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25 Juin 2015
P
ARS Rhône-Alpes Julie SOMA 04 72 34 74 70 [email protected]
PRESSE - 04 27 86 55 55
1- Le moustique Aedes albopictus dit
« moustique tigre » page 2
2- Dengue et chikunguya
page 3
3- Prévention : le moustique qui vous pique est né chez vous !
page 5
4- Les mesures de prévention et de lutte mises en œuvre
page 7
5- Les acteurs impliqués dans la surveillance renforcée du moustique tigre pour
prévenir la circulation de la dengue et du chikungunya
en Rhône-Alpes page 9
6- Informations
complémentaires page 11
7- Annexes
page 12
Moustique Aedes albopictus dit « moustique tigre »
Le point sur la situation en Rhône-Alpes
Conseil départemental de la Drôme Céline ROUPIOZ 04 75 79 26 57 [email protected]
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Moustique tigre :
le point en région Rhône-Alpes
25 Juin 2015
1- LE MOUSTIQUE AEDES ALBOPICTUS DIT « MOUSTIQUE TIGRE »
Originaire d’Asie, il se distingue des autres moustiques par sa coloration contrastée noire et blanche d’où son appellation commune de « moustique tigre ». Depuis 2004, il s’est développé de manière significative en métropole où il est désormais présent dans 20 départements1.
Depuis 2012, il s'est progressivement implanté dans 5 départements de la région Rhône-Alpes : Ardèche, Drôme, Isère, Rhône et Savoie.
Crédit photo : JB Ferré / EID Méditerranée
Ce moustique de très petite taille est particulièrement nuisible : ses piqûres interviennent principalement à l’extérieur des habitations, pendant la journée, avec un pic d’agressivité à la levée du jour et au crépuscule.
Il peut également être « vecteur » de la dengue et du chikungunya si, et seulement si, il est infecté par ces virus. Il se contamine en piquant une personne malade qui revient d’un voyage dans un pays où ces maladies sont présentes, et devient ainsi capable de transmettre la maladie dans le proche voisinage en piquant des personnes saines.
Transmission de la dengue ou du chikungunya par le moustique tigre
1 Dates d’implantation du moustique Aedes albopictus dans les 20 départements concernés : Alpes-Maritimes (2004), Haute-Corse (2006), Corse du Sud et Var (2007), Alpes de Hautes-Provence et Bouches-du-Rhône (2010), Gard, Hérault et Vaucluse (2011), Lot-et-Garonne, Pyrénées orientales, Aude, Haute-Garonne, Drôme, Ardèche, Isère Rhône (2012) et Gironde (2013) Savoie et Saône et Loire (2014).
Taille réelle Le moustique Aedes albopictus se distingue des autres moustiques communs par sa petite taille.
Source : Direction générale de la santé
(DGS) / Institut national de prévention et
d’éducation à la santé (INPES) – extrait de
« Comment pourrait survenir une épidémie de
dengue et de chikungunya en
métropole »
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25 Juin 2015
2 - DENGUE ET CHIKUNGUNYA
Des maladies à « transmission vectorielle » et aux symptômes peu spécifiques
Ces deux maladies virales se caractérisent par une fièvre d’apparition brutale associée à des douleurs musculaires, des maux de tête et, pour le chikungunya des douleurs articulaires pouvant être invalidantes. Ces symptômes surviennent en moyenne dans la semaine suivant la piqûre d’un moustique infecté. L'évolution est favorable dans la plupart des cas, mais des séquelles à type de douleurs articulaires sont décrites pour le chikungunya. Il n'existe pas de traitement spécifique. Un vaccin pour la dengue incluant les 4 sérotypes devrait être prochainement commercialisé.
La transmission directe de la dengue et/ou du chikungunya de personne à personne n’est pas possible : ces maladies ne sont pas contagieuses mais uniquement véhiculées par le moustique tigre s’il est porteur de ces virus (transmission dite "vectorielle").
Situation dans le monde et en France
Depuis 2013, date d'introduction du chikungunya sur le continent américain, les zones de circulation de la dengue et du chikungunya sont globalement similaires. Ces deux arboviroses sévissent dans plus d’une centaine de pays des régions tropicales et subtropicales.
Ainsi, des épidémies de dengue et plus récemment de chikungunya sont survenues dans les départements français des Amériques (Martinique, Guadeloupe, Guyane), ainsi que dans les îles françaises du Pacifique (Nouvelle Calédonie, Polynésie française) et de l’Océan indien (La Réunion, Maurice, les Seychelles, Mayotte).
