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Institut d´Enseignement de Promotion Sociale de la Communauté française I.E.P.S.C.F Place de l´Ecole des Cadets, 6 5000 Namur Niveau intermédiaire (ESST) Epreuve intégrée LANGUES - FRANÇAIS “Land Art”

Land Art

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Page 1: Land Art

Institut d´Enseignement de Promotion Sociale de la Communauté françaiseI.E.P.S.C.F

Place de l´Ecole des Cadets, 65000 Namur

Niveau intermédiaire (ESST)

Epreuve intégrée

LANGUES - FRANÇAIS

“Land Art”

Janvier 2014 Galbán Sara

Proffeseur : Coerten Charlotte

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Table des matières :

Introduction Origines et description Types d´intervention

1. Intégrations2. Interruptions3. Implications

L´Allemand de Camelle Michael Grab Will Beckers Le choix de Sandrine Zweili Bibliographie

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Introduction :

Je ne sais pas comme j´ai commencé à être interesée par le Land Art. J´ai toujours aimé l´écologie et j´ai connu les « earrthworks » quand j´ai commencé mon diplôme en Histoire de l´Art. Par hasard, je me suis rendu compte que ça signifiait plus dans ma vie personnel que ce que j´avais pensé. Par exemple, quand j´était petite, je suis allée visiter un des artistes que vous allez découvrir : l´Allemand de Camelle. En plus, la cause de sa mort a signifié beaucoup pour le développement futur de l´endroit où je suis née : l´huile du bateau « Prestige ». L´année passée, quand j´habitais en Suisse, j´ai découvert aussi par hasard une émission du choix de vie d´une jeune suissesse qui habitait dans une cabane à la montagne et je suis allée lui rendre visite là-bas après une randonnée. Aujourd´hui, je suis en Belgique et j´ai découvert Will Beckers, un artiste exceptionnel. C´est une chose qui m´accompagne toujours.

Dans ce travail, on va pouvoir découvrir un peu le Land Art, un mouvement artistique née dans les années soixante en Amérique. Il a comme but faire de l´art avec et dans la nature, sans l´abimer. Il y a trois sortes d´interventions dans la nature : les intégrations, les interruptions et les implications et, avec chacune, on analysera une œuvre importante. En plus, on fera un tour vers trois artistes aussi intéressants pour leur travail que pour leur vie. Pour finir, on parle de la vie d´une jeune suissesse avec un choix de vie différent…et avec la passion du Land Art ! Ce travail réunit des points de vue très différents sur le Land Art, et c´est dans la diversité où on verra toute la richesse que peut donner ce mouvement.

Je crois que le Land Art est le futur de l´art. Tout le monde peut le faire, tout le monde peut créer de la beauté. Il revient aux concepts qui forment notre monde. Il se fait aussi d´une façon que j´aime beaucoup : entre copains, en communauté. Et, le plus important, l´écologie a une position essentielle.

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Origines et description :

Le « Land Art » est une tendance artistique née dans les années soixante qui a comme but de faire de l´art dans et avec la nature.

Dans cette décennie, tout l´art en général souffre d’une transformation dans laquelle l´œuvre se dématérialise, c´est a dire, on fait plus attention a des composants conceptuels et pas à l´objet physique. On laisse l´espace blanc de la galerie et du musée pour aller dans un cadre tout à fait différent : la nature. On observe un rejet généralisé de la valeur du marché de l´art. En plus, le contexte historique et culturel fait une influence importante. On est devant l´apparition du mouvement hippie, le désir de la liberté sexuelle pour hétérosexuels et homosexuels, l´éveil de la conscience écologique et féministe, etc.

L'histoire du land art débute en octobre 1968 avec l'exposition intitulée Earth Works, à la Dwan Gallery à New York. Avec la publication de son essai The Sedimentation of the Mind: Earth Projects en 1968, Robert Smithson s'impose comme le théoricien du land art et devient la figure emblématique de cette tendance artistique, aux côtés de Robert Morris, Nancy Holt, Dennis Oppenheim, Walter De Maria, Christo et Michael Heizer.

« Land art » est un terme américain que signifie « art de la terre ». C´est un terme choisi par Walter de María pour définir certaines actions dans la nature qu’effectuaient des artistes, surtout de New York, à la fin des années soixante. On peut aussi l´appeler « earthworks », art environnemental ou art écologique.

Une des caractéristiques basiques de cet art c´est le fait d´être liée au paysage, fait qui détermine les œuvres. Le paysage est, maintenant, le matériel et la scène artistique. Le paysage est la toile de l´œuvre. Les espaces naturels sont transformés par la pensée et l´action de l´artiste. On peut dire, sans doute, que les artistes Land Art changent complètement la façon de faire de l´art.

L´abandon du studio pour aller à l´espace ouvert fait que le voyage, le propre acte de translation, de recherche d´endroits, devienne une partie du processus créatif. C´est pour ça que c´est possible de trouver certaines analogies avec la façon de comprendre le voyage dans l´époque romantique : marcher sans destination précise, toujours alerte pour voir les suggestions du paysage…Par contre, l´œuvre ne survient pas d´une contemplation statique de la nature, si non elle devient une œuvre par la synthèse d´un processus commencé depuis le moment où l´artiste laisse la ville pour s´aventurer dans le chemin.

L´art environnemental est éphémère, c´est pour ca que la photographie se présente comme un outil essentiel pour la diffusion et la mémoire de l´œuvre. Le plus souvent, les œuvres sont à l'extérieur, exposées aux éléments, et soumises à l'érosion naturelle ; ainsi, certaines œuvres ont disparu et il ne reste que leur souvenir en photographie. C´est pourquoi, même si les artistes nient le papier prépondérant de musées et galeries, ils continuent à être dépendants des musées pour faire connaitre leurs œuvres à travers la photographie.

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Le Land Art est lié aussi à l´art primitif. La recherche du concept et pas de l´objet physique dérive à enlever toutes les traces décoratives superficielles. Les designs utilisent un minimum d´éléments expressifs et partent de traces primaires : lignes, traits, zigzags, cercles, cadres, spirales, croix…Par conséquent, on assiste à des images qui cherchent de la simplicité, de la beauté dans les choses plus insignifiantes.

Mais le retour au primitivisme n´est pas un désir nostalgique d´un temps passé, si non l´acceptation de la permanente dans l´histoire de l´humanité. De cette façon, l´art passée et l´art présent sont liés, en se demandant le propre concept de « progrès culturel », comme si la culture était un processus unilatéral et cumulatif.

Derrière ces œuvres sont cachées de réflexions et des idées comme la transformation d´environnement par l´intervention humaine, le retour à un état primitif de l´art ou l´écologie.

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Types d´interventions:

C´est toujours difficile de classer, puisque toute catégorisation de l´art en styles est une activité artificielle qui nous aide à grouper un ensemble d´œuvres qui partagent des aspects communs. Par contre, on peut classer les différentes interventions par l´attitude des artistes avec le territoire. Ainsi, on peut dire qu´il y a trois sortes d´interventions : intégrations, interruptions et implications.

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Intégrations:

Ce sont des œuvres qui manipulent le paysage comme si c’était un vrai matériel, il est déplacé, coupé, etc. Dans la plupart des cas, il est de proportions monumentales. Ces sortes d´œuvres ont un caractère minimaliste grâce à ses grandes espaces et ses formes géométriques élémentaires. On observe en eux la réflexion de l´intervention humaine dans la terre, puisque l´œuvre est condamnée à disparaître par l´action de l´érosion et la force des processus naturels.

Comme exemple, on peut prendre l´œuvre de Robert Smithson appelé « Spiral Jetty », qu´on peut voir dans la toute première page de ce travail. Robert Smithson est un artiste lié au Land Art mais aussi a l´art minimal. Grâce à son œuvre théorique, il es l ´un des principaux artistes historiques du Land Art. Apres son décès, nombreux artistes l´ont rendu hommage pour ses réalisations.

« Spiral Jetty »  a été créé depuis le 1970 dans le Lac Salé d´Utah. Il faut savoir que Spiral Jetty n'était pas une spirale au début. En effet, Robert Smithson voulait créer une cabane et non une spirale. Mais elle a été cassée et donc il a vu la forme d'une spirale. Il a utilisé 292 automoteurs à dix roues qui ont porté la charge jusqu'au lac. 625 personnes ont déplacé 6 783 tonnes de terre. Le remplissage a été assuré par 3 500 yards de grosses pierres et de terre. La forme du travail a été influencée par le site, la forme en spirale de la jetée a été dérivée de la topographie locale, en relation avec un tourbillon mythique au centre du lac. La spirale reflète également la formation circulaire des cristaux de sel qui recouvrent les rochers. Peu à peu, elle s'efface sur la plage est dans une dizaine d’années elle ne sera plus visible.

Smithson était initialement attiré par ce site à cause de la couleur rouge du lac salé. Elle fut engloutie par une brusque montée des eaux en 1972. Le travail a été donc changé par son environnement, reflétant la fascination de Smithson pour la nature, l'inévitable transformation des forces de la nature. De temps en temps, Spiral Jetty émerge de l'eau, cette monumentale structure est un témoignage de la dominance de la nature sur l'homme. Spirale Jetty a été construit avec l'aide de cristaux de sel, de roche et de boue.

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Interruptions:

Dans ces projets l´activité humaine et l´environnement se trouvent ensemble pour créer quelque chose où on utilise des matériaux fabriqués par l´homme. Ainsi, on pose une réflexion sur la capacité transgressive de l´activité humaine et sa relation avec l´environnement. Parfois, on s´interroge sur la propre définition de « naturel ».

Dans cette rubrique, on prendrait comme exemple Nancy Holt, une artiste plasticienne, photographe et cinéaste américaine. Qui, par hasard, est la veuve de Robert Smithson. C´est pour cela qu´elle reste peu connue pour son travail personnel. Son œuvre s’inscrit dans une période charnière, la deuxième moitié des années 60, où les artistes investissent des lieux extérieurs à l’atelier et où la photographie acquiert valeur d’œuvre, où le film et la vidéo deviennent des outils créateurs. D’abord photographe, elle envisagea directement son travail de sculptrice en termes d’espace extérieur et de perception.

L’œuvre dont on parle est « Sun Tunnels ». Ce sont quatre buses de 6 mètres de long et de 2,5 mètres de haut spécialement construites pour cette œuvre. Elles se font face par paires autour d'un espace vide. Elles sont orientées en fonction des solstices d'été et d'hiver. Durant environ dix jours, le soleil se lève dans la canalisation Sud-est et peut être vu à travers de celle du Nord-ouest. Des trous sont creusés à la surface des buses de manière qu'elles forment des constellations.

On insiste généralement sur l’intérêt de Nancy Holt pour la lumière et ses transformations. C’est pour suivre les différentes positions du soleil que Nancy Holt a imaginé les Sun Tunnels. C’est une œuvre qui a un rapport explicite avec le temps, mais également avec le paysage, car ces énormes buses sont des « locators » dans lesquels on peut se tenir debout à l’abri du vent ou du soleil. L´image visuelle avec le soleil aligné est, en tout cas, magnifique.

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Implications:

Les implications sont des œuvres où la relation entre l´artiste et l´environnement a un caractère vraiment personnel. La différence avec les autres interventions est que ces œuvres utilisent normalement l´échelle humaine et un grand respect pour l´environnement.

On prendra cette fois Andy Goldsworthy, l´un des principaux artistes du Land Art actuel. Il est un artiste britannique qui produit des sculptures intégrées à des sites spécifiques urbains ou naturels. Il utilise des objets naturels ou récupérés pour créer des sculptures éphémères ou permanentes faisant ressortir le caractère de leur environnement.

Andy Goldsworthy travaille généralement en plein air, avec des matériaux trouvés sur place. Pour ses œuvres éphémères, Goldsworthy n’utilise comme outils que ses propres mains et dents, des outils improvisés. Comme nombreux artistes du Land Art, Andy Goldsworthy considère ses œuvres comme de l'« art éphémère », le temps de dégradation pouvant varier de quelques secondes à plusieurs années : sculptures de glace qui ne durent qu'une saison, sculptures de sable sur une plage disparaissant à la première marée. Son intention n'est pas « d'apposer sa marque » sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui, afin que ses créations manifestent, un contact en harmonie avec le monde naturel. Il s'intéresse particulièrement au temps et à l'évolution de la nature. Il parle de son œuvre comme : « Mouvement, changement, lumière, croissance et altération sont l'âme de la nature, les énergies que j'essaie de faire passer à travers mon travail ».

On peut prendre « A scene from Rivers and Tides » comme exemple. Cette œuvre est crée à côté de l´eau, dans un cadre magnifique de pierres et mer. C´est une espèce de trou créé avec du bois. Comme on peut observer, c´est une forme géométrique assez simple qui entre dans le primitivisme proclamé dans le Land Art. Goldsworthy prend un matériel simple et qui appartient à l´endroit même. Grâce à sa position à côté de l´eau, on peut déduire aussi son caractère éphémère car, quand l´eau aura monté, elle va créer un nouveau effet en elle. Ca devient presque intéressant comme les processus naturelles vont changer l´œuvre crée par l´homme. Peut-être le trou va se détruire ou peut-être il va être tiré par l´eau mais il va rester avec la même forme. Pour conclure, cette œuvre simple demande aussi beaucoup de travail, en cherchant la bonne façon de mettre chaque petite pièce de bois.

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Des artistes intéressants :

Maintenant on va faire un petit tour vers des artistes du Land Art, singuliers, très créatifs et intéressants à découvrir.

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L´Allemand de Camelle :

Manfred Gnädinger, connu comme Man ou l´Allemand de Camelle, était un peintre et sculpteur allemand qui habitait comme un anachorète dans le village de Camelle, en Galice, Espagne.

Il est né dans la ville allemande de Fribourg en 1936. En 1962 est allé à la côte espagnole, dans un petit village appelé Camelle. Il a fait amitié avec des gens locaux et il est resté dans l´endroit. Dans son pays, il était professeur de dessin et il avait plusieurs ouvrages édités. Il a étudié les arts en Italie et a donné des cours en Suisse à des gens avec des problèmes d'intégration sociale.

La légende dit qu´il est tombé amoureux d´une femme du village, une maîtresse de maternelle qui, malheureusement, n’était pas amoureuse de lui. C´est pour cela qu´il a décidé de rester et il a construit, avec ses propres mains, une maison au bord de la mer. Il a commencé à perdre, peu a peu, tous ses habits, et il a commencé à ne s´habiller qu’avec un chiffon, pendant l´été et l´hiver.

De sa maison, il a fait apparaître un musée. Sa cabane était presque minuscule, faite avec pierre et verre, pleine de couleurs dans les murs extérieurs. A chaque fois qu´il avait un visiteur, il lui donnait un stylo et un bloc, et demandait de lui faire un dessin, comme si c’était un livre de signatures.

Une année, le gouvernement a enlevé une partie de son musée pour faire un mur de soutènement. Man a fait une trace de son corps dans le ciment frais comme protestation.

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Ce bizarre personnage essayait d´avoir la vie plus simple et naturelle possible. Il faisait des sculptures dans l´air libre à côté de la plage où il habitait et il jardinait dans sa petit parcelle. Il vivait aussi avec l´aide des voisins et le petit argent de son musée (il demandait, la dernière année, un euro pour entrer plus le dessin).

Les matériaux étaient des peintures, des pierres, toutes les choses que la mer ramenait. Il imaginait des cercles énormes dans les forêts et dans les roches, formes basiques qui lui prenaient tout son temps et tout son espoir. Il a cherché des galets et il a fait des animaux fantastiques, des châteaux et de formes organiques avec.

Le 13 décembre de 2000, il tombe malade.

Pendant l´accident du Prestige, en novembre du 2002, l´huile abime ses sculptures. On croit que l´Allemand s’est laissé mourir de mélancolie et tristesse, ou simplement, il a arrêté de prendre ses médicaments.

Le 9 de novembre de 2010, une tempête a détruit les restes de son œuvre.

Il a plusieurs travaux et gens qui se sont intéressés pour garder sa mémoire historique. Entre ses travaux, on peut parler d´un livre de Xoán Abeleira : « A pegada de Man » (en français : L´empreinte de Man), un documentaire de Benardo Cequera : « Manfred, el alemán de Camelle » et plusieurs webs avec information et communautés des amis de Man.

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« O Museo do Alemán » a était crée a Camariñas, proche de sa maison. Dans l´actualité, il est dans un état d´abandon.

Michael Grab :

Michael Grab est un artiste américain qui fait des balances avec les pierres depuis 2008. La grand partie de son œuvre récent a été fait vers « The Boulder », dans la région du Colorado. Il a une website appelé www.gravityglue.com où il explique que pour lui son art est un mélange d´art et

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méditation, que l´action d´équilibrer des pierres peut avoir un effet thérapeutique.

Cet artiste crée des tours incroyables avec des pierres en balance et il utilise sa patience et son sens de l´équilibre. Il jure qu´il n´utilise pas de la colle. Il dit que les pierres en équilibre ont été utilisées par divers cultures de tout le monde pendant des siècles.

Pendant les dernières années, sa curiosité dans l´équilibre est devenue un rituel thérapeutique et il a fomenté la présence de la méditation, le bien être mental, l´art et le design. Avec l´art, l´ensemble des roches en équilibre a devenu aussi une manière d´expérience avec ces matériaux autant communs qu’inconnus : les pierres. Les pierres deviennent une danse poétique de la forme et l´énergie, la naissance et la mort, la perfection et l´imperfection.

Dans son website, on peut lire aussi :

"L'élément le plus fondamental de l'équilibre dans un sens physique est de trouver une sorte de« trépied »pour que la roche se tienne debout. Chaque pierre est recouverte d'une variété de petites à de grandes entailles qui peut agir comme un trépied pour que la roche de se tienne debout, ou dans la plupart des orientations que vous pouvez penser à d'autres roches. En accordant une attention à la sensation des rochers, vous allez commencer à sentir les moindres clics quand les encoches des roches en contact sont déplacés l´un sur l´autre. "

Après cela, il dit qu'il doit «trouver un point zéro, ou le silence en moi-même." Des mots qui viennent d´un esprit qui peut se concentrer, et pénétrer à l'intérieur de ces pierres en quelque sorte, et, comme il le dit "Devenir l'équilibre."

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Will Beckers

Will Beckers est un artiste environnemental qui suit le processus évolutif des les plantes et les formes naturelles. Son œuvre artistique a commencé avec les sculptures d´argile et bronze pour suivre le chemin du « Land Art », spécifiquement, l´art environnemental. Souvent, ses œuvres ont une forme de bio-sculpture ou un organisme en pleine croissance qui nous fait se demander la relation entre les personnes et l´environnement.

Il se spécialise dans la création d´installations naturelles dans lesquelles on peut explorer notre relation avec le monde naturel. Ses travaux d´installation physique invitent au public à interagir dans l´œuvre d´art et font participer le spectateur pour inspirer une réaction. Il utilise des matériaux naturels et simples, en contact direct avec la nature, en formant un dialogue silencieux avec le paysage.

Beckers est presque un architecte de la nature. Ses installations sont un mélange entre sculpture et architecture qui nous met dans son propre monde. Il est d´origine néerlandaise mais il vit et il développe presque toute son œuvre en Belgique. C´est pourquoi on peut prendre des exemples de son œuvre qui sont dans ce pays, surtout en Flandre, comme son installation dans les forêts de Lommel qu´on peut voir dans l´image. Il a également travaillé pour « De

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Verbeke Foundation », une fondation privée adressée en Flandre, vers Anvers. Cette fondation est aussi intéressante pour ce travail, puisque elle a comme but d’offrir des opportunités pour des jeunes artistes et sa philosophie mélange culture, nature et écologie.

Le choix de Sandrine Zweili:

Le 15 mars 2013 dans le programme suisse « Passe-moi les jumelles » il y avait un chapitre appelé « Ma liberté en cabane ». Il s´agit d´une jeune suisse avec un choix de vie différent : être la gardienne d´une cabane à la montagne. Elle s´appelle Sandrine Zweili.

Ce n´est pas que du Land Art, c´est un choix de vie, une histoire, un caractère. Elle est l´exemple qui montre que c´est possible de vivre autrement et surtout vivre la vie dont on a rêvé.

On va commenter un peu cette émission pour connaitre mieux cette intéressante fille.

Aucun choix n´est par hasard. On base notre vie sur des choses qu´on a vécu. Cette fille voulait apprendre beaucoup des choses et, surtout, par elle-même. Elle voulait, comme on dit, être maitre d´elle-même. Pouvoir se gérer. Elle est toute seule. La cabane est sa grotte, elle est isolé complètement des toutes les informations négatives du monde.

Par rapport à son enfance, on peut dire que c´était une enfance dure. Ses parents étaient assez stricts. Un enfant n´avait pas le droit de parler ni de se plaindre chez elle. C´est pour celle la que maintenant elle a envie de la liberté

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totale. En plus, ses parents ont divorcé quand elle avait 9 ans. Après ça, sa mère est décedé du cancer quand elle avait 11 ans. Elle a beaucoup vécu toute seule. Sandrine a grandit trop vite et elle a eu beaucoup de responsabilité. Elle avait une vie assez indépendante.

Pour cette fille vivant dans une cabane, les choses n´arrivent pas toutes seules dans sa vie. Elle est obligée de dépenser beaucoup d´énergie pour que sa vie avance.

Zweili a fait 7 mois en Nouvelle Zélande toute seule quand elle avait 23 ans. Chaque jour elle faisait ca qu´elle avait envie de faire. C´est pour ça qu´elle a choisi d´être gardienne de cabane, puisque ça lui donne une indépendance qui lui convient. Elle n´a pas envie de retourner dans une vie quotidienne.

Sandrine aime bien jouer avec la nature sans rien abimer. Elle a connu le Land Art grâce à sa formation de fleuriste. Pendant son temps libre elle s´est intéressée et avec des amis ils se sont amusé à faire quelques uns. Ils sont tous des fleuristes passionnés par le Land Art. Sandrine nous raconte que pour elle le Land art est assez idéal, puisque on travaille à l´extérieur et il n´y a pas d´impact néfaste dans la nature. On travaille avec la nature et pas contre la nature.

Dans l´œuvre qu´on peut voir dans l´image, on peut voir qu´elle s´inspire de l´art d´Andy Goldsworthy.

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- www.willbeckers.com

- « Últimas tendencias del arte » Librería UNED

- http://mandecamelle.pagesperso-orange.fr/crbst_3.html

- http://twistedsifter.com/2013/01/rock-balancing-art-by-michael-grab/

- http://www.npr.org/blogs/krulwich/2013/01/04/168612594/a-very-very- very-delicate-balance

- http://www.gravityglue.com/

- http://sociedad.elpais.com/sociedad/2013/12/23/actualidad/ 1387806698_971492.html

- http://www.creativityfuse.com/2010/10/andy-goldsworthy-sublime-and- beautiful-environmental-art/

- http://www.youtube.com/watch?v=qpKcudlcLEA

- http://www.youtube.com/watch?v=awFHh45V5OA

- http://www.rts.ch/emissions/passe-moi-les-jumelles/4742673-ma-liberte- en-cabane-le-coeur-de-la-yourte.html