8
La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012La Symphonie N° 73 du 18 JANVIER 2016 2 Tradition bien connue,

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 2 La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014La Symphonie N° 73 du 18 JANVIER 2016

Tradition bien connue, touteinstitution sérieuse se livre à unexercice de bilan-perspectives à lafin de chaque année. L’ONGinternationale Aimes Afrique n’apas dérogé à la règle. Lesresponsables de Aimes-Afriqueont, devant la presse le mercredi30 décembre dernier, présenté lebilan 2015 de leur organisation etdressé les perspectives de 2016.

C’est un bilan impressionnant auregard des résultats obtenus parrapport aux objectifs visés.

Au départ, Aimes-Afrique a prévuconsulter pour le compte del’année 2015, 27 500 malades, etopérer 2750 patients. A l’arrivée,30 582 patients ont été consultéset bénéf icié de trai tementsadéquats, et 2743 patients ont subides opérations chirurgicales. Soitun succès de 111% deconsultations et 99,75%d’opérations sans le moindredécès.

Mais le Dr Kodom vise loin, bienau-delà de cette satisfaction. Pourlui, il y a « encore du chemin à fairepour voir le bout du tunnel, caraprès avoir sillonné pour unepremière fois 80 localités dans lescinq (5) régions économique duTogo, les populations sont vraimentdans la détresse» « Il faut unemobilisation pour parachever cetteœuvre humaine noble », a-t-ilmartelé. Il a aussi relevé lesdifficultés majeures enregistréesdans l’accomplissement de leurmission.

« Nous avons recensé 5035patients qui avaient despathologies chirurgicales et à peinenous avions opéré la moitié. Doncvous avez parfaitement comprisque plus de 2292 patients n’ont paspu être opérés pour trois raisonsmajeures : d’abord nous n’avonspas de ressources financières pouravoir des médicaments, nous

BILAN 2015 ET PERSPECTIVES 2016 :Aimes-Afrique impressionne...

n’avons pas eu le temps nécessairepour faire la planification et enfin letroisième aspect, c’est lamobil isation des ressourceshumaines pour faire plus » a-t-ilajouté.Notons que l’ONG Aimes-Afrique

sur le terrain porte plusieursprogrammes tels que ledéveloppement communautaire, laformation des agents de santé, lapromotion de l’éducation. Dans cedernier cas, l’ONG a sélectionnédeux (2) localités pauvres par régionoù les trois (3) meilleurs élèves sontpris en charges à hauteur de 200000 francs par an pour la scolaritéjusqu’à la fin de leur cursus. Aimes-Afrique fait également un travail desensibilisation des élèves pour lelavage des mains, le VIH…Perspectives pour 2016 Pour le compte de l’année 2016,

l’ONG Aimes-Afrique à défini 5

axes stratégiques et 7 projets.Pour cette même année, ellecompte faire deux passages parrégion pour une durée d’unesemaine et s’est fixé pour objectifde consulter 25 000 patients etopérer 2500 pour un coût total de460 211 500, y compris ledéveloppement communautaire, ledéparasitage des enfants, lesbilans de santé, lessensibilisations, le parrainage desélèves, les cours de répétition,l’établissement des actes denaissance, l’environnement etl’assainissement, la création delatrines et forages, constructiondes salles de classe et surtoutl’opérationnalisation de la mutuelle(MUSA) Aimes-Afrique.

Dr Michel Kodom, Président Aimes-Afrique

Les togolais sont bourrés detalent, c'est une évidence, et ils sedistinguent dans plusieursdomaines à travers le monde.Benjamin Agboli,f raîchementlauréat de ''Réussites diaspora'', aorganisé le jeudi passé unedégustation à la Chambre decommerce et d’industrie du Togo(CCIT), en présence de la ministredu Commerce Bernadette Legzim-Balouki. Installé à Glasgow, il estseul et unique producteur togolaisde whisky au monde. il dirige lacompagnie Willimot House quiproduit une large gamme de whiskydistribuée en Grande Bretagne eten Europe. Les participants à cettedégustation ont été émerveillés parle caractère du Blended Malt et duSingle Malt.

L'expertise de Benjamin Agbolia

Benjamin Agboli,seul et unique

producteur togolaisde whisky au monde

a été requise par le président de laCCIT, Germain Meba,pourpromouvoir le Sodabi, une boissonlocale faite à partir du vin de palme,encore appelée ‘vodka togolaise’:« J’aimerais à travers cetteinnovation le supplier de faire ensorte que notre Sodabi soittransformé à travers l’expériencequ’il a de faire un bon Whisky enEcosse. Que son savoir-faire nereste pas seulement en Ecosse etqu’il le fasse profiter au Togo.Comme il a accepté, je suis sûrqu’il fera en sorte que le sodabi quenous avons ici puisse être bientravaillé et exporté pour le bien-êtrede l’ensemble du secteur privétogolais». Benjamin a acceptél'invitation et l'on attend bientôt lesrésultats.

Broohm Ani

Kevin Kadoasso

C'est à travers le communiquésanctionnant les travaux duconseil des ministres du 20décembre 2015 que l'attribution dece marché à Ebomaf Benin a étéannoncée.

Les travaux ont été officiellementlancés la semaine surpasée parle président Yayi Boni à traversune série de cérémoniesauxquelles ont pris part les chefstraditionnels et les autoritéspolitico-administratives de larégion ainsi que les représentantsde l’entreprise Ebomaf.

La particularité de ce chantier estqu’il concerne le bassin cotonnierque sont les 2kp ; les communesde Kérou-Kouandé-Péhunco.D’ailleurs, selon le ministre desTravaux publics, Gustave Sonon,l’absence de bitume sur cet axe,

BENIN/ MARCHE DES BTP

L’expertise d’Ebomaf lui fait décrocher un nouveau gros marchéLa société Ebomaf continue de s'affirmer comme un géant de la

sous-région dans le domaine des Bâtiments-Travaux-Publics. Uneréputation rendue incontestable par la pleine réussite des chantiersqui lui sont attribués à travers l'Afrique depuis plusieurs années.Au Bénin où elle s'est installée depuis 2012, Ebomaf jouit aux yeuxdes autorités d'une crédibilité avérée. Après Parakou-Djougou,Comé-Lokossa-Dogbo, Tangbo-Zè et Ouègbo-Toffo, legouvernement béninois vient de confier à cette entrepriseburkinabè un nouveau chantier de route. Il s’agit des travaux debitumage des axes Djougou-Pehunco-Kérou-Banikoara,(212 km).D’un montant global d’environ 149 milliards de Fcfa, les travauxsont prévus pour durer trois ans.

baptisé «route du coton», feraitperdre au Bénin plus de 10% desa production cotonnière annuelle.Ce bitumage va donc induire uneamél iorat ion des recettescotonnières du pays. «Je puis vousrassurer, chères populations qu'ilne s'agit pas d'un lancementélectoral. Vous avez vu l'entrepriseEbomaf avec tout son matériel »,a-t-il déclaré.« Ce n ’est pas une route

é lec toral i st e», a i nsi sté l ePrésident Yayi Boni, pour ainsirépondre à ses détracteurs quivoient des visées électoralistesen ces lancements de travaux àquelques sem aines de l aprésident iel le du 28 fév rierprochain.M. Arouna Mohamed, Directeur

des travaux à Ebomaf a assuré

que l ’entreprise dispose de«l’équipement et le personnelnécessaires pour réaliser lestravaux suivant les exigencestechniques et dans les délaisprescrits par les cahiers decharges». Ce dernier marchéporte à environ 335 milliards FCfa l’enveloppe cumulée descontrats routiers conclus cesdern iers moi s ent re l ’Etatbéninois et Ebomaf-Bénin.Pour les autorités béninoises,

le groupe Ebomaf dirigé parMahamadou Bonkoungou,est «une entreprise d’env ergureinternationale auréolée par unenotoriété qui s’appuie sur uneexpertise avérée et reconnue ».Ebom af m et son po in td ’honneur à ent reteni r sacapaci té à déployer desressources humaines et desmoyens matériels adéquatspour répondre aux exigence detout type de projet routier.Ildi sposera i t l 'un des parcsd'engins BTP les mieux fournisen Afrique. La réalisation de cesouv rages rout iers part icipegrandement au processusd' intégrat ion af r i caine, i lsentraîneront de mei l leuresconditions de circulation despersonnes et des biens entre le

Bénin et les pays voisins dont leTogo et le Burkina-Faso. En plusdu volet économique, le chantiera une portée socia le. Saréalisation permettra de réduirele taux de mortalité maternelleet inf ant i le dans la régionbénéf ic iai re. Les t rav auxprendront en compte laréalisation de trente-cinq foragesd’eau et des clôtures dans desécoles, a indiqué le ministre desTp. Des groupem ents defemmes des diverses localités

EBOMAF, un géant incontestable sur le marché africain des BTPbénéf i cieront de dons enéquipem ents en vue durenforcement de leurs activitésgénératrices de revenus.

faut-il le rappeler, Ebomaf estmeilleure entreprise du Burkina etse classe dans les 100meilleures entreprises de la sous-région. Son PDG a été fai tCommandeur de l'Ordre national.L'entreprise est en plein chantierpour une conquête de toutel'Afrique.