Vecteur potentiel de ces maladies, le moustique tigre, est aujourd’hui présent dans 20 départements de la France métropolitaine, dont cinq départements de la région Rhône-Alpes. Il peut être source d’une transmission de dengue et/ou de chikungunya en métropole s’il s'infecte en piquant un voyageur malade et transmet ensuite le virus à des personnes non-immunisées lors d'une prochaine piqure (repas de sang) générant ainsi un cycle de transmission autochtone (transmission du virus en métropole) avec un ou plusieurs cas (foyers).
L'absence d'immunité de la population métropolitaine est un facteur favorable pour le développement d'une de ces pathologies sur le mode épidémique.
Situation en Rhône-Alpes
Le moustique tigre est présent et implanté dans 5 de nos départements, sans qu'à ce jour aucune transmission autochtone n'ait été rapportée dans notre région.
À noter toutefois qu’en 2010, des cas « autochtones » de dengue et de chikungunya (c’est-à-dire des cas de personnes piquées et contaminées en métropole) ont été identifiés dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var. Un autre foyer de 12 cas autochtones a également été identifié fin octobre 2014 dans un quartier de Montpellier (Hérault). A chaque fois, d'importants moyens ont été mobilisés pour endiguer la propagation du virus par les moustiques locaux infectés (traitements adulticides, enquêtes en porte-à-porte…).
Compte-tenu de la fréquence des échanges de biens et de personnes entre la France et le monde, mais aussi et surtout entre la métropole et les départements et territoires d’outre-mer, des cas autochtones de dengue et de chikungunya sont ainsi susceptibles d'apparaître dans les départements métropolitains où le moustique tigre est implanté.
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En 2014 en Rhône-Alpes, le dispositif de surveillance à permis de détecter, 41 cas importés de dengue confirmés et 101 cas importés de Chikungunya confirmés, chez des voyageurs de retour de zone d'endémie (circulation active du virus) qui ont présenté des symptômes dans un département rhônalpin où le moustique vecteur est implanté, Aucun cas autochtone n’a été détecté en région Rhône-Alpes.
En 2014 en Drôme, le dispositif de surveillance à permis de détecter, 4 cas importés de dengue confirmés et 10 cas importés de Chikungunya confirmés, chez des voyageurs de retour de zone d'endémie (circulation active du virus) qui ont présenté des symptômes dans le département , Aucun cas autochtone n’a été détecté dans le département de la Drôme,
- 14 prospections entomologiques ont eu lieu autour de ces cas par l'entente interdépartementale de démoustication Rhône –Alpes .
- 1 traitement adulticide a été diligenté à Portes-lès-Valence en septembre 2014 autour d’un cas en phase virémique ayant transité sur l’aire de service de l’A7 ; il s’agissait d’une démarche préventive visant à éviter la diffusion du moustique à partir de ce périmètre et l'apparition de cas secondaires.
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3 - PREVENTION : LE MOUSTIQUE QUI VOUS PIQUE EST NE CHEZ VOUS !
Comment éviter la prolifération des moustiques ? Quelques gestes simples
Les produits anti-moustiques (insecticides et répulsifs) ne permettent pas d’éliminer durablement les moustiques. Il est donc nécessaire de limiter leurs lieux de ponte et de repos.
Le moustique tigre se développe majoritairement en zone urbaine et se déplace peu au cours de sa vie (200 mètres autour de son lieu de naissance). Ce sont les femelles qui vont piquer une personne pour prélever un peu de sang nécessaire à la maturation de leurs œufs. Elles pondent environ 250 œufs tous les 2 jours dans des « gîtes » où la présence d’eau stagnante est favorable au développement larvaire : vases, soucoupes, pneus usagés, gouttières mal vidées… Tous les moustiques n’occupent pas la même niche écologique. Le moustique tigre se développe surtout dans de petites quantités d’eau qu'il trouve aux abords des maisons.
Il est donc très important de supprimer chez soi les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique, à l’intérieur et surtout autour de son domicile. Des gestes simples à mettre en œuvre:
Enlever tous les objets abandonnés dans le jardin ou sur la terrasse qui peuvent servir de récipient.
Vider une fois par semaine les soucoupes, vases, seaux.
Remplir les soucoupes des pots de fleurs avec du sable mouillé.
Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie (gouttières…).
Entretenir le jardin : élaguez, débroussaillez, taillez, ramassez les fruits tombés et les déchets végétaux, réduisez les sources d’humidité.
Couvrir toutes les réserves d’eau à l’aide d’une moustiquaire.
Ces gestes simples réduisent efficacement le risque de présence du moustique à proximité du domicile. Ils sont indispensables pour limiter la prolifération des moustiques et pour protéger votre entourage2.
Si vous trouvez un moustique tigre
L’Agence régionale de santé Rhône-Alpes avec les Conseils Départementaux et l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication (EIRAD) suivent avec attention l’extension de l’implantation du moustique tigre. L’ensemble de la population peut participer à la surveillance de cette espèce afin de mieux connaître sa répartition.
Si vous trouvez un moustique tigre, et après avoir vérifié qu’il s’agit bien d’un moustique tigre à l’aide du questionnaire de l’EIRAD (voir dans les Annexes), vous pouvez le signaler sur la plateforme www.signalement-moustique.fr.
2 Voir dans les Annexes la carte postale élaborée par l’ARS Rhône-Alpes.
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Se protéger contre les piqûres de moustique
Pour se protéger des piqûres il faut :
porter des vêtements longs et protéger les pieds et les chevilles. Il est également conseillé d’imprégner les vêtements avec un insecticide répulsif ;
utiliser des répulsifs cutanés, ils contiennent un principe actif qui éloigne les insectes sans toutefois les tuer. Des précautions d’emploi sont à respecter, renseignez-vous auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.
Informations pour les voyageurs
L’objectif étant d’éviter l’introduction et la transmission de la dengue et du chikungunya en métropole, il est rappelé :
aux personnes se rendant dans des zones où circulent les virus du chikungunya et de la dengue de se protéger des piqûres de moustiques sur place, mais également à leur retour à domicile s'ils présentent des signes évocateurs de dengue ou chikungunya ;
en cas de symptômes évocateurs de chikungunya ou de dengue (maux de tête accompagnés de fièvre, douleurs ou courbatures…) survenant dans les 15 jours après le retour d’un pays où l’une de ces maladies est présente, il est recommandé de consulter sans tarder son médecin traitant. Il est recommandé aux patients présentant des symptômes de limiter leurs déplacements et d'éviter les piqûres de moustiques, afin de ne pas initier un cycle de circulation virale autochtone dans les 7 jours suivant les débuts des signes (période virémique)
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Moustique tigre :
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4 - LES MESURES DE PREVENTION ET DE LUTTE MISES EN ŒUVRE
Un plan national qui définit 5 niveaux de risque
Depuis 2006, afin de prévenir et limiter la circulation de ces virus, le Ministère chargé de la santé a mis en place un dispositif de lutte contre le risque de dissémination de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.
Ce plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue définit 5 niveaux de risque à partir des résultats de la surveillance entomologique (c’est-à-dire la surveillance des populations de moustiques) et épidémiologique (surveillance du nombre de cas). .
Les départements de la région Rhône-Alpes sont classés actuellement de la façon suivante :
le niveau 0.a : absence du moustique tigre : Loire ; le niveau 0.b : présence contrôlée du moustique tigre : Ain, et Haute-Savoie ; le niveau 1 : implantation du moustique tigre : Ardèche, Drôme, Isère, Rhône et
Savoie ; le niveau 2 est déclenché lors du diagnostic d’un premier cas de dengue ou de
chikungunya autochtone (survenant chez une personne n’ayant pas voyagé) ; le niveau 5 correspondant à une situation épidémique installée.
En Rhône-Alpes, le passage en niveau 1 des départements de l’Ardèche, la Drôme, l’Isère, du Rhône et de la Savoie a été décidé par le ministère en charge de la santé au regard des résultats de la surveillance entomologique mise en place chaque année depuis 2009.
Le dispositif de lutte contre le risque de dissémination de la dengue et du chikungunya dans la région est déclenché du 1er mai au 30 novembre (période d'activité du moustique) par les pouvoirs publics chaque année.
Surveillance entomologique en Rhône-Alpes
La surveillance entomologique (c’est-à-dire la surveillance de la population de moustiques) est renforcée sur cette période dans les zones où le moustique tigre est présent ou susceptible de s’implanter. Cette surveillance vise à détecter sa présence afin d’agir le plus précocement possible pour ralentir la progression de son implantation géographique.
Dans les départements de niveaux 0a et 0b (Ain, Loire, Haute-Savoie) : la surveillance est réalisée par l’EIRAD par convention signée avec le ministère chargé de la santé. Elle est basée sur le suivi d'un réseau de pièges pondoirs installés dans les zones à risque d’implantation du moustique tigre, le long des grandes infrastructures de transports
notamment. Objectif : retarder l’installation du moustique tigre en détruisant les gites larvaires et en traitant les sites infectés.
Dans les départements de niveau 1 (Ardèche, Drôme, Isère, Rhône et Savoie) : un arrêté préfectoral définit les modalités de surveillance entomologique et de lutte anti-vectorielle mises en œuvre par le Département et son opérateur le cas échéant.
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Surveillance épidémiologique en Rhône-Alpes
Le dispositif de surveillance épidémiologique des cas humains de dengue ou de chikungunya dans la région est adapté au niveau de risque de chaque département.
Dans les départements de niveaux 0a et 0b : elle est basée sur le système de « déclaration obligatoire », des cas confirmés (biologiquement) de dengue et de chikungunya, par des médecins ou des biologistes, auprès de l’ARS Rhône-Alpes.
Dans les départements de niveau 1 : une surveillance renforcée des cas suspects de dengue et de chikungunya s’appuie sur un dispositif de signalement accéléré avant même la confirmation biologique. Les modalités pratiques de la surveillance renforcée sont détaillées sur le site Internet de l’ARS Rhône-Alpes.
Information des personnes, des professionnels et des collectivités
Dans l’ensemble des départements concernés, des actions de communication sont mises en œuvre à plusieurs niveaux dans la perspective de prévenir le risque d’importation ainsi que le risque de transmission secondaire du chikungunya et de la dengue dans la région. Il s’agit pour cela de :
augmenter le niveau de connaissance de la population sur le moustique tigre qui ne doit pas uniquement être présenté comme un nuisible, mais aussi comme un vecteur potentiel de transmission des virus du chikungunya ou de la dengue ;
mobiliser sur les moyens d’action simples qui permettent à chacun de réduire les gîtes larvaires autour et dans le domicile ;
sensibiliser les voyageurs sur les mesures de protection individuelle à prendre au départ et au retour en cas de manifestations cliniques ;
sensibiliser les professionnels de santé sur les conseils à prodiguer pour les voyageurs mais aussi sur le signalement rapide des cas suspects pour permettre une confirmation accélérée et des mesures de gestion adaptées ;
informer la population sur le fait que l’Etat et les collectivités locales sont mobilisés pour lutter contre la prolifération et la dissémination du moustique tigre en précisant qu’une mobilisation de chacun est indispensable.
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5 - LES ACTEURS IMPLIQUES DANS LA SURVEILLANCE RENFORCEE DU MOUSTIQUE TIGRE EN RHONE-ALPES
En Rhône-Alpes, l’Agence régionale de santé, les conseils départementaux, les préfectures, les communes et les agglomérations concernées voire les métropoles, se mobilisent pour lutter contre la prolifération du moustique tigre.
Le rôle des Départements : focus sur le département de la Drôme
Le Département de la Drôme, en application de la loi n°64-1246 du 16 décembre 1964, est responsable de la lutte contre la prolifération des moustiques sur son territoire.
Depuis la loi du 13 août 2004, le Département est responsable de la démoustication pour la lutte contre les nuisances, mais également pour la lutte contre la transmission de maladies. C’est dans ce cadre que s’inscrivent la démoustication « classique » et la lutte contre le moustique tigre.
Le classement en niveau 1 du territoire drômois a eu pour conséquence pour la Préfecture de demander au Département de la Drôme la mise en œuvre du plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, même si aujourd’hui l’implantation n’a été constatée que sur quelques communes.
Ainsi depuis 2013, le Département de la Drôme a pris en charge à hauteur de 84 000 € :
la mise en place d’un suivi entomologique pour le recensement de la présence du moustique tigre et de son développement ;
la mise en œuvre d’actions de sensibilisation et de formation prioritairement auprès des élus et des techniciens des collectivités où le moustique tigre est considéré comme installé ;
la réalisation d’opérations de lutte anti-larvaire lorsque leur nécessité est avérée ;
la réalisation d’opérations de lutte anti-vectorielle (enquête entomologique, puis en cas de besoin information de la population dans un rayon de 200 m autour des cas, intervention anti-dissémination et curative dans le périmètre concerné).
Cette année encore, le Département fait appelle à l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication (EIRAD) et pour la mise en œuvre de ces actions.
Le Département engage également un programme plus ciblé de sensibilisation et de formation à destination des collectivités territoriales, prioritairement des communes à présence avérée du moustique ou des communes de la zone de vigilance. Ces formations seront effectuées par son opérateur (EID Rhône-Alpes).
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Le rôle de l’Agence régionale de santé Rhône-Alpes
L’ARS Rhône-Alpes est responsable de l’organisation de la veille sanitaire et des investigations épidémiologiques autour des cas avérés et suspects.
Elle définit, en lien avec les partenaires, les mesures de surveillance entomologique et de lutte anti-vectorielle reprises dans les arrêtés préfectoraux.
À ce titre, l’agence organise la réception du signalement des cas suspects de chikungunya et de dengue dans le cadre de la surveillance épidémiologique en lien avec la Cellule régionale de l’Institut de veille sanitaire (Cire) en Rhône-Alpes.
L’ARS Rhône-Alpes assure par ailleurs la sensibilisation et l’information de l’ensemble des professionnels de santé de la région sur la présence du moustique tigre dans la région et sur la nécessité de déclarer à l’agence tout cas suspect ou confirmé de dengue ou de chikungunya.
En présence de cas suspects ou de cas confirmé, l’ARS Rhône-Alpes réalise une enquête épidémiologique. Elle peut être amenée à solliciter les acteurs chargés de la surveillance entomologique et des actions de lutte anti-vectorielle (le conseil départemental ou son opérateur) afin qu’ils prospectent dans le voisinage immédiat des patients pour rechercher la présence éventuelle du moustique tigre et prendre les mesures de contrôle adaptées.
Aux côtés des agglomérations et des commune, l'ARS propose différents supports à diffuser
et à promouvoir auprès du grand public des gestes de prévention permettant de limiter la
prolifération du moustique et son extension géographique (sites internet d'information dédiées
, cartes postales, insertion presse et internet, informations aux maires pour diffusion dans les
bulletins municipaux).
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6 - INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
Agence régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes : www.ars.rhonealpes.sante.fr
• Dossier Moustique tigre, dengue et chikungunya
www.ars.rhonealpes.sante.fr/Chikungunya-Dengue.156943.0.html
www.ars.rhonealpes.sante.fr/Moustique-Tigre-Aedes-Albopi.156932.0.html
• Procédure de signalement (Professionnels de santé)
www.ars.rhonealpes.sante.fr/Moustique-Tigre-Aedes-Albopi.156932.0.html
• Information grand public / Carte postale
www.ars.rhonealpes.sante.fr/fileadmin/RHONE-
ALPES/RA/Direc_sante_publique/Protection_Promotion_Sante/Environnement_Sante/LAV/20120523
_DSP_cartepostale_moustique_ARSRA.pdf
Entente interdépartementale (EID) Rhône-Alpes : www.eid-rhonealpes.com
• Identifier le moustique tigre :
www.ars.rhonealpes.sante.fr/fileadmin/RHONE-
ALPES/RA/Direc_sante_publique/Protection_Promotion_Sante/Environnement_Sante/Acrobat/20120
911_DSP_questionnaire_albopictus.pdf
Ministère chargé des affaires sociales et de la santé : www.sante.gouv.fr
• Dossiers moustique tigre, chikungunya et dengue
www.sante.gouv.fr/moustiques-vecteurs-de-maladies.html
Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) : www.inpes.sante.fr
• Dossier spécial maladies transmises par les moustiques :
www.inpes.sante.fr/10000/themes/maladies-moustiques/index.asp
• Pour les professionnels de santé : « Repères pour votre pratique »
www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1085.pdf
Institut de veille sanitaire (InVS) : www.invs.sante.fr
• Dossier Maladies infectieuses / maladies à transmissions vectorielles
www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle
Ministère des affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr/fr/
• Conseils aux voyageurs lien non activé?
www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/
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7 - ANNEXES
Document grand public
Agence régionale de santé Rhône-Alpes
www.ars.rhonealpes.sante.fr/fileadmin/RHONE-
ALPES/RA/Direc_sante_publique/Protection_Promotion_Sante/Environnement_Sante/LAV/20120523_DSP_cartepostale_mo
ustique_ARSRA.pdf
Version 2014 : Version 2015 :
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Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication
• Identifier le moustique tigre
www.ars.rhonealpes.sante.fr/fileadmin/RHONE-
ALPES/RA/Direc_sante_publique/Protection_Promotion_Sante/Environnement_Sante/Acrobat/20120911_DSP_questionnaire
_albopictus.pdf
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Document destiné aux agents d’entretien des espaces non bâtis et des voieries
Agence régionale de santé Rhône-Alpes et Entente interdépartementale Rhône-Alpes
pour la démoustication :
• Identifier et détruire les gîtes larvaires
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Documents destinés aux voyageurs
Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes)
http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/maladies-moustiques/dengue/dengue-outils.asp
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ARS Rhône-Alpes Julie SOMA 04 72 34 74 70 [email protected]
PRESSE - 04 27 86 55 55
Conseil départemental de la Drôme Céline ROUPIOZ 04 75 79 26 57 [email protected]
