale justement quel’homme est un être tourné vers un «plus», un «toujours plus».C’est cette quête du plus qui affecte l’homme et le pousse à desexpériences spirituelles de toutes sortes. Et les études sur lesreligions africaines traditionnelles nous disent que l’Afrique estla terre de la vie en abondance, de la vie à tout prix. Mais, la soifd’une vie réussie à tout prix et de manière spectaculaire fait écla-ter les bornes du bon sens chez bon nombre de chrétiens afri-cains qui sont alors prêts à «tous les sacrifices» possibles pouraccéder à la vie devenue idole et objet de convoitise jusqu’à latotale perdition de soi-même. La vie devient alors ce dieu auquelon sacrifie les valeurs nobles de l’hospitalité, du respect paren-tal, de la protection de la veuve et de l’orphelin, de l’amitié sécu-laire, etc. A cause de sa déification, des familles entières se dislo-quent, des amitiés salvatrices s’estompent, des vies jadis équili-brées sombrent dans la schizophrénie. Cette déification de la vieest le plus souvent entretenue et intensifiée par tous ces nou-veaux «hommes de Dieu» qui sont, pour reprendre Khalil Gibran,«des faux messies qui veulent arranger le bonheur de l’hommetout en conspirant contre lui». L’on pense avec opiniâtreté qu’ilest possible à l’homme encore sur cette terre d’accéder à la viene connaissant pas de fin, alors que cela n’est pas du ressort del’homme, mais de Dieu Lui-même qui tient le fil de la vie et de lamort entre ses mains. On comprend donc pourquoi, l’urgence pournous, et une grâce à demander, est de dédiviniser  la vie, de luiredonner sa place de «don gratuit» de Dieu. Et comme don, ellen’est pas aussi absolue que le Dieu absolu Lui-même. Elle estprécieuse bien sûr; mais elle n’est pas la valeur suprême qui estDieu Lui-même pour qui on peut légitimement se permettre de sedéfaire de sa vie. Lorsque le maintien de la vie à tout prix et àn’importe quel prix devient l’idéal d’une vie, les valeurs sonttransmutées et les repères renversés. Dans des cas pareils, il n’estpas étonnant de voir des populations entières se contenter, sansrévolte, d’une vie qui n’est plus en fait celle qu’un homme normaldevrait tolérer. Ce n’est certainement pas de cette vie de Dieu quele Christ nous promet ce dimanche. «Celui qui aime sa vie la perd».N’est-ce pas cela notre gros problème. Nous perdons notre vie àforce de trop l’aimer, de trop la préserver. «Celui qui s’en détacheen ce monde, la garde pour la vie éternelle». Il ne pense pas à lagarder pour lui. Il la risque, quitte à sortir de son confort et de saroutine pour chercher autre chose, peut-être à la suite du Christ.Ce qui est en jeu, c’est la vraie rencontre: celle de Jésus sur laCroix, celle de Jésus menacé, mais elle est conditionnée à notrecapacité de nous libérer pour le rencontrer. C’est ainsi que nousconnaîtrons la vraie vie.

Saturnin Cloud BITEMO, SJ

Vème dimanche de carême

«J’ai glorifié ton nom»Textes: Jr 31, 31-34, Hb 5, 7-9, Jn, 12, 20-33

Les grandes lignesde l’encyclique

«Evangelium vitae»L’encyclique «Evangelium vitae»,rappelons-le, comprend une intro-duction et quatre grands chapi-tres. Dans le premier, «Les mena-ces actuelles contre la vie humai-ne», Saint Jean-Paul II analyse lelien entre «contraception» et«avortement»: «Ces pratiquess’enracinent dans une mentalitéhédoniste et de déresponsabilisa-tion en ce qui concerne la sexua-lité et elles supposent une con-ception égoïste de la liberté»(n°13).Puis, il dénonce les attaques con-tre la vie qui s’opèrent maintenantpar le biais de diverses techniquesde reproduction artificielle quiconduisent notamment à l’élimina-tion des «embryons surnumérai-res». Il met, également, en gardecontre les risques d’eugénisme àl’occasion de la pratique du dia-gnostic prénatal. Il aborde, ensui-te, le problème de la souffrance,qui revient à plusieurs reprisesdans l’encyclique, notamment àpropos de l’euthanasie. En effet,notre «culture ambiante ne recon-naît dans la souffrance aucune si-gnification ni aucune valeur, laconsidérant au contraire commele mal par excellence à éliminer àtout prix» (n°15, voir aussi n°s23et 64; dans le paragraphe suivant,le Pape explique pourquoi l’Egli-se n’est pas spécialement favora-ble à l’acharnement thérapeuti-que, mais ne s’oppose pas aux«analgésiques et sédatifs poursoulager la douleur du malade»).Plus loin, le Pape Jean-Paul II af-firme que «la contraception, la sté-rilisation et l’avortement doiventévidemment être comptés parmiles causes qui contribuent à pro-voquer les situations de forte dé-natalité» (n°16) et dénonce l’impo-sition de telles pratiques, pourbaisser la natalité des pays en voiede développement.Puis vient un long passage surnotre «conception pervertie de laliberté». Après avoir montré lecaractère néfaste d’une concep-tion individualiste de la liberté quin’est, en fait, que la liberté desplus forts, Jean-Paul II écrit: «Laliberté se renie elle-même, elle sedétruit et se prépare à l’élimina-tion de l’autre quand elle ne recon-naît plus et ne respecte plus sonlien constitutif avec la vérité. Cha-que fois que la liberté, voulants’émanciper de toute tradition etde toute autorité, se ferme mêmeaux évidences premières d’unevérité objective et commune, fon-dement de la vie personnelle etsociale, la personne finit par pren-dre pour unique et indiscutablecritère de ses propres choix, nonplus la vérité sur le bien et le mal,mais seulement son opinion sub-jective et changeante ou mêmeses intérêts égoïstes ou ses ca-prices. […] Ainsi disparaît touteréférence à des valeurs commu-nes et à une vérité absolue pour

Point de vueIl y a vingt ans le Pape Jean-Paul II

publiait l’encyclique «Evangelium Vitae»Le 25 mars 1995, en la solennité de l’Annonciation, le Pape Jean-Paul II, d’heureuse mémoire, publiait la lettre encyclique sur «lavaleur et l’inviolabilité de la vie humaine», intitulé: «Evangeliumvitae». Vingt ans après sa publication, notre monded’aujourd’hui dit «globalisé» (malheureusement vivant encorela «globalisation de l’indifférence» en référence à la lettre duPape François pour le Carême 2015), avec ses «valeurs» démo-cratiques, peine encore à respecter les droits fondamentaux dela personne humaine.

tous: la vie sociale s’aventuredans les sables mouvants d’unrelativisme absolu.Alors, tout est matière à conven-tion, tout est négociable, même lepremier des droits fondamentaux,le droit à la vie. […] Le droit à lavie originel et inaliénable est dis-cuté ou dénié en se fondant surun vote parlementaire ou sur lavolonté d’une partie -qui peutmême être la majorité- de la po-pulation. […] Le «droit» cessed’en être un, parce qu’il n’est plusfermement fondé sur la dignitéinviolable de la personne, maisqu’on le fait dépendre de la volon-té du plus fort. Ainsi la démocra-tie, en dépit de ses principes,s’achemine vers un totalitarismecaractérisé» (n°s 19 et 20). C’estpourquoi le Pape n’hésite pas àpréconiser «l’objection de cons-cience» face à l’avortement etl’euthanasie et à soutenir et en-courager les «mouvements et lesinitiatives prises dans le mondeentier, pour sensibiliser la socié-té en faveur de la vie. Lorsque,conformément à leur inspirationauthentique, ces mouvementsagissent avec une ferme détermi-nation mais sans recourir à la vio-lence, ils favorisent une prise deconscience plus répandue de lavaleur de la vie, et ils provoquentet obtiennent des engagementsplus résolus pour la défendre»(n°27).Le deuxième chapitre, plus spiri-tuel, s’appuie sur l’Ecriture pourdévelopper «le message chrétiensur la vie».Le troisième chapitre contient le«cœur» du message de l’encycli-que. Son titre est assez explicite:«Tu ne tueras pas. La Loi saintede Dieu». Jean-Paul II commencepar dire un mot sur la peine demort. Sans rejeter son principemême, il se félicite de la tendanceactuelle à ne plus l’appliquer(n°56). A ceux qui voudraient fai-re un parallèle indu avec l’avorte-ment, il rappelle justement que «lecommandement «Tu ne tueraspas» a une valeur absolue, quandil se réfère à la personne innocen-te» (n°57) qu’est le fœtus avortéet que n’est pas l’assassin cou-pable de crime de sang. Dans cechapitre, à trois reprises, Jean-Paul II engage son autorité suprê-me par une formule solennellepour condamner vigoureusementla mise à mort de tout être humaininnocent, l’avortement et l’eutha-nasie (n°s 57, 62 et 65).Voici ce qu’il dit à propos del’avortement: «Devant une pareilleunanimité de la tradition doctrina-le et disciplinaire de l’Eglise, PaulVI a pu déclarer que cet enseigne-ment n’a jamais changé et est im-muable (discours du 9 décembre1972). C’est pourquoi, avec l’auto-rité conférée par le Christ à Pierreet à ses successeurs, en commu-nion avec les évêques qui ont con-damné l’avortement à différentesreprises et qui […] ont expriméunanimement leur accord aveccette doctrine, je déclare quel’avortement direct, c’est-à-dire

voulu comme fin ou commemoyen, constitue toujours un dé-sordre moral grave, en tant quemeurtre délibéré d’un être humaininnocent. Cette doctrine est fon-dée sur la loi naturelle et sur laparole de Dieu écrite; elle esttransmise par la Tradition del’Eglise et enseignée par le magis-tère ordinaire et universel. Aucu-ne circonstance, aucune finalité,aucune loi au monde ne pourrajamais rendre licite un acte qui estintrinsèquement illicite, parce quecontraire à la loi de Dieu, écritedans le cœur de tout homme, dis-cernable par la raison elle-mêmeet proclamée par l’Eglise» (n°62).Et de préciser l’excommunicationautomatique qui frappe quiconqueparticipe ou se rend même indi-rectement complice d’un avorte-ment (Cf. canon 1398).On en arrive au quatrième chapi-tre «pour une culture de la viehumaine». Le pape exhorte avecune rare fermeté les évêques ettout responsable catholique à en-seigner la bonne doctrine: «Cetteexhortation… doit nous concernerd’abord, nous, les évêques: ànous les premiers, il est deman-dé de nous faire les messagers in-fatigables de l’Evangile de la vie ;nous avons aussi le devoir deveiller sur la transmission intègreet fidèle de l’enseignement reprisdans cette encyclique et de pren-dre les mesures les plus opportu-nes pour que les fidèles soientpréservés de toute doctrine qui luiserait contraire. Dans l’annoncede cet Evangile, nous ne devonspas craindre l’hostilité ou l’impo-pularité, refusant tout compromiset toute ambiguïté qui nous con-formeraient à la mentalité de cemonde» (n°82).

L’accueil de l’encyclique:hier et aujourd’hui

Au lendemain de sa présentation,l’encyclique «Evangelium vitae»recevait ses premièrescritiques en France, en l’occurren-ce le journal «Libération», dansson édition du 30 mars 1995 (soitcinq jours après): «Avortement: lepape hors la loi»; Henri Tincq,dans «Le Monde» du 1er avril 1995,regrettait que l’encyclique détrui-se l’«effort long et coûteux» pour-suivit par les catholiques «pouradmettre «le découpage entre leurappartenance religieuse et leurcitoyenneté».Les médias retenaient, pour leurpart, de l’encyclique, plus unecondamnation sans appel del’avortement et des mœurs actuel-les. Tandis que Jacques Chirac,répondant à une question au su-jet de cette encyclique,déclarait: «Non à une loi moralequi primerait la loi civile et justi-fierait que l’on se place hors-la-loi. Cela ne peut se concevoirdans une démocratie laïque» (Cf.La Croix du 4 avril 1995). C’estbien là que réside le fond du pro-blème: le refus obstiné de l’ordrenaturel que l’homme n’a que lepouvoir de reconnaître et de sui-vre que non pas de changer oud’ignorer. Si l’on a bien compriscela, on a alors saisi le cœur dumessage de Jean-Paul II.Fidèle à la tradition de l’Eglise etdans la ligne droite de Jean-PaulII, le Pape François, en s’adres-sant à l’Association des médecinscatholiques italiens à l’occasiondu 70ème anniversaire de leur fon-dation en date du 15 novembre

2014, déclarait: «L’attention à lavie humaine, en particulier à cellequi connaît le plus de difficultés,c’est-à-dire au malade, à la per-sonne âgée, à l’enfant, concerneprofondément la mission de l’Égli-se. Cette dernière se sent appe-lée, également, à participer audébat qui a pour objet la vie hu-maine, en présentant sa propreproposition fondée sur l’Évangi-le. Dans de nombreux lieux, laqualité de la vie est principalementliée aux possibilités économi-ques, au «bien-être», à la beautéet à la jouissance de la vie physi-que, en oubliant d’autres dimen-sions plus profondes -relationnel-les, spirituelles et religieuses- del’existence. En réalité, à la lumiè-re de la foi et de la juste raison, lavie humaine est toujours sacréeet toujours «de qualité». Il n’exis-te pas une vie humaine plus sa-crée qu’une autre: chaque vie hu-maine est sacrée!».Et de poursuivre, en disant: «Lapensée dominante propose par-fois une «fausse compassion»:celle qui considère que c’est aiderune femme que de favoriserl’avortement, un acte de dignité deprocurer l’euthanasie, une con-quête scientifique de «produire»un enfant considéré comme undroit au lieu de l’accueillir com-me un don; ou d’utiliser des vieshumaines comme des cobayes delaboratoire, en prétendant en sau-ver d’autres. En revanche, la com-passion évangélique est celle quiaccompagne au moment du be-soin, c’est-à-dire celle du Bon Sa-maritain, qui «voit», qui «a com-passion», qui s’approche et offreune aide concrète (Cf. Lc 10, 33).Votre mission de médecins vousmet quotidiennement en contactavec de nombreuses formes desouffrance: je vous encourage àles prendre en charge en «bonssamaritains», en ayant soin demanière particulière des person-nes âgées, des malades et desporteurs de handicap. La fidélitéà l’Évangile de la vie et au respectde celle-ci comme don de Dieudemande parfois des choix cou-rageux et à contrecourant qui,dans des circonstances particuliè-res, peuvent arriver à l’objectionde conscience».Ce passage combien boulever-sant du Pape Jean-Paul II (surtouten ce temps de carême finissant),interpelle surtout lesfemmes quand il dit: «Je voudraisadresser une pensée spéciale àvous, femmes qui avez eu recoursà l’avortement. L’Eglise sait com-bien de conditionnements ont pupeser sur votre décision et elle nedoute pas que, dans bien des cas,cette décision a été douloureuseet même dramatique. Il est proba-ble que la blessure de votre âmen’est pas encore refermée. En réa-lité, ce qui s’est produit a été etdemeure profondément injuste.Mais, ne vous laissez pas aller audécouragement et ne renoncezpas à l’espérance. Sachez plutôtcomprendre ce qui s’est passé etinterprétez-le en vérité. Si vous nel’avez pas encore fait, ouvrez-vous avec humilité et avec con-fiance au repentir: le Père de tou-te miséricorde vous attend pourvous offrir son pardon et sa paixdans le sacrement de la réconci-liation. Vous vous rendrez comp-te que rien n’est perdu et vouspourrez aussi demander pardon àvotre enfant qui vit désormaisdans le Seigneur» (n°99).Au regard de tout ce qui précède,nous sommes donc en droit dedire que l’encyclique «Evangeliumvitae» demeure et sera toujours untexte d’actualité partout où le droità la vie (de sa conception à sa finnaturelle) sera menacé, en parti-culier par ceux qui prônent la ci-vilisation de la mort au nom d’unecertaine idéologie politico-reli-gieuse jusqu’à transformer desenfants en kamikaze, ou encore àcause des guerres qui semblentquasi interminables (Lybie, Sou-dan, Syrie,...) entrainant ipso factola mort prématurée de beaucoupd’innocents. A l’instar du prophè-te Isaïe et en communion avectoutes les victimes, nous nous in-terrogeons, en disant: «Jusqu’àquand Seigneur?» (n°6,11).

