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 LA VOIE D u MUSULMAN Abo u bake Djaber E djazai i (MtNHAJ ELMOSLTM) TRADUCTION MOKTAR CHAKROUN +4f Al.e+. ( i:dJ ll i; llt? ) , ijttr ,lr l;cJlfr+i

La voie du musulman : Aboubaker Djaber Eldjazairi

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LA VOIE Du MUSULMANAboubake DjaberEldjazai r ri (MtNHAJELMOSLTM) TRADUCTION MOKTARCHAKROUN

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ABOUBAKER DJABER ELDJAZARI

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Au nom de Dieu le Clment et le Misricordieux * A chrquc pcuph, prrmi vous, nous ayons tret une voie et feit um lgislrtion > CORAN5 - la Table servie - 4E

Paru du mmeautbur et en traducteu.r, Franais: . BIEN-AIME LE PROPHETE

Pnt

Au nom de Dieu, le Clment et le Misricordieux Lnuange Allah, Dieu de I'univert t de tous les hommes. Que sa grce,Son salut, Son pardon et sesbndictionssoient accords meilleur de sescratures,notre Matre Mohamed. au suprmeProphtc. Ainsi qu'aux membres purs de sa famille et tous ses compagnons. Que sa misricordeet son-pardonsoient accordsgarement ceux qui les suiventjusqu'auJour Dernier.

PREFACE

Lors de la visite que j'ai effectue Ouid+ au Maroc,- dans le but d'exhorter mes frres s'aitacheraur principesdu Coran et de Ia tadition du Prophte (S.t. Lr ht), scrlc voie de salut et premire.source d-eforce et de bonheur, ces frrescroylnts avaient iruistpour que i'crive leur inrcntion un tivre qui seraitun giide pour le musulman daw sa foi en Dieu et danssa conduile enversson Prochain. envoye I'ai voulu quece livre soit un Fefietde la lumire que Die.un?t..4 de et unepartie de Ia sogesse Mohamed, sansdvier du cadre du livre et le la runna: ni sortir de liur aurole, ni se sparer de leur intention' Ds mon retour aur lieut saints (l) i'ai entrcpris la composition, puis la coftection de I'uuvrage rclam et ce, malgr ntcs soucis et lc peu de temps dont je disposais. A peinc deur aru sc sont-ils couls, que Ie livre souhait est prt, conformment au dsir dc nos frres' au fidIesPartow o ils se trouvent. Le voici donc, cc livre. le le prsente II reprsente, selon moi, le |iure que tout musulman doit corculler et ie dpoumu' formuie I'espoir quc nul foyer n'en soit Il comprend cinq parties, compose chacunede plusieurs chapitres. La premire est consacre la foiLa deuxim au comportement. la troisime l'thique' La quatrime aux pratiques religiuses' La cinquime aux raPPorlssociaux. Ce livre englobe ainsi les principeset les!tails de la religion mvsulmsne et je I'oi appe* Minhai-Almoslim t - la Voie du musulman' J'appeile les fidIcs se conformer ri ses prescriptionsit les appliquer. En composail ce livfe, i'ai tent, avec l'(ssistancede Dieu, de suivre la honne voic. Dans le livre de la * foi ", je n'ai pas dvi de1 prceptes des traditionnalists gui ant I's4q':obation u.nanime dcs mwulmaw' Celui qui (S.B'trr lul). acquierl cenc foi'ohtient son-salut,car elle eil celle du Prophte celitedc sescomptnons et de leurs successeurs' Elle estdrsJi fcs,fencede I'lslam, la pure foi que tous les Prophtestaient chargsde prcher et qui constituentl'obieI des iivres saints'(l)L'autcur cst Mdinois.

P*EFACE

Dans la panic rsene ta jurirprudcnce - prytiqucs rcligkttscs et rapryro sociaar - qui n'ont pos t suffuamrwnt dluill dans Ic Coran et la Suwlr,, i'ai essay choisir cc qui m'a paru h phu jttstc danahs euvres des ilhutres illnarffi: Abou Hanifa, Mahk, Clwfa'i cI Atrrnd. Dieu leur accordt $a misricorde. Aittti, toul musuhttarlt qui suit les crceigncmcnts exposs da cc livre est, saru douk, sr de sc conformcr Ia loi divinc. Il nc serait pas inutilc qw nts frrcs sachenrqw si tellc nil la volont dc Dicu, fawais compos ce livre selon un drls ritcs dcs qwtre ienallls indiq.s. AIon quc dc trine jc ne serais prgn. Mais fai prfr runir da cet ouyrate) mon humbh ois, Ie mcillcur dc toues les sourccs, interprnon ou avis. Mon desEein est dc rur da une seule voie, nos frres pour qu'ils cotutitucnt w unit o concordcnt leurs ides, o s retrouvcnt hulr cclurr et o s'accordcnt leun aspiratiors. C'est darc ce desscinquc j'ai choisi ce dilficile chemin ct ic nnds grcc Dieu de m'avoir soulenu. fc rccourr Dicu le Tout-Puissnt conte quinconquc qui prtendrait que fegis l cn hrtiqw, ou invenlc un rite contrcire llszm. Ie recoun Dicu, lc Tout-Puissant contre toute pcnsomuqui chercherait dtourner les musulmaru dc 5s Voie que i'espre avoir explique dans ce livre. Ie jurc par Dieu I'Uniquc, que jc rnc surs efforc de me conformer au Coran et la tradition du Prophte (S.t. rr tul f d l'opinion des imams, suivic par tous lcs fidles. Ie n'ai d'aulre dcsscin quc de rassembler les musulmarc et de les rapprochcr du but dont ils sc sont loigns. Dicu ! Protecteur dcs faibles, soutien dcs bons, fais qye ce travail, que je prscnte dans * la Voic du musulnan x oit exempt d'erreurs ct profitahle celui qui en pratique ies enseignements. Accorde Seigneur I'aide salutaire aux hsitants, aux anxieux et tour ceux que Tu dsires sauver. Tu es seul capable d'accomplir cet scle de bont. Que Ie salut ct Ia bndiction soient sur notre Prophte Mohamed, snr sa familk et ses compa9norrsAbou Baker Jabeur JAZAIRT Mdine [ l.' juiller 1964

Un lecteur yant parcouru le livre encore mnuscrit a bien voulu nous envoyer ce point de vue que nous produisons ci-aprs :

* La Voie du musulmafl * stun prcieur ouvrage qui condenseles lois divines, sans rien sacrifier des notions essentielles,des plrc grands n Ulmas *. Il est,pour moi, un excellentrpertoire tompos de nombreux chapitres mthodiquement, ce qui factlite, au lecteur, la recherchedu suietqu'il cJasss dsire connatr. Chaque chapitre, son tour, donne lieu de nombreux paragrapheset sow-prsgraphes, taysde verselscoraniques et d'Ahadiths '(diri du prophte Mohamed (s.t' sur rl I qui clairent la corucience, exercentl'intelligence, tout en lesempreignanl, peu peu et orogressivement, des principes islamiques. En un mot, " la Voie du musulman , estun uuriliaire utile dont ne Peut se passertourc personnt embrasssnflo religion musulmane. Que Dieu aJslsr et rcompense, amplement I'auteuf pouf ses vastes coinaussnces la fois lumineuseset foil fcondes. Je formule lesmmes vur au traducteur non seulementpour safidle et parfai Fadaction mais surtaut pour les prodigieux et persverants'effors fournis. Sousse - Le 18 octobre 1985 M. BALI Mohemcd

7*

I est heureuxde pouvoir prsenteraux Ll lecteurs de langue_fqqgairy tra_duqtiondepuis longtemps la SOUhAitC dU " MINHAJ EL MOSLIM ", OUIA VOIE DU MUSULMAN. Ce livre renferme des connaissances exceptionnelles sur I'Islam, avant toute religion et, partant, acte de foi. L'tude, originaleet minutieuse,est une qute de la ralit musulmane, seul moyen de cornprendre mieux I'une des grandes religionsdu monde. Sa consultation prcieuse, est car elle permet de combler certaines lacunes et de prciser certaineslctures. L'analyse, sre et intelligente, provoqueraun examen de conscience. A coup sr, il s'agit dj d'un ouvrage de rfrence indispensable. Paris,fvrier 1986 L'EDITEUR

r'

Rcmarque ($.8, s|lr lui) : Que le Salur et la Bndiction soient sur le Prophtc Moharnmed.

INTRODUCTION du traducteurToutes les fois quc jc me rendais Mdine, I'occasion du pctit glerinagc, je ne manquais pas de me renger parmi lcs auditeurs du Cheikh Djazari, pour couter scs exhortations trs difiantcs. Cc Chcikh retient I'attntion par le tour d'horizon qu'il fait du monde musulman. En cxpliquant un verst coraniquc ou un r hadith r, il n manque pas d'indiqucr le remde apporter notre situation critique . Toutcs lcs fois que je me trouvais. Mdine, j'aimais assistcr ces cours, jusqu'au jour o, voulant reprendre le chemin du tetour, nous sommes alls, ms compagnons et moi, lui dire au revoir. Je n'avais nullement I'ide de traduire ucun livre. Mais un compagnon lui poca la question : * N'avcz-vous pas un livre traduire ? r I-c Cheikh s'cmpressa de rpondrc : * Mais si I Je dsirerais faire traduire r MINHEJALMOSLIM n - (la voic du Musulman), qui voudrait s'en charger ? Mon compagnon me dsignant, rpondit ; < Celui-l ! ,' Je ne sus que rpondre. Accepter ? Ce serait une lourdc charge. Pour me drober, je rpondis : Mais qui en assumera I'imprcssion ? ' Je m'cn " occuperai, dit l Cheikh ! l. Le livre arabe me parvint par la poste t en voici la On s'arrta traduction. C'est la voie du musulman, c'est--diresa religion qui est I'Islam, la scule religion tgre de Dieu qui dit ; - Ir vrefc rclhlon pour l)ltu, c'cd I'ICm. (3 - It Familte d'Omronc- Igl. L'lslam est aussi la religion de la totalit du genre humain. Dieu nous I'annoncc en disant : - Nqu t'ryou I h iotdlta du gcnrt humrln, cnvoy (Mohrnncd) (34- Saba-28) polr lnrooorr btDG nouvclh ct rvadr. unlqr*unf I-c Crateur de tous les humains est unique. Il les a rpartis sur le globc trrcstr Gt en a diversifi infiniment langues et couleurs. ll en a fait des tribus et dcs nations Four se connatre ntre ux.

INTRODUCTION

tl

ll dit : - Humrins ! Nous vous crrnes d'un mile et d'une femelh pour vous (49 - Les Apparremenu - l3) rprrlir eluuilc en nrtions ct en tribus. ll a tabli cette connaissance pour nous entraider faire le bien. Il dit : Aidez-vous les uns les eutres frire h bien tt vous rendre plus pieux (5 - I-a TableZ) cnycrs lt Scigneur. La piti doit tre base sur le savoir, la recherchede la vrit, la comprhention des lois divines en pntrant le secretds versetscoraniques et des hadiths. en connaissantles interprtationsdes compagnonsdu Prophte(S.t. rurtrt) et les diffrentsavisdcs ulmasillustres qui ont dissip les tnbresdevant les croyants. C'est ie but vispar le Cheikh Djazari et la quintessence son livre. !! a de composece livre en arabe. Seulsceux qui ant le privilgede possder cette langue puvent en profiter. Mais les frres qui ne connaisse pas la langue nt arabe et professentt'lslam, la traduction leur sera un moyen d'acquisition des principesde leur religion C'est dans cet esprit que j'ai assumcerte charge pour rpondre cet ordre divin qui prescrit I'entraide et pour affermir le lien qui unit les natronsmusulmanesciiffrentesde languesmais uniespar la foi. J'ai voulu mettr entre les mains de ceux qui cherchentla vrit, un livre exempt de soupons d'insinuations et perfidesesprantvoir mme un seul homme trouver son saluten le lisant. Le Prophte{s.8.rrrr hal dit : - .li res conseilss?rven! diriger un seul homme dans la bonne t,oit, ce sra pour toi mfuw que ce que le soleil claire du lever au coucher. J'ai essayd'tre fidle autant que possibleau ierte arabe quelques xceptionsprs. Je n cache pas la lourde charge que j'ai supporte en traduisantce livre surtout que la matire concernl le droit muiulman, les versets coraniques les hadiths.Que de consultations er d'ouvrages difficiles trouver Sfax et parfois introuvables. m'a demand ce travail pour la prcisiondu sens.Je rendsparticulirement hommagcaux compagnons de la mosqued'EL-ALIA Sfax (Tunisie) qui m'avienr r d''un secourri inestimablepour claircircertainscas embarrassants. Je remerciegalementles amis qui ont bien voulu relire la tratluctiun. releverdes erreursou suggrerdes ides.A tous. mes vifs remerciements. En matire coranique. je me suis particulirement appuy sur la traduction d notre professeurSADOK MAZIGH L livre arabe a t trs apprciedes lecreursmusulmans.Une dizaine d'ditionsse sont succdes. principesde la religions'y rrouvenrrunis Les et le musulmann'a pas besoin de les chercherailleurs, Par cette traduction, les francophones.oir ils se trouvent. peuvent galementy puiser les renseignements qu'ils dsirenrconnaitre. Puissece livre connatre la mme popularit et tr aussi profitable que son an. Le traducteur MOKTAR CHAKROUN Sfax - Tunisie - le 17 aor 1985

CHEIKH ABOU BAKR DJABER EL DJAZAIRI

It esl connu d'habitude sous le nom d'Abou Bakr El Djazairi (l'Algrien), rfrence son pays d'origine. Son pre s'appelaitMoussa Abdelkader Ben DJabeur (l). Il est n en 1921,au village de Lioua 4() km de Biskra, renommela reine du SuC algrien Son pre et sa mre, tous deux algriens,sont issus.I'un et I'autre de connuespour leur pit, oir le Coran est apPriset famillestraditionnalistes, rcit. Ses anctres se sont succdsdans la tche de I'enseignementdu Coran dans cette contre. Ilfut orphelin de pre l'ge de moins d'un an et fut gardpar sa mre. Il I'entretenaient. vcut dansun milieu oir Sesonclesmaternelset paternels qu'il avait rarement et prvalaitle srieux,loin des caprices des distractions connus. La garde des moutons et I'agriculture taient ses occupations, tout en frquentant I'cole coranique du village oi.rI'on apprenait le Coran. Dans la primeur de sa scolarit,le Cheikh apprit le Coran par cur. II le termina l'ge de 9 ans, dans son village de L'ioua. Il y apprit aussile pome de " Laj'roumia o, traitant de la grammaire arabe et le pome d'lbnou Achir traitant de la jurisprudence,selon le rite malkite. Il se rendit Biskra et devint le discipledu cheikh Name Nami, I'un des ulmas de cette ville. Entre tmps, un minent cheikh, Assa EI Matougui, vint s'installer aux Lioua, village natal de I'auteur. Celui-ciretournachez lui pour assister de coursd'arabe littraire du cheikh. sescoursde jurisprudence, logique, de hadith et autres. Il L'auteur atteignitalors son adolescence. se rendit la capitale(Alger) coraniques. Une re nouvelles'ouvrit pour enseigner dansune de sescoles d e v a n tl u i .(l) - Djabcur cst lc nom patronymiquc dc la famillc.'Son arbrc gnolotiquc cst lc suivant : Djabcur Bcn Ja'chim Bcn Nah'iak Bcn Hilal Bcn Ameur. Ja'chim cst une ramification de la tribude BniJa'chim, quioccupait lachane dcs monlagncs s'tendantdc Ymcn. la Syric, sparant . Tihama * - (liltoral dc la mcr Rougc) dc Najd. I.e territoirc dc la tribu dc Ja'chim cst attnnt cclui de la tribu dc Houdhail. l--apiupart des peuplades dc Ja'chim avait migr au Maghrcb. Sculs les faiblci aierri resis dans lcur pays d'origine.

