L’INDUSTRIE DE LA CHIMIE - OREF Grand Est · L’industrie de la chimie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est 5 F Évolution des effectifs salariés de l’industrie de la

L’INDUSTRIEDE LA CHIMIE

Cahier complémentaireAppui au contrat d’objectifs territorial - volet 1

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2 L’industrie de la chimie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

SOMMAIRE

Avertissement : en raison des arrondis, la somme des composantes présentées dans les graphiques ou les tableaux peut ne pas être égale au total affiché ou à 100 %

Tissu productif 3Environ 16 300 salariés dans l’industrie de la chimie en Grand Est 3Plus de trois salariés sur dix dans la fabrication de préparations pharmaceutiques 3Une baisse des effectifs nettement moins marquée que dans l’ensemble de l’industrie 4231 établissements employeurs en Grand Est 5Une quasi-stabilité du volume d’établissements entre 2008 et 2015 6Près d’un tiers des établissements comptent au moins 20 salariés 6Une moyenne de 20 créations d’établissement par an entre 2009 et 2015 8

Actifs occupés 9Un actif occupé sur quatre est technicien 957 % des actifs occupés ont entre 25 et 44 ans 10Une présence féminine plus forte que dans l’industrie 1295 % d’emplois pérennes 12Le temps partiel plus présent que dans le reste de l’industrie 1344 % de diplômés du supérieur 14

Marché du travail 163 400 demandeurs d’emploi en Grand Est 16Une forte augmentation du nombre de demandeurs en cinq ans 17Les offres d’emploi 17

Périmètres 18Note méthodologique 23Contexte 28

3L’industrie de la chimie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

Tissu productif Environ 16 300 salariés dans l’industrie de la chimie en Grand Est

1 Régions métropolitaines, hors Île-de-France.2 Fabrication de médicaments, préparations chimiques contraceptives, préparations et substances de diagnostic, produits pharmaceutiques issus des biotechnologies, tissus imprégnées à usage médical et préparation de produits d’herboristerie à usage pharmaceutique.

Avec 16 305 salariés recensés fin 2015, le Grand Est se place au 4e rang des régions de France de province1 en termes d’effectifs dans l’industrie de la chimie. Ce secteur représente 6,9 % des salariés de l’industrie en région, soit une légère sous-représentation par rapport à la France de province (- 1,7 point).

Environ 9 900 salariés, soit six sur dix, sont localisés sur le territoire alsacien, concentrés notamment dans les bassins d’emploi de Strasbourg (environ 3 500 salariés), Saint-Louis (près de 2 000) et Mulhouse (près de 1 300). Notons que près de la moitié des 3 700 salariés basés en Lorraine se situent dans le bassin houiller, et que près de 60 % des 2 700 travaillant sur le territoire champardennais sont implantés dans le bassin d’emploi de Reims.

Source : Acoss, données au 31 décembre 2015 (champ : secteur privé - découpage géographique au 01/01/2015).

Plus de trois salariés sur dix dans la fabrication de préparations pharmaceutiquesLa fabrication de préparations pharmaceutiques2 représente 31,1 % des effectifs de la chimie en Grand Est. On trouve ensuite quatre activités qui comptent chacune plus de 1 000 salariés et regroupent au total 34,2 % des salariés de l’industrie de la chimie : la fabrication de matières plastiques de base (9,9 %), d’autres produits chimiques inorganiques de base (9,2 %), de parfums et de produits pour la toilette (8,2 %), d’autres produits chimiques (7,0 %).

Deux activités se distinguent par un poids plus conséquent dans l’industrie chimique qu’au niveau national : la fabrication de matières plastiques de base (+ 4,6 points) et d’autres produits chimiques inorganiques de base (+ 4,1 points). À l’inverse, la fabrication de parfums et de produits pour la toilette apparaît sous-représentée (- 5,0 points), tout comme la fabrication d’autres produits chimiques organiques de base (- 4,3 points).

Notons que certaines activités se démarquent par le fait que les effectifs régionaux représentent une part

importante de l’ensemble recensé au niveau national. C’est le cas de la fabrication de fibres artificielles ou synthétiques, qui pèse seulement 2,0 % dans l’industrie chimique régionale, mais dont les plus de 300 sala-riés représentent 43,4 % des effectifs de leur activité au niveau national. Le Grand Est regroupe également 30,4 % des effectifs nationaux de la fabrication de colles et 28,5 % de ceux de la fabrication de colorants et de pigments.


F Répartition des effectifs salariés de l’industrie de la chimie par activité

3 Bouny P., Van Lu A. et Perron R., «Évolution de l’emploi dans la zone d’emploi de Reims», Insee flash Champagne-Ardenne, n°157, juillet 2012.4 Fabrication de produits destinés à la production de médicaments, transformation du sang, fabrication de sucres chimiquement purs, transformation de glandes et production d’extraits de glandes.

Une baisse des effectifs nettement moins marquée que dans l’ensemble de l’industrieEntre 2008 et 2009, le nombre de salariés de l’industrie chimique en Grand Est a chuté de 9,9 %, passant de

près de 18 500 à environ 16 600. On peut noter que cette tendance est en partie expliquée par une baisse d’effectif d’environ 700 salariés constatée dans la commune de Reims, suite à l’application d’un plan de res-tructuration dans un établissement du secteur (fabricant de préparations pharmaceutiques) en 20093.

L’effectif salarié du secteur s’est ensuite stabilisé entre 2009 et 2014 (- 1,8 % ), puis est resté quasi inchangé de 2014 à 2015 (- 0,2 %). Au total, les effectifs ont diminué de 11,7 % entre 2008 et 2015 (contre - 18,3 % dans l’ensemble de l’industrie), soit 2 156 salariés en moins.

En valeur absolue, c’est dans la fabrication de matières plastiques de base que les effectifs ont le plus baissé à long terme (- 558 salariés ; - 25,7 %). On compte également 476 salariés de moins dans la fabrication de préparations pharmaceutiques (- 8,6 %), 430 dans la fabrication de colorants et de pigments (- 50,5 %), et 282 dans la fabrication de parfums et de produits pour la toilette (- 17,5 %). Notons au contraire une progres-sion importante dans les activités de fabrication de produits pharmaceutiques de base4 entre 2008 et 2015 (+ 31,8 %, soit 238 salariés supplémentaires).

Source : Acoss, données au 31 décembre 2015 (champ : secteur privé).

Note : ne figurent que les activités comptant au moins 200 salariés en Grand Est.

Grand Est France de province

Effectif Poids Effectif Poids

Tous secteurs confondus 1 356 715 - 12 879 751 -

Industrie 237 819 - 1 984 309 -

Chimie, dont : 16 305 100,0 % 170 509 100,0 %

Fabrication de préparations pharmaceutiques 5 068 31,1 % 55 394 32,5 %

Fabrication de matières plastiques de base 1 610 9,9 % 8 930 5,2 %

Fabrication d'autres produits chimiques inorganiques de base n.c.a. 1 500 9,2 % 8 726 5,1 %

Fabrication de parfums et de produits pour la toilette 1 334 8,2 % 22 519 13,2 %

Fabrication d'autres produits chimiques n.c.a. 1 135 7,0 % 12 210 7,2 %

Fabrication de produits pharmaceutiques de base 986 6,0 % 6 229 3,7 %

Fabrication d'autres produits chimiques organiques de base 835 5,1 % 15 979 9,4 %

Fabrication de savons, détergents et produits d'entretien 612 3,8 % 5 609 3,3 %

Fabrication de colles 584 3,6 % 1 918 1,1 %

Fabrication de pesticides et d'autres produits agrochimiques 577 3,5 % 4 301 2,5 %

Fabrication de peintures, vernis, encres et mastics 519 3,2 % 10 801 6,3 %

Fabrication de colorants et de pigments 422 2,6 % 1 482 0,9 %

Fabrication de fibres artificielles ou synthétiques 333 2,0 % 768 0,5 %

Fabrication de caoutchouc synthétique 293 1,8 % 1 372 0,8 %

Fabrication de produits azotés et d'engrais 285 1,7 % 3 776 2,2 %


F Évolution des effectifs salariés de l’industrie de la chimie entre 2008 et 2015 en Grand Est - base 100 en 2008

5 Fabrication d’éléments chimiques (hors gaz industriels), d’acides inorganiques (hors acide nitrique), d’alcalis, lessives et autres bases inor-ganiques (hors ammoniac), d’autres composés inorganiques et d’eau distillée, grillage de pyrite de fer.

231 établissements employeurs en Grand EstEn 2015, on compte 231 établissements employeurs dans la chimie en Grand Est, soit 9,3 % de ce secteur en France de province. A l’image des effectifs salariés, c’est dans la fabrication de préparations pharmaceu-tiques qu’on trouve le plus grand volume en région, avec 43 entités, soit 18,6 % des structures de l’industrie chimique.

La répartition des établissements employeurs entre les autres activités de la chimie apparaît en revanche différente de celle des salariés. On note par exemple que la fabrication de peintures, vernis, encres et mastics représente 10,4 % du secteur en termes d’établissements, contre 3,2 % en termes d’effectifs. Au contraire, la fabrication d’autres produits chimiques inorganiques de base5 regroupe 4,3 % des employeurs de la chimie,

contre 9,2 % des salariés.

Par ailleurs, si les établissements employeurs de la chimie comptent en moyenne 71 salariés par entité (contre 36 dans l’industrie), cette donnée varie fortement d’une activité à l’autre : dans la fabrication de produits phar-maceutiques de base, cette moyenne s’élève à 164, tandis que dans la fabrication de peintures, vernis, encres et mastics, elle n’est que de 22.

Source : Acoss, données au 31 décembre de l’année (champ : secteur privé).

16 305 salariés

237 819 salariés

1 356 715 salariés

80

82

84

86

88

90

92

94

96

98

100

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Chimie Industrie Tous secteurs confondus


Source : Acoss, données au 31 décembre 2015 (champ : secteur privé).

Note : ne figurent que les activités comptant au moins 10 établissements employeurs en Grand Est.

F Répartition des établissements employeurs de l’industrie de la chimie par activité

Une quasi-stabilité du volume d’établissements entre 2008 et 2015L’industrie chimique en Grand Est recense 6 établissements employeurs de moins en 2015 par rapport à 2008 (- 2,5 % contre - 5,9 % en France de province). Si les activités de fabrication de parfums et de produits pour la toilette, d’autres produits chimiques organiques de base, et de gaz industriels comptent chacune trois entités en moins sur la période, on dénombre à l’inverse une progression dans la fabrication de préparations pharmaceutiques (+ 5 unités) et dans la fabrication d’autres produits chimiques (+ 3 unités).

À plus court terme, entre 2014 et 2015, le volume d’établissements employeurs est resté relativement stable (- 4 unités).

Source : Acoss, données au 31 décembre de l’année (champ : secteur privé).

Près d’un tiers des établissements comptent au moins 20 salariés Le secteur de la chimie est composé à 58,6 % d’établissements comptant moins de 10 salariés, contre 78,5 % dans l’industrie régionale. Elle se distingue de l’ensemble de l’industrie par une présence plus forte des établis-sements d’au moins 100 salariés (14,3 % contre 4,1 %), et de ceux comptant entre 20 et 49 salariés (13,1 % contre 6,7 %). Au total, on recense ainsi 32,4 % d’établissements comptant au moins 20 salariés dans la chimie, contre 13,7 % dans l’industrie.

Source : Insee, Sirene - répertoire des entreprises et des établissements, 2015.


Nombre Poids Nombre Poids

Tous secteurs confondus 133 111 - 1 372 827 -

Industrie 6 620 - 65 364 -

Chimie, dont : 231 100,0 % 2 490 100,0 %

Fabrication de préparations pharmaceutiques 43 18,6 % 366 14,7 %

Fabrication d'autres produits chimiques n.c.a. 25 10,8 % 243 9,8 %

Fabrication de peintures, vernis, encres et mastics 24 10,4 % 286 11,5 %

Fabrication de savons, détergents et produits d'entretien 23 10,0 % 187 7,5 %

Fabrication de parfums et de produits pour la toilette 22 9,5 % 415 16,7 %

Fabrication de matières plastiques de base 20 8,7 % 142 5,7 %

Fabrication d'autres produits chimiques organiques de base 12 5,2 % 179 7,2 %

Fabrication de gaz industriels 11 4,8 % 91 3,7 %

Fabrication de colles 10 4,3 % 39 1,6 %

Fabrication d'autres produits chimiques inorganiques de base n.c.a. 10 4,3 % 99 4,0 %


FPrincipaux établissements employeurs de l’industrie de la chimie en Grand Est

Source : Insee, Sirene, 2016

Note : ne figurent que les établissements de 200 salariés et plus.

Raison sociale Commune Taille Activité

Lilly Fegersheim 1 000 à 1 999 salariés Fabrication de préparations pharma-ceutiques

Rhodia Operations Chalampe 500 à 999 salariés Fabrication d'autres produits chimiques inorganiques de base n.c.a.

Total Petrochemicals Saint-Avold 500 à 999 salariés Fabrication de matières plastiques de base

Arkema Saint-Avold 250 à 499 salariés Fabrication d'autres produits chimiques organiques de base

Arlanxeo Emulsion Rubber La Wantzenau 250 à 499 salariés Fabrication de caoutchouc synthétique

Boehringer Ingelheim Reims 250 à 499 salariés Fabrication de préparations pharma-ceutiques

Butachimie Chalampe 250 à 499 salariés Fabrication d'autres produits chimiques organiques de base

Catalent Beinheim 250 à 499 salariés Fabrication de préparations pharma-ceutiques

Delpharm Reims 250 à 499 salariés Fabrication de préparations pharma-ceutiques

DSM Nutritional Products Village-Neuf 250 à 499 salariés Fabrication de produits pharmaceu-tiques de base

Du Pont de Nemours Cernay 250 à 499 salariés Fabrication de pesticides et d'autres produits agrochimiques

Novacarb Laneuveville-devant-Nancy 250 à 499 salariés Fabrication d'autres produits chimiques inorganiques de base n.c.a.

Novartis Pharma Huningue 250 à 499 salariés Fabrication de préparations pharma-ceutiques

Octapharma Lingolsheim 250 à 499 salariés Fabrication de produits pharmaceu-tiques de base

Solvay Operations Dombasle-sur-Meurthe 250 à 499 salariés Fabrication d'autres produits chimiques inorganiques de base n.c.a.

Weleda Huningue 250 à 499 salariés Fabrication de parfums et de produits pour la toilette

Cristal France Thann 200 à 249 salariés Fabrication de colorants et de pig-ments

Delpharm Huningue 200 à 249 salariésFabrication de préparations pharma-ceutiques

Dow Lauterbourg 200 à 249 salariés Fabrication de matières plastiques de base

Ineos Polymers Sarralbe 200 à 249 salariés Fabrication de matières plastiques de base

Laboratoires BTT Erstein 200 à 249 salariés Fabrication de préparations pharma-ceutiques

Potasse et Produits Chimiques Thann 200 à 249 salariés Fabrication d'autres produits chimiques inorganiques de base n.c.a.


Une moyenne de 20 créations d’établissement par an entre 2009 et 2015

6 Source : Banque de France.

Avec 19 établissements créés en 2015, la chimie représente 1,7 % des créations de l’industrie en Grand Est. Les entités créées se tournent principalement vers la fabrication de parfums et de produits pour la toilette, ou la fabrication de savons, détergents et produits domestiques, avec 12 créations au total pour ces deux activités, le plus souvent sous le statut d’artisan. Par ailleurs, sur l’ensemble des créations du secteur, ce statut est privilégié dans près d’un cas sur deux.

On constate également un nombre de créations relativement régulier entre 2009 et 2015 avec en moyenne 20 nouveaux établissements par an.

Notons enfin un volume de défaillances d’entreprise très faible dans la chimie en 2015 (moins de 3).6

F Créations totales d’établissement

Source : Insee, Sirene - répertoire des entreprises et des établissements (champ : activités marchandes non agricoles).


Nombre 2015

Évolution 2009-2015


Nombre 2015



Tous secteurs confondus 33 860 - 21,0 % - 12,9 % 420 113 - 14,2 % - 5,8 %

Industrie 1 106 - 20,2 % - 28,5 % 13 772 - 6,5 % - 19,6 %

Chimie 19 + 11,8 % + 11,8 % 264 + 11,9 % - 4,7 %


Actifs occupésPour mémoire, l’exPloitation du recensement de PoPulation, qui a Pour objet de caractériser les actifs occuPés de l’industrie, se fait sur la base d’une entrée croisée Professions (Pcs) et secteurs d’activités (naf) afin d’avoir une analyse ciblée du coeur de métier (métiers de l’industrie exercés dans les activités de l’industrie).un code Pcs Peut être transversal et se retrouver dans Plusieurs secteurs, comme Par exemPle les ingénieurs et cadres d’étude, recherche et déveloPPement des industries de transformation (agroalimentaire, chimie, métallurgie, matériaux lourds), les ouvriers qualifiés divers de tyPe industriel, etc. le croisement avec les codes d’activité (naf) Permet d’obtenir une réPartition de ces métiers Par secteur.

Un actif occupé sur quatre est technicienL’industrie de la chimie regroupe en région près de 14 200 actifs occupés en 2013, dont 27,6 % de techniciens et 21,0 % d’ingénieurs et cadres techniques. Ces deux catégories sont surreprésentées par rapport à l’en-semble de l’industrie (respectivement + 12,8 et + 11,4 points), au détriment notamment des ouvriers, dont la part s’élève à 39,8 % (- 28,3 points par rapport à l’ensemble de l’industrie).

Entre 2008 et 2013, le nombre d’actifs occupés de la chimie a diminué de 5,2 % en Grand Est, une tendance négative moins prononcée que dans l’ensemble de l’industrie régionale (- 14,3 %), ainsi que dans la chimie au niveau national (- 9,6 %). En région, cette évolution défavorable a concerné essentiellement les ouvriers (- 15,9 %), puisque les autres catégories socioprofessionnelles ont vu leur volume se maintenir peu ou prou, voire s’accroître. Cette dynamique explique au moins en partie la surreprésentation en région des ingénieurs et cadres techniques par rapport au niveau national (+ 3,0 points) : entre 2008 et 2013 leur volume a pro-gressé de 10,6 % en Grand Est contre une stagnation en France de province.

F Répartition des actifs occupés de l’industrie de la chimie par catégorie socioprofessionnelle

Source : Insee, recensements de la population (champ : actifs occupés âgés de 15 ans ou plus).


Nombre 2013 Poids

Évolution 2008-2013 Poids


Toutes professions et activités confondues 2 275 047 - - 1,8 % - + 0,8 %

Industrie 196 515 - - 14,3 % - - 11,9 %

Chimie, dont : 14 181 100,0 % - 5,2 % 100,0 % - 9,6 %

Ingénieurs et cadres techniques d'entreprise 2 973 21,0 % + 10,6 % 18,0 % -

Contremaîtres, agents de maîtrise 1 655 11,7 % + 1,6 % 11,9 % - 9,0 %

Techniciens 3 908 27,6 % - 0,3 % 28,7 % + 2,6 %

Ouvriers qualifiés 3 364 23,7 % - 14,9 % 24,9 % - 18,5 %

Ouvriers non qualifiés 2 282 16,1 % - 17,3 % 16,4 % - 21,6 %


F Répartition des actifs occupés de l’industrie de la chimie par profession

57 % des actifs occupés ont entre 25 et 44 ansLes actifs occupés des professions de la chimie apparaissent plus jeunes que dans le reste de l’in-

dustrie en région : on constate que 57,0 % d’entre eux ont entre 25 et 44 ans, contre 48,7 % pour l’ensemble des professions de l’industrie. Plus précisément, on note une surreprésenta-tion de la catégorie des 35-39 ans (+ 4,6 points), tandis qu’à l’inverse, les 50-54 ans sont moins présents (- 3,6 points).

L’indice de vieillissement relevé dans la chimie confirme cette analyse, puisque pour 100 actifs occupés âgés de moins de 30 ans, on en compte 162 âgés de 50 ans et plus, contre 195 pour l’industrie. On note que ce ratio est bien plus élevé chez les agents de maîtrise en fabrication (708), ou encore les ingénieurs et cadres de fabrication (234). À l’inverse, cet indice apparaît inférieur à la moyenne de l’industrie chimique dans les cinq principales professions du secteur en Grand Est.

Source : Insee, recensements de la population (champ : actifs occupés âgés de 15 ans ou plus).

Note : ne figurent que les professions présentant un effectif d’au moins 300 actifs occupés en Grand Est.


Nombre 2013 Poids Évolution

2008-2013 Poids Évolution 2008-2013

Toutes professions et activités confondues 2 275 047 - - 1,8 % - + 0,8 %

Industrie 196 515 - - 14,3 % - - 11,9 %

Chimie, dont : 14 181 100,0 % - 5,2 % 100,0 % - 9,6 %

Autres opérateurs et ouvriers qualifiés de la chimie (y.c. pharmacie) et de la plasturgie 2 374 16,7 % - 11,5 % 18,2 % - 20,1 %

Ouvriers de production non qualifiés : chimie, pharmacie, plasturgie 2 170 15,3 % - 16,0 % 15,7 % - 21,5 %

Ingénieurs et cadres d'étude, R&D des industries de transformation 1 940 13,7 % + 7,7 % 10,2 % - 4,9 %

Techniciens de production et de contrôle-qualité des industries de transformation 1 829 12,9 % + 1,6 % 14,9 % + 2,8 %

Techniciens de R&D et des méthodes de production des industries de transformation 1 516 10,7 % - 6,7 % 9,2 % - 9,5 %

Agents de maîtrise en fabrication : agroalimentaire, chimie, plasturgie, pharmacie 1 313 9,3 % + 4,4 % 9,6 % - 9,4 %

Ingénieurs et cadres de fabrication des industries de transformation 708 5,0 % + 15,1 % 5,3 % + 3,7 %

Ouvriers qualifiés et agents qualifiés de laboratoire : agroalimentaire, chimie, biologie, pharmacie 412 2,9 % - 29,5 % 2,6 % - 18,5 %


Source : Insee, recensement de la population 2013 (champ : actifs occupés âgés de 15 ans ou plus).

F Répartition des actifs occupés en Grand Est par âge quinquennal

F Indice de vieillissement des actifs occupés en Grand Est

0,2%

4,6%

9,2%

13,2%

17,7%16,9%

15,4%

11,9%

9,3%

1,5%0,1%

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

16%

18%

20%

Moins de 20ans

20-24 ans 25-29 ans 30-34 ans 35-39 ans 40-44 ans 45-49 ans 50-54 ans 55-59 ans 60-64 ans 65 ans etplus

Chimie Industrie Toutes professions et activités confondues

* L’indice de vieillissement correspond ici au nombre de personnes de 50 ans et plus pour 100 actifs occupés de moins de 30 ans



Moins de 30 ans 50 ans et plus Indice de

vieillissement*

Toutes professions et activités confondues 461 287 631 831 137

Industrie 28 924 56 525 195

Chimie, dont : 1 995 3 232 162

Agents de maîtrise en fabrication : agroalimentaire, chimie, plasturgie, pharmacie 51 363 708

Ingénieurs et cadres de fabrication des industries de transformation 67 157 234

Ouvriers qualifiés et agents qualifiés de laboratoire : agroalimentaire, chimie, biologie, pharmacie 58 103 177

Techniciens de production et de contrôle-qualité des industries de transformation 279 395 142

Autres opérateurs et ouvriers qualifiés de la chimie (y.c. pharmacie) et de la plasturgie 339 467 138

Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement des industries de transformation 255 351 138

Ouvriers de production non qualifiés : chimie, pharmacie, plasturgie 407 528 130

Techniciens de recherche-développement et des méthodes de production des industries de transformation 297 342 115


Une présence féminine plus forte que dans l’industrieOn compte moins d’un tiers de femmes parmi les actifs occupés de la chimie en Grand Est (32,7 %), soit une présence plus marquée qu’en moyenne dans l’industrie (19,9 %).

Néanmoins, des disparités sont visibles entre les différentes professions. Par exemple, les femmes sont majo-ritaires parmi les techniciens de recherche-développement et des méthodes de production (54,3 %), mais sont peu représentées chez les agents de maîtrise en fabrication (16,8 %).

F Part des femmes parmi les actifs occupés en Grand Est

95 % d’emplois pérennesLes emplois pérennes prédominent largement dans la chimie, avec 95,1 % des contrats en Grand Est (contre 93,1 % pour l’industrie), cette part atteignant même 99,0 % chez les agents de maîtrise en fabrication.

Avec 1,1 % des contrats, l’apprentissage apparaît moins présent que dans l’ensemble de l’industrie (- 0,6 point). On trouve néanmoins une proportion d’apprentis supérieure chez les ingénieurs et cadres d’étude, recherche et développement (2,1 %) et les techniciens de recherche-développement et des méthodes de production (1,9 %).



16,8% (221 femmes)

19,9% (39 171 femmes)

22,1% (526 femmes)

25,7% (182 femmes)

32,7% (4 633 femmes)

36,4% (791 femmes)

38,0% (696 femmes)

44,5% (863 femmes)

46,6% (192 femmes)

54,3% (824 femmes)

0% 25% 50% 75% 100%

Agents de maîtrise en fabrication

Industrie

Autres opérateurs et ouvriers qualifiés

Ingénieurs et cadres de fabrication

Chimie

Ouvriers de production non qualifiés

Techniciens de production et de contrôle-qualité

Ingénieurs et cadres d'étude, R&D

Ouvriers qualifiés et agents qualifiés de laboratoire

Techniciens de R&D et des méthodes de production


F Répartition des actifs occupés par condition d’emploi en Grand Est

Le temps partiel plus présent que dans le reste de l’industrieLes emplois à temps partiel sont un peu plus présents dans la chimie que dans le reste de l’industrie : 7,6 % des actifs occupés contre 4,1 %.

Parmi les principales professions de l’industrie chimique trois affichent même une proportion d’emplois à temps partiel supérieure à 10 % : les techniciens de recherche-développement et des méthodes de produc-tion (21,4 %), les ouvriers qualifiés et agents qualifiés de laboratoire (13,2 %) et les techniciens de production

et de contrôle-qualité (10,9 %). Notons par ailleurs que ces trois professions sont parmi celles qui comptent la plus forte proportion de femmes.

* Emploi sans limite de durée, CDI, titulaire de la fonction publique.

Source : Insee, recensement de la population 2013 (champ : actifs occupés âgés de 15 ans ou plus - hors intérim).

1,1% 1,7%3,5% 3,8%0,1%

95,1% 93,1%

0,2% 1,2%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Chimie Industrie

Non salariés

Emploi pérenne*

Emploi aidé

CDD

Apprentissage, stage


F Part des emplois à temps partiel parmi les actifs occupés en Grand Est

44 % de diplômés du supérieurConformément à la forte présence de cadres, ingénieurs et techniciens observée, les actifs occupés de la chimie apparaissent plus diplômés que dans le reste de l’industrie : en 2013, 43,6 % d’entre eux ont un diplôme de l’enseignement supérieur, contre 20,5 % en moyenne dans l’industrie. Cette proportion affiche une augmentation de 6,4 points par rapport à 2008, s’inscrivant dans une tendance à l’élévation du niveau de formation constatée pour l’ensemble de l’industrie.

La part des non diplômés ou titulaires au maximum du BEPC a quant à elle diminué de 3,8 points sur la période 2008-2013, pour s’établir à 10 % (contre 20,7 % pour l’industrie). Ce mouvement s’observe aussi au

fil des générations, puisque parmi les moins de trente ans de l’industrie chimique, seuls 5,8 % disposent au plus d’un BEPC. Pour cette population, la part de diplômés du supérieur atteint 55,0 %.



2,9% (69 actifs occupés)




4,1% (8 091 actifs occupés)

7,6% (1 076 actifs occupés)





0% 10% 20% 30% 40% 50%

Autres opérateurs et ouvriers qualifiés

Ingénieurs et cadres de fabrication

Agents de maîtrise en fabrication

Ouvriers de production non qualifiés

Industrie

Chimie

Ingénieurs et cadres d'étude, R&D

Techniciens de production et de contrôle-qualité

Ouvriers qualifiés et agents qualifiés de laboratoire

Techniciens de R&D et des méthodes de production


F Répartition des actifs occupés selon le plus haut diplôme obtenu en Grand Est Comparaison 2008 – 2013


Note : ne figurent que les professions présentant un effectif d’au moins 300 actifs occupés en Grand Est.Source : Insee, recensements de la population (champ : actifs occupés âgés de 15 ans ou plus).

13,8% 10,0%

25,2% 20,7%

30,2%25,3%

42,7%40,6%

18,9%

21,1%

15,4%18,1%

37,1%43,6%

16,7% 20,5%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2008 2013 2008 2013

Chimie Industrie

Diplôme d'études supérieures

Baccalauréat

CAP, BEP

Aucun diplôme, BEPC, brevet des collèges


Marché du travailavertissement : les données relatives à la demande d’emPloi Présentées dans cette Partie, diffusées Par Pôle emPloi, sont arrondies à la dizaine. les Pourcentages affichés sont ainsi aPProximés et les nombres doivent être Pris avec Précaution. les données les Plus récentes concernent le 4e trimestre 2016.figurent dans cette Partie les métiers sPécifiques se référant au secteur, excluant donc les métiers transversaux de l’industrie. les données Pour ces métiers sont Prises en comPte dans le cahier global industrie.

7 DEFM ABC : demandeurs d’emploi en fin de mois tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi et immédiatement disponibles

3 400 demandeurs d’emploi en Grand EstAu 4e trimestre 2016, on compte 3 400 demandeurs d’emploi (DEFM ABC7) en Grand Est inscrits sur les métiers de la chimie (soit 5,5 % des métiers de l’industrie). Les métiers de l’intervention technique en méthodes et industrialisation sont les plus représentés, avec 980 demandeurs (soit 28,8 %), juste devant ceux de l’intervention technique en laboratoire d’analyse industrielle, avec 920 individus (27,1 %).

On observe une présence féminine plus marquée parmi les demandeurs du secteur que parmi ceux de l’in-dustrie dans sa globalité (35,0 % contre 27,7 %). On note que cette part est particulièrement importante sur les métiers de l’intervention technique en laboratoire d’analyse industrielle (56,5 %).

Les moins de 25 ans, qui comptent pour 18,2 % des demandeurs d’emploi, apparaissent surreprésentés par rapport au reste du secteur (+ 5,2 points).

En revanche, on recense une part plus faible de chômeurs de longue durée (- 3,3 points), bien qu’ils comptent pour près de la moitié des demandeurs d’emploi de la chimie (46,5 %).

Conformément aux caractéristiques des actifs occupés, les demandeurs d’emploi de l’industrie chimique affichent un niveau de diplôme plus élevé que l’ensemble des métiers industriels. En effet, 42,0 % d’entre eux ont un diplôme de niveau III, et seulement 8,3 % ont un niveau de formation inférieur au niveau V.

*DEFM ABC : demandeurs d’emploi en fin de mois tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi et immédiatement disponibles. **CLD : chômeurs de longue durée, c’est-à-dire inscrits depuis plus d’un an.Source : Dares-Pôle emploi, données au 4ème trimestre 2016.

Note : ne figurent que les métiers comptant plus de 100 DEFM ABC.

DEFM ABC*

Nombre Poids dont femmes

dont moins de 25 ans

dont 50 ans et

plus

dont CLD**

Tous métiers confondus 464 500 - 48,8 % 14,2 % 24,8 % 44,8 %

Industrie 61 660 - 27,7 % 13,0 % 26,5 % 49,8 %

Chimie, dont : 3 400 100,0 % 35,0 % 18,2 % 24,1 % 46,5 %

Intervention technique en méthodes et industrialisation 980 28,8 % 26,5 % 24,5 % 23,5 % 41,8 %

Intervention technique en labo. d'analyse industrielle 920 27,1 % 56,5 % 22,8 % 15,2 % 43,5 %

Conduite d'équipement de prod. chimique ou pharma. 580 17,1 % 20,7 % 10,3 % 27,6 % 56,9 %

Intervention technique en études, R&D 420 12,4 % 47,6 % 21,4 % 14,3 % 38,1 %

Encadrement d'équipe en industrie de transformation 390 11,5 % 17,9 % 2,6 % 51,3 % 56,4 %

F Caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois auprès de Pôle emploi en Grand Est et répartition par métier de l’industrie de la chimie


Une forte augmentation du nombre de demandeurs en cinq ansEntre 2011 et 2016, le nombre de demandeurs d’emploi dans les métiers de la chimie a augmenté de 44,7 % (+ 1 050 DEFM ABC), soit 29,6 points de plus que pour l’ensemble des métiers industriels. Le nombre d’inscrits a notamment doublé en cinq ans dans l’intervention technique en méthodes et industrialisation (+ 490 DEFM ABC), et augmenté de 52,6 % dans la conduite d’équipement de production (+ 200 DEFM ABC).

Entre 2015 et 2016, ces deux métiers sont les seuls à afficher un volume de demandeurs en hausse, tandis qu’au niveau de l’industrie chimique, une certaine stabilité se dessine.

F Évolution du nombre de demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois auprès de Pôle emploi en Grand Est

Les offres d’emploi

les données sur les offres d’emPloi enregistrées Par Pôle emPloi n’ont Pas été communiquées Par la direccte Pour cette Publication

*DEFM ABC : demandeurs d’emploi en fin de mois tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi et immédiatement disponibles.

Source : Dares-Pôle emploi, données au 4ème trimestre de l’année.

Note : ne figurent que les métiers comptant plus de 100 DEFM ABC.

DEFM ABC*

Nombre Évolution 2015-2016


Tous métiers confondus 464 500 - 0,1 % + 27,5 %

Industrie 61 660 - 2,3 % + 15,1 %

Chimie, dont : 3 400 + 1,8 % + 44,7 %

Intervention technique en méthodes et industrialisation 980 + 16,7 % + 100,0 %

Intervention technique en laboratoire d'analyse industrielle 920 - 2,1 % + 19,5 %

Conduite d'équipement de production chimique ou pharmaceutique 580 + 3,6 % + 52,6 %

Intervention technique en études, recherche et développement 420 - 4,5 % + 40,0 %

Encadrement d'équipe en industrie de transformation 390 - 7,1 % + 25,8 %


PÉRIMÈTRES

Nomenclature d’activité (Naf) ................................................19

Nomenclature des professions (PCS) ..................................20

Nomenclature de métier (Rome) ...........................................22



Nomenclature d’activité (Naf)La Naf est produite par l’Insee. La version actuelle est entrée en vigueur en 2008. La Naf découpe la produc-tion de biens et services en 732 activités au niveau le plus détaillé.Toute entreprise et chacun de ses établissements se voient attribuer par l’Insee, lors de son inscription au répertoire Sirene, un code caractérisant son activité principale exercée (APE), par référence à la Naf. Il est la base des classements des entreprises et des établissements par secteur d’activité.

Chimie

NAF 732 Intitulé NAF 732

2011Z Fabrication de gaz industriels

2012Z Fabrication de colorants et de pigments

2013B Fabrication d'autres produits chimiques inorganiques de base n.c.a.

2014Z Fabrication d'autres produits chimiques organiques de base

2015Z Fabrication de produits azotés et d'engrais

2016Z Fabrication de matières plastiques de base

2017Z Fabrication de caoutchouc synthétique

2020Z Fabrication de pesticides et d'autres produits agrochimiques

2030Z Fabrication de peintures, vernis, encres et mastics

2041Z Fabrication de savons, détergents et produits d'entretien

2042Z Fabrication de parfums et de produits pour la toilette

2051Z Fabrication de produits explosifs

2052Z Fabrication de colles

2053Z Fabrication d'huiles essentielles

2059Z Fabrication d'autres produits chimiques n.c.a.

2060Z Fabrication de fibres artificielles ou synthétiques

2110Z Fabrication de produits pharmaceutiques de base

2120Z Fabrication de préparations pharmaceutiques

Plus d’info sur la Nomenclature d’activité (Naf),consulter le site

https://www.insee.fr/fr/information/2406147



Nomenclature des professions (PCS)La PCS, produite par l’Insee, est utilisée dans les différentes sources sur l’emploi pour codifier les professions. La version actuelle est entrée en vigueur en 2003. La PCS classe la population selon une synthèse du métier exercé, de la position hiérarchique et du statut (salarié ou non). 486 professions sont ainsi identifiées au niveau le plus détaillé.

Chimie

PCS Intitulé PCS

385a Ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement des industries de transformation (agroalimentaire, chimie, métallurgie, matériaux lourds)

385b Ingénieurs et cadres de fabrication des industries de transformation (agroalimentaire, chimie, métallurgie, matériaux lourds)

475a Techniciens de recherche-développement et des méthodes de production des industries de transformation

475b Techniciens de production et de contrôle-qualité des industries de transformation

484a Agents de maîtrise en fabrication : agroalimentaire, chimie, plasturgie, pharmacie

625a Pilotes d'installation lourde des industries de transformation : agroalimentaire, chimie, plasturgie, énergie

625b Ouvriers qualifiés et agents qualifiés de laboratoire : agroalimentaire, chimie, biologie, pharmacie

625c Autres opérateurs et ouvriers qualifiés de la chimie (y.c. pharmacie) et de la plasturgie

674a Ouvriers de production non qualifiés : chimie, pharmacie, plasturgie


Professions transversales

PCS Intitulé PCS

380a Directeurs techniques des grandes entreprises

383a Ingénieurs et cadres d’étude, recherche et développement en électricité, électronique

387c Ingénieurs et cadres des méthodes de production

387d Ingénieurs et cadres du contrôle-qualité

387f Ingénieurs et cadres techniques de l'environnement

473a Dessinateurs en électricité, électromécanique et électronique

473b Techniciens de recherche-développement et des méthodes de fabrication en électricité, électromécanique et électronique

473c Techniciens de fabrication et de contrôle-qualité en électricité, électromécanique et électronique

477a Techniciens de la logistique, du planning et de l'ordonnancement

477b Techniciens d'installation et de maintenance des équipements industriels (électriques, électromécaniques, mécaniques, hors informatique)

477d Technicien de l’environnement et du traitement des pollutions

482a Agents de maîtrise en fabrication de matériel électrique, électronique

486a Agents de maîtrise en maintenance, installation en électricité, électromécanique et électronique

486d Agents de maîtrise en maintenance, installation en mécanique

622a Opérateurs qualifiés sur machines automatiques en production électrique ou électronique

622b Câbleurs qualifiés, bobiniers qualifiés

622g Plateformistes, contrôleurs qualifiés de matériel électrique ou électronique

628a Mécaniciens qualifiés de maintenance, entretien : équipements industriels

628b Électromécaniciens, électriciens qualifiés d'entretien : équipements industriels

628g Ouvriers qualifiés divers de type industriel

672a Ouvriers non-qualifiés de l’électricité et de l’électronique

676e Ouvrier non-qualifiés divers de type industriel

Plus d’info sur la Nomenclature des professions (PCS),consulter le site




Nomenclature de métier (Rome)Le Rome est produit par Pôle emploi pour caractériser les emplois recherchés par les demandeurs inscrits ainsi que les offres déposées par les entreprises, dans une logique opérationnelle de placement. La version actuelle est entrée en vigueur en 2009. Le Rome se compose d’un répertoire alphabétique des appellations professionnelles courantes (près de 11 000 utilisées) qui sont regroupées dans la liste des 531 emplois-métiers.

Chimie

Rome Intitulé Rome

H1201 Expertise technique couleur en industrie

H1210 Intervention technique en études, recherche et développement

H1404 Intervention technique en méthodes et industrialisation

H1503 Intervention technique en laboratoire d'analyse industrielle

H1505 Intervention technique en formulation et analyse sensorielle

H2301 Conduite d'équipement de production chimique ou pharmaceutique

H2504 Encadrement d'équipe en industrie de transformation

H2701 Pilotage d'installation énergétique et pétrochimique

Plus d’info sur la Nomenclature de métier (Rome),consulter le site

http://www.pole-emploi.fr/candidat/le-code-rome-et-les-fiches-metiers-@/article.jspz?id=60702

http://www.pole-emploi.fr/candidat/le-code-rome-et-les-fiches-metiers-@/article.jspz?id=60702


NOTE MÉTHODOLOGIQUE

Définitions• La population active est composée de tous

les habitants :- qui travaillent : population active ayant un emploi ;- qui sont à la recherche d’un emploi : population

active au chômage.

• La population active en emploi, au sens du recensement de la population, comprend les tra-vailleurs salariés et non-salariés (indépendants, employeurs et aidants) qui résident dans le pays, mais pas les travailleurs frontaliers entrants.

> Depuis 2004, sont aussi prises en compte les personnes ayant un emploi occasionnel ou de courte durée, et déclarées étu-diant, retraité ou chômeur.

Voir : recensement de la population, source Insee

• Chômeurs ou demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) :

Cette notion renvoie aux demandeurs d’emploi inscrits au dernier jour du mois à Pôle emploi

dans l’une des catégories ci-dessous :A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune

activité dans le mois et tenus d’accomplir des actes positifs de recherche, peu importe le type d’emploi demandé (CDI, CDD, intérim, temps plein ou partiel...).

B : demandeurs d’emploi tenus d’accomplir des actes positifs de recherche, ayant exercé une activité réduite courte (moins de 78 heures) au cours du mois.

C : demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite longue (plus de 78 heures) au cours du mois, tenus d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi.

D : demandeurs d’emploi non immédiatement disponibles : en arrêt maladie, en stage ou en formation, donc non tenus de faire des actes positifs de recherche.

E : demandeurs non immédiatement disponibles, déjà pourvus d’un emploi et à la recherche d’un autre emploi (ex. : bénéficiaires de contrats aidés...). Ils sont non tenus d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi.

• Qualification des demandeurs d’emploi et des offres d’emploi :

La qualification du demandeur d’emploi dans l’em-ploi métier recherché est codifiée en 9 niveaux.Les « non qualifiés » concernent les emplois métiers de manœuvres, ouvriers spécialisés, ouvriers non qualifiés, et employés non qualifiés.Les ouvriers qualifiés et ceux hautement qualifiés, les employés qualifiés, les techniciens, les agents

de maîtrise et les ingénieurs ou cadres consti-tuent les autres catégories.

• Le métier est employé : - au sens de la profession exercée par les actifs en

emploi, codifié à l’aide de la nomenclature des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) ;

- au sens de l’emploi-métier recherché, pour clas-ser les actifs au chômage selon le Répertoire opérationnel des métiers et des emplois (Rome).

L’industrie de la chimie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est 23

https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/s1321


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• Un secteur d’activité regroupe des unités économiques de fabrication, de commerce ou de service qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature d’activité éco-nomique considérée). L’activité d’un secteur n’est donc pas tout à fait homogène et com-prend des productions ou services secon-daires qui relèveraient d’autres items de la nomenclature que celui de l’activité principale. Au contraire, une branche regroupe des uni-tés de production homogènes, qui produisent des biens ou rendent des services qui corres-pondent à un seul item de la nomenclature d’activité économique considérée.

Voir : la nomenclature d’activités françaises (Naf)

• L’entreprise est la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisa-tionnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources

courantes (source Insee).

• L’établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridique-ment dépendante de l’entreprise. Un établisse-ment produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d’une chaîne hôtelière, la « boutique » d’un réparateur de matériel infor-matique... Selon l’Insee, il constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l’économie (source Insee).

• Création d’établissement :Selon le concept harmonisé au niveau européen, il y a « création d’établissement » dans les cas suivants :- création de nouveaux moyens de production ;- reprise d’activité après interruption de plus d’un an ;- reprise après interruption de moins d’un an,

mais assortie d’un changement d’activité ;- reprise par un établissement nouveau, des activi-

tés d’un autre établissement s’il n’y a pas conti-nuité entre la situation du cédant et celle du repreneur, en termes d’activité et de localisation (source Insee).

> Une création d’établissement n’implique pas mécaniquement une création d’emploi.

> En 2009, les créations ont fortement progressé suite à la créa-tion du régime d’autoentrepreneur, devenu micro-entrepreneur en 2014.

> La création de l’autoentreprise est enregistrée à la date de sa déclaration, que l’activité ait effectivement démarré ou non.

Voir : Sirene REE - Insee

• Défaillance d’entreprise :Elle est définie par l’ouverture d’une procédure

judiciaire pour mise en redressement judiciaire ou liquidation judiciaire d’une entreprise à la suite de problèmes financiers. Celle-ci peut avoir dif-férentes issues : liquidation de l’entreprise, pour-suite de l’activité suite à un plan de continuation, reprise de l’entreprise suite à un plan de cession. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent que 20 % en moyenne de l’ensemble des cessations d’activité. La majorité des cessa-tions d’activité, avec ou sans reprise par un tiers, a pour origine un des motifs suivants : départ à la retraite, problèmes personnels, décès, difficultés économiques sans dépôt de bilan…> Une défaillance d’entreprise ne doit pas être confondue avec

une cessation d’activité.Voir Insee - Banque de France




https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/001656092


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Sources mobilisées• L’observation des entreprises et leurs sala-

riés se fait à partir de plusieurs sources :Système informatisé répertoire national des entre-prises et des établissements (Sirene REE) - InseeSirene enregistre toutes les entreprises et leurs établissements, quelle que soit leur forme juri-dique et quel que soit leur secteur d’activité en France. Les entreprises étrangères qui ont une représentation ou une activité en France y sont également répertoriées. Ce répertoire est la base de l’observation de la démographie des entre-prises et des établissements où tous les mouve-ments les affectant sont enregistrés.Il donne lieu :- d’une part, au dénombrement annuel des entités

exerçant une activité économique réelle au 31 décembre,

- et d’autre part au dénombrement des mou-vements de création intervenus au cours de

chaque année.Le champ marchand non agricole (MNA) est uti-lisé pour les analyses et comparaisons. Il couvre les unités légales, productives et marchandes, exerçant une activité économique réelle dans les secteurs d’activité de l’industrie, de la construc-tion, du commerce et des services.> Les autoentreprises créées avant fin septembre de l’année N.

qui n’ont déclaré aucun chiffre d’affaires au titre de l’année N. sont exclues des fichiers de stocks au 31 décembre de l’année N. Par contre, elles sont enregistrées dans les créations de l’année.

Bordereaux récapitulatifs de cotisation (BRC) - Acoss-UrssafPour régler les cotisations sociales, les établisse-ments employant des salariés relevant du régime

général de la sécurité sociale ou d’un régime assi-milé remplissent les bordereaux récapitulatifs de cotisation (BRC) collectés par les Urssaf. Ces BRC fournissent, d’une part, les effectifs en fin de période et, d’autre part, le nombre de salariés rémunérés et les salaires versés au cours de la période (fichier centralisé par l’Acoss).> Les secteurs agricole et non marchand sont peu couverts.

• L’observation des actifs en emploi se fait à partir du recensement de la population (RP) - Insee :

Le recensement repose sur une collecte d’infor-mation annuelle, concernant successivement toutes les communes au cours d’une période de cinq ans. Les données produites sont millésimées à l’année médiane de la période quinquennale : les don-nées 2013 ont ainsi été collectées entre 2011 et 2015.

Le recensement de la population décrit la popula-tion résidant en France et ses principales caracté-ristiques : sexe, âge, professions exercées, secteurs d’activités employeurs, statuts et conditions d’em-ploi, temps de travail…> Le recensement repose sur le déclaratif des personnes.

> Les chiffres inférieurs à 300 doivent être utilisés avec précaution ; ceux inférieurs à 50 peuvent être non significatifs.

> Seuls les millésimes du RP espacés de 5 années peuvent être comparés (2013 est comparé avec 2008).

> Les personnes venant travailler en France et résidant à l’étranger ne sont pas recensées.

25La chimie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est

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Sources mobilisées• L’observation des entreprises et leurs sala-

riés se fait à partir de plusieurs sources :Système informatisé répertoire national des entre-prises et des établissements (Sirene REE) - InseeSirene enregistre toutes les entreprises et leurs établissements, quelle que soit leur forme juri-dique et quel que soit leur secteur d’activité en France. Les entreprises étrangères qui ont une représentation ou une activité en France y sont également répertoriées. Ce répertoire est la base de l’observation de la démographie des entre-prises et des établissements où tous les mouve-ments les affectant sont enregistrés.Il donne lieu :- d’une part, au dénombrement annuel des entités

exerçant une activité économique réelle au 31 décembre,

- et d’autre part au dénombrement des mou-vements de création intervenus au cours de

chaque année.Le champ marchand non agricole (MNA) est uti-lisé pour les analyses et comparaisons. Il couvre les unités légales, productives et marchandes, exerçant une activité économique réelle dans les secteurs d’activité de l’industrie, de la construc-tion, du commerce et des services.> Les autoentreprises créées avant fin septembre de l’année N.

qui n’ont déclaré aucun chiffre d’affaires au titre de l’année N. sont exclues des fichiers de stocks au 31 décembre de l’année N. Par contre, elles sont enregistrées dans les créations de l’année.

Bordereaux récapitulatifs de cotisation (BRC) - Acoss-UrssafPour régler les cotisations sociales, les établisse-ments employant des salariés relevant du régime

général de la sécurité sociale ou d’un régime assi-milé remplissent les bordereaux récapitulatifs de cotisation (BRC) collectés par les Urssaf. Ces BRC fournissent, d’une part, les effectifs en fin de période et, d’autre part, le nombre de salariés rémunérés et les salaires versés au cours de la période (fichier centralisé par l’Acoss).> Les secteurs agricole et non marchand sont peu couverts.

• L’observation des actifs en emploi se fait à partir du recensement de la population (RP) - Insee :

Le recensement repose sur une collecte d’infor-mation annuelle, concernant successivement toutes les communes au cours d’une période de cinq ans. Les données produites sont millésimées à l’année médiane de la période quinquennale : les don-nées 2013 ont ainsi été collectées entre 2011 et 2015.

Le recensement de la population décrit la popula-tion résidant en France et ses principales caracté-ristiques : sexe, âge, professions exercées, secteurs d’activité employeurs, statuts et conditions d’emploi, temps de travail…> Le recensement repose sur le déclaratif des personnes.

> Les chiffres inférieurs à 300 doivent être utilisés avec précaution ; ceux inférieurs à 50 peuvent être non significatifs.

> Seuls les millésimes du RP espacés de 5 années peuvent être comparés (2013 est comparé avec 2008).

> Les personnes venant travailler en France et résidant à l’étranger ne sont pas recensées.


26 L’industrie de la chimie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand EstL’industrie de la chimie - Juillet 2017 | Observatoires Grand en Est

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• L’observation du marché du travail :Statistique mensuelle du marché du travail (STMT) - ministère du TravailEnsemble des données sur la demande et l’offre d’emploi collectées par Pôle emploi sur une année selon les emplois métiers demandés et les entre-prises ayant déposés les offres.> Les données sont arrondies à la dizaine par Pôle emploi. Les

valeurs affichées sont ainsi approximées.

• L’observation de la formation :Les niveaux de formation (et diplôme) Créée par la Commission statistique nationale en 1969 et utilisée notamment dans les différentes sources de données sur l’emploi et la formation :- niveau VI et V bis : sorties du primaire, du 1er cycle du second degré (collège), des formations prépro-fessionnelles, de l’enseignement adapté, ainsi que des classes de second cycle court avant l’année terminale (1re année des Certificats d’aptitude professionnelle [CAP] en 2 ans et des Brevets d’études profession-

nelles [BEP] 1re et 2e années des CAP en 3 ans).- niveau V : sorties de l’année terminale de second cycle court (CAP - BEP) et des classes de second cycle long avant la terminale (2de et 1re).

- niveau IV : sorties des classes terminales de second cycle long et des classes post-baccalauréat sans obten-tion de diplôme.

- niveau III : sorties avec un diplôme de niveau bac + 2 ans (DUT, BTS, DEUG, diplômes paramédicaux et sociaux, diplômes des cycles courts des écoles de commerce, d’art…).

- niveau II et I : sorties avec un diplôme de 2e ou 3e cycle universitaire (dernière année de Licence, Master, etc.) ou un diplôme de grande école, des écoles d’in-génieurs, des cycles longs des écoles de commerce, d’art...

Voir : Insee - RNCP

26

https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1389

http://www.rncp.cncp.gouv.fr/grand-public/explorerBaseDocumentaire?dossier=64


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La chimie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est 27

NOTES

L’industrie de la chimie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est 27

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Financeurs

GIP LorPM - OPEQ - OREF AlsaceDirecteurs de publication :

Emmanuel JOURNOT, GIP Lorraine Parcours MétiersOlivier LETZELTER, OREF Alsace

Mouna TRIKI, OPEQ-OREF Champagne-Ardenne Rédaction OPEQ : Fabien MONNIER

Maquettage GIP LorPM : Marie-France AUDEBEAU et Estelle MARKOVIC

www.lorpm.eu | www.champagne-ardenne.cci.fr | www.oref-alsace.org

ContexteDans le cadre des travaux émanant du Contrat de plan régional de développement de la formation et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP), les Oref en Grand Est (Observatoire régional emploi formation) ont été sollicités pour alimenter les réflexions menées autour des Contrats d’objectifs territoriaux (COT).

L’objectif est de produire deux documents synthétiques à partir d’un périmètre sectoriel partagé entre le Conseil régional et les branches professionnelles.

Ce cahier complète le volet générique réalisé sur l’industrie. Il dresse un état des lieux statistique et apporte un éclairage du secteur considéré à travers le tissu productif, les professions « cœur de métiers », le marché du travail.

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http://www.lorpm.eu

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Documents

L’INDUSTRIE DE LA CHIMIE - OREF Grand Est · L’industrie de la chimie - Juillet 2017 | Observatoires en Grand Est 5 F Évolution des effectifs salariés de l’industrie de la