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Portée par l’Association Les Voies du Nord et votre journal, l’opération « Journalistes en herbe » bénéficie du soutien de l’Académie de Lille et de la Caisse d’Epargne Hauts de France 1432716800VD LA VOIX DU NORD MERCREDI 14 MARS 2018 15 Calaisis 7203.A Opération « Journalistes en herbe » PAR LA CLASSE DE CM1 DE M. MILLIEN [email protected] CALAIS. - Comment est venue l’idée de construire cette maquette ? Karine Bracq : « C’est le CLAEPP qui a eu l’idée et qui m’a proposé ce projet car le quartier va être ré- aménagé. Il va y avoir de gros changements et Françoise Boya- val souhaitait imaginer un nou- veau Fort-Nieulay en réalisant avec les habitants une maquette de leur quartier idéal. » Françoise Boyaval : « Depuis dix ans maintenant que nous organi- sons des ateliers avec les habi- tants, nous n’avions pas encore travaillé sur une maquette au CLAEPP. Le Fort-Nieulay sera transformé avec notamment la démolition de l’immeuble des Pi- lotis, nous voulions participer à notre manière à la rénovation du quartier. » - Quels matériaux allez-vous utili- ser pour fabriquer cette maquette ? K. B. : « Nous allons utiliser plu- sieurs matériaux comme du car- ton-pâte, de la peinture et de la dentelle. Nous allons essayer de faire des expériences avec tout ce- la pour réaliser une belle et riche maquette. » Qu’est-ce que le carton-pâte ? K. B. : « C’est une pâte que je fa- brique à partir de papiers et de cartons que je recycle. » Pourquoi avez-vous choisi de réali- ser toutes vos créations en recy- clant ? K. B. : « Au début, c’était une fa- çon de faire des économies car le matériel des beaux-arts coûte cher. Ensuite je me suis aperçue qu’on produisait énormément de choses qui partaient à la poubelle alors qu’elles pouvaient parfois resservir. Et puis, c’est amusant de transformer des choses qui n’avaient plus de valeur pour en faire des œuvres d’art. » Où allez-vous exposer votre ma- quette du quartier ? F. B. : « Quand elle sera finie nous allons l’exposer partout où nous pourrons la montrer comme à la maison du projet, à la Cité de la dentelle, au musée des Beaux- arts, dans le hall de la mairie si possible… » Les habitants du Fort-Nieulay construisent la maquette de leurs rêves Dans le cadre de la reconstruction du secteur du Fort-Nieulay, nous sommes allés à la rencontre de Karine Bracq, artiste plasticienne et Françoise Boyaval, directrice du CLAEPP (centre de loisirs associé à l’école de la Porte-de-Paris). Avec les habitants, elles ont pour projet de réaliser une maquette-puzzle de leur futur quartier. Karine Bracq et toute l’équipe du CLAEPP. C’est amusant de transformer des choses qui n’avaient plus de valeur pour en faire des œuvres d’art. Voici les élèves de la classe de CM1 de l’école de la Porte-de-Paris, en- cadrés par leur maître, M. Millien. Shanice Beaugrand, Estelle Benoît, Alizée Bernard, Mailinda Clabault, Louna Courquin, Sébastien Croi- gny, Athalia Damay, François De La Nuez Castro, Marrion Dumarey, Valentine Fiolet, Noémie Fourni- val, Maëva Gooris, Louna Hantute, Ryan Hiart, Eulalie Hochart, Amé- lie Imbert, Enzo Ivart, Sullivan Landry, Lola Lefebvre, Aaron Mas- sart, Lenny Monfourny, Ayllan Pecqueux, Amaury Saint-Maxin, Lylou Sauvage, Valentin Sinelle, Jade Verbecque. Les apprentis journalistes de l’école de la Porte-de-Paris ENTRER DANS L’ÉCRIT L’opération « Entrer dans l’écrit », aussi appelée « Journalistes en herbe », est reconduite pour la sixième année consécutive dans le cadre d’un partenariat entre l'association Les Voies du Nord, la fondation Caisse d’Épargne Hauts de France, le rectorat et notre journal. Elle vise à impli- quer les élèves dans un projet journalistique dans le but de favoriser la lecture. Cette année, vingt classes de Calais, Douai et Lille participent à l’opération : chacune publiera (le mercredi) un article sur une thématique relative aux valeurs de la Répu- blique.

