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LA SPIRITUALITÉ LA VIE

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LA SPIRITUALITÉ AU SERVICE DE

L A V I E

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SUNDARI

LA S P I R I T U A L I T É A U S E R V I C E D E

LA V I E

Sept Conférences données en 1952

au Musée Social, à P A R I S ( V I I )

A R Y A N A

36, Rue Grégoire de Tours, PARIS ( V I

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DU MEME AUTEUR

En préparation :

LA RÉFORME INDIVIDUELLE (Les Sept Péchés capitaux). MESSAGES INSPIRÉS.

A LA MEME LIBRAIRIE

D F. LEFEBURE. — La Lumière de l'Asie devant la Science (Les Homologies), 5 mille.

D F. LEFEBURE. — La Respiration rythmique et la Concentration mentale, 2 éd., décembre 1952.

F. MANGOLD. — Epicure, la succulente cuisine végéta- rienne. 2 éd., revue et augmentée par Mme et M. Pierre Martin.

D HANISH. — Brochures : Mangeons du Blé, Le Respir conscient, Qu'est Mazdaznan ?, Diagnostic phréno- logique.

D BERTHOLET. — Santé par le Jeûne, 3 éd.

Collection « Les Livres de l'Heure »

d'après le D HANISH, par C. et G. BUNGÉ

L ' A r t de la Respiration, Principes alimentaires, Recettes culinaires, Diagnostic personnel, Renaissance individuelle, Maternité heureuse, Sagesse Mazdéenne, Science du Respir, Evolution raciale, Pneumato- logie pratique, Avesta (auto-culture et chants), Gathas de Zoroastre, La Vie humaine et ses problèmes, Vie et Existence, Pourquoi et comment vivre.

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PREFACE

Est-ce le grand, le beau hasard qui me fit ren- contrer Sundari à un moment où deux conceptions de vie différentes, voire opposées s'offraient à ma jeune expérience, l'une donnant dans le matéria- lisme, l'autre tendant vers la spiritualité ?

La guerre venait de détruire les belles illusions de ma jeunesse. J'entrais dans un stade de vie où l'homme prend conscience de ses devoirs dans la société et, faute de mieux, finit par souscrire à l'observance de règles savamment élaborées par une science dite positive. Que les serviteurs de cette science veuillent faire progresser l'humanité dans le sens obligatoire du devoir et de la santé morale en général, je n'en ai jamais douté. Mais combien de fois, au cours de l'histoire, les bonnes volontés au départ n'ont-elles pas été ironisées par les résul- tats les plus inattendus ! Ne semble-t-il pas que le démon de la perversion s'est adjugé une place d'honneur dans la mythologie de notre vingtième siècle délirant ?

Lorsque j'essayais de reconsidérer l'homme par rapport à la relativité infinie des choses, c'est à tra- vers les vaines théories d'un déterminisme forcené que je faillis être victime de cet épouvantable impres- sionnisme — j'allais dire de poète — dont l'unique raison de vivre s'exprime par quelque mélodie consolante à travers la chute immense de l'Etre.

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Il en est résulté pour moi une indescriptible mélancolie, que certains « agonisants » osent encore qualifier de « sagesse des dieux ».

— De quoi vous plaignez-vous et surtout de quoi cherchez-vous à vous consoler ? me dit alors Sundari.

— Préparez-vous à vivre et non pas à mourir. Tout est là.

Ce furent certes les paroles les plus prenantes que quelqu'un m'ait jamais dites. Et Sundari de sortir de sa petite serviette brune une dizaine de feuilles manuscrites qu'elle me donna à lire.

Je juge inutile d'insister sur le grand bienfait qu'ont opéré en moi les quelques directives que l'auteur avait consignées dans ces pages la veille de notre rencontre.

J'admirais ce point de vue, le plus simple, le plus général, le plus humain que le cœur d'un être sensible puisse concevoir. Je demeurais confondu devant cette foi inébranlable dans la destinée de l'homme et sa filiation divine. J'ai compris, pour la première fois, que le croyant est l'être d'élite dans ce monde, parce qu'il joue franc jeu devant la vie, parce qu'il a tout à gagner, n'ayant rien à perdre.

Je me rappelle encore avoir dit à Sundari, en guise de conclusion à notre entretien, à peu près ceci:

« Je ne puis que louer votre courage d'avoir osé sauter la barrière du mot, de vouloir libérer cet esprit générateur de lumière et de vie que l'on tient prisonnier dans la physionomie d'expressions surannées au service d'une tradition douteuse, basée sur la loi du moindre effort. Laissez-moi vous

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apprendre que vous marchez à l'encontre de ce qu'ont fait grand nombre de vos devanciers qui, croyant se rendre maître d'une vérité en lui trou- vant la petite formule parlée, ont cessé d'en être la manifestation vivante. Je suis certain que, lorsque vous direz votre conférence sur ce ton de convic- tion qui n'appartient qu'à vous et que viendra appuyer l'exemple de votre propre vie, je suis cer- tain que vous communiquerez à vos auditeurs le goût et le désir de ce que vous considérez comme le bonheur véritable : la notion du devoir dans l'amour du prochain. »

LE PREMIER AUDITEUR DE LA PREMIERE CONFERENCE.

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