16
L’école numérique : le rôle du maire

L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

L’école numérique :le rôle du maire

Page 2: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E2

L’école numérique, c’est maintenant ! p. 4

Élus, la balle est dans votre camp ! p. 6

La classe mobile : le multimédia à la rencontre des élèves p. 8

TBI + classe mobile = l’école d’aujourd’hui p. 10

Financement : les vraies réponses p. 12

Maintenance et renouvellement : des sujets qui ne fâchent plus ! p. 14

Sommaire

Glossaire◗ B2i (Brevet informatique et

Internet) : certification délivrée auxélèves du primaire (niveau 1) et ducollège (niveau 2), pour attester deleurs compétences multimédia.

◗ Baladodiffusion, ou podcast :

mode de diffusion sur l’Internet desfichiers audio ou vidéo téléchargés àl’aide de logiciels spécifiques afind’être transférés et lus sur un bala-deur numérique.

◗ C2I : Certificat informatique etInternet (C2i) niveau 2 Enseignant.

◗ Classe mobile : chariot équipéd’ordinateurs portables, destiné à êtretransporté facilement d’une classe àune autre. Il comprend une borned’accès sans fil à Internet (WiFi) etpermet de recharger directement les

batteries des portables, ainsi que destocker les périphériques.

◗ Classe numérique : elle est com-posée d’une classe mobile, d’untableau blanc interactif et de l’en-semble des ressources numériques(imprimante-scanner, périphériques).

◗ Cyber-base : espace public numé-rique équipé de 10 à 25 ordinateursen réseau, sous la responsabilité d’unanimateur.

◗ ENT (Environnement numérique

de travail) : portail web de servicesdestinés à renforcer le lien entre lesacteurs de l’école (enseignants,élèves, parents et collectivité).

◗ PrimTICE : programme initié en 2005par le ministère de l’Éducation nationale

pour encourager la mutualisation del’usage des TICE dans le premier degré.

◗ SDTICE : Sous-direction des tech-nologies de l’information et de lacommunication pour l’éducation(ministère de l’Éducation nationale).

◗ TBI (Tableau blanc interactif) :

relié à un ordinateur et à un vidéopro-jecteur, le TBI permet aux élèves et àl’enseignant d’écrire comme sur untableau traditionnel mais aussi d’affi-cher et de modifier toutes lesressources présentes sur l’ordinateur.

◗ TIC : technologies de l’informationet de la communication.

◗ TICE : technologies de l’informationet de la communication pour l’ensei-gnement.

Document réalisé par Verbatim-Communication. 365, rue de Vaugirard. 75015 Paris. Chef de projet : Karine Jacov. Textes : Laurence Peltier.Photos : HP, Intel, Néo, Promethean. Novembre 2008. Contacts : [email protected] / [email protected]

Page 3: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

’efficacité pédagogique des tech-nologies de l’information et de lacommunication n’est plus à

prouver, et leur pertinence dans l’en-seignement ne se discute désormaispas plus que celle de l’électricité.

En présentant le plan FranceNumérique 2012 cet automne, ÉricBesson, secrétaire d’État chargé de laProspective et du développement del’économie numérique, l’a souligné :« L’école doit tout mettre en œuvrepour rétablir l’égalité des chances faceau numérique ». Si 99,1 % des écolesélémentaires disposent en 2008 demicro-ordinateurs à usage pédago-gique, selon le ministère del’Éducation nationale, cet équipe-ment fait souvent question : combiend’ordinateurs par école ? Quid de

l’hétérogénéité et de la vétusté deces matériels ? Sont-ils compatiblesavec les logiciels pédagogiques ?Sont-ils connectés à Internet ?

La classe numérique au primaire,c’est bien davantage qu’un ordinateurdans une classe. L’offre s’est perfec-tionnée et s’est adaptée aux exigencespédagogiques : la classe mobile, cechariot d’ordinateurs que l’on fait pas-ser de classe en classe, le tableaublanc interactif qui permet de projeterles documents numériques et de tra-vailler tout en maintenant l’usageclassique d’un tableau, ainsi que labaladodiffusion pour réviser etapprendre hors de l’école. Ces diffé-rents outils se complètent etcomposent la classe numérique duXXIème siècle.

L’État impulse de nouvelles idées-forces, comme le déploiement endeux ans de 400 cyberbases dans lesétablissements du premier degré, etle développement des classes numé-riques au primaire. Mais ce sont bienles maires qui sont les maîtresd’œuvre et la balle est assurémentdans le camp des élus.Comment réussir ce passage à la clas-se numérique ? Ce guide est là pourvous aider. Un ensemble d’acteurs quis’investissent dans l’enseignementdepuis une dizaine d’années se sontréunis pour vous proposer des solu-tions qui ont fait leurs preuves. ■

ArroBOX,Camif Collectivités,

HP, Intel, Neo, Netop,Promethean, Quadria

L

EditoLes maires, maîtres d’œuvre de la classe de demain !

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E 3

Page 4: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

lls sont nés une souris à la main ou presque, les

écoliers d’aujourd’hui, et sont bien plus réceptifs au

numérique que leurs aînés lycéens et étudiants. Une

génération créative et intuitive que les enseignants

doivent former à un usage raisonné des TIC.

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E4

Vous devez le savoir

➜ 66 % de la population est équipée d’un ordinateur à domicile : 64 % des adulteset 83 % des 12-17 ans. 25 millions de nos concitoyens disposent d’une connexionInternet à la maison, 44 % des actifs ont accès à Internet sur leur lieu de travail(Crédoc, 2007).➜ Chaque école doit élaborer une charte d’usage des TIC et d’Internet. Elle estprésentée aux élèves, annexée au règlement intérieur et signée par les élèves etleurs parents.➜ Les enseignants stagiaires des Instituts universitaires de formation des maîtres(IUFM) passent le Certificat informatique et Internet (C2i) niveau 2 Enseignant.➜ Dans chaque inspection académique, un inspecteur de l’Éducation nationale estplus spécifiquement chargé des TICE et assure l’animation d’actions en relationavec les collectivités.➜ À ce jour, 10 % des quelque 750 cyber-bases du territoire sont implantées dansles établissements scolaires.➜ Les TBI : 12 500 en France, mais 450 000 au Royaume-Uni et 180 000 au Mexique.

L’impulsion des pouvoirs publics

• Le plan France numérique 2012 :priorité à l’équipement. Présenté enoctobre dernier par Éric Besson,secrétaire d’État à la Prospective etau développement numérique, ceplan a pour mot d’ordre de combler leretard français dans l’équipementinformatique en primaire. Objectif :parvenir en 2010 à 10 ordinateurspour 100 écoliers, contre 8 actuelle-ment (le Royaume-Uni en compte 16,la Norvège 18).

• Le numérique dans le soclecommun des connaissances. Lamaîtrise des techniques usuelles del’information et de la communica-tion est l’une des 7 composantes dusocle commun des connaissances etcompétences. La classe numériqueest le meilleur moyen de lutter contrela facture numérique et de rétablirl’égalité des chances.

• Le B2i pour tous en 2010. Le Brevetinformatique et Internet est maintenantexigé aux épreuves du brevet des col-lèges. En 2010, tous devront le valider.Pour cela, « il est nécessaire de pour-suivre l’effort d’équipement des écolesprimaires », a souligné Xavier Darcos.

• Les nouveaux programmes duprimaire. Depuis la rentrée 2008, cesprogrammes réaffirment les fonda-mentaux du socle commun et du B2i.Ces programmes indiquent que tousles enfants doivent acquérir une cultu-re numérique fondée « sur un usageraisonné et responsable de l’informa-tique, du multimédia et de l’Internet ».

• L’accompagnement éducatif. Depuisla rentrée, l’accompagnement éducatifest mis en place dans les écolesélémentaires de l’éducation prioritaire.

Et pour aller où ?

• Vers la classe numérique... pourque tous maîtrisent les outils. Laclasse numérique concentre l’en-semble des ressources numériques

L’école numériquec’est maintenant !

Page 5: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E 5

dans la salle familière à l’enseignantet à ses élèves, dans leur espacequotidien d’apprentissage : un équi-pement informatique mobile (la« classe mobile » avec des PC por-tables), un tableau blanc interactif,et divers périphériques (imprimante-scanner, vidéoprojecteur), ainsiqu’une connexion Internet en WiFi.Les différents outils et ressourcesdeviennent alors familiers à tous.

• Projet d’établissement et numé-rique, une obligation l’an prochain.Tous les établissements scolairesdevront, dès l’année prochaine, pré-vo i r une pa r t i e consac rée aunumérique dans leur projet d’établis-s e m e n t . Po u r l e m i n i s t r e d el’Éducation nationale, « un projetd’école ou d’établissement numériqueà part entière devra être conçu, négo-cié avec la collectivité locale deréférence et les autorités acadé-miques, avant d’être mis en œuvre ».Cette volonté, parmi les 5 mesures-phares retenues par Xavier Darcos,affirme explicitement le rôle d’acteursdévolu aux élus municipaux en matiè-re de développement numérique.

• 400 cyber-bases dans les écolesd’ici 2013. Le ministère de l’Éduca-tion nationale et la Caisse des Dépôtsont annoncé début octobre 2008 undéploiement de 400 cyber-bases, enpartenariat avec les collectivitéslocales. L’Éducation nationale sou-haite ainsi développer les usagesdans ces écoles, provoquer un effetd’entraînement sur les autres, etconquérir les parents.Un appel à projets sera lancé avant lafin de l’année pour une premièrevague de 80 cyber-bases.

• Des environnements numériquesde travail (ENT). Le ministre de l’Édu-cation nationale Xavier Darcos

“ ”Un appel à projets est prévu

pour les cyber-bases avant la fin 2008.

souhaite d’ici 2010 une « obligationpour les établissements d’utiliser lecahier de texte électronique » afin de« mieux informer les familles, tout enintroduisant une souplesse nouvelledans la personnalisation des travauxdemandés aux élèves ». ■

Quelle est la place desTIC à l’école ?Les TIC font partie del’enseignement obli-g a t o i r e à l ’ é c o l eaujourd’hui. La maîtrised e s t e c h n o l o g i e susuelles de l’informationet de la communicationest une des grandescompétences du soclecommun et tous lesélèves doivent avoiracquis, en fin de CM2, les compé-tences constitutives du brevetinformatique et Internet (B2i). Lesnouveaux programmes du primai-re réaffirment cette obligation. Enparticulier, les élèves doivent êtresensibilisés aux risques liés àl’usage d’Internet. Enfin, récem-ment, le ministre de l’Éducationnationale a souhaité que chaqueprojet d’école comporte un voletconsacré à l’utilisation du numé-rique en classe.

Le ministère travaille-t-il deconcert avec les mairies ?Le ministère détermine un cadregénéral pour les TIC à l’école, enmatière d’infrastructures, de sécuri-té et d’usages pédagogiques. Noustravaillons aussi à l’élaboration d’unguide d’équipement des écoles quenous souhaitons réaliser en parte-nariat avec les collectivités. Enfin, leministère mène des actions d’im-pulsion pour montrer l’intérêt denouvelles technologies et créerainsi une dynamique de diffusion deces équipements.Mais l’essentiel des relations se

déroulent sur le terrain,entre les équipes péda-gogiques, conduites parl’inspecteur de la cir-conscr ip t ion , et lesresponsables des col-lectivités concernées.

Investir dans les TIC envaut-il la chandelle ?Investir dans les TIC estd’abord une nécessité,tant par rapport à l’obli-

gation d’enseigner la maîtrise deces outils que pour assurer unevéritable égalité entre tous lesélèves et les écoles de France. LesTIC permettent aussi de favoriserl’apprentissage des autres ensei-gnements, notamment le françaiset les mathématiques.Avec les TIC, les élèves sont plusmotivés et plus attentifs. Lesmodalités d’enseignement sediversifient et le caractère visuel,interactif et créatif de ces outils etdes ressources numériques facili-tent l’apprentissage des élèves.Enfin, les TIC permettent d’indivi-dualiser l’enseignement et demieux prendre en charge lesélèves en difficulté.

L’Éducation nationale privilégie-t-elle certaines technologies ?Non, tous les équipements, outilset supports numériques permettantun véritable usage pédagogiqueavec les élèves doivent être mis enplace et développés (tableauxnumériques interactifs, classesmobiles, visioconférence, podcast,etc.).

« Investir dans les TIC, une nécessité ! »

Jean-Yves Capul,sous-directeur desTICE au ministère del’Éducation nationale

Pour en savoir plus

• La délégation aux usages d’Internetwww.delegation.internet.gouv.fr

• Le Plan France Numérique 2012http://francenumerique2012.fr

Page 6: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

Les TIC repoussent les murs de l’école et ouvrent

le monde de la connaissance aux citoyens.

À côté des traditionnelles compétences dévolues aux

communes en matière d’éducation et de périscolaire

résident de véritables enjeux de territoire.

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E6

Vous devez le savoir

➜ Les nouveaux programmes du primaire et le Brevet Informatique et Internet (B2i)imposent de connaître la fonction des différents éléments d’un ordinateur, demanipuler la souris, le clavier, d’utiliser un traitement de texte, de savoir écrire undocument numérique, envoyer et recevoir des messages, d’effectuer unerecherche en ligne, d’identifier et de trier des informations.➜ Le plan France Numérique 2012 devrait donner lieu à de nouvelles opérationsd’impulsion pilotées par l’État... À suivre.

es élus ne s’y trompent pas :selon une enquête de l’Andev(Association nationale des direc-

teurs de l’éducation des villes), lesTICE étaient présentes dans 80 % desprogrammes électoraux aux dernièresmunicipales. Reste encore parfois àfranchir le pas entre le dire et le faire !

permettent d’optimiser le tauxd’usage du matériel, partagé partoutes les classes de l’école.D’autres atouts sont mis en éviden-ce : une organisation plus simple dutemps de classe, avec une utilisa-tion selon les besoins, même pourquelques instants, et une vraie sou-plesse dans la gestion des élèves, àdeux par poste, en demi-classe, parpetits groupes, ou encore dans lesclasses à double niveau. Au final,les technologies s’intègrent natu-rellement dans la vie de la classe,l’ordinateur portable devient unoutil au même titre que le cahier oule livre. Avec pour corollaire lamotivation, la valorisation et la res-ponsabilisation des élèves.

Ils l’ont fait,et ça marche...

Aucun doute, elles ont marqué lesesprits, ces expériences qui valorisentles collectivités innovantes.

Élus, la balle est dans votre camp !

L

Pour accompagner le développementdes TIC dans l’enseignement primaire,le ministère de l’Éducation nationale alancé le programme PrimTICE en2005. Véritable laboratoire d’idéespour les enseignants, PrimTICEencourage l’usage de matérielsnumériques et interactifs dans lesécoles. « Les usages pédagogiques deces matériels sont évalués grâce à lamise en place de points d’observationdans des inspections académiques enconcertation avec les municipalités »,indique Jean-Serge Vigouroux, res-ponsable du projet Usages des TICdans l’enseignement primaire à laSDTICE du ministère de l’Éducationnationale. 1 500 écoles primaires ontainsi été équipées en deux ans.

Des solutions qui ont faitleurs preuves

Les tableaux interactifs, les sys-tèmes de visioconférence ouencore les classes mobiles ont étéévalués et ont fait la preuve de leurefficacité. Ainsi les classes mobiles

Page 7: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

7

• Élancourt (Yvelines) a déployé sesécoles numériques et ses classesmobiles en plusieurs phases. Uneexpérimentation courte et réussie por-tée par des enseignants motivés, puisun essaimage aisé grâce à des ensei-gnants demandeurs, avant lagénéralisation. Dans les deux ans,chaque salle de classe aura ainsi sontableau blanc interactif (TBI).

• Besançon (Doubs) équipe lesenfants à l’école... et à la maison. Unordinateur est remis aux enfants dèsle CE2, pour poursuivre le travail àdomicile, dans le même environne-ment qu’en classe. C’est aussi lemoyen d’associer les parents, à qui laville propose des formations gratuitesà l’informatique.

• Limoges (Haute-Vienne) : après unepériode d’expérimentation, un projetglobal a été mis en place pour équiperde classes mobiles toutes les écolesmaternelles et élémentaires de l’agglo-mération, ce qui concerne 9 500 élèves.72 écoles sont équipées de 48 classesmobiles, de 130 TBI et d’un ENT.

Et vous... commentéquiper vos écoles ?

Il ne s’agit pas de faire comme lesautres mais de bâtir votre réflexion.Quelle politique éducative locale sou-haitez-vous impulser ? Avant toutechose, procédez à un diagnostic enconcertation avec la communautééducative, et recueillez les besoins.Avec les élèves, les enseignants sontles utilisateurs des équipements, etleur adhésion est un gage de réussite.

Pour le montage de votre projet,reportez-vous aux pistes évoquées enpage 12 ! ■

Les enseignants, acteurs des TICE

• L’Agence des usages des TICE. Depuis 2004, sous l’égide duScéren-CNDP, l’Agence s’emploie à promouvoir l’intégration des TICdans la pratique pédagogique. Son site propose une rubrique « TICEpour tous », riche en dossiers documentaires. Parmi les derniers,Accompagnement et soutien scolaire, B2I et validation des compé-tences, ENT : quand Internet relie savoirs, enseignants, élèves etfamilles. www.agence-usages-tice.education.fr/index.htm

• Le site de PrimTICE. Plus de 70O exemples d’usages en classe,sous forme de scénarios pédagogiques, sont proposés par les ensei-gnants et validés par les inspecteurs de l’Éducation nationale en chargedes TICE. Chaque professeur des écoles peut y trouver des idées et desexemples de pratiques pour mettre en œuvre le B2i.

http://primtice.education.fr/

• Projetice. Fondée en 2006 par des enseignantspour promouvoir les usages pédagogiques des TICE,l’association Projetice multiplie les actions de ter-rain : animations et formations à la demande deschefs d’établissements ou des équipes pédago-giques, rencontres nationales. Projetice proposeégalement de l’accompagnement de projets(établissements scolaires et collectivités).www.projetice.fr • [email protected]

• Pairform@nce. Des parcours de formation en pré-sence et à distance pour accompagner l’essor desusages des TICE en classe et développer le travail enréseau : Pairform@nce propose une démarche deformation participative et en équipe à destination desenseignants du 1er et 2nd degré. www.pairformance.education.fr/index

Et chez nos voisins ?

➜ Irlande du Nord : le projet C2k déployé sur 10 ans se poursuit,mené par le département de l’Éducation et ses partenaires, dontHP. Plus de 1200 écoles, 350 000 élèves et 20 000 enseignantsutilisent au quotidien une infrastructure informatique éducativesans équivalent.

➜ Royaume-Uni : le gouvernement britannique a lancé en 2005Building school for the future (BSF), un vaste programme derénovation et d’équipement des établissements secondaires. Leprimaire bénéficie d’un programme parallèle. Selon l’agenceBecta, les établissements scolaires qui ont adopté les TICenregistrent les meilleurs taux de progression des résultatsdes élèves aux examens.

➜ L’Allemagne et l’Espagne, ainsi que les Pays-Bas et leDanemark sont aussi en avance en matière d’équipement.

« L’enjeu majeur est l’éducationà la citoyenneté »

Quels sont les enjeux desTICE ?Le socle commun insiste àjuste titre sur la maîtrisedes techniques usuelles del’information et de la com-munication, qui est unfacteur aujourd’hui détermi-nant pour la poursuited’études et l’insertion profes-sionnelle. Mais l’enjeu majeurdes TIC dans une société del’information et du numériquese situe certainement du

côté de l’éducation à la citoyenneté : maîtrise de com-pétences sociales et civiques et autonomie. L’école doitformer des citoyens capables de faire une utilisation rai-sonnée et autonome de ces outils. C’est bien là cequ’attendent également les parents !

Les TICE ont-elles leur pertinence pendant letemps périscolaire ?Il faudrait parler de continuum. Les TICE sont des outilsqui peuvent favoriser les transitions entre ces deuxtemps. Ce pourrait très bien être un outil utilisé à l’éco-le et que l’élève emporterait dans des momentsdifférents, comme l’accompagnement éducatif ou lesstages de remise à niveau pendant les vacances.

Jean-Serge Vigourouxresponsable du projetUsages des TIC dans leprimaire à la SDTICE,du ministère del’Education nationale

Page 8: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

La classe mobile : le multimédiaà la rencontre des élèvesUne solution embarquée prête à l’emploi, qui vient au

plus près des enfants et de leur enseignant. Ainsi, les

TIC s’intègrent vraiment à la vie de la classe.

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E8

Vous devez le savoir

➜ La classe mobile se révèle 30 à 50 % moins chère qu’une salle équipée... Laclasse mobile fait l’économie des investissements de pré-câblage informatique etréseau, d’aménagement et de sécurisation d’une salle. Plus besoin, non plus,d’un espace disponible à plein temps dédié au multimédia !➜ La souplesse de la classe mobile comme son pouvoir d’attraction en fontl’instrument idéal de l’accompagnement éducatif. La classe mobile favorise lapédagogie participative, collaborative et personnalisée.

Un mode d’emploi...élémentaire

• Un principe simple. Un chariotsécurisé, sur roulettes, équipé dumatériel informatique nécessairepour créer un réseau informatiquemultimédia en WiFi... L’enseignantle branche, distribue les portables,et entame aussitôt la séquencepédagogique.

• Pour un minimum de contraintes.Pré-câblage interne des appareils,chargement des portables via unsystème autonome, sécurité opti-male... La classe mobile gomme lessujets qui fâchent.

• Et une solution évolutive. La clas-se mobile se complète à l’envi :vidéoprojecteur, imprimante, tableaublanc interactif...

Des atouts pédagogiqueset financiers

• La classe mobile donne envie.Désacralisées, les TIC entrent enclasse, grâce à du matériel homogè-ne et immédiatement opérationnel.

Le e-teaching prend pleinement sonsens. Les enfants développent leurcapacité créatrice en utilisant desoutils nouveaux.

• Du temps utile pour l’enseigne-ment. La classe mobile restitue auxprofesseurs des écoles et aux enfantsun temps exclusivement dédié à lapédagogie. De précieuses minutesqui ne sont plus consacrées auxdéplacements collectifs, à l’installa-tion des élèves en salle multimédia età la mise en route du matériel...

“ ”La classe mobile se révèle

30 à 50% moins chère qu’une salle équipée.

Page 9: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

Pour en savoir plus :

www.hp.com/fr/education

www.laclassemobile.fr

9

Simplifiez-vous la vie...

... avec une Solution ClasseMobile HPMiniNotes à moins de 4 000 euros pouréviter un marché à procédure adaptée(MAPA). C’est le coût d'une classe mobile,prête à l’emploi et ainsi configurée :

1 ClasseMobile HP avec prises RJ45

8 MiniNotes HP (réf. 2140)

avec écran 9 ou 10 pouces1 logiciel de gestion de classe NetOp

School

1 tablette sans fil et 1 logiciel de

contenu Promethean sous projecteur ou à distance

Option : WiFi, imprimante, vidéoprojecteur

La classe numérique,à quel prix ?

À partir de 800 euros par élève.C'est le coût d'une classe mobile avec16 portables HP, prête à l’emploiet ainsi configurée :

1 ClasseMobile HP avec WiFi

1 portable enseignant HP

15 portables élèves HP

1 imprimante HP

1 vidéoprojecteur

1 Tableau blanc interactif Promethean

(logiciel et ressources inclus)1 logiciel de gestion de classe NetOp

School

Intel VPro, l’argumenttechnologique qui rassure

➜ Gérer, maintenir, diagnostiquer un pro-blème et dépanner un parc informatique àdistance est possible. Allumer ou éteindredes ordinateurs aussi - avec le bonus que cela implique pourles factures d’électricité. Avec la technologie VPro, Intel livreaussi la tranquillité d’esprit. D’autant plus pertinente dans lecas précis de l’équipement des établissements scolaires,quand la maintenance peut s’avèrer épineuse. Côté classesmobiles HP, les portables peuvent être gérés en direct sur leréseau local. Une réponse simple aux préoccupations desenseignants et des collectivités.

• La mobilité, mais pas seulement.La classe mobile n’est pas seule-ment un remède au manque deplace dans les locaux scolaires etune solution de rangement deséquipements : c’est surtout et avanttout une solution multimédia. Ellepermet, en tout point du territoire,même le plus isolé, d’accéder ausavoir universel. C’est un outi lextraordinaire pour gommer la frac-ture numérique.

• Une pédagogie participative. Laclasse mobile favorise le travail col-laboratif, en ateliers, à l’intérieur dela classe.

• Deux autres avantages pourles maires :- l’optimisation des investissements.La classe mobile permet de mutuali-ser de façon opt imale le parcinformatique de l’école ;- l’utilisation possible du matériel,hors du temps scolaire, dans lecadre du soutien, de l’alphabétisa-tion, des conseils de quartier.

Une mise en œuvre simple

• La concertation avec les ensei-gnants s’impose pour envisager laconfiguration optimale. Le nombre declasses dans l’établissement, leseffectifs par classe, l’organisationpédagogique et matér iel le desséquences, la répartition de l’usagehebdomadaire de la classe mobilesont des paramètres à prendre encompte.Un ratio confortable : 2 élèves parposte.

• Une configuration classe mobilede 12 portables convient a minima àune école primaire de 6 classes. ■

Des structures dédiéesà la classe mobile

➜ Grossistes intégrateurs exclusifs des classesmobiles HP, ArroBOX et Quadria proposent des solutionsinnovantes dans l’environnement des classes numériques. Titulaires de nombreuses réalisations en enseignementprimaire, secondaire et universitaire, ils offrent des solu-tions adaptées au contexte pédagogique de l’enseignantlui permettant d’exploiter au mieux les ressources infor-matiques de la classe mobile.Des accords stratégiques et technologiques avec les édi-teurs constituent un portfolio particulièrement riche pourrépondre aux différents usages, ainsi qu’une offre de ser-vices allant de l’intégration et la personnalisation desconfigurations jusqu’à la mise en service, le support et laformation aux outils proposés.Vos contacts dédiés :ArroBOX : 04 92 27 99 00

Quadria : 0820 903 904

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E

Page 10: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

Le primaire, c’est le temps de toutes les

opportunités. Une unité de lieu, la salle de classe.

Un référent primordial pour les enfants, le

professeur des écoles. Et des élèves qui grandissent

avec le numérique et le multimédia, et sont

particulièrement stimulés par les apprentissages

interactifs. Passez à la classe numérique...

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E10

Le tableau blancinteractif : mode d’emploi

Le principe : relié à un ordinateur et àun vidéoprojecteur, le TBI permet auxélèves et à l’enseignant non seule-ment d’écrire et d’effacer comme surun tableau traditionnel mais aussid’afficher et de modifier tous types decontenus, toutes les ressources pré-sentes sur l’ordinateur (accès au web,sons, vidéo, images…). Il fonctionne

avec un stylet ergonomique de façonà respecter le geste et le mode d’ap-prentissage de l’écriture.

Le TBI : un vraiatout pédagogique

• Un outil pédagogique... Le TBIn’est pas un outil informatique, c’estun outil pédagogique. Pas étonnant,dès lors, que ses plus ardents parti-sans soient les enseignants. Allié à laclasse mobile, il forme une solutioncomplète pour alterner travaux col-lectifs et individuels en salle declasse. Le TBI crée de l’interactivitéau sein de la classe. C’est un élémentfédérateur : les enfants se lèvent pouraller au tableau et utilisent des boî-tiers pour de petits exercices de testet d’évaluation.

• Un outil spécifique, dédié à l’en-seignement primaire. Promethean,fondé par des enseignants, a aussidéveloppé une solution logicielle

dédiée au primaire, Activprimary, quioptimise l’utilisation du tableau dansles petites classes. Activprimary metainsi à disposition des ressourcesadaptées, avec une interface conçuetout spécialement pour l’apprentissa-ge de l’écriture.

• Un outil de remotivation desélèves en difficulté. L’impact du TBIest quasi immédiat sur les élèvesqui décrochent à l’école. Attractifpar essence, il permet à l’ensei-gnant d’instaurer une relation plusdynamique entre l’enfant et lesapprentissages. Le TBI facilite lesoutien individuel.

• De meilleurs résultats, plus rapi-dement. Le TBI, associé à desboîtiers de test et d’évaluation, amé-liore les résultats. L’enseignant peutvalider les acquis à l’issue de chaqueséance, et ainsi ajuster la progres-sion pédagogique de son cours.Certains professeurs du secondairetémoignent d’un gain de 2 points dela moyenne générale de leur classe

“ ”Avec le TBI, j’ai gagné2 points de moyenne

générale dans ma classe !

TBI + classe mobile = l’école d’aujourd’hui

Page 11: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

Votre contact dédié

[email protected]

Pour en savoir plus :www.prometheanplanet.com/fr

www.prometheanworld.com/fr

Camif Collectivités :l’approche d’un ensemblier

Forte de ses 25 ans d’expérience, la Camif Collectivitésaccompagne les communes, départements et régions dans leurdémarche d’équipement et se positionne comme un distributeurde référence auprès des établissements scolaires et de formation.« L’objectif des TICE est d’apporter aux élèves un niveau d’éveilaccrû. C’est une vertu valable si les outils sont au service desenseignants, et non l’inverse », souligne Bertrand Chavanel, chefde produits micro-informatique de Camif Collectivités. Il fait lechoix des équipements « permettant d’améliorer le potentield’apprentissage ». Une valeur ajoutée au savoir-faire desélectionneur de l’enseigne, qui s’appuie tout particulièrement surdes tests et des échanges réguliers avec les clients et lesutilisateurs finaux que sont les enseignants. L’écoute des attentes et le recueil d’expériences fournissent desolides indicateurs à Camif Collectivités pour affiner son offre.Distributeur leader sur le marché de l’éducation en France, CamifCollectivités sait que la pédagogie constitue « son atout majeur ».Multi-produits, multi-marques, l’ensemblier déploie un grandnombre de solutions « clé en main », qui allient classe mobile, TBI,outils permettant la numérisation des supports pédagogiquesexistants... Que ce soit en vente à distance via ses catalogues etInternet, ou par la proximité sur le terrain, avec ses 8 agencescommerciales et son agence export.Pour en savoir plus :www.micro-audio.camif-collectivites.fr/

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E

NetOp, qui lance la version 6 de NetOp School, son logi-ciel pédagogique et de supervision en réseau, conçoitdepuis plus de 10 ans des outils logiciels de pilotage desactivités pour l'enseignant.

L’enseignant, seul maître à bordImplémenté sur chaque portable, NetOp School interdit àl’enfant d’accéder à des programmes qui ne lui sont pasdestinés ou qui n’ont rien à voir avec le cours, l’ensei-gnant ayant déterminé les sites pertinents au regard duthème d’activité. Ce filtrage répond pleinement aux pré-occupations des enseignants, des parents d’élèves etdes pouvoirs publics sur les dangers d’Internet.

La meilleure place pour chacunNetOp School permet de diffuser l’écran du professeurou d’un élève sur tous les PC. Cela donne à chacun lapossibilité d’être « au premier rang ». De plus, le coursde l’enseignant est valorisé par les outils multimédiasdisponibles. Des sessions interactives de résolution deproblème peuvent être organisées dans le cadre degroupes de travail.

Un suivi individualiséL’approche pédagogique en est considérablement trans-formée : l’enseignant démarre l’activité sans perte detemps (ni chahut !) à partir d’un scénario préparé enamont, et stocké sur une clé USB. Pendant la séance detravail, il mesure la progression du travail, repère les dif-ficultés éventuelles. Ce suivi individuel et cette relationprivilégiée permettent aux élèves de progresser plusvite. L’évaluation est assurée par plusieurs types detests, avec distribution et ramassage instantanés.

À quel prix ? Environ 30 euros par élève. Amorti sur 3 ans, cela rendtrès raisonnable le coût de ce logiciel de supervision quiassure une sécurité optimale.

Contact : [email protected] en savoir plus : www.netop-france.net

NetOp School :pédagogie et sécurité

et couvrent plus rapidement le pro-gramme scolaire, gagnant jusqu’à unmois en temps de cours.

L’efficacité d’undéploiement progressif

• La méthode qui a fait ses preuves :un déploiement progressif, avec un oudeux TBI par établissement scolaireau démarrage, auprès d’enseignantsmotivés et formés ; puis la montée enpuissance, avec trois ou quatre parécole, pour aboutir à la généralisationdans chaque salle de classe.

• Dans les Yvelines, les écoles de70 communes sont équipées detableaux blancs interactifs (TBI). Unedémarche menée main dans la mainpar le Conseil général, initiateur del’opération, et ces 70 municipalités :on y va, et on y va ensemble. Simpleet carré : pour 4 000 euros, chaquecommune a bénéficié d’un packageordinateur, sonorisation, vidéo-projecteur, TBI, installation et main-tenance comprises. Le Conseilgénéral en finançait la moitié. ■

Vous devez le savoir

➜ Grande-Bretagne : 98 % des écoles primaires sont équipées de TBI.L’exception britannique devrait pourtant s’atténuer, car les pays du Nord del’Europe, et les Pays-Bas en particulier, mènent d’ambitieuses politiquesd’équipement.➜ Les IUFM régionaux disposent tous de TBI, comme quelque3 000 écoles primaires, majoritairement sur des territoires ruraux... ➜ La clé d’un déploiement réussi : la concertation avec l’inspectionacadémique, pour envisager de concert la formation ; le réseau CNDP pourl’accompagnement aux usages et l’accompagnement des enseignants.

11

Le professeuraffiche les

écrans de sesélèves, ce qui

lui permet à lafois de les

contrôler et deleur apporterson soutien.

Page 12: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

Financement : les vraies réponsesL’équipement numérique des écoles est un projet de

territoire, au service de tous les élèves de la commune,

et se raisonne comme tel. Le conseil vaut aussi pour le

financement de l’opération : il s’agit bien d’un

investissement à planifier.

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E12

Vous devez le savoir

La location, pourquoi pas ? En matière de financement de classes numériques, HPet ses partenaires grossistes intégrateurs, ArroBOX et Quadria notamment,proposent le leasing, une location évolutive sur 3 ou 4 ans. La formule permet derépartir les investissements dans le temps et de libérer la commune de la gestion ducycle de vie des matériels et des contraintes de recyclage liées aux directivesenvironnementales.

Du matériel encoremeilleur et moins cher

Le coût des matériels a sensiblementdiminué ces dernières années. C’estvrai pour les particuliers comme pourl’achat public.« Les outils sont stabilisés, le maté-riel est de plus en plus performant,et les prix ont baissé, confirmePascal Cotentin, directeur duCentre régional de documentationpédagogique (CRDP) et conseillerpour les TICE du recteur de l’aca-démie de Versailles. Le coût d’unTBI équivaut à celui d’un tableautraditionnel. »

Sollicitez l’expertise des entreprises

Le maire reste pilote de son projet etdu montage financier. Les directeurs,les enseignants, l'inspecteur de l'Édu-cation nationale (IEN) conseiller TICEde l’académie sont vos interlocuteursnaturels. Ils affineront le projet avecvous, pour vous permettre de définir unvéritable plan d'équipement. « Il impor-te de raisonner en termes de budgetd’investissement », conseille PascalCotentin.Surtout, sollicitez l’expertise des entre-prises. Elles sont là pour vous aider à

définir un véritable plan d’équipementet sont généralement d’excellentconseil. Elles proposent une approchesolution : matériel, logiciels, accompa-gnement, formation, maintenance.Leur expertise est éprouvée par lemonde de l’éducation depuis plusieursannées et elles maîtrisent les rouagesdu financement.

Actionnezles bons leviers

Jean-Loup Burtin, responsable duréseau premier degré à la SDTICE, auministère de l’Éducation nationale,

Page 13: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

Pour en savoir plus

Sur les PPP :www.ppp.bercy.gouv.fr/

Sur le CUCS :www.ville.gouv.fr/infos/dossiers

/cucs-accueil.html

Sur Doctice, un site et unerevue proposés par le CRDPacadémie de Versailles :www.doctice.fr/

13

Le PPP en bref

Le contrat de partenariat public-privé (ordonnance 2004-59-99 du17 juin 2004) permet à unecollectivité publique de confier àune entreprise la mission globalede financer, concevoir, construire,maintenir et gérer des équipementspublics et services concourant auxmissions de service public del’administration, dans un cadre delongue durée et contre un paiementeffectué par la personne publiqueet étalé dans le temps.

Rendez-vous…

Il existe des lieux de rencontrespour monter des projets :

• le Salon des Maires• Éducatice• Intertice• les Rencontres de l’Orme• les Assises nationales des TIC

du secteur public• le Coter• les Assises du Net• le Congrès de l’ANDEV

livre quelques pistes de financement.

• La DGE (Dotation globale d’équi-pement) permet de mobiliser dessubventions pour financer ou renou-veler le matériel informatique desécoles, en complément de l’investis-sement de la collectivité. Lesinspecteurs de l’Éducation nationale(IEN) peuvent épauler votre démarcheauprès des services de la préfecture.Bon à savoir : les communes demoins de 2 000 habitants sont éli-gibles à cette mesure.

• Les Partenariats public-privé. Lecontrat de partenariat public-privé a demultiples avantages : l’accélération dela réalisation des projets par le préfi-nancement, l’approche en coût global,la garantie de performance dans letemps, la répartition du risque optima-le entre les deux partenaires.

• L’intercommunalité est un échelonsur lequel les communes doiventmiser pour assurer leur développe-ment numérique. Le bon moyen pourles EPCI : s’adjoindre la compétence« développement numérique ». Dans leNord, la communauté d’agglomérationde la Porte du Hainaut (CAPH) a ainsimis en place 18 cyber-bases, dont 2dans des écoles, à Raisne et Roeulx.

• Le conseil général met parfois enplace des crédits d’impulsion pour sti-muler l’équipement numérique duterritoire. Dans les Yvelines, « ce dispo-sitif d’incitation a boosté l’équipementdans les établissements scolaires »,confie Pascal Cotentin.

• Le contrat urbain de cohésionsociale (CUCS) a succédé en 2007aux contrats de ville. Il permet demobiliser des crédits pour des projetsdéveloppés au bénéfice de quartiersen difficulté. ■

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E

Page 14: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

Maintenance et renouvellement :des sujets qui ne fâchent plus !Cela a longtemps été le point d’achoppement des

équipements et, surtout, la hantise des acheteurs.

Rassurez-vous : les matériels ont évolué, les services

aussi et les prestataires y subviennent. Pensez votre

projet dans une logique de long terme, d’engagement

durable en faveur des TICE.

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E14

Le plan France Numérique,une opportunité à saisir

De l’objectif annoncé de 400 cyber-bases dans les écoles à l’horizon2013 aux préconisations du planFrance Numérique 2012, le momentest idéal pour optimiser vos équipe-ments.

Et si vos écoles sont déjàéquipées ? Auditez l’existant en inter-rogeant le personnel enseignant. Lematériel peut toujours être réutilisédans le cadre d’un espace publicnumérique.

Plus de performances,moins de maintenance

Les matériels ont évolué. Preuvemagistrale avec la technologie IntelVPro. Intégrée aux ordinateurs HP,elle diagnostique et remédie à bonnombre de broutilles qui imposaientnaguère l’intervention d’un techni-cien... ou le plus souvent d’un parentd’élève secourable.Le TBI affiche pour sa part une longé-vité qui dépasse les 10 ans.

Votre partenaire technique vousproposera une maintenance centra-lisée, gage de quiétude et de coûtsmaîtrisés : un seul interlocuteur, géo-graphiquement proche, au délaid’intervention garanti.

Des équipementsmieux amortis

Rien de commun entre l’amortisse-ment d’une solution complète, typeclasse mobile, et celui de quelquesPC de « fond de salle », dont l’usageest nettement plus sporadique. Laclasse mobile est quotidiennementdéployée dans son intégralité (PC,vidéoprojecteur, TBI, logiciels, impri-mante, ...) par les enseignants et auprofit de toutes les classes. ■

Page 15: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

L’É C O L E N U M É R I Q U E : L E R Ô L E D U M A I R E 15

Misez sur la formation !

Trois heures pour maîtriser l’usageimmédiat d’un TBI, quelques petitesheures pour la prise en main d’uneclasse mobile... C’est peu maisvéritablement essentiel pour éviter lasous-utilisation du matériel, voire sarelégation. Rien de plus frustrant pourles professeurs des écoles que dedécouvrir des matériels livrés pendantles vacances scolaires sans aucuneinformation ni accompagnement. Celaarrive aussi...Vos partenaires techniques sont enmesure de dispenser des formations,très souvent assurées par desenseignants utilisateurs des matériels.Peut-on trouver porte-parole plusefficace ?

Et maintenant...

À vous de prendre la main sur une démarche réaliste et concertéed’un bout à l’autre.

Vous devez le savoir

Gare à la vétusté des équipements. En2005, selon la Sofres, 38 % des ordina-teurs équipant les établissementsscolaires avaient plus de six ans. La capacité de mémoire de ces ordina-teurs trop vieux devient souventinsuffisante et les systèmes d'exploitationanciens, comme les premières versionsde Windows, se révèlent incompatiblesavec les logiciels pédagogiques actuels.

C’est tout récent, c’est à lire : le Guide del’élu délégué aux affaires scolaires et àl’action éducative, de Jérôme Dupuis,Territorial Éditions, août 2008. Pour ensavoir plus : www.tessolidaire.com

Première étape : l’IEN TICE de votre inspection académique. Ilvous épaulera dans le dialogue avec les chefs d’établissementset vous aiguillera sur les leviers locaux : intercommunalité,mesures incitatives du département, de la région, de l’État.

Ensuite, dressez l’état des lieux avec les chefs d’établissementset faites adhérer les enseignants en les sensibilisant aux outils.Pensez à la formation.

N’hésitez pas à solliciter l’ingénierie de vos partenaires tech-niques. Ensemble, vous procéderez à l’évaluation de l’existantet envisagerez les perspectives : quels matériels, quelsbesoins, quelle formation pour quel projet ? Outre leur experti-se matérielle et logicielle, ils maîtrisent les problématiques dusecteur de l’éducation et connaissent les interlocuteurs locaux.Avec eux, vous envisagerez les configurations pertinentes et lesfinancements appropriés.

Page 16: L’école numérique : le rôle du maire · Présenté en octobre dernier par Éric Besson, secrétaire d’État à la Prospective et au développement numérique, ce plan a pour

L’école numérique : le rôle du maire