LA VOIX DU NORD MERCREDI 14 MARS 2018 Calaisis 15 ...clemi.ac-lille.fr/nos-eleves-ont-du-talent/talents-2017-18/calais2018.pdfpayer mon taxi quand le chauffeur s’aperçoit que je

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Portée par l’Association Les Voies du Nord et votre journal, l’opération « Journalistes en herbe » bénéficie du soutien de l’Académie de Lille

et de la Caisse d’Epargne Hauts de France

1432716800VD

LA VOIX DU NORD MERCREDI 14 MARS 2018 15Calaisis

7203.A

Opération « Journalistes en herbe »

PAR LA CLASSE DE CM1 DE M. [email protected]

CALAIS.- Comment est venue l’idéede construire cette maquette ?Karine Bracq : « C’est le CLAEPPqui a eu l’idée et qui m’a proposéce projet car le quartier va être ré-aménagé. Il va y avoir de groschangements et Françoise Boya-val souhaitait imaginer un nou-veau Fort-Nieulay en réalisantavec les habitants une maquettede leur quartier idéal. »

Françoise Boyaval : « Depuis dixans maintenant que nous organi-sons des ateliers avec les habi-tants, nous n’avions pas encoretravaillé sur une maquette auCLAEPP. Le Fort-Nieulay seratransformé avec notamment ladémolition de l’immeuble des Pi-lotis, nous voulions participer ànotre manière à la rénovation duquartier. »

- Quels matériaux allez-vous utili-ser pour fabriquer cette maquette ?K. B. : « Nous allons utiliser plu-sieurs matériaux comme du car-ton-pâte, de la peinture et de ladentelle. Nous allons essayer defaire des expériences avec tout ce-la pour réaliser une belle et richemaquette. »

Qu’est-ce que le carton-pâte ?K. B. : « C’est une pâte que je fa-brique à partir de papiers et decartons que je recycle. »Pourquoi avez-vous choisi de réali-ser toutes vos créations en recy-clant ?K. B. : « Au début, c’était une fa-çon de faire des économies car le

matériel des beaux-arts coûtecher. Ensuite je me suis aperçuequ’on produisait énormément dechoses qui partaient à la poubellealors qu’elles pouvaient parfoisresservir. Et puis, c’est amusant detransformer des choses quin’avaient plus de valeur pour enfaire des œuvres d’art. »

Où allez-vous exposer votre ma-quette du quartier ?F. B. : « Quand elle sera finie nousallons l’exposer partout où nouspourrons la montrer comme à lamaison du projet, à la Cité de ladentelle, au musée des Beaux-arts, dans le hall de la mairie sipossible… »

Les habitants du Fort-Nieulayconstruisent la maquette de leurs rêvesDans le cadre de la reconstruction du secteur du Fort-Nieulay, nous sommes allés à la rencontre de Karine Bracq, artiste plasticienne et Françoise Boyaval, directrice du CLAEPP (centre de loisirs associé à l’écolede la Porte-de-Paris). Avec les habitants, elles ont pour projet de réaliser une maquette-puzzle de leur futur quartier.

Karine Bracq et toute l’équipe du CLAEPP.

C’est amusantde transformerdes chosesqui n’avaient plus devaleur pour en faire desœuvres d’art.

