15
 Introduction à l’analyse économique  La théorie kéneysienne roesch

LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 1/15

Introduction à l’analyse économique 

La théorie kéneysienne

roesch

Page 2: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 2/15

 

Table des matières

I) REVOLUTION : L’INVENTION DE L’ECONOMIE MONETAIRE 3

 A) L A PLACE DE LA MONNAIE DANS L’ECONOMIE 31) LA VISION NEO CLASSIQUE 32) LA VISION KEYNESIENNE 43) LE DEBAT AUTOUR DE L’INFLUENCE DE LA MONNAIE SUR L’ECONOMIE 4B) LE TAUX D’INTERET, CENTRE DE LA REFLEXION KEYNESIENNE 51) LE SCHEMA NEO CLASSIQUE 52) LE SCHEMA KEYNESIEN 7C) LE CIRCUIT KEYNESIEN, RELIANT REVENU ET DEPENSE 71) QUELQUES NOTIONS CENTRALES 72) LE GRAND CIRCUIT KEYNESIEN 83) QUELQUES EXPLICATIONS 8

II) LA DEMANDE EFFECTIVE 11

 A) LE SCHEMA 11B) L’EQUILIBRE GLOBAL KEYNESIEN : 11

C) TRACER LA COURBE 13

III) LE MULTIPLICATEUR 13

Page 3: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 3/15

LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

Keynes peut être considéré comme le grand économiste du XXème siècle. Sareprésentation de l’économie va influencer les politiques et toute l’économie du XXème

siècle. Sa vision est une entrée facile dans l’économie, la comptabilité nationale est tiréedes principes de Keynes et des nouveaux éléments qu’ils amenèrent. La logiquekeynésienne se représente très bien sous forme de circuit. A partir de la crise de 29-30,les théories keynésiennes se sont développées et ont obligées les politiques à changerleur structure pour empêcher les crises, le capitalisme s’est transformé. 

Keynes est né en 1883 (mort de Marx et naissance de Schumpeter la même année) et meurt en 1946. Les années d’après la seconde guerre mondiale sont keynésiennes et {partir de 1975, le mode de représentation keynésienne va mourir. Durant les 30glorieuses, on aboutit au compromis fordiste (régulation entre salaire et profit sur labase du rapport capital-travail).

Élève d’Alfred Marshall, chef de file des néo classiques, il s’opposera virulemment { celuici en offrant un autre modèle que celui des classiques.

I)  Révolution : l’invention de l’économie monétaire 

Avec l’écriture de son Treatise on Money (1930), Keynes place la monnaie au centre del’économie, alors qu’elle était considérée comme neutre par les économistes classiqueset néo classique.

A) La place de la monnaie dans l’économie 

1)  La vision néo classique

Les classiques posent qu’il existe une économie réelle, basée sur une économie de laproduction et d’échange de marchandise.  Ainsi, l’économie est corrélée avec lesmarchandises, et parmi elles, se distinguent une marchandise particulière servant d’équivalent général : la monnaie.

La monnaie serait placée au dessus de l’économie réelle et lui permettrait defonctionner : il y a donc césure entre économie réelle et espace monétaire.

Monnaie (au dessus)• Dichotomie: césure entre les deux

Économie réelle (en dessous)• Éco de production et d'échange

Page 4: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 4/15

2)  La vision keynésienne

Keynes va largement réfuter cette thèse qui sépare le monde monétaire et l’économieréelle. Il y a donc réévaluation du rôle de la

monnaie en la mettant au centre de l’économie :il n’y a donc plus de césure entre mondemonétaire et monde de l’économie réelle. Iladopte alors le schéma suivant : (à droite)

En somme, il est contre l’idée du troc réel, lesmarchés séparés : il adopte une visionproblématique menant { l’idée  d’unereprésentation de l’économie en circuit. Celacorrespond bien aux évènements de la crise de1929 : lorsqu’un déséquilibre monétaire se

dessine, tout risque de chuter. Cela est contraire{ l’idéologie néo classique selon laquelle lemarché monétaire n’est qu’un marché parmid’autre et n’est pas relié aux autres : s’il est endéséquilibre, alors ce dernier ne pourra pasinfluer toute l’économie. 

