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Langue : FRANÇAIS
Original : Français
FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE
(PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
DEPARTEMENT DE LA GOUVERNANCE, ET DES REFORMES ECONOMIQUES ET
FINANCIERES
OSGE
Septembre 2010
Équipe
Chef d’équipe: M. A MAHDI, Analyste Financier en Chef, OSGE.2 Membres de l’Équipe: M. J.K. HOMAWOO, Chargé des Opérations, OSGE.2 - M. M. Moctar Ould El HACEN, Assistant technique, OSGE1 - M. M. CAMARA, Consultant, OSGE.2 - M. A. TARSIM, Consultant, OSGE.2
----------------------------------------------------------------------------------------------------------
- Directeur sectoriel: M.I. LOBE NDOUMBE, OSGE - Directeur régional: M. F. PERRAULT, ORWB -
Pairs
Évaluateurs
- Mme. B. ALPERTE, Expert en Gouvernance Financière, OSGE.1 - Mme. K. GASSAMA, Economiste Pays, SNFO - M. T. HOUENINVO, Macro économiste supérieur, OSGE.2 - M. F. SYLLA, Economiste Pays Supérieur, ORCE
TABLE DES MATIERES
EQUIVALENCES MONETAIRES .............................................................................. ii
ANNEE FISCALE…… ................................................................................................ ii
SIGLES ET ABREVIATIONS .................................................................................... iii
FICHE DE PROJET…. .................................................................................................. v
RESUME EXECUTIF .................................................................................................. vi
CALENDRIER D’EXECUTION PREVISIONNEL DU PROJET ........................... viii
CADRE LOGIQUE BASE SUR LES RESULTATS .................................................. ix
Calendrier d’exécution des activités du projet ............................................................ xiv
I. ORIENTATION STRATEGIQUE ET JUSTIFICATION ........................... 1
1.1 Liens entre le projet, la stratégie et les objectifs pays .................................. 1
1.2 Justification de l’intervention de la Banque ................................................. 2
1.3 Coordination de l’aide .................................................................................. 3
II. DESCRIPTION DU PROJET ...................................................................... 4
2.1 Composantes du projet ................................................................................. 4
2.2 Solutions techniques retenues et solutions de substitution étudiées ........... 10
2.3 Type de projet ............................................................................................. 10
2.4 Coût du projet et dispositifs de financement .............................................. 10
2.5 Tableaux de calendrier de décaissement par composante et par catégories
de dépenses ................................................................................................. 12
2.6 Zone et bénéficiaires visés par le Projet ..................................................... 12
2.7 Approche participative pour l’identification, la conception et la mise en
œuvre .................................................................................................. 13
2.8 Prise en considération de l’expérience du Groupe de la Banque et des
leçons tirées dans la conception du projet .................................................. 13
2.9 Principaux indicateurs de performance....................................................... 14
III. IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL ....................................... 14
3.1 Environnement ............................................................................................ 14
3.2 Changement climatique .............................................................................. 15
3.3 Genre .................................................................................................. 15
3.4 Social .................................................................................................. 16
IV. EXECUTION ............................................................................................. 16
4.1 Dispositions d’exécution ............................................................................ 16
4.2 Suivi des activités du Projet ........................................................................ 18
4.3 Gouvernance ............................................................................................... 18
4.4 Durabilité .................................................................................................. 19
4.5 Développement des connaissances ............................................................. 19
4.6 Principaux risques du projet et mesures d’atténuation ............................... 19
V. CADRE JURIDIQUE ................................................................................. 20
5.1 Instrument légal .......................................................................................... 20
5.2 Conditions associées à l’intervention de la Banque.................................... 20
5.3 Conformité avec les politiques de la Banque ............................................. 20
VI. RECOMMANDATIONS .......................................................................... 20
LISTE DES APPENDICES
Appendice I Principaux indicateurs macroéconomiques et financiers
Appendice II Etat du portefeuille de la Banque en Guinée au 30 septembre 2010
Appendice III Carte administrative de la Guinée
LISTE DES ANNEXES TECHNIQUES
Annexe technique 1 Stratégie du Groupe de la Banque Pour la Guinée
Annexe technique 2 Architecture institutionnelle de la coordination, du suivi et de la mise
en œuvre des programmes économiques et financiers
Annexe technique 3 Profil Pays
Annexe technique 4 Coûts détaillés du projet
Annexe technique 5 Calendrier des Dépenses par catégories de dépenses (en million UC)
Annexe technique 6 Matrice conjointe des PTF pour les réformes des finances publiques
Annexe technique 7 Domaines d’intervention des bailleurs de fonds en Guinée
Annexe technique 8 Note sur l’initiative de transparence dans les industries extractives en
Guinée Ŕ ITIEG
Annexe technique 9 Projet de Termes de Référence du coordonnateur de l’UCEP
Annexe technique 10 Projet de Termes de Référence de l’assistance technique en formation
Annexe technique 11 Projet de Termes de référence pour l’élaboration d’un modèle de
préparation budgétaire pour la Direction Nationale du Budget
Annexe technique 12 Dispositions de passation des marchés
Annexe technique 13 Liste des documents de référence
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1.1 Composantes du Projet et Actions prévues
Tableau 2.1 Coût estimatif par Composante (en millions d'UC)
Tableau 2.2 Coût de projet par Catégorie de Dépenses (en millions d'UC)
Tableau 2.3 Source de financement (en millions d'UC)
Tableau 2.4 Coûts estimatifs par Catégories de Dépenses (en millions d'UC)
Tableau 2.5 Calendrier des Dépenses par composante (en millions UC)
ii
EQUIVALENCES MONETAIRES
(Septembre 2010)
Unité monétaire = GNF
1 UC = 1,51USD
1 UC = 1,19 EURO
1 UC = 9 055,96 GNF
ANNEE FISCALE
1er
janvier - 31 décembre
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
AFD Agence française de développement
ANLC Agence nationale de lutte contre la corruption
AT Assistance technique
CDMT Cadre des dépenses à moyen terme
CEP Cellule d’exécution de projet
CFAA Evaluation fiduciaire
CPP Comité de pilotage de Programmes économiques et financiers
CPAR Revue analytique des procédures de passation des marchés
publics
CTSP Cellule Technique de Suivi des Projets
DGD Direction générale des douanes
DNB Direction nationale du budget
DNEEP Direction nationale des études économiques et de la prévision
DNEF Direction nationale des eaux et forêts
DNI Direction nationale des impôts
DNMP Direction nationale des marchés publics
DNP Direction nationale du Plan
DNSI Direction nationale des systèmes informatiques
DSP Document de stratégie par pays
DSPAR Document de stratégie par pays axée sur les résultats
DSRP Document de stratégie de réduction de la pauvreté
FAD Fonds africain de développement
FMI Fonds monétaire international
FSN Fonds spécial du Nigéria
GNF Franc Guinéen
GTZ Agence de coopération allemande
GVT Gouvernement
IFAC International Federation of Accountants
ISA International standard on auditing
IPPTE Initiative pays pauvre très endetté
ITIE Initiative de transparence des industries extractives
ITIEG Initiative de transparence des industries extractives Guinée
MEF Ministère de l’économie et des finances
MEFDD Ministère de l’environnement, de la forêt et du développement
durable
MMG Ministère des mines et de la géologie
MPC Ministère du plan et de la coopération
MSEGUI Modèle de simulation pour l’économie guinéenne
OHADA Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique
PADIPOC Projet d’appui au renforcement des capacités de gestion de la
dette, des investissements publics et des organes de contrôles
PARCGEF Projet d’appui au renforcement des capacités de gestion
économique et financière
PEFA Dépense publique et responsabilité financière
PER Revue des dépenses publiques
PIB Produit intérieur brut
PNUD Programme des Nations Unies pour le développement
PSRFP Plan stratégique de réforme des finances publiques
iv
PTF Partenaire technique et financier
REDD Réduction des émissions résultant du déboisement et de la
dégradation des forêts
SMI Système monétaire intégré
TDR Termes de référence
TOFE Tableau des opérations financières de l’Etat
UC Unité de compte
UCEP Unité de Coordination et d’exécution de Projets
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’enfance
v
FICHE DE PROJET
FICHE DU CLIENT
Emprunteur : République Guinéenne
Organe d’exécution : Unité de Coordination et d’Exécution des Projets au Ministère de
l’Economie et des Finances
Secteur : Multisecteur (Gestion des Finances Publiques et Gouvernance)
PLAN DE FINANCEMENT
Source Montant (Millions UC) Instruments
FAD 7,544 Don FAD
IMPORTANTES INFORMATIONS DU DON FAD
Monnaie du Don FAD : Unité de Compte (UC)
Durée : 4 ans
Principales étapes
- Identification : Juin 2010
- Préparation : Juillet 2010
- Approbation de la Note Conceptuelle : Août 2010
- Évaluation du Projet : Août 2010
- Réunion de l’équipe pays : 8 octobre 2010
- Comité des opérations : S.O
- Négociation des Accords de Don : Octobre 2010
- Approbation du Don : Novembre 2010
- Entrée en vigueur : Décembre 2010
- Premier décaissement : Février 2011
- Date limite du dernier décaissement : 31 Décembre 2014
- Clôture du projet : 31 Décembre 2014
vi
RESUME EXECUTIF
1. La Guinée est un pays en situation post-crise présentant de nombreuses faiblesses
socioéconomiques liées à une telle situation. L’instabilité politique récurrente au cours de ces
dernières années n’a pas permis au gouvernement guinéen de maintenir durablement le cap
des réformes économiques et financières et de créer un cadre macroéconomique stable
propice à la croissance. C’est ainsi que, après avoir été l’un des tout premiers pays africains à
avoir atteint le point de décision de l’IPPTE en 2000, la Guinée n’a pas atteint à ce jour le
point d’achèvement de ce processus, se privant ainsi d’un allègement substantiel de sa dette
extérieure et de possibilités d’investissements dans les infrastructures de base.
2. Le but global du projet d’appui au renforcement des capacités de gestion économique et
financière (PARCGEF) est de créer les conditions favorables à la relance économique à
travers une gestion des finances publiques plus crédible et une gouvernance renforcée des
secteurs extractif et sylvicole. Les objectifs spécifiques du projet sont : (i) renforcer les
capacités des structures du Ministère de l’Economie et des Finances en charge de la
planification, du processus budgétaire et de la mobilisation des ressources et (ii) renforcer la
gouvernance dans les secteurs extractif et sylvicole.
3. Le projet s’articule autour de trois composantes principales : (i) l’amélioration de la gestion
des finances publiques, (ii) l’amélioration de la gouvernance dans les secteurs extractif et
sylvicole et (iii) le renforcement de la coordination et du suivi des réformes économiques et
financières. Les objectifs visés par les deux premières composantes se complètent. En effet,
alors que la première vise à améliorer la gestion des ressources publiques, la seconde vise à
alimenter ces ressources par une meilleure contribution des secteurs productifs à l’économie.
4. Le présent projet s’inscrit donc dans le cadre (i) des priorités établies par le Ministère des
Finances afin d’appuyer la mise en œuvre du Plan Stratégique de Réforme des Finances
Publiques (PSRFP), de corriger les dysfonctionnements et apporter davantage de cohérence
dans l’élaboration et l’exécution du Budget de l’Etat ; (ii) l’amélioration de la gouvernance
dans les secteurs productifs en vue du renforcement de la mobilisation des ressources
publiques; et (iii) la revue de l’arsenal juridique des secteurs des industries extractives et du
secteur sylvicole. La mise en œuvre du Plan stratégique de réforme des finances publiques
avec l’assistance des PTF, en favorisant une rationalisation de la dépense publique et une
mobilisation plus forte des recettes publiques, contribuera à l’atteinte du point d’achèvement
de l’IPPTE dès 2011 et permettra le desserrement de l’étau du fardeau de la dette. L’appui
qui sera apporté aux secteurs productifs tels que les mines et les forêts renforcera leur
capacité à générer plus de revenus pour l’Etat.
5. La formulation du PARCGEF s’appuie sur les leçons tirées des projets de la Banque et des
autres partenaires au développement, notamment au niveau de l’évaluation du cadre
institutionnel, la responsabilisation des bénéficiaires et la coordination avec les PTF. Par
ailleurs, le présent projet est en complémentarité avec le PADIPOC et permettra ainsi la mise
en œuvre d’une approche intégrée de la gestion des finances publiques. En effet, les activités
du PARCGEF se focaliseront sur l’amélioration de la gestion budgétaire et la mobilisation
des recettes de l’Etat alors que celles du PADIPOC se concentrent sur le renforcement des
structures de contrôle de la dépense publique.
6. La mise en œuvre du PARCGEF permettra de développer des connaissances comprenant les
bonnes pratiques en matière de gestion des finances publiques et de planification. Les bonnes
pratiques seront diffusées au sein de l’administration à travers des formations, des manuels de
procédures et des manuels de formation. Des connaissances en matière de renforcement des
vii
capacités institutionnelles et la mise en œuvre d’un programme de réformes devraient
également émerger de la mise en œuvre du Projet. Les connaissances seront également
diffusées au sein de la Banque. Par ailleurs les études qui seront menées dans le cadre du
projet et portant sur le diagnostic du système fiscal du pays et sur la contribution des secteurs
productifs à l’économie nationale permettront de développer des connaissances de ces
secteurs et de formuler des recommandations afin d’améliorer leur participation à la
croissance et le développement en Guinée.
7. Les principaux bénéficiaires du Projet sont: (i) l’Etat guinéen dans son ensemble qui verra ses
structures de fonctionnement renforcées, ses capacités institutionnelles améliorées et ses
ressources augmentées; (ii) les Départements en charge de l’administration économique et
financière qui seront en mesure de gérer rationnellement les dépenses publiques, de mobiliser
des recettes domestiques supplémentaires pour les orienter vers les secteurs sociaux; et (iii)
l’ensemble des Guinéens qui seront les premiers bénéficiaires des emplois créés, notamment
à travers l’amélioration de l’efficacité du secteur public et donc des services
socioéconomiques plus performants. Par ailleurs, les entreprises d’import/export profiteront
de la facilitation du commerce à travers une douane moderne et plus efficace.
viii
CALENDRIER D’EXECUTION PREVISIONNEL DU PROJET
Activités
Responsable Date - Période
1. Présentation au Conseil d’Administration et approbation FAD Novembre 2010
2. Signature des protocoles d’accord et mise en vigueur de Don BAD/
Gouvernement
Décembre 2010
3. Mission de lancement du Projet BAD Décembre 2010
4. Lancement des activités du Projet UCEP Décembre 2010
5. Réadaptation du manuel de procédure du Projet UCEP Janvier 2011
6. Début acquisitions de biens et services du Projet UCEP Janvier 2011
7. Supervision BAD Juin 2011
8. Supervision BAD Décembre 2011
9. Audit annuel Gouvernement Décembre 2011
10. Revue à mi-parcours BAD Juin 2012
11. Supervision BAD Décembre 2012
12. Audit annuel Gouvernement Décembre 2012
13. Supervision BAD Juin 2013
14. Supervision BAD Décembre 2013
15. Clôture du PARCGEF Gouvernement /
UCEP
Décembre 2014
16. Dernier audit Gouvernement Décembre 2014
17. Rapport d’Achèvement du Projet (RAP) BAD Mars 2015
ix
GUINEE: PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION ECONOMIQUE ET FINANCIERE
CADRE LOGIQUE BASE SUR LES RESULTATS Hiérarchie des objectifs Résultats escomptés Portée
Indicateurs de performance Cibles indicatives échéanciers Hypothèses Risques
1. Finalité du projet
Créer les conditions favorables à la relance
économique à travers une
gestion des finances publiques plus crédible et
une gouvernance renforcée
des secteurs extractif et sylvicole
Impact
1.1. La gestion des finances publiques est plus crédible
Bénéficiaires
Population Guinéenne
Administration publique
Indicateurs d’impact
1.1.a - Indicateur 13 de l’EPIP relatif à la qualité de la gestion
financière et budgétaire
1.1.b - Niveau des recettes de
l’Etat par rapport au PIB
Evolution anticipée à moyen / long
terme - délai
1.1.a - L’EPIP 13 passe de 3 en 2008 à 4 en 2014
1.1.b - Les recettes de l’Etat augmentent
de 15% du PIB en 2009 à 17% du PIB
en 2014
Hypothèses
- Engagement maintenu du gouvernement dans la mise en œuvre
du PSRFP
- Appui maintenu des PTFs
Risques
Eventuelle dégradation de la situation politique postélectorale qui
engendrerait la non poursuite des
réformes (Cf. Risque 1 §4.6)
Mesures d’atténuation
Le soutien des PTFs exhortant le Gouvernement à poursuivre la mise
en œuvre des réformes en vue de
l’atteinte du point d’achèvement de l’IPPTE en 2011
1.2. La contribution des secteurs
minier et sylvicole à la création des richesses est accrue
1.2.a - Contribution du secteur
minier au PIB
1.2.b - Contribution du secteur sylvicole au PIB
1.2.a - La contribution du secteur minier
au PIB passe de 14% en 2009 à plus de 17% en 2014
1.2.b - La contribution du secteur sylvicole au PIB passe de 2% en 2009 à
plus de 3% en 2014
Sources : MEF, MPC, MMG, MEFDD
2. Objectifs du projet
2.1. Renforcer les capacités
des structures du MEF en charge de la planification, du
processus budgétaire et de la
mobilisation des ressources
Résultats attendus
2.1.1 Le processus budgétaire et
la prévision macroéconomique sont améliorés
Bénéficiaires
Population Guinéenne
Etat - Administration publique
Opérateurs économiques
Indicateurs de résultats
2.1.1.a - Dépenses
extrabudgétaires
2.1.1.b - Délai de soumission du budget au Parlement
Progrès attendu à moyen terme
2.1.1.a - La proportion des dépenses
extrabudgétaires passe de 80% du budget en 2009 à 20% en 2014
2.1.1.b - Le délai passe de + 60 jours du début de l’exercice fiscal en 2010 à
Ŕ 60 jours avant le début de l’exercice
fiscal 2013
Hypothèses
Appropriation du projet par les
structures bénéficiaires
Risques
(i) L’insuffisance des capacités humaines qualifiées au niveau des
structures bénéficiaires pour assurer
la réalisation des activités du projet
(ii) La non mise en œuvre des
recommandations des études, des
textes juridiques et des nouvelles
procédures de gestion des finances
publiques
Mesures d’atténuation
(i) Les formations spécifiques prévues dans le projet et le
renforcement de l’organe en charge
de l’exécution
2.1.2 Les réglementations et
procédures fiscales et douanières
sont alignées sur les normes
internationales
2.1.2.a - Temps moyen par
année nécessaire à une entreprise
pour payer les taxes (Doing
Business)
2.1.2.b - Temps nécessaire pour
compléter une procédure de
dédouanement
2.1.2.a - Le temps moyen nécessaire
passe de 416 heures en 2009 à 300
heures en 2013
2.1.2.b - Le temps nécessaire pour
compléter une procédure de
dédouanement passe de plus de 96 heure en 2009 à 48 heures en 2013
Sources : MEF, MPC
x
Hiérarchie des objectifs Résultats escomptés Portée
Indicateurs de performance Cibles indicatives échéanciers Hypothèses Risques
2.2. Renforcer la gouvernance dans les
secteurs extractif et sylvicole
2.2. Le cadre réglementaire des secteurs minier, pétrolier et
sylvicole est transparent et
conforme aux normes internationales
2.2.a - Statut de la Guinée dans le processus d’adhésion à l’ITIE
2.2.b - Titres miniers attribués
2.2.c Ŕ% de permis de coupe
forestière régis par le code
forestier révisé.
2.2.a - Validation du statut de la Guinée à l’ITIE avant fin 2011.
2.2.b - Attribution d’au moins de 200 titres miniers sur la base du code minier
révisé avant décembre 2013
2.2.c Ŕ 90% des permis de coupe
forestière sont régis par le code révisé
au plus tard fin 2012.
Sources : MMG
(ii) renfoncer le suivi de la mise en
œuvre des activités par l’UCEP et
subordonner les projets futurs à l’application effective des nouveaux
textes juridiques
3. Ressources et activités
3.1. Composante I -
Renforcement de la gestion
des finances publiques
3.1.1. Amélioration du
processus de préparation,
d’exécution et du suivi
budgétaire
Assistance Technique, formations & équipements
Produits
3.1.1.a - Un modèle de
préparation budgétaire est conçu
et informatisé
3.1.1.b Ŕ Les guides et manuels
de procédures sur les techniques budgétaires sont préparés
3.1.1.c Ŕ Les agents de la DNB
sont formés aux techniques
modernes de préparation budgétaire
Bénéficiaires
Etat Ŕ Administration
publique
Opérateurs économiques
Indicateurs de produits
3.1.1.a - Modèle de préparation
Budgétaire et son application
informatique
3.1.1.b - Diffusion des Guides et
Manuels de procédures
3.1.1.c - Nombre d’agents et
cadres de la DNB formés
Progrès anticipés à court terme
3.1.1.a - Modèle de préparation
Budgétaire élaboré avant la fin 2011 et
opérationnel avant fin 2012
3.1.1.b - Guides et manuels imprimés et
diffusés aux agents avant fin 2013
3.1.1.c - 365 agents et cadres formés
avant fin 2014 soit 100% de l’effectif
total.
Source : DNB
Risques
La lenteur des structures bénéficiaires
dans la mise en œuvre des mesures de
réformes.
Mesures d’atténuation
Ce risque trouve son atténuation dans le fait que les régies financières ont
signé des contrats de performance. En
outre, il est prévu que le Coordonnateur de l’UCEP signe un
contrat de performance avec le Comité de pilotage dont la réalisation ders
résultats servira de critère pour son
maintien à son poste
3.1.2. Amélioration de
l’élaboration de cadrages et
de prévisions
macroéconomiques
Assistance Technique,
formations & équipements
3.1.2.a Ŕ Le modèle MSEGUI est mis à jour
3.1.2.b Ŕ Les Rapports
Economiques et Sociaux(RES)
sont réalisés
3.1.2.c Ŕ Les agents de la DNP
sont formés aux techniques de prévision et de planification
macroéconomiques
3.1.2.a - Projections macroéconomiques basées sur
MSEGUI
3.1.2.b - Publication des RES
2011, 2012 et 2013
3.1.2.c - Nombre d’agents et
cadres de la DNP formés
3.1.2.a - Les projections macroéconomiques pour 2012 faits
avant la fin 2011
3.1.2.b - Les RES 2011, 2012 et 2013
publiés avant fin 2012 ; 2013 et 2014
respectivement
3.1.2.c Ŕ 244 des agents et cadres
formés avant fin 2014 soit 100% de l’effectif
Source : DNP
xi
Hiérarchie des objectifs Résultats escomptés Portée
Indicateurs de performance Cibles indicatives échéanciers Hypothèses Risques
3.1.3. Appui à la
modernisation des outils
d’analyse et d’information
Assistance Technique,
formations & équipements
3.1.3.a - Le schéma directeur pour la mise en place d’un
système d’information intégré
du MEF est élaboré
3.1.3.b ŔLes agents de la DNSI
sont formés
3.1.3.a - Validation du schéma directeur
3.1.3.b - Nombre d’agents et
cadres de la DNSI formés
3.1.3.a - Schéma directeur validé par le MEF avant la fin 2012
3.1.3.b Ŕ 35 agents et cadres formés
avant fin 2014 soit 50% de l’effectif Source : DNSI
3.1.4. amélioration de
l’efficacité dans la
mobilisation des ressources
fiscales
Assistance Technique,
formations & équipements
Impôts :
3.1.4.a Ŕ Le Code Général des
impôts est révisé et la charte et
le code déontologique sont
élaborés
3.1.4.b Ŕ Une étude sur la
fiscalité est réalisée
3.1.4.c Ŕ Les agents des impôts sont formés
Douanes : 3.1.4.d Ŕ Le code douanier est
révisé et la nomenclature
douanière est mise à jour
3.1.4.e Ŕ La migration du
système Sydonia ++ à Sydonia World est réalisée
3.1.4.f Ŕ Les agents des douanes sont formés à la nouvelle
réglementation et aux nouveaux
outils
3.1.4.a - Code général de
l’impôt, charte et code
déontologique
3.1.4.b - Validation et
dissémination des résultats de l’étude
3.1.4.c - Nombre d’agents et cadres de la DNI formés
3.1.4.d - Nouveaux code et
nomenclature douaniers
3.1.4.e Ŕ Opérationnalisation de
Sydonia World
3.1.4.f - Nombre d’agents et cadres de la DND formés
3.1.4.a - Le nouveau code général de
l’impôt et la charte et le code
déontologique ont diffusés aux agents et
aux entreprises avant fin 2013
3.1.4.b - Validation des résultats de
l’étude par le MEF et leur dissémination dans un atelier avant fin 2012
3.1.4.c Ŕ 100 % des agents des opérations fiscales sont formés avant fin
2014
3.1.4.d - Nouveaux code et
nomenclature douaniers finalisés et diffusés avant fin 2013
3.1.4.e - Sydonia World opérationnel avant fin 2012
3.1.4.f Ŕ 2000 agents et cadres formés
avant fin 2014 soit 95% de l’effectif
total
Sources : DNI, DGD
3.2. Composante II -
Amélioration de la
gouvernance des secteurs
productifs
3.2.1. Appui au secteur
extractif
Assistance Technique,
formations & équipements
3.2.1.a Ŕ L’Audit institutionnel
du MMG est réalisé
3.2.1.b L’étude sur l’impact du secteur minier sur l’économie
3.2.1.a Ŕ Validation de l’audit
institutionnel
3.2.1.b - Validation et dissémination des résultats de
3.2.1.a - Les recommandations de
l’audit validées et disséminées au niveau du MMG avant fin 2012
3.2.1.b - Validation des résultats de l’étude par le MMG et leur
xii
Hiérarchie des objectifs Résultats escomptés Portée
Indicateurs de performance Cibles indicatives échéanciers Hypothèses Risques
est faite
3.2.1.c Ŕ L’étude sur l’harmonisation de l’approche
du développement local dans les
zones minières est réalisée
3.2.1.d - Le code pétrolier et ses
textes d’application sont
élaborés
3.2.1.e - Une lettre de politique
minière est élaborée
3.2.1.f - Les audits (2007-2008-2009) prévus au titre de l’ITIE
et la publication des résultats de
ces audits sont réalisés
3.2.1.g Ŕ Fonds d’études est mis
en place
3.2.1.h Ŕ Les cadres et agents du MMG sont formés
l’étude
3.2.1.c - Validation et dissémination des résultats de
l’étude
3.2.1.d Ŕ Nouveau code
pétrolier
3.2.1.e - Politique minière
validée et disséminée
3.2.1.f - Validation des résultats des audits et leurs publication
3.2.1.g Ŕ Réalisation d’études
dans le secteur minier
3.2.1.h - Nombre d’agents et cadres du MMG formés
dissémination dans un atelier avant fin 2012
3.2.1.c - Validation des résultats de l’étude par le MMG et leur
dissémination dans un atelier avant fin
2013
3.2.1.d - Le nouveau code pétrolier
adopté par l’Assemblée Nationale avant
2013
3.2.1.e - Validation de la politique
minière par le Gouvernement et sa
dissémination dans un atelier avant fin 2013
3.2.1.f - Validation des résultats des audits par le MMG et leurs publications
avant fin 2011
3.2.1.g - Publication des résultats des
études avant fin 2014
3.2.1.h - 560 agents et cadres formés avant fin 2014
3.2.2. Appui au secteur
sylvicole
Assistance Technique,
formations & équipements
3.2.2.a Ŕ Le document de
politique forestière est actualisé
et diffusé
3.2.2.b - Les codes forestier et
de la faune et leurs textes d’application sont révisés
3.2.2.c Ŕ L’étude portant sur la contribution du secteur
sylvicole à l’économie nationale
est réalisée
3.2.2.d Ŕ Les agents de la
DNEF sont formés
3.2.2.a - Politique forestière
validée et disséminée
3.2.2.b Ŕ Adoption des codes
révisés
3.2.2.c - Validation et dissémination des résultats de
l’étude
3.2.2.d - Nombre d’agents de la
DNEF formés
3.2.2.a - Validation par le
Gouvernement et dissémination dans un
atelier avant fin 2013
2.2.b - Les codes révisés adoptés par
l’Assemblée Nationale avant fin 2013
3.2.2.c - Validation des résultats de l’étude par le MEEFDD et leur
dissémination dans un atelier avant fin
2012
3.2.2.d Ŕ 400 agents formés avant fin
2014 soit 25% de l’effectif
xiii
Hiérarchie des objectifs Résultats escomptés Portée
Indicateurs de performance Cibles indicatives échéanciers Hypothèses Risques
3.3. Renforcement de la
coordination et du suivi des
réformes économiques et
financières
3.3.1. Appui à la Cellule
Technique de Suivi des
Programmes CTSP
Assistance Technique & équipements
3.3.1. La CTSP est effectivement
opérationnelle
3.3.1.a Ŕ Nombre de réunions
tenues
3.3.1.b Ŕ Rapport semestriels sur la mise en œuvre des
programmes économiques et
financiers
3.3.1.a - Au moins 2 réunions / an tenues
sur la période 2011 - 2014
3.3.1.b - Les rapports semestriels diffusés dans le deux mois suivant la fin
du semestre concerné
3.3.2 Renforcement de
l’Unité de Coordination et
d’Exécution des Projets
Assistance Technique, formations &équipements
3.3.2. Les activités du PARCGEF et des autres projets
sont mises en œuvre
3.3.2.a Ŕ Contrat de performance signé entre la CTSP
et l’UCEP
3.3.2.b Ŕ Rapports d‘activités
trimestriels de l’UCEP
3.3.2.a - Contrat signé avant fin 2011
3.3.2.b - Rapports d‘activités trimestriels
diffusés dans le mois suivant
Ressources Financières
FAD : 7,544Millions UC
Etat guinéen
Taux de décaissement
100% à la fin du projet
Réalisation des conditions de la mise en vigueur et de décaissement du don.
xiv
Calendrier d’exécution des activités du projet
2011 2012 2013 2014
COMPOSANTE / SOUS COMPOSANTES T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Composante I. Appui à l’amélioration de la gestion des Finances Publiques
I.1. Amélioration du processus de préparation, d’exécution et du suivi budgétaire (DNB)
Mise en place d’un modèle de préparation budgétaire
Conception et mise en place d’une application informatique pour la préparation budgétaire
Conception et mise en place d’un cadre de revue à mi-parcours d’exécution budgétaire
Elaboration de guides et manuels de procédures sur les techniques de budgétisation
Formation des agents de la DNB aux techniques modernes de programmation et de suivi budgétaire
Equipment informatique de la DNB
Equipement mobilier de la DNB
Reprographie du budget
I.2. Appui à l’amélioration de l’élaboration de cadrages et de prévisions macroéconomiques (DNP)
Mise à jour du MSEGUI
Collecte de données et production du Rapport Economique et Social
Formation des agents de la DNP sur place
Formation des agents de la DNP dans la sous-région
Equipment informatique de la DNB
Equipement mobilier de la DNB
Reprographie des cadrages macroéconomiques
Reprographie du Rapport Economique et Social
I.3. Appui à la modernisation des outils d’analyse et d’information (DNSI)
Elaboration d’un schéma directeur pour le système d’information du MEF
Assistance technique pour appui à la DNSI
Formation des agents de la DNSI
Equipment informatique de la DNSI
I.4. Appui à l’amélioration de l’efficacité dans la mobilisation des ressources fiscales (DNI et DND)
Mise à jour du Code Général de l’Impôt
Etude sur la fiscalité
Réalisation de la charte et du guide déontologique
Equipment informatique de la DNI
Equipement mobilier de la DNI
Formation des agents de la DNI
Reprographie du Code Général de l’Impôt
Reprographie de la charte et du guide déontologique
Mise à jour du Code douanier
Mise à jour de la nomenclature douanière
xv
2011 2012 2013 2014
COMPOSANTE / SOUS COMPOSANTES T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Mise en place de Sydonia World
Equipement informatique de la DND
Reprographie du Code Douanier
Reprographie du Tarif douanier
Formation des agents de la douane
Composante II. Amélioration de la gouvernance dans les secteur extractif et sylvicole
II.1. Appui au secteur extractif
Etude sur la contribution du secteur minier à l’économie
Audit institutionnel du MMG
Stratégie de développement communautaire autour des sites miniers
Lettre de politique minière
Elaboration du code pétrolier et ses textes d’application
Etudes financées par le fonds d’accompagnement pour le développement du secteur extractif
Réalisation des rapports d’audit ITIEG
Actualisation du manuel des procédures administratives, comptables et financières ITIEG
Equipement informatique
Formation des agents du MMG
II.2. Appui au secteur du milieu sylvicole
Réalisation d'une Etude de la Contribution Forestière à l'Economie
Actualisation de la politique forestière
Actualisation du Code Forestier
Actualisation du Code de la Protection de la Faune Sauvage et réglementation de la Chasse
Equipement informatique
Formation des agents de la DNEF
Composante II. Renforcement de la coordination et du suivi des réformes économiques et financières
III.1. Appui à la Cellule Technique de Suivi des Programmes (CTSP)
Assistance technique dans le domaine de l’économie
Equipement mobiliers
Equipement informatique
III.2. Renforcement de l’Unité de Coordination et d’Exécution des Projets (UCEP)
Assistance technique pour la formation
Assistance technique informatique
Equipement informatique, mobilier et roulant
RAPPORT ET RECOMMANDATION DE LA DIRECTION DU GROUPE DE LA
BANQUE AU CONSEIL D’ADMINISTRATION CONCERNANT UN PROJET D’APPUI
AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION ECONOMIQUES ET
FINANCIERES (PARCGEF)
La Direction soumet le présent rapport relatif à la proposition d’un don FAD d’un montant de 7,544
millions d’UC à la République de Guinée pour le financement du Projet d’Appui au Renforcement
des Capacités de Gestion Economique et Financière (PARCGEF).
La Guinée est un pays en situation post-crise présentant toutes les faiblesses socioéconomiques liées à
une telle situation : taux de pauvreté en augmentation depuis 1996 (43% contre 52% en 2008), taux
de croissance faible (-0,3% en 2009), taux d’inflation à deux chiffres (13,5% en 2008)1. Cela
s’explique en partie par une instabilité politique récurrente depuis 2006, ponctuée par un coup d’état
militaire en 2008 et une transition militaire depuis cette date. La seconde phase de cette transition a
abouti au premier tour des élections présidentielles du 10 juin 2010. Au terme du second tour du
scrutin présidentiel, les nouvelles autorités mises en place de façon démocratique auront besoin d’un
appui massif et urgent de la part des partenaires au développement de la Guinée pour faire face aux
défis socioéconomiques du pays.
I. ORIENTATION STRATEGIQUE ET JUSTIFICATION
1.1 Liens entre le projet, la stratégie et les objectifs pays
1.1.1 Le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP II), adopté par les Autorités
Guinéennes en 2007 et couvrant la période 2007 - 2010, est le principal document de référence pour
les partenaires techniques et financiers du pays (PTF). Il décline les principales stratégies de
développement du pays à court et moyen terme. Il s’articule autour des trois axes suivants: (i)
amélioration de la gouvernance et renforcement des capacités institutionnelles et humaines ; (ii)
accélération de la croissance et élargissement des opportunités d’emplois et de revenus pour tous ; et
(iii) amélioration de l’accès à des services sociaux de qualité.
1.1.2 En harmonie avec le document précité, la stratégie d’intervention de la Banque, le DSPAR
2005-2009 en cours d’extension2 jusqu’à fin 2010, vise à relancer la croissance et à renforcer les
infrastructures de base. Cette stratégie s’articule autour de deux piliers : (i) le renforcement des
infrastructures de base et la promotion des secteurs porteurs de croissance ; et (ii) l’appui aux services
sociaux de base. Le premier pilier se décline en trois sous-piliers dont le troisième portant sur la
stabilisation macroéconomique et la gouvernance économique. La revue à mi-parcours du DSPAR,
approuvée le 18 novembre 2008, a maintenu les deux piliers et a recommandé qu’une attention
particulière soit accordée au renforcement des capacités humaines et institutionnelles.
1.1.3 Le Projet d’Appui au Renforcement des Capacités de Gestion Economique et Financière
(PARCGEF) est en ligne avec l’orientation du DSPAR, en particulier le troisième sous-pilier relatif à
la stabilisation macroéconomique dans un contexte de renforcement des capacités et la promotion de
la bonne gouvernance. Il est également en adéquation avec le premier axe du DSRP. II vise
l’amélioration de la gouvernance et le renforcement des capacités institutionnelles et humaines (Cf.
Annexe technique 1).
1.1.4 Par ailleurs, le projet proposé est aligné avec la stratégie à Moyen terme de la Banque, ayant
comme une des priorités l’amélioration de la gouvernance. En effet, le projet vise à créer les
conditions favorables à la relance économique à travers une gestion des finances publiques plus
crédible et une gouvernance renforcée des secteurs extractif et sylvicole. Le projet est aligné
également avec la stratégie de la Banque en matière de Gouvernance (GAP, 2008).
1 Ces données proviennent du Cadrage Macroéconomique réalisé par la Direction Nationale du Plan de la Guinée et
des services du FMI en 2009. 2 La demande de prorogation du DSPAR 2005-2009 jusqu’à fin 2010, sera examinée par CODE à la réunion du 30
novembre 2010.
2
1.2 Justification de l’intervention de la Banque
1.2.1 L’instabilité politique récurrente au cours de ces dernières années n’a pas permis au
gouvernement guinéen de maintenir durablement le cap des réformes économiques et financières et
de créer un cadre macroéconomique stable propice à la croissance. C’est ainsi que, après avoir été
l’un des tout premiers pays africains à avoir atteint le point de décision de l’IPPTE en 2000, la
Guinée n’a pas atteint à ce jour le point d’achèvement de ce processus, se privant ainsi d’un
allègement substantiel de sa dette extérieure et de possibilités d’investissements dans les
infrastructures de base. Les accords de Ouagadougou de janvier 2010 initiant la seconde phase de la
transition en Guinée ont ouvert de nouvelles perspectives sur le plan politique et économique.
1.2.2 Au terme de la première élection présidentielle sans participation de candidat du pouvoir en
place, prévue avant la fin de 2010, des perspectives nouvelles s’offriront à la Guinée pour (i) engager
des changements importants dans la gestion de l’Etat et (ii) adopter des orientations stratégiques et
réformes profondes pour mettre le pays sur le chemin d’une croissance forte et durable. Afin de
donner les meilleures chances de succès à ces réformes, les nouvelles autorités auront besoin d’un
appui urgent et massif des partenaires techniques et financiers du pays.
1.2.3 Le système des finances publiques présente actuellement des incohérences à plusieurs
niveaux. En effet, plusieurs facteurs limitent la mobilisation des ressources publiques et l’efficacité
de la dépense. Entre autres, il faut citer : (i) le cadre juridique obsolète; (ii) le manque de cohérence
entre la vision stratégique reflétée dans le DSRP et les lois de finances annuelles ; (iii) la présentation
tardive du projet de loi de finances annuelles à l’Assemblée Nationale et l’existence d’opérations
extrabudgétaires ;(iv) l’utilisation abusive de la procédure de gré à gré et le manque de visa par les
contrôleurs financiers ; (v) le manque d’interface entre la chaîne de dépenses et les chaînes des
recettes (Impôts et Douanes), de manière à disposer d’un système intégré d’informations
budgétaires ; (vi) le caractère obsolète du Plan comptable de l’Etat en vigueur depuis 1989 ; (vii) la
faiblesse des recettes de l’Etat ; (viii) la fonction de contrôle encore mal assurée du fait de la
limitation de l’indépendance des contrôleurs, d’un partage des rôles mal assuré entre l’ordonnateur, le
contrôleur financier et le comptable public tout au long de la chaîne de la dépense ; et (ix) l’existence
de nombreuses faiblesses au niveau du système actuel de gestion des finances locales touchant à la
fois le régime juridique et les conditions d’application de celui-ci.
1.2.4 D’autre part, le secteur extractif, et en particulier le secteur minier, joue un rôle fondamental
dans l’économie guinéenne, assurant plus de 80% des recettes d’exportation du pays, 25 à 30% des
recettes de l’Etat, et 15 à 20% du PIB. Toutefois, ce secteur présente des faiblesses liées au caractère
obsolète des textes juridiques qui n’ont pas suivi l’évolution économique du pays. En effet, certains
accords miniers et conventions, notamment ceux signés dans les années 60, requièrent une
adaptation aux normes internationales et aux meilleures pratiques en matière d’industries extractives.
Par ailleurs, le capital humain existant n’est pas suffisamment bien formé pour relever les défis de
gestion efficace dans les mines, en sauvegardant les intérêts de la Guinée dans les négociations avec
ses partenaires. Depuis 2005, la Guinée a pris des mesures au titre de l’Initiative de Transparence des
Industries Extractives (ITIE) (Cf. annexe technique 8) et du processus de Kimberley visant à
renforcer la transparence dans le secteur minier. En outre, selon certaines estimations, le secteur
devrait enregistrer une augmentation de plus de 7% en moyenne par an sur la période 2011-2015, en
raison des investissements importants envisagés. En effet, les investissements directs étrangers
envisagés par différentes sociétés multinationales actives dans le secteur minier au cours des 3 à 5
prochaines années sont estimées 12 milliards de dollars3. Par ailleurs, la Guinée recèle des
potentialités en hydrocarbures dans ses bassins sédimentaires où des prospections sont en cours dans
la partie offshore. Etant donné ces perspectives, il est nécessaire d’adresser les problèmes de
3 Parmi ces sociétés, nous pouvons citer BHP-Billiton (Australie), Vale (Brésil), Rio Tinto (Australie, Grande
Bretagne), Alcoa-Alcan (Etats Unis d’Amérique), et Rusal (Russie).
3
gouvernance du secteur extractif afin de lui permettre de contribuer plus efficacement à la croissance
économique et à la réduction de la pauvreté.
1.2.5 La contribution du secteur sylvicole à l’économie demeure limitée à 2% du PIB en 2009.
Pourtant, le manteau forestier couvre 13% de la région forestière, soit 800 000 ha de forêt dense
renfermant une qualité végétale sans équivalence et une faune animalière très riche. La préservation
de cet espace forestier et animalier dont certaines réserves sont classées patrimoine mondial, et son
exploitation rationnelle tant scientifique, économique que touristique peuvent contribuer dans une
proportion plus élevée qu’il ne l’est aujourd’hui au développement économique du pays. Cependant,
plusieurs faiblesses caractérisent le secteur, notamment, le caractère obsolète du cadre juridique et
réglementaire, l’absence d’une vision stratégique pour le développement du secteur et l’insuffisance
des capacités humaines. De plus, la gestion actuelle du secteur met en danger les ressources naturelles
du pays sans pour autant générer des ressources pour l’économie.
1.2.6 La Banque intervient pour deux principales raisons : Premièrement, elle vise à appuyer la mise
en œuvre du Plan Stratégique de Réforme des Finances Publiques (PSRFP) en levant les contraintes ci-
haut mentionnées (Cf. §1.2.4). La mise en œuvre du PSRFP avec l’appui de la Banque apportera une
plus grande efficacité dans la mobilisation des recettes et dans la rationalisation de la dépense
publique. L’accompagnement du gouvernement dans cette réforme a engendré des concertations
soutenues entre la Banque, la Banque mondiale, le FMI et l’Union Européenne, en mai et août 2010.
Au terme de ces concertations, une matrice des domaines prioritaires à renforcer a été établie
identifiant six axes d’intervention ainsi que les types d’assistance technique à mobiliser pour chacun
de ces axes afin de maximiser les synergies. Les six axes retenus sont les suivants: (i) Renforcement
de la coordination et du suivi des réformes économiques et financières ; (ii) Amélioration du
processus budgétaire ; (iii) Amélioration des recettes de l’Etat ; (iv) Rationalisation de la dépense ;
(v) Amélioration de la gouvernance financière ; et (vi) Réforme de la Fonction publique/Maîtrise de
la masse salariale. La matrice fait ressortir le positionnement de chaque PTF dans les appuis à
apporter à la Guinée (Cf. Annexe technique 6). Aussi, dans la répartition des rôles, il a été convenu
que l’appui de la Banque portera sur l’amélioration de la gouvernance économique et financière en
mettant l’accent sur la mobilisation des recettes et la rationalisation de la dépense publique. C’est
l’objectif spécifique du Projet d’appui au renforcement des capacités de gestion économique et
financière (PARCGEF). Deuxièmement, pour asseoir mieux la durabilité des actions prévues dans le
projet, le renforcement de la gouvernance dans les secteurs extractif et sylvicole s’avère nécessaire
afin d’assurer une mobilisation accrue et soutenue des ressources de l’Etat. Ce qui permettra de créer
suffisamment de ressources financière pour soutenir les politiques d’investissement public.
1.2.7 Le présent projet s’inscrit donc dans le cadre (i) des priorités établies par le Ministère des
Finances afin d’appuyer la mise en œuvre du Plan Stratégique de Réforme des Finances Publiques
(PSRFP) et de corriger les dysfonctionnements ci-haut mentionnés et apporter davantage de
cohérence dans l’élaboration et l’exécution du Budget de l’Etat ; (ii) l’amélioration de la gouvernance
dans les secteurs productifs en vue de la mobilisation des ressources publiques; et (iii) la revue de
l’arsenal juridique des secteurs des industries extractives et du secteur sylvicole. La mise en œuvre du
Plan stratégique de réforme des finances publiques avec l’assistance des PTF, en favorisant une
rationalisation de la dépense publique et une mobilisation plus forte des recettes publiques,
contribuera à l’atteinte du point d’achèvement de l’IPPTE dès 2011 et permettra le desserrement de
l’étau du fardeau de la dette. L’appui qui sera apporté aux secteurs productifs tels que les mines et les
forêts renforcera leur capacité à générer plus de revenus pour l’Etat.
1.3 Coordination de l’aide
1.3.1 Du côté du Gouvernement, le dispositif en charge du pilotage des programmes des réformes
économiques et financières et de la coordination des interventions des bailleurs de fonds est bâti
autour du cadre institutionnel que constituent (i) le Comité de Pilotage des Programmes Economiques
et Financiers (CPP), présidé par le Premier Ministre et comprenant la plupart des ministères, et (ii) la
Cellule Technique de Suivi des Programmes (CTSP), placée sous l’autorité du Ministre de
4
l’Economie et des Finances (Cf. Annexe technique 2). Mais, en raison de la faiblesse des capacités de
l’administration, de l’insuffisance de la coordination entre le Gouvernement et les PTF, ce dispositif
ne fonctionne pas encore de manière satisfaisante. C’est pourquoi, deux initiatives ont été prises pour
pallier cette défaillance dans la coordination entre le Gouvernement et les PTF : a) créer une Unité de
coordination et d’exécution des projets (UCEP) appelée à gérer les ressources mises à sa disposition
tant par la Banque (dans le cadre du PARCGEF) que par les autres bailleurs de fonds, de manière à
éviter une multiplication des cellules d’exécution de projets et ainsi réduire les coûts de transactions ;
et b) donner les moyens nécessaires au bon fonctionnement de la CTSP.
1.3.2 Le domaine des Finances publiques a bénéficié de nombreux appuis des PTF, sous forme de
projets, ou d’assistance ponctuelle à l’instar de celles des services du FMI (AFRITAC), de la
Coopération Française, de la GTZ et de l’Union européenne. A titre illustratif, dans la mise en place
du système informatif du MEF, outre la Banque (modernisation des outils d’analyse et
d’information), interviennent ou doivent intervenir l’Union européenne (câblage du fichier solde avec
celui de la Fonction Publique), l’Espagne et le PNUD (application de la biométrie pour
l’établissement d’une liste fiable des effectifs de la Fonction publique fiable). Mais, la majorité de ces
appuis a été gelée depuis deux ans, empêchant la mise en œuvre des réformes des finances publiques.
Dans ce contexte, la mise en œuvre du plan d’actions prioritaires pour l’amélioration de la gestion des
finances publiques est et restera au centre du dialogue avec les partenaires au développement. Ainsi,
parallèlement à l’appui de la Banque à travers ce projet, la Banque mondiale prépare un projet
appuyant le pays dans la réforme de la loi de finances, dans le renforcement de la chaîne de dépenses
et dans le développement d’une application de gestion de la comptabilité matière.
1.3.3 Un groupe thématique pour le secteur minier regroupant les différents PTF est animé par
l’Agence Française de Développement (AFD). La Banque va intervenir dans ce secteur en
coordonnant ses appuis avec ceux de l’AFD qui appuie notamment la revue du Code minier et de ses
textes d’application ainsi que la formation professionnelle au niveau de la main d’œuvre minière au
profit des entreprises actives dans le secteur.
1.3.4 La coordination entre les différents partenaires au développement dans leurs interventions
dans le pays est assurée par des échanges d’informations continus et des missions conjointes de
dialogue avec les autorités, à l’instar de celles menées par la Banque avec la Banque mondiale en mai
et août 2010 auxquelles le FMI a été associé. Le tableau de l’annexe technique 7 décrit les domaines
d’interventions des différents PTF en Guinée.
II. DESCRIPTION DU PROJET
2.1 Composantes du projet
2.1.1 Le but global du projet est de créer les conditions favorables à la relance économique à travers
une gestion des finances publiques plus crédible et une gouvernance renforcée des secteurs extractif et
sylvicole. Les objectifs spécifiques du projet sont : (i) renforcer les capacités des structures du MEF en
charge de la planification, du processus budgétaire et de la mobilisation des ressources et (ii) renforcer
la gouvernance dans les secteurs extractif et sylvicole.
2.1.2 Le PARCGEF d’un montant total de 7,544 millions d’UC (voir tableau des coûts détaillés en
annexe technique 4), sera exécuté sur une période de 4 ans.
2.1.3 Le projet s’articule autour de trois composantes principales, (i) l’amélioration de la gestion
des finances publiques, (ii) l’amélioration de la gouvernance dans les secteurs extractif et sylvicole et
(iii) le renforcement de la coordination et du suivi des réformes économiques et financières. Les
objectifs visés par les deux premières composantes se complètent. En effet, alors que la première vise
à améliorer la gestion des ressources publiques, la seconde vise à alimenter ces ressources par une
meilleure contribution des secteurs productifs à l’économie. La troisième composante vise quant à
elle à renforcer la Cellule Technique de Suivi des Programmes économiques et l’Unité de
coordination et d’exécution des projets ainsi qu’à améliorer l’exécution des différentes activités des
projets dans le domaine de la gouvernance économique et financière.
5
Tableau 1.1: Composantes du Projet et Actions prévues
Désignation des composantes Coûts (*)
(en millions
d’UC)
Description des composantes
Composante 1 : Amélioration de la
gestion des Finances Publiques
3,57 Sous composante 1 : Amélioration du processus de
préparation, d’exécution et du suivi budgétaire
Sous composante 2 : Appui à l’amélioration de l’élaboration
de cadrages et de prévisions macroéconomiques
Sous composante 3 : Appui à la modernisation des outils
d’analyse et d’information
Sous composante 4 : Appui à l’amélioration de l’efficacité
dans la mobilisation des ressources fiscales
Composante 2 : Amélioration de la
gouvernance dans les secteurs
extractif et sylvicole
2,46 Sous composante 1 : Appui au secteur extractif
Sous composante 2 : Appui au secteur du milieu sylvicole
Composante 3 : Renforcement de
la coordination et du suivi des
réformes économiques et
financières
1,16 Sous composante 1 : Appui à la Cellule Technique de Suivi
des Programmes (CTSP)
Sous composante 2 : Renforcement de l’Unité de
Coordination et d’Exécution des Projets (UCEP)
Coûts totaux 7,18
(*) Coût hors provision pour hausse de prix et aléas physiques
Composante 1: Amélioration de la gestion des Finances Publiques
2.1.4 Cette composante vise à pallier les faiblesses dans la préparation et l’exécution du budget
ainsi que celles de la mobilisation des ressources financières de l’Etat. Elle comprend quatre volets:
(i) l’amélioration de la préparation et de la gestion budgétaire; (ii) le renforcement des processus de
prévision et de planification économiques ; (iii) la modernisation des outils d’analyse et de gestion de
l’information au niveau du ministère de l’économie et des finances et (iv) l’amélioration de la
mobilisation des recettes fiscales et douanières.
Sous composante 1 : Appui à l’amélioration de l’élaboration de cadrages et de
prévisions macroéconomiques
2.1.5 Contraintes et défis à relever : Le processus budgétaire exige en amont un bon cadrage
macroéconomique qui détermine les grandes orientations de la politique économique et sociale du
gouvernement à court, moyen et long terme. De ce fait, un document de cadrage bien élaboré est
indispensable à la préparation et à la gestion budgétaire. D’où la nécessité de renforcer la conception,
l’élaboration, l’analyse et le suivi de la politique du Gouvernement en matière de planification du
développement économique, social et culturel. Le cadrage macroéconomique élaboré par la Direction
Nationale du Plan (DNP) sert de base à la formulation du cadre budgétaire. Cet exercice reste
confronté à d’importantes difficultés dans la collecte des données nécessaires à l’élaboration de ses
analyses. Ces difficultés se situent à trois niveaux : (i) l’insuffisance de ressources matérielles,
notamment les équipements informatiques et le matériel de reprographie ; (ii) l’insuffisance de
ressources humaines compétentes et ; (iii) l’insuffisance de ressources financières nécessaires à la
réalisation des activités, notamment celles relatives aux études, à l’élaboration et la publication des
principaux documents d’analyse et de gestion macro-économique, et de planification. Il est dès lors
nécessaire d’appuyer la DNP à se doter des capacités matérielles et humaines lui permettant de
fournir des cadrages et des prévisions macroéconomiques ainsi que des études et des rapports
économiques fiables qui seront à la base d’une préparation budgétaire cohérente et efficace.
2.1.6 Activités prévues du projet : Le projet permettra de renforcer les capacités humaines et
techniques afin de disposer d’un capital humain plus compétent et apte à remplir les tâches dévolues
à la DNP. Cet appui concernera (i) la formation, (ii) l’assistance technique et (iii) l’acquisition de
matériels de bureau et informatiques. L’assistance technique concernera la mise à la disposition de la
6
Direction d’un expert international spécialiste en planification stratégique. Cet expert appuiera sur
place les différentes divisions chargées de la planification et aidera à la mise à jour du modèle de
simulation de l’économie Guinéenne (MSEGUI) afin d’intégrer les éléments de la stratégie de
réduction de pauvreté et de produire des indicateurs ventilés selon le genre et les régions. La vétusté
du parc d’ordinateurs impose l’acquisition de nouveaux ordinateurs pour le niveau central et dans les
8 Directions Régionales du Plan et du Développement Economique.
2.1.7 Résultats clés attendus : Le projet permettra la mise à jour du modèle de simulation de
l’économie guinéenne (MSEGUI) afin d’intégrer, entre autres, l’aspect genre dans les projections qu’il
fournit. Le projet contribuera à l’élaboration des cadrages macroéconomiques et des rapports
économiques et sociaux. Il assurera également la formation aux techniques de prévision et de
planification des agents et cadres de la DNP.
Sous composante 2 : Amélioration du processus de préparation, d’exécution et du suivi
budgétaire
2.1.8 Contraintes et défis à relever : La situation actuelle de la gestion des finances publiques en
Guinée est caractérisée par un certain nombre de lacunes limitant la transparence et la discipline
budgétaire. En effet, ces faiblesses se rapportent, d’une part au cadre réglementaire et institutionnel
de l’organisme en charge de la préparation du budget de l’Etat, la Direction Nationale du Budget
(DNB) et, d’autre part, aux dysfonctionnements, dus au manque de ressources humaines et
matérielles, dans la préparation du budget, la tenue de la comptabilité générale et la gestion des
finances locales, engendrant une inadéquation entre la préparation et l’exécution budgétaire. Il est dès
lors nécessaire de mettre en place un cadre cohérent de préparation budgétaire, qui sera basé sur des
outils modernes de prévisions macroéconomiques et des budgétisations sectorielles efficaces.
2.1.9 Activités prévues du projet : Le Projet appuiera la DNB par : (i) la mise en place d’un modèle de
préparation budgétaire cohérent avec le cadrage macroéconomique et la stratégie de réduction de la
pauvreté (Cf. annexe technique 11);(ii) l’élaboration de guides et manuels de procédures sur les
techniques de planification, programmation et budgétisation ; (iii) la conception et la mise en place d’une
application informatique pour la préparation budgétaire ; et (iv) la formation des agents aux techniques
modernes de programmation et de suivi budgétaire.
2.1.10 Résultats clés attendus : Les activités du projet permettront à la DNB de disposer d’un modèle
de préparation budgétaire informatisé capable d’intégrer les informations des cadrages
macroéconomiques et celles du DSRP. Elles permettront également d’élaborer des guides et manuels de
procédures relatifs aux techniques budgétaires et en cohérence avec le modèle utilisé. Enfin, le personnel
de la DNB sera formé à l’utilisation de ces outils.
Sous composante 3 : Appui à la modernisation des outils d’analyse et d’information
2.1.11 Cette sous-composante du projet représente une dimension transversale d’appui aux différents
services de l’administration publique intervenant dans la gestion des finances publiques.
2.1.12 Contraintes et défis à relever : La Direction Nationale des Systèmes Informatiques (DNSI) a
pour mission essentielle la conception et la mise en œuvre de la politique de l’administration publique
en matière de systèmes d’informations. Elle assure la mise en œuvre du programme d’information
pour la sécurisation des recettes et la maîtrise des dépenses publiques, couvrant les principaux
besoins des directions nationales du MEF. Les contraintes majeures dans la réalisation de cette
mission se situent à trois niveaux : (i) l’absence d’une vision stratégique globale d’un système
d’information intégré au niveau du MEF, pourtant nécessaire ; (ii) le manque d’interconnexion entre
les différents départements ministériels et la Banque Centrale, d’une part, et le réseau de la chaîne des
dépenses conformément à la politique de déconcentration des services ; et (iii) l’absence de certaines
fonctions au sein de la Direction par manque de compétences avérées ou de spécialistes en
administration et sécurité réseau, administration système, maintenance approfondie de matériels,
gestion de projets informatiques, et développement et administration de site web. Pour contribuer
7
efficacement au processus de réforme de la gestion des finances publiques, il est nécessaire de palier
aux dysfonctionnements de l’infrastructure informatique nécessaire à la gestion budgétaire de l’Etat.
2.1.13 Activités prévues du projet : Le PARCGEF contribuera à renforcer les capacités humaines
et techniques de la DNSI en appuyant : (i) la mise en place des moyens en réseaux,
télécommunications et applications informatiques ; (ii) l’élaboration d’un schéma directeur pour la
mise en place d’un système d’information intégré au niveau des différentes régies financières et (vi)
le renforcement des capacités humaines à travers des formations sur place et à l’étranger.
2.1.14 Résultats clés attendus : Le projet permettra, d’une part, d’élaborer un schéma directeur
pour la mise en place d’un système d’information intégré du MEF et de disposer, d’autre part, de
compétences pointues pour les métiers d’appui informatique.
Sous composante 4 : Appui à l’amélioration de l’efficacité dans la mobilisation des
ressources fiscales
2.1.15 Contraintes et défis à relever : Les régies financières, notamment les directions des impôts
et des douanes, sont confrontées à plusieurs problèmes affectant leurs performances, dont : Pour les
impôts :(i) le non-respect de contrôle hiérarchique sur l’exécution du service ; (ii) l’inadéquation des
moyens d’action et la mauvaise utilisation des ressources humaines ; (iii) la non maîtrise de la
réglementation et des procédures; (iv) la fraude et la corruption ; (v) l’absence d’un code d’éthique
professionnelle et (vi) le besoin de réviser le code général des impôts en cohérence avec les mesures
fiscales émises dans le cadre des lois de finances annuelles. Pour la Douane : (i) l’inadéquation du
niveau de formation de certains cadres et agents par rapport à l’évolution des techniques douanières ;
(ii) l’inadaptation aux normes internationales et aux meilleures pratiques des textes de base que sont
le code et le tarif des douanes; et (iii) l’insuffisance de l’outil informatique à l’intérieur du pays. Afin
d’améliorer l’efficacité dans la perception des recettes fiscales de l’état, il est nécessaire de mener
des actions spécifiques pour répondre à ces faiblesses.
2.1.16 Activités prévues du projet en faveur de la Direction Nationale des Impôts: Le Projet
financera des activités qui contribueront à améliorer les procédures internes et rationaliser le
fonctionnement de la DNI. Ces actions concerneront (i) la formation, (a) au niveau central, des cadres
du service des moyennes entreprises sur les règles générales de la fiscalité des entreprises, la
comptabilité commerciale, les méthodes et procédures de contrôle fiscal ; (b) au niveau des
collectivités locales, des cadres en matière de grands principes de la fiscalité locale, et les différentes
catégories de l’impôt sur le revenu ; (ii) l’équipement en matériels informatiques; et (iii) l’assistance
technique portant sur l’étude sur la fiscalité et la révision du code général des impôts.
2.1.17 Résultats clés attendus: Le projet permettra à la DNI de diffuser le Code général des impôts
révisé ainsi que la charte du contribuable et le code déontologique de l’agent des impôts. Il permettra
également de réaliser une étude sur la fiscalité dans le pays. Enfin, dans le cadre du projet, les agents
des impôts seront formés afin de leur donner les capacités nécessaires pour améliorer les services
rendus aux citoyens.
2.1.18 Activités prévues du projet en faveur de la Direction Nationale des Douanes (DND).
L’objectif de cette composante est (i) d’adapter l’arsenal juridique (législation douanière et
nomenclature douanière) de la douane guinéenne aux normes internationales, et (ii) de renforcer les
capacités humaines et matérielles. La composante comprend trois grands domaines d’intervention : la
formation, l’assistance technique (AT) et l’acquisition de matériels informatiques. L’AT concerne la
mise à la disposition de la Direction d’un Expert qui sera chargé de la révision du Code des douanes,
datant d’une vingtaine d’années, en vue de son adaptation aux impératifs de développement
socioéconomique du pays et aux normes internationales, il se chargera également de la mise à jour de
la nomenclature douanière (version 2002 à la version 2007). Le projet prévoit également d’appuyer la
DND dans son projet de migration de son système informatique douanier de la version Sydonia ++ à
la version Sydonia World avec l’appui de la CNUCED.
8
2.1.19 Résultats clés attendus. Il est prévu l’acquisition du système Sydonia World pour la gestion
des flux commerciaux. A travers le projet, il est attendu également que le code et la nomenclature
douaniers répondront aux meilleures pratiques et aux normes internationales. Les agents de la douane
seront aussi formés aux nouveaux outils qui seront développés.
Composante 2 : Amélioration de la gouvernance dans les secteurs extractif et
sylvicole
2.1.20 Cette composante vise à renforcer la gouvernance dans deux secteurs productifs représentant
une source majeure des recettes de l’Etat, notamment fiscales.
Sous composante 1 : Appui au secteur extractif
2.1.21 Contraintes et défis à relever : Il est dévolu un rôle important au Ministère des Mines et de la
Géologie, à savoir la régulation, l’encadrement, le suivi et le contrôle des activités minières, ainsi que
celui de promotion et de facilitation de ces activités. Les contraintes au développement du secteur
extractif sont nombreuses. Il s’agit principalement de : (i) manque de capacités de gestion du secteur;
(ii) insuffisance du cadre institutionnel, légal, réglementaire et contractuel approprié, (iii) manque de
promotion du secteur ; (iv) insuffisance des ressources budgétaires pour financer des programmes
importants comme l’ITIE ; (v) manque de vision stratégique pour le développement du secteur ; et
(vi) absence d’approche harmonisée de développement communautaire autour des bassins miniers.
Telles sont les contraintes que le présent projet vise à lever, en coordination et en complémentarité
avec les autres bailleurs de fonds intervenant dans le secteur.
2.1.22 Activités prévues du projet :Les actions devant être financées par le projet concerneront : (i)
la réalisation d’études diagnostiques et l’appui à l’élaboration de textes juridiques et de documents de
stratégie (audit institutionnel du Ministère, étude sur l’impact du secteur sur l’économie, étude sur
l’harmonisation du développement local dans les zones minières, code pétrolier et textes
d’application, et lettre de politique minière) ; (ii) le renforcement des capacités (dotation de moyens
matériels et formation ciblée en faveur des cadres du Ministère) ; (iii) l’appui à l’ITIE avec la
réalisation des audits (2007-2008-2009) prévus au titre de l’adhésion à cette initiative et la
vulgarisation des résultats de ces audits ; et (iv) la mise en place d’un Fonds d’étude destinés à
financer les projets découlant des études qui seront entreprises dans le cadre du projet.
2.1.23 Résultats clés attendus: Il s’agit principalement des résultats suivants : (i) l’audit
institutionnel du MMG , (ii) l’étude sur la contribution du secteur minier à l’économie , (iii) l’étude
sur l’harmonisation de l’approche du développement communautaire dans les zones minières , (iv)
l’élaboration du code pétrolier et de ses textes d’application, (v) l’élaboration de la lettre de politique
minière , (vi) la réalisation des audits (2007-2008-2009) prévus au titre de l’ITIE , (vii) la mise en
place d’un fonds d’études sur le secteur et (viii) la formation des cadres et agents du MMG.
Sous composante 2 : Appui au secteur sylvicole
2.1.24 Contraintes et défis à relever : Les contraintes ont trait principalement à la dégradation des
ressources forestières dont l’origine est due à plusieurs facteurs, notamment : (i) la faible
connaissance des ressources ; (ii) l’insuffisante harmonisation et la faible diffusion des textes
législatifs et réglementaires relatifs à la gestion des ressources naturelles (code forestier, code de la
protection de la faune sauvage et réglementaire de la chasse, code pastoral, code minier, code de
l’eau, code foncier et domanial, code de l’environnement, code des collectivités, etc.) ; (iii) la
faiblesse et le vieillissement du capital humain de l’administration forestière ; et (iv) le sous-
équipement.
2.1.25 Activités prévues du projet :Le projet apportera trois appuis : (i) l’actualisation et la diffusion
du document de politique, des instruments juridiques (la politique forestière et un plan d’action à
moyen terme, le code forestier et de la faune et leurs textes d’application) ; (ii) une étude portant sur
la contribution du secteur sylvicole à l’économie nationale, y compris sur la fiscalité forestière et une
9
étude relative à la connaissance des ressources forestières et fauniques ; (iii) le renforcement des
capacités d’intervention de l’administration forestière.
2.1.26 Résultats clés attendus: Il s’agit principalement des résultats suivants : (i) l’actualisation de la
politique forestière et la révision des codes forestier et faunique et de leurs textes d’application ; (ii)
la formation des agents de la DNEF ; (iii) l’étude sur la contribution du secteur sylvicole à
l’économie nationale
Composante 3: Renforcement de la coordination et du suivi des réformes
économiques et financières
2.1.27 Dans le cadre de la mise en œuvre du PSRFP et des autres réformes économiques et
financières, les autorités guinéennes ont conçu une nouvelle architecture institutionnelle afin de
piloter mieux le suivi et l’exécution des réformes, ainsi que d’assurer une coordination plus
efficace des interventions des PTF.
Sous composante 1 : Appui à la Cellule Technique de Suivi des Programmes (CTSP)
2.1.28 Contraintes et défis à relever : Les principales contraintes résident dans (i) la non
opérationnalisation de la Cellule Technique de Suivi des Programmes (CTSP), organe interministériel
en charge du suivi et de la coordination des programmes économiques et financiers (Cf. §1.3.1); (ii)
le manque d’un noyau permanent de cadres s’occupant du suivi quotidien de l’exécution des
programmes de réformes. Le principal défi consiste donc à rendre la CTSP pleinement opérationnelle
en lui donnant les moyens humains et techniques afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle.
A cet égard, le Gouvernement mettra à la disposition de la CTSP des locaux appropriés pour la rendre
opérationnelle.
2.1.29 Activités prévues du projet : Le projet apportera une assistance technique à cellule dans le
domaine de l’économie publique qui assurera l’animation des réunions et le suivi des actions. Il
apportera également à la cellule une assistance administrative pour assurer le secrétariat et les aspects
organisationnels (Cf. Annexe technique 2).
2.1.30 Résultats clés attendus: Le projet permettra d’opérationnaliser effectivement la CTSP à
travers la tenue de réunions régulières pour assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre des
programmes et projets dans le domaine de la gestion économique et financière. Des rapports
semestriels seront élaborés qui refléteront l’état d’avancement des projets.
Sous composante 2 : Renforcement de l’Unité de Coordination et d’Exécution des
Projets (UCEP)
2.1.31 Contraintes et défis à relever : Les faiblesses constatées au niveau de l’exécution du
PADIPOC portent notamment sur (i) l’absence de réunion semestrielle entre la structure
d’exécution et celle de pilotage, (ii) le manque de vision globale des activités du projet de la part
de l’organe de pilotage et (iii) l’insuffisance de capacités pour planifier et suivre l’exécution des
activités du projet. Le dialogue entre les autorités et les bailleurs de fonds a abouti à la mise en
place d’une structure qui aura un rôle d’exécution des projets et de coordination des interventions
des partenaires au développement du pays dans le domaine des finances publiques. A ce titre,
L’UCEP n’est pas une cellule d’exécution de projet de type classique du fait que, non seulement elle
assure l’exécution du PADIPOC et du PARCGEF, mais aussi la gestion des fonds d’autres PTF de la
Guinée.
2.1.32 Activités prévues : Le projet appuiera la mise en place de l’équipe chargée de l’exécution et
du suivi, composée de : un Coordonnateur, un chargé d’acquisition, un expert en formation, un
spécialiste en suivi-évaluation, un responsable administratif et financier et un comptable qualifié et
expérimenté. L’Unité sera renforcée en fonction des projets qu’elle sera amenée à mettre en œuvre.
L’ensemble des moyens matériels qui sont à la disposition de la Cellule d’exécution du PADIPOC
10
seront transférés à l’UCEP. L’UCEP sera sous la tutelle de la CTSP et sera l’organe en charge de
l’exécution des activités prévues au titre des projets (Cf. Annexe technique 2). Etant donné
l’importance des activités de formation dans le projet proposé, une assistance technique spécifique
accompagnera la réalisation de ces activités.
2.1.33 Résultats clés attendus: Le projet permettra d’améliorer l’exécution du PADIPOC et du
présent projet, le PARCGEF, mais également de l’ensemble des projets financés par les autres PTF et
de réduire ainsi les coûts de gestion en évitant la multiplication des cellules d’exécution. Il permettra
également de maximiser les synergies entre les interventions des partenaires en renforçant
l’appropriation de ces projets et programmes par le pays.
2.2 Solutions techniques retenues et solutions de substitution étudiées
2.2.1 Lors de la préparation du projet, plusieurs options se sont présentées concernant notamment
l’ancrage du projet, le nombre des structures à appuyer, l’ampleur des investissements à effectuer et
la prise en charge de toutes les contraintes au niveau de certaines structures potentiellement retenues.
Face à tous ces problèmes, il a fallu faire des arbitrages afin de (i) orienter les objectifs du projet vers
des cibles compatibles avec l’enveloppe financière disponible ; et (ii) tenir compte des synergies avec
les interventions des autres PTF. L’efficacité recherchée dans les appuis est le souci constant
d’augmenter les recettes de l’Etat et rationaliser les dépenses publiques.
2.2.2 Le renforcement des capacités institutionnelles en gouvernance économique et financière
s’avère incontournable dans le cadre de la mise en œuvre du DSRP. C’est pour soutenir le
Gouvernement dans ses efforts de réformes institutionnelles que la Banque s’est résolue à apporter
son soutien financier à travers le financement de programmes de renforcement des capacités dans le
cadre du PARCGEF, visant les structures prinicpales du MEF (DNB, DNI, DGD…) et du MPC
(DNP) ainsi que les ministères et directions en charge de la gouvernance des setceurs extractif et
sylvicole. La Direction Nationale du Trésor et la Comptabilité Publique participant à la mobilisation
des recettes n’ont pas bénéficié de l’appui de la Banque en raison d’une division des rôles entre
bailleurs de fonds, la Banque mondiale devant apporter un appui dans ce domaine une fois que les
conditions de son réengagement en Guinée seront réunies.
2.3 Type de projet
2.3.1 Le PARCGEF est un projet d’appui institutionnel financé par un don FAD, et vise la
consolidation des réformes institutionnelles entreprises et des acquis déjà obtenus, notamment la
mobilisation des ressources domestiques et l’amélioration de la gouvernance dans les secteurs
productifs.
2.3.2 L’appui institutionnel que ce projet met en place permettra de créer les conditions requises
pour évoluer vers l’utilisation d’autres types d’instruments basés sur les systèmes nationaux comme
les appuis budgétaires.
2.4 Coût du projet et dispositifs de financement
2.4.1 Le coût total du PARCGEF, net de taxes et de droits de douanes (HT), est estimé à un
montant total de 7,544 millions d’UC, totalement à la charge de la Banque sur les ressources de
l’allocation du pays du FAD.
2.4.2 Le tableau suivant en donne un résumé succinct par composante. Les coûts ont été déterminés
sur la base des prix unitaires obtenus lors d’appels d’offres récents pour des prestations similaires en
Guinée, notamment dans le cadre des acquisitions relatives à l’exécution du PADIPOC. Outre les
coûts de base, ces estimations intègrent une provision de 2% pour imprévus physiques et 3% pour
hausse des prix.
11
Tableau 2.1 : Coût estimatif par composante (en millions d'UC)
Composante Millions de US$ Millions d'UC %
Total
% en
devises Devises M.L. Total Devises M.L. Total
I. Amélioration de la gestion des
Finances Publiques
4,23 1,19 5,42 2,79 0,78 3,57 47,31% 78,09%
II. Amélioration de la Gouvernance au
niveau des Secteurs Productifs
2,91 0,82 3,73 1,92 0,54 2,46 32,59% 78,02%
III. Coordination, Suivi et Mise en Œuvre
des Programmes
0,26 1,49 1,76 0,17 0,98 1,16 15,34% 15,07%
Total coût de base 7,41 3,50 10,91 4,88 2,31 7,18 95,24% 67,91%
Aléas physiques (2%) 0,15 0,07 0,22 0,10 0,05 0,14 1,90%
Hausse de prix (3%) 0,22 0,11 0,33 0,15 0,07 0,22 2,86%
Total coût projet 7,78 3,68 11,46 5,12 2,42 7,54 100% 67,91%
Tableau 2.2 : Coût détaillé du projet par catégorie de dépenses (en millions d'UC)
Code CATEGORIES DE DEPENSES Millions de US$ Millions d'UC % Total % en
devises Devises M.L. Total Devises M.L. Total
1 Biens 2,00 0,72 2,72 1,32 0,47 1,79 23,8% 73,6%
1,1 Equipements informatiques et
logiciels
1,55 0,19 1,74 1,02 0,12 1,14 15,1%
1,2 Mobilier, matériel de bureau et autre
biens
0,05 0,44 0,49 0,03 0,29 0,32 4,3%
1,3 Véhicules ou Matériels Roulants 0,01 0,05 0,05 0,00 0,03 0,03 0,4%
1,4 Documentation, Manuels et
Ouvrages
0,40 0,04 0,44 0,26 0,03 0,29 3,9%
2 Services de Consultants 5,41 2,08 7,49 3,56 1,37 4,93 64,8% 72,2%
2,1 Assistance technique 2,44 1,36 3,80 1,61 0,89 2,50 33,1%
2,2 Formation 2,92 0,52 3,44 1,92 0,34 2,26 30,0%
2,3 Voyages et Etudes 0,03 0,16 0,20 0,02 0,11 0,13 1,7%
2,4 Audit 0,01 0,05 0,06 0,01 0,03 0,04 0,5%
3 Fonctionnement 0,00 0,70 0,70 0,00 0,46 0,46 6,1% 0,00%
3,1 Indemnités des membres de l'EP 0,00 0,25 0,25 0,00 0,17 0,17 2,2%
3,2 Autres Dépenses de Fonctionnement 0,00 0,44 0,44 0,00 0,29 0,29 3,9%
Total coût de base 7,41 3,50 10,91 4,88 2,31 7,18 95,2% 67,9%
Aléas physiques 0,15 0,07 0,22 0,10 0,05 0,14 1,9%
Hausse de prix 0,22 0,11 0,33 0,15 0,07 0,22 2,9%
Total coût projet 7,78 3,68 11,46 5,12 2,42 7,54 100,0% 67,9%
Tableau 2.3 : Source de financement (en millions d'UC)
Source Millions d'UC % du total
Devises M.L. Total
BAD - FAD 5,12 2,42 7,54 100%
GVT DE GUINEE 0,00 0,00 0,00 0%
Total coût projet 5,12 2,42 7,54 100%
2.4.3 Dans le cadre de ce projet, le FAD prendra en charge 100% du coût4. Cela découle de l’analyse
des paramètres financiers au regard de la nouvelle politique des dépenses éligibles qui fait ressortir
notamment la situation fragile des finances publiques du pays en raison du poids du service de la dette
aggravé par la non atteinte du point d’achèvement et du caractère raisonnable du niveau des taxes et
droits de douanes. Des mesures alternatives sont néanmoins prévues pour assurer l’appropriation et
l’engagement du donataire vis-à-vis du projet, notamment la mise à la disposition des locaux adéquats
pour la CTSP et l’UCEP.
4 Voir « Politique de dépenses éligibles au financement du Groupe de la Banque, ADF/BD/WP/2007/72 », ORPC,
2008.
12
Tableau 2.4 : Coûts estimatifs par catégories de dépenses (en millions d'UC) CATEGORIES DE DEPENSES En Millions de USD En Millions d'UC
Devises ML Total Devises ML Total
A. Biens 2.00 0.72 2.72 1.32 0.47 1.79
B. Services de Consultants 5.36 1.87 7.23 3.53 1.23 4.76
D. Fonctionnement 0.04 0.91 0.96 0.03 0.60 0.63
Total Coût de Base 7.41 3.50 10.91 4.88 2.31 7.18
Aléas Physiques (2%) 0.15 0.07 0.22 0.10 0.05 0.14
Provisions pour Inflation (3%) 0.22 0.10 0.33 0.15 0.07 0.22
COUT DU PROJET 7.78 3.67 11.45 5.12 2.42 7.54
2.5 Tableaux de calendrier de décaissement par composante et par catégories de
dépenses
Tableau 2.5 : Calendrier des dépenses par composante (en millions d’UC)
Composante 2011 2012 2013 2014 Total % en
Devise
I. Appui à l’amélioration de la gestion des Finances
Publiques
1,67 1,04 0,64 0,22 3,57 47,31%
II. Amélioration de la Gouvernance au niveau des
Secteurs Productifs
0,52 1,06 0,65 0,23 2,46 32,59%
III. Coordination, Suivi et Mise en Œuvre des
Programmes
0,19 0,50 0,33 0,14 1,16 15,34%
Total coût de base 2,38 2,60 1,62 0,59 7,18 95,24%
Aléas physiques (2%) 0,05 0,05 0,03 0,01 0,14
Hausse de prix (3%) 0,07 0,08 0,05 0,02 0,22
Total coût projet 2,50 2,73 1,70 0,61 7,54 100,00%
Tableau 2.6 : Calendrier des dépenses par catégorie (en millions d’UC)
Catégories de Dépenses 2011 2012 2013 2014 Total
A. Biens 1.79 0.00 0.00 0.00 1.79
B. Services de Consultants 0.48 2.38 1.43 0.48 4.76
C. Fonctionnement 0.13 0.19 0.19 0.13 0.63
Total coût de base 2.40 2.57 1.62 0.60 7.18
Aléas physiques (2%) 0.05 0.05 0.03 0.01 0.14
Hausse de prix (3%) 0.07 0.08 0.05 0.02 0.22
Total coût projet 2.52 2.70 1.70 0.63 7.54
2.6 Zone et bénéficiaires visés par le Projet
2.6.1 Les principaux bénéficiaires du Projet sont: (i) l’Etat guinéen dans son ensemble qui verra ses
structures de fonctionnement renforcées, ses capacités institutionnelles améliorées et ses ressources
augmentées; (ii) les Départements en charge de l’administration économique et financière qui seront
en mesure de gérer rationnellement les dépenses publiques, de mobiliser des recettes domestiques
supplémentaires pour les orienter vers les secteurs sociaux; et (iii) l’amélioration de la qualité des
services par le Projet profitera, de manière générale, à l’ensemble des Guinéens qui seront les
premiers bénéficiaires des emplois créés, notamment à travers l’amélioration de l’efficacité du secteur
public et donc des services socioéconomiques plus performants. En outre, les populations riveraines
des bassins miniers bénéficieront d’allocations financières leur permettant de financer les projets
13
communautaires (écoles, centres de santé..). Par ailleurs, les entreprises d’import/export profiteront de
la facilitation du commerce à travers une douane moderne et plus efficace.
2.7 Approche participative pour l’identification, la conception et la mise en œuvre
2.7.1 Le processus participatif inclut les consultations avec les structures bénéficiaires de
l’Administration. Au cours de la mission de préparation et d’évaluation, ce processus a été renforcé et
élargi à la société civile (syndicats, organisations non gouvernementales, opérateurs économiques,
etc.).
2.7.2 La mission de préparation du PARCGEF effectuée en juillet 2010 a tenu plusieurs séances de
travail avec l’ensemble des structures bénéficiaires du projet y compris la société civile; les
représentants des consommateurs; et le patronat, au cours desquels les axes principaux du PARCGEF
ont été retenus et validés. Chaque structure bénéficiaire a présenté un plan d’action détaillé et chiffré
et dont les coûts ont été considérés et actualisés lors de mission d’évaluation. La société civile fera
partie intégrante du comité de pilotage du Projet.
2.7.3 La révision des codes minier, forestier et faunique sera faite avec la participation de tous les
acteurs, à savoir l’administration des mines et des forêts, la société civile, les communautés
villageoises des bassins miniers et forestiers, et les sociétés minières. Cela permettra de produire un
cadre un arsenal juridique ayant obtenu l’aval de tous, qui sera donc moins sujet à contestation dans le
futur.
2.8 Prise en considération de l’expérience du Groupe de la Banque et des leçons tirées
dans la conception du projet
2.8.1 Au 30 septembre 2010, le portefeuille actif de la Guinée comporte 6 opérations en cours
financés sur les ressources du FAD pour un montant total net de 59,92 millions d’UC, décaissé à
hauteur de 40,7%. La répartition sectorielle reste dominée par trois secteurs principaux que sont
l’agriculture (30%), le social (23,3%) et les infrastructures (42,2%). Le multisecteur représente 4,5%
du montant global du portefeuille. Le Projet de la route Tombo-Gbessia et le Projet d’appui au
renforcement de gestion de la dette et des investissements publics (PADIPOC) ont subi des retards
dans leur exécution dont l’achèvement est prévu pour 2011. Cela est dû principalement à des facteurs
exogènes engendrés par les crises sociopolitiques que le pays a connues et les sanctions récurrentes
pour accumulation d’arriérés. Sur la base de la dernière revue effectuée en 2009, la performance du
portefeuille dans son ensemble, est jugée peu satisfaisante avec une note globale de 2,10.
2.8.2 Dans le domaine de renforcement des capacités, les interventions de la Banque se sont
concentrées sur l’amélioration des fonctions d’investissements publics et de la dette publique, d’une
part, et du contrôle des dépenses publiques, d’autre part, à travers le projet PADIPOC, approuvé en
juillet 2006. Grâce à cet appui, des progrès ont été réalisés dans la gestion de la dette et des
investissements publics par la mise en place de techniques modernes, l’élaboration de manuels de
procédures, la formation et l’assistance technique. Aussi, les capacités des structures chargées de
contrôle à posteriori notamment l’Inspection Générale des Finances ont été renforcées en moyens
techniques et en formations adaptées ainsi que par la mise à jour des manuels des procédures de
contrôle et de vérification.
2.8.3 Les leçons tirées du projet PADIPOC indiquent que (i) l’approche retenue, ciblant les
structures chargées de contrôle à posteriori, avait ses limites en raison des faiblesses existantes au
niveau des autres services impliqués dans la gestion des finances publiques notamment au niveau de
la préparation et l’exécution budgétaire ; (ii) la surévaluation par la Banque des capacités de
l’administration guinéenne à adopter les textes règlementaires s’est traduite par le blocage des
activités du projet, notamment au niveau de la Chambre des Comptes et de l’Agence de Lutte contre
la Corruption et (iii) l’ancrage institutionnel du pilotage du projet au niveau d’une des structures
bénéficiaires n’a pas permis une exécution et un suivi efficace des activités à cause du manque d’une
vision globale de l’ensemble du projet.
14
2.8.4 La formulation du PARCGEF s’appuie sur ces leçons tirées notamment au niveau de
l’évaluation du cadre institutionnel, la responsabilisation des bénéficiaires et la coordination avec les
PTF. Le nouveau dispositif institutionnel a prévu suffisamment d’innovation pour améliorer
l’efficacité de la mise en œuvre du projet, notamment au niveau du changement de tutelle, et du
renforcement de la cellule d’exécution (Cf. description de la composante 3 du projet). Par ailleurs, le
présent projet est en complémentarité avec le PADIPOC et permettra ainsi la mise en œuvre d’une
approche intégrée de la gestion des finances publiques. En effet, les activités du PARCGEF se
focaliseront sur l’amélioration de la gestion budgétaire et la mobilisation des recettes de l’Etat alors
que celles du PADIPOC se concentrent sur le renforcement des structures du contrôle de la dépense
publique.
2.8.5 Par ailleurs, la Facilité en faveur des Etats fragiles (Guichet 3) apportera un appui à la
Direction des études économiques et de la prévision. Ce qui viendra renforcer les activités qui seront
menées dans le cadre du PARCGEF, notamment en matière de renforcement du processus budgétaire.
Enfin, il convient de signaler que la Facilité africaine d’assistance juridique pourrait appuyer la
Guinée dans les négociations, renégociations de contrats et transactions complexes. Pour ce faire, il
faudra (i) entamer le dialogue avec les autorités guinéennes ; (ii) identifier les besoins d’assistance
technique dans les négociations de contrats miniers et de résolution des conflits et différends miniers
en instance ; et (iii) déterminer les modalités de l’intervention de la Banque.
2.9 Principaux indicateurs de performance
2.9.1 Les principaux indicateurs de performance identifiés et les résultats attendus à l’achèvement
du Projet sont ceux figurant dans le cadre logique axé sur les résultats. Concernant l’amélioration de
la crédibilité dans la gestion des finances publiques, les principaux résultats attendus sont : (i) la
réduction de la proportion des dépenses extrabudgétaires de 80% en 2010 à 20% en 2014 ; (ii)
l’amélioration du délai de présentation du budget à l’Assemblée Nationale; (iii) la réduction du temps
moyen annuel consacré par entreprise au paiement des taxes de 416 heures en 2009 à 300 heures en
2013 (la moyenne dans l’Afrique sub-saharienne) et (iv) la réduction du temps nécessaire pour
compléter une procédure douanière de 96 heures en 2009 à 48 heures en 2013. Concernant le
renforcement de la gouvernance dans les secteurs extractif et sylvicole, il est attendu que le statut de
la Guinée dans le processus d’adhésion à l’ITIE soit validé en 2011 ainsi que l’attribution d’au moins
200 titres miniers sur la base du code minier révisé avant Décembre 2013. Pour ce qui est du secteur
sylvicole, 90% des permis de coupe forestière seront régis par le code révisé au plus tard fin 2012.
Enfin, il est également prévu l’augmentation de la surface couverte par la forêt dense à raison de 10
ha par an à partir de 2012 (le manteau forestier couvre en 2010 quelque 800 000 ha).
2.9.2 Ces indicateurs seront vérifiés au moyen de données collectées par l’unité en charge de
l’exécution du projet qui justifie d’une expérience avérée dans la collecte de données et dont les
capacités vont être renforcées. La mise à disposition des rapports d’activité semestriels et autres
documents de référence se fera en liaison avec l’UCEP et pendant les missions de la Banque. Les
performances du PARCGEF seront mesurées par la comparaison des données d’exécution du Projet
d’une année à l’autre.
III. IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
3.1 Environnement
Le projet a été classifié en catégorie III selon les critères de la Banque. En effet, sur le plan de
l’environnement, le projet n’aura aucune incidence négative sur le milieu naturel en Guinée. Au
contraire, le projet aura un effet positif sur l’environnement en améliorant la gestion des ressources
forestières du pays à travers la révision des cadres réglementaires en vigueur pour l’exploitation de
15
ces ressources. Ceci permettra à la Guinée de progresser dans son ambition d’atteindre l’ODM n°75
relatif au développement durable et à la gestion de ses ressources naturelles, particulièrement,
forestières. Ceci est d’autant plus important que l’exploitation minière affecte souvent la sauvegarde
du couvert forestier du fait qu’elle contribue à la dégradation de vastes domaines tant en
profondeur qu’en surface, rendant ces étendues impropres à l’agriculture.
3.2 Changement climatique
3.2.1 La préservation du climat et de l’écosystème est d’une importance vitale pour le pays. C’est
pourquoi la Guinée a participé à toutes les activités internationales sur le climat depuis la mise sur
pied du Groupe Intergouvernemental sur l'Etude du Climat (GIEC). En signant la Convention Cadre
des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) lors du sommet de Rio en juin 1992
et en la ratifiant en mai 1993, la République de Guinée a voulu montrer sa ferme volonté de participer
à l’effort mondial de sauvegarde du système climatique.
3.2.2 Par secteur d'activité, la plus importante source de CO2 est la conversion des forêts et le
changement d'utilisation des terres, suivi du secteur énergétique. Les émissions de méthane
proviennent des secteurs de l'énergie (7.5%), des déchets (5%), de l’agriculture (35,5%) et de la
foresterie et du changement d’utilisation des terres (52%). Le gaz carbonique (CO2) est absorbé à
hauteur de 101 529.328 Gg par les différentes formations végétales qui couvrent le pays (abandon des
forêts et changement de patrimoine forestier).
3.2.3 Les effets du projet sur le REDD6 seront positifs. Il est de plus en plus admis que
l'atténuation du réchauffement climatique ne sera pas atteint sans l'inclusion des forêts dans un
régime international. Ce constat est à la base de la conclusion d’un accord à Bali en 2007 sur "la
nécessité urgente de prendre de nouvelles mesures pour réduire les émissions résultant du
déboisement et la dégradation des forêts". Cet ensemble de mesures appelé REDD (Réduction
des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forêts) vise à équilibrer la
balance économique en faveur de la gestion durable des forêts afin que leurs biens et services
économiques, environnementaux et sociaux bénéficient aux pays, aux communautés et aux
utilisateurs des forêts tout en contribuant aux réductions importantes des émissions de gaz à effet
de serre. Son objectif initial est de réduire les gaz à effet de serre, mais elle peut offrir des « co-
bénéfices » tels que la conservation de la biodiversité et la lutte contre la pauvreté.
3.2.4 Le projet, par le renforcement du cadre juridique dans le secteur minier et le renforcement de
la gestion des ressources forestières, permettra de contribuer à atténuer l’effet du changement
climatique et à la gestion durable de la forêt.
3.3 Genre
3.3.1 Les femmes représentent 51% d’une population totale de plus de 10 millions d’habitants,
cependant, elles sont sous-représentées dans l’administration publique. Le projet prévoit, dans le
cadre des formations des agents des structures bénéficiaires, que les femmes représentent au moins
30% des effectifs. Par ailleurs, la mise à jour du Model de simulation économique de la Guinée
prévoit la prise en compte des aspects Genre. Cela permettra d’adapter les politiques économiques et
les allocations budgétaires aux besoins de chaque catégorie de la population. En outre, le code
minier, dont le projet appuiera la révision, prévoit un soutien des sociétés minières aux communautés
villageoises sous forme d’infrastructures au niveau local ; et les exploitations minières peuvent
induire des effets multiplicateurs sur les activités maraichères des communautés environnantes, en
particulier les femmes.
5 ODM 7 : Assurer la durabilité environnementale. Indicateurs : (i) Forêts en tant que pourcentage de la superficie
totale et (ii) pourcentage des zones protégées aux fin de la préservation biologique par rapport à la superficie totale. 6 REDD : Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation
16
3.4 Social
3.4.1 Sur le plan social, le PARCGEF contribuera à améliorer la préparation du budget et en
particulier les allocations aux secteurs prioritaires qui ont été retenus dans le DSRP dont la Santé,
l’Education, l’Urbanisme et l’Habitat, ainsi que les affaires sociales dont la part dans les dépenses au
titre du Budget national de développement s’établissait à 59,5% en 20097.
3.4.2 L’approche de développement communautaire permettra aux populations vivant autour des
bassins miniers de bénéficier d’allocations de la part des sociétés minières. Ces populations pourront
ainsi disposer davantage d’infrastructures socioéconomiques (écoles, centres de santé, pistes rurales).
3.4.3 Par ailleurs, un autre projet de la Banque, le Projet de Développement Social Durable en
Moyenne Guinée et Haute Guinée Ŕ phase II, les deux régions les plus pauvres de la Guinée,
complètera les actions à incidence sociale du PARCGEF. En effet, le PDSP II vise à réduire la
pauvreté en Guinée par la promotion et le développement de l’entreprenariat, la création
d’emplois et le renforcement de la gouvernance au niveau local.
IV. EXECUTION
4.1 Dispositions d’exécution
4.1.1 Dispositions institutionnelles
4.1.1.1 Les disposions institutionnelles retenues pour la gestion du PARCGEF sont : (i) la Cellule
Technique de Suivi des Programmes (CTSP) ; et (ii) l’Unité de coordination et d’exécution des
projets (UCEP)8. La CTSP, située au Ministère de l’Economie et des Finances, assurera la
coordination et le suivi des programmes d’activités du projet en veillant à sa performance. Elle
assistera le Comité de Pilotage des Programmes Economiques et Financiers (CPP). L’UCEP sera
l’agence d’exécution des activités du présent projet Ŕ et reprendra également cette fonction dans le
cadre du PADIPOC. Elle sera en charge des aspects techniques, de passation des marchés et de la
gestion financière du projet PARCGEF et sera, par conséquent, renforcée afin de tenir compte des
expertises requises pour la mise en œuvre du PARCGEF. Tenant compte du caractère post-crise du
pays et tirant les leçons de l’exécution du PADIPOC, la Banque a collaboré avec les partenaires au
développement basés dans le pays comme le PNUD, la BM, l’Union européenne, l’Agence française de
développement et la Coopération française, qui ont accepté de l’UCEP en tant que seul organe
d’exécution des projets de renforcement des capacités dans les réformes économiques et financières, de
manière à éviter la multiplication des cellules d’exécution des projets et faciliter une coordination efficace
des interventions des bailleurs de fonds. Cette synergie dans les interventions des PTFs répond aux
engagements inscrits dans la Déclaration de Paris. Après l’achèvement du PADIPOC, le gouvernement
continuera à fournir des bureaux adéquats à l’UCEP.
4.1.2 Dispositions en matière d’acquisitions
4.1.2.1 Toutes les acquisitions de biens, de travaux et de services de consultants financées sur les
ressources de la Banque se feront selon ses Règles et Procédures pour l’acquisition de biens et
travaux ou, selon le cas, ses Règles et Procédures pour l’utilisation des consultants, à l’aide des
dossiers d’appel d’offres types de la Banque. L’Unité de coordination et d’exécution des projets
(UCEP) sera chargée de l’acquisition des biens, travaux, contrats de service, services de consultants,
formation et autres acquisitions tel que décrit en détail à l’annexe VII. Les ressources, capacités,
expertise et expérience de l’UCEP sont présentées en détail à l’annexe 12.
4.1.2.2 L’évaluation de la capacité de l’UCEP démontre la nécessité de renforcer ses capacités en
matière de passation des marchés. A cet effet, il est prévu de recruter un consultant spécialiste en
7 Cf. Cadrage macroéconomique annuel 2009, Direction nationale du Plan, Ministère du Plan et de la Coopération,
page 21
17
acquisitions pour assister l’UCEP dans les activités de passation des marchés. En conséquence,
toutes les acquisitions seront effectuées conformément à la procédure de revue a priori, dans les
conditions décrites à l’annexe 12.
4.1.3 Dispositions relatives à la gestion financière
4.1.3.1 En général, les dispositifs des finances publiques ne sont pas utilisés dans la gestion
administrative, financière et comptable des projets d’investissement du secteur public financés par la
Banque en Guinée, en l’occurrence le circuit et les supports de l’information financière. Pour les besoins
du PARCGEF, un système de gestion financière sera mis en place pour assurer la transparence, la
traçabilité et une information financière fiable sur les fonds investis dans le projet. L’UCEP sera
responsable de la gestion financière du projet et à cet effet un système financier et comptable de type
privé sera utilisé pour la gestion des opérations financières. La comptabilité générale et analytique du
projet sera tenue conformément au système OHADA sur un logiciel adéquat. Compte tenu du fait que
l’UCEP sera commune aux projets PADIPOC et PARCGEF, elle utilisera donc le logiciel acquis et
installé par le PADIPOC.
4.1.3.2 Par ailleurs et compte tenu du fait que le système comptable du PADIPOC a été faiblement
opérationnel, du fait des capacités limitées de l’équipe comptable, une nouvelle équipe qualifiée et
expérimentée sera recrutée pour la gestion financière et comptable du projet PARCGEF sur une base
compétitive.
4.1.3.3 Cette équipe sera composée de deux personnes qualifiées : (i) un responsable administratif et
financier appuyé par (ii) un comptable qualifié chargé de la tenue de la comptabilité et de l’élaboration
des états financiers. Une formation complémentaire du comptable à l’utilisation du logiciel existant sera
programmée et une assistance sera fournie par l’expert en gestion financière de la Banque dès le
démarrage du projet pour s’assurer qu’un bon système de gestion financière est en place et que le
comptable possède réellement les capacités souhaitées. Pendant la période de coexistence du projet
PADIPOC avec le PARCGEF, la même équipe comptable de l’UCEP tiendra deux comptabilités
séparées sur le même logiciel.
4.1.3.4 Le système de contrôle interne qui sera mis en place par le coordonnateur en fonction des risques
majeurs identifiés, devra inclure toutes les tâches de contrôle et de supervision pour s’assurer de la bonne
exécution des opérations, de la protection des moyens de paiement et des actifs du projet.
Ainsi, la gestion des ressources du projet et la préparation des états financiers annuels à auditer seront
sous la responsabilité de l’UCEP disposant d’un manuel de procédures administratives, financières et
comptables accepté par la Banque et d’un logiciel de comptabilité générale et analytique .
4.1.4 Dispositions relatives aux décaissements
4.1.4.1 Il est prévu que le don FAD sera décaissé sur une période maximum de 48 mois à partir de la
date du premier décaissement. Les dépenses de fonctionnement éligibles au don FAD seront
décaissées à travers la méthode du Compte spécial. Le Projet ouvrira à cet effet un Compte spécial
auprès d’une banque jugée acceptable par la Banque pour recevoir les ressources du don FAD.
L’ouverture de ce compte constitue une condition préalable aux décaissements du Don. Le Compte
spécial sera approvisionné par un versement initial sur la base d’un programme de 4 mois d’activités
préalablement approuvé par la Banque. Au besoin, ils seront reconstitués sur présentation d’une
demande et après justification de l’utilisation d’au moins 50% du transfert précédent. La demande de
renouvellement sera accompagnée du programme d’activités des 12 prochains mois et des pièces
justificatives des dépenses effectuées. A l’appui de la demande d’avance initiale ou de la demande
de reconstitution du compte spécial, l’emprunteur doit présenter un budget annuel et un budget
prévisionnel des activités du projet pour une période maximale de six mois. La justification des
8 Les compositions et missions du CPP, de la CTSP et de l’UCEP sont décrites à l’annexe technique 2.
18
dépenses sur le compte spécial doit être soumise à chaque reconstitution ou dans les six mois à
partir de la date du versement de l’avance ou de la reconstitution du compte spécial.
4.1.4.2 Les décaissements au titre des contrats pour les équipements, les fournitures et l’audit des
comptes seront effectués par paiement direct aux fournisseurs sur la base des contrats passés avec
ceux-ci. Toutefois, les paiements de montants inférieurs à 20.000 UC pourront être effectués à partir
du Compte spécial, avec l’accord préalable de la Banque (sauf le contrat des services d’audit des
comptes). Néanmoins, dans le cas où le Compte spécial est suffisamment approvisionné, un paiement
au-delà des 20.000 UC peut être fait par l’UCEP après accord préalable de la Banque. Après
vérification de la conformité des prestations des fournisseurs et prestataires du Projet avec les cahiers
de charges, l’UCEP préparera les demandes de décaissement qu’elle soumettra directement à la
Banque pour paiement, elle est également en charge d’en informer la CTSP.
4.1.5 Dispositions en matière d’audit
4.1.5.1 Les états financiers du PARCGEF seront préparés par l’UCEP à partir du logiciel de
comptabilité convenablement paramétré. Ces états seront vérifiés par un Cabinet d’audit indépendant,
recruté sur une base compétitive selon les procédures de la Banque, et puis transmis à la Banque
conformément aux directives en la matière au plus tard six mois après la clôture de l’exercice. Quatre
audits annuels des comptes du projet seront réalisés pendant la durée d’exécution du projet. Les
travaux d’audit seront réalisés par un auditeur indépendant et menés conformément aux termes de
référence spécifiques d’audit des projets financés par le Groupe de la Banque et aux normes
internationales d’audit ISA de l’IFAC. Ces audits seront pris en charge par le Don FAD. L’audit du
projet fournira des opinions spécifiques sur les états financiers, les états certifiés des dépenses et les
comptes spéciaux.
4.2 Suivi des activités du Projet
4.2.1 Le système de suivi-évaluation reposera sur (i) les supervisions périodiques à raison de 2 par
an; (ii) le rapport des réunions de la Cellule Technique de Suivi des Programmes ; et (iii) la revue à
mi-parcours pour évaluer les performances d’exécution du Projet. Tirant les leçons de la mise en
œuvre du PADIPOC qui n’a pas connu la performance escomptée à cause de plusieurs facteurs liés à
l’environnement sociopolitique instable depuis 2006, un spécialiste sera intégré à la cellule
d’exécution UCEP afin d’assurer le suivi-évaluation des indicateurs tout au long de l’exécution du
projet. Au terme de l’exécution du Projet, un rapport d’achèvement sera élaboré par la Banque. Un
audit externe de la gestion financière du Projet sera réalisé, à la fin de chaque exercice, par un
Cabinet d’expertise comptable indépendant et compétent dont la procédure de sélection sera
préalablement approuvée par la Banque.
4.3 Gouvernance
4.3.1 L’expérience de la Banque avec la Guinée a démontré que les pratiques de gouvernance
de projets et les systèmes de contrôle qui sont mis en place sont satisfaisants bien qu’ils
demeurent encore fragiles. C’est ainsi qu’à l’issue du processus d’acquisition des biens et
services dans le cadre des précédents projets financés par la Banque, notamment le PADIPOC,
aucune plainte n’a été enregistrée de la part des soumissionnaires. Néanmoins, il conviendrait
que la cellule d’exécution UCEP soit formée davantage en matière de passation des marchés et de
procédures d’acquisitions et de décaissements de la Banque à l’effet de renforcer ses capacités
ainsi que la maîtrise des règles et procédures de la Banque.
4.3.2 Dans la mise en œuvre du PARCGEF, le système de contrôle et de vérification
habituellement utilisé par la Banque demeurera en vigueur pendant toute la durée d’exécution du
Projet. Il s’agit, en l’occurrence, des procédures d’acquisition des biens et services, de l’examen
des dossiers d’acquisition, des missions de supervision, des procédures de décaissement, de
19
l’audit externe des comptes du Projet. Par ailleurs, un rapport d’audit des comptes du Projet sera
soumis à la Banque conformément aux dispositions des conditions générales applicables aux
accords de Don.
4.4 Durabilité
4.4.1 Le premier facteur de durabilité se situe dans la volonté du Gouvernement d’améliorer la
mobilisation des recettes publiques et rationaliser les dépenses. Le second facteur réside dans la
formation dont bénéficieront les cadres des structures bénéficiaires. L’assimilation des
connaissances et la maîtrise des outils moderne de gestion budgétaire et d’identification des
niches de recettes permettront aux bénéficiaires de s’acquitter mieux de leurs tâches et de
favoriser la dissémination des bonnes pratiques apprises. Le projet permettra donc au pays de
renforcer ses capacités de gestion budgétaire et de mobilisation des recettes publiques ainsi que
leur bon usage afin de lutter plus efficacement contre la pauvreté dont la prévalence ne cesse
d’augmenter depuis 1996 (43% contre 52% en 2008). Enfin, l’appui apporté aux secteurs minier
et sylvicole permettra d’assurer une gestion durable des ressources et mobilisation soutenue des
revenus de l’Etat avec la transparence requise par l’ITIE.
4.5 Développement des connaissances
4.5.1 Le type de connaissances qui devrait émerger de la mise en œuvre du PARCGEF comprend
les bonnes pratiques en matière de gestion des finances publiques et de planification. Les bonnes
pratiques seront diffusées au sein de l’administration à travers des formations, des manuels de
procédures et des manuels de formation. Des connaissances en matière de renforcement des capacités
institutionnelles et la mise en œuvre d’un programme de réformes devraient également émerger de la
mise en œuvre du Projet. Les connaissances seront également diffusées au sein de la Banque à travers
les rapports de suivi de la mise en œuvre du Projet ainsi que le rapport d’achèvement et le rapport
d’évaluation rétrospective du Projet.
4.5.2 Par ailleurs, les études qui seront menées dans le cadre du projet et portant sur le diagnostic
du système fiscal du pays et sur la contribution des secteurs productifs à l’économie nationale
permettront de développer des connaissances de ces secteurs et de formuler des recommandations
afin d’améliorer leur participation à la croissance et au développement en Guinée.
4.6 Principaux risques du projet et mesures d’atténuation
4.6.1 Les principaux risques identifiés lors de l’évaluation ainsi que leurs mesures d’atténuation
sont les suivants :
Risque 1 : L’éventuelle dégradation de la situation politique postélectorale qui engendrerait la non
poursuite des réformes des finances publiques et d’amélioration de la gouvernance dans les secteurs
productifs.
Mesure d’atténuation : Le soutien des partenaires au développement exhortent le Gouvernement à
poursuivre la mise en œuvre des réformes des finances publiques et d’amélioration de la
gouvernance économique au niveau des secteurs productifs afin de soutenir la mise en œuvre du
PSRFP et du DSRP II en vue de l’atteinte du point d’achèvement de l’IPPTE en 2011
Risque 2 : L’insuffisance des capacités humaines qualifiées au niveau des structures bénéficiaires
pour assurer la réalisation des activités du projet.
Mesure d’atténuation : les programmes de renforcement des capacités prévus par le PARCGEF
dans le cadre de la formation continue et ciblée ainsi que l’apprentissage découlant de
l’assistance technique
Risque 3 : La non mise en œuvre des recommandations des études, des textes juridiques et des
nouvelles procédures de gestion des finances publiques.
20
Mesure d’atténuation : Le renfoncement du suivi de la mise en œuvre des activités par l’UCEP à
travers l’appui d’un expert en suivi et évaluation ainsi que l’assujettissement des projets futurs à
la condition de l’application effective des nouveaux textes juridiques.
Risque 4 : La lenteur des structures bénéficiaires dans la mise en œuvre des mesures de réformes.
Mesure d’atténuation : signature de contrats de performance axés sur les résultats entre les
structures bénéficiaires et le MEF d’une part et par l’UCEP et la CTSP d’autre part.
V. CADRE JURIDIQUE
5.1 Instrument légal
L’instrument de financement proposé à la République de Guinée est un Don d’un montant
total de 7,544 millions d’UC.
5.2 Conditions associées à l’intervention de la Banque
5.2.1 Le Protocole d’Accord de Don entrera en vigueur à la date de sa signature par le
Gouvernement Guinéen et le Groupe de la Banque africaine de développement. Le premier
décaissement des ressources du Don sera conditionné par l’entrée en vigueur du Protocole d’Accord
de Don et la réalisation par le Donataire, à la satisfaction du Groupe de la Banque, des conditions
spécifiques suivantes:
- Fournir, la preuve en original de l’ouverture au nom du Projet dans une banque jugée
acceptable par la BAD, d’un compte bancaire spécial destiné à recevoir les ressources du
don, avec indication (i) des références bancaires du compte ; et (ii) du nom de la ou des
personnes habilitée(s) à y effectuer des décaissements (cf. para 4.1.4.1) ;
- S’engager à fournir des bureaux fonctionnels au PARCGEF après l’achèvement du
PADIPOC (cf. para 4.1.1.1);
- Fournir la preuve de la disponibilité d’un local fonctionnel pour abriter la Cellule technique
de Suivi des Programmes (cf. para 2.1.28).
5.3 Conformité avec les politiques de la Banque
5.3.1 Le projet est conforme à toutes les politiques de la Banque.
VI. RECOMMANDATIONS
6.1 La Direction recommande que le Conseil d’administration du Groupe de la Banque approuve
la proposition du Don FAD d’un montant de 7,544 millions d’UC à la République de Guinée pour
l'objet et selon les conditions énoncées dans le présent rapport.
0
Appendice I
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Appendice II
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Tableau récapitulatif des opérations du Groupe de la Banque, au 30 septembre 2010 (montants en millions UC)
Nom du projet
Date
d'appro-
bation
Date de
signature
Date de
mise en
vigueur
Date de
clôture
Montant
approuvé
Montant
décaissé
Pour-
centage
décaissé
Délai de
mise en
vigueur
(mois)
Age de
l'opération
(ans)
Taux
décais-
sement
annuel
Période
prorogée
(ans)
Statut
Secteur agriculture
Projet hydraulique rurale Haute Guinée 4-Sep-02 9-Sep-02 27-Jun-03 31-Dec-10 15.0 13.7 91.3% 9.9 8.2 12.3% 3.6 Non PP
Projet de diffusion du Riz Nerica 26-Sep-03 13-Feb-04 20-Mar-05 31-Dec-10 3.0 1.3 44.4% 18.0 7.2 7.8% 0 Non PP
18.0 15.0 83.5% 11.2 8.1 11.7%
Secteur infrastructures
Projet réaménaement route Tombo-Gbessia 13-Jul-05 22-Jul-05 22-Jul-05 31-Dec-10 8.3 2.49 30.1% 0.3 5.3 5.7% 0 Non PP
Don Supplémentaire Projet route Tombo-Gbessia 29-Apr-09 13-May-09 13-May-09 31-Dec-12 5.2 0 0.0% 0.5 1.5 0.0% 0 Non PP
Projet Electricité 29-Oct-08 13-May-09 13-May-09 31-Dec-13 12.0 0.003 0.0% 6.5 2.0 0.02% 0 Non PP
25.4 2.5 0.0% 3.2 1.2 0.0% 0
Secteur social
Projet appui dév. de l’éducation 13-Jul-05 22-Juil-05 22-Jul-05 31-Dec-11 14.0 6.1 43.7% 0.3 5.3 8.2% 0 Non PP
14.0 6.1 43.7%
Multisecteur
PADIPOC – Gestion de la dette & invest. 26-Jul-06 15-Sep-06 15-Sep-06 31-Dec-10 2.5 0.8 30.8% 1.7 4.3 7.4% 0 Non PP
2.5 0.8 30.8%
TOTAL 59.9 24.408 40.7%
TOTAL (hors projets Infrastructures sans décaissement) 42.8 24.408 57.1%
Note: Un projet de production d'alumine sur le guichet du secteur privé pour 134.41 millions UC, a été approuvé le 3déc2008
0
Appendice III
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Carte Administrative
- 1 -
LISTE DES ANNEXES TECHNIQUES
Annexe technique 1 Ŕ Stratégie du Groupe de la Banque Pour la Guinée ......................................... - 2 -
Annexe technique 2 Ŕ Architecture institutionnelle de la coordination, du suivi et de la mise en œuvre
des programmes économiques et financiers ................................................. - 3 -
Annexe technique 3 Ŕ Profil Pays ...................................................................................................... - 6 -
Annexe technique 4 - Coûts détaillés du projet ................................................................................. - 8 -
Annexe technique 5 - Calendrier des Dépenses par catégories de dépenses (en million UC) ......... - 24 -
Annexe technique 6 - Matrice conjointe des PTFs pour les réformes des finances publiques ........ - 25 -
Annexe technique 7 - Domaines d’intervention des bailleurs de fonds en Guinée ......................... - 32 -
Annexe technique 8 Ŕ Note sur l’initiative de transparence dans les industries extractives en Guinée Ŕ
ITIE G ........................................................................................................ - 33 -
Annexe technique 9 Ŕ Projet de Termes de Référence du coordonnateur de l’UCEP ..................... - 36 -
Annexe technique 10 Ŕ Projet de Termes de Référence de l’assistance technique en formation .... - 38 -
Annexe technique 11 Ŕ Projet de Termes de référence pour l’élaboration d’un modèle de préparation
budgétaire pour la Direction Nationale du Budget ..................................... - 39 -
Annexe technique 12 Ŕ Dispositions de passation des marchés et de Gestion Financière du Projet - 40 -
Annexe technique 13 Ŕ Liste des documents de référence .............................................................. - 46 -
- 2 -
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 1 Ŕ Stratégie du Groupe de la Banque Pour la Guinée
- 3 -
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 2 Ŕ Architecture institutionnelle de la coordination, du suivi et de la mise en œuvre des programmes économiques et
financiers
Premier Ministère
Comité de Pilotage des Programmes Economiques et Financiers
CPP
Décret présidentiel n°0931 portant création du CPP du 13/04/2010
MEF
... DNTCP DNI DNSI DNB
Cellule Technique de Suivi des Programmes
CTSP
Arrêté du MEF n° 0933 du 13/04/2010
Unité de Coordination et d'Exécution de
Projets
UCEP
Autres ministères concernés par les
réformes
- 4 -
Composition Missions
Comité de Pilotage des Programmes Economiques et Financiers Ŕ CPP Décret n°0931 portant création du CPP datant du 13/04/2010
Le Premier Ministre, Président
Le Ministre de l’Economie et des Finances, Vice-président
Le Ministre Secrétaire Général de la Présidence
Le Ministre des Mines et de la Géologie
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Energie
Le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale
Le Ministre de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative, du Travail et de
l’Emploi
Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé
Le Gouverneur de la Banque Centrale
Le Président de la Cellule Technique de Suivi des Programmes, Rapporteur
Assurer la coordination et le suivi des programmes économiques et financiers :
- Proposer des amendements aux politiques économiques et financières ainsi
qu’aux réformes structurelles
- Valider les propositions contenues dans les notes techniques ou rapports de
la Cellule Technique de Suivi des Programmes (CTSP)
- Conduire les négociations avec les partenaires au développement dans le
cadre des programmes économiques et financiers
Dans le cadre de sa mission, le CPP est appuyé par la CTSP
Le CPP se réunit une fois par mois
Cellule Technique de Suivi des Programmes Ŕ CTSP Arrêté du MEF n° 0933 du 13/04/2010
Le Conseiller principal du Ministre chargé des Finances, Président
Un Conseiller du Premier ministre, Vice-président
Un Conseiller du Ministre chargé des Finances, Secrétaire Permanant
Un Représentant du Ministre chargé des Mines et de la Géologie
Un Représentant du Ministre chargé de l’Hydraulique et de l’Energie
Un Représentant du Ministre chargé du Commerce et de l’Industrie
Un Représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique
Le Directeur National du Budget, MEF
Le Directeur National des Etudes économiques et de la Prévision, MEF, 1er
Rapporteur
Le Directeur National du Plan, MPCI, 2ème
Rapporteur
Le Directeur général des Etudes Economiques et Monétaires, BCRG
Le Directeur général de l’Exploitation, BCRG
Le Directeur de la Politique monétaire et du Crédit, BCRG
La CTSP peut faire appel à toute personne-ressource de l’Administration publique et
de la Banque Centrale en fonction des sujets à débattre
La CTSP sera appuyée par un groupe d’experts dans les thématiques concernées par
les programmes de réformes
La CTSP sera renforcée par un assistant technique qui assurera l’animation des
réunions et le suivi des actions ainsi que par une assistante administrative pour assurer
le secrétariat de la CTSP et les aspects organisationnels
La mission de la CTSP est d’assister le CPP dans la coordination et le suivi des
programmes :
- Assurer le suivi de la mise en œuvre des mesures de politiques économiques
et financières du gouvernement
- Centraliser la collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion des données et
informations économiques et financières
- Evaluer les politiques sectorielles et s’assurer de leur cohérence avec les
politiques économiques et financières et les réformes structurelles
- Préparer et mener les discussions techniques dans le cadre des missions de
revue des programmes négociés avec les institutions financières
internationales et les autres partenaires au développement
- Veiller au renforcement de la coordination des actions des bailleurs de
fonds
- Suivi de la mise en œuvre des projets : validation des budgets et rapports
d’avancement
- 5 -
Composition Missions
Unité de Coordination et d’Exécution de Projets
Un Coordonnateur
Un chargé d’acquisitions
Un expert en formation international
Un expert de formation national
Un spécialiste en suivi Ŕ évaluation
Un comptable
Un assistant administratif
Un chauffeur
Un planton
La Cellule sera renforcée en fonction des projets qu’elle sera amenée à mettre en œuvre
La mise en œuvre quotidienne des activités des projets, conformément aux
manuels des procédures administratives, comptables et financières des
pourvoyeurs des fonds
Coordonner les activités confiées aux structures bénéficiaires
Elaborer les programmes d’activité annuels et trimestriels et superviser
l’élaboration des budgets annuels et trimestriels des projets
Production de rapports d’avancement périodiques
- 6 -
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 3 Ŕ Profil Pays
- 7 -
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
- 8 -
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 4 - Coûts détaillés du projet
Code
s Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total (enUC)
I Composante I: Appui à l’amélioration de la gestion des Finances Publiques
I.1 Sous composante I.1 : Amélioration du Processus de Préparation, d’Exécution et du Suivi Budgétaire
DNB : Direction Nationale du Budget
BIENS
1. Equipements informatiques
PC de bureau (XP Pro+Office+Antivirus) PC 25 1 500 37 500 24 695,10
Portables (XP Pro + Office + Antivirus) Portable 10 2 200 22 000 14 487,79
Onduleurs 1 KVA Onduleur 25 380 9 500 6 256,09
Imprimante Couleur à jet d'encre Imprimante 2 650 1 300 856,10
Imprimante Personnelle Noir et Blanc Imprimante 10 450 4 500 2 963,41
Imprimante Réseau Imprimante 4 2 200 8 800 5 795,12
Scanner Scanner 2 450 900 592,68
Logiciel de Préparation de Budgétaire + formation Logiciel 1 75 000 75 000 49 390,20
Total Equipements informatiques et logiciels 159 500 105 036,48
2. Mobilier, matériel de bureau
Fauteuils Directeurs Ensemble 8 800 6 400 4 214,63
Bureaux Directeurs avec retour Ensemble 5 1 850 9 250 6 091,46
Chaises visiteurs Chaise 20 90 1 800 1 185,36
Bureaux Ordinaires Ensemble 50 550 27 500 18 109,74
Fauteuils Ordinaires Ensemble 50 650 32 500 21 402,42
Armoire Classeur pour Rangement Armoire 25 450 11 250 7 408,53
Table et 25 chaises pour la Salle de Conférence Ensemble 1 4 000 4 000 2 634,14
Photocopieur Haut débit pour Division Pension et Etudes Photocopieur 2 4 500 9 000 5 926,82
Vidéo projecteurs avec écrans pour la Direction Vidéo-Project 2 3 600 7 200 4 741,46
Climatiseurs Split Split 4 950 3 800 2 502,44
Tableaux sur chevalet Tableau 2 150 300 197,56
Sous-total Mobilier, Matériels de Bureau 113 000 74 414,56
3. Documentation
Reprographie et publication de document de Budget Forfait/an 3 3 500 10 500 6 914,63
Documentation (Livres et Revues) Forfait/an 3 4 500 13 500 8 890,24
Total Documentation 24 000 15 804,86
Sous-total Biens 296 500 195 255,91
SERVICES
1. Assistance technique
Expert pour la conception de Modèle de Préparation
Budgétaire et Elaboration des Guides et manuels de
Procédures
Forfait/Mois 4 35 000 140 000 92 195,03
Conception d'une Application Informatique pour la
Préparation de Budget
Homme/Mois 6 35 000 210 000 138 292,55
Conception d'un cadre de Revue à mi-parcours d'exécution
Budgétaire
Homme/Mois 2 35 000 70 000 46 097,52
Sous-total Assistance Technique 420 000 276 585,10
2. Formation
Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) pour une
durée de 5 jours en 2011 et 2012 pour 50 agents
Homme/Jour 500 50 25 000 16 463,40
Budgets Programmes pour 200 agents en 2011, 2012, et
2013 pendant 5 jours
Homme/Jour 1000 50 50 000 32 926,80
Nomenclature Budgétaire pour 300 agents en 2012, 2013
et 2014 pendant 5 jours
Homme/Jour 1500 50 75 000 49 390,20
Elaboration, Préparation, Exécution du Budget et
Reddition des Comptes pour 200 agents en 2012, 2013 et
2014 pendant 5 jours
Homme/Jour 1000 50 50 000 32 926,80
Tableau des Opérations Financières de l'Etat (TOFE) pour
100 agents en 2011, 2012 et 2013 pendant 5 jours
Homme/Jour 500 50 25 000 16 463,40
- 9 -
Code
s Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total (enUC)
Elaboration, Préparation, Exécution des Budgets des
Etablissements publics et des Collectivités Locales pour
300 agents en 2012, 2013 et 2014 pendant 5 jours
Homme/Jour 1500 50 75 000 49 390,20
Programmation Financière pour 100 cadres et agents en
2011 et 2012 pendant 10 jours
Homme/Jour 1000 50 50 000 32 926,80
Gestion axée sur les Résultats de 10 cadres en 2012 et
2013 pendant 10 jours
Homme/Jour 100 50 5 000 3 292,68
Formation de longue durée en Afrique en Gestion de
Politique Economique pour 5 Cadres
Homme/Mois 30 5 000 150 000 98 780,39
Sous-total Formation 505 000 332 560,65
Sous-total Services 925 000 609 145,75
FONCTIONNEMENT
Consommables Informatiques (Toner, Clés USB) et
Fournitures et consommables de bureau
Forfait/An 4 6 500 26 000 17 121,93
Maintenance équipements Informatiques et autres
Equipements (3% du cout des équipements Informatiques)
forfait/an 3 3 390 10 170 6 697,31
Total Fonctionnement 36 170 23 819,25
Total : Amélioration du Processus de Préparation, d’Exécution et du Suivi Budgétaire 1 257 670 828 220,90
- 10 -
Code
s Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total
(enUC)
I.2 SousŔcomposante I.2 : Amélioration de l’élaboration de cadrages et de prévisions macroéconomiques
Direction Nationale du Plan
BIENS
1. Equipements informatiques et logiciels
PC de bureau (XP Pro+Office+Antivirus) PC 33 1 500 49 500 32 597,53
Onduleurs 1 KVA Onduleur 33 380 12 540 8 258,04
Ordinateur Portable (XP Pro+Office+Antivirus) Portable 5 2 200 11 000 7 243,90
Imprimante Réseau Imprimante 2 2 200 4 400 2 897,56
Imprimante personnelle Noir et Blanc Imprimante 10 450 4 500 2 963,41
Total Equipements informatiques et logiciels 81 940 53 960,44
2. Mobilier, matériel de bureau et autre matériel
Ensemble Bureau avec Retour Bureau 12 550 6 600 4 346,34
Fauteuil Roulant avec accoudoir Fauteuil 6 650 3 900 2 568,29
Armoires de Rangement Armoire 4 450 1 800 1 185,36
Climatiseur Split Split 11 950 10 450 6 881,70
Vidéo projecteur Projecteur 2 3 600 7 200 4 741,46
Chaises Visiteur Chaise 45 90 4 050 2 667,07
Sous-total Mobilier, Matériels de Bureau 34 000 22 390,22
3. Documentation
Reprographie et publication de document de cadrage
macroéconomique
Forfait/an 3 2 500 7 500 4 939,02
Reprographie et publication du Rapport économique et
Social
Forfait/an 3 1 000 3 000 1 975,61
Reprographie Dépliants de Tableau de Bord Social Forfait/an 3 750 2 250 1 481,71
Total Documentation 12 750 8 396,33
Sous-total Biens 128 690 84 746,99
SERVICES 0
1. Assistance technique 0,00
Assistance de 16 Enquêteurs pour la collecte de Données
Macroéconomiques pendant 21 jrs à raison de 3 $ / jour
Forfait/An 3 13 500 40 500 26 670,71
Assistance de 68 Enquêteurs pour la collecte de Données
pour le Rapport Economique et Social pendant 21 jrs à
raison de 9$ / jour
Forfait/An 3 15 000 45 000 29 634,12
Assistance de 22 Enquêteurs pour la collecte de Données
pour le Tableau de bord Social pendant 21 jrs à raison de 3$
/ jour
Forfait/An 3 1 500 4 500 2 963,41
Assistance pour l'amélioration du MSEGUI Forfait/An 3 15 000 45 000 29 634,12
Sous-total Assistance Technique 135 000 88 902,35
2. Formation et Ateliers
Ateliers
Retraite du Comité de lecture de RES à Kinda pour 14 jours
+ Location de Salle
Forfait/An 3 15 000 45 000 29 634,12
Formation de 208 agents à l'élaboration du RES pendant 4
jours
Forfait/An 3 60 000 180 000 118 536,47
Atelier de Restitution de Tableau de Bord Social Forfait/An 3 6 000 18 000 11 853,65
Total Ateliers 243 000 160 024,23
Formation à l'extérieur
Formation Analyse Régionale et Aménagement du
Territoire pour 3 cadres durant 3 mois chaque année dans la
sous- région
Homme/Mois 36 2 500 90 000 59 268,23
Formation Planification Régionale et Gestion de territoire
pour 3 cadres durant 3 mois chaque année dans la sous-
région
Homme/Mois 36 2 500 90 000 59 268,23
- 11 -
Code
s Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total
(enUC)
Formation Genre et Population pour 1 cadre durant 1mois
chaque année dans la sous- région
Homme/Mois 4 2 500 10 000 6 585,36
Formation Planification Stratégique pour 2 cadres durant 1
mois chaque année dans la sous- région
Homme/Mois 8 2 500 20 000 13 170,72
Formation Analyse et Politique Sectorielles pour 2 cadres
durant 3 mois chaque année dans la sous -région
Homme/Mois 24 2 500 60 000 39 512,16
Formation en Evaluation et Suivi des Politiques pour 2
cadres durant 3 mois chaque année dans la sous- région
Homme/Mois 24 2 500 60 000 39 512,16
Formation en Stratégie de Réduction de la Pauvreté pour 2
cadres durant 1 mois chaque année dans la sous- région
Homme/Mois 8 2 500 20 000 13 170,72
Formation en Politique et Cadrage sectoriel pour 2 cadres
durant 1 mois chaque année dans la sous- région
Homme/Mois 8 2 500 20 000 13 170,72
Total Formation à l'Extérieur 370 000 243 658,30
Formation sur Place
Formation sur les Outils d'Analyse Economique pour 5
cadres durant 1 mois chaque année
Homme/Mois 20 400 8 000 5 268,29
Formation sur les Techniques d'Analyse Economique pour
5 cadres durant 1 mois chaque année
Homme/Mois 20 400 8 000 5 268,29
Formation à la Modélisation Macroéconomique pour 5
cadres durant 1 mois chaque année
Homme/Mois 20 400 8 000 5 268,29
Formation à l'Evaluation des Politiques Publiques pour 5
cadres durant 1 mois chaque année
Homme/Mois 20 400 8 000 5 268,29
Formation sur les Techniques d'Elaboration des PDL et PAI
pour 5 cadres durant 1 mois chaque année
Homme/Mois 20 400 8 000 5 268,29
Formation à l'Elaboration des RES pour 5 cadres durant 1
mois chaque année
Homme/Mois 20 400 8 000 5 268,29
Formation en Etudes Prospectives pour 5 cadres durant 1
mois chaque année
Homme/Mois 20 400 8 000 5 268,29
Formation en Planification Stratégique pour 5 cadres
durant 1 mois chaque année
Homme/Mois 20 400 8 000 5 268,29
Formation en Evaluation des Politiques Publiques pour 3
cadres durant 1 mois chaque année (Directeurs Nationaux et
Régionaux)
Homme/Mois 12 400 4 800 3 160,97
Formation en Etudes Prospectives pour 3 cadres durant 1
mois chaque année (Directeurs Nationaux et Régionaux)
Homme/Mois 12 400 4 800 3 160,97
Total Formation sur Place 73 600 48 468,25
Total Formations et Ateliers 686 600 452 150,78
Total Services 821 600 541 053,13
FONCTIONNEMENT
Consommables Informatiques (Toner, Clés USB) et
Fournitures et consommables de bureau
Forfait/An 4 6 500 26 000 17 121,93
Maintenance équipements Informatiques et autres
Equipements (3% du cout des équipements Informatiques)
forfait/an 3 2 458 7 375 4 856,44
Total fonctionnement 33 375 21 978,37
Total : Amélioration de l’Elaboration de Cadrages et de Prévisions macroéconomiques 983 665 647 778,49
- 12 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total
(enUC)
I.3 Sous-composante I.3 : Appui à la modernisation des outils d’analyse et de prévision économiques
Direction Nationale Des Systèmes Informatiques
BIENS
1. Equipements informatiques et logiciels
Acquisition de licence Outils de Supervision réseaux Licence 1 450 450 296,34
Acquisition de licence Oracle 10g et Suites Licence 2 31 400 62 800 41 356,06
Valise de Maintenance (Technician Dream - 80 outils) Valise 1 310 310 204,15
Kit de Sécurité Fibre Optique Kit 1 85 85 55,98
Valise Outilllage pour Réseau Valise 1 109 109 71,78
Outils d'Analyse Réseau (Network Packet Analyser
Entreprise Edition)
Outils 1 700 700 460,98
VMware ThinApp, qui inclut une copie de VMware
Workstation et 50 licences client
Logiciel 1 5 000 5 000 3 292,68
Microsoft - OEM Windows Server 2003 Logiciel 1 790 790 520,24
BlackBerry Enterprise Server for Microsoft Exchange:
Installation and Administration - Dan Renfroe
Logiciel 1 30 30 19,76
Sous-total Equipements informatiques et logiciels 70 274 46 277,95
Sous-total Biens 70 274 46 277,95
SERVICES
1. Assistance technique
Elaboration d'un schéma directeur Informatique du Ministère
des Finances et de l'Economie par un Cabinet
Forfait/mois 5 30 000 150 000 98 780,39
Consultant National pour l'Organisation et suivi de
l'Elaboration d'un schéma directeur
Homme/mois 12 7 000 84 000 55 317,02
Sous-total Assistance Technique 234 000 154 097,41
2. Formation
2.1 Administration Système et Réseaux 122 000 80 341,39
Administration système (Implémentation, Gestion et
Maintenance d'une Infrastructure de Réseau Active Directory
Windows Server 2003)
Homme/ 5
jours 8 3 500 28 000 18 439,01
Infrastructure réseau sous Windows 2003/2008 Homme/ 5
jours 8 2 750 22 000 14 487,79
Administration, Contrôle des systèmes et Réseaux Homme/ 3 jours
8 2 000 16 000 10 536,58
Sécurité informatique, réseaux, internet et synthèse Homme/ 8
jours 8 4 500 36 000 23 707,29
Développement de site web Homme/ 4 jours
8 2 500 20 000 13 170,72
2.2 Administration Oracle 10G 60 000 39 512,16
Administration de base de données Homme/ 5
jours 5 3 000 15 000 9 878,04
Administration des serveurs d'applications Oracle Homme/ 5 jours
5 3 000 15 000 9 878,04
Sauvegarde, Restauration, Technique de Surveillance Homme/ 5
jours 5 6 000 30 000 19 756,08
2.3 Outils de Développement Oracle 10G 56 000 36 878,01
Création de formulaires avec Oracle 10g cours 1 & 2 Homme/ 3
jours 7 2 000 14 000 9 219,50
Création de rapports avec Oracle 10G Homme/ 3
jours 7 2 000 14 000 9 219,50
Optimisation des énoncés SQL Homme/ 3
jours 7 2 000 14 000 9 219,50
Développement web avec Oracle Developer 10 G Homme/ 3
jours 7 2 000 14 000 9 219,50
2.4 Gestionnaire et Exploitation de Données 38 050 25 057,29
Exploitation et gestionnaire de données Homme/ 5
jours 7 3 150 22 050 14 520,72
Discoverer 10g Plus et Viewer pour utilisateur Homme/ 3
jours 8 2 000 16 000 10 536,58
Total Formations 276 050 181 788,85
- 13 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total
(enUC)
Sous-total Services 510 050 335 886,26
FONCTIONNEMENT
Consommables Informatiques (Toner, Clés USB) et
Fournitures et consommables de bureau
Forfait/An 4 6 500 26 000 17 121,93
Total Fonctionnement 26 000 17 121,93
Total : Appui à la Modernisation des Outils d’Analyse et de Prévision Economiques 606 324 399 286,15
- 14 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total
(enUC)
I.4 Sous-composante I.4 : Appui à l’Amélioration de l’Efficacité dans la Mobilisation des Ressources Fiscales
I.4.1 Direction Nationale des Impôts (DNI)
BIENS
1. Equipements informatiques et logiciels
Structures Centrales et Communes de Conakry
Logiciel Archivage + Equipements + Formation Logiciel 1 35 000 35 000 23 048,76
PC de bureau (XP Pro+Office+Antivirus) PC 50 1 500 75 000 49 390,20
Onduleurs 1 KVA Onduleur 50 380 19 000 12 512,18
Scanner Professionnel Scan 2 450 900 592,68
Imprimante Réseau Imprimante 5 2 200 11 000 7 243,90
Imprimante Personnelle Noir et Blanc Imprimante 25 450 11 250 7 408,53
Inspections Régionales et Services préfectoraux 0 0,00
PC de bureau (XP Pro+Office+Antivirus) PC 40 1 500 60 000 39 512,16
Onduleurs 1 KVA Onduleur 40 380 15 200 10 009,75
Imprimante Personnelle Noir et Blanc Imprimante 40 450 18 000 11 853,65
Sous-total Equipements informatiques et logiciels 245 350 161 571,79
2. Mobilier, matériel de bureau et autres matériels
Structures Centrales et Communes de Conakry
Bureau Ordinaire Bureau 44 550 24 200 15 936,57
Fauteuil Bureau Ordinaire Fauteuil 44 650 28 600 18 834,13
Armoires de Rangement Armoire 30 450 13 500 8 890,24
Chaises Visiteur Chaise 60 90 5 400 3 556,09
Photocopieur Haut débit Photocopieur 2 4 500 9 000 5 926,82
Inspections Régionales et Services préfectoraux 0 0,00
Logiciel d'Etablissement des Quittance des Impôts Logiciel 1 20 000 20 000 13 170,72
Bureau Ordinaire Bureau 146 550 80 300 52 880,44
Fauteuil Bureau Ordinaire Fauteuil 146 650 94 900 62 495,06
Armoires de Rangement Armoire 40 450 18 000 11 853,65
Chaises Visiteur Chaise 140 90 12 600 8 297,55
Sous-total Mobilier, Matériels de Bureau et autres
matériels
306 500 201 841,27
3. Documentation
Impression du Code Général des Impôts après Mise à jour
en 5000 Exemplaires par une Imprimerie Locale
Forfait 1 85 000 85 000 55 975,56
Impression de la Charte du Contribuable en 3000
exemplaires par une Imprimerie Locale
Forfait 1 40 000 40 000 26 341,44
Rédaction et Impression du Code de Déontologie de l'agent
des impôts en 3000 exemplaires Contribuable en 3000
exemplaires par une Imprimerie Locale
Forfait 1 40 000 40 000 26 341,44
Conception et Impression des Dépliants des principaux
impôts, les taux et délais de règlement en 5000 exemplaires
Contribuable en 3000 exemplaires par une Imprimerie
Locale
Forfait 1 30 000 30 000 19 756,08
Sous-total Documentation 195 000 128 414,51
Sous-total Biens 746 850 491 827,57
SERVICES
1. Assistance Technique
Consultant International pour la Mise à jour du Code
Général des Impôts
Homme/Mois 3 15 000 45 000 29 634,12
Consultant International pour la réalisation d'une Etude la
fiscalité (locale, minière, impôts de l'Etat et de procédure de
gestion)
Homme/Mois 6 15 000 90 000 59 268,23
Sous-total Etude et Assistance technique 135 000 88 902,35
- 15 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total
(enUC)
2. Formation
Initiation de 90 cadres et agents nouvellement mutés à la
DNI : 1 Module de 4 semaines à Conakry en 2011 et 2012
Forfait / Année 3 20 600 61 800 40 697,52
Formation de 60 cadres et Agents SME sur les Règles
Générales de la fiscalité et la Comptabilité Commerciale à
Conakry en 2011, 2012
Forfait / Année 3 25 800 77 400 50 970,68
Formation de 7 Inspecteur Régionaux et de 53 cadres et
Agents des services déconcentrés sur la fiscalité locale à
Conakry en 2011, 2012 et 2013
Forfait / Année 3 12 900 38 700 25 485,34
Formation de 60 cadres et Agents SME aux Procédures de
CF Conakry en 2012, 2013 et 2014
Forfait / Année 3 15 500 46 500 30 621,92
Formation de 7 Inspecteur Régionaux et de 53 cadres et
Agents des services déconcentrés en Impôts sur le Revenu
des personnes physiques à Conakry en 2012 et 2013
Forfait / Année 2 15 500 31 000 20 414,61
Sous-Total Formation 255 400 168 190,08
Etudes et Voyages
Visites de 3 cadres à la Direction des Impôts dans 3 pays
(Sénégal, Mali, Mauritanie) pendant 10 jours
Forfait/pers 3 12 500 37 500 24 695,10
Sous-total Etudes et Voyages 37 500 24 695,10
Total SERVICES 427
900
281
787,53
FONCTIONNEMENT
Consommables Informatiques (Toner, Clés USB) et
Fournitures et consommables de bureau
Forfait/An 4 6 500 26 000 17 121,93
Maintenance équipements Informatiques et autres
Equipements (3% du cout des équipements Informatiques)
forfait/an 3 7 361 22 082 14 541,46
Total Fonctionnement 48 082 31 663,40
Total Direction des Impôts (DNI) 1 222 832 805 278,49
- 16 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total
(enUC)
I.4.2 Direction Générale des Douanes
BIENS
1. Equipements informatiques et logiciels
Station VSAT siège de Conakry (HUB) Vsat1 1 57 909 57 909 38 134,83
Coffret mural 19" 16 U Coffret 1 615 615 404,93
WebExpress Board Logiciel 1 637 637 419,49
Gateway de Téléphonie IP, 8 ports Logiciel 1 3 677 3 677 2 421,44
Equipements VSAT pour 3 Postes (Kamsar, Koundara,
Siguiri)
Vsat2 3 21 458 64 373 42 392,20
Gateway de Téléphonie IP, 2 ports Logiciel 3 1 469 4 407 2 902,17
Coffret mural 19" 16 U Coffret 3 615 1 845 1 214,80
Dispositif paratonnerre HELITA INOX avec parafoudre
Tetrapolaire
Parafoudre 3 5 720 17 160 11 300,48
Pylône de Support de paratonnerre Pylône 3 1 651 4 953 3 261,73
Prestations, Installation et Paramétrage des Equipements
VSAT
Forfait 1 39 000 39 000 25 682,90
Acquisition, Installation, Formation de SYDONIA World par
la CNUCED
Forfait 1 705 000 705 000 464 267,84
Sous-total Equipements informatiques et logiciels 899 576 592 402,80
2. Documentation
Dotation pour impression et publication Code Douanier (5000
documents)
Forfait 1 40 000 40 000 26 341,44
Dotation pour impression et publication Tarif Douanier
(2000 documents)
Forfait 1 20 000 20 000 13 170,72
Sous-total Documentation 60 000 39 512,16
Sous-total Biens 959 576 631 914,96
SERVICES
1. Assistance Technique
Consultant International pour la réforme de Code de Douane Forfait/Mois 1 30 000 30 000 19 756,08
Consultant International pour la mise à jour de la
Nomenclature Douanière
Forfait/Mois 1 30 000 30 000 19 756,08
Consultant National pour la réforme de Code de Douane Forfait/Mois 5 7 000 35 000 23 048,76
Consultant National pour la mise à jour de la Nomenclature
Douanière
Forfait/Mois 5 7 000 35 000 23 048,76
Sous-total Etude et Assistance technique 130 000 85 609,67
2. Formation
Formation à la Nouvelle Législation Douanière de 500 agents
pendant 4 ans du projet
Homme/ 7 jours 2000 130 260 000 171 219,35
Sous-Total Formation 260 000 171 219,35
Total SERVICES 390
000
256
829,02
Total Direction Générale des Douanes 1 349
576
888
743,97
Total : Appui à l’Amélioration de l’Efficacité dans la Mobilisation des Ressources Fiscales 2 572 407 1 694 022,5
TOTAL COMPOSANTE I- Appui à l’Amélioration de la Gestion des Finances Publiques 5 420 066 3 569 308
- 17 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total
(enUC)
II Composante II : Amélioration de la Gouvernance dans les secteurs extractif et sylvicole
II.1 Sous-composante II.1 : Appui au Secteur Extratif
II.1.1 1. Appui au Secteur Extractif
BIENS
1. Equipements informatiques et logiciel
PC de bureau (XP Pro+Office+Antivirus) PC 30 1 500 45 000 29 634,12
Onduleurs 1 KVA Onduleur 30 380 11 400 7 507,31
Autres Matériels Informatiques Forfait 1 5 000 5 000 3 292,68
Sous-total Equipements informatiques et logiciel 61 400 40 434,11
2. Mobilier, matériel de bureau et autres matériels
Photocopieur haut débit Photocopieur 2 4 500 9 000 5 926,82
Vidéo Projecteur Projecteur 1 3 600 3 600 2 370,73
Appareil Photo Numérique Photo 1 500 500 329,27
Climatiseur Split Split 4 950 3 800 2 502,44
Salon Complet Salon 1 5 000 5 000 3 292,68
Sous-total Mobilier, Matériels de Bureau et Autres Matériels 21 900 14 421,94
3. Documentation
Reprographie et publication de documents Forfait/an 3 3 500 10 500 6 914,63
Documentation (Livres et Revues) Forfait/an 3 4 500 13 500 8 890,24
Total Documentation 24 000 15 804,86
Total Biens 58 910 38 794,35
SERVICES
1. Etude et Assistance technique
Consultant individuel pour une Etude sur la contribution du
secteur minier à l'économie (Honoraires + déplacements)
Forfait 1 80 000 80 000 52 682,88
Consultant individuel pour Audit Institutionnel du MMG
(Honoraires + déplacements)
Forfait 1 80 000 80 000 52 682,88
Consultant individuel pour l'élaboration d'une stratégie de
développement communautaire autour des sites d'activités
minières (Honoraires + déplacements)
Forfait 1 25 000 25 000 16 463,40
Consultant individuel pour l'élaboration d'une Lettre de politique
minière (Honoraires + déplacements)
Forfait 1 40 000 40 000 26 341,44
Consultant individuel pour l'élaboration du Code Pétrolier et les
textes d'Application (Honoraires + déplacements)
Forfait 1 200 000 200 000 131 707,19
Provisions pour Fonds d'accompagnement (Etudes, Activités)
pour le développement du secteur extractif.
Forfait 1 500 000 500 000 329 267,97
Sous-total Etude et Assistance technique 925 000 609 145,75
FORMATION ET ATELIERS
Formations Locales
Animation de 5 séminaires ou ateliers pour 70 personnes sur la
dissémination des données sur les impacts du secteur minier sur
l'économie Guinéenne
Séminaire 5 10 000 50 000 32 926,80
Organisation de 2 Ateliers de Consultation et de validation Atelier 2 10 000 20 000 13 170,72
Animation de 2 séminaires pour 70 personnes sur la
dissémination des données du rapport et de mise en place de
l'approche par un système consultatif avec les parties prenantes
Séminaire 2 10 000 20 000 13 170,72
Organisation de 2 Ateliers de consultation sur les projets de
textes proposés et validation des versions finales pour 70
personnes
Séminaire 2 10 000 20 000 13 170,72
Formation de Base et avancée en Information de 75 Agents Forfait 1 20 000 20 000 13 170,72
Total Formations Locales 130 000 85 609,67
Formations à l'Etranger
Formation de 2 experts formateurs en administration réseau et
maintenance informatique
Forfait/expert 2 25 000 50 000 32 926,80
Formation de 2 inspecteurs de mine Forfait/expert 2 25 000 50 000 32 926,80
Formation d'un expert formateur en géostatistique minier Forfait/expert 1 25 000 25 000 16 463,40
Formation de 2 experts formateurs environnementalistes miniers Forfait/expert 2 25 000 50 000 32 926,80
Formation de 2 experts formateurs fiscalistes miniers Forfait/expert 2 25 000 50 000 32 926,80
Formation de 2 experts formateurs juristes miniers Forfait/expert 2 25 000 50 000 32 926,80
Formation de 2 experts formateurs auditeurs miniers Forfait/expert 2 25 000 50 000 32 926,80
Total Formations à l'Etranger 325 000 214 024,18
- 18 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total
(enUC)
Sous-total Formation 455 000 299 633,85
Total Services 1 380 000 908 779,60
FONCTIONNEMENT
Consommables Informatiques (Toner, Clés USB) et Fournitures
et consommables de bureau
Forfait/An 4 6 500 26 000 17 121,93
Divers fonctionnement pour l'organisation des séminaires et
ateliers réservés pour le secteur extractif
Forfait 1 60 000 60 000 39 512,16
Total fonctionnement 86 000 56 634,09
Total Appui au Secteur Extractif 1 524 910 1 004 208,04
- 19 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total (en
UC)
II.1.2 2. Appui à la transparence et au climat des affaires dans le secteur minier : ITIE-G
BIENS
1. Equipements informatiques et logiciel
PC de bureau (XP Pro+Office+Antivirus) PC 2 1 500 3 000 1 975,61
Onduleurs 1 KVA Onduleur 2 380 760 500,49
Ordinateurs Portables Portable 4 2 200 8 800 5 795,12
Scanner Scanner 1 450 450 296,34
Sous-total Equipements informatiques et logiciel 13 010 8 567,55
2. Documentation
Reprographie et publication de documents Forfait/an 3 3 500 10 500 6 914,63
Documentation (Livres et Revues) Forfait/an 3 4 500 13 500 8 890,24
Total Documentation 24 000 15 804,86
Total Biens 85 400 56 238,97
SERVICES
1. Etude et Assistance technique
Collecte, Réconciliation et réalisation de l'Audit des Flux Paiements
effectués par les sociétés minières et les revenus perçus en 2007-2008-2009
Forfait/an 3 60 000 180 000 118 536,47
Consultant International pour l'Analyse des Capacités de Gestion
au niveau de CRD des zones minières
Homme/Mois 2 15 000 30 000 19 756,08
Consultant National pour l'Analyse des Capacités de Gestion au
niveau de CRD des zones minières
Homme/Mois 2 7 000 14 000 9 219,50
Actualisation du Manuel de Procédures Administratives,
Comptables et Financières
Homme/Mois 1 7 000 7 000 4 609,75
Consultant pour Audit des Etats Financiers Homme/Mois 1 15 000 15 000 9 878,04
Consultant Comptable et Financier Homme/Mois 22 2 000 44 000 28 975,58
Sous-total Etude et Assistance technique 290 000 190 975,42
Formations, Ateliers, Séminaires
Ateliers Processus ITIEG Zones Minières Atelier 8 6 250 50 000 32 926,80
Atelier sur la fiscalité Minière + Société Civile + Inst. Rep. Atelier 3 5 000 15 000 9 878,04
Ateliers de Développement Communautaires Atelier 2 5 000 10 000 6 585,36
Formation de Passation des Marchés Session 1 14 100 14 100 9 285,36
Formation en Suivi-Evaluation Session 1 16 000 16 000 10 536,58
Gestion Financière et Budgétaire Session 1 16 000 16 000 10 536,58
Formation sur le Leadership Session 1 11 600 11 600 7 639,02
Sous-total Formation 132 700 87 387,72
Voyages et Etudes
Voyage d'Etudes de 5 cadres dans les pays de la sous- région
pendant 10 jours
Forfait/expert 5 12 500 62 500 41 158,50
Participation à 2 Conférences ITIE de 4 Cadres Forfait/expert 4 12 500 50 000 32 926,80
Sous-total Voyages et Etudes 112 500 74 085,29
Sous total Services 535 200 352 448,44
Fonctionnement
Consommables Informatiques (Toner, Clés USB) et Fournitures
et consommables de bureau
Forfait/An 4 6 500 26 000 17 121,93
Emissions de sensibilisation et les publications Radio et
Télévision
Forfait 1 10 000 10 000 6 585,36
Provisions pour Organisation des Ateliers et Séminaires Forfait 1 15 000 15 000 9 878,04
Total fonctionnement 51 000 33 585,33
Total Appui à la transparence et au climat des affaires 671 600 442 272,74
Total Sous-composante II.1 : Appui au Secteur Minier 2 196 510 1 446 480,78
- 20 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total
(enUC)
II.2 Sous-composante II.2 : Appui au Secteur sylvicole
BIENS
1. Equipements informatiques et logiciel
PC de bureau (XP Pro+Office+Antivirus) PC 100 1 500 150 000 98 780,39
Onduleurs 1 KVA Onduleur 100 380 38 000 25 024,37
Sous-total Equipements informatiques et logiciel 188 000 123 804,76
2. Documentation
Traduction et transcription des Documents (500 exemplaires) Forfait 1 45000 45 000 29 634,12
Reproduction des Documents (500 exemplaires) Forfait 1 60000 60 000 39 512,16
Sous-total Documentation 105 000 69 146,27
Total Biens 293 000 192 951,03
SERVICES
Etudes et Assistance Technique
Actualisation de la Politique Forestière par 2 consultants
(International, National) pour une durée de 2 mois, et ateliers
de validation
Forfait 1 100 500 100 500 66 182,86
Actualisation du Code Forestier et Elaboration des Textes
d'Application par 2 consultants ( International, National) pour
une durée de 2 mois, et ateliers de validation
Forfait 1 100 500 100 500 66 182,86
Actualisation du Code de la Protection de la Faune Sauvage et
réglementation de la Chasse et Elaboration des Textes
d'Application par 2 consultants (International, National) pour
une durée de 2 mois, et ateliers de validation
Forfait 1 100 500 100 500 66 182,86
Réalisation d'une Etude de la Contribution Forestière à
l'Economie Nationale y compris la Fiscalité par un consultant
(International, National) pour une durée d'un mois, et ateliers
de validation
Forfait 1 15 000 15 000 9 878,04
Total Etudes et Assistance Technique 316 500 208 426,63
Formation et Ateliers
Organisation de 4 ateliers de formation de 100 cadres et
agents forestiers
Forfait 1 115 000 115 000 75 731,63
Formation en Economie Forestière Forfait 1 150 000 150 000 98 780,39
Formation en Planification des Opérations Forestières Forfait 1 150 000 150 000 98 780,39
Formation en Technique de Construction d'une Base de
Données Forestières
Forfait 1 150 000 150 000 98 780,39
Formation en Technique de Négociation des Populations
locales en matière des Ressources Forestières
Forfait 1 150 000 150 000 98 780,39
Formation en Méthode de Gestion des Chantiers d'exploitation Forfait 1 150 000 150 000 98 780,39
Sous-Total Formation 865 000 569 633,59
Voyages et Etudes
Voyage d'Etudes de 3 cadres dans les pays de la sous- région
pour 10 jours
Forfait/expert 3 12 000 36 000 23 707,29
Sous-total Voyages et Etudes 36 000 23 707,29
Total SERVICES 1 217 500 801 767,51
Fonctionnement
Consommables Informatiques (Toner, Clés USB) et
Fournitures et consommables de bureau
Forfait/An 4 6 500 26 000 17 121,93
Total fonctionnement 26 000 17 121,93
Total Sous-composante II.2 : Appui au Secteur des Eaux et Forêts 1 536 500 1 011 840,48
TOTAL COMPOSANTE II : Amélioration de la Gouvernance dans les secteurs extractif et
sylvicole
3 733 010 2 458 321,26
- 21 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total (en
UC)
III Composante III : Coordination, Suivi et Mise en Œuvre des Programmes Economiques et Financiers
III.1 Sous-composante III.1 : Appui à la Cellule Technique de Suivi des Programmes
(CTSP)
BIENS
1. Equipements informatiques
PC de bureau (XP Pro+Office+Antivirus) PC 2 1 500 3 000 1 975,61
Onduleurs 1 KVA Onduleur 2 380 760 500,49
Ordinateur Portable (XP Pro+Office+Antivirus) Portable 1 2 200 2 200 1 448,78
Imprimante Personnelle Noir et Blanc Imprimante 2 450 900 592,68
Scanner Scanner 1 450 450 296,34
Total Equipements informatiques 7 310 4 813,90
2. Mobilier, matériel de bureau
Chaises visiteurs Chaise 4 90 360 237,07
Bureaux Ordinaires Ensemble 2 550 1 100 724,39
Armoire Classeur pour Rangement Armoire 2 450 900 592,68
Photocopieur Haut débit Photocopieur 1 4 500 4 500 2 963,41
Sous-total Mobilier, Matériels de Bureau 6 860 4 517,56
Sous-total Biens 14 170 9 331,45
SERVICES
1. Assistance technique
Expert Economiste International Personne/mois 36 15 000 540 000 355 609,41
Assistance Administrative Personne/mois 36 350 12 600 8 297,55
Cabinet International pour un Audit Institutionnel du Ministère
de l'Economie et des Finances
Forfait 1 300 000 300 000 197 560,78
Sous-total Assistance technique 852 600 561 467,74
Fonctionnement
Consommables Informatiques (Toner, Clés USB) et Fournitures
et consommables de bureau
Forfait/An 4 6 500 26 000 17 121,93
Provisions pour Organisation et Participation à des Ateliers et
Réunions
Forfait/An 3 10 000 30 000 19 756,08
Total Fonctionnement 56 000 36 878,01
Total Appui à la Cellule Technique de Suivi des Programmes (CTSP) 922 770 607 677,21
- 22 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total (en
UC)
III.2 Sous-composante III.2 : Cellule de Coordination et d'Exécution des Projets (CCEP)
BIENS
1. Equipements informatiques
PC de bureau (XP Pro+Office+Antivirus) PC 3 1 500 4 500 2 963,41
Onduleurs 1 KVA Onduleur 3 380 1 140 750,73
Imprimante Personnelle Noir et Blanc Imprimante 2 450 900 592,68
Imprimante Réseau Imprimante 1 2 200 2 200 1 448,78
Scanner Scanner 1 450 450 296,34
Total Equipements informatiques 9 190 6 051,95
2. Mobilier, matériel de bureau
Chaises visiteurs Chaise 6 90 540 355,61
Bureaux Ordinaires Ensemble 2 550 1 100 724,39
Armoire Classeur pour Rangement Armoire 3 450 1 350 889,02
Photocopieur Haut débit Photocopieur 1 4 500 4 500 2 963,41
Vidéo projecteurs avec écrans pour la Direction Vidéo-Project 1 3 600 3 600 2 370,73
Sous-total Mobilier, Matériels de Bureau 11 090 7 303,16
3. Matériel roulants
Véhicule 4X4 véhicule 1 50 000 50 000 32 926,80
Sous-total Matériel roulants 50 000 32 926,80
Sous-total Biens 70 280 46 281,91
SERVICES
1. Assistance technique
Expert en Acquisition et passation de Marchés Personne/mois 48 700 33 600 22 126,81
Expert de Suivi Evaluation Personne/mois 48 1 000 48 000 31 609,73
Expert International en Formation Personne/mois 12 15 000 180 000 118 536,47
Expert Local en Formation Personne/mois 48 1 000 48 000 31 609,73
Bureau d'Etude National spécialisé en Informatique pour 6 mois
répartis sur les 3 premières années du projet
Homme/mois 6 7 000 42 000
Consultant National pour Elaboration de Rapport d'achèvement Personne/mois 1 7 000 7 000 4 609,75
Sous-total Assistance technique 358 600 236 150,99
Voyages d'Etude
Visite à Tunis du Coordonnateur pour imprégnation des
procédure de d'Acquisition et de Décaissement de la Banque
Forfait 1 10 500 10 500 6 914,63
Sous-total Voyages 10 500 6 914,63
Sous-total Services 369 100 243 065,62
FONCTIONNEMENT
1. Indemnité
Coordonnateur National Personne/mois 48 3 000 144 000 94 829,18
Réunions de Comité de Pilotage (2 réunions par an) session 8 3 000 24 000 15 804,86
Indemnités de Réunion pour les Membres de CTSP session 8 2 000 16 000 10 536,58
Responsable Administratif et Comptable Personne/mois 48 800 38 400 25 287,78
Assistante Administrative Personne/mois 48 350 16 800 11 063,40
Chauffeur Personne/mois 48 200 9 600 6 321,95
Planton Personne/mois 48 125 6 000 3 951,22
Total Indemnité 254 800 167 794,96
2. Maintenance et Entretien
Carburant/Assurance/Entretien véhicule forfait/an 4 8 500 34 000 22 390,22
Sous-total Maintenance et Entretien 34 000 22 390,22
3. Autres Fonctionnement
Consommables Informatiques et Fournitures et de bureau Forfait/An 4 8 500 34 000 22 390,22
- 23 -
Codes Libellés Unités Qtés PU (en
USD)
Total (en
USD)
Total (en
UC)
Atelier de lancement du projet forfait 1 6 000 6 000 3 951,22
Adhésifs Logo BAD pour les Equipements et Mobiliers forfait 1 6 500 6 500 4 280,48
Sous-total Autres Fonctionnements 46 500 30 621,92
4. Audit
Audit Annuel du projet Pers/An 4 15 000 60 000 39 512,16
Sous-total Audit 60 000 39 512,16
Sous-total Fonctionnement 395 300 260 319,26
Cellule de Coordination et d'Exécution des Projets (CCEP) 834 680 549 666,78
Total COMPOSANTE III : GESTION DU PROJET 1 757 450 1 157 343,99
TOTAL COUT DE BASE PROJET
10 910 526
7 184 973,26
Imprévus pour aléas physiques (2%) 218 211 143 699,47
Imprévus pour hausse de prix (3%) 327 316 215 549,20
TOTAL GENERAL DU PROJET 11 456 052 7 544 221,93
- 24 -
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 5 - Calendrier des Dépenses par catégories de dépenses (en million UC)
Catégories de Dépenses 2011 2012 2013 2014 Total % en
Devise
A. Biens 1,79 0,00 0,00 0,00 1,79 23,77%
B. Services de Consultants et Formations 0,49 2,47 1,48 0,49 4,93 65,37%
C. Fonctionnement 0,09 0,14 0,14 0,09 0,46 6,09%
Total coût de base 2,38 2,60 1,62 0,59 7,18 95,24%
Aléas physiques (2%) 0,05 0,05 0,03 0,01 0,14
Hausse de prix (3%) 0,07 0,08 0,05 0,02 0,22
Total coût projet 2,50 2,73 1,70 0,61 7,54 100,00%
- 25 -
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 6 - Matrice conjointe des PTF pour les réformes des finances publiques
Mesures Etat d’avancement/ Actions à mettre en œuvre Ministère /
Direction
Instrument Source de
financement
Axe 1 - Renforcement de la coordination et de suivi des réformes économiques et financières
1 Mise en place d’un dispositif
de pilotage, de suivi et
d’exécutions des réformes
économiques et financières
Mise en place au niveau du Cabinet du MEF d’un secrétariat permanant qui
sera en charge du pilotage et du suivi des projets / programmes de réformes
économiques et financières. Il supervisera la cellule d’exécution des
projets/programmes, basée sur l’expertise du PADIPOC et qui sera mise à la
disposition de tous les PTF.
MEF / Cabinet AT
Appui logistique
BAD / BM / UE /
PNUD / AFD
Axe 2 Ŕ Amélioration du processus budgétaire
2 Réviser la Loi organique
relative aux lois de finances
pour assurer une convergence
progressive vers les normes
internationales
Texte préparé mais non finalisé / Réviser la LORLF pour assurer une
convergence progressive vers les normes internationales. Adapter les
manuels didactiques et les guides d’application relatifs aux textes
fondamentaux des finances publiques
MEF / DNB AT / étude AFRITAC / BM
3 Réviser la Nomenclature
budgétaire: Classification
économique et fonctionnelle
Presque finalisé avec l’assistance d’AFRITAC; nécessaire pour faciliter les
développements du projet de conception de l’application comptable PICOT /
Effectuer une étude comparative de la Nomenclature non finalisée à la
lumière des normes internationales de FP et identifier tous les écarts. Réviser
la Nomenclature budgétaire pour assurer une convergence progressive vers
les normes internationales. Adapter les manuels didactiques et les guides
d’application relatifs aux textes fondamentaux des finances publiques
MEF / DNB AT /étude AFRITAC
4 Conception d’un modèle de
préparation budgétaire
Outil actuel développé sur tableur Excel ne prenant pas en compte les
prévisions des recettes / Développement d’un modèle intégrant les données
des cadrages macroéconomiques et de DSRP et permettant une préparation
budgétaire automatisée. Elaboration de guides et manuels pour l’utilisation
de cet outil
MEF / DNB AT /étude /
équipement
BAD
5 Renforcer la transparence et
l’exhaustivité dans la gestion
budgétaire
Aucune revue à mi-parcours du budget n’est réalisée. 112 marchés passés en
2010 presque tous en gré à gré représentant GNF 4 000 milliards soit 81%
du budget 2010. Une revue limitée a été effectuée. Un rapport peu fournie a
MEF / DNB AT BAD
- 26 -
Mesures Etat d’avancement/ Actions à mettre en œuvre Ministère /
Direction
Instrument Source de
financement
été établi pour rendre compte de l’exécution budgétaire / Améliorer le cadre
de la revue à mi -parcours de l’exécution du budget ; et la pérenniser pour
les exercices prochains.
6 Etablir les Lois de Règlement Dernière loi de règlement est celle de 2004. Dépenses sans ordonnancement
préalable en 2005 et 2006 créent des difficultés pour apurer les comptes
d’imputations provisoires. Mesures correctives prises en 2010 / Mettre en
place une méthodologie de régularisation des comptes pour permettre le
rattrapage du retard et l’établissement des lois de règlement. / Respecter les
procédures normales d’exécution de la dépense.
MEF / DNB AT
7 Amélioration de la
préparation des prévisions
macroéconomiques
LE système actuel MSEGUI n’intègre pas tous les éléments requis pour une
bonne prévision macroéconomique/ Mise à niveau du modèle de simulation
économique pour permettre notamment de ressortir les indicateurs de
pauvreté
MPC / DNP AT /
Equipement
BAD
8 Réviser le Règlement Général
de la Comptabilité Publique
pour assurer une convergence
progressive vers les normes
internationales
Texte préparé mais non finalisé / Effectuer une étude comparative du RGCP
non finalisée à la lumière des normes internationales de FP et identifier tous
les écarts. Réviser et adopter le RGCP pour assurer une progression
progressive vers les normes internationales. Adapter les manuels didactiques
et les guides d’application relatifs aux textes fondamentaux des finances
publiques
MEF /
DNTCP
AT / Etude
9 Réviser le Plan Comptable de
l’Etat (PCE) pour assurer une
convergence progressive vers
les normes internationales
Validation interne effectuée. / Effectuer une étude comparative du PCE non
finalisée à la lumière normes internationales de FP et identifier tous les
écarts. Réviser et adopter le PCE pour assurer une convergence progressive
vers les normes internationales. Harmoniser la nomenclature budgétaire et
comptable. Finaliser tableau de passage pour TOFE et Tableau de bord du
Trésor
MEF /
DNTCP
AT / Etude
Axe 3 Ŕ Amélioration des recettes de l’Etat
10 Converger vers la mise en
place du Compte Unique du
Trésor
Nombreuses initiatives avec des résultats mitigés pour la fermeture des
comptes dits « satellites ». Nouveaux comptes ouverts en 2009. Refaire
trimestriellement l’inventaire des comptes dans un cadre de concertation
(banques commerciales, trésor et Banque Centrale). Poursuivre la mise en
place de contrats de performance avec les ministères encaissant les recettes
de l’Etat. Analyser l’option de la mise en place des budgets annexes et/ou
des comptes d’affectation spéciale du trésor pour la gestion des situations
particulières en conformité avec la Loi de Finances. Fixer date limite pour
MEF /
DNTCP
AT
- 27 -
Mesures Etat d’avancement/ Actions à mettre en œuvre Ministère /
Direction
Instrument Source de
financement
clôture des comptes et renforcer sanctions contre éventuelles violations.
11 Evaluation du système fiscal
Le système fiscal connait plusieurs contraintes sur le plan de la fiscalité
locale, des exonérations octroyées à certains secteurs et de la prépondérance
de l’informel. Une étude diagnostique du système actuel afin de dégager les
alternatives pour des actions qui permettront d’améliorer l’efficacité et
l’équité du système
MEF / DNI AT / Etude BAD
12 Signature et exécution de
contrats de performance
Les contrats de performance doivent être plus détaillés. A cet égard, les cas
de meilleures pratiques dans d’autres pays peuvent être sources
d’inspiration : Elaboration d’un contrat de performance avec la DNI pour
2011
MEF / DNI AT /
Equipement
BAD
13 Révision du Code Général des
Impôts
La dernière version du Code Général des Impôts remonte à 2005 et n’intègre
pas les mesures préconisées dans les Lois de Finances successives /
Révision et mise à jour du Code Général des Impôts
MEF / DNI AT BAD
14 Contribution du secteur
minier aux recettes de l’Etat
Appui à la réalisation d’une étude sur la contribution du secteur des mines à
l’économie nationale
Etude sur l’harmonisation de l’approche de développement communautaire
Appui à l’élaboration d’une politique minière
MMG/
MEF
AT BAD
15 Révision du cadre
institutionnel, législatif et
réglementaire du secteur
extractif
Réalisation d’un audit institutionnel du MMG
Nouveau code minier en cours de préparation. Finaliser le nouveau Code
Minier et concevoir les textes d’application
Appui à l’élaboration d’un code pétrolier et de ses textes d’application.
MMG
MMG
MMG
AT
AT
BAD
AFD
BAD
16 Appui à la transparence et à
l’amélioration du climat des
affaires dans le secteur des
mines
Appui à la mise en œuvre du plan d’action ITIE de Guinée MMG AT BAD
17 Appui à la modernisation de
la gestion du secteur minier
Mise à jour du cadastre minier
Dotation du MMG de moyens matériels et formation des compétences de
gestion du secteur minier
MMG
MMG
AT / formation/
équipements
AFD
BAD
18 Fonds d’études Réalisation des travaux d’études nécessaires résultant des diagnostics établis
et en harmonie avec les autres bailleurs de fonds présents dans le secteur
extractif en Guinée
MMG
Autres
ministères
AT/ formation BAD
AFD
19 Contribution du secteur
Forestier et faunique aux
recettes de l’Etat
Appui à la réalisation d’une étude sur la contribution du secteur Forestier et
faunique à l’économie nationale
Appui à l’élaboration d’une politique forestière et faunique
Appui à la révision du code Forestier et faunique
MEEFDD AT / formation BAD
- 28 -
Mesures Etat d’avancement/ Actions à mettre en œuvre Ministère /
Direction
Instrument Source de
financement
20 Réforme de la législation
douanière
Apporter de l’assistance pour l’adaptation de la législation douanière afin
qu’elle considère la valeur transactionnelle des marchandises conformément
au GATT VII – OMC
MEF / DGD AT BAD
21 Mise à jour de la
nomenclature douanière
Apporter de l’assistance pour le passage du Tarif version 2002 vers le Tarif
version 2007
MEF / DGD AT BAD
22 Modernisation du système
d’information douanier
Migration du Sydonia ++ vers Sydonia World MEF / DGD AT /
Equipement
BAD
Axe 4 Ŕ Rationalisation de la dépense
23 Chaîne de la dépense Chaîne de la dépense non déconcentrée. Actuellement les DAF et les CF des
ministères doivent se déplacer au MEF pour lancer les engagements et
donner les visas / Déployer l’application Chaîne de la Dépense dans des
ministères pilotes (cout prévisionnel 30.000 $ par ministère plus une
antenne satellite)
MEF / DNB AT
24 Améliorer la déconcentration
du CF
Déconcentration en cours. Contrôleurs Financiers en place dans l’ensemble
des ministères au niveau central mais appoint nécessaire dans certains
ministères dépensiers pour une meilleure efficacité. Absence de CF au
niveau préfectoral, ce rôle étant joué par le DPEF dans 16 sur 33 directions
préfectorales de / Accroître le nombre de Contrôleurs Financiers dans les
ministères dépensiers les plus importants (Education, Santé, Infrastructures.
Nommer des Contrôleurs Financiers dans les directions préfectorales et les
doter des moyens pour l’exercice de leur fonction)
MEF / DNCF AT RG
25 Réaliser le contrôle ex ante
des dépenses et des actes
réglementaires par le CF
Abus des Dépenses faites Sans Ordonnancement Préalable (DSOP) qui a
contribué à ignorer les Contrôleurs Financiers dans le contrôle a priori de la
dépense et du service fait. Absence de mercuriale des prix à jour pour
effectuer un contrôle efficace à priori. Commission mise en place au niveau
de la Direction Nationale des Marchés Publics pour le démarrage de la
procédure de mise à jour de la mercuriale des prix / Réduire les procédures
exceptionnelles par le rétablissement de la procédure normale d’exécution
de la dépense et la révision de l’arrêté instituant les procédures simplifiées.
Ré-analyser l’opportunité de maintenir le dispositif de mise à jour de la
mercuriale des prix au niveau de la Direction Nationale des Marchés
Publics au lieu de la Direction Nationale du Contrôle Financier
MEF / DNCF AT RG
- 29 -
Mesures Etat d’avancement/ Actions à mettre en œuvre Ministère /
Direction
Instrument Source de
financement
26 Actualiser le manuel de
procédures du CF, y compris
nomenclature pièces
justificatives pour assurer une
convergence progressive vers
les normes internationales
Manuel de procédures, guide de contrôle et Nomenclature des Pièces
Justificatives développés mais caducs. / Actualiser et adopter le manuel de
procédures, le guide de contrôle et la nomenclature des pièces justificatives
pour assurer une progression progressive vers les normes internationales.
MEF / DNCF AT AFRITAC
27 Renforcer contrôle service fait Contrôle du service inopérant fait en raison de l’insuffisance de moyens
logistiques / Doter la section en charge du contrôle du service fait de la
DNCF des moyens pour sa mission. Elaborer un rapport semestriel sur
contrôle du service fait. Premier rapport devra couvrir le premier semestre
2011 et être présenté avant fin aout 2011
MEF / DNCF AT BM
28 Etablir les Balances Générales
du Trésor et Lois de
Règlement
Balances Générales établies avec des soldes importants dans les comptes
d’imputation provisoires. Aucune Loi de Règlement établie après 2004.
Cellule mise en place au niveau du Trésor pour la régularisation des comptes
d’imputations provisoires. / Mettre en place une méthodologie de
régularisation des comptes pour permettre le rattrapage du retard
(exemple : obtenir les conventions et avis d’échéance pour le paiement de la
dette extérieure – titre 1) et l’établissement des Balances fiables et des Lois
de Règlement.. Respecter les procédures normales d’exécution de la
dépense.
MEF /
DNTCP
AT / Etude AFRITAC
29 Apurer les arriérés de la dette
intérieure et le solde débiteur
du Trésor à la BCRG
Augmentation du stock d’arriérés de dette intérieure pendant la période
d’exception. Existence d’un solde débiteur significatif du Trésor à la BCRG
soit environ GNF 5 milliards pour lequel un protocole d’apurement a été
signé. / Réaliser l’audit de la dette intérieure et procéder à son apurement
progressif. Mettre en œuvre le protocole avec la BCRG tout en effectuant un
audit pour attester de la réalité et de la correcte évaluation du solde
débiteur
MEF /
DNTCP
AT
30 Réaliser les Audits
trimestriels des marchés
publics
Audits pour le premiers 2 trimestres 2007 faits en collaboration avec l’IGF.
Audits des marchés doit être lancé à la suite du déblocage mi -juillet 2010
par le PADIPOC (projet BAD) de GNF 508 millions. Equipes multi
disciplinaires constituées et termes de référence déjà élaborés. Etendue du
scope d’audit : marchés conclus sur 2008, 2009 (392 marchés lancés pour
environ GNF 3 600 milliards, presque tous gré à gré) et 2010 (2 premiers
mois112 marchés lancés, pour GNF 4 000 milliards). / Faire valider
l’échantillon à auditer par la Banque Mondiale/BAD. Lancer les audits des
marchés publics en prenant en compte les commentaires de la Banque
Mondiale sur les premiers rapports. Pourquoi faire valider l’échantillon à
MEF / IGF AT BAD
- 30 -
Mesures Etat d’avancement/ Actions à mettre en œuvre Ministère /
Direction
Instrument Source de
financement
auditer par la Banque mondiale alors que c’est la Banque qui a assuré le
financement de l’audit ?
31 Mettre en place l’approche
d’audit par les risques et
assurer la formation des
inspecteurs
Approche non fondé sur une approche par les risques. Inclure Guinée dans
programme régional pour l’Afrique d’approche audit par les risques. Il faut
préciser que c’est la Banque mondiale qui va assurer l’inclusion de la Guinée
dans ce programme lorsqu’elle va se réengager dans le pays
MEF / IGF AT BAD
32 Mettre en place un cadre de
concertation entre les corps de
contrôle de l’Etat
Article 6 du décret D/2010/128 portant attributions et organisation du
MCEA consacre la centralisation au MCEA des rapports d’activités et
d’audits des administrations publiques et le secteur parapublic. Dispositif
limité par l’absence d’un cadre de concertation. Création de 4 directions au
sein du MCEA (dont IGE et Direction des Audits pour lesquels des risques
de duplication pourraient survenir à la mise en oeuvre) / Mettre en place un
cadre de concertation entre les corps de contrôle à l’effet d’éviter les
duplications et améliorer la synergie dans les travaux.
MCEA AT BAD
33 Adopter le Nouveau code des
marchés publics
Nouveaux texte code de marché public finalisé en février 2009 mais pas
encore validé. Atelier de validation prévu avant fin octobre 2010. Demande
de régie en cours de finalisation. Soumission à l’organe législatif avant fin
décembre 2010. Finaliser et adopter le nouveau code des marchés publics.
Financer phase 2 et 3 de la mise en place réforme des marchés publics,
relative à la vulgarisation
MEF / DNMP AT BAD
Axe 5 Ŕ Amélioration de la gouvernance financière
34 Opérationnaliser l’ensemble
des modules de PICOT
(Logiciel de comptabilité du
Trésor)
Projet PICOT en fonction pour certains modules; objectif établir balance
consolidée et tableau de bord du Trésor. / Finaliser PICOT pour mettre en
opération tous les modules.
MEF /
DNTCP
AT /
Equipement
AFRITAC
35 Mettre en place une
comptabilité matière
Absence d’application de gestion de la comptabilité matière. / Développer
une application de gestion de la comptabilité matière.
MEF /
DNTCP
AT BM
36 Mettre en œuvre le schéma
directeur informatique
Nombreuses études effectuées ou en cours pour moderniser et déployer
l’outil informatique sur la base du schéma directeur informatique. / Mettre à
disposition une assistance technique de haut niveau pour élaborer un plan
d’action sur base d’une analyse de l’existant et proposer des solutions
techniques pour la mise en œuvre d’un système d’information intégrant tous
les métiers de la gestion des finances publiques.
MEF / DNSI AT BAD
- 31 -
Mesures Etat d’avancement/ Actions à mettre en œuvre Ministère /
Direction
Instrument Source de
financement
37 Adopter la Loi anticorruption Prête, mais non encore examinée au niveau du Conseil des Ministre pour
adoption et transmission au Conseil National de la Transition pour
approbation législative. Mise en place les 8 antennes régionales de l’Agence
de lutte contre la corruption ; 4 déjà établies ; les autres 4 dans quelques
semaines / Former les acteurs sensés animés les antennes régionales (OSC,
Autorités à la base, juges, commissaires…) et mettre à disposition de
support de sensibilisation
MCEA AT
38 Adopter le Programme
national de bonne
gouvernance
Arrêté qui établit le Programme nationale de bonne gouvernance doit être
adopté prochainement. Bureau de coordination en place. Première réunion
tenue début août 2010. Adopter le Programme national de bonne
gouvernance.
MCEA AT PNUD
39 Mettre en place un centre de
documentation
Absence de centre de documentation et d’archivage / Mettre en place un
centre de documentation au Ministère et système d’archivage de tous les
audits
MCEA AT /
Equipement
40 Adopter les textes
réglementaires attestant la
création de la Cour des
Comptes et la rendre
opérationnel
Projet de Loi Organique créant la Cour des Comptes non encore adopté.
Cour des Comptes faiblement doté au regard de ses futures attributions. /
Effectuer une étude comparative du projet de Loi Organique créant la Cour
des Comptes à la lumière des normes internationales de FP et identifier tous
les écarts. Réviser et adopter la Loi Organique créant la Cour des Comptes.
Elaborer un plan stratégique d’opérationnalisation de la future Cour des
Comptes.
Cour des
comptes
AT/ Etude BAD
Axe 6 Ŕ Réforme de la fonction publique / Maîtrise de la masse salariale
41 Assainir le fichier solde et
celui de la Fonction Publique
Nombreuses initiatives insuffisamment coordonnées en cours (bancarisation,
billetage, recensement, cadre organique, revue du système d’information,
fiche d’engagement, Fichier Unique de Gestion Administrative et
Contractuels de l’Etat…). Affectation d’agents n’ayant pas les profils requis
dans certains services / Etablir une feuille de route claire pour compléter le
diagnostic et assurer une cohérence globale entre les initiatives pour une
meilleure efficacité de celles – ci lors de leur mise en œuvre. Refaire
l’inventaire des profils des agents affectés récemment et analyser les
opportunités de réaffectation dans les services appropriés.
MEF / MFP AT /
Equipement
UE / PNUD
- 32 -
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 7 - Domaines d’intervention des bailleurs de fonds en Guinée
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Espagne
AFD
France
USAID
JICA
BAD
BM
FMI
FAO
FENU
UNFPA
OMS
ONUDI
ONUSIDA
OHCDH
PAM
PNUD
UNHCR
UNESCO
UNICEF
OIM
BADEA
BID
CEDEAO
Koweit
Fondations
- 33 -
REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 8 Ŕ Note sur l’initiative de transparence dans les industries extractives
en Guinée Ŕ ITIE G
L’initiative de transparence dans les industries extractives (ITIE) est une initiative
internationale qui a pour but :
1. d’assurer la transparence des paiements et des revenus générés par les industries
extractives en faveur des états
2. de rendre cette information accessible à la société civile et au grand public
3. de favoriser ainsi le bon usage de cette richesse afin qu’elle soit un moteur de la
croissance économique et contribuer au développement durable et à la réduction de
la pauvreté
La Guinée a adhéré officiellement à l’ITIE en avril 2005 et s’est ainsi engagée à satisfaire
aux cinq critères de l’ITIE qui sont :
1. la publication régulière de tous les paiements faits par les compagnies et de tous les
revenus perçus par le Gouvernement de façon compréhensible et accessible par un
large public
2. le rapprochement des paiements et des revenus perçus par la Guinée
3. l’audit indépendant de ces paiements et de ces revenus
4. l’inclusion de la société civile dans la mise en place, le suivi et l’évaluation de ce
processus
5. le développement d’un plan d’action soutenable pour la mise en œuvre de
l’initiative avec le soutien des partenaires du développement
Suite à son adhésion, la Guinée a mis en place ce qui suit :
1. un comité de supervision composé du Premier Ministre, du Ministre des Mines et de
la Géologie, du Ministre de l’Économie et des Finances, du Président de la Chambre
des mines et du Président du CNOSC
2. un comité de pilotage de 24 membres composé pour moitié de représentants du
gouvernement et pour moitié de représentants des compagnies minières et de la
société civile. Celui-ci s’est réparti au sein de trois sous-comités (Statistiques,
Audit, Communication et renforcement des capacités) de façon à mener à bien
chacune des tâches principales de l’ITIE
3. un comité exécutif également tripartite, chargé de veiller à la mise en œuvre du plan
d’action.
Ce processus participatif a fonctionné par consensus et permis une implication active de
chacune des trois composantes (société civile, compagnies minières et gouvernement) dans
la définition, l’organisation et la supervision des tâches à réaliser conformément aux
orientations données par le livre source de l’ITIE internationale.
Sur la recommandation du sous-comité Audit, le comité de pilotage a défini les termes de
référence et recruté un cabinet d’audit indépendant et de réputation internationale pour
- 34 -
vérifier le travail de la collecte et de la réconciliation des données statistiques sur les
paiements faits par les compagnies, d’une part, les revenus perçus par le Gouvernement,
d’autre part. Les consultants du cabinet ont visité les compagnies minières et les
administrations concernées, recueilli et vérifié les données, puis les ont auditées. Les
données collectées et rapprochées ont été publiées en octobre 2006.
Enfin, le sous-comité Communication et renforcement des capacités et la société civile ont
commencé à mener des actions pour procéder à la dissémination des objectifs et du mode
de fonctionnement de l’ITIE en Guinée (ITIEG) et en communiquer les premiers résultats.
Les exigences de publication de l’ITIE et leur application au cas de la Guinée
Le livre source de l’ITIE spécifie que doivent obligatoirement être publiés, sur une base
d’encaissement, tous les paiements et revenus significatifs générés par le secteur minier.
S’il le souhaite, chaque pays peut en outre rajouter des flux qui ne sont pas obligatoirement
requis mais qui revêtent une importance particulière dans le cadre national.
Pour le premier exercice en Guinée, la collecte, la réconciliation et l’audit ont porté sur les
six entreprises minières en phase d’exploitation durant l’année 2005 : ACG, CBG, CBK,
SAG, SMD, SEMAFO et AREDOR
Tel que demandé, les revenus sont comptabilisés sur une base d’encaissement, c'est-à-dire
ce qui est effectivement versé durant l’année, d’où la prise en compte des avances versées
par les compagnies minières dont les remboursements viendront en déduction des
versements des années ultérieures.
Certains des paiements sont effectués en dollars américains, d’autres directement en francs
guinéens. Il a été présenté séparément les paiements qui sont faits en dollars et ceux payés
en francs guinéens.
Les postes des versements en dollars américains qui font obligatoirement partie de l’ITIE
sont :
1. Les « Revenus miniers » qui se composent des avances sur recettes minières, des
taxes minières sur la bauxite et l’alumine, des taxes à l’exportation sur l’or et le
diamant, des impôts sur les bénéfices et des dividendes
2. Les « Revenus du patrimoine » qui se composent des taxes superficiaires, des loyers
d’infrastructure et de certains règlements de dettes extérieures qui ont été transférés
à ACG avec les actifs qu’elle a repris
3. Les « Revenus exceptionnels » qui proviennent de la cession d’actifs : en 2005, il
s’agit des revenus générés par la modification de l’actionnariat de la SAG.
Les autres postes de versements qui sont effectués directement en francs guinéens et qui
font partie des revenus qui doivent obligatoirement être pris en compte par l’ITIE sont :
1. Les versements locaux qui se composent, selon les entreprises et les régions, de la
taxe préfectorale de développement, des contributions au développement
communautaire, des ristournes TCA à certaines préfectures, des impôts locaux
forfaitaires et des dons et subventions locales 2. Les taxes d’import/export qui comprennent les droits de douane, la taxe d’enregistrement
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sur les importations et la taxe/redevance portuaire sur l’exportation de bauxite ou d’alumine
Enfin, bien qu’ils ne fassent pas partie des revenus qui doivent obligatoirement être pris en
compte par l’ITIE, les revenus suivants, versés en francs guinéens, ont également été
retenus par le comité de pilotage de l’ITIE en raison de l’importance qu’ils revêtent en
Guinée :
1. Les autres taxes sur les intrants, qui se composent des taxes sur salaires et
contributions à la Caisse nationale de sécurité sociale et des autres retenues à la
source (Expatriés et services extérieurs et services locaux)
L’activité d’exploitation artisanale du diamant n’est pas incluse dans ce premier exercice en
raison de l’ampleur du travail qui serait nécessaire pour la saisir correctement. Bien que
d’un niveau très inférieur à ceux générés par la bauxite/alumine et l’or, les revenus qu’elle
génère ne sont pas négligeables et l’ITIE essaiera de les saisir lors des exercices ultérieurs.
Audit 2006
La Guinée a procédé à l’audit des paiements et revenus revenant à la Guinée de l’activité
extractive, conformément aux procédures ITIE. Le procédé a été entamé par le recrutement
d’un administrateur indépendant qui a entrepris l’audit ITIE au titre de l’exercice 2006. Le
projet de rapport a fait l’objet de discussion entre les parties prenantes et doit être soumis
dans sa forme définitive avant la fin de l’année 2010 au Secrétariat international de l’ITIE.
Situation politique et perspectives pour l’ITIE Guinée
Le processus ITIE en Guinée a largement souffert de la situation politique durant les années
2009 et 2010. En effet, le financement du Fonds Multi-Bailleurs géré par la Banque
mondiale en appui à la mise en œuvre de l’ITIE en Guinée a été suspendu en raison de cette
situation politique. Le programme ITIE s’est retrouvé pénalisé et n’a pas pu avancer dans sa
mise en œuvre. La mobilisation d’un validateur international pour permettre à la Guinée de
pouvoir engager le processus de vérification de la conformité ITIE n’a pu être possible en
raison de la situation sécuritaire prévalant dans le pays.
A la lumière de ce qui précède, l’ITIE Guinée a demandé en Décembre 2009 la suspension
du délai qui lui est imparti au titre des règlements ITIE pour arriver à la conformité, ce qui a
été approuvé par le Conseil d’Administration de l’ITIE. En raison de l’engagement avec le
soutien de la communauté international du processus de normalisation constitutionnelle en
Guinée en 2010, il est prévu de reprendre le statut de pays-candidat à l’ITIE. Il sera aussi
procédé au recrutement d’un administrateur indépendant pour réaliser l’audit des exercices
2007, 2008 et 2009. Aussi, il est envisagé d’engager le processus de validation pour
conduire la Guinée vers la conformité ITIE.
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REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 9 Ŕ Projet de Termes de Référence du coordonnateur de l’UCEP
1. Objectifs :
L’expert sera recruté et placé sous l’autorité de la Cellule Technique de suivi des
Programmes (CTSP) du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), dans ses fonctions
de tutelle technique et de coordination du projet. Le Coordonnateur aura pour mission
d’évaluer systématiquement la bonne exécution technique des différentes composantes du
projet en supervisant notamment le travail des Cellules de mise en œuvre opérationnelle
(CMOO) ainsi que les prestations des experts et consultants du Projet.
2. Fonctions : Le Coordonnateur du Projet devra :
i) s’assurer de la bonne exécution du projet dans son ensemble en accordant une
attention particulière aux éléments suivants :
- la mise en place et le bon fonctionnement des cellules techniques qui seront
chargées d’assurer l’exécution technique du Projet au niveau des sous-
composantes du Projet ;
- les liens fonctionnels entre l’UCEP, les structures bénéficiaires, les cellules
techniques et le Comité de pilotage (CTSP) lors de l’élaboration des
programmes d’activités du Projet ;
- les étapes administratives à la préparation des dossiers appels d’offres ainsi
qu’à leur transmission au Comité de Pilotage et le lancement ainsi que le
dépouillement par ce dernier, dans le respect des règles et procédures de la
Banque ;
ii) établir un diagnostic précis sur les points ci-dessus en matière de
développement des ressources humaines et valider les modules de formation
proposés dans le Projet ;
iii) assurer la coordination des activités des Projets notamment en maintenant
d’étroites relations avec les structures identifiées ;
iv) assurer le Secrétariat du Comité de Pilotage du Projet et à ce titre (a) préparer
le programme et le calendrier de travail annuel ; (b) convoquer les réunions et
rédiger les comptes rendus ; (c) centraliser et gérer la documentation technique
des Projets et ; (d) procéder à une évaluation de l’exécution du programme de
travail ; (e) élaborer et présenter un rapport annuel d’activités de l’UCEP au
Comité de Pilotage le mois suivant la clôture de l’exercice.
v) formuler les recommandations sur les améliorations à apporter au système de
gestion des informations en matière de suivi physique et financier de
l’exécution des projets ;
vi) coordonner le choix et la mise en place des équipements, en particulier le
matériel et veiller à une programmation des modules de formation en phase
avec la livraison des équipements ;
vii) coordonner la préparation des rapports trimestriels d’avancement des Projets et
s’assurer de leur transmission, à temps ;
ix) préparer les missions de supervision de la Banque et coordonner le programme
de travail et les activités des experts de la Banque dans le cadre de ces
missions ;
x) assister le CTSP Projet dans l’exécution de ses tâches et participer au
recrutement des consultants nationaux.
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(xi) coordonner les travaux d’élaboration du budget annuel
(xii) assurer le suivi de l’exécution du budget approuvé par le CPP et la CTSP
(xiii) contrôler les états financiers du projet
(xiv) identifier les risques fiduciaires du projet et mettre en place un système de
contrôle interne efficace.
3. Compétences requises :
Le candidat à ce poste doit avoir une formation universitaire en économie de
développement ou disciplines connexes (au moins de niveau maîtrise) et une expérience de 7
ans au moins dans la gestion des projets publics en Afrique. Il doit avoir une bonne
connaissance du français qui est la langue de travail du pays. Une connaissance de l’anglais
serait un atout.
4. Durée du contrat : quarante-huit (48) mois calendaires renouvelables
5. Lieu de travail : Ministère de l’Economie et des Finances, Conakry (GUINEE)
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PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 10 Ŕ Projet de Termes de Référence de l’assistance technique en
formation
1. Contexte
La République de Guinée a obtenu un Don du Fonds Africain de Développement (FAD) pour
financer le coût du Projet d’Appui au Renforcement des Capacités de Gestion Economiques et
Financières (PARCGEF).
Le but global du projet est de créer les conditions favorisant la relance de la croissance
économique à travers une meilleure gestion des finances publiques et une meilleure gouvernance
dans les secteurs productifs. Les objectifs spécifiques du projet sont : (i) l’amélioration de
l’efficacité de la gestion des ressources publiques, à travers l’appui à la modernisation des outils et
procédures de préparation, d’exécution et de suivi budgétaires ; et de mobilisation des ressources
fiscales ; (ii) l’amélioration de la gouvernance au niveau des industries extractives et du milieu
naturel, deux secteurs générateurs de recettes pour l’Etat à travers l’appui à la révision des cadres
réglementaires et le renforcement des capacités humaines et matérielles.
Pour permettre d’atteindre ces objectifs, il est prévu d’importants programmes de formation des
cadres évoluant dans, ou avec, ces structures bénéficiaires.
Le dispositif institutionnel pour l’exécution du projet comprend l’Équipe du Projet et les
représentants des structures bénéficiaires du projet.
L’Équipe du Projet est dirigée par un Coordinateur. Il est prévu le recrutement d’un Consultant en
formation pour une durée de douze (12) mois.
2. Fonctions : Sous la responsabilité du Coordonnateur de l’EP, il s’agira pour le consultant de
contribuer à l’exécution des tâches suivantes :
i) Aider dans la formulation des programmes de formation permettant d’atteindre les
objectifs du projet dans chaque structure bénéficiaire ;
ii) Coordonner la programmation et l’exécution des programmes de formation entre la
Cellule d’Exécution du Projet, les structures bénéficiaires et les consultants retenus;
iii) Assurer le suivi de la mise en œuvre des programmes de formation ;
iv) Assister la Cellule pour l’élaboration des dossiers de consultation pour le recrutement des
consultants chargés de la formation ;
v) Aider à fixer les objectifs, le contenu, le lieu (dans le pays ou à l’étranger), la durée et la
périodicité des formations ;
vi) Aider les structures bénéficiaires à faire les bons choix en matière d’assistance technique ;
vii) Contribuer à la constitution des listes restreintes des Centres de formation.
3. Profil du Consultant : il devra :
i) Être titulaire d’un diplôme (3eme cycle) et spécialiste en formation.
ii) Avoir une expérience avérée d’au moins 10 ans en matière de d’appui au renforcement des
capacités des ressources humaines et institutionnelles en matière de gouvernance
économique et financière.
4. Résultats attendus : A la fin de la mission
- Un rapport sur la mise en œuvre du programme de formation est rédigé pour toutes les
structures du projet
5. Durée d’exécution : 24 mois.
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PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 11 Ŕ Projet de Termes de référence pour l’élaboration d’un modèle de
préparation budgétaire pour la Direction Nationale du Budget
Contexte et justification
La Loi des Finances telle qu’élaborée actuellement ne se fonde pas suffisamment sur les
évolutions réelles des ressources et dépenses de l’Etat. La Direction Nationale du Budget (DNB)
ne dispose pas de modèle de prévisions à l’instar de certains pays de la sous-région. Elle utilise le
cadrage macroéconomique qu’élabore la Direction Nationale du Plan, cadrage obtenu à partir
d’un modèle de prévision à moyen et long termes, le modèle de simulation de l’économie
guinéenne (MSEGUI). En outre, les données du cadrage posent quelques problèmes quant à leur
fiabilité et les hypothèses qui y sont formulées.
Par ailleurs, utiliser un modèle de moyen terme pour des prévisions à court terme (préoccupation
de la DNB), revient à prévoir une croissance moyenne trop rigide tandis que les évolutions réelles
de court terme sont beaucoup plus fluctuantes. La prévision à court terme (année N et N+1) est
très dépendante des facteurs d’environnement (au sens large) : cours des produits exportés,
pluviométrie, cours de changes, cours du pétrole,…Ces facteurs jouent de façon très variable
selon les pays, mais de manière générale ils l’emportent sur la politique économique menée. La
prévision à moyen terme (N+3-N+5 ou 7) se démarque nettement du suivi conjoncturel dans la
mesure où on supposera toujours que les circonstances seront moyennes ou légèrement favorables
dans l’avenir. Au contraire, la politique économique, en particulier la politique d’investissement
redevient primordiale à moyen terme.
La prévision à court terme doit en conséquence se traiter en parallèle avec le suivi de la
conjoncture : tout travail sur la prévision à court terme suppose une étude précise (dans la mesure
du possible) préalable de la situation conjoncturelle. Ainsi, un projet de modélisation à la DNB
s’inscrit dans le cadre d’une qualification et d’une rationalisation des méthodes et outils utilisés
pour l’élaboration du budget de l’Etat. Ce qui devrait par ailleurs faciliter l’établissement du plan
de trésorerie du Ministère des Finances.
Objectif : l’objectif poursuivi est de permettre à la Direction Nationale du Budget de disposer
d’un outil de prévisions des recettes et des dépenses de l’Etat basé sur des modèles
économétriques conduisant à des tests (comportement des variables en cas de chocs) et à des
simulations.
Résultats attendus : Les résultats attendus sont : (i) Disponibilité d’un modèle de prévisions
budgétaires à court terme ; (ii)Cadres de la direction formés à l’utilisation du modèle ainsi qu’aux
techniques de collecte, d’analyse et de prévisions budgétaires.
Tâches :
Proposer un ensemble d’interventions cohérentes, intégrées et progressives permettant de
disposer d’un modèle de prévisions budgétaires ;
Exploiter la base de données conjoncturelles de la direction des Etudes Economiques et de
la Prévision ;
Reconstituer au niveau des régies de recettes et autres sources de ressources, des séries
chronologiques longues ;
Analyser la structure des recettes de manière à établir des corrélations ;
Reconstituer des séries chronologiques sur les dépenses et leurs composantes en vue d’une
meilleure analyse ;
Former en matière de collecte et d’analyses statistiques, les cadres impliqués.
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PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 12 Ŕ Dispositions de passation des marchés et de Gestion Financière
du Projet
DISPOSITIONS DE PASSATION DES MARCHES
Tableau récapitulatif des modes de passation des marchésix
(en million UC)
CATEGORIES DE DEPENSES
AOI
AON
LR
AUTRES
TOTAL
BIENS
Equipements informatiques et logiciels
Mobilier de bureau
Véhicule
Climatiseurs
Photocopieur
Vidéoprojecteurs
0,726
0,275
0,035
0,012
0,025
0,015
1,088
0,726
0,275
0,035
0,012
0,025
0,015
SERVICES
Assistance technique Par des bureaux de consultants
Par la CNUCED
Par des consultants individuels
Etudes
Formation Par des bureaux de consultants
Par l’IDEP Audit des comptes
1,722
0,640
1,489
0,042
0,487
0,264
0,464
5,108
2,473 1,722
0,487
0,264
0,640
1,953 1,489
0,464
0,042
CONTRATS DE SERVICES
Ateliers et séminaires
Documentation
Maintenance informatique
Sensibilisation
Voyages d’études
0,422
0,307
0,029
0,007
0,136
0,901
0,422
0,307
0,029
0,007
0,136
FONCTIONNEMENT
Fournitures de bureaux
Indemnités de l’équipe du projet
Fonctionnement et maintenance du véhicule
0,249
0,176
0,023
0,448
0,249
0,176
0,023
TOTAL
0,726
0,275
3,893
2,651
7,545
ix
Les coûts reportés dans le tableau intègrent les provisions pour aléas physiques (2% des coûts) et les provisions
pour inflation (3% des coûts). Le projet est entièrement financé par le FAD. Aucun financement de l’Emprunteur
n’est prévu.
- 41 -
1. Biens - 1,088 million d’UC : Le marché de fourniture de matériel informatique et
logiciels, d’un montant total de 726 mille UC, sera passé en un lot unique selon la procédure
d’appel d’offres international (AOI). L’acquisition du mobilier de bureau, d’un montant total de
275 mille UC, se fera selon la procédure d’appel d’offres national (AON) eu égard aux faibles
montants des fournitures et à l’existence de ces biens et d’un nombre suffisant de fournisseurs
dans le pays. Quant aux climatiseurs (12.000 UC), au photocopieur (25.000 UC), aux
vidéoprojecteurs (15.000 UC) et au véhicule (35.000 UC), leurs acquisitions se feront par
consultations de fournisseurs. Compte tenu des faibles montants et de l’existence dans le pays
d’un nombre suffisant de fournisseurs qualifiés, les consultations pourront être limitées au niveau
national.
2. Services Ŕ 5,108 millions d’UC : Les contrats d’assistance technique assurée par des
bureaux de consultants, pour un montant total de 1,722 million d’UC, seront passés selon une
procédure de consultation sur la base de listes restreintes, l’évaluation des propositions se faisant
suivant la méthode de sélection basée sur la qualité et le coût (SBQC). Les consultants individuels
devant assurer l’assistance technique, d’un coût total de 264.000 UC, seront sélectionnés, pour
chaque contrat, par comparaison des qualifications d’au moins trois (3) candidats parmi ceux qui
ont manifesté leur intérêt pour la mission ou qui ont été contactés directement par l’Emprunteur.
L’assistance technique pour la migration du système informatique douanier Sydonia, d’un coût
total de 487.000 UC, sera acquise, sur la base du gré à gré, par la CNUCED qui est la seule à
posséder les qualifications et l’expérience pour la fourniture et l’utilisation de ce logiciel qu’elle a
développé.
Les différentes études pour un montant total de 640 mille UC et comprenant i) l’élaboration du
schéma directeur informatique (104.000 UC), ii) l’étude sur la fiscalité (62.000 UC), iii) l’étude
sur la contribution du secteur minier (56.000 UC), iv) le fonds d’études sur le développement du
secteur minier (346.000 UC), v) l’élaboration de la stratégie de développement communautaire
(17.000 UC) et, vi) l’audit institutionnel (55.000 UC) seront acquises par consultations sur la base
de listes restreintes. Cette consultation sera limitée au niveau national pour l’étude sur
l’élaboration de la stratégie de développement communautaire compte tenu de la nature et du
montant des prestations. L’évaluation des propositions techniques sera faite selon la méthode de
sélection basée sur la qualité et le coût (SBQC).
Les prestations de services pour la formation, d’un coût total de 1,953 million d’UC, seront
acquises par des bureaux de consultants, en plusieurs contrats d’un montant total de 1,489 million
d’UC, selon la procédure de consultation sur la base de listes restreintes et suivant la méthode de
sélection basée sur la qualité et le coût (SBQC). Un contrat de gré à gré, d’un montant de 464.000
UC, sera passé avec l’Institut africain de développement économique et de planification des
Nations Unies (IDEP) de Dakar qui est le seul institut dans la sous-région dispensant des cours à
durée variable sur la gestion des activités de développement économique et de planification en
Afrique. Des cadres guinéens y ont suivi des programmes de formation dans le passé et ont acquis
des aptitudes qui ont fortement amélioré leur rendement dans le domaine de la gestion et de la
planification du développement.
Les services d’Audit des comptes du projet, d’un montant total de 42.000 UC, seront également
acquis selon la procédure de consultation sur la base d’une liste restreinte et la sélection au
moindre coût sera la méthode adoptée pour l’évaluation des propositions.
3. Contrats de services - 901.000 UC : Les prestations de services pour l’organisation des
ateliers et séminaires (location de salles et services traiteurs), d’un montant total de 422.000 UC
seront acquises suivant une procédure de consultation de fournisseurs locaux. La documentation
(impression de diverses brochures) sera acquise suite à une consultation de fournisseurs nationaux
pour un montant total de 307.000 UC. Le contrat de maintenance informatique, d’un montant de
- 42 -
29.000 UC, sera attribué sur la base du gré à gré à la société de service après-vente du fournisseur
ou, le cas échéant, selon une procédure de consultation de fournisseurs qualifiés. Les prestations
de sensibilisation seront assurées par la Radiotélévision nationale sur la base d’une convention de
services pour un montant total de 7.000 UC. Les voyages d’études (frais de transport et frais
d’hôtel) seront acquis sur la base du gré à gré avec les compagnies aériennes représentées en
Guinée, en fonction des lieux de destination et des hôtels des pays visités.
4. Fonctionnement Ŕ 448.000 UC : Les fournitures de bureaux, d’un coût total de 249.000
UC, seront acquises en différents lots selon une procédure de consultation annuelle de
fournisseurs nationaux pour obtenir un approvisionnement échelonné et des prix fixes pendant
toute l’année. Les acquisitions dans le cadre du fonctionnement et de l’entretien du véhicule,
(carburant, lubrifiant, service après-vente), d’un montant total de 23.000 UC, seront faites sur
la base du gré à gré. Les indemnités de l’équipe du projet seront payées aux ayants droit
conformément aux dispositions prévues à cet effet.
5. Avis général de passation de marchés: Le texte de l’avis général de passation de
marchés sera convenu avec la CTSP du Ministère de l’Economie et des Finances et sera publié
dans l’UN Development Business Online et sur le site Internet de la Banque, après l’approbation
par le Conseil d’administration de la proposition de prêt.
6. Procédures de revue : Les documents suivants sont soumis à la revue et l’approbation de
la Banque avant leur publication : i) Avis d’appel d’offres, ii) Dossiers d’appel d’offres ou
Demandes de propositions aux consultants, iii) Rapport d’évaluation des offres ainsi que des
propositions techniques des consultants, iv) Rapport final d’évaluation des propositions des
consultants comprenant la proposition d’attribution ainsi que le procès-verbal de négociation
et une copie du contrat négocié et paraphé.
7. Revue a posteriori : Les marchés de biens d’un montant inférieur ou égal à 20 000 UC
seront approuvés par les organes d’exécution et revus a posteriori par la BAD. Les dossiers de
passation de marchés, y compris les DAO, les fiches d’évaluation et l’attribution des marchés,
seront conservés auprès de l’organe d’exécution à des fins de revue périodique par des missions
de supervision de la Banque et par l’auditeur recruté à cet effet. L’audit annuel des états financiers
devra intégrer l’audit des acquisitions. Toutefois, la Banque se réserve le droit d’entreprendre un
audit a posteriori de la passation des marchés, à l’occasion de la première mission de supervision
qui suit la fin de la passation des marchés ou à tout moment durant la mise en œuvre des projets.
L’objet de ces audits est de vérifier si les activités de passation de marchés ont été menées
correctement en conformité avec l’accord de prêt et les règles de la Banque. Cette revue
déterminera s’il est nécessaire d’apporter des modifications ou des améliorations aux dispositions
prises pour la passation des marchés. Les organes d’exécution recueilleront, tous les trimestres,
des données sur la passation des marchés et les intégreront en détail dans les rapports d’activité
trimestriels du projet à soumettre à la Banque.
8. Législation et réglementation nationales : Selon le Rapport Analytique Banque
africaine de développement / Banque Mondiale de Juin 2002 sur la Passation des Marchés en
Guinée, le système ne répond pas aux principes de transparence, d’efficacité et d’économie.
Le plan d’action qui avait été proposé à l’issue de la revue du système de marchés publics
visait à (i) lutter contre la corruption, (ii) renforcer la transparence et la concurrence, et (iii)
accroître l’efficacité et la qualité du système de passation des marchés publics. A défaut d’une
mise à jour de ce rapport analytique, et conformément aux nouvelles règles et procédures
d’acquisition de la Banque qui requièrent l’utilisation du système national de passation des
marchés pour les appels d’offres nationaux, une évaluation dudit système devait être réalisée
par la Banque. Cette évaluation n'a pas pu être effectuée du fait de la situation politique du
pays. Un consultant a été commis pour ce faire et il effectuera sa mission à l’issue du
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processus électoral prévu en Guinée. En conséquence, et sur la base du rapport analytique de
juin 2002 et vu la situation du pays qui est considéré comme étant un pays fragile, l’utilisation
du système national de passation des marchés publics n’est pas recommandé notamment dans
le cadre de l’appel d’offres national.
8. Organe d’exécution : L’UCEP sera chargée de l’acquisition des biens, services de
consultants et services de formation. L’UCEP disposera de moyens adéquats pour entreprendre les
activités de passation des marchés requises dans le cadre du projet. A cet effet, un consultant
spécialiste en acquisition sera recruté pour renforcer les capacités de l’UCEP.
9. Plan de passation des marchés : La Banque examinera les dispositions prises par
l’emprunteur pour la passation des marchés dans le cadre du Plan de passation des marchés, pour
s’assurer de leur conformité avec l’accord de prêt et ses Règles en la matière. Le Plan de passation
des marchés couvrira une période initiale d’au moins 18 mois. L’emprunteur mettra à jour ledit
plan tous les ans ou selon que de besoin, mais toujours sur les 18 mois suivants de la durée de
mise en œuvre du projet. Toute proposition de révision du Plan de passation des marchés sera
soumise à la Banque pour approbation préalable.
10. Dispositions relatives à la gestion financière et à l’audit:
10.1 La gestion administrative, financière et comptable sera assurée par l’UCEP sous la tutelle de
la CTSP rendue opérationnelle. A cet effet, un système d’information comptable de type privé sera
utilisé pour la gestion des opérations financières. La comptabilité générale et analytique sera tenue
conformément au système OHADA sur un logiciel adéquat. Il sera tenu compte des spécificités des
projets non générateurs de revenus et des directives du manuel des procédures avec en particulier
l’élaboration d’un tableau des emplois et des ressources (TER) qui présentera les emplois et les
ressources pour l’exercice et cumulés à la fin de l’exercice. Chaque poste du TER fera l’objet d’une
note explicative détaillée. Compte tenu du fait que l’UCEP sera commune aux deux projets
PADIPOC et PARCGEF, elle utilisera donc le logiciel déjà acquis et installé par le PADIPOC.
Par ailleurs et compte tenu du fait que le système comptable du PADIPOC a été faiblement
opérationnel, il est nécessaire de recruter une nouvelle équipe qualifiée et expérimentée pour la
gestion financière et comptable du projet PARCGEF sur une base compétitive. Cette équipe sera
composée de deux personnes qualifiées : (i) un responsable administratif et financier appuyé par (ii)
un comptable qualifié chargé de la tenue de la comptabilité et de l’élaboration des états financiers. Il
sera aussi responsable de l’élaboration de l’inventaire physique des immobilisations du projet. Il est
important que le comptable ait un diplôme bac+4 au moins en comptabilité (et non pas en économie
ou en gestion). Une formation complémentaire du comptable à l’utilisation du logiciel existant sera
programmée et une assistance sera fournie par l’expert en gestion financière de la Banque dès le
démarrage du projet pour s’assurer qu’un bon système d’information comptable est en place, que tous
les risques fiduciaires ont été identifiés et les mesures d’atténuation prises.
En cas de poursuite du projet PADIPOC en parallèle avec le PARCGEF, la même équipe comptable
de l’UCEP tiendra deux comptabilités séparées sur le même logiciel. Le système de contrôle interne
qui sera mis en place par le coordonnateur tiendra compte des risques majeurs identifiés, et doit
prévoir toutes les tâches de contrôle et de supervision pour s’assurer de la bonne exécution des
opérations, de la protection des moyens de paiement et des actifs du projet ainsi que de la qualité des
informations financières.
10.2 Les états financiers du PARCGEF seront préparés par l’UCEP à partir du logiciel de
comptabilité convenablement paramétré. Ces états seront vérifiés par un Cabinet d’audit
indépendant, recruté sur une base compétitive selon les procédures de la Banque, et puis transmis à
la Banque conformément aux directives en la matière au plus tard six mois après la clôture de
l’exercice. Quatre audits annuels des comptes du projet seront réalisés pendant la durée
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d’exécution du projet. Les travaux d’audit seront menés conformément aux termes de référence
spécifiques d’audit des projets financés par le groupe de la Banque et aux normes internationales
d’audit ISA de l’IFAC. Ces audits seront pris en charge par le don FAD. L’audit du projet
fournira des opinions spécifiques sur les états financiers, les états certifiés des dépenses et les
comptes spéciaux.
En référence à ce qui précède, le plan d’action de la gestion financière est le suivant :
Action
Responsable de l’action Délai de réalisation
rendre opérationnel le CPP
Gouvernement Avant le démarrage du projet
rendre opérationnel la CTSP
MEF Avant le démarrage du projet
recrutement d’un responsable
administratif et financier
CTSP Avant le démarrage du projet
contact du fournisseur du
logiciel pour s’assurer de son
paramétrage et de l’existence
de tous les modules nécessaires
CSTP Avant le démarrage du projet
manuel des procédures : à
actualiser celui du PADIPOC
ou élaborer un nouveau
CSTP Dès le démarrage du projet
recrutement d’un comptable
qualifié et expérimenté (bac+4
en comptabilité)
CSTP Dès le démarrage du projet
recrutement d’un auditeur
externe indépendant et ayant
une expérience dans l’audit des
projets publics financés par la
BAD
UCEP Dès le démarrage du projet
mise en place du système de
contrôle interne
UCEP, coordonnateur et
experts
Dès le démarrage du projet
avec un contrôle à postériori
par l’auditeur
Formation à l’utilisation du
logiciel et assistance en
comptabilité des projets
UCEP, Banque Dès le recrutement du
comptable et démarrage des
activités
12. Dispositions relatives aux décaissements
12.1 Il est prévu que le don FAD sera décaissé sur une période maximum de 48 mois à partir de
la date du premier décaissement. Les dépenses de fonctionnement éligibles au don FAD seront
décaissées à travers la méthode du Compte spécial. Le Projet ouvrira à cet effet un Compte
spécial auprès d’une banque jugée acceptable par la Banque pour recevoir les ressources du don
FAD. L’ouverture de ce compte constitue une condition préalable aux décaissements du Don. Le
Compte spécial sera approvisionné par un versement initial sur la base d’un programme de 4 mois
d’activités préalablement approuvé par la Banque. Au besoin, ils seront reconstitués sur
présentation d’une demande et après justification de l’utilisation d’au moins 50% du transfert
précédent. La demande de renouvellement sera accompagnée du programme d’activités des 12
prochains mois et des pièces justificatives des dépenses effectuées.
12.2 Les décaissements au titre des contrats pour les équipements, les fournitures et l’audit des
comptes seront effectués par paiement direct aux fournisseurs sur la base des contrats passés avec
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ceux-ci. Toutefois, les paiements de montants inférieurs à 20.000 UC pourront être effectués à
partir du Compte spécial, avec l’accord préalable de la Banque (sauf le contrat des services
d’audit des comptes). Néanmoins, dans le cas où le Compte spécial est suffisamment
approvisionné, un paiement au-delà des 20.000 UC peut être fait par l’UCEP après accord
préalable de la Banque. Après vérification de la conformité des prestations des fournisseurs et
prestataires du Projet avec les cahiers de charges, l’UCEP préparera les demandes de
décaissement qu’elle soumettra directement à la Banque pour paiement, elle est également en
charge d’en informer la CTSP.
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REPUBLIQUE DE GUINEE
PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION
ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)
RAPPORT D’EVALUATION
Annexe technique 13 Ŕ Liste des documents de référence
1. Document de stratégie de réduction de la pauvreté, phase 2 (DSRP II) 2007-2010
2. Plan stratégique de réforme des finances publiques, 2008
3. Cadrage macroéconomique annuel 2009 (Mise en œuvre de la Stratégie de réduction de la
pauvreté), Direction National du Plan, Ministère de l’Economie et des Finances, Guinée
4. Rapport d’évaluation du PADIPOC
5. Demandes d’appuis des structures identifiées comme composantes du Projet
6. Rapport économique et Social 2006 - 2007, Direction National du Plan, Ministère de
l’Economie et des Finances, Guinée
GUINÉE : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE
GESTION ECONOMIQUE ET FINANCIERE
(PARCGEF)
RÉSULTAT DES NÉGOCIATIONS
Les négociations se sont déroulées le 15 novembre 2010, par vidéoconférence, à
l’Agence Temporaire de Relocalisation de la Banque Africaine de Développement, à Tunis,
entre la Banque et les Autorités guinéennes.
Ces négociations ont été conclues à la satisfaction des deux parties qui se sont
accordées sur les objectifs, les composantes, les activités, les modalités d’exécution du projet
ainsi que sur les termes et les conditions du Don, tels que stipulés dans le rapport
d’évaluation.