Eric Béranger N’SONDEPrêtre en mission pastorale en

Italie.

Eric Béranger N’SONDE.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 12

ANNONCES

Suivant Acte authentique en date à Brazzaville dudouze février deux mil quinze, reçu par MaîtreAubierge Prisca MOUANDZA BOUFOUENI, Notairetitulaire d’un Office notarial à la résidence de Braz-zaville, avenue Gallieni, numéro 1454, B.P.: 13646centre-ville, il a été constitué une Société commer-ciale ayant les caractéristiques suivantes:Forme: Société à Responsabilité LimitéeUnipersonnelle régie par l’acte uniforme del’OHADA relatif au droit des sociétés commercia-les et du groupement d’intérêt économique et lesstatuts;Objet social: La société a pour objet en Républi-que du Congo et à l’étranger:• Ingénierie, prestations de services et études géo-techniques des sols; • Exécution des travaux defouille et de Génie civil; • Fourniture et installationdes équipements de réseau de terre (puits de terre)• Réalisation de tout type de travaux publics et debâtiments;• Fourniture et installation des matériauxde construction et de travaux publies; • Commer-cialisation et Installation des équipements et maté-riels électriques; • Maintenance et suivi des instal-lations des équipements et matériels électriques;• Fourniture et installation des groupes électrogè-nes et des panneaux solaires; • Montage et démon-tage des antennes, des équipements et pylônes desréseaux GSM.• Maintenance et entretien et suivi réguliers desgroupes électrogènes installés,• Commercialisation de matériels et équipementsGSM, informatiques et de téléphonie; • Ingénierieet études des dossiers de Télécommunications(GSM, VSAT etc..)• Installation des réseaux informatiques, télépho-niques et réseaux GSM;• Prestations de services et câblage des réseauxtéléphoniques, informatiques et ondulés; • Instal-lation des pylônes pour réseau GSM et des équi-pements de transmission…• Entretien et suivi du fonctionnement de tous leséquipements GSM, téléphoniques et informatiques;

ETUDE DE MAITRE Aubierge Prisca MOUANDZA BOUFOUENINOTAIRE

1454 Avenue Gallieni MPILA Centre-ville (à côté de la société STIDC,derrière le siège du PCT en construction, à l’étage) - Brazzaville- République du Congo

RP: 13646/ Tel(s) :+242.22.611.26.46/06.669.26.76/ mail: officenotmouandzayahoo.fr

ANNONCE LEGALEINFOGENIE SYSTEMES

SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEECAPITAL SOCIAL: DEUX MILLION (2.000.000) francs CFA

Siege social: 05 rue Trèchot Centre-ville, Brazzaville - (République du Congo)• Maintenance de toutes les installations des réseauxGSM, informatiques et téléphoniques,• Formation sur tous les systèmes des RéseauxGSM, informatiques, téléphoniques et télécoms;•Maintenance et entretien des Transformateurs etéquipements de HT, MT et BT;• Réparation et tests de bon fonctionnement desGroupes électrogènes installés.Dénomination sociale: INFOGENIE SYSTEMES.Siège social: Le siège social est fixé au n°5, rueTrèchot, centre-ville Brazzaville (République duCongo)Durée: La Durée de la société est fixée à 99 annéesentières et consécutives qui commencera à courir àcompter de son immatriculation au Registre du Com-merce et de Crédit Mobilier, sauf dissolution antici-pée ou prorogation.Capital social: Le capital social fixé à deux million(2.000.000) de francs Cfa, divisé en 100 parts socia-les de vingt mille 20.000) francs CFA souscrites etlibérées intégralement.Administration de la Société: Conformément auxdispositions statutaires, sont désignés en qualitésde gérant de ladite société;• Monsieur ATIPO OKO Daniel, demeurant, au n°90,rue Matsiona-Nzoulou, quartier Batignolles à Braz-zaville.Dépôt légal: Les actes constitutifs de la société ontété déposés au greffe du Tribunal de Commerce deBrazzaville, le 19 février 2015 sous le numéro 15 DA152.Immatriculation: La société ELECTELECOM est im-matriculée au Registre de Commerce et du CréditMobilier, sous le numéro RCCM CG / BZV/ 15 B 5679.

Pour avisMaître Chantal Josiane LOCKO MAFINA

NOTAIRESubstituant Me Aubierge Prisca

MOUANDZA BOUFOUENI

Aux termes du procès-verbal de l’assemblée générale extraordinairetenue en date du 31 décembre 2014 en présence de Maître BrislaineKOUTOU, Notaire, dûment enregistré le 24 février 2015, sous le folio035/8, n°1638, les associés de la Société susmentionnée ont décidéà l’unanimité d’étendre l’objet social et d’harmoniser conformémentaux dispositions de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés com-merciales et GIE adopté le 30 Janvier 2014.Objet SocialDésormais la société a pour objet tant en République du Congo qu’àl’étranger:

-Axes d’études conseils et séminaires de formation (Intra, Ex-tra et il la carte);

-Management;-Ressources Humaines;-Communication & Bureautique;-Mise à disposition du personnel qualifié.

Mention modificative a été faite au Registre du Commerce el du Cré-dit Mobilier le cinq Mars deux mil quinze.

Pour avisMaître Brislaine KOUTOU

Etude de Maître Brislaine KOUTOUNotaire

Sise 93, avenue MOE KATI MATOU, immeuble BATCHI, entre Warid Congo et laBoulangerie Gerbe d’Or, Pointe-Noire, téléphone: 066574555/04433 8796

INSERTION LEGALEARC-EN-CIEL SYNERGIE

Société A Responsabilité Limitée au capital de UN MILLION DE FCFAQuartier Centre-ville, 98, Avenue Moe Katt Matou, face j.j LOUKABOU

BP: 1297 - RCCM W CG/PNR/12 B 542Téléphone: 06 897 96 22

Pointe-Noire

Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à MadagascarSiège social: 32-38, Av Jean Jaurès DAKAR SENEGAL - B.P: 3144

Tél. : (+221) 338496600Représentation au CONGO - B.P.: 218 Tél. /Fax: (+242) 222820050 – Brazzaville

2015/ 0635// ASECNA/DEXRO/IGC/CO/02

Avis d’Appel d’Offres (AAO)LA REPRESENTATION DE L’AGENCE POUR LASECURITE DE LA NAVIGATION AERIENNE EN

AFRIQUE ET MADAGASCAR EN REPUBUQUE DU CONGO1. ObjetLe présent Appel d’Offres constitué en lots, a pour objet la réalisation des prestationsrelatives à :

N°d’ordre

1

2

3

4

- Réhabilitations voie d’accès urgence pour intervention suet de l’aire de ravitaillement du Dreem de l’Asecna à Brazza-ville•.

- Réhabilitation voie d’accès su et dispositif de ravitaille-ment ou Dreem de l’Asecna à Pointe-Noire.

- Prestation d’entretien de la climatisation individuelle desbâtiments techniques et administratifs deBrazzaville, Pointe-Noire et Ollombo.lot 1: Brazzaville;lot 2: Pointe-Noire;lot 3: Ollombo

-Réhabilitation des logements d’astreinte de l’Asecna àBrazzaville, Pointe-Noire et Ouesso.lot 1: Brazzaville; lot 2: Pointe-Noire; lot 3: Ouesso

Désignation Date de dépôt

20 avril à12h

20 avril à12h

27 avril à 12h

23 avril à 12h

Le concurrent pourra soumissionner à un ou pour plusieurs lots.Les marchés peuvent être attribués à un ou différents prestataires.Les prestations sont financées sur fonds propre du budget d’investissementExercice 2014 de la Représentation de l’ASECNA au Congo.

2. Consultation et retrait du dossier d’Appel d’OffresLe dossier d’appel d’offres (DAO) en français peut être consulté ou retiré à

partir du Jeudi 19 mars 2015 auprès des activités Maintenance des Infrastructu-res de Génie Civil de la Représentation de l’ASECNA auprès de la République duCongo, sise à l’aéroport MAYA-MAYA, BP 218 Brazzaville.

3. Dépôt des OffresLes offres établies en langue française et en Trois (03) exemplaires (support pa-pier, un (01) original et une (0l) copie) et un (0l) copie support numérique (cléUSB) seront déposées sous plis scellés au secrétariat de Monsieur le Représen-tant de l’ASECNA, sis à I ’aéroport International MAYA-MAYA, BP: 218, Brazza-ville, Congo, au plus tard à la date et à l’heure fixées dans le tableau ci-dessus auregard de chaque lot.

4. Ouverture des offresL’ouverture des offres déposées en vue du présent appel d’offres aura lieu à ladate limite fixée pour chaque lot à 13 heures, heure locale, dans la salle de réu-nion de la Représentation de l’ASECNA au Congo, en présence des soumission-naires qui le souhaitent ou de leur représentant (un par entreprise).

5. InformationsTout renseignement peut être demandé par écrit. Tout courrier sera envoyé àl’adresse ci-après:

ASECNAREPRESENTATION AU CONGO

CDJO-LOCALAéroport International MAYA-MAYA, BP 218 Brazzaville

Téléphone: +242 05 377 9S 19/05 377 95 60

Il est expressément stipulé qu’en cas de divergence entre les dispositions del’avis d’appel d’offres paru dans la presse et celles du dossier d’appel d’offres,ces dernières seront tenues pour exactes.

Le Représentant de l’ASECNA

Auprès de la République du Congo

Louis BAKIENON

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 13

SOCIETE

Le coordonnateur du collectifdes étudiants des E.pr.e.savait suggéré, en effet, au mi-

nistre de l’enseignement supé-rieur, lors d’une rencontre, «de ré-gler ce problème au cas par cas,en examinant les C.v des interve-nants en cycle Master, et en appré-ciant le nombre de Master délivréjusque-là.» Passer outre cette ap-proche, il y aurait risque d’aggra-ver les inégalités sociales. Et, il neserait pas surprenant de voir quedans trois ans, seuls les enfantsdes dignitaires seront titulairesd’un Bac + 5; les autres se conten-tant des postes subalternes dansles entreprises et les administra-tions. «C’est là une véritable ma-nière de reproduire des inégalitéssociales», souligne Oriano GloireMatouala. Le coût de la formationen Master à l’étranger étant prohi-bitif pour le travailleur congolaismoyen. A Dakar, au Sénégal, parexemple, le cycle Master revient àun million ou un million 500 milleFrancs Cfa, l’an. A Abidjan, en Côted’Ivoire, la situation est presquesimilaire, on y trouve aussi des éta-blissements, dont les frais de sco-larité s’élèvent jusqu’à deux mil-lions 500 mille Francs Cfa, notam-ment les établissements qui recou-

Fermeture du cycle de formation en Master par le M.e.s, dans les E.pr.e.sLe collectif des étudiants sollicite

l’arbitrage du Chef de l’EtatLe Ministère de l’enseignement supérieur, en sigle M.e.s, a dé-cidé de la fermeture des programmes du deuxième et troisièmecycle dans les établissements privés d’enseignement supérieur,selon l’arrêté n°16556 MES/CAB pris à la fin de l’an 2013. Toute-fois, pour le cycle Master, un moratoire a été accordé jusqu’en2015, aux E.pr.e.s (Etablissements privés d’enseignement supé-rieur), pour permettre aux étudiants, déjà, dans le circuit, de sou-tenir leur mémoire. Une mesure qui fait réagir le collectif desétudiants des E.pr.e.s, par le truchement d’Oriano GloireMatouala, coordonnateur dudit collectif, après l’entretien sanssuite heureuse, avec le ministre de l’enseignement supérieur.

rent aux professeurs missionnai-res. Cette mesure, poursuit le coor-donnateur du collectif des étu-diants des E.pr.e.s, veut montrer,de manière délibérée, que le Minis-tère de l’enseignement supérieura décidé de boucher l’avenir denombreux jeunes congolais, dontles parents n’ont pas les moyensfinanciers nécessaires, pour en-voyer leurs enfants en formation àl’étranger. «Je pense que cettemesure est une volonté manifestede nuire, puisque nous ne pou-vons pas comprendre pourquoi etcomment dans nos établissementsprivés, nous n’avons pas accès auMaster. Le Ministère de tutelle esten train de briser nos rêves. Laquasi-totalité des enseignants dis-pensant les cours dans la plupartde ces E.pr.e.s sont ceux de l’uni-versité Marien Ngouabi, l’uniquedont dispose le pays. Dès que l’ar-rêté est arrivé dans nos établisse-ments, nous nous sommes cons-titués en collectif. Ce qui nous in-quiète présentement, c’est l’après2015. Qu’allons-nous devenir?Nous souhaitons que le Chef del’Etat puisse trancher. On ne peutpas briser toute cette jeunesse ins-crite dans les établissements pri-vés d’enseignement supérieur. Si

nous nous sommes inscrits dansces établissements privés, c’estparce que l’université MarienNgouabi n’a pas la capacité denous accueillir tous, après l’obten-tion du Baccalauréat, surtout ceuxqui font les études techniques»,explique Oriano Gloire Matouala.Signalons que l’inscription desnouveaux étudiants en cycleMaster dans les établissementsprivés d’enseignement supérieurest interdit par le M.e.s jusqu’ànouvel ordre. Et pourtant, depuis2014, quelques établissements ontdéposé des dossiers relatifs à leuroption de Master ainsi qu’à leursintervenants, suivant chacune desmatières. Malheureusement, l’ad-ministration habilitée n’a pasdonné suite à cette démarche.A en croire les responsables decertains établissements privésd’enseignement supérieur, le Mi-nistère fait une confusion entre leMaster professionnel et le Masterrecherche. Pour le Master profes-sionnel, on a, simplement, besoindes encadreurs possédant un

Master et ayant une pratique pro-fessionnelle avérée. Il n’est exigéà ce dernier ni doctorat ni agréga-tion. Par contre, les établissementsprivés d’enseignement supérieurdésireux de s’engager dans leMaster recherche sont obligésd’avoir dans leur corps professo-ral des professeurs de rang magis-tral, de maître de conférence et demaître-assistant.Notons que les étudiants duditcollectif relèvent de quatre grandsétablissements privés, notammentIhem-Isti (Institut de hautes étudesde management-Institut supérieurde technologie supérieure), UiB(Université internationale de Braz-zaville), l’E.s.g.a.e (Ecole supé-rieure de gestion et d’administra-tion des entreprises) et l’E.a.d(Ecole africaine de développe-ment).Rappelons que l’E.s.g.a.e figureparmi les 800 meilleures universi-tés du monde, et depuis l’an 2000,une commission du Ministère luiavait permis d’ouvrir le 1er et le 2e

cycle. Mais, chose curieuse, cetétablissement est aussi frappé parla mesure du M.e.s, laquelle dé-passe tout entendement. Commele souligne le coordonnateur ducollectif, quelles mesures ont étéprises par le Ministère de l’ensei-gnement supérieur, pour recaserles 2.500 étudiants expulsés de laR.D.Congo, suite à l’opération«Mbata ya bakolo»? Le ministèresouhaite-t-il accroître le méconten-tement des jeunes, en supprimantle cycle Master dans les E.pr.e.s?Voire.

