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6 Vivre à Niort / Novembre 2003 / N°140 L A V I E E N V I L L E L ancée l’an passé par l’Asso- ciation des maires de France (l’AMF) et l’Unicef, l’opération “ville amie des enfants” a réuni une douzaine de villes pion- nières en France, de Paris à Mulhouse en passant par Bor- deaux ou Nantes. Cette année, Niort peut s’enorgueillir de rejoindre le cercle, encore res- treint, des villes françaises récompensées par l’Unicef. Une récompense qui a pour vocation de mieux prendre en compte l’enfant dans la ville et de réaffirmer l’adhésion de ces communes aux principes et idéaux de la Convention internationale des droits de l’enfant. Adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 20 novem- bre 1989, cette convention a été approu- vée par la communauté internationale (seuls deux pays ne l’ont pas ratifiée, la Soma- lie et les Etats-Unis). Pour l’Unicef et l’AMF, il s’agit de soutenir les communes qui œuvrent pour rendre leur ville plus accueillante aux enfants. C’est égale- ment l’occa- sion de met- tre en valeur des initiatives, des actions ou des pro- jets des mu- nicipalités en faveur des enfants, notamment dans les domaines relevant de l’ap- prentissage de la citoyenneté ou de l’accès à la culture (lire l’encadré page 7). Cepen- dant, l’aspect international des combats de l’Unicef (1) ne s’efface nullement avec cette opération sur le territoire national puisque sont encou- ragées les communes qui s’engagent également pour les enfants du monde dans un esprit de solidarité. Politique éducative La ville de Niort fait beau- coup pour l’enfance, souligne Claude Reberat, le président du Comité départemental de l’Unicef. Elle répond parfai- tement à l’objectif de ce label par la politique qui a été engagée de longue date pour l’enfance, mais aussi, plus récemment, avec le déve- loppement de la citoyenneté et le rapport à la solidarité internationale, notamment avec les 6 villes jumelées et la coopération avec Atakpamé.“Chaque enfant est une per- sonne” : c’est sur cette valeur fondamentale que s’appuie de longue date la politique éducative de la Ville, qui se traduit par la mise en œuvre de prestations visant à faci- liter l’accès aux structures La signature, le 25 novembre prochain, de la charte “ville amie des enfants” avec l’Unicef fait entrer Niort dans le cercle restreint des communes françaises dont les actions en faveur de l’enfance sont exemplaires. Bruno Derbord NIORT , ville des enfants ENFANCE La présence d’agents à la sortie des écoles améliore la sécurité des enfants dans la ville, l’un des points que l’Unicef souhaite mettre en valeur. Le développement de la citoyenneté dès le plus jeune âge est l’un des critères qui compte pour l’obtention du label de l’Unicef. A Niort, le conseil municipal enfants a été institué voilà près de 15 ans. Le label de l’Unicef récompense la Ville pour ses actions, à l’image du dispositif Anios qui permet chaque année à 600 enfants de choisir entre 32 disciplines sportives pour un tarif calculé selon les ressources. Aménager la cité avec des jeux dans les écoles maternelles et les parcs contribue à faire de Niort une “ville amie des enfants”. Bruno Derbord Bruno Derbord Bruno Derbord

LA VIE EN VILLE NIORT, ville des enfants · ne l’ont pas ratifi ée, la Soma-lie et les Etats-Unis). Pour l ’Unicef et l ’AMF, il s ’agit de soutenir les communes qui œuvrent

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6 Vivre à Niort / Novembre 2003 / N°140

L A V I E E N V I L L E

Lancée l’an passé par l’Asso-ciation des maires de France

(l’AMF) et l’Unicef, l’opération“ville amie des enfants” a réuniune douzaine de villes pion-nières en France, de Paris àMulhouse en passant par Bor-deaux ou Nantes. Cette année,Niort peut s’enorgueillir derejoindre le cercle, encore res-treint, des villes françaisesrécompensées par l’Unicef.Une récompense qui a pourvocation de mieux prendre encompte l’enfant dans la villeet de réaffirmer l’adhésion deces communes aux principeset idéaux de la Convention

internationaledes droits del’enfant. Adoptée parl’Assembléegénérale desNations uniesle 20 novem-bre 1989, cetteconvention aété approu-vée par la communautéinternationale (seuls deux paysne l’ont pas ratifiée, la Soma-lie et les Etats-Unis).Pour l’Unicef et l’AMF, il s’agitde soutenir les communes