Benjamin Agboli, un des lauréats de ‘’Réussites Diaspora’, édition 2016

Ange-Josepha

DEVELOPPEMENT

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012La Symphonie N°07 du 30 mai 2012 3 La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014La Symphonie N° 73 du 18 JANVIER 2016

Les partenaires du Togo adhérantà la présente déclaration sonthonorés de participer pour cettedeuxième année consécutive à larevue annuelle de mise en œuvre dela Stratégie de croissance accéléréeet de promotion de l’emploi. Ilsfélicitent le Gouvernement togolaispour l’opportunité donnée à toutesles parties prenantes de mener undialogue de haut niveau sur lespolitiques.

Les partenaires du Togosaisissent cette opportunité pourféliciter les autorités et le peupletogolais pour la tenue en avril dernierd’élections apaisées, dont lesrésultats ont été largement acceptés.Ils encouragent le Gouvernement àmettre à profit la période qui noussépare des prochaines échéancesélectorales, à progresser dans lesprincipaux chantiers dudéveloppement du pays, telsqu’énoncés dans la Déclaration depolitique générale de SonExcellence Monsieur le Premierministre, adoptée par l’Assembléenationale le 29 juin 2015.

S’agissant des résultats de laSCAPE pour l’exercice 2014, lespartenaires du Togo :

1. Apprécient l’effort manifesté dansle compte rendu de l’exécution desdifférents programmes concourantà la réalisation des objectifs de laSCAPE ;

2. Félicitent le Gouvernement pourles progrès réalisés, notammentdans la couverture des besoinsnationaux en produits céréaliers,dans la construction desinfrastructures de transport et en cequi concerne le taux d’achèvementdu cycle d’éducation primaire;

3. Apprécient l’effort de mobilisationdes ressources internes consécutifà la mise en place de l’OTR, qui s’esttraduit par une augmentation desrecettes fiscales grâce à unenouvelle organisation institutionnelleet une stratégie appropriée dedéveloppement des ressourceshumaines;

4. Félicitent les autorités du payspour l’adoption de la nouvelle loiorganique des lois de finances(LOLF) et du code de transparence,qui ouvrent une nouvelle phase dela réforme des finances publiquesvisant une gestion axée sur lesrésultats, l’évaluation desperformances, la transparencedans la gestion des fonds publics etla reddition des comptes ;

5. Apprécient les efforts réalisés parle Togo en vue d’améliorerl’environnement des affaires etnotent tout particulièrement l’effetpositif du guichet unique sur lasimplification des procédurescommerciales;

6. Félicitent le gouvernement pourles résultats renseignés par ladernière enquête QUIBB, indiquantune baisse de près de 4 % du tauxde pauvreté entre 2011 et 2015 àl’échelle nationale et l’encouragent

REVUE ANNUELLE 2014 DE LA SCAPE

Les partenaires du Togo félicitent le Gouvernement pour lesprogrès réalisés, mais dressent une kyrielle de recommandationsLe Conseil national de pilotage des politiques de développement (CNPPD) a tenu le jeudi dernier à l'hôtel Sarakawa à Lomé sa session 2015, sous l'égide du Premier ministre, Komi Selom

Klassou. C'est une session consacrée à la revue annuelle conjointe de la mise en oeuvre en 2014 de la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l'emploi (SCAPE).Ont participéà cette réunion membres du gouvernement, représentants des partenaires techniques et financiers ainsi que ceux du secteur privé et de la société civile. La SCAPE couvre la période 2013-2017. Elle comprend 5 axes, le développement des secteurs à fort potentiel de croissance, le renforcement des infrastructures économiques, le développement du capital humain, laprotection et de l’emploi, le renforcement de la gouvernance et la protection d’un développement participatif, équilibré et durable. Cette réunion est destinée à examiner les résultats obtenuspar la SCAPE en 2014.Les résultats enregistrés sont globalement positifs, mais des progrès restent à accomplir. En 2014, le Togo a affiché des résultats macroéconomiques plutôtsatisfaisants : croissance de 5,9% (5,4% en 2013), inflation contenue à 0,2%, déficit budgétaire maîtrisé et solde courant de la balance des paiement sréduit à -10,3%. es obstacles identifiéssont liés au faible niveau des ressources entraînant la réduction systématique des crédits alloués aux différents secteurs, la lenteur dans la mise en œuvre du processus de décentralisation,le faible alignement du budget d’investissement et d’équipements sur les priorités de la stratégie.

Plusieurs recommandations ont été formulées allant dans le sens de la valorisation du potentiel de mobilisation des ressources internes et externes et de l’alignement des ressourcesbudgétaires sur les priorités de la SCAPE. Pour les partenaires en développement du Togo dans une déclaration commune, "les résultats demeurent qualitativement inférieurs aux cibles dela SCAPE" Ils s'engagent à oeuvrer aux côtés du gouvernement pour corriger les défaillances.

VOICI EN INTÉGRALITÉ LA DÉCLARATION COMMUNE DES PARTENAIRES EN DÉVELOPPEMENT DU TOGO, LUE PAR LAREPRÉSENTANTE RÉSIDENTE DU PNUD AU TOGO, MME KHARDIATA LO NDIAYE.

à poursuivre ses efforts tant dans leszones rurales qu’en milieu urbain.

7. Constatent cependant que,globalement, les résultatsdemeurent quantitativementinférieurs aux cibles de la SCAPE,notamment celles du scénarioaccéléré, et insuffisants en rythme eten qualité, au regard du défidémographique du pays et de sonambition d’émergence ;

8. Constatent que les principauxdéfis identifiés dans le rapport etrepris dans la matrice desrecommandations sont les mêmesque ceux identifiés à la revueprécédente, notamment l’alignementinsuffisant du budget sur la SCAPE,l’insuffisance des ressourcesfinancières et la faiblesse dudispositif de pilotage et de suivi de laSCAPE ;

9. Constatent les mauvaisesperformances du secteur de lasanté, tant au niveau des indicateursde résultats qu’à celui de l’exécutionfinancière ;

10. Constatent la lenteur dansl’opérationnalisation de l’INSEED et,plus généralement, dans la mise enœuvre de la réforme del’administration publique, après laréalisation d’audits organisationnelsdans plusieurs ministères;

11. Constatent que lescontributions des partenaires audéveloppement ne sont pasexhaustivement prises en comptedans le budget, ce qui limite lapertinence des analyses sur lesallocations budgétaires et sur laqualité de la dépense ;

12. Constatent que les rôles dusecteur privé et des organisations dela société civile dans la réalisationdes performances économiques etdes progrès sociaux, sontinsuffisamment analysés et promus;13. Constatent qu’au cours del’année 2014, il y a eu peud’occasions de dialogue sur les

politiques entre le Gouvernement etles partenaires au développementet que le rythme des réunions desorganes du DIPD a de nouveauralenti;

14. Constatent que la question del’insuffisance des ressources pourle financement de la SCAPE estévoquée de façon récurrente dansle rapport, alors que la discussionglobale sur le financement de lastratégie est demeurée de faibleintensité en 2014 et que laperspective d’un programme avec leFMI n’a pas progressé.

