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LAM 4 (myélomonocytaire) LAM 4 typique Moelle : > 30 % de blastes, 20 à 80 % de cellules monocytaires à différents stades de maturation. Sang : > 5x10 9 /l cellules monocytaires (monoblastes, pro-monocytes, monocytes) M4 éosinophilie : granulations éosinophiles dans le cytoplasme

LAM 4 (myélomonocytaire)

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LAM 4 (myélomonocytaire). LAM 4 typique Moelle : > 30 % de blastes, 20 à 80 % de cellules monocytaires à différents stades de maturation. Sang : > 5x10 9 /l cellules monocytaires (monoblastes, pro-monocytes , monocytes) M4 éosinophilie : granulations éosinophiles dans le cytoplasme. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: LAM 4 (myélomonocytaire)

LAM 4(myélomonocytaire)

LAM 4 typique Moelle : > 30 % de blastes, 20 à 80 % de cellules

monocytaires à différents stades de maturation. Sang : > 5x109/l cellules monocytaires (monoblastes, pro-monocytes, monocytes)

M4 éosinophilie : granulations éosinophiles dans le cytoplasme

Page 2: LAM 4 (myélomonocytaire)

LAM 5(monoblastique)

LAM5 a : peu différenciée ou monoblastique, plus de 80 % des cellules monocytaires de la moelle sont des monoblastes LAM5b : différenciée, moins de 80 % des cellules de la moelle sont des monoblastes, présence de monocytes et promonocytes.

Page 3: LAM 4 (myélomonocytaire)

LAM 6(Erythroleucémies)

Blastes > 30 % des éléments non érythroblastiques Erythroblastes > 50 % des éléments nucléés avec dysérythropoïèse Présence de micromégacaryocytes Corps d ’Auer possibles Evolution possible vers LAM1, LAM2, LAM4

Page 4: LAM 4 (myélomonocytaire)

LAM 7(LA mégacaryocytaire)

Mégacaryoblastes Reconnaissance par AC monoclonaux et/ou détection d ’activité péroxydasique en microscopie électronique

Page 5: LAM 4 (myélomonocytaire)

2. DEUX RISQUES MAJEURS

I. Syndrome de lyse tumorale (N. LEGUYADER)II. Neutropénie fébrile

Page 6: LAM 4 (myélomonocytaire)

Deux risques majeurs

• Syndrome de lyse tumoral– Forme hyperleucocytaire– Forme très tumorale– Risque: troubles ioniques, insuffisance rénale

• Neutropénie fébrile– Chimio-induite– Infection: 1ère cause de mortalité chez le sujet

neutropénique

Page 7: LAM 4 (myélomonocytaire)

2. DEUX RISQUES MAJEURS

I. Syndrome de lyse tumorale (N. LEGUYADER)II. Neutropénie fébrile

Page 8: LAM 4 (myélomonocytaire)

Facteurs de risque

Masse tumorale élevée ou une hyperleucocytose

Taux de LDH élevé Anomalies préexistantes de la fonction rénale pouvant être liée à la pathologie tumorale :

- infiltration lymphomateuse ou leucémique - uropathie obstructive par compression ou infiltration tumorale

Page 9: LAM 4 (myélomonocytaire)

Pathologies et SLT

• LNH de haut grade de malignité (lymphome de Burkitt +++)

• LAL

• LAM

• décrit lors de neuroblastome, hépatoblastome, tératome sacrococcygien, rhabdomyosarcome...

Page 10: LAM 4 (myélomonocytaire)

Circonstances d ’apparition

• Spontanément (Burkitt ++)• Hyperhydratation ++• Chimiothérapie +++• mais aussi hormonothérapie, radiothérapie,

immunothérapie …

• Dans les 24 - 48 premières heures de prise en charge et jusqu’à 5 jours suivant le début de la chimiothérapie

Page 11: LAM 4 (myélomonocytaire)

Physiopathologie

Cellule tumorale

Phosphore Nucléotides

bases puriques Potassium LDH

Anomalies biologiques isolées ou concomitantes

Uricémie

Page 12: LAM 4 (myélomonocytaire)

Hyperuricémie

• Anomalie la plus fréquente lors du SLT

• Purines et précurseurs : métabolisme hépatique

Page 13: LAM 4 (myélomonocytaire)

Hyperuricémie• Sécrétion tubulaire acide urique taux plasmatique • Dans tube distal :

[Urates] + pH + [sels]

Diminution solubilité acide urique

PRECIPITATION acide urique

Néphropathie uratique

Page 14: LAM 4 (myélomonocytaire)

Hyperphosphorémie

Hyperphosphaturie : par FG et réabsorption

tubulaire (saturation transport)

Hypocalcémie

Précipitation phosphate de calcium

Néphrocalcinose aiguë

Risque de convulsions +++

Page 15: LAM 4 (myélomonocytaire)

Prévention / Traitement = Hyperhydratation (3 l / m2 : G 5%, NaCl et Ca)

sans potassium

+ / - Alcalinisation …

+ Maintien diurèse (furosémide : 0.5 à 1 mg/kg/6h)

+ Traitement hypo-uricémiant :

- Allopurinol (Zyloric)

+ Epuration extra-rénale si troubles ioniques menaçants

Page 16: LAM 4 (myélomonocytaire)

Prévention / Traitement

= Hyperhydratation (3 l / m2 : G 5%, NaCl et Ca)

sans potassium

+ / - Alcalinisation

+ Maintien diurèse (furosémide : 0.5 à 1 mg/kg/6h)

+ Traitement hypo-uricémiant ou uricolytique :

- Allopurinol (Zyloric)

- Urate-oxydase

Page 17: LAM 4 (myélomonocytaire)

2. DEUX RISQUES MAJEURS

I. Syndrome de lyse tumoraleII. Neutropénie fébrile

Page 18: LAM 4 (myélomonocytaire)

Données épidémiologiques• L’infection est la première cause de mortalité chez les

patients neutropéniques– Avant les années 70: septicémie à pyocyanique, 100 %

de mortalité; 1969: 40 % avec carbenicilline et gentamicine

– Aujourd’hui, risque de mortalité par infection dépend du statut de la pathologie sous jacente: < 5% à la phase initiale, mais très élevé en cas de pathologie réfractaire

– Pronostic de certaines infections (aspergillose invasive…) reste très préoccupant

Page 19: LAM 4 (myélomonocytaire)

Données épidémiologiques• Facteurs de risques d’infections

– Profondeur (< 500 PNN/mm3) et durée (> 7 jours) de la neutropénie; risque proche de 100 % si < 100 PNN/ mm3 pendant > 3 semaines; étude menée dans le service: chez patients ayant < 500 PNN, RR infection / à ceux ayant > 500 PNN est de 9,2 [3-28]

– Lésions cutanéo-muqueuses chimio-induites– Cathéter central, et autres corps étrangers– Nutrition parentérale pour certains– Corticothérapie et ATB prolongée pour risque

fongique, travaux pour aspergillose

Page 20: LAM 4 (myélomonocytaire)

Quels germes ?

• Bactéries digestives– Bacilles gram négatifs

• Bactéries cutanées:– Staphylocoques– Toujours y penser si cathéter central

Page 21: LAM 4 (myélomonocytaire)

Infections en aplasie: présentation clinique

• Fièvre ++++– Plusieurs définitions: 1 pic 38,5°C ou 38°C à 3 reprises

en 24 h, actuellement, plutôt 1 pic 38,3°C ou 2 fois 38°C à 1 heure d’intervalle

– Parfois le seul signe d’infection, mais peut manquer, en particulier en cas de corticothérapie +++

– N’est pas d’origine infectieuse dans environ 10 % des cas: néoplasique, chimiothérapie (ara C..), produits sanguins ou Ig, ampho B…

– Documentation microbiologique dans 30% des cas, clinique dans 20% des cas, dite d’origine indéterminée mais possiblement infectieuse dans 40 % des cas

Page 22: LAM 4 (myélomonocytaire)

Infections en aplasie: examens de base

• Examen clinique minutieux +++, peau, bouche et siège, signes de gravité (troubles hémodynamiques…)

• Hémocultures (au mieux 2), technique rigoureuse, volume suffisant, anaérobie inutile sauf contexte particulier; frottis-goutte épaisse dans le contexte africain

• CRP et/ou procalcitonine si disponible (Fleischhack et al, 2001, Erten et al 2004)

• Compte de germe dans les selles (ou coproculture)• Radiographie de thorax• Selon contexte ou la disponibilité: prélèvements

parasitologiques, bouche, gorge, peau, ECBU, virémie et Ag CMV, Ag aspergillaire, aspiration rhino-pharyngée pour virologie, PCR mycoplasme…LBA possible?

Page 23: LAM 4 (myélomonocytaire)

Infections en aplasie: conduite à tenir

• URGENCE +++• Antibiothérapie IV dans les 3 heures qui suivent

l’apparition de la fièvre• Large spectre, rapidement bactéricide, association

synergique• Tenir compte

– ATCD infectieux de chaque patient– Signes cliniques (mucite et strepto, douleurs

musculaires ou diarrhée et BGN…)– Évolution dans le temps de l’écologie microbienne chez

les patients d’hémato-oncologie (Aquino et al, 1995)– Écologie de chaque service, et du profil de résistance

des germes rencontrés

Page 24: LAM 4 (myélomonocytaire)

Évaluation à 48 H

Apyrexie Syndrome infectieux persistant

Poursuite traitementjusqu’à «sortie d’aplasie »

Ajout glycopeptide

Adaptation selon

bactériologie

AntifongiqueReprise

thermique

ßlactamine + aminoside+/- glycopeptide

ApyrexieÉvaluation à 48-72 H

Syndrome infectieux persistantEt /ou ajout

glycopeptide, changement ATB

Page 25: LAM 4 (myélomonocytaire)

Infections en aplasie: conduite à tenir

• Autres mesures– Aciclovir si mucite– Facteur de croissance hématopoïétique, en cas de

syndrome septique non controlé si disponible

Page 26: LAM 4 (myélomonocytaire)

Infections en aplasie: conduite à tenir• Durée du traitement anti infectieux

– Si trop court, risque de reprise du processus infectieux, et de choc septique

– Si trop long, risque de sélectionner germe résistant, de favoriser infection fongique, surcoût important

– Classiquement jusqu’à PNN > 500/mm3, voir plus tard si infection documentée, mais arrêt précoce possible (Katz et al 1993, Jones et al 1994…) pour population d’enfants en RC, apyrétique depuis > 24h, bon état clinique, hémocultures négatives et amorce de sortie d’aplasie (plaquettes et/ou monocytes); économie 5000 $ / patient

Page 27: LAM 4 (myélomonocytaire)

3. LEUCÉMIES AIGUES LYMPHOBLASTIQUES

I. Données généralesII. Facteurs pronostiquesIII. TraitementsIV. Résultats actuels

Page 28: LAM 4 (myélomonocytaire)

Epidémiologie

• Leucémies aiguës lymphoblastiques (LAL): 83%– Lignée B: 85%– Lignée T: 15%

• Pic d’incidence entre 2 et 15 ans: LAL

Page 29: LAM 4 (myélomonocytaire)

Avant 1950 Durée médiane de survie = 3,4 mois

1950 - 1960 Quelques rémissions < 1 an

1960 2 % de survie à 7 ans

1970 20 % de survie à 7 ans

1980 60 % de survie à 7 ans

1990 75 % de survie à 7 ans

Evolution du pronosticdes LAL de l’enfant

Page 30: LAM 4 (myélomonocytaire)

Epidémiologie• Actuellement: 80% de guérison• Survie variable selon les facteurs pronostiques

– Age– Type B ou T– Leucocytose– Localisation: atteinte méningée ?– Réponse au traitement– Cytogénétique

• Risque de rechute: standard / Haut risque La stratégie thérapeutique joue un rôle pronostique Plus un traitement est efficace, moins on retrouve les facteurs

pronostiques.

Page 31: LAM 4 (myélomonocytaire)

Principes thérapeutiques des LAL

• Adapter le traitement à chaque forme de LAL– Ne pas sur-traiter les formes à faible risque de rechute– Intensifier les formes à haut risque de rechute

• Centres spécialisés• Optimisation des soins de support

– Transfusion, Nutrition– Prévention des risques métaboliques– Traitement anti-infectieux– Abords veineux

• Etudes multicentriques randomisées

Page 32: LAM 4 (myélomonocytaire)

3. LEUCÉMIES AIGUES LYMPHOBLASTIQUES

I. Données généralesII. Facteurs pronostiquesIII. TraitementsIV. Résultats actuels

Page 33: LAM 4 (myélomonocytaire)

Facteurs initiaux de pronostic défavorable

• Liés au terrain:– Age: < 1 an, > 10 ans– Sexe: Garçon– Ethnique: race noire

• Liés à la masse tumorale– GB > 50 000/mm3 (LAL B)(LAL B)– Syndrome tumoral important– Elargissement médiastinal– Atteinte du SNC

• Liés au phénotype– Pro-B (CD19+, CD10-)– T

• Liés aux anomalies génétiques:– Hypoploïdie < 45 chromosomes– Translocation: t(9;22), t(4;11)– Réarrangement du gène MLL– Amplification 21q– Transcrit de fusion:

• BCR-ABL• MLL-AF4

Page 34: LAM 4 (myélomonocytaire)

Facteurs pronostiques initiaux des LAL

Risque standard

Haut risque

Age 1 à 9 ans 10 ansLeucocytose < 50 000 50 000

EFS à 4 ans (n = 612)

83 % 4

(n=297)

74 % 4

Smith M. et coll J Clin Oncol 1996, 14, 18-24

Page 35: LAM 4 (myélomonocytaire)

Anomalies cytogénétiques des LAL

- Anomalies de nombre- Portant sur un seul chromosome:

- perte (monosomie 7, 20, X)- gain (trisomie 21, X)- Bon pronostic: trisomie 4, 10, 17

- Portant sur plusieurs chromosomes- Hyperploïdie > 50, 30 % enfants, bon pronostic- Hypoploïdie < 46, 10 % LAL de l ’enfant, mauvais pronostic- Haploïdie : 26 à 28 chromosomes, 1 % LAL, mauvais pronostic- Pseudoploïdie : 46 chromosomes avec anomalie(s) inhabituelle(s), 35 % LAL, T ou B mature, pronostic intermédiaire

- Anomalies de structures- Bon pronostic : t(12;21)/TEL-AML1- Mauvais pronostic : t (9;22)/BCR-ABL, t(4;11)/MLL-AF4- Autres : t(1;19); t(2;8), t(8;14), t(8;22) des LAL3

Page 36: LAM 4 (myélomonocytaire)

STRATIFICATION INITIALE: 4 grandes entités de LAL chez l ’enfant

Nourrissons LAL-B LAL-B LAL-T < 1an Risque Haut

Standard Risque

1-10 ans > 10 ansGB < 50.000 ou GB > 50.000

ou cytogénétique

défavorable

% 2-3% 55-60% 30% 12-15%

Survie 30-50% 85-90% 75-80% 70-80%à 5 ans

STRATIFICATION SECONDAIREMENT AFFINEE PAR LA REPONSE PRECOCE AU TRAITEMENT

Page 37: LAM 4 (myélomonocytaire)

Facteurs pronostiques sous traitement

- Corticosensibilité - < 1000 blastes / mm3 - à J8 d’un traitement par prednisone et 1 IT de

méthotrexate- BFM 86 :

Patients EFS

Corticosensibles 90% 78 % 2

Corticorésistants 10% 48 % 5

Page 38: LAM 4 (myélomonocytaire)

Facteurs pronostiques sous traitement Chimiosensibilité

Myélogramme à J14 (ou J21), M1: < 5 % blastes, M2: 5 à 25 % de blastes,

M3: > 25 % de blastes Résultats Fralle 93 (LAL lignée B, âge > 1 an)

Globale M1 M2 M3

Risque standard patients (n et %) EFS (4 ans)

632 (68 %) 83 4 %

86 % 85 %

9 %

67 %

5 %

35 %

Haut risque patients (n et %) EFS (4 ans)

297 (32 %) 74 6 %

75 % 80 %

13 % 66 %

12 % 48 %

Page 39: LAM 4 (myélomonocytaire)

Apport de la génétique moléculaire en cours de traitement:

Etude de la maladie résiduelle

Page 40: LAM 4 (myélomonocytaire)

TEMPS

MASSE TUMORALE

DIAGNOSTIC

RC CYTOLOGIQUE

RECHUTE MOLECULAIRE

RC MOLECU LAIRE

SEUIL CYTOLOGIQUE

SEUIL MOLECULAIRE

RECHUTE C LINIQUE

INDUCTION CONSOLIDATION

La Maladie résiduelle

Page 41: LAM 4 (myélomonocytaire)

Apport de la génétique moléculaire en cours de traitement

• La persistance d’un niveau élevé de MRD est un facteur indépendant de mauvais pronostic (Cave et al, 1998)

Page 42: LAM 4 (myélomonocytaire)

Récapitulatif facteurs mauvais pronostiques

CLINIQUE : Age <1 an ou >10 ans,: Sexe masculin: Race noire: Syndrome tumoral important, élargissement médiastinal (+/-): Atteinte du SNC (clinique et/ou LCR)

HEMOGRAMME : GB > 50.000/mm3 (LAL de la lignée B seulement) IMMUNOPHENOTYPE : Immunophénotype pro-B (CD19+ CD10-)

: Immunophénotype T (+/-) CYTOGENETIQUE : Hypodiploïdie < 45 chromosomes

: Translocations défavorables : t(9;22), t(4;11) FISH : Réarrangement du gène MLL

: Amplification 21q (iAMP21q) BIOLOGIE MOLECULAIRE: Transcrit de fusion BCR-ABL ou MLL-AF4 THERAPEUTIQUE : Chimiorésistance relative

- cortico-résistance à J8 (> 1000 blastes / mm3 dans le sang après 7 jours de stéroïdes + IT MTX)

- blastose médullaire > 5% à J14 ou J21 du traitement d’induction- maladie résiduelle élevée (> 1%) à J35-42 (immunologie ou biologie moléculaire)

: Chimiorésistance avérée

- blastose médullaire persistante à J35-42 (échec d’induction)

Page 43: LAM 4 (myélomonocytaire)

3. LEUCÉMIES AIGUES LYMPHOBLASTIQUES

I. Données généralesII. Facteurs pronostiquesIII. TraitementsIV. Résultats actuels

Page 44: LAM 4 (myélomonocytaire)

Traitement des LAL : historique- 1948 : aminoptérine - 1950’-60’ : CT: 6-MP, VCR, MTX, - 1960’ : polychimiothérapie- 1960’-70 ’ : prophylaxie du SNC, - 1970’ : stratification, L-ASP, DNR- 1980’ : intensification décalée

progrès du “supportive care”- 1990' : prise en compte de

la réponse précoce - 2000’ : individualisation?

désescalade ?

Page 45: LAM 4 (myélomonocytaire)

Traitement des LAL: principes

• Stratification: selon les facteurs de risque initiaux et secondaires

• 4 Phases thérapeutiques (2-3 ans) . INDUCTION . CONSOLIDATION . INTENSIFICATION(S) (rarement la greffe)

. ENTRETIEN

• Prophylaxie de l’atteinte du SNC

Page 46: LAM 4 (myélomonocytaire)

Traitement d ’induction But : obtenir une rémission complète (RC)

Hémogramme normal (>1000 PNN; >100.000 plaquettes) Myélogramme: < 5% de blastes, moelle de richesse

normale Modalités :

Préphase de corticoïdes Vincristine (VCR) Predniso(lo)ne (PRED) ou Dexamethasone (DXM) Asparaginase (L-ASPA) injections intrathécales (IT) 95% RC Intérêt des anthracyclines : diminuer le risque de rechutes

ultérieur des formes à haut risque.

Page 47: LAM 4 (myélomonocytaire)

Traitement de consolidation

• Buts: – Maintenir la RC– Médicaments différents de ceux de l’induction– Pour éviter sélection de clones résistants

• Traitements:– Aracytine, 6-MP, VP16, MTX +/- L-ASPA– Durée: 3 mois

Page 48: LAM 4 (myélomonocytaire)

Traitement d’intensification

• Intérêt démontré par les études des groupes BFM et CCSG

• Principe : – Séquence thérapeutique proche du

traitement d'induction – 3 mois après la RC

Page 49: LAM 4 (myélomonocytaire)

Traitement d'entretien• But: éradiquer la maladie résiduelle• Modalités:

– Administration continue– 6-MP (Purinethol) administrée tous les jours per

os + Méthotrexate hebdomadaire (per os ou IM)– Adaptation dose: PNN entre 1000 et 1500 /mm3

– Réinductions mensuelles Vincristine + Prednisone + Intra-thécale

• Durée optimale : 2 à 3 ans

Page 50: LAM 4 (myélomonocytaire)

Prophylaxie neuroméningée - Systématique- En l’absence de prophylaxie:

Incidence des rechutes méningées 50 % (versus 2-3%)- Pourquoi ?

- SNC: site sanctuaire pour les cellules leucémiques- Chimiothérapie ne passant pas correctement la barrière

méningée- Modalités:

- Injections intrathécales (MTX ± ARAC ± corticoïdes)- Méthotrexate à haute dose (3 à 8 g/m²)- Irradiation encéphale: forme à très haut risque

- Atteinte méningée initiale- Présence d’une t(9;22)- Formes T hyperleucocytaires

Page 51: LAM 4 (myélomonocytaire)

FRALLE 2000-A

PrephasePrednisone + IT MTX

INDUCTIONVCR, DEX, L-Aspa

D21 marrow

M1: group A1 M2: group A2 M3: group A3

Randomization

+ DNR D22/D29

DNR D22 and D29 DNR D22 and D29

CR D35-D42 : evaluation of MRDBefore result : start A1/A2 consolidation

CR D35-D42 :Evluation of MRD

MRD(+)> 10-2

CONSOLIDATION A1/A2

12 weeksVCR, DEX, 6-MP, MTX

If D35 MRD < 10-2

CONSOLIDATION A3

9 weeks / 3 curesVEDA/COPADM2000/VEDA

INTENSIFICATION N°1 (8 weeks)VDS, DEX, ADRIA, L-Aspa / VP-16, Ara-C, 6-TG

INTERPHASE(8 weeks)

VCR, DEX, 6-MP, MTX

INTERPHASE(8 weeks)

VCR, DEX, 6-MP, MTX+ MTX-HD x 3

INTENSIFICATION N°2(6 weeks)

no anthracyclinVCR, MTX-DI, L-Aspa

INTENSIFICATION N°2(8 weeks)

VCR, PRED, DNR, L-AspaEndoxan, Ara-C, 6-TG

Maintenance 24 months with oral 6-MP/MTXFisrt year :12 pulses (VCR/DEX 5 days)

Page 52: LAM 4 (myélomonocytaire)

FRALLE 2000-BT. Groupe B.

PREPHASE : J1-J7

PREDNISONE + IT MTX

J8-J21 : INDUCTION COMMUNE

VCR, PRED, DNR (J8, J15), L-Aspa x 6 (J8 - J20)

GROUPE B1

GROUPE B2

Suite de l'INDUCTION

VCR , PRED + DNR à J22 + L-Aspa x 3 (J22 à J26)

NB : Si MRD à J35-42 > 10-2, passer en B2

Suite de l'INDUCTION

VCR, PRED + DNR à J22 et à J23 + L-ASPA x 3 (J22-J26) + ENDOXAN (J22)

CONSOLIDATION (8 semaines) VP16, ARAC, 6TG puis VCR, PRD, 6MP,MTX

+ 2 cures de MTX-HD (5.000 mg/m2)

CONSOLIDATION (9 semaines) 3 cures : VEDA, COPADM2000, VEDA

INTENSIFICATION n°1 (8 semaines) (1)

VDS / ADRIA / PRED / L-Aspa puis 6-TG / AraC / VP-16

INTERPHASE (8 semaines) VCR, PRED, 6-MP, MTX

+ 2 cures de MTX-HD (5.000 mg/m2)

INTERPHASE (8 semaines) VCR, PRED, 6-MP, MTX

+ 3 cures de MTX-HD (5.000 mg/m2)

IRRADIATION 18 Gy jusqu'à C2 (2)

INTENSIFICATION n°2 (8 semaines) VCR, PRED, DNR, L-ASPA puis 6-TG, Endoxan, AraC

ENTRETIEN 24 mois 6-MP + MTX avec 12 RI : VCR + PRED

Page 53: LAM 4 (myélomonocytaire)

FRALLE 2000-BT : Groupe T PREPHASE : J1-J7

PREDNISONE + IT MTX

INDUCTION COMMUNE VCR, PRED, DNR à J8, J9, J10 et J15,

ENDOXAN 1 g/m2 à J8 + L-Aspa x 9

GROUPE T1

NB : Si MRD à J35-J42 > 10-2 , passer en T2

GROUPE T2

CONSOLIDATION (8 semaines) Endoxan, ARAC, 6TG

puis VCR, PRED, 6MP, MTX + 2 cures de MTX-HD (5.000 mg/m2)

CONSOLIDATION (9 semaines) 3 cures : VEDA, COPADM2000, VEDA

INTENSIFICATION n°1 (8 semaines) (1) VDS / ADRIA / PRED / L-Aspa

puis 6-TG, AraC, VP-16

INTERPHASE (8 semaines)

VCR, PRED, 6-MP, MTX + 4 cures de MTX-HD (5.000 mg/m2) (2)

INTERPHASE (8 semaines) VCR, PRED, 6-MP, MTX

+ 3 cures de MTX-HD (5.000 mg/m2)

IRRADIATION 18 Gy jusqu'à C2 (3)

INTENSIFICATION n°2 (8 semaines)

VCR, PRED, DNR, L-ASPA puis 6-TG, Endoxan, AraC

ENTRETIEN 18 mois

6-MP + MTX avec 12 RI : VCR + PRED

Page 54: LAM 4 (myélomonocytaire)

INDICATIONS DE GREFFE DE MOELLE EN RC1

Seules des greffes génoidentiques sont indiquées dans ce protocole.

LAL de la lignée B

- La présence d'une t(9;22) ou d'un transcrit BCR-ABL.- La présence d'une t(4;11) ou d'un transcrit MLL-AF4.- Les formes hyperleucocytaires à plus de 100.000 blancs au diagnostic qui sont :

- soit corticorésistantes à J8.- soit chimiorésistantes avec une moelle de type M3 à J21.

-Les patients ayant une MR positive ( > 10-2) à J35-J42 confirmée sur un 2ème prélevement fait 3 à 4 semaines après.

LAL de la lignée T

- une corticorésistance à J8- une chimiorésistance à J21- une MR élevée ( > 10-2) à J35

Page 55: LAM 4 (myélomonocytaire)

3. LEUCÉMIES AIGUES LYMPHOBLASTIQUES

I. Données généralesII. Facteurs pronostiquesIII. TraitementsIV. Résultats actuels

Page 56: LAM 4 (myélomonocytaire)

INTERFANT 99: 481 pts

LAL du Nourrisson < 1 an

Page 57: LAM 4 (myélomonocytaire)

Fralle 2000 A: « risque standard »

• 524 patients inclus• Recul médian: 28 mois

– Survie globale à 3 ans : 97.6% (96.0-99.2) – Survie sans évènement à 3 ans : 95.4% (93.2-

97.7)– Survie sans maladie à 3 ans : 95.5% (93.0-98.0)

• 495 patients randomisés– 247 DNR+– 248 DNR-

Page 58: LAM 4 (myélomonocytaire)

SURVIE GLOBALE (whole cohort)

0 10 20 30 40 50

0.0

0.2

0.4

0.6

0.8

1.0

Months

P(s

urv

iva

l)

Page 59: LAM 4 (myélomonocytaire)

Survie sans évènement (whole cohort)

0 10 20 30 40 50

0.0

0.2

0.4

0.6

0.8

1.0

Months

P(n

o e

ven

t)

Page 60: LAM 4 (myélomonocytaire)

Survie sans maladie (whole cohort)

0 10 20 30 40 50

0.0

0.2

0.4

0.6

0.8

1.0

Months

P(n

o e

ven

t)

Page 61: LAM 4 (myélomonocytaire)

FRALLE 2000 BT: « haut risque »Devenir à 3 ans

- Survie globale : 85 ± 6%- Survie sans évènement : 77 ± 5%- Survie sans maladie : 81 ± 4%

Page 62: LAM 4 (myélomonocytaire)

LAL chez l’adolescent: 15 à 19 ans

Page 63: LAM 4 (myélomonocytaire)

0

,2

,4

,6

,8

1

0 1 2 3 4 5 6

FRALLE 93

LALA 94

P<0.0001

41 % (± 14)

67 % (± 13)

5-year EFS

EFS

Time (years)

EFS (N=177)

Page 64: LAM 4 (myélomonocytaire)

RESULTATS PRELIMINAIRES FRALLE 2000

• RC: 73/76 (96%)• Groupe après la RC - BR ( B1/T1): 50 - MR (B2/T2): 233y EFS: 86.5 + 9 % (73 + 10 % F 93)3y DFS: 90 + 9 %3y OS: 97 + 5 %

Page 65: LAM 4 (myélomonocytaire)

4. LEUCÉMIES AIGUES MYELOBLASTIQUES

I. Données généralesII. Facteurs pronostiquesIII. TraitementsIV. Résultats actuelsV. Cas particulier: LAM3

Page 66: LAM 4 (myélomonocytaire)

Epidémiologie: 0 à 14 ansRegistre national, hémopathies malignes, 1990-1999

J. Clavel, European Journal of Cancer Prevention, 2004

- Population:- Age : 0 à 14 ans- Enfants français métropolitains- Leucémies aiguës : 4 479 cas

- LAM : 770 cas soit 17 %- (LAL : 3 642, autres LA : 67)

- Répartition - Enfants < 1 an- Puis homogène dans toutes les tranches d'âge

Page 67: LAM 4 (myélomonocytaire)

Epidémiologie chez l’adolescent

Registre national des tumeurs solides de l'enfant B. Lacour, E. Desandes

- Age : 15 à 19 ans- Cancers : 700/an (1/1000 adolescents)- Leucémies : 12 %- LAM : 3,5 % ( 25/an en France)

Page 68: LAM 4 (myélomonocytaire)

Leucémies aiguës myéloblastiques de l’enfantType FAB Terminologie commune Corps d'Auer Réactions

cytochimiques Fréquence %

M0 Myéloblastique avec différenciation myéloïde

minime

- MP – (< 3 %) 3

M1 Myéloblastique sans maturation

MP + 13

M2 Myéloblastique avec maturation

+ MP + 32

M3 Promyélocytaire +++ (en fagots) MP + 8

M4 Myélomonocytaire MP + NSE + 12

M4 éos Myélomonocytaire avec éosinophilie

MP + NSE + 5

M5 Monoblastique sans (a) ou avec (b) différenciation

NSE + 20

M6 Erythroleucémie MP + PAS + 2

M7 Mégacaryoblastique - MP plaquettaire + 6

MP : myélopéroxydase, NSE : estérases non spécifiques, PAS : periodic acid schiff