BI(XiRATIIIE

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A son ectivit d'enscignent, il joigqit cclle d'tudient comm disciple du cheikh Tayeb El Okbi, I'un des amis du grand militant Abdel Hamidi Ben Badis. Lchcikh Tayeb El Okbi tait trs clbrc dans le domaine du savoir ct dc la rnovation des mcurs. Lc cheikh Djazairi lui tint compagnie pcndant dc longucs anncs pour apprendre de lui I'intertation du Coran. Cette longuc compegnic cmpreignit profondmcnt notre cheikh. Il considreit cc profcsscur commc lc plus illustre de ses cheikhs. ll I'avait oricnt vers la voie islamiquc la plus sre. Il prit pan plusicurs sortcs d'activits islamiques de cc rmp,telles que n I'Association d'appcl I'Islam D, et celle des * Jeunescroyants '). Il fit dc la pressc, fonda le journal * Edda'i * er r prit la direction, Comme son nom I'indiquc, cc journal fut un appel I'unification de tous les partis ct associations algriens pour constituer une communaut musulmanc. A I'arrt du journal *Edda'i r, on lui confia la direction du journal r, Lioua * (l'Etcndard), porte parole de la Jeuncssedes croyants *. Il ne " ccssad'y travailler jusqu' son migration Mdine en 1951o il poursuivit ssactivit& en qualit d'enseignant et d'tudient. Il frqucnta les cours des cheikhs : Omar Birri, Mohamcd Hafidh, Mohammed Kha'ial et Abdel Aziz Ben Salah, chef des cadis et prdicateur la mocque du Prophte (que le Salut ct la bndiction dc Dieu soient sur lui). ll obtint la licencc de la Directicn dcs cadis la Mecque, lui permcttant d'enscigncr la mosque de Mdine, chaire qu'il occupe jusqul prsent. . -Entre ,tcmps_,il s'inscrivit I'Universit religieuse de Riyadh qui lui dccrna lc arade univcrsitaire suprieur en 1960. Lcheikhensc_ig1a.aux coleset univenits dc I'Arabic saoudite, ainsi qu' I'institut de Hadiths de Mdine, jusqu'au jour o il fut dfinitiveminr nomm ciommc profcsscur I'universit islamique lon de sa cration en 1960. Il n'a_css poursuivre ses courr jusqu' ce jour. paralllement d'y aur couns libres tenus la mosque de Mdine devanr un public considrable. .- Signalons quc lc_cheikh a accompli quarre fois, devanr ce public, I'exgscdu Coran. Il a rpondu, sansccsscrdelcfairc jusqu' ce jour, aux gys1i9n1 de plerins en risire la mosqu du propht (due le slut et la bndiction soient sur lui) leur rscrvant des sances'quotidiennes et hebdomadaircs, ne cessant d'trc au service de I'enseigiremntet des tudiants dcpuis qu'il sc trouve Mdine. L'activit du cheikh ne sc borna pas au royaume d'Arabie Saoudite, elle s'cst tendue I'Afriquc, I'Europe et quelques rgions d'Asie. L'univcnit isl^amiqueainsi que la Direction de pritation ftientifique et juridique, le Service de propagation de I'Islam et d'Orienratidn, le dpchentde temps autre au dbut de chaque t pour les reprsenter. L cheikh prouve un plaisir ineffable en s'acquittant de cette mission, car pour lui, c'est une occasion de rencontrer ses frres musulmans chez 9Tr. ll a visit I'Egypte, la Lybie, la Tunisic, I'Atgrie, Ie Maroc, la Mauritanie, la Hollande,er I'Allemagne .

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BIOCRAPHIE

En Asie, il se rendit en Afghanistan, au Pakistan, aux pays arabcs voisins, tels que le Koweit, Oman, la Syrie et le Liban. Il participa aux congrs tenus en Arabie Saoudite, tels que le congrs juridique Riyadh, le congrsde formation des enseignants; le congrsdes propegateurs de I'Islam, le congrs pour la lutte mondiale contre les stupfiants et le congrs de la jeunessearabe tenu en Lybie en 1975 et autres. Tout en faisant revivre le patrimoine crit, il ne cessede produire des ouyragestraitnt de diffrents sujets tels que : - Mlnhrj El Mlim : clbre dans le monde musulman, exemPt de tout sectarisme et renfermant les principes indispcnsablesau musulamn en matire de foi, de comportemt envers les autres, de rapports sociaux et autres. - l,r foi du croyent : (en 478 pagesenviron). - Lettrcs du chcikh El Dirudri : en trois volumes. - Nc scmcr prs h cornptbn sur tcrrt. - Ffrslrs clrtnnt lcs s[ncs pr{cuneurs de lr lln du mondc. - [r srvoir ct lcs srvrnts r (en 337 pages)o I'auteur relate la vie des ulmas pieux avec un aperu de chaque branche du savoir. - L'auteur s'emploie activement achever une exgsedu Coran en plusieurs volumes. Quiconque lit les ouvrages du cheikh, ses confrenceset lcs crits qu'il publie toutes les occasions et dans tous les sujets, sent que ce qui caractrise le fond de cet crivain est son dsir ardent de sauvegardcr intacte la religion de Dieu. Tout ce qu'il produit reflte le sentiment de responsabilitqu'il assumedevant le Seigneur. L* cheikh Aboubakr Djaber El Djazairi, comme le dpeignentceux qui , I'ont connu, est une nergie agissante oriente par Dieu pour servir Sa religion. r'r' Dicu dit : - sl voca Gtcr cmptctr, ll vour *r pmb, cn glrb. dc compcncrtlnn, de (2 - I-a vachc - I%) tLfrc u oflhrldc rdoo v rnoyGl-

Trrf d'rdhu :C'cSt lc 3* tawaf en ordre. [l est une * Sunna x trs recommande' Cclui qui, sans motif, lc ngfuc, doit un sacrificc. En cas de force majeure il en cst dispcff. t-c plcrin I'accomplit au momcnt o il s'apprtc quitter la Mecque pour rcnttcr chcz lui. Aprs le tawsf d'adieu, lc plerin n'a plus d'autres occupationsqu9_d9 ron ioyag". S'il lc rcterdc pour acheter, vendre ou giur un autre motif, il doit le rcfeirc. I-c hophte ts.l. r tr) dit : - Qttt k nwaf SOit cyuronnenrent de ce quc vous faites avant de quiner Ia le (Moslim) ilecqw. En pertent, lc plcrin dit : Il niy a dc divinit qu'Allalr' sans associ A LLi h Royrut, l Suprmc hommagc ct la Toute puissance Nous voici dc retour ! Nous rcntrons rcpsntnts, vount Dieu notre adoration ct Lui edressant nos remcrcicmcnts eccompli Sa promessc Son scrvitcur t I'a secouru' Diil; Scul, It a mis lcs coaliss en droutc. Ainsi dissit lc Prophte (s.!. rr ld) avant de quitter la Mecque'

Mrrchc dtrlllG du Plcrlnrye :Quiconquc s'apprte accomplir lc plcrinage ou I'Omra, doit : - Sc tailler les onglcs, sc coupcr les moustachcs, s'pilcr les aissclleset le pubis, lc lrvr, s'hibillcr d'uo * fi{1 r et d'un r izar * blancs t Propr$ et |ortcr dcs sandgles. - surro8atoire ou Arriv eu * Mihal rr, il accomplit une prire obligrtoirc - formule I'intcntion du plcrinage et dit : - * t-rbHk l-ahomma labbk.,. - Me voici scigneur, mc voici pour rccomPir un Plcrinagc. ' Ccla s'il vcut n'eccomplir quc lc plerinagc'pcut le fll - otElot drcun Grrit qrE calui qur crr urcrprHc dc rrirc unc oftudc. cn cciricciur qui r m'rqrd uoc obftltion ct IAD;;;.,ol.Ca.Ori"r-,'*q.'bp -o'r pd lcr ooycm d'ua r*ti6ce. qui

T-T PFLERINA(]E

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S'il compte, en mme temPs, accomplirOmra ct plcrinagc.ct dsirc jouir d'une vie normalc aprs I'Omra, il en formulc galementI'intcntion. S'il dsirte runir Omra et plerinage, sans quittcr son * ih'ram *, il I'indique aussi et dit : - Je compte accomplir I'Omra -ct-le plcrinagc ensemble sans me dsacraliser. Il lui est possiblc aussi dc pol cctt condition et dire : Seigneur ! Permets-rnoi de quitter mon t ih'ram ", l o jc screi incapable de poursuivre mon plerinagc. Si jamais il lui arrive un cmpchement, un maladie ou autr,l-pu, quittr son ( ih'ram ' sanstre astreint offrir unc compnsation(l). de I^.eplerin ne doit pas assr rpter la * Talbia r hautc voix sans toutefbis sc donncr dir mal. I-a femme n' pas lcver la voir. Il lui suffit d'tre entendue de sa voisine. Aprs la " Talbia ", le plerin in-voqueDieu et appelle le salut sur son d'tat, erofnete (S.8.nrr tnt).Il renouvelle la " Talbia.* tout chan-gcment tcl que monter ou descendrede voiture, aprs les prires, la rencontre de de compagnons voYage... dtourncr I-e Slerin doit retenir sa langueet ne dire quc des.invocations, son rcgard de ce qui est illicite, s monlrcr charitable--pcndent son oleriniqe Dour gue ce dernier soit exauc de Dieu' tre affable avec ss lo*p"gi'oni de vyage, leur parler aimablement, les saluer t lur offrir de scs provisions. Arriv proximit de la Mecquc, il cst souhaitablc de sc laver, d'cmpruntcr ia voie suprieurc qui mnc la villc t d'cntrGf la sainte mosqe par la porte de Bni Chaiiba - Bab Essalam. En y entrant, le Slerin dit : Seigneur ! Ouvre-moi les portcs dc Ta CrceDs que la Kaaba apparait sa vuc, il lve les bras et dit : Scigneur ! C'est Toi la Pair ! De Toi mane la paix, accordc-nous le salut de la paix. Scignur I Attribue cct Editice ncore Plus d'honncur, de olul de grar.tdeur. noblessc' de majest et dc respcct. ccorOJa celui qui le visite, I'honore et le respecte: honneur, grandeur, noblesse,considrationet bien-tre. A Dieu, Crateur de I'univers, la plus grande louange, telle qu'll en est dignc et comme il sicd Sa noble Face e-t Sa Majest grandiosc' Mrci Dieu qui m'a fait parvenir Sa Demeure et m'en a jug dignc' Mcrci Lui en tour tat de causcScigncur ! Tu as exhort Tes serviteun accomplir le-plcrinagc,i-mc voi, Scigneur l Exauce ma dvotion ct pardonne mes pchs. Amliorc toute ma situation. Il n'y a dc Dieu que Toi'(l) - L'imem Maslim rapportc d'aprsBen bbsque Dhohaa, fillcdc Zobirtait msled Celui+i Prophrc (S.1. rll]. te pirinrgc. iitlc dcm[rdr cons.il rmrnptir li'ae*r.lt "u dit :o ru nr aor. ccac condirion et dis : . Scigneur ! Libias idai dt mon. ih'ram,l (,,*li'tl rcticndns'

3s0

PRATIQUES RELIGIEUSES

Enruite, il va dircctcmcnt au tewaf en tat de purct, le " rida D.couvranl l'peulc gegche, puis pass per dcrrire sous le bras droit et rabattu par dcvent sur l'peule gauchc. ll bdtc la picrrc noirc, ou la touchc dc la main, ou fait le geste de la touchcr, s'il nc pcut Y rrriver' Ensuite, face la picrre noire, il s'arrtc droit, formule I'intention du tewrf ct dit : scigncur ! Je mc prscntc eyl! foi en Toi, croyant cn Ton Livre, rcrnplisent ms proincssc cnvch Toi ct mc conformant la * Sunna " de Ton Envoy Mohamcd {s.i. r H}. Il commencc alors son Tawaf , ayant la Kaaba sa gauche. htant le pas, invoquant Dieu, priant et adressant le salut e- ryn Plonfte {s.8. wr lul). AuariO il errivc l''anglc ymnitc, il lc touchc de la main (sansle baiscr) Il tsrminc einri la lh tePc ct dit : cn Scigncur ! Feis-nous pr116prgr cctt viC et dans I'autre, t prserve' nous du supplice du feu. ll accomplit dc mmc le F ct la 3h tapc. A le 4- tape et aur suivantes, il ralcntit lc pas et marche normalement. Apre le ts tepc, il va au * Moultaeem r - partic dc la Kaaba ntre la pon et h picrr noirc. Il y fait des invocations ferventes, pleumnt humblement. Entuitc il sc dirigc la Station d'Abraham et y aeomplit deux rak'as : la lF svc la Fatiha ct la surate 109 l-cs Mcrants, la 2* avec la Fatiha ct la suntc ll2 La Foi. La prirc termine, tl va zam-7am et boit de son eau satit. L , tout en buiant, il invoque Dieu et lui prsenteses vcux-Il peut dire : Scigneur, jc limplore d m'acordcr un savoir utile, un avoir immense et h sauvegardc dc tout mal' Il rcvicnt dc nouvceu la picrrc noite pour la baiscr, ou la touchcr de la mein, puis it va eu. Sa'y * et y accdepar la portc de Safa- En y arrivant et frcc ie Kaaba, il dit : Allebo Akber ! Il n'y a dc Dieu qu'Allah, sans associ ! A Lui la Royeut, lc suprmc hommage et la Toute Puissance' Il n'y e dc Dicu qu'Allah, I'Unique. Il e iccompli Sa fromcssc, soutcnu Son scrviteur, et tout sul, a mis cn #route lcs coalirs. il implorc Dieu dc lui eccorder cc qu'il dsirc, des bicns de ce Lldcttw, Dondc Gt dc I'tutrc. Il quittc sefa et sc dirigc vcrs Merwa, tout en invoquant Dieu le long dc c pifcou. Au fond dc le ve11, dlimitc aujourd'hui par les colonnes vcrrcs, lc plcrin roclrG sa merchc cntrc ls colonnes. Quand il lcs dpa*sc, il icprcnO se mcrche oormele.