Philippe BANZ &Viclaire MALONGA

Outre le but générique suscité, l’atelier a poursuivi desobjectifs spécifiques, à sa-

voir: informer et sensibiliser lesacteurs de la filière B.t.p sur l’im-portance du dialogue public-privépermanent; recueillir les difficultésdes acteurs de la filière B.t.p dessecteurs publics et privés...«Nous constatons que vos problè-mes sont similaires. Il est hors dequestion que vos difficultés nesoient pas prises en compte par leprogramme Congo-U.e, les résul-tats obtenus ont été analysés, puisrangés par priorité et par ordredécroissant. D’où le recensementde quarante entreprises des sec-teurs publics et privés, dont trente-deux ont été retenues», a déclaréDavidson Koutiba Pomba, àl’ouverture des travaux, en préci-sant que dans le cadre de l’orga-nisation de cet atelier de restitutionet de concertation des acteurs dela filière B.t.p, une démarche ap-propriées et programmatique a étéréalisée à Brazzaville.Selon les enquêtes et entretiensdirects et individuels réalisés

Secteurs publics et privés de la filière B.t.pVers l’élaboration d’un projet des textes

réglementaires de la plateforme de concertationpermanente des acteurs

Vendredi 13 mars 2015. Salle de réunion de l’Asudh (Action desecours d’urgences et de développement humain). Le P.r.c.c.e(Programme de renforcement des capacités commerciales etentrepreneuriales), avec l’appui de l’U.e (Union Europenne), a or-ganisé un atelier de restitution, de sensibilisation et de concerta-tion au profit des acteurs des secteurs publics et privés de lafilière B.t.p (Bâtiment et travaux publics). Ouvert par DavidsonKoutiba Pomba, consultant national de l’U.e, cet atelier a réunivingt-trois participants, pour la plupart des responsables d’entre-prises. Son but: contribuer à améliorer la compétitivité de l’éco-nomie congolaise par la diversification du tissu entrepreneurialet l’amélioration de l’environnement dans lequel évolue le sec-teur privé.

auprès des entreprises évoluantdans la filière B.t.p, il ressort quela plupart des entreprises ont destextes règlementaires et tiennent,régulièrement, des réunions avecle personnel. Certaines ont des siè-ges physiques, et d’autres n’ontpour siège que leur sac à main.Les T.p.e (Très petites entreprises)et P.m.e (Petites moyennes entre-prises), évoluant dans ce secteur,sont, majoritairement, locataires, àBrazzaville. Ces cinq dernièresannées, les entreprises n’ont paspu réaliser plus de trois marchésissus d’appel d’offres. Certainesont réussi à engranger près de dixmarchés de gré à gré de type fami-lial et d’autres, moins de deux mar-chés issus des marchés des admi-nistrations publiques et des entre-prises du secteur privé. Malgré leurbonne marche, les entreprises,évoluant dans le secteur du B.t.pde catégorie T.p.e et P.m.e, n’ontpas de cadre de suivi approprié.Elles ne bénéficient pas des servi-ces des autres partenaires. Aussinote-t-on une absence de collabo-ration entre elles. Ces entreprises

ne comptent pas, souvent, plus devingt employés, et leurs cadressont les propriétaires gérants. LesT.p.e et P.m.e du secteur B.t.p, mal-gré leur bon rapport avec les ban-ques, ne bénéficient pas des cré-dits. Elles sont ainsi confrontéesà plusieurs difficultés, parmi les-quelles: la non classification et lemanque de label des entreprises;le manque de paiement des diffé-rentes taxes par catégorie d’entre-prise; le manque de plateforme via-ble, pour mener un plaidoyer desentreprises B.t.p - s’il en existeune, elle est présentée sous laforme d’un syndicat très hostileaux hommes d’affaires-; l’absenced’une politique de formation, derecrutement du personnel, le mau-vais management entrainant ladégradation du climat social enleurs seins.A la lumière des difficultés que ren-

contrent ces entreprises, les res-ponsables ont fait les suggestionssuivantes: mettre en place un ré-seau des acteurs de la filière B.t.p;créer un organe jouant le rôle d’in-terface entre les administrationspublique et privée œuvrant dansles B.t.p; catégoriser les taxes desentreprises avec l’affectation delabel au niveau des entreprises;mettre en place un canal d’infor-mations des appels d’offres et declassement des entreprises, selonles catégories et tailles.Les participants, après débatsautour du document de restitution,ont adopté le rapport et mis enplace un comité de réflexion, pourélaborer le projet des textes régle-mentaires de la plateforme de con-certation permanente des acteursde la filière B.t.p.

AybienevieN’KOUKA-KOUDISSA

Agos-Congo et Lcp (Association de luttecontre la pauvreté)

Don de produitspharmaceutiques à

l’hôpital de l’amitié sinocongolaise de Mfilou

Agos-Congo (Association gabonaise des œuvres sociales auCongo), présidée par Mme Jeanne Alela, et L.c.p (Association delutte contre la pauvreté), que dirige Mme Elisabeth Locko, ont re-mis mercredi 4 mars 2015, un don de produits pharmaceutiques àl’hôpital de l’amitié sino congolaise de Mfilou. Ce don, d’une va-leur non déterminée, est composé de 700 boîtes de glucosé, d’unecentaine de seringues, d’un lot de sparadraps et d’une centainede micro-perfuseurs. Ce don est le fruit d’un partenariat entre lesdeux associations qui ont accepté travailler en synergie, pour ren-dre plus incisive et plus fructueuse, sur le terrain, leur action.La cérémonie a connu la participation du personnel de l’hôpital etdes membres de deux associations.

La présidente d’Agos-Congo, remerciant la direction de l’hôpitalpour son accueil chaleureux, a déclaré: «Par ce modeste gesteexpressif, entendu par-là, la remise de ce don de produits phar-maceutiques, nous accomplissons notre mission; car nous som-mes convaincus que l’apostolat, qui est une exaltante vocation,est bien entendu notre sacerdoce. C’est dans le souci de redon-ner le sourire à ces malades parfois démunis qu’Agos-Congo, enpartenariat avec l’Association de lutte contre la pauvreté, L.c.p ensigle, n’ont ménagé aucun effort à tendre leurs mains fraternelleset altruistes, à l’endroit des pensionnaires de cet hôpital. Puis-sent ces médicaments contribuer à la rémission de nos frères,sœurs et enfants encore malades.»S’exprimant au nom du personnel de l’hôpital, de tous les mala-des qui arrivent en consultations externes et de tous les maladeshospitalisés, Dieudonné Bakala, après avoir reçu le don, a, ainsi,remercié, vivement, les donateurs: «Le grand geste est celui dedonner et nous sommes une structure publique. Il est vrai quenous avons une grande subvention en médicaments de la part dugouvernement. Mais, les dons ne se refusent pas, quand ils sontfaits de bon cœur et dans le but d’aider cette population hospita-lisée, et celle qui vient solliciter nos soins. Nous saurons bienévidement en faire bon usage. Nous avons, déjà, une officine hos-pitalière qui marche convenablement bien. Nous allons capitali-ser ce don, augmenter notre stock, à l’endroit des usagers, desmalades hospitalisés. Pour ce qui est des médicaments qui fontpartie de notre approche de gratuité, ils seront remis gratuitementdans le cadre de la subvention de l’Etat. Pour ce qui est du ser-vice payant, ces médicaments seront mis à la disposition desmalades de manière payante. Une fois de plus merci beaucoup, etque l’année soit bonne pour vous et qu’elle soit pleine de succèspour votre association.»Sur ces entrefaites, les participants à la cérémonie, sous la hou-lette du directeur général de l’hôpital, ont eu droit à une visiteguidée des douze services que compte l’hôpital: administration,chirurgie, médecine, Orl, stomatologie, service social, pédiatrie,maternité, laboratoire, radiologie, kinésithérapie, urgences. Et,comme «tout est bien qui finit bien», une collation fraternelle, ser-vie à tous les participants, a bouclé la cérémonie.

Gislain Wilfrid BOUMBA

Oriano Gloire Matouala.

Photo de famille après la remise du don.

Les participants à l’issue de l’atelier de restitution et de concertation desacteurs de la filière B.t.p.

NECROLOGIELe lieutenant Jean-Claude Mfoutou Nzahou de la Ddst-Koui-lou, Jean-Claude Mfoutou-Nzahou, Aristide Ghislain Ngouma,journaliste à La Semaine Africaine, et famille ont la douleurd’annoncer à Michael Mboungou-Kiongo et à tous les parentsde Brazzaville: Thérèse Midou, César Ngo, François Moutima;à tous les parents de Mbomo: Colette Bayouhoula et à tousles parents de Loudima: Aloïse Serge Boungou «Boghazin»,De Lano Kitsoukou, Véronique Ndekessé, Angèle Yamba; auxparents et connaissances de Dolisie: Mme Simone Boungounée Pembé-Kiongo, Stanislas Aubin Boungou-Kiongo; au per-sonnel de la Ddst-Kouilou, à toutes les promotions de fran-chissement des officiers, à Pointe-Noire; aux étudiants et pro-fesseurs de l’E.A.D, le décès de leur fille et nièce BerclaudieNopiga M. NZAHUSS De YENGO, survenu le dimanche 15 mars2015, à 11h00, à Brazzaville.La veillée mortuaire se tient au n° 122 de la rue Oboya, àTalangaï (arrêt Marché). Les obsèques auront lieu mardi 24mars 2015.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 14

ANNONCES

1 – Contexte:Dans le cadre de la stratégie de partenariat Pays (FY13-FY16), le Gou-vernement de la République du Congo a reçu un cofinancement de laBanque mondiale, pour financer, conjointement, un Projet de Déve-loppement des Compétences pour l’Employabilité (PDCE) et a l’inten-tion d’utiliser une partie de ce cofinancement pour effectuer les paie-ments au titre des prestataires de formation pour la composante 1.1.L’objectif de développement du Projet est de promouvoir l’acquisitionet le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriatpour les jeunes vulnérables vivant en zones urbaines, afin d’amélio-rer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus. Il devraitbénéficier, directement, à 15.000 jeunes avec une répartition égale entreles hommes et les femmes. Le projet est structuré en deux compo-santes:

Composante1.: La formation professionnelle, l’insertion profession-nelle, l’appui à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables et lesmicro-entrepreneurs, subdivisée en 3 sous-composantes:* Sous-composante1.1.: Formation professionnelle, insertion profes-sionnelle et l’appui à l’entrepreneuriat des jeunes vulnérables. Cettecomposante fournira des séries de formation de courte durée sur lescompétences, les stages, l’appui à la recherche d’emploi, àl’entrepreneuriat des jeunes des zones urbaines et des jeunes adul-tes n’ayant pas suffisamment de relations et connaissances sur lemarché du travail.* Sous-composantel.2: Formation professionnelle pour les micro-en-trepreneurs. Elle servira à financer un programme de formation des-tiné à 1000 jeunes microentrepreneurs, à Brazzaville et à Pointe-Noire.* Sous-Composante 1.3. Formation basée sur l’alphabétisation fonc-tionnelle et l’apprentissage pour les jeunes adolescents déscolarisés.Cette composante appuiera les cours d’apprentissage d’au moins 6.000jeunes adolescents déscolarisés, âgés de 16 à 19 ans, à Brazzaville età Pointe Noire, n’ayant pas terminé le cycle secondaire.

REPUBLIQUE DU CONGOPROJET DE DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES

POUR L’EMPLOYABILITE (PDCE)Cofinancement Congo/Banque Mondiale

AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION D’INTERET EN VUEDU RECRUTEMENT DES INSTITUTIONS DE FORMATION

DANS LA MISE EN OEUVRE DE LA SOUS COMPOSANTE 1.1(FORMATION PROFESSIONNELLE, INSERTION PROFESSIONNELLE

ET APPUIA VENTREPRENARIAT DES JEUNES VULNERABLES)

N°SC 001/2015/5357 - CGComposante 2. Renforcer les capacités techniques, de planification, demise en oeuvre, de suivi et d’évaluation du Ministère de l’EnseignementTechnique Professionnel, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi(METPFQE).Le présent avis de sollicitation de manifestation d’intérêt qui s’inscritdans le cadre de la mise en oeuvre de la sous- composante 1.1 du PDCE,vise à décrire la mission attendue de l’institution de formation ainsi queles conditions de leur recrutement.