Voici les élèves de la classe de CM1de l’école de la Porte-de-Paris, en-cadrés par leur maître, M. Millien.Shanice Beaugrand, Estelle Benoît,Alizée Bernard, Mailinda Clabault,Louna Courquin, Sébastien Croi-gny, Athalia Damay, François DeLa Nuez Castro, Marrion Dumarey,Valentine Fiolet, Noémie Fourni-val, Maëva Gooris, Louna Hantute,Ryan Hiart, Eulalie Hochart, Amé-lie Imbert, Enzo Ivart, SullivanLandry, Lola Lefebvre, Aaron Mas-sart, Lenny Monfourny, AyllanPecqueux, Amaury Saint-Maxin,Lylou Sauvage, Valentin Sinelle,Jade Verbecque.

Les apprentis journalistes de l’école de la Porte-de-Paris ENTRER DANS L’ÉCRITL’opération « Entrer dans l’écrit »,aussi appelée « Journalistes enherbe », est reconduite pour lasixième année consécutive dansle cadre d’un partenariat entrel'association Les Voies du Nord,la fondation Caisse d’ÉpargneHauts de France, le rectorat etnotre journal. Elle vise à impli-quer les élèves dans un projetjournalistique dans le but defavoriser la lecture. Cette année,vingt classes de Calais, Douai etLille participent à l’opération :chacune publiera (le mercredi)un article sur une thématiquerelative aux valeurs de la Répu-blique.

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Portée par l’Association Les Voies du Nord et votre journal, l’opération « Journalistes en herbe » bénéficie du soutien de l’Académie de Lille

et de la Caisse d’Epargne Hauts de France

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LA VOIX DU NORD MERCREDI 21 MARS 2018 13Calaisis

5203.

Opération « Journalistes en herbe »

PAR LA CLASSE DE CM1A DE M. [email protected]

CALAIS.– Quel est le rôle du CME et qui lecompose ?Kelly : « Le rôle du CME est demettre en place des projets pouraméliorer la ville de Calais, aider

les Calaisiens à se sentir mieux. Ilse compose d’enfants élus repré-sentant les écoles de Calais,d’animateurs et de différents ser-vices de la ville qui nous aident àconstruire les projets. »– Quand et où ont lieu lesréunions du CME ?« Les réunions se déroulent auservice Jeunesse une fois parmois, le mercredi après-midi. »– Pour quelles raisons t’es-tu pré-sentée à l’élection de conseillère

au CME ?« J’avais envie de m’investir pourla ville et d’aider les gens. »– Comment se passe une réuniondu CME ?« Lors des réunions, on fait le bi-lan des projets déjà réalisés et onmet en place de nouveaux projetsen cherchant avec qui et com-ment on pourrait les réaliser. En-suite, on les présente aux écoleset aux citoyens de la ville. »– De quel projet mis en place lorsde ton mandat es-tu la plus fière ?« Les collectes de vêtements, dedenrées alimentaires, d’alimentspour la LPA… On voit que beau-coup de personnes s’intéressentaux autres. »Quel est ton meilleur souvenir deconseillère ?« Visiter l’Assemblée nationale etle Sénat. »As-tu aimé être conseillère ? Pour-quoi ?« Oui, j’ai aimé être conseillèrecar on améliore la vie, on aide lesgens… C’est génial ! »Quels conseils peux-tu donner àLorik et Clara, les nouveaux élusde l’école ?« Je leur dirais d’être attentifs,d’écouter les conseils qu’on leurdonne et de bien représenter leurécole. »

Kelly : « Être au conseil municipaldes enfants, c’est génial ! »Kelly Wright, ancienne élève de notre école et actuellement en sixième au collège Vauban, a passédeux années au conseil municipal des enfants (CME) de Calais quand elle était en CM1 et en CM2.Nous, les élèves de CM1A, de l’école Oran-Constantine, l’avons interviewée sur cette expérience.

Kelly Wright est actuellement en sixième au collège Vauban.

On voitque beaucoup de personness’intéressentaux autres.

