Samedi 10 novembre 2018de 9 h à 16 h 30

Cinéma Henri VerneuilLa Valette-du-Var

ASSOCIATION POUR LE DÉVELOPPEMENT D’INSTITUTIONS DE RECOURS

L’objet dans la cliniqueen institution

7e Journée de l’ADIR

INVITÉE

Véronique MariagePsychanalyste en Belgique,

membre de l’École de la Cause freudienne (directrice thérapeutique du Courtil

jusqu’en mai 2018).

« Je ne communiquais qu’à travers les objets… »

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L’ADIRAssociation pour le Développement

des Institutions de Recours

Un projet orienté par la psychanalyseDes équipes

Un dispositif institutionnel

I.M.E. La Majourane344, chemin de la Majourane

83200 TOULON

I.M.E. Le Clos des Bertrands50, chemin Etienne Massiani

83190 OLLIOULES

Centre d’hébergement de Beaulieu1603, avenue Colonel Picot

83100 TOULON

Tous nos remerciements à nos partenaires et notamment

à la cinémathèque Henri Verneuil à La Valette du Var.

Renseignements et inscriptions

au 04 94 93 69  00E-mail : journeeadir@orange.fr

Tarif : 20 € ; étudiant et demandeur d’emploi : 8 €

Lieu de la 7e JournéeCinéma Henri Verneuil

Espace culturel Albert CamusAllée Albert Camus

83160 La Valette-du-Var

ProgrammeDès 8 h 30. Accueil.9 h 00. Inauguration de la 7e journée de l’ADIR par Thierry

Albertini, maire de La Valette, et Geneviève Levy, député du Var.

9 h 15. Introduction à la journée par Pierre Falicon, direc-teur des établissements de l’ADIR.

L’ensemble des débats sera animé par Patrick Roux, membre de l’ECF, psychanalyste, ADIR (centre d’héber-gement Beaulieu) ; celui de 9 h 30 le sera également par Ana-Marija Kroker, psychologue clinicienne à l’ADIR (Le Clos des Bertrands).

Les commentaires cliniques sont assurés par Véronique Mariage, membre de l’ECF, psychanalyste, directrice thérapeutique du Courtil jusqu’en mai 2018.

L’objet dans la clinique en institution.9 h 30. Ianis Guentcheff, psychologue clinicien à l’ADIR (La

Majourane) : « Les grimaces de l’objet ».10 h 00. Noémie Farsy, coordinatrice et éducatrice spécia-

lisée à l’ADIR (Le Clos des Bertrands) : « Le monde des poupées et ses bricolages ».

10 h 30. Bénédicte De Jesse Levas, enseignante à l’ADIR (Le Clos des Bertrands) : « L’objet partenaire ».

11 h 00. Jérôme Bélijar, éducateur spécialisé à l’ADIR (centre d’hébergement Beaulieu) : « Dessine-moi un dinosaure ! ».

11 h 30. Olivier Gamard, intervenant bénévole auprès d’une enfant autiste : « Quand Aurélie reprend sa place, à ses conditions ».

12 h 00-13 h 30. Pause déjeuner.13 h 45. Reprise des travaux.14 h 00. Conférence de Véronique Mariage : « Les enfants

psychotiques et leurs objets ».15 h 30. Conversation clinique avec Véronique Mariage. Interviendront : Joëlle Boyer, pédopsychiatre à l’ADIR,

Marie-Paule Candillier, psychologue clinicienne, Nicole Guey, docteure en psychopathologie clinique, membre de l’ECF, psychanalyste, Marie-Christine Belzanti, psychologue clinicienne à l’ADIR, Marie-Claude Pezron, psychologue clinicienne, présidente de l’ADIR.

Conversation animée par Pierre Falicon, psychologue clinicien et Patrick Roux.

16 h 30. Mot de conclusion de la présidente, Marie-Claude Pezron.

Les Journées de l’ADIR1996-2018

Pourquoi ces Journées ?Les Journées de l’ADIR, depuis leur création en 1996, s’adressent aux travailleurs du champ médico-social : éducateurs, enseignants spécia-lisés, psychologues, psychiatres, étudiants, etc. Nous souhaitons mettre à ciel ouvert les difficultés particulières dans l’accueil de jeunes souffrant de psychose infantile ou d’autisme mais aussi les trouvailles éducatives, cliniques qui nous enseignent. Il s’agit de porter témoignage, avec une visée de transmission, de la mise en œuvre, au quotidien, d’un projet institutionnel orienté par la psychanalyse.

● Question de prise en charge 30 mars 1996

● Sortir de l’Autisme Enjeux cliniques et politiques 4 octobre 2008

● Clinique de l’urgence ordinaire 16 octobre 2010

● Savoir vivre à l’école de l’autisme 24 novembre 2012

● Qu’est-ce qui fait rencontre avec la psychose en institution ? 4 octobre 2014

● Les appareillages du corps 3 décembre 2016

7e JOURNÉE DE L’ADIR Association pour le Développement des Institutions de Recours

Une question fait débat dans la clinique : quels usages les sujets autistes font-ils des objets dont ils s’accompagnent ? Il peut s’agir d’un objet banal, un brin de ficelle, un jouet, un appareil connecté mais aussi d’objets plus complexes.

Faut-il considérer qu’il s’agit d’une fixation libidinale néfaste et dès lors essayer de séparer l’enfant de l’objet qui le fascine pour le normaliser ? Doit-on plutôt faciliter la construction d’un savoir propre à chacun dont l’objet sera la souche (la présence de la valise dans le hall de l’établissement pour marquer le jour du départ par exemple). Il y a là deux conceptions de l’abord de l’autisme.

Pour penser une clinique de l’objet, nous partirons d’un hommage rendu par Lacan à D. Winnicott indiquant que quelque chose de l’être du sujet est impliqué dans ces questions concrètes : « L’important n’est pourtant pas que l’objet transitionnel préserve l’autonomie de l’enfant mais que l’enfant serve ou non d’objet transitionnel […]. L’objet livre alors sa structure. C’est à savoir, celle d’un condensateur pour la jouissance, en tant que par la régulation du plaisir, elle est au corps dérobée 1. »

1. Lacan J., Allocution sur les psychoses de l’enfant (oct. 68), Autres Écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 368.

L’ensemble de la Journée sera visible et audible sur le site

www.adir-var.orgWebmaster de la Journée sur le blog : Laurence Martin

Captation vidéo : Laurent Codaccioni, Dako film

L’objet dans la clinique en institution

« Je ne communiquais qu’à travers les objets… »