2 - Mission de l’institution de formation:La mission principale de l’institution de formation, dans le cadre de lamise en oeuvre de la sous composante 1.1, est de fournir des séries deformation de courte durée sur les compétences, les stages, l’appui à larecherche d’emploi et à l’entrepreneuriat des jeunes en zone urbaine(Brazzaville et Pointe-Noire) et des jeunes adultes n’ayant pas suffisam-ment de connaissances et compétences sur le marché du travail.Plus spécifiquement, cette mission vise à:* offrir une formation (écourtée et adaptée au groupe cible) dans la plu-part des domaines actuels de formation professionnelle (filières de mé-tiers de soudage, métiers de l’industrie, de la mécanique automobile,des services...) ainsi que dans de nouveaux domaines de compétences,selon les opportunités ciblées garantissant l’emploi, le travail libéral oul’entreprenariat, selon les besoins du marché du travail.Les institutions devront recruter des stagiaires en fonction des critèreset de la méthodologie pré-établis, et les jeunes choisiront, eux-mêmes,les différentes compétences professionnelles ou les pistes del’entreprenariat.Le groupe cible de la sous-composante 1.1 est constitué des jeunes etdes jeunes adultes, âgés de 17 à 30 ans, vivant dans les zones urbaineset périurbaines de Pointe-Noire et de Brazzaville, qui: (i) ont terminé lecycle primaire, mais n’ayant pas terminé celui du secondaire deuxièmedegré, et ayant arrêté les études depuis au moins une année (afin dene pas faire entorse au marché système éducatif existant, en retirant desélèves ou des étudiants qui, autrement, auraient continué avec les cy-

cles académiques et professionnels traditionnels de TVET qui sontmoins subventionnés que ces programmes); (ii) qui n’exercent pasun emploi formel ou informel; et (ces deux critères doivent être rem-plis).En outre, ils peuvent déjà avoir un ou plusieurs enfants.Le Projet recrutera au moins 8.000 jeunes et jeunes adultes, dont aumoins 45 pour cent (et jusqu’à 60 pour cent) sont des femmes (lesdonnées sur les ménages indiquent que le taux des femmes au seinde la population cible (pour les jeunes citadins âgés de 17 à 30 ans)est au-dessus de 50, voire 55 pour cent. Le groupe cible pour la sous-composante 1.1 sera réévalué lors de la revue à mi-parcours du Pro-jet et modifié, si nécessaire. 3 - Le Projet de Développement des Com-pétences pour l’Employabilité (PDCE) invite les institutions de forma-tion éligibles à manifester leur intérêt, en vue de fournir les presta-tions décrites ci-dessus. Les institutions de formation intéresséesdoivent fournir les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pourexécuter ces services (documentation, références concernant l’exé-cution de prestations similaires, expériences dans des missions com-parables, disponibilité des connaissances nécessaires parmi le per-sonnel, etc.)4 - Les institutions de formation intéressées peuvent obtenir des in-formations supplémentaires à l’adresse ci-dessous, les jours ouvra-bles, de 8 heures 00 à 16 heures 00, heure locale, auprès du respon-sable de la sous composante 1.1.Les Manifestations d’intérêt portant expressément la mention: «avisde sollicitation à manifestation d’intérêt, en vue de recrutement desinstitutions de formation dans la mise en oeuvre de la sous compo-sante 1.1 (formation professionnelle, insertion professionnelle et ap-pui à l’entreprenariat des jeunes vulnérables) n°sc 001/2015/5357 -CG» doivent être déposées sous plis fermés ou en version électroni-que, à l’adresse ci-dessous, au plus tard, le 03 avril 2015.5 -La sélection sera faite par la méthode Qualification des Consul-tants (QC), conformément aux procédures définies dans les Directi-ves «Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de laBanque Mondiale», Edition Janvier 2011.

L’adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus est:Projet de développement des compétences pour l’employabilité

(PDCE)Unité de Gestion du Projet

Située: 177, rue SOWETO - quartierex-Télévision

Tél: (00242) 06 667 22 29/06 60 31 761/06 62 58 890

Email: [email protected] - République du Congo

Le Coordonnateur,Michel MOUANGA

Suivant acte authentique reçu par MaîtreImelda ELENGABEKA, Notaire en la rési-dence de Brazzaville, il a été constitué uneSociété commerciale présentant les carac-téristiques suivantes:Dénomination: BUREAU D’ETUDES DUCONGO & BATIMENT SERVICES en SigleECOBA SERVICES.Forme: Société A Responsabilité Limitée(SARL).Capital Social: Un Million (1.000.000) francsCFA divisé en (100) parts de DIX MILLE(10.000) francs CFA chacune, numérotéesde 1 à 100, entièrement libérées par lesassociés.Siège Social: Brazzaville, Moungali {Bati-gnolles Bopaka), case 315 bis, Républiquedu Congo.Objet Social: La société a pour objet es-sentiel tant en République du Congo quepartoutailleurs à l’étranger :• Le Bureau d’études;• La Délimitation des permis forestiers ;• L’Expertise des permis forestiers;• Le Tracé des routes et prospection;• Les Bâtiment et Travaux publics.

OFFICE NOTARIAL deMaitre Imelda ELENGABEKA

Notaire31, rue Haoussas, en diagonale d’ECOBANK,

côte à côte d’UBA, Poto-poto BrazzavilleTéL (242) 06 663 54 36/ 05 538 91 45

E-Mail : [email protected] ; [email protected]épublique du Congo

ANNONCE LEGALESOCIETE ECOBASERVICES, SARL

Et généralement, toutes opérations indus-trielles, commerciales ou financières,mobilières ou immobilières pouvant se rat-tacher, directement ou indirectement, àl’objet de la Société.Durée: Quatre-vingt-dix-neuf (99) années,à compter de son immatriculation au Re-gistre du Commerce et du Crédit Mobilier.Gérant statutaire: Monsieur PorcelainLOPOKIT.Déclaration notariée de souscription et deversement: Aux termes d’une Déclarationde souscription et de versement reçue parMaître Imelda ELENGABEKA, il a été cons-taté que toutes les parts souscrites ont étéintégralement libérées par les associés.Immatriculation au Registre du Commerceet du Crédit Mobilier: La Société est im-matriculée au Registre du Commerce etdu Crédit Mobilier du Tribunal de Com-merce de Brazzaville, le 12 février 2015,sous le numéro 15 B 5663.

Pour avis.Maître Imelda ELENGABEKA

Notaire

Suivant Acte authentique en date à Brazzavilledu douze février deux mil quinze, reçu parMaître Aubierge Prisca MOUANDZABOUFOUENI, Notaire titulaire d’un Office no-tarial à la résidence de Brazzaville, avenue Gal-lieni, numéro 1454, B.P.: 13646, Centre-ville, ila été constituée une Société commercialeayant les caractéristiques suivantes:Forme: Société à Responsabilité LimitéeUnipersonnelle régie par l’acte uniforme del’OHADA relatif au droit des sociétés commer-ciales et du groupement d’intérêt économiqueet les statuts;Objet social: La société a pour objet en Répu-blique du Congo et à l’étranger:• Le nettoyage des surfaces;• La désinfection, la désinsectisation et laratissassion des bâtiments et des espaces;• La gestion des ordures et déchets;• Le curage des collecteurs;• Importation et vente de produits traités.Dénomination sociale:ACTOD ENVIRENNEMENT.en sigle ACTOD.Siège social: Le siège social est fixé au n° 14(bis), rue Mbanzas, Moukondo, arrondissement4 Moungali, Brazzaville (République du Congo)Durée: La Durée de la société est fixée à 99années entières et consécutives qui commen-

ETUDE DE MAITRE Aubierge Prisca MOUANDZA BOUFOUENINOTAIRE

1454 Avenue Gallieni MPILA, Centre-ville (à côté de la société STHIC,derrière le siège du PCT en construction, à l’étage)

Brazzaville-République du CongoB.P: 136461 Tel(s) :+242.22.611.26.46106.669.26.761

E-mail: [email protected]

ANNONCE LEGALEACTOD ENVIRENNEMENT.

SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE EN SIGLE ACTOD•CAPITAL SOCIAL: UN MILLION (1.000.000) francs CFA

Siege social: 14 bis rue Mbanzas, Moukondo, Brazzaville (République du Congo)

cera à courir à compter de son immatricula-tion au Registre du Commerce et de CréditMobilier, sauf dissolution anticipée ou pro-rogation.Capital social: Le capital social fixé à un mil-lion (1.000.000) de francs Cfa, divisé en 100parts sociales de dix mille 10.000) francsCFA souscrites et libérées intégralement.Administration de la Société: Conformémentaux dispositions statutaires, sont désignésen qualités de gérant de ladite société;• Monsieur KIMINOU NOUBADOUM ArnoldJessy, demeurant à Brazzaville, 14 bis, rueMbanzas, Moukondo Brazzaville.Dépôt légal: Les actes constitutifs de la so-ciété ont été déposés au greffe du Tribunalde Commerce de Brazzaville, le 26 février2015 sous le numéro 15 DA 180.Immatriculation: La société ACTODENVIRENNEMENT est immatriculée au Re-gistre de Commerce et du Crédit Mobilier,sous le numéro RCCM /BZV/15 B 5698.

Pour avisMaître Chantal Josiane LOCKO MAFINA

NOTAIRESubstituant Me Aubierge Prisca

MOUANDZA BOUFOUENI

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 15

Journal édité par la CommissionEpiscopale des Moyens de

Communication Sociale.Président:Mgr Miguel

Angel Olaverri,Evêque de Pointe-Noire

Vice-PrésidentMgr Anatole Milandou

Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:Joachim MBANZA

Secrétaire de rédactionVéran Carrhol YANGATél.: (242) 06.668.24.72/01.116.63. 33Saisie&Montage (PAO):Atelier La Semaine Africaine

Service Commercial:

Brazzaville: Tél. 06.889.98.99 05.528.03.94Pointe-Noire: Tél:05.557.78.71 06.655.80.03 05.553.16.93

Siège: Bd. Lyautey (en face du CHU) B.P. 2080 - BRAZZAVILLE

Direction - Tel: (242) 06.678.76.94 / 06.664.00.47

LA SEMAINE AFRICAINE

E-mail: [email protected] Internet: lasemaineafricaine.net

Bihebdomadaire d’information générale, d’action sociale etd’opinion, s’inspirant de la Doctrine

Sociale de l’Eglise Catholique.

ECONOMIE

Chaque année, le CabinetIwaye (anciennementErnst & Young) tient des

rencontres de vulgarisation dela loi des finances, pour per-mettre à ses clients de bien ensaisir les dispositions fiscales,afin d’éviter des situations oùils risquent d’écoper des péna-lités. La rencontre de Pointe-Noire était animée par un panelde cinq conférenciers, en l’oc-currence, Clément Rebière,Max Bouhoyi, David Loemba,Pierre-Alix Tchiongho, tous desmanagers et Crespin SimedoPereira, directeur du départe-ment juridique et fiscal, en qua-lité de superviseur du débat. Letout s’est déroulé en présencede Ludovic Ngatsé, directeurgénéral du cabinet Iwaye Con-go, qui, en introduisant le dé-bat, a circonscrit le contextedans lequel le budget congo-lais a été voté: «Le budget del’Etat congolais pour 2015 s’estbâti dans un contexte particu-lier, de crise liée à la chute duprix du baril de pétrole et aussià la crise financière internatio-nale. En 2014, on a constatéque la croissance mondiale aralenti énormément, elle estpassée autour de 3,5%, alorsqu’elle était à plus de 4%, une

année auparavant. Le Congo aun nouveau challenge à relever,quand on sait que le budget del’Etat dépend à 80% des recet-tes pétrolières. Mais, on a réus-si, quand même, ces dernièresannées, à développer la partdes autres recettes notammentliées à la fiscalité».D’après les analyses faites, ilest difficile d’apprécier si la loide finances 2015 est favorableou défavorable pour les socié-tés. Pour Crespin Simedo Pe-reira, parmi les nouvelles me-sures prises dans cette loi, onpeut noter que le taux de l’I.s(Impôt sur les sociétés), n’a paschangé. Il est maintenu à 30%.De 2009 à 2014, ce taux a mêmebaissé de 8 points. «Cette an-née, il y a eu quand même unebaisse de la pression fiscale,dans la mesure où les autori-tés fiscales ont baissé le tauxappliqué aux dividendes. Cetaux est passé de 20 à 15%.Cela permet normalement auxentreprises à investir beaucoupplus».Cependant, si sur le papier il ya une tendance à la baisse,dans la pratique, la pressionfiscale reste la même. «Les en-treprises subissent plusieurscontrôles fiscaux qu’effectuent

les différents services de l’ad-ministration publique, alorsqu’au niveau des textes, il y aun allégement de la pressionfiscale. Cette année, il faut re-connaître qu’il y a une nouvel-le taxe, surtout en matière destélécommunications, qui a étécréée et elle sera supportée parles consommateurs et la taxe

sur les pylônes pour les télé-communications», a expliquéCrespin Simedo Pereira.Avec la chute du prix du barilde pétrole dans le monde, lesgouvernants mettent l’accentsur les autres formes de recet-tes fiscalo-douanières. Certai-nes mesures surchargent ain-si les entreprises. D’une maniè-

re générale, les conférenciersont éclairé la lanterne des opé-rateurs économiques sur lesdispositions de la loi de finan-ces 2015. Ils leur ont demandéde respecter les dispositionsde cette loi, car elle est déjàapplicable, depuis sa publica-tion au Journal Officiel au dé-but de ce mois de mars. A l’is-sue de la rencontre, quelquesparticipants ont donné leursimpressions:- Ibombo Nianga-Ngakosso,comptable à la société Tracta-fric équipement Congo: «Jeconstate que la nouvelle loi definances a eu, dans l’ensemble,beaucoup de modifications, auniveau par exemple de la rete-nue de 20% qui est passée à

15%. D’une manière générale,la loi offre quelques avantages aux sociétés».- Florian Ewete Matsiona, res-ponsable des affaires fiscalesà la B.g.fi bank: «La nouvelleloi de finances va dans le sensde la réduction de la pressionfiscale. Elle offre plusieurs ty-pes d’avantages pour les entre-prises, par exemple en matièrede taxe d’occupation des lo-caux et l’impôt sur les revenus,plus précisément sur les plus-values»; - Célestin Mienantima, compta-ble au C.f.c.o: «La nouvelle loide finances présente des pos-sibilités de baisse de la pres-sion fiscale».Dans l’ensemble, l’état d’espritdans le monde des affaires estfavorable à l’application de lanouvelle loi de finances. Un fac-teur important favorisé par ledialogue constant entre lescontribuables et l’administra-tion fiscale.

Philippe BANZ

Cabinet IwayeLes opérateurs économiques reconnaissent une

baisse du niveau fiscal dans la loi de finances 2015Leader en audit, fiscal et droit, transactions financières et enservices de conseil en management, le Cabinet Iwaye a orga-nisé, vendredi 13 mars 2015, à l’hôtel Azur Le Gilbert’s, à Pointe-Noire, une rencontre d’informations et d’échanges sur le thème:«Les principales modifications de la loi de finances pour 2015»,qui a réuni plus d’une centaine d’opérateurs économiques et dereprésentants des sociétés publiques et privées. Objectif: per-mettre aux acteurs économiques de bien saisir les nouvellesdispositions fiscales en vigueur. De manière générale, les orga-nisateurs et les opérateurs économiques reconnaissent que leniveau fiscal a baissé dans la loi de finances 2015, mais la pres-sion fiscale persiste.