Lt PELERINAOE

351

il n oessed'invoquer Dicu et d'adresser lc slut Son Prophtc lc long de cc trajet. Arriv Marna, il y monte ct dit cc qu'il avait dj dit sur Srfr. Il reprcnd sa marche dani la valte, dans la dircction dc Sefe, jotqt'l cc qu'il a.ri"e. Il y montc, invoquc Dieu, puis reprend sa marchc vcrs Mtr*1, ct ainsi de suitc jusqu' I'accomplisscmnt des spt tapcs comprnent quEtr arrts Safa et quatrc arrts Marwa. S'it s'agit sculement d'une Omra, lc plerin sc fait ooupcr_lcs chcvcux aprs lc i Sa'y D t quitte son * ih'ram '. Son Omra cst tcrminc. Ellc est aussi termine pour lc plerin qui, runissant Omra et plerinage, dsire qiritter son * ih'ram D ct rcprndre sa vic normale avant ie grand-plcrinage. Il se fait aussi coupcr tes cheveux aprs le r. Sa'y 'et quitte son * ih'ram r. Mais le plerin qui accomplit seulementle grand plerinage,ou celui qui runit le plerinege et I'Omra sansquittcr rcn * ih'ram *, cerrx-l n'gnt pll sc resci aprs l * Sa'y *. Ils doivent restct cn tat d'. ih'rtn r iusqu' -l'accomplisscment des * Jamarates ' d'Akaba lc 10 DhoulArafate et Hidja. C n'est qu' ce momcnt qu'ils quittent leur * ih'rain *. Lc I Dhoul-tlidja, le plcrin qui a quitt l'* ih'ram ,', lc rcprcnd comm il I'a fait aupereventet formule I'intention du plcrinagc et celui qui a gerd son tet d'+ ih'ram * le poursuit. L plerin sc rend le matin du 8 Dhoul-Hidja Mina, sansomettrc la * TalSia Il y passc le 8 et la veille du 9 pour y accomplir cinq prircs ". rituclles. [ jour d'Arafate, le 9 Dhoul-Hidia, aprs le lever du solcil, il quittc Mina et se rend Namira par la route dc Dhab. Il y reste jusqu' midi, sc lavc et regagnc la mooqucdu licu o le Prophte (s.t. rr n; fit sesprircs' Il y accomplit, avec I'imam, les dcur prires du Dhor et dc I'Asr, toutts dcux runies t raccoureies, en vanant I'hcurc dc I'Asr. Aprs, lc plcrin se rend Arafate. ll s'y arrte n'importe quel endroit. Le Prophte(s.i. ur lul)dil : - Je me suisant ici, mair Arafate, toute entirt, est valable pour y faire (Moilim) station. Il serait bcn dc prendre place prs des roches en bas dc la collinc dc |, o s'errta le Prophtc (s.1.rr tll . " Rahma On pcut tre assis,ou debout ou en voiture. On pric ct on implore Dieu jusqu'au coucher du soleil, la tombe visiblc de la nuit. A ce moment, te pterin se dirige calmement vers Mozdalifa par le chcmin des deux cols. Ds son arrive, avant mme de dposcr scs bagages, le plcrin ct accomplit la prire du * Maghreb '. Ensuite, il s'occupc dc scs bagages fait la prire de I'Icha. ll passela nuit Mozdalifa n'importe quel endroit. l Prophte (s.1.* ur dit :Ie me suis instolld ici, msit toute Mozdalifa est valable. {Mostim)

352

PRAT]QUES RELICIEUSES

Ds qu'il voit poindre I'aubc, il accomplit la prirc $ q"iin' ramass scpt cailioux ou pius, pour les jcter Akaba et s rend Mach'Aral Haram --l'upc srcac. Il pric et invoquc Dicu. Il continue, cn$uitc, son chemin Mina, rptant_tou.joursla * Talbia *. En passent, n chemin par -la vallc- dc Moushassir, il active sa bte ou ecc'lrcse voiture sur une distance dc lenccment d'une pierre' y Qurnd il srrivc Mina, il va dirctment aul * Jamarates " d'Akaba t icttc s.pt caittow dens le bassin. Il lve le bras chaque caillou ct dit ; -rutem htUer. Il pcut aiouter cctte phrasc : Scigncur crtuoe mon Plcrinage. Agre mon cffort ct pardonnc mes pchs. sinon il s'il a une bre sacrifier,il l'gorgelui-mme,s'il en est capable. cher un autrc dc lc faire. Toute-Mina est valable pour le sacrifice. I-e Pro'phtc (g.1. - H) dit : - f'si lit non sacifrcc iti, ntof Mitru toute cnti.rcpcut servir de lieu pour (Moslim) U sedfrcc. ccci lrit, lc ptcrin s rasc lcs chcvcux ou se les fait coupcr. Mais le rtlttc crt prfrablc. Arriv cr stadc, lc plcrin voit s'achvef on ( ih'ram r' Tout lui sera permis, seuf lc rsPport scxucl. I-c Prophte (s-1. rr ut dit : - Qt and I'un dc votts Utra iet lts . Jangrates , d'Akaha ct se scs ros les (Abou Dttd) lrrn'rrlu, to [ui scra perir sauf lcs fenunes' C'crt-dire il pcut sc couwir la ttc et reprcndrc ses habits habituels. Aors il rentrc la Mecquc pour faire lc tawaf de * I'lfadha ,', I'une des obliietions du plcrin. Il sc rend la Kaaba en tat de puret ct accomplit le tr-wef, idcntiquc au taryaf de I'arrivc. Seulement, il n'a pqs porter son * rida r oommGil I'avait fait au dbut, ni activer sa marche durant les trois premicrr tours du tawaf. Aprs lcs scpt tourncs, lc plerin fait dcux . rak'as ,r derrire la station d'Abralrem. Si lc * Sa'y ' cat di accompli, il n'a pas le rcfairc, Mais si le plcnn aveii runi Iigrand ct ic pcrit pbrinagc et quin ryn-. ih'ram ) entre eux, il doit rcfeirc le-. Sa'y ' co;for;rc au prmier. Cc * Sa'y ' termin, le plcrin cct totalemcnt liHi dc toute intcrdiction notifie par I'ih'ram' l-c jour mme, il retoumc Mina et y Passc la nuit' I-c lcndcmain, 11 Dhoula-Hidja, aprs-midi, il jette les r. Jamaratcs' a"ii les trois bassins. Il commCncc par lc l' qui s trouve prs de la mo|ouc dc Khif. Il y jcnc scpt ceillour. I'un aprs I'aulrc_,aaoompatnant checrrn dC la formule : . Allaho Akbar r. Il s'carte ensulte un PCUpouf pricr ct invoqucr Dieu suivant cc que Dicu lui inspirc cc moment. Il avance ensuitc verg le 2b bassin et y jette encor scpt cailloux comme il vicnfdc tc fairc au 1-. hris, il s'cn cart'pour prier Dieu ct I'invoquer, face ls Ks$a.

LE PELERINACE

353

Enfin il avance vers le 3* et demier bassin pour y jctcr cncorc scpt cailloux aocompegnent chacun dc la formulc : < Allalro Akbar r. Ayent termin ccs * Jmlrtcs D, le plerin sc rctirc sans s'atrter pour la prire. Ainsi fit le Prophte ($.1. rt). Lc lendcmain, midi, il rccommcncc ce qu'il a fait la vcillc. S'il cst press de rentrer chez lui, il retourne la Mccquc aps ces * Jamarat ) avant lc coucher du solcil. le S'il n'cst pas press, il passc la nuit Minl pour accom-p-lir lendcmain, -mmcs * Jarnarates r, puis il rcgagnc la Mccqucaprs-midi,-lcs Quand il sc dcidc partir, il ctfcctuc le * tawaf * d'adicu, fait dcur * rak'as r dcrrire la * itation d'Abraham *, t fGprnd lc chcmin du rtour cn disant : Il n'y a d Dicu qu'Allah, sans associA Liri la Royaui, la Suprmc L,ouqngect la Toute hrissance. Nous rcntros repentanis, adorant Dicu, nous protcrnant dcvant Lui, Lc remerciant. Il n'y a dc Dicu que Lui. Il a ccompli Sa fromessc, srlutcnu Son scrvitcur et, scul, Il a dfait lcs codiss

CHAPITRE XIII Visite la mosquedu ProPhte et le sslut I'envoYde Dieu devant sa tombe honorableMrlIG dG Mdlre et de sr mmquc :

rrt*), le lieu de son hgire qui Mdinc cst la villc sacredu Prophte 1s.8. a accucilli scs rvlations. I-e Prphtc (S.1. ru trD I'a sanctifie comme Abraham a ranctifi ta vnrable ville dc la Mecque. Il dit : - Scigncur I Abraha,m a sanctifi Ia Mecqueet I'a rendue inviolable. MoL i! taictiEu awsi Mdine t ta rnds inviolable sur un dbtance qui s'tend de la * Hana, la * Hana, (I). Il dit aussi : - Mdine est inviolablc de *A'thir, . Thaour (d,eux montagnes qui " cntoilrcnl Mdic). Quiconqw y introduit une innovation htrodoxe, ou ahrite un.rnalfaiteur st mauitit e Dicu, dc Ses antes et d,e toute l'humanit- Il ne sera accept fu lui ni raclgt, ni ranon. de Its pllgngcs Mdine ne seront iamais coupc1, ni son gibier-effray' Les qv pour en faire I'annonce et chcrchcr lcurs objit n,y sront rat'/.acss proprinires. 'Nui n'a lc droit d'y brandir une arme pour le combat, nulle brtnche {Moslim) d'arbre n str coupe qrr Pow nourrir un chameau. Ady Ben Zad dit : - L.c Prophte ts.r. rr hl) rendu Mdine inviolable unc distance d'un . barid * dc cheque ct (21 km environ). L, il n'est mme pas permis dc battrc les arbrcs ou de couper une branche, sauf de quoi conduire un (Abou Daoud) chameau.

(l) - L. iarra * cst une pierre noire volcanique qur ent.)urt Mddinc tje lous rrites rur un ntoo dc plur dc Il tm cnviron.

VISITE A LA HO6QUE DU PRO?TIETE

355

LG Prophtc (8.1. -

Hl dit etrqm :

I-a foi tcnd rcgagwr Mditu, Eilc Ia vipre qui repwd h clumin dt son 8e-. - Quico-n$tu st pporE I'austri dc tldirrr., j'innrcdcrai ct tntpligurei pour lui k low fu Ia Rsutrtion. (8.-& H.) Qui a envie de mourir a Mdine, qu'il y tienne, car je tmoignerai pour quicorqw y nnufi. (Tinnyl - lldirrc rcsscmhlc utt soufiIct : elle clussc lcs scorics ct s'purc. (Hlin) Mdiru vul micur pour eux s'l& lc savabnt. Quic_onqw Ia quitte par rpuhbn, Dieu le remplacc por un autnc nilhur. Qt+tcorqtu cndurc son austrit, j'innrcdcrei cerles,pow lui h Iour Ia Rsurrection,ou je lui servirai de tmoin. $fosltnl

Mrttc dcs mdlnols :Lcs fiabitan dc Mdinc aont lcc voisins du Prophtc .t. rE), ceux qui frrquentent assidmcnt sa mocque, qui pcuplnt sa cit, qui gardcnt-ct dfendcnt son tcrritoire sacl. S'ils sont ootrcts, ilr sc trouvent lcs meilleurs dcc humains ct lcr plus illustrcs. On leur doit amour et rspctet on doit les avoir pour allis. I-e Prophte (s.t. r H) mit cn gerdc ccur qui pcuvcnt lcur nuire cn disant : - Qukonqrc tcnd un pigc aur llrrhiunt dc Mdirrc, Dicu h dsagrSe commc scl dans eau. Fou*IuA1 - Dicu fait fondre con rnc du plomb dans Ic fcu, ou dissottdre comnre scl dans l'cau, quicort4ttc complorc contuEhr rnbtanJsdr Mdiru. (Marlim) [r Propht {s.t. rH)par bnir leun vivres er dit ; amour d'eux et pour tes honorer pria Dieu de

Seriaeur ! f,,ni leur mesure ! Bnit hur S ! (2,10 lincs) Bnis hur Mod ! (Il2 lie) lt recommanda son pcuplc dc lcs bicn traiter cn disant : Mdinc .st ton refuge, c'est I o jc mounai et c'esr dc l qw ic tcrei rCssuscrtd.II cst du iievoir dc mon pcuplc dc protger mes ioisirc, nnt qu'ih vitcnt les pchs mortels. I'intercderai et tmoignerei pour cclui qui lcs protgc. (Teherny)

-

Mrltc de lr mcque du hophte :Elle est I'un dcs trois sanctuairsque le coran a mcntionn en disnt : Gloh I Cdl qd |lt trqrtrtr, h nult, Sm rrrvtl:ur d. h rt, norquG dc lr Mccquc,I lr naqn lr plru lofunar dtf{mda, dmf m rvou bnl hr rbor{r. fii - LcVoyagc Ntww - Il

356

PRATTQUES R,ELIGIEUSES

Lc supcrtatif r la plus loigne r, rvle sansquivoquc, I'cxistcncc dc la morquc dc Mdinc. En effet, pour celui qui habite la Mecquc, la moeque du Prophtc 1s.lr r) cil sc;dcmcnt li8nc, cclle de Jrusalem est plu$ loigrrc. C'est -la mosque du Prophtc {s.t. r r; qui, la unc alhuion implicitc rvlation de ce versct, n'exiltait pas cnoorc. I-c hophtc (s.1. r Hl a mentionn aussi le mrite de la mosque de Mdinc cn disent : - IJne prirc funs tu mosqute que voiei, vaut millc fois cclb faite aillatrt, sauf'pour la nosque dc Ia Micque o wte prire vaut cent milk fois celle (Mosliml faiic ailleun Il cn fit la 2F dcs trois mosques pour lcsquelles on as$umele voyage en disarrt : - Nul endroit nc mrite dcs prparatift de vayge l'crccption de tois sancnuires : La mosqutc sainte dc la Mccquc. Ma mosqute qw voki ct la mosque dt lrusalcm. t a motque dc Mdinc a lc privilge de renfermcr < la Raoudha glorifie * (lc jardin paradisiaquc) au sujct dc laquelle, le Prophte (s-l- -r Itdit: - Entrc nta elpire ct na demeurc, il y a un des iardins du Paradir. (8. e M.) On rapporte aussi quc lc Prophte (s.l' t trtt dit : Qui occomplit 1O prircs ritwlks funs ma ryo1que, sry 1n nunqucr ule sculc, il a lcngagement d'tre sauvcgard de t'enfer, dc l'hypocrisic et du 6hmcd) cffitinent. Donc la visite dc la mosquc du hophte {s.l' ff ld) st une Guvrc pie, dont lc musulman pcut sc icrvir pour sc concilicr la faveur de Dieu et le prier d'cxauer scs YGux. -

octtc vblt rocompllr Comncnt dvrnt lr tombc du Propbtc ct * Dr{scntcr : ct cGllcr dc sct dcux cromplgnons

(s.l- rr ld}

C-ettc visite est un actc de pit ct nccssite, cornme tout act de dvotion unc intcntion, srchent quc tout cn dpcnd. Par cctte visite, lc musulmn doit rcchercher la faveur de Dicu et sc concilicr Scs bonncs Grccs cn faisant preuvc de pit ct d'obissance. I-c visitcur sc rend la mocqun tat de puret, y entre en avarant le oied droit comme il est conseiflde le faire cn entrant dans toute mosque. it ait : Bismilleh ! Que le salut et la bndiction soient accords au rlrr Prophte (S.f,. luttde Dieu. Scigneur,pardonne mes pchset ouvre-moi les portes de Ta misericorde.

VTSITE A LA MO6OUEE DU PROPHETE

357

Il sc dirige vcrs la *Raoudha l lxrut y accompir-dcru * rak'as D ou plus! s'il y trouv dc 1x pla, ginon, qu'il lcs accomplirsc dans n'import qucl endroit dc la mocquc. Ensuitc, il sc prscntc dcvant la seintc dcmcure du Prophtc (s-l- r H) facc le tombc tt adrcsec lc salut en disent : Que le sslut soit sur toi, envoy dc Dicu ! Que le salut rcit sut toi, insp dc Dieu ! Quc lc salut soit sur toi, mcilleur dcs humains ! Quc lc selut et la mierirdc dc Dicu tc rcicnt accords ! qu'il n'y a pasde divinit qu'Allah et que tu es Sonserviteur et J'atteste Son Prophte. Tu as'accomp[ dryDcmcnt ct bonnttcmnt ta missbn dc prophte' Tu as t loyal cnvcrs ton PeuPh. Tu as mbttu veillasrmcnt pour la causc dc Dicu. Quc Dicu t bnil8c ainsi quc ta funillc, tcs pouscs ct te dcsccndsncc Gt vous accordc, totts, le plus grand hommagc. hris il s'clrte un pu vcrs la droitc, fecc la tombc d'Abou Bakr ct lui edre*c lc salut cn disent : Quc lc salut soit sur toi, homme vridique, ami intimc du Prophtc c.r. r rl t son aompagnon dans la grottc. -bien que tu es fait au Prophtc ($'t' r Quc Dicu te rCco-mftnsc pour le

r).

Encore un pu droitc, fgc OmaI, il lui adressc galement le salut et dit: Quc le salut, la misricordc et la Hndiction dc Dieu te soient accords Omar lc Farouk (1). euc Dicu te rcomfcirs6 pour lc bien rendu au pcupl du Prophte tS.r. rH). Il sc retire cnsuite. S'il dsifc prier Dicu la euitc dc cette visitc, il s'cat1c ct facc la Kaeba, il impiorc Dieu, autmt qu'il pcut, d'cxauccr scs Ycuf,' Ainsi, sa visitc cst tcrminc ct il Pcut partir. Seulement, il lui est orfreble de rester Mdinc, afin d'emmplir des prires la mocquc, iurtour quc lc Prophte {S.1.rHt a conscill d'y raliscr un nombre dc 40-

Yldc d Ucur bmorc dc Mdlnc ISi on a cu I'honneur de visitCr la mocquc du Prophtc {S.t. - I} ct dGs pr*cor dcvant la saintc tomb, d'Lvoir lc priviE dc sc rendrc I fiUe r - Mdinc - quc Dieu embaumc s tcnc, il cst souhaitablc dc visitcr la mosqu dc . Koba r ct d'I. accomplir dcux * rat'as '. IJ hophte G.!. ; H) ct BsoomPttnons s'y rendrient pour pricr' (l) - Surmm doonprr lc @tc ($.t. rr H) au califc Omar SiSnifrant: I'homsrc qui iugc clairement et'seincmcnt lcs choecs'

358-

PR,ATIOUES RELICIEUSES

Qui fait bicn scs abfudn chcz lui, dit lc Prophtc (s'1. rr ll) et sc rend la ttnsqutc dc Koba, ricn que furc lc hw d'accomplir la prirc, aura Ia ( Ha'kim, Ncsra'i, Ibnou Maia ll Ahmcd) rcompcnse d'ut Omra.

l hophtc (s.i. r H) sc rendait Koba, tantt pied, tantt $ur une (Moslim) monturc pour aocomplir deur rak'as. I-c visiteur sc rend galement au cimctire dcs martyrs d'Ohod. I-e (8. &. f4.) hophtc 1s.t. r H) ycnait lcs salucr dans leurs tombcs. C'cst unc occesion dc contcmplcr ccttc montagne dont le Prophtc 1s.1. r H) disait : - Olwd est unc t'rrrntagrr qui nous aimc et qw nous aimols. 6. e. M.) - Ohod t unc dcs nonmgnes du Paradis. Un jour, Ohod fut scu alors quc lc Prophtc (s.1.r hl) s'y trouvait n oompagnic de scs amis : Abou Bakr, Omar ct Othman. l Prophtc ts.r. r H) tapa du picd et, s'adressant la montagn, dit : - Callznc-ii Ohod ! Tu n'as sur loi qu'un prophtc, in honvnc vridiquc et (Boukluri) dcux martyrs. visitcur rcnd aussi f,u cimetire de Bakii. I-e Prophte ts.l. rr tl) s'y rcndait souvent pour y saluer lcs mons. Ce cimetire renferme des milliers de compagnonsdu Prophte (S.t. cur lurl et des " Tabi'ines " - (leurs successeurs). En y arrivant, lc visitcur les salue ct dit : Quc lc salut soit sur yous, habitants dc ccs dcmeurcs croyants ct rnusulmans.Bicntt, quand Dieu le veut, nous vous rcjoindrons. Que et Dicu vous accorde Sa misricorde vous, nos prdcesscurs nous qui ellons suivrc. Nous implorons Dicu de nous accorder tous, la sauvcgerde ici-bas et dans I'autre monde. Scigrrcur! Pardonne-nousnos pchs, reois-nous,tous, n Ta misricorde. Ne nous prive pas dc la rcompcns qu Tu leur rserves et ne nous exposepas, aprs eux. la tentation.

CHAPITREXIV Secrifice et AkikaI* sacrificc est I'immolation d'une bte, pour I'amour de Dieu, le matin dc I'Aid. C'cst un et( Sunn r trs recommand toutc famille qui en a lcs moycns. Dicu dit : (IflE- L'ontuncc) - Pie ron ntr,ltrc ct sacrifrc, Lc Prophte ts.E. r H) dit : doil refaire son s'{,fiec. dc Qui s'est emprc:rs sacrifter ilvnt lr Prilrc, (B' e r4')

- Du vivant du Prophte ($.!. rr ld), dit Abou Ayoub I'anarite,.lc chef de t".itt" oifiait la bte aussi bicn pour lui quc pour les membres dc sa (Tirmidy) famillc. Lmritc du sacrificc cst mentionn par le Prophte G-i. rr ut qui dit : iou|de l'Aid L'honnu n'accomplit pas.uE tbn plw agrablc Dieu I,c qut ccllc d'offir tn sacrifrce.h loul de la Rsuncction, l'offronde iicndro inncii, vec corn s, sabats, poit et laine. l* sangq,ui en coulc est csrtmtdc Dhu avantmme qu'il ne muche Ie sol- Soyczen heureux' (Ibnov Maja 1L Titlaidy) Pourquoi ccs sacrificcs, demanda-t{n au Prophte (t.D. rr hl) ? C'cst la tadidon de votre pre Abrah,om, dit-il. Quel en est I'intret, lui demanda-t-on encorc ? Il vot+sseracompt pour chaqw poil une bonne cuvre, dit-il. Et la laine lui dcmanda-ton ? Et arcsi pour cln4ut hrin de hinc, dit le Prophtc (s-B'rrtl). (Ibnou Maia & Tirmtdy) :

-

But du srcrillc

-

I - Sollicitcr la Grce dc Dicu qui dit : r * Ht polr tn ftilrG ct rs{h.

360

PR.ATIQUES ELICI EUSES R

IIr : Mr ptlrc, m rrcrillctr, MdlrGd. Itudvcn, rrnrd.

nr v|c ct Er mrt

rDprtlcntrt l}ftu'6 - Lr Brdil- 162)

t sacrificc mcntionn dans cc versct est I'immolation faite le jour de I'Ad ou au plcrinagc, pour I'amour de Dieu. 2 - Faire reviwe le souvcnir de I'acte d'Abraham, lasommitdu monothismc, auqucl Dieu a vl de sacrifier son fils Ismal qui fut par la suitc rachct par un Hlicr cleste envoy sur ordre de Dieu qui dit : - I{E rrcrffu (37 - I'as Rangs 107) Pctrhtt pr uo'blcr coddnHc, 3 - Faire largessc sa famille lc iour de I'Ad et rpandrc la joic parmi tes pauvrcs. 4 - Rcndre hommagc Dicu qui nous a soumis ces animaur et qui dit: - ffrrfera dt m:ndlcr' tt I crux qul I'lblcnnt ct drtrlbsa qr'l car qd lc lot. Itlou vorr rvml ru{ciltl ott rolnrur' put'alrc c f Nl lc cbrh, nl lcur reng m prvhnmt tciluhilr. sfte.vc (22 - Lc Plcrinagc - 37) pou Lul. Ilh, S.rlG vt plt mnacn hacrlpdonc :

I - g dcs bttcs. Pour Pour Pour Pow lcs moutons on crigc une btc gc d'unc anne environ. I'crpcc caprinc, unc annc rvolue, lcs bovins, dcur ans rvolus' lcs chmctul, quetrc ens rvolus'

Lc Prophtc ts.1. r Hldit : Nc srifoz qw s . Mowiwrnn , (l), ntoins d'impossibilit' Dans ct (hloslim) crt vottt pouvez rowir dcs nouons nto.irc dgs. - la btc doit tre validc et sainc. 2

L.abtc borgnc, ls btc boitcusc, I'ampute d'une cornc ou d'uoc oreille, ls bttc maladc ou trs maigrc n'cst pas acccptc. I* hophtc (3.1. - H) dit r Qua*z btlzs nt remplbsent pos hs cotitions d'wt sac'ifrcc': - La furyw dor* k d$aw cst vltiblc. - I- htti nenifcstcnuttt nalad.. - La Utc vbihhttrx boiruc. - I- Mte ltptlr.. 3-hmcillcurcoffrrndc. Lr mcillcurc offrandc GEtun blicr cornu, syant dcs tachcs noires sutour dcr ycru ct rur psncs. C'est cc gcnrc dc sacrifi quc lc hophtc G.l. Ht eimeit offrir.(t) - lr r Motior ' crl h bttG dc lr F dcttitino. lanrcr l batcr Foaoat pu I chraScr d dtr ru nl kr .Dcrur ru dbut dc h F... clcglc, ru dbut dG lr F rl!, lgc : lcr bovinr Prr

sAcr.lFIcE t AKll(A

36r

Aiche dit : Lc Prophtc rs.l. r rt a sacrifi lc iour dGI'Aid, un gend et beeu blicr rangeait dans lc noir maichait dans le noii ct rcgardeit dans *u,il"i tTitaidvt le noir. (t) 4 - Momcnt du sectifice. L sacrifiae a licu lc metin dc I'Aid aprs le prirc t non rant' dit : I-c Proplrtc (3.1. rHl - Oui sioin, s H avsnr la pfir, c'tdr Ia viatfu qu'il s'offrc, nuis qui b pritrc, c'ett ur. vrai s'1'ftce ritwl confonu au sfrce iii (Boukhari) "pr q.h loat l nullly'lrnatr.s. Il cst pocsiblc dc retarcr lc sectificc au F ou 3- iour dc rAid. tJ dit : hophtc (s.1. rl - Totts bs ioun dc. Trch'r* , sont val4ble5pour le saerifice(c'esi44ire le II, k 12 ct h 13 Dlwul'Hidial5 - (t qui cst conscill dc fairc lors du sacrifice : f.ouchcr la btc face le Keeba et dire : Bismillch - Je m'adressc, cn wei ctoyant, C-clui qui a cr les cierrx et la ttrc, me conforment la tradition d'Abralram' ron offrandc, ma vic ct ma mort epprtiennnt Dieu. Ccla ii"riCr., m'e t ordonn ct ic suis le premier m'y soumettrc' Bismillch ! Allrlro fUer. Scigrrcur ! C'est Toi qui me l-as offcrt ct c'est Toi quc ic lc Prscntc. (2) le 6 - Ii est prfrrblc pour le musulman d'effcctucr pcrsonnellement sacrificc. Mais il lui cst'permis d'cn cherger quelqu'un. Tous les doc{es I'admcttcnt $sns oootcststion. ? - Il cst bon de partagcr la bttc cn trois partics : 1/3 pour la familtc - 1/3 distribu en aumn ct 1/3 offert aux amis' L Prophte (s.1. r r) dit : F' lk M'l - Manpcz-cn,con:trrezlnafailslnl'awnnc' d'offrir'toute la viandc du sacrificc, aommc il esr il-;1"-"|.*'p..*1, pcrmis de n'en rien donncr. E - Salairc du bouchcr' du Il n'est pas pcrmis dc prlcver lc selaire de I'ebettage sur la viandc sacrificc. Ali dit : - t-e Propht {S.8.sr |t|l) m'a charg de l'abattage de ses-chameaux de srcfificc ct m'e ordonn d'cn distribucr ls Yisttd cn ilrlne, lnri-quc . oca* ct lcs bts ct de o"?n ricn donnsr oomlnc sdairc eu bouchcr' prophte (s.1.rH). c,esr nous qui dcyortsle paycr, dir lc iiio1'irr, (8. & ff.)pttts' yeuxet 5e5 au allusion noir qui cnlourcsa kruchc. 5s ,u cn di[nt : (?) - ""*r*oir... Dire . Birnillch r G*t ruc ob$rtion. tc corrn I'r tcn mttilnD - t * r t c F l l r h d r r i h q r f t t r p t t l x-t t l ' lqF - p r n c . C r r r r * 1r BuiI- 121) A'b frks.ttnr.