Recommandations

Au regard des principaux constatseffectués sur la performance de laSCAPE en 2014, les partenaires audéveloppement du Togo suggèrent :

Au Gouvernement1. D’intégrer la matrice des

recommandations dans les lettresde mission des ministèresconcernés afin d’assurer sa mise enœuvre et son suivi de façon plusrapprochée, dans le cadre desorganes de dialogue Etat-Donateursdisponibles ;

2. Au terme des différentes revuesannuelles de la SCAPE, de refléterles ajustements préconisés dansles processus budgétaires suivantset dans les indicateurs de suivi àretenir, en prenant explicitement encompte les nouvelles orientationsémergentes, notamment la vision duChef de l’Etat exprimée à l’entamedu quinquennat en cours et ladéclaration de politique générale duPremier Ministre, qui s’articulentautour des quatre objectifsstratégiques ci-après:

- Faire de l’inclusion économiqueet sociale, le premier vecteur de lacohésion nationale ;

- Poursuivre la modernisation dupays à travers l’approfondissementdes réformes économiques et

l’intensification des grands travauxd’infrastructures ;

- Relancer l’agenda des réformespolitiques avec de nouvellesdynamiques et faire avancer lechantier de la décentralisation;

- Capitaliser sur les acquis de laréforme du système de défense etde sécurité pour mieux positionnerle Togo dans l’environnement sousrégional et international.

3. De veiller à la consolidation dela stabilité du cadremacroéconomique en accentuantles efforts d’amélioration de lagouvernance économique etfinancière, en vue d’une gestionsaine des ressources publiques, yinclus une plus grande transparencedans la préparation et l’exécution dubudget, la passation des marchéspublics et la gestion de la dette ;

4. D’assurer un meilleuralignement des budgets annuels surles cibles de la SCAPE, notammentpour les secteurs sociaux ;

5. Compte tenu des faiblessesdans la mobilisation des ressourcespour le financement de la SCAPEsoulignées de façon récurrente dansle rapport, les partenaires du Togoencouragent le gouvernement àaccélérer les réformes et à faireaboutir un programme économiquesoutenu par le FMI, en vue d’accroitrela capacité de mobilisation de l’aide,dont, notamment, les appuisbudgétaires et des programmesspécifiques à haute portéetransformationnelle, tel que celui duMillénium Challenge Corporation(MCC), pour lequel le Togo vientd’être qualifié au programme seuil;

6. De poursuivre la finalisation de« Vision Togo 2030 », en prenant encompte les Objectifs dedéveloppement durable (ODD), lesengagements et opportunités quidécouleront de la COP21, ainsi qued’autres exercices de réflexionstratégique globaux ou sectorielsdisponibles au sein desadministrations, dans l’optiqued’une nouvelle stratégie dedéveloppement à moyen terme àdéfinir en lien avec la vision du pays;

7. Eu égard à la lenteur desprogrès en matière d’accès à l’eau,à l’assainissement et à l’énergie, etcompte tenu du fort impact de cessecteurs tant sur la croissanceéconomique que sur la pauvretéhumaine, que des politiques/programmes appropriées soientrapidement mises en place dans lecadre d’un dialogue ouvert, afin defaciliter la mobilisation desinvestissements requis ;

8. De prendre des mesures pouraccélérer la promotion du secteurprivé, y compris les micros, petiteset moyennes entreprises, ainsi quela sécurité juridique desinvestissements extérieurs, afin defavoriser une plus grandecontribution à la croissanceéconomique et surtout à la créationd’emplois durables et décents ;

9. De veiller à ce que la montée enpuissance de l’OTR - saluée parailleurs - ne se fasse pas audétriment d’un secteur privé formelencore embryonnaire, qui supportel’essentiel de la base de l’impôt ;

10. D’œuvrer davantage àl’élargissement de la base del’impôt, afin de viabiliser lesperformances de l’OTR encohérence avec l’objectif visant àfavoriser l’investissement privé poursoutenir la croissance et l’emploi ;

11. De promouvoir l’autonomisationdes programmes d’investissementdes grandes entreprises publiquesen renforçant durablement leursstructures financières, afin d’allégerle fardeau de la dette du pays etfavoriser la relance, toutparticulièrement en ce qui concernela téléphonie et l’accès à internet, lesmines, l’eau et l’énergie ;

12. De porter une attentionparticulière à la formationprofessionnelle en lui allouant desressources budgétairesconséquentes et en impulsant laréforme de l’enseignementtechnique et professionnel, afin quesa gestion soit plus efficace et queles profils professionnels soientmieux adaptés à la demande dumarché et aux ambitionsd’émergence du pays ;

13. De redonner à l’aménagementdu territoire ses lettres de noblesse,stimuler l’approfondissement de ladéconcentration et de ladécentralisation qui sont toutes, desoutils permettant la réduction desdéséquilibres inter et intra régionaux;

14. D’analyser les organes dudispositif institutionnel de suivi et depilotage des politiques dedéveloppement (DIPD) à la lumièredes cinq (5) années de leurfonctionnement et d’en tirer toutes lesconséquences dans la perspectivedu prochain cycle de développement;

15. D’institutionnaliser lesstructures de planification, de suiviet évaluation au sein des ministères;

16. De constituer aussi tôt quepossible, une base crédible destatistiques sur l’emploi, et d’inscrirele renforcement en cours descapacités statistiques du pays parmiles priorités du gouvernement ; ils’agit plus spécifiquementd’accélérer l’opérationnalisation del’INSEED, dont l’importance se trouverenforcée par la mise en œuvre desODD et par les exigences de la feuillede route de la réforme des financespubliques selon les directives del’UEMOA ;

17. De renforcer la structuration dudialogue entre l’Etat et la sociétécivile, comme élément majeur deconsolidation de la cohésionnationale et d’appropriation despolitiques de développement.

A l’égard du secteur privé au Togo,

Mme Khardiata Lo Ndiaye, Représentante résidente du PNUD au Togo

ACTU

Suite à la Page 4

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 4 La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014La Symphonie N° 73 du 18 JANVIER 2016

INTERVIEW

INVITE SPECIAL

les partenaires au développementrecommandent :

1. De renforcer la capacité desacteurs privés à s’organiserefficacement afin de mieux contribuerà la structuration de l’économie, tantsur le plan général que sectoriel ;

2. De soutenir et multiplier lesinitiatives favorisant l’éclosion del’esprit d’entrepreneuriat, notammentauprès des jeunes et des femmes.

Vis-à-vis des Organisations de lasociété civile, les partenaires du Togorecommandent :

1. De renforcer leur structuration demanière à participer activement àl’élaboration et à la mise en œuvredes politiques publiques, dans une

relation collaborative et constructiveavec les institutions centralisées etdécentralisées.

2. Engagements

Les partenaires au développementréaffirment leur ferme volontéd’accompagner le Gouvernement duTogo dans ses efforts visant à relevertous ces défis. A cet effet, lespartenaires s’engagent à :

1. Maintenir un dialogue constructif,respectueux de la souveraineté et desaspirations des Togolais, dansl’esprit des déclarations de Paris,Accra et Busan sur l’efficacité dudéveloppement ;

2. Aborder la question du

financement du développement auTogo à la lumière du Programmed’action d’Addis-Abeba sur lefinancement du développementdurable, adopté en juillet dernier ;

3. Respecter leur partd’engagements dans le cadre de laresponsabilité mutuelle, en vue d’unecoopération efficace au service dudéveloppement ;

4. Maintenir l’alignement de leursinterventions sur les prioritésnationales et utiliser autant quepossible les systèmes nationaux depassation de marché et de gestionfinancière, y compris l’utilisation desappuis budgétaires, si les conditionsd’éligibilité son confirmées ;

5. Accompagner significativement leTogo dans le processus detransformation structurelle de sonéconomie et de progrès social.

Les partenaires du Togo sefélicitent de la nouvelle architecturegouvernementale qui renforce lacohérence opérationnelle et l’unicitédu pilotage stratégique des fonctionséconomie-plan-finances-budget,éléments essentiels pour la réussitedes stratégies de développement. Ilssont honorés de participer à l’œuvrecommune d’amélioration desconditions de vie, de renforcementde la résilience des togolais, demaintien de la cohésion sociale etde promotion de l’émergence de

l’économie du pays.Liste des partenaires résidant au

Togo et adhérant à la présentedéclaration (par ordrealphabétique):

1. Allemagne2. Banque Africaine de

Développement4. Banque Mondiale/IDA5. Banque Ouest Africaine de

Développement6. Etats-Unis d’Amérique7. Fonds Monétaire International8. France9. Système des Nations Unies10. Union européenneHôtel Sarakawa, LoméLundi 14 janvier 2016

Suite de la Page 3VOICI EN INTÉGRALITÉ LA DÉCLARATION COMMUNE DES PARTENAIRES EN DÉVELOPPEMENT DU TOGO, LUE PAR LA

REPRÉSENTANTE RÉSIDENTE DU PNUD AU TOGO, MME KHARDIATA LO NDIAYE.

