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Avril 1890. ihÿr P arm ênni £'on :I .• îy.c.:o 'iiio :i ii I-/-M -1 i*rix de rAbonnentent ^ . S. :iw t / . i;inU J.i r: ! '• 1 ; fnd t.o! I lnif.j lion ;-.or: y.jii poÜB Le dépabtebent • " Ün an .....................7 . . 48 Dr. Six mois. . ............................. 8 »» Trois m ois.. '188 L’OISE i,o:î {■ . 1-ir ri i,i mapti refuv» au nu»»eau a» rue iSamtrJ^ierre, à SentU t : I Ti i a î. ’t n :■iitHm*:! f..; t » I ».:;i .'JU V .l: L ‘i :r. \ i r; . <i (\y IIN 9 ADOt\«\K Rureau du Jouroal.' 1. rue Saiot*Pierre. 1 Ju... i .r>n-nr3^i.T' i i 'i l i t a i n n f r L’AbuûietMàt Mt ««nbl* dTavui#. d 11*111 jèBiili'ItitVtTnnirii tt est considéré comme reaouTelé .j ,'ii ' i>i . i-i| b.i’Mplniÿqn on ^d o in èp aiM ’oTis contraire •ttM •n-'ïeMbna d* 8 t ^ etrî fr. A SENI.IS et chez tous les Libraires du département I Aintamtt f L« Hgno. 0,t0 À - En faits divers, 0,50 c. Sènttf, le 2 Avril 1^. Les élections municipales de Paris vont passér au premier plan pendant les y&~ çances du Paÿlemoni. Ainsi l’exigent non pas notre organisation mais nos habitudes politiques. Phiis qui a toujours exercé ou voulu exercer une influencé exclusive dans les affaires de la France, au lieu de se contenter de sa part légitime et assez considérable, n’a pas la même manière de gérer ses intérêts qu’une autre ville. Le conseil munitüpal de Paris qui aurait, ce semblé, asseX à foire de donner ses soins un budget ordidaire dé 300 millions r- supérieur.à celui de ^ien des petits Etats, —> ne se-contente pas de remplir ce rôle. l’E tat,. comme une. assemblée: dont la Constitution n’a que provisoirement ou**^ blié la place et, en attendant, il se mêle des questions étrangères à sOn domaine. Si, dans les vœux au moins inutiles qu’ils émettent, les conseillers munici paux parisiens n’ayaient pas d’autre pré tention que de poser leurs candidatures éventuelles à la députation, leur, attitude serait déjà parfaitement irrégulière. Mais Us vont plus loin et entendent exercer, dans le présent, comme conseillers muni cipaux, une action directe dans le gou vernement. C’est ce qui rend inaccep table, pour tout homme sensé et pré*' Voyant, l’établissement d'une mairie cen trale et réledtion.d’un maire de Paris. M. Fioquet n’avait pas vu ce danger an temps où il était préfet de la Seine; il ne le voyait pas davantage, devenu, pré sident du Conseil. Nous sommes persua dés qu 0 Mj Constans, qui a pu dans un temps àvoir des illusions, ne donnera pas daqs. cette avehturô. Son attitude dans des circonstances récentes nous en est un garôht, bién qu’il ait eu le tort de ne point prendre parti pour ou contre l’in demnité que s’allouentlès conseillers mu nicipaux de Paris. îi nous suffit aujourd’hui de constater Vimportance excessive que se sont attri buée les conseillers municipaux de Paris. La‘bataille électorale qui va s’engager prouve qu’un mandat à l’assemblée pari sienne n’est pas considéré seulement comme un acheminement à la députation, mais comme une entrée immédiate dans le- gouvernem ent. Les boulangistes, qui sont depuis long temps entrés en campagne, ne dissimulent à cet égard ni leurs espérances ni leurs intentions. Ils comptent entrer à l’Hôtel- de-Ville en majorité sous la conduite de M. Dèroulède, qui s’est attribué récem ment les galons de <( colonel », en atten dant mieux. Car c’est l’autorité de M. Derouléde qui l’emporte, par cette raison décisive que M. Derouléde a déclaré qu’il maintiendrait ses candidats, même s’ils n’étaient point agréés par le Comité dit national. Cette lutte sera intéressante pour le pays, non point par la personnalité des candidats, mais par les idées et les ten dances qui se manifesteront dans les réu nions Un point est d^à acquis. M. Dmmont prétendait, sans convmncre beaucoup de gens, que la France Juive, la Fin d’uti Monde yt la Dernière Bataille étaipnt simplement dirigées contre deç banquiers^ Le marqqis de Moirés, qui se dQiine'le titré de candidat rôvolutioilp'àire, 'a!'etf sqns‘ Iq vouloir le don de remettre les choses ^en leur point. A la suite d'une réunion dans laquelle le inarquis de Morés avait vio lemment secoué les juifs, M. Alfred Na- quet, juif lui-même, et très notable bou- laiigiste, a posé nettement la question dans la Presse, moniteur du boulangisme. M. Naquetsç demande c s’il ne s’agit v pas. d’une concurrence aux-financiers c actuels, montée et poussée par d’autres c financiers .placés dans la coulisse » ; 'il c qjoute que.'M; de Morés a beau se dé^ t fendre d’être antijuif dans le sens reli- « gieux ou ethnique du mot », on ver- rait maître. • .. . A M. Naquet, le non moins boûlàngiste Laur a répondu et sa réponse est plus fran che que les préfaces de M. Drumont et les déclarations de M. de Morés. Ecou tons-le. < Vous avez fait, > dit-il, à M. Naquet, « un plaidoyer de .bon sé- c mite froissé dans sa race, dans ses « ancêtres et presque dans sa religion... c C'est la race qui proteste en vous, c’est < le sémite qui se révolte dans son type, < dans son organisation, dans son génie c même, génie que vous affirmez, que k vous incarnez... Yous.n’êtes.pas impar- c tial, malgré tous vos efforts, parce qu’il c y a au-dessus de vous une question c d'hérédité qui vous domine.. > Et M. Laur explique à M. Naquet qu’il n’a point de patrie, qu’il attire l’argent par une affinité native. Puis il termine, c Conclusion, mon cher Naquet, c’est la « question de race qui est l’obstacle et la < cause du grand conflit; > La conclu sion brutale, est : allez-vous en si cela vous'déplait. M. Naquet s’est contenté de prendre acte de cet aveu et il a remis la suite de la polémique à un autre jour, c’est-à-dire après que M. Boulanger, très perplexe en cette affaire, aura pris parti. C’est M. Laur qui très probablement l’empor tera, non pas en haine de la religion juive, mais parce que la théorie qu’il dé veloppe est une couverture commode pour une campagne dans laquelle on confondra sous le nom de juifs quiconque possède, et cela pour la plus grande joie de la lio de la population parisienne. En suivant avec curiosité, probable ment avec dégoût, cette campagne que la Cocarde commence par des accusations de tripotages, la province dont nous som mes — comme les trois quarts et demi des Parisiens qui ne veulent pas l’avouer, — se repose pour l’avenir sur la fermeté du gouvernement. Non pas qu’il s’agisse d’empêcher Paris de confier ses affaires particulières et son argent à qui bon lui semblera. Le devoir du gouvernement est de respecter, d’assurer la liberté des électeurs. Mais il est aussi de faire res pecter les droits do l’Etat. Si donc, car il faut tout prévoir et la sagesse à Paris est plus rare que l’esprit, si donc le conseil municipal prochain est boulangiste, le gouvernement aura à s’op- pbsér «inVrotaii^ ni faiblésse auic 'mdin*' dres velléités d’empiétement dé l’assem blée de l’Hôtel-de-Ville. . Si, heureuse ment, le conseil municipal-n’e'st pas bpun langiste, le gouvernement devra veillejtr quand mê.met’oarla manie politiqué-n’est; dans cette àséeiqblée, lé monopole d’au'-^ cun groupe et la maladie de tous.. INFORMATIONS Ije voyage dé Kf. Carnot. Le tracé des VojageB de M. le Préaident de la Répabliqae a sqbi quelques modiScations. M. Car4 not ne s'arrêtera pM A Avignon, comme il dotait la faire tout d’abord; le Prétident ne visitera eettq ville que iore de soD.8eoopdTo;age,' en le re n ^ n t k Montpellier, les 23 et 24 mai. ■. Denx éleotiqae.léglBlatives ont eq lipu 0auB les Alpes-Mantimea (1'* circonsériptioD do Nice), M. Rsibérti, révieionnitle. a été élu ps)r 5,942 voix, contre 5,385 k M. Borriglione, répUr blicain. ; Dans le Rhône, M. Ouicb*r^. républicain, a été élu par 2,626 voix, contiv 1,236 à M. B.ediOi socialiste, e t 143 A M. Dufonr, anarchiste. La commission du budget a décidé, samedi, d’iox terrompre' ses travaux jusqu’au 29 avril. A.cetté date, elle examinera un certain nombre de rapporU qui auront pu être étudiés , par les rapporteur», notamment les rapports de M. Francis Charm^, snr les affaires étrangères ; de M. Reinacb, sor l'intérieur; de M. Siegfried, snr le commerce ; de M. A. Proust, sur les beaux-arts ; de M. Le Myre de Vilers, sur les colonies; do M. Fouquot, sor l’Imprimerie nstionale. Ces rapports pourront, de la soKe, être dépotés, dès la rentrée sur le borean de la Cbarabro, Dahomey. Il résulte d’un télégramme reçu au sops-secré* tariàt des colonies que dans la rencontre qui eut lieu vendredi dernier avec les troupes de Dahomey, nous avons perdu un ofQcier d’infanterie de msriqe, le capitaino Oudard, détaché au bstailinn .toa tj. I. Ptlur le cas où lés goavernements don- oeraienl stiilé aiix travaux dé la Goaférence, les dispositions suivantes se recommande raient \ ^a) L’exécution dos mesures qui seraient prises dans chaque Etat sera surveillée par un nombre suffisant de, fonctionnaires spé cialement qualifiés, nommés par le gouver nement du pays, et indépendant des patrons aussi biea que des ouvriers. (à) Lel rapports annuels de ces fonction naires, publiés par les gouvernements des divers pays, seront communiqués par chacun d’eux aux autres gouvernements. (c) Chncun de ces Etats procédera pério diquement et autant que possible dans une forme semblable à des relevés statistiques, quant aux questions visées dans les délibé rations de la Conférence. (d) Les Etats participants échangeront entre eux ces relevés statistiques, ainsi que le texte des prescriptions émises pur voie législative ou administrative et se rapportant aux questions visées dans les délibérations de la Conférence. IL II est désirable que les délibéralions des Etats participants se renouvellent, afin Hé | e . commuQiqtter ' réçLipniquemqni iles .ibsérvaiions que lès. suites donoéès aiix délibérations de la présente Conférence auront suggérées, et afin o'examiner l’op portunité de les modifier ou de les compléter. ' Cette rédaction a été adoptée à l'unani- •i^ité, à l’exceplion toutefois de la France, dont les représentants se sont abstenus. UnlDteni6WdeH.JDlesSinion. D'aoo convereatioD qu'a eue avec M. Jules Simon, retour do Berlin, un rédacteur de ï’Enla- { itte, nous estrayous le passage suivant, relatif à Incident Delabave : c — Quelques journaux ont considéra blement exagéré l'histoire de vos détnélés avec te délégué socialiste, M. Deiabayo. Qu’y a-t-il do vrai dans ce dissentiment? « — Rien ou presque rien. Dés le début, je ne pouvais élre d’accord avec les tbéories socialistes de M. Deiaiiaye. Je l’ai dissuadé, un jour, de prendre la parole à la Confé rence au nom de la délégation française : c Dans ce cas, me dit-il, il aurait mieux c valu que je ne vinsse pas. Peut-être fe- y rais-jo mieux de me retirer. > — Sans doute, lui répondis-je, votre y^stention à cotte Conférence eilt mieux souB-iieoteuant eu 1870 et capitaine depuis 1881. Un télégramme mentionne aussi le décès du sous-lieutenant Mousset, de l'infanterie d» marine, 1*' régiment ; cet officier serait mort des suites d’une insolation. Ouvriers bijoutiers. M. Ribot a reçu ce matin une délégation de la Chambre syndicale des ouvriers bijoutiers qui venait l’entretenir de l’intérêt qu'il y aurait, pour leur corporation, A ce que les cbnsula français A l’étranger envoyassent des indications sur la sltnation de leur industiie, le prix de main- d'œuvre, etc., dans les pays od ils sont accrédités. Le ministre s déclaré que son attention avait déjA été attirée sur cette question et qu’il va étu dier, d'accord avec le ministre du commerce, les moyens de donner la plus large publicité aux seignemenla industriels et commercianx fournis par nos agents consulaires. La CoDfércBce ouvrière de Berlin. Les travaux de la Gonféreuce de Deriin ont été clos samedi, 29 mars. Les délégués français sont rentrés à Paris, et l'un d'eux, M, Jules Simon, a déjà eu unontrclion avec le ministre des affaires étrangères sur les délibérations auxquelles il a pris part. La Commission de la Conférence, qui avait été chargé de rédiger un projet de réso lution résumant les points soumis à la dis cussion, a' adopté la rédaction suivante qui émane des délégués allemands : ID VnpiiMIUU \/UUBrU, UUVVUUU MU UBUllIII*. -lUB , . B U tiV.iV V.VI.IV1 ..u. railleurs gabonais. Cet officier, né en 1838, étmt- * , mais votre départ serait d un clTet . . ... . .. irw,. .. . IAnlnn..l.ln . T?l Vf nffi un « déplorable. » Et M. Delahaye, qui est un homme fort doux, extrêmement érudit, se rendit immédiatement à mes observations. € — Je n'ai nullement l'intention, lui < dis-je, de vous empêcher de prendre la < parole ; mais failes-le en votre nom per- < soiinel et n’engagez pas la France. » € Le jour suivant, M. Delahaye demanda la parole. Je me levai aussitôt et je dis que te discours qu’il allait pronoucer n'aiiait engager que lui, et que je réservais l’opinion de la délégation française. < Cet incident, considérablement grossi, se réduit, comme vous le voyez, A des pro portions très simples. Mais que d’ennuis cela noos causait, reprit M. Jules Simon. Il ne se passait pas de jours sans que deux ou trois journalistes vinssent nous trouver. M. Delahaye? étais-je obligé de répondre, mais le voilà devant vous. Il n’a nullement l'intention de partir. Aucun dissentiment n'existe entre nous. < — Que pensez-vous, a demandé ensuite notre confrère à son interlocuteur, de la ré ception qui vous a été faite à Berlin 7 « — Elle ne peut qu’être flatteuse pour la France. J'ai déjeuné une fois et dîné une autre fols avec l’empereur, et toujours ce monarque m’a placé à sa droite. t — A-t-il été question, à la Conférence, du désarmement? < — Aucunement. J'étais président de la plus importante des commissions, et jamais je n'aurais toléré qu’on agitât celte question en ma présence. x — Quelle est votro opinion personnelle sur l’empereur, et qu'y a-t-il de vrai sur les conversations qu’on vous a prêtées avec Guillaume? — Comme toujours, on a brodé, brodé. Noiis ne pouvons nous résoudre à être cc.lmes. Je n’avais pas à parier, avec.l'em- piireur d'Allemagne, de paix ou de guerre. Toutes nos conversations ont roulé sur la liilérature française, sur des personnalités er. vue, et surtout sur la Conférence. J'ai trouvé en Guiiiaumo If un homme d’une courtoisie extrême, parlant lo français comme vous et mot, et très au courant des questions que nous allions traiter à la Con- féienco. D'ailleurs, quelle opinion voiilez- v^is que j’aie d'un homme que je n'ai vu que deux heures dans ma vie? Tout ce que je puis vous dire, c’est que c'est un homme fort gai et trop occupé, à mon gré, des ré formes qu’il veut entreprendre pour songer actuellement à la guerre. c — Un mot encore, avant do prendre congé de vous. Quelles sont, à votre point de vue, les conséquences du départ de M. de Rismarck?. ' — Je ne puis vous dire que fort peu de choses à ce sujet. Je sais que .M. do Bis- marck-s’en est allé et ne reviendra pas. Je sais que M. de Caprivi lui a succédé et ne gouvernera pas. Je sais enfin que tout, en Allenugne.-qakauif: projets de réformes. » Les Ouvriers des Abattoirs DE LA. VILLETTE Une manifestation avait été organisée par les ouvriers des abattoirs de La Viiiette. On devait, samedi dernier, venir protester en masse devant riJôtei-<ie-Yiile et la Chambre des députés contre les mesures prises par le gouvernement au sujet de rentrée en France des moulons élrangers. Sur l'ordre du ministre de l'intérieur, le préfet de police avait pris toutes les mesures nécessaires pour pouvoir dissiper les groupes qui se formeraient sur la voie publique ou les cortèges trop considérables. Les ouvriers, en présence de cette altitude de l'administration, ont renoncé à la mani festation projetée. Quelques-uns de leurs délégués seulement, accompagnés de M. Pau- lard, conseiller municipal, se sont rendus à l'IIÔtcl-de-Villcct au Palais-Bourbon.Ilsonl remis aux membres du bureau du Conseil et aux députés de la Seine une note exposant leu'fs réclamations. Dans celte note, les ou vriers demandent que le gouvernement au torise au moins l'importation directe des moutons vivants de provenance étrangère au marché de La Viiiette dans des wagons sous plomb, ces moutons étant, en outre, soumis à une rcglemenlation sanitaire nui donnera toute garantie, comme par exem'pic la pro duction d'un certificat de santé attestant qu’ils proviennent d’une région où il n'a pas été constaté de maladie contagieuse depuis au moins un mois au moment de leur expé dition. LE PARLEMENT SÉIVAT S^ncc du samedi 29 mars. La haute Assemblée n’a siégé samedi, contrairement à l’usage, que pour discuter un certain nombre de projets qu’elle désirait voter avant les vacances. De ce nombre étaient la proposition de loi, portant modifi cation du paragraphe premier Je l’article 5 de la loi du 4 mars 4889 sur la législation des faillites, les projets de loi ouvrant au ministre du commerce, do l’industrie et des colonies, sur l'exercice 1889, un crédit sup plémentaire de 2,700,000 fr. pour subvention à la marine marchande, et, sur l’exercice 1890, un crédit extraordinaire de 80,000 fr. pour les dépenses du congrès télégraphique international; enfin, le projet do loi portant modification à l'article 2 de la loi du 23 juin 1857 sur les marques de fabrique cl sur lequel l’urgence a été déclarée. M Bozérian avait présenté sur ce dernier projet un amendement qu’il a retiré pour se conformer aux vœux du ministre du commerce qui dé sirait vivement que le vote do ce projet en suspens depuis 1888, no fut pas retardée. Tous ces projets votés, lo Sénat s’est ajourné au mardi 0 mai. CDAMBRE DES DEPUTES .Samedi, la Chamiire, après une question de .M. Ferroui, sur l’attitude du gouverne ment vis-à-vis des ouvriers de l’Etat, à l’oc casion de la manifestation du f**' mai, a discuté l'interpeliatidn de M. Le Provost de Launay sur l’application de la loi du 19 juil let 1889. relativement aux indemnités de résidence. L’ordre du jour pur et simple a été a par 305 voix contre 192. La Chambre s’est également ajournée au 6 mai. LA DROITE INDEPENDANTE Les termes du programme adopté par les indépendants, dit le Fi-jaro, ont été arrêtés il y a deux mois environ. dés.Ie début de U fordiation.tlu bouveau gt^ouph, él chhsl^és dans un document qui ne devait pas être livré il la piibiicité. i.e Figaro ajoute qu’il est parvenu néanmoins à s en procurer une copie. En voici la teneur, dont il garantit l'e.xactitude ; < Les députes « indépendants >, désireux de réunir leurs efforts pour la défense des intérêts conservateurs, ont établi ainsi les conditions de leur entente. « Le respect de la volonté nationale et la reconnaissance des droits du suffrage uni versel sont les buses fondamentales do leur programme politi(|ue. N’ayant pas soulevé aux élections la question de la forme gouver nementale, ils ne la soulèveront pas davan tage devant le Parlement. Quelles que soient leurs préférences, ils confirmeront leur con duite de député à leur langage de candidat. Les institutions existantes sont légalement établies, iis ne les mettront pas en question. A la nation seule, toujours maîtresse do scs destinées, appai lient le droit de les réviser. c i.e but est d’aider à la formation dans l'avenir d’une nouvelle majorité de gouver nement en écnrtani ie.« perspeclives d’une révolution qui, bien que ciiimériques, ont toujours été exploitées dans un intérêt de parti, r.’ost donc au pays seul qu'ils songent en unissant aujourd'hui leurs efforts. Pa4 d'opposition syslémutiiiue, volonté absolue de rien sacrifier des intérêts qu’ils se sont engagés u défendre, mais en même temps, volonté arrêtée de seconder la tentative do ceux qui e»snicniient de donner satisfaction , aux griefs de l'opinion, de s'efforcer d’empê- clier le mal, de toujours coopérer au bien. « Quant aux réformes dont ils ne cesse ront de poursuivre la réalisation,elles seront celles que réclament les électeurs de qui ils tiennent leui's mandats : rétablissement do l’équilibre financier par une administration cigoureiiseraenl économe ne s’inspirant que de i’intérét national; ni emprunts ni impôts nouveaux, diminution des charges publiques par la simplification des rouages administra tifs et l’exécution moi us coûteuse des travaux publics. Abrogation des lois d’exil, indépen dance communale pour la création des écoles primaires libres, admissibilité de tous les citoiens munis de leurs brevets aux emplois d'instituteurs publics, liberté de conscience par la faculté laissée aux ministres du culte de donner dans l'école l’instruction reli gieuse aux enfants qui veulent la recevoir. c En matière militaire, dispositions légales assurant la culture des hautes études et te recrutement du clergé. Politique économique protégeant cflicucement l'agriculture et le travail national. Etude constante des ques tions ouvrières de façon à assurer à la loi toute son action pour la protection des tra vailleurs et des faibles. c Dans la poursuite do ces réformes comme dans toutes les circonstances que les événements feront surgir, les députés indé- pendanU resteront fidèles au grand monve- menl démocratique de ce siècle. Un tel mou vement est aujourd'hui un fait définitif, et loin d'en être effrayés, ils y voient un gage d'unité et de progrès. » m (14) feuilleton A. V. Paip Jules EERMIIVA* ll~ Veniier bxim li tête : P-llIeuliL.. Et il n’A pa« en un élan da géoéroaitéi dft|Hijûiir| de coBKien^I Mail c’en deae animomire! •’écHa l’ao-> cfopiMUira, oubliant qua nn|uère U appll- qualt; In -néme éplibète à la mère. flmplemcal — Du nriiar UJfaore que Varedataolt aoppèrel.»»! ,/< — Crerei-Tona dom que j’al consenti • rougir dèvanlLluil.*. fit la mère en on damier éUn d’ertnell. ‘" a . W mis à —.,— . - ^ , rr Eb buqil.vqld ce qaej* vous deaunde, it n'inilsta plus. rf-. le ania à vos ordres, dlt-li. Vened avée moi. Vous verrta mou fils. Je TOUS présentèrai à lui comme ua fondé de pouvoirs, chargé de lui remettre les fonds à Marseille. Cest seulement ainsi que nous aurons raison de lui. Vous conseoiez à rac compagner, n'est-ce pas? ~ Je suis piéi. Je vous demanda seulement lo temps de passer chez moi. A quelle heure devrai-je me présenter à votre hôtel? Venez à onze heures. Ma femme de cbèmbre vous introduira dans mon apparte ment. Mon fils sera sans doute leniré. Nous prendrons toutes les mesures nécessaires. Et elle lui lendit la main, pour sceller le pacte. Il la prit et la garda un instant dans la sienne : » Je serai exact, dit-il. Puisse le ucriflce du martyr n'éire pas inutile I Il vit une larme dans les yeox de M** Ver- nier; U s’inclina snr sa main et . la balsa, vaincu, lui aussi, par ce f.*roce égoïsme de mère. M aii^nant il était décidé; il comprenait que son véritable devoir d'amitié était dans une complicité absolue, aveugle ; des volontés de son ami, quelles qu’elles fussent, il serait l’exécuteur passif. E> quelles voloniésavaient jamais été plus nettement exprimées que les sinnnesl liais il ne suffisait pas de rnisonuer t il follait agir on plutôt réagir contre les main- drnssesqai nvaientéiécommises. Destémoins, que Pollet qvait raccolés, aucun d’eux, très Tralscmbtablemeni, ne prendrait l'initiative d’aneitUmirehe, n ,'pnr.btmhenr, le Juge dlnstrucilon n’avait pas Jugé uille de noter leurs noms et leurs adresses. Quant à H*** Granson, elle ne bougerait pas, sur l'ordre formel de son maître. Restait Lamblin, cet intrus, quePollet avait mis si niaisement au couraot de cette affaire. Aussi, pourquoi ce reporter était-il ainsi venu se Jeter dans ses jambes? Il y a vraiment des gens d'une indiscrétion! Alais aussi, de son côté, quelle nécessité de se fier ainsi au premier venu? En vérité, il s’adress lii les plus vifs repro ches, envahi par celte idée qu'il avait forfait à l’amitié : il ne songeait plus qu’à détruire l’échafaudage de preuves que, ce matin encore, il s’efforcait de consolider, à si grande peine. ' Il s’agissait de dépister Lamblin. Serait-ce facile? Voici que le journaliste avait, comme Itd-mAme, trouVé la trace de M** Vernier. C’éUit cette histoire de robe exceptionnelle, 3 ui avait tout perdu. Mon Dieu! pourvu que, ans son journal, il n'eût pas écrit quelques lignes dénonciatrices 1 Et, en sortant de la maison d'Auteuil, H. Pollet courut à un kiosque et acheta le NouveUiste. La rubrique : • le Crinte de la rue Sainle- Anne », éclatait en sei»nde page. Dans la rue, M. Pollet ne pouvait lire. Il entra dans un café et, bien que n'ayant pas diné, il prit la demi*tasse que le garçon lui apporta sans qu’il l’eiIt demandée. Hais quelle supposition qu’un homme aux allures aussi p o a ^ n’eût pas diné, à neuf heures du soir!... • L’instruction de l'affaire Caribert suit son cours. PiuMeors témoins ont été entendus qui, tous, sens exception, ont dénoncé les esproquerieiin^s exactions dont Us avpient été victiroai. 1 ^ causes dn crime semblent donc parfalument^uddées, ei| bien qu’U no rentre pas dans la catégorie des « excusa bles s, U est à supposer que le jury trouvei^, dans l’exposé de la cause, de sérieux motifs d’iodulgeuce. » — Bravo! pensa Pollet. Voilà qui est bien dit! les circonstances atténuantes! qui sait? un acquittement peut-être!... Il continua : , « D’ailleurs, nous apprenons à la dernière heure que des faits nouveaux, sur lesquels il ne nous appartient pas d’insister, parce que jusqu'ici ils semblent aux noo-initi^ n’avoir aucune corrélation avec t^tte affaire, pour raient changer du tout an tout la situation de l'accusé. Notre disc^tiou bien conuue nous empêche d insister. • Qù’est-ce que cela veut dire? se deman dait Pollet. Quel diable de mystère a encore Oairé ce maudit Lamblin? Les non-initiés I changer du tout an tout!... . Et il relisait ces mots étranges, comme s il eût tsj^ré, entre les lignes, découvrir un sens caché qui lui eût échappé tout d’abord. L’article se terminait là. Ensuite commen çait une autre rubrique : « l’Altercation du café Riche». Le èafé Riche! se dit Pollet. Pardien I je vais y aller. Peut être y rencun- trerabjece Lamblin. Il faudra bien qu’il s’ex plique, et si d’aventure il est prêt à quelque imprudence compromettante, je saurai bien l’arrêter. Cette affaire ne le regarde pas, api^ tout H. Pollet était très monté, et eût été très mal venu l’imprudent qui en ce moment se fût avisié de lui apporter la pfeuve indéniable de linnocence de Varodai. La belle H** Ver nier avait accompli un véritable miracle, et comme Pollet comprenait bien la passion insensée de son ami! i 11 sortit de resiamlnet et sauta dans une voiture. Au café Riche ! M. Pollet ne quittait plus les cafés! Et H** Granson qui l'attendait pour le dîner! Il s’agissait bien de cela!... Dix fois, l’ancien notaire se pencha à mi corps hors de la voiture, adjurant le cocher d aller plus vite : il y aurait un pourboire sérieux. Enfin il arriva et s’élança sur le trottoir. Il pénéiraàriuiérieur,déliherément,eo habitué, et alla droit aux tables ou la veille il avait rehcoiitré Lamblin et ses amis Elles étaient occupées par des familles hollandaises. Il arrêta le garçon : ' — Est-ce que H. Lamblin est-Ià? — U. Lamblin, à cette heure-cil jamais! à moins que... Voyez donc aux bambous... Aux bambous!... Quid les bambousI Là- bas, au fond!... Ce que c’est que l’ignorance? Ne pas savoir que la salle du fond du café Riche, en retour snr la rue Le Peletiei', est garnie de banquettes, à cadres de bambou!..* — Vous verrez, ajouta complaisamment le garçon, il est peut-être avec les'Messteurs du duel... Du duel! Ah! les journalistes! Quelle clique de batailleurs! M. Pollet s’engageà résolument' dans les bambous. H. Pollet ne trouva pascelui qu'il cherchait. Seulement comme il s’approchait trop curieu sement d'un groupe de quatre personnes, groupées dans un coin, et qui causaient, pen chées Tune vers l’autre avec mystère, l'une d’elles, personnage chauve à longues mous* taches, lui dit très sèchement : — Vous désirez. Monsieur?... \ Il battit en retraite, s’excusant. Attendre 1 à quoi bon? Le garçon o'avait-il paa Indiqué 1res nettement qu’à imreilie heure 11n’existait aucune chance de rencontrer Lamblin. Et pnlS| l’heure passait, et il était tempsdeteair parole à H"* Vernier. Il s'assit cependant, voulant encore interroger le garçon. On lui servit du café. 11 l'avala en se brûlant. Ce n'était pas le même garçon. Celui-ci parais sait rogne, peu disposé à lier conversation. H. Follet s’enfuit et de nouveau prit une voilure. Calé, voiture ; voiture, café ! quelle existence pour un homme qui depuis quinze ans n'est pas une seule fois sorti le soir! Uh ! ses chères études!... Il arriva aux Champs-Elysées. La femme de chambre l'attendait dans ht loge du suisse. Evidemment, son signalement avait été donné, car, avant quil eût prononcé une parole, la camériste s’écria : — Enfia! Ah! Madame vous attend avec une impatience 1... Il n’avait plus la notion du temps ni du lieu. Par où le coodaisit-on?QueIs vestibules, f 'aleries, saloas traversa-t-il? Il lut eût été mMSsible de le dire. Seulement, il sentit que quelqu’un lui pre nait les mains avec une ar& ur névrease et il vit Vernier dans une matieée de drap rouge éclatant, qui lui cria : ~ Venez, je vous en supplie. Le malheu reux enfant nous perd !... Et elle l'ciitralna, à travers d’antres pièces, jusqu’à une sorte de fumoir japonais. sur un canapé, un homme éuit étende, cramoisi, chantonnant un air que.conpaleal des hoquets. — Et M"* Vernier, avecnneirenienavrée, p i ^ u e sinistre : » Voilà oelnl pour qnl on se dévoue... re- ■ gardez le! Il estivrel.». Ivrq! c’^ l t vrai I 11 était renltré, U y ûTldû . une heure û peine, titubant, incapable de parler. En vain sa aaère l’avait aq)tiré de H - y ■■ i I '■I § • V