Appel à Manifestation d’Intérêt: Distributeurde lubrifiants Castrol en République du

Congo pour Puma International Congo SA.Les expressions d’intérêts sont à soumettre au siège de Puma International Congo SA,à Pointe-Noire, sous enveloppe scellée, pour le 3 Avril 2015, à 12h00.

Requis:• Respecter les standards Puma Energy et Castrol en terme HSE;• Soumettre un business plan détaillé de 5 ans;• Soumettre tous les documents requis;• Avoir un fond de roulement disponible de minimum 250,000 USD;• Avoir des capacités logistiques sur le territoire de la République du Congo.

Pour plus d’information et afin de recevoir la liste exacte des documents requis, mercid’écrire à l’adresse suivante: [email protected]

Crespin Simedo Pereira.

Vue d'une partie des participants.

Ludovic Ngatsé.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 16

ANNONCES

Il appert d’un acte reçu en l’Etudede Maître Maurice MASSELOT, siseavenue Benoît LOEMBET, derrièreALUCONGO, face Laboratoire deTOTAL E&P, B.P.4866, Notaire enla résidence à Pointe-Noire, levingt-sept février deux mil quinze,la constitution d’une société à res-ponsabilité limitée unipersonnelledénommée: «CHICOVINS.A.R.L.U.», ayant pour:Objet social:1· Import/export: produits indus-triels et matériaux de constructionet aluminium;2· Commerce général et services;3· Fabrication et la vente des pro-duits et accessoires d’aluminium,machine de coupe, et les travauxde menuiserie aluminium et bâti-ment et travaux publics.Siège social:Le siège social est établi en domi-ciliation professionnelle à DELTA-CONSEIL, Cabinet Conseil Juridi-que et d’Affaires à Pointe-Noire,dans le parc des expositions de laFoire internationale, quartier zone

ETUDE DE MAITRE Maurice MASSELOTNOTAIRE

B.P. : 4866, Tél. : (242) 06 667 00 661 06 672 64 72E·mail: [email protected] .

Pointe-Noire, République du Congo

ANNONCE LEGALEindustrielle, B.P. 4800, Tél. : 22 29440 15 - 05 595 90 76 République duCongo.Durée:La durée de la société est de qua-tre-vingt-dix-neuf (99) années.Capital social:Le capital social est fixé à la sommede UN MILLION (1.000.000) DEFCFA, divisé en Cent (100) partségales de Dix mille (10.000) FCFAchacune.Gérant:Monsieur Pierre V. LOUFOUNDOUest désigné comme Gérant statu-taire de la société CHICOVINSAR.L.URegistre de commerce:La société CHICOVIN S.A.R.L.U. setrouve ainsi immatriculée au regis-tre de commerce et du crédit mobi-lier sous le numéro cg/Pointe-Noire/15 B 201 du registre analytique duTribunal de Commerce de Pointe-Noire.

Pour insertionMaître Maurice MASSELOT

Il appert d’un acte reçu en l’Etude de Maître Maurice MASSELOT, siseavenue Benoît LOEMBET, derrière ALUCONGO, face Laboratoire de TO-TAL E&P, B,P: 4866, Notaire en la résidence à Pointe-Noire, le dix-neufjanvier deux mil quinze, la constitution d’une société à responsabilitélimitée unipersonnelle dénommée: «ANTARCTICA S.A.R.L», ayant pour:Objet social:

1· Importation et exportation;2· Commerce général et services.

Siège social:Le siège social est établi en domiciliation professionnelle à DELTA-CON-SEIL, Cabinet Conseil Juridique et d’Affaires à Pointe-Noire, dans le parcdes expositions de la Foire internationale, quartier zone industrielle, B.P,4800, Tél.: 22 294 40 15 - 05 595 90 76, République du Congo.Durée:La durée de la société est de quatre-vingt-dix-neuf (99) années.Capital social:Le capital social est fixé à la somme de UN MILLION (1.000.000) DE FCFA,divisé en Cent (100) parts égales de Dix mille (10.000) FCFA chacuneGérant:Monsieur FELICIAGGI Romain est désigné comme Gérant statutaire dela société ANTARCTICA SARLRegistre de commerce:La société ANTARCTICA SARL se trouve ainsi immatriculée au registrede commerce et du crédit mobilier sous le numéro cg/Pointe-Noire/15 B95 du registre analytique du Tribunal de Commerce de Pointe-Noire.

Pour insertionMaître Maurice MASSELOT

ETUDE DE MAITRE Maurice MASSELOTNOTAIRE

B.P: 4866, Tél: (242) 06 667 00 66/ 06 672 64 72E-mail: [email protected] République du Congo

ANNONCE LEGALE

Suivant Acte authentique en date à Brazza-ville du douze Février deux mil quinze, reçupar Maître Aubierge Prisca MOUANDZABOUFOUENI, Notaire titulaire d’un Office no-tarial à la résidence de Brazzaville, avenueGallieni, numéro 1454, B.P.: 13646 centre-ville, il a été constituée une Société ayant lescaractéristiques suivantes:Forme: Société à Responsabilité LimitéeUnipersonnelle régie par l’acte uniforme del’OHADA relatif au droit des sociétés com-merciales et du groupement d’intérêt écono-mique et les statuts;Objet social: La société a pour objet en Ré-publique du Congo et à l’étranger:• Commerce Général;• Quincaillerie;• Vente des pièces de voitures et de maté-riels électroniques;• Transit-Fret;• Import-export.Dénomination sociale: B.K.O. GENERALTRADING.Siège social: Le siège social est fixé au n°37, rue Bandas, arrondissement 3, Poto-poto,Brazzaville (République du Congo)Durée: La Durée de la société est fixée à 99

ETUDE DE MAITRE Aubierge Prisca MOUANDZA BOUFOUENINOTAIRE

1454 Avenue Gallieni MPILA Centre-ville (à côté de la société STHIC,derrière le siège du PCT en construction, à l’étage)

Brazzaville- République du CongoB.P: 13646/ Tel(s):+242.22.611.26.46/06.669.26.76

E-mail: [email protected]

ANNONCE LEGALEB.K.O. GENERAL TRADING.

SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE.CAPITAL SOCIAL: UN MILLION (1.000.000) francs CFA

Siege social: 37 rue Bandas Arrondissement 3 Poto-poto, Brazzaville(République du Congo)

années entières et consécutives qui com-mencera à courir à compter de son immatri-culation au Registre du Commerce et de Cré-dit Mobilier, sauf dissolution anticipée ou pro-rogation.Capital social: Le capital social fixé à un mil-lion (1.000.000) de francs Cfa, divisé en 100parts sociales de dix mille 10.000) francs CFAsouscrites et libérées intégralement..Administration de la Société: Conformémentaux dispositions statutaires, sont désignésen qualités de gérant de ladite société;• Monsieur CAMARA Adama, demeurant, aun°111, rue Mbochis, arrondissement 3, P.oto-Poto, à BrazzavilleDépôt légal: Les actes constitutifs de la so-ciété ont été déposés au greffe du Tribunalde Commerce de Brazzaville, le 03 mars 2015sous le numéro 15 DA 200.Immatriculation: La société B.K.O. GENERALTRADING est immatriculée au Registre deCommerce et du Crédit Mobilier, sous le nu-méro RCCM CG / BZY/ 15 B 5710.

Maître Chantal Josiane LOCKO MAFINANOTAIRE

Substituant Me Auhierge PriscaMOUANDZA BOUFOUENI

Suivant Acte authentique en date à Brazzaville dudouze février deux mil quinze, reçu par MaîtreAubierge Prisca MOUANDZA BOUFOUENI, Notairetitulaire d’un Office notarial à la résidence de Brazza-ville, avenue Gallieni, numéro 1454, B.P.: 13646 cen-tre-ville, il a été constitué une Société commercialeayant les caractéristiques suivantes:Forme: Société à Responsabilité LimitéeUnipersonnelle régie par l’acte uniforme de l’OHADArelatif au droit des sociétés commerciales et du grou-pement d’intérêt économique et les statuts;Objet social: La société a pour objet en Républiquedu Congo et à l’étranger:1°) Electricité:•Ingénierie, études des systèmes et équipementsélectriques; •Commercialisation de matériels et équi-pements électriques; •Fourniture et installation despanneaux solaires et accessoires; •Pré-câblage detous les systèmes électriques (armoire et réseau élec-trique, réseau de terre etc..); •Fourniture et installa-tion des groupes électrogènes; •Installation de touttype d’équipements et matériels électriques; •Entre-tien et suivi régulier des Groupes électrogènes ins-tallés; • Maintenance de toutes les installations deséquipements et matériels électriques;• Réparation et tests de bon fonctionnement des Grou-pes électrogènes installés; • Maintenance et entre-tien des Panneaux solaires et accessoires instal-lés...); • Entretien des Transformateurs et équipe-ments de HT, MT et BT; • Maintenance et Entretiendes réseaux d’éclairage public; • Représentation com-merciale.2°) Télécommunications• Ingénierie et études de tout type de dossiers de Té-lécommunications (GSM, VSAT etc..)• Commercialisation de matériels et équipementsGSM, informatiques et téléphonie; • Installation desréseaux informatiques, téléphoniques et réseauxGSM (Transmission, SB, etc..); • Prestations de ser-vices et pré-câblage des réseaux téléphoniques et in-formatiques; • Installation des pylônes GSM et des

ETUDE DE MAITRE Aubierge Prisca MOUANDZA BOUFOUENINOTAIRE

1454 Avenue Gallieni MPILA Centre-ville (à côté de la société STIDC,derrière le siège du PCT en construction, à l’étage) - Brazzaville- République du Congo

RP: 13646/ Tel(s) :+242.22.611.26.46/06.669.26.76/ mail: officenotmouandzayahoo.fr

ANNONCE LEGALEELECTELECOM

SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE - CAPITAL SOCIAL: DEUX MILLION (2.000.000) francs CFASiege social: 05 rue Trèchot, Centre-ville, Brazzaville (République du Congo)

équipements de transmission et autres...• Maintenance de toutes les installations des ré-seaux GSM, informatiques et téléphoniques; • En-tretien et suivi permanent de tous les équipementsGSM, téléphoniques et informatiques; • Formationsur tous les systèmes des Réseaux GSM, informa-tiques, téléphoniques et télécoms; • Montage et dé-montage des antennes, des équipements et pylô-nes des réseaux GSM.Dénomination sociale: ELECTELECOM.Siège social: Le siège social est fixé au n°05, rueTrèchot , Centre-ville Brazzaville - (République duCongo)Durée: La Durée de la société est fixée à 99 annéesentières et consécutives qui commencera à courirà compter de son immatriculation au Registre duCommerce et de Crédit Mobilier, sauf dissolutionanticipée ou prorogation.Capital social: Le capital social fixé à deux million(2.000.000) de francs Cfa, divisé en 100 parts so-ciales de vingt mille 20.000) francs CFA souscriteset libérées intégralement.Administration de la Société: Conformément auxdispositions statutaires; sont désignés en quali-tés de gérant de ladite société;• Monsieur ATIPO OKO Daniel, demeurant, au n°90,rue Matsiona-Nzoulou, quartier Batignolles à Braz-zaville.Dépôt légal: Les actes constitutifs de la société ontété déposés au greffe du Tribunal de Commercede Brazzaville, le 18 février 2015 sous le numéro15 DA 150.Immatriculation: La société ELECTELECOM estimmatriculée au Registre de Commerce et du Cré-dit Mobilier, sous le numéro RCCM CG / BZV/ 15 B5676.

Pour avisMaître Chantal Josiane LOCKO MAFINA

NOTAIRESubstituant Me Aubierge Prisca

MOUANDZABOUFOUEM

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 17

CULTURE

La mystique nuptiale: por-te à deux battants; paro-les d’évêques; paroles de

prêtres, témoignages des mem-bres de foyer, aurore des foyersde charité en Afrique; les as-semblées d’Afrique sont lesgrandes parties sur lesquelless’articule l’ossature de l’ouvra-ge qui est une sélection de té-moignages des évêques et prê-tres, parmi lesquels: Mgr LouisPortella Mbuyu, évêque de Kin-kala, les abbés Paulin Poucou-ta-Yoba, Félicien Mavoungou,Benjamin Samanou, PhilippeMabiala, et Pépin Lézin Man-gou-Diokouandi.Père Bernard Michon, respon-sable des Foyers de charité etpréfacier de l’ouvrage, relève,à la page 8: «Il y a encore, mesemble-t-il, une dimension, unvécu dans les Foyers de chari-té qui pourra enrichir les Egli-ses chrétiennes en Afrique.C’est la complémentarité entreun prêtre et des laïcs dans unemême communauté, de façonstable, et tous au service d’unemême mission d’évangélisa-tion.»Dans cet élan, le préfacier,abordant le rôle des foyers decharité, souligne, à la page9: «C’est pourquoi, dans mesconversations avec les évê-ques, je prends soin de leurpréciser qu’un foyer de charitén’est pas seulement pour undiocèse particulier ou pour uneethnie, mais qu’il est la maisondu cœur de Jésus ouvert àtous. Et ‘’tous’’, cela fait beau-coup de monde. . . Je crois que

nous avons, là, une des gran-des richesses que les foyers decharité apportent, déjà, en Afri-que et partout dans le monde.»Aussi, père Bernard Michon,parlant du père Georges Finet,souligne, plus loin: «Le pèreFinet disait, aussi, de Marthequ’elle est l’application de la ré-demption au monde tout entier.Et ces mots «tout entier» jaillis-saient trois fois de sa main pa-ternelle».L’ouvrage du père GeorgesLoemba Ndendé évoque la ré-vélation privée reçue par unelaïque, Marthe Robin, pendantqu’elle est tombée malade.Dans sa maladie, elle n’a pasmaudit Dieu, ou ses parents.Ayant accueilli sa maladie, ellea eu des révélations privées,des apparitions de Marie et de

Livre: «Marthe Robin en Afrique» du père Georges Loemba Ndendé

Un ouvrage d’une richessedense et inouïe

Responsable du Foyer de charité de Liambou, à Pointe-Noire, depuis 2005, père Georges Loemba Ndendé vientde confirmer son appartenance au cercle des prêtresécrivains congolais. En publiant, aux Editions Presseset cultures (Brazzaville, août 2014), son troisièmeouvrage, intitulé: «Marthe Robin en Afrique» (304 pa-ges). Après «La pensée sociale de Paulin Poucouta»(2012), et «L’initiation à la doctrine sociale de l’Eglise»(2013). Le nouvel ouvrage a été édité, peu avant la re-connaissance de Marthe Robin comme vénérable, parle Saint-Siège. La présentation-dédicace de l’ouvragea eu lieu, lundi 9 mars 2015, au Foyer de charité deBrazzaville. En présence du père Jean-Bruno Ntsiété,responsable dudit foyer, des prêtres, religieuses et laïcs.