qui œuvrentpour rendreleur ville plusaccueillanteaux enfants.C’est égale-ment l’occa-sion de met-tre en valeurdes initiatives, des actionsou des pro-jets des mu-nic ipal i tés en faveur des enfants,notammentdans les

domaines relevant de l’ap-prentissage de la citoyennetéou de l’accès à la culture (lirel’encadré page 7). Cepen-dant, l’aspect internationaldes combats de l’Unicef(1) nes’efface nullement avec cetteopération sur le territoire national puisque sont encou-ragées les communes qui s’engagent également pourles enfants du monde dans un esprit de solidarité.

Politique éducative

“La ville de Niort fait beau-coup pour l’enfance, souligneClaude Reberat, le présidentdu Comité départemental del’Unicef. Elle répond parfai-tement à l’objectif de ce labelpar la politique qui a été

engagée de longue date pour l’enfance, mais aussi, plus récemment, avec le déve-loppement de la citoyennetéet le rapport à la solidaritéinternationale, notammentavec les 6 villes jumelées et lacoopération avec Atakpamé.”

“Chaque enfant est une per-sonne” : c’est sur cette valeurfondamentale que s’appuiede longue date la politiqueéducative de la Ville, qui setraduit par la mise en œuvrede prestations visant à faci-liter l’accès aux structures

La signature, le 25 novembre prochain, de la charte“ville amie des enfants” avec l’Unicef fait entrerNiort dans le cercle restreint des communes françaises dont les actions en faveur de l’enfance

sont exemplaires.

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NIORT, ville des enfants

E N F A N C E

La présence d’agents à la sortie des écoles améliore la sécurité des enfants dans la ville, l’un des points que l’Unicef souhaite mettre en valeur.

Le développement de la citoyennetédès le plus jeune âge est l’un descritères qui compte pour l’obtentiondu label de l’Unicef. A Niort, le conseil municipal enfants a été institué voilà près de 15 ans.

Le label de l’Unicef récompense la Ville pour ses actions, à l’image du dispositif Anios qui permet chaque année à 600 enfants de choisir entre 32 disciplines sportives pourun tarif calculé selon les ressources.

Aménager la cité avec des jeux dans les écoles maternelles

et les parcs contribue à faire de Niortune “ville amie des enfants”.

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d’accueil pour les jeunes enfants mais aussi aux acti-vités pour tous. Par la signa-ture de cette charte avecl’Unicef et l’AMF, la Villemarque son souhait de pérenniser, mais aussi de renforcer, l’ensemble desactions et structures mises en place en faveur de l’en-fance.

Isabelle Jeannerot

(1) Créé en 1946 par les Nationsunies pour fournir une aide d’ur-gence aux enfants d’Europe aprèsla Seconde Guerre mondiale, l’Uni-cef a vu son rôle, depuis les années50, élargi aux enfants des pays envoie de développement.

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amie Du 4 au 7 novembre, les

tout-petits de la Tour-Chabot sont conviés, avecleurs parents, à une semained’animations mise en placepar le collectif famille de laMaison communale pour tousdu quartier. “Lors de la pre-mière édition, en 2001, plusde 700 personnes, parents etenfants, mais aussi interve-nants spécialisés en petiteenfance du quartier, étaientau rendez-vous,” souligneIsabelle Roy, de la MCPT Tour-Chabot. Le secteur familles de la structure a reçu l’agrémentde la Caisse d’allocations fami-liales pour développer desactions d’accompagnementà la parentalité. Car, desenfants, il y en a beaucoupdans le quartier et la demandedes habitants est réelle pourdes animations en directiondes tout-petits.

Lors de cette semaine spé-cialement dévolue aux bam-bins, dont l’un des objectifsest de faire découvrir le clubéveil parents/enfants (lire ci-dessous), une activité dif-férente sera proposée cha-

que jour aux pitchouns dequelques mois à 3 ans, accom-pagnés d’un parent ou del’assistante maternelle. Del’atelier cuisine, momentconvivial d’éveil aux cinq sens, aux séances de baby-gym en passant par des spectacles spécialement conçus pour les tout-petits(ateliers et spectacles surréservation préalable auprèsde la MCPT), chacun devraittrouver son bonheur. Expo-sitions, vidéos et matinéesd’information permettrontégalement aux parents d’échanger leurs points devue et expériences sur dessujets aussi variés que le choixdu mode de garde, le som-meil ou la propreté.