L’OISE Trois mois.. '188bmsenlis.com/data/pdf/js/1889-1891/bms_js_1890_04_03_MRC.pdf · Chambre syndicale des ouvriers bijoutiers qui venait l’entretenir de l’intérêt qu'il

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Avril 1890.— i h ÿ r P a r m ê n n i

£ 'o n: I .• î y . c . : o ' i i i o :i i i I - / - M -1

i*rix de rAbonnentent . S. : i w t

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Trois m o is .. ' 1 8 8L’OISEi ,o :î

{■. 1-ir ri i,imapti r e fu v » a u nu»»eau a » r u e iS a m trJ^ ie rre , à S e n tU

t : I Ti i a î. ’t n :■ iitHm*:! f ..; t »I ».:;i. 'J U V . l : L ‘i :r. \ i r ; . < i (\yIIN 9 A D O t\« \K

Rureau du Jouroal.' 1. rue Saiot*Pierre. 1J u .. . i.r>n-nr3^i.T' i i 'i l i t a in n f r L’AbuûietM àt M t « « n b l* dTavui#. d 11*111 jèBiili'ItitVtTnnirii t t est considéré comme reaouTelé

.j ,'ii ' i>i . i-i| b.i’M plniÿqn on ^ d o in è p a iM ’oTis contraire•ttM •n-'ïeMbna d* 8 t ^ e t r î f r . A S E N I.IS

e t c h e z to u s le s L ib ra ire s d u d é p a r te m e n tI A in tam tt f L« Hgno. 0,t0 À - En faits divers, 0,50 c.

Sènttf, le 2 Avril 1 ^ .

L es é lec tio n s m un ic ipales d e P a r is v o n t p a s sé r a u p re m ie r p lan p e n d a n t le s y&~ ça n ce s d u P aÿ lem oni. A insi l ’e x ig e n t non p as n o tre o rg a n isa tio n m ais n o s h ab itu d es p o litiques. P h iis q u i a to u jo u rs ex e rc é ou v o u lu e x e rc e r u n e in flu en cé ex c lu siv e d a n s le s affaires d e la F ra n c e , a u lieu de se c o n te n te r de s a p a r t lé g itim e e t assez co n sid é rab le , n ’a pas la m êm e m an iè re de g é r e r ses in té rê ts qu’u n e a u t r e v il le . L e co n se il m un itüpa l d e P a r is q u i a u r a i t , ce sem b lé , asseX à fo ire d e d o n n e r ses soins

u n b u d g e t o rd id a ire d é 300 m illio n s r - s u p é r ie u r .à ce lu i de ie n d es p e ti ts E ta ts , —> n e se -co n ten te pas d e re m p lir ce rô le .

l ’E t a t , . com m e u n e . assem blée: d o n t la C o n stitu tio n n ’a q u e p ro v iso irem e n t ou** b lié la p lace e t , en a t te n d a n t, i l se m êle des q u estio n s é t ra n g è re s à sOn dom aine.

S i, d an s les v œ u x a u m oins in u tile s qu’ils é m e tte n t, le s co n se ille rs m u n ic i­p a u x paris ien s n ’a y a ie n t pas d ’a u tre p ré ­te n tio n que de p o se r le u rs c a n d id a tu res év e n tu e lle s à la d é p u ta tio n , le u r , a t t i tu d e s e r a i t d é jà pa rfa item en t i r ré g u liè re . M ais Us v o n t p lus lo in e t e n te n d e n t e x e rc e r , d an s le p ré se n t, com m e co n se ille rs m u n i­c ip a u x , u n e ac tio n d ire c te d a n s le g ou­v e rn e m e n t. C’e s t ce q u i re n d inaccep­ta b le , p o u r to u t hom m e sensé e t pré*' V oyan t, l’étab lissem en t d 'u n e m airie cen ­t r a le e t ré le d tio n .d ’un m aire d e P aris .• M . F io q u e t n ’av a it pas v u ce d a n g e r an tem p s où il é ta i t p ré fe t d e la S e in e ; il n e le v o y a it pas d a v a n tag e , devenu, p ré ­s id e n t d u C onseil. N ous som m es p e rsu a ­dés qu 0 M j C on stan s , q u i a p u dans u n te m p s à v o ir des il lu s io n s , n e d o n n e ra pas d aq s . c e tte av e h tu rô . Son a t t i tu d e dans des c irc o n stan ce s ré cen te s n o u s en e s t u n g a rô h t, b ién qu ’i l a i t e u le to r t de ne p o in t p re n d re p a r ti p o u r ou c o n tre l ’in ­d em n ité que s’a l lo u e n t lè s co n se ille rs m u­n ic ip a u x d e P a ris .

î i n o u s su ff it au jo u rd ’h u i d e c o n s ta te r V im portance excessive q u e se so n t a t t r i ­b u é e le s conse ille rs m u n ic ip au x d e P a r is . L a ‘b a ta ille é le c to ra le q u i v a s’en g a g er p ro u v e qu’un m an d a t à l’assem blée p a r i ­s ien n e n ’e s t p as co n sid éré seu lem e n t com m e u n ac h em in em en t à la d é p u ta tio n , m ais com m e u n e e n tré e im m éd ia te d an s le- g o u v ern em en t.

