Votre programme depuis le début de l'année 2013 :

1. Jésus vrai Dieu est vrai homme 2. Notre Père 3. Sacrement de la confession, de la Miséricorde 4. Comment progresser dans la foi Je constate donc que vous avez cherché à vous rapprocher de Dieu, à mieux le connaître :

Dieu le Père, Dieu le Fils, qui s'est fait homme ; vous vous êtes approchés de la Miséricorde du Père, dont nous bénéficions spécialement grâce à la confession ; enfin, en avril, vous avez cherché à comprendre comment mieux progresser dans la foi.

Aujourd'hui, nous allons voir comment mieux connaître le Christ, comment mieux aimer

le Père, comment mieux avancer en Église… grâce au Saint Esprit.

La vocation de l'homme : La vie dans l'Esprit

Lorsque nous cherchons, dans le catéchisme de l'Eglise catholique, l'expression « vie dans l'Esprit », nous trouvons ces mots : « la vocation de l'homme, c'est la vie dans l'Esprit. » (Paragraphes 1691 à 1698) Or, cette déclaration, se trouve dans la troisième partie du catéchisme intitulée : « La vie

dans le Christ. » Conclusion : vivre dans le Christ, c'est vivre dans l'Esprit du Christ, c'est-à-dire le Saint

Esprit, qui nous unit, comme lui, à son Père. Depuis notre baptême, nous sommes attachés au Christ comme le sarment au cep, comme

les membres au corps : le Christ est la tête, le cep. Sur la croix, Jésus a offert son corps au Père, jusque dans la mort. Il a voulu qu'à ce

moment-là, son cœur soit transpercé par la lance du soldat. Jean et Marie voient alors jaillir et accueillent l'eau de l'Esprit Saint et le sang des sacrements.

Cette effusion jaillie du cœur transpercé de Jésus, mort sur la croix, Dieu a voulu que les membres dont le Christ est la tête, en bénéficient aussi, après Jean et Marie : c’est la Pentecôte.

Ce jour-là, Marie, Pierre, les 120 disciples, puis, en un second temps, la foule réunie à Jérusalem pour célébrer, justement, la fête juive de Pentecôte, tous, bénéficient de l'effusion de l'Esprit Saint, jaillie du cœur du Christ transpercé sur la croix 50 jours auparavant.

La source ouverte au côté du Temple qu'est le Christ, passant par le cénacle de Jérusalem,

mcvinet | Cycle Essen’Ciel (Soirée 5) | 6 mai 2013

La vie dans l’Esprit Saint… « ...ENLACÉ À L'ESPRIT DE DIEU, L'HOMME ACCÈDE À LA GLOIRE

DU PÈRE. » ST IRÉNÉE

PAGE 1

ne cesse de couler, de se développer, de se déployer dans le cours de l'histoire, dans l'humanité tout entière, jusqu'à aujourd'hui, jusqu’ici ...

Lorsque Jésus proclame sur la croix : « Tout est accompli », il livre l'Esprit. Ainsi, le lien est-il clair entre le don de la vie de Jésus sur la croix et l'effusion de l'Esprit Saint à la Pentecôte.

L'Eglise d'ailleurs, l'annonce dans la liturgie : le cycle pascal ne se termine pas à Pâques, mais bien à la Pentecôte.

Le souffle de la Pentecôte est celui du Christ lui-même annonçant : « Tout est accompli ! » Le don de l'Esprit à la Pentecôte « accomplit », rend complète, l'œuvre de salut de Jésus de

l'Annonciation au vendredi saint, et au matin de Pâques. Lorsque Jésus apparaît aux disciples, après sa résurrection, il souffle sur eux, disant : « La

paix soit avec vous ! » comme pour montrer la continuité absolue entre la résurrection et l'effusion du Saint Esprit, souffle de Dieu.

L'Esprit Saint « saisit » Marie, le jour de l'Annonciation, pour « tisser » en elle le corps du Christ ; de la même manière, l'Esprit Saint « saisit » les apôtres et Marie, le jour de la Pentecôte, pour en faire le corps – mystique - du Christ. L'Annonciation donne corps humain au Fils de Dieu, dans le sein de Marie. La Pentecôte donne corps à l'Eglise, présence réelle du Christ dans le monde ; de la même manière encore, l’Esprit nous « saisit » le jour du baptême, de la confirmation et dans l’eucharistie (ainsi que les autres sacrements) pour faire de nous le corps du Christ.

Ce corps du Christ qu'est l'Église, n'est pas encore achevé, n'a pas fini de naître, n'est pas complet, tant qu'un seul membre de l'humanité en reste éloigné.