Jésus. Elle a accueilli cela ets’est considérée, à ce moment,comme une offrande.Présentant son livre, l’auteuraffirme, de la page 21 à la page22: «Nous traversons, ici, unemaison à six ouvertures. D’unepart, une porte à deux battantset, d’autre part, cinq fenêtres.«C’est la maison de mon cœurouvert à tous». Le portique àdeux battants, c’est le mystèrenuptial. Il s’agit de l’importan-ce et la place de l’Eucharistiedans l’Eglise et la vie de Mar-the, et également de la qualitéde l’union d’âme de Marthe etdu père Finet. La première fe-nêtre est la parole d’évêque, ladeuxième fenêtre est le témoi-gnage des prêtres collabora-teurs, la troisième fenêtre estle témoignage des membres, laquatrième fenêtre, c’est l’Auro-re des foyers, notamment lepremier qui fête ses 50 ansd’existence, au Togo et puis,les foyers du Burundi et dePointe-Noire. Et la cinquièmefenêtre, ce sont les rapportsdes Assemblées, depuis 2002,en France, jusqu’à la cinquiè-me, à Mbalmayo, au Cameroun.Enfin, en annexe, nous auronsla liste des fondations desfoyers de charité d’Afrique etdes statuts de l’Association dufoyer de Liambou.»Dans la trame de l’ouvrage,notamment, sur les divers té-

moignages inscrits dans le cha-pitre «Paroles d’évêques», MgrLouis Portella Mbuyu, évêquede Kinkala (Congo), parlant dela contribution des Foyers decharité en Afrique dans l’œuvred’évangélisation, affirme: «Lefoyer de charité vient donc àpoint nommé pour offrir auxchrétiens la possibilité d’ac-cueillir la Parole de Dieu, auplus profond d’eux-mêmes, dese laisser transformer par elle,pour renouveler la société del’intérieur, comme un levaindans la pâte. Ainsi, contribue-ra-t-il à façonner des hommesnouveaux, artisans et servi-teurs du règne de Dieu quivient, règne de vérité, de justi-ce, d’amour et de paix. Oui,l’Eglise d’Afrique attend beau-coup des foyers de charité.C’est pour elle une grâce, unebénédiction, une chance.»(P.40).Vendu à 5.000 F.Cfa, au Foyerde charité de Brazzaville, sis 51,rue Kimpandzou, à Moungali,l’ouvrage du père GeorgesLoemba Ndendé, d’une riches-se dense et inouïe, est à recom-mander à tout lecteur averti etdésireux d’étendre son champde connaissances sur l’œuvredes Foyers de charité en Afri-que.

Gislain Wilfrid BOUMBA

Le livre «Papa Wemba, lavoix de la musique con-golaise moderne» est une

biographie artistique qui faithonneur à celui qui a créé larumba-rock et la rumba-fashion. A côté des disques etcassettes, les admirateurs dePapa Wemba peuvent, désor-mais, entrer en communionavec l’artiste, en lisant le livrequi lui a été dédié par AnicetEtou Nianga. Mais devant lenombre important d’artistes derenom que compte la RDC et leCongo-Brazzaville, une ques-tion revient sur toutes les lè-vres: pourquoi l’auteur a-t-il

Ministère de la culture et des arts

Anicet Etou Nianga a présentéau ministre son livre sur Papa Wemba

Installé en France, l’écrivain congolais Anicet EtouNianga est allé présenter, mardi 10 mars 2015, son li-vre intitulé: «Papa Wemba, la voix de la musique con-golaise moderne», au ministre de la culture et des arts,Jean-Claude Gakosso, à son cabinet de travail, à Braz-zaville. Publiée en 2014, aux Editions L’Harmattan-Pa-ris, l’œuvre littéraire précitée est une synthèse de lavie musicale de celui qui s’appelle, à l’état civil, JulesShungu Wembadio Pene Kikumba. Ce très célèbre ar-tiste musicien, originaire de la République Démocrati-que du Congo.

porté son choix sur Papa Wem-ba? Anicet Etou Nianga justifiesa prise de décision: «Le choixde Papa Wemba tient au faitqu’il est le porte-parole de lamusique des deux rives du fleu-ve Congo, sur la scène musica-le mondiale. C’est un guidepour les autres artistes. Ce li-vre parle de sa carrière depuisZaiko Langa-Langa, jusqu’à sacarrière solo. Je l’ai rencontréplusieurs fois. Nous en avonslonguement parlé. Il était trèscontent de savoir que j’écrivaissur sa vie musicale.»Interrogé par la presse, il ren-chérit, des minutes après: «Je

fais la promotion de notre pays.Quand je dis notre pays, je faisallusion à tout le terroir du bas-sin du Congo. Papa Wemban’est pas seulement un artistede la République Démocratiquedu Congo. C’est un artiste afri-cain. Avec sa chanson «Escla-ve», Wemba chantait l’esclava-

ge du temps de l’apartheid,lorsque Nelson Mandela étaiten prison.» La voie de la sages-se.Dans le chapitre VIII de son li-vre, l’auteur met l’accent sur lanouvelle écriture: une voie desagesse, éclairée par PapaWemba. A la page 161, AnicetEtou Nianga fait parler l’artistequi clame, depuis toujours, sonvivier naturel comme sourced’inspiration. Lui qui a sillon-né les capitales du monde et ya laissé des traces indélébiles.Apprécié par le ministre Jean-Claude Gakosso, «Papa Wem-ba, la voix de la musique con-golaise moderne» est, en par-tie, le fruit d’un échange entrel’auteur et sa fille, folle des no-tes sonores du chanteur con-golais. Des valeurs socio-cul-turelles de l’époque Wemba yrefont surface. Le livre est,peut-être, le plus beau des ca-deaux offerts à Papa Wamba,les artistes étant rarement im-mortalisés par la plume.

HordelBIAKORO-MALONGA

De nationalité congolaise, Tanguy Koukaba Bakansi est ti-tulaire d’un Master 1 en ingénierie financière à l’Internatio-nal business school (I.b.s), d’un Master professionnel enBanque et ingénierie financière à l’école de Hautes étudesde gestion (H.e.g), d’un Master spécialisé en Banque privéeinternationale de l’Institut international de gestion et demanagement, basé à Dakar, au Sénégal, et est enseignantde la finance dans plusieurs universités et écoles de ges-tion au Congo. Il a publié, en février 2014, un livre de 100pages: «Gestion d’un établissement de crédit». Cetouvrage, édité par le Centre de formation et de perfection-nement en gestion des entreprises, était, de nouveau, surla sellette, vendredi 27 février 2015, à la Bibliothèque natio-

Bibliothèque nationale du Congo

Le livre «Gestiond’un établissement de

crédit» était de nouveausur la sellette

nale du Congo, à Brazzaville.A la faveur d’une rencontreorganisée par son auteur etqui s’est déroulée en pré-sence du directeur de la bi-bliothèque précitée, OndayeAkiera. Mais aussi d’ensei-gnants et étudiants, qui, ilfaut l’avouer, n’ont pas ré-pondu nombreux à l’appel.Cette rencontre était l’occa-sion, pour l’auteur de «Ges-tion d’un établissement decrédit», de reparler de sonlivre édité à 1500 exemplai-res, dans un premier temps,destiné aux professionnels,

La couverture du livre.

universitaires, et autres étudiants en gestion d’entreprise.Une œuvre subdivisée en 17 chapitres et qui aborde lesaspects essentiels et fondamentaux de gestion d’un éta-blissement de crédit, relate le parcours de quelqu’un qui aappris la gestion et sa pratique au fil de son expérience.Tout ceci, autour de trois grands thèmes: le secteur des éta-blissements de crédit; les produits de collectes et d’octrois;et l’organisation comptable.Le livre «Gestion d’un établissement de crédit» est disponi-ble dans toutes les librairies de Brazzaville, au prix de 10.000F. Cfa.Les prochaines parutions tiendront compte des autres as-pects non abordés dans ce présent ouvrage, a promis Tan-guy Koukaba Bakansi .

Pascal BIOZI KIMINOU

Tanguy Koukaba Bakansi (à g.) et Ondaye Akiera.

Le livre du père GeorgesLoemba Ndende.

Après la présentation-dédicace de son ouvrage, l’auteur pose avecquelques invités.

Pour ne pas manquerune édition de La

Samaine Africaine,mieux vaut s’abonner

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 18

ANNONCES

Fonds des Nations Unies pour la Population Représentation en République du Congo

Avis de vacance de posteVacance de poste N° / /COG/2015

Date limite de dépôt des dossiers: Jeudi 25 mars 2015

Titre du poste: Consultant(e) chargé(e) de la revue de la situation actuelle de l’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires en République du Congo

Type de contrat/Grade: Consultant de la gamme supérieure selon la grille des Nations Unies au Congo

Durée  Deux (2) mois

Lieu d’affectation : Brazzaville

Dans le cadre de la mise en œuvre de son 5e Programme de Coopéra-tion (2014- 2018), le Bureau de la Représentation du Fonds des Na-tions Unies pour la Population (UNFPA) en République du Congo re-crute un(e) Consultant(e) chargé(e) de réaliser «la revue de la situationactuelle de l’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires enRépublique du Congo». Le poste est à pourvoir immédiatement, pourune durée de deux (2) mois.L’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, est un orga-nisme de développement international qui œuvre en faveur du droit àla santé et de l’égalité des chances pour chaque femme, homme etenfant. L’UNFPA offre son appui aux pays pour utiliser les donnéesde population dans la formulation des politiques et des programmesvisant à réduire la pauvreté et pour faire en sorte que toutes les gros-sesses soient désirées, que tous les accouchements soient sans dan-ger, que tous les jeunes soient protégés du VIH et du sida et que tou-tes les filles et toutes les femmes soient traitées avec dignité et res-pect.I. DESCRIPTION DES TACHESSous l’autorité de la Représentante Résidente, et par délégation, sousla supervision directe du responsable du Cluster Jeunes, Genre etDroits Humains, le/la Consultant(e) chargé(e) de réaliser «la revue dela situation actuelle de l’éducation à la sexualité dans les établisse-ments scolaires en République du Congo», participe et contribue defaçon substantielle à l’atteinte des objectifs définis dans le Programme-Pays UNFPA 2014-2018. Il/elle contribue à la promotion et à la réalisa-tion des activités relevant du mandat de l’UNFPA. Pendant la périodede la consultation, le/la Consultant(e) aura à accomplir les tâches sui-vantes:- Procéder à une analyse de la situation actuelle de l’éducation à lasexualité dans les manuels et curricula scolaires (primaire et secon-daire) au Congo;- Collecter les informations disponibles sur les actions menées enmatière d’éducation à la sexualité.

- Analyser la mise en œuvre des programmes complets d’éducation à lasexualité, adaptés à l’âge pour les adolescent(e)s et les jeunes des deuxsexes;- Faire le diagnostic des besoins en matériels didactiques indispensa-bles au renforcement des capacités des intervenants dans la mise enœuvre des programmes d’éducation à la sexualité, adaptés à l’âge pourles adolescents et les jeunes des deux sexes;- Recueillir les avis des concepteurs de programmes scolaires (INRAP/Ministères concernés) sur les méthodologies et pédagogies à promou-voir dans le domaine d’éducation sexuelle en milieu scolaire;- Documenter les bonnes pratiques enregistrées au cours de cette revuede l’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires en Répu-blique du Congo;- Elaborer un rapport de la revue réalisée, avec des recommandationsnécessaire à la révision des curricula scolaires, ainsi que des proposi-tions de stratégies de plaidoyer en vue de la mise en œuvre d’un pro-gramme complet d’éducation à la sexualité, adapté à l’âge pour les ado-lescents et les jeunes des deux sexes, dans les établissements primai-res et secondaires;II. Livrable:· Un rapport final de l’étude présentant:- Une analyse de la situation théorique et pratique selon le type d’établis-sements scolaires;- Un état des outils pédagogiques existants;- Une perception des concepteurs des programmes et élèves;- Des recommandations.III. QUALIFICATIONS REQUISES- Etre titulaire d’un diplôme de niveau au moins Bac+5 (Master 2) en Scien-ces de l’Education, Sciences Sociales, Santé Publique, ou tout autre do-maine similaire.- Avoir une expérience professionnelle de cinq (5) ans au moins dans ledomaine de la recherche et/ou enquête sociales, etc.- Avoir une expérience dans l’élaboration d’une méthodologie de recher-

che, la planification d’enquêtes de terrain, avec des capacités analy-tiques et des capacités rédactionnelles reconnues.- Avoir la maitrise du concept de «Programme complet d’éducation àla sexualité, adaptés à l’âge pour les adolescents et les jeunes desdeux sexes».- Etre en mesure de procéder à une analyse documentaire descurricula scolaires et autres documents de référence -nationaux etinternationaux- sur l’éducation à la sexualité des adolescents et jeu-nes.- Avoir une bonne connaissance du contexte socioculturel national.- Avoir une bonne connaissance des acteurs intervenant dans lessecteurs de: l’éducation à la sexualité des adolescent(e)s et jeunes,la prévention des grossesses précoces et non désirées, les IST/VIH/SIDA et les violences sexuelles, etc. en milieu scolaire.- Avoir la capacité de travailler en équipe, et sous pression, dans unenvironnement multiculturel.- Disposer d’une compétence parfaite des applications courantes deslogiciels Pack-Office (Word, Excel, Power Point, Publisher).- Avoir une maîtrise du français (oral et écrit), et une capacité detravailler avec des documents en langue anglaise.- Avoir une bonne connaissance des langues nationales congolai-ses (lingala, kituba)

IV. DOSSIER DE CANDIDATURE· Composition :- Demande non manuscrite spécifiant trois (3) personnes de réfé-rence;- Curriculum vitae daté de moins d’un (1) mois;- Formulaire P11 «Notice personnelle des Nations Unies» dûmentrempli (Obligatoire, à retirer au Siège UNFPA Congo à Brazzaville, outélécharger sur le site web www.unfpa-congo.org) ;- Copies de diplômes, certificats, attestation des services rendus (Nepas joindre les originaux);

· Lieu de dépôt:Bureau de l’UNFPA à Brazzaville,

Rue Crampel (en face de la BDEAC)BP 19012 - Téléphone : (+242) 05 521 67 00)

Brazzaville - République du CongoVos dossiers de candidature seront adressés, sous pli fermé, à l’at-tention de:Madame la Représentante Résidente de l’UNFPA au CongoAvis de vacance de poste N° / /COG /2015«Consultant(e) chargé(e) de la revue de la situation actuelle de l’édu-cation à la sexualité dans les établissements scolaires en Républi-que du Congo»

· Date limite de candidatureJeudi 25 Mars 2015 à 17heures 30(N.B : Les Bureaux de l’UNFPA sont ouverts de lundi à Jeudi de 8h00à 17h30 et le vendredi de 8h00 à 14h00)· Les candidatures féminines sont vivement encouragées.· Seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s pour l’interview serontcontacté(e)s.

