LABELPULVÉ · CV (%) = écart type dépôts * 100 moyenne des dépôts 28. Représentation synthétique des performances d’un appareil au fil de la saison selon 2 axes Coefficient

LABELPULVÉ

UN NOUVEAU LABEL POUR L'AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DES PULVÉRISATEURS

UMT ECOTECH

Mardi 26 Novembre 2019

Salle D - Hall B5

11:00 - 12:30

LabelPulvé: un nouveau label pour l'amélioration de la performance des pulvérisateurs

LabelPulvé : introductionValorisation d’une recherche et

politiques publiquesOlivier NAUD, UMT EcoTech

2


Introduction: contexte technique et sociétal

● Une grande diversité de conduites et de matériels○ vignes palissées dites “larges”

○ vignes palissées dites “étroites”

○ vignes en gobelets

○ technologies de pulvérisation:

■ aéroconvecteurs

■ pneumatiques “mains et canons”

■ “face par face” en jet porté

■ “face par face” en jet projeté

■ panneaux récupérateurs

■ autres techniques de confinement

■ capteurs et automatismes

3



● Une grande diversité de conduites et de matériels○ vignes palissées dites “larges”

○ vignes palissées dites “étroites”

○ vignes en gobelets

○ technologies de pulvérisation

● … avec des efficiences diverses !○ “bouillie” phytosanitaire interceptée (la dose apportée au végétal)...

○ et “bouillie” perdue hors végétal (sol, air) voire hors parcelle (“dérive”)

○ la dose interceptée et la quantité par surface d’organes à protéger dépend de la croissance…

○ mais pas la dose “au sortir du pulvérisateur” homologuée à l’hectare

4


● Une mise en cause sociétale des produits phytosanitaires “pesticides”

○ Au niveau du consommateur, du riverain, du citoyen

● Qui motive des réponses de la profession, de la recherche, et la vigilance des

pouvoirs publics○ N’apporter que les quantités nécessaires en réduisant les pertes

○ Rechercher des produits et solutions de biocontrôle

○ Créer des variétés de vigne résistantes aux maladies

● Qualifier les matériels● Évaluer la distribution des doses reçues● Hypothèse: un matériel efficient permet de réduire les

doses épandues


5


Au départ : une recherche appliquée

● Conception d’un banc: EvaSprayViti

● Mise au point métrologique - procédures d’essais

● Nombreux essais avec le banc pour différents matériels et 3 stades

végétatifs

● Analyses statistiques comparatives○ Des dépôts moyens

○ De la distribution dans le couvert

Il est devenu possible de classer les appareils à chaque stade végétatif

Restait à valoriser ce résultat auprès de la profession et des pouvoirs publics

6


La profession se saisit des résultats

● Animée par l’IFV, avec l’UMT EcoTech et ses partenaires, une démarche volontaire se met en place

● Basée sur un label attribué aux matériels à la demande des constructeurs● Délivré pour chaque exemplaire d’un matériel labellisé● Un modèle économique soutenu collectivement par les constructeurs et la

profession

La suite de l’exposé:

● Mobilisation des constructeurs (Axema)

● Socle technique (UMT Ecotech)

● Organisation de la certification LabelPulvé (UMT Ecotech)

● LabelPulvé et le conseil (CA 34)7


LabelPulvé :Les constructeurs se mobilisent

Laurent DAHINÉ, AXEMA

8


QUELQUES REPÈRES POUR SITUER AXEMA

9


QUELQUES REPÈRES POUR SITUER AXEMA

LES ACTEURS MEMBRES D’ AXEMA

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- Un parc estimé à plus 235 000 matériels

=> Entre 50000 et 65000 pulvérisateurs en viticulture

- Toutes cultures confondues, environ 2 100 pulvérisateurs neufs sont vendus

chaque année (10 – 15 % cultures spécialisées)

- L’âge moyen des pulvérisateurs est de 14 ans

- Durée de vie d’un pulvérisateur entre 20 et 25 ans

- Taux de renouvellement annuel inférieur à 5 %

UN PARC INSTALLÉ ANCIEN ET À MODERNISER

11


Des technologies récentes de pulvérisation de précision peu représentées

- Parc équipé à 70%-80% de la technologie pneumatique (voûte, canon, turbine…)

- 50% des ventes correspondent encore à ces technologies pneumatique

- La technologie « Face par Face » avec buses anti dérive se démocratise et représente

désormais 30% des ventes de pulvérisateur « Vigne Large »

- La technologie « panneaux récupérateurs » atteint 30% des ventes de pulvérisateurs

dans l’Ouest de la France contre 5 à 10% dans le Sud. Estimation moyenne de 20%

pour l’utilisation de cette technologie sur le marché français dans sa globalité.


12


↑ l’utilisation des technologies efficientes

=

↓ significative et rapide de l’usage des produits phytopharmaceutiques

↓ de l’exposition de l’utilisateur

↓ l’impact environnemental


13


Un label pour valoriser la performance des pulvérisateurs

Valorise les pulvérisateurs performants (réduction de

dose)14


Un label pour valoriser la performance des pulvérisateurs- Experts industriel mobilisés pour aider à la construction du label

- Démarche volontaire et engagement de la profession pour répondre rapidement aux enjeux environnementaux et

sociétaux

- Investissement financier pour les constructeurs

- Des tests qui aident les constructeurs à conclure sur :

- La qualité des pulvérisateurs pour la protection de la vigne

- Le potentiel des pulvérisateurs à réduire les doses de PPP utilisés

- Et qui aident à l’amélioration continue des machines

- Un label qui permettra de valoriser les matériels performants et qui doit faire progresser le parc en service

- Les membres AXEMA sont TOUS engagés dans la démarche de labellisation pour permettre aux viticulteurs de

sélectionner de manière transparente les pulvérisateurs les plus performants

15


Principal frein : Le coût

Les surcoûts associés :

- Le passage de la catégorie pneumatique au-dessus du rang à un face par face nécessite un surcoût

pouvant aller de 10 000 à 20 000 €

- Un pulvérisateur avec panneaux récupérateur nécessite un surcoût pouvant aller jusqu’à 25 000 – 30

000 € (ajout des panneaux et du circuit de récupération et adaptation des rampes qui doivent supporter

plus de poids)

- Temps de chantier, Maniabilité

- Nécessité d’accompagner financièrement les viticulteurs dans l’évolution du parc

16


Le socle technique LabelPulvéAdrien VERGÉS et Sébastien CODIS, UMT Ecotech

17

18

Mesure de la quantité de dépôt de bouillie par unité de surface sur les organes à protéger : « dose effective »

Unité = ng/dm² pour 1 g de produit pulvérisé / ha

Comment mesurer la qualité des dépôts ?


19

Comment évaluer les performances d’une

pulvérisation ?

Mesure de la qualité des dépôts

Evaluationenvironnementale

Quantité Distribution

Unité = ng/dm² pour 1 g de produit pulvérisé / ha


Bancs de collecte

Bancs de bordure

Le banc EvaSprayViti Présentation

Vignes larges : IR = 2,5mVignes étroites : IR = 1,1 m


20

Début de végétation Moyenne végétation Pleine végétationLAI = 0,24 ha/ha LAI = 0,88 ha/ha LAI = 1,68 ha/ha

Le banc EvaSprayViti 3 stades végétatifs

Bancs de collecte « feuilles »


21


22


23


24


25


26

Indicateur agronomique n°1 :

= moyenne des valeurs de dépôts de chaque compartiment

Le dépôt moyen

Unité (UR) = ng/dm² pour 1 g de produit pulvérisé / ha


Le banc EvaSprayViti Les indicateurs d’évaluation

27


Le banc EvaSprayViti Les indicateurs d’évaluation

Indicateur agronomique n°2 :

Le Coefficient de variation des dépôts dans les compartiments de feuillage

Haut

DroitCentre

Milieu

Gauche

Bas

?

?

??

?

?

?

?

?

CV (%) = écart type dépôts * 100 moyenne des dépôts

28

Représentation synthétique des performances d’un appareil au fil de la saison selon 2 axes

Coefficient de VariationLabelPulvé: un nouveau label pour l'amélioration de la performance des pulvérisateurs

Dépôt moyen de

pulvérisation

Coefficient

de Variation

29

30

Vue globale des résultats en intégrant les résultats des essais conduits en vignes étroites avec le CIVC

Coefficient de Variation (%)

Dépôt moyen de pulvérisation (ng/dm2 pour 1g/ha)


31

Vue globale des résultats en intégrant les résultats des essais conduits en vignes étroites avec le CIVC

Coefficient de Variation (%)

Dépôt moyen de pulvérisation (ng/dm2 pour 1g/ha)


Pulvérisateur A

Homogénéité

Quantité

Homogénéité +Quantité +

Homogénéité -Quantité -

Homogénéité +Quantité -

Homogénéité -Quantité +

Nécessité d’utiliser un indicateur synthétique

Classification: nécessité d’utiliser un indicateur de performance synthétique

LabelPulvé: un nouveau label pour l'amélioration de la performance des pulvérisateurs32

Proposition: construction d’un indicateur synthétique:

« dépôt corrigé = dépôt moyen – ecartype »

Équivalent à:

« dépôt corrigé = dépôt moyen x ( 1 – CV/100 ) »

Cet indicateur tient compte de l’augmentation du risque épidémique liée à l’hétérogénéité des dépôts de pulvérisation au sein du couvert végétal.

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Classification: nécessité d’utiliser un indicateur de performance synthétique

Le « dépôt corrigé » trouve une traduction sous forme de courbe de niveau dans le mode de représentation selon deux axes.

34


Positionnement de seuils de classification : choix d’une référence.

Parc de pulvérisateurs en vigne large: composé de 70 à 80 % de voûtes

pneumatiques.

35

Le cas des vignes larges


Positionnement de seuils de classification : choix d’une référence.


● Performance moyenne obtenue avec une Voûte pneumatique utilisée tous

les deux rangs.

● Trois pulvérisateurs de ce type testés, performance moyenne des deux

machines à chaque stade végétatif:

Référence actée pour le vignoble large

Début de végétation Milieu de végétation Pleine végétation

440 172 121

36

37

4 classes de performance des matériels relatives à la référence.

Classe de performance Réduction de doses tout en maintenant le dépôt de référence

A+ Maintien du niveau de dépôt de référence avec une réduction de dose de 50%

A Maintien du niveau de dépôt de référence avec une réduction de dose de 30%

B Pas de réduction de dose systématique possible pour le maintien du niveau de dépôt de référence

C Pas de réduction de dose possible, niveau de dépôt de référence non atteint.


Visualisation des seuils de classification en pleine végétation


Visualisation des seuils de classification en milieu de végétation


Visualisation des seuils de classification en début de végétation



Organisation de la certification LabelPulvé

Elodie MERLIER, UMT Ecotech

44


Charte de Gouvernance

- Gouvernance du label

- Notation détaillée et note synthétique

- Labellisation par la voie de la typologie

- Labellisation sur la base des tests

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Gouvernance du label

- Le Comité de Pilotage LabelPulvé ⇒ Consensus et orientations stratégiques, établissement de la charte LabelPulvé.

(UMT ECOTECH, représentants des pouvoirs publics : DGAL, DGPE, INAO, Régions de France, et des professions viticoles : chambres d’agriculture et constructeurs)

- Le groupe technique consultatif LabelPulvé ⇒ Suivi de l’évolution des méthodologie et de la marque sur le terrain

(UMT ECOTECH, constructeurs, experts du développement)

- La commission technique d'évaluation LabelPulvé ⇒ Étude des dossiers et avis sur la labellisation des modèles

(UMT ECOTECH, experts indépendants de l’agro-équipement)

- L’organisme qui instruit les dossiers de demandes de labellisation ⇒ Aide à la préparation des dossiers

(UMT ECOTECH)

- L’organisme en charge de la réalisation des tests ⇒ Essais des pulvérisateurs sur vignes artificielles

(UMT ECOTECH)46


Organisation du label

47


Notation détaillée et note synthétique

Notation

détailléeSignification de la notation

A+ Maintien du niveau de dépôt de référence avec une réduction de dose de 50%

A Maintien du niveau de dépôt de référence avec une réduction de dose de 30%

B Maintien du niveau de dépôt de référence à pleine dose

C Niveau de dépôt de référence non atteint.