3)  Le débat autour de l’influence de la monnaie sur l’économie 

a)  La conception quantitativiste et monétariste

Il existe plusieurs approches pour répondre à cette question.Selon une approche quantitativiste, qui s’intéresse donc au volume, une hausse de lamasse monétaire (création très forte) serait source d’inflation, mal { absolument éviter.C’est une idéologie  libérale, adoptée principalement par l’École de Chicago dite L’ÉcoleMonétariste (Milton Friedman) durant les années 1980. Il s’agit donc d’une politiqued’austérité : il faut éviter le déficit publique etc. pour éviter une trop grande créationmonétaire pour limiter l’inflation. Cette doctrine se réfère { l’équation de Fisher :Masse Monétaire x Vitesse de propagation = Prix x Volume des biens (MV = PT).Cette école pose que V et T sont constants, donc si M augmente, alors P aussi : il y a

inflation.Le crédit ne serait donc pas bénéfique, car sur le long terme, l’inflation aura un plusgrand impact que la relance sur le cours terme. De plus, il y aura un phénomèned’anticipation : les chefs d’entreprises, vont augmenter les prix dès la hausse de lademande, et non plus après la croissance que la hausse monétaire aurait créer : il n’yaura donc aucun effet bénéfique.Ainsi, pour les monétaristes, la monnaie est « neutre » dans la mesure où elle n’influepas l’économie réelle : il y a hausse de la demande, mais non pas hausse de laproduction mais hausse des prix.

b)  La conception keynésienne

Page 5: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 5/15

Cette idéologie sera réfutée par Keynes dans sa Théorie Générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie en 1936. Selon lui, si la demande de monnaie reste inchangée, unehausse de la création de la monnaie aura pour effet de réduire le taux d’intérêt  :l’investissement sera donc stimulé (puisqu’il « coutera » moins cher), et donc aussi lacroissance économique du pays.

Pour Keynes, la monnaie n’est donc pas neutre car les phénomènes monétaires et l’économie réelle sont étroitement liés. 

c)  Schémas synthétiques

B)  Le taux d’intérêt, centre de la réflexion keynésienne 

1)  Le schéma néo classique

Dans le schéma néo classique, c’est le croisement de l’offre d’épargne et de la demanded’investissement qui va déterminer le taux d’intérêt  : la loi de l’offre et de la demandes’applique alors. 

Page 6: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 6/15

Offre d'épargne demanded'investissement  Taux d'intérêt 

Page 7: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 7/15

2) Le schéma keynésien

Il y a selon lui une offre et une demande de monnaie qui détermineront le taux d’intérêt :- Offre : Quantité de monnaie en circulation déterminée par l’offre de crédit - Demande : besoin de financement et préférence pour la liquidité

Il ne s’agit donc plus d’épargne ou d’investissement mais de masse monétaire : c’est donc la monnaie qui détermine le taux d’intérêt. 

C) Le circuit keynésien, reliant revenu et dépense

1)  Quelques notions centrales

Dans le circuit keynésien, certaines notions sont déterminantes.Il définie d’abord la propension { consommer : consommation nécessaire +consommation exceptionnelle ; puis la propension à épargner (1- propension àconsommer)On a donc : Y= cY + sY

Avec :Y= Revenuc= Propension à consommers= Propension à épargner

Page 8: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 8/15

 

2)  Le grand circuit keynésien

3)  Quelques explications

a)  Le rôle de la profitabilité

L’efficacité marginale de l’investissement se rapproche du taux de marge desentreprises.Si r > ∏  Les placements monétaires l’emportent sur les placements encapital.Si r < ∏ Les placements en capital sont préférés aux placements monétaires.

Il s’agit de la notion de profitabilité, mise en lumière par Edmond Malinvaud : c’est l’écart entre le taux de rentabilité et le taux d’intérêt réel. En effet, si le taux d’intérêt est supérieur au rendement, une entreprise n’a aucun intérêt à investir : à terme, elle risque de perdre de l’argent au lieu d’en gagner. Il faut ainsi prendre en compte le coût d’opportunité : il est plus intelligent de placer del’argent si le taux d’intérêt est supérieur au rendement, et parfois, il vaut même mieux

Page 9: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 9/15

placer si le taux est faiblement inférieur. En effet, un placement est bien moins risquéqu’un investissement (soumis { de nombreux aléas comme la concurrence, la variationdes prix, inventions rendant l’investissement obsolète etc…).Le taux d’intérêt représente donc deux choses pour l’investisseur :- Le coût d’opportunité=> potentiel revenu 

- Le coût de l’investissement. On peut vérifier la corrélation profitabilité et investissement : on peut voirempiriquement, que plus la profitabilité est grande, plus le taux d’investissement est élevé.