L es b o u lan g is tes , q u i s o n t d ep u is lo n g ­tem p s e n tré s en cam p ag n e, n e d iss im u len t à c e t é g a rd n i le u rs esp é ran c es n i le u rs in ten tio n s . I ls co m p te n t e n t r e r à l ’H ô te l- d e -V ille e n m ajo rité sous la co n d u ite d e M . D èro u lèd e , q u i s’e s t a t t r ib u é ré cem ­m e n t le s galons d e <( co lo n e l » , en a t te n ­d a n t m ieu x . C ar c’e s t l ’a u to r i té d e M . D erou léde q u i l ’em p o rte , p a r c e t te ra iso n déc isive que M. D erou léde a d éc la ré q u ’il m a in tie n d ra it ses c a n d id a ts , m êm e s’ils n ’é ta ie n t p o in t a g réés p a r le C om ité d i t n a tio n al.

C e tte lu t te s e r a in té re s sa n te p o u r le p a y s , n o n p o in t p a r l a p e rso n n a lité des ca n d id a ts , m ais p a r le s id ée s e t le s te n ­dances qu i se m an ife s te ro n t d a n s les ré u ­n ions

U n p o in t e s t d ^ à ac q u is. M . D m m o n t p ré te n d a it , san s convm ncre beaucoup d e g e n s , q u e la F r a n c e J u iv e , l a F i n d ’u t i M o n d e y t l a D e r n iè r e B a ta i l le é ta ip n t s im p lem en t d irig é e s c o n tre deç banquiers^ L e m arq q is d e Moirés, qu i se dQiine'le t i t r é d e ca n d id a t rôvo lu tio ilp 'à ire , 'a!'etf sqns‘ Iq v o u lo ir le d on d e re m e t tr e le s choses en le u r p o in t. A la s u ite d 'u n e ré u n io n d an s laq u e lle le in a rq u is d e M orés av a it v io ­lem m en t secoué le s ju i f s , M . A lfred N a - q u e t , j u i f lu i-m êm e, e t t r è s n o tab le b o u - la iig is te , a posé n e tte m e n t la question dan s la P r e s s e , m o n ite u r du bou lang ism e.

M . N a q u e ts ç dem ande c s’i l n e s’ag it v pas. d’u n e c o n c u rre n c e au x -f in a n c ie rs c a c tu e ls , m o n tée e t poussée p a r d’a u tre s c fin an c iers .placés dans la coulisse » ; ' i l c q jo u te que.'M ; d e M orés a beau s e dé^ t fe n d re d’ê t r e a n ti ju if d an s le sen s r e l i - « g ieu x ou e th n iq u e du m o t » , o n v e r - ra i tm a ître . • .. .

A M. N a q u e t, le non m oins bo û làng is te L a u r a ré p o n d u e t sa rép o n se e s t p lu s fr a n ­ch e q u e les p ré fac es de M. D ru m o n t e t le s d éc la ra tio n s d e M. de M orés. E co u ­to n s - le . < V o u s avez f a i t , > d i t - i l , à M . N a q u e t, « u n p la id o y e r de .b o n sé - c m ite fro issé d an s sa ra c e , d an s ses « a n c ê tre s e t p resq u e d an s sa re lig io n ... c C 'es t la ra c e q u i p ro te s te en vo u s, c’e s t< le sém ite q u i se ré v o lte d an s so n ty p e ,< d an s son o rg a n isa tio n , d an s son gén ie c m êm e, g én ie q u e vous affirm ez, que k v ous in c a rn e z ... Y ous.n ’êtes.pas im par- c t i a l , m a lg ré to u s vos effo rts , parce qu’il c y a a u -d e ssu s de v o u s u n e question c d 'h é ré d ité q u i vous d o m ine.. >

E t M. L a u r exp lique à M. N a q u e t qu ’il n ’a p o in t de p a tr ie , qu’il a t t i r e l ’a rg e n t p a r u n e affin ité n a tiv e . P u is il te rm in e , c C onclusion , m on c h e r N a q u e t, c’e s t la « question d e ra ce q u i e s t l’obstacle e t la< cau se du g ra n d conflit; > L a co n c lu ­s io n b ru ta le , e s t : a llez -v o u s e n s i ce la v o u s 'd ép la it.

M . N a q u e t s’e s t co n te n té d e p re n d re a c te de c e t a v e u e t il a re m is la s u ite de la po lém ique à u n a u tre j o u r , c’e s t-à -d ire a p rè s q u e M . B o u la n g er, t r è s perp le x e e n c e t te affa ire , a u r a p ris p a r ti . C’e s t M. L a u r q u i t r è s p ro b a b le m en t l ’em por­te r a , n o n p as en h a in e de la re lig ion ju iv e , m ais p a rc e q u e la th é o rie qu ’il d é ­veloppe e s t u n e co u v e rtu re com m ode p o u r u n e cam pagne d an s laq u e lle on confondra sous le nom d e ju ifs qu iconque p ossède , e t ce la p o u r la p lu s g ra n d e jo ie d e la lio de la p opu la tion p aris ie n n e.

E n su iv a n t av e c c u r io s ité , p ro b a b le ­m e n t av e c d é g o û t, c e tte cam pagne q u e la C o ca rd e com m ence p a r des accusations d e tr ip o ta g e s , l a prov ince d o n t n ous som ­m es — com m e le s tro is q u a r ts e t dem i d es P a ris ie n s q u i n e v e u le n t pas l ’av o u e r, — se repose p o u r l’a v e n ir s u r la fe rm eté d u g o u v ern em en t. N o n pas qu’il s’ag isse d ’em p ê ch er P a r is de confie r ses affaires p a r tic u liè re s e t son a rg e n t à qu i b on lu i sem b lera . L e d ev o ir du g o u v ern em en t e s t de re s p e c te r , d ’a s s u re r la l ib e rté des é le c te u rs . M ais i l e s t au ssi de fa ire re s ­p e c te r le s d ro its do l ’E ta t .

S i do n c, c a r il fa u t to u t p ré v o ir e t la sagesse à P a r is e s t p lu s r a re q u e l ’e sp r it , s i d o n c le co n se il m un icipal p rochain e s t b o u lan g is te , le g o u v ern em en t a u ra à s’op-

p b sé r « inV ro ta ii^ n i fa ib lésse auic 'mdin*' d re s v e llé ité s d’em p ié te m e n t d é l ’assem ­blée d e l ’H ô te l-d e -V ille . . S i, h e u re u se ­m e n t, le co n se il m unicipal-n’e'st p as bp u n la n g is te , le g o u v ern em en t d e v ra veillejtr qu an d m ê.m et’o a r la m an ie politiqué-n’e s t; dans c e t te àséeiqblée, l é m onopole d’au'- cu n g ro u p e e t la m alad ie de tous.. ‘

INFORMATIONSIje voyage dé Kf. Carnot.

Le tracé des VojageB de M. le Préaident de la Répabliqae a sqbi quelques modiScations. M. Car4 not ne s'arrêtera pM A Avignon, comme il dotait la faire tout d’abord; le Prétident ne visitera eettq ville que iore de soD.8eoopdTo;age,' en le re n ^ n t k Montpellier, les 23 et 24 mai.

■. Denx éleotiqae.léglBlatives ont eq lipu 0auB les Alpes-Mantimea (1'* circonsériptioD

do Nice), M. Rsibérti, révieionnitle. a été élu ps)r 5,942 voix, contre 5,385 k M. Borriglione, répU r blicain. ;

Dans le Rhône, M. Ouicb*r^. républicain, a été élu par 2,626 voix, contiv 1,236 à M. B.ediOi socialiste, e t 143 A M. Dufonr, anarchiste.

La commission du budget a décidé, samedi, d’iox terrompre' ses travaux jusqu’au 29 avril. A.cetté date, elle examinera un certain nombre de rapporU qui auront pu être étudiés , par les rapporteur», notamment les rapports de M. Francis Charm^, snr les affaires étrangères ; de M. Reinacb, sor l'intérieur; de M. Siegfried, snr le commerce ; de M. A. Proust, sur les beaux-arts ; de M. Le Myre de Vilers, sur les colonies; do M. Fouquot, sor l’Imprimerie nstionale. Ces rapports pourront, de la soKe, être dépotés, dès la rentrée sur le borean de la Cbarabro,

D a h o m e y .Il résulte d’un télégramme reçu au sops-secré*

tariàt des colonies que dans la rencontre qui eut lieu vendredi dernier avec les troupes de Dahomey, nous avons perdu un ofQcier d’infanterie de msriqe, le capitaino Oudard, détaché au bstailinn .toa tj.

I . P tlur le cas où lés goavernem ents don- oeraienl stiilé aiix travaux dé la Goaférence, les dispositions suivantes se recom m ande­ra ie n t \

^a) L’exécution dos m esures qui seraien t prises dans chaque E tat sera surveillée par un nombre suffisant de, fonctionnaires spé­cialement qualifiés, nommés par le gouver­nem ent du pays, e t indépendant des patrons aussi biea que des ouvriers.

(à) Lel rapports annuels de ces fonction­naires, publiés par les gouvernements des divers pays, seront communiqués par chacun d’eux aux autres gouvernem ents.

(c) Chncun de ces Etats procédera pério­diquem ent e t au tan t que possible dans une forme semblable à des relevés statistiques, quant aux questions visées dans les délibé­rations de la Conférence.

(d ) Les Etats participants échangeront en tre eux ces relevés statistiques, ainsi que le texte des prescriptions émises pur voie législative ou adm inistrative e t se rapportant aux questions visées dans les délibérations de la Conférence.

IL II est désirable que les délibéralions des Etats participants se renouvellent, afin Hé | e . commuQiqtter ' réçLipniquemqni iles .ibsérvaiions que l è s . suites donoéès aiix délibérations de la présente Conférence au ron t suggérées, e t afin o 'exam iner l’op­portunité de les modifier ou de les compléter.

' Cette rédaction a été adoptée à l 'unani- •i^ ité , à l’exceplion toutefois de la France, dont les représentants se sont abstenus.

UnlDteni6WdeH.JDlesSinion.

D'aoo convereatioD qu'a eue av ec M. Jules Simon, retour do Berlin, un rédacteur de ï’Enla-{ itte, nous estrayous le passage suivant, relatif à

Incident Delabave :

c — Quelques journaux ont considéra­blem ent exagéré l'h isto ire de vos détnélés avec te délégué socialiste, M. Deiabayo. Qu’y a-t-il do vrai dans ce dissentim ent?

« — Rien ou presque rien. Dés le début, je ne pouvais élre d ’accord avec les tbéories socialistes de M. Deiaiiaye. Je l’a i dissuadé, un jou r, de prendre la parole à la Confé­rence au nom de la délégation française : c Dans ce cas, me d it-il, il au ra it mieux c valu que je ne v insse pas. Peut-être fe- y rais-jo mieux de m e re tirer. >

— Sans doute, lui répondis-je, votre y ^ s t e n t i o n à cotte Conférence eilt mieux

souB-iieoteuant eu 1870 et capitaine depuis 1881.Un télégramme mentionne aussi le décès du

sous-lieutenant Mousset, de l'infanterie d» marine, 1*' régiment ; cet officier serait mort des suites d’une insolation.

O u v r i e r s b i j o u t i e r s .M. Ribot a reçu ce matin une délégation de la

Chambre syndicale des ouvriers bijoutiers qui venait l’entretenir de l’intérêt qu'il y aurait, pour leur corporation, A ce que les cbnsula français A l’étranger envoyassent des indications sur la sltnation de leur industiie, le prix de main- d'œuvre, etc., dans les pays od ils sont accrédités.

Le ministre s déclaré que son attention avait déjA été attirée sur cette question et qu’il va étu­dier, d'accord avec le ministre du commerce, les moyens de donner la plus large publicité aux seignemenla industriels et commercianx fournis par nos agents consulaires.

La CoDfércBce ouvrière de Berlin.Les travaux de la Gonféreuce de Deriin

on t été clos sam edi, 29 m ars. Les délégués français son t ren trés à P aris, e t l'un d'eux, M, Ju les Sim on, a déjà eu unon trc lion avec le m inistre des affaires étrangères su r les délibérations auxquelles il a pris part.

La Commission de la Conférence, qui avait été chargé de réd iger un projet de réso­lution résum ant les points soumis à la dis­cussion, a' adopté la rédaction suivante qui ém ane des délégués allem ands :

ID VnpiiMIUU \/UUBrU, UUVVUUU MU UBUllIII*. -lUB , . B U tiV.iV V.VI.IV1 . .u .railleurs gabonais. Cet officier, né en 1838, étmt- *, m ais votre départ serait d un clTet

. . . . . . . . irw ,. .. .IA n ln n ..l.ln . T?l Vf nffi u n« déplorable. » Et M. Delahaye, qui est un hom m e fort doux, extrêm em ent érudit, se re n d it im médiatem ent à mes observations.

€ — J e n'ai nu llem ent l'in ten tion , lui< d is-je , de vous em pêcher de prendre la< paro le ; m ais failes-le en votre nom per-< soiinel e t n ’engagez pas la France. »

€ Le jo u r suivant, M. Delahaye dem anda la parole. J e me levai aussitôt et je dis que te discours qu’il a llait pronoucer n 'aiiait engager que lu i, e t que je réservais l’opinion de la délégation française.

< Cet incident, considérablem ent grossi, se ré d u it, comme vous le voyez, A des pro­portions très simples. Mais que d ’ennuis cela noos causait, re p rit M. Ju les Simon. Il ne se passait pas de jours sans que deux ou trois journalistes vinssent nous trouver. M. D elahaye? étais-je obligé de répondre, m ais le voilà devant vous. Il n ’a nullem ent l 'in ten tion de p artir . Aucun dissentim ent n 'ex iste en tre nous.

< — Que pensez-vous, a dem andé ensuite n o tre confrère à son interlocuteur, de la ré ­ception qui vous a été faite à Berlin 7

« — Elle ne peut qu’ê tre flatteuse pour la F rance. J 'a i déjeuné une fois e t d îné une au tre fols avec l’em pereur, e t toujours ce m onarque m’a placé à sa droite.

t — A-t-il été question, à la Conférence, du désarm em ent?

< — Aucunement. J 'é tais président de la plus im portante des commissions, e t jam ais je n 'au ra is toléré qu ’on agitât celte question en m a présence.

x — Quelle est votro opinion personnelle sur l’em pereur, e t qu 'y a-t-il de v ra i su r les conversations qu’on vous a prêtées avec G uillaum e?

— Comme toujours, on a brodé, brodé. Noiis ne pouvons nous résoudre à être cc.lmes. Je n ’avais pas à parier, av e c .l'em - piireur d'Allemagne, de paix ou de guerre. Toutes nos conversations ont roulé su r la liilé rature française, su r des personnalités er. vue, et surtout su r la Conférence. J 'a i trouvé en Guiiiaumo I f un homme d ’une courtoisie extrêm e, parlant lo français comme vous e t mot, e t très au courant des questions que nous allions tra ite r à la Con- féienco. D 'ailleurs, quelle opinion voiilez- v ^ is que j ’aie d 'u n homme que je n 'ai vu que deux heures dans ma v ie? Tout ce que je puis vous d ire, c’est que c'est un homme fort gai e t trop occupé, à mon gré , des ré­formes qu’il veut en treprendre pour songer actuellem ent à la guerre.

c — Un mot encore, avant do prendre congé de vous. Quelles sont, à votre point de vue, les conséquences du départ de M. de R ism arck? . '

— Je ne puis vous dire que fort peu de choses à ce sujet. Je sais que .M. do Bis- m arck-s’en est allé et ne rev iendra pas. Je sais que M. de Caprivi lui a succédé e t ne gouvernera pas. Je sais enfin que tout, en Allenugne.-qakauif: projets de réform es. »

Les Ouvriers des AbattoirsD E L A . V I L L E T T E

Une m anifestation avait été organisée par les ouvriers des abattoirs de La Viiiette. On devait, samedi d ern ie r, venir protester en masse devant riJôtei-<ie-Yiile e t la Chambre des députés contre les mesures prises par le gouvernem ent au sujet de re n trée en France des moulons élrangers.

S ur l'ordre du m inistre de l'in té rieu r, le préfet de police avait pris toutes les mesures nécessaires pour pouvoir dissiper les groupes qui se formeraient sur la voie publique ou les cortèges trop considérables.

Les ouvriers, en présence de cette altitude de l'adm inistration, ont renoncé à la m ani­festation projetée. Quelques-uns de leurs délégués seulem ent, accompagnés de M. Pau- lard , conseiller municipal, se sont rendus à l'IIÔ tcl-de-Villcct au Palais-B ourbon.Ilsonl rem is aux membres du bureau du Conseil et aux députés de la Seine une note exposant leu'fs réclam ations. Dans celte note, les ou­vriers dem andent que le gouvernem ent au­torise au moins l'importation directe des moutons vivants de provenance étrangère au m arché de La Viiiette dans des wagons sous plomb, ces moutons étant, en outre, soumis à une rcglem enlation sanitaire nui donnera toute garantie, comme par exem'pic la pro­duction d 'un certificat de san té attestant qu’ils proviennent d ’une région où il n 'a pas été constaté de m aladie contagieuse depuis au moins un mois au moment de leu r expé­dition.

LE P A R L E M E N T

S É I V A T

S ^ n c c du samedi 29 mars.La haute Assemblée n ’a siégé samedi,

contrairem ent à l’usage, que pour discuter un certain nom bre de projets qu’elle désirait voter avant les vacances. De ce nombre éta ien t la proposition de loi, portan t modifi­cation du paragraphe prem ier J e l’article 5 de la loi du 4 m ars 4889 sur la législation des faillites, les projets de loi ouvrant au m inistre du commerce, do l’industrie e t des colonies, sur l'exercice 1889, un crédit sup­plém entaire de 2,700,000 fr. pour subvention à la m arine m archande, et, su r l’exercice 1890, un créd it ex traordinaire de 80,000 fr. pour les dépenses du congrès télégraphique in ternational; enfin , le projet do loi portant modification à l'article 2 de la loi du 23 juin 1857 su r les m arques de fabrique c l sur lequel l’urgence a été déclarée. M Bozérian avait présenté su r ce d ern ie r projet un am endem ent qu’il a retiré pour se conformer aux vœux du m inistre du commerce qui dé­sirait vivem ent que le vote do ce projet en suspens depuis 1888, no fut pas re tardée.

Tous ces projets votés, lo Sénat s’est ajourné au m ardi 0 mai.