L'Esprit Saint, « comme un vent violent » (cf Ac 2) cherche, partout, des interstices, des failles possibles en chaque personne humaine, pour les pénétrer de la vie même de Dieu : l'Esprit Saint est la vie même de Dieu dans l’Eglise, au service de tout homme, de tout l’homme.

Voilà pourquoi « la vocation de l'homme, c'est la vie dans l'Esprit Saint »

Comment la vie de l'Esprit Saint est-telle communiquée au chrétien ?

La vie dans l'Esprit Saint nous est communiquée par les sacrements de l'Église. Les sacrements de l'Église nous donnent la foi, l’espérance et la charité.

Les sacrements de l'Église nous donnent « la grâce du Christ et les dons de l'Esprit Saint ».

La grâce du Christ et les dons de l'Esprit Saint nous donnent la capacité surnaturelle de vivre comme le Christ, en vrai fils du Père, au service de l’humanité, dans le même « Esprit » que Jésus, l'Esprit de la famille de Dieu : l'Esprit de la « famille » de Dieu, la Trinité, de l’Eglise , c'est l'Esprit Saint...

Dans une catéchèse sur le baptême, le pape Paul VI dit que le baptême fait de nous des « surhommes ».

En effet, le sacrement du baptême, donne ce que nous appelons « les vertus théologales » : « vertus » pour dire « forces » ; « théologales » pour dire : « qui-nous-parlent-de-Dieu », qui nous « connectent » à la vie divine.

PAGE 2

384. Qu’est-ce que les vertus théologales? 1812-1813 ; 1840-1841 - elles sont le gage de la présence et de l’action de l’Esprit Saint dans les facultés humaines.

elles rendent capables de vivre en relation avec la Trinité;

elles vivifient les vertus humaines.

La vie dans l'esprit nous est donnée : notre travail, c'est de l'accueillir.

Les sacrements, à commencer par le baptême, la confirmation et l'eucharistie, nous rendent capables d'accueillir, par la foi, l'Esprit même de Dieu le Père, l'Esprit de Jésus-Christ, l'Esprit de l'Église, corps du Christ.

Le baptême nous donne o la foi, c'est-à-dire la confiance envers Dieu, une confiance d'enfants vis-à-vis d'un

Père très aimant. Cette confiance envers Dieu qui, depuis le péché originel, fait défaut à tout homme. Il nous donne

o l'espérance c'est-à-dire la faculté de « voir » déjà réalisé ce que nous ne voyons pas justement, réalisé. Il nous donne

o la charité c'est-à-dire Dieu lui-même pour aimer Dieu et les autres.

La confirmation nous marque de l'Esprit Saint : « Sois marqué de l'Esprit Saint, le don de Dieu », telles sont, en effet, les paroles de l'évêque lors du sacrement de la confirmation. Et elle nous fait témoin du Christ.

L'eucharistie, présence réelle du Christ dans le pain et le vin consacrés par le prêtre à la messe, nous communique, bien sûr, l'Esprit même du Christ et de son Père.

La réconciliation est le lieu de l’effusion de l’Esprit de miséricorde (cf l’enfant

prodigue) ; ainsi que le sacrement des malades.

Les sacrements du service (ordre et mariage) sont le lieu de l’effusion de l’Esprit de charité

La vie dans l'Esprit, c'est donc la vie dans l'Église, dans les sacrements de l'Église.

Ce que nous professons dans le symbole de la foi, le credo, les sacrements le réalisent.

Je dis : « Je crois en l'Esprit Saint » et le baptême, la confirmation, l'eucharistie, et les autres sacrements, « activent » cette proclamation.

PAGE 3

Un peu comme on active un logiciel en informatique : le Saint Esprit est « pré installé » sur le disque dur de la personne, les sacrements l'activent, et je peux, ensuite, utiliser toutes les fonctions qu'il comporte.

Si l'on garde cette image, on pourrait considérer que « l'édition starter » consiste en « baptême - confirmation - eucharistie », les « sacrements de l'initiation » ; et que l'édition complète comporte aussi les cinq autres sacrements, à installer progressivement dans notre vie, sans oublier de les mettre à jour régulièrement ! Ni de télécharger, de temps en temps, des petits compléments, des applications, avec leurs propres mises à jour régulières, qui sont indispensables pour progresser dans la foi et la communiquer autour de nous - ce qui, d'ailleurs, la fait grandir !...

Tout humain peut-il vivre dans l'Esprit Saint ? 358 (1699-1715)

Oui, car tout être humain est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, Père Fils et Esprit Saint.

Tout être humain est «tourné » vers Dieu, dès sa conception, toujours appelé par Dieu, « à » Dieu, qui est Père, Fils, et Esprit Saint.

L’Esprit Saint, joie du Père, émerveillement du Père devant le Fils, joie du Fils, émerveillement du Fils devant le Père ...

C'est à cette joie-là que chaque être humain est appelé, dès avant sa création :

« La joie, autre nom de l'Esprit Saint » Benoît XVI

De même que Paul qualifie la joie de fruit de l’Esprit Saint, dans son Évangile Jean a lui aussi étroitement lié l’Esprit et la joie. L’Esprit Saint nous donne la joie. Et Il est la joie. La joie est le don dans lequel tous les autres dons sont résumés. Elle est l’expression du bonheur, de l’harmonie avec soi-même, ce qui ne peut découler que du fait d’être en harmonie avec Dieu et avec sa création. Rayonner, être communiquée, fait partie de la nature de la joie. L’esprit missionnaire de l’Église n’est rien d’autre que l’impulsion à communiquer la joie qui nous a été donnée. Que celle-ci soit toujours vivante en nous et rayonne sur le monde dans ses épreuves : tel est mon souhait. L’Esprit de Dieu, est l’Esprit de la joie éternelle” (Benoit XVI)

C'est pourquoi saint Séraphin de Sarov disait que « le but de la vie c’est l'acquisition du Saint Esprit ». En effet, Dieu crée tout homme dans le but de le faire participer à son propre bonheur éternel, sa propre béatitude éternelle, qui se nomme… l'Esprit Saint !

Mais, attention, ce n'est pas seulement notre esprit ou notre âme, qui sont appelées à vivre dans l'Esprit Saint, dans la béatitude éternelle de Dieu mais bien toute notre personne, y

PAGE 4

compris notre corps : « Je crois en la résurrection de la chair » affirmons- nous dans le credo.

La résurrection, c'est quand l'Esprit Saint prend complètement possession de toute ma personne, y compris mon corps qui, alors, est complètement divinisé.

Dans « vie dans l'Esprit » il y a aussi « résurrection de la chair », divinisation de tout mon être, prise de possession par le Saint Esprit, « illumination », de toute ma personne de toute ma nature humaine, corps, esprit, cœur, relations...

« Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu » disent les premiers théologiens, les Pères de l'Église.

La résurrection de la chair que nous professons chaque jour dans notre Credo, est le couronnement de la vie dans l’Esprit, commencée au baptême et qui se déploiera éternellement, dans la vie … éternelle, lorsque nous serons en Dieu, corps et âme, pour toujours.

« /… /le Verbe a annoncé que Dieu serait vu des hommes /,…/ afin que, enlacé à l'Esprit de Dieu, l'homme accède à la gloire du Père. »

« /…/La gloire de Dieu c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme c'est la vision de Dieu.» Saint Irénée de Lyon Contre les Hérésies IV, 2, 1

Or celui en qui nous « voyons » Dieu, c’est l’Esprit de Dieu.

Petites « fleurs » du Curé d'Ars L'homme est tout terrestre et tout animal; il n'y a que l'Esprit-Saint qui puisse élever son âme et la porter en haut. Ceux qui sont conduits par le Saint-Esprit ont des Idées justes. Voilà pourquoi il y a tant d'ignorants qui en savent plus long que les savants. Quand on est conduit par un Dieu de force et de lumière on ne peut pas se tromper. Comme ces lunettes qui grossissent les objets, le Saint-Esprit nous fait voir le mal et le bien en grand. Avec le Saint-Esprit, on voit tout en grand: on voit la grandeur des moindres actions faites pour Dieu et la grandeur des moindres fautes. Comme un horloger avec ses lunettes distingue les plus petits rouages d'une montre, avec les lumières du Saint-Esprit, nous distinguons tous les détails de notre pauvre vie. Alors les moindres imperfections paraissent très grosses, et les moindres péchés font horreur. Ceux qui ont l'Esprit-Saint ne peuvent pas se sentir, tellement ils connaissent leur pauvre misère. Les orgueilleux sont ceux qui n'ont pas l'Esprit-Saint. Les gens du monde n'ont pas l'Esprit-Saint, ou s'ils l'ont, ce n'est qu'en passant: il ne s'arrête pas chez eux; le bruit du monde le fait partir. L'œil du monde ne voit pas plus loin que la vie. L'œil du chrétien voit jusqu'au fond de l'éternité.