Note

Début de

Végétation

Note

Milieu de

Végétation

Note

Pleine

Végétation

A+ A+ A

Triplet de notation détaillée Note synthétique

(A+A+A) 1(A+AA) ou (AA+A) 2

(A,A,A) ou (A+,A+,B) 3(A+,A, B), (A,A+,B) ou (A,A,B) 4

En dehors de ces exceptions, si la note mini du triplet est B 5

S’il y a un C dans le triplet 6Si il y a au moins 2 C 7

48


Labellisation par la voie de la typologie

Labellisation sur la base des tests

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Pour chaque type de pulvérisateur, un cahier

des charges est établi à partir d'un

échantillonnage représentatif d'essais de

pulvérisateurs de même typologie.

⇒ Le modèle à labelliser doit répondre au

cahier des charges pour laquelle il

revendique la « notation a priori ». Cette note

correspond à la notation minimale obtenue

par toutes les machines de la typologie.

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Notation détaillée

(voie de la typologie)

Note synthétique

(voie de la

typologie)

Notations maximum

obtenues à l’issue des essais

(par la voie des tests)

Note synthétique

maximum obtenue à

l’issue des essais (voie

des tests)

Type d’appareilModalités d’utilisation

de référenceDV MV PV DV MV PV

Pulvérisateurs à panneaux

récupérateurs à jet porté

Buses à injection d’air A A A Classe 3 A+ A+ A Classe 1

Buses à injection d’air sans

ventilationA / / A+

Buses classique à fente ou

à turbulenceA A B Classe 4 A+ A A Classe 2

Pulvérisateurs face par face

avec descentes dans le rang

à jet porté

Buses à injection d’air A A A Classe 3 A+ A+ A Classe 1

Buses à injection d’air sans

ventilationA / / A+

Buses classique à fente ou

à turbulenceA A B Classe 4 A+ A A Classe 2

Pulvérisateurs face par face

avec descentes dans le rang

pneumatique

Utilisation standard,

recommandations

constructeurA A B Classe 4 A+ A+ A Classe 1

51


Labellisation sur la base des tests

Le constructeur obtient la classification

via la mise en place d’essais sur

EvaSprayViti.

⇒ Le modèle reçoit dans ce cas la

notation obtenue à l’issue des tests.

52


Fiche Détaillée

- Descriptif du matériel

- Recommandations du constructeur

- Conditions de réalisation des essais

- Note synthétique du modèle

- Notation détaillée du modèle

- Conditions et plage d’extension de la labellisation (largeur d’inter-rang)

53


Certificat

54


Quel intérêt de la certification LabelPulvé pour le conseil ?

Christophe AUVERGNE, CA 34

55


Argumentaire objectif

Le conseil actuellement en concurrence avec :

- Argumentaire lié à la vente

- Le voisin toujours satisfait de son achat

Avec le label le conseil sera basé sur des critères objectifs et impartiaux.

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Orientation vers la qualité

Grosse difficulté de trouver des chauffeurs compétents :

⇒ Les exploitants partent de plus en plus sur des appareils simples

d’utilisation mais peu performants.

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Evolution des produits

Montée en puissance des produits de bio-contrôle :

Nécessité d’une pulvérisation de qualité.

58


Réduction de dose

Un conseil sur la réduction de dose n’est possible qu’avec un pulvérisateur

de qualité.

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Aide à l’achat

Orientation des financeurs vers l’accompagnement à l’achat d’appareils

de qualité.

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LABELPULVÉUN NOUVEAU LABEL POUR L'AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DES PULVÉRISATEURS

Mardi 26 Novembre 2019

Salle D - Hall B5

11:00 - 12:30

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