Voici la liste des élèves-journa-listes de la classe de CM1 A del’école Oran-Constantine. Ilsétaient encadrés par leur institu-teur, M. Fournier : Amélia Brémont, KatarinaBurghgræve, Milan De Baerde-maeker, Léo Dekeersmacker, Li-lou Delliaux, Kenza Dhieux, Sul-livan Faroux, Louka Férand, No-lan Férand, Noémy Foucaud, Mé-gane Joly, Nour Khouani, AgatheLefebvre, Steeven Letren, LudwigMaquaire, Léna Marmin, Rau-mane Maxant, Noémy Plouvin,Raven Robbe, Manon Saintenoy,Logan Vasseur. Avec l’écharpe,Lorik Foucaud et Clara Bodart,deux élèves de CM1C de l’écoleOran-Constantine actuellementconseillers au CME.

Les apprentis journalistes de ConstantineL’OPÉRATION « ENTRER DANS L’ÉCRIT »L’opération « Entrer dans l’écrit »,aussi appelée « Journalistes enherbe », est reconduite pour lasixième année consécutive dans lecadre d’un partenariat entre l'asso-ciation Les Voies du Nord, la fonda-tion Caisse d’Épargne, le rectorat etnotre journal. Elle vise à impliquerles élèves dans un projet journalis-tique dans le but de favoriser lalecture. Cette année, vingt classes deCalais, Douai et Lille participent àl’opération : chacune publiera(le mercredi) un article sur unethématique relative aux valeursde la République.

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Portée par l’Association Les Voies du Nord et votre journal, l’opération « Journalistes en herbe » bénéficie du soutien de l’Académie de Lille

et de la Caisse d’Epargne Hauts de France

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LA VOIX DU NORD MERCREDI 28 MARS 201814 Calaisis

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Opération « Journalistes en herbe »

PAR LA CLASSE DE CM2 DE L’ÉCOLE ARCHIMÈ[email protected]

CALAIS. Dimanche 18 mars,7 h du matin, Marc Pruvost, pro-fesseur des écoles, part en taxi. Ilfait 20oC : c’est en chemisettequ’il rejoint l’école Danielle-Mit-terrand. Le transport est gratuit.« Les gens d’ici adorent les Fran-çais. Ça m’arrive souvent de ne paspayer mon taxi quand le chauffeurs’aperçoit que je suis Français. »

Ici, c’est Sulaymaniyah, ville duKurdistan irakien, au nord-est deBagdad. Elle est dix fois plus peu-plée que Calais. « Aujourd’huiDaech, c’est terminé. Il y a eubeaucoup de destructions dans lesvilles où il ne reste que des pierresles unes sur les autres. Je n’ai ja-mais été visé par quoi que ce soit.L’endroit où je suis est relative-ment calme », confie M. Pruvost.Pourquoi le nom de Danielle Mit-

terrand ? « Saddam Hussein avoulu pratiquement supprimer lepeuple kurde dans les années1980 », explique M. Pruvost.« L’épouse du Président de la Ré-publique est intervenue auprès deson mari pour arrêter le mas-sacre. » Depuis que la France etles États-Unis ont combattu leprésident irakien Saddam Hus-sein, les Kurdes sont devenusfrancophiles. Ils considèrent lesFrançais « comme leurs sau-veurs ». « L’ambassade de Franceen Irak s’emploie à la soutenirpour aider tous nos amis kurdesqui ont ainsi fait le choix de notrepays pour l’éducation de leursjeunes enfants », écrit Marc Baré-ty, ambassadeur de France.Pourquoi travailler un di-manche ? 95 % de la populationkurde est musulmane : vendredi,c’est le jour de la prière. La se-maine va donc du dimanche aujeudi. « Les élèves se considèrentun peu comme Français. On parlede la même manière de Liberté,Égalité et Fraternité. La vraie dé-mocratie, c’est la même partout »,dit le professeur de français danscette école. Les programmes sontles mêmes qu’en France. Maisd’autres langues y sont ensei-gnées : le kurde, l’anglais etl’arabe.« Je ne suis pas obligé de travailler.Je le fais parce que ça me plaît »,précise ce retraité de l’Éducation

