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2, Place Detras - 06320 La Turbie
Contact : M. Anthony DROUGET
La Turbie Village de charme et d’histoire
Photo : A vol d’oiseau - Pierre Behar
La Turbie - Dossier de Presse Contact : Anthony DROUGET / +33 (0) 4 93 41 21 15 ou [email protected]
Voyage dans le passé, il y a plus de deux millénaires, lorsque le Col de La Turbie était considéré comme la frontière entre la Gaule et l’Italie. Les Romains choisirent ce lieu à la situation exceptionnelle pour ériger le Trophée d’Auguste à la gloire de l’Empereur romain, neveu de César.
Voyage dans l’histoire médiévale de notre région, à l’époque où le
Trophée, pillé et ruiné au cours des siècles, transformé en forteresse, faisait partie du système de défense du Comté de Nice.
Voyage au cœur du patrimoine architectural de La Turbie, alliance réussie
entre diverses influences artistiques et religieuses, dont la richesse et la diversité, souvent méconnues, étonnent toujours ceux qui en font la découverte.
Voyage au-dessus des nuages, à plus de 500 mètres d’altitude, entre mer et
montagne, ville et campagne, dans un décor naturel épargné qui propose un cadre de vie exceptionnel, à proximité de la Principauté de Monaco. Malgré l’attrait qu’elle exerce et l’extension inévitable de son habitat, La Turbie a su garder son authenticité.
Voyage sur les flots immenses de la Méditerranée, perché sur les falaises de
la Tête de Chien ou du Mont Bataille, là où s’ouvrent des panoramas à couper le souffle, parmi les plus vastes et les plus variés de la Côte d’Azur, depuis l’Italie jusqu’au Golfe de Saint-Tropez.
Voyage au cœur d’un « vieux bourg » qui fleure bon les
traditions et les joies simples du quotidien. Un village dans lequel on peut voir le linge pendre aux fenêtres et les enfants jouer en sécurité dans les ruelles fleuries.
Au plus haut point de la Grande Corniche, nous vous invitons à ouvrir le livre de notre village et à découvrir ce qui fait son charme et sa richesse.
"Bouòna Visita !"
Une invitation à voyager La Turbie, merveilleux balcon suspendu au-dessus des pittoresques découpures des caps et d’une vaste étendue de mer bleuissante.
André Theuriet, Au pays bleu, préface.
2
La Turbie - Dossier de Presse Contact : Anthony DROUGET / +33 (0) 4 93 41 21 15 ou [email protected]
Sommaire
3
page 4
page 6
page 9
page 13
page 15
page 18
page 22
page 26
page 29
page 33
La Turbie… portrait
Village d’histoire
Le Trophée d’Auguste
La Pierre de La Turbie
Village de charme
Cité d’art religieux
Village nature
Village plaisir
Village de traditions et de fêtes
Documentations disponibles
Vue aérienne sur le centre-ville et le parc du Trophée d’Auguste © Marcel Loli - Photographe
La Turbie qui palpite comme une victoire dans ses voiles
sur la cime alpestre.
Gabrielle Réval - La Côte d’Azur (1938)
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La Turbie - Dossier de Presse Contact : Anthony DROUGET / +33 (0) 4 93 41 21 15 ou [email protected]
La Turbie
Provence - Alpes - Côte d’Azur
Méditerranée
A8
D u Mont Bataille au plateau de la Tête
de Chien, dans la perspective du
Mont Agel, à 1150 mètres, La Turbie
surplombe Monaco, offrant une ouverture
unique sur la Méditerranée, de l’Italie
jusqu’aux contreforts de l’Esterel.
Idéalement situé entre Nice et Menton, son
territoire, qui s’étend sur 742 hectares, est
frontalier avec plusieurs communes : Cap
d’Ail, Beausoleil, Peille, Eze, La Trinité et la
Principauté de Monaco.
Malgré son développement qui a com-
mencé avec l’arrivée des premiers
hivernants de la Côte d’Azur, La Turbie a su
préserver, à côté d’un centre–ville
commerçant et animé, l’âme d’un
véritable village.
Son centre historique, dont les ruelles
fleuries sont bordées de belles bâtisses en
pierre au charme intemporel, respire le
calme et séduit tous ses visiteurs.
A côté du village et de ses abords immé-
diats, l’extension de l’habitat individuel
vers les « campagnes », dans les limites
de préservation de la nature, atteste des
avantages et de la qualité de vie qu’offre
le terroir turbiasque.
Depuis le 18 septembre 2004, La Turbie est
jumelée avec la Commune de Sarre dans
la Vallée d’Aoste (Italie)
En savoir plus :
www.comune.sarre.ao.it
La Turbie, dont le Maire est actuellement
Monsieur Jean-Jacques RAFFAELE, fait
partie :
De la Communauté d’Aggloméra-
tion de la Riviera Française (CARF)
En savoir plus
www.riviera-francaise.fr
Du Canton de Beausoleil.
Avenue de la Victoire
Altitude :
Entre 100 et 600 mètres
Population :
3162 Turbiasques Source : INSEE - Recensement de la population 2013
Climat :
Sec et ensoleillé. Air pur et sain.
Parfois, le soleil est masqué par des
nuages de montagne qui s’élèvent
de la mer.
Économie :
Essentiellement commerçante et
touristique
Marché :
Le jeudi matin sur la Place Théodore
de Banville
Accès :
En voiture
- Par l’autoroute A8
En venant de Nice : direction
Menton/Gênes, sortie n°57
En venant de Menton : direction
Nice/Monaco, sortie n°58
(Roquebrune), puis D2564 direction
La Turbie
- Par la Grande Corniche (D2564)
- Par la Moyenne Corniche (D6007 -
ex. N7)
En bus
Depuis Nice : n° 116 et 100 X
Depuis Monaco : n° 100 X et Zest 11
5
Portail de l’enceinte médiéval en pierres de La Turbie
La montagne de La Turbie … est plus féconde en
histoire qu’elle ne comprend d’espace dans son
immense panorama.
Philippe Casimir, historien et Maire de 1912 à 1925
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A insi, depuis la préhistoire, cette posi-tion privilégiée a attisé les convoitises
et façonné la destinée du village.
Au premier siècle avant J-C, les Romains désignant le lieu par « Alpes Summa », frontière entre l’Italie et les Gaules, y édifiè-rent le Trophée d’Auguste. Ce monument gigantesque (49m de haut à l’origine !), qui donnera son nom au village, glorifie l’Empereur Auguste1, neveu de César. Ses victoires sur les dernières peuplades alpines rebelles, achè-vent la pacification de la région, permettant ainsi l’unification de l’Empire et l’instauration de la « Pax Romana ».
Symbole de la domination romaine et objet de superstitions, le Trophée subira de nombreuses dégradations à partir du 5ème siècle, pour être transformé en forteresse entre les 12ème et 14ème siècles. C’est le début de la seigneurie de La Turbie et de son rôle de défense. Le village devient place forte des États de Savoie en 1388.
Au cours des siècles qui suivent et des nombreux conflits qui opposent la France et la Savoie, les Turbiasques, qui tirent
La Turbie, zone frontalière et lieu stratégique, a longtemps servi de
place forte, en raison de sa situation dominante à plus de 500
mètres au-dessus de la mer, permettant l’observation de plusieurs
centaines de kilomètres de côtes.
1—L’Empereur Octave Auguste (63 av. JC – 14 apr. JC) :
Caius Octavius, devenu par adoption C. Julius Caesar
Octavianus est né en 63 avant Jésus-Christ à Rome. César
l’adopte en 45 av. JC et le désigne par testament comme
héritier. Après l’assassinat de ce dernier, Octave affirme
l’intention de poursuivre l’œuvre de son père adoptif. Cet
homme ambitieux et orateur persuasif parviendra à
imposer à Rome un pouvoir absolu, en donnant l’illusion de
ne rien changer aux institutions en place.
2—Edward Tuck (1842-1938) : universitaire et financier
américain richissime, il s’installe à Paris avec son épouse en
1896. Ces philanthropes généreux et passionnés pour les
belles choses, font profiter la France et les Etats-Unis de leur
fortune.
Histoire de La Turbie
www.ville-la-turbie.fr/index.php?id=9431
Le Chemin de Fer à Crémaillère
www.ville-la-turbie.fr/upload/
LATURBIE_ChemindeFerCremaillere.pdf
En savoir +
leurs maigres revenus de la culture et de l’élevage, subissent le passage répété des troupes. Le 4 mai 1705, la forteresse est minée sous ordre de Louis XIV, dont les troupes occupent la région. Le Trophée est quasiment détruit.
Suivant la destinée du Comté de Nice auquel elle appartient, La Turbie est finale-
ment rattachée à la France en 1860. L’essor du village qui a commencé avec l’avènement de la Grande Corniche en 1809, se poursuit en 1894 avec le chemin de fer à crémaillère qui permettait aux touristes de la Belle Époque de relier Monaco à La Turbie.
En 1904 et 1908, La Turbie perd ses territoires côtiers, par le détachement des nouvelles communes de Beausoleil et de Cap d’Ail. La restauration spectaculaire et titanesque du
Trophée, commencée au début du 20ème siècle, s’achève le 26 avril 1934 par l’inau-guration de l’actuel musée Edward Tuck2.
En 1922, le village est classé « station climatique ».
Alliant, aujourd’hui, les commodités d’une petite ville et la qualité de vie d’un village, La Turbie continue d’attirer des visiteurs en quête d’authenticité.
La Turbie - Destination touristique à la Belle Epoque
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« Arx Herculis » : travaux d’Hercule2. Le dieu Hercule figure dans les légendes relatives aux origines de notre région comme le raconte l’historien Gustave Saige3 : « Aussi le port de Monaco et le col de la Turbie, intimement liés l’un à l’autre, ont-ils, dès les temps les plus reculés, attiré l’attention des peuples navigateurs et conquérants... »
« Tropea Augusti ad summas Alpes » : Le Trophée d’Auguste au sommet des Alpes. A noter que « Alpes Summas » fut le nom utilisé par les auteurs latins pour désigner le lieu choisi par les Romains afin d’y ériger leur Trophée. Au cours du 11ème siècle, ce même lieu sur l’ancienne voie romaine, sera désigné par « turris in via » : tour sur la voie . Puis après transformation : « tur via », « Torbia » en 1078 pour la première fois devenu « Turbia » et enfin « Turbie ».
L’origine de cette appellation, au vu des textes latins, paraît tellement évidente qu’il serait difficile de ne pas l’admettre.
La légende raconte qu’Hercule, dieu grec, (Melkart pour les Phéniciens), aurait construit vers les Alpes une route partant du rivage. Or, cette route a existé. C’est la voie Héra-cléenne utilisée par les Phéniciens, puis par les Celto Ligures. Plus tard, les Romains la remplacèrent par la voie Julia Augusta4.
Ainsi furent consacrés à ce dieu, la montagne « Mons Agellus », Mont-Agel et le port de Monaco (Portus Herculis Mo-noeci) autrement dit en latin : « Arcem et portum consecravit » dixit Amien Marcel-lin . » (…) »
Les armoiries de La Turbie
« Elles sont le symbole même des origines de
notre village.
La tour qui coiffe le blason est un emblème apparaissant sur d’autres armoiries du Comté (de Nice) et confirmant la
présence d’une forteresse au Moyen Age. La représentation de la tour avant sa restauration au centre, est forcément postérieure à 1705… Il est difficile de préci-ser la période d’apparition de ces armoiries que Philippe Casimir1 dit avoir reconstituées alors qu’il était maire.
Il raconte que lorsqu’en 1652, La Turbie fut donnée en fief par les ducs de Savoie aux Biancardi de Sospel, ceux-ci abandonnè-rent les armoiries d’origine et les remplacè-rent par celles de leur famille.
En ce qui concerne les branches d’olivier et de chêne, ce sont des essences origi-naires de notre région que l’on retrouve fréquemment en guise de symbole et d’ornement.
Extrait de « La Turbie, images et écrits » - Michèle
Bertola-Vanco, Serre Éditeur
La forteresse de La Turbie d’après une planche au burin imprimée en 1682
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1— Philippe Casimir (1853-1939) : ce Turbiasque de naissance, tout à la fois, historien,
écrivain et journaliste fût maire de La Turbie de 1912 à 1925 Passionné par la région et
surtout par son village et le Trophée des Alpes, c’est sur son initiative que débutèrent
en 1905, les premières fouilles qui permirent de lancer la restauration du monument. Il
fonda d’ailleurs le premier musée du Trophée et du village, dont il était également
conservateur.
2—Hercule : Héraclès (en grec ancien), de son premier nom Alcide, fils de Zeus et
d'une mortelle, est un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La mythologie
grecque lui prête un très grand nombre d'aventures qui le voient voyager à travers le
monde connu des Doriens puis de toute la Méditerranée à partir de l'expansion de la
grande Grèce, jusqu'aux Enfers, et dont les plus célèbres sont les douze travaux, qui
ne représentent pourtant qu'une petite part de sa geste héroïque.
3—Gustave Saige (1838-1905) : archiviste aux Archives nationales, sera ultérieurement
conseiller d’Etat de la Principauté de Monaco et archiviste du palais.
4—Voie Julia Augusta : voir l’article qui s’y rapporte page 12
Le Trophée d’Auguste sous la neige © Pierre SIMOND
9
Alors, les visiteurs s’extasieront,… devant l’audace
ainsi proclamée des constructeurs latins et La Turbie
deviendra l’excursion romaine obligatoire des amateurs
d’antiquité... Dominique Durandy
La Turbie - Dossier de Presse Contact : Anthony DROUGET / +33 (0) 4 93 41 21 15 ou [email protected]
C e monument, superbe et colossal, érigé à la gloire de l’Empereur
Auguste, consacrait l’unité de l’Empire Romain et marquait la frontière entre l’Italie et les Gaules. Il a participé à l’héroïsation de l’Empereur. Il est le seul trophée permanent romain, hormis celui de Trajan à Adamklissi (Roumanie).
Le visiteur pénètre dans l’enceinte du Trophée par son immense jardin en terrasse complanté d’oliviers et d’arbustes méditerranéens.
Dans le musée, il découvre l’histoire millé-naire du monument à travers l’exposition de gravures, moulages et maquette afin de mieux appréhender l’importance histo-rique de ce patrimoine unique.
Au cours de la visite, il peut monter sur la terrasse panoramique du monument qui offre une vue unique sur toute la côte, depuis l'Italie jusqu'au Golfe de Saint-Tropez !
Z O O M
Dans le nouveau musée - inauguré le 27 juin 2011 - le visiteur profite désormais d’une visite ludique et interactive grâce aux nouvelles technologies (film en 3D, maquette tactile, mur de moulages animé…). Un audioguide en cinq langues et cinq bornes signalétiques complètent la compréhension du musée et de ses collections.
Exemplaire unique, reconnu d'intérêt national et géré par le
Centre des Monuments Nationaux, le Trophée d’Auguste est une
des merveilles du patrimoine architectural des Alpes-Maritimes à
ne manquer sous aucun prétexte !
Pour réaliser le monumental projet, les Romains ouvrent plusieurs carrières à La Turbie même, et y puisent le calcaire nécessaire (on estime à 35000 m3 le volume de ma-tériau ayant servi à la construction). L’eau provient
d’une source située à plus de quatre kilomètres, sur l’actuelle commune de Peille. (voir page 13 : La Pierre de La Turbie)
A l’origine, les dimensions du Trophée sont imposantes : la base carrée mesure plus de 35 m de côté, la première plate-forme culmine à 12 m du sol, et la rotonde comprend 24 colonnes. (voir la maquette de Jules Formigé ci-dessus)
La partie haute de l’édifice, en forme de pyramide, supporte la statue d’Auguste, dont la tête repose à 49 mètres du sol !
De nos jours, le Trophée ne mesure « plus que » 35 mètres. En effet, si le monument est bien entretenu pendant toute la période romaine, il subit ensuite de nombreuses destructions et pillages qui ne permettront pas de lui redonner son allure d’autrefois lors de sa rénovation au 20ème siècle.
Tarifs
plein tarif : 6 € / gratuit -26 ans (hors groupes scolaires)
groupes : 5 € à partir de 20 personnes
Autres tarifs : merci de contacter l’accueil
Horaires et jours d'ouverture
Le Trophée est ouvert tous les jours
sauf le lundi et certains jours fériés :
du 21/09 au 18/05 : 10h00 à 13h30 / 14h30 à 17h00
du 19/05 au 20/09 : 09h30 à 13h00 / 14h30 à 18h30
Coordonnées
Trophée d’Auguste
Cours Albert 1er de Monaco - 06320 La Turbie
Tél : 33 (0) 4.93.41.20.84 - Fax : 33 (0) 4.93.41.26.89
http://la-turbie.monuments-nationaux.fr
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Le Trophée d’Auguste vu du clocher de l’église Saint Michel
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Ayant ainsi perdu de sa splendeur passée, il est transformé en forteresse entre 1125 et 1325, les pierres servant à la construction des premières « domus » (maisons) serrées les unes contre les autres. L’ensemble forme alors le « Castello della Torbia », et servira tout à la fois de bastion et de refuge à la population.
La Turbie a été le siège de nombreuses batailles au cours des siècles qui suivent. La forteresse subit les assauts des Génois en 1507 lors du siège de Monaco ; elle sera attaquée en 1543, lors du siège de Nice par les troupes de François 1er, qui s’est allié aux Turcs...
A la fin de la guerre de succession au trône d’Espagne contre le duc de Savoie, Louis XIV ordonne le démantè-lement de toutes les citadelles et forte-resses de la région.
Ainsi, sous le commandement du Maréchal de la Feuillade, le fort est miné le 4 Mai 1705.
Heureusement, le centre du Trophée résiste à la destruction et servira de base pour sa rénovation. Le site devient alors une carrière à ciel ouvert. Les pierres serviront, entre autre, à la construction de l’église Saint-Michel.
Le monument est classé en 1865. Mais ce n’est qu’au début 20ème siècle, que débutent les fouilles qui permettent de dégager l’œuvre, sous l'impulsion de Philippe CASIMIR, Maire de la commune de 1912 à 1925.
L’aide financière de l’Américain Edward TUCK et les études de l’architecte Jules FORMIGE permettront les travaux qui donneront au monument son aspect actuel.
En savoir +
L e Trophée a été construit en -6, -7 av J.C., en l’honneur d'Octave Auguste.
Cet Empereur romain, fils adoptif de César, avait ramené sous la domination de Rome, 45 tribus celto ligures des Alpes qui refusaient de se soumettre.
Par leurs incursions répétées, ces tribus empêchaient l’unification des différentes provinces du grand Empire romain.
Elles seront soumises par les troupes d’Auguste au cours de quatre batailles.
Le choix des Romains pour le site de La Turbie n’est pas dû au hasard. Sa position stratégique, au plus haut point de la nouvelle voie Julia qui menait de l’Italie à Cimiez, en faisait l’endroit idéal. Les navigateurs pouvaient admirer de loin ce symbole de la puissance triomphante de l’Empire Romain.
Après la chute de l’Empire romain, le Trophée subit les dévastations des Goths, des Wisigoths, des Lombards au 7ème siècle, puis des Sarrasins entre le 8ème et le 10ème siècles.
Vers 700, les moines de Lérins, y voyant un symbole païen, détruisent les statuaires. En effet, à cette époque, le Trophée est sur-nommé « Turris Beata », la Tour heureuse, et il est le sujet de nombreuse croyances et superstitions.
Au début du 11ème siècle, le splendide Trophée romain n’est plus qu’une ruine qui se dresse sur la voie : « Turris in Via ».
2000 ans nous contemple
Pierres au pieds du Trophée avant sa rénovation
L’histoire du Trophée
www.ville-la-turbie.fr/upload/LATURBIE_TropheedesAlpes_Histoire.pdf
La construction du Trophée et la pierre de La Turbie
www.ville-la-turbie.fr/upload/LATURBIE_LaPierre.pdf
Erigé au premier siècle avant Jésus-Christ, à la gloire d’Auguste, le
monument a subi jusqu’à sa rénovation au 20ème siècle, les assauts
du temps et les destructions des hommes.
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La Via Julia Augusta Inauguré en septembre 2006, cet itinéraire touristique franco-
italien met en valeur un patrimoine architectural romain
exceptionnel.
Les sites à visiter
Étape 1 : Le Trophée d’Auguste à
La Turbie
Etape 2 : Oppidum du Mont des Mules à Beausoleil
Étape 3 : Tombeau de la Villa Lumone à Roquebrune- Cap-Martin.
Étape 4 : Musée de la préhistoire régionale de Menton
Étape 5 : Cavernes et Musée
Préhistorique Balzi Rossi à Vintimille Étape 6 : Jardins botaniques
Hanbury et Plaine de Latte à Vintimille
Étape 7 : Musée archéologique
Girolamo Rossi à Vintimille Étape 8 : Eglise San Michele à
Vintimille Étape 9 : Cité romaine d’Albintimi-
lium à Vintimille
La carte de l’itinéraire © Agence Looping
En savoir +
Site officiel de la Via Julia Augusta
www.viajuliaaugusta.com
L e Trophée d’Auguste est la première
étape de l’itinéraire touristique
transfrontalier « Via Julia Augusta », qui
traverse 9 sites historiques italiens et
français, de Vintimille à La Turbie.
L’objectif de cet itinéraire est d’attirer un
tourisme culturel de niveau international,
mieux réparti géographiquement et tout
au long de l’année. Il doit permettre aussi
aux visiteurs de comprendre comment se
sont constitués les paysages actuels et
redécouvrir les liens historiques et la
complémentarité entre les deux états.
) Via Julia : un itinéraire romain
exceptionnel !
L’itinéraire s’articule autour de l’antique
voie de communication, achevée et
bornée par l’empereur Auguste au
lendemain de la conquête des Alpes
méridionales, en 13-12 av. J-C., en lieu et
place d’une voie dont la tradition rappor-
tait la fondation à Hercule, civilisateur et
conquérant de l’Occident, et préfiguration
de la divination promise aux empereurs
par leurs hauts faits.
12
Fût de colonne à la carrière romaine
13
Lorsqu’elle est polie, la pierre de La Turbie garde son
éclatante blancheur au-delà des siècles, comme en témoignent
le Trophée d’Auguste et en Principauté de Monaco, les fa-
çades du Musée Océanographique et de la Cathédrale.
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... Le transport jusqu’au Trophée s’opérait
tout simplement par la route, celle-ci
offrant une pente montante suffisamment
modérée pour permettre l’usage pratique
de chariots à quatre roues tractés par de
puissants attelages de bœufs.
La deuxième carrière était située sur un
des contreforts du Mont Agel, dans un lieu
que les Peillois appellent « Las Baraï » mais
que les cartes désignent plutôt sous le
nom de « plateau Sainte Marie », qui
domine le quartier Giram ... »
Les innombrables éléments de tout calibre
nécessaires à l’ouvrage, ont pu être
descendus sans trop d’efforts au moyen
de glissières établies le long de la pente
régulière qui rejoint, sur les deux tiers de
son parcours, l’antique chemin tracé par
les Phéniciens et que l’on nomme aujour-
d’hui le « chemin du Col de Guerre ».
www.ville-la-turbie.fr/upload/LATURBIE_LaPierre.pdf
L es Romains furent les premiers à consta-ter la particularité étonnante et la
qualité de cette pierre. Ils ouvrirent plusieurs carrières à La Turbie pour la construction de leur monument, dont une peut se visiter librement.
Elle se trouve au Mont Justicier, dans un lieu naturel préservé et classé. Il est possible d’y partir pour une randonnée -découverte depuis le village.
Voir la randonnée sur le site de la ville www.ville-la-turbie.fr/index.php?id=4533
) Histoire du mont Justicier et de la carrière romaine
Extraits de l'article de Mr. Jean CUNEGONDO, paru dans " La Turbie Infos " en 2000.
"... Pour la construction de la grande voie qui passe à proximité, il y a plus de vingt siècles, les Romains, y ont puisé de belles dalles bien plates pour paver la chaussée.
Puis lors de l’édification du Trophée d’Auguste, ils y ont ouvert une carrière, principalement réservée aux éléments de colonnes, ... Seules les pièces sans défaut étaient utilisées, les autres abandonnées sur place… La colline a aussi son histoire...
C’était le lieu où, au Moyen Age, on exécutait les condamnés. La potence était constituée par deux pilastres réunis par une poutre horizontale. L’un de ces pilastres subsiste encore (voir photo ci-contre).
L’histoire ne nous dit pas si les suppliciés ont été nombreux, mais il s’agissait le plus souvent de meurtriers, ou de déserteurs. …
On pense que cette carrière était destinée surtout à produire les fûts de colonnes qui étaient taillés sur place par tronçons.
Plan du Mont Justicier
En savoir +
Le pilastre du Mont Justicier
14
Fleurs de la rue Empereur Auguste
La Turbie est un pays d’un charme exquis, encore
pelotonnée contre les ruines du donjon. Elle a conservé
son caractère moyenâgeux…
Dominique Durandy
15
La Turbie - Dossier de Presse Contact : Anthony DROUGET / +33 (0) 4 93 41 21 15 ou [email protected]
) Les portails du vieux bourg
Construit en arc de cercle contre le rempart, qui, au moyen-âge, constituait le « réduit » de défense entre le bourg et le Trophée d’Auguste transformé au 11ème siècle en forteresse, le village était lui-même enfermé dans une enceinte constituée en partie par les maisons de la périphérie.
Le village possède plusieurs portails très bien
conservés qui permettaient d’entrer dans le
vieux bourg ou dans la forteresse :
La « Portetta », par lequel passaient les
villageois pour se rendre à l’ancienne
église romane qui se trouvait sur l'actuel
cimetière.
Le portail ouest, qui était l’un des deux
seuls accès au village lorsque celui-ci
devînt forteresse.
Le portail Gioffredo, qui porte le nom de
l’historien niçois : Pierre GIOFFREDO2. C’est
lui qui, au 17ème siècle, alors qu’on a
oublié que le Trophée, prisonnier de la
tour, est situé à La Turbie, reconnaît une
inscription appartenant à la dédicace du
Trophée gravée sur une pierre du Portail. Le Portail du Réduit : construit au 13ème
siècle en calcaire de La Turbie, il se trouve à la Place Mitto. Ce portail, très pitto-resque, était la seule entrée dans l’enceinte de la forteresse.
Le Portail Nord, qui fût percé au début du 19ème siècle pour accéder au village nouveau qui se bâtissait autour du vieux bourg.
Appréciée des touristes, La Turbie a su cependant préserver
son authenticité. Son centre historique, dissimulé derrière les rem-
parts du village médiéval, étonne toujours le visiteur qui y pénètre
pour la première fois.
H istoriquement situé sur un point de passage stratégique, le village
médiéval (11ème-13ème siècles) garde les vestiges d’un passé mouvementé. Chaque pierre, chaque rue a une histoire.
En accédant au vieux bourg par l’un des portails de l’enceinte médiévale, le visiteur découvre le charme pittoresque des étroites ruelles pavées et généreusement fleuries, l’élégance des demeures moyenâgeuses magnifiquement restaurées, la fraîcheur d’une placette ombragée ou la délicatesse d’une fenêtre à colonnette de marbre. ) Insolite Sur le mur d’un immeuble, avant de pénétrer dans le village, on peut lire une citation de Dante1 extraite de «La Divine Comédie», qui parle des difficultés d’accès2 qui existaient autrefois au village. C’est la première mention de La Turbie dans un texte littéraire. La citation peut être traduite ainsi :
« La route la plus déserte, la plus
solitaire, entre Lerici et La Turbie est près
de celle-ci, un escalier facile et large ».
1—Dante Alighieri (1265-132) : Dante séjournant dans notre région pendant son exil à la fin de
sa vie, fit un arrêt à La Turbie.
2—Difficulté d’accès au village : jusqu’à la construction du Chemin de Fer et de la Basse Cor-
niche à la fin du 19ème s., il fallait passer par La Turbie ou par la mer, pour faire la liaison entre
Nice et l’Italie. Les chemins étaient difficilement praticables : chemins muletiers que les voya-
geurs empruntaient à pieds ou en voiture à porteur. Le 10 février 1894, le village inaugure le
Chemin de Fer à Crémaillère qui le relie à Monaco, facilitant ainsi l’essor du tourisme.
2—Pierre GIOFFREDO : né à Nice en 1629, ordonné prêtre en 1653, il est l'un des premiers à avoir
écrit sur l’histoire de sa ville natale. Homme d'église, historien, écrivain, il est également précep-
teur du duc Victor-Amédée II de Savoie.
La rue Comte de Cessole menant au Trophée d’Auguste
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) Ville de guerre Sa position idéale a conféré à La Turbie un rôle stratégique dans les différentes guerres qui ont agité la région au cours des siècles. Le territoire en garde les traces visibles avec la construction de plusieurs forts militaires et la présence de lieux portant des noms d’origine militaire.
Le fort de la Tête de Chien (ou Fort Masséna) : achevé en 1883, il est édifié durant la période de tension avec l’Italie. Surplombant le littoral, il défendait la voie ferrée, la route du bord de mer et Monaco. Désaffecté après la seconde Guerre Mondiale, il abrite désormais le Centre d’Etudes des Telecom. Dominant La Turbie, Le Fort du Mont Agel (Fort Catinat), sur la commune de Peille, a été édifié à la même période.
Le Mont des Batailles : culminant à 621m, il est appelé Battaglias dans les documents anciens. Du sommet, la vue sur le village et Monaco est unique !
Le Col de Guerre, qui domine le village du haut de ses 555 mètres, le Chemin de la Batterie, la Route Straté-gique ...
) Fontaines et lavoirs L’approvisionnement en eau a toujours été une préoccupation majeure de nos anciens. Avant la construction de la fontaine qui se trouve sur l’Avenue de la Victoire, les Tur-biasques devaient descendre jusqu’au che-min de Fontvieille pour laver leur linge et faire provision d’eau.
La fontaine "Carolo Felicerege" (1824) : cette belle fontaine a été classée monument historique en 1943. L’œuvre est dédiée à Charles Félix, roi de Sar-daigne, qui l’inaugure en juin 1824. Très fonctionnelle, la fontaine est flanquée de deux abreuvoirs et d’un grand lavoir à l’arrière. Située au cœur du village, elle améliore la vie quotidienne des habitants de l’époque. De nos jours, elle est une étape très appréciée des cyclistes qui s’y désaltèrent lors de leur ascension du Col de La Turbie.
Le Lavoir du Chemin du Moulin : ce bas-sin, construit en même temps que deux moulins à grains et olives en 1908, a été restauré pour son centenaire et mis en beauté au début de l'année 2008 par des peintures en trompe-l'œil de l'artiste Iva Laude.
La Fontaine romaine : à 200 mètres environ du cours Albert Premier, en descendant le chemin de Fontvieille, du côté droit, se trouve la vieille fontaine romaine, restaurée en 1994.
Vue sur le Mont Agel
Visites guidées Le Point Information Tourisme pro-pose des visites commentées en in-dividuel et toute l’année pour les groupes. Tél. : +33 (0) 4 93 41 21 15
La Fontaine de l’Avenue de la Victoire et ses lavandières
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À la Saint Michel, regarde le ciel. Si l'ange se
baigne l'aile, il pleut jusqu'à Noël.
Dicton populaire
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L’église Saint Michel sous la neige
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La façade du monument com-porte de nombreux éléments typiques de l'architecture ba-roque. Au fait du clocher, on re-marque la balance qui se trouve sous la croix. Elle est sans doute là pour rappeler que Saint-Michel3 est aussi «peseur des âmes».
A l’intérieur du bâtiment, la sobriété des lignes annonce le style néo-classique. De nombreux tableaux précieux, dont certains remontent au 15ème siècle : Saint Charles Borromée par Jean Baptiste Van Loo, Christ descendu de la Croix (A. Cano, 1641), Saint-Marc écrivant son Évangile (Véronèse, 16ème s.), Vierge de Murillo (17ème s.) etc…
A ne pas manquer : le magnifique maître-autel incrusté de 17 marbres différents qui provient de l’abbaye bénédictine Saint-Pons à Nice, le grand Christ qui domine le maître-autel taillé dans un seul tronc de cèdre et la table de Communion, en agate et en onyx extrait d’une carrière à la Tête de Chien à La Turbie.
Ouverture tous les jours de 8h à 19h
Messe le dimanche à 9h30
) L'église Saint-Michel
S ituée à deux pas de l'enceinte médiévale, cette
magnifique église de style baroque niçois est classée monument historique depuis 1938.
Elle a été bâtie entre 1764 et 1777, avec les pierres du Trophée d’Auguste alors en ruine, sous la direction du "capo maestro" Antoine SPINELLI2. La petite église romane, située sur l’emplace-ment du cimetière actuel, était dans un état de délabrement tel qu’il était devenu difficile d’y pratiquer le culte religieux.
Au fond, sur la voûte de la nef, une inscrip-tion en latin résume l’histoire de l’église.
Z O O M Les monuments historiques ont entrepris depuis en janvier 2008, une campagne de restauration de l’église Saint-Michel : clocher, extérieurs et intérieurs.
Financés par l’Etat, le Conseil général, la CARF,
la Commune et la Principauté de Monaco, les
travaux, livrés pour
la Saint- Michel le
29 septembre
2012, auront duré
5 ans et coûté
1,24 M€.
Preuve de la richesse et de la qualité de son patrimoine religieux,
La Turbie fait partie de deux itinéraires culturels gérés par le Conseil
général des Alpes Maritimes :
la Route du Baroque Nisso-Ligure pour l’église Saint Michel,
la Route des Bréa, pour une Vierge en Majesté attribuée à
François Bréa1 vers 1530-1540.
1-François Bréa : (vers 1495 - vers 1562) est un membre de la célèbre famille des Bréa,
spécialistes des retables religieux, dont le plus connu est Louis. François Bréa est le fils
d'Antoine Bréa, et le neveu de Louis Bréa et de Pierre Bréa.
2-Antoine Spinelli : architecte religieux et militaire de renom, né à Nice en 1726.
3-Saint-Michel : chef de la milice céleste, il est le Saint patron de La Turbie. Il est fêté le 29
septembre dans notre village au cours d’une journée spéciale et plus largement tout le
mois de septembre. (voir page 29, Village de traditions)
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La chapelle de la Pietà
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) Chapelle Saint Jean Rénovée en 1991
Extrait du site de M. André Franco : www.laturbie-histoire.com
Située au cœur même du village, insérée dans le quadrilatère central et massif des anciennes demeures, avec son unique façade sur la place de même nom, cette chapelle remonte aux plus lointaines racines de la tradition religieuse de la Communauté turbiasque.
Un document des archives municipales du 28 octobre 1770 fait mention des «Gonfalone» - I Gonfa-
loni- de ce lieu réunis en leur oratoire de la chapelle Saint-Jean. Les confréries du Gonfalon ou de la Sainte-Croix, les Pénitents blancs, s’étant développées en Pays niçois au début du 15ème siècle.
On peut penser que cet emplacement avait dû être affecté au culte dès l’édifica-tion des «domus» du bourg fortifié, au 12ème siècle, par les Chefs de famille, qui le dédièrent suivant l’usage, à l’époque du passage des templiers vers l’Orient chrétien, à Saint Jean-Baptiste.
La chapelle, en son architecture actuelle, remonte à la rénovation de 1864, entre-prise par le «conseil de fabrique», sous le second Empire : l’autel avec son retable de facture baroque, sont de 1709, année d’une réfection antérieure, le tableau peint par un anonyme du 17ème siècle.
La confrérie locale des Pénitents blancs devait cesser ses activités et s’éteindre au cours des premières années du 20ème siècle et la chapelle - propriété de la commune - délaissée, subissait alors, avec des affecta-tions diverses, les outrages destructeurs du temps. (…)
) Chapelle Saint Roch 17ème siècle (calcaire de La Turbie) Extrait du site de M. André Franco : www.laturbie-histoire.com
Cette chapelle à l’extérieur du village se trouve sur la route vers Beausoleil, au quartier de même nom, au pied du mont Justicier à l’Est.
Elle a été restaurée et sauvée en 1940 grâce aux bons soins et à l’opiniâtreté de l’abbé Matt, curé de la paroisse. Depuis cette date, chaque année le 16 août, jour de la célébration de la fête de Saint Roch, les amis des traditions s’y rendent pour y assister à un office du souvenir. Une réception est ensuite organisée sur le site par l’Association des rési-dents du secteur est de la commune (voir page 29)
Rappel historique
C’est la dernière des chapelles ru-rales de notre passé qui a pu être sauvée de la disparition. Nous citerons ces chapelles qui durant de longs siècles de l’exis-tence paysanne étaient placées sous la responsabilité d’un recteur re-nouvelé chaque année en même temps que les officiers de la communauté : Saint-Bernard, Saint-Pierre, Saint-Esprit, Sainte-Catherine.
En 1479, la peste sévit particulièrement à La Turbie et dans les environs. On implore alors Saint Roch, auquel on édifiera cette chapelle en contrebas du mont Justicier, en bordure de l’ancien chemin romain.
Saint Roch (14ème s.) :
Gentilhomme de Montpel-
lier, qui lègue ses biens aux
Hôpitaux et part en pèleri-
nage pour soulager les pesti-
férés. Il est lui-même touché
par la maladie et sera
soigné, selon la légende, par
un ange et nourri par un
chien (roquet, roch).
Canonisé au 17ème siècle.
Saint Jean Baptiste
) Feux de la Saint Jean Chaque année le 23 juin, la veille de la Saint Jean, le village fête le Saint lors d’une
procession et un grand feu sur la Place Saint Jean (voir page 29)
En savoir + www.laturbie-histoire.com
Rubrique patrimoine
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) La route du Baroque
La route du Baroque nisso-ligure est le fructueux résultat d'un
partenariat entre le Conseil général des Alpes-Maritimes et la
Province d'Imperia. Elle répond à la volonté de mettre en valeur
un passé local intimement lié à la vitalité artistique exprimée de la
fin du 16ème au début du 18ème siècle.
Cette route permet de découvrir 80 des plus beaux monuments,
sacrés et civils, d'un patrimoine architectural inestimable,
expression triomphante de la foi, de la vigueur et de l'euphorie de
la Contre-réforme. Une signalétique routière a été mise en place
pour guider le visiteur tout au long de son parcours.
En savoir + www.departement06.fr/envie-de-culture-et-patrimoine/route-du-baroque-
1966.html
Les routes à thème
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) La Route des Bréa
La route des Bréa a été mise en œuvre par le Conseil général des Alpes-Maritimes, la Région Ligure et le Cercle Bréa dans le cadre d'un projet Interreg. Elle invite à la découverte de l'art religieux dans le Comté de Nice et la Ligurie du Ponant.
A partir de la seconde moitié du 15ème siècle, les villes, villages, paroisses, confréries et notables du Comté de Nice rivalisent pour embellir les autels de retables et recouvrent les murs de fresques dédiées à l'histoire d'un Saint ou à la passion du Christ.
Après avoir fait appel à des peintres étrangers, des peintres niçois rassemblés au sein d'un mouvement, qu'il convient de nommer "les primitifs niçois", œuvrèrent entre 1420 et 1525 (Antoine, François et Louis BREA). Louis BREA est le plus célèbre et le plus talentueux.
Une quarantaine de ses œuvres, reconnues aujourd'hui comme emblématiques du patrimoine artistique européen, sont exposées dans les églises et chapelles qui bordent les routes du sud de l'Europe.
Leur mise en valeur et leur présentation permet au département des Alpes-Maritimes et à la Ligurie du Ponant de répondre à une demande croissante de produits touristiques culturels en favorisant la complémentarité entre littoral méditerranéen et montagne.
En savoir +
www.facebook.com/CercleBrea
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Oh ! le merveilleux panorama qui s’offre de ces hau-
teurs : ce sont des lieues et des lieues de mer et de mon-
tagnes qui se déroulent à l’infini dans le bleu du ciel et
le bleu du large... Jean Lorrain (1856-1906)
Vue depuis la Tête de Chien
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locales concernées : 30 régions, cantons, Länder et plus de 200 communes, suscep-tibles de bénéficier de l’augmentation ou d’une meilleure répartition de la fréquen-tation touristique.
www.vialpina.com
La Turbie partage ce parc de avec les com-munes d'Eze, La Trinité et Villefranche-sur-Mer. Ses 660 hectares, qui s'étendent du Mont Ba-taille au Plateau de la Justice, et font partie des Parcs Naturels Départementaux gérés par le Conseil Général des Alpes-Maritimes, offrent un panorama extraordinaire sur toute la côte depuis l'Italie jusqu'à l'Esterel, et sur les montagnes jusqu'au Mercantour.
Le site qui a accueilli des tribus celto-ligures, et garde les traces d'une présence romaine, est désormais ouvert aux prome-neurs qui souhaitent allier plaisir de la marche et découvertes. En effet, le parc possède 450 espèces de végétaux, dont certaines sont protégées, et vous aurez peut-être la chance d'y croiser de magni-fiques rapaces, mais également des sangliers, lapins, blaireaux… Une Maison de la Nature permet de découvrir la patri-moine du parc de façon ludique.
www.departement06.fr
) Les randonnées Nous proposons aux randonneurs de tous âges huit itinéraires de niveau très facile à facile au départ de La Turbie à choisir en fonction de leurs goûts, leur forme phy-sique et du temps dont ils disposent.
1 - Le Tour de la Tête de Chien 2 - La Turbie – Monaco par la Via Alpina 3 - Le Mont Bataille par le Chemin des Moulins (GR52) 4 - La Turbie - Beausoleil par le chemin Romain 5 - Le Fort de la Revère par la Forna (Parc de la Grande Corniche) 6 - La Carrière Romaine (Mont Justicier) 7 - Golf du Mont Agel - Gorbio 8 - Sanctuaire de Notre-Dame de Laghet
En savoir + www.ville-la-turbie.fr/index.php?id=4808
) La Via Alpina© La plus célèbre des randon-nées qui traversent notre village est la VIA ALPINA.
Cet itinéraire international, véritable trait d’union entre les nationalités franchit huit pays : Monaco, France, Italie, Suisse, Liech-tenstein, Allemagne, Autriche et Slovénie. Le parcours permet de franchir les fron-tières plus de 60 fois !
La VIA ALPINA passe à proximité des sites naturels et culturels les plus prestigieux, en utilisant les itinéraires alternatifs pour mieux répartir leur fréquentation.
Elle est d’évidence un fort encouragement au développement local, pour les particu-liers, et pour les nombreuses collectivités
La Turbie est un véritable balcon suspendu au-dessus de la mer et
promet d'inoubliables promenades. Le village et ses alentours
offrent l'un des plus beaux panoramas de la Côte d'Azur.
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La Turbie vue du Mont Bataille
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Vue sur le Mont Agel depuis le parc du Trophée d’Auguste
Vue sur Saint-Jean-Cap-Ferrat et l’Esterel depuis la Tête de Chien - Départ d’une randonnée vers Cap d’Ail
Vue sur le parc de la Grande Corniche depuis la randonnée
« Tour de la Tête de Chien »
Pour les chasseurs d’image...
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Vue sur Monaco depuis la Tête de Chien
Vue sur l’Esterel depuis la Route de Cap d’Ail - Parking des Petites Voitures
Vue sur Monaco et la Riviera depuis le sommet du Trophée d’Auguste
Balcon sur la mer...
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Situé entre mer et montagne, profitant d'un climat tempéré toute
l'année, le territoire de La Turbie offre un large choix d'activités
sportives en toute saison. Les gourmands peuvent également
s’offrir une découverte culinaire dans nos nombreux restaurants, dont
un est classé 1 étoile au. Michelin®.
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) Piscine Municipale
Ce magnifique centre fait partie du Parc Municipal de Loisirs de La
Turbie. Situé sur la colline du Peuil, dans un écrin de verdure à quelques
pas du village, il est ouvert durant la période estivale.
Ouverte en juillet et août - Du mardi au dimanche de 10h30 à 18h30 (ouverte les jours fériés)
Piscine Municipale - Parc Municipal de Loisirs - Route de la Tête de Chien - 06320 La Turbie
) Tennis Club Team Borfiga
Ce club très convivial, affilié à la F.F.T., est également situé dans l’écrin de
verdure du complexe de loisirs des Hauts de Monte-Carlo à La Turbie.
École de tennis et mini tennis pour les enfants.
Ouvert toute l'année
Tennis Club - Parc Municipal de Loisirs - Route de la Tête de Chien - 06320 La Turbie
Port. : 06 13 79 26 07
) Monte-Carlo Golf Club
Dans un environnement mer et montagne épargné d'immobilier, ce 18
trous construit en 1911 (5683 m, par 71) est l'un des plus beaux de la Côte
d' Azur. Situé à 900 m d'altitude, l'originalité du parcours réside dans
l'étroitesse de son tracé.
Ouvert toute l'année
Monte-Carlo Golf Club - Route du Mont Agel - 06320 La Turbie
Tél. : 04 92 41 50 70 - Fax : 04 93 41 09 55
) Vol libre au Mont Gros
Le vol libre : pour découvrir les plaisirs d'un vol parapente accompagné
d'un moniteur diplômé d'état. Il fera partager sa passion en survolant la
Côte d’Azur. Le site de parapente du Mont Gros offre un point de vue
unique pour une expérience inoubliable : VOLER !
> Pour en savoir plus sur le site du Mont Gros
www.roquebrunailes.com
) Piste de voitures télécommandées
Gérée par la Fédération Monégasque de
Modélisme, elle se trouve sur la Route de
Cap d’Ail > Pour en savoir plus : https://sites.google.com/
site/turbieracingclub
www.ville-la-turbie.fr/sport-loisirs
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) L’hostellerie Jérôme - 1 étoile au Guide Michelin (2014)
La cuisine du Chef Bruno Cirino est vive et pleine de légèreté, imaginative, marquée par son terroir, mais libre et spontanée. Toujours renouvelée, jamais semblable, elle puise sa force de son lien direct avec ses paysans, éleveurs, pêcheurs, maraîchers, tous ancrés dans leurs pas-sions, tous dépendants de la nature, dans une quête jamais achevée de vérité. Au plus juste du produit, sans décor et sans artifice, une nourriture à la gloire de la Méditerranée. Et puis les vins, bien sûr...
Hostellerie Jérôme 20, rue comte de Cessole - 06320 La Turbie
Tél. : + 33 (0)4 92 41 51 51 www.hostelleriejerome.com
Fermé de la mi-novembre à la mi-février
L’Hostellerie Jérôme rejoint « Les Grandes Tables du Monde » En 2014, le restaurant doublement étoilé « l’Hostellerie Jérôme », dirigé par le chef Bruno Cirino a rejoint la prestigieuse association « Les Grandes Tables du Monde ». Créée en 1954, elle fédère les défenseurs du patrimoine culinaire et de l’art de vivre, en offrant un panora-ma des restaurants les plus renommés, dans 22 pays. A ce jour, 158 adresses prestigieuses sont présentées dans un guide devenu incontournable pour les passionnés de gastronomie. L’admission dans ce cercle très fermé se fait uniquement par parrainage : l’entrée de l’Hostellerie Jérôme est donc une consécration pour l’établissement turbiasque et une reconnaissance du talent de Bruno Cirino faite par ses pairs.
En savoir + www.lesgrandestablesdumonde.com et www.hostelleriejerome.com
) Les autres restaurants
A C T U A L I T E 28
Café de la Fontaine Bar – Bistrot cuisine du marché Tél.: 04 93 28 52 79 La Cave Turbiasque Cuisine méditerranéenne
Tél.: 04 93 41 15 02 Le Coin du Fromager Dégustation fromages et charcuterie
Tél.: 04 93 57 52 19 La Fourchette Libre Restaurant et salon de thé
04 93 98 63 64
La Pignata Cuisine provençale et Pizzeria
Tél.: 04 93 41 16 00 Le Provençal Snack
Tél.: 04 92 07 00 55 La Régence Cuisine traditionnelle – Pizzeria
Tél.: 04 93 41 11 56 Les Santons Cuisine provençale – Grillades
Tél.: 04 93 41 15 76
Steack House Cuisine traditionnelle
Tél.: 04 93 51 62 66 La Table Gourmande Cuisine traditionnelle et japonaise
Tél.: 04 93 41 58 49 La Terrasse Cuisine traditionnelle et bistrot
Tél.: 04 93 41 21 84 Taxi Pizza Pizzeria
Tél.: 04 93 41 05 06
Soirée contes à la Via Julia
L’association « La Luerna » lors de la Fête du Comté de Nice
La Turbie a réussi, malgré le développement des technologies et l’offre de
manifestations des communes limitrophes, à perpétuer des traditions qui
remontent pour certaines à des millénaires.
Toute l’année, l’esprit de village est bien présent et les Turbiasques
redécouvrent le plaisir d’être ensemble pour partager des moments simples qui
fleurent bon le passé !
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) La Fête Patronale de la Saint-Michel - le 29 septembre
Comme dans la plupart des villages du Pays niçois, la fête du saint patron de la commune, dénommée aussi «le festin», constitue le temps fort de la vie de la cité.
A La Turbie, Saint Michel est toujours honoré le jour même de la fête liturgique, c’est-à-dire le 29 septembre. Mais aussi, vu l’impor-tance de l’événement, les festivités débu-tent avant et se poursuivent après selon le calendrier, pendant plus d’une semaine. Le Comité des Fêtes, organisateur des festivités emploie toutes les ressources dont il dispose pour assurer le succès des manifestations.
Le jour de la saint Michel, les autorités municipales et leurs invités assistent à la grand-messe avec la cérémonie de l’Offerte traditionnelle remontant à la plus lointaine origine de la Communauté. A l’office de la grand-messe, l’abbat-mage, Président du Comité des Fêtes, présente la hallebarde, la pointe en haut, puis, d’un mouvement saccadé la pointe à l’épaule gauche, ensuite à son épaule droite, la renverse, la pointe vers le pavé, dans l’atti-tude de l’archange écrasant sous ses pieds Lucifer qui grimace et le transperçant. Puis l’assistance, avec les autorités du canton, assiste à un apéritif d’honneur, actuelle-ment servi en la salle des fêtes.
Les festivités débutent avec la distribution des «cocardes» à toute la population résidante, le dimanche précédant le 29 septembre (les Aubades). Le maintien de cette coutume revêt une grande impor-tance pour le Comité des fêtes car c’est une visite de courtoisie que les équipes de bénévoles dévoués rendent à l’ensemble
des habitants du terroir, avec son village et ses campagnes.
Saint-Michel, en notre modernité, continue de s’inscrire comme le grand moment de la vie de notre commune, accueillante et au riche passé historique. Elle constitue in-déniablement le ferment nécessaire à la pérennité de notre cité d’art et d’histoire.
) Les feux de la Saint-Jean - le 23 juin
Les 23 et 24 juin mar-quent le solstice d’été et les jours les plus longs de l’année. En notre village, la veille de la fête du saint, la population est conviée à se réunir place Saint-
Jean. Puis, à l’issue d’un office religieux célébré en la chapelle Saint-Jean, on procède à l’allumage du feu dit de la Saint-Jean, avec farandoles et sauts au-dessus des flammes, à la grande joie des enfants.
) La Saint Roch - le 16 août
Saint Roch est un des saints protecteurs de La Turbie, sans doute le plus populaire. Aussi, c’est en cette cha-pelle, déjà évoquée dans notre patrimoine, qu’une cérémonie an-
nuelle est organisée précisément le jour de la célébration de la fête du saint, le 16 août. Après l’office religieux, les autorités, les estivants, les amis, se réunissent dans une propriété voisine autour d’un «buffet» généreusement garni des spécialités culinaires du terroir, offert par l’Association des résidents du quartier garante de la pérennité de cette tradition.
En savoir +
Le Comité des Fêtes
lors des Aubades
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En savoir +
) La soupe au
pistou
Cette tradition estivale
organisée par le Comi-
té des Fêtes est plébis-
citée par les Tur-
biasques. Elle a lieu le
13 juillet, veille de la
Fête Nationale.
Toutes les générations du village se rassem-
blent autour d’un plat typique de notre
terroir. Elles s’en vont ensuite en procession
dans le village porter les flambeaux. Cette
retraite en lumière est suivie du bal popu-
laire sur la Place Neuve.
) Concours de
boules carrées
Après avoir dégusté un
Pan Bagnat sur l’an-
tique Via Julia, petits et
grands se disputent la
première place au
concours de boules
carrées dans les ruelles
du village.
Cette manifestation organisée par le
Comité des Fêtes a lieu chaque année en
août.
) Les Musicales du Trophée
Ce festival de musique à dominante clas-
sique, se déroule dans l’enceinte du
Trophée d’Auguste.
A C T U A L I T E
En 2015, les Musicales du Trophée ont fêté
leur 15ème anniversaire !
L'Empereur César-Auguste, qui régnait sans
partage sur les "Musicales du Trophée"
depuis leur création en 2001, a cédé à
Saint-Michel, Patron du village, le rôle
principal depuis la saison 2013. Toutes les
représentations se déroulent donc dans la
magnifique église Saint-Michel, qui veille
depuis la fin du 18ème siècle sur la cité et
dont l'acoustique se prête particulièrement
bien à ces concerts.
L’association s’est également dotée d’un
nouveau bureau qui a élu Silvia Origlia,
nouvelle présidente.
) Les autres festivités au cours de l’année
Les Estivales du Conseil général. Chaque année de très beaux spectacles
donnés au Trophée d’Auguste sont ouverts gratuitement à tous.
La Course du Trophée. Elle a fêté ses 20 ans en septembre 2006 !
Course pédestre ouverte à tous, elle propose un parcours varié et athlé-
tique sur une distance de 19,1 km et 300 mètres de dénivelé positif, à
travers Parc Naturel de la Grande Corniche sur 13 kms.
Halloween. La Turbie est l’une des rares communes où cette fête
continue à connaître un grand succès : plus de 200 enfants
chaque année !
En savoir +
Tél. : 06 12 44 83 62
www.musicalesdutrophee.fr
31
Consulter le programme des festivités
www.ville-la-turbie.fr/evenements
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) Les Amis du Trophée
Cette association turbiasque créée en 1988 met tout en œuvre pour porter
plus loin la renommée du Trophée d’Augsute, élément essentiel du patrimoine
romain des Alpes-Maritimes.
Ses objectifs et activités vont toutes en ce sens :
Engager toutes actions de nature à promouvoir le site, la connaissance,
l’histoire et la protection du Trophée d’Auguste ;
Promouvoir toutes initiatives permettant la mise en valeur du Trophée dans son
environnement urbain, culturel et touristique par des visites, concerts, conférences,
manifestations, évocations romaines...
Prêter notre concours à toute activité menée par les services compétents du Centre des
Monuments Nationaux ;
Faciliter l’accès des lieux aux habitants de La Turbie (par l’intermédiaire d’une carte
d’accès personnelle qui coûte seulement 10 € par an) En savoir plus
Mme Hélène Grouselle (Présidente) - Tél. : 06 19 05 02 66
) La Luerna
La Luerna signifie la luciole en dialecte Nissart. Cette association culturelle est
affiliée à la Fédération des Associations du Comté de Nice.
En dehors des cours de langue nissarde, d'histoire régionale et chant choral
traditionnel, ses actions sont les suivantes :
Étude, défense et promotion des richesses patrimoniales du terroir de La Turbie ;
son histoire, sa culture et ses coutumes, sa langue ancestrale ;
son patrimoine naturel, son bâti ancien et archéologique ;
manifestations à l’initiative de l’association : procession et feux de la Saint Jean, concerts
de chant choral traditionnel, représentations en costume local, expositions diverses ayant
pour thème l'histoire et la vie du village et de ses habitants.
) I.R.A.H.TA.
Institut de Recherche Archéologique et Historique de la
Turbie et de ses Anciens territoires
Le principal objectif de cette association est la valorisation et la protection du pa-
trimoine archéologique et spéléologique de La Turbie et de ses anciens quartiers.
Activités en cours :
répertoire des cavités de la commune ;
préparation d’un livre sur le patrimoine Turbiasque ;
suivi du travail de l’O.N.F. sur le massif de la Tête de Chien afin de préserver les vestiges
existants sur le site ;
travail avec le Parc de la Grande Corniche et A.R.C.H.E.A.M. pour une compréhension
des vestiges sis sur le grand plateau du Mont Bataille ;
travail pour sauvegarder la grotte préhistorique de Malbousquet ... En savoir plus
Christian AVON (Président) - Email : [email protected]
Les associations pour les traditions et le patrimoine
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Documentations pour vous aider à rédiger vos articles
) Documents sur La Turbie et le Trophée d’Auguste
Plan du village trilingue (français, anglais, italien) Guide pratique trilingue (français, anglais, italien) Dépliant Trophée d’Auguste (Via Julia Augusta) en français - édité par la CARF
« La Via Julia - Un itinéraire romain exceptionnel » - broché français de 56 pages - édité
par la CARF
Le Chemin d’Histoire et du Patrimoine L'église Saint-Michel Les randonnées Les sports et loisirs
) Documents pratiques
Les restaurants Les hébergements Les festivités Les associations Les adresses et numéros utiles Le guide pratique des horaires Tarifs des visites guidées
Ces documents sont disponibles sur simple demande.
Nous mettons également à votre disposition des copies d’articles ou livres édités sur
le village et le Trophée d’Auguste. N’hésitez pas à nous les demander !
) Clichés
Nous disposons d’une médiathèque de plus de 300 clichés sur le village, le vieux bourg, le
patrimoine, les panoramas, les sports… Ces photographies sont libres de droits, mais les
noms des photographes ou « Ville La Turbie » doivent être mentionnés suivant les cas.
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Bibliographie Ouvrages, articles et mentions sur La Turbie LA TURBIE MICHÈLE BERTOLA-VANCO (Auteur), MONIQUE BOURGEOIS-MARTELLI (Auteur) Alan Sutton Eds - Collection « Mémoire en Images » - 01/11/2012 LA TURBIE : LE TROPHÉE ET LE LAURIER ANDRÉ FRANCO (Auteur) Serre Editeur / Collection Patrimoine Régional - 19/09/2008 LA TURBIE. IMAGES ET ECRITS BERTOLA-VANCO (Michèle) Préfacé par VESTRI (René) et BASSANI (Nicolas). Nice - 2002 - 175p. LE TROPHEE DES ALPES Nice-Historique—Acadèmia Nissarda—Juillet 2005 L'INAUGURATION A LA TURBIE DU MONUMENT DEDIE AUX MORTS POUR LA PATRIE CASIMIR (Philippe). Nice - 1921 - 31 p. : ill. LES BANDITES DE LA TURBIE : CAS UNIQUE D'UNE INSTITUTION PARTICULIERE A L'ANCIEN COMTE DE NICE, LES SEULES QUI MAINTIENNENT LES DROITS DE PATURAGE SUR LE LITTORAL, FAITS ET CHARGES DE GUERRE DEPUIS LE XIIIE JUSQU'AU XVIIIE SIECLE, LEUR RACHAT NECESSAIRE CASIMIR (Philippe). Préfacé par DURANDY (Dominique). Monaco - 1919 - 88 p. LE LAURIER DE LA TURBIE. POEMES DE THEODORE DE BANVILLE ET CATULLE MENDES : HISTORIQUE DE CES OEUVRES CELEBRES CASIMIR (Philippe). Préfacé par AVRIL (Georges). Nice - 1924 - 31 p. : 2 portraits A PROPOS DE LA VOIE ROMAINE 'VIA JULIA' DE MENTON A CIMIEZ PAR LA TURBIE ET LA TRINITE CAPPATTI (Louis). Nice - s.d. - 16 . HISTOIRE DE LA TURBIE CAPPATTI (Louis). L'Echo de la Côte d'Azur - 1963 - 16p BEAUSOLEIL , LA TURBIE, LAGHET CAPPATTI (Louis). Nice - 1950 - 24 p. LA TURBIE HILDESHEIMER (Ernest). Nice - s.d. - 2p. DE L'ACQUEDUC DU FAISSET A LA FONTAINE DE LA TURBIE CUNEGONDO (Jean). Nice Historique - n° 4 - 2003 octobre-décembre - p. 238 à 241 LA REDOUTE DE SEMBOULA (1744) DE LA GUERRE DE LA SUCCESSION D'AUTRICHE (LA TURBIE 06) GEIST (Henri). Archéam - n° 7 - 2000 - p. 19 LE CAMP RETRANCHE DE SEMBOULA (1744) DE LA GUERRE DE LA SUCCESSION D'AUTRICHE (LA TURBIE - 06) GEIST (Henri). Archéam - n° 8 - 2001 - p. 28 à 38 DU COL D'EZE AU JUSTICIER. (COMMUNES D'EZE, DE LA TURBIE, DE CAP D'AIL) BRETAUDEAU (Georges). Mémoires de l'Institut de Préhistoire et d'Archéologie des Alpes-Maritimes - 1990 - p. 25 à 44 LA TURBIE, LA BIBLIOTHEQUE ET LA FONDATION BARBERA-BERNARD. SEMPER FIDELIS BALLERET (Véronique). Préfacé par CASTELA (Paul). Nice - 1989 juin - 47 p. FRANCO (André). Mesclun - n° 12 - 1989 - p. 8 à 18 LA TURBIE. SOURCES ET TRACES DU TERROIR FRANCO (André). Les Régionales, volume XVII. Nice - 1987 - 319 p. LA VIE D'UNE COMMUNAUTE RURALE. PACAGES ET BANDITES DE LA TURBIE FRANCO (André). Recherches Régionales - n° 2 - 1986 avril-juin - p. 63 à 92
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LA TURBIE AU DEBUT DU XIXe SIECLE D'APRES LES CHRONIQUES DE L'ABBE BONIFACY MALAUSSENA (Paul-Louis). Nice Historique - n° 1 - 1987 janvier-mars - p. 19 à 27 Nice Historique - n° 4 - 1986 octobre-décembre - p. 101 à 120 LA TURBIE, SEIGNEURS ET COMMUNAUTE D'HABITANTS DU XIe au XIIe SIECLE GLADIEUX (Lyse). Bulletin de la Société d'Art et d'Histoire du Mentonnais - n° 38 - 1986 juin - p. 13 à 18 EN CREMAILLERE DE MENTON A LAGHET PAR LE TRAIN A CREMAILLERE DE MONTE-CARLO - LA TURBIE VOLPI (Jean-Claude). Menton - 1981 - n.p. DROITS DES SEIGNEURS ET FRONTIERE POLITIQUE. LA TURBIE, ROQUEBRUNE ET MENTON DU XIIE AU XVE SIECLE ROBERT (Jean-Baptiste). Annales du Midi - n° 117 - 1974 - p. 133 à 151 LA TURBIE ET PEILLE EMANUEL (X.). Nice historique - n° 4 - 1923 juillet et août - p. 100 à 104 HISTOIRE POLITIQUE ET ECONOMIQUE DES SEIGNEURIES DE MENTON, ROQUEBRUNE ET LA TURBIE ANTERIEUREMENT AU XVE SIECLE LABANDE (L-H.). Monaco ; Nice - 1911 - 242 p. DOCUMENTS HISTORIQUES RELATIFS AUX SEIGNEURIES DE MENTON, ROQUEBRUNE ET LA TURBIE DU ONZIEME AU SEI-ZIEME SIECLE SAIGE (Gustave), LABANDE (L-H.). Documents historiques. Monaco - 1908 - CCXLII-716 p. LA TURBIE, LE MELKART DE MONACO (3) PIERRUGUES (abbé L.). Nice Historique - n° 17 - 1899 1er décembre - p. 269-271 Nice Historique - n° 16 - 1899 15 novembre - p. 252-256 Nice Historique - n° 14 - 1899 - p. 215-221 Nice Historique - n° 18 - 1899 15 décembre - p. 276-278 LES HOTES DE LA FRANCE. L'IMPERATRICE DOUAIRIERE DE RUSSIE ET LE TSAREVITCH A LA TURBIE Le Petit Journal. Supplément illustré - n° 282 - 1896 12 avril - pp. 119-120 CHEMIN DE FER DE MONTE-CARLO A LA TURBIE. REGLEMENTS GENERAUX Lausanne - 1894 - 88p. PROCES-VERBAL DE VISITE, EN 1323, DES FORTIFICATIONS DES COTES DE PROVENCE ET DES MUNITIONS D'ARMES ET DE VIVRES, DEPUIS ALBARON (BOUCHES- DU RHONE) JUSQU'A LA TURBIE (ALPES-MARITIMES). RESISTANCE DES MARSEIL-LAIS AUX ORDRES DU ROI BARTHELEMY (docteur L.). Mélanges historiques - 1882
Ouvrages, articles sur le Trophée d’Auguste Le Trophée des Alpes Nice Historique—avril juin 2005—148 p Acadèmia Nissarda 102 MONUMENTS POURRAIENT QUITTER LE GIRON DE L'ETAT Le Moniteur - n° 5204 - 2003 22 août - p. 10 à 13 La gestion de certains monuments va être transférée aux collectivités locales. Un décret en Conseil d'Etat en arrê-tera la liste. Une commission a fixé une liste des propositions de décentralisation ou de transfert parmi lesquelles, dans les Alpes-Maritimes, le trophée d'Auguste de La Turbie et le château du mont Alban à Nice. Le transfert de l'église Sainte-Rita à Nice est à l'étude. A noter : liste des membres de la commission. L'OEUVRE DU TROPHEE D'AUGUSTE A LA TURBIE : PRECIS HISTORIQUE, RESUME DES CHAPITRES DU LIVRE CASIMIR (Philippe). Nice - 1937 - 18 p. LE TROPHEE D'AUGUSTE, A LA TURBIE, FUT-IL UN PHARE ? CASIMIR (P.). Nice historique - n° 1 - 1933 janvier et février - p. 9 à 13 GUIDE HISTORIQUE DU MUSEE DU TROPHEE ROMAIN A LA TURBIE CASIMIR (Philippe). Monte-Carlo - 1928 - 94 p. : ill.
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LA TURBIE ET SON TROPHEE ROMAIN. LE GOLF DU MONT-AGEL. LA ROUTE D'EZE AU CAP-MARTIN CASIMIR (Philippe). Monte-Carlo - 1923 - 32 p. Nice - 1914 - 108 p. LE TROPHEE DES ALPES DEPUIS 3000 ANS CASIMIR (Philippe). Paris ; Cannes - 1910 - 175 p. : ill. phot. Société française des fouilles archéologiques- Section des A.-M.. Cannes - 1909 avril - 111p. RAPPORT (SUR LES FOUILLES DU TROPHEE D'AUGUSTE, LA TURBIE) CASIMIR (Philippe). Bulletin de la Société française des fouilles archéologiques - 1908 - p. 25-34: ill., 3 pl. h-t. LE TROPHEE D'AUGUSTE A LA TURBIE. ESSAI DE SCULPTURE FIGURATIVE ET ESSAI D'ANALYSE ICONOGRAPHIQUE. VO-LUME II (PLANCHES) BINNINGER (Sophie). 1997 - XXXIV planches LE TROPHEE D'AUGUSTE A LA TURBIE. ETUDE DE LA SCULPTURE FIGURATIVE ET ESSAI D'ANALYSE ICONOGRAPHIQUE. VOLUME 1 BINNINGER (Sophie). 1997 - 200p. CONCRETISATION DE LA PRESENCE ROMAINE AUX CONFINS DE LA LIGURIE OCCIDENTALE : LE TROPHEE DE LA TURBIE CAUVIN (Gérard). 1995 - p. 15 à 25 LE TROPHEE D'AUGUSTE A LA TURBIE FRANCO (A.). Mesclun - n° 20 - 1993 - p. 9 à 13 LE TROPHEE D'AUGUSTE A LA TURBIE LAMBOGLIA (Nino). Itinéraires Ligures, n°4. Bordighera - 1964 - 80 p. LA DEDICACE DU TROPHEE DES ALPES (LA TURBIE) (AVEC 2 PLANS H.T.) FORMIGE (Jules). Gallia - n° 1 - 1955 - p. 101 à 102 LE TROPHEE DES ALPES (LA TURBIE) FORMIGE (Jules). 'Gallia'. Paris - 1949 - 104 p. RESTAURATION DU TROPHEE D'AUGUSTE A LA TURBIE PAR (J.) FORMIGE, ARCHITECTE La Construction Moderne - n° 37 - 1930 15 juin - p.566 à 567 TROPAEUM AUGUSTI GIGLIOLI (Giulio Q.). Fert - n° 1-2 - 1929 juillet-décembre - 12 p. : ill. LES FOUILLES RECENTES AUTOUR DU MONUMENT DE LA TURBIE. QUI EN FUT L'INITIATEUR ? BARETY ( A.). Nice Historique - n° 9 - 1909 1er mai - p. 152 à 155 LE MONUMENT HISTORIQUE DE LA TURBIE . APERCUS SUR SON CARACTERE ET SA RECONSTITUTION EZE (Joël d'). Draguignan - 1909 - 42 p. LES FOUILLES RECENTES AUTOUR DU MONUMENT DE LA TURBIE BARETY (Dr A.). Nice Historique - 1909 - P.1 à 6 THE TOWER OF AUGUSTUS AT LA TURBIE : A RECONSTRUCTION AND A HISTORY LOVELAND (J. D. E.). The Riviera in roman times. 2. London (Londres) ; Nice - 1909 - 29 p. : 4 p. phot. h-t. ENCORE SUR LE MONUMENT DE LA TURBIE SAPPIA (Henri). Nice Historique - n° 14 - 1900 septembre - p. 209-210 NOTICE SUR LA TURBIE, MONUMENT DES TROPHEES D'AUGUSTE, ET SUR LA VOIE JULIA AUGUSTA (1) SPITALIERI DE CESSOLE (Hilarion). Nice Historique - n° 5 - 1900 1er mars - p. 65-69 Liste non exhaustive
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