C D A M B R E D E S D E P U T E S

.Samedi, la Chamiire, après une question de .M. Ferroui, su r l’attitude du gouverne­ment vis-à-vis des ouvriers de l’E tat, à l’oc­casion de la m anifestation du f**' m ai, a discuté l'in terpeliatidn de M. Le Provost de Launay sur l’application de la loi du 19 ju il­let 1889. relativem ent aux indem nités de résidence.

L’ordre du jo u r pur e t simple a été a par 305 voix contre 192.

La Chambre s’est égalem ent ajournée au 6 mai.

LA DROITE INDEPENDANTELes termes du programme adopté par les

indépendants, d it le Fi-jaro, on t été arrêtés il y a deux mois environ. dés.Ie déb u t d e U fordiation.tlu bouveau gt^ouph, é l c h h s l^ é s dans un document qui ne devait pas être livré il la piibiicité. i.e Figaro ajoute qu’il est parvenu néanm oins à s en procurer une copie. En voici la teneur, dont il garan tit l'e.xactitude ;

< Les députes « indépendants >, désireux de réun ir leurs efforts pour la défense des intérêts conservateurs, on t établi ainsi les conditions de leur entente.

« Le respect de la volonté nationale e t la reconnaissance des droits du suffrage uni­versel sont les buses fondamentales do leur programme politi(|ue. N’ayant pas soulevé aux élections la question de la forme gouver­nem entale, ils ne la soulèveront pas davan­tage devant le Parlem ent. Quelles que soient leurs préférences, ils confirm eront leu r con­duite de député à leur langage de candidat. Les institutions existantes sont légalement établies, iis ne les m ettront pas en question.A la nation seule, toujours m aîtresse do scs destinées, appai lient le droit de les réviser.

c i.e bu t est d’a ider à la formation dans l'avenir d ’une nouvelle majorité de gouver­nem ent en écnrtani ie.« perspeclives d ’une révolution qui, bien que ciiim ériques, ont toujours été exploitées dans un in térê t de parti, r.’ost donc au pays seul qu 'ils songent en unissant aujourd 'hui leurs efforts. Pa4 d'opposition syslémutiiiue, volonté absolue de rien sacrifier des intérêts qu’ils se sont engagés u défendre, mais en même temps, volonté arrêtée de seconder la tentative do ceux qui e»snicniient de donner satisfaction , aux griefs de l'opinion, de s'efforcer d ’empê- c lier le m al, de toujours coopérer au bien.

« Quant aux réformes dont ils ne cesse­ront de poursuivre la réalisation ,elles seront celles que réclam ent les électeurs de qui ils tiennent leui's m andats : rétablissem ent do l’équilibre financier par une adm inistration cigoureiiseraenl économe ne s’in sp iran t que de i’intérét national; n i em prunts ni im pôts nouveaux, diminution des charges publiques par la simplification des rouages adm inistra­tifs e t l’exécution moi us coûteuse des travaux publics. Abrogation des lois d ’exil, indépen­dance communale pour la création des écoles prim aires libres, admissibilité de tous les cito iens munis de leurs brevets aux emplois d 'instituteurs publics, liberté de conscience p a r la faculté laissée aux m inistres du culte de donner dans l'école l’instruction reli­gieuse aux enfants qui veulent la recevoir.

c En matière m ilitaire, dispositions légales assurant la culture des hautes études et te recrutem ent du clergé. Politique économique protégeant cflicucement l'agriculture et le travail national. Etude constante des ques­tions ouvrières de façon à assurer à la loi toute son action pour la protection des tra­vailleurs e t des faibles.

c Dans la poursuite do ces réform es comme dans toutes les circonstances que les événem ents feront surg ir, les députés indé- pendanU resteront fidèles au grand m onve- m enl démocratique de ce siècle. Un tel m ou­vem ent est aujourd 'hui un fait définitif, e t loin d 'en être effrayés, ils y voient un gage d 'un ité et de progrès. »

m(14) f e u i l l e t o n

A . V.P a ip J u l e s E E R M I I V A *

l l ~ V eniier b x im l i tê te :P - l l I e u l i L . .

Et il n’A pa« en un élan da géoéroaitéi dft|H ijû iir | d e coB K ien^ I

Mail c’e n dea e an im om ire! •’écHa l’ao-> cfop iM U ira, oubliant qua n n |u è re U appll- qualt; In -ném e éplibète à la m ère.

flmplemcal

— D u n r i i a r U J fa o re que V areda tao lt aoppèrel.»»! ,/<

— Crerei-Tona d o m que j ’al consenti • ro u g ir dèvanlLluil.*. fit la m ère en on d am ier éU n d’e rtn e ll.‘" a . W

m is à — . , — . - ^, r r Eb buq il.vq ld ce q a e j* vous deaunde,

i t n 'in ilsta plus.rf-. l e ania à vos ordres, d lt-li.

Vened avée moi. Vous v e rrta mou fils. Je TOUS présentèrai à lu i com m e u a fondé de

pouvoirs, chargé de lui rem ettre les fonds à M arseille. C est seulem ent ainsi que nous aurons raison de lui. Vous conseoiez à ra c ­com pagner, n 'est-ce pas?

~ Je suis p ié i. Je vous dem anda seulem ent lo tem ps de passer chez moi. A quelle heure devrai-je m e présenter à votre hôtel?

Venez à onze heures. Ma femme de cbèm bre vous introduira dans mon apparte­m ent. Mon fils sera sans doute len iré . Nous prendrons toutes les mesures nécessaires.

E t elle lui lendit la m ain, pour sceller le pacte.

Il la p rit e t la garda un instant dans la sienne :

» J e serai exact, dit-il. Puisse le ucriflce du m artyr n 'é ire pas inutile I

Il vit une larm e dans les yeox de M** V er- n ie r; U s’inclina sn r sa m ain e t . la balsa, vaincu, lu i aussi, par ce f.*roce égoïsm e de mère.

M aii^ n an t il é ta it décidé; il com prenait que son véritable devoir d'amitié é ta it dans une complicité absolue, aveugle ; des volontés d e son am i, quelles qu’elles fussent, il serait l’exécuteur passif. E> quelles voloniésavaient jam ais été plus nettem ent exprim ées que les sinnnesl

l ia is il ne suffisait pas de rnisonuer t il follait ag ir on plutôt réag ir contre les m ain- drnssesqai nvaientéiécom m ises. Destémoins, que Pollet qvait raccolés, aucun d’eux , très Tralscmbtablemeni, ne prendrait l'initiative d’a n e itU m ire h e , n , ' pnr.b tm henr, le Juge d lnstrucilon n’avait pas Jugé u ille de noter leurs nom s e t leurs adresses. Quant à

H*** G ranson, elle n e bougerait pas , sur l'ordre formel de son m aître.

R estait Lamblin, cet in trus, queP o llet avait m is si niaisem ent au courao t de ce tte affaire. Aussi, pourquoi ce re p o rter était-il ainsi venu se Jeter dans ses jam bes? Il y a vraim ent des gens d 'u n e indiscrétion! Alais aussi, d e son côté, quelle nécessité de se fier ainsi au prem ier venu?

En vérité , il s’adress lii les plus vifs rep ro ­ches, envahi par ce lte idée qu'il avait forfait à l’am itié : il ne songeait plus qu’à détruire l’échafaudage de preuves que, ce matin encore, il s’efforcait de consolider, à si grande peine.' Il s’agissait de dépister Lamblin. Serait-ce

facile? Voici que le journaliste avait, comme Itd-mAme, trouVé la trace de M** Vernier. C’éU it ce tte histoire de robe exceptionnelle,

3ui avait tout perdu . Mon Dieu! pourvu que, ans son jou rnal, il n 'eû t pas écrit quelques

lignes dénonciatrices 1E t, en so rtan t de la maison d'Auteuil,

H. Pollet courut à un kiosque e t acheta le NouveUiste.

La rubrique : • le Crinte de la rue Sainle- Anne » , éclatait en se i»nde page.

Dans la rue , M. Pollet ne pouvait lire. Il en tra dans un café e t, bien que n'ayant pas d iné, il p rit la demi*tasse que le garçon lui apporta sans qu’il l’eiIt dem andée. Hais quelle supposition qu’un homme aux allures aussi p o a ^ n’eû t pas d iné, à neuf heu res du so ir ! .. .

• L’instruction de l'affaire Caribert suit son cours. PiuMeors tém oins on t été entendus qui, tous, sens exception, ont dénoncé les e s p ro q u e r ie i in ^ s exactions don t Us avpient été victiroai. 1 ^ causes dn crim e semblent donc p a rfa lu m e n t^ u d d é e s , e i | b ien qu’U no

re n tre pas dans la catégorie des « excusa­bles s , U est à supposer que le ju ry trouvei^, dans l’exposé de la cause, de sérieux motifs d’iodulgeuce. »

— Bravo! pensa Pollet. Voilà qui es t bien d it! les circonstances atténuantes! qui sait? un acquittem ent peu t-ê tre ! ...

I l continua : ,« D’ailleurs, nous apprenons à la dernière

heu re que des faits nouveaux, su r lesquels il ne nous appartient pas d’insister, parce que jusqu'ici ils sem blent aux n o o -in iti^ n’avoir aucune corrélation avec t^ tte affaire, pour­ra ie n t changer du tou t an tout la situation de l'accusé. Notre d isc^ tio u bien conuue nous em pêche d insister. •

Qù’est-ce que cela veut d ire? se deman­dait Pollet. Quel diable de mystère a encore Oairé ce maudit Lamblin? Les non-initiés I changer du tout an tou t!.... E t il relisait ces m ots étranges, comme s il

eû t t s j^ r é , en tre les lignes, découvrir un sens caché qui lui eû t échappé tout d’abord.

L’article se term inait là. Ensuite commen­çait une au tre rubrique : « l’Altercation du café R ic h e» . Le èafé Riche! se d it Pollet. P ard ien I je vais y aller. P eu t ê tre y rencun- tre ra b je c e Lamblin. Il faudra bien qu’il s’ex­plique, e t si d’aventure il e s t p rê t à quelque im prudence com prom ettante, je saurai bien l’a rrê te r. Cette affaire ne le regarde pas, a p i ^ tout

H. Pollet était trè s m onté, e t eû t été très m al venu l’im prudent qui en ce moment se fût avisié de lui apporte r la pfeuve indéniable d e linnocence de Varodai. La belle H** Ver­n ie r avait accompli un véritable miracle, et com m e Pollet com prenait bien la passion insensée de son ami!

i 11 so rtit de resiam lnet e t sau ta dans une

voiture. Au café Riche ! M. Pollet ne quittait plus les cafés! E t H** Granson qui l'attendait pour le dîner! Il s’agissait bien de ce la!... Dix fois, l’ancien notaire se pencha à mi corps hors de la voiture, adjurant le cocher d aller plus vite : il y aurait un pourboire sérieux.

Enfin il arriva e t s’élança su r le trottoir. Il pénéiraàriu iérieu r,déliherém en t,eo habitué, e t alla droit aux tables ou la veille il avait rehcoiitré Lamblin e t ses am is Elles étaient occupées p ar des familles hollandaises.

Il arrêta le garçon : '— Est-ce que H. Lamblin est-Ià?— U . Lamblin, à cette heu re-c il jam ais!

à moins qu e ... Voyez donc aux bam bous...Aux bam bous!... Quid les bam bousI Là-

bas, au fond!... Ce que c’est que l’ignorance? Ne pas savoir que la salle du fond du café Riche, en re tou r sn r la rue Le Peletiei', est garn ie de banquettes, à cadres de bambou!..*

— Vous verrez, ajouta complaisamment le garçon, il es t peut-ê tre avec les'Messteurs du duel...

Du duel! A h! les journalistes! Quelle clique de batailleurs!

M. Pollet s’engageà résolum ent' dans les bambous.

H . Pollet ne trouva pascelui qu'il cherchait. Seulement comme il s’approchait trop curieu­sem ent d'un groupe de quatre personnes, groupées dans un coin, e t qui causaient, pen­chées Tune vers l’autre avec m ystère, l'une d’elles, personnage chauve à longues mous* taches, lui d it très sèchem ent :

— Vous désirez. M onsieur?... \I l battit en re traite , s’excusant. A ttendre 1

à quoi bon? Le garçon o 'avait-il paa Indiqué 1res nettem ent qu’à imreilie heure 11 n’existait aucune chance de rencontrer Lamblin. E t pnlS| l’heure passait, e t il é ta it tem psdetea ir

parole à H"* V ernier. Il s'assit cependant, voulant encore in terroger le garçon. On lui servit du café. 11 l'avala en se brû lan t. Ce n 'était pas le même garçon. Celui-ci parais­sait rogne, peu disposé à lier conversation.H . Follet s’enfuit e t de nouveau p rit une voilure.

Calé, voiture ; voiture, café ! quelle existence pour un homme qui depuis quinze ans n'est pas une seule fois sorti le soir! Uh ! ses chères é tudes!...

Il arriva aux Champs-Elysées.La femme de chambre l'attendait dans ht

loge du suisse. Evidemment, son signalem ent avait été donné, car, avant q u il eû t prononcé une parole, la camériste s’écria :

— Enfia! Ah! Madame vous attend avec une impatience 1...

Il n’avait plus la notion du tem ps n i du lieu. P a r où le coodaisit-on?Q ueIs vestibules,

f'aleries, saloas traversa-t-il? I l lut eû t été mMSsible de le dire.

Seulem ent, il sentit que quelqu’un lu i p re­nait les mains avec une a r& u r névrease e t il v it Vernier dans une m atieée de drap rouge éclatant, qui lui cria :

~ Venez, je vous en supplie. L e m alheu­reux enfant nous perd !...

E t elle l'ciitralna, à travers d’antres pièces, jusqu’à une sorte de fumoir japonais.

Là su r un canapé, un homme é u i t étende, cramoisi, chantonnant un a ir que.conpaleal des hoquets.

— Et M"* V ernier, avecnneiren ienavrée , p i ^ u e sinistre :

» Voilà oelnl pour qnl on se dévoue... r e - ■ gardez le! Il estivrel.».

Ivrq! c’ l t vrai I 11 était renltré, U y ûTldû . une heure û peine, titubant, incapable d e parler. En vain sa aaère l’avait aq)tiré de

H- y

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§• V

Page 2: L’OISE Trois mois.. '188bmsenlis.com/data/pdf/js/1889-1891/bms_js_1890_04_03_MRC.pdf · Chambre syndicale des ouvriers bijoutiers qui venait l’entretenir de l’intérêt qu'il

1:1

II

i f '

GHEOmOllt LOUUVILLfi DE SENLIS r

FOIRE DE SAIN T-RIEULA n n é e 1 8 0 0 .

Le Maire de la Ville de Senlis, Officier du U ë iite Agricole,

F a it savoir que la Foire d ite de S a in t- Jiieu l, qui ee lien t à Senlis pendant oeuf jo u rs , commencera cotte année le Dimanche 17 A v r il, e t continuera les jours suivants, ju squ 'au £ ttn d i 5 Mai inclusivem ent.

Le Dim anche 27 A vril,BAL A GRAND ORCHESTRE

sons une ten te bien parquetée e t bien éclairée.

ILLÜMLNATION GÉNÉRALE d e la P r o m e n a d e d u C o u rs .

Le Mardi 29 A vr il,F O I R E A U X B E S T I A t T X

Bal e t XUomioations.

C a i s s e d 'E p a i ^ n en i L’A R R O N D lS S m E H T D l S I N U S

S itu a tio n a u 3 f M ari é890.

Solde dû aux déposants au30 Jan v ie r 1890...............

Versements pendant le t ”trim estre 1890..................

E n s e m b l e . . . . . . .Remboursements elîectués

pendant le l 'M riin estre 1890.....................................

Solde dû aux déposants au31 Mars 1890..................

.'année dern iè re , à laïuém eépoque, il é ta it de

Augmentation sur l’année d e rn iè re .............................

Le D im anche 4 Mai, à tro is heures, CONCERT PUBLIC

au Pavillon de m usique.

GRAND BAL ET ILLUMINATIONS

L ’installation des M archands su r la Foire au ra lieu à p a rtir du Lundi 21 Avril.

M. le Commissaire de Police est chargé d 'ind iquer les places.

F ait à l’Hôtel-de-V ille, le 2 Avril 1890 Le Maire,

P . CAGNY.

On annonce le prochain m ariage de M"* Madeleine Roze, û lle de M. Roze, colonel en re tra ite , de Senlis, avec M. C. Nlvière, de Lyon, sous-lieu tenant au 9* cuirassiers, en garnison à Senlis.

Lundi, à n eu f heures du m atin , est décédé en sa dem eure de la rue des Pigeons-Blancs, M. l'abbé Oclave-Adolphe Poilleu, prêtre habitué de Notre-Dame de Senlis. .M. Poilleu a succombé à une afîeclioo de l'estomac, dans sa soixante-quatrièm e année.

La m odestie si connue de ce prê tre nous dispense de faire son éloge; les regrets de tous ceux qui l’ont connu suffiront,à l’hon­n e u r de sa mémoire.

Ses obsèques ont été célébrées aujourd’hui m ercredi, à la cathédrale, et, à l’issue de l ’office funèbre, le corps a été transporté à B alagoy-sur-T hérain , lieu de sa naissance.

S o e i é i é d ’i l o r l i e n i t u r eDK L'A RRONOISSBXBKT DS SXNLIS

D imanche 6 A vr il.Réunion du Conseil d 'adm inistration,

1 h . 1/2. à l’ancienne Ecole des F rères. Réunion générale, à 2 h . 1/2, au même

lieu. _______

LEÇONS DU MOIS D’AVRIL Senlis : Dimanche 6, à 2 heures 1/2, à la

R éunion générale.Chantilly : Jeudi 1 0 , à 10 h . du m alin, chez

U . Denizot.Crépy : Dimanche 1 3 ,4 2 h. de ('après-

m id i, à l’école communale des garçons.Erm enonville : Jeudi 17, à 2 h. de l’après-

m idi, 4 la m airie.La C hapelle : Dimanche 20, 4 2 h.

Ftaprès-midi, chez M. Baudet, président.N anteuil : Jeudi 21, 4 2 h . de l'après-

m idi, 4 la m airie.Pont-Sainte-M axence : D imanche 27,

2 h. 1/2 de l'aprcs-m idi, 4 la m airie.Le Professeur se tiend ra 4 la disposition

des personnes présentes pour leur donner les renseignem ents qu 'elles cro iraien t devoir lu i dem ander.

7 .861 .807 r. 73

718.955 60

8.583.763 33

602.664 42

7 .981.098 91

7.380.066 81

601.032 r. 10 C eriijié p a r le Trésorier,

G . CUANDAVOINI.

P r i x d e l a v i a n d e a p a r t i r d u ' 1 » A v r i l 1 8 9 0 .

En exécution de la convention acceptée par .MM. les Bouchers le 2 m ars 1888, le prix de la viande 4 Senlis, pour le mois d'Avril 1890, est iixé comme su it, savoir :

B m if.catégorie: Tende de tranche, culotte, gile

4*la noix, tranche grasse et cétescouvertes, le k. 1 fr. 80

— Plats de cote, épaule, cotes sous l'épaule, tendron, le k i lo . . .

Flanchet, gros bout de poitrine, collier, le k ilo ...........

1

1 30

1" catégorieVeau.

: Pan de veau ...........Epaule, p o itr in e ..C ollier....................

Mouton.catégorie : Gigot, filet, côtelette

— Epaule.......................— Poitrine, c o ll ie r .. .

Les morceaux de 2‘ e t 3* catégorie de cha­que espèce do viande doivent po rter une étiquette indiquant leu r catégorie e t le prix de cette catégorie.

Les prix ci-dessus ne sont pas applicables 4 la viande de taureau ni 4 celle de vache.

I l résu lte de (a note ci-dessus, qui nous est communiquée de la Mairie, que les prix pour le mois d 'avril sont dim inués de 10 c. su r le bw ufet le veau, et augmentés de 05 c. sur le m outon.

A b a t t o i r .Du 23 février au 23 m ars 1890, il est

en tré 4 l’abattoir :39 bœufs pesant 22.859 kilogrammes.

5 taureaux — 2.587 —19 vaches — 8.096 —88 veaux — 7.695 —

233 moutons — 9.492 —151 po 'cs — 10.724 —En outre, il a été in troduit en viandes dé-

1 .540 kilogrammes de viande de bœuf.>» — — de vache.

248 — — de veau.327 — — de mouton.194 — — de porc.

L’arrê té municipal du 1*' octobre 1875 prescrit aux m archands bouchers de dési­gner la provenance des viandes qu’ils m et­tent en vente par une étiquette po rtan t les mots : üieitf. Vache ou Taureau.

Chantilly. H alhoireusem ent sa paten te était périm ée depuis le mois de jan v ie r , e t en vertu de la loi du 14 ju ille t 1M0 la geodar- m erie a confisqué ses m archandises, q u i ne seront rendues à H. H ubert qu’ap rès qu ’il se sera m is en règle avec ta loi. En a llenaan t elles ont été déposées à la Mairie d e Cban- tilly.

C ipea-lcs* !41ello*P a r décret de M. le 'P ré s id e n t d e la Ré­

publique, en date du 17 m a rs -4890. M. Bailiy a été nommé capitaine de la compa- g n iede sapeurs-pom piers de Cires-les-M eilo.

C r e U .Jetidi dern ier, 4 dix heures e t dem ie, ont

eu lieu les obsèques de M. Colin (V ital), eo lreproneur de couverture e t plom berie, décédé dah ssa 44* année, après u n e maladie de neuf jours 4 peine.

M. Colin faisait partie de la Compagnie de Sapeurs-Pom piers depuis plus de six ans^.el' jouissait de l’estime e t de ta considération de tous ses concitoyens, ainsi qu’en témoi­gnait une foule nom breuse qui suivait le convoi funèbre.

La Compagnie des S apeurs-Poiipiers, sous le commandement du capitaine Cazier, lui re n d ait les dern iers honneurs.

Les cordons du pocté é ta ien t te iu s par MM. Pauquet, adjoint au m aire de Creil; Mourot, juge de paix; Grostéphan, de la société de gymnastique l’ADcm r; Noél, lieu- ten a n td e la Compagnie de Creil; unsergent- major représentan t l'U nion départem entale des Sapeurs-Pom piers de l'Oise, et un ami du défunt.

L’enterrem ent ayant lieu à Couphain (M ayenne), le cortège funèbre s’est dirigé, après le service, vers la gare aux m archan­dises, où a eu lieu la mise en fourgon, après laquelle M. le capitaine Cazier a prononcé un discours.

Efaf-ciori de Creil du 2J au 28 mars 4890.^AIS8A C■SGarçom.

20. Lasieron (FeroaDd-EugoDe).22. Bréaat (Oclava-Eugèoe).

Chariot (Bmile-Oeorgei).21. Karlé (Oastoa). -26. Fouue (BmilieD-Renô).

Filles.22. Desseaux (Jeanae-Raymonde).24. Jacquot (SuzaDDo-Mafcelle).' >25. Loequet (Julietto-Alphonsioe).26. Labourdette (Georgette).

SKcÈa21. M"** Macrez (Hermaoco), femme Mills,

8 ans.23. Ssguin (Emmélie-Eugécie), 20 ans.25 Colia ^Vital-DomiDtqus), 44 ans, marié.26. Beuebigoy (Marie), femme Maittn, 35 ans.27. Nune (Vietor-Joseph), 20 ans.

PUBLICATION DE HABIAQESEntra M. Dasabio (Paul-Marië), licencié en

droit, principal clerc de notaire, demeurant 4 ParU, faubourg Saint-Honoré, 178.ot M"* bugnet (Jeanne-Marie-Augustine], sans profession, de­meurant A Creil, cour du Cbâtean, 2.

C r é p j ' - c n - 'V a l o i s .Sam edi, 29 m ars dern ie r, ont en lieu 4

Crépy, au m ilieu d’une affiuence aussi nom ­breuse que recueillie, les obsèques de M. Reynes, receveur des Contributions indirec­tes, enlevé, après quelques jou rs de m aladie, 4 l’alTeclion de sa famille et do ses nombreux

m ois dans l ’eau. Le visage, les m ains, le cu ir chevelu, tout est en ,lam beaux, Le noyé est tout-4-fall m é^nnai$sab le , e la u c o n in-« dice pouvant faire reconttailre soû Ideniitè d é i n ’a été trouvé su r fui. Il parait âgé d ’eav iio a 40 ans ; sa tailla œ t de 4* *78 ; barbe e t che­veux bruns. Vêtements : jaq u e lle en drap n o ir quadrillé, ^ l e t mèfne q ra p e t pantplon de drap 4 peu près sem bléble, osA< dans le b as; boutons de,m étal portan t l’inscription : Belle-Jardinière, IteaM taii! loulard qn soie fend bleu an tour du corps, g llët d ’ouvrier en lu strine noir croisée, tricot en laine bleue, chem ise Rit toile b lanche ^ n q io lt ia le s : sous, ce tte’c i i ^ i s e un second tifcol eq cOto4^ftr% ron,>M tunes à élastique^ avec tâlohs plats, semelles non clouées e t usées.

M. le docteur Jacquot a ttribue la m ort 4 uR casphyxIe accidebtelle p a r sâbm ersion , '

Au cim etière, H . Eclancher, m aire , a ex - p rim é e n s o n nom e t ^ ralui^des habilan lse tjM c e l .

.rets que le i r faUdlt éprouver la mort Qoquatilx.

V à i tn ix i i s c ^ ‘,.Dans sa sébnc^ du 36 niars. le conseil

mhblcipal dé Vaumoise à pNtcôdé à ta re- cotUtitotlon de sa'nluntcipanté. ; <

Clrv, adioiritpm .ém élu n idre, etM. BWret aïldaom --^^-**^'’* ' ' •

Marché de Senlis du 1*' Avril 1890.

BXtiaNATION DIS ORAI.VS

Pri» da»

100 kll.Hoid*

d*rh*et.

Prlld«

l’btet. ObHnaliiii

Blé blaoe, F* qu*t.1'* quai.

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Seigle...................Avoin.. l i ’/ 'l l* '-

24 2523 75 23 27 22 n» 15 a» 19 59 18 50

79797670744643

19 15 18 75 n 65 15 49 11 10 8 95 7 95

Saos var. IJ.Id.Id.ILIri.Id.

Prix du Pxia du \ Blanc . . 1*' «u 1.7 Avril. iJiia-bltae.

0,35 1« bilog. 0,30 —

S o e i é t é « l ^ A j ^ r i c n l t u r cDE L ’ARRONDISSKUENT DE SE.NLtS

La prochaine séance aura lieu le Mardi 8 A v r il 4890, à deux heures et demie précises, dans la salle de l'uncienne école des Frères, place du Farvis-N olre-D aine.

Ordre du jo u r :Lecture du procès-verbal.Résumé de la correspondance.Propositions.Discussion du program m e du concours de

Crépy.

F u in a : le* 157 kilog., 54 fr.

Arrondissement de Senlis.C l i o m h l y .

M. Marguel (Ilenri-E dm ond), éiôve-offi- cier de l'école de .Saint-.Maixent, v ien td être nommé sous lieutenant au 1 17*, au Mans.

Les nombreux amis de.M. .Marguelaccueil- leroni cette nouvelle avec joie. Tous nos compliments au jeune oflicier.

C h a n t i l l y .Le 29 m ars, M, Hubert (François-Joseph),

m archand am bulant, domicilié 4 Epinav, vendait des marchandises dans la ville de

amis.L’adm inistration 4 laquelle il appartenait

depuis près de tren te ans é ta it représentée 4 la cérémonie par un grand nam bre de ses cam arades. M. A riigaud, direc teur du dépar­tem ent de TOise, et M. Diisan, sous-directeur 4 Senlis, qui avaien t pour .M. Reynes autant d 'estim e que d'affection, ont successivement pris In parole sur sa tombe e t e T p r im é ,.^ - term es émus la douleur qu’ils éprouvaient d 'avoir perdu d ’une façon si inattendue et si prém aturée, un collaborateur qiii réunis­sait aux m érites de l’empioyé les qualités les plus précieuses de l’homme privé.

D im anche, la prem ière com pagnie d ’arc de Crépy-en-Valois, porte de P aris, a tiré i’oisenu.

Après deux heures de jeu continu, il n été abattu parM . Debeuiipuis,qui a été proclamé roi de la compagnie.

L a g n y - l e - S e c .Lesgendarm criesde Dammartin e id e Nan-

leuil ont été avisées par leur parquet respectif, qu’on avait trouvé la trace du trop fameux J.éon Pasquet, repris de justice des plus dan­gereux, évadé récem m ent de i'IIospice de Meaux, ou il é ta it en traitem ent comme aliéné.

On .sait que ce m alfaiteur n 'avait pour tout vêlem ent, lors de son évasion, que la cami­sole de force et des sabots.

Après les actives recherches dans les en­virons de Lagny-le-Sec et le Plessis-llelie- ville, tes gendarm es n 'on t pu recueillir aucun indice sérieux sur ce personnage redoutable.

M o n l n t a i r c *O n nous é c r i t ; ^Le 30 m ars, on a découvert dans la rivière

du T hérain , lieu d it le Ponl-T hérain, terri­toire de M onlalaire, un cadavre du sexe m asculin, paraissant avoir séjourné deux

P o n t - S a i n t e - M a x e n c e .P a r décision académ ique, en date du S9

piar84896, Mlle Chommeton (Marift-Anna), née le 28 iep tem bra 4856 4 Pont-Sainte^ Maxence, a été nommé en qualité d 'in s ti- tu t r ic e s ta g ia ire d ia rg ^ ^ ^ ja direction d ’une classe ''de l'éeb le m âtenie lle '-ÿnbliq ite d e Pont-Sainte-M axencq à p a r tir du 1** avril 1890, .e n . remplncem ent d e M ile ;M ocret, déléguée à Liancoûrt,

Vendredi, vers onze heures d u in a t in , un accident est a rriv é à un garçon de 15 ans, nommé A rthür Levasseur-, occupé aux tra ­vaux de canalisation de l 'O is e , ..

P a r euite de la rup tu re d 'une chaîne d ’un des w agonnets qui Servent 4 ch a rrie r les terres enlevées par l'excavateur, le wagon-' net fit bascule e t toute la te rre fut précipitée sur ce jeune hom idejqn i fut litté ralem ent enseveli.

En un cllii d ’œ il, les.ouvr|er^ présents se portèrent 4 son secéurs e t on le rô tira sain et sauf ; m alheureusem ent, p ar suite de la violence du choc,.il ressentit des doulenrs assez a'igués aux cdlsséL

M. le docteur G auron , appelé en toute hâte, le fil transporter d 'urgence 4 l’hépital.

L’état du blessé est aussi satisfaisant que possible; cependant le docteur,-sans pouvoir se prononcer d ’une façon précise, c ra in t une fracture 4 la hanche.

I l est 4 espérer que cet accident n ’aura pas de suites graves.

On nous éc rit ;Le grand concert offert p a r la Société

lyrique de Pont, qui a eu lieu dim anche d ern ie r, salle Legendrc, a , comme toujours, obtenu un succès complet. La salle du théâtre était pleine de m onde. U ne surprise é ta it réservée au public avant lé lever du rideau, e t cette surprise , c’est l’orchestre qui nous l a donnée avec une b rillan te fantaisie, jouée avec une m aestria incom parable, aussi a - t- il recueilli de nom breux applaudissements.

Tous le.s acteurs et chanteurs se sont très bien acquittés de leurs réles ; Morel, surtout, qui est d 'un comique achevé, a , dans ses chansonnettes burlesques : S i j 'é ta is t ’u n âne e t VIm pôt s u r les ivrognes, obtenu un succès bien m érité.

N’oublions pas non plus MM. Bouvier, Floquet, Berna (A rthur), Desprez, Leclerc, Daniel et M>'* Doré, qui o n t parfaitem ent secondé leur chef de file, M. D eslauriers.

Si ce dern ie r veu t nous perm ettre de lui donner un conseil, e t cela sans esprit de critique, nous lui dirons de ne pas jouer de dram e : les élém ents de sa troupe ne sont pas suffisants pour se lancer dans des pièces 4 sensation, où les m eilleurs artistes som brent quelquefois.

Qu’on joue tout bonnem ent de petites pochades, de petites opérettes avec le côté co m iq u e e t on ré u s s ira tou joar.3 , c 'e st notr~ avis.

A p a r t c e p e t i t CO IlSull, n o u s u 'a v u n a qu tsdes éloges 4 ad resse ra M. D eslauriers, di­recteur de la Lyrique; il joue 4 m erveille , : une diction parfaite, et, dans son récit d ra ­m atique, le M édaillon (souvenir historique de la guerre de Grimée), il a été très émou­vant.

De sa I4che do d irec teur, il s’en tire en m nitre, car, nous le déclarons bien haut, ce n 'e s t pas une m ince alfaire que d ’organiser avec de jeunes ouvriers pleins de .bonne volonté, c’est v ra i, une troupe qui possède toutes les qualités d ’une troupe de théêtre.

Nous ne pouvons donc qu 'engager M. Des­lauriers 4«persévérer dans la voie qu’il s’est tracée et à fortifier ses jeunes élèves pour nous donner des concerts l’h iver prochain.

Il n ’a rien 4 redouter; il est toujours sûr 'd ’avoir un nom breux public e t des bravos pour le récom penser de ses efforts.

N o a s a v o n s l ’h o n n e u p d ’i n f o r m e r n o s A b o n n é s d e l ’a r r o n d i s s e m e n t d e q u ’u n e q u i t t a n c e d o l e u r• |» « n ix i« in A n t Iflvùr s e r « à,d o m i c i l e e t s a n s f r a i s , p a r l e s s o i n s d e l ’A d m i n i s t r a t i o n d e s P o s t e s , d u B a u l O a v r i l 1 8 9 0 .

S a i n t - L i C U - d ’F s s e p c n t .

Les obsëquesdo M. Joseph Coquatrix, con sellier municipal depuis plus de quarante années, ont eu lieu jeudi dern ier.

A dix heures, le clergé faisait la levée du corps en présence de plus de quatre cents personnes qui avaient tenu à donner 4M . Coquatrix une dern ière m arque de i’eslime que cet homme de bien leur avait toujours inspirée.

Le deuil était conduit p a r MM. Désiré et Anatole Coquatrix, ses fils e t petit-fils. Les cordons du poêle étaient tenus par MM. Prilleux, Culnicr, Eclancher e t Lamotte. L’absoute a été donnée p a r M. Abraham, chanoine honoraire, curédesservant de Saint- Leu.

A rro D tiH N ie n i d e C o p p lig n * ,. - A t t l c l l ÿ ; ; , 'L ' - , I : ' Î

U n chien atteioLâ^’hydrophobie a parconrii plusieurs rqes d u .^purg .(l’Atifohy;, sapiedt ae ro ier , e t a m ordu cinq auprès,citons, dqi(t deux appartenan t 4 'H . Boulanger; m archand de vins enl gros, deux & H . Corble e t un 4 M. Raillçux. I 1

Inform é dp ce./a.il,.le brigadier de gendar­m erie Gocq, accompagné . de'» géndartnes Cadet, Vasset, T o u rm e re t G enève, se 'm lren t 4 la .poursuile deir& nim a| en rag é; les genr darmqs Vasset et- T ournier le rejoignirent en face le b ac .de Jaulzy. où ils ra b a ttiren t de quatre coups dé revolver.

. { Gpinplègiie..Nous apprenons, d it l'Echo d ^ : l'Oise, u’un jeune homme de 17 ans 4 peitie vient

j ’é tré arrê té p o u r abus de conliancé e t d is­sipation de fonds; s 'é levan t 4 environ 4,Q00 francs, q u 'il dépensait avec des chapteuses de calés-coocertS i.

Ce jeune'hom 'm é, qui é ta it employé dans une maison de' banque de la villes sera it en outre accusé de faux en éc rituresi r

L 'instruclion se poursuit.

Fsti*ée»8 atnt*DéXilei. ~ 'Marche-F ranc du 25 Mars 1890:

Faible on moutons e t en porcs, l ’approvi­sionnem ent é ta it im portan t en chevaux e t en anim aux de l'espôce bovine, comme on peut en ju g er par le tableau su ivant :

Jfoufons.

CH&IBRE DE G O IIERC ED E B E A U V A I S , ,

C O M M U N IC A T IO NI :r7MH

C hancesdudéoeloppem entdenotreçom m erce i* - e n P o fta g a t. ‘

. écemniept, la .ChaïubrôdéiCitmiterce de Beauvais faisait connalire aux commerçants et-induslriets de sa circqDsçriDtjoniCombiea l l ’bst urgent' de chercher à dérôlôpper nos relations commerciales avec le Portugal.

La Cham bre française de Commerce de DfièoHAë«fieift*‘d 'hdresser 4 ce sujet 4 la Chambre de Beauvais des docum ents fort intéressants, dont, celle-ci a ex tra it çA..qjUpeut ê t r e n t l l è i i la r é ^ n ; -------------------^ .H otra im m patriQ le , i f . M aury, président de la Ghamhi»:tte) Cotamerea.ide Lisbonne, confirme ce que nons’'avion3 déjà d it ; c'est

un m ouvem ent trèsba^içn.CQntre l'Angleterre,^qui se tradu it par uné'prohib ition , aussi absolue qu’il est pos­sible, des produits anglais.

é e n t'q u ’u I y U Këlu,français, de prj^ffiec de* c ^ m ouvem ent, en cherchant 4 preiulre ùn p'tus grand pied sur le m arché po rtugais,'où bous avons toutes sym pathies.,;, •. .. j

Déj4 nps.coQcurrehl^ AlléQtsnds.et Rpiges se sopl m fs'p,n caippdgiié eti si T o n veut liiltér àved 'quelques èllafibes- de succès; il faut déployer une ac tiv ité égale i4 la leu r e | ne pasJos,laisser prend(;e,l’av j^ ce . ... . . .

L’undesm em bresdisiingu^sde laChqm bré de C on iiùer^ d’à-L isb d p n e , if . Dejante, avec sa connaissance appréfondid-du Ray9,-4 préparé, a n .moyen .des: statistiques .poriur

Amenés...................V e n d u s . . . , ...........

2781120 j

de 40 4 60 fr.

Vaches, Génisses, Bœufs e t Taureaux.

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B o u r s e d e P a r i s d u 9 A v r i l*D ernier cours au coniptanL

Rente 3 p. 0 /0 ...................................... 88 70— S p . 0/0 am ortissable 92 05— 4 1/2 p. 0 /0 ..................................106 .50

Belgique e t ;les EbRs*Unis;.*il6'commerce d 'im portatjon pn P ortpga|. Ces tableaux.ont été faits avec,un.très grand-spin e tp h tex ig fl de leu r àuteui* Uni iray a jl çûiisidèrôble don t nous deVonsTéliciter son patriotism e e t son dévouem e(tt,au commerce national.

I l résu lté , de ces d o c u m e n ts ,, que la Cham bre d é Comliierrô de Beauvais com* m uniquera ‘SUr’-p/ncc ' aux ' p é r^ ù n e s qut voudront les consulter, qu’em 1888, le com­m erce d ’im portation du Portugal se jéparT tissait ainsi :

105 m illions de francs,.dont 36 m illions eii o r mon-, nayéetm étauxprécièux,

37 m illions; ' m illions.

A n g le te rre .. .

F ra n c e .. . . . .A llem agne ...B e lg iq u e . . . . . 8 m illions.E ta ts -U n is ... 25 m illions.

Quel quosoil le patriotism e des Portugais, quels que soient les légitimes griefs qu’ils aient contre le gouvernem ent anglais 4 pro­pos des affaires du Zarobèzé, Ils ne rom pront pas absolum ent toutes relations' com m er­ciales avec les Anglais. Mais, en adm etlànl

au’ils les réduisent des deux tiers, c’est-4^ ire d 'u n e quarantaine dé millions, la France

pourrait y avoir un'e large part e t se substi-» tuer en partie aux com m erçants d 'O u tre - Manche. Mais il faut ag ir avec a rd eu r et rapidité.

Pendan t longtemps, les Anglais b o t con­sidéré le Portugal comme leur colonie, en quelque sorte; ils sem blaient presque s’y ê tre im plantés par d ro it de conquêlé; ils voulaient continuer 4 so payer du concours intéressé qu’il lui avaien t prêté lors des guerres de son indépendance. Us on t a b u ^ de celte situation, sem blant dédaigner cet énergique petit peuple, si intelligent e t si sym pathique. Ils vont payer ce dédain rid i­cule e t celte erreu r.

Nous signalons particulièrem ent aux indus­triels e t com m erçants de l’Oise les articles ci-dessous qui appartiennent 4 l’industrie da la région. On pourra com parer, pour ces spécialités, l’im portance relative de nos im ­portations en Portugal avec celles de nos rivaux industriels :

Gants (le p e a u ................. ...............Laines en fils ù broder....................CouveiHircs et d ra p s ......................Tapis eu laine...................................Passementerie.................................Coton : fils et tissus divers..............Lins et chanvres, fils et tissus........Verrerie et produits céramiques...Fers blancs.......................................Dcurrcs.............................................Pommes de terre.............................Fromages.........................................Sucres divers...................................Instruments de précision et dessin.Instruments d 'agriculture..............Machines 4 vap eu r.........................Lunettes et piucc-uez......................Horlogerie........................................Papiers points...................................Chaussures diverses.......................Grosse brosserie...............................Brosserie fine et éventails..............Doutons divers.................................Engrais et amendomeuts................

VALEURS DES IMPORTATIONS

ANGLBTERRB FR.VNCE ALLEHAGRE BELGIQUE ÉTATS-UNIS

14.000 8.000 n4.000 3.000 16.000 6.000 »

1.270.000 880.000 400.000 400.000 •400.000 70.000 24.000

15.000 160.000 500.000 15.000 ■15.600.000 1.300.000 1.600.000 90.000 240.0001.860.000 4-iO.OOO 800.000 280.000

200 000 300.000 150.000 20.000 2.0001.300.000 140.000 11.000 17.000 a2.160.000 70.000 18.000 33.000 80.000

16.000 230.000 n a110.000 37.000 25.000 a

3.500.000 460.000 820.000 35.00090.000 150.000 30.000 a

220.000 65.000 30.000 13.000 45.0003.600.000 170.OqO 80.000 36.000 2.000

2.000 33 000 4.000 a a20.000 40.000 44.000 a 120.00012.000 58.000 70.000 12.000 a»i.030 24.000 11.000

6.000 7.000 3.000 a10.000 95.000 18.000 J) a32.000 220.000 250.000 a

155,000 40.000 37.000 a

rev en ir 4 lut, de l’écouter. 11 avait éclaté de r ire , lançant des mots odieux. Qu’on le laissât tranquille! Après tout, puisqu’on le détestait, •D M rait b ientôt débarrassé de lut...

E t, en ce m oment même, alors que Poilet M panchait vers lui, il ouvrit brusquement le s y tu x e t cria :

— Qu’on m e... laisse la paix !Follet regarda M"" V ernier Elle pleurait

tna lo tenant, 4 grosses e t lourdes larm es, et elle sa laissa tomber 4 genoux, enfouissant • e t doigts crispés dans ses cheveux.

L’auiro sem biaii s 'étre endorm i, et souffiait bruyam m ent

L ’ancien notaire restait debout, furieux de son impuissance. Ainsi son seul ami était en prisoa, celte femme expia it, p ar d 'horribles douleurs, ses iolies d 'orgueil... et cette brute éta it le bourreau de ces deux êtres !...

Il se baissa vers M"* V ernier, lui prenant le bras pour la relever :

D'où vient-il? dcfnanda-t-il;que8’eat-ilpassé ?

— £ b ! que peut-il s 'étre passé, sanglota M"* V ernier, sinon quelque orgie ignoble où ce m alheureux a )eté tout ce qui lui restait encore de d ign ité!... e t diro qu’il est le fils d’un honnête homme I

— Etes-vous toujours décidée 4 le faire p a r tir dem ain m atin...

^ P l u s que jam ais... il faut qu'il quitte P aris , sinon qui sait si 4 son prem ier crime est-ce le prem ier, mon Dieu ! — il n’ajou­te ra pas d 'au tre s crim es...

— A quelle heure le train?— A onze heure quiiixedu m a tin ..— Voici ce que je vous propose. Je vais

m’insialler Ici auprès de votre fils. Je passerai la nuit dans ce fauteuil. Evidem m ent l’ivi*esse ped iss ip ert vers qaa tre or cinq heures. Alors

je lui parlerai, je le morigénerai doucem ent... Vous me permettez de me srrv ir de votre nom !...

— C ertes! ... Comment reconnaîtrai-je tant do bonté? ...

— En me parlant... de l’au tre ... Car c'est 4 lui que je pense ..

Elle eu t un mouvement brusque, et regar­dant M. Follet, 4 plein, dans les yeux :

— Ne comprenez vous pas que c’e s t . , l'autre ()ue j’aime en celui-ci. .

— A h!si vous l’aviezépousélditnaïvem ent le brave homme qui songeait 4 ce qu'aurait donné runioii de ces deux forces.

Elle secoua la léie.— Vingt m illions! m unnura-t elle, e t je

n'ai pas vingt louis dans ma cham bre!...— Enfin, vous acceptez?— Je vous rem ercie...— Quant 4 lui, mon gaillard, fit Follet en

s’efforçant de tou rire , tu verras de quel buischaiilTe un ancien tabellion.

S i, par aventure, vous aviez besoin demoi pendant la nuit, dit M** V ernier, voici : par cette porte, vuu-i entrez dans une suite de trois salons. Au del4, tout droit, sont mes appartem ents. Ma femme de chambre passera la nuit dans la première pièce. Elle es> 4 vos orrlres. Elle m 'appellerait immédiatement.

Un instant après, M. Follet restait seulIl regarda l'ivrogne il était calmé m aioie-

nani, la respiration reprenait son cours nor­mal. Il lui tâta la téie doucement. Elle ëtail chaude, mais sans excès i

— Ce garçon-14 doit être fait 4 ces excès, , se dit-il. Demain m alin. Il n’y paraîtra plus. 1 11 faut qu'il parle, il partira. Installons-nous

pour notre nuit blanche.Il se pelolonna de son mieux dans un fau<*

tenll, résolu 4 ae dorm ir \ d’ailleurs, l'ati-

rait-11 pu? Les deux tasses de café — Il n’en prenait jam ais le seir — avaient mis 4 sa peau, à son crâne, un insupportable fourmille­ment. C’était comme une fièvre. Le silence éivit profond. Dans la tête du brave homme, les idées sc brouillaient; c’était un chevau­chem ent de visions qui se succédaient avec une rapidité vertigineuse, le déroulem ent d'un panorama toujours changeant, 4 scènes incohérentes, d’un caractère sin istre : taniôl la profondeur noire d’une prison, e t, dans le coin som bre, un homme enchaîné, hâve, qui le menaçait en lui reprochant sa trahison ; tantôt l'éclatem ent d 'une robe rougeau-dessus de laquelle se dressait une léte aux traits bru taux , physionomie de bourreau. Tout 4 coup la robe semblait se fondre, s'écouler en quelque sorte en ruisseau de sang, et une b m m e se débattait dans ce fiot éclatant, tandis que dans un brouillard apparaissait au-dessus la figure ricanante do Lamblin.

E t touiours cette idée persUtantc : * Je ne dors pas ! je ne veux pas dorm ir ! s

Tout 4 coup, il lui sembla entendre dek voix, m urm urantes, contenues. Encore une baliucinatiori, évidemment. Pourtan t il fit un mouvement brusque... et il eu t subitement la. notion du réveil. Il avait cru veiller, ce n’éi-iit pas vrai ! Il avait dormi, dorm i pendant de longues heures Car une lueur pâle filtrait en tre les rideaux. E t il ne parv toa il pas 4 s’arracher 4 l’eiiguurdissemeot qui l'opprei- saii. il le fallait pourtant! F a r un effort violent, il ouvrit les yeux.

Devant lui, il vil trois hommes; l’un, Adrien V ernier, très pâle niaiutenant, qui secouait la léte , causant 4 mi voix avec les deux au tres, dont il reconnut l’un : c’éta it le per­sonnage à grandes moustaphcs qui l'avail rem barré au café Riche. *

Adrien disait :— Je suis 4 vos ordres; partons, Messieurs.Dueit ce mot jaillit comme une fiamme

dans le cerveau de H . Pollet. Il bondit vers le jeune homme :

— Où allez-vous? Qije faites-vous? Je ne veux pas...

E t il saisit le jeune homme p ar le bras. Celui-ci, d'un geste violent, se dégagea t

' Qu’est ce que cet imbécile? s’écria V tr - n ier, e t d’où sort-il?.. Allons, Messieurs...

— Mais, je ne veux p as! votre m ère ... M essieurs... j 'a i le droit...

Les deux autres l'avaient séparé du jeune homme qui, ayant enfoncé son chapeau sur la léte , sortait; ils le suivirent rapidem ent. H . Poilet courait après eu x , répétant :

o^N o n , non ... cela es t im possible... je vous dis que... ,

Nous donnerez-vous la paix? fit un des témoins d’un air m enaçant, e t il bouscula te pauvre homme qui trébucha.

Une porte se referma su r les tro js hommes : Il entendit le craquem ent de la iw m ue. On l’enfermait. Il voulut arracher la serrure , ébranler la porte. Il se brisa les ongles, se m eurtrit les m ains. Alors, désespéré, comme fou, il traversa la pièce oij il avait passé la nuit, courut 4 travers les salons, criant :

Madame V erniert blhdame Vernier!La femme de cham bre était devant lui :— Que voulez-vous? M** V ernier repose...— Vite! vite! Qu'elle vienoet Son fils...

p a r ti... un d iie ll...M~* Vernier avait entendu : elle apparut,

e t M. Follet lui jeta dans un cri :Votre fils est allé se b a ttre !...

E l comme elle l'in terrogeait, siupéfaiie, affolée, il lui d il tout, se confessant. Il avall dorm i, dormi comme une bru te ) et, au réreilf

i! n*8vait pu s'opposer au départ du jeune homme.

Un domestique in terrogé expliqua qu ’4 sept heures deux messieurss’étaient présentés ht qu’il les avait introduits auprès <de M. Adrien. Us éiaieiii repartis ensemble, 41 iiis- laiit, en vuilure. Il ne savait rien d e plus. Où alialoni-ilsT 11 n’avait rien eniendti.

— Ei'inoi.qui avais confiance en vous! cria M“ * Vernier 4 Follet.

Mais 4 quoi bon les récrim inationsl 11 fallait courir, les poursuivre, le* atteindre. De quel côté? Au bois de Boulogne, évidem ­m ent.

La voilure! Comme tout cela était lo n g !... La pauvre femme se tordait les m ains, tandis que M. Fullèi, stupéfié, houleux, n'avait même plus la force d 'articu ler une excuse. M~* V ernier s'adressait aux dom estiques, au cocher, auppliin te. Où se battait-on en duel d’ordinaire? Elle ne savait plus, oubliant

i iisqu’aux rfconiars>ordinalres des journaux, /u n deux dil : • Moi, j ’irais 4 Longcharaps,

derrière les tribunes ». L’autre opina pour le parc des F rinces, ou la Muette.

— Fartons! partons! répétait la m alheu­reuse m ère.

Les chevaux étaienl enfin attelés Un d er- nierincideni. Le valet de cham bre de M. V er­nier vint, su r l’ordre de son m aître, qui s’upi'osait 4 ce que les chevaux sortisseni 4 cotte heure.

M~* Vproier haussa les épaules, e i rééditant sans y songer l'apostrophe de Mirabeau :

/— Ailes d ire 4 votre m alire, s’éoria*l-elle, qu’il emploie la force, s ’il l’ose. '•

La porte avait été largem ent ouverte. La voiture partit. Décidément on risquait Long- champs.

Verolerj abîmée dans le coin do lan­

D gronde- ' : H . Pot-

dau , ne pa'flait pas : i^était cominé un s m ent sourd qui sortait de sa poitrine. I iet p leurait, silencieusem ent, ayant au cœ ijr i'éireiiitc douloureuse d’un remords,

— Mais allez donc, Jean ! a lh z donciLes chevaux fouettés, galopaient. Le jo u r

s’était levé, gris, troublé, avec una hum idité froide qui tombait en bruine.

Personne dài|s IfS allées du bols. Im pos­sible d’obten ir um lndii^ . Ijn cbevùl tomba. M*** V ernier s’iBa' ça hors de la voiture. Criant, injuriant le cocher, en un paroxysme de fureur qui m rliait 4 ses lèvres des mots ;rossiers, q ile jau ia isc llc n'avaii proDonCés. *ollei so d(‘meiiair, essayant d’a ider le «cher qui te repoussait, l’appelant propre à

rien !' Enfin le cheval fut, relevé. On repartit. M aisil fallut ra len tir l'allure, la béte trébu­chant 4 chaque pas.

M. Pollet sortait 4 rai-corps de la voiture, regardant. Tout 4 coup il poussa une excla­mation.

Il venait de reconnaître , su r un cô té dé Iq route, Lamblia qoli qpercevqni; la voiture, écrivait en courant fdisant des gestes, com m e -> pour l’arrê te r.

Au risque de se rom pre le cou, il sauta su r le chem in, tomba, so redr«w a, rebondift' ‘

Lamblin le rem it en éqnllibre e t lui dit' : '— C'est M*** V eraier l... qu'elle n’approche

p as i...Mais son fils,1. Adrlenîi.*H:; . i ir i

Vernier était auprès d 'eux, bale ian le, • livide. Lamblin la salua sileade iiiem eei,;.

Alors an détour de l« route, on vit' un • groupe, s’avançant lentem ent. On p o rta it un ' ro rns . i..'ij M** V ernier, 'aveé un cri herrib lei c o a tn t,

^^t tdut ù cdup, reconaM ssaijt lOli sé jett^ ^

. . . • . . iul I. .i.lti.J .2 ' , . /

Page 3: L’OISE Trois mois.. '188bmsenlis.com/data/pdf/js/1889-1891/bms_js_1890_04_03_MRC.pdf · Chambre syndicale des ouvriers bijoutiers qui venait l’entretenir de l’intérêt qu'il

J O O M I U A B s m u

Ce tab leau som maire fa it Toir q u 'au P o r- logal nous-pouvoQs nolam m eot nous sobsii> tuer en partie aux Anglais pour les couver- jures e t d raps, les tapis, les colons e t leurs produits, les iins, chanvres e t leurs tissus, les (ers blancs, les beurres e t fromages, les instrum ents d ’agricu lture .et les m achines à vapeur, etc. Nous tom m es déjà les fournis­seurs principaux pour les pommes de terre, les instrdnàents de précision, les articles de lunetterie , les papiers peints, la brosserie et les boutons ; m ais nous avons la concurrence des Allem ands podr les cotons, les lins et chanvres, les sucres, les papiers peints e t .les boutons.

I l résu lte des statistiques anglaises elles; mômes que, pendant le'm ois de jan v ie r der­n ier, la Vente des tissus dé coton anglais a'èst aba(sséo de moitié en Portugal. Mais le véritable m ouvement an ti-angla is ne pourra se produire avec tous ses eiïets que dans quelque temps, à l’expiration des m archés en çonrs. D 'un au tre côté, l’Association com­m erciale d e Lisbonne réclam e aujourd 'hu i des m esures de révisjon dés tarifs douaniers. I l es t'certain que dans l’uvehir l’Angleterrp n é sera pliis considérée'comme n a tio n favo­risée} le sentim ent public s’; opposerait énergiquem ent. Au m oment du renouvelle- m en td es traités de commerce, noos pourrons

^ ....^ tà F A rig le te r re .'La Cf(anibre 'd'e‘ voitimerce de Beauvais

appelle l’a lten tio n d fs com m erçants de l ’Oise tftir eel é la t de choses don t é lu . les engage d profiter.

Qu’ils s 'adressent hardim ent à la Chambre de Ç om m iree de Lisbonne pour dem ander des renseignem ents.

Ils pourront, par son canal, organiser des dépôts de m archandisos, trouver des corres­pondants à Lisbonne e t à Porto, etc.

Cette note sera transm ise p a r le P résident de la Cha|bbre de Commerce de Beauvais, à If. Jfàu rt/I président de la , Cham bre de Lisbonne, qui sera ainsi prévenu à l’avance des dem andés de renseignem ents qui pour­ra ien t ê tre réclam és, à l’obligeance de sa Compaghie, par nos compatriotes , les com­m é ra n ts et industriels de l’Oise.

C M I Q I I Ë DMRTËllËNTtLËInstruction publique.

S u r la 'proposition de M. l'Inspecteur d’Académie, M. le Préfet a décidé que le congé de Péques, pour les écoles publiques de L'Oise de tout o rd re , com m encerait le jeudi 3 av ril pour se term iner le jeudi 10 av ril; — En outre, ces vacances seront prolongées ju squ 'au 13 av ril, à titre d ’en­couragem ent pour les institu teurs e t in stitu ­trices qui on t dirigé un cours d ’adultes pen­dan t l’h iver 1889't890.

On devra profiter de ces vacances pour procéder nu nettoyage e t à l ’assainissem ent des locaux scolaires.

L.es çpandcs vacances des l^'cees c( des collèges.Les vacances de Pâques com m encent au­

jourd 'hu i seulem ent et nous voilà déjà Qxés sur la date dos grandes vacances. Elle est arrêtée, en effet, tous les ans dans l’in struc­tion adressée par le m inistre aux chefs d 'éta­blissem ent en vue des compositions du concours général.

Nous savons donc dés m ain tenant que la distribution des prix du concours au ra lieu cette année le lundi 4 août. Le lendem ain 5, distribution des prix dans les lycées e t co l­lèges, e t enOn clôture irrévocable e t .sans remise des vacances, le lundi 6 octobré. Qu’on se te dise I

MIMSTÈRB DE L’ACRICULTURB

E X T R A I Td u B u l l e t i n d e s E p ix o o t i e s .

Bulletin san itaire du mois de F év rier 1890.

Péripneum onie contagieuse.Elle a été constatée dans les 13 départe­

m ents suivants ( l é en jan v ier) : Calvados, Nord, Pas-de-Calais, Oise, Seine et-O ise, Seine, Seine-et-M arne, Ardennes, M arne, Meurlhe-et-Moselle, Hautes e t D asses-Pyré- nëes, Haute-G aronne.

85 étables d e 65 com m unes sont infectées; 164 anim aux maladqs on t été abattus, et 554 contam inés on t été inoculés.

F iècre aphteuse.Elle a été constatée dans l ’Isère.

Morve et Farcin.71 écuries o n t été placées sous la surveil­

lance, e t 90 chevaux o n t été abattus. Ces I écuries se répartissen t ainsi dans la région I du Nord : Seine, 5 ; Somme, 1 ; Nord, 1.

I Rage.I Des cas de rage canine on t été signalés

dans 80 communes d e 98 départem ents ; 105 chiens e t 3 chats on t été abattus comme enragés, indépendam m ent de ceux sacrillés par m esure préventive comme ay a n t été

m ordus; 1 cheval e t 1 m ulet sont m orts de la rage dans Indre-et-Loire, 1 taureau et 1 jum en t dans la Loire... On signale 1 personne m ordue dans l'Ille- et-VlIaine, 4 dans la Somme, 8 dans l'Oise, 8 dans le Rhône, S dans la Savoie, 8 dans les Basses-Pyrénées, 8 dans la Drôme, 1 dans les Vosges (pa r un cha t), 8 dans la Dordogne (p a r un chat). .' Les cas de rage su r le phien se répartissent ainsi dans ta région du Nord : Somme, I ; Nord, 3 ; Seine-Inférieure, 1 ; Oise, 8 ; Seine- et-O ise, 4 ; Seine. 33, d en t 15 à P aris. .

Fièvre typho ïde d u cheval.E lle a été constatée dans 1 écurie du Nord

e t 1 de la Dordogne.

Tuberculose bovine.. 94 c a se n t été signalés, dont 4 à l ’abattoir de R ennes, 1 à celui du Mans, 16 à celui de Belfort, 1 & celui d ’0 rléa n s, '13 & celui de Lyon.

Société colombophile de l*Oise.

La Société colombophile do l'O ise, dans sa réunion du 28 m ars, a fixé ainsi qu 'il suit lés ontrainem enls e t concours de ses pigeons voyageurs :

Vieux^pigeotis :1h m ai, Gisors.................... 35 kilomètres.18 mai. M antes.................. 110 —85 m ai, C h a r i r é s . . . .........1” ju in , Vendôme..............8 ju in , L oudun .

82 ju in , La Rochelle . . . .Jeunes pigeons :

31 ju ille t, B resles 15 kilomètres.16 ju ille t, C lerm on t. . . . . '20 ju ille t, Ponl-S'^-lMeM.27 ju ille t, C rép y .

3 août, Chûteau-Tliicrry10 août...Chûlops...............84 août, Bar-lej-Duc (con­

cours) ..............

250 365 405 .

264470

170 —

230 -

lorormations militaires.

L .C S Ubépations anticipées.

Los populations du Nord e t du Pas-de- Calais pra tiquent si bien le précepte : « croissez e t multipliez », que 657 soldats de l ’arm ée active on t dû ê tre renvoyés en congé, ap rès un an de service, comme flis ainés de familles de sept enfants.

Le 33« régim ent d 'in fan terie , à A rras, a eu 70 libérés de cotte na tu re ; le 43*, à Lille, 27; le 110*, à D unkerque, 57; le 145*, à Mau- beuge, 57; le 15* d ’artillerie , à Douai, 25; le 81* dragons, à S aint-O m er, 37.

P a r suite du nom bre considérable de jeunes gens pouvant prullter des dispositions bienveillantes de la nouvelle loi de recru te­m ent, le contingent à affecter celle année aux régim ents du 1*' corps devra ê tre accrii sensiblem ent.

L’encouragem ent donné aux nom breuses familles p ar la législation du 15 ju ille t 1889 n’a été appliqué qu 'à la classe 1887 e t aux fractions des classes 1885 e t 1886 qui restent encore comprises duos les effectifs de l'arm ée active.

L'application du principe do renvoi dans leurs foyers, après leu r prem ière année de service, des aînés de sept enfants a produit un excellent effet parmi les laborieuses popu­lations du nord de la F rance.

Avis aux Beljçcs.

La Cour do cassation v ien t de re n d re un a rrê t qui intéresse un certain nom bre d ’Iia- b itan ts de notre région.

I l résulte do cet a r rê t, que l ’individu né en Belgique, alors que cette d ern iè re é ta it réun ie à la F rance, est réputé né en France.

En conséquence, si les (ils de ces indi­vidus sont eux-mêm es nés en France e t n ’ont

Pas fait à la m airie do leu r dom icile, dans année qui suit leu r m ajorité, la déclaration

qu 'ils entendaien t rester Belges, ils sont Français do plein dro it.

Celte décision de la cham bre civile de la Cour de cassation, conforme à un a r rê t du 7 décem bre 1883 de la cham bre crim inelle de cette même cour, m et fln à toutes les controverses engagées su r la question.

Dorénavant, tous ceux dont le père est né en France e t le grand-père en Belgique pen­dan t que celle-ci é ta it réunie à la France, sont Français, e t doivent le service m ilitaire nonobstant toutes déclarations e t certilicats contra ires, e t q u and m im e Us a u ra ien t ac­com pli le u r service m ilita ire en Belgique.

A V IC U L T U R E

Ea destruction de la vermine de la volaille.

L 'une des p lus sérieuses préoccupations de tout éleveur est celle qui a tra it à la ver­m ine, à l'in tim e e t ignoble verm ine, qui tourm ente e t tenaille les couveuses sm; leur n id au poin t de les arrê te r dans leu r tâche

quand elle ne les lue pas an cham p d 'hon­neur.

L’invasion de l’insecle assassin, pendant le s jo u rs d 'orage, se produit d ’une façon tellem ent subito , qu 'elle déconcerte la plu­p art du tem ps le praticien le mieux avisé e t jcompromet trop souvent le succès des cou­vées confiées à des poules ou à des dindes.

L'emploi de la poudre insecticide a été souvent indiqué comme rem ède, m ais le remède est plus ou moins efficace, su ivant l a ' fraîcheur de celte poudre ou les soins apportés à sa préparation.

Quelques gouttes d ’acide phénique répan­dues su r un linge im bibé d ’eau e t dii^posé dans lu couverie sont plus efficaces. L’odeur du phénol est tout à fait anllpalhiquo aux acares, m ais, p a r suite de la volatilisation, cette odeur persiste plus ou moins longtemps, e t, d 'ailleurs, la nécessité de m ain ten ir les couvées dans un a ir pur vous in terd it d ’abu­ser du phénol.

Il a rriv e donc .trop souvent qu’un beau m alin vous trouvez votre couveuse languis­sante, la crête pèle, refusant toute nourri­ture, alors que pits plus tard q u 'h ier elle é ta it pleine do sunlé. Les poux de poule qui courent su r vos m ains dès que vous l'avez tirée du nid pour la faire m anger, vous d isen t assez la cause de son mal.

Que fa ire? Vous ne pouvez pas songer à lu i cuntier la suite do f’incubntion dans cet éta t. Avant le lever do dem ain .'vo tre brave auxiliaire sera défunte, vos œufs refroidis et le succès compromis.

Que faire a lo rs? — Rion de plus simple. Ce sera l'affaire de quelques minutes c l votre poule, com plèletnent rétablie , va loût. à l'heu re rep rendre son service.

Eli. prévision de ce qui se passe, vous avez dû , sans : uttondre la saison de l’élevage, vous précaiilionner d 'un m euble précieux, qui fera bientôt partie do l’outillage de tout am ateur. Ce meuble, d ’invention récente, se trouve dans lu commerce sous la désignation d ’ex term ina teur Lagrange.

L’appareil en usage dans les établisse­m ents de bains, pour les bains de vapeur, et consistant eu une boite bien fermée, dans laquelle le m alade, enferm é dans une espèce de cangiie, est soumis à une chaleur progres­sive, à l’oxccplion do la tête qui reste en dehors pour lui perm ettre de resp irer, a dû donner à M. Lagrange la prem ière idée do son u tile engin.

L 'exterm inateur se compose d ’un coffre en bois ferm ant horm étiqucm cnl, dans lequel on in troduit le volatile que l'on désire traiter, laissant sortir la tète p a r une ouver­tu re ménagée à cet effet alln de permeili e à l 'oiseau fa respiration à l 'a ir libre. Celle ouvefiitre est agencée en forme de lunette de'guillotine au moyen de deux planchettes évidées siiivant la grosseur du cou de la volaille à 'tra ilc r . Ces deux planchettes sont rapprochées e t fixées, de façon à ne pas per­m ettre lu ren trée de la téte tout en réservant le jeu nécessaire à la respiration.

Une cloison à claire-voie placée à l'in té­rieu r m aintient le volatile e t l’empécho de se fatiquer s 'il faisait des elTurls pour ren trer la té t: dans la bo ite; celte cloison peut être rapprochée ou éloignée en glissant dans des ra inures, selon la grosseur de l’oiseau à traiter.

Un petit rayon, disposé in térieurem ent à la parue supérieure, reçoit uue m èche sou­frée.

l.a béte introduite (c’est ici que l ’affiiire se corse), la mèche est allum ée e t le cou­vercle abaissé. La combustion du soufre pro­du it alors un dégagement d ’acide sulfureux qui em plit lu boile de gaz délétère dans lequel baigne le corps do l'anim al.. Cinq à sept minutes suffisent pour tuer

tous les parasites.Quant à ceux do ces sales insectes qui

auraien t la velléité de se réfugier su r la tète , u ne application ' d'alcool cam phré, fuite pi-éalablemenl à l'opération, à l'a ide d ’un pinceau su r cette partie , en a eu facilem ent raison.

L 'ex term inateur Lagrange est établi en tro is g randeurs, chacune avec pièces de re­change proportionnées.

Le n* 1, pour les poules de taille m oyenne, p rix .............................................................. 15 fr.

L en*2, pour les grosses volailles : B ram ha , L angshans, Cochinchi- noises, p rix ............................................... 20 fr.

Le n* 3, pour les dindes couveuses, p r ix .............................................................. 28 fr.

L 'exterm inateur est m uni de cales qui haussent le fond à volonté et perm ettent de tra ite r égalem ent de petits volatiles avec un g rand m odèle. En un m ot, l’engin en- ques­tion est l’œ uvre d ’un praticien doublé d ’un ingén ieu r, qui a tout prévu.

Vous com prenez du reste que chez tout am ateur m uni de la m achine exterm inatrice, les insectes ennem is n ’au ro n t qu 'à bien se ten ir. Leur compte sera réglé en quelques m inutes, e t pourlobgtem ps. Les œufs soumis à l’incubation n 'auront pas eu le temps de re fro id ir que déjà, la couveuse soulagée sera prête à rep ren d re son travail. Seulem ent, il sera peut-ê tre u tile do les transporter, de leu r nid dont la litière es t infectée, dans un n id tout neuf, après les avoir préalablem ent passés à l'exam en. Encore n ’est-il pas bien sû r que l 'odeur do soufre, don t la couveuse est saturée, ne soit pas suffisante pour les con tra ind re à déguerpir.

Leroy.

VARIETESCHANTEGROLLE

J ’élais l'hôte des châtelains de Ruferré. Depuis un mois, je visitais les sites les plus curieux tout ensemble e t les plus ignorés de l ’arrondissem ent de Loches.■ Ce soir-l.'i, au pas tranquille de Noris, une

jum ent fort docile,' je revenais seul d ’une exciirsion aux ruines d 'Etableauxl Frofftant de fa pleine üborté don t je jouissais chez mes am is, j ’étais parti aussitôt le dfner achevé, e t m,i visite aux ru ines avait duré deux heures. Lesgens-du pays-d isa ien t les souterrains habités par une bande de bra­conniers, et personne n ’osait approcher des vieirles tours : ç 'a v jif été une raison suffi­sante pour me pousser à m 'édilior su r lu réalité de ces rum eurs.

. Rien d'anorm al ne m ’était apparu . Et pourtant, un fait existait, indéniable. Des m alfaiteurs inconnus terrorisaien t lu vallée, d-'ordinuire si c a lm e '-e n six sem aines, et m algré lu plus laborieuse surveillance, ils avaient dévasté toutes les borderies, toutes lés m étairies isolées ; les bois mêmes n’avaien t pas échapp)5' à leurs ravages. A l’aide de plèces de dim ensions variées, ils se pourvoyaient effrontément de lupins e t 'de chevreuils, de-biches-et de m arcassins. P a r la commune, on s’effrayait e t on s’exaspé­ra it. Jam ais, de mémoire d 'anciens, pareil émoi ne s’était produit. D’où venaient ces bandits ? Du Bcrry, alffrm ail-on, do la colo­n ie pénitentiaire dirigée par les trappistes. Ou hubitaioul-ils? A Etableaux, dans les souterrains abandonnés.

P our moi, j 'étais m aintenant convaincu qu’on devait d iriger ailleui's les recherches néce-ssuires, les ruines ne servant de refuge q u 'à d 'innocents hiboux. Oublieux des ra ­pines e t des braconnages, je revenais pres- (jae (lor, envahi par une réelle sensation de bien-être, doucement bercé par la marche rhythm iquo de Noris, e t je me récitais av tc une évidente complaisance des strophes en­tières d ’Alfred do Vigny.'

P lus de voix m ontant do la cam pagne ; personne su r la roule ; l’a ir était lourd, le silence étendu ; pas même de hise pour faire vibrer la lyre des peupliers; les aunes ne bruissaienl pas ; à peine quelques grillons ràclaient-ils leurs élytres. Au ciel, une lune jaune courait dans de gros nuages sombres.

Après avoir traversé le pont de la Claise, je quittai la route pour prendre un étroit chem in, beaucoup plus court, et qui, ser­pentant sous les « hameaux » de Ferpoil, du Rivet, de Churprule, longe la riche ferme do la Plauderie. La fei me dépassée, j'a lla is , eu dix m inutes, gagner la fuiél d'Ktung-De- lard , lorsque j'aperçus, nu coude du chem in, — caché par lo-s bouquets d 'épines, accroupi an pied d 'un chêne géant e t solitaire, laissé comme limite sur le pluteuu, un paysan à l’affût, lu m ain su r la gàchclle d 'un fusil, guettant une proie, — immobile.

J 'a i conscience de n 'ê tre point peureux ; mais, surpris de la sorte, je pensai trem bler, e t , inslinc iivem enl. j 'a rrê ta i Noris. Le paysan, un jeune gars bien découplé, m 'avait vu ; de son œil du r, il me lixait; mais il ne bougeait pas. Que déc ider? La la tte ... im­possible ; pour arme, je n 'av iis qu’une cra­vache. La fuite... in u tile ; si cet in trus en voulait à ma bourse, une balle dans le dos le servait à miracle Payant d 'audace, j ’avançai et je demandai :

— La chusse est bonne, ce so ir?Le singulier cliassenr lit un geste impé­

rieux qui, à n ’en pas douter, signiliail :— Taisez-vous !Je me lus ; mais, descendant de cheval,

j ’attachai au chêne ma bonne Noris.— Ainsi, pensai-je, en cas d 'attaque, je

pourrabau moins m e défendre.Le gars m 'exam inait, visibiemont gêné,— N’èles-vüus pas de Ruferré? d it-il

soupçonneux.— Oui, e t .. . que faites-vous?t^omnle j 'é ta is près du bouquet d'épines,

il répondit :— J 'attends.

Une b iche?— Non, les braconniers.— Ils son t par ici ?— H ier, ils m 'ont volé une chèvre, e t je

veux leu r m on trer ce que ça coûte, une chèvre.

— Vous ôtes le ferm ier de la P lauderie ?— P ie rre Daguin, pour vous servir.Je m’assis sur l ’herbe grasse du fossé,

désireux d 'e n tre r en conversation. Soudain, P ierre

— Que voyez-vous... là-bas ?

Je regardai et je distinguai une forme humaine qui, le long de la hètrée, ram pait, rampait. Certes, il n ’y avait pas à s’y trom ­per : l 'a llu re était suspecte, et le dénoue­ment d 'un dram e se préparait.

— Rangez votre cheval... Qu'on no nous évente pas, bonnes gens

J'obéis e t je plaçai Noris dans l'om bre du vieux chêne. Pici re Daguin leva son fusil. Malgré m oi, je lui touchai le poignet; à voix basse, il déclara ;

— N'ayez crain te, je ne tirerai qu’à coup certain..

La forme ram pante s’a rrê ta , tou rnan t la tête de tous côtés, sem blant fouiller l’espace ; puis, satisfaite sans doute, lentem ent, len­

tem ent, elle se dressa. Sa silhouette s’allon­gea, rigide, sur la jachère , frappée en relief p a r la lune, à cet instan t dégagée.

— Dieu ! m 'écriai-je, c 'est une fem m e I~ Cliantegrolle I ajouta le ferm ier, au­

tan t que moi stupéfié.—> C hanlegroileT... Q u iç a ?— La bergère des llouet, de Ferpoil.— Eh bien ?— Une gueuse... Je comprends tout,, à

prései)l../V ous ne la connaissez donc p a s? ... D urant le jou r, elle rôde de ferme en ferm e, sans p arle r jam ais, farouche, ouvran t tout grands ses yeux de louve... Donnes g e n s l... La chose est simple : si les llouet ne réus­sissent pas à la m ain ten ir, c’est qu 'elle est trop possédée du Malin., . Je me rappelai, en effet, qu’à la table du château, il avait souvent été question d ’une pastoure sans parents, fort bizarre, tantôt affectueuse e t dévouée jusqu 'à l’héroism e, tantôt sauvage e t indom ptable, ainsi qu 'un fauve. Les llouet, à quatorze ans de là, l’avaient recueillie par charité. Communé­m ent, on l’appelait Chantegrollc, du nom du ham eau où on l’avait trouvée, e t ce nom- à la finale presque sin istre m’avait frappé. En cette n u it, p ar cette lune courant à travers les nuages sombres, combien il sonnait plus étrange encore : C hanlegro ilef...

Cependant, Chantégroile s’é ta it rem ise .à . ram per, d ro it su r la R lauderie. l’eu à peu, elle approchait do nous ; bientôt, e lle serait au m ur du clôture. jËlle se présentait de (lanc. P ierre s’apprêtait à tirer. De nouveau je l 'a rrê ta i.

^ No m altraitez pas cette enfant. Puis­que vous l'avez reconnue, elle n ’est plus à redoutiir. Nous en savons assez pour avertir le mqi 'o, et, à nous deux, nous em pêche­rons bien lu gueuse de nuire au prochàin.

P ie rre grogna, m ais il abaissa son arme. Aiin d 'ê tre plus lib re, il a llait mémo cacher le fusil dans les broussailles, quand ses yeux eu ren t un éc lair de rage en même temps e t de triom phe.

— Ah ! vous ne m ’empêcherez pas de les viser, ceux-là I

Ceux-là, c’étaient deux hommes, deux bêtes, plutôt, e t qu i, sortant du bois, s'en venaient p ar le même chemin que Chante- grotte. Le m ouvement de la petite, dressée debout su r le plateau, avait dû constituer un signal convenu, év itan t les sifflets ou les appels, qui dénoncent.

Loqueteux, hérissés, m enaçants, ils ram ­paient à leur tour, m ais plus vile, plus âpres au pillage. Lorsqu’elle avait passé, Chante- gi'otlü ne nous avait pas < éventés » : il n'en fut pas de même pour les braconniers. Plus déliants, ils sondèrent avec plus de soin les bouquets d 'épines, le chêne touffu: l ’un d'eux certainem ent découvrit la croupe de mon ciicval, car, s 'ai rê tan l net, il liuiTa, dans la direction de la ferme :

— .\ to i!... A loi !... les gendarm es!— C anaille! répliqua P ie rre , tu vas me

payer m a chèvre !Le coup partit, un cri de douleur éclata.— Touché !Touché, le bandit l’était ; nous le vîmes

qui se sauvait en trébuchant, tandis que son compagnon lilait à toutes jam bes vers la forêt. P ierre bondit, je me levai ; C hante- grolle, avertie, au lieu du re tou rner su r ses pas, courait du côté du chem in. Abandon­nant la poursuite du blessé au jeune gars si tenace, je me chargeai de la jeune tille, appelant :

— C hantegrollc!... Cliantegrolle!Et je l'atteignis e t je l'empoignai. Déses­

pérée, hagarde, avec une énergie terrib le , elle interrogea :

— Vous me connaissez?— Oui.— Que voulez-vous ?— T 'arrê te r... Pourquoi n 'es-lu pas à

Ferpoil ?— Ce n 'est pas votre affaire.— C'est si bien mon alTairc que je vais

le liv rer à la gendarm erie, et dès ce soir.En un moment, le visage de Chanlegrollo

se troub la; elle bdissa la tête, elle pâlit sous son hàle de faunesse. Si près, je re- m aniuai ses traits hautains, sa bouche dé­daigneuse. Elle é ta it belle ainsi, belle de vigueur latente, de force contenue.

— Vous ne ferez pas cela, dit-elle, an­goissée.

— Ta conduite m ’y oblige.Non, non, je ne veux pas I E t elle se

débatta it avec violence. La prison, à moi, n o n ! . . . Les gendarm es, n o n !... M onsieur, pardonnez-m oi I

M’échappant, elle se précipita p a r terre, puis se roulant, se tordant sur le chaume rude, la gorge secouée par des sanglots, hale tan te, elle clama :

— Je vous en prie ! ... je vous en prie !... Non, ne me livrez pas I... Si je suis prise, je me tu era i... j ’en ai fait le serm ent à la Vierge, en me louant aux braconniers.

Emu par celte douleur sincère, p ar celte incroyable exaltation, je la questionnai, moins bru tal : elle recouvra en partie son sang-froid. Los braconniers, des étrangers au pays, é ta fe il venus une après-m idi, alors qu elle gardait, à l’écart, p rès d ’une jouelle, ses chèvres e t ses moutons ; ih l'avaien t fait c causer » ; ils lui avaien t de­m andé de les serv ir, avec salaire d 'un écu p ar dim anche ; ses mauvais instincts l’avaien t en tra înée, elle avait consenti.

— Cliantegrolle, lui dis-je, je le conduis à Ferpoil ; dem ain, tu auras la liberté ; mais ju re-m oi do fuir ces hommes. Ils s 'efforce-

Bur lui, rou lan t son visage dans le sang qui Couvrait sa poilrioe.

— Il est m uKl d ît Lamblîn à l’oreille de M. Follet. Voici. Depuis quelques JourS| Il était dans un 'état tFmtahmIoa furieuse... A vant-h ier'so ir, au café Riche, il a insulté brutalement, sans raison plausible, le comte de H ..., e t l’a frappé au visage. 'Eviter le duel était impossible. Le coinie es t une des pre­mières lames dp P aris, mais V eroier es t un assidu de salles.d’armes..'. La partie n’élalt pas assez inégale pour qu'en ces conditions les témoins, s'opposassent au duel, d’autant que le comte est presqpe un vieillard, ce qui re iab llssa jijq iqu’i un certain point l'égalité des chances...' Le duel a été correct. V ernier a été frappé en plein cœ ur. Il n’a pas souf­fert.

~ E l-vous saviez tout cela! e t vous ne m aves pas averti 1...

— M'avez-vous d it que les affaires deH. Adrien Vernier pussent voua intéres- 1er?..,

— H ais vous l’avez deviné!Ob ! ce que Je puis deviner m’appartient

a mol seul .. e t, laissez-môi vous te d ire, ajouta le iourqalisle en désignant de sa main la voilure qM reTeUati au pas, il é la lt bon qu'il en fût i in é l.

— U aintebant que faut-il faire? J e vous «■> prie , j'al la- tête perdue 1 Gonseillez- inei!...

Lamblin passa son bras sous celui du pauvre homme qui semblait n’avoir plus la force de marcber. '>

^ Ne treinblez pas ainsi, lui d it le jo u rn a­liste. En tddt ceci vous n’avez rièn , ent^'ndez- yous bien, tien k Vôtis réprocher. Varodat est jauocent. Je U sais,' }*al la conviétlon que le juge d’instruction le sait, lut aussi. Croyez-

mol, un coupable qui se défend m ent mieux qu’un Inaocent qui s’accuse. C ertes, votre amt es t Inielligent, e t il avait tendu tous les ressorts de sou intelligeuce su r ce point uni­que : se prouver crim inel. O r, je sais — par des m oyt|ls à moi, moyeus de simple reporter — que lé juge, au seconJ interroKaïoirc, était àbsolum eniQ xésur le compte de Varodat. La sû re té a refait t'enquête que vous .avez ébauchée^ Varodat est dem eure chez vous, le jeud i du értm c, de six heures k dix beu resb i diemie. Restait k savoir comment il avait en sa pM session Téiui A. V. du poignard A. V. U n.autre poiut é ta it acquis. Il a v a it .louché lui m ême au dern ier trim estre ses coupons d e ren te i les reg istres du Tréso r en font fuj. Dune II n’élaii pas' ruiné. De pliîs', savez vous ce qui a été découvert h ier so ir... je vous le donne en m ille ... Pour faire cro ire a des rela­tions d'affiÿires, existant en tre lui e t ce C ari- b e r t , il a souscrit des b ille ts , k un an d’échéance, d a té sd e 1886. . su r quoi? su r du paplor tim bré portan t le filagrane de 1887, c’est-k-d ire plusieurs mois avant qu’il n’eû t été ém is . . On a retrotivé le barb ier qui |u i a coupé la barbe. . Cent détails enffn qui prou­vent son mensonge. Il n’est pas si facile que l’on croit de trom per la Justice, quand un ju g e Dnaud veut se faire valoir, en démêlant uu écheveau en apparence inexnlcable. Aussi vous svez Tair trop honnête, monsiéur Follet ! c’est votre faute l le ju g e , pas un seul instan t, n ’a douté de votre sincérité. Voilk les faits : en devinez-vous la conclusion?

— C ontinuez! le ne puis plus raison­n e r ! . . .

— P ar bonheur, j e raito irae pour deux. Au début de llnsirûction , vous le savez, le nom d'Adrien V ernier, A. V ., avait frappé l’attention des policiers. Un In su n t déroutés,

ils allaient se re je ter sur ce lle piste. C royez- vous que le concierge qui m’a révélé la visite de la dam e à oiseaux se lû t toujours abstenu d e parler. Là était le nœ ud, e t il n’était pas si difficile d'y m ettre l« doigt. Un journal a publié la description exacte de cette toilette dont l’éirangeié luxueuse devait iiécessaire- m énl être rem arquée. Je vous dis que dans quaran te-hu it heures A diien V ernier eû t été arrêté . A urail-il nié? Non. C’é ta it un brutal, c’é ta it un lâche. C'est p ar lâcheté qu’il s’est fait tuer. La vanité t’a am ené su r te terrain : là , il n’a plus su comment on tenait une épée. Il eû t tout avoué, eu pleurant comme un enfant... e t alors le juge eû t été obligé de se dqm ander pourquoi V arodat se dévouait au Ûls de M** V ernier. Je ne sais ni no veux

£ ressentir ce qu’il eût supposé ou deviné... berchez. H ais souveuez-vuus qu'il s’agissait

d ’une instruction su r laquelle é ta it dirigée la curiosité d e T out-Paris e t dont la singularité eû t surexcité loutqs le'* malices chercheuses H** V ernier eût été appelée en témoignage, elle eû t é té confrontée avec Varodat; je n’insiste pas. Cet imbécile, le véritable assassin do C aribert, ii’é ta it pas do force à p o rter son crim e. Il n’avait pas de rem ords ; il avait la Aàvre, qui en es t la forme physi­que. Cette tièvrel'a poussé ià où il est aujour­d 'hu i. ^

— H ais de tout cela, que va-t il advenir?— Ceci. Le fils V ernier sera en terré ap.'ès-

dem ain, il y aura enquête som maire. Le comte de M... sera peut-ê tre poursuivi pour la forme. T ou t les droits sont de son côié. C’est un vieillard, il a été l'objet de brutalités ignobles, U a ménagé son abversalre qui se s ! enferré. C’est un acquittement certain .

Vernier a tout In iérêi k couper court kcette instniction qui se ra tlachera itk l’au tre .

Voici ce que je lut conseille. Elle est une des reines de P a ris ; elle a ses entrées partout. Qu'elle se rende chez le m inistrede la justice... et qu'elle lui confle toute la vérité. Encore une fois, je ne cherche pas à savoir quelle est ce lte ... vérité. Varodat sera mis en iitierié, e t l’affaire sera classée. Dans quinze jo u rs , on ■’y songera plus D’ailleurs nous, de la

Sresse, nous savons au besoin faire de onnes ac tions; et je me charge de tout

expliquer au public, sans que personne soit compromis.

— Volts êtes bon ! d it simplement Follet.— P as tro p d ’éloges. L'affaire m’a grande­

m ent intéressé, comme tout dram e parisien. Sans vous, j ’aurais peut-être fait fausse route. C’est moi qu i vous dois de ta reconnaissance.

... Q uatre jours après, on lisait dans le Ifouvelliste :

— • Voici un fait bien curieux et presque unique d^us lus annales judiciaires. M. Varo­dat s’éihit. on le sait, accusé du m eurtre de l'bommé a affaires de la rue Sainte-Anne. O r, do l'eiiquéio minutieuse à laquelle s’é ta it Itvré le juge d'instruction, il résultait la preuve indéniable d’un atlhi. sans parler de la ré p u ta ­tion in tacte de cet honttète travailleur qui n’a jamais, de près ni de loin, été en contact avec gens de cotte sorte. Des m édecias

I aliénistes on t été cotnmis à l'examen m ental I du pseudo-coupable : e t ils on t bientôt j reconnu que M Varodat, k la suite de tra - : vaux excessifs, était sous le coup d'une crise I cérébrale, qui néccs.sitait son internem ent

provisoire dans une maison de san té II est certain d 'ailleurs que ce t eia i tout passager

(t'am endera rapidem ent e t qu’avant un muis le savant professeur pourra reprendre ses études. I l a déjà d’ailleurs conscience d e sa

situation et a manifesté sa surprise d’une incarcération qui reste encore pour lui inex­pliquée. Quant k l’au teur du crim e, on a acqois la certitude que c'était un dangereux repris de justice, qui est activement recher­ché. >

Le lendemain, nouvelle note d ’une autre nature :

— « A la suite du terrible événem ent qui a causé lu m ort de son lits, U~* V ernier a quitté l’hôtei qu’elle occupait avec son mari

Bour s’enferm er du couvent des Dames de la liséricot'de. »

.. . Varodat, qui a vieilli de dix ans, vient tous les jeudis passer sa soirée chez son vieil ami Follet. Seulem ent le livre d’échecs a ' ' clos. Ils causent des morts.

F I N

Une leltro d'un Médecin tLavaur (T arn ), lo 3 décem bre 1889. •—

J ’ai donné les Pilules Suisses que vous m’avez envoyées à un pauvre père de famille qui éprouvait fréquem m ent des vertiges et des étourdissem ents qui d isparurent à la suite do leur emploi. Je suts ce rtain que vous serez bien aise d’avoir participé, à votre insu, à an e œ uvre u tile e t charitab le. Vous pouvez disposer de ces lignes.

D 'S éeuR , m édecin.A M. Hertzog, pharm acien, 88, rue de

Gram mont, P aris.

ro n t pant-êlre encore d e te dé tou rner ; ju re* moi de m ’av ertir de snite.

— Oui, je le ju re , Je le ju re sn r D ieu ... e t su r Marie, la V ierge!

Aussitôt que la porte de Ferpoil eu t été c barrée » su r l ’enfant, je rev ins au cbêne. P lerre.D aguin m e croisa, découragé, mau­g réan t, sacran t :

— Us se sont évadés, m ille tonnerres I ... m ais je les rep incerai... j ’a i leu r signale­m en t... E t C liantegrolle?

— E lle est en lieu sû r, ne vous en occu­pez pas, e t dem ain, à la prem ière heure, venez m e chercher.

En hàle , je rem ontai à cheval. Un quart d ’iieure plus ta rd , je ren tra i au château, oïl j ’étais a ttendu avec inquiétude. Le cocher, envoyé au-devant de moi su r la roule, tandis

3ue je dem eurais su r le plateau, avait parlé ’un coup de fusil ; on était fort anxieux. Jd

contai l 'aventure, on s’avoua rassuré.Le lendem ain, j ’allai aveq P ie rre Daguiû

fairo m a déclaration. Au bourg, grande a le tle . Pourtan t, la semaino s’écoula très paisible : aucun m éfait ne fut signalé.

— Les brigands sont c babiles », disait- on ; ils ne s'y frotteront plus de longtemps.

Je pensais comme les métayers ; m ais, un m atin que je me disposais à so rtir, le ja rd i- nier du cliàleau m 'aborda :

— Monsieur, on dem ande Alposieur à la P lauderie.

— A la P la u d erie ? ... Qu’cst-ce encore?— C’est Chanlegrollo, p a ra it-il, qui veut

parle r à Monsieur.— Sais-tu pourquoi ?— Elle est bien m alade. P ie rre Dagnio,

qui la surveille beaucoup depuis ces joni‘s, l’a ramassée quasi étranglée dans la cou- rance. Son corps n ’est qu 'une p la ie ; même qu 'elle ne peut plus m archer, rapport à ce qu 'elle a une jam be cassée.-

Le temps de sangler Noris e t j ’étais su r le chem in de la P lauderie . En passant près de l ’étung 'Pelard, j ’en tendis un tapage infernal m ontant de la courance : c’étaient des paysans furieux qui en tra înaien t les b ra­conniers do l'au tre soir.

A ta ferme, je trouvai Cliantegrolle cou­chée dans le lit de m aître Daguin, un grand lit tourangeau, dont les larges courtines leiiilaienl de violet les joues de la pauvre, