L’insertion professionnelle des ... - DRJSCS Ile-de-Franceile-de-france.drjscs.gouv.fr/sites/ile-de-france... · situation au regard de l’emploi, un an après la délivrance du

L’insertion professionnelle des diplômés

de niveau IV des secteurs du sport et de

l’animation en Île-de-France

Observation et statistiques

Analyse des enquêtes

2013 et 2014

L’insertion professionnelle des diplômés de niveau IV des secteurs du sport et de l’animation

DRJSCS Île‐de‐France

2

Editorial

Convaincue que l’insertion professionnelle, notamment des jeunes, constitue un des éléments essentiels de notre cohésion sociale et territoriale, la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale d’Île‐de‐France, dans le cadre de son activité en matière de formation et d’emploi dans les secteurs du sport et de l’animation socioculturelle, développe des travaux pour bien en connaître les caractéristiques. L’analyse de la situation professionnelle des individus nouvellement diplômés y trouve toute sa place. Ces travaux permettront à chacun de mieux mesurer les enjeux des filières du sport et de l’animation, deux domaines essentiels pour la vie quotidienne des Franciliens. Les métiers d’éducateurs sportifs et d’animateurs socioculturels bénéficient d’une meilleure visibilité aux yeux de la population et d’une image positive au regard du grand public. La proximité de leurs interventions et la dimension éducative de leurs missions, conjuguées au développement du temps libre, à la démocratisation des loisirs et à une plus grande prise en compte du bien‐être expliquent en partie ce phénomène. C’est dans un contexte de renforcement de la professionnalisation des individus, des structures et des activités que s’est construite la rénovation des diplômes « Jeunesse et Sports » engagée depuis les années 2000 et que se situent les évolutions à venir. L’enquête annuelle, menée par la DRJSCS, sur l’insertion professionnelle des diplômés de niveau IV des secteurs du sport et de l’animation socioculturelle s’inscrit dans cette logique de partage entre les acteurs de ces champs et ceux de la formation professionnelle. Les diplômés d’un BPJEPS et d’un BEES 1er degré entre mai 2011 et avril 2013 ont été interrogés sur leur situation au regard de l’emploi, un an après la délivrance du diplôme. Les résultats des enquêtes 2013 et 2014 confirment le dynamisme des secteurs du sport et de l’animation en offrant d’excellentes possibilités d’insertion sur le marché du travail en dépit d’un contexte économique difficile. A l’heure où l’emploi constitue un enjeu majeur, le ministre en charge de la Ville, de la Jeunesse et des Sports a placé cette thématique au cœur des dispositifs des politiques publiques de son ministère, avec une ambition affirmée sur l’apprentissage, l’emploi des jeunes et le développement de l’emploi associatif. Les résultats et les conclusions de ces enquêtes aideront à la prise de décision en matière de formation et contribueront à l’élaboration de schémas régionaux. Comment la formation mène‐t‐elle à l’insertion professionnelle ? Quelles relations entre formation et emploi ? Quelles conditions d’emplois ? Sont ici présentés les résultats cumulés des enquêtes 2013 et 2014, afin de mieux appréhender les différentes trajectoires selon les diplômes, les filières et spécialités. Je vous souhaite une agréable lecture.

Pascal FLORENTIN

Directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale



3

Sommaire

Editorial .................................................................................................................. 2

Sommaire ............................................................................................................... 3

Les diplômés de niveau IV en Île‐de‐France : ................................................................. éléments d’analyse sur l’ensemble des diplômés .................................................... 4

Quels sont les diplômes ? ...................................................................................... 4

Qui sont les diplômés ? Répartition par sexe .................................................... 5

Répartition par âge ..................................................... 7

La situation des diplômés au regard de l’emploi : ........................................................... résultats des enquêtes 2013 et 2014 ....................................................................... 9

Situation professionnelle un an après l’obtention du diplôme ............................. 9

Lien entre l’emploi occupé et le diplôme obtenu ................................................ 10

Types de contrats ................................................................................................. 11

Durée des CDD ..................................................................................................... 12

Temps de travail .................................................................................................. 12

Multisalariat et pluriactivité ................................................................................ 13

Niveau de rémunération ...................................................................................... 13

Emplois aidés ....................................................................................................... 14

Typologie des employeurs ? ................................................................................ 15

Mode d’obtention de l’emploi ................................................................................ 15

Missions exercées ................................................................................................ 16

Motivations à l’obtention du diplôme ................................................................. 17

Financements de la formation ............................................................................. 18

Niveaux de diplôme à l’entrée en formation ....................................................... 19

Situation professionnelle à l’entrée en formation .............................................. 19

Evolution de la situation professionnelle ............................................................ 19

Typologie des demandeurs d’emploi ? ................................................................ 21

Des stagiaires mobiles géographiquement ......................................................... 21

Annexes : ............................................................................................................. 24 La situation des diplômés au regard de l’emploi par spécialité de diplômes



4

Les diplômés de niveau IV en Île‐de‐France : éléments d’analyse sur l’ensemble des diplômés L’analyse du profil des diplômés de niveau IV fait ressortir des caractéristiques propres à chaque secteur. Selon que le brevet relève du secteur « sport » ou du secteur « animation », les caractéristiques des stagiaires, les motivations de passage du diplôme, la formation et les trajectoires d’insertion professionnelle sont singulières. Pour une grande majorité des diplômés du secteur « animation », l’obtention du brevet de niveau IV constitue un renforcement ou une augmentation de leur niveau de qualification. Ils ont souvent une expérience professionnelle dans l’animation et viennent chercher une reconnaissance professionnelle ou une qualification à faire valoir sur le marché du travail. Pour les diplômés de niveau IV dans le secteur « sport », l’obtention d’un brevet constitue souvent la porte d’entrée dans la sphère professionnelle. Contrairement au secteur « animation », le diplôme obtenu n’est pas forcément synonyme de prolongement de la formation initiale du diplômé. L’entrée en formation sera plus souvent motivée par les prérogatives spécifiques au secteur sportif, telle l’obligation de possession d’un diplôme pour assurer l’encadrement ou l’enseignement d’une activité physique et sportive. Il est fréquent que les diplômés d’un BEES 1 ou BPJEPS dans le secteur du sport possèdent, à leur entrée en formation, un niveau de formation supérieur au diplôme obtenu.

Quels sont les diplômes ? La DRSJCS d’Île‐de‐France a délivré entre le 1

er mai 2011 et le 30 avril 2013, 4 259 diplômes de niveau IV dans les secteurs du sport et de l’animation. Les brevets sportifs représentent 75 % des diplômes pour 25 % qui appartiennent au secteur de l’animation. L’ensemble de ces diplômes concernent 3 981 titulaires. Les 7 % des diplômés qui possèdent une double qualification le sont quasi‐unanimement dans le secteur du sport. Le niveau IV constitue le principal niveau de qualification : en 2012, 62 % des diplômes délivrés par la DRSJCS d’Île‐de‐France dans les secteurs du sport et de l’animation relevaient de ce niveau. Leur taux de croissance annuel moyen pour la période 2005‐2012 est de 6 %. Plus de 2 000 personnes par an sont lauréates d’un diplôme de niveau IV

1. Tous niveaux confondus, la croissance du nombre de diplômés peut se justifier par la demande sur le marché du travail régional. Selon l’enquête Besoins en main d’œuvre 2013 (BMO) réalisée par Pôle emploi, les professionnels de l’animation socioculturelle et les sportifs/animateurs sportifs seraient concernés par respectivement 6 346 et 1 899 projets de recrutement en Île‐de‐France. Parmi les métiers les plus recherchés, les professionnels de l’animation socioculturelle se situent au 9e rang et représentent 2,3 % des intentions d’embauche de la région.

1 Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS), Les chiffres‐clés de la formation et de l’emploi des métiers de l’animation socioculturelle et du sport en Île‐de‐France ‐ Edition 2013, 1er trimestre 2014.

Plus de 2 000 diplômés de

niveau IV par an

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Sources : DRJSCS IDF

Effectifs des diplômés "Jeunesse et Sports" par niveau de formation depuis 2005

Cumul tous niveaux

Niveau V

Niveau IV

Niveau III

Niveau II

Diplômes et

diplômés

Nombre de

diplômes délivrés

Nombre de

diplômés concernés

Nombre de

diplômés avec une

double qualification

De mai 2011 à avril 2012

(enquête 2013)

De mai 2012 à avril 2013

(enquête 2014)

Total 4 259 3 981 278

2 181 2 074

2 078 1 907

107

171



5

Les 2/3 des brevets d’État d’éducateur sportif 1er degré (BEES 1) ont été délivrés en 2011/2012. La rénovation des diplômes explique la nette réduction observée l’année suivante au profit du brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS). En effet, les BEES 1 ont été progressivement abrogés (définitivement supprimés au 31 décembre 2013) et remplacés par le BPJEPS.

Présentation des diplômes d’Etat de niveau IV des secteurs du sport et de l’animation

‐ Le brevet d’État d’éducateur sportif 1er degré (BEES 1) prépare, dans la plupart des disciplines sportives, à des activités

d’enseignement, d’encadrement et d’expertise. Ces activités sont exercées essentiellement en dehors du temps scolaire. L’éducateur sportif titulaire du BEES 1 enseigne l’activité sportive dont il est spécialiste. Outre l’organisation et la promotion de l’activité, la mission de l’éducateur sportif est d’accompagner, d’animer, d’initier, d’entraîner dans le champ de sa discipline. Les publics peuvent être très variés. A noter : dans le cadre de la rénovation des diplômes, les BEES 1

er degré ont été progressivement remplacés par les

BPJEPS. Ce diplôme est abrogé depuis le 31 décembre 2013.

‐ Le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) vise un emploi d’animateur intervenant à des fins éducatives ou sociales, dans les domaines des activités physiques, sportives, socio‐éducatives ou culturelles. Le diplôme du BPJEPS est délivré au titre d’une spécialité : disciplinaire, pluridisciplinaire ou liée à un champ particulier. Certaines spécialités peuvent être précisées par des mentions. Des unités de compétences complémentaires peuvent être associées à des spécialités. Dans la spécialité (et éventuellement dans la mention) obtenue, l’animateur titulaire du BPJEPS fait découvrir, initie, accompagne. Dans les spécialités et mentions sportives, l’initiation peut aller jusqu’à la préparation au 1

er niveau de compétition de la discipline. Le titulaire du BPJEPS peut être chargé de la

conception et de la mise en œuvre des projets d’animation dans sa spécialité. Il peut aussi participer à la communication et à la gestion de la structure au sein de laquelle il exerce.

Qui sont les diplômés ? Répartition par sexe Sur l’ensemble des diplômés de niveau IV entre mai 2011 et avril 2013, 58 % sont des hommes ; mais la répartition par sexe est hétérogène selon le secteur et les spécialités du diplôme. Les hommes sont globalement majoritaires dans le secteur du sport et les femmes dans celui de l’animation.

La proportion féminine identifiée est à mettre en comparaison avec l’effectif des salariées de la branche sport atteignant 42 %. Ce taux diminue si l’on considère uniquement la proportion de femmes qui exercent dans l’encadrement des pratiques sportives. Aussi, la part des femmes baisse à mesure que le niveau de diplôme s’élève. Sur la période 2008‐2012, elles sont 41 % des diplômés de niveau IV, 24 % des diplômés de niveau III et seulement 14 % pour le niveau II. Ce constat est encore plus accentué dans le sport où elles représentent 30 % des diplômés de niveau IV, 15 % pour le niveau III et 9 % pour le niveau II

2.

2 Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS), Les chiffres‐clés de la formation et de l’emploi des métiers de l’animation socioculturelle et du sport en Île‐de‐France ‐ Edition 2013, 1er trimestre 2014.

3 diplômes sur 4 sont des brevets de la filière sportive

25%

49%26%

Répartition des diplômes de niveau IV délivrés par la DRJSCS d'Île‐de‐France entre mai 2011 et avril 2013

BPJEPS Animation

BPJEPS Sport

BEES 1

58%

42%

Répartition par sexe des diplômés (ensemble des diplômes de niveau IV)

38%62%

Répartition par sexe des diplômésdu champ de l'ANIMATION

Hommes

Femmes65%

35%

Répartition par sexe des diplômésdu champ du SPORT



6

Si dans le sport, 35 % des diplômés de niveau IV sont des femmes, leur représentation est très disparate selon les spécialités. Par exemple le BPJEPS « activités équestres » est un diplôme à 75 % féminin, le BEES 1 « patinage sur glace » à 72 %, le BPJEPS « activités gymniques de la forme et de la force » à 43 % (mais 52 % pour la mention « forme en cours collectifs »). Globalement, le taux de féminisation des emplois dans le sport est en partie le reflet du taux de licences féminines qui s’élève à 36,2 % en Île‐de‐France en 2013 (pour 35,6 % en France).

De nombreuses disciplines sportives sont marquées par un encadrement masculin. C’est le cas pour le football et globalement les sports collectifs, le golf ou les activités pugilistiques. Si pour certaines disciplines, le profil des diplômés et des animateurs/éducateurs sportifs est en cohérence avec le nombre de licences féminines (par exemple, pour l’année 2013, moins de 4 % des licenciés franciliens à la Fédération française de football sont des femmes pour près de 83 % des licenciés franciliens à la Fédération française d’équitation), en revanche pour des disciplines telles que le golf ou le basket‐ball, le taux francilien de licences féminines est respectivement de 28 % et 26 % en 2013. Les diplômés de l’animation sont largement féminisés comme le sont les emplois de cette branche professionnelle. Ce constat s’accentue davantage pour la mention « animation sociale » (71 % de femmes).

Les hommes majoritaires dans

le secteur du sport, les femmes dans

l’animation

0

100

200

300

400

500

600

700

Loisirs tous publics

Animation sociale

Animation culturelle

Techniques de l'information et

de la communication

Activités du cirque

Répartition des diplômés d'un BPJEPS Animation par spécialité

Femmes

Hommes

0

100

200

300

400

500

600

(Observation : seules les spécialités dont l'effectif est supérieur à 18 diplômés sont réprésentées dans ce graphique)

Répartition des diplômés d'un brevet sportif de niveau IV par spécialité

Femmes

Hommes



7

160 120 80 40 0 40 80 120 160

18

20

22

24

26

28

30

32

34

36

38

40

42

44

46

48

50

52

54

56

58

60

62

64

66

68

70

Nombre de diplômés

Age

Pyramide des âges des diplômés d'un brevet sportif de niveau IV

Femmes

Hommes

Qui sont les diplômés ? Répartition par âge L’âge moyen des diplômés à l’obtention d’un brevet de niveau IV est de 30 ans. Ceux du secteur sportif sont globalement plus jeunes (29 ans en moyenne) que ceux de l’animation (32 ans). Les femmes sont diplômées à 27 ans en moyenne dans le sport (30 ans pour les hommes) et à 32 ans dans l’animation (31 ans pour les hommes). L’âge médian des diplômés à l’obtention d’un brevet de niveau IV est de 27 ans. Il est de 26 ans dans le secteur du sport et de 29 ans dans l’animation. L’âge médian des femmes est de 24 ans dans le sport (28 ans pour les hommes) et de 29 ans dans l’animation (30 ans pour les hommes). Beaucoup de diplômés ont souvent connu une expérience professionnelle avant d’entrer en formation : seul un tiers des diplômés le sont avant l’âge de 25 ans. Pour partie, les stagiaires en formation sont déjà insérés dans le marché du travail (surtout dans l’animation). L’obtention d’un diplôme peut alors devenir synonyme de pérennisation d’un emploi et de sécurisation d’un parcours professionnel. Les stagiaires qui entrent en formation « jeunesse et sports » sont globalement plus âgés que les publics en formation professionnelle de niveau équivalent. … Zoom sur les diplômés d’un brevet sportif (BPJEPS Sport et BEES 1)

34%

27%

25%

10%

4%

Répartition par classe d'âge des diplômés (ensemble des diplômés de niveau IV)

moins de 25 ans

25‐29 ans

30‐39 ans

40‐49 ans

50 ans et +

2/3 des diplômés de niveau IV ont plus de 25 ans

SPORT une population jeune dans laquelle les femmes se forment plus tôt que les hommes

38%

27%

23%

8%4%

Répartition par classe d'âge des diplômés

d'un brevet sportif

moins de 25 ans

25‐29 ans

30‐39 ans

40‐49 ans

50 ans et +

30%

29%

27%

9%

5%

Répartition par classe d'âge des diplômés

HOMMES d'un brevet sportif

moins de 25 ans

25‐29 ans

30‐39 ans

40‐49 ans

50 ans et +

53%23%

16%

6%2%

Répartition par classe d'âge des diplômés FEMMES d'un brevet sportif

moins de 25 ans

25‐29 ans

30‐39 ans

40‐49 ans

50 ans et +



8

60 40 20 0 20 40 60

18

20

22

24

26

28

30

32

34

36

38

40

42

44

46

48

50

52

54

56

58

60

62

64

66

68

70

Nombre de diplômés

Age

Pyramide des âges des diplômés d'un BPJEPS Animation

Femmes

Hommes

… Zoom sur les diplômés d’un BPJEPS Animation

Présentation de l’enquête

La DRJSCS d’Île‐de‐France mène annuellement une enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés de niveau IV dans les secteurs du sport et de l’animation. Elle interroge chaque année les diplômés de l’année précédente d’un BEES 1 ou d’un BPJEPS. L’enquête réalisée dans la cadre du Rapport annuel de performances (RAP, indicateur 5.1 du programme 219 « sport ») a pour finalité de regarder la proportion de diplômés qui occupent effectivement un emploi en rapport avec la qualification obtenue après la délivrance du diplôme. L’enquête, en plus de regarder le taux d’accès à l’emploi (et notamment le lien entre l’emploi occupé et le diplôme obtenu), s’intéresse aux conditions d’insertion professionnelle en matière de qualité de l’emploi (type de contrat, temps de travail, statut de l’employeur, rémunération, profil de poste et missions…) et au parcours du diplômé en l’interrogeant sur sa situation avant son entrée en formation (statut, niveau de formation…). Les résultats présentés dans ce document portent sur l’analyse conjointe des deux dernières enquêtes menées en janvier/février des années 2013 et 2014 ; ont donc été interrogées les 3 981 personnes diplômées en Île‐de‐France pendant la période comprise entre le 1

er mai 2011 et le 30 avril 2013.

Les 2 074 réponses exploitables reçues représentent un taux de participation de 52 % (48 % pour l’enquête menée en 2013 et 56,5 % pour celle 2014). L’échantillon disponible est constitué de 600 réponses de diplômés du secteur de l’animation socioculturelle (57,5 % de participation) et de près de 1 500 réponses de diplômés du secteur sport (50 % de participation). L’analyse se fonde donc sur plus de la moitié des personnes diplômées dans la période considérée. Statistiquement parlant, ces taux élevés de participation assurent une très bonne représentativité et un excellent seuil de confiance. Les résultats en sont donc d’autant plus fiables. Cette large base statistique permet aussi une analyse détaillée des données (notamment par spécialité de diplômes). Que l’ensemble des répondants à ces enquêtes en soient ici remerciés.

23%

27%30%

15%

5%

Répartition par classe d'âge des diplômés d'un BPJEPS Animation

moins de 25 ans

25‐29 ans

30‐39 ans

40‐49 ans

50 ans et +

18%

30%38%

11%

3%

Répartition par classe d'âge des diplômés HOMMES d'un BPJEPS Animation

moins de 25 ans

25‐29 ans

30‐39 ans

40‐49 ans

50 ans et +

26%

26%24%

17%

7%

Répartition par classe d'âge des diplômés FEMMES d'un BPJEPS Animation

moins de 25 ans

25‐29 ans

30‐39 ans

40‐49 ans

50 ans et +

ANIMATION Une population féminisée qui se forme à tout âge

29%

44%

27%

Répartition des répondants selon le diplôme

BPJEPS Animation

BPJEPS Sport

BEES 1



9

La situation des diplômés au regard de l’emploi : résultats des enquêtes 2013 et 2014

Situation professionnelle un an après l’obtention du diplôme

Les enquêtes 2013 et 2014 confirment la bonne capacité d’insertion professionnelle des diplômés de niveau IV sur le marché du travail. Tous diplômes confondus, 80,5 % des répondants déclarent être en emploi. Le taux d’emploi des hommes (80,3 %) est équivalent à celui des femmes (80,8 %). Il n’existe pas non plus d’écart significatif entre le taux d’emploi selon que le brevet relève du secteur du sport ou du secteur de l’animation (respectivement 80,3 % et 81,2 %). Les demandeurs d’emploi représentent 12,8 % des répondants. Le chômage touche plus souvent des titulaires d’un brevet de la filière de l’animation (15,3 %) que du sport (11,7 %). Dans l’animation, les femmes sont plus touchées que les hommes (15,6 % pour 14,8 %). Dans le sport, ce sont plus les hommes que les femmes (12,9 % pour 9,6 %). Les personnes enquêtées âgées de moins de 25 ans sont beaucoup plus rarement touchées par le chômage (7,8 %) que les autres tranches d’âge (12,9 % pour les 25‐29 ans et 14 % pour les 30‐39 ans et les plus de 50 ans). Les personnes de nouveau en formation représentent 5,5 % des répondants. Ce sont plus souvent des femmes (6,1 %) que des hommes (5,1%), des diplômés de la filière sport (6,7 %) que de l’animation (2,8 %) et essentiellement des jeunes âgés de moins de 25 ans (18 % de cette classe d’âge). Le nombre élevé de personnes de nouveau en formation (poursuite d’étude, préparation d’un autre diplôme professionnel…) chez les moins de 25 ans, explique le taux plus important de sortie sans emploi pour les plus jeunes. Les quelques inactifs (24 répondants) sont principalement de trois types : retraité, parent au foyer ou personne s’offrant une année sabbatique.

8 diplômés sur 10 sont en emploi

80,5 % 5,5 % 12,8 % 1,2 %

Situation professionnelle à 1 an (ensemble des diplômes de niveau IV)

En emploi En formation Demandeur d'emploi Inactif

Répartition des répondants par situation professionnelle selon le diplôme et l'âge

‐‐ de

25 ans

25‐29

ans

30‐39

ans

40‐49

ans

50 ans

et +

‐‐ de

25 ans

25‐29

ans

30‐39

ans

40‐49

ans

50 ans

et +

‐‐ de

25 ans

25‐29

ans

30‐39

ans

40‐49

ans

50 ans

et +

‐‐ de

25 ans

25‐29

ans

30‐39

ans

40‐49

ans

50 ans

et +

‐‐ de

25 ans

25‐29

ans

30‐39

ans

40‐49

ans

50 ans

et +

En emploi 71% 80,4% 80,6% 83% 72,9% 73,7% 85,2% 84,0% 86,1% 71,4% 72,8% 83,7% 82,7% 84,3% 72,1% 77% 78% 85,0% 83,5% 78,8% 73,7% 82,1% 83,4% 84% 74,7%

En formation 19,4% 8,7% 3% 1,1% 0% 18,5% 2,5% 3,1% 1,4% 20% 18,8% 4,4% 2,9% 1,3% 1,9% 14,8% 4% 0% 1,1% 0% 18,0% 4,3% 1,9% 1,2% 1,2%

Demandeur

d'emploi8,6% 10,1% 15,2% 12,5% 12,9% 7,4% 12,3% 12,5% 12,5% 5,7% 7,8% 11,7% 13,7% 12,6% 15,4% 8,2% 16,2% 15% 15,4% 19,7% 7,8% 13% 14,2% 13,6% 17,1%

Inactif 1,1% 0,7% 1,2% 3,4% 14,3% 0,4% 0% 0,4% 0% 2,9% 0,6% 0,2% 0,7% 1,9% 10,6% 0% 1,7% 0% 0,0% 1,5% 0,5% 0,6% 0,5% 1,2% 7,1%

Nombre de

répondants93 138 165 88 70 243 318 257 72 35 335 454 417 159 104 61 173 207 91 66 395 625 621 250 170

Total Brevets de Niveau IVBEES 1 Sport BPJEPS Sport BPJEPS AnimationTotal Brevets sportifs

Répartition des répondants par situation professionnelle selon le diplôme et le sexe

Hommes Femmes TOTAL Hommes Femmes TOTAL Hommes Femmes TOTAL Hommes Femmes TOTAL Hommes Femmes TOTAL

En emploi 79,5% 74,8% 78,5% 80,2% 83% 81,5% 79,8% 81,2% 80,3% 82,9% 80,3% 81,2% 80,3% 80,8% 80,5%

En formation 5,3% 10,9% 6,5% 6,3% 7,5% 6,9% 5,8% 8,3% 6,7% 2,4% 3,1% 2,8% 5,1% 6,1% 5,5%

Demandeur

d'emploi12,3% 10,9% 12% 13,1% 9,2% 11,4% 12,9% 9,6% 11,7% 14,8% 15,6% 15,3% 13,3% 12,2% 12,8%

Inactif 3% 3,4% 3,1% 0,4% 0,2% 0,3% 1,6% 0,9% 1,4% 0,0% 1,0% 0,7% 1,3% 1,0% 1,2%

Nombre de

répondants438 119 557 521 412 933 949 531 1480 210 390 600 1154 920 2074

Total Brevets de Niveau IVBEES 1 Sport BPJEPS Sport BPJEPS AnimationTotal Brevets sportifs



10

Lien entre l’emploi occupé et le diplôme obtenu Les trois quarts (76,5 %) des répondants en emploi déclarent avoir un emploi directement en lien avec leur diplôme obtenu et 13,5 % en lien avec les compétences acquises à travers le diplôme. 15 % possèdent un emploi en dehors de la sphère de l’animation et du sport. Néanmoins, ces résultats diffèrent selon le champ professionnel, mais aussi selon le brevet obtenu :

‐ 91 % des titulaires d’un BPJEPS Animation déclarent un lien direct entre l’emploi et leur diplôme pour 71 % des titulaires d’un brevet sportif ;

‐ 81 % des titulaires d’un BPJEPS Sport déclarent un lien direct entre l’emploi et leur diplôme pour 52 % des titulaires BEES 1.

En ce qui concerne le lien entre l’emploi et le diplôme, le BEES 1 est le seul brevet où l’adéquation est faible et où il existe une réelle différence entre les hommes et les femmes : 62 % des femmes en emploi titulaires d’un BEES 1 occupent un poste en relation directe avec leur diplôme pour seulement un homme sur deux. Ce double constat s’explique par :

‐ l’évolution de l’architecture des qualifications délivrées par le ministère chargé de la Jeunesse et des Sports et l’objectif de professionnalisation ;

‐ une forte masculinisation des spécialités sportives qui n’avaient pas encore basculé dans la nouvelle architecture des formations et des certifications (dont le football, le karaté, le judo, les activités de la natation qui représentent les principaux effectifs…) ;

‐ des spécificités liées à certaines disciplines sportives comme, par exemple, la place du bénévolat et de l’activité professionnelle annexe des éducateurs dans les arts martiaux (62 % des diplômés du BEES 1 « karaté et affinitaires » en emploi le sont en dehors des secteurs du sport et de l’animation) ou, dans une moindre mesure, des sports de combat (boxe et judo) ;

‐ certains profils de stagiaires en formation. Par exemple, 43 % de diplômés du BEES 1 « football » en emploi le sont en dehors de la sphère du diplôme : outre la place du bénévolat et de l’activité annexe, il est surtout ici question de reconversion professionnelle puisque 30 % des répondants citent cette motivation pour leur entrée en formation ; en effet, bon nombre de diplômés sont des joueurs professionnels qui préparent leur reconversion pour devenir entraîneurs.

Le glissement progressif des BEES 1 vers les BPJEPS modifie quelque peu le profil du public qui entre en formation (plus jeune et plus féminisé) et en conséquence les motivations à l’obtention du diplôme. Les individus qui exercent une activité professionnelle hors du secteur de l’animation et du sport sont pour 61 % diplômés d’un BEES 1, pour seulement 29 % des diplômés d’un BPJEPS Sport. L’enquête fait apparaître que 207 personnes (soit 10 % des répondants) déclarent avoir une activité d’éducateur/animateur (dans un club sportif, une association…) seulement à titre bénévole. Les titulaires d’un BEES 1 représentent alors 71,5 % d’entre eux. L’enquête montre aussi que la moitié des bénévoles exercent une activité professionnelle hors

Plus des trois quarts des titulaires ont un emploi directement

en lien avec leur diplôme

76,5%

13,5%

14,9%

En relation directe avec le diplôme

En lien avec les compétences acquises à travers le diplôme

Emploi en dehors de l'animation et du sport

Lien entre l'emploi occupé et le diplôme obtenu (ensemble des diplômés de niveau IV)

Hommes et Femmes

Femmes

Hommes

Lien entre l'emploi occupé et le diplôme obtenu


En relation directe avec

le diplôme49,7% 61,8% 52,2% 81,8% 81,0% 81,4% 67,0% 77,0% 70,6% 89,1% 91,7% 90,8% 71,2% 83,2% 76,5%

En lien avec les

compétences acquises à

travers le diplôme

17,5% 16,9% 17,4% 16,5% 12,6% 14,7% 16,9% 13,5% 15,7% 12,6% 6,4% 8,6% 16% 10,5% 13,5%

Emploi en dehors de

l'animation et du sport37,6% 23,6% 34,8% 9,3% 9,9% 9,6% 22,3% 12,8% 18,9% 5,2% 5,1% 5,1% 19,1% 9,6% 14,9%

Nombre de répondants 348 89 437 418 342 760 757 431 1188 174 313 487 927 743 1670

Les totaux dépassent 100 % du fait que 465 personnes (soit 28 % des répondants) ont déclaré avoir plusieurs activités professionnelles. En très grande majorité, les différents emplois occupés ont un

lien direct avec le diplôme. Les doubles comptes ne concernent ici que 82 répondants (soit 5 % des personnes en emploi).

Total Brevets de Niveau IVBEES 1 Sport BPJEPS Sport Total Brevets sportifs BPJEPS Animation



11

champ de l’animation et du sport. Si dans l’encadrement des activités sportives, le bénévolat reste important et essentiel dans le projet associatif du club, le mouvement de professionnalisation engagé depuis plus d’une décennie conduit à exiger des bénévoles de plus en plus de compétences et qualifications, d’où un recours de plus en plus fréquent à l’emploi salarié.

Diplômés en emploi et qualité de l’emploi : types de contrats 94 % des diplômés en situation d’emploi sont salariés. Ils peuvent, pour certains, cumuler différents postes (multisalariat), mais aussi travailler à leur compte. Ces derniers représentent 14,2 % des répondants3. 60 % des diplômés des secteurs de l’animation et du sport possèdent un emploi à durée indéterminée (EDI)4 et 31 % un contrat à durée déterminée (CDD). Si les femmes accèdent davantage au marché de l’emploi par le biais de contrats à durée déterminée (33 % pour 30 % des hommes), les écarts avec les hommes concernant la qualité de l’emploi en termes de nature de contrat restent faibles. Une femme a autant de chance qu’un homme d’être embauchée à durée indéterminée.

L’enquête fait apparaître une certaine homogénéité entre les secteurs pour le recours à l’emploi à durée indéterminée. La différence entre le secteur de l’animation socioculturelle et celui du sport se caractérise par un nombre plus important de recours au CDD dans l’animation (38 % pour 29 % dans le sport). Ce recours plus fréquent dans l’animation s’explique surtout par le nombre important de travailleurs indépendants dans le secteur sportif : un répondant sur cinq déclare travailler à son compte (seulement 1 % dans l’animation).

En ne considérant que les personnes diplômées ayant un emploi en relation directe avec le diplôme obtenu et par secteur, les titulaires d’un brevet sportif sont à 56 % en EDI, à 30 % en CDD, à 23 % à leur compte ; et les titulaires du BPJEPS Animation à 60 % en EDI, à 36 % en CDD.

3 Guide « Accompagner la création d'entreprise dans les secteurs des sports, des loisirs de nature et des pratiques culturelles », ministère chargé des Sports, en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative ; 2012. Ce guide a pour but de fournir des conseils pratiques aux réseaux d'accompagnement des créateurs d'entreprise dans le sport, les loisirs et la culture, afin qu'ils soutiennent les initiatives individuelles de ceux qui s'engagent dans l'entrepreneuriat. Consulter le guide : http://www.sports.gouv.fr/organisation/publication‐chiffres‐cles/Toutes‐les‐publications‐10217/article/Guide‐pratique‐Accompagner‐la‐creation‐d‐entreprise‐16447 4 EDI : emploi à durée indéterminée (EDI). Cette définition comprend les CDI et les emplois en qualité de fonctionnaire.

60,3%

31,2%

14,2%

2,4%

CDI, Titulaire de la fonction publique

CDD

A son compte (indépendant, auto‐entrepreneur, profession libérale)

Autre (vacataire, Intérimaire…)

Nature du contrat des diplômés en emploi (ensemble des diplômés de niveau IV)

Hommes et Femmes

Femmes

Hommes

3 diplômés sur 5 ont un emploi à durée indéterminée

Nature du contrat des diplômés en emploi


CDI, Titulaire de la fonction

publique66% 60% 65% 58% 60% 59% 61% 60% 61% 59% 59% 59% 61% 60% 60%

CDD 29% 36% 30% 28% 27% 28% 28% 29% 29% 37% 38% 38% 30% 33% 31%

A son compte (indépendant, auto-entrepreneur,

profession libérale)10% 7% 9% 25% 25% 25% 18% 21% 20% 1% 1% 1% 15% 13% 14%


2% 1% 2% 2% 2% 2% 2% 2% 2% 5% 4% 4% 3% 2% 2%

Nombre de répondants 346 88 434 412 331 743 749 419 1168 173 309 482 918 727 1645

Total Brevets de Niveau IV

Les totaux dépassent 100 % du fait que 122 personnes (soit 7,5 % des répondants) ont déclaré avoir plusieurs types de contrats.

BEES 1 Sport BPJEPS Sport Total Brevets sportifs BPJEPS Animation



12

Diplômés en emploi et qualité de l’emploi : durée des CDD Sur les près de 500 répondants ayant comme nature de contrat un emploi à durée déterminée, 87 % d’entre eux ont signé un CDD d’une durée d’au moins six mois et plus de la moitié d’au moins un an. Non seulement les femmes accèdent plus souvent que les hommes au marché de l’emploi par le biais de CDD, elles sont aussi moins nombreuses à accéder à un CDD d’une durée égale ou supérieure à un an (50 % des femmes pour 55 % des hommes). Les contrats à très courte durée (moins de trois mois) touchent majoritairement les femmes, mais ne concernent que peu d’effectifs.

La filière de l’animation est plus propice aux CDD de longue durée (un an et plus) que celle sportive : 57 % des titulaires d’un BPJEPS Animation ayant contracté un CDD, le sont sur une durée d’au moins un an pour 50 % des titulaires d’un brevet sportif. Effet mécanique, les diplômés du secteur sport en CDD sont plus sujets aux contrats à plus courte durée, mais celle‐ci reste très souvent comprise entre six mois et moins d’un an.

Diplômés en emploi et qualité de l’emploi : temps de travail 71 % des diplômés en emploi occupent un emploi à temps complet pour 29 % à temps partiel. Ce dernier concerne plus souvent les femmes que les hommes (jusqu’à 37 % des femmes diplômées d’un brevet sportif). Le taux d’emploi à temps complet est plus important dans l’animation socioculturelle (82 %) que dans le sport (67 %).

Pour les 29 % d’emplois à temps partiel, ce temps de travail est « subi » à 47 %. L’emploi à temps partiel résulte plus souvent d’un « choix » pour les femmes que pour les hommes. Il touche aussi plus souvent les diplômés d’un brevet sportif que ceux de l’animation. Si le temps partiel est majoritairement subi dans le secteur de l’animation (63 % et jusqu’à 71 % pour les hommes), ce n’est pas le cas dans le sport où 55 % le choisissent (jusqu’à 59 % pour les femmes).

La durée du temps partiel est à 68 % supérieure à un mi‐temps dans le secteur de l’animation pour seulement 34 % dans le sport ; égale à un mi‐temps à 20 % dans l’animation, pour 33 % dans le sport ; et inférieure à un mi‐temps à 12 % dans l’animation pour 34 % dans le sport. L’emploi partiel est fortement développé dans ces secteurs professionnels du fait que certains salariés travaillent principalement sur le temps libre (temps périscolaire et vacances scolaires). Les forts taux d’emploi peuvent cacher des emplois précaires notamment lorsque le temps partiel est subi et d’une durée inférieure à un mi‐temps. Il est dans certains cas possible de parler de temps partiel morcelé tant les missions peuvent être ponctuelles.

53%

34%

9%

6%

1 an et +

de 6 mois à moins de 1 an

de 3 à 5 mois

moins de 3 mois

Durée des contrats des diplômés en emploi CDD (ensemble des diplômés de niveau IV)

Hommes et Femmes

Femmes

Hommes

Plus d’un CDD sur deux a une durée d’au moins un an

7 diplômés en emploi sur 10 travaillent à temps plein

71%

29%

2,3%

0,4%

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autres

Temps de travail des diplômés en emploi (ensemble des diplômés de niveau IV)

Hommes et Femmes

Femmes

Hommes

53%

47%

Voulu

Subi

Nature du temps partiel (ensemble des diplômés de niveau IV)

Hommes et Femmes

Femmes

Hommes

Le temps partiel est autant subi

que choisi

53%

34%

9%

6%

1 an et +

de 6 mois à moins de 1 an

de 3 à 5 mois

moins de 3 mois

Durée des contrats des diplômés en emploi CDD

Ensemble des diplômés de niveau IV

BPJEPS Animation

Brevets sportifs

71%

29%

2,3%

0,4%

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autres

Temps de travail des diplômés en emploi


BPJEPS Animation

Brevets sportifs

53%

47%

Voulu

Subi

Nature du temps partiel


BPJEPS Animation

Brevets sportifs



13

En revanche, 62 % des répondants qui déclarent choisir ce temps partiel possèdent une autre activité professionnelle, pour 44 % pour ceux qui déclarent le subir. Ce constat met en exergue l’importance du multisalariat et de la pluriactivité dans l’emploi sportif (88 % des personnes qui travaillent à temps partiel et qui déclarent posséder une activité secondaire rémunérée sont diplômés d’un brevet sportif). Il n’est pas rare non plus qu’un diplômé d’un brevet sportif, en parallèle à son activité salariée, travaille à son compte. L’emploi saisonnier est très peu représenté (2 %) et concerne essentiellement l’encadrement d’une activité sportive : les saisonniers sont à 89 % des titulaires d’un brevet sportif. Près de la moitié de ces saisonniers exercent leur activité professionnelle en dehors de la région francilienne (en zone de montagne ou sur le littoral en grande majorité).

Diplômés en emploi et qualité de l’emploi : multisalariat et pluriactivité Sur les 1 670 personnes en emploi, plus du quart (28 %) déclarent avoir une activité secondaire rémunérée. Ce sont pour 84 % d’entre eux des diplômés d’un brevet sportif et pour 63 % des hommes. Ces individus ont, pour 92 %, une activité principale en relation directe avec le diplôme obtenu ou en lien avec les compétences acquises à travers celui‐ci. Leur emploi secondaire concerne dans 69 % des cas, les activités de l’animation sportive ou socioculturelle. La grande majorité des répondants cumulent donc différentes activités rémunérées mais dans le même champ professionnel. Pour les 11 % des individus ayant leur emploi principal en dehors du sport et de l’animation, 72 % des emplois secondaires sont en relation directe avec le diplôme obtenu. Sur les 238 répondants à la question concernant le nombre d’activités secondaires, 63 % déclarent une seule activité professionnelle secondaire, 27 % en déclarent deux et 10 % en déclarent trois ou plus. Les statuts des individus ayant plusieurs activités professionnelles peuvent être de différentes natures. 94 % ont un statut de salarié, 20 % un statut de travailleur indépendant. 14 % déclarent travailler à la fois sous le statut de salarié et sous celui de travailleur indépendant. 82 % sont concernés par le multisalariat (où l’on retrouve une multitude de types de contrats et de combinaisons : EDI, CDD courts ou longs, vacations avec des temps de travail complets ou partiels de différentes durées, voulus ou subis…).

Définitions

Le multisalariat consiste pour une même personne à exercer plusieurs activités professionnelles sous statut de salarié, par exemple être salarié de plusieurs associations pour l’exercice d’un même métier, ou encore être salarié d’une entreprise commerciale, d’une collectivité et d’une association. Le multisalariat peut être simultané (cumul de plusieurs contrats de travail à temps partiel) ou successif (exercice dans une même année d’activités salariées par la conclusion de contrats de travail à durée déterminée).

La pluriactivité consiste pour une même personne à exercer des activités professionnelles sous statut différent, par exemple, être salarié et exercer également une activité indépendante libérale, commerçante, artisanale, agricole, ou être travailleur indépendant tout en ayant aussi une activité agricole, ou encore cumuler plusieurs activités indépendantes.

Source : Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports.

Diplômés en emploi et qualité de l’emploi : niveau de rémunération Quel que soit le temps de travail, la rémunération mensuelle varie selon que l’individu est diplômé d’un brevet sportif ou de l’animation socioculturelle. Les diplômés de l’animation perçoivent pour 45 % une rémunération nette mensuelle comprise entre 1 100 et 1 399 euros. Cette même tranche est aussi la plus fréquente pour les diplômés d’un brevet sportif, mais à hauteur de 30 %.

40%

31%

31%

Supérieure à un mi‐temps

Mi‐temps

Inférieure à un mi‐temps

Durée du temps partiel (ensemble des diplômés de niveau IV)

Hommes et Femmes

Femmes

Hommes

¼ des diplômés en emploi possèdent une activité secondaire rémunérée

8%

36%

45%

6%

6%

plus de 1.700 €

de 1.400 à 1.700 €

de 1.100 à 1.399 €

de 900 à 1.099 €

moins de 900 €

Rémunération mensuelle en net (€) des diplômés du BPJEPS Animation

Hommes et femmes

Femmes

Hommes

24%

20%

30%

10%

16%

plus de 1.700 €

de 1.400 à 1.700 €

de 1.100 à 1.399 €

de 900 à 1.099 €

moins de 900 €

Rémunération mensuelle en net (€) des diplômés d'un brevet sportif



14

Parmi les diplômés qui travaillent à temps complet, 40 % perçoivent une rémunération nette mensuelle entre 1 100 et 1 399 euros (48 % dans l’animation pour 36 % dans le sport). Dans l’animation, ils sont 42 % à percevoir entre 1 400 et 1 700 euros nets pour 26 % dans le sport. Les rémunérations supérieures à 1 700 euros nets mensuels concernent 31 % des diplômés d’un brevet sportif en emploi pour seulement 9 % dans l’animation. En ne considérant que les emplois à temps complet et en relation directe avec le diplôme obtenu ou en lien avec les compétences acquises, la fréquence d’une rémunération nette mensuelle comprise entre 1 100 et 1 700 euros s’accentue, et celle supérieure à 1 700 se réduit (24 % des diplômés d’un brevet sportif). Cette baisse de 7 points s’explique par le nombre non négligeable de diplômés qui travaillent uniquement dans des filières professionnelles autre que celles de l’animation ou du sport (68 % d’entre eux sont titulaires d’un BEES 1), et qui peuvent être parfois plus rémunératrices. Mais l’explication est surtout à trouver dans le fait que l’âge moyen de ces individus est beaucoup plus élevé et qu’ils sont donc déjà ancrés dans la vie active depuis plusieurs années, bénéficiant alors de l’ancienneté et de l’évolution de leur carrière professionnelle. Courants dans le sport, le multisalariat et la pluriactivité expliquent aussi des niveaux de rémunération plus élevés que dans l’animation. Les écarts de rémunération y sont aussi beaucoup plus importants. Cette dispersion accentuée des rémunérations s’explique en majeure partie par le temps partiel beaucoup plus fréquent dans le sport, et notamment le temps partiel d’une durée de travail égale ou inférieure à un mi‐temps.

Diplômés en emploi et qualité de l’emploi : emplois aidés Parmi les 1 670 répondants en emploi, on note 7 % (113 individus) de contrats aidés. 67 % de ces contrats aidés sont occupés par des diplômés d’un brevet sportif pour 33 % de l’animation socioculturelle. Ils concernent légèrement plus les femmes que les hommes (54 % pour 46 %). L’âge médian est de 26 ans. Ces emplois sont pour 45 % à durée indéterminée et pour 89 % à temps complet. Les trois‐quarts de ces emplois aidés sont proposés par des associations.

Les emplois d’avenir, dernier dispositif créé aux dates des enquêtes, trouvent toute leur place dans les secteurs de l’animation et du sport. En région Île‐de‐France, 1 626 emplois d’avenir (secteur non‐marchand) ont été contractés en 2014 dans le périmètre du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports (41,5 % dans le périmètre « sports » et 58,5 % dans celui « jeunesse et vie associative »).

Les emplois d’avenir

Les emplois d’avenir ont pour ambition d’améliorer l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification des jeunes peu ou pas qualifiés, confrontés à des difficultés particulières d’accès à l’emploi.

Ce dispositif s’adresse notamment aux jeunes sans diplôme de 16 à 25 ans en particulier dans les zones urbaines ou rurales les plus touchées par le chômage. Les personnes bénéficiant de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé peuvent aussi accéder à un emploi d’avenir si elles ont moins de 30 ans. Le contrat de travail associé à un emploi d’avenir est soit à durée indéterminée (CDI), soit à durée déterminée (CDD de trois ans ou d’un an renouvelable jusqu’à trois ans). En règle générale, le bénéficiaire d’un emploi d’avenir occupe un emploi à temps plein. Les compétences acquises sont reconnues par une attestation de formation, une attestation d’expérience professionnelle ou une validation des acquis de l’expérience. Elles peuvent également faire l’objet d’une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles.

Consulter le site Internet : http://travail‐emploi.gouv.fr/emplois‐d‐avenir,2189/

43%

20%

10%

9%

5%

5%5%

3%

Les emplois aidés

CUI‐CAE (Contrat Unique d’Insertion ‐ Contrat

d’Accompagnement dans l’Emploi)

Emploi d'avenir

Emploi CNDS (ex Plan Sport Emploi ‐ PSE)

Emploi régional (emploi tremplin, emploi solidaire...)

Contrat en alternance (contrat d’apprentissage ou

contrat de professionnalisation)

CUI‐CIE (Contrat Unique d’Insertion ‐ Contrat

Initiative Emploi)

Autre

Adulte‐Relais

7 % des individus en emploi

bénéficient d’un contrat aidé



15

Diplômés en emploi : typologie des employeurs Les collectivités locales et le tissu associatif sont les principaux employeurs des titulaires d’un BPJEPS « animation socioculturelle » ; ces diplômés en emploi travaillent pour 57 % dans une collectivité (essentiellement les communes) et pour 30 % dans une association. Le marché du travail pour les diplômés d’un brevet sportif est plus diversifié. Si le secteur associatif est le principal pourvoyeur d’emploi : 35 % des diplômés en emploi travaillent pour une association, nombreuses sont les personnes à travailler dans le secteur marchand (34 %). Cette forte proportion s’explique par le nombre important de titulaires d’un BPJEPS, spécialité « activités gymniques de la forme et de la force », salariés dans les entreprises privées commerciales de type centres de remise en forme, de fitness, de musculation et de cardiotraining. 20 % travaillent pour une collectivité et 15 % travaillent à leur compte (statut d’auto‐entrepreneur pour la plupart).

Diplômés en emploi : mode d’obtention de l’emploi De nettes différences apparaissent entre le secteur de l’animation socioculturelle et celui du sport. Les titulaires d’un BPJEPS Animation qui travaillent ont décroché leur emploi en répondant à une offre d’emploi pour 24 % d’entre eux et pour 14 % suite à une candidature spontanée. Il est important de souligner que 33 % des diplômés de l’animation ont le même employeur qu’avant leur entrée en formation.

Les diplômés d’un brevet sportif citent en premier lieu la sphère relationnelle comme mode d’obtention de leur emploi : 28 % ont obtenu leur emploi grâce à leur réseau personnel (familial, amical ou professionnel). 14 % ont gardé le même employeur qu’avant leur entrée en formation. Seuls 16 % l’ont obtenu en répondant à une offre d’emploi et 10 % par candidature spontanée.

Plus d’un diplômé sur deux d’un BPJEPS Animation travaille pour une collectivité

Les clubs sportifs associatifs : premier employeur des titulaires brevets sportifs

15%

15%

20%

34%

35%

11%

1%

57%

6%

30%

Autre

Fonctions publiques d'Etat et hospitalière

Indépendant, auto‐entrepreneur

Collectivite locale et territoriale

Entreprise privée, secteur marchand

Association

Répartition des emplois par type d'employeur

BPJEPS Animation Brevets sportifs

28%

16%

14%

11%

10%

6,3%

6,2%

3,9%

3,5%

1,4%

9%

24%

33%

13%

14%

0,4%

0,4%

2,1%

1,7%

1,9%

Relations personnelles

Réponse à une offre d'emploi

Même employeur qu'avant l'entrée en formation

Lieu de stage

Candidature spontanée

Autre (concours principalement, grâce à l'organisme de formation…)

Propre création d'emploi

Par des contacts précédents avec l'employeur

Contacté par l'employeur, mise en ligne de CV

Par Pôle emploi ou une autre agence pour l'emploi (mission locale)

Mode d'obtention de l'emploi des diplômés

BPJEPS Animation

Brevets sportifs



16

Le lieu de stage durant la formation, cité à 12 % en moyenne, est aussi un bon moyen de se voir proposer un poste à l’issue de la formation. Les organismes publics, tel Pôle emploi, ne permettent que peu d’embauche (moins de 2 %) dans ces filières.

Diplômés en emploi : missions exercées Animer, entraîner, enseigner sont les missions majeures des profils d’emploi. Les éducateurs sportifs et les animateurs socioculturels sont centrés sur le face à face pédagogique avec les publics.

Les missions des titulaires d’un brevet sportif en emploi sont axées sur l’animation, l’entraînement, l’enseignement‐formation. Qu’il soit généraliste ou spécialisé dans une discipline sportive, l’éducateur‐moniteur‐entraîneur‐coach est donc en situation d’accompagnement, d’animation, d’initiation, d’entraînement auprès de différents publics. La conception et la mise en œuvre de projets d’animation sont aussi présentes mais dans un degré moindre que dans le secteur socioculturel.

64,8%61,7%

34,2%

15,4%

7,3% 6,5%

11,9%

5,5% 5,3% 2,8% 3,8%

Proportion de diplômés en emploi dans lechamp du sport exerçant les fonctions*...

96,8 %

*Total > 100 % car plusieurs

réponses possibles

26,3 % 20,1 %

Administration ‐Gestion

Animation, initiation, découverte ‐Encadrement technique

Coordination de projet ‐ Direction

82,4%

6,7%3,3%

27,1% 25,8%

8,7%

34,9%

20,2%

12,9%

4,9%0,4%

Proportion de diplômés en emploi dans le champ del'animation socioculturelle exerçant les fonctions*...84,7 %

*Total > 100 % car plusieurs réponses possibles

48 % 57,6 %

Administration ‐Gestion

Animation ‐ Encadrement technique

Coordination de projet ‐ Direction

Enseigner, entraîner, animer,

coordonner, gérer… ou encadrer : des missions variées

pour les détenteurs d’un brevet d’Etat

de niveau IV



17

Les missions des titulaires du BPJEPS Animation en emploi sont plus diversifiées que celles du secteur sportif. En effet, aux côtés de la fonction d’animation directe auprès du public (82 % des répondants), il est fréquent de rencontrer dans les profils d’emploi, des missions de coordination de projet (35 %), de direction, chef de projet (20 %, principalement des responsables d’accueils collectifs de mineurs) et en conséquence, des missions de gestion de personnel (27 %) et de représentation, montage de dossier, recherche de moyens (13 %). La fonction administration‐accueil‐secrétariat est aussi présente pour un quart des répondants. Dans le secteur du sport, 97 % des diplômés en emploi d’un brevet sportif de niveau IV, ont au moins une mission centrée sur l’animation sportive (initiation, découverte, loisirs) ou l’encadrement technique (entraînement, enseignement‐formation). En dehors de ces fonctions d’encadrement, un diplômé en emploi sur quatre assume des tâches administratives ou de gestion ; et 20 % des missions de coordination de projet et/ou de direction de structure ou d’équipe (management du personnel). Dans le secteur de l’animation socioculturelle, 85 % des diplômés en emploi d’un BPJEPS Animation ont une mission d’animation. Il est très fréquent (58 % des répondants) que la personne assume des missions de coordination de projet et/ou de direction de structure ou d’équipe ainsi que des tâches administratives ou de gestion (48 %).

Diplômés : motivations à l’obtention du diplôme L’acquisition d’une formation professionnelle et/ou d’une formation complémentaire sont les deux principales réponses. La formation, et donc le diplôme, sont souvent perçus comme une finalité, au lieu d’un moyen. Toutefois, la réflexion des stagiaires sur l’emploi et le parcours professionnel reste présente. Aussi, les différentes motivations à l’entrée en formation reflètent la diversité des profils des stagiaires. Selon la situation professionnelle antérieure à cette entrée, les trajectoires diffèrent :

‐ les stagiaires « étudiants ou scolarisés » viseront surtout l’accès à un premier emploi ;

‐ les stagiaires « demandeurs d’emploi » à se réinsérer dans le marché du travail et à accéder à un emploi stable ;

‐ les stagiaires « en emploi dans la spécialité du diplôme » à évoluer dans leurs missions/responsabilités (et être mieux rémunérés en conséquence), à consolider leur situation professionnelle ou à se mettre en conformité avec la réglementation ;

‐ les stagiaires « en emploi en dehors de la spécialité du diplôme » à préparer une reconversion professionnelle, à rechercher une activité professionnelle occasionnelle ou supplémentaire (voire bénévole).

51%

23%

28%

10%

16%

16%

2%

14%

4%

7%

5%

11%

10%

1%

64%

34%

22%

5%

26%

3%

2%

18%

9%

26%

10%

4%

1%

1%

Acquérir une formation professionnelle

Acquérir une formation complémentaire

Reconversion professionnelle

Accéder à un premier emploi

Accéder à un emploi stable

Activité professionnelle supplémentaire

Conservation emploi

Conformité face à la réglementation

Accès concours de la fonction publique territoriale

Promotion‐Evolution emploi

Changement de statut

Activité bénévole, démarche personnelle

Activité professionnelle occasionnelle

Autre

Principales motivations à l'entrée en formation avant l'obtention du diplôme

BPJEPS Animation

Brevets sportifs

Se former pour accéder à l’emploi, pour évoluer et sécuriser son parcours professionnel



18

Diplômés : financements de la formation 58 % des répondants déclarent avoir reçu une aide financière permettant une prise en charge partielle ou totale des frais pédagogiques des formations. Ce taux s’élève à 75 % dans l’animation socioculturelle pour 50 % dans le sport. Dans le secteur du sport, un diplômé sur deux a financé sa formation par ses propres moyens, pour un sur quatre dans l’animation. Les demandeurs d’emploi constituent 34 % des bénéficiaires d’une aide financière. Sur ces 403 individus, 75,5 % sont en emploi au moment de l’enquête pour 21 % toujours en recherche d’emploi. Ces résultats mettent en évidence le rôle de ces formations comme passerelle vers l’emploi. La diversité des profils des bénéficiaires reflète la diversité des publics en formation. Les aides sont en conséquence d’origines variées : aides à la formation professionnelle initiale, aides à la formation professionnelle continue, aides pour favoriser la reprise d’activité pour des personnes qui connaissent des difficultés sur le marché du travail ou qui souhaitent engager une reconversion professionnelle, aides pour les licenciés dans une association sportive et les sportifs de haut niveau… La ventilation par type de financeur souligne donc normalement le poids du Conseil régional, des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) et employeurs dans le financement de la formation professionnelle. 7 % des personnes ont reçu une aide provenant de plusieurs organismes/structures (deux dans quasi tous les cas).

50%

75%

58%

Brevets sportifs

BPJEPS Animation


Bénéficiaires d'une aide financière pour la formation

34%

16%24%

26%

1%

Profil avant l'entrée en formation des bénéficiaires

d'une aide financière

Demandeur d’emploi

Etudiant, scolaire

En emploi dans la spécialité du diplôme

En emploi en dehors de la spécialité du diplôme

Inactif (hors étudiant)

30%

28%

15%

17%

8%

9%

34%

32%

26%

8%

4%

31%

29%

19%

14%

7%

6%

1%

Conseil régional

OPCA, employeur

Pôle emploi

Etat (dont DRJSCS)

Autre

Association, club sportif, mouvement sportif (district, ligue, fédération, etc.)

Commune

Origines des aides financières


BPJEPS Animation

Brevets sportifs

1 stagiaire sur 2 finance lui‐même

sa formation dans le sport pour 1 sur 4

dans l’animation



19

Diplômés : niveaux de diplôme à l’entrée en formation Il est important de souligner le fait que les personnes qui viennent chercher un diplôme de niveau IV dans le secteur du sport ou de l’animation possèdent déjà, à l’entrée en formation, un niveau de qualification égal ou supérieur pour 84 % d’entre eux (87 % pour le sport pour 77 % dans l’animation). Ils sont même pour 41 % titulaires diplômés de l’enseignement supérieur (niveaux I, II et III). La majorité des stagiaires possèdent un diplôme de même niveau que celui sur lequel ils se positionnent (43 %). A l’inverse, on constate le faible poids des niveaux V (et inférieurs) qui pourraient constituer la cible prioritaire des diplômes professionnels « jeunesse et sports ».

Diplômés : situation professionnelle à l’entrée en formation La diversité des situations professionnelles à l’entrée en formation explique les différentes motivations à l’obtention du diplôme. Elle est à mettre en parallèle, là aussi, avec la grande variété des profils des stagiaires. Il est intéressant de regarder l’effet du diplôme sur l’évolution de la situation professionnelle (point suivant).

Diplômés : évolution de la situation professionnelle Plus de la moitié des stagiaires étaient sans activité professionnelle ou demandeurs d’emploi avant d’entrer en formation. Ils ne sont plus que 20 % un an après avoir été diplômés. La réussite à l’examen est un facteur positif d’insertion. L’effet « diplôme » est visible sous plusieurs angles :

‐ comme vecteur d’accès à un premier emploi : baisse importante du nombre de personnes en formation (étudiants, scolaires…) venant alimenter la très forte hausse des personnes en emploi dans la spécialité du diplôme ;

‐ comme passerelle vers l’emploi pour les personnes en difficultés sur le marché du travail : baisse importante du nombre de demandeurs d’emploi ;

22%

36%

13%

28%

35%

12%

46%

6%

31%

29%

23%

22%

1%

Demandeur d'emploi



En formation

Inactif

Situation professionnelle des diplômés à l'entrée en formation

Total Brevets de niveau IV

BPJEPS Animation

Brevets sportifs

3%

9%

41%

20%

26%

4%

19%

47%

17%

13%

3%

12%

43%

19%

22%

Enseignement secondaire (6e à 3e) ou abandon en cours de CAP ou BEP avant l'année terminale

(niveaux VI et V bis)

CAP ou BEP ou sortie de 2nd cycle général et technologique avant l'année terminale ‐ seconde ou

première ‐ (niveau V)

Baccalauréat (avec ou sans), classe de terminale de l'enseignement secondaire et abandon des études

supérieures sans diplôme (niveau IV)

Diplôme de niveau Bac +2 ans (niveau III)

Diplôme de niveau supérieur à Bac +2 (niveaux II et I)

Niveau de formation des diplômés à l'entrée en formation


BPJEPS Animation

Brevets sportifs

Plus de 8 diplômés sur 10 possèdent déjà un niveau Bac (ou plus) à l’entrée en formation



20

‐ comme vecteur d’amélioration des conditions de travail et de vie : accès à un emploi stable (emploi à durée indéterminée ou CDD long, à temps plein…) ;

‐ comme vecteur de promotion (augmentation de la rémunération, évolution des missions…) ;

‐ comme levier pour engager et réussir une reconversion professionnelle.

Une situation professionnelle qui

évolue positivement après la formation

13%

36%

28%22%

1%

66%

15%7% 12% 1%

En emploi dans la

spécialité du diplôme

En emploi en dehors de

la spécialité du diplôme

En formation Demandeur d'emploi Inactif

Evolution de la situation professionnelle des diplômés d'un brevet sportif (BPJEPS Sport et BEES 1)

A l'entrée en formation Après diplôme (date d'enquête)

46%

12% 6%

35%

1%

77%

4% 3% 15% 1%

En emploi dans la





Evolution de la situation professionnelle des diplômés du BPJEPS Animation


23%29%

22%

31%

1%

69%

12%6%

13%1%

En emploi dans la





Evolution de la situation professionnelle des diplômés de niveau IV(ensemble des diplômes)




21

Diplômés : typologie des demandeurs d’emploi ? Les 265 personnes en situation de recherche d’un emploi (12,8 % des répondants) sont pour 65 % titulaires d’un brevet sportif et pour 58 % des hommes. Près de la moitié (48 %) étaient déjà demandeurs d’emploi à l’entrée en formation et 14 % en formation (étudiant, scolaire).

Le niveau de diplôme des demandeurs d’emploi à l’entrée en formation est très proche de celui concernant l’ensemble des répondants quelle que soit leur situation professionnelle. Les diplômés de niveau inférieur au niveau IV à l’entrée en formation, bien qu’ils aient entre temps obtenu un brevet de niveau IV, sont légèrement plus touchés par le chômage. Cette observation est donc en adéquation avec le fait partagé qu’être diplômé de l’enseignement supérieur reste un avantage sur le marché du travail surtout en période de crise.

Parmi les demandeurs d’emploi à la date de l’enquête, 62 % déclarent avoir travaillé lors des douze derniers mois. L’emploi alors occupé était pour 70 % en lien avec le diplôme obtenu. Parmi les demandeurs d’emploi ayant travaillé lors des douze derniers mois, 53 % ont été en poste plus de six mois.

Des stagiaires mobiles géographiquement 27 % des stagiaires diplômés résidaient en dehors de la région Île‐de‐France à leur entrée en formation (33 % pour les stagiaires d’un diplôme sportif et 13 % pour ceux d’un diplôme de l’animation socioculturelle). Près du quart de ces individus résidaient dans l’un des départements limitrophes à la région francilienne. Parmi les 836 diplômés sportifs venus se former en Île‐de‐France mais résidant en dehors, plus de la moitié (54 %) sont venus passer un BEES 1° : option « karaté » (132 personnes), « football » (92 personnes) et « activités de la natation » (89 personnes) pour les trois spécialités les plus représentées. La spécificité technique de certains diplômes sportifs franciliens semble attirer des personnes qui résident hors Île‐de‐France.

8%

29%

19%

43%

27%

13%

3%

55%

15%

24%

14%

48%



En formation

Demandeur d'emploi

Situation professionnelle à l'entrée en formation des demandeurs d'emploi au moment de l'enquête


BPJEPS Animation

Brevets sportifs

6%

10%

44%

18%

22%

4%

21%

43%

18%

13%

5%

14%

44%

18%

19%

Enseignement secondaire (6e à 3e) ou abandon en cours de CAP ou BEP avant l'année terminale

(niveaux VI et V bis)

CAP ou BEP ou sortie de 2nd cycle général et technologique avant l'année terminale ‐ seconde ou

première ‐ (niveau V)

Baccalauréat (avec ou sans), classe de terminale de l'enseignement secondaire et abandon des études

supérieures sans diplôme (niveau IV)

Diplôme de niveau Bac +2 ans (niveau III)

Diplôme de niveau supérieur à Bac +2 (niveaux II et I)

Niveau de formation à l'entrée en formation des demandeurs d'emploi au moment de l'enquête


BPJEPS Animation

Brevets sportifs

Près de la moitié des demandeurs d’emploi au moment de l’enquête l’était déjà à leur entrée en formation

Les ¾ des diplômés sont originaires de l’Île‐de‐France



22

Les spécialités sportives des BPJEPS concernées sont essentiellement « activités équestres » (176 personnes), « activités physiques pour tous » (60 personnes), « activités gymniques de la forme et de la force » (57 personnes), « golf » (38 personnes) et « activités nautiques » (37 personnes). L’enquête fait apparaître qu’un quart des diplômés en emploi exercent en dehors de l’Île‐de‐France. Si 91 % des diplômés du secteur de l’animation socioculturelle travaillent en Île‐de‐France, ils ne sont plus que 69 % pour les diplômés du secteur sportif. Un peu plus de la moitié (51 %) des diplômés du secteur sport travaillant en dehors de la région francilienne sont titulaires d’un BEES 1 ; ce qui est cohérent avec le constat précédent sur l’origine géographique des individus venant se former en Île‐de‐France. Pour le secteur sportif, quand le lieu principal d’activité est hors Île‐de‐France, il s’agit principalement des départements limitrophes : le Loiret et l’Eure‐et‐Loir pour la région Centre‐Val de Loire ; l’Oise pour la région Picardie ; l’Eure pour la région Haute‐Normandie. D’autres régions, comme Provence‐Alpes‐Côte d'Azur (départements des Bouches‐du‐Rhône et du Var principalement), Rhône‐Alpes (département du Rhône majoritairement) et Pays de la Loire (département de la Loire‐Atlantique) sont aussi souvent lieux d’exercice pour des personnes diplômées en Île‐de‐France. Il ne semble pas exister de réelle logique liée aux spécialités du diplôme puisque toutes les spécialités sportives sont représentées dans les régions dites « d’accueil » des diplômés. Une tendance se dégage malgré tout : 36 % (soit 72 individus) des diplômés du BPJEPS « activités équestres » en Île‐de‐France en situation d’emploi, le sont hors Île‐de‐France (spécialité la plus représentée), ils exercent essentiellement dans les départements limitrophes. La majorité résidait d’ailleurs déjà dans le même département à leur entrée en formation. La localisation géographique dans la grande couronne des centres de formation pour les diplômes équestres permet d’expliquer le fait que les stagiaires viennent se former en Île‐de‐France. Pour les diplômés du secteur du sport en emploi, seules 3,5 % des personnes qui résidaient en Île‐de‐France à leur entrée en formation sont aujourd’hui en activité dans une autre région ; et 5,4 % des personnes qui résidaient hors Île‐de‐France sont venues y travailler. Pour les diplômés du secteur de l’animation socioculturelle en emploi, seules 1,8 % des personnes qui résidaient en Île‐de‐France à leur entrée en formation sont aujourd’hui en activité dans une autre région ; mais 23,6 % des personnes qui résidaient hors Île‐de‐France sont venues y travailler (mais les effectifs sont faibles puisqu’ils ne concernent ici que 13 individus).


DRJSCS Île-de-France

23

Si les stagiaires sont mobiles géographiquement dans le cadre de leur formation, ils le sont beaucoup moins professionnellement. Une fois le diplôme acquis, la plupart trouve un emploi à proximité de leur lieu de résidence. Ce constat semble logique du fait de la moindre importance de l’emploi saisonnier en Île-de-France et des caractéristiques géographiques de la région qui n’en font pas une grande région d’accueil pour les sports de nature (d’où un nombre de diplômes délivrés peu important sur ces activités). A l’échelle infrarégionale, il existe des dynamiques spatiales spécifiques selon le secteur sportif ou celui de l’animation socioculturelle. Certains territoires sont plus générateurs d’emplois que d’autres. Paris est le département qui offre le plus d’opportunité d’emplois dans le secteur sportif. 20 % des diplômés d’un brevet sportif en emploi dans la région francilienne ont comme lieu d’activité principal Paris (alors que seuls 11,8 % des diplômés y résident avant l’entrée en formation). Ce constat peut, en partie, s’expliquer par l’importance du nombre de diplômés de la spécialité « activités gymniques de la forme et de la force » qui travaillent par la suite dans un centre d’activités de forme et de santé : Paris concentre 26 % de ce type d’équipements en Île-de-France5

. Les départements de la Seine-et-Marne, des Hauts-de-seine et des Yvelines sont aussi des départements dans lesquels de nombreux diplômés du sport travaillent. Le Val-d’Oise, alors qu’il représente 12,9 % des stagiaires franciliens diplômés dans le sport, ne représente que 9,2 % des emplois.

La Seine-Saint-Denis, dernier département en termes de nombre de stagiaires diplômés dans le sport (9,8 %), représente un emploi sur dix dans le secteur du sport ; en revanche, dans le secteur de l’animation socioculturelle, la Seine-saint-Denis concentre à la fois le plus grand nombre de stagiaires franciliens diplômés (15,5 %) et d’emplois (16,9 % des diplômés en emploi en Île-de-France travaillent en Seine-Saint-Denis). Le département des Hauts-de-Seine est aussi un territoire attractif pour l’emploi dans le secteur socioculturel puisqu’il représente 15,1 % des emplois pour 12,3 % des stagiaires diplômés.

5 Source : Ministère en charge des sports – Recensement des équipements sportifs (RES juillet 2015).

Lieu de résidence des

diplômés à leur entrée en formation

Lieu de travail des diplômés en

emploi


diplômés à leur entrée en

formation

Lieu de travail des diplômés

en emploi


diplômés à leur entrée en

formation

Lieu de travail des diplômés

en emploi

PARIS (75) 11,7% 17,1% 11,8% 20% 11,5% 11,7%SEINE-ET-MARNE (77) 14,5% 13% 15% 13,9% 13,4% 11,4%

YVELINES (78) 11,1% 10,9% 11,6% 12,3% 10,4% 8,2%ESSONNE (91) 13,9% 12,6% 13,7% 11,7% 14,2% 14,2%

HAUTS-DE-SEINE (92) 13,1% 13,7% 13,5% 12,8% 12,3% 15,1%SEINE-SAINT-DENIS (93) 11,7% 12,2% 9,8% 9,9% 15,5% 16,9%

VAL-DE-MARNE (94) 11,1% 10,3% 11,8% 10,1% 10,4% 10,8%VAL-D'OISE (95) 12,7% 10,1% 12,9% 9,2% 12,3% 11,7%ÎLE-DE-FRANCE 72,7% 75,5% 67,1% 69,2% 86,8% 91,0%

HORS ÎLE-DE-FRANCE 27,3% 24,5% 32,9% 30,8% 13,2% 9%

Diplômés - Lieu de résidence à l'entrée en formation et lieu de travailTotal sport et animation Sport Animation socioculturelle

Des dynamiques territoriales en matière d’emploi différentes selon les secteurs d’activités



24

Annexes ‐ La situation des diplômés au regard de l’emploi par spécialité de diplômes

Animation socioculturelle : BPJEPS Loisirs tous publics p. 25

BPJEPS Animation sociale p. 26

BPJEPS Animation culturelle p. 27

BPJEPS Techniques de l’information et de la communication p. 28

BPJEPS Activités du cirque p. 29

Sport : BPJEPS Activités gymniques de la forme et de la force p. 30

BPJEPS Activités équestres p. 31

BPJEPS Activités physiques pour tous p. 32

BEES 1° Activités de la natation p. 33

BEES 1° Football p. 34

BEES 1° Karaté et affinitaires p. 35

BEES 1° Judo jujitsu p. 36

BEES 1° Plongée subaquatique p. 37

BPJEPS Golf p. 38

BPJEPS Activités pugilistiques p. 39

BPJEPS Activités sports collectifs p. 40

BEES 1° Basket‐ball p. 41

BPJEPS Activités nautiques p. 42

BPJEPS Activités aquatiques et de la natation p. 43

BEES 1° Patinage sur glace p. 44

BEES 1° Boxe anglaise p. 45

BEES 1° Badminton p. 46

Remarques :

‐ Les fiches en annexes sont présentées selon l’effectif diplômé dans chacune des spécialités par ordre décroissant.

‐ Les effectifs de diplômés très faibles (souvent moins de dix individus), et donc de répondants, ne permettent pas une analyse détaillée des résultats des enquêtes pour quelques disciplines ou activités sportives. Sont concernées les spécialités des BPJEPS et des BEES 1° suivantes : volley‐ball, baseball‐softball, activités de la randonnés, lutte et disciplines associées, athlétisme, billard, activités du cyclisme, roller‐skating.

Sources : DRJSCS Île-de-France, enquêtes 2013 et 2014.

25

Nombre de diplômés : 651

43 % 57 % Age médian à l’obtention du diplôme : 28 ans Taux de réponse : 55,1 % Nombre de répondants : 359 Part des diplômés résidant en Île-de-France : 88,6 %

Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 82,7 % Taux de chômage : 14,5 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 96,6 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 62,2 % Taux d’emploi à temps complet : 84,5 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 16,5 %

*Certains totaux sont > à 100 % car plusieurs réponses possibles. **Taux d’adéquation : part de diplômés occupant un emploi en relation directe avec le diplôme ou en lien avec les compétences acquises (sans double compte).

82,7 %

2,5 %

14,5 %

Situation professionnelle à 1 an

En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0,3%)

94,3 %

6,7 %

3,4 %





62,2 %

33,7 %

0,7 %

4,4 %


CDD

A son compte (indépendant, auto-entrepreneur, profession libérale)


Statut des personnes en emploi

84,5 %

14,4 %

1,4 %

0,7 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail

subi : 72 %> à un mi-temps : 60 %

21,7 %

72,4 %

4,5 %

4,5 %

0 %

0,3 %

Association

Collectivité locale et territoriale

Fonction publique d'Etat et hospitalière


Indépendant, auto-entrepreneur

Autre

Répartition des emplois par type d'employeurs

BPJEPS Loisirs tous publics


26



Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 78,6 % Taux de chômage : 17,3 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 94,7 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 55 % Taux d’emploi à temps complet : 82,9 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 11,4 %


78,6 %

3 %

17,3 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (1,2 %) 86,4 %

11,4 %

5,3 %





42,6 %

26,4 %

23,3 %

7 %

0 %

0,8 %

Association





Autre


82,9 %

17,8 %

0 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


55 %

43,5 %

0,8 %

2,3 %


CDD


Autre (vacataire, intérimaire…)


BPJEPS Animation sociale


27





78,6 %

5,4 %

14,3 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (1,8 %) 81,8 %

9,1 %

15,9 %





57,1 %

38,1 %

4,8 %

7,1 %


CDD




73,2 %

26,8 %

0 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


36,6 %

46,3 %

9,8%

7,3 %

7,3%

0 %

Association





Autre


BPJEPS Animation culturelle


28



Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 78,6 % Taux de chômage : 21,4 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 100 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 54,5 % Taux d’emploi à temps complet : 100 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 9,1 %


81,8 %

18,2 %

0 %





54,5%

45,5 %

0 %

0 %


CDD




27,3 %

54,5 %

9,1 %

9,1 %

0%

0 %

Association





Autre


100 %

0 %

0 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail

78,6 %

21,4 %


En emploi

En formation (0 %)

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)

BPJEPS Techniques de l’information

et de la communication


29


50 % 50 % Age médian à l’obtention du diplôme : 26 ans Taux de réponse : 100 % Nombre de répondants : 8 Part des diplômés résidant en Île-de-France : 79,2 %

Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 87,5 % Taux de chômage : 12,5 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 100 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 28,6 % Taux d’emploi à temps complet : 14,3 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 57,1 %


87,5 %

12,5 %


En emploi

En formation (0 %)

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)85,7 %

28,6 %

28,6 %





28,6 %

71,4 %

0 %

0 %


CDD




85,7 %

28,6 %

57,1 %

14,3 %

28,6 %

0 %

Association





Autre


14,3 %

71,4 %

14,3 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


BPJEPS Activités du cirque


30





88,2 %

2,9%8,6 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0,4 %)90,6 %

10,6 %

1,6 %





45,3 %

56,9 %

1,7 %

0,9 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


35,6 %

9,2 %

7,5 %

57,7 %

32,6 %

0 %

Association





Autre


63,4 %

17,7 %

44 %

0 %


CDD




BPJEPS Activités gymniques de la forme et de la force


31





83,2 %

8,8 %7,6 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0,4 %) 74,7 %

14,1 %

14,1 %





59,6 %

17,7 %

21,2 %

0 %


CDD




76,1 %

22,9 %

1,1 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


19,8 %

2,7 %

0,5 %

52,4 %

18,2 %

1,1 %

Association





Autre


BPJEPS Activités équestres


32



Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 76 % Taux de chômage : 14,8 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 91,6 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 50,5 % Taux d’emploi à temps complet : 56,4 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 42,8 %


76 %

8,8 %

14,8 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0,4 %)80,9 %

15,8 %

8,8 %





50,5 %

48,6 %

7,5 %

5,2 %


CDD




56,4 %

44,5 %

4,3 %

0,5 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


46,9 %

50,2 %

8,6 %

12,4 %

7,2 %

0 %

Association





Autre


BPJEPS Activités physiques pour

tous


33



Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 82 % Taux de chômage : 5 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 93,9 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 54,4 % Taux d’emploi à temps complet : 81,4 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 41 %


82 %

10,1 %5 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (2,9 %)87,7 %

10,5 %

6,1 %





54,4 %

49,1 %

6,1 %

0,9 %


CDD




38,9 %

33,6 %

17,7 %

26,5 %

6,2 %

0 %

Association





Autre


81,4 %

19,5 %

6,2 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


BEES 1° Activités de la natation


34





76,7 %

3,4 %

18,1 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (1,7 %) 31,5 %

36 %

42,7 %





61,8 %

33,7 %

2,2 %

3,4 %


CDD




76,4 %

22,5 %

0 %

1,1 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


36 %

10,1 %

39,3 %

20,2 %

6,7 %

0 %

Association





Autre


BEES 1 ° Football


35



Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 77 % Taux de chômage : 12,4 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 37,9 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 65,9 % Taux d’emploi à temps complet : 76,5 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 26,4 %


77 %

2,7 %

12,4 %

8 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif27,6 %

10,3 %

62,1 %





65,9 %

15,3 %

18,8 %

3,5 %


CDD




76,5 %

22,4 %

1,2 %

1,2 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


22,6 %

15,5 %

33,3 %

22,6 %

15,5 %

1,2 %

Association





Autre


BEES 1 ° Karaté et affinitaires


36



Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 90,9 % Taux de chômage : 6,1 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 90 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 73,3 % Taux d’emploi à temps complet : 53,3 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 46,6 %


90,9 %

6,1 % 3 %


En emploi

En formation (0 %)

Demandeur d'emploi

Inactif 76,7 %

13,3 %

13,3 %





73,3 %

30 %

3,3 %

0 %


CDD




53,3 %

56,7 %

0 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


72,4 %

6,9 %

24,1 %

20,7 %

0 %

0 %

Association





Autre


BEES 1 ° Judo jujitsu


37





80,5 %

2,4 %

17,1 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)18,2 %

0 %

81,8 %





81,8 %

9,1 %

18,2 %

0 %


CDD




84,4 %

15,6 %

6,3 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


3 %

3 %

30,3 %

57,6 %

15,2 %

0 %

Association





Autre


BEES 1 ° Plongée subaquatique


38



Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 97,1 % Taux de chômage : 2,9 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 93,9 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 61,3 % Taux d’emploi à temps complet : 90 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 9,1 %


97,1%

2,9%


En emploi

En formation (0 %)

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)

61,3 %

3,2 %

45,2 %

0 %


CDD




16,1 %

0 %

6,5 %

61,3 %

22,6 %

0 %

Association





Autre


90 %

10 %

3,3 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


87,9 %

15,2 %

6,1 %





BPJEPS Golf


39



Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 77,8 % Taux de chômage : 7,4 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 76,2 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 75 % Taux d’emploi à temps complet : 90 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 28,6 %


77,8 %

14,8 %

7,4 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)42,9 %

38,1 %

28,6 %





75 %

25 %

5 %

0 %


CDD




90 %

10 %

0 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail35 %

55 %

15 %

5 %

5 %

0 %

Association





Autre


BPJEPS Activités pugilistiques


40





77,5 %

5 %

17,5 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)87,1 %

32,3 %

9,7 %





41,9 %

51,6 %

6,5 %

0 %


CDD




67,7 %

35,5 %

3,2 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


61,3 %

29 %

12,9 %

9,7 %

9,7 %

0 %

Association





Autre


BPJEPS Activités sports collectifs


41





90,5 %

9,5 %


En emploi

En formation (0 %)

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)63,2 %

52,6 %

10,5 %





78,9 %

10,5 %

10,5 %

0 %


CDD




89,5 %

10,5 %

5,3 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail

63,2 %

5,3 %

10,5 %

15,8 %

10,5 %

0 %

Association





Autre


BEES 1 ° Basket-ball


42


92 % 8 % Age médian à l’obtention du diplôme : 27 ans Taux de réponse : 58 % Nombre de répondants : 29 Part des diplômés résidant en Île-de-France : 26 %

Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 62,1 % Taux de chômage : 31 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 94,4 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 44,4 % Taux d’emploi à temps complet : 83,3 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 16,7 %


62,1 %6,9 %

31 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)83,3 %

11,1 %

5,6 %





44,4 %

50 %

16,7 %

0 %


CDD




83,3 %

0 %

16,7 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail41,2 %

41,2 %

0 %

23,5 %

11,8 %

0 %

Association





Autre


BPJEPS Activités nautiques


43



Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 81,8 % Taux de chômage : 4,5 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 94,4 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 50 % Taux d’emploi à temps complet : 55,6 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 44,4 %


81,8 %

13,6 %

4,5 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)77,8 %

16,7 %

5,6 %





50 %

27,8 %

38,9 %

0 %


CDD




55,6 %

38,9 %

16,7 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


23,5 %

5,9 %

5,9 %

47,1 %

47,1 %

0 %

Association





Autre


BPJEPS Activités aquatiques et

de la natation


44


28 % 72 % Age médian à l’obtention du diplôme : 23 ans Taux de réponse : 57,5 % Nombre de répondants : 27 Part des diplômés résidant en Île-de-France : 17 %

Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 81,5 % Taux de chômage : 14,8 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 86,4 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 47,6 % Taux d’emploi à temps complet : 47,6 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 18 %


81,5 %

3,7 %

14,8 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)81,8 %

4,5 %

13,6 %





47,6 %

42,9 %

14,3 %

0 %


CDD




47,6 %

52,4 %

0 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


81 %

4,8 %

9,5 %

4,8 %

4,8 %

0 %

Association





Autre


BEES 1 ° Patinage sur glace


45


88 % 12 % Age médian à l’obtention du diplôme : 35 ans Taux de réponse : 61 % Nombre de répondants : 25 Part des diplômés résidant en Île-de-France : 39 %

Ce qu’il faut retenir : Taux d’insertion dans l’emploi : 56 % Taux de chômage : 36 % Taux d’adéquation** emploi-formation : 50 % Taux d’emploi à durée indéterminée : 71,4 % Taux d’emploi à temps complet : 92,9 % Taux d’actifs avec 1 ou plusieurs activité(s) secondaire(s) rémunérée(s) : 28,6 %


56 %

4 %

36 %

4 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif42,9 %

7,1 %

50 %





71,4 %

21,4 %

7,1 %

0 %


CDD




92,9 %

7,1 %

0 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail28,6 %

50 %

21,4 %

0 %

7,1%

0 %

Association





Autre


BEES 1 ° Boxe anglaise


46





64,7 %

29,4 %

5,9 %


En emploi

En formation

Demandeur d'emploi

Inactif (0 %)45,5 %

27,3 %

27,3 %





90,9 %

9,1 %

18,2 %

0 %


CDD




54,5 %

45,5 %

0 %

0 %

Temps complet

Temps partiel

Saisonnier

Autre

Temps de travail


28,6 %

50 %

21,4 %

0 %

7,1%

0 %

Association





Autre


BEES 1 ° Badminton

L’insertion professionnelle des diplômés de niveau IV des secteurs du sport et de l’animation en Île‐de‐France

Conception et rédaction Philippe NEVEU (DRJSCS)

Avec l’appui de

Audrey KMITA (cartographie) Denisio MAGALHAES (statistiques)

Directeur de rédaction Christophe BERNARD (DRJSCS)

Responsable de la mission d’observation et d’appui au contrôle

Directeur de publication Pascal FLORENTIN

Directeur régional de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale d’Île‐de‐France

Crédits photographiques : DRJSCS d’Île‐de‐France, iStock

Ce dossier est téléchargeable sur le site www.ile‐de‐france.drjscs.gouv.fr

47

DIRECTION RÉGIONALE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA COHÉSION SOCIALE D’ÎLE‐DE‐FRANCE

6‐8 rue Eugène Oudiné – CS 81360 – 75634 Paris Cedex 13

01 40 77 55 00 – [email protected]

Document téléchargeable sur le site www.ile‐de‐france.drjscs.gouv.fr

ISBN 978‐2‐11‐141193‐7

Date de parution : 4e trim

estre 2015

Documents

L’insertion professionnelle des ... - DRJSCS Ile-de-Franceile-de-france.drjscs.gouv.fr/sites/ile-de-france... · situation au regard de l’emploi, un an après la délivrance du