Reflets du Palais : Bonjour M.le procureur général. La Courd’appel de Lomé vient de fairesa rentrée judiciaire. Qu’est-ce-qui justifie l’importance de cettetradition judiciaire ?

Kodjo Garba Gnambi : Larentrée judiciaire est importante ence qu’elle permet à la cour d’appelde faire le bilan des activités del’année judiciaire qui s’achève etdes projections sur celle qui débute.C’est le moment par excellencepour tirer les leçons des échecsconstatés tout au long de l’annéeet proposer des solutions, pourorienter l’action de la cour et surtoutimpulser une nouvelle dynamique.Elle marque un nouveau départaprès les vacances judiciaires.

En termes de bilan de l’année2014-2015, que retient-on desactivités du parquet général ?

On peut retenir que les juridictionsdu ressort de la cour d’appel deLomé ont été très actives. Un totalde 9485 nouveaux procès-verbauxa été enregistré dans les 15juridictions parquets relevant duressort de la cour d’appel dont 7108traités, 486 dossiers clôturés dans13 juridictions sur un total de 4546.

Au niveau du parquet général, 294réquisitions écrites ont été prisesau niveau des audiences de lachambre d’accusation et de lachambre correctionnelle, 97 dansles dossiers criminelles clôturés etplus de 80 dans des dossiers dedemande de mise en libertéprov isoire transmis par lesjuridictions a effectif réduit.

Le procureur général, quellessont ses attributions ?

Je crois que je vais vous renvoyerau deuxième numéro de votrejournal dans lequel j ’avaislargement présenté les attributionsdu procureur général. Je vais justevous résumer les attributions duprocureur général.

Le procureur général occupe, avecses substituts, le ministère publicau niveau de la cour d’appel. Ilprend des réquisitions lors desaudiences des chambres de la cour; exerce un contrôle sur les activitésdes parquets d’instance de son

« Le phénomène des gros bras est purement et simplement à proscrire.»Les acteurs de la justice togolaise n’entendent plus se cloîtrer dans leur mutisme. « Le silence des acteurs de la justice a souvent contribué à nourrir des ragots et autres

intoxications », affirme M. Kodjo Garba Gnambi, procureur général près la Cour d’appel de Lomé, dans une interview accordée à Reflets du Palais. Sans langue de bois,il décrypte les grands sujets d’actualité de la justice togolaise et propose des pistes de solution pour redorer le blason de la justice. Sur la question des gros bras quisèment panique et terreur dans les quartiers, M. Gnambi est formel : « Le phénomène des gros bras est purement et simplement à proscrire. »

ressort, s’assure de la bonneapplication de la loi. Il impulse lapolit ique pénale par dessuggestions qu’il fait au ministre dela justice, surveille l’action de lapolice judiciaire. Il est la courroiede transmission entre le ministrede la justice et les différentesjuridictions relevant du ressort dela cour d’appel près de laquelle ilest.

Malgré tous les efforts desgouvernants et des magistrats,nos concitoyens trouventtoujours des raisons de décrierla justice. Que faire, Monsieurle procureur général?

Rien d’extraordinaire ! Il faut quela justice communique avec lesjusticiables. Le silence des acteursde la justice a souvent contribué ànourrir des ragots et autresintoxications. Le langage juridiquen’est pas accessible à tous encoremoins les procédures judiciaires.Je sais que des ef fortsconsidérables sont faits au niveaudes collègues magistrats pour direle droit ; mais malgré tout, nosconcitoyens continuent à s’enplaindre. Il nous arrive de recevoirdes justiciables qui sontconvaincus d’avoir perdu le procèsparce qu’ils n’ont pas de moyenspour donner des pots-de-vin au jugequi a traité leur affaire. Quand nousprenons le temps de les écouter,de leur expliquer, ils finissent parse rendre compte qu’’ils setrompaient. Pour celui qui n’est pasjuriste par exemple, lorsqu’il seplaint contre quelqu’un, le juge doitaprès l’enquête de la policejudiciaire le déposer en prison. Toutjuge qui ne le fait pas est taxéd’avoir reçu une gratification. Or larègle en matière pénale c’est laliberté et l’exception la détention.

Certains de nos concitoyens nesavent pas que le procureur généralou le procureur de la Républiquene peut pas changer ou annulerune décision rendue par le tribunalou la cour d’appel. Lorsqu’ilssaisissent le procureur parce queconvaincus que la décision renduecontre eux n’est pas juste et quele procureur leur explique qu’ils

doivent exercer les voies de recours,on se presse pour saisir leprocureur général pour dénoncer lemanque de volonté du procureur às’occuper de leur dossier. Certainsjusticiables pensent qu’ils peuventconvoquer le président du tribunalou de la cour d’appel devant leprocureur de la République ou leprocureur général. Ce n’est pas deleur faute ! La justice ou les acteursde justice ne font rien pour éclairerles justiciables, certains préfèrentgarder ce flou pour des raisons queseuls eux connaissent.

Je dois reconnaître qu’il y a aussicertaines situations dans lesquellesnous, acteurs de la justice, sommescondamnables pour n’avoir pas ditle droit ou pour avoir joué « le jeu ».En tout état de cause, je croisqu’après les efforts sur le plan de laformation, de la modernisation dela justice, des sanctionsdisciplinaires, il faut créer une plate-forme de discussion avec nosconcitoyens qui sont lesbénéficiaires de nos prestationspour les amener à parler le mêmelangage que nous, ce qui leur

permettra de nous juger en ayanttous les éléments nécessaires àleurs appréciations. Dans vos réquisitions lors de

la cérémonie solennelle de larentrée judiciaire, vousproposiez ‘’La nuit des oscars dela justice’’, à quoi peut-elleservir ?C’est la deuxième fois que je fais

cette proposition. Je suis parti d’unconstat simple ; tout le temps etsur tous les médias, l’on ne fait queparler des mauvais acteurs de lajustice sans d’ailleurs pouvoir lesnommer ; mais rien ne change. Onne peut donc pas continuer àsoigner de la même manière. Si unproduit ne donne pas les résultatsescomptés, il faut le changer.Comment le faire en ce quiconcerne la justice ? Ma réponseest aussi simple ; il faut parler desbons acteurs de la justice, lesprésenter au public, ainsi, l’orgueilde chaque acteur le conduira àrevoir ses prestations, soncomportement pour aussi fairepartie de ce cercle « des bons ».Qui se contenterait de rester dans

l’oubli alors que ses amis, parentset autres connaissancesaimeraient aussi le voir « couronné». La nuit des oscars de la justicene sera pas l ’occasion pourdistribuer de gros prix maissimplement des attestations àceux qui sont jugés intègres.

L’avantage est que celui qui a étécouronné cette année fera tout pourne plus rechuter puisque tout lemonde le connaît et suivra ses faitset gestes. De cette manière, onpourra sortir un grand nombred’acteurs du cercle obscur, mettreles projecteurs sur eux afin que lesconcitoyens, tout en sollicitantleurs services puissent continuerà suivre leurs prestations. Bien desexemples existent : la femmeleader, football awards, électionmiss, le prix du meilleur journalisteet j’en passe.

Quel regard porte leProcureur général surl’insécurité grandissante dansnos villes ces derniers mois ?

Pour savoir ce que je pense à cepropos, il faut se référer à mes

Kodjo Garba Gnambi, Procureur général près la Cour d’appel de Lomé

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 5 La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014La Symphonie N° 73 du 18 JANVIER 2016

Comment soulager son dos au bureau

NATION

Se tenir mal au bureau peutentrainer des TMS ( troublesmusculo-squelettiques) et desdouleurs. Ces problèmes réelsont un effet important sur notreimplication et sur notre capacitéà produire. C’est pourquoi il estimportant de soulager son dosen choisissant un fauteui ladapté, en adoptant une positionassise saine et adéquate, ainsiqu’en exécutant quelquesexercices de remises en forme.

Choisir le fauteuil adéquatpour soulager son dos aubureau

Chaque être humain est différentet n’a pas les mêmescaractéristiques physiques. Ilconvient donc de choisir un siègede bureau adapté. En fonction devos missions celui-ci peut-êtreergonomique, disposer demécanismes di f férents etposséder plusieurs options. Unefois le type de fauteuil choisi, unréglage adéquat doit être effectuéafin de maintenir au mieux votredos.

Une position optimalesoulage votre dos au bureauDe nos jours nous passons de

plus en plus temps assis, à saisirdes informat ions sur notreordinateur. C’est pourquoi pour sesent i r bien, augmenter laprécision de vos mains et votrevue, il est primordial d’adopterune excel lente al lure.Premièrement asseyez-vous bienau fond de votre siège et tenez-vous droit, évitez de croiser vosjambes. Celles-ci doivent formerun angle de 90 af in de bienrépartir votre poids.

Le Togo n'a plus l'intention denégliger ses fils vivant en diaspora(hors du pays).Ces derniers sontenv iron deux mil l ions etcontribuent fortement audéveloppement du Togo grâce àl'envoi des fonds, environ 348millions de dollars en 2014. Depuisun bon moment, les autoritéstogolaises ont décidé de leur porterune attention particulière. Plusieurs

REUSSITES DIASPORA EDITION 2016

Faure décore les 7 lauréatspour récompenser ceux qui sedistinguent tous les jours dans lesdomaines de la science, de larecherche, de l’éducation, de lasanté, de l ’humanitaire, desmédias, de l ’économie, dubusiness ou encore des nouvellestechnologies... Sept lauréats ontété retenus par un juryindépendant, respectivement PrKodjo Agbossou, Dr Yves

protocole à laquelle ont participédes officiels, des diplomates et les7 lauréats de ‘Réussites Diaspora’.

Le ministre des Affairesétrangères, Robert Dussey, arappelé aux Togolais de l’extérieurqu’ils constituaient et pour le Togo- autant que ceux de l’intérieur - desintérêts majeurs sérieux auxquelsle gouvernement attache un grand

Kodjo Agbossou, Yves Vimegnon, Claude Grunitzky, Tiatou Souho ont été élevés au rang d’Officiers del’Ordre national du Mérite. Benjamin Agboli, Koffi Toulabo et Mablé Agbodan ont été faits Chevalier du mêmeOrdre.

Bios ExpressLe Pr Kodjo Agbossou, directeur de l’école d’ingénierie de l’Université Québec Trois-Rivières (UQTR), CanadaLe Docteur Yves Vimegnon, spécialiste dans l’ingénierie de technologies inter-fonctionnelles de données

cliniques, Etats-UnisBenjamin Agboli, premier et seul producteur togolais de whisky à la tête Willimo House Ltd., Ecosse, Royaume

Uni. Claude Grunitzky, co-fondateur du groupe TRACE TV, rédacteur en chef de TRUE (magazines), France,Etats-Unis. L’Association ‘Mi Le Novisi’. L’ONG est active au Togo dans le secteur de la santé, de la protectionsociale, de la culture et l’éducation. Elle est dirigée par Koffi Toulabo.

Mablé Agbodan, fondatrice de ‘Mille Couleurs Africa’, un cabinet d’architecture britannique qui, depuis 2015,est également installé à Lomé, Royaume Uni

Le ministre Dussey et le président du Jury (milieu), entourés des 7 lauréats de Réussites Diaspora

initiatives sont engagées pour leurrendre hommage et faire d'eux uneforce motrice de l'émergence duTogo. C'est dans cette optique ques'organise depuis quelques annéesla grande semaine de la diaspora.L'édition de cette année s'est tenuedu 10 au 16 janvier avec au menu''Réussites diapora'', une initiativedu ministère des Affairesétrangères et de la Coopération

Vimégnon, Benjamin Agboli,Claude Grunitzky, Komi Toulabo etla seule femme du lot MabléAgbodan. Ces derniers ont étédécorés vendredi dernier par leChef de l'Etat Faure Gnassingbéen reconnaissance de leurparcours professionnel.La Semaine de la Diaspora s’est

achevée samedi soir par unegrande soirée amicale et sans

prix, car ils véhiculent l’image duTogo par leurs actionsremarquables. Kodjo Agbossou,Yves Vimegnon, Claude Grunitzky,Tiatou Souho ont été élevés au rangd’Officiers de l’Ordre national duMérite. Benjamin Agboli, KoffiToulabo et Mablé Agbodan ont étéfaits Chevalier du même Ordre.

Voici la liste des 7 lauréats de ‘Réussites Diaspora’

La société française RenéDescamps International, qui s’estbrillamment illustrée l’annéedernière par son implication activedans le processus dedéveloppement du Togo entendjouer une meilleure partition en cettenouvelle année. Devant la presse cesamedi, le représentant RDI-Francedans la zone CEDEAO a dévoilél’agenda 2016, avec une particularité,l’extension des domainesd’intervention.

NOUVELLE ANNEE NOUVEAUX DEFIS

La RDI-France dévoileson agenda 2016

le compte de la nouvelle année . Elleva beaucoup œuvrer égalementdans la formation des hommes demédia.

Rappelons que RDI-France, pourle compte de l’année 2015, adécerné au total 1027 prix à traverstoute l’Afrique, preuve suffisante quimarque la volonté de la société àpartager ses gains aves ses clients,partenaires et couches défavoriséespour la construction d’un mondemeilleur.

D’entrée, M. Eric a présenté lesremerciements et les meilleurs vœuxde sa société aux hommes demédias, avant de revenir sur laprésentation des produits etprestations de la RDI et le bilan desactivités de l’an passé.

En ce qui concerne l’agenda del’année, en dehors des prixclassiques récompensant lesmeilleurs journalistes, élèves,employés de la société Handling etmécaniciens avion de l’armée, la RDIva se lancer dans l’identification etla reconnaissance despersonnalités-clés qui œuvrenteffectivement pour le développementdu Togo. A l’occasion de la journéeinternationale de la liberté de lapresse, des journalistes axés surles questions de développementseront distingués. Sont égalementprévues des récompenses pour desmeilleurs cadres des aéroports duTogo.

Soutien de taille des Journalistesen Mission pour le Développement(JMD) en 2015, la RDI réitère sonentière disponibilité à apporter sonappui aux initiatives du groupe pour

Dans la foulée des échanges, EricAmétsipé a tenu à faire la lumièresur le prix des journalistes, centred’intérêt d’une polémique cesderniers mois au Togo. A l’en croire,ce prix n’est autre chose que lerésultat de l’évaluation des servicesrendus par les journalistes à lasociété RDI et non le travail de toutela presse togolaise. «Je parle de cesjournalistes qui non seulement sedistinguent par leurprofessionnalisme, mais aussidonnent une visibilité à notrestructure, et ont pris sur eux dedévelopper le Togo et d’attirer desinvestisseurs vers leur pays et lecontinent » a-t-il précisé.

En rappel, RDI-France est unecentrale d’achat spécialisée dansles domaines de l’Aéronautique,Equipement Aéroportuaire, duFerroviaire, d’Auto/ poids lourds etTP, Hôtellerie, Shipchandler,Informatique et Téléphonie,Equipements des Hôpitaux (médicalet para, hôpitaux, laboratoires),Logistique (aérien maritime, AOG) etEquipements portuaires.

Elom kpogo/Kevin Kadoasso

Eric Amétsipé, Représentant RDI-France dans la zone CEDEAO

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014La Symphonie N° 73 du 18 JANVIER 2016

INTERVIEW

6

réquisitions lors de la rentréejudiciaire, réquisitions danslesquelles j ’invitais tous lescollègues à observer une tolérancezéro vis-à-vis des auteurs desinfractions commises ces dernierstemps. Par le passé, les voleursattendaient que le propriétaire soitabsent ou qu’il s’endorme avant des’emparer de ses biens. Rarement,l’on assistait à des vols précédésd’un assassinat. Ces dernierstemps c’est plutôt le contraire ; levoleur s’introduit dans votrechambre, vous réveille, vousmoleste ou vous exécute avant des’emparer de vos biens. Les bienssemblent désormais avoir plusd’importance qu’une vie. Face àcette situation, l’on ne peut qu’êtreinquiet. On se demande commenton en est arrivé là. Si on ne plusêtre en sécurité chez soi où doit-on alors se sentir en sécurité ? Lesvoleurs ont poussé leur téméritéallant jusqu’à s’attaquer aux forcesde l’ordre en service et donc entenue ; s’introduire au domicile deshauts gradés de l’armée et deshauts magistrats. Tout semblelaisser croire qu’ils nous lancent undéfi. Mais comment relever ce défi? Il faut une collaboration entreforces de l’ordre et population,forces de l’ordre et la justice. Il faut,même si cela ne nous paraît passuffisant, que les sanctions pénalessoient à la hauteur du défi qui nousest lancé pour tenter de dissuaderun tant soit peu les prédateurs denotre tranquillité.La justice populaire tend à

devenir aujourd’hui unealternative de sanction desprésumés voleurs dans la cité,qu’en dites-vous?Malheureusement c’est le constat

que nous faisons tous. Faut-il croireque nos populations ne savent pasqu’elles n’ont pas le droit de se fairejustice ou plutôt qu’elles envoientun message à la justice ? Je croisqu’il s’agit d’un message à l’endroitde la justice pour dire qu’elle necomble par leurs attentes. Si telleest la raison, est-elle fondée ou est-ce plutôt une appréciation erronée? Il est difficile d’être objectif dansla réponse puisque chacun chercheà tirer son épingle du jeu. Mais cequi est constant, c’est que nospopulations agissent suivantqu’elles sont victimes ou parentsdu délinquant. Les juges sontparfois appelés « messieurs prison». On estime que le juge Togolaispour un oui ou un non envoie lesjusticiables en prison. Mais aumême moment, on dit du jugeTogolais qu’il est laxiste ce quijustifie la vengeance privée àlaquelle on assiste de nos jours.Je pense qu’il y a un manque decommunication entre nous, juges,et nos populations. Lorsqu’unepersonne est soupçonnée d’avoircommis une infraction et qu’elle estenvoyée à la justice, très peu depersonnes sont mises au courantde la suite de la procédure laconcernant. Bien plus, lespopulations semblent ne pas

« Le phénomène des gros bras est purement et simplement à proscrire.»INVITE SPECIAL

concevoir que l’auteur d’un fait jugégrave puisse être libéré après avoirpurgé sa peine.Cette position de la population

rend difficile le respect du principeselon lequel la liberté est la règleet la détention l’exception. Je croisqu’i l faut aussi dire que larecrudescence du grand banditismedans notre pays exaspère nosconcitoyens qui pensent qu’enagissant ainsi el les peuventcontribuer à en limiter l’ampleur.C’est l’expression d’un ras-le-bol dela part de nos concitoyens. Les présumés voleurs sont

torturés et brûlés, les visages desauteurs de ces forfaits horribleset horripilants circulent sur tousles réseaux sociaux. Dans cescas, le procureur général nepeut-il s’autosaisir et ouvrir uneenquête ?Je voudrais d’entrée de jeu

marquer ma désapprobation face àces pratiques qui consistent àtorturer, à brûler et même à exercerdes violences sur un présuméauteur d’une infraction quelle quesoit sa nature. La présomptiond’innocence est un principe sacro-saint dans la procédure pénale.Bien plus, nul n’a le droit de se fairejustice. Il faut donc sensibiliser nospopulations pour qu’el lesbannissent ces agissementscontraires aux lois.Il est vrai que le ministère public

peut s’autosaisir lorsqu’i l aconnaissance d’une infraction à laloi pénale et engager les poursuites.Mais i l faut se rappeler quel’opportunité des poursuites faitobligation au membre du ministèrepublic de peser le pour et le contred’une poursuite. Ainsi, s’il estimedans ses appréciations quepoursuivre un fait pourrait créer plusde trouble à l’ordre public que n’ena troublé le fait lui-même, il doits’abstenir d’engager despoursuites. Dans les cas que vousénumérez, il faut se demanderquelle va être la réaction deshabitants d’un quartier dans lequella victime d’un lynchage populairea commis un meurtre, si après celynchage les forces de l’ordreinterviennent pour arrêter certainsvoisins. Il ne faut pas aussi perdrede vue que ce sont des délits oudes crimes de masse et faut êtreprudent avec les informations quicirculent sur les réseaux sociaux.En tout état de cause, lorsque lesfaits de ce genre se produisent, lapolice judiciaire envoyée sur placeétablit obligatoirement les procès-verbaux qu’elle transmet au parquetcompétent.Le Togo connaît une insécurité

foncière qui s’aggrave avec lenouveau phénomène desociété : les gros bras. Cesderniers, sollicités par lesparties pour l’exécution decertaines décisions de justice,sèment la terreur dans lesquartiers, des opérations quitournent parfois au drame. Lespopulations désemparées, sedemandent où se trouve lajustice ?Moi je voulais plutôt poser cette

question à ces populations en cestermes: où sont les forces del’ordre et de sécurité lorsque voussollicitez les services des grosbras ? Ce n’est pas la justice quimet les gros bras à la dispositiondes populations mais c’est bienelles qui sollicitent les services desgens qui n’ont aucune attributiondans la mise en œuvre desdécisions de la justice. Le manquede civisme n’est pas à écarterdans la recherche des causes duphénomène des gros bras.Le phénomène des gros bras

bien que pouvant trouver certainesraisons pour son existence, reste,et je pèse mes mots, une bombeà retardement. Supposer uneorganisation civile qui ne vit quesur l’exhibition des muscles de sesmembres. Qui, avec le temps, n’aplus de terrain d’action parce queles problèmes fonciers ont trouvéune solution. Que deviendront lesmembres de l’organisation qui nevit que par leurs muscles ? Latransition est vite faite vers les volsqualifiés, les assassinats et autresactes de grand banditisme.Les responsables de la justice

ont pris la mesure du phénomèneet ont commencé à chercher lessolutions. C’est dans ce sens queplusieurs réunions sont organiséesau Ministère de la Justice et desRelations avec les Institutions dela République. C’est aussi ce quia justifié le choix du thème : «l’exécution des décisions dejustice en matière foncière : lephénomène des gros bras » lorsde la rentrée judiciaire de la courd’appel de Lomé.Nous voyons parfois les forces

de l’ordre coopérer avec cesgros bras pour des actionsconjuguées sur le terrain,comment expliquer l’union dela force publique avec un corpscivil organisé dans le cadre del’exécution d’une décision dejustice, une prérogativerégalienne ?Rien ne peut expliquer cette

coopération si elle est avérée. Quela gendarmerie coopère avec lapolice dans le cadre de l’exécutiond’une décision de justice est unechose à souhaiter. Mais qu’uneinstitution de l’Etat coopère avecdes groupes qui n’ont aucuneexistence légale, est fortement àproscrire. Aucune explication nepourra, à l’heure actuelle, nousconvaincre de la pertinence decette collaboration. D’ailleurs, lorsde la rentrée judiciaire, nous avonsété heureux d’entendre lesreprésentants de notre police et denotre gendarmerie dire que cettecollaboration n’est pas autorisée.Le phénomène des gros bras estpurement et simplement àproscrire. Comment le faire doitrester le sujet à débattre et noncomment faire collaborer la policeou la gendarmerie avec cetteorganisation dangereuse. Je nevoudrais pas trop m’attarder surcette question. Je vous renvoiejuste à la définition du groupe demots « gros bras » pour vous faireune opinion sur le bien ou le mal

fondé d’une collaboration desforces régaliennes avec ce groupe.

Malgré la pléthore de dossierscriminels, nous remarquons queles assises des Cours d’appel duTogo deviennent irrégulières, àquoi cela est dû ?

Vous avez raison quand vousdites que malgré la pléthore dedossiers criminels, les audiencesd’assises deviennent irrégulières.Nous sommes les premiers à leremarquer et à le regretter. Il fautsavoir que les audiences d’assisescoûtent à l’Etat énormémentd’argent. Il faut payer les jurés, lesavocats commis d’off ice, leshuissiers audienciers, lesinterprètes, les témoins, assurer lacollation des magistrats étantdonné que des audiences peuventdurer toute une journée,photocopier tous les dossiers enautant de copies que d’acteursintervenants pour ne mentionnerque ces dépenses. Or, avec lesdifficultés financières actuelles etla croissance des besoins danstous les secteurs, les créditsdédiés à l’organisation des assisesa subi, comme toutes les lignesbudgétaires, une réduction. Ildevient difficile d’organiser deuxsessions par an comme cela estprévu par les textes. Certaines fois,tout le crédit est insuffisant pourorganiser une seule session. Labonne nouvelle que je peux vousannoncer est que cette année, uneffort spécial est fait par nosgouvernants pour doter la courd’appel de Lomé d’un créditsuffisant. Nous ferons alors unesorte de rattrapage avec quatresessions d’assises d’un moischacune: la première en février2016, la deuxième en avril, latroisième en mai et la quatrièmeen octobre. Nous comptons fairepasser au moins 120 dossiers.

Magistrats et vie publique, M.le procureur général, unmagistrat, peut-il intervenir àvisage découvert sur lesréseaux sociaux, surtout sur dessujets brûlants de l’actualiténationale?

La réponse doit être nuancée. Sile magistrat intervient pour éclairerles citoyens sur une pratiquecontraire à la norme juridique quepourtant les populations ignorent,je crois qu’il fait œuvre utile et qu’ilne doit pas être blâmé. Mais s’ils’agit des positions sur la viepolitique, je crois qu’il se rendcoupable d’une faute disciplinaire.Le devoir de réserve du magistratlui fait obligation de se garder deprendre des positions publiques quipeuvent influer sur la perceptionque les citoyens peuvent avoir delui. Cette réponse ne vaut passeulement en ce qui concerne lesréseaux sociaux mais aussi pourtout moyen de communication.

Quelle appréciation faites-vous du travail effectué par lesjuges d’instruction et lesprocureurs ?

J’ai une appréciation mitigée. Sivous avez suivi le bilan que nousavons présenté dans nosréquisitions, vous constaterez que

certains parquets et cabinetsd’instruction ont fait un travailremarquable mais que d’autres parcontre doivent redoubler d’efforts.Le travail que nous faisons en tantque juge, doit être connu de nosconcitoyens qui sont seulshabilités à nous donner quitus.C’est la raison pour laquelle nousnous sommes efforcés à donner defaçon détaillée les statistiques pourchaque juridiction relevant duressort de notre cour d’appel. Defaçon générale, je peux dire que desprogrès ont été faits par rapport àl’année judiciaire 2013-2014. Jesouhaite que les collègues s’ymettent davantage pour que nouspuissions réduire le nombre desdétenus préventifs qui tourne autourde 70% des détenus.

Je voudrais relever que le fait qu’ily ait un grand nombre de détenuspréventifs au niveau de l’instructionne signifie pas que les cabinetsd’instruction ne font pas leur travail.Cette situation peut se justifier parla nécessité du respect des délaisde procédure ; l’exercice des voiesde recours par les inculpés faisantretarder la progression normale desdossiers et par le nombre importantde dossiers par cabinet. Vousconviendrez avec moi qu’un cabinetqui gère 600 dossiers dans lesquelsil faut poser plusieurs actes, ne peutpas donner un résultat satisfaisanten termes de célérité. Il faut doncmultiplier les nombre de cabinetssurtout à Lomé. On peut aussienvisager de créer chaque dossieren double pour ne pas arrêter lecours de l’instruction lorsqu’unevoie de recours est exercée et quine porte pas sur la compétence dujuge d’instruction ou sur unequestion de droit dont la réponsepeut faire arrêter les poursuites.

Que retenir en résumé de vosréquisitions formulées lors de larentrée judiciaire ?

Il faut retenir quatre points :D’abord, nous demandons à nos

collègues de s’auto discipliner enrevoyant leur comportement et leurfaçon de travailler ;

Ensuite, nous demandons à tousles magistrats intervenant dans lachaîne pénale d’observer unetolérance zéro en ce qui concernele fléau du moment, c’est-à-dire lesvols avec usages d’armes, ainsique les assassinats ou tentatived’assassinat en vue de perpétrerces vols ;

Par ailleurs, nous proposons qu’aulieu qu’on parle tout le temps desmagistrats corrompus, que l’onchange la façon de percevoir lesacteurs de la justice en faisantl’apologie des bons magistrats.

Enfin, nous avons souhaité lacréation d’un cadre de concertationentre tous les acteurs de la justicepour régler les petits différendsrelatifs au domaine de compétencede chaque corporation etéventuellement, là où la loi lepermet, de combler les videsjuridiques qui freinent la bonneadministration de notre justice.

Suite de la Page 4

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 7

Sport/ Nation

La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014La Symphonie N° 48 du 11 Septembre 2014La Symphonie N° 73 du 18 JANVIER 2016

Le 04 décembre 2015, le ComitéExécutif de la FIFA, en accord avecle gouvernement togolais, a décidéde mettre en place un nouveaucomité de normalisation de la FTF(CN2) avec comme missionsessentielles l’adoption de nouveauxtextes et l ’organisation desélections. Ce comité, présidé parHoracio FREITAS s’attèle, contrevents et marées, au respect de sonchronogramme, lequel prévoit uncongrès le 20 janvier, censé réunirles acteurs pour l’adoption desnouveaux statuts de la FTF calquéssur le modèle standard de la FIFA.Une première mouture des textes,envoyée à la FIFA a été renvoyéeau CN2 avec quelque deuxobservations. Le jeudi dernier, lecomité a envoyé de nouveauxtextes qui, d’après nosinformations, ont recueil l il’approbation de la FIFA. Selon unchargé de mission de la FIFA, lesnouveaux textes envoyés sont«plus acceptables », étantmaintenant dépouillés des «dispositions favorisant l’ingérencede l‘Etat ».

L’approbation de la FIFA auraitdéjà été signifiée au CN2 qui, ducoup, maintient au mercredi 20janvier prochain la tenue du congrèsextraordinaire statutaire. Le budgetde l’organisation est estimé à une

COMITE DE NORMALISATION DE LA FTF

Tout va bien, le Congrès statutaire tient le 20 janvier 2016Les émissaires de la CAF et de la FIFA débarquent à Lomé ce lundi à 11 heures

La guerre du délai statutaire n’aura pas lieuvingtaine de millions, selon desindiscrétions. La FIFA, qui asuspendu son soutien financier à laFTF faute aux crimes économiquesdu système Améyi, a décidé pourla cause, après un lobbyingrondement mené du CN2,d’accompagner financièrement leprocessus. Une preuve évidente dusoutien de la FIFA au CN2 pour unemission commando réussie. Déjàce lundi débarquent à Lomé MeProsper Abéga, président de lacommission du jury de laConfédération africaine de Footballet Constant Omary, émissaire dela FIFA. Ils seront respectivementaccueillis à l’aéroport internationalGnassingbé Eyadema à 11h et 19h30. Les nouveaux textes sont misà la disposition des clubs depuis lesamedi dernier, les retardatairesrentreront en possession de cedocument au plus tard ce lundi. Unesomme d’indices qui confortent latenue effective de ce congrès tantattendu.La guerre du délai statutaire

n’aura pas lieu. Tous les clubsavaient eu la première mouture dutexte envoyée à la FIFA, celleamendée par celle-ci. D’après nosinformations, jusqu’au 5 janvier, datebutoir de la transmission desobservations, seulement quatreclubs se sont manifestés, ce qui

sous-entend que la majorité étaitfavorable.Une sortie de crise dans laquelle

le foot togolais est enlisé depuisdes mois, voire des annéess’impose. Il urge que les acteursrangent dans les placards leurségos diaboliques et leur orgueil àtout détruire. Tous ceux quitenteront un fois encore de ramerà contre-courant la dynamiqueimpulsée par le CN2 devraient êtreconsidérés comme les v raisfossoyeurs du foot national ettraités comme tels.

RAPPEL DUCHRONOGRAMME DES

ACTIVITES DU CN2Dès sa prise de fonction, le

Comité a approuvé lechronogramme général de sesactivités en accord avec la FIFA.Ce chronogramme comporte deuxvolets majeurs notamment leCongrès extraordinaire statutaireet le Congrès électif.14 décembre 2015: Convocation

écrite du Congrès21 décembre 2015: Convocation

formelle du Congrès extraordinairestatutaire avec l envoi des textes,notamment les Statuts, leRèglement du Congrès, le Codeélectoral, le Code d’éthique, leRèglement f inancier et la

Convocation Etat/FTF ainsi que lordre du jour détaillé dudit Congrès.05 janvier 2016: Date limite

d’envoi des amendements motivés06 janvier 2016: Date limite

d’envoi des noms des déléguésvotants et suppléants.20 janv ier 2016: Congrès

extraordinaire statutaire13 février 2016 : congrès électif

CHRONOGRAMME DESELECTIONS

18 décembre 2015: convocation

24 janvier 2016: Fin de dépôt descandidatures (21 jours avant leCongrès)

Article 39.5- Seuls les membresaffiliés à la FTF et en activité sonthabilités à proposer des candidatspour le poste de Président et ceuxdes autres postes du ComitéExécutif.

Ils doivent spécifier par écrit auSecrétaire Général le nom descandidats à la Présidence de laFTF au moins 21 jours avant ladate du Congrès.

26 janvier 2016: Publication de laliste provisoire des candidaturesretenues

27-28 janvier 2016: Dépôt desrecours

29-30 janvier 2016: Décision dela Commission de recours enmatière électorale (Missionconf iée au Comité deNormalisation sur décision duComité Exécutif de la FIFA du 04janvier 2016)

31 janvier 2016: Publication deslistes définitives (14 jours avant leCongrès)

Article 39.6- Le SecrétaireGénéral informe les membres parcourrier et par voie de presse desnoms des candidats retenus aumoins 14 jours avant la date duCongrès.

13 Février 2016 : Congrès électif

Horatio Freitas, présidentdu CN2

La Fédération Togolaise deFootball (FTF) sera en congrèsélectif le 13 février prochain,conformément au chronogrammeétabli par le nouveau Comité denormalisation présidé par leministre Horatio Freitas. Dans lescoulisses, les candidatures sedessinent, et le jeu des alliancesse joue déjà.

Il est bien loin de résoudre lacrise. Mais c’est le passageobligé pour redonner une nouvellechance au football togolais, enlambeaux. Le prochain congrèsélectif de la FTF s’annonce âpre.Dans les milieux du football, nonseulement des noms circulent,mais surtout les mêmes.

De potentiels candidatsTino Adjété, président de Tigres

Noirs Zéphyr, un club togolais dedeuxième division. L’homme,connu pour ses coups bas dansles anciens bureaux auxquels ila appartenu, se veut maintenantle « messie du football togolais», av ec son projet relat i f àl ’éthi que dans le foot qu’ i ldi st r i bue à tour de bras àquiconque l’approche au sujet dusport roi. La « girouette » commese plaisent à l’appeler certainsobservateurs, pour le rôle troubleque cet homme d’affaires a jouédans l ’histoi re du f ootbal ltogolais, affirme être l’homme dela situation, et n’hésite pas àconfier à certains visiteurs du soirqu’il sera le prochain président dela FTF. Sauf que le rêve de TinoAdjété vire au cauchemar avec lasuspension du club de footballdont i l est le président. Lasuspension sera-t-elle levée parle nouv eau Com ité denormalisation pour permettre àtous de se présenter sur deschances égales? Réponse au

Y.G

FTF : Bataille pour la présidencesoir du 13 février 2016.

A part la candidature de TinoAdjété, celle d’un autre hommed’affaires dont le passage à la FTFest l’une des expériences les plustristes du football togolais faitdébat. Gabriel Kouma MawulawoèAmeyi, président de MaranathaFC, le mythique club de Womé,penserait à faire une nouvelle foisacte de candidature. Accablé parde nombreux scandalesfinanciers, en dépit de sa gestioncatastrophique de la FTF, avec lamise sous tutelle financière del’institution par la FIFA, le magnatde Womé (s’i l l ’est encore),envisage un retour en force. « Ilgarde les secrets de la victoire.C’est quelqu’un qui maîtri sel’électorat à sa manière. Allez-ycomprendre quelque chose »,analyse un observ ateur dufootball togolais qui n’a pas vouluque son nom soit cité. « S’i ldécide de se positionner pourbriguer à nouveau la présidencede la FTF, ce sera une provocationdu public sportif », ajoute notresource.

Jeannot Ad jodo, juriste,amoureux du sport roi, s’apprêteaussi pour les joutes électoralesdu 13 février prochain. Candidatof ficiellement déclaré pour lasuccession de Gabriel Améyiavant que les choses aient prisune autre tournure, la candidaturedu juge est considéré comme «un poids plume » dans la grandebalance du football togolais.Ancien colistier de Gabriel Ameyi,i l v eut désormais tenter sachance sur ce chemin dont lescoups bas et les alliances contre-nature sont tout sauf une surprise.Jeannot Adj odo av ai t dé jàannoncé v ouloi r f ai re routeensemble avec un certain Hervé

Alakisséto Piza, ex-numéro 2 dubureau déchu de Gabriel Améyi.Ce qui étonne, pour quelqu’unqui, selon toute vraisemblance,« veut faire du neuf avec du vieux».C’est le nouveau visage dont

on parle plus souv ent cestemps-ci au sein de l’opinion.W ona Germain, hom med’af faires, ancien présidentd’Agaza FC de Lomé, PDG del’agence Airways Voyages, sefait discret, mais rassurant.Selon des indiscrétions, il feraitéquipe avec Eric Gagou, leprésident d’Anges FC de Notsé,membre influent du G36 qui acontribué à la déstabilisation duComité de normalisation dirigé

par Antoine Folly. Derrière la listede Wona Germain, se murmurele nom d’un puissant : Gal.Abalo Kadhanga, chef d’Etat-major général des ForcesArmées Togolai ses (FAT),président du Dynamic Togolais(DYTO FC de Lomé). WonaGermain est le parrain du galade football de réconcil iationorganisé récemment par les FAT,au lendemain des échauffouréesayant sanctionné la finale duchampionnat m i l i ta i re etparamili taire de football . Sacandidature rev ient av ecinsistance sur les lèvres, etcertains le donnent déjà favori dela compétition du 13 février.

Boukpessi Essoyaba, président

de l ’AS Togo-Port , DobouGerson, inst ructeur CAF,Ouattara, président de Sara Sportde Bafilo, Amouzou-Tetteh, lepatron de l’Association Sportivede la Forêt Sacrée (ASFOSA),seraient également candidats àla présidence de la FTF. Sansoubl ier un certain RockGnassingbé dont une associationplaide, curieusement, pour leretour à la Fédération.

En attendant la confirmationof f ic iel le, les host i l i tés sontouvertes. La date limite du dépôtdes candidatures est fixée au 24janvier prochain.

Source: gapola.info

Un événement inédit va sedérouler le 23 mars 2016 à Lomé,ce serait une compétition aucours de laquelle sera désigné''l'homme le plus fort du Togo".L'information a été portée à lapresse le vendredi dernier àLomé par le président de laConfédération africaine de boxe(CAB), Bayor Kélani.

La compétition est organiséepar EDOA-TG. Pour sonprésident Emile Kamassa, « ilne s’agit ni d’haltérophilie, ni deculturisme ».« Les athlètessélectionnés doivent faire preuved’endurance, de résistance, devitesse et de technique pourremporter la première place quiconfère le titre de « Strong man»,

EVENEMENT INEDIT

"L'homme le plus fort du Togo" seraconnu le 23 mars 2016

a-t-il expliqué.Les athlètes devraient être

capables de ramasser 10 bidonsde 50 litres pleins de sable surune distance de 50 mètrespendant une durée de 15minutes. Autre épreuv e, lesoulever de pneus ou de deuxvalises de 100 kg chacune surune distance de 50 mètres etdurant 15 m inutes. Lacompétition sera aussi marquéeentre autres par le tir d’unevoiture à partir d’une corde, lebras de fer.

Les organisateurs veulent tirersur la fibre du renforcement dela cohésion sociale pour faire dece jeu de société l'autre outil deréconcial iation des peuples.«

L’autre aspect innovateur etsocial de cette compétition estnotre ambition de pouvoir faireparticiper les corps habillés à lacompétition. En effet, dans lesouci d ’accompagner legouvernement dans sa politiquede réconci l ia t ion et derenforcement des l i ens deconfiance entre les civils et lescorps habillés, notre souhait estde voir participer les garants dela paix et de la sécurité de notrepays à ce jeu de société », aprécisé M. Kamassa.

Comme dit, cette compétitionest ouverte à tous les athlètes, ilsuffit de pser entre 80 et 90 kg.

SPORT

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012