nationale depuis dix ans. AprèsCalais, son parcours le conduitau Cameroun, à Djibouti et enfinà Sulaymaniyah. L’année pro-chaine, il sera chef d’un établis-

sement passé de 29 élèves à sonarrivée à 200 en 2018. « Appa-remment, je suis toujours utile.J’ai l’intention de la prendre [maretraite] un jour quand même,

dans trois ans peut-être. Et ce n’estmême pas sûr ! », conclut-il.Le 21 mars, c’était Newros, lenouvel an kurde. Bonne annéeM. Pruvost !

De Calais à Soulaymaniyah,enseigner le français sans frontièresAncien instituteur de l’école Archimède, Marc Pruvost enseigne le français à l’école française Danielle-Mitterrand de Sulaymaniyah, au Kurdistan irakien. Cette école est gérée par l’association d’amitié franco-kurde Dialog.

Marc Pruvost, debout, avec ses élèves de l’école Danielle-Mitterrand.

L’épouse du Président de laRépublique estintervenue auprès de son mari pour arrêterle massacre.

Voici la liste des élèves de la classede CM2 de l’école Archimède deCalais qui ont participé à la rédac-tion de cet article.Enzo Barois, Lily Becquet, LoubnaBelfench, Jade Boutté, Inès Bré-mont, Lana Briesmalien, CharlieBué, Alex Cadet, Nathan Carpen-tier, Kimberly Claerebout, AxelDémaret, Julien Demolin, AnaëlleDesmoliens, Lucas Dumont, Vio-lette Hénon, Vitali Kwiatkowski,Mary Lecoustre, Estilia Lefebvre,Maëlys Marmin-Péron, LennyMarquant, Malicia Merlen, ThéoSauvage et Lola Vansuypeene.Marc Pruvost est parmi eux.

Les apprentis journalistes de l’école Archimède L’OPÉRATION « ENTRER DANS L’ÉCRIT »L’opération « Entrer dans l’écrit »,aussi appelée « Journalistes en herbe », est reconduite pourla sixième année consécutivedans le cadre d’un partenariatentre l'association Les Voies du Nord, la fondation Caissed’Épargne, le rectorat et notrejournal. Elle vise à impliquer les élèves dans un projet journa-listique dans le but de favoriser la lecture. Cette année, vingtclasses de Calais, Douai et Lilleparticipent à l’opération : cha-cune publiera (le mercredi) unarticle sur une thématique rela-tive aux valeurs de la République.

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LA VOIX DU NORD MERCREDI 4 AVRIL 201812 Calaisis

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Opération « Journalistes en herbe »

PAR LES ÉLÈVESDE SIXIÈME 6 DU COLLÈGE [email protected]

CALAIS. Amélie est une jeunefemme souriante et passionnée,qui nous a ouvert les portes deL’Alhambra, un lieu intimistedans lequel évolue une équipedynamique. Elle nous a faitquelques confidences sur sonmétier qu’elle exerce depuishuit ans maintenant.

– Préférez-vous projeter des filmsou être à l’accueil ?« Je préfère être à l’accueil etainsi recevoir le public. C’est unmoment d’échange et de par-tage. »

– Combien acceptez-vous de per-sonnes au minimum dans la sallepour projeter un film ?« Une seule personne suffit.C’est arrivé quelques fois et jen’ai pas hésité à projeter lefilm. »

– Recevez-vous uniquement despersonnes francophones ?« Non, il y a aussi beaucoupd’Anglais. Ils sont souvent depassage sur Calais pour aider lesmigrants. »

– Pourquoi ne pas travailler dansun cinéma plus « classique » ?« C’est un choix qui est lié à mesconvictions et à mes valeurs.Les places sont moins chères et

ce ne sont pas les films à grosbudgets qui priment. »

– Comment choisissez-vous lesfilms projetés ?

« C’est le programmateur, Loïc,qui choisit les films et l’équipelui fait confiance. Parfois, cer-tains membres de l’équipe et lesspectateurs demandent tel ou

tel film. Bien sûr, le programma-teur suit également la ligne deprogrammation de la scène na-tionale. »

– Quelles sont les rencontres quivous ont le plus marquée ?« Il y en a eu plusieurs ! Lesspectateurs échangent beau-coup à l’accueil sur leurs im-pressions en sortant du cinéma.Je me souviens également d’uneréalisatrice de documentaires,Mariana Otero, extrêmementsympathique. De plus, le ciné-ma L’Alhambra travaille avecl’association Unicité. Cette asso-ciation permet aux spectateursde donner leur avis sur les filmsvisionnés. Et, à chaque débutd’année, les spectateurs sontsollicités pour voter pour leurfilm préféré. En 2017, c’est lefilm 120 battements par minutequi est arrivé en tête. C’est éga-lement l’un de mes films préfé-rés. »

Rencontre avec Amélie Beaufils,à l’accueil du cinéma L’AlhambraDans le cadre de notre opération « Journalistes en herbe », qui mobilise cette annéevingt classes de Calais, Lille et Douai, les élèves du collège Vauban ont rencontréAmélie Beaufils, au cinéma L’Alhambra.

Amélie Beaufils pose à côté de l’affiche de son film préféré de l’année dernière, « 120 battements par minute ».

Les spectateurséchangent beaucoupà l’accueil sur leursimpressions en sortantdu cinéma.

AMÉLIE BEAUFILS

Voici la liste des élèves de la classede sixième 6 du collège Vaubanqui ont réalisé cette page, avecleur enseignante, Madame Przy-byla : Yasmine Bonnard, KimberleyDhieux, Loïc François, KenzoHerbez, Stephen Joly, Mellis-sandre Laenen, Morgane Le-febvre, Clara Levis, Savina Mon-tovert, Loane Parisseaux, Bran-don Penel, Xavy Sellier, Enzo Tel-lier, Ethan Toussaint, KyllianVeron, Thibaut Walle, Tya Wat-teeux.

Les apprentis journalistesdu collège Vauban

JOURNALISTES EN HERBE,C’EST QUOI ?

L’opération « Entrer dans l’écrit »,aussi appelée « Journalistes enherbe », est reconduite pour lasixième année consécutive dans lecadre d’un partenariat entre l’asso-ciation Les Voies du Nord, la fonda-tion Caisse d’Épargne, le rectorat etnotre journal. Elle vise à impliquerles élèves dans un projet journalis-tique dans le but de favoriser lalecture. Cette année, vingt classes de Calais, Douai et Lille participent à l’opération : chacune publiera (le mercredi) un article sur unethématique relative aux valeurs de la République.

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LA VOIX DU NORD MERCREDI 11 AVRIL 201812 Calaisis

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Opération « Journalistes en herbe »

PAR LA CLASSE DE 6E DE MADAME [email protected]

CALAIS.- Pourquoi avez-vous choisile métier de pompier ?« Pour aider les autres, secourirles victimes, intervenir sur des in-cendies. J’ai toujours voulu deve-nir pompier, j’ai eu mon premierképi à 5 ans. Mon oncle étaitpompier. »- À quel âge peut-on devenirsapeur-pompier ?« Il faut avoir 13 ans pour êtrejeune sapeur-pompier et ça durequatre ans, et il faut être âgé de18 ans pour être pompier volon-taire ou professionnel. »- Comment devenir sapeur-pompier ?« Pour passer le concours, il fautle niveau 3e, avoir le brevet descollèges. »- Combien faites-vousd’interventions par jour ?« Il peut y avoir jusqu’à trente in-terventions par jour. Au total,pour la caserne de Calais, il y aenviron 8 500 interventions paran. »- Quelles sortesd’interventions faites-vous ?« Toutes les interventions, dèsque les gens ne savent plus quoifaire : pour une grippe, un acci-dent cardiaque, un incendie, un

accident de voiture… »- Comment faites-vous pour avoir les appels ?« Le numéro de téléphone, c’est le18. L’opérateur qui répond est àSaint-Laurent-Blangy (près d’Ar-ras) au centre de traitement del’alerte, il remplit une fiche surson ordinateur. Dès qu’il a assezde précisions, il clique et unefiche arrive ici. Ça va sonner etdans la minute, l’engin doit par-tir de la caserne. »- Lors d’un accident ou d’un feu,comment cela se passe-t-il ?« Il n’y a jamais deux interven-tions pareilles. Il y a une trame,des priorités. Au départ, il y a lareconnaissance. Le chef de l’en-gin fait le tour de l’intervention.Ensuite, c’est le sauvetage (lecœur du métier c’est de sauverles gens), puis c’est l’établisse-ment des tuyaux, l’attaque del’incendie… On suit cette tramepour quasiment toutes les inter-ventions. »- Quelle est la plus grave intervention que vous avez faite ?« Les interventions les plus mar-quantes sont celles avec des en-fants. »- Vos missions ont-elles changé ces dernières années ?« Beaucoup. Les gens appellentplus facilement pour des mala-dies car ils ont des difficultés àtrouver des médecins, il y a tropde monde aux urgences… »

Les sixièmes du collège Vaubanà la découverte du métier de pompierDans le cadre de notre opération « Journalistes en herbe », qui mobilise cette année vingt classes de Calais, Lille et Douai, les élèves de la classe de 6e du collège Vaubanont rencontré Cyril Desmis, sapeur-pompier professionnel.

Les élèves ont écouté attentivement les explications et consignes du pompier Cyril Desmis.

Cette page a été réalisée par lesélèves de la classe de 6e du collègeVauban. Ils ont été accompagnéspar leur enseignante MadameMartin. Les élèves : Dylan Athuyt, BryanBenoit, Mathéo Boutin, JustineHaeuw, Nadia Jaillet, Steffy La-haye, Théo Leuliet, Loïc Petit, Jes-sie Pruvot et Candy Saint -Gé-raud.

Les apprentis journalistes du collège Vauban « ENTRER DANS L’ÉCRIT »L’opération « Entrer dans l’écrit », aussi appelée « Journalistes en herbe », est reconduite pour la sixièmeannée consécutive dans le cadred’un partenariat entre l’associa-tion Les Voies du Nord, la fonda-tion Caisse d’Épargne, le rectoratet notre journal. Elle vise àimpliquer les élèves dans unprojet journalistique dans le butde favoriser la lecture. Cetteannée, vingt classes de Calais,Douai et Lille participent à l’opé-ration : chacune publiera (lemercredi) un article sur unethématique relative aux valeursde la République.

SUR NOTRE SITERetrouvez nos précédents articles

« Journalistes en herbe ».

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LA VOIX DU NORD MERCREDI 18 AVRIL 2018 13Calaisis

5203.

Opération « Journalistes en herbe »

PAR LES ÉLÈVES DE CM2 DE L’ÉCOLE SÉVIGNÉ[email protected]

CALAIS. Mais que font des pa-niers de légumes dans le hall ducinéma L’Alhambra ? MélodieLesage est venue répondre à nosquestions concernant les pa-niers de l’association Terred’Opale, que les clients peuventvenir récupérer dans quatre-vingts points relais, dont le ciné-ma.– Quel est le but de Terred’Opale ?« C’est de proposer des paniersde légumes bio dans toute la ré-gion. Ces légumes sont produitspar l’association Les Anges Gar-dins à l’écopôle alimentaire de larégion d’Audruicq ainsi que pardes producteurs locaux. »– Pourquoi des légumes bio ?« Le bio est l’avenir de l’agricul-ture ! Ces légumes bio sont bienmeilleurs pour notre santé. Eneffet, garantis sans pesticides, ilssont préférés par les famillesavec des jeunes enfants et partous ceux qui souhaitent unenourriture saine. »– Sur quel secteur intervenez-

vous ?« Nous avons quatre-vingts-points relais qui sont dispo-nibles dans toute la région. Ilspermettent aux trois cent cin-quante abonnés de recevoir leurpanier de légumes. »– Quelle est votre action dans ledomaine de l’économie solidaire ?« Toutes nos actions ont pourbut de placer l’humain au pre-mier plan. Chaque initiative per-met des échanges équitablesentre tous. Ces ventes de panierspermettent à trente personnesde l’association Les Anges Gar-dins de s’insérer professionnelle-ment. Mais ce n’est pas tout.Terre d’Opale permet à des petitsproducteurs locaux de proposerde façon équitable ce qu’ils ontrécolté récemment. C’est pour-quoi nous ne proposons que desproduits de saison. Ceci permetà tous d’être gagnants : les em-ployés, les producteurs, lesabonnés sans oublier notre mis-sion écologique, à savoir préser-ver les sols de la planète, réduireles transports et par conséquentles gaz à effet de serre. »– Comment vous aider à soutenircette cause ?« Il suffit de vous rendre surnotre site Internet ou de nous

appeler, de choisir la taille devotre panier et votre point relais.Pour ceux qui souhaitent décou-vrir l’écopôle alimentaire de larégion d’Audruicq, qui se trouve

à Vieille-Église, nous vous ac-cueillons lors de portes ouvertes,d’ateliers de cuisine ou lors denotre marché hebdomadaire lejeudi de 16 h à 18 h. »

Écopôle alimentaire de la région d’Audruicq,800, rue du Pont-d’Oye à Vieille-Église (sor-tie 50 de l’A16, en face de l’aire de covoitu-rage). Tél. : 03 21 34 08 42. www.terredopa-le.fr ; page Facebook : Terre d’Opale

Terre d’Opale nous invite à mangerbio, local et solidaireDans le cadre de notre opération « Journalistes d’un jour », qui mobilise cette année vingt classes de Calais, Lille et Douai, les élèves de CM2 ont rencontré Mélodie Lesage, de l’association Terre d’Opale.

Mélodie Lesage a présenté Terre d’Opale aux élèves de Madame Tueux.

« ENTRER DANS L’ÉCRIT »L’opération « Entrer dansl’écrit », aussi appelée « Jour-nalistes en herbe », a étéreconduite pour la sixièmeannée consécutive dans lecadre d’un partenariat entrel’association Les Voies du Nord,la fondation Caisse d’Épargne,le rectorat et notre journal.Elle vise à impliquer les élèvesdans un projet journalistiquedans le but de favoriser lalecture. Cette année, vingtclasses de Calais, Douai et Lilleont participé à l’opérationconsistant, pour chacune, àpublier un article sur unethématique relative aux va-leurs de la République. Cetarticle est le dernier de notresérie calaisienne.

Ce reportage a été réalisé par lesélèves de la classe de CM2 del’école Sévigné-Vauxhall, avecleur enseignante MadameTueux.Marine Baude, Lauralynn Bou-langer, Kahynna Carbonnier,Mathéo Caron-Lemoine, CarlaCatanda, Ethan Daubercourt, Eï-leen Defosse, Chloé Dusautoir, Li-lou Godet, Noémie Lamarre,Noémie Landry, Yann Lasquellec,Geoffrey Leleu, Andréa Mahe,Anton Morsch, Ryan Plouvin,Zachary Popiol, Raphaëlla Sa-dorge, Maëlle Walle, SharonYouanchi. Au dernier rang figureMélodie Lesage.

Les apprentis journalistes de Sévigné-Vauxhall