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Saint-Quentin-en-Yvelines Théâtre, concerts, danse, expositions, toutes vos sorties à THÉÂTRE p. 4 Les Précieuses Ridicules, création de la Cie Science 89 CIRQUE p. 7 Je ne suis pas un numéro : Ludor Citrik, clown pour adultes JEUNE PUBLIC p. 10 Ubu, d’après A. Jarry. Théâtre d’objets par le Nada Théâtre MUSIQUE p. 11 Greame Allwright, un papy du jazz fait son come-back Avril 2006 SUPPLÉMENT GRATUIT DU PETIT QUENTIN n° 208 - AVRIL 2006 # 30 Dom Juan p. 3 Jacques Osinski s’empare du mythe Lear (Le roi Lear) Par André Engel, avec Michel Piccoli Du 3 au 5 mai Théâtre de Saint-Quentin- en-Yvelines 10:59 Page 1 Votre supplément culturel en pages centrales L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07- Avril 2006 - n o 208 Agglomération A12 : le débat public prend forme p. 17 Culture Correspondances maliennes p. 20 Santé Anorexie et boulimie : les ados en danger p. 42 www.saint-quentin-en-yvelines.fr www.saint-quentin-en-yvelines.fr Quand l’agglo équipe la ville DOSSIER Quand l’agglo équipe la ville

L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines · Dom Juan p. 3 Jacq ues O sinski s’em pare du m ythe Lear (Le roi Lear) Par André Engel, avec M ichel Piccoli Du 3 au 5 mai ... (PS),

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Saint-Quentin-en-Yvelines

Théâtre, concerts, danse, expositions,toutes vos sorties à

THÉÂTRE p. 4Les Précieuses Ridicules, création de la Cie Science 89CIRQUE p. 7Je ne suis pas un numéro :

Ludor Citrik, clown pour adultesJEUNE PUBLIC p. 10Ubu, d’après A. Jarry. Théâtred’objets par le Nada ThéâtreMUSIQUE p. 11Greame Allwright, un papy

du jazz fait son come-back

Avril 2006

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Dom Juan p. 3 Jacques Osinski s’empare du mythe

Lear (Le roi Lear)Par André Engel, avec Michel Piccoli

Du 3 au 5 maiThéâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

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Votre supplément culturelen pages centrales

L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines 1,07€ - Avril 2006 - no 208

AAgggglloomméérraattiioonnA12 : le débat public

prend forme

p. 17

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maliennes

p. 20

SSaannttééAnorexie et boulimie :

les ados en danger

p. 42

www.saint-quentin-en-yvelines.frwww.saint-quentin-en-yvelines.fr

Quand l’agglo équipe la ville

DOSSIER

Quand l’agglo équipe la ville

Avril

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SSaaiinntt--QQuueennttiinnooiiss

Bénévoles, sportifs, artistes, acteurs économiques, universitaires,

travailleurs sociaux, professionnels de la santé, seniors ou simples habitants…

Ces femmes et ces hommes font l’actualité ce mois-ci.

� Bons baisers des Koch Le club de quartier des Patios, àÉlancourt, a mis sur pied le 4 marsdernier une visite de l’exposition « Bons baisers de Saint-Quentin », au Musée de la ville (Montigny). Sous forme de jeux, les participantsont redécouvert les différentesfacettes de l’agglomération. Parmieux, Leni et Louis Koch en ont profité« pour approfondir [leur] connaissancedu patrimoine, notamment au sujet de la Perspective de Marta Pan ».

À découvrir jusqu’au 8 juilletMusée de la ville, quai François-Truffaut à MontignyTél. : 01 34 52 28 80www.agglo-sqy.fr/patrimoine

Prête pour la prépa ? �Élève de termi-nale S au lycéedes 7-Mares à

Maurepas,Violaine Lalys

(18 ans) a, le 4mars dernier,

profité de l’opération

portes ouver-tes du lycée de

la Plaine-de-Neauphle

(Trappes),dans le cadre

de la 10e

Semaine del’emploi et dela formation,

pour récolter des renseigne-ments sur les classes prépara-

toires en biologie. « J’ai étéimpressionnée par la somme de

travail demandée », confie-t-elle, un brin refroidie.

Des saveurs de fête �La 2e édition de la Fête des saveurs

des Yvelines s’est déroulée le 11 mars, en parallèle des portesouvertes du lycée d’hôtellerie et

de tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines. Organisée par

des étudiants en 2e année de BTStourisme (Sabrina Palanza, Lucile

Dulac, Ingrid Seka, Lorène Glais,Bing Quo et Sabrina Zenasni), en partenariat avec le comitédépartemental du tourisme,

la manifestation a permis à 14 producteurs des Yvelines,

dont le chocolatier saint-quentinois Daubos, d’exposer

et de vendre leurs produits.

� Dessine-moi un conteDu 18 mars au 7 avril, la Fête du conte a animé le territoire saint-quentinois. Cette année, les parrains de la manifestation étaient Alain Serreset Laurent Corvaisier. Ce dernier (photo) estégalement le créateur de l’affiche. Professeur auxArts déco, Laurent Corvaisier est un illustrateur de talent, révélé au public depuis 1993 au travers de nombreux livres pour enfants. Selon lui, « illustrer, c’est éclairer un texte ».

� Arnaud Tsamère fait la pluie et le beau tempsRepéré en 2005 lors de son one-man show aux Blancs Manteaux à Paris, l’humoriste, soutenu par Déclic Théâtre, a été retenu par Canal + pour présenter la météo. Depuis décembre dernier, il égaye de ses textes décalés les bulletins météorologiques. Retrouvez-le jusqu’en juin, une semaine sur deux,vers 19 h 50. Et ne ratez pas ses prestations, sur la même chaîne, lors du prochain festival de Cannes (17-28 mai).

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éditossoommmmaaiirree

Robert CadalbertPrésident de la communauté d’agglomération

Conseiller régional d’Ile-de-FranceMaire adjoint de Guyancourt

LLOOIISSIIRRSS SSAANNTTÉÉ CCUULLTTUURREE

La communauté d’agglo-mération vient de voterson budget 2006. Il per-met de maintenir l’en-semble des servicesofferts aux habitants etaux entreprises de ce ter-ritoire, comme nousnous y sommes toujours

engagés. C’est l’attractivité de Saint-Quen-tin-en-Yvelines qui en dépend et la qualitéde vie dans notre agglomération. Malgré une bonne situation économique,nos ressources n’augmentent pas, à causede la réforme de la taxe professionnelle. Nousavons tout de même une augmentation denotre Dotation Globale de Fonctionne-ment, car notre intercommunalité répondbien aux règles définies par l’État et cela nouspermet d’augmenter les dotations aux com-munes. Nous réaffirmons ainsi notre volontéde permettre aux 7 communes de Saint-

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Quentin-en-Yvelines d’entretenir au mieuxleur patrimoine. Grâce aux investissementsréalisés par la CA depuis plus de trente ans,les communes sont toutes très bien équi-pées, comme le souligne le dossier du PetitQuentin. En investissant dans l’aménage-ment de son territoire, la CA participe acti-vement au développement de l’économielocale. Notre taxe professionnelle sert engrande partie à remplir les carnets de com-mandes des entreprises et, elles nous le disent, c’est le seul moyen pour elles de créer et de développer l’emploi. Ce n’est pas la baisse de l’impôt qui crée l’emploi, ce n’est pas le contrat qui crée l’em-ploi, c’est la confiance, la consommationet la croissance Aujourd’hui et déjà depuisplusieurs années, au lieu de nous aider à favoriser cette croissance, le gouvernementnous pénalise avec sa réforme sur la taxeprofessionnelle. Une fois encore, il y a d’uncôté les paroles, et de l’autre les actes !

Vers une intercommunalitétoujours plus efficace

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SAINT-QUENTINOIS

3 Saint-Quentinois à la une.

ACTUALITÉS

Saint-Quentin-en-Yvelines

7 Les bons plans du site del’agglo.

8 Du nouveau à l’office d’info.

9 Consommons utile.

COMMUNES

10 L’École des parents àl’écoute.

11 L’Europe de l’échange.

L’AGGLO ET VOUS

13 Ces murs ont une histoire

L’ancienne mairie de Trappes,partiellement démolie, laissela place au groupe scolaireMarcel-Cachin.

14Vote du budget : « Notre croissance

se poursuit »

Le budjet 2006-2007 de la CA a été voté le 24 mars.Entretien avec RobertCadalbert et analyse des priorités.

17 Le débat est ouvert !

Prolongement de l’A12 :premiers débats publics.

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DOSSIER SSPPOORRTTSS

CULTURE

18 En bref

Expos, livres, matchsd’impro… toute l’actualitéculturelle.

20 Correspondances

Rencontre entre des collégiensguyancourtois et de jeunesmaliens.

ÉCONOMIE

23 En bref

L’actualité économique du territoire.

Depuis plus de trente ans, l’intercommunalité construit pour les communes écoles, gymnases, médiathèques, etc. Les Saint-Quentinois disposent-ils aujourd’hui assez d’équipements publics ? Enquête.

DOSSIER

26 Pour un meilleurquotidien

L’intercommunalité choisit d’aller au-delà de ses obligations légales, pour l’ensemble des Saint-Quentinois.

27 Un excellent tauxd’équipement

Entretiens avec MichelLaugier et Jacques Lollioz.

28-29 Comment ça marche ?

Toutes les étapes, desdemandes des communes à la livraison des bâtiments.

30-31 Du beau, du neuf !

Médiathèque, groupe scolaire,centre de secours : bientôt, de nouveaux équipements.

LOISIRS

32 Une association qui marche

Trotte-sentiers magnycoisvous emmène hors dessentiers battus.

33 Agenda

France miniature, café-débat,sortie à la réserve naturelle...

SPORTS

34 À fond les gaz !

Itinéraires des champions deFrance 2005 de motonautisme,les Dagher père et fils.

35 En bref

L’actualité sportive du territoire.

36 Agenda

Vos rendez-vous, du 9 avril au21 mai.

SOCIAL

39 Mobiliser les entreprises

Que pensent les directeurs de ressources humaines de ladiscrimination à l’embauche ?

SANTÉ

41Personnel etconfidentiel

Sexualité, IVG, contraception :les centres de planificationjouent un rôle essentiel.

42 Obsessions dangereuses

L’anorexie mentale et laboulimie touchent un nombrecroissant d’adolescentes.

SANTÉ-SOCIAL

43 En bref

Les bienfaits de la marche à pieds, les liens entre juniorset seniors…

MÉMOIRE VIVE

45 Les trésors du Grenier

Le cinéma Jean-Renoir est abrité dans une grange du début du XVIe siècle.

TRIBUNE LIBRE

46 Divers droite, PC et apparentés, PS et apparentés

Les groupes politiques del’agglomération s’expriment.

Quand l’agglo équipe la ville

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Retrouvez les dossiers du Petit Quentinjusqu’au mois de juillet à 18 et 22 h.Du 21 avril au 19 mai- Vendredi, samedi, dimanche :

Les équipements publics- Mercredi, jeudi : Le logement

et le PLH- Lundi, mardi : L’emploi en ville nouvelleDu 20 mai au 16 juin- Vendredi, samedi, dimanche :

Le livre à Saint-Quentin- Mercredi, jeudi :

Les équipements publics- Lundi, mardi : Le logement et le PLHDu 16 juin au 14 juillet - Vendredi, samedi, dimanche :

Le sport à Saint-Quentin- Mercredi, jeudi : Le livre à Saint-Quentin- Lundi, mardi : Les équipements publics

Quelle forme revêtira l’opération d’intérêt national (OIN) de Massy-Palaiseau, Saclay, Versailles et Saint-

Quentin-en-Yvelines ? Cette question faitactuellement débat au sein des élus locauxdes territoires concernés. Jeudi 2 mars, prèsde six mois après que le préfet de Région Ber-nard Landrieu eut officialisé la création decette OIN, le président de la communautéd’agglomération du plateau de Saclay (Caps),François Lamy (PS), a rendu publiques lesquestions que soulève cette décision d’Étatau plan local. « Il faudra tenir compte de l’avis des élus », a-t-il indiqué en substance,

se prononçant contre la création d’un éta-blissement public d’aménagement réunis-sant des seuls urbanistes et représentants dugouvernement. La Caps et ses partenaires,parmi lesquels se trouve la communautéd’agglomération de Saint-Quentin-en-Yve-lines, prônent ainsi la mise en place d’une« structure souple réunissant des acteurs poli-tiques, scientifiques et industriels ». Le 6 mars,le gouvernement a semblé faire un pas danscette direction, décidant la création d’unestructure publique associant les collectivi-tés et l’État autour d’une stratégie com-mune. Affaire à suivre… ■

SANTÉ PUBLIQUE

Grippe aviaire :l’agglo prend sesdispositions Depuis deux mois, la préfecture des

Yvelines a imposé le confinement

des volailles et a pris des mesures

de prévention contre la grippe

aviaire. De son côté, l’agglomération

saint-quentinoise s’organise. La

communauté d’agglomération (CA)

a demandé à toutes les entreprises

travaillant pour elle dans le domaine

du traitement et du nettoyage des

étangs de signaler tout volatile

trouvé mort et de mettre en place le

dispositif réglementaire. Les oies de

la Villedieu (Élancourt), sous la

responsabilité de la CA, ont été

confinées. Quant à la réserve

naturelle de la base de loisirs, site

de passage privilégié des oiseaux

migrateurs, elle se trouve sous une

surveillance particulière. Les

oiseaux y ont été progressivement

capturés et enfermés, mais

l’impossibilité de la vie en captivité

de certaines espèces pose

d’énormes problèmes. ■

Réserve naturelle

Tél. : 01 30 16 44 40

INTERNET

Site de l’agglo : le bon planLe site internet de la communauté d’agglomération ne cesse d’évoluer. Devant le succès rencontré par

le plan de ville interactif (www.agglo-sqy.fr/plandeville, 6 000 consultations en février), il a été décidé

de généraliser ce lien aux différentes rubriques et aux actualités. Le visiteur pourra donc, à partir

des adresses d’équipements publics, visualiser immédiatement et automatiquement l’accès à ce même

équipement signalé en rouge. D’autre part, dans la rubrique Sortir, un espace est depuis début mars

consacré à une présentation détaillée de la Maison de l’environnement (Magny-les-Hameaux) et de son

actualité. Depuis quelques semaines, elle a notamment ouvert son centre de documentation aux Saint-

Quentinois (les mercredis et samedis de 10 h à 12 h et de 14 h à 18). Soit la bagatelle de 300 ouvrages,

DVD, cédéroms et autres dossiers thématiques traitant du réchauffement de la planète, de l’impact de

la pollution sur la santé ou des énergies renouvelables. ■

www.agglo-sqy.fr (ou www.saint-quentin-en-yvelines.fr)

Maison de l’environnement

Tél. : 01 30 07 34 34 et www.agglo-sqy.fr/maison-environnement

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DÉVELOPPEMENT

Une nouvelle OIN à Saint-Quentin ?

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Saint-Quentinaaccttuuaalliittééss

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L’offre de l’office d’information deSaint-Quentin-en-Yvelines s’enrichitce mois-ci de nouveaux services. En

effet, au nouveau logo et aux nouveauxhoraires (mar. - sam., 12 h-18 h 30) s’ajou-tent trois nouvelles plaquettes à destinationdes Saint-Quentinois ou des visiteurs. La pre-mière, pour les nouveaux habitants, contientles renseignements indispensables sur l’en-semble des structures de l’agglomération,avec en supplément les différentes publi-cations éditées par la CA. La deuxième pla-quette présente les services proposés par lastructure. La dernière recense l’ensemble deshôtels du territoire. L’office organise égale-ment une opération spéciale anniversaireFrance Miniature. À l’occasion de son quin-

zième anniversaire, le parc et la CA vous pro-posent une carte privilège. Disponible àl’office, elle permettra d’obtenir une réduc-tion de 20 % sur le prix d’entrée pour le por-teur de la carte et trois personnes de sonchoix. En venant chercher votre carte pri-vilège, du 10 avril au 10 mai, vous pourrezremplir un bulletin de participation autirage au sort pour gagner des places. ■

Office d’information

3, place Robert-Schuman à Montigny

Tél. : 0 820 078 078 (0,12 €/min)

FRANCE MINIATURE

« Le parc a redressé son activité »

MUSÉE DE LA VILLE

La mémoire desfamilles revisitée Du 1er février au 18 mars derniers, la salle Léo-

Ferré de la médiathèque du Canal (Montigny)

était le théâtre d’une exposition d’Olivier

Pasquiers. Intitulée « Vos photographies

m’intéressent », elle réunissait des clichés

amateurs, souvent extirpés de collections

familiales. Le 4 mars, l’artiste, membre du

collectif de photographes Le Bar Floréal*,

a rencontré le public de l’atelier du cycle

« Albums de famille » du Musée de la ville,

qui traite précisément de la transmission de

la mémoire familiale. Les deux derniers ateliers

« Albums de famille » se dérouleront les 20 mai

et 3 juin au Musée de la ville. ■

Musée de la ville

Quai François-Truffaut à Montigny

Tél. : 01 34 52 28 80

www.museedelaville.agglo-sqy.fr

www.bar-floreal.com

Jusqu’au 7 avril, la Maison de la poésie àGuyancourt accueille l’exposition du Bar Floréal« Les femmes et les hommes dans la ville ».

TOURISME

Du nouveau à l’officed’information

Le Petit Quentin : La saison a débuté

le 1er avril. Quelles nouveautés

réservez-vous aux visiteurs ?

Gaëtan Le Jariel : Après l’ouverture

à succès du toboggan géant l’an

dernier, France Miniature propose

cette année « la ronde des autos ».