Rens. MCPT Tour-Chabot, rue de la Tour-Chabot, tél. 05 49 79 16 09.

Baby-boomà la Tour-Chabot

L’Éveil parents/enfants

Constitué depuis deux ans, le club éveil parents/enfants proposeaux parents (mais aussi futurs parents, papys ou mamies !) et aux assistantes maternelles un rendez-vous hebdomadaire, cha-que mardi matin entre 9h30 et 11h30. Dans un lieu adapté auxtout-petits, familles et animatrices se retrouvent pour des temps de loisirs, des ateliers éducatifs (massage ou initiation au cirque)ou des rencontres avec les puéricultrices du quartier. De la recettede la pâte à modeler alimentaire à la prévention des accidentsdomestiques, échanges et activités évoluent au gré des demandes,des besoins et des envies des parents. L’accès est libre et gratuit(sauf lors d’animations ponctuelles où une participation modiqueest demandée).

Des actions concrètes en faveurde l’enfance

Les actions de la Ville en faveurde l’enfance se traduisentconcrètement, en plus d’unbudget conséquent consacréaux écoles maternelles et primaires (lire Vivre à Niort n° 139), par la mise en placed’une multitude de structuresd ’accueil (crèches, halte-garderie, accueil péri-scolaire)et de loisirs (ludothèque, cen-tres de loisirs, contrat édu-catif local, dispositif Anios).Mais aussi le soutien aux associations locales (telles le Cij ou les MCPT) ou à diver-ses manifestations dédiées à l’enfance et à la jeunesse(festival hip-hop, par exem-ple). Enfin, la Ville compte pasmoins de deux assemblées de jeunes : un conseil muni-cipal enfants pour les CM1-CM2 et un conseil municipalados pour les élèves de 5e

et 4e, deux assemblées qui alimentent par leur travail lesdébats du conseil municipalde leurs aînés...

D U 4 A U 7 N O V E M B R E

Ville exemplaire en faveur de l’enfance, Niort accorde aux écoles un budgetannuel qui équivaut à 2 100 euros par élève.

La Ville consacre un budget consé-quent au bien-être des tout-petitsavec 4 crèches et une halte-garderiemunicipales, sans oublier le soutienaux crèches associatives.

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L’aménagement des berges dela Sèvre, depuis Surimeau en

amont jusqu’au Marais en aval,avance à grands pas. La premièrephase des travaux de la Couléeverte vient en effet de s’acheverau moulin de Comporté avec laréalisation de deux nouveaux cla-pets de 5 mètres de large, pourun montant total de 790 000euros (compris la maîtrise d’œuvreconfiée à un cabinet spécialisé).

L’opération consistait à complé-ter le clapet existant et à ouvrirla chaussée pour y installer cetaménagement hydraulique (àcommande automatique) qui permettra de réguler le niveaude l’eau.Et donc de diminuer l’impact des petites crues sur lequai de Belle-Ile ainsi que sur lesrues de Genève et Jean-Macé.Pour réaliser ces travaux, com-mencés en avril, la Sèvre a étévidée et des batardeaux, sortede petits barrages, ont été ins-

tallés pour dévier le flux du cou-rant. Les berges en amont et enaval ont été stabilisées pour sup-porter l’augmentation des vitessesde courant tandis que, sur la rivegauche de la Sèvre, ont étéconstruites une passe à poissonspour les anguilles ainsi qu’unepasse à canoës. Cet aménage-ment a été conçu dans le cadrede la loi sur l’eau en concerta-tion avec l’association niortaisedes riverains de la Sèvre.

Diminuer l’impactdes crues

“C’est le dernier ouvrage d’im-portance en matière de travauxhydrauliques sur la Coulée verte,explique Daniel Faure, chef deprojet. Resteront uniquement àtraiter les Vieux-Ponts (les tra-vaux débuteront à l’été 2004) :il est question de doubler la sur-face du clapet pour en augmenterla capacité hydraulique. Puis le

barrage de Sevreau : l’arche sup-plémentaire dans le lit majeurservira uniquement en périodede crue.”

Du centre-villeau Marais

L’aménagement de la Couléeverte, le chemin piétonnier aubord de l’eau qui permet auxNiortais de se réapproprier petità petit les abords de leur Sèvre,se poursuit également aux Chi-zelles, en face de Noron. En accordavec l’association La Gaule nior-taise (avec laquelle une chartedu pêcheur a été signée débutseptembre), la Ville a réalisé destravaux, pour un montant de 18 000 euros, qui serviront àcanaliser le passage et le sta-tionnement des véhicules sur lechemin qui borde la rivière. Le chemin haut (à droite de l’ali-gnement des arbres) est doncdésormais réservé aux piétons etcyclistes. Les usagers qui sou-haitent décharger leur matérielde pêche ou de pique-nique peu-vent utiliser le chemin bas (le plusprès de la rivière) et sont invitésà stationner sur l’un des deuxparkings à l’entrée des Chizelles.

Après l’installation de mobiliercourant novembre (tables et bancs)et l’acquisition des terrains concer-nés par la Déclaration d’utilitépublique, la deuxième phase des travaux de la Coulée vertedébutera l’an prochain. A partirde 2005, ces chemins nous per-mettront de nous promener lelong des berges de la Sèvre depuis le centre-ville jusqu’auMarais, à Magné. L’achèvementd’un projet inscrit dans la conti-nuité du plan vélo qui relieraNiort et sa rivière à… l’Océan.

I.J.

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Pour réaliser les aménagements hydrauliques au moulin de Comporté, le lit de la Sèvre a dû être détourné.

L’aménagement de la Coulée verte se poursuit au moulin de Comporté et aux Chizelles.

Et au milieu coule une rivière

V I E A S S O C I AT I V ELa veille du Forum de la vie associative, leMaire remettait la “médaille de la vie associa-tive” à des bénévoles niortais dont le nomavait été proposé par les Offices municipaux.De gauche à droite : Martial Pineau, RaymondVerron, Jean-Marc Sauzeau, Jean-JacquesGréteau, Michel Maumon, Guy Auger, IrmenKruger, le Maire Alain Baudin, GuillaumeJuin, adjoint au Maire, Mme Beauchamp(pour son mari Guy, médaillé à titre post-hume), Gérard Saivre, président du CNPVA,Raymonde Loudes, Jacques Fouquet-Métivier,vice-président du CNPVA. Absente sur laphoto : Paulette Talbot.

Notez-leVous constatez l’appa-

rition de fissures ou

de désordres sur votre

maison ? La mairie vous

informe des démarches à

suivre pour faire face aux

conséquences des phéno-

mènes météorologiques

d’intensité inhabituelle

constatés l’été dernier sur

le département. En effet,

après deux mois de cani-

cule et un long déficit de

pluie,une maison construite

sur un sous-sol argileux-

calcaire peut être soumise

à de fortes contraintes.

Peuvent alors apparaître

fissures, dislocations de

cloisons, décollements de

bâtiments annexes ou de

terrasses, distorsion des

huisseries ou dommages

aux canalisations souter-

raines. Les propriétaires

confrontés à ce type de

situation doivent trans-

mettre une déclaration

de sinistre à la mairie et

auprès de leur assureur.

Pour pouvoir bénéficier

d’une indemnisation, il

faudra attendre la publi-

cation au Journal officiel

de l’arrêté de catastrophe

naturelle (pour la période

et le lieu du sinistre).

Rens. service municipal

d’Hygiène et de santé,

tél. 05 49 78 75 59.

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Vivre à Niort : Quel bilan tirez-vous du dernier Forum de lavie associative ?Guillaume Juin : Excellent ! Je croispouvoir dire que les associationsétaient satisfaites tout comme lesNiortais, qui sont venus nombreux.Pour la première année de son his-toire, nous avions choisi d’installerle Forum à Pré-Leroy et ce choix s’estrévélé opportun. Le Maire souhai-tait que nous restions en centre-ville où le Forum représente une vraie animation pendant 48 heures.Nous conserverons ce lieu selon toute vraisemblance, pour les pro-chaines éditions...Jacqueline Robert : Il faut direque Pré-Leroy correspond parfaite-ment à l’idée d’échanges et de ren-contres que nous voulons donner auForum. A la fois pour permettre aupublic de découvrir toute la diversitéde la vie associative niortaise maisaussi pour permettre aux associa-tions de se donner des informations…Nous leur avions d’ailleurs proposéde se réunir par “familles”, le sport,les droits de l’homme, les associa-tions culturelles... car elles étaienttout de même cette année 180. C’est

beaucoup compte tenu du fait quele Forum nous mobilise pendant deux journées complètes. Mais c’estpour les bénévoles une excellentevitrine. Signalons enfin que tout lemonde a fait en sorte de laisser leparc de Pré-Leroy en parfait état…

Vivre à Niort : Que représentel’aide qu’apporte la munici-palité à la vie associative ?Jacqueline Robert : En ce quiconcerne le Forum des associationsproprement dit, la Ville accorde tousles ans au CNPVA une subvention de12 200 euros pour nous permettre del’organiser tous les trois ans. Puis il

faut également évoquer l’aide logis-tique que l’Hôtel municipal de la vieassociative et le CNPVA représen-tent pour les associations. Savez-vous

que très peu de villes ont de tellesstructures en France ? L’Hôtel de lavie associative, c’est tout de même50 bureaux, 14 salles de réunion et4 salles de permanence mis à dispo-sition des associations niortaises...Guillaume Juin : A cela s’ajouteun budget global annuel de 4 mil-lions d’euros qui comprend à la foisles subventions de fonctionnementet les subventions exceptionnellesque vote le Conseil municipal. C’esténorme, n’est-ce pas ? Cela corres-pond à une volonté politique fortede soutenir les associations niortai-ses. Et de s’engager considérable-ment à leurs côtés, qu’il s’agisse desMaisons de quartier, du Moulin duRoc ou encore des associations spor-tives. J’ajouterai que ces subventionsont des retombées économiquesdirectes puisqu’on estime qu’ellesreprésentent environ 800 emplois àtemps plein ! L’aide de la municipa-lité permet en effet aux associationsd’employer des salariés.

Vivre à Niort : Que doiventfaire les associations pour obtenir une aide du Conseilmunicipal ?Jacqueline Robert : D’abord, seu-les les associations niortaises, qui réalisent des animations dans notreville, peuvent prétendre à une aidede la Ville. Il faut également que l’association qui sollicite une sub-vention soit enregistrée en pré-fecture et justifie d’une année defonctionnement. Et nous fournisseun budget de l’année écoulée ainsiqu’un budget prévisionnel. Précisonsque toutes les associations peuventadhérer à un office municipal(1),composé à la fois d’élus mais ausside représentants d’associations. Etque ce sont les offices municipauxqui examinent et débattent des subventions de fonctionnement demandées par les associations,avant de faire des propositions auConseil municipal.

Guillaume Juin : En tout état decause, les subventions doivent êtrevotées par le Conseil municipal.Quant aux subventions exception-nelles, qui, comme leur nom l’indique,sont réservées à des événementsexceptionnels de la vie de l’asso-ciation, elles sont examinées direc-tement par le service municipal Viede la cité-vie associative. D’autrepart, certaines associations peuventconclure avec la Ville des contratsd’objectifs, qui courent sur plusieursannées, et correspondent à un vraiengagement des uns envers les autres. Enfin, nous aidons aussi des clubs sportifs à travers le pro-tocole de sport de haut niveau (NDLR lire page 12).

Propos recueillis par Véronique Leclerc

(1) Il existe 5 offices municipaux quirecouvrent le champ de la vie asso-ciative niortaise.

Rens. Service municipal Vie de la cité-vie associative, Bénédicte Lagrange, tél. 05 49 78 79 54.CNPVA, Jacqueline Robert, tél. 05 49 09 06 09.

9Vivre à Niort / Novembre 2003 / N°140

Guillaume Juin, 7e adjoint au Maire délégué à la vie associative et Jacqueline Robert,directrice du CNPVA (Comité niortais pour la promotion de la vie associative)

Trois questions à...B

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Guillaume Juin : “Une volonté politi-que forte de soutenir les associationsniortaises.”

Jacqueline Robert : “Très peu de villes ont de telles structures en France.”

V I E A S S O C I A T I V E

Le Forum à Pré-Leroy :une réussite !

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La scène se passe dans unepetite rue du centre-ville. Le

monsieur ne peut pas sortir deson garage, bloqué depuis lematin par une voiture. Garée surun trottoir qui plus est. Au départpatient, le retraité niortais attendle conducteur indélicat… Peineperdue. A 16 h, la voiture indési-rable est toujours là… et le pauvremonsieur se voit obligé d’appe-ler la police municipale. “Je suisallé chez tous mes voisins m’as-surer que ce n’était pas leur voi-ture, mais là, j’ai un rendez-vousimportant, il faut absolument queje puisse sortir de chez moi !”

La police arrive sur les lieux avecle camion fourrière, indispen-sable en pareil cas. Un PV estdressé pour stationnement gênant puis le policier contactele commissariat pour vérifier qu’ilne s’agit pas d’un véhicule volé.“Si c’est le cas, c’est alors du res-sort du commissariat et de noscollègues de la police nationale,

précise Michel Gourjault, res-ponsable de la police municipale.Si ce n’est pas le cas, c’est-à-dire dans la grande majorité desinterventions, nous faisons desrecherches sur le fichier des car-tes grises pour retrouver le nomdu propriétaire.”

Photosnumériques

Les policiers établissent ensuiteune fiche descriptive de mise enfourrière, sur laquelle est non seu-lement spécifié le type d’infractionmais aussi l’état précis du véhi-cule. “Nous notons les rayures, les chocs sur la carrosserie… pouréviter toute contestation ulté-rieure lorsque le propriétaire récupèrera son véhicule” ajouteMichel Gourjault. Pour complé-ter le tout, les agents de policeprennent aussi des photos numé-riques avant enlèvement du véhi-cule hors-la-loi. Le camion peutalors procéder à l’opération. Si

le propriétaire de la voiture arriveà ce moment-là, tout s’inter-rompt. Mais restent toutefois àsa charge un forfait de 15,20euros de frais (déplacement dela fourrière) et la contravention,bien sûr. Si le propriétaire resteinvisible, le véhicule s’élance alors dans les airs, solidementenchaîné avant d’être installé surle camion. Direction le tout nou-veau dépôt de la fourrière muni-cipale, 195 rue Jean-Jaurès.

“Nous venons de faire complète-ment aménager ce local, expliqueJean-Louis Bussonnais, le direc-teur du service Droits et obliga-tions du citoyen. En particulierde le sécuriser et de le doterd’une alarme. Il fallait à la foismettre les véhicules en lieu sûrmais aussi... nos agents !”

Les propriétaires sont en géné-ral prévenus dans la journée. Siau bout de trois jours, personnene s’est présenté pour récupé-rer le véhicule, un expert passepour classer la voiture, soit dansla catégorie “épaves” (elle par-tira à la casse), soit “en mauvaisétat” (le propriétaire sera enjointde faire des réparations pourrécupérer ses papiers), soit “enbon état”. Tous les cas sont envi-sageables : certains ne jugentpas bon de venir reprendre leurvieille voiture, d’autres jurent que leur voiture n’était pas malgarée, d’autres encore sont deve-nus des habitués (une personnea vu sa voiture mise en fourrièretrois fois en peu de temps). Unechose est sûre : La toute jeunefourrière municipale (elle a étécréée en juillet 2002) a en toutcas bien des clients puisqu’elleintervient en moyenne trois foispar jour actuellement.

Véronique Leclerc

(1) La loi est dure mais c’est la loi.

Tél. mairie (demander la policemunicipale) : 05 49 78 79 80.

L A V I E E N V I L L E

P O L I C E M U N I C I P A L E

10 Vivre à Niort / Novembre 2003 / N°140

Combien ça coûte ?

Il y a d’abord la contra-vention, dressée pour sta-tionnement gênant. Puis91,50 euros de frais d’en-lèvement et de mise enfourrière, auxquels s’ajou-tent 4,60 euros par jourde gardiennage et desfrais d’expertise (61 euros,au bout de trois jours degardiennage).A noter qu’ilest obligatoire d’être enpossession de ses papiers(et de ceux du véhicule)pour récupérer son bien.

Attention à la fourrière !

Se garer sur un trottoir et un passage piéton : une infraction passible de la fourrière.

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Dura lex, sed lex(1)... Face à la recrudescence de stationnement sauvage, la Ville s’est dotée d’un camion fourrière. Qui intervient sur toute la commune, sept jours sur sept. Mode d’emploi.

Dans quels cas ?La fourrière intervient uni-quement dans les cas destationnement gênant,prévus par la loi. Il s’agitsoit d’un véhicule garé sur un trottoir, un passagepiéton, devant un garage,à un carrefour (PV à 35 €).Soit de cas plus gravescomme une case handi-capés, un couloir de bus,une case réservée à untaxi (PV à 135 €). La four-rière est notamment beau-coup en action les joursde marché où elle démarredès 6 h le matin à lademande des commer-çants. Enfin, la fourrièreconcerne aussi tous lesvéhicules abandonnés plus de 7 jours sur la voiepublique. Lorsque la policemunicipale ne peut pro-céder à une mise en four-rière (le week-end ou lanuit), c’est alors la policed’État qui intervient.

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11Vivre à Niort / Novembre 2003 / N°140

Pour l’Office de tourisme,la saison touristique ne se

limite pas aux mois de juilletet d’août. Et la clientèle ne selimite pas non plus aux seulstouristes. Durant toute l’an-née, de janvier à décembre,l’équipe, composée de dix per-manents, poursuit sa mission,y compris auprès des pluscurieux d’entre nous.

Pas de répit donc pour Fré-déric Soyez, guide de l’Officede tourisme, qui doit concoc-ter l’ensemble des visites gui-dées et libres de la ville, enété mais aussi en automne, enhiver et au printemps. Pource Niortais de cœur, l’heureest aujourd’hui au lancementde l’arrière-saison.

Pour la quatrième année, sinous désirons pénétrer dansles coulisses du patrimoineéconomique et industriel dela ville, il existe d’abord, jus-qu’au 1er juin 2004, des visitesà thème avec, encore cetteannée, 9 nouveautés sur les23 lieux programmés (lire enca-dré). Par exemple, aux pre-miers jours du printemps, ladécouverte des secrets desespaces verts municipaux : une promenade à travers lesserres des horticulteurs et jar-diniers qui fleurissent toutel’année pas moins de 500 sitesen ville.

Autre proposition, les visites clind’œil qui vont nous faire voya-ger à travers notre ville maisaussi à travers son histoire.Cette invitation à l’observationet à la découverte veut aussiséduire une clientèle d’affaireset de passage qui connaîtraainsi les richesses niortaises. Cesvisites ont lieu tous les mar-dis, de 18 h à 19 h, jusqu’au8 juin 2004. Le coup de cœur

de l’Office de tourisme : l’his-toire de Niort à travers les nomsde ses rues (programmée le18 novembre). Un moyen depercer le secret du pourquoiet du comment ! Ces rencontresoffrent 14 lieux à visiter dont8 sont totalement inédits.

Afin d’obtenir les program-mes complets de ces visites,Vivre à Niort vous conseille

vivement, dans un premiertemps, d’aller visiter… l’Officede tourisme !

Sylvie Pauleau

Office de tourisme, 16 rue du Petit-Saint-Jean, tél. : 05 49 24 18 79, fax : 05 49 24 98 90, E-mail :[email protected]. Ouver-ture (jusqu’à fin mars) : de 9 h 30à 18 h du lundi au vendredi et le samedi de 9 h 30 à 12 h 30.

L’Office de tourisme propose durant toute l’année un programme de visites. Un moyen de découvrir notre ville durant toutes les saisons.

Programmede novembreet de décembre

Visites clin d’œil :Tarif adulte 4,60 €, enfant (de moins de 12 ans) 2,60 €,gratuit pour les moins de 8 ans.

4 novembre et 16 décembre :les grandes orgues de Notre-Dame. Horaire exceptionnel :17 h à 18 h.

18 novembre : l’histoire à travers les noms de rues (la colline Notre-Dame).

25 novembre : l’église Saint-André.

2 décembre : sur les pas despersonnages ayant marqué Niort.

9 décembre : Niort, contes etlégendes.

Visites à thèmes :Inscription préalable obligatoire.La durée de la visite et le nombrede personnes sont définis parl’entreprise qui accueille.Tarifs : adulte 5 € et 3 € pourles enfants de moins de 12 ans.

3 novembre à 15 h : atelier duDisciple de Palissy.

19 novembre à 14 h 30 :station d’épuration des eaux.

3 décembre à 9 h 30 :Médiaclic.

11 décembre à 10 h : CPAMdes Deux-Sèvres.

16 décembre à 15 h : auto-routes du Sud de la France.L’histoire de Niort à travers des noms de rues :

une visite programmée le 18 novembre.

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Les quatre saisons de l’Office de tourisme

Page 7: LA VIE EN VILLE NIORT, ville des enfants · ne l’ont pas ratifi ée, la Soma-lie et les Etats-Unis). Pour l ’Unicef et l ’AMF, il s ’agit de soutenir les communes qui œuvrent

Symboles de la réussite desNiortais dans les compéti-

tions nationales, trois clubssportifs se retrouvent cettesaison en division supérieure.Il s’agit du Stade niortais rugby, près à en découdre enfédérale 1, et de l’équipe masculine du Niort volley-ball,qui accède en Nationale 3,tout comme l’équipe fémininedu Volley-ball pexinois. Un suc-cès qui n’arrive pas par hasard

puisque, cette année encore,une trentaine d’associationsqui évoluent en division natio-nale et participent à des championnats de France béné-ficieront, dans le cadre du pro-tocole de sport de haut niveauétabli par la Ville, d’une dota-tion de près de 110 000 euros.

Belle récompense, donc, pourla Ville, qui consacre plus de700 000 euros de son budget

annuel à soutenir toutes lesdisciplines, aussi bien pour lapratique amateur que pour le sport de haut niveau. Laremise de trophées aux spor-tifs, le 20 septembre dans lesalon d’honneur de l’Hôtel deville, était également l’occa-sion de récompenser l’équipede football de l’Avenir de Cholette, victorieuse dans lacoupe Saboureau (niveau départemental).

La même semaine, début octobre, nos deux journaux de presse quoti-

dienne régionale (PQR) ont chacun connu leur petite révolution. L’un, La NouvelleRépublique, s’habille d’une nouvelle for-mule, sur le fond comme sur la forme, qui se veut plus pratique, plus proche de ses lecteurs et plus pertinente. L’autre, Le Courrier de l’Ouest, a retrouvé la rue Thiers (dans les locaux rénovés de l’ancien Palais du meuble), qu’il avait

quittée dix ans plus tôt pour l’avenue Bujault.

L A V I E E N V I L L E

12 Vivre à Niort / Novembre 2003 / N°140

Ça bouge dans notre PQR

La plaquette d’informa-tions qui recense l’en-semble des activités desMaisons communalespour tous ouvertes auxplus de 50 ans est dispo-nible depuis la mi-octobredans la plupart des équi-pements associatifs etmunicipaux. Renseigne-ments au 05 49 79 76 99.

/ Le CIBC des Deux-Sèvres, qui permet auxactifs d’entreprendre, àtout moment de leur car-rière, un bilan de compé-tences, est installé, depuisle mois d’octobre, dansde nouveaux locaux au 4,rue Joseph-Cugnot (mêmeentrée que la Direction dutravail). Le numéro de télé-phone reste inchangé : 05 49 17 50 81. / LeRéseau Aire 198, qui associe les quatre grandesvilles et agglomérationsde la Région, diffuse gra-tuitement dans les Officesde tourisme de nouveauxplans touristiques de Niort,mais aussi d’Angoulême,de La Rochelle et de Poi-tiers. Une mine d’informa-tions joliment présentéespour découvrir la richessedu patrimoine de la villeet de ses environs.

T É L E X

Le Point Cyb du Centre informa-tion jeunesse met à dispositiondes micros avec connexion Inter-net ADSL pour la consultationde sites sur l’emploi, la forma-tion ou les métiers, mais aussila création de boîtes aux lettresélectroniques. Avec un pack delogiciels de bureautique ou dePAO (initiation personnaliséepossible), vous pourrez éga-

lement produire vos CV, lettres ou rapports. Durantles mois de novembre et décembre, un nouvel atelierpermettra de créer cartes de visite ou de vœux avecPublisher et Photoshop. Le Point Cyb est ouvert à tousles adhérents de l’association des Maisons pour tous,sans condition d’âge. Cij, 3, rue de l’Ancien-Musée, tél. 05 49 17 50 53.

Le saviez-vous ?

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P O D I U M

Les sportifsà l’honneur

P R E S S E

Réception en mairie pour les sportifs niortais le 20 septembre dernier.

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