Les actifs financiers correspondent aux placements monétaires.Les actifs physiques correspondent aux placements en capital.

b) Le rôle du multiplicateur et de la demande anticipée

Le multiplicateur, dépendant des Dépenses Totales, va être plus ou moins fort selon leniveau de ces dernières. Il y aura donc une revenu total plus ou moins fort dont dépendra le niveau de l’emploi. En effet, les entrepreneurs anticipent leur niveau deproduction selon le revenu des ménages et la propension à consommer : ce niveau deproduction déterminera alors le niveau de l’emploi. Il y a donc anticipation de lademande de la part des entrepreneurs, ce qui déterminera le niveau de production et donc de l’emploi. Formule du multiplicateur : 1

1 – c

c) L’importance de la psychologie 

L’importance de la demande anticipée nous montre que la psychologie est absolument déterminante : si la confiance dans l’avenir est faible, alors la demande anticipée seratrès faible et donc le niveau de production aussi. Ainsi, il est absolument primordial quel’entrepreneur ait confiance pour mettre en place une production assez élevée pourengendrer un niveau de l’emploi suffisant : les dépenses des entreprises engendreront des revenus qui seront ensuite dépensés à leurs tours pour offrir de nouveaux revenus=> les dépenses engendrent les revenus.

Variables macro psychologiques Variablesinstitutionnelles 

- Propension à consommer - L’offre de monnaie - Propension à épargner - Le taux de salaires- Préférence pour la liquidité

- efficacité marginale de l’investissement  

Qu’est ce que la préférence pour la liquidité ?L’agent économique classique est rationnelle : il peut faire des calculs et faire des choix.A l’inverse, l’agent économique keynésien est plus « humain » : le rôle du psychisme est alors déterminant ; il dispose de manies, d’envies etc… Ainsi, il n’agit  pas toujours de

façon rationnelle. La préférence pour la liquidité est une de ces manies : les acteurséconomiques préfèrent la liquidité aux autres formes de richesse.

Page 10: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 10/15

 Keynes distingue 4 motifs poussant à conserver de la monnaie plutôt que de consommerson revenu :

-  Le motif de revenu. « Dans une décision de conserver un certain montant globalde monnaie, ce motif intervient avec une force qui dépend principalement du

montant du revenu et de la longueur normale de l'intervalle entre sonencaissement et son décaissement. Le concept de transformation de la monnaieen revenu convient exactement à cet aspect de la question ».

-  Le motif d'entreprise. « L'intensité de cette sorte de demande dépendprincipalement de la valeur de la production courante (i.e. du revenu courant) et du nombre de mains entre lesquelles elle passe ».

-  Le motif de précaution. « Le souci de parer aux éventualités qui exigent desdépenses inopinées, l'espoir de profiter d'occasions imprévues pour réaliser desachats avantageux, et enfin le désir de conserver une richesse d'une valeurmonétaire immuable pour faire face à une obligation future stipulée en monnaiesont autant de nouveaux motifs à conserver de l'argent liquide ».

-  Reste enfin le motif de spéculation. « Ce motif appelle une étude plus détaillée,d'abord parce qu'il est moins bien compris que les autres, et ensuite à raison durôle particulièrement important qu'il joue en transmettant les effets d'unevariation de la quantité de monnaie ».

« Le désir de dét enir de l’argent comme réserve de valeur est une sorte de baromètre dedegré de méfiance par rapport { l’avenir »

- Le motif de précaution : c’est juste le fait de prévoir une certaine somme liquide, c’est sécuritaire

- Le besoin de transaction : c’est la liquidité lié à la vie courante- Le motif de spéculation : il est lié à des opportunités économiques imprévues quidemande du liquide- Le désir d’argent  : c’est juste le désir d’avoir de la liquidité sur soi. La thésaurisation : est la pratique de garder de l’argent liquide. 

Déterminantsrationnels

Déterminantspsychologiques

Précaution

Transaction

Spéculation

ThésaurisationThésaurisation

Désir d’argent  

Préférence pourla liquidité

Page 11: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 11/15

II) La demande effective

A) Le schéma

Pour Keynes, l’important se situe dans l’anticipation (parallèle possible avec notreéconomie de la conception). Elle demeure la responsabilité de l’entrepreneur (il prend lerisque en se basant sur son anticipation) et déterminera l’offre effective dont ildécoulera les mécanismes du multiplicateur. La plupart des entrepreneurs vont alorsvouloir réduire le risque de l’anticipation. On peut prendre en exemple l’entrepriseZARA : la firme produit un modèle en petite quantité, puis constatant les résultats, lance

une production à grande échelle. Cela est rendu possible par la possibilité de produirebeaucoup et rapidement en limitant les temps de livraisons (site de productions en ouproche d’Europe). 

On aboutit, avec ce schéma, a deux niveaux séparés : la ligne de bas (celle de la réalité),qui découle quasiment mécaniquement de la ligne du dessus (l’anticipation). En effet,l’anticipation détermine le niveau de l’offre, et donc le niveau de l’emploi, le revenu et les dépenses de consommations.Pour les politiques économiques, il est alors nécessaire de stimuler la demandeeffective : en effet, c’est elle qui sera la source du niveau de production etc… 

B) L’équilibre global keynésien :

Z = Somme des coûts de production des marchandises= Offre

Y = Somme des revenus= Revenu national

C = Demande des biens de consommationS = Montant de l’épargne disponible 

D = Prix de la demande globaleI = Demande des biens de production (investissement)

Page 12: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 12/15

 

Par définition :

Z = Y (l’offre est égale au revenu national) 

Y = C + S (Le revenu est soit consommé, soit épargné)

D = C + I (La demande globale est constituée de laconsommation et de l’investissement) 

Z = D C + S = C + I et donc I = S

On aboutit donc à cela :Z = f(N) => c’est la courbe d’offre D = g(N) => courbe de demande

Si D > Z => Hausse N => D = ZSi Z > D => baisse de N => D = ZAinsi, pour Keynes, le niveau de l’emploi est déterminé par l’intersection des courbesd’anticipation d’offre et de demande par les entrepreneurs. 

On a Z = Y = D

Fonction d’offre globale :Z = f(N) = Nw (1+)avec w= taux de salaires et = taux de marge/ taux de profit 

D = C + I = cY + Iavec c= propension à consommer ; cY= part du revenu destiné à la consommation

Z = YZ = Nw (1+)D = cY + I

Z = D

Avec et w = Avantage du report du revenuc= paramètre de comportement de consommationI= donnée décidée par l’anticipation des entrepreneurs 

Page 13: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 13/15

C)  Tracer la courbe

Z

1° : Tracer Z = N w C’est la première bissectrice 2° : Tracer Z = N w + N w α  On rajoute l’angle α à Z = N w3° : Tracer C = c Z (= cY)4° : Tracer D = c Y + I Parallèle à C = c Z

A = Z ∩ D  C’est le point de la demande effective 

5° : A détermine par projection : Z* , Y* , D* et N*Nw* : niveau de l’emploi { l’équilibre. 

A un moment donné, l’investissement est indépendant de la demande. La propension à consommer est donc très importante chez Keynes.

III) Le multiplicateur

Période1

Période2

Période3

Nw (massesalariale)

Z= Nw (1er bissectrice

Z= Nw +

 

c

C= cY

D // C ; D = cY +I

I

A

Page 14: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 14/15

 

C’est la notion de propension à consommer.La propension à consommer est influencée par plusieurs facteurs :

- Facteurs objectifs :

- La variation du salaire (hausse du revenu)- La variation entre le revenu brut et le revenu net (rôle des prélèvements

sociaux)- La variation de la valeur du capital- La variation du taux d’intérêts - La variation de la fiscalité- La variation enregistrée du revenu présent comparé au revenu antérieur ou

futur.

- Facteurs subjectifs : C’est l’ensemble des forces comportementales des individus quiinfluencent la répartition entre c et s.

- Le motif d’entreprendre - Le motif de prudence- Le motif de liquidité

Propension marginale à consommer (c) = ∆C <1

∆Y C’est donc la proportion selon laquelle un surcroît de revenu est consommé.

Période 1 : I = Io∆(1) C = c Io ∆(1) S = (1 – c) Io

Période 2 :On a un surcroît de consommation (∆(1) c) qui entraîne des conséquences économiquesqui font augmenter la consommation.

∆(2) C = c ∆(1) C = c² Io ∆(2) Y = ∆(2) C 

Ce sont des ondes de revenus et de consommation.

Période N : ∆(N) Y = ∆(N) C = cⁿ Io 

Accroissement global du revenu sur toute la période :∑∆n Y = ∑cⁿ Io 

La somme des 1ers termes est égale à : Io cⁿ - 1c – 1

Page 15: LA THÉORIE KÉNEYSIENNE

5/11/2018 LA TH ORIE K NEYSIENNE - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/la-theorie-keneysienne 15/15

 

Quand n +∞ , cⁿ 0 La suite géométrique devient :

Io - 1 = Io 1 d’où  ∆Y = 1 Ioc – 1 1 – c 1 – c

1 est appelé le multiplicateur, écrit k1 – c

Io k ∆Y k>1

Interprétation économique : Plus le c est important, plus k est important 

La boucle du multiplicateur :Impulsion : investissement supplémentaire ( delta I)On a ensuite : revenus distribués aux entreprises concernées créant nouveau delta IPuis ensuite accroissement de la consommations des ménages créant une bouclerétroactive entre les ménages et les entreprises : la hausse de consommation créée a sontour de nouveaux revenus aux entreprises.

IMP

•Impulsion•Investissement supplémentaire (IO)

entreprises

•Revenus distribués aux entreprisesconcernées par l'investissement 

•Créant de nouveaux I (I1)

ménages

•Accroissement de la consommation des

ménages