PAGE 5

Pour l'homme qui se laisse conduire par le Saint-Esprit, il semble qu'il n'y a point de monde; pour le monde, il semble qu'il n'y a point de Dieu... Ceux qui se laissent conduire par le Saint-Esprit éprouvent toute sorte de bonheur au dedans d'eux-mêmes; tandis que les mauvais chrétiens se roulent sur les épines et les cailloux. Une âme qui a le Saint-Esprit ne s'ennuie jamais en la présence de Dieu; il sort de son cœur une transpiration d'amour. Prenez dans une main une éponge imbibée d'eau, et dans l'autre un caillou; pressez-les également: il ne sortira rien du caillou, et, de l'éponge, vous ferez sortir de l'eau en abondance. L'éponge, c'est l'âme remplie du Saint-Esprit, et le caillou, c'est le cœur froid et dur où le Saint-Esprit n'habite pas. Quand on a le Saint-Esprit, le cœur se dilate, il se baigne dans l'amour divin. Le poisson ne se plaint jamais d'avoir trop d'eau: de même le bon chrétien ne se plaint jamais d'être trop longtemps avec le bon Dieu. Il y en a qui trouvent la religion ennuyeuse; c'est qu'ils n'ont pas le Saint-Esprit. Si l'on disait aux damnés: "Pourquoi êtes-vous en enfer?" ils répondraient: "Pour avoir résisté au Saint-Esprit." Et si on disait aux saints: "Pourquoi êtes-vous au ciel?" ils répondraient: "Pour avoir écouté le Saint-Esprit..." Le bon Dieu, en nous envoyant le Saint-Esprit, a fait à notre égard comme un grand roi, qui chargerait son ministre de conduire un de ses sujets, disant: "Vous accompagnerez cet homme partout, et vous me le ramènerez saint et sauf." Que c'est beau d'être conduit par le Saint-Esprit! Et dire qu'il y en a qui ne veulent pas le suivre!... L'Esprit-Saint nous conduit comme une mère conduit son enfant par la main, comme une personne qui y voit conduit un aveugle. Le Saint-Esprit repose dans les âmes justes comme la colombe dans son nid. Il couve les bons désirs dans une âme pure comme la colombe couve ses petits. Le Saint-Esprit repose dans une âme pure comme sur un lit de roses. Il sort d'une âme où réside le Saint-Esprit une bonne odeur; comme celle de la vigne quand elle est en fleur. Comme une belle colombe blanche, qui sort du milieu des eaux et vient secouer ses ailes sur la terre, l'Esprit-Saint sort de l'Océan infini des perfections divines et vient battre des ailes sur les âmes pures, pour distiller en elles le baume de l'amour...

PAGE 6

Quel est le chemin de la vie dans l'Esprit Saint ? 1716-1717 ; 1725-1726

Ou - pour le dire autrement - quel est le chemin de la joie de Dieu (« joie de Dieu » étant un nom de l'Esprit Saint)?

Jésus lui-même nous le décrit dans l'Évangile des béatitudes.

Dieu nous a créés avec, au cœur, un désir de bonheur. Par ce désir, il nous attire à lui, lui, le bonheur absolu…

Cet attrait, ce désir, ce mouvement intérieur, c'est l'Esprit Saint lui-même.

L'Esprit Saint, comme un parfum dont Dieu se revêtirait pour nous attirer à lui sa créature bien-aimée…

En même temps qu’il prononce les paroles de la confirmation : « Sois marqué de l'Esprit Saint, le Don de Dieu », l’évêque répand, sur le front du confirmand, une huile parfumée : le Saint chrême. C'est pourquoi, la confirmation est aussi appelée « chrismation ».

Par ces rites et symboles, la liturgie de l'Église nous enseigne à la fois que l'Esprit Saint, comme un parfum, nous attire avec bonheur vers le bonheur de Dieu et à la fois que l'Esprit Saint est le Don même du bonheur de Dieu.

L'Esprit Saint, don du Père au Fils, et du Fils au Père, bonheur infini, est encore, dans le même mouvement, don de Dieu à l'Église pour attirer toute l'humanité vers le bonheur infini, vers Dieu.

En contemplant Jésus dans l'Évangile des béatitudes, on peut apprendre à connaître le chemin de la vie dans l'Esprit Saint, très concrètement. L’Esprit Saint est la joie de ceux qui n’ont rien, qui pleurent et ont faim. L’effusion de l’Esprit Saint nous donne d’expérimenter cette joie incompréhensible, au milieu même des épreuves. La souffrance n’est pas effacée, elle est transfigurée, tout en demeurant souffrance ou difficulté. Les martyrs en témoignent et nous aussi, plus petitement, au quotidien. On expérimente que la parole de Dieu est vraie :

Il disait : Mt 5 03 « Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux ! 04 Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise ! 05 Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés ! 06 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés ! 07 Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde ! 08 Heureux les coeurs purs : ils verront Dieu ! 09 Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu ! 10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !

PAGE 7

11 Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. 12 Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.

Quels sont les dons du Saint Esprit ?

389 (1830-1831 ; 1845) Les dons du Saint-Esprit sont des dispositions permanentes qui rendent l’homme docile à suivre les inspirations divines. Ils sont au nombre de sept : la sagesse, l’intelligence, le conseil, la force, la science, la piété et la crainte de Dieu.

Nous sommes incapables par nous-mêmes de suivre le chemin des béatitudes, le chemin de l’Esprit Saint, avec Jésus, vers le Père.

Dieu le sait et il nous donne l'équipement adéquat, à savoir des « dispositions permanentes », intérieures, spirituelles, qui nous rendent capables d'entendre sa voix à l'intérieur de nous, sa direction, et capables de la suivre : ce sont les dons de l'Esprit Saint.

Quels sont les « fruits » de l’Esprit Saint? 390. (1832)

Les fruits de l’Esprit Saint sont des perfections formées en nous comme des prémices de la gloire

éternelle. La tradition de l’Église en donne douze : « la charité, la joie, la paix, la patience, la

longanimité, la bonté, la bénignité, la mansuétude, la fidélité, la modestie, la continence, la

chasteté » (Ga 5,22-23 vulg.).

Les fruits de l'Esprit Saint sont le résultat de l'action de l'Esprit de Dieu en nous.

Dieu « plante » en nous l’Esprit Saint, comme un arbre qui porte de lui-même ses fruits.

L'arbre puise en Dieu, la vie même de Dieu, par trois « grosses racines », les vertus théologales : foi, espérance, charité.

Le fruit de cet arbre est à notre disposition : nous pouvons le déguster, avec bonheur, comme un avant-goût du ciel, mais aussi une nourriture qui nous permet d'avancer.

Ce fruit se nomme charité, et, comme une grappe, ou comme une grenade, il comporte plusieurs grains : la joie, la paix, la patience, la longanimité, la bonté, la bénignité, la mansuétude, la fidélité, la modestie, la continence, la chasteté » (Ga 5, 22-23 vulg.).

La joie, c’est l'Esprit Saint lui-même ; le grain de folie si vous préférez !

La paix c'est le « grain » que Jésus souffle à ses disciples, après sa résurrection, comme un avant-goût de Pentecôte...

PAGE 8

La longanimité, la fidélité, la modestie, la continence, la chasteté, avec la patience, s'enracinent dans l’espérance : nous savons, par l'espérance, que les promesses de Dieu sont déjà réalisées en Jésus ; même si nous ne le voyons pas encore, nous pouvons patienter, longtemps, dans la fidélité, la simplicité, etc...

Dieu nous donne son Esprit Saint pour que nous goûtions tous ces fruits, sans avoir rien cultivé. Dieu est un Père nourricier.

Vivre dans l'Esprit Saint : « s’ajuster » à l’amour qu’est Dieu. 422. (1987-1995 ; 2017-2020)

La justification est l’œuvre la plus excellente de l’amour de Dieu. Elle est l’action miséricordieuse

et gratuite de Dieu qui nous remet nos péchés et qui nous rend justes et saints dans tout notre être.

Cela se réalise par la grâce de l’Esprit Saint, qui nous a été méritée par la passion du Christ et qui

nous est donnée par le Baptême. La justification ouvre la voie à la libre réponse de l’homme, c’est-

à-dire à la foi au Christ et à la collaboration avec la grâce de l’Esprit Saint.

Le Père donne son Fils aux hommes ; le Fils se donne, se livre, entièrement, pour nous. Par sa passion d’amour, il obtient pour nous l’amour de son Père, c’est-à-dire le Saint Esprit.

L’Esprit Saint, lorsque nous l’accueillons, nous entraîne dans son propre don pour nos frères.

En étant parfaitement ajusté à l’amour du Père, dans sa nature humaine, Jésus, personne divine, a obtenu, gagné, mérité, acquis, dans sa nature humaine, que nous collaborions nous aussi avec le Saint Esprit, pour nous et pour les autres, nous qui étions parfois opposés à lui, nous qui, en tous cas, ne sommes pas Dieu...

« ...enlacé à l'Esprit de Dieu, l'homme accède à la gloire du Père. » St Irénée de Lyon.

427. (2010-2011 ; 2027) Quels biens pouvons-nous mériter?

Sous la motion de l’Esprit Saint, nous pouvons mériter, pour nous-mêmes et pour autrui, les

grâces utiles pour nous sanctifier et pour parvenir à la vie éternelle, ainsi que les biens temporels

qui nous sont nécessaires, selon le dessein de Dieu. Nul ne peut mériter la grâce première, qui est

à l’origine de la conversion et de la justification.

Qu'est-ce que les charismes ?

Les charismes sont des manifestations de l’Esprit, données à chacun, pour le bien commun. Cf 1 Co 12, 1-8

« Charisme » vient d’un mot grec, utilisé par st Paul, qui signifie « don gratuit ».

PAGE 9

Un charisme est un don donné par celui qui est le Don par excellence : le saint Esprit. Un charisme est une « manifestation de l’Esprit Saint », une action, un geste, une parole, un silence qui « montre » quelque chose de l’action de Dieu à travers une personne.

Saint Paul nous dit que ces « manifestations de l’Esprit Saint » sont données à chacun. Les charismes ne sont pas réservés à certains, par exemple à des personnes qui les auraient mérités. Non, les charismes sont des dons gratuits. Le corollaire est qu’une personne peut très bien être comblée de beaucoup de charismes et… ne pas être sainte, ne pas se sanctifier !

En effet, les charismes ne sont pas données pour la sanctification de la personne, mais pour « le bien de tous » dit Saint Paul, pour la construction de l’assemblée.

Bien sûr, plus la personne est sainte, mieux elle exercera les charismes pour le bien de tous. Mais le contraire n’est pas automatique. Si le Seigneur a besoin d’un « instrument » pour faire du bien à tel groupe, telle communauté, il peut donner les charismes nécessaires à qui il veut. Bien entendu, chacun peut « profiter » de l’exercice de tel ou tel charisme qu’il reçoit, pour se sanctifier, en l’exerçant avec charité, humilité, etc…Ainsi pourra-t-il aussi se sanctifier.

Celui qui nous sanctifie, c’est le Saint Esprit, que Jésus nous a mérité par le don de sa vie sur la croix. Les charismes ne sont pas des « grâces sanctifiantes », mais des grâces « ---- »

Puisque le charisme que Dieu me donne est « pour le bien de l’assemblée », il peut changer selon les besoins du groupe auquel je suis envoyé. C’est un CDD « charisme à durée déterminée ».

On ne doit surtout pas s’attacher à un charisme, mais rester libres pour accueillir ce dont le Seigneur jugera avoir besoin dans tel lieu, pour tel groupe, à tel moment…

Exemple

Un charisme se reçoit et s’exerce. On peut progresser dans l’exercice d’un charisme. On peut hésiter, bafouiller, se tromper, puis se perfectionner. Il s’agit d’un vrai travail de collaboration, très concret, avec le Saint Esprit

Exemple

Un charisme se reçoit et s’exerce en communauté. On est fraternellement soumis les aux autres dans l’exercice des charismes, avant pendant et après !

Avant pour être encouragés à se lancer

Pendant par la présence et la prière fraternelle, le discernement : pour exercer le bon charisme au bon moment, avec le bon contenu

Après : pour des conseils, pour juger les fruits, s’encourager…

L’exercice des charismes se nourrit dans la prière personnelle, l’écoute, la lecture, l’étude de la Parole de Dieu ; les sacrements, la vie en Eglise, en communauté chrétienne.

L’exercice des charismes est un service fraternel pour nos frères, service humble, gratuit, désintéressé ; service dont les formes sont aussi variées que les personnes, les lieux, les

PAGE 10

temps : le Saint Esprit en inspire toujours de nouveaux à l’Eglise car les besoins du monde évoluent.

L’exercice des charismes est une joie pour celui qui les exerce et pour ceux qui en bénéficient. Quelle grâce d’être collaborateurs du Seigneur, « associés » à l’Esprit Saint lui-même ! Et si simplement… On s’émerveille de l’action de Dieu en nous et par nous chez les autres, alors même que nous restons de si pauvres personnes...

Qu'est-ce que l'effusion de l'Esprit Saint ?

L’effusion de l’Esprit est une prière de demande à l’Esprit Saint. On éprouve le besoin d’avancer dans la relation au Seigneur et le service des frères. On a le sentiment, peut-être, de « tout bien faire » dans notre vie chrétienne, mais on est insatisfait. On aspire à une nouvelle étape : Seigneur, je te demande la grâce de vivre « davantage » dans ton Esprit Saint ! Tu connais ma pauvreté ! Viens à mon aide, Viens Esprit Saint, me renouveler !

C’est aussi simple que cela.

Concrètement, comment cela se déroule-t-il ?

Vous êtes à genoux, peut-être, les frères vous entourent et vous soutiennent en posant par exemple une main sur votre épaule ; ils demandent pour vous au Seigneur ce que vous demandez… Ils peuvent « recevoir » une Parole de Dieu dans l’Écriture et vous la lire ; ils peuvent avoir une « prophétie » (c’est –à-dire une parole de Dieu, personnalisée pour vous), un chant, un chant en langues, une exhortation… Ou rien du tout, juste leur prière de louange et de joie…

La prière est courte. Elle peut durer trois ou cinq minutes. C’est le Seigneur qui agit, pas nous !

Lorsqu’on se relève, quelqu’un a eu soin de noter toutes ces paroles et interventions. Vous les gardez précieusement et les relisez, plus tard, de temps en temps. Vous percevez alors que le Seigneur « parle » et que sa parole est réconfortante, nourrissante, éclairante, salutaire…

Comment s'y préparer ?

Soit seul, en faisant une retraite, par exemple, ou plus simplement une neuvaine, un pèlerinage… en se confessant, en remettant de l’ordre dans notre vie chrétienne si on est déjà chrétien.

Soit – et c’est mieux – en communauté : en suivant un « cycle de préparation à l’effusion de l’Esprit Saint » (une soirée par semaine, en général, pendant plusieurs semaines).

Dans tous les cas, il s’agit d’apprendre à désirer ce que Dieu désire pour nous, de lui faire confiance, de s’abandonner au Père comme un enfant.

Ce n’est pas une préparation d’abord intellectuelle, mais surtout spirituelle, du cœur.

PAGE 11

Pourtant notre intelligence, notre volonté, notre liberté seront totalement sollicitées : le Seigneur nous respecte et cherche à « travailler avec nous ». Comme un vrai père, il nous responsabilise de plus en plus.

Mais tout se passe dans une relation de confiance filiale.

La préparation à l’effusion de l’Esprit Saint n’est pas un cours magistral. Elle fait appel au témoignage et voudrait créer les conditions favorables à une expérience personnelle, personnalisée, de rencontre vivante avec le Seigneur. L’Esprit Saint est le maître en ce domaine justement, et c’est lui-même qui trouvera le chemin du cœur de chacun, de toute sa personne, pour nous mettre en relation vivante, plus profonde, avec le Christ, avec son Père, avec l’Eglise, avec nos frères en humanité.

Quels sont les fruits de l'effusion de l'Esprit Saint ?

Les fruits constatés de l’expérience de l’effusion de l’Esprit sont d’abord l’accroissement du désir de la prière.

Exemple

L’amour de l’Église

L’amour de Marie

L’amour de la Parole de Dieu

Le désir de partager notre foi et la capacité de le faire

Le service fraternel, surtout des plus pauvres.

Qu’est-ce qui pourrait lui faire obstacle et comment remédier à ces obstacles ?

Les obstacles :

Le refus de pardonner (différent de l’incapacité à pardonner)

Le refus de se détacher d’un péché (différent de l’incapacité à s’en détacher)

L’attachement à des pratiques occultes

En cas de blessures psychologiques graves, prendre conseil auprès de personnes compétentes.

Le remède :

Se confesser sur ces points, demander au Seigneur un repentir sincère, promettre de ne plus recommencer et…. retourner se confesser si on est retombé ! Courage, confiance, patience !

L’Esprit Saint inspire la prière des premiers chrétiens. 548. 2623-2624

Au début des Actes des Apôtres, il est écrit que, dans la première communauté de Jérusalem,

formée par l’Esprit Saint à la vie de prière, les croyants « étaient assidus à l’enseignement des

Apôtres, à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » (Ac 2,42).

PAGE 12

549. Comment l’Esprit Saint intervient-il dans la prière de l’Église? 2623; 2625 Le Saint-Esprit, Maître intérieur de la prière chrétienne, forme l’Église à la vie de prière et il la

fait entrer toujours plus profondément dans la contemplation et dans l’union avec le Christ

557. Quelle est l’importance de la Tradition en relation avec la prière? 2650-2651

Dans l’Église, c’est à travers la Tradition vivante que l’Esprit Saint apprend à prier aux enfants de Dieu. En effet, la prière ne se réduit pas au jaillissement spontané d’une impulsion intérieure,

mais elle implique la contemplation, l’étude et la pénétration profonde des réalités spirituelles dont

on fait l’expérience.

560. Quel est le chemin de notre prière? 2664 ; 2680-2681 Jésus vrai Dieu et vrai homme est en la seule voie par laquelle l’Esprit Saint nous enseigne à prier le Notre Père.

561. Quel est le rôle de l’Esprit Saint dans la prière? 2670-2672 ; 2680-2681 Parce que le Saint-Esprit est le Maître intérieur de la prière chrétienne et que « nous ne savons

pas ce que nous devons demander » (Rm 8,26), l’Église nous exhorte à l’invoquer et à l’implorer

en toute occasion : « Viens Esprit Saint! »

562. En quoi la prière chrétienne est-elle mariale? 2673-2679 ; 2682 En raison de la coopération singulière de Marie à l’action de l’Esprit Saint, l’Église aime la prier

et prier avec elle, l’Orante parfaite, pour magnifier et invoquer le Seigneur avec elle. En effet,

Marie nous « montre le chemin », qui est son Fils, l’unique Médiateur.

571. Qu’est-ce que la prière contemplative? 2709-2719 ; 2724 ; 2739-2741

La prière contemplative est un simple regard sur Dieu, dans le silence et dans l’amour. Elle est un

don de Dieu, un moment de foi pure durant lequel celui qui prie cherche le Christ, s’en remet à la

volonté d’amour du Père et se recueille sous l’action de l’Esprit Saint. Sainte Thérèse d’Avila la

définit comme « un commerce intime d’amitié, où l’on s’entretient souvent seul à seul avec ce

Dieu dont on se sait aimé ».

PAGE 13

575. Comment fortifier notre confiance filiale? 2734-2741 ; 2756 Si notre prière s’unit à celle de Jésus, nous savons qu’il nous accorde bien davantage que tel ou tel

don : nous recevons l’Esprit Saint qui change notre cœur.

593. Quel est le sens de cette demande pour le chrétien : « donne-nous notre pain quotidien » ? 2835-2837 ; 2861 Puisque « l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute Parole qui sort de la bouche de

Dieu » (Mt 4,4), cette demande concerne également la faim de la Parole de Dieu et du Corps du

Christ reçu dans l’Eucharistie, ainsi que la faim de l’Esprit Saint. Nous demandons cela avec une

confiance absolue, pour aujourd’hui, l’aujourd’hui de Dieu, et cela nous est donné surtout dans

l’Eucharistie, avant-goût du banquet du Royaume qui vient.

595. Comment le pardon est-il possible? 2840-2845 ; 2862 La miséricorde ne pénètre notre cœur que si nous savons, nous aussi, pardonner, même à nos

ennemis. Désormais, même si, pour l’homme, il semble impossible de satisfaire à cette exigence, le cœur qui s’offre à l’Esprit Saint peut, comme le Christ, aimer jusqu’à l’extrême de l’amour,

transformer la blessure en compassion, et l’offense en intercession. Le pardon participe de la

miséricorde de Dieu et est un des sommets de la prière chrétienne.

Prière à l'Esprit Saint

VENI CREATOR

Viens, Esprit Créateur,

Visite l’âme de tes fidèles,

Emplis de la grâce d’En-Haut

Les cœurs que tu as créés.

Toi qu’on nomme le Conseiller,

Don du Dieu Très-Haut,

Source vive, feu, charité,

Invisible consécration.

Tu es l’Esprit aux sept dons,

Le doigt de la main du Père,

L’Esprit de vérité promis par le Père,

C’est toi qui inspires nos paroles.

Allume en nous ta lumière,

Emplis d’amour nos cœurs,

Affermis toujours de ta force

La faiblesse de notre corps.

Repousse l’ennemi loin de nous,

Donne-nous ta paix sans retard,

Pour que, sous ta conduite et ton conseil,

Nous évitions tout mal et toute erreur.

Fais-nous connaître le Père,

Révèle-nous le Fils,

Et toi, leur commun Esprit,

Fais-nous toujours croire en toi.

Gloire soit à Dieu le Père,

au Fils ressuscité des morts,

à l’Esprit Saint Consolateur,

maintenant et dans tous les siècles. Amen.

VENI, SANCTE SPIRITUS

PAGE 1

Viens, Esprit Saint,

et envoie du haut du ciel

un rayon de ta lumière.

Viens, Père des pauvres,

viens, dispensateur des dons,

viens, lumière de nos cœurs.

Consolateur souverain,

hôte très doux de nos âmes,

adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos;

dans la fièvre, la fraîcheur;

dans les pleurs, le réconfort.

Ô lumière bienheureuse,

viens remplir jusqu’à l’intime

le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,

il n’est rien en aucun homme,

rien qui ne soit détourné.

Lave ce qui est souillé,

baigne ce qui est aride,

guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,

réchauffe ce qui est froid,

rends droit ce qui est faussé.

À tous ceux qui ont la foi

et qui en toi se confient

donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu,

donne le salut final,

donne la joie éternelle. Amen.

ACTE DE FOI

Mon Dieu, je crois fermement toutes les

vérités que vous m’avez révélées et que vous

nous enseignez par votre sainte Église, parce

que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous

tromper.

Dans cette foi, puis-je vivre et mourir.

Amen.

ACTE D’ESPÉRANCE

Mon Dieu, j’espère avec une ferme

confiance

que vous me donnerez, par les mérites

de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et

le bonheur éternel dans l’autre, parce que

vous l’avez promis et que vous tenez

toujours vos promesses.

Dans cette foi, puis-je vivre et mourir.

Amen.

ACTE DE CHARITÉ

Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur et

plus que tout, parce que vous êtes infiniment

bon, et j’aime mon prochain comme moi

même

pour l’amour de vous.

ACTE DE CONTRITION

Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous

avoir offensé parce que vous êtes infiniment

bon et que le péché vous déplaît. Je prends la

ferme résolution, avec le secours de votre

sainte grâce, de ne plus vous offenser et de

faire pénitence.