Fait à Brazzaville, le 11 mars 2015

Barbara Joséphine LAURENCEAUReprésentante Résidente de l’UNFPA au Congo

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN, DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATIONDIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINES

DIRECTION DE L’ENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET DOMANIALEDIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES

ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE POINTE-NOIRE CENTRE

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière de Ouesso, une procédure d’immatricu-lation, en vue de l’établissement des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles et requérants suivants:

N° DE RÉQUISITIONS REQUISITIONS CADASTRALES ARRONDISSEMENT REQUÉRANTS

Au-delà d’un délai de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou déclaration àl’immatriculation ne sera recevable (Art. 26 du Régime de la Propriété Foncière).

Pointe-Noire, le 16 Décembre 2014

QUARTIERS

Pour insertion légaleGANONGO-GUENONI IKIAInspecteur Principal

N°023/2014/MEFPPPI/DGID/DEFFD/DDIK/DCHPF

ANNONCE LEGALEL’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de

la Propriété Foncière de Pointe­Noire, B.P: 5399

9.346 du 25/03/200321.233 du 19/06/201219.253 du 10/01/201124.296 du 31/10/201424.077 du 29/08/201419.085 du 06/08/201024.015 du 12/08/201424.336 du 13/11/201423.079 du 12/11/201321.902 du 09/11/201224.276 du 29/10/201424.185 du 03/10/201412.225 du 23/06/200624.251 du 22/10/201421.630 du 21/08/201222.415 du 03/05/201323.970 du 01/08/201424.208 du 08/10/201423.894 du 02/07/201423.636 du 09/04/201325.089 du 15/10/201417.448 du 15/04/200924.068 du 27/08/201423.265 du 07/01/201424.152 du 19/09/201424.147 du 17/09/201421.714 du 13/09/201222.757 du 13/08/201321.957 du 21/11/201224.196 du 07/10/201421.189 du 06/06/201223.854 du 24/06/2014

Plle(s) 04 et 05 Bloc 40 Section BP Superficie 1160,00m²Plle(s) 08 Bloc 81 Section BS Superficie 400,00m²Plle(s) 1256 Bloc / Section M Superficie 500,00m²Plle(s) 09 Bloc 10 Section BTSuperficie 750,00 m²Plle(s) 39ter Bloc 03 Section H Superficie 268,80m²Plle(s) 06 et 08 Bloc 56 Section BP (suite) Superficie 1000,00m²Plle(s) 47 Bloc / Section H Superficie 400,00m²Plle(s) 07 et 08 Bloc 33 ex-126 Section BR Superficie 800,00m²Plle(s) 01 et 02 Bloc 36 ex-131 Section BR Superficie 800,00m²Plle(s) 07bis Bloc 42 Section BP (suite) Superficie 250,00m²Plle(s) 11 Bloc 34ter Section BP Superficie 603,80m²Plle(s) 03 et 04 Bloc 257 ex-96 Section BS Superficie 800,00m²Plle(s) 03 Bloc 24 Section Q Superficie 619,76m²Plle(s) 04 Bloc 69 Section BC Superficie 367,58m²Plle(s) 06 Bloc 161 Section BY4ème tranche Superficie 750,00m²Plle(s) 02 Bloc 92 Section CD (suite) Superficie 500,00m²Plle(s) 08 Bloc 95 Section BD Superficie 300,00m²Plle(s) 14 Bloc 47 Section BG Superficie 366,00m²Plle(s) 03 Bloc 93 Section BE Superficie 300,00m²Plle(s) 10 Bloc 47 Section BL Superficie 400,00m²Plle(s) 11 Bloc 111 Section BF Superficie 448,05m²Plle(s) 07 Bloc 133 Section AG Superficie 500,00m²Plle(s) 06 Bloc 94 Section BM3 Superficie 500,00m²Plle(s) 09 et 10 Bloc 285 Section BM4 Superficie 1000,00m²Plle(s) 12 Bloc 20 Section BL Superficie 400,00m²Plle(s) 05 Bloc 15 Section BM Superficie 750,00m²Plle(s) 09 et 10 Bloc 34 Section BM7 Superficie 1000,00m²Plle(s) 03 et 04 Bloc 25 Section CD Superficie 1000,00m²Plle(s) 19 Bloc 129 Section BL Superficie 400,00m²Plle(s) 01 Bloc 92 Section BM Superficie 500,00m²Plle(s) 06 Bloc 128 Section BP Suite Superficie 500,00m²Plle(s) 21 Bloc 148 Section BNA Superficie 278,00m²

MPITATCHIMBAMBAAEROPORTTCHIMBAMBACAMP 31 JuilletMPITA LOYACAMP 31 JuilletTCHIMBAMBATCHIMBAMBAMPITAMPITATCHIMBAMBAROYMPAKA KM8COTE-MATEVENANGA (Famille MPELI)MPAKAMPAKA MarchéMPAKA IINGOYO LA PLAINEMPAKA (5 Chemins)TCHALINGOYONGOYONGOYONGOYONGOYO M’VASSANANGANGOYO LA PLAINENGOYOMPITATCHIMBAMBOUKA

Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°02Circonscription Foncière n°03Circonscription Foncière n°03Circonscription Foncière n°03Circonscription Foncière n°03Circonscription Foncière n°03Circonscription Foncière n°03Circonscription Foncière n°03Circonscription Foncière n°03Circonscription Foncière n°04Circonscription Foncière n°06Circonscription Foncière n°06Circonscription Foncière n°06Circonscription Foncière n°06Circonscription Foncière n°06Circonscription Foncière n°06Circonscription Foncière n°06Circonscription Foncière n°06Circonscription Foncière n°01Circonscription Foncière n°06

MVOGO NKADA BETY PRINCEMAKITA Marielle VianetABDEL NASSER BABA DISUSILAHO MIATEKELA AlainMASSELOT MauriceMOKABA ROMARIC JULISSKOUNDA BOUITI Jean Claude BlaiseMVOURABORO JérômeMVOURABORO JérômeITOUA Géorges OlivierLOMINA Franck Destin et ANDELY Natacha GeorgiaNGOMA Landry ChristianKAMANKE MarienSIGALA NKETI MARKDIAMPAKA NDONGUY Tanguy HermannTARY Aristide GildasNGOUAKA MASS PhiliasMIANTAMA SébastienNTSIBA Sabine Savye Mireille CornelienneMBOUNGOU MBIKA Eric MarcellinTSEKET-GOMEZMAKOSSO Joseph PierreMBEMBA Thierry Anicet NoëlAOUE Alain BertrandKIBINZA Jean DidierPOMABIA Jean RenéSAMBA DEHLOT CharlesMPOUKI GabrielHAKINDA NONAULT MAYOULOUMASSAMBA MINIMBOU AlexiaBENAZO NZOUMBA Anny MadeleineBIKOUTA MILONGO Harley Olivier

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 19

ANNONCEFonds des Nations Unies pour la Population

Représentation en République du Congo

Vacance de poste N° FPA90/ /COG

Date limite de dépôt des dossiers: 25 Mars 2015 à 17h30

Titre du poste et nombre: Deux (2) Consultant, Chargé (é)s de l’étude pour la mise en place ducorps de jeunes volontaires en République du Congo.

Grade et type de contrat : SSA de Niveau III

Durée 6 semaines calendaires (30 jours ouvrables)

Lieu d’affectation: Brazzaville

Organisation: UNFPA Congo

Avis de vacance de poste

L’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, est uneagence de développement international qui œuvre en faveurdu droit à la santé et de l’égalité des chances de chacun,femme, homme et enfant. L’UNFPA offre son appui aux payspour utiliser les données démographiques dans la formula-tion des politiques et des programmes visant à réduire la pau-vreté et pour faire en sorte que chaque grossesse soit dési-rée, que chaque accouchement soit sans danger, que chacunsoit protégé du VIH/SIDA et que toutes les filles et toutes lesfemmes soient traitées avec dignité et respect.Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ap-puie les efforts de la République du Congo en matière de po-pulation et développement, santé de la reproduction, VIH/SIDAet genre depuis 1971. Le Congo et l’UNFPA mettent en œuvreleur 5ème Programme de coopération 2014-2018 dont l’un desobjectifs est de contribuer de façon significative à la réduc-tion de la mortalité maternelle et du taux de séroprévalenceen milieu jeune et, à l’amélioration du statut de la jeune fille.Pour assurer la mis en œuvre et la promotion des interven-tions du Fonds des Nations Unies pour la population au Congo,l’UNFPA recrute un consultant Programme pour sa Représen-tation de Brazzaville. Le poste est à pourvoir immédiatement,pour une durée de 1 mois.

I - JustificationL’idée de la mise en place du Corps de Jeunes Volontaires duCongo se justifie par :

* la nécessité de construire l’avenir autour d’une citoyennetéactive. Le volontariat ne saurait être une simple solution per-mettant l’adéquation entre un besoin et une offre de compé-tence. Enjeu également autour de l’unité nationale, la mise enplace d’un tel corps doit être l’expression d’une vision d’unEtat pour sa jeunesse ;

* l’insuffisance de ressources humaines compétentes au seindes groupes de base se traduisant par une faible capacitéd’auto développement au niveau communautaire et de pro-motion des initiatives majeures en matière de développementdurable,

* l’existence d’une masse de compétences disposées à se mo-biliser par le volontariat (dont une partie minime est utiliséepar quelques organisations de la société civile),

* l’augmentation sans cesse croissante du nombre de jeunesdiplômés en situation de chômage et de jeunes retraités dé-munis. Ces jeunes diplômés sont aussi confrontés, dans larecherche d’un premier emploi, au paradoxe du manque d’ex-périences professionnelles avant l’emploiL’objectif visé est de mettre en place un mécanisme de mobi-lisation et de valorisation des ressources humaines locales àtravers le Corps de Jeunes Volontaires du Congo.

II – Objectifs assignés à l’étudeL’objectif général de l’étude est de contribuer à la création duCorps de Jeunes Volontaires du Congo ainsi qu’à la définitiondes conditions nécessaires à sa mise en œuvre.

Il s’agit ainsi :- d’apprécier l’existence des conditions favorables à la créa-tion et à la mise en œuvre efficace d’un Programme Nationalde Volontariat pour la lutte contre la pauvreté en Républiquedu Congo. L’étude doit proposer un cadre institutionnel depromotion du volontariat national pour permettre à tous lesjeunes citoyens congolais de s’engager volontairement pourla mise en œuvre des chantiers de développement du pays etcontribuer à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Dé-veloppement.- mettre en évidence les possibilités de partenariat et d’action

conjointe ou parallèle avec d’autres partenaires au développe-ment, engagés dans des activités de promotion de volontariat,d’appui à la société civile et de promotion de l’emploi.Les objectifs spécifiques sont les suivants :Sur la base des études déjà menées dans le pays, il s’agit :· d’analyser le tissu associatif et de la société civile en Républi-que du Congo, notamment en termes de leurs capacités organi-sationnelles et capacités de suivi des affectations des volontai-res à travers le Programme de Volontariat de Jeunes du Congo.Cette analyse de la situation doit permettre de mettre en lumièrela typologie des associations et organisations de volontairesainsi que leurs rôles et responsabilités. L’étude doit égalementprendre en compte les modèles traditionnels de volontariat dansle pays;· d’identifier les besoins et les compétences des services pu-blics centraux et décentralisés en ressources humaines «volon-taires» pour leurs activités de lutte contre la pauvreté;· de mener une réflexion sur le cadre législatif du volontariat;· de proposer un mécanisme de coordination parmi les organi-sations de la société civile et autres organisations de dévelop-pement et les services étatiques ;· de proposer des textes de base concernant la structure et l’or-ganisation interne du Programme de Volontariat;· d’évaluer les possibilités de durabilité en termes organisation-nels et financiers dudit Programme;· d’apprécier les rôles, les responsabilités des acteurs et despartenaires dans le processus de la mise en place du corps desvolontaires Congolais, ainsi que du modèle et du contenu d’en-gagement des parties,· d’apprécier l’environnement socio-économique, politique etculturel du volontariat au Congo;· d’analyser les contraintes et les difficultés qui pourraient en-traver le processus de mise en œuvre du volontariat commeune alternative crédible de renforcement des capacités des Or-ganisations de la Société Civile au Congo et des populations.

III – MéthodologieLa méthode utilisée pour la conduite de l’étude est la suivante :* analyse documentaire des documents du Système des NationsUnies, de France Volontaires, des différents ministères techni-ques, comptes rendus de conférences et études rassemblés parle Programme des Volontaires des Nations Unies au Congo,France Volontaires, les initiatives de volontariat des autres agen-ces du Système des Nations Unies, dont l’UNFPA, les organis-mes bilatéraux et multilatéraux et certaines organisations de lasociété civile congolaise ;* recherche d’éléments d’information complémentaires, notam-ment auprès du Ministère du Travail, du Ministère de la Jeunesse,du Ministère de Commerce, du Ministère des Petites et Moyen-nes entreprises, du Ministère du Plan, du Ministère des Finan-ces et du Budget…;* Enquête de terrain de 15 jours, à raison de 2 à 7 entretiens parjour, à la rencontre des organisations de la société civile, deservices déconcentrés de l’Etat sur l’ensemble du territoire, decommunes rurales et urbaines, et de comités villageois et inter-villageois, des partenaires au développement.L’enquête de terrain concerne la majeure partie des grandes vil-les du pays : Brazzaville, Pointe-Noire, Ouesso, Impfondo, Dolisie,Nkayi, Owando, Oyo, Ewo, Sibiti, Djambala, Gamboma, Kinkala,Mossendjo, etc.En pratique, les attentes sont:

a. Interview des Volontaires des Nations Unies (VNU) na-tionaux et internationaux, des Volontaires Internationauxd’Echange et de Solidarité (VIES-France Volontaires) et autresen poste sur le terrain à travers le pays;

b. Briefing au lancement de l’étude et un débriefing en find’étude, avec les principaux partenaires du dispositif envisagé(l’UNFPA, le Programme des Volontaires des NU, France Volon-taires, Ministères Jeunesse, Economie, de l’Emploi, certains ac-teurs de la société civile);

c. Analyse des données rassemblées au cours de l’en-quête terrain, et réflexion sur les recommandations à formuler;

d. Rédaction du Rapport de l’étude et du Document deProjet;

e. Proposition des textes de lois et textesrèglementaires;

f. Préparation et animation de l’atelier de validation quidoit permettre de présenter aux partenaires et principaux ac-teurs rencontrés les conclusions de l’étude et les drafts destextes législatifs et règlementaires. Ceci pour valider, préci-ser, et prioriser les orientations proposées;

IV – Durée de la consultation:Cette étude est menée par deux consultants nationaux en col-laboration avec les experts et des personnes ressources dela société civile, des corps de volontaires internationaux, desministères techniques et des agences de coopération et duSystème des Nations Unies.L’équipe sera assistée par un consultant international afin decerner les aspects transversaux, la préparation des docu-ments de base et l’organisation de l’atelier de validation.La consultation et la réalisation de l’ensemble des activitésconnexes se dérouleront sur un mois. La préparation, l’ani-mation et la rédaction du rapport de l’atelier se déroulerontsur la même période. La durée est de 30 jours ouvrables parune équipe pluridisciplinaire de 2 consultants nationaux, as-sisté d’un consultant international.

Une séance de travail sera organisée avec les consultantspour apprécier la compréhension et le contenu des Termesde Références, ainsi que la feuille de route pour la réalisationdu mandat et dans les délais impartis y compris l’atelier na-tional de validation.

V - Qualifications requises:* être titulaires d’un diplôme supérieur en sciences sociales,sciences économiques, droit;* disposer d’une expérience en matière de formation et detravail, de volontariat avec les organisations de la société ci-vile et d’au moins 5 ans d’expérience;* posséder une large expérience dans les domaines des ONGet associations en général et du volontariat en particulier;* avoir de bonnes connaissances des mécanismes de miseen œuvre des projets et programmes d’activités à base com-munautaire;* avoir une grande expérience personnelle sur le développe-ment à la base, le développement participatif et le mode opé-ratoire des volontaires, notamment des ONG et associations ;* avoir de bonnes connaissances sur l’évolution de la sociétécivile en général et du volontariat en particulier en matièred’appréciation des initiatives, des opportunités et des possi-bilités.

VI - Dossier de candidature- Composition:* Demande non manuscrite spécifiant trois (03) personnes deréférences;* Curriculum vitae daté de moins d’un (1) mois et/ou formu-laire P11 dûment rempli (envoi sur simple demande par ouretrait au Siège de l’UNFPA Congo);* Copies de diplômes, certificats, attestation des services ren-dus, etc. (Ne pas joindre les originaux).

VII- Lieu de dépot des soumissionsBureau de l’UNFPA à Brazzaville, rue Crampel (en face de laBDEAC).Vos dossiers de soumission seront adressés, sous pli fermé,à l’attention de:

Madame la ReprésentanteRésidente de l’UNFPA au Congo

Candidature N° FPA90/ /COG «Corps devolontaires»

Rue Crampel (en face de la BDEAC)BP 19012 - Téléphone : (+242) 05 521 67 00)

Brazzaville - République du Congo

VIII- Date limite de dépot des soumissionsMardi 25 mars 2015 à 17heures 30

(N.B : Les Bureaux de l’UNFPA sont ouverts de lundi à Jeudide 8h00 à 17h30 et le vendredi de 8h00 à 14h00).Les Candidatures féminines sont vivement encouragées.Brazzaville, le 11 Mars 2015

Barbara Joséphine LAURENCEAU Représentante Résidente de l’UNFPA

au Congo

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3479 du Vendredi 20 Mars 2015 - PAGE 20

SPORTS

Avez-vous visité, ces der-niers temps, l’ancêtre desstades de Pointe-Noire,

Franco Anselmi? Il se trouveaujourd’hui dans un état de déla-brement et d’abandon total. Lessportifs ne l’utilisent plus, etcomme la nature a horreur duvide, des gens en uniforme l’onttransformé en fourrière, et descivils, en parking des véhicules.Des sociétés chinoises, notam-ment, y garent leurs véhicules.Ce n’est pas tout. Des artistessculpteurs en bois et en ivoireoccupent la façade principale duStade Franco Anselmi. Là, ils ex-posent leurs objets d’art. Commesi cela ne suffisait pas, des pro-priétaires fonciers véreux sont entrain de l’achever. Ils bazardentles abords de cette enceinte spor-tive, sans être inquiétés ni inter-pellés.Flash-back. Avant 2007, le StadeFranco Anselmi est abandonnépendant de nombreuses annéesà son triste sort. A la faveur de l’or-ganisation par le Congo de laCAN juniors de football, il est ré-habilité par le gouvernement.Après la compétition, la Ligue dé-partementale de football du Koui-lou, principale bénéficiaire, sefrotte les mains. Elle reprend àl’exploiter, en y organisant lechampionnat départemental de li-gue 2.Mais, curieusement, depuis quel-ques mois, le Stade FrancoAnselmi est détourné de son rôle

Infrastructures

initial, abriter les rencontres spor-tives. Alors, son avenir serait-il lemoindre souci de ceux qui ont encharge sa gestion? Au moment oùnous voulons avoir des équipesperformantes, tant au niveau na-tional qu’international, les autori-tés préfectorales et municipalesdevraient faire quelque chosepour ce monument chargé d’inou-bliables souvenirs. Le souvenir,par exemple, d’un Pelé et sonSantos F.C, enchantant le publicsur le sable mouillé, le 17 janvier1969, lors de son match contre lasélection du Kouilou. Score final:

3-0 en faveur de l’équipe brési-lienne. Ce jour-là, Jean ChristianMamboma, dit «Goyave», dansles perches, a arrêté une reprisede volée du roi Pelé, qui voyaitdéjà le ballon au fond des filets.Le Brésilien l’a félicité, pour cetteprouesse hors du commun deshommes.D’autres équipes et joueurs célè-bres, du Congo et de l’Afrique etde l’Europe, ont aussi foulé sonsable mouvant, avant les Brési-liens de Santos F.C.Pour la petite histoire. Retenezque les travaux de construction du

stade «A.S.P», ont commencé en1939. Propriété de l’A.S.P (Asso-ciation sportive ponténégrine)pour Blancs uniquement. Le stadeest rebaptisé «Stade FrancoAnselmi», en 1953. En souvenirde Franco Anselmi, qui a trouvéla mort, le 8 mars 1952, aux com-mandes d’un aéronef du club.Grand footballeur et ami des jeu-nes, Franco Anselmi a fondél’A.S.P.

Equateur Denis NGUIMBI

La poursuite de la 15ème jour-née du championnat nationalde football, mercredi 18 mars

2015, au stade Président Al-phonse Massamba-Débat, a faitlong feu. Et pour cause, l’uniquerencontre programmée, Etoile duCongo-J.S.P (Jeunesse sportivede Poto-Poto), a tourné court, lapluie s’en étant mêlée.Les deux équipes n’ont joué quequarante-cinq minutes. L’Etoiledu Congo menait 3-0. Un festivalde buts qu’a ouvert GuelordDiafouka. Rochel Kivouri, trans-fuge de l’A.C Léopards de Dolisie,l’a imité, en inscrivant un magnifi-que doublé. Les supportersstelliens ont dansé. La pluie a mal-heureusement gâché la fête qu’ilss’étaient promise. Car, l’eau arri-vant au niveau des chevilles, l’ar-bitre, Messi Nkounkou, a été con-

Championnat national de football

traint, bien malgré lui, d’arrêter lapartie, au grand dam surtout dupublic d’Etoile du Congo. Mais, enrenvoyant prématurément lesdeux formations dans les vestiai-res, il s’est fait copieusementhouspiller par des supporters éga-rés. Il n’empêche. Le match serarejoué. Quand? Dans les qua-rante-huit heures, logiquement, sil’on s’en tient au règlement. Mais,tout est possible, en raison d’uncalendrier serré. Une énigme à ré-soudre dont l’organisateur a, lui-même, heureusement, la clé.En attendant, deux matchs ont eulieu, lundi 16 mars, à Massamba-Débat. En lice: Tongo F.C et F.CBilombé, d’un côté, PatronageSainte-Anne et La Mancha, del’autre. Les deux rencontres ontaccouché d’une victoire, celle deTongo (2-1) aux dépens de

Bilombé, et d’un nul (1-1), entreles enfants de Sainte-Anne et LaMancha. Des matchs diverse-ment disputés. Parce que de ni-veaux sensiblement différents.C’est la manière de jouer deséquipes qui laisse interrogateursobservateurs et spécialistes dufootball. L’on revient, progressive-ment, au football hourrah qui a faitla célébrité de certaines équipes.Ce football de combat où l’on sedépense, sans compter, pour éloi-gner le plus loin possible le bal-lon, revient au moment où l’huma-nité footballistique se délecte d’unfoot plutôt bien élaboré. Pour lepratiquer, les joueurs ont, poureux, leur enthousiasme juvénile,dédaignant le jeu posé, réfléchi.Comment il pourrait en être autre-ment face, parfois, aux injonc-tions intempestives des suppor-

ters qui les invitent à se débar-rasser vite du ballon?Bref, ni repos ni trêve! Le cham-pionnat se poursuit au moment oùnous mettons sous presse. Leclassement que nous vous propo-sons n’est que provisoire, doncsusceptible de modifications.

G.M.Classement provisoire

1.Inter Club (28 points/14 matchs).2.Etoile du Congo (25/12 matchs).3.A.C Léopards (23/10 matchs).4.J.S.P (22/ 14 matchs). 5. J.S.T (20/12 matchs). 6.F.C Kondzo (20/14matchs). 7.V.Club Mokanda (20/12matchs). 8.F.C Bilombé (19/15matchs). 9.Nico-Nicoyé (18/13matchs). 10.A.S.P (17/12 matchs).11.Tongo F.C (17/12 matchs).12.Saint-Michel de Ouenzé (15/15matchs). 13.Diables-Noirs (14/8matchs). 14.CARA (12/11 matchs).15.Patronage Sainte-Anne (10/13matchs). 16.La Mancha (9/13matchs). 17.A.S Cheminots (9/13).18.Munisport (9/13).

Fidèle à son programme d’acti-vités, la Fécotae (Fédérationcongolaise de taekwondo) a or-

ganisé, dimanche 15 mars 2015, auLycée Pierre Savorgnan De Brazza,l’examen de passage de grade à l’in-tention de candidats de la Ligue dela Cuvette.Il y avait, au total, cinq candidats.Tous appartiennent au club Redoxd’Owando et ont fait preuve d’unebonne prestation dans l’exécution desmouvements, sous la direction du di-recteur technique national adjoint,Hugues Bazebizonza. Les candidatsont convaincu le jury dirigé par MeBrice Nzola, quatrième vice-présidentde la Fécotae et président de la com-mission Passage de grade. Et, donc,

Taekwondo aucun n’a été recalé. Tous ont doncaccédé au grade supérieur.Jean-Georges Elenga Ndinga, cein-ture noire 2ème dan, est passé cein-ture noire 3ème dan.Oscar Bantsouali, ceinture rouge, 1er

Keup, est désormais ceinture noire 1er

dan, tout comme Delvi Ambendé.Saint Dirra, ceinture noire, 1er dan,porte maintenant le grade de ceinturenoire 2ème dan.Le frère cadet de ce dernier, DonelDirra, 16 ans à peine et ceinture noire1er Poom, s’est vu attribuer la cein-ture noire 2ème Poom.Les cinq candidats admis ont été con-gratulés par le président de laFécotae, Me Stanislas Mbys, qui leura demandé de persévérer dans l’ef-fort et de maintenir le cap.Le club Redox d’Owando est l’uniqueclub du chef-lieu du département dela Cuvette. Il compte 26 tireurs.

G.M.

Le saviez-vous?Nigeria: Boko Haram empêche un match

entre les Super Eagles et la Bolivie.Même les footballeurs redoutent Boko Haram! La sélection boli-vienne de football a, en effet, renoncé à disputer un match amicalprévu le 26 mars au Nigeria en raison des sanglantes attaquesmenées par Boko Haram, a déclaré, mardi 18 mars, la Fédérationbolivienne de football. «Nous voulions jouer, mais nous avons vule conflit armé qui se déroule au Nigeria et les actes de la miliceBoko Haram et nous avons été obligés d’annuler», a déclaré leprésident de la fédération, Carlos Chavez, lors d’une conférencede presse, en guise d’excuse.

Jeux africains: faute de visas,le Cameroun bloqué au Kenya

Partie en direction du Zimbabwe sans avoir obtenu, au préalable,les visas d’entrée sur le territoire, la sélection camerounaise desmoins de 23 ans s’est vu refuser l’embarquement pour Harare.Bloqués au Kenya, où ils ont passé la nuit, les Lionceaux atten-dent que la situation se décante et que les précieux sésames leursoient remis afin qu’ils puissent affronter le Zimbabwe, dimanche22 mars. A qui la faute? Le coordonnateur des équipes nationalesde football, qui a déjà plusieurs frasques à son actif, dont celle desnotes d’hôtel impayées en Guinée Equatoriale, lors de la CAN 2015.

CAN 2017: qui l’organisera?L’annonce du pays organisateur de la Coupe d’Afrique des na-tions CAN-2017 aura lieu, le mercredi 8 avril, à 11h30, à l’hôtelMarriot Zamalek du Caire. Trois pays, l’Algérie, le Ghana et leGabon sont en lice. L’Egypte avait décidé de se retirer de la courseet à apporter son soutien à la candidature algérienne. La Libyedevait initialement accueillir la CAN-2017, mais le pays, en proie àdes violences interne depuis la révolution de 2011, a renoncé finaoût 2014.

CAN U20: le Nigeria premier finaliste!Le Nigeria est devenu, mercredi 18 mars, la première sélectionqualifiée pour la finale de la CAN U20, en s’imposant 2-0 face auGhana, à Dakar. Finalistes de la dernière édition, le Ghana échoue,cette fois, sur l’avant-dernière marche.

Egypte: le championnat reprend à huisclos le 30 mars

Suspendu depuis cinq semaines à cause du drame ayant entrainéla mort de 20 supporters, le 8 février dernier, en marge du matchentre le Zamalek et l’ENPPI (1-1), au Stade des Forces aériennesdu Caire, le championnat égyptien va reprendre ses droits. A lasuite d’une rencontre, la Fédération égyptienne et le Ministère del’Intérieur ont indiqué que les matches allaient reprendre dès la findu mois. La prochaine journée est déjà prévue pour le 30 mars,mais les matches se dérouleront à huis clos.

Mali: Giresse reprend les rênes des AiglesNon conservé par le Sénégal, après une élimination au premiertour de la CAN 2015, Alain Giresse n’aura pas mis longtemps àretrouver un poste. L’ancien membre du carré magique de l’équipede France va reprendre les rênes du Mali, sans coach depuis lanon-reconduction d’Henry Kasperczak.

Quatre des cinq candidats admis à l'examen.

Les propriétaires des véhicules garés dans l’enceinte de Franco Anselmi ne se sont-ils trompés de lieu?