Il s’agit d’une animation installée

dans l’ancien Palais de la miniature.

Les enfants, à partir de 4 ans,

pourront, à bord d’une vingtaine de

mini-voitures électriques, parcourir un

circuit traversant une France miniature

imaginaire. Et des animations

égaieront ce voyage original.

P. Q. : Comment allez-vous fêter

votre quinzième anniversaire ?

G. L. J. : Nous allons le fêter avec

tous nos visiteurs. Nous leur

proposons de leur offrir l’entrée

du parc le jour de leur anniversaire.

Nous faisons aussi un effort envers

les Saint-Quentinois, via un partenariat

conclu avec la communauté d’agglo-

mération. Jusqu’au 5 novembre,

ils bénéficieront d’une réduction de

20 % sur le tarif d’entrée*. C’est la plus

importante réduction possible chez nous.

P. Q. : Quels sont vos objectifs pour

cette saison ?

G. L. J. : Depuis quelques années,

le parc a redressé son activité. L’an dernier,

le nombre de visiteurs a progressé de 5 %,

soit 210 000 personnes. Notre objectif

est de 225 000 visiteurs à moyen terme.

Nos 120 maquettes et nos animations

ont donc de beaux jours devant elles… ■

Propos recueillis par Catherine Laffaille

France Miniature

25, route du Mesnil à Élancourt

Tél. : 0 826 30 20 40 (0,15 €/min)

www.franceminiature.com

Lire notre actualité ci-dessus

� « Nos 120 maquettes et nos animations ont de beaux joursdevant elles. » Gaëtan Le Jariel, directeur de France Miniature.

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Le paradoxe est saisissant. Si neufFrançais sur dix vivent aujourd’huiau sein d’une intercommunalité,

une vague de contestation semble depuisplusieurs mois se dresser contre les struc-tures intercommunales, jugées dépensiè-res. Le 17 mars dernier, les rencontresorganisées chaque année au Sénat par lasociété SVP tentaient de mettre de l’or-dre dans cet apparent désordre, en pré-sence de 250 élus locaux et nationaux,parmi lesquels des ministres, des prési-dents de conseils généraux, des prési-dents de structures intercommunales etdes maires.

Des compétences accruesPrincipal enseignement de la journée : sil’augmentation des dépenses publiquesgénérées par les intercommunalités estréelle, c’est en raison de l’augmentationdes missions qui leur sont allouées et nonà cause de leur mauvaise gestion. « Lesélus locaux font chaque année la preuvequ’ils savent gérer leurs communes. Pourquoideviendraient-ils subitement de mauvais ges-tionnaires ? », a ainsi estimé JacquelineGourault, sénatrice et vice-présidente del’Association des maires de France. Avecde nombreux autres, celle-ci a pointé dudoigt l’impressionnante baisse des reve-

nus des intercommunalités, particuliè-rement depuis deux ans. « Nous attendonsune réflexion nationale sur les ressources descollectivités locales, surtout depuis la miseen place de la décentralisation Raffarin », a-t-elle conclu.

Urgence financière avant toutUne réflexion que Brice Hortefeux, minis-tre délégué aux Collectivités territoriales,ne semble pas près d’organiser. Insistantsur le « rôle d’arbitrage des préfets », il a dresséquelques pistes, destinées notamment àfaire élire les représentants communau-taires directement par les habitants. Unemesure jugée « nécessaire » par le députéJean-Pierre Balligand, qui estimait cepen-dant que l’urgence était avant tout finan-cière. « L’État s’attaque actuellement auxintercommunalités parce qu’elles constituentle maillon faible de nos institutions », a expliqué le coprésident de l’Institut dela décentralisation. Ce à quoi Robert Cadalbert a souscrit entièrement. « Il fautavant tout savoir à quoi sert la dépensepublique », a indiqué le président de la com-munauté d’agglomération de Saint-Quen-tin-en-Yvelines. « Si c’est pour construiredes écoles, des gymnases, des salles de spec-tacles, c’est positif. » ■

Lire aussi pp. 14-15.

DÉBAT

Les intercommunalités attaquées par l’État ? Consommons utile

La quinzaine du commerce équitable

(29 avril-14 mai) est l’occasion de rappeler

que l’agglomération est dotée d’une boutique

gérée par l’association Artisans du monde

où vous pouvez trouver à la fois des produits

alimentaires, des productions artisanales

ainsi que des ouvrages d’information. Le 28 avril

à 20 h 30, ne manquez pas le défilé équitable

(vêtements, accessoires) qui sera organisé

à l’hôtel d’agglomération de la communauté

d’agglomération (2, av. des IV-Pavés-du-Roy

à Montigny).■

Artisans du monde

65, avenue Paul-Vaillant-Couturier à Trappes

Du mardi au samedi de 10 h à 13 h

et de 15 h 30 à 19 h

Tél. : 01 30 50 24 94

Du côté de SechuanLe Théâtre national de Saint-Quentin-en-Yvelines

accueillait le 7 mars dernier l’opéra de Sechuan

pour une représentation exceptionnelle. À

cette occasion, une délégation de la ville chinoise

de Chongqin (31 millions d’habitants !), d’où

est originaire la troupe, a assisté à l’événement,

en présence de la conseillère culturelle de

l’ambassade de Chine, de plusieurs chefs

d’entreprise chinois et du président

communautaire, Robert Cadalbert. Des

partenariats industriels ont été évoqués entre

Chongqin et Saint-Quentin-en-Yvelines, dont

les deux économies ont la particularité de reposer

sur l’industrie automobile. ■

Des factures en espècesDepuis quelques semaines, EDF propose un service

appelé « cash compte », qui permet de régler les

factures en espèces dans l’ensemble des bureaux de

poste. Les règlements sont à effectuer par mandat,

sur le n° de compte « EDF Gaz de France Distribution

Versailles ». Gratuite, cette procédure devrait

faciliter la vie de nombreux Saint-Quentinois. ■

Pour en savoir plus

Tél. : 0810 001 78 (prix d’un appel local)

en bref

� Robert Cadalbert, le 17 mars au Sénat, entouré du conseiller de la Cour des comptes Thierry Mourier des Gayets (à gauche) et du sénateur et ex-ministre Jean-Pierre Fourcade.

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MAGNY-LES-HAMEAUX

Une affaire de styles

Break dance, hip-hop, roller, BMX, skate,

capoeira, mix avec un DJ, street basket…

Du 10 au 15 avril, au gymnase Auguste-

Delaune, une dizaine de stages dédiés aux

cultures et aux arts urbains sont proposés

aux jeunes de 6 à 17 ans par Cap Ados. En fin

de semaine, un grand festival urbain sera

organisé. Originalité de l’événement, les

parents et l’ensemble des jeunes présents

pourront aussi être initiés aux arts urbains. ■

Tél. : 01 30 52 68 55 (Cap Ados, service jeunesse)

13 € les deux stages

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GUYANCOURT

L’École des parents àl’écoute

L’École des parents de Guyancourt propose régulièrement, en complémentdes groupes de parole et des ateliers parents-enfants, des rencontres-débatsconduites, ou plus exactement guidées, par des spécialistes confirmés. Der-

nière en date, celle du 10 mars dernier avait pour thème « Le langage oral et écrit,du développement ordinaire aux troubles spécifiques ». Rassemblés à la maisonde quartier Joseph-Kosma, de nombreux parents ont pu écouter et interroger Marie-Hélène Marchand, psychologue, neuropsychologue, orthophoniste et directriced'une école spécialisée (Cognito, à Asnières) qui accueille des enfants confron-tés à de grandes difficultés dans l'apprentissage du langage écrit et oral (dyspha-sie, dyspraxie, dyslexie, etc.). Traditionnellement remis aux participants en débutde séance, le questionnaire de satisfaction atteste une nouvelle fois, avec 96 %des parents se déclarant intéressés ou très intéressés par le thème et 95 % esti-mant avoir un peu ou beaucoup appris à l’occasion de ce rendez-vous, du succèsde ces rencontres entre parents et professionnels de la petite enfance, de l’en-fance et de l’adolescence. Prochaine rencontre le 19 mai à 20 h 30 à la maisonde quartier Auguste-Renoir, sur le thème de la famille recomposée. ■

Tél. : 01 30 48 33 90

La poésie au fil du cheminSalle des fêtes Louis-Aragon, école Louise-Labé, collège Paul-Éluard, rue William-Shakespeare, etc.

La ville de Guyancourt est truffée d’allusions ou d’hommages aux plus grands poètes. Élus, auteurs

du genre et Saint-Quentinois se sont retrouvés le 4 mars pour l’inauguration du Chemin des

poètes, dont le guide gratuit est disponible en mairie. Créé à l’initiative de Roland Nadaus, maire

honoraire de Guyancourt, conseiller général, écrivain et poète, cet itinéraire original, semé de

fragments de textes inscrits sur de petites bornes, se veut à la fois hommage aux poètes d’hier

et d’aujourd’hui, et une incitation à la découverte d’une expression artistique déshabillée des

a priori qui la font trop souvent passer pour inaccessible. Au cours de la promenade d’inauguration,

très festive, des comédiens ont lu plusieurs extraits d’auteurs majeurs. ■

Maison de la poésie

Place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt – Tél. : 01 39 30 08 90

Même si mon domaine de recher-che est complexe, il est importantde l’expliquer le plus simplement

possible aux jeunes. La science fait partiede la culture et il faut en parler pour don-ner le goût de la découvrir. » Directeur derecherche au CNRS et auteur de théoriessur l’univers chiffonné (l’univers auraitune forme et des frontières) et les trousnoirs, Jean-Pierre Luminet a animé, le 16mars dernier, une conférence au collègede la Clef-de-Saint-Pierre. Une trentained’élèves de 3e, accompagnés de leur ensei-gnant Jean-Pierre Martin, l’ont écoutéexpliquer la vie et la mort des étoiles,photographies à l’appui. « La disciplinedes sciences de l’univers évolue actuelle-ment, grâce aux nouveaux instruments d’ob-servation et aux théories nouvelles. Il estessentiel d’en tenir informé le plus grand nom-bre », a-t-il commenté. ■

ÉLANCOURT

La tête dansles étoiles

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aaccttuuaalliittééss

Un nouveau-né sur 800, soit quelque 65 000 personnes en France : la tri-

somie 21 est la maladie génétique la plus fréquente dans l’Hexagone. Les

18 et 19 mars derniers, une opération de sensibilisation a été menée pour

expliquer ce handicap et récolter des fonds. « Cela a permis de mettre en

valeur les capacités des personnes trisomiques. Il faudrait que de plus en

plus de personnes se joignent à nous et aident la recherche, qui ne pourra

que profiter à d’autres maladies », a souligné le Saint-Quentinois Jacques

Costils, trésorier de l’Association fran-

çaise pour la recherche sur la trisomie 21

(AFRT), qui organisait l’événement. Le

film Le Huitième Jour a été projeté, le

conte musical La Clef du corridor a été

interprété par des artistes trisomiques, les

dessins de la Clis de l’école Paul-Fort ont

été exposés en mairie et au club Le Village.

Enfin, après un récital de piano (photo)

et une conférence, un grand loto a permis

de récolter des fonds, reversés à l’AFRT. ■

AFRT – Tél. : 01 44 27 83 41

www.univ-paris7.fr/AFRT/

TRAPPES

Des airs deBretagneComme à son

habitude, le

traditionnel fest-noz

de l’association Seiz

Avel a attiré les

adeptes de danses

bretonnes de toute

l’Ile-de-France, le

18 mars dernier à la

Merise. Ils étaient

en effet plus de sept

cents à s’être donné

rendez-vous pour

danser au son des

musiques celtiques.

Le groupe Sonerien

Du avait fait le

déplacement ; et ce

malgré une représentation initialement prévue à Bercy ! En ronde,

en chaîne, par deux, quatre, dix, cinquante ou même cent, les

danseurs petits et grands, petits doigts enlacés, se sont élancés

des heures durant dans des landernos, gavotes, plinns, landros

ou laridés endiablés. ■

Seiz Avel – Tél. : 01 30 51 19 82

Un pas de plus vers la toléranceDu 27 au 31 mars derniers au gymnase Paul-Mahier, les membres de

l’association Cap-Saaa ont, pour la quatrième année consécutive,

offert une sensibilisation au handicap à plus de 200 élèves de CE2 et

de CM1 de la commune. Après avoir visionné les exploits sportifs des

athlètes lors des Jeux paralympiques, ils se sont eux-mêmes

confrontés au handicap. Au programme, parcours en fauteuil, jeux

de mime, basket-fauteuil… ■

www.capsaaa.net

MONTIGNY-LE-BRETONNEUX

Trisomie 21 : à fond(s)dans la recherche

VOISINS-LE-BRETONNEUX

Mieux comprendre Internet À l’occasion de la Semaine de l’Internet,

les visiteurs ont pu redécouvrir le 22 mars

l’espace numérique de la maison de quartier

de la Bretonnière. Équipée d’une quinzaine

d’ordinateurs en réseau, cette salle permet

toute l’année de se perfectionner. Pour

ces portes ouvertes, des spécialistes

multimédia ont répondu aux questions des

curieux et une exposition sur les « autoroutes

de l’information » a été présentée. La

municipalité de Voisins-le-Bretonneux tient

d’ailleurs à développer la communication

publique par Internet. Un chat a été mis

en place sur le site de la ville pour discuter

avec le maire et ses adjoints. Un forum de

discussion sur les jumelages et une enquête

de satisfaction sont également en ligne sur

www.voisins78.fr, sur lequel il est possible

de demander des actes administratifs (acte

de naissance, de mariage…). ■

Maison de la Bretonnière

6, rue Claude-Debussy – Tél. : 01 30 48 06 12

www.voisins78.fr

LA VERRIÈRE

Corps à corpsVariante du jiu-jitsu brésilien, le grappling a la particularité

d’être un sport de combat qui interdit tous les coups. Le combat

se déroule par conséquent en corps à corps, à base de clefs de bras

et d’étranglements. Accessible à tous les budgets, le grappling

se pratique sans tenue particulière. Depuis un an, l’association

verriéroise Viva cité 78 développe cette discipline en pleine

expansion auprès des Saint-Quentinois (majeurs). ■

Tél. : 06 14 42 41 89 – courriel : [email protected]

L’Europe de l’échangeVingt-quatre jeunes Allemands

de Schenefeld, ville jumelée avec

Voisins-le-Bretonneux, ont été accueillis

par leurs correspondants du collège

Hélène-Boucher du 28 février au 7 mars

dernier. Ils ont eu droit aux visites

incontournables de la tour Eiffel,

du château de Versailles, du Quartier

latin… Quinze jours plus tard, c’était au

tour des élèves de 3e du collège vicinois

de découvrir les différents aspects

de la culture allemande. ■

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travaux

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Entrepris courant mars, les travaux de démo-lition d’une partie du vieil hôtel de ville deTrappes, devenu inadapté, vont permettre

de dégager une surface importante en plein cen-tre-ville. Pas question de céder la parcelle aux pro-moteurs immobiliers : les mots Liberté, Égalité etFraternité vont rester sur le fronton de l’édificepublic programmé à la place de l’ancienne mai-son du peuple, le groupe scolaire Marcel-Cachin. Un groupe scolaire qui existe déjà (centre Jean-Jau-rès, face au bureau de poste), ancien lui aussi, rai-son pour laquelle la communauté d’agglomération(maître d’ouvrage) lui aménage une nouvelle vieen collaboration avec la ville de Trappes. Ce trans-fert passe par la construction de locaux flambantneufs (classes maternelles et primaires) qui devraientêtre livrés début 2008.

Il était une fois…Bref regard sur le passé de cette maison des citoyensen compagnie d’André Le Cam, responsable du ser-vice municipal Mémoire de Trappes, spécialisé dansl’histoire locale. « Construite en 1884, la mairie-écoleaccueillait filles et garçons dans des bâtiments et descours de récréation distincts. Dans les années 30, l’af-

flux de population dû à l’arrivée massive de cheminots,accompagnés de leur famille, a conduit à la construc-tion de locaux annexes, le groupe Jean-Jaurès, où les petitsdes classes dites enfantines, ancêtres des maternelles,étaient scolarisés. Dans les années 50, la création del’école Marcel-Cachin a mis fin aux activités scolairesdu groupe, où s’installent dix ans plus tard le restau-rant municipal et l’école de musique et de danse. » Mairie jusqu’en octobre 2000, date d’ouverture dunouvel hôtel de ville, le bâtiment était occupé depuispar des associations. Celles-ci seront désormaishébergées par d’autres structures municipales. ■

Mémoire de Trappes – Tél. : 01 30 69 16 60

CONSTRUCTION

Ces murs ont une histoireTrappes a à peine tourné une page de son histoire, avec la démolition de son ancienne mairie-école, qu’un nouveauchapitre s’écrit déjà : la construction, au même emplacement,du futur groupe scolaire Marcel-Cachin.

l’agglo et vous

CHAUSSÉES

La chasse auxnids-de-pouleest ouverte !

La communauté d’agglomération

va procéder, de début avril à fin

septembre 2006, à la première

campagne de réfection des couches

de roulement des routes sur les sept

communes de Saint-Quentin-en-

Yvelines. Réalisés en dehors des

heures de pointe du matin et soir sur

des axes alors fermés à la circulation,

les travaux concerneront les villes

d’Élancourt, Trappes, Montigny et

Voisins en avril (avec une deuxième

phase en juillet à Montigny et Trappes-

Élancourt, voie R12, et en septembre à

Trappes) et Guyancourt, La Verrière et

Magny en juillet. Coût de l’opération

pour les 10 km de voies rénovées :

2 034 214 €. ■

LES ARBRES ET LA VILLE (1)

1 200 tilleuls : coupe de printempsDepuis plusieurs années, les Saint-Quentinois qui empruntent en bus le site du TCSP (transport en

commun en site propre) reliant la gare au Technocentre Renault sont accompagnés dans leurs trajets

par quelque 1 200 tilleuls. Coupe de printemps oblige, ces derniers vont prochainement être taillés.