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PN.TIQUES R,ELIGIEUSES

9 - Unc rculc offrsndc suffit-clle pour tout la famillc ? Unc rculc btc pcut sufEr mmc offrfldc tous lcs mcmbrcs dc la fmilh, mmc nombrcur. bou Ayoub dit : - Du vivrnt du pro,phtc .t - r) lc clrcf de fsmiuesacrifiaitla btc aus$i bicn pow lui quc pour toutc sa famillc. l0 - Qui compe ofhir un sacrificc,le jour dGI'Aid, il lui crt vivernent conrcill F o"-p.r sc rrscr_oude !c oouprr lcr onglcs,du l- Dhoul-Hidja jurqu'au jour du sacdficc.I hophtc F.t. rHldit : - Q-ttarrd c't Ia rwuvelh lu de Dlnul-Hidja ct qw l'on sc pToposc ti'ofrtir un s'iftec, qu'on s'absthruudc nrclur -sesclvvcur-a scs onghs,jwqu'fcomplisscnntdc I'offrandc. ftlailin) - k Prophte-ts.r.rHle offcrt un sacrificc nomde tout sonpcuplc. ru ll Tout musulmandpournr de moyensHnficic de cc sacrificc. L'rldlr: Illlnldon :

C'ct la btc offertc cn sacrifice su 7- jour de la naissanccdu nouvcau-n. lnstitution : L'Akika est une ( sunnaD recommande tuteurde l'enfantgui en a au lesmoyens. Prophte nrrtuttdit : Le {S.8. - Tout cnfail est tribuaire dc sont akiks ,. Elle a licu k F iour dc sa nsirsncc. jot*-l, on lui donncsonarrmeton fiuicoupclcs clrr;vea,r-. Cc (AbouDud& rr/crsa'r/ But dc I'drlh :

C'crt rendre hommagc Dicu du don de I'cnfant ct L prir pr cctte offrandcde protgcrlc nouvcau-n. hcrlpdou :

I-a btc sacrificrdoit-rpgndrc mmes aur conditions quc ccllesdc la bttc srificr pcndant I'Aid cn gc ct abccnce dfauts. de ^ Effg rcra parcillcmcnt partagc: unc psrtic pour la comommationdc ta frmillc, unc partic pour I'aunrnect un parti offerte aur amic. de . .Ccjour-tt, il cct conrcill dc choisir un beaunom pour lc nouvcau-n, l$ coupcr lcs chcveur (f) et de faire I'aumne hc kur poids d'or ou d'argentou de donncrla velcur quivalcnte monnaie. cn(l) - on h frit po'r lc grrToo rcubmctrr, it crr dnrcill pour jcurc ra firh.

SACRIFICE.t AKIKA

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dtct nrcillcnt dc lui rcitcr-la forurulc A lr nrirfln de I'cnhnt,lcr droitc ct llc 6 r I'ikamr ' f L P.i* i'liorcillc dr l*ttf .in* pne""t""r I'cnfant < d'Omm Elsib'iene ' dpr-t l-'orcii'gfuchc, (l'pihpric). t hoPbte G.l.rHldit: la oui viat d,syoir ,ar t@uytar-n et qui lui rcitc k ronrunc dc I'appcl garchc lui procwe si,,$i ta''' i'onilh ;#i1';rrill, 'i;*rir*;*rp@i. drdg i I'ilcanu (lltr'utuu'l,ni)

n'cr prr frit ru F iour dc le neirsence, on pcut I'accomplir $i lc lsifioc lc lf- ou lc 2l- jour. si b nouveau-n c* mort vrnt lc F jour, il n'y a plus dc sscrific frirt.

LIVRE CINQ

RAPPORTS SOCIAUX

CHAPITRE I Le Jihsd * La guerre Sainte n Insdtuon Illfirtnt sortes dt < jihed r et lcurs buts A - Insdtudon :L'objcctif principal du jihad est d'affronter les mcrants et les belligrants. ll est un devoir collectif, mah lorsqu'il est accompli par une partie de la population, l reste en est dispen#. Dieu dit : Poltrt n':c bcroln que ltr cryrnts s'btrccnt cn crrnprtnc en totrllt. ll *rit botr qu'un nombrc dtcmrln dc $rcrrhrc dc chrquc aroupcmcnt r'y rrudr radcnt. [-es rutnc, rcrtas I'lrt{rc, potrrrrJcnt dvdoppr hur ?orortlon rcfttcurc ct s.nlct mlcux mm, um lob hun (mpftro dc rctour, dc lcr lrldcr lcurs devoln Gt dc lcs ?ormr t (9 - I* Rcpentir. 122) cnlndrc l)lcu. Mais il devient une obligation individuelle pour ceux que le souvrain dsigne. I Prophte G.l. rrr Ht dit ; - Qtnnd on vous dtmande dc prendre les armes, n'hsitez pas Ie faire. (B. tr M.) ' Dc mme, quand I'ennemi envahit le pays, le jihad devient une obligation pour toute personne, mme pour les femmes. Il faut combattre I'ennemi ct lc repousser. B - Dilrcotcr rort dGJlbrd : - I jihad sofltre les*ncrants et les bclligrants par la force, les ..1 blens, la langueet te ccur. Le ProphtetS.B_ tuil dit : sur - Combattcz les polythistcs en vowr servant de vos biens, de vos peannasel de votrc longut. (Ahnud, bou Daoud & Nresa'i)

-

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R A P F O R T SS O ( ' I A U X

2 - Il est de mme de la lutte contre les pervers, par la main, la parole et le ccur. Le Prophtc (s.r. rr ul dit : Quiconque corurtalr-un fait rprhcmible doit le corriger en rccourant l force s'il en esr incapable, qu'il intervienne pr Ia parole, s'il en est encore incapable, qu'il Ie rprouve en son for intrieur. (lyloslim) Ce dernicr stde estIe plusfaihlc de ta foi. 3 - I.a lutte contre Satan en repoussant ses insinuations perfides ct les passions qu'il pare nos yeux. Dieu dit : DGvtxtr hurr plc ru ruJct dt Dlcu. (31-Loqnan-33) - Srhn cd votrr crnciltJur, trd-h coomc cl. -6) (35 - Lcs Anges 4 - IJ jihad contrc soi-mme, consist s'astreindre approfondir ses connaissenccs religieuscs, les mettrc en pratique, les transmettre, aombattre scs abus et les viter. I-a luttc contre soi-mme est I'ultime jihad et c'est ainsi qu'on I'appelle. Arc Srtrn vous nrbomrnt,

C - Ix but du Jlhrd :Toute sorte de jihad tcnd proccrire toute autre adoration que celle de Dieu, I'Uniquc, sc dresscr contre la violence et le mal, sauvegarderla vic, les bicns ct l'quit, gnraliserle bien et rpandre la vcrtu. Dieu dir: - Coobrf |cr dtn q plu lucutr.royrnt m rolt tcnt d'rbJurcr ct qrrc (E- Lc Butin- 39) h cultt toot cndcr dt rtrdu I lllcu.

Mrltc du Jlhrd :l-c mritc du jihad et dc la mort n martyr pour la Cause dc Dieu est exprim n tenncs nets dans lcs annonccs vridiques divines et dans les hediths ruthentiqucs du Prophte (s.t. rr hr) qui font du jihad I'ceuvre la plus mritoirc cl I'acte de dvotion le plus distingu, Dieu dit : - Itlco r r.bcl lnr crryrntf lflr ylG Gt hurr blcm. Etr {ctrn3c, Il lcur r b Frrrdb, ro lol dc Suol lb rc bdtroot pr $e Cru*: rord lb tut ct rc lcront tu;r, U prn c rolmncllc leur r t fdte prr INGU,dont le Thon, I'Evrngllc ct le Corrn se portcnt tmoins.,Qud rutrr qut Dlcu tcrdt plus lronncur I se promcsse ? RJoulsscz.yousr GFoyrnts dc votrc mgrgernmt. C'rst h comblc du succs. (9 - Le Repentir III) - Dlrtr rhc ccur qul comhttcot po $r Crurc, cn rrtrtt rctr,, d un

dtrlcccmprcl.

(41-hRang-4)

- Croyrnts ! Vous indiqucrels-Je un ngocequi soit proprc vous prryner un douhuranx lourmcnt ? C'est croire en Dieu et en Son Prophte et conrbrttre pour Sr Cluse, y allenl de voo biens et de voe Fcrsorrcs. Tel est votrc Intrtt si vou$ pouvtz le comprcndre.

LE JIHAD

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- sl voos le fritts, Dhu vous prrdonrr v pchr ct vour mcnr$lcn dru jrAins brign d't|ur vivcs et vo||s lunsr, pour sJour, d'r$rrHcs {cs dcrncurci ru Pendb d'Adcn. Tcl scrr h tromp *pp.5m..' .(41- c Rangl0 - I I- I2) L A propoc des martyrs tombs pour Sa Causc, Dicu dit : - t\ o1t nriout p prr h c tnb{r {B ccrr qrr nl dG nh $itrr Drtr. Ib xlr Hrl cl vIG rqr d L. S{nr, rwrt - LEI lGur nbrtrne, hceranr dc tril dl Hrfr rup IXd- Fcrrrilled'Omron - I6lt) (3 Interrog sur le mcillcur des humains, le hophte (s.t. r Ht dit : l* mcilkur dcs hwm's cst tut croyaat combananr p,w Ia .ausc dc, Dicu, _y -allant de sa pcrsontu ct dt tcs'biau, ctuuitc wtroyant rctir ,l.j un col dc ttrontognt, y adorant Dicu ct papnant aur tcns seslnfai. (8. tL H.) Le combaaant pour Ia Caucc dc Dicu - e Dicu contst hkn cclui qui k loit pour Lui - cst comparabk cclui qui nc cesscde icner et dc |ricr. Dilu garrytit-au * moujahid , h Paradii s'il est nwn. S'il rcvient di iihad sain et sauf, il fui accorde buin ct rcom,pense. (Ibtrrllultgg

II dit cncorc :

-

un hommc dernanda au Prophtc ($.r. * Ht dc lui indiqucr unc truvrc quivalente au jihad. - Je n'tn trouvc par, rpondit-il. hrir il ajouta ; Quand Ie . moujahid r part en grnne, petrl-Iu -garder h nwsque sa ialrzais la quitur, priant et jetuunt saru ccsse ? Mais qui pcut lc fairc ? rpondit I'hommc. (NarcT) - Ie jurc.par Cclui qu dticnt mon dnr, dit lc Prophltc g.l. qu'il n,y rHl, a pas de pcnonne qui essuic uttr blcssurepour l Cawe dc Dicu -'ct Dieu - qui ne v,ntu, le rour dc connalt bfun cclui qui se blesse pour sa causc b Rsunectbn avccsa bkssurc - ouvcrta - ayant ta couleur du ssnt at la sc;murdu mralc. W:c+rtirl.t Quiconqrc mcurt sar|s avoir pris pan su lihad ou sons avoir vcu funs I'espoir d'y participcr, quittc la vic ayant un raneau d'hypocrisic. (Iladr.t - le per Cclui qui-dttient mon n q.E ie n'aurais pan nan4ut wu 4T cxpdition pour le . Iihad , s'il n'y avait pas dr frdhs qui rc scrdicnt ps svec a', leurcuy de rester aprs moi et quc je rc-pounis pt |rerc fawe dc mrrntures. jurc Ic lln i'aurais dsir me fairc tur pour la Causedc Dicu, puis tte rassrccitd, puis tu, pals rdcsracfid puis ttil. o*ttaAl * Iln'y a.pE.dc pcft?nfc dont lespicds couvreil dc pottxire Fou ta Causc dc Dieu, quc k feu nuchc. G;Iwi) - Aucun de ceux qui entrent ut Paradis rc dsirt rtounrcr en ce nondc au pri'r dc rouus lcs n'-csscs Ia tene sauf lc t lp,rtyr. II souhoiu y rcvenh de giour sc faire tucr dft fois, vu I'honncur qiti [ui csteccr*. iC. d U.t

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RAPPORTSSOCIAUX

Le r Rlblt r (aux agucts, face I'ennemi) : IXllnldon:C'cct un Eroup dc gucrricrs avccleur matricl de guerre, tablis dens un poctc avano ct-prillux, ou dans dcs forteresscs dc frontire susccptibles 'tre anaqucr-per I'cnncmi ou dc lui scrvir pour envahir le pays.

lndtnou rI-c q Ribat ' est unc obligation oommunc tous lcs musulmans tclle que lc jihed. Quend unc partie dc la population I'assume, le reste cn est dicpm.Dicu dit : - Cronrfr ! Soycl dnnnlr, lolcz dc I'rvrnt' rlvdh:e d'rdunnctr ltLil. Ahd lttrlndrlce vm I b fdldta. frrOc x trdlrc (3 - IA Fsrlnilhd'Omron - Zil))

MHtcc

du r Rlbd

> :

C'st t'cruvrc la plus mritoire qui rapproche de Dieu. Lc ophtc G.t. r Hl dit : - IJn jour ps au * Riat r wrtil nicsr qu $ule h tcrrc cl ce qu'ele (B' e. M't cottt,4jtu. - Chaqw nronl vca son cluun sccllc cn quinant la vic .sauf .le . murabitc t (l). Son Euwe nc csscdc croltre aprs sa mort, iusqu'au Dieu Ic prscnc dc I'lpreuve dc la tombe Iow dc h R&urcction. (allwion l'innnogloire par ks deux ang, Monkar ct Nakir). (Abou Drcd & Tirmidhy) de lJrc ulc lall,it gode vaw mieut qu milk nuit dc Prin avccrmtrfirffi, - Lc fcu de I'enfcr cst inurdit un il qui a mont la garde, la nuit, pour la (Tzbarui & Ho'kim) Caurc de Dicu. - Qtrcon4w a montl b gardc son plcin g fu@n lcs m-usulntans,nc icna jamais l'cnfcr dc scs ycttt qur pour dlicr le Scigncur dt son senncnt (21.

(l) Un . EorrrrttG r crt u p*rricr d'rveot-grrdc, trbli drtrt un ribat pour rigndcr unc rttr+E Gtric ct r{rirtcr Gn rtt Ddrt du rcnfort. (2) - Dieu r jur qrr tout humrin rbordcrr I'cnfcr, Il dit : - & l tl rtr- p r rrd d't*t qd : aotrc rr J rta{r !il' ird r ddrr h Scigw Prt n tt rrm ntour. (19 - Ha. - 71) I'r*t.

LE JIHAD

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I-c Prophtc (s.t. r rt chsrgw une nuit * Anls Bcn Abi Merthcd Ghanaoui* dc montcr la gardc autour dc l'ermc. Au matio il lui dit I - s-ru quin lc dos dt ta fionturc ? Non, dit-il, sauf pour prier et fairc mes bcsoins. Tu os compli I wc Euvrc qui t'a valu Ic Paradir, dit lc Prophte (.r' (Iorro'ilL bou Drcd) Tupcttx nt plus rirrnfairc d'aufirc. rE;

Nccrdt de cc prprer ru Jlhrd r se n de s'quiper au scprparer jihad,c'st mettre mesur le fairc,c'estde toutes sortes d'armes. L'acquisition de matricl de guerrc est un obligation, tellc quc le jihad lui-mme, plutt cllc le prime. Dieu dit : - nCprrtz pour lucr Gmtrrc anx tout o quc vnus porrvcr Goilm rr.frrnt ct ccvnx drettrc, pour lntrmldcr lcr tn*ulr d lDcrr ct hr (8 - I-c Burin- 61) tf. J'ai entendu le Prophte (s.!. Er ut dirc du haut de sa chaire, rapporte Okba Bcn Ameur : - Equiptz-vors dc toutes sortts d'armes possibles. Il dit encorc : Saehezquc ls forcc rside dans Ic tir, la force rsidc dans b rtr, Ia force (l+lostim) rsidc darc Ie tir. Pour unc simplc flchc, Dfuu fait entrcr au Paradis tois sortes de pensonn: celle qui I'o fabiqulc, comptant sur Ia rcompense de Dieu, cclle qui rtre avec ct celle qui Ia lui tend. Exercez-vons au tft eI l'quimdon. Nanmoins je prfre tc tir. Toutc sorte d'amusemcnt c$t vainc sauf trois : lc cavolier qui dresse son cheval, I'homme qui badinc avecsa femme et celui qui s'exerccau rtr avec son arc et ses (lcs auteundes. Sounanes ,) fiches. En consquence, il est du devoir de tous les musulmans, formant un scul Etat ou des Etats spars.de se doter de toutes sortesd'armemntset de se pcrfcctionner dans l'art militairc. non seulement dfensif. mais aussi offcnsif, pour que le Verbe de Dieu soit le plus haut et pour rpandre la justice et la clmencesur lere. L'enrlement doit tre obligatoire tout jeune homme de lE ans. Il rejoint I'arme pour un dure de l8 mois, pour s'entrainer aur oprations militaircs. Ensuite, il s'inscrit sur les rles de I'arm: gnrale pour rpondre loul moment I'appel du jihad. S'il sc conduit ainsi avec abngation, il jouira dc la rcompensc du " Ribat D tant que son nom e$t inscrit sur les rles de I'arme. ll est du devoir des musulmansd'difier toutes sortes d'usines pour fabriquer tout gcnre d'armes en usage dans le monde ou toute invcntion nouvelle, mme au dtrimcnt de la nourriture, de I'habillcment et du

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RAPPORTS SOCIAUX

logcmcnt dont on pcut sc passcr. Ainsi le jihad scra accomPli dans les conditions lcs plus satisfaisantes. Autrcmcnt, les musulmans seraient coupables et cncourraient le chtimcnt ici-bas et dans I'autrc monde.

Rgl du jlhrd :I-c iihad lgal, qui s termine par I'une dcs dcux issues, aussi dsirablcs f'unl'quc liatrc,'la victoire ori lc martyrc, doit remplir les conditions suivrnts : I - L'intention, car tout actc n'est considr que sousI'anglc de I'objcctif qoi t'intpit"- Lc combsttant doit avoir pour bui uniquc celui d'lever trs haut lc Verbc de Dicu. lntcrrog sur dcur hommcs, I'un combattant lxtur I'honneur et I'elrtr pooitc fiirc voir, lcqucl des deux st dans la voic de Dieu ? l Prophte is.r. - Ht rpondit : - Qui combat pour quc Ic Vcrbc de Diau soir Ic plus ,lu,ut cst darc la voie de (B' tl M') Dicu' doit tre accompli soirs l'gidc-d'un souverain musulman, 2 - ljjihad l$ p"t t"n a'uiorisation ct.sous ion drapeit. Mmc,ry-u ncltpux, inusulmans nc peuvgnt vivre sans souvcrain, ni combattrg sans lui. Dieu dir : - croyrnb t obals I DL, obbm ru Proplrttc cl I ccur d'tnlre vms ( - Its Fcmmcs 59) q"t lnrnt l'rnto{t. gT-nrfqucncc, il cst un dcvoir pouf tout groupcmcnt musulm.anqui.se dc otoo*" dc ombattre pour le C-aus Dieu,-ou dc sc librer dc I'empriscACiit" ' sa ttc avant dc ne rien entrcprcndrc, un chef ili'ilfidlr, iCuniii",rti"'r qoititC* rcquiscs, tellcs que savoir, pit, comptencc. Puis dc s'orgeniscr, iassembkf scs forces et combattrc par la parole, lcs biens et la forca iusqu' la victoirc. 3 - Faire lcs prparatifs de guerre en annes' munitions et hommes sclon ta porsiUilltc ct dftoyer tout; capacit et moyens' Dieu dit : pour lUttCr Contn Gux' Gt quc YOUSlxluvz ecqurir PrprtZ, G-LcButin-ffi) d'rruntr si I'un des parcnts du combattant ou tous les deux sont ncore 4 vivants, lc * moudjaitid " doit auParaYantobtenir leur autorisation et leur ct)ntcntemcnt. Un hommc vint au Prophte (S.8.rr trtt lui demander la permission de s'engagerdans I'arme. ll lui rpondit : Tcs parcnts sonl'ils encore vivans ? Oui. dit I'homme ! Alors co'u,acreton effort pour eux, rpondit le Prophte ,*."'H,r*^oru

plus considrer. Mais en cas d'invasion, I'autorisation des parntsn'est Ac mme quand l'mir dsigne I'homme pour le combat'

LE JIHAD

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5 - I* conwttt doit oblir au souvcrrii.S'il lait It grr connl It vo/rrtttl dc cc denhr ct nuw4 ta Ert lrlreit l*1tfuxc. It hophtc {&L rI)dit : chose fu son mir, doit fiin ptxuve Qui dlsapprouvc qrclqrc d'enduroacc, frl iI n'y a ps d'lwtmn qui s'fut d'wt cnpen dc nn (0. l, H.) mir et meurtaui, dorx la nottsoitconfonw I'Islarn.

Au moncnt dc I'rfhontcmcnt :I - A la charge,le combettantdoit fsirc actc dc fcrmct Gtdr*Tific. Dicu a intcrdit formcllementsu comblttrnt dlachcr pird dcvrnt I'cnncmi n assut. dit : ll - Croyrt ! Lcrqn van rrEz kr Sdalcr r il-, 3r{:r vrr bb & ktrt torr*t h dn. (S- l-cB|th - rit Ccla danr lc caso lc nonbrc dcs infidlcr dprr* plr h doublc dr jusqu'devenir,prr excmplc,3-contr lc pli l, Toyents. S'il lc dpersc, n'est pes intcrdit. C,c rcpli cs! lutsi autorir s'il rirgit dc rtretgic pour rcveqir la cherge, po{rr joindrc u[c eutre trotrp.Cct trcqrrrc ori oorutituc prs unc fuitc ct cclui qui egit eimi r commstpnr Gpdi. Dicu dit : - ,.. Ir tf,r*r lGfu! t'r* ermnt h rollrG tG llhrr I qrr r roll pcrtr* nnrilrnrfntrn r rlugnrr-f. rcooun en se rappelantS?rs prrmcsslct Scr tmnaoer,$r protectionct Son $utin pour Sccallis, cela lui don plns d'esurancc cf d'eudc. 3 - Scconformerauxordrs Dicu ct de SonProphtc (t.L rHlGt nc dc pes lcs cnfrchdrc. 4 - Eritcr quercllcct discordc pourcntrmcr lc combeten tigncrtcrcr, sern.feillc, unis corpet fun, l un difioe comprct, donl l pircrrcrrc soutinncnt. 5 - Endurer ct rivaliscr d'endumncc,luttcr jrrlqu'l h mort, iurqu' mcttr ltnncrni hon dc oombetct en droute Dicu dit : - Cro-yrrtr ! Sl yor yr tr.rn ct ha d'rr: trrorgc ffih, l.rt -rr d hvoqro lltr rnc ffimc. Yt rcc|r lrl. Ilfrl (}{brr rrrr ordr dGll}e ct d. Sil Fropfaft. Fryrr ralc rryrL U dhfr volnt nordent cl crtillt vc r.F:l dc tff; Satrr plralr, Illco rhc b p..r. - k Eutr tS) (E Cornporlrmcut pmdrnt b grre :

2 - Imptorcr cn soi-mmc hrure *[ifff#;#l Dicu o' voir

L * iihad * nccssite comportcmentpropne rssurrh victoirc. C.c un comportmcnt consistc ; I - Nc pastrahir le sccrctde I'armect scsplans. mcntionncnt hadithr,lc Prophtc lcs En dcidantunc incrrrsion, .1,h fairait allusion d'eutrcsobjtift.

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S RAPPORTS OCIAUX

des 2 - IJs soldats doivent communiqur entre eux par des symboleset codcs sccrets pour sc rcconnatre dans la mle ou I'approche de I'ennemi, I-c Piophtc (s.1. r tr) dit - si vons tcs envahis, h nuit, reconnnissez-vous Ie symbole : . HA ' Par HIM - ils ne vaincront Pas ! r I-e iymbolc des soldats 'eUou Bakr tait : Tue ! Tue ! tumulte 3 - Obrvez le sitcnce pendant lc combat. I-es cris et le cngcndrcniie dfaitc et disprscnt I'sffortt I'attention. ls compagnons pas les cris u-iopnrtc (s.t. rr nt, ,ipporte Abou Daoud, n'aimaient pendant la bataillc. ses 4 - choisir lc licu er lc mornent de I'engagement et bien disposer ,nomm.-tst un des procds du Prophie (s'E' u ll) rapport par iitmiAny qu'il convicnt de prcndre pour modle' s'il refuse, on 5 - Avant I'engagement, il faut convier I'ennemi I'lslam. iriUut, s;it lc rcfusc Gncore, on rc"ourt alors aux arrnes' fiivitc i di;affi arme en I-c Prouhtc (s.t. rr ll) avait I'habitude, quand il envoyait une r"r hon'n'c* craindre Dieu et disait au chef : in"iiii "rffir'ii'n, * Q],4|ttd'u s'rs en fc dc ton cnlmi polythiste, coavie.lc -accepter une i conditiors suiiantes et adne' ccile laquclle il se..rcnd^:. persiste E^t *"r, I'Istr,m. Sil refusc, invilc le pycr un tribut. S'il (Mostim) Diiuetctlarse' ;;f;;rr,-irntiiiorc 6-llrctautriensoustrairedubutinconquis,nilueruncfemme,niun ils ni un vicillard non impr4us dans la guerre. s'ils y ont-partici, L Prophtc (s.t. rr u) disait aux "ni*t, lc mme soft ; hsi"ir.i..r. suronr chcft dc astrouPs : - Partcz au Nrm de Dicu, par Sa Puissanceet selon h ' Sunrm ' de Son Proohte. vicillard hars d'ge, ni enfan'ni bbs' ni femmes' iriird 'ftc affaires p* t"7ti-iwU ffi"*t-,,ia'u'cmblez le a dirigez vos 'oi'ii*. ii*z (Abou Daoud) tiieu aimc ceux qui tpptiqucnt bicn faire. un ? - tl nc faut iamais rahir I'cnEirBmcntdonn par Tl musulman infidlc dc sauvcgardcr sa vic. It-hbphte ts'r' t u) dit :Iallnab Yott:t trc trahisscz Il dit aussi : ! (Mosliml

-

Il lJrp cnscigru sera rigc le Jour dc Ia Rswrecbn pour toul trotre: * C'cst-la trahison d'wrul, fih d'tlrr,tel'' i^ *int (Boukhari & Moslim)

I - n c$ itcrdit dc dtruirc I'enncmi par le feu' I hophtc ts.t- r H) dir : ne - Si immit yous trouycz un tcl, trz-lc, n1pJb le brIcz pas. It craur (Boukhi) h droit d'infiigcr ce supplice' iiiitc"t

LE JIHAD

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9 - Ne jamais mutiler les morts. Le Prophte (s.8.rtL dit Omran Ben Hoine, nous exhortait faire de I'aumn et nous interdisait la (Abou Daoud) mutilation. - I*s gensdc Ia foi, dit le Prophte {s.8. rr tl) sont lcs plus humains qtund (Abou Daoud) la faon de ttur. l0 - Prier Dieu d'accorder la victoire aux fidles. Aprs avoir mis les guerriers en place, le Prophte (s.t. r tu) invoquait Dieu en disant : - Dicu, Toi qui as rvl Ie Livre, qui diriges les nuages,qui an vaincu les (8. e M.) coalisds, mcts-lesen d,routcct accorde-nousla victoire. ll dit encore : - Il y a dcux prires touiours satisfaius, ou rarcnrcnl rcpottsses I'une au : momenl de l'appel la priihe a I'autre au momenl dc I'affrontement. (Abou Daoud)

Pstc

conclu

rvcc

ls inlldks

:

Cpactc vise assurer la Frotection des infidles qui conscntent payer un tribut el respecterla loi de I'Islam en matire dc dlit, tel que mcurlr, vol et attinte I'honneur.

Qui t hrbtllt

conclure

sE gcnFe de prctt

?

Seul l'mir, ou son fond de pouvoir choisi parmi les chefs de I'armc, cst habilit raliscr un tcl pacie. Aucun auirc n'a qualit d'exercer ce pouvoir, contraircment la sauvegardedc vie que tout musulman, homme ou femme pcuf accorder un infidlc. _ I-c jour dc la conqutte dc la Mecque par le Prophtc {s.t. -1 H}, Om-Hani, fillc d'Abou Talcb, a garanti la sauvcgarde-un infidle t cn a inform le Prophte ts.r. tl. C.clui-ci lui dit r - Om-Hani, lot prenow sotls notrc protition celui que tu as protg et sJuroru celui que tu as arsard. i&ouklwri

Lcs protgs dolvcnt sc tlstlngucr du rcstr dcs lldhs :Ils dorvent sc distinguer par leurs habits ou eutres signcs distinctift ct nc pas trc enterrs dans les cimetires dcs fidles. On ne sc lvc pas pour cux, on ne les sdu pas les premicrs ct on nGleur rscrvc pas la plecc d'honncur dans les runions. l* Prophtc (s.t. rr rlt dit : - Ne comtmcnccz pas pmr wlucr lcs premiers, Ics juift ct kt chrticrs, Qrcnd vous lcs ctoycr cn chtmin, ne leur fiaissezp le privilgc du (Mosliml passage.

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SOCIAUX R,APPORTS

Il leur est intcrdit :ou I - D'difier des temples anti-istamiques de les restaurer. Le Prophte (s.f,.rrr ldf dit : - On nc doit pos leverd'gliscs pays d'Islam ni lesrestaurer' en (auaursdu fitoghni & Nh-owar) - De surlcver des constructions au'dessus des habitations des 2 croyants. I-c Prophte ($.t. rr H) dit : (Bhaki) - L'Islan est touiouns supritur et rien nc le dpasse' 3 - De oonsommcr du porc et du vin sous les yeux des musulmans, de boirc ct dc manger ootensiblcmenlet n public pendant Ramadan. lls doivent le faire discrtcment Pour prscrvcr les fidles dc la tentation dc lcs imiter.

Ce prcte cst dnoncpar I tribut. dc I - t.c refus peycr2 - t a transgrcssion de I'obligation de respecter la loi musulmane qui rcprntc I'une des cleuscs du pacte. 3 - L'agrcssion contre les musulmans en oommettant tout acte de murtre, dJbrigandagc, d'cspionnage, dc fornication avec unc musulmanc, ou cn abritant dcs egnts sccrets. 4 - En dnrgrant Dieu, ou Son Prophte {S-1.rr ti) et Son LivreIlcvoln cDYGrs hs prclgc :

[s musulmans doivent seuvcgarder la vic, les biens et la dignit des protgs, tant que ceux+i honorcnt leurs engagements' L hophtc (s.!. : Hl dit : _ moi-mme qui serai son Quiconque pone uteinu un protg, -c,cst lbnou Mcssaoud) dve'6aip t Jour dc la Rsuncction. (El-Khatib d'aprs S'ils rcjcttcnt le Pacte cn accomplissant ce qui le dnoncc, ils ne jouisscnt plus de Brentie ni pour leur_personne, ni pour leurs biens, Lxceptslurs femmes et leurs enfants. On ne punit pas l'innocent par la faute du coupable. Arufdce Gt tnlt de pdx :

It cst pcrmis dc conclurc la paix avcc les bclligrants si cettc fiix est dans I'intrt des musulmans. I hophtc ($.!. rr tl) le fit plusieurs reprises avec ses ennemis, tels gue lcs juifs de Mdinc quand il s'y rablit. Les juifs ont dnonc par la sitc c pactc. Ils ont t expulssde la ville.

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Trrlt

dc m

4neCou

I

Il cst pocsiblc grlemcnt dc conclure un trrit de oon rgrctdon ct dc bon voirinegt rvec I'cnncmi infidh si cc treit rdirc un intrt probrt*c pour lcs musulmans. Ir Propbtc (s.r. r r) le fit ct dit : - ivor rcspcc/,tu nos entatcmttrF cnHcf:i eur et ,'(tut inplotorc Ie sccoun (Nilitn) dc Dicu confic crr s'dr revicnntil sur I leurs. Dicu dit : Gtrr lvtt qrl vm rrrl ... frcr1ttr Srr|r. Trt qn au-d r ntranilt hr r laht. rrlar trlr. Il|ilr fu H nr rbor b hr: vE tr drG! * bylu, fE ' Le Brirt '7)

I-c hopltc ($.!. r r) intcrdit formellcnrcnt d'attcntcr le vie dc quetqu'un avcc qui on a trlit. Il dit : Qura;otrqueanenn la vic d'tn alli w scnira pas I'odeur du Paradil (Bofwil IVcn) wd Lcs mu,rlumans sont librcs dc traiter evec n'importc lcqucl dc lcun lcur procure dcs profits cnncmis cn cas dc ncescit, si cct amrd imporsiblce raliscr Nutrcmcnt. I-c Prophtc ($.1. r rl traitr rvcc les nrccqucir Hodbia, commc il le fit avcc [cs hrbitants dc * Nrdiru * (cn Yrncn] et dc r Brh'rin r, moycnnrnt tribut. Il treite eussi avec le Ghrrsenidc r Okdrr ' chcf dc ' (sux confins dc lr Syric) qui eut la vic sruve . Drourrrtcl-fendal rnoycnnsnt tribut grlcmcnt. - tcru viofcl'craair antr'aitl, rucmprironac **i1g

Ptr3c du butln rLc butin est ce qu'on prend I'enncmi pcndant la gucrre. On lc divirc cn cinq pertic'r : LG ll1 cst dvolu ru rouvcrdn qui cn dirporc pour lc bicn public. l #5 rrcttrnts sront rprrtis cntrc lct roldets tc tnluytnt prsentr rur lcs lieur, qu'ilr aient pris pert ou non au mbat. Omrr dit : aux rcldars prtcn{r.rrr Ic clwnp fu balr,illc. (to:hryi) Lc cevdicr rcoit trois parts du butin ct le fantasin une rcule. k huinappardcn

Dicu dit; - Srf.! qrdqr'I rlt, L l/5 rlylt I lllGr' u Fropll, rr b t' p qt rnr lnvrtr Gl Er vqtrflnr I s fru:+ ru raf&, F h Jcr* dl r .rtlr a IIb a cr qr'll r rtl l Su rvltar (E- Ii Butin- lII d:blrffi.

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RAPPORSSOCIAUX

Rcnrrquc IuEctorrtccntircadroitaubutingtglparunedcscsftactions'Un dvcclc rcstc dc I'ermc' et il *n o-tio p.r ""f dG; ;ffi;o';;I nc lui rpPrrticnt Ptt cn ProPrG' Bubjr;lruconblt-rFIY'Yr: aprslui' avant 1s e Fry'y r crt h butin quc I'cnncmi cn fuitc laissc d'ttlc urilli. Il cn disposcscul pour c Seorc dc butin rcvicnt tout entic-r l'mir' gagrr aps la betaille. *o,il" ii'ii lt"ii au ils ou butin t,urilit prbliquc Dicu dit : -|'_*r*grbrrlrrlrbrr-d.|.ff.r(|d)rDIdHtr rrx ft"ttf d:. ct dctltcr' tux orpG[nr' pr Dhr | Sil E tot]m cdr dh quc cGbutln nit Gl u tffi-lfottr' nrrr $9 ' L'Exode 71 p tfitf* d'Gt! Yt' frq.ilr Tdht fondct - r Khrr{ I

p.arle forcc' l-e I r l(hrrej Dert un butin irnpoaauf, terrsconquiscslessrmcsentfe par . fichoix intre, parulcr uLcl*c conquisc roil.r.in et I'inditition pour touslesmusulmans la ou U tttni -;;;."tt, nt, ux par pcrmrncnt,payabta rous,qe qui.I'occupc ;rifriio*, pour lc bien qu,ib roient .*.r'o"nofu-inn1*. fui impOtscrr dpcns public. lrak et en par imi fit Omer drns lcs pap conquis l'pe' cn Syric' en Egyptc. lmrqm: un *kharaj I et Drnr lc erc o I'imrm traitc avecI'enncmict lui impo+c r scra atrcli I'lslam, cc . kharaj ac" tJrr" embrasscnt q;"*,rp."-:t d hur ootvctllo. supprim' Mrir ri le tcrre cet prisc dc forcc. l-' kheraj r r-c serarPNs la terre' Il ,tF. ri lct occ.penii ic convcrtissnt. continue tre impoc lnpt dG cryltrm - r {'d' t

c'ctunctrxccncrpccsprlcvcchaqucanncsurtoutprotgdont|e Ellc quivaut quatrc dinars ot, ou p.-;;r"q,rb-po-fc. "inc". mltq PubI Lcs fcmmes'lcs $rrilt ortrtrncs .tot' p"Vtble.ner191 in-cepables travailleren yicillards dc lfr"t l p.orrr"r]!3 rlti.r t lcs mnt cronrr.

LE JIHAD

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Les protgs avcc qui on a pactis, paycni lc montant convenu. lls en sont diipcnrs quand ils cmbresscnt I'Islamd'utilit publique. Il I'impt de capitationest employ dans les dpenses est institu par Dieu qui dit : - N'h{rltcc pr f coorlft cnr qd, ertl hr 3gr du ll!r' E ftdGlt pr ca Dhn, rl ru Jrr llcmlcr, n'tdanllclt Fr Poor lfrdt ct q lllan pr b vrrlc hf.tt cf m pnQtmt at loruttcmt A Sol noffAc qr'lb lblrcnt Couhn:z.lcrJurqu't rltdil. r p.yGr b trlbrt dc pr{lcv mr lror rhrmt f*lt rt{t dt runrCm. crpttrto, (9 - Ii Rcpcntir - 20)

Gretlllcrdon :Ellc est accordepar I'imam un chargd'une mission militairc en susdc se part de butin. Cctte gratification nc doit pas dpasscr toutefois lc l/4 du butin si ellc cst accordeau dbut de la mission, c'est--dire I'entre cn pays cnncmi, ni le l/3 aprs son accomplissemeirt. (Ahmcd & Abou Daoud) Habib Bcn Maslama dit : l'ai vu lc Prophte G.t. rrhl) attribuer le l/4 au dbut et le ll3 au retour. (Ahtwd & Abou Dsoudl

Lcs prtronnkrs de guerrt :[s opinions des doctcurs sonl divrgentes leur sujet. Faut-il les extermincr, ou les changer contre ranon, ou leur faire faveur et les remettrc cn libert, ou lcs rduire en csclavagc? Cette divergence de vue provienl du caractre gnral des versets coraniques ce sujet. Tantt Dieu dit : - I,or.rq vour rlfrontrz cn combrt lcs lmplcs, portcz-hur dcr coupc nort* ru polnt d'rnndr lcur forrc. Lcc crptlfs stroot dorr rolldtmmt cacrfnr. Unc lob h $rcrrr brmtnr, voun porrGz lcs llbarff (47-Mohamncd-4) m ks cbrnjcr cotrtrc ruron. frrcfurtmtnt Ce versct donne le choix I'imam dc les librer sanscontrcpartie ou de les changermoyennant ranon en argcnt, arrnesou hommes. Tantt il dit : Unc lofu hr mob srcr crplrs, vous n'hsltrrcz plus tucr hs lnltd{cs (9- Lt Repentir5l cn quclqnc lku que vos lts trouvhz (l).

- t.cs mois sacrs constituaienl unc priodc dc trrc pour les tnbus constammcnt cfi Sucrrc. lls ltur pcrmettaicnt dc !. rcndrc cn plcdna3,c l'abn dcs rcprsaillcs ct de vaqucr lcurs bcrcins cn dchors du primlr tnbal. Ccs mors sont : Dhoul-Hidia (lc 12* mors du calcndner arabr) Dhol'Li'de (lc I lE mois du calendner srabr) Mouharrem (lc l'' mois du calcndncr aratrcl Raiab (lc Jh mors du calendncr aratr). (l)

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SOC!Aux n^PPORTS

C-c vcnct ordonne I'Gxtcrmin|tion dcs polphistcs sans lcur donner I'evrntl3e dc sc constitucr prironnicft, Po'ur leur accordcr per la suitc la pwibilii dc leur feirc grcc ou dc lcs chengcr contre ranon' L'avis gnral dcs doctcs t quc llilnqt-| cat librc dc tuet, ou dc librcr oontr raon, ou dc frirc grfucfou dc rduirc cn csclavage les prisonnicrs dc aucrrc rclon I'intt dc fEEt. ll est authcntiqucmcnt confirm quc lc Prophte (s.1. -_ x) avait tu ouclqucs prironnicrs, relechs d'euti."s contrc ranon ct lir d'autres gnciurccnt, tclon I'intrtt dc la communeut. Quc Dicu eccordc lc sclut notrc Prophte (s.1. rr n) Mohammed, se fanillc ct t oomPstnons-

CHAPITREII Uounse, Tir, Educstion phycique et moreleL but de tous les sporrs, connus au dbut de I'Islam sous le nom de t'quitation. est dc faire triomphcr ta vrit, I'eppuyer et la dfendre. [ sport n'avait nullement un but lucratif, ni octenttoire, ni ne tcndait la recherche de la clbrit avcc lout cc qui s'en suit dc morgue et dc corruption sur tclr, proprits qui caractriscnt lcs sportifs d'auiourd'hui. Tout sport doit tcndre la pit, acqurir la force de combattrc dans la voic de Dicu. C'cst dans cct esprit que lc sport doit tre conu en Islam. L'apprcier autremnt, c'st lc dvicr de son but honorable et I'orientcr veri un objectif melsain de vainc distraction ct de jeut de hasardinterdits. L'origine du sport en Islam est institu par le versct suivant qui dit : - filpnr pour lc combrttrt, tflrt rl qul at drrc votrt Fffilblllt dG h (8- LtButin-61) tdrc. et par le hadith qui dit : I* croyant fort estprtfrablc ct ph+saim de Dicu que Ic croyant faiblel-a forcc, aul ycux de I'Islam, rsidc dens le maniemcnt de l'pe ct de la lance ct dans la persuasion. -

Prr| tlcttc et llllcltc drns h sport :Il cst permis, dc I'avis dc tous les docteurs, dc parier t dc gegncr un pan unc cmptition questre, la cours aux chemcaux et au tir. I-c Prophtc (s.!. r Hl dit : - Point dc pari lowblc qu' la coursc aut chameontr, etll chcuaux d cu tir' l-cs sport, tels quc judo, natation, counrc picd, counic automobile, cyclismd, hrhrophitic, coun aux mulets, aux nes, voile, mulation dc rsoudrc dcs problmes scicntifiqucs, ou d'tudicr des scienccs ct dc lcs ap,prendrc pei ceur, tous ces sports sont autoriss. Meis il cst interdii d'y tenir un pari.

-182

RAPPORTS

SO('IATIX

on ne peut allgucr le pari fait par le Prophte{s.8.rr trt) la lutte qu'il a 1"". * Rkana'Ben Zaib ) car, aprs I'avoir vaincu, le Prophte "ng-rg" lui rendit scs moutons qu'il avait mis en gage' rt G;.; On nc pcut allgur non plus la gageuresoutenuepar Abou Bakr contre lcs korchites. Abou Bekr a pari sur la victoire des byzantinset a gagnle pari- Mais cela CUur de I'Islam, alors que la plus grande partie des lois ;-;"*" "., retigicuscsn'avait pas t rvle' Lbut dc I'Islam de limitcr le pari uniquement la courseet au tir, c'est poce q.rc leur effet sc rflchit sur le * jihad '. l*s autressports n'aBis$nt la cours aux ies auirttt sur la guerre. Cellc-ci sc basait sur l'quitation, chameauxet le tir I'arc. Si on compare aujourd'hui lcs avions et les tanks aux cheveaux et aux -paricr et 8a8nr licitement le pari, car leur efficacit chameaur, on peut combal est notoire et c'est l le but vis et attendude toutessortes dansle de sports Si la religion avait autori# d'autres types dc sport, les gens les auraient utilisscommc $oufoedc gain. Mais le noble but pour lequel est institu le sport cst dc sc dveloppcr physiqument Pour pouvoir appuyer la juste d c u s ce t t n o m p h e r d e I ' i n j u s t i c e a n s c em o n d e .p o u r q u ' i l n ' y a i t d e c u l t e r e n d uq u ' D i e u s t u l , p o u r q u e t o u s s u i v e n S a L o i . a c q u i r e nlte b o n h e u r t e i c i - b a s t d a n sI ' a u t r em o n d ee t c h a p p e na u m a l h e u r . t

Qul propc lc prrt ?Il rcreit plus convenable quc I'enjeu soit mis par les- Autonts , cllcs-mmes,ou per une associaiiondc bienfaisance ou pr un,bienfaiteur pour loigrrettouie quivoquc et destinrlc-pari.uniqucmnt I'encourage'mcnt jihad. Mais il est ussipermis I'un des dexerciccs qui profitcnt au paricun dc proposci bn concurrcnt u,npari cn lui disant, par exemplc, si I'itairtagc sur moi' je vous donne l0' ou lffi dinars' io,tt """. l,cs dOcteursautoriscnt galementlcs deur concurrents engagerchacun un-o"ti mndition dc sc loiidrc un 3* concurrentqui nc dposencn' c'est f'""ir O. Said Bcn Mou$yab. Quant Malek, il a refuscet avis. D'autres I'ont egr(l).

(l) - cc prdda crt oonnu roru lc nom I d'rctc ,ulrificstif '. on y rccourt pour limincr dc lc crrstrc drr 5 icu dc hrsrrd ' itc colalt*n &ur ptricun dtrircnl chrorn un, enJcu, tout dcur chcrchent grgncr ct eurd'h| I r.dLrtror Cc pcrOre C'crt jutcircut lc scntimentdcsjoucun d'argcnt uand ils.introduiscnt on tvcc c-ur, qui n'l ricn dP(}tr, toignc I'idc du lcu dc hasarddc la *pititcur f ffiparion. UlLi U a*r.ur Bcn Kryem e critiqucc procdet I'a quahlid'rnru$tc

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Rgle$ rgtsssnt

le comptitlon

:

1 - Il faur indiquer le moyen qu'on veut utiliser : cheval, chameau, a v i o n ,t a n c k . . . 2 - Le moyen doit tre de mme nature pour tous les parieurs.On ne peut pas employer un cheval contr un chameau par exemple. 3 - te parcoursdoit tre bien dtermin.ni rrop court, ni rrop long. 4 - Firer le montant du pan, si la comptition cst rtribue. Ensuite on alignc les chevaux sur un seul rang, sabots ontre sabots. L'arbitre donne le signal de se tenir prt en prononant trois fois : - * Allaho Akbar r - A la dernire. Ies chevauxpartent. A la lignc d'amve , s tiennent deux arbitres chaqueextrmitde la ligne pour voir lequel des comptiteursarrive le l" et gagnele pari. Quand les parieurssont nombreux.le montantdu pan scrapartagentre les dix premiers seulement. ll est interdit de poster sur le parcours des personnespour stimulr la btc, ou de fairc accompagnerle cheval par un autre pour l'exciter. l-c Prophtc (S.i. rr ul dit : - Il n'estpas perm$ en Islam d'exrrterIe theyul , ou * Va-t-en r, ou * Ne mc-parle plus "' ces phrases n sont pas explicites, scule I'intention du mari en dcide. l-c Prophte (s.t. rr htt rpudia I'une de ses pousesen lui disant : - RegagncIa maison dc tesParentsIl avait I'intention de la rpudier snsdoute. Par contre, quand on vint prvenir Kaab Ben Malck de I'ordre du Prophte (S.8.rur tu) de se sparer be sa femme. il lui demanda : - Dois-je la rpudier, ou comment falrg ? Il t'eijoint dL ne plus I'approchcr, lui rpondit-on' Alors Kaab dit sa femme : - Retourne thez tesParens' Ce dire n'a pas t considr comme une rpudiation' Quant I'emploi des termesclairs, ne prtant aucunequivoque,tels -plut ma femme '. ou ' Tu peux te remarier -' il n'y a pas ouc : d Tu n'es i'interprtation' fairc t Ie divorce en rsultencessairement. ? - [Xvorcc lm|ndbt et dlvorc= c'ondltionnel : [ divorce est immdiat la suite d'une formule prononce, telle.que : - fu rJpudie '. Il est conditionnel s'il est subordonn I'excution "t I'ineicution - d'un fait, tel que : ( Si tu quittes le .foyer, tu es ou '. le ou iJouOie. >r, < Si tu donnesnaissanc une fille, tu es divorce Ainsi liei conjugal esl rompu si le fait se produit'

LE MARIACE

469

t - I)lvorcc opdooncl : L mari dit sa femme par eremph : * Jc tc laissc le choir cntrc -Si l'pousc choisit lc divorce elle ocmturet avcc moi ou mc quittcr '' I'obticnt. L Prophte (S.i. a.11) a donn scs fcmmcs cc choix, ct clles ont choisi sa compagnic et n'ont pas t rpudics pour autant' Dieu dit : - Ihoptt ! Ilb I tcr fto||m : < Sl-lu-ccrtcz b vh du ooldG ct m huorrtrlc ct vr dilrl ur hdtt frCi, Jt vour r.od.frl (3J-Lcscosli'r{r'lt) l ' fndcrcoq bicn, il lui donnc la libcrt dc dispoccr d'elle mme ct lui dit : . Tu es Ou librc dc diiposcr de ta pcrrcnne '. Si lle choisit lc divorct, ellc I'obticnt. - poul Quelqucs doctcs sont d'avis que si elle prononc le divorce ultimc troii foii - cllc I'a ct nc peut rctourncr auprs dt Pn mari qu'aprs unc nouvelle union avec un autrc ct un divorcc ventucl. orr Fr h{lrt : 9 - lllvorcc p.r Pro.ndfi Quand le mari charge quelqu'un dc dissoudre le mariage Gn son nom, ou comunique cette r[udiatio; sa lempe par crit, le.licn conjugrl cst rompu. icst I'opinion de I'unanimit des dcctes, car le procurstion ct l'criture reprscirtent la pcrsonnc cn cas d'abncnce ou dc mutit. l0 - Illvoncc prr l'lnttrdkdm I

Quand lc mari s'adrcssant son pousc lui dit : r Tu m'cs interditc somme tcmme ', on juge de son intention. S'il vise sculement un divorce , c'cst un divorcc. S'il sc un * dihar *, il I'est aussi,et il doit unc compnsetion expiatoire de r dihar , . S'il ne visc ni I'un ni I'autre, il doit une erpiation dc scrmcnt. * Quand lc mari s'intcrdit sa fcmme, c n'Gt l qu'un serrnentqu'il faut expici ,, dit lbno Abbs. r Vous devez avojr un .bcl cxemplc cn lc Mssagcr dc Dieu., (Il visc I'inrerdiction de Marie-la copte, pouse du Prophte (S.1.rr hl) par cc dcrnier. Il sc contenta d'effranchir un esclavccn expiation ct ne rpuia pas sa fcmmc.) ll - nprrd|roo lnttrdltc :

ll csf interdit de rpudicr trois fois sa femme en un seulc occaSion' n tpet"nt trois fois l formule de divorce, telle que.: . Ty ci- trois fois riudie ! *. ce genre dc divorcc cst unanimement interdit. un igur on ;iilaJi;" au Proph"te(S.8.nr lrll qu'un tcl a rpudi sa femme trois fois en utte seule occasi'on. Il se leva en colrc et dit : - vous moqutz-votts du Livre de Dieu, alors que ie suis encore parmi votu ? A ce moment, un compagnon du Prophte {s.8.rr hl} sc lcva et lui dit : - Me fff43$4'il Prmets-tude le tuer ?

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RAPPORTS OCIAI.IX S

Ia rglcs dans ce gcnre de divorcc, sclon l'opinion gnrale des doctes, cntrc eutrcs lcs quatre imams, cst d'appliqucr lc divorce ultime de trois rpudietions. Quclqucs doctcurs, per contr, le ju-gcnt coT1e. un seul divorcc, pour lcs uni avcc possibilit de retour,pour d'autres dfinitif. C'est un sujet de controversc entrc les doctes, vue la varit des preuves avanccs et la dduction dc chacun. En prscnccde ccs diffirents avis, il cst bon d'examiner l'tat dc l'poty qui a igi ainsi. Si son intention tait pour intimider sa fcmme par cc procd de divrcc, ou s'il avait voulu le renforccr comme par un srmnt en lc subordonnant I'excution d'un fait en disant par exemple : . Si tu fais tcl actc,tu scrar rpudie trois fois,, ou s'il sc trouvait dans-une colre extrme, ou si en agissantainsi il n'avait nullcment I'intention de divorce, on dens ccs c,$ lui applique un divorcc simple qui rcprscnte unc seulc rpudietion.

Ihux rerrrrqus :I - Il est unanimcmcnt convenu que la femme rpudiepour trois fois et qui revient son mari aprs un mariage consomm avec un autre, ne garde plus de squcllcs du premier mariage avec lui. Ellc peut affronter trois sutrcs nouvellcs rpudietions. Mais il y a controvcrsc pour unc femme rpudie une ou deur fois et qui revient son mari aprs un mariagc consomm avcc un autre. Les divorces antricurs scront-ils pour autant cffacs ? L'imam Malek est d'avis que non ! D'aprs lui lc mariage vec un autre pour n'annulc que les trois rpudiations seulement ! Tandis qu'Abou Hanifa, Ahmcd et Ibno Abbs voient autremcnt et discnt : * S'il fait table rasc de trois rpudiations, pourquoi nc le fait-il pas pour un ou deux ? * 2 ^ l-r Khol'o dgagemcntdu lien conjugal : Il s'agit d'une femmc qui, rpugnantde vivre avec son man, demandede s'en librcr moyennant un don qu'clle lui fait. l * khol'o r est autoris s'il runit les conditions suffisantes: L'pousc de Thabt Bcn Kais vint trouver le Prophte (S.8.nr tut)et lui dit : - Prophte de Dieu ! Je ne reprochc rien mon mari ni son comportment,ni sa conduite rcligicusc. Mais je dtestecommettre une impit en rcstant avec lui. Lui rendr+u son jardin ? lui dit le Prophte (S.8.rr tltl ? Oui, dit-elle l Alors, s'adressant l'poux, le Prophte (s.8.nr trtt lui dit : Rcprcnds ton jardin et rpud,ic-Ia. t&oukhari) Condltlons du khol'o :

I - ll faut que I'aversion soit ressentiede la part de la femme et non le contraire, Si la hainc vcnait du mari I'cncontre de son pouse, il n'aurait

LE MARIACE

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aucun droir au don qu'elle lui ferait. s'il la dteste il doit supporter ce sentiment ou la rpudier s'il craint un priudice' 2 - 1,8 femm doit dcmendcr lc khol'o son mrri quc si la situation dcvicnt vreiment gitiquc, qu'elle rutc dc manquer aux niugdJ prcicfiptions divincs, cnvers clle ct nYts son meri' 3 - l mari ne doit pas nuire intentionnellement sa fcmme pour I'amener oc.-ac, r" * kholio ,. s'il nourrit ottc intention, il nc lui cst nullement un don quclconquc ct il dsobit Dicu s'il lc fait' p"-tilA; i"""roiio'"tle l-c * khol'o r, 3'il Stcommis constituc un divorce dfinitif et ta fcrnmc nc screit rcprisc qu'aprs un nouvctu contret.

RdGt

du < khol'o

p :

qu'il I - Il cst conscill au msfi dc nc pas prendre Gn oompenstion plus n'a offert cn dot. quc rC*.ot"-oo-*e , $ I'ordrc du Prophtc G.l. rr Hl nc sG6i rendre son jardin cd cn dot. 2 - Qumd lc mariagc cst ditsous prr e t[6]'6 n, la femmc obnw.c'commi une atrranctric, un p*riode dc acuit d'unc scule menstruation. Ainsi ts.i. rr I) tvc la femme de Thebct' Si cc divorcc teit aliriO" opftc ot"n"n"e pai l" fot ule