« Cette taille au vert, qui consiste à relever la couronne des arbres alors que le feuillage est déjà là,

se fera au sécateur et à la scie horticole, à l’aide d’un petit engin de levage qui ne devrait pas gêner

la circulation », explique Véronique Keignaert, membre de la direction de l’environnement et des

espaces verts à la communauté d’agglomération. Point de massacre à la tronçonneuse donc, mais

une réelle attention portée à ce patrimoine végétal très présent à Saint-Quentin-en-Yvelines, sur

lequel nous reviendrons dans notre prochaine édition. Quelles sont les principales essences que l’on

recense au sein de l’agglomération, et à quoi servent nos arbres ? Réponse dès le mois prochain. ■

▲ La façade de l’ancienne mairie, qui date de la findu XIXe siècle, sera conservée.

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Page réalisée par Dominique Ciarlo

le SAN et vous

Le Petit Quentin : Quels sont les grands

axes du budget 2006-2207 ?

Robert Cadalbert : Dans le contexteactuel, notre communauté d’aggloméra-tion ne profite pas de son développe-ment économique. Le gouvernement achangé les règles fiscales et cela a un fortimpact sur notre principale ressource, lataxe professionnelle. Aujourd’hui, mêmeavec une économie locale en croissance,nos ressources n’augmentent pas alorsque nous assumons les charges liées auxaménagements et aux services nécessai-res à l’arrivée des nouvelles entreprises.J’ajoute que cette nouvelle réforme de laTP n’est pas équitable puisqu’elle favoriseles grandes entreprise au détriment despetites. Nous avons de notre côté décidéde ne pas augmenter le taux de notre TP.

P. Q. : Si le taux de TP n’augmente pas,

comment équilibrez-vous votre budget ?

R. C. : Nous avons redéployé nos moyens.Nous avons également redéfini avec lescommunes leurs priorités en fonction denos ressources actuelles. Notre objectif aété de maintenir le niveau de services auxhabitants et aux entreprises, deux pointsqui constituent le critère essentiel denotre attractivité.

P. Q. : Comment évolue la dette de l’agglo-

mération ?

R. C. : Depuis plusieurs années, dans uncontexte de baisse de nos ressources,nous avons décidé de ne pas augmen-ter notre dette. Nous parvenons mêmeà la faire baisser. L’année dernière, mal-gré la hausse des taux d’intérêt, nousavons réussi à maintenir nos fraisfinanciers en abaissant notre endette-ment de 20 millions d’euros grâce aune gestion des priorités de nos inves-tissements.

P. Q. : Les subventions de l’État ont éga-

lement été revues à la hausse. Pouvez-

vous nous expliquer pourquoi ?

R. C. : Aujourd’hui, la TP représenteseulement un peu plus de 50 % de nosrecettes. Le reste provient des com-pensations versées par l’État. Cetteannée, pour la première fois, l’État avoulu favoriser les intercommunalitésqui développent une véritable mutua-lisation des services. Il s’agit de mesu-rer l’importance des services que lescommunes confient à l’agglomération.La communauté d’agglomération gèreainsi le développement économique,l’aménagement du territoire, l’emploi,les transports, la culture et différentsréseaux comme l’assainissement. L’Étata reconnu ce travail en bonifiant notredotation. C’est une nouvelle fois lameilleure preuve du bon fonctionne-ment de l’intercommunalité… et nousessayons de faire mieux.

P. Q. : Les communes s’y retrouvent-elles ?

R. C. : Absolument. Depuis deux ans, nousavons augmenté les dotations aux commu-nes de 11 %. Face au vieillissement des équi-pements de Saint-Quentin-en-Yvelines, ilfaut aider nos communes financièrement.Encore faut-il que ces dernières consacrenteffectivement ces dotations très importantesà l’entretien de leur patrimoine. En bon ges-tionnaire et devant le manque d’entretiendans certaines communes, nous allons êtreplus vigilants sur l’affectation des sommesattribuées par la CA. ■

Propos recueillis par Catherine Laffaille

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l’agglo et vous

▲ La structure intercommunale construit ouréhabilite des équipements publics dont lescommunes assument ensuite la gestion. Ici,l’école du Poirier-Saint-Martin, à Montigny.

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FINANCES

Le budget 2006-2007 de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines a été voté le vendredi 24 mars par le conseilcommunautaire. Quelles sont ses priorités ? Que va-t-il permettre de réaliser ? Entretien avec le président de la communautéd’agglomération, Robert Cadalbert, et analyse des choix prioritaires de la CA.

Vote du budget : « Notre croi

▲ Robert Cadalbert.

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Face à la baisse de la taxe profes-sionnelle et la stagnation des recet-tes qui en découle, la communauté

d’agglomération fait des choix.

� CCoonnssttrruuiirree ddeess llooggeemmeenntt ppoouurr lleesshhaabbiittaannttss.. La première priorité de l’ag-glomération est de construire des loge-ments de tous types dans toutes les com-munes, avec comme objectif d’améliorerla mixité sociale dans les quartiers.Le budget d’aménagement de l’agglo-mération prévoit ainsi un investisse-ment supplémentaire de 6 millionsd’euros. Cette somme permettra d’ac-quérir les terrains nécessaires à la cons-truction des logements prévus dans leProgramme local de l’habitat (PLH).

� MMaaiinntteenniirr llee nniivveeaauu dd’’ééqquuiippee--mmeennttss.. L’agglomération est dotée d’unhaut niveau d’équipements qui ne sedémentira pas dans les mois à venir (cf.notre dossier, pp. 24-31). Ouverture de la médiathèque Aimé-Césaire à LaVerrière, extension du gymnase desPyramides à Voisins et de la mairie àMontigny, construction d’un centre desecours et d’incendie à Magny, d’uncafé-culture à Guyancourt, d’un groupescolaire à Trappes ou d’une maison dequartier à Élancourt : en 2006-2007,toutes les communes saint-quentinoi-ses bénéficieront de cet effort financier.

� PPrriivviillééggiieerr lleess sseerrvviicceess aauuxx eennttrree--pprriisseess.. Construction d’immeubles debureaux, développement d’un réseaude transports publics, mise en placed’une future Maison de l’emploi… Ils’agit de maintenir la qualité de vie etl’attractivité du territoire (400 entrepri-ses créées en 2005).

� GGéérreerr llaa ddeettttee.. La maîtrise desdépenses communautaires est une néces-sité. Cette gestion optimale permet àSaint-Quentin-en-Yvelines d’autofinan-cer une partie de son budget d’investisse-ment, ce dernier stimulant à son tour lacroissance et l’emploi du territoire. ■

ANALYSE

Les choix prioritaires de l’agglo

l’agglo et vous

ssance se poursuit »

INTERCOMMUNALITÉ

Un budget voté le 24 mars Vendredi 24 mars au soir, l’hôtel d’agglomération accueillait

le second conseil communautaire de l’année 2006. La décision

la plus importante qui y a été prise est bien sûr d’ordre financier.

À l’issue de larges débats, au cours desquels la baisse des revenus

communautaires (issus de la taxe professionnelle) a été stigmatisée

à de nombreuses reprises, le budget principal de l’agglomération

a été adopté par 22 voix pour (communes de Guyancourt, Magny,

Trappes et La Verrière) et 20 abstentions (Élancourt, Montigny et

Voisins-le-Bretonneux). On notera, parmi les autres décisions prises,

l’attribution de subventions à plusieurs associations sportives

à vocation intercommunale, la révision du Plan d’occupation

des sols de Magny-les-Hameaux ou encore le vote d’aides financières

accordées aux établissements scolaires du second degré (collèges

et lycées) menant des actions pédagogiques. ■

▲ Les élus du conseil communautaire se réunissent tous les mois, àl’hôtel d’agglomération. Les séances sont ouvertes à tous les habitants.

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Catherine Laffaille

Dessine-moi un conte !

Exposition : Comment

faire un carnet de voyage...

Musique

Prenez date !

Les fils de l’Afrique

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l’agglo et vous

Les prochainsrendez-vous•• 44 aavvrriill àà 2200 hh – Le prolongement de

l’A12 et le cadre de vie urbain – salle

des sports du Mesnil-Saint-Denis

•• 2255 aavvrriill àà 2200 hh – L’A12 dans les dépla-

cements franciliens – Le Prisme à Élan-

court

•• 22 mmaaii àà 2200 hh – Réseau de transport

et développement économique – salle

des sports du Mesnil-Saint-Denis

•• 99 mmaaii àà 2200 hh – Bilan d’étape du

débat public – salle Jean-Baptiste-

Clément à Trappes

•• 1166 mmaaii àà 2200 hh – Audition publique :

Coûts et financements – Le Prisme à

Élancourt

•• 2222 mmaaii àà 2200 hh – Prolongement de

l’A12, nouveau tracé ou aménagement

des routes existantes / étude compa-

rative des différentes familles de tracés

proposées – Le Scarabée à La Verrière

•• 11eerr jjuuiinn àà 2200 hh – La gestion des tra-

vaux, circulation et nuisances – Le

Scarabée à La Verrière

•• 88 jjuuiinn àà 2200 hh – Thème à préciser en

fonction des premières phases du

débat – salle des sports du Mesnil-

Saint-Denis

••1166 jjuuiinn àà 1199 hh 3300 – Réunion de clô-

ture : le débat public sur le prolonge-

ment de l’A12, synthèse – cinéma UGC

à Montigny-le-Bretonneux ■

Le Petit Quentin : Qu’est-ce qu’un débat public ?

Gilbert Carrère : C’est une période durantlaquelle on donne la parole à la populationpour que, après avoir été informée, ellepuisse s’exprimer sur un grand projetd’équipement qui va la concerner s’il seréalise. Elle prend la forme de réunionspubliques de 2 h 30 à 3 heures.D’un côté, nous avons la Direction dépar-tementale de l’équipement (DDE) ou desreprésentants du ministère de l’Équipe-ment et, de l’autre, des « grands témoins »,c’est-à-dire des personnalités qui ne sontpas liées à l’État et qui ont des questions àposer ou des critiques à formuler. Leséchanges se déroulent devant les habitants,mais aussi avec eux. La commission que je

préside ne traite pas du fond : son seulsouci est d’amener le maître d’ouvrage àpréciser tous les éléments du débat et à per-mettre aux habitants présents de s’expri-mer. Nous avons également prévu deuxauditions publiques au cours desquelles laparole sera davantage accordée à des « spé-cialistes » ayant des intérêts différents.

P. Q. : La parole des habitants sera-t-elle réel-

lement entendue ?

G. C. : Je le crois vraiment. Le rôle de la com-mission n’est pas de donner son avis, maisd’entendre tout ce qui se dit et d’essayer devoir où sont les enjeux. À la suite de quoi leministre, qui a trois mois pour prendre unedécision après la fin du débat [ce qui nousmène en fin d’année, ndlr] pourra dire : « Toutcela n’est pas clair, c’est la confusion, j’arrête,j’attends », ou alors : « J’ai bien cerné le débatet je continue ». Dans ce deuxième cas, ilpourra préciser dans quel sens, selon queltracé et à quel rythme. Quoi qu’il en soit, ladécision sera prise après consultation d’uneopinion mieux informée qu’elle ne l’étaitau départ et qui aura fait le tour des pro-blèmes posés. On peut donc imaginer quece sera la meilleure possible. ■

Propos recueillis par Nicolas Gervais

Tél. : 01 39 30 46 46 (CPDP)

Posez vos questions sur www.debatpublic-a12.org

Retrouvez l’intégralité de cette interview sur

notre site internet www.saint-quentin-en-yvelines.fr

PROLONGEMENT DE L’A12

Le débatest ouvert !Les premières réunions du débatpublic sur le prolongement del’A12 se sont tenues à Saint-Quentin-en-Yvelines. Encadréespar la commission particulièredu débat public (CPDP), autorité indépendante, elles se poursuivront jusqu’en juin.Leur objectif : recueillir l’avis des habitants. Rencontre avec Gilbert Carrère, président du CPDP.

▲ La commission particulière du débat public, présidée par Gilbert Carrère, va faire émerger tous les enjeux du prolongement de l’A12, et recueillir la parole des citoyens.

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en brefculture

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ATELIER

La poésie sonore,ça vous chante ?Initier les oreilles gourmandes au son

par l’art, voici le défi relevé par Sylvie

Gasteau, auteure de poésies sonores

et de bandes-son de spectacles. C’est

elle, par exemple, qui a concocté le

surprenant environnement sonore

entendu dans Les Chaises, le spectacle

du Théâtre de la Cavale proposé à la

Ferme de Bel-Ébat en janvier. Mais la

« poésie sonore », ça consiste en

quoi, exactement ? C’est tout

simplement une synthèse de la

poésie et de la musique par un travail

sur le langage, sur le texte et sur le

son, dans leurs différents aspects,

grâce, notamment, à l’utilisation des

nouvelles technologies d’enregis-

trement et de traitement électro-

nique de la bande sonore. Alors, si

vous voulez savoir comment un bruit

peut vous faire entrer dans un espace

poétique, rendez-vous du 3 au 7 avril

à l’institut Marcel-Rivière à La Verrière. ■

Institut Marcel-Rivière

Route de Montfort, à La Verrière

Du 3 au 7 avril de 16 h30 à 18 h 30

Ateliers ouverts à tous – gratuit

( adhésion au Relais mutualiste : 10 €)

Tél. : 01 39 38 77 09 (service

culturel / Relais mutualiste )

SORTIES

Le Théâtre nousfait son cinémaÀ l’occasion du partenariat entre

le Théâtre de Saint-Quentin-en-

Yvelines et l’UGC Ciné-cité SQY

Ouest, certains levers de rideaux

vous permettent de vous faire une

toile. Ainsi, pour toute place achetée

pour le spectacle Lear (3, 4, 5 mai au

Théâtre) vous bénéficierez d’un tarif

spécial pour assister à la projection

du film Looking for Richard, d’Al Pacino

(4,5 mai à 20 h - 5,90 €) à l’UGC. ■

Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

Tél. : 01 30 96 99 00

UGC Ciné-cité SQY Ouest

Tél. : 08 92 70 00 00

JEAN-MARIE MACHADO EN RÉSIDENCE

L’agglo prend des couleurs jazzyPianiste, jazzman et compositeur, Jean-Marie Machado jette

volontiers des ponts entre jazz et musique classique, entre musique

et théâtre, danse, poésie ou littérature. Il n’hésite pas à tisser des

liens entre structures d’enseignement musical et lieux de diffusion,

comme le prouve le travail mené tout au long de l’année, lors de ses

résidences successives à Saint-Quentin-en-Yvelines. Master class,

ateliers pédagogiques, concerts… l’homme est du genre polyvalent –

et généreux de sa personne. Durant le premier semestre 2005, il a

ainsi dirigé un stage au sein de l’école municipale de musique de

Guyancourt pour amener un groupe d’étudiants et de professeurs à se

familiariser avec l’invention musicale, à travers la création de pièces

basées sur l’improvisation. Une création qui a été jouée par les stagiaires

le 8 avril à l’Estaminet, en ouverture du concert du Sextet Andaloucia,

qui rendait hommage aux compositeurs espagnols. Fin janvier, toujours

à l’Estaminet, l’artiste créait Impressions, pour 12 musiciens. Ce petit bijou

musical a permis au public de découvrir l’alliance rare d’un quartet de jazz

et d’un orchestre de chambre classique, sur un répertoire signé Fauré,

Ravel, Debussy et Poulenc. Plus près de nous, le 26 mars, c’était au tour

de la Maison de la poésie de recevoir le pianiste pour Le Dit de la chute,

un jazz oratorio sur des textes de Jack Kerouac. Prochain rendez-vous,

la saison prochaine, à la Ferme de Bel-Ébat pour une re-création de Mots,

murmures, instants, un spectacle mêlant musique, vidéo et poésie. ■

CHAMPIONNAT INTER-COLLÈGES D’IMPRO

Finale le 5 mai à La Merise

Créé par Déclic Théâtre en 1999, lechampionnat inter-collèges d’improréunit cette année 11 établissements

du bassin saint-quentinois. Entre théâtre etsport, les 220 élèves-improvisateurs partici-pent ainsi à une série de matchs « intra » (enjanvier et février) et « inter » collèges (enmars) qui, outre leur aspect ludique, favori-sent l’écoute, le respect, mais aussi la laïcitéet la mixité sociale, culturelle et sexuelle.Autant de valeurs que la compagnie théâtralemet un point d’honneur à défendre depuis toujours. Une aventure dont l’apothéose est prévue, le5 mai, à l’occasion de la finale qui se déroulera à La Merise, à Trappes. À cette occasion, les jeunes

comédiens concourront pour les Trophées desVainqueurs et du Fair-Play, remis à l’équipe ayantcommis le moins de fautes sur l’ensemble dutournoi. Le soir même, le Match des Étoiles réunirales 6 meilleurs joueurs du championnat et 6 comé-diens de Déclic Théâtre. ■

Déclic Théâtre – Tél. : 01 30 51 08 21

http://declictheatre.canalblog.com

La Merise

Place des Merisiers, à Trappes

Tél. : 01 30 13 98 51

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Pages réalisées par Nicolas Gervais

DANSE À L’ÉCOLE (6)

Artistes en herbe� « On travaille,

on danse avecKarine tous lesjours, même du rap. C’est pas comme à la maison où jedanse en arabe.Ici je danse enfrançais. » Walid,5 ans, élève dematernelle grandesection dans laclasse de MmeMorandi, groupescolaire Henri-Wallon à Trappes.Chorégraphe :Karine Heckman.©

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LIVRES

C’était hier…À partir de cartes postales

anciennes dont il fait

collection, François Roche

nous invite à remonter le

temps. « Je suis toujours

surpris par l’histoire et les

richesses insoupçonnées de

ce territoire, s’enthousiasme

l’auteur, installé dans la région

depuis 1969. C’est pourquoi

je souhaite le promouvoir

auprès de ses habitants. »

Ses livres retracent la vie de

la première moitié du XXe siècle

dans la Vallée de Chevreuse,

longue enquête illustrée

de nombreuses photos

et cartes postales anciennes.

Les deux derniers titres

portent sur les « Carrières

et Carriers », un tome étant

consacré au département

des Yvelines, l’autre à celui de

l’Essonne, car, comme François

Roche aime à le rappeler,

« le patrimoine ne s’arrête

pas aux frontières ». Ses livres

sont disponibles à La Presse du

Village (9 ter, place de l’Église)

à Guyancourt, à la Presse Jean-

Jaurès (19, rue Jean-Jaurès)

à Trappes, aux Lettres voisines

(rue des Fleurs) à Voisins, à

la Maison de la presse (avenue

Erik-Satie) et à celle de la place

des Causses à Montigny. ■

Vous pouvez joindre François

Roche ou lui écrire :

Le Hameau

78720 Cernay-la-Ville

Tél. : 01 34 85 21 80

culture

CONTES ET RENCONTRES À LA MÉDIATHÈQUE DES 7-MARES

Une escale pour les fils de l’Afrique

Du 3 au 27 mai, l’Afrique s’inviteà la médiathèque des 7-Mares,à Élancourt, à l’occasion d’une

manifestation qui revient sur l’histoiredu panafricanisme à travers ceux quil’ont marquée. L’opération, intitulée « Les fils de l’Afrique », a été organiséeen partenariat avec Go to Togo, uneassociation fontenaysienne, égalementprésente à Saint-Quentin-en-Yvelines,qui a mis sur pied des cours d’alpha-bétisation, des ateliers artistiques etprofessionnels, et des actions de pré-vention sanitaire au village de Kuma Apoti, au Togo. Au programme de cette initiative destinée àcréer des ponts entre les cultures : une exposition, des lectures, des bibliographies, des contes et desrencontres. L’exposition, qui se déroulera du 3 au 27 mai, abordera quatre grands thèmes (« Les des-cendants d’esclaves » et Marcus Garvey, « l’Afrique doit s’unir » et Kwame N’Krumah, « Les Afri-cains en France » et Frantz Fanon, « Le panafricanisme aujourd’hui » et Fela Anikulapo Kuti). Ellesera accompagnée d’œuvres contemporaines, d’objets d’arts, de masques en teck, de parures et de tissus. En parallèle, une bibliographie et une discographie reprendront, pour chaque thème, lesœuvres des écrivains, musiciens, philosophes et savants africains ou issus de la diaspora africaine.Autres rendez-vous : des lectures de textes issus de la littérature africaine par l’association Les Poètes d’ici (le 6 et le 27 mai à 17 h), des contes en peul et en français par le conteur peul CheikhOumar Ba (10 et 20 mai à 16 h), l’interprétation d’une scène sur les neg’marrons, nom donné auxesclaves insurgés ou fugitifs) par l’association Go to Togo ( le 13 mai à 15 h) et un débat intitulé « Frantz Fanon, redécouverte et modernité » avec Gaston Kelman (18 mai à 19 h). ■

Médiathèque des 7-Mares

Centre des 7-Mares, à Élancourt

Du 3 au 27 mai – gratuit – Tél. : 01 30 62 89 39

▲ Visionnaire, de l’artiste béninois Magou, sera notammentexposé au 7-Mares.

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culture

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Comment familiariser les plus jeu-nes avec l’univers de l’écrit ?Cette question n’a rien de théo-

rique pour Odile Carrier, responsable duCentre de ressources lecture (CRL) de lamédiathèque Jean-Rousselot à Guyan-court. Avec plusieurs élèves de la com-mune, elle mène des ateliers d’écriture etde lecture. « En cherchant de nouveauxmoyens de les inciter à lire, j’ai pensé à

Action Mopti, une organisation non-gouver-nementale subventionnée par la commu-nauté d’agglomération, qui intervient auMali, explique Odile. Nous y envoyonsrégulièrement des livres et nous y avons crééun CRL. Dans ce cadre, je me suis dit qu’unéchange de regards entre enfants de Guyan-court et de Mopti pourrait être intéressant. »

La photo, pour partager au-delà des motsL’opération prend d’abord la forme d’unéchange épistolaire. En janvier, Odilecommence à travailler avec les 27 élèvesde l’école Langevin. Elle leur demandede raconter leur vie quotidienne, tandisque son homologue malien fait la mêmechose avec une classe (de 100 élèves !) àMopti. La curiosité s’installe, les motsfusent… et sont bientôt illustrés dephotos. « L’idée est montrer aux enfants,comment, à travers l’image, ils peuventraconter une histoire et faire partager leur vieet leur culture », commente Stéphan Jou-bert, photographe et responsable du ser-vice photo de la communauté d’agglo-mération, qui participe à l’opération.

Du 27 février au 6 mars, Odile et Stéphansont allés à Mopti. Dans leurs bagages, ilsont emmené les lettres et les photos des jeunes guyancourtois, mais aussi des livres,des crayons et de la peinture. Sur place, ilsont expliqué aux enfants comment on vit « là-bas », à Guyancourt, situant la ville surune carte et répondant à toutes sortes dequestions. De son côté, Stéphan a emportédes appareils photo jetables qu’il a laissésaux enfants. « Ils se sont photographiés, sesont racontés en images… » Déjà déclinée dans le cadre de la Fête duconte (18 mars-7 avril) et de Carnets devoyage, deux événements créés par leréseau des médiathèques, l’opération pour-rait déboucher sur la réalisation d’un carnetde voyage sous forme d’abécédaire malien.Une exposition est également envisagée.Pour l’heure, les élèves guyancourtois de l’école Paul-Langevin découvrent à leurtour le quotidien de leurs correspondants.La découverte est en marche… ■

Nicolas Gervais

Centre ressources lecture

Médiathèque Jean-Rousselot – Tél. : 01 39 30 08 50

INVITATION AU VOYAGE

C’est une rencontre inhabituelle entre deux classes, l’une guyancourtoise, l’autre malienne.Échanges de lettres, de photos, de messages abolissent 4 000 km de distance et découvrent des quotidiens singuliers. Une belle initiative que l’on doit au réseau des médiathèques et à la communauté d’agglomération, en partenariat avec l’association Action Mopti.

Correspondances▲ Portraits maliens, réalisés par des enfants de Mopti, au début du mois de mars.

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en brefMAISON DE L’ENTREPRISE

Olivier Burlot, 500e créateur aidé

La Maison de l’entreprise vient de franchir le cap du 500e porteur de projet aidé, depuis sa création par lacommunauté d’agglomération en 1999. Il s’agit Olivier

Burlot, 35 ans, qui a décidé de se pencher sur le secteur por-teur de l’aide à la personne, après avoir étudié les statistiquesde l’Insee sur le vieillissement de la population saint-quenti-noise… « Aides et services », sa toute jeune entreprise fondéeen janvier 2006, propose aux particuliers, notamment aux per-sonnes âgées, toutes sortes de services de bricolage, de jardi-nage ou tout simplement de courses. En 2005, il a présenté son projet à la Maison de l’entreprise,qui lui a fait rencontrer différents interlocuteurs, dont laChambre de commerce et d’industrie, et l’a accompagné danstoutes les démarches de la création de sa société. Des rendez-vous dans les mairies des communes de l’agglomération leconfortent dans son projet : « les services sociaux ne peuvent pasfaire face à toutes les demandes, explique-t-il. À Saint-Quentin-en-Yvelines, il existe beaucoup d’associations actives sur ce secteur,mais pas d’entreprise ». Il se lance donc, avec des tarifs et unargumentaire adaptés : « Je prends 25 € de l’heure TTC pour lebricolage et 30 € pour le jardinage, précise l’entrepreneur. Et lafacture est déductible des impôts, jusqu’à 1 300 € par an ». Il s’oc-cupe également des achats nécessaires aux divers travaux qu’ilaccomplit « à un tarif préférentiel et sans prendre aucune marge ».Aujourd’hui, Olivier Burlot a déjà décroché ses quatre premiersclients, pour des travaux de plomberie ou de rénovation de pla-fond. L’activité jardinage devrait logiquement démarrer auprintemps. Son objectif à terme est de créer des emplois à Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est bien parti, puisque le bouche-à-oreille semble fonctionner… ■

Aides et services

Tél. : 01 30 57 02 73 – 06 82 31 47 27

Maison de l’entreprise

Quai François-Truffaut à Montigny – Tél. : 01 39 30 51 30

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économie

L E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

CONCOURS DE LA CRÉATION

D’ENTREPRISE (7)

AMC touchedu boisArrivé du Portugal en 1986,

Anselmo Caseiro n’a jamais

imaginé exercer un autre

métier que celui qu’il a appris,

dès l’âge de treize ans, de for-

mateurs passionnés. « Le tra-

vail du bois se choisit, explique-

t-il, c’est une matière noble. »

C’est le message qu’il s’efforce

de transmettre aux apprentis

qu’il reçoit dans son entreprise,

AMC, créée en 2002 et spécialisée

dans les constructions en bois.

Avec une clientèle composée à

70 % de particuliers et à 80 %

de Saint-Quentinois, l’entre-

preneur a du mal à faire face à

toutes les demandes. C’est que

le bois connaît actuellement un

net retour en grâce. « Beau-

coup de gens apprécient son

côté chaleureux, vivant et tra-

ditionnel », souligne Anselmo

Caseiro. Le réseau local fonc-

tionne à plein régime et l’en-

treprise emploie aujourd’hui

cinq personnes. Une réussite

consacrée par un trophée lors

du 6e Concours de la création et

des jeunes entreprises de l’ag-

glomération. ■

AMC

Tél. : 01 30 62 99 17

PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ

Vestapolis +NormandyMotor Valley =Mov’eoLe pôle de compétitivité franci-

lien Vestapolis, soutenu par

Saint-Quentin-en-Yvelines, vient

de fusionner avec le pôle Nor-

mandy Motor Valley, comme

l’avait demandé le gouverne-

ment. Résultat : un nouveau pôle,

baptisé Mov’eo, qui a obtenu

début mars sa labellisation dans

la catégorie des pôles mondiaux.

Consacré aux automobiles et aux

transports collectifs sûrs pour

l’homme et son environnement, il

entend devenir l’un des quatre

pôles mondiaux dans son domaine,

avec ceux de Detroit (USA), du

Kanoto-Tokaï (Japon) et du

sud/sud-ouest de l’Allemagne. ■

PETIT DÉJ ÉCONOMIQUE

Tout sur lerégimematrimonialLe 25 avril, la Maison de l’entre-

prise organise un petit déjeuner,

de 8 h 30 à 10 h, à l’hôtel d’agglo-

mération de Saint-Quentin-en-

Yvelines, sur le thème : « Régime

matrimonial et gestion de son

entreprise, comment protéger

son patrimoine personnel ? ». ■

Maison de l’entreprise

Tél. : 01 39 30 51 30

Hôtel d’agglomération

2, av. des IV-Pavés-du-Roy

à Montigny

Tél. : 01 39 44 80 80

▲ L’entreprise d’AnselmoCaseiro, créée en 2002,emploie aujourd’hui cinq personnes.

▲ Olivier Burlot propose aux particuliers toute une gamme de services à domicile, du bricolage aux courses.

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Page réalisée par Michel Bazan

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Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78, à 18 h et 22 h :- Du 21 avril au 19 mai les vendredis,samedis et dimanches ;- Du 20 mai au 16 juin les mercredis et jeudis ;- Du 16 juin au 14 juillet les lundis et mardis.

Quand l’

30-31

Du beau, du neuf !Médiathèque, école de musique,groupe scolaire ou centre de secours :ce ne sont pas les inaugurations quivont manquer sur l’ensemble duterritoire, dans les mois qui viennent.

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Pour un meilleurquotidien

L’intercommunalité choisit d’allerau-delà de ses obligations légales,pour le bénéfice de tous les Saint-Quentinois.

27

Un excellent tauxd’équipement

Jacques Lollioz, vice-président de la CA, et Michel Laugier, président dela commission d’évaluation des équi-pements, donnent leur point de vue.

28-29

Comment ça marche ?

Des demandes des communes à la livraison des bâtiments, toutesles étapes du processus de la construction publique.

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L E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

La communauté d’agglomération investit pour vous. Derrière ces mots simples figure une réalité financière et politique. Depuis plus de trente ans, l’intercommunalité va volontairement au-delà de ses obligations légales en construisant, pour les communes et donc pour tous les habitants, des écoles, des gymnases, des médiathèques ou encore des lieux de spectacle. Charge aux communes de gérer la plupart de ces équipements – là encore avec une aidefinancière de la CA. Quel est le résultat de cette politique ? Les Saint-Quentinois disposent-ils aujourd’hui assez d’équipements publics ? Le Petit Quentin a mené l’enquête.

agglo équipe la ville

• Les écoles et groupes scolaires

(une centaine au total)

• Les gymnases

• Les 7 médiathèques du réseau

des médiathèques

• Le Théâtre de Saint-Quentin-

en-Yvelines, le Prisme, le Musée

de la ville, la Maison de l’envi-

ronnement, l’Institut de promo-

tion de la santé, etc. ■

Les équipementsfinancés par la CA L’école de votre quartier, le gymnase où vos

enfants pratiquent un sport, la média-thèque où la famille va faire un tour le mer-

credi ou le samedi, la halte-garderie où vousdéposez bébé chaque matin… Indispensables àvotre vie quotidienne, ces équipements ont pourparticularité d’être financés par la communautéd’agglomération. Du SCAAN (1973-1983) à lacommunauté d’agglomération (CA, depuis2004), sans oublier le SAN (1984-2003), la struc-ture communautaire de Saint-Quentin-en-Yveli-nes a toujours souhaité que les habitants puissentvivre dans le cadre le plus confortable possible.

Concertation et transferts« Le parti pris a été de répondre à une globalité debesoins », rappelle Serge Bruniau, directeurgénéral adjoint chargé des services techniques

à la CA, entré au sein du syndicatcommunautaire il y a plus devingt-cinq ans. « En fait, l’agglo-mération n’a jamais eu l’obligationlégale que de construire des écoles. Ladécision prise de bâtir pour chaquecommune des structures sociales,culturelles ou sportives résulte d’unchoix politique. » Un choix quirecouvre trois réalités distinctes.La CA se doit d’abord de veiller aubon niveau d’équipement des septcommunes de l’agglomération. « Pour chaque équipement, les servicescommunautaires travaillent en étroite

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Depuis plus de trente ans, lacommunauté d’agglomérationveille à ce que les habitantsbénéficient de groupesscolaires, de gymnases ou de salles de spectacle deproximité. Une démarcheconcertée avec lescommunes.

Pour un meilleur quotidiencollaboration avec les villes », indique Serge Bruniau.« Celles-ci nous font remonter leurs demandes, exa-minées au regard de leur pertinence. Les habitants ont-ils besoin d’un nouveau groupe scolaire ou d’une nou-velle salle de spectacle ? Lorsque la question est tran-chée favorablement, les services de la communautéd’agglomération se tournent vers les communes afind’affiner leur demande. Ils réalisent ensuite toutes lesdémarches : choix du terrain, faisabilité du projet, lan-cement du concours, choix des architectes, réceptiondu bâtiment… » L’équipement construit est alorstransféré en propriété à la commune.

▲ Les équipements publics saint-quentinois (1973-2003), encommune. On peut y remarquer que les habitants disposentd'équipements publics, quelle que soit leur commune d’orig

▲ Comme le Prisme ou la Maison de l’environnement, le Théâtre de Saint-Quentin est financé par la CA.

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Un traitement équitable

nombre de m2 par habitant et parsensiblement de la même surfaceine.

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taines deman-des communa-les pourraientêtre mieux pri-ses en comptepar l’aggloméra-tion. « C’est une question politique, qui nousamène à pointer du doigt ce qui a effectivementété réalisé en terme d’investissement public surnos communes. » Le président de la commis-sion d’évaluation devrait prochainementrendre publics les chiffres des deux premiersvolets de l’étude (relatifs aux investissementsconsentis par la CA respectivement depuistrente-trois ans et sur la période 1993-2003).Un troisième volet analyse l’usage qui a étéfait, par les communes elles-mêmes, desdotations d’investissement. Il s’agit, de l’avismême de Michel Laugier, d’une question « très délicate ». ■

Frédéric Theulé

Un excellent taux d’équipement

Autre soutien accordé par lacommunauté d’agglomérationaux communes : une dotationdite de « solidarité communau-taire », votée chaque année parla CA afin de permettre auxcommunes de faire face à leurscharges d’équipements.

Des espaces fédérateursEnfin, la CA, en construisantdes équipements intercommu-naux, améliore directementl’environnement des habi-tants. Ces équipements sontentièrement gérés par cette der-nière – contrairement à ungroupe scolaire par exemple.C’est le cas du Prisme à Élan-court, qui fédère tous les ansl’ensemble des communesautour du festival Polar dans laville. C’est également le cas dela Résidence pour personnesâgées (RPA) située à Trappes. Çal’est encore du Musée de laville, qui organise chaquesemaine des ateliers à destina-tion des enfants et des groupesscolaires, quand il ne met passur pied des visites de l’agglo-mération. ■

Catherine Laffaille – Frédéric Theulé Le Petit Quentin : Jacques Lollioz, vous êtes maire de Magny

et vice-président de la CA en charge de la commission urbanisme-

programmation. Quel est le rôle de l’agglomération en matière

d’équipements publics ?

Jacques Lollioz : Il s’agit de répondre aux besoins des habitants, tout en

tenant compte de l’évolution de la ville. Cela nous a amenés, au cours des

années 1970, à équiper les communes situées à l’ouest de notre territoire –

principalement à Élancourt. Dans un second temps, suite à l’apparition du

cœur de ville au début des années 1980, nous avons été appelés à nous

concentrer sur l’est : Montigny, Guyancourt, Voisins. Ce qui ne doit pas nous

empêcher de prendre en compte les spécificités de certaines villes, telles

Magny, Trappes ou La Verrière. Dans ces deux dernières communes, le Grand

projet de ville (GPV) a pour mission de rétablir certains équilibres.

P. Q. : La politique de construction publique a-t-elle évolué après le passage du SAN en CA ?

J. L. : Nos ressources financières ont baissé. Ceci résulte d’une réforme récente de la taxe professionnelle

(notre principale source de revenus), mais également des nouvelles charges inhérentes à la décentralisation.

Nous devons construire ou réhabiliter avec une enveloppe budgétaire réduite, ce que ne comprennent pas

toujours les communes. Si la CA devait écouter ces dernières à la lettre, elle devrait plus que doubler son

budget investissement. Le choix étant de ne pas alourdir la dette, les communes doivent aujourd’hui

hiérarchiser leurs demandes.

Propos recueillis par Catherine Laffaille

Elle était réclamée par de nombreux éluslocaux : depuis l’automne dernier, lacommission d’évaluation des investis-

sements publics se réunit régulièrement à lacommunauté d’agglomération. Présidée parMichel Laugier, maire de Montigny-le-Bre-tonneux et vice-président communautaire,elle vise à établir, chiffres à l’appui, le degréréel des efforts qui ont été consentis depuisplus de trente ans par l’intercommunalité àl’attention des communes.

Quel niveau d’équipement ? « Les premiers résultats de l’étude que nous avonscommandée à un prestataire extérieur montrentque nous n’avons pas à nous plaindre du niveaudes équipements construits par la communautéd’agglomération. Les habitants de nos communesévoluent dans un environnement plus favorableque la plupart de leurs voisins », indique MichelLaugier. Celui-ci estime cependant que cer-

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▲ Michel Laugier, maire de Montigny et président de la commission d’évaluation des équipements.

« Répondre aux besoins des habitants »

▲ Jacques Lollioz, maire deMagny et vice-président de la commission urba-nisme-programmation.

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des communes

Les Saint-Quentinois voient régulière-ment fleurir au gré du territoire despanneaux légaux annonçant la réno-

vation, la réhabilitation ou la constructionprochaines d’équipements publics. Maîtred’ouvrage ? La communauté d’aggloméra-tion (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines. Leplus souvent, les habitants attendent plu-sieurs années pour voir le projet sortir deterre. Mais que se passe-t-il donc durant celaps de temps ? Comment s’enchaînent lesdifférentes phases du processus ?

Un long cheminEntouré de documents chiffrés, de texteslégislatifs et de dessins d’architectes,Patrick Dobigny, du service constructionpublique de la CA, ouvre de grands yeuxquand il s’agit d’aborder l’ensemble desétapes qui mènent à l’inauguration d’unéquipement public. « Le sujet est vaste. Dela présentation de la demande de la communeà la CA à la fin de la construction en elle-même, le chemin est long. Les étapes légalessont nombreuses et les retards fréquents. Eneffet, les besoins ou les exigences des commu-nes évoluent en cours de validation. » Trèsrapidement, ses explications s’appuient surdes exemples concrets d’actualité. En mai prochain, démarrera le chantier deconstruction de l’extension de l’hôtel deville de Montigny-le-Bretonneux, avec une

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I 2 8 I L E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

Comment ça marche ?Concours, appel d’offres, construction… La communauté d’agglomération, dans son rôle d’aménageur, préside à l’ensembledes phases du processus de constructionpublique. Et répond aux besoins des sept communes et à de nombreusesobligations légales.

livraison estimée à avril 2007. La demandede la municipalité avait été transmise enaoût 2001… Dès lors, des études prélimi-naires ont été menées pour en évaluer lafaisabilité et le coût, en fonction desbesoins exprimés par la commune. Puis estvenu le temps des passages en commissionurbanisme et en conseil d’agglomération.Le pré-projet puis le projet ont été établisprécisément, en concertation avec la com-mune.

De décisions en révisionsEnsuite, entourées de techniciens spéciali-sés de cabinets privés, les équipes de la CAont appelé à la candidature d’architectes.Selon les programmes, de 20 à 80 candida-

Des équipementspublics pour tous

Depuis 1991, des documents

légaux fixent en matière d’équi-

pements publics des normes d’ac-

cessibilité très précises. Chaque

bâtiment (ou partie de bâtiment)

doit pouvoir être emprunté par

les personnes en fauteuil roulant

ou diminuées par une incapacité

physique ponctuelle ou perma-

nente. Par exemple, une pente

douce doit être construite en

appoint des escaliers ; le revête-

ment de sols ne doit pas être trop

souple pour ne pas bloquer le fau-

teuil ; les largeurs de portes doi-

vent dépasser les 80 cm ; et les

boutons d’ascenseur ou poignées

de portes ne doivent pas se trou-

ver au-dessus d’1,30 m. ■

▲ Les agents techniques des communes et de la communautéd’agglomération travaillent en concertation durant lestravaux. Ici, la construction de l’école Politzer, à Trappes.

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I 2 9 IL E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

tures sont enregistrées. Ici, la décisiona été simplifiée par une procédureadaptée, sans concours, cette dernièreétant « obligatoire au-dessus de 230 000 €de budget prévisionnel » (lire encadré ci-dessous).

Attention aux finitionsSur le premier projet, arrêté en 2003,Montigny souhaite l’ajout d’un étageà l’extension. Sur un nouveau pro-gramme, finalisé en mai 2004, le choixdu concepteur de l’extension de lamairie de Montigny précède de peu laformation de groupes de travail. S’yretrouvent l’architecte, les techniciensde la CA et de la commune ainsi quele bureau de contrôle, le coordonna-teur de sécurité et de protection de lasanté, etc. Mais, en septembre 2004, àla troisième esquisse proposée par legroupe de travail, Montigny souhaiterevoir le projet pour procéder à l’ajoutd’un hall d’accueil et d’un ascenseur.« En fonction des projets, les technicienset les élus des communes se rendentcompte de tel ou tel nouveau besoin, pré-cise Patrick Dobigny. Il faut alors remet-tre l’ensemble du projet à plat, dans lerespect des obligations légales. »D’autres exemples existent, à Élan-court (multi-accueil pour les tout-petits, projet de la maison de quartierde la Clef-de-Saint-Pierre), mais égale-ment à Trappes, Magny, Guyancourtou encore La Verrière.

Dans l’exemple ignymontain, la réha-bilitation intérieure a été confiée à lamunicipalité (avec une dotationfinancière de la CA), et le cahier descharges de l’extension révisé. Accep-tées par la CA, ces révisions ont modi-fié les budgets et retardé la construc-tion. D’autant que le dossier deconsultation des entreprises de cons-truction – ou l’appel d’offres – n’estprésenté qu’en décembre 2005. Com-missions d’appels d’offres et conseild’agglomération attribuent finale-ment le chantier à l’entreprise Dumezle 9 mars 2006. Selon les chantiers etla conjoncture, d’une à quinze entre-prises répondent à la consultation. Lanotification de démarrage des travauxpeut alors être lancée. La phase de construction à propre-ment parler se déroule sous le contrôletechnique des équipes de la CA, mais

aussi sous l’œil des techniciens muni-cipaux. Ces derniers peuvent deman-der à ce que certaines finitions soientmises en œuvre pour convenir aumieux aux besoins futurs des usagers.À Élancourt, le revêtement de la courde récréation du groupe scolaire Jean-Monnet, à la Clef-de-Saint-Pierre, aainsi été lissé à trois reprises. « La com-mune a partie prenante dans l’exécution,précise Michel Savalle, architecte de laCA. Ses techniciens sont présents lors desréunions de chantier et peuvent apporterd’infimes adaptations dans le choix desmatériaux afin de rendre la maintenancefuture de l’équipement par la communeplus adéquate. Il en est ainsi en ce quiconcerne les revêtements de sols, le choixdes peintures, la robinetterie et les lumi-naires. Dans ces domaines, l’architectepropose, la commune dispose. » ■

Arnaud Thomelin

Concours : un jury représentatifLors des phases de concours, comme dernièrement pour le gymnase des Pyramides (Voisins)

ou pour le groupe scolaire Langevin (Guyancourt), un jury représentatif est composé pour rete-

nir le meilleur cabinet d’architectes. On y trouve des élus ou des représentants communautai-

res, le maire ou ses représentants, des techniciens spécialisés et des professionnels du sec-

teur du bâtiment. Pendant un peu plus d’un mois en général, les cabinets candidats se pré-

sentent au concours. Par exemple, dans le cas du groupe scolaire Cachin à Trappes, 78 dossiers

ont été reçus. Le 13 février dernier, une première session du jury en a retenu trois d’entre eux,

comme le veut la loi. Le programme technique et urbanistique leur est alors transmis. Leurs

projets sont ensuite envoyés de façon anonyme, par l’intermédiaire d’un huissier. En mai pro-

chain, une seconde session du jury désignera le lauréat. ■

▲ Il y a un peu plus de dix ans, la CA a construit le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt,en réalisant la totalité des équipements : gymnases, groupe scolaire, résidence pour étudiants. Elle y construira bientôt une maison de quartier.

▲ Patrick Dobigny, ingénieur au service de la construction publique de la CA.

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La Batterie ? Drôle de nom pour unéquipement qui devrait faire dubruit… Sous un même intitulé sont

identifiés à la fois le passé militaire dulieu, un restaurant, etsurtout une vocationmusicale affirmée.Rien de moins en effetqu’un café-musiquejumelé à une école demusique, le toutinstallé sur l’ancienfort de Bouviers àGuyancourt. Répon-dant au souhait de lacommune et au besoinde ce type d’équipe-ment sur le territoire,la communauté d’ag-glomération (CA) enfinance la construc-

tion. L’originalité du lieu tient aussi biendans sa vocation que dans le choix de sonimplantation, lié à la préservation dupatrimoine historique saint-quentinois.

Pour toutes les musiquesLe café-musique est donc réalisé dans uneancienne partie réhabilitée de la batteriemilitaire du fort de Bouviers. Cet équipe-ment de 1 685 m2 bénéficiera des magni-fiques arcs voûtés de l’ancien bâtiment etdes murs en pierres apparentes. Il com-prendra une salle de spectacle de 400 pla-ces (configuration debout), trois studios derépétition, un café, un restaurant modula-ble, des bureaux et des loges. Si la structureest construite par l’agglomération, c’est lacommune qui en assumera la gestion et lefonctionnement. Véritable centre de res-sources dédié à toutes les musiques, lieu derencontres et d’échanges, la Batterie

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I 3 0 I L E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

Du beau, du neuf !

Dans quelques mois, vous déambulerez dans les rayons de la dernière-née des médiathèquessaint-quentinoises, à La Verrière, ou en prendrez plein les oreilles, à La Batterie, à Guyancourt. En attendant, que diriez-vous d’une petite visite virtuelle ?

▲ Image en 3D de la médiathèque Aimé-Césaire, à La Verrière. Ce lieu accueillera également une école de musique et de danse, et un cyberespace.

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▲ Encore un peu de patience avant de faire le plein d’énergie à la Batterie, à Guyancourt.

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I 3 1 IL E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

Le Petit Quentin : Vous êtes

le directeur de l’école de

musique qui ouvrira bientôt

ses portes à la Batterie. Com-

ment se porte « l’enfant » ?

Marc Bodonyi : Il est enpleine forme et a déjà deuxvies parallèles ! Une sur lechantier, l’autre dans les éta-blissements scolaires, cen-tres de loisirs et maisons dequartier, où nous avonsentamé une phase de sensi-bilisation. Le succès d’Ob-jectif… guitares [31 janvier –3 février, ndlr], qui a réunides amoureux de rock, de jazz, de variétéfrançaise, de flamenco et de poésiecontemporaine aux quatre coins de la ville,confirme l’intérêt de la diversité musicaleque nous voulons défendre.

P. Q. : À quand la première saison ?

M. B. : L’inauguration de La Batterie devraitavoir lieu au cours du premier trimestre2007. Le lancement de la saison inter-viendra à ce moment-là, avec un contenugénéraliste. En clair, nous proposerons desspectacles variés au grand public : du rock,du hip-hop et de la production régionale.Nous allons également promouvoir lesmusiques actuelles, expérimentales etélectro-jazz, un peu boudées…

P. Q. : Par exemple ?

M. B. : Je pense à des groupes bourrés detalent venus de Bretagne, des pays nor-diques ou de l’Europe de l’Est, que nouspourrons accueillir en résidence. Nousallons ainsi jouer la carte de l’originalité etde la complémentarité avec les autres sal-les de Saint-Quentin-en-Yvelines, avec unétat d’esprit festivalier. La Batterie sera toutà la fois lieu de répétition, de promotion,de diffusion, mais aussi centre de ressour-ces et un espace de détente. ■

Propos recueillis par Dominique Ciarlo

devrait parfaitement s’intégrer auréseau des salles culturelles de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ouverture pré-vue d’ici un an.

Le réseau des médiathèquess’étoffe à La VerrièreAutre lieu, autre vocation, mêmeimpératif culturel. À La Verrière, c’estune médiathèque qui verra bientôt lejour et complétera le réseau de lecturepublique saint-quentinois (7 média-thèques, 1 bibliobus). Portant le nomde l’écrivain martiniquais AiméCésaire, elle comprendra égalementune école de musique et de danse, etun cyberespace. « La Verrière était jus-qu’à présent la seule des communes deSaint-Quentin à ne pas avoir d’équipe-ment de lecture publique, celui-ci vientdonc achever le maillage territorial »,explique Thierry Jelmini, directeur duréseau de lecture publique à la CA. « La structure verrièroise sera unique enville nouvelle, car c’est un ensemble poly-valent de loisirs. » D’une surface totale de 2 000 m2,l’équipement se décomposera en troisentités distinctes. La médiathèque etle cyberespace en rez-de-chaussée, l’écolede danse et de musique à l’étage, letout desservi par un grand parvis. « Lamédiathèque s’étendra sur 615 m2 en unseul tenant. Nous allons jouer sur lemobilier pour créer des espaces, sans cloi-sons. Un espace activité et animationculturelle sera aménagé à proximité de lasalle réservée à l’heure du conte et à celledédiée au travail en groupe », préciseThierry Jelmini, qui a déjà sa petiteidée quant aux Saint-Quentinois

qu’elle accueillera. « Notre cible privi-légiée sera la jeunesse. Nous mènerons untravail important d’action culturelle afind’attirer ce public et l’amener à s’appro-prier l’espace. Comme dans les autresmédiathèques du réseau, on y trouveratous types de documents, livres, DVD,CD audio, magazines, etc. Elle en comp-tera à terme 25 000 ! » La médiathèqueAimé-Césaire devrait ouvrir ses portesà la rentrée scolaire 2006-2007, et serapartiellement gérée par la CA – lecyberespace et l’école de la musiquedépendant de la commune. ■

Catherine Laffaille

LA BATTERIE

Marc Bodonyi :« La carte de l’originalité et de la complémentarité »

▲ « L’inauguration de La Batterie devrait avoir lieu au cours du premier trimestre2007. » Marc Bodonyi.

Prochainement… À Guyancourt, seront livrés le poste de police

de proximité, le café musique, l’école de

musique et la maternelle Langevin. À Élan-

court, les groupes scolaires La Fontaine et la

Haie-à-Sorel seront entièrement rénovés,

tout comme la halle des sports de la coulée

verte. À Montigny, l’agglomération livrera

l’extension de l’hôtel de ville. À Magny-les-

Hameaux, la cuisine centrale, le tennis couvert

et l’équipement périscolaire Corot-Samain

ouvriront leurs portes. À La Verrière, la média-

thèque Aimé-Césaire et l’école de musique

accueilleront leurs premiers visiteurs. À Trap-

pes, le bâtiment Gabriel-Péri sera réhabilité et

la maison de la petite enfance sera construite.

À Voisins-le-Bretonneux, l’extension du gym-

nase des Pyramides sera réalisée. Enfin, au

niveau intercommunal, le centre de secours de

l’est de la ville nouvelle sera livré, et la CA

achèvera la construction du pôle Gérondicap

au Mérantais (Magny). ■

▲ L’extension de l’hôtel de ville de Montigny et celle du gymnase des Pyramides à Voisins sont au programme des travaux réalisés par la CA.

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Pratiquer la randonnée pédestre sans esprit decompétition » : tel est, selon son président,Robert Moisy, le premier objectif de

Trotte-sentiers magnycois. Créée en septembre2000, cette association loi 1901 réunit aujour-d’hui 86 adhérents, pour la plupart résidantdans la ville nouvelle et âgés de 30 à 65 ans. Affi-liée à la Fédération française de la randonnéepédestre (FFRP), elle associe fréquemment àcette activité physique la découverte des milieuxnaturels et des lieux culturels, le tout dans unesprit convivial.« Le programme et la destination des sorties sontdéfinis par les adhérents lors de l’assemblée générale,précise Robert Moisy. Nous organisons des ran-données toutes les trois semaines, le samedi ou ledimanche, en alternance. Ces balades durent unejournée complète, pour une distance parcourue de 20 à 25 km en moyenne. »

Nature et cultureLa plupart de ces promenades sont organiséesdans les environs de Saint-Quentin, dans lesYvelines ou dans l’Essonne. L’association a ainsiemmené, le samedi 18 février dernier, une tren-

taine de participants pour un « parcours en villenouvelle ». Côté culture, Trotte-sentiers magny-cois organise également chaque année en jan-vier la visite d’un monument parisien, sollicitantun conférencier pour l’occasion. Après l’opéraGarnier, l’opéra Bastille, l’Assemblée nationaleou le Sénat les années précédentes, 55 person-nes ont pu ainsi découvrir le Panthéon cetteannée, en attendant la Grande Mosquée deParis l’an prochain.Du 11 au 18 mars 2006, Robert Moisy a égale-ment emmené, pour un séjour « raquettes », 16adhérents dans le parc du Haut-Jura, à Belle-fontaine. Du 25 au 28 mai, pour le week-end del’Ascension, l’association organise un séjour dequatre jours à la découverte du Marais poitevin,« la Venise verte ». Et le premier week-end de sep-tembre, direction le château de Guédelon, à côtéde Saint-Fargeau, dans l’Yonne. Un château-fort en construction d’après les techniques duMoyen Âge, qui sera achevé en 2025. ■

Michel Bazan

Trotte-sentiers magnycois – Tél. : 01 30 47 90 03

http://perso.wanadoo.fr/trotte-sentiers-magnycois

I 3 2 I L E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

Partenaire de la Maison del’environnementPour sa thématique « 1 km à pied »,

déclinée en mars et avril 2006

autour de la marche, la Maison de

l’environnement de Saint-Quentin-

en-Yvelines travaille avec de

nombreux partenaires, parmi

lesquels Trotte-sentiers magnycois.

L’association tenait ainsi un stand

au « Forum de la marche », le 11

mars dernier, et assure également

l’encadrement de la randonnée sur

la biodiversité, l’après-midi du 1er

avril, à la découverte des différents

écosystèmes qui peuplent le

plateau saint-quentinois et la

forêt domaniale de Port-Royal.

Maison de l’environnement

6, rue Haroun-Tazieff à Magny

Tél. : 01 30 07 34 34

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BALADES

Une association qui marcheL’association Trotte-sentiers magnycois emmène les adeptes de randonnées convivialeshors des sentiers battus. Elle est l’une des partenaires de l’opération « 1 km à pied »,organisée par la Maison de l’environnement de Saint-Quentin-en-Yvelines.

I 3 3 IL E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

1er AVRIL

FRANCE MINIATURE

C’est ouvert !Depuis le 1er avril, France Minia-

ture vous accueille tous les jours

de 10 h à 18 h, et de 10 h à 19 h en

juillet et août. 130 répliques de

monuments au 1/30e vous atten-

dent, ainsi que 10 attractions

pour enfants. Carte privilège spé-

cifique pour les Saint-Quentinois,

et entrée gratuite le jour de votre

anniversaire (sur justificatif).■

France Miniature, à Élancourt

Du 1er avril au 5 novembre

15,5 € (10 €)

Tél. 01 30 16 16 30

www.franceminiature.com

Lire aussi l’article p. 8

JUSQU’AU 10 AVRIL

PARC NATUREL RÉGIONAL

Sauvez les amphibiens !De février à avril, crapauds, gre-

nouilles et tritons migrent vers

des points d’eau pour s’accoupler.

Mais au lieu-dit l’étang des Val-

lées, une route barre leur chemin.

Sous l’égide du Parc Naturel régio-

nal, bénévoles, amateurs, asso-

ciations et écoles se relaient, avec

l’Office national des forêts, pour

faire transiter les petites bêtes à

travers un « crapauduc ». Vous

voulez en savoir plus ou participer :

contactez Virginie Pastor. ■

PNR de la Haute Vallée de Chevreuse

Tél. : 01 30 52 09 09

www.parc-naturel.org

DU 28 AVRIL AU 1er MAI

BASE DE LOISIRS

Championnat de France devoile radio-commandéeclasse MRendez-vous pour 4 jours de folie à la

base de loisirs où 64 skippers vont

s’affronter lors de régates aux com-

mandes de leurs voiliers de compéti-

tion d’1,64 m, équipés de mâts de 2,20 m. Du beau spectacle en perspecti-

ve, organisé par le Club de voile de Saint-Quentin. ■

Base de loisirs de Saint-Quentin

http://asso.ffv.fr/cvsq – Tél. : 06 60 73 25 15 (Jean-Marie Vergiol)

LES 29 ET 30 AVRIL

DÉCLIC THÉÂTRE

Stage d’improLes secrets de l’improvisation enfin dévoilés… La troupe emmenée par le

dynamique Papy poursuit son initiation aux armes du match d’improvisation

avec un nouveau stage, centré sur l’analyse du match et les outils de forma-

tion. Renseignements et inscriptions auprès de Nour El Yakinn Louiz. ■

Déclic Théâtre

17, avenue Stalingrad-Nord, à Trappes – Tél. : 01 30 51 08 21

7 ET 8 MAI

FERME DE BEL-ÉBAT

Ateliers avec Nada ThéâtreLa compagnie Nada Théâtre donne libre

cours à notre imagination pour réin-

venter notre rapport aux objets du quo-

tidien : la pâte à levain devient un monstre, un morceau de corde, une femme

ondulante, et les épluchures… la foule dans le métro ! Le 7 : 10-13 h et

14-18 h ; le 8 : 11-13 h et 14-17 h (pour les abonnés à 4 spectacles

24,50 € et 18,50 € pour les moins de 26 ans). ■

La Ferme de Bel-Ébat à Guyancourt – Tél. : 01 30 48 33 44

TOUTE L’ANNÉE

LA CROIX-DU-BOIS – VILLE VERTE

Pour les publics handicapésVoilà cinq ans que La Croix-du-Bois – Ville verte propose des activités desti-

nées à insérer le public handicapé. Tout au long de l’année 2006, l’associa-

tion propose aux structures travaillant dans ce domaine d’organiser un

accueil dans son centre, le samedi et/ou le dimanche, mais aussi au cours de

séjours de vacances. Elle organise des animations manuelles et ludiques,

complétées par un repas correspondant au thème de la journée et la visite

d’un musée, d’un château, etc. Six projets sont ainsi proposés, parmi les-

quels : la journée « Le Jardin des contes » (rallye de contes sur site, visite des

jardins du château de Breteuil) ; la journée « Les senteurs et les saveurs »

(réalisation d’un sachet de senteurs, visite de l’Osmothèque de Versailles,

conservatoire international des parfums) ; la journée « La Toilette » (réalisa-

tion de savons personnalisés, visite-conférence « Hygiène, parfums et soins

du corps » dans des salles rarement visitées du château de Versailles). ■

La Croix-du-Bois – Ville verte

50, rue aux Fleurs à Voisins-le-Bretonneux Tél. : 01 30 57 48 96

Page réalisée par Sandrine Cochard

EN AVRIL

MÉDIATHÈQUE DU CANAL

Le nécessaire du carnet de voyageLe cycle « Carnets de voyage », lancé en

novembre, se poursuit au mois d’avril avec

deux rendez-vous. Du mercredi 26 avril au

samedi 13 mai, l’exposition « Comment

faire un carnet de voyage » révèlera

quelques secrets de fabrication les mer-

credis, jeudis, vendredis et samedis, de

14 h à 19 h, salle Léo-Ferré. D’autres astu-

ces vous seront confiées lors d’une rencontre avec Cécile Alma-Filliette et

Antonia Neyrins, le jeudi 27 avril, à 18 h 30 en salle Léo-Ferré. ■

Médiathèque du Canal – Quai François-Truffaut, à Montigny – Tél. : 01 30 96 96 20

22 AVRIL

CAFÉ-DÉBAT

La productivité en question« La productivité et la concurrence sont-elles des nécessités sur la voie du

progrès social ? » : tel est le thème sur lequel vous plancherez le 22 avril au

Café des Moissons. ■

Le Café des Moissons – place de Paris, à Élancourt (La Clef-de-Saint-Pierre)

Tél. : 01 30 68 03 46 – http://quentinphilo.over-blog.com/

23 AVRIL

RÉSERVE NATURELLE

Sortie naturePour les amoureux d’espaces verts qui veulent savoir très concrètement

comment s’organise la protection de la nature, rendez-vous le dimanche

23 avril à la réserve naturelle de la base de loisirs. Thème de l’après-midi :

« La gestion d’un espace naturel protégé : vingt années de protection de la

nature sur l’étang de Saint-Quentin, qu’en est-il aujourd’hui ? ». ■

De 14 h à 17 h – réservation obligatoire – Gratuit pour les adhérents – 7 € (5 €)

Base de loisirs – Tél. : 01 30 16 44 40

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I 3 4 I L E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

Depuis tout jeune, je suis un pas-sionné de tout ce qui touche à lamer : la pêche, la chasse sous-

marine, la plage et, bien sûr, les sports nau-tiques, à voile ou à moteur », expliqued’emblée Joseph Dagher, dont le gabaritimpressionnant (1,83 m, 100 kg) trancheavec sa douceur d’expression. D’ailleurs,ce sont les sports mécaniques dans leurensemble qui l’intéressent. « J’ai fait dukarting, notamment lors des 24 heures BRKProst à Trappes, de la Formule France, etmon rêve aurait été de participer un jour auParis-Dakar… D’autant que j’ai passé lesdix-sept premières années de ma vie auSénégal », précise ce Libanais d’origine.

Deux saisons, déjà championsMais c’est dans le motonautisme queson vœu d’épanouissement sportif seraexaucé. En 2004, alors qu’il a déjà 41 ans,Joseph navigue pour le plaisir pendant letemps libre que lui laisse sa profession deconducteur de travaux. Des amis de lafirme Mercury France lui proposent alorsde lui fournir le matériel adéquat pourprouver qu’un amateur peut rivaliseravec les meilleurs du monde du moto-nautisme. Joseph ne se fait pas prier etembarque dans cette aventure son fils,Christophe, âgé de 17 ans à l’époque, entant que copilote. Même si, de temps à

autre, c’est Fabienne, son épouse, qui leseconde !Engagés en catégorie Sport 250 d’unchampionnat de France organisé parOffshore passion sous l’égide de la Fédé-ration française de motonautisme, lesDagher père et fils terminent 4e sur 7 équipages.

Ambition : confirmerTotalement conquis, ils se présentent en2005 avec « l’ambition claire de gagner ».Sur les cinq grands prix que compte lasaison, le duo en remporte trois, et ter-mine une fois deuxième. Dès leurdeuxième saison de compétition, lesSaint-Quentinois et leur embarcationDiable Rouge sont donc sacrés champ-ions de France de leur catégorie.Avec ce succès, Christophe, qui a rem-porté à Martigues la seule manche surlaquelle il ait piloté, souhaite voler de sespropres ailes et devenir pilote.Mais la réalité financière d’unsport coûteux – environ 20 000 €de frais par saisonalors que la coque et lemoteur sont prêtés parMercury – le rattrapevite. En 2006, JosephDagher et Christophe,qui prépare un BTS

moteurs hors-bord à La Rochelle, conti-nueront donc ensemble de mettre les gaz.« Cette saison, les bateaux de notre catégo-rie seront, ce qui n’était pas le cas avant, par-faitement identiques. On va donc voir ce quenous valons vraiment… Mais nous comp-tons bien confirmer et l’emporter de nouveau,avant de nous lancer dans les compétitionsinternationales ! », assène Joseph. Pourcela, ils s’entraîneront du côté de Triel oubien sur la Seine à Paris, avant de partirpour les 4 manches du championnat2006, de juin à septembre prochains. ■

Arnaud Thomelin

Renseignements sur www.offshorepassion.com

MOTONAUTISME

Joseph Dagher et son fils Christophe sont champions de France 2005 demotonautisme. Férus de sports mécaniques, ces Saint-Quentinois, qui habitent à Magny-les-Hameaux depuis 1992, espèrent conserver leur titre cette saison.

À fond les gaz !«

▲ Les manches se déroulent en pleine mer, sur des circuits délimités par des bouées, sur lesquels les bateaux arrivent à près de 70 nœuds, soit environ 140 km/h. Sensations garanties !

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I 3 5 IL E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

ATHLÉTISME

Brice Panel champion de France

Dimanche 26 février, à Clermont-Ferrand, le licencié de l’Easqy (Entente

athlétique de Saint-Quentin-en-Yvelines) Brice Panel participait à la fina-

le du championnat de France du 400 m senior Élite en salle. Si toutes les

caméras étaient braquées sur Marc Raquil, médaillé de bronze en indivi-

duel et d’or en relais aux Championnats du monde 2003 à Paris, le cœur du

public et des Saint-Quentinois battait pour un petit gars sympathique et

en grande forme, Brice Panel. Une finale qu’il a éclaboussée de sa classe,

terminant 2e mais premier Français, derrière le Mauricien Milazar (ce sont

les clubs qui alignent leurs licenciés). Deux ans après son premier titre,

Brice redevient donc champion de France, en 46’’70. Il s’est ainsi qualifié

pour les championnats du monde (individuel et relais), du 10 au 12 mars à

Moscou. Malheureusement, il n’a pu y passer le stade des séries. ■

http://easqy.athle.org

BADMINTON

C’est fini pour le BCMB Les 25 et 26 février, le club de badminton de Montigny-le-Bretonneux

(BCMB) abattait ses dernières cartes pour jouer les barrages de N3.

Malheureusement, Mathieu Parisot et ses équipiers n’ont pu se quali-

fier pour la suite du championnat. Avec ses défaites, 5-4 devant

Mantes et 6-3 contre Argentan, et sa victoire 7-2 face à Sées, l’équipe

1 du BCMB termine sa saison à la 5e place de sa poule de N3. ■

http://bcmb.free.fr

BASKET-BALL

Coupe : oùs’arrêtera l’ESCT ?Le 25 février, l’ESC Trappes (N2) rece-

vait dans son antre de Paul-Mahier le

Basket club Flandre Littoral (N3) en

16e de finale de la coupe de France de

basket-ball. Les Saint-Quentinois

sont parvenus à remonter un handi-

cap initial de 7 points puis à préserver

deux points d’avance à la sonnerie.

Les joueurs d’Orazio Noto se sont au

final imposés 87-85, se qualifiant du

même coup pour les 8e de finale. Ce nouveau tour se disputait le 25

mars à Cognac (N2), mais nous ne disposons pas du résultat à l’heure

où nous imprimons. ■

Tél. : 06 13 03 34 78 (Anne-Marie Broustal)

CHAMPIONNATS DE FRANCE DE TAEKWONDO

Oscar Adogony, un conseiller en orVice-champion de France de taekwondo voilà deux ans,

médaillé de bronze l’année dernière, Oscar Adogony, du

TKD Asnières, visait cette fois le titre national. Le week-

end des 4 et 5 mars, au palais des sports de Gerland à

Lyon, il a atteint son objectif et est devenu champion de

France catégorie vétérans + de 30 ans, en – de 80 kg.

Après le titre régional, décroché en janvier, Oscar confirme

un potentiel révélé sur le tard, puisque cet ancien

basketteur a commencé le taekwondo il y a seulement

quatre ans ! « Ce sont les 8 heures d’entraînement

hebdomadaires et mes qualités mentales qui ont payé. Je n’ai pas peur. Mais il faut dire que

j’ai aussi bénéficié des conseils avisés de membres de mon club », précise-t-il. Et il s’y

connaît en matière de conseil… Depuis le 3 avril, ce natif d’Abidjan (Côte d’Ivoire), marié à

Hélène et papa d’un petit Elliott est conseiller en charge des créations et suivi d’entreprises

à la Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines. « Je travaillais auparavant pour

le cabinet Athena, ce qui m’a permis d’assurer des permanences à la Maison de l’entreprise.

J’espère apporter ici mon expertise et faire de ce lieu une entrée unique vers l’entreprise pour

tous les Saint-Quentinois. » ■

Lire le portrait d’Oscar Adogony sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique sport loisirs)

Deux médailles pour le TKD 78Deuxième de la catégorie – de 80 kg en N1 l’année dernière,

Wilfried Lecefel aurait dû concourir pour la médaille suprême

du taekwondo hexagonal. Malheureusement, il a affiché

100 g de trop à la pesée. Relégué en N2, il a confirmé

son statut de favori en décrochant le titre de champion

de France de N2 de la catégorie. Un autre membre du TKD 78

s’est illustré : Abou Sarr est devenu vice-champion de

France en – de 72 kg. ■

TKD 78

Tél. : 06 60 46 30 05 (Sabrina Jouanneault)

en brefssppoorrttss

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agenda

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22 ET 23 AVRIL

COURSE D’ORIENTATION

GO 78 sur tous les frontsGuyancourt Orientation 78 se

mobilise lors d’un week-end très

chargé. Le 22 avril, une course

sprint en parc se déroulera à la

base de loisirs de Saint-

Quentin-en-Yvelines. Cet événe-

ment sera suivi d’une course de

nuit, à Voisins-le-Bretonneux.

Le lendemain, le 23 avril, une

course départementale sera

enfin organisée à Bois-d’Arcy.

Durant les deux journées, un

challenge inter-écoles, organisé

par les jeunes du GO 78, réunira

des équipes de 3 de moins de 14

ans de toute la France. ■

Le 22 avril, course en parc à la

base de loisirs et course de nuit

à Voisins

De 14 h 30 à 16 h 30, et de 21 h

à 22 h 30

Le 23 avril, course départemen-

tale à Bois-d’Arcy

De 9 h 30 à 12 h

De 2,50 € à 5 € (11 € familles)

Tél. : 02 32 55 61 05

www.go78.org

Les résultats sur internet

Depuis quelques semaines,

les résultats du week-end

des clubs saint-quentinois

évoqués dans l’agenda du

Petit Quentin sont

disponibles dès le lundi

matin sur www.saint-

quentin-en-yvelines.fr

(rubrique sport loisirs /

dernière minute). ■

16 AVRIL

FOOTBALL AMÉRICAIN

Efaf cupTempliers / Crusadersd’Amsterdam

Finalistes de l’édition 2005 de l’Efaf cup, l’équivalent de la coupe de

l’UEFA en football, les Templiers d’Élancourt-Saint-Quentin auront à

cœur cette saison de démontrer que leur parcours n’était pas celui d’une

étoile filante. Pour cela, il leur faudra sortir de leur poule de qualifica-

tion, où les joueurs du président Agostinho accueilleront les Crusaders

d’Amsterdam le 16 avril à la Clef-de-Saint-Pierre et se rendront chez les

Renegades de Zurich le 29 avril. « Ce sont deux grosses équipes, habi-

tuées aux joutes européennes, précise Georges Agostinho. Les Crusaders

ont même remporté l’Eurobowl, notre ligue des champions, il y a quelques

années. Et ils nous ont envoyé quatre “espions” lors de notre dernière ren-

contre de championnat. » Un championnat du Casque de diamant où les

Saint-Quentinois pointent pour l’instant en tête de leur poule… en

jouant mal. « Nous avons des difficultés pour faire prendre la mayonnai-

se avec les nouveaux joueurs et le nouvel entraîneur. De plus, il a fallu

remobiliser certains anciens. » Leur objectif reste de terminer premiers

de la poule afin de recevoir (probablement Aix-en-Provence) en demi-

finale du championnat de France et de mettre ainsi de leur côté toutes

les chances de se qualifier pour la grande finale.

Pour l’événement que constitue la coupe d’Europe, les organisateurs ont

prévu une tribune de 500 places assises, une sonorisation avec DJ et des

animations à déterminer (pom pom girls, capoeira, arrivée du ballon en

parapente, etc.). « Nous souhaitons attirer autant de monde que l’année

dernière, c’est-à-dire plus de 3 000 personnes. Mais malheureusement,

c’est le week-end de Pâques… Espérons que notre public, plutôt jeune, sera

tout de même présent pour nous soutenir. Car si nous passons, nous aurons

à nouveau réalisé un véritable exploit », conclut Georges Agostinho. ■

Complexe sportif de l’Europe à la Clef-de-Saint-Pierre, à Élancourt

14 h (animations à partir de 13 h 30)

3 € et invitations à télécharger sur le site des Templiers

Tél. : 01 30 68 00 91

www.templiers.asso.fr

9 AVRIL ET 7 MAI

FOOTBALL FÉMININ

AS Montigny-le-Bx /Hénin-Beaumont 2ASMB / Gravelines

Leur parcours est

chaotique… Mais

elles sont toujours

là et bien là, les

protégées de Jean-

François Réjant.

Malgré la courte défaite concédée

4-3 à Lisieux le 12 mars dernier,

les footballeuses saint-quenti-

noises pointent à une belle 6e

place dans leur poule de D3. Il ne

leur reste plus que quelques

points à empocher pour assurer le

maintien en D3. La visite

d’Hénin-Beaumont 2, la lanterne

rouge du championnat, pourrait

constituer l’occasion rêvée pour

les vert et noir de se mettre à

l’abri. En effet, la tâche s’annonce

nettement plus ardue face à

l’équipe de Gravelines, deuxième

à l’heure où nous imprimons. ■

Complexe sportif de la Couldre,

à Montigny

15 h 30 – entrée gratuite

Tél. : 01 30 57 20 99

(Jacques De Min)

DU 10 AU 21 AVRIL

AQUAGYM

Une petite remise en forme ?Le Cercle des sports nautiques de

Guyancourt profite des vacances

scolaires de printemps pour pro-

poser des stages d’aquagym. Du

10 au 14 avril, puis du 18 au 21

avril, quatre créneaux quotidiens

seront disponibles 12 h - 12 h 45,

12 h 45 - 13 h 30, 19 h 45 - 20 h 30

et de 20 h 30 - 21 h 15. Les non-

adhérents au CSNG devront pré-

senter un certificat médical. ■

Inscriptions dès maintenant

à la permanence du club, chaque

mardi de 18 h à 19 h à la piscine

Tarifs : 30 € les 5 séances, 25 €

les 4 séances, 7 € la séance.

Tél. : 01 34 52 03 14 (piscine)

http://membres.lycos.fr/csng/

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22 AVRIL ET 6 MAI

HANDBALL

AS Montigny-le-Bretonneux / LommeASMB / BergeracLa découverte et l’apprentissage de la N1 auront été âpres pour de ten-

dres handballeuses saint-quentinoises. Très vite, Bruno Moyon et ses

joueuses se sont rendu compte qu’il ne faudrait viser qu’un hypothé-

tique maintien. Mais la fin de saison se rapproche et ce maintien se

profile. Une victoire inattendue sur Poitiers, 5e (le 11 mars, 30-29), a

permis aux Saint-Quentinoises de se replacer à la 10e place, sur 12

équipes. Il faudra confirmer lors des réceptions, qui s’annoncent déci-

sives, de Lomme, 7e avec deux points d’avance sur l’ASMB, et de

Bergerac, avant-dernier du classement. ■

Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny

20 h 45 – entrée gratuite – Tél. : 01 30 43 63 30 (Yann Brillouet)

20 ET 21 MAI

4e DÉFI NATURE

Tous à la base !Événement désormais traditionnel du calendrier sport loisir saint-quentinois, le Défi

nature fêtera les 20 et 21 mai prochains sa 4e édition. Deux raids multisports, par équi-

pes de trois, se tiendront le dimanche 21 mai. L’un, pour les débutants et le grand

public à partir de 12 ans, s’élancera à 9 h. Au programme, des épreuves techniques, VTT

trial, escalade et tir à l’arc, puis à 11 h départ en équipe pour l’épreuve chronométrée

de course à pied (1,5 km), canoë et course d’orientation. Un relais VTT (1,5 km) et une

nouvelle petite course d’orientation clôtureront le parcours. Pour l’autre raid, le raid

expert, le départ sera donné à 4 h 30 du matin ! Il se déroulera en trois manches, avec

une épreuve chronométrée de course à pied, course d’orientation, canoë et VTT. À

10 h 45, la deuxième manche sera consacrée aux épreuves techniques (saut à l’élas-

tique, tir à l’arc, escalade). Enfin, à 11 h 30, s’élancera un run and bike de 8 km autour

de l’étang. Durant les deux jours, un village associatif permettra de découvrir le dyna-

misme des associations partenaires, et de s’essayer aux différentes disciplines.

Ces initiations découverte sont gratuites, à l’exception du saut à l’élastique. ■

Le 20 mai de 12 h à 17 h à la base de loisirs, le 21 mai de 4 h 30 h à 17 h

Tarif : 30 € par équipe – Tél. : 01 39 44 80 93 (service des sports de la CA)

Renseignements et inscriptions sur www.agglo-sqy.fr/definature/

30 AVRIL

FOOTBALL

ES Guyancourt-Saint-Quentin / Cellois

Ah, les aléas de la

météo ! Depuis quelque

temps, les joueurs de

Yannick Mesnigé ne

disputent quasiment

plus de rencontres,

surtout à domicile.

Espérons que les Saint-

Quentinois auront

récupéré leur forme de

début de saison au

moment d’accueillir

une des meilleures for-

mations de leur cham-

pionnat, le CS Cellois.

D’autant qu’une bonne

fin de championnat de

Promotion d’honneur

pourrait permettre aux

Guyancourtois, pour

l’instant 7e avec deux

matchs en moins, de jouer les outsiders et d’envisager la montée en

Division d’honneur régionale. ■

Stade Maurice-Baquet à Guyancourt

15 h 30 – entrée gratuite

Tél. : 01 30 44 39 46

29 AVRIL

BASKET

ESC Trappes / JoeufHomecourtUne formalité ? A priori, la

modeste équipe de Joeuf

Homecourt ne devrait pas poser

de réels soucis à Abbas Sy et ses

équipiers. Solides leaders de

leur poule de N2, les basket-

teurs saint-quentinois n’ont de

toute façon pas le droit à un

faux pas de ce type, s’ils veulent

accéder à la N1, division supé-

rieure qui leur tend les bras

cette année. ■

Gymnase Paul-Mahier

à Trappes

20 h – 4 € (2 €)

Tél. : 06 13 03 34 78

(Anne-Marie Broustal) Pages réalisées par Arnaud Thomelin

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Définition du profil, analyse desCV, entretien… Ils intervien-nent à chaque étape d’une

embauche. Ces personnages clés durecrutement que sont les directeursdes ressources humaines – DRH – ontdonc été logiquement « ciblés » lors del’élaboration du plan lutte local contreles discriminations raciales. « Il s’agitde sensibiliser les managers et les DRH,sans pour autant les culpabiliser », sou-ligne Isabelle Meyer-Dusart, la directricedu club Face (Fondation agir contre l’ex-clusion), partenaire du plan de luttecontre les discriminations raciales.

Des réactions diversesUn petit déjeuner, organisé le 15novembre 2005 par la Maison de l’En-treprise, avait réuni une cinquantained’entreprises autour des enjeux liés àla discrimination. Une mobilisationencourageante, que Face a décidé d’ex-

ploiter en concevant une formationd’une demi-journée à destination desDRH et des managers. Celle-ci a été testée le 1er décembre der-nier, en présence de personnalités dela vie économique saint-quentinoise.Sous la houlette d’Hervé Demarcq,vice-président du club Face, les parti-cipants ont été invités à réfléchir à ladiversité au sein de leur entreprise, àla discrimination et au racisme. Lesréactions, diverses, reflètent la com-plexité des situations.

Débats et questions« Je trouve que l’on focalise trop surBlack-Blanc-Beur », souligne Éric Ser-volle, directeur administratif et com-mercial chez Manpower. « La diversiténe se limite pas aux minorités visibles. »Ce sont pourtant elles les plus tou-chées par le chômage. Rapidement, le débat s’oriente sur lesavoir-être en entreprise, plus impor-tant aux yeux des participants que lacouleur de peau d’un employé. Avecune question émergente : l’entrepriseest-elle prête à intégrer la nouvellegénération ? « Qui doit changer : l’en-treprise ou le jeune ? », lance Éric Ser-volle. « L’entreprise n’a pas pour rôle deformer aux comportements », tempèreAlain Lemaistre, président de Face etdirecteur du centre EDF-GDF de Ver-

sailles. Et Philippe Lerat, DRH deSnecma Services, résume le sentimentgénéral : « L’entreprise ne doit pas rené-gocier ses valeurs, car ce sont celles qu’ellevend à ses clients, mais elle doit en créerde nouvelles. » Des déclarations tradui-tes en actes, puisque la lutte contre ladiscrimination doit être inscrite aurèglement intérieur de la Snecma,comme elle l’a déjà été dans celui duLaboratoire national d’essai. ■

Sandrine Cochard

PLAN DE LUTTE CONTRE

LES DISCRIMINATIONS (7)

Que pensent lesdirecteurs des ressourceshumaines, premiersacteurs du recrutement,de la discrimination ?Réponses, mitigées, avec le club Face, qui les a sensibilisés à la question.

Mobiliser les entreprises

Où en sont lesjeunes diplômés ?• Karim est en stage en alternance à

l’AFPA et à la Snecma.

• Mohamed a débuté une formation en

informatique avec l’ANPE.

• Mamadou travaille en CDD.

• Djamila commence début avril un stage

de 4 mois au sein de la direction des res-

sources humaines d’EDF.

• Kadidja a été recrutée en CDD à mi-

temps dans un bureau d’études et a passé

un concours de la fonction publique terri-

toriale.

• David doit être recruté au début du mois

d’avril dans une agence événementielle. Il

attend sa promesse d’embauche. ■

▲ Le 15 novembre 2005, une cinquantaine d’entreprises s’étaient réunies à l’hôtel d’agglomérationautour du thème : « recrutement et discriminations : risques et enjeux ».

▲ Alain Lemaistre, président du club Face etdirecteur du centre EDF-GDF de Versailles.

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Elancourt

Guyancourt

La Verrière

Magny-les-Hameaux

Montigny-le-Bretonneux

Trappes

Voisins-le-Bretonneux

à votre service

Saint-Quentin-en-Yvelines

L’Office d’Information

Information

Accueil

Orientation

Documentation

Centre Commercial - Espace Saint-Quentin3, Place Robert Schuman

78180 Montigny-le-Bretonneux

courriel : [email protected]

internet : www.saint-quentin-en-yvelines.frrubrique Office d’Information

Fax : 01 39 30 42 16

Du mardi au samedi de 12h à 18h30

www.saint-quentin-en-yvelines.fr

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santé

L E P E T I T Q U E N T I N - n O 2 0 8 - AV R I L 2 0 0 6

On ne les connaît pas toujours,mais ils font un travail de terrainremarquable… et ce depuis leur

création, en 1975. Les centres de planifi-cation et d’éducation familiale accueillenttoute personne désirant rencontrer un médecin, une sage-femme ou uneconseillère conjugale et familiale afin depouvoir aborder, en toute confiance, et demanière confidentielle, des questionsliées à la contraception, au couple, auxrelations familiales, à la grossesse, à lasexualité…

Des professionnels à l’écouteGratuites, les consultations et les prescrip-tions sont ouvertes à tous sans aucun cri-tère. Conformément à la loi, la délivrancede contraceptifs et les examens afférents àla contraception ne sont financièrementpris en charge par le conseil général desYvelines que pour les mineures qui en fontla demande et les personnes sans aucunecouverture sociale.À Saint-Quentin (voir encadré), les centresreçoivent en moyenne 60 % de jeunes demoins de 25 ans, dont 15 % de mineur(e)squi apprécient la gratuité et l’anonymatdes services. « Déclarer à ses parents que l’onsouhaite se procurer la pilule ou des préserva-tifs, que l’on est inquiète suite à un retard derègles ou à un rapport non protégé, que l’on

craint une infection sexuellement transmis-sible ou que l’on envisage d’avoir recours àune interruption volontaire de grossesse estextrêmement difficile pour la majorité desjeunes », explique le docteur BrigitteLefebvre du Preÿ, médecin responsabledes centres de planification et d’éduca-tion familiale du bassin de Saint-Quen-tin-en-Yvelines. « Le fait de s’adresser ànous les rassure, évite des situations indivi-duelles et familiales qui pourraient devenirdramatiques sans l’accompagnement médi-cal et psychologique que nous proposons. »Chaque centre de planification – à ne pasconfondre avec le planning familial, asso-ciation du Mouvement féministe et d’édu-cation populaire, qui fête ses 50 ans cetteannée – est animé par une équipe de troisprofessionnels : un médecin formé engynécologie, une conseillère conjugale etfamiliale qui reçoit, écoute et soutient lespersonnes et une secrétaire formée à l’ac-cueil spécifique de la planification.

Une dimension humaineessentielle« Pour une personne qui vient pour un dépis-tage d’IST, une consultation pré ou post IVG,après avoir subi des violences sexuelles ou pourévoquer ses problèmes conjugaux, la dimen-sion humaine est essentielle », ajoute le Dr Lefebvre du Preÿ.

Si les centres de planification offrent desconsultations médicales, ils mènent aussides actions de prévention et de promotionde la santé. Sur demande, une conseillèredes centres de planification peut interve-nir dans les classes de 4e et de 3e de collègeet dans les lycées pour une information surla sexualité et l’éducation à la santé auprèsdes jeunes, ainsi que dans les foyers de jeunes travailleurs, les missions locales, lesassociations… ■

Dominique Ciarlo

Également à votre écoute :

Fil santé jeunes – Tél : 0800 235 236 (numéro

national d’écoute individualisée et confidentielle

des jeunes en matière de santé, appel anonyme

et gratuit)

SEXUALITÉ

Personnel et confidentielIl n’est pas toujours facile,quand on est jeune, voiremineur(e), de trouver uninterlocuteur pour s’informersur la contraception, lasexualité, l’interruptionvolontaire de grossesse. Les centres de planificationet d’éducation familialeoffrent des consultationsmédicales, des conseils etun accompagnent individuel.

À Saint-Quentin-en-YvelinesParmi les vingt-neuf centres de planification

gérés par le conseil général des Yvelines, trois

sont à votre disposition en ville nouvelle :

• Guyancourt – 16, mail des Saules

Tél : 01 30 43 47 62

• La Verrière – 7 ter, avenue du Général-Leclerc

Tél : 01 30 05 62 32

• Trappes – 4, rue Jean-Moulin

Tél : 01 30 50 84 90 ■

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santé

Professionnelles de terrain, les doc-teures Viviane Moulis et Soizic Sin-dou-Faurie sont confrontées en per-

manence, tout comme l’ensemble de leurscollègues, aux adolescents et à leur fré-quent mal de vivre. Lors des consultationsde médecine scolaire, l’examen, le rapportpoids-taille et l’évolution de la courbe decroissance ne permettent pas toujours dediagnostiquer avec certitude un troubledu comportement alimentaire. « L’alerte nous est le plus souvent donnéepar l’infirmière scolaire qui relève des ma-laises, le professeur d’éducation physique etsportive, l’agent de cantine qui remarqueque la jeune fille ne mange pas, ou unecamarade de classe inquiète de voir sacopine se faire vomir après le repas »,indique Viviane Moulis. Troubles pathologiques, l’anorexie men-tale (restriction alimentaire) et la boulimie(pulsion irrésistible à manger) sont de véri-tables maladies, qui affectent principale-ment les filles à l’âge de l’adolescence (neufcas sur dix pour l’anorexie, sept cas sur dixpour la boulimie).

Le culte de la minceurÀ l’âge de la puberté, les adolescentes ontfréquemment une perception du corpsperturbée. Face aux images véhiculées parles médias, elles veulent se conformer à lanorme sociale, tout en rejetant leur corpsde femme, refusant ainsi de grandir, de devenir adulte. « L’anorexie mentale, maladie grave et difficile à traiter, mortelle

dans les cas extrêmes, se traduit par un désirde maigrir à tout prix, d’être toujours plusmince. Généralement niée et dissimulée àl’entourage, la restriction alimentaire sévèrealtère les mécanismes de faim et de satiété etmène à des carences nutritionnelles aux effetsdramatiques », souligne Soizic Sindou-Fau-rie. L’amaigrissement devient alors patho-logique, le recours à une hospitalisationpour re-nutrition avec séparation dumilieu familial s’imposant comme uneprise en charge physiologique, psycholo-gique et sociale souvent nécessaire.

Pathologie de la dépendanceLiée à des causes d’ordre psychologique(manque de confiance en soi, dépres-sion…), la boulimie touche également lesadolescentes. Cette maladie, qui se mani-feste par crises compulsives, s’exprime parune envie irrépressible de manger sanssensation de faim ou de plaisir des alimentssucrés et très caloriques, pour parfois sefaire vomir ensuite. Ce besoin d’ingurgitation incontrôlablepeut se produire plusieurs fois par jour oupar semaine, le malade essayant de luttersans y parvenir et se préparant à ces accèsdans l’angoisse et la solitude, car la straté-gie consiste, là encore, à se cacher. « Aprèsla crise, le boulimique ressent un sentimentde honte et de dégoût de lui-même, souf-france aiguë qui ne dure pas. Une aidepsychologique, une psychothérapie, peuventêtre efficaces », remarque le docteurViviane Moulis.

Sans confondre petits régimes et anorexie,grignotage et boulimie, les parents doiventdonc se montrer vigilants et ne pas hésiterà confier leurs éventuelles inquiétudes aumédecin traitant, premier maillon de lachaîne préventive et thérapeutique.■

Gaëlle le Hénaff

Centre médico-scolaire

Institut de promotion de la santé

3, rue de la Mairie à Trappes

Tél. : 01 30 16 17 87

www.boulimie.com/fr

www.doctissimo.fr

ANOREXIE MENTALE ET BOULIMIE

Obsessions dangereusesL’anorexie et la boulimie touchent un nombrecroissant d’adolescentes, prises dans un engrenagepouvant avoir des conséquences dramatiques sur la santé. Le point avec Viviane Moulis et SoizicSindou-Faurie, médecins de l’Éducation nationale du bassin de Saint-Quentin-en-Yvelines.

▲ C’est l’entourage de l’adolescente qui alerte le plus souvent les Dr Soizic Sindou-Faurie et Moulis (de gauche à droite).

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en bref

La Journée de la femme, le 8 mars, a été aussi celle de l’amitié

intergénérationnelle pour les locataires de la Résidence pour personnes

âgées Jean-Fourcassa (RPA, à Trappes). Fidèle à sa démarche d’ouverture

sur l’extérieur, l’établissement, géré par la communauté

d’agglomération, dirigé par Patricia Gau avec l’aide d’Agnès Ferré,

animatrice, a rassemblé autour d’un goûter les enfants du centre de

loisirs Jean-Cocteau et les aînés, venus écouter les Conteurs et conteuses

de Trappes, habitués des lieux. « Il y a beaucoup d’enfants d’origine

étrangère éloignés de leurs grands-parents et la RPA compte nombre

de papis et de mamies qui ne voient que rarement leurs petits-enfants.

Les rapprocher tisse des liens, rétablit l’équilibre de part et d’autre »,

remarque Élise Fadet, animatrice stagiaire au centre de loisirs en

question. Démarche que Patricia Gau partage et encourage depuis

plusieurs années. « Ce type d’échanges avec les enfants, les jeunes et les

personnes extérieures à la résidence est important, et nous poursuivrons

d’ailleurs l’aventure ces prochains mois avec des activités manuelles

pour la préparation de la décoration de Pâques en avril, un pique-nique

commun en mai et un spectacle donné par les enfants à la RPA en juin. »

Fréquemment sollicitée par les établissements scolaires, les centres

de loisirs, les collèges et les lycées de Saint-Quentin-en-Yvelines,

la résidence Jean-Fourcassa est ainsi devenue au fil des rencontres un

repère dans la ville, une passerelle essentielle entre juniors et seniors. ■

RPA

3, square Albert-Camus à Trappes – Tél. : 01 30 62 96 36

santé-social

RÉSIDENCE DES PERSONNES ÂGÉES

L’effet passerelle

MALADIE DE PARKINSON

Une journée pour s’informerLe 25 avril, dans le cadre Journée mondiale de la maladie de

Parkinson (11 avril), le groupement des Parkinsoniens d’Ile-

de-France organise une journée portes ouvertes dans le hall

de l’Institut de promotion de la santé (IPS), de 10 h à 18 h. Vous

y trouverez des informations sur cette maladie neuro-dégénérative

chronique, évolutive, qui toucherait 200 000 personnes en France

(mais seules 80 000 personnes sont suivies), et qui reste à ce jour

encore mal connue du grand public. ■

IPS – 3, place de la Mairie à Trappes – Tél. : 01 30 16 17 80

HYGIÈNE DE VIE

Bougeons-nous !

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Vos gambettes vous démangent avec le retour duprintemps ? Cela tombe bien : la Maison de l’envi-ronnement (Magny) a choisi le thème de la mar-

che à pied comme fil rouge de sa programmation trimes-trielle. Le 11 mars dernier, elle proposait un débat animépar le docteur Jean Panel sur les bienfaits cette activitéphysique des plus simples à pratiquer. Vous avez raté laconférence ? Pas de fausse excuse… puisque ce spécialistede la médecine du sport livre ses recommandations auPetit Quentin.« Notre corps est programmé pour marcher 10 km par jour envi-ron, distance que les gens parcouraient d’ailleurs sans se poser dequestions jusque dans les années 1920, ne serait-ce que pour allerà l’école, au travail, faire les courses… » Notre mode de vieactuel, sédentaire, et une alimentation trop riche et déséqui-librée, expliquent l’augmentation des pathologies cardio-vasculaires, première cause de mortalité en France.« Marcher fait fonctionner la pompe cardiaque, dilate l’ensem-ble des artères et évite, en caricaturant, que le tartre ne s’ydépose. Grâce à la marche, le cœur se muscle et augmente sonrythme, d’où une plus grande endurance face à un choc phy-sique ou psychique. On observe les mêmes effets bénéfiquespour le système respiratoire, qui gagne en souplesse pulmonai-re, ainsi que pour la circulation veineuse, facilitée au niveaudes pieds et des jambes, et pour le système digestif, moinsparesseux. » Sans oublier l’aspect psychologique, avec uneffet anti-déprime, anti-stress garanti. Que des bénéfices,donc ! Sans compter que Saint-Quentin-en-Yvelines nemanque pas de parcours attractifs pour marcher – assez rapidement pour un impact sur l’organisme – ou faire sonfooting… « J’attends avec impatience le jour où les gens accorderont autant d’attention à leur capital santé qu’à leur voi-ture », conclut, amusé, le praticien. Enfin, il ne faut pas hési-

ter, à partir de 40 ans, à passerun bilan physio-logique de l’ef-fort (électrocar-diogramme, testsd’effort maximalsur tapis roulant,etc.), afin de dé-tecter d’éven-tuels troubles durythme cardia-que ou une fragi-lité des articula-tions. ■

Maison de l’environnement

6, rue Haroun-Tazieff à Magny – Tél. : 01 30 07 34 34

www.agglo-sqy.fr/maison-environnement

▲ Difficile de ne pas trouver chaussure à son pied ! Le hall de la Maison de l’environnement accueillejusqu’à fin avril, une exposition de modelages en grès des plasticiens Jean-Christophe Ponce et DanyGandon, du collectif Scénorama.

Page réalisée par Dominique Ciarlo

▲ Partager un moment ensemble, et tisser des liens, autour d’ungoûter, d’un spectacle ou d’un pique-nique.

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mémoire vive

� Le cinéma le plus moderne de la région Ce grenier à sel sera transformé en cinéma dès les années 1920, avant de servir d’hôpital de fortune durant la Deuxième Guerre mondiale.Après guerre, le cinéma reprend ses droits et, en 1964, « Le Normandie »fait même de Trappes une ville touristique grâce à « l’Héraclorama », un écran courbe qui donne une impression de relief aux images. Il est alors l’un des tout premiers cinémas de la région parisienne.

Un cinéma d’art et d’essai � En 1980, le cinéma Jean-Renoir, géré par l’Association culturelle de Trappes (ACT)

voit le jour. Il existe alors très peu de salles obscures en ville nouvelle et cette sallede proximité, classée art et essai, programme des versions originales, des films

grands publics et des films d’auteurs. La salle propose aussi des soirées thématiques,participe à de nombreux festivals et à des dispositifs tels que « Premiers plans », « École et cinéma », « Lycéens et apprentis au cinéma ». Depuis 2005, le Grenier à Sel fait partie du réseau Bande de cinés, réseau de cinémas indépendants des

Yvelines, qui propose, entre autres, des tarifs avantageux.

Jean-RenoirTél. : 08 92 68 05 97 (0,34 euros/min)

http://www.jeanrenoir.free.frPage réalisée par Nicolas Gervais

en collaboration avec Mémoire de Trappes – Tél. : 01 30 69 16 60

� Une ancienne grangeSur ce plan de Trappes en 1504, le Grenier à Sel apparaît sous le nom de « Grange du Douaire ». À cette époque, Trappescomptait 500 habitants et l’actuelle rue Jean-Jaurès, qui setrouvait sur la route de Bayonne, était très commerçante. La grange servait alors d’écurie et d’atelier pour les maréchaux-ferrants à l’Étoile d’or, le café voisin qui était un relais de laPoste aux chevaux. Le bâtiment a été ensuite utilisé commegrenier à sel.

PATRIMOINE (8)

Les trésors du GrenierEntre poutres et pierres meulières, le cinéma Jean-Renoir, dit le Grenier à Sel, à Trappes, vient d’avoir 25 ans. Saviez-vous que ce bâtiment était en fait une ancienne grange qui apparaît sur les cartes dès 1504 ?

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Tribune libre

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Divers Droite

Saint-Quentin-en-Yvelines est né, audébut des années 70, d’une volonté del’État d’urbaniser et de développer écono-

miquement l’Ile-de-France. Il s’agissait alors decréer des « villes nouvelles » englobant plu-sieurs communes pour un territoire d’actionunique.

Aujourd’hui, l’État a décrété la fin de « l’inté-rêt national » de Saint-Quentin. Son territoirea changé, son statut juridique aussi. La villenouvelle est désormais une communauté d’ag-glomération de droit commun, comme toutesles autres en France.

Or, le président Robert Cadalbert et sa majo-rité se comportent comme si Saint-Quentindevait remplacer les 7 communes qui la com-posent.Ce n’est pas le cas ! Nos 7 communes sont bienvivantes ! Leur identité est plus forte quejamais et leurs élus – seuls représentants élusau suffrage universel –, sont bien déterminésà décider par eux-mêmes de ce qui est bonpour leurs habitants.

Nous rappelons que le président n’a été élu,par ses pairs, que pour gérer les actions d’inté-rêt intercommunal en respectant les valeursd’impartialité et d’efficacité. Le vote du bud-get au mois de mars aura été l’occasion deconstater qu’une certaine inégalité existe tou-jours entre les différentes communes, ce quenous avons dû dénoncer une fois de plus,hélas ! ■

Parti communiste et apparentés

Àl’heure où ces lignes sont écrites, les étu-diants saint-quentinois rejoignent large-ment un mouvement de plus en plus

puissant contre le contrat première embauche,CPE. Nous espérons donc qu’à l’heure où ellessont lues, ce texte soit intégralement retiré.Au-delà de son aspect discriminant déjà inaccep-table, le CPE, après le CNE, constitue l’amorced’une véritable bombe offerte au Medef pourdynamiter le code du travail et toutes garantiesaccordées aux salariés, pour faire de la précaritéle statut ordinaire tout au long de la vie.Nous voyons chaque jour les ravages de cettepolitique, l’explosion de la précarité et de la pau-vreté, des besoins sociaux plus importants quejamais, alors que l’État réduit toujours plus lacontribution des employeurs à l’action publiqueet sociale… Cela ne peut plus durer !Il est donc réjouissant que lycéens et étudiants,jeunes, salariés ou privés d’emplois, se soientretrouvés pour exiger le retrait total de ce texteavec une large majorité de la population et lesoutien des organisations syndicales et de tou-tes les forces de gauche.Le passage en force avec l’utilisation du 49-3, ledénigrement de l’action des étudiants, auronttémoigné de la peur du gouvernement face àcette mobilisation croissante. Dès l’annonce duprojet, les élus communistes et partenaires, auParlement et dans tout le pays, s’y sont résolu-ment opposés.En empêchant un nombre toujours plus grandde salariés jeunes et moins jeunes de faire desprojets, la précarité contribue pour beaucoup àune fragilité de l’activité économique préoccu-pante aujourd’hui et pour un avenir proche.Comme l’a exprimé le vote du 29 mai 2005,pour contribuer à construire un autre mondepossible, c’est de droits nouveaux pour les sala-riés dont l’Europe et notre pays ont besoin. ■

Parti socialiste et apparentés

Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communautéd’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés.

La crise des banlieues et celle du CPE nesont pas étrangères. Toutes deux interro-gent sur un malaise profond de la jeu-

nesse et sur l’incapacité de notre société à per-mettre à chacun de trouver sa place dans lemonde du travail. Aujourd’hui les valeurs dutravail et de l’emploi disparaissent au profit duCAC 40. Ce phénomène a des répercussionspour les jeunes mais aussi pour les plus ancienset les chômeurs. Tout gouvernement a pourmission et pour devoir d’aider chacun à trou-ver sa place dans le monde du travail. Actuel-lement, nous constatons que les richessescréées par les entreprises atteignent desrecords, mais malheureusement ces richessessont investies dans le capital et non dans le tra-vail. Il est du devoir de chaque responsable de pren-dre les mesures pour que ces richesses soientplus équitablement redistribuées. Notre gou-vernement fait l’inverse ! À gauche, la poli-tique mise en place a toujours encouragé l’em-ploi par la croissance et la consommation. Legouvernement de Lionel Jospin a réussi à fairebaisser le chômage de manière significative.Oui, la gauche a su mener une politique ambi-tieuse et efficace en matière de croissance et decréation d’emploi. La politique libérale miseen place actuellement est dangereuse. Et cen’est pas en faisant voter un amendementrédigé par un député ultra-libéral de Saint-Quentin-en-Yvelines pour que les temps dedéplacement des salariés ne soient plus comp-tés dans le temps de travail que l’on va dansle bon sens.Au-delà des discours, ce sont les actes quicomptent et il est clair que le gouvernement achoisi de favoriser le capital au détriment dutravail et de l’emploi. ■

AUBRIET Armelle - BARD Gérard - BIETTE Alexis -BOUSSARD Bruno - CAVALLIER Alain - CAMY Daniel -DAVID Catherine - FAVIER Gérard - FOURGOUS Jean-Michel - GRATTEPANCHE Jean-Luc - LAPORTE Alain -LAUGIER Michel - LEFEVRE Jean-Pierre - LE GUERINELPierre - LE NAN Joël - PERRODO Catherine - PLUYAUDJean-Pierre - THAREAU Marie-Noëlle - TISON Jean-Louis -VIENNA Monique

FENEUX Claudine - GENDRON Jean-Yves - KEULENFrançoise - LE VOT Alain - MONNIOT Gérard - SECKN’DIAYE Awa - SELLINCOURT Pierre

BISCH René - BLEE Jean-Yves - BONNANI Philippe -CADALBERT Robert - DELIGNE François - FERREN-BACH Henriette - HAMARD Danielle - JARDIN Michèle -LOLLIOZ Jacques - MACHEBOEUF Yves - MALANDAINGuy - SABLONNIERES Sandrine - TABARIE Bernard -VILAIN Christine

LE PETIT QUENTIN n°208 ET KIOSQ n°30 - AVRIL 2006DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric TheuléRÉDACTRICE EN CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTARIAT DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit (1re SR), Arnaud Thomelin RESPONSABLE DUSERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Johanna-Diane Bonnaud, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer, ChristianLauté, Michel Lemoine RESPONSABLES DE RUBRIQUE : Isabelle Dubosq-Suffit (Santé-Social) – Tél. : 01 39 44 81 02 ; Caroline Junqua(Culture-Loisirs) – Tél. : 01 39 44 82 61 ; Arnaud Thomelin (Sports) – Tél. : 01 39 44 81 09 COUVERTURE : Christian Lauté ICONOGRAPHIE :Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE : Patricia Charret – Tél. : 01 39 44 81 10 CONCEPTION GRAPHIQUE : KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : PLB Communication – Tél. : 01 49 87 07 07 IMPRESSION : Actis – Maulde et Renou – Tél. : 01 49 26 14 66DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires ÉDITEUR :communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex Tél. : 01 39 44 80 80 –FAX : 01 39 44 82 82 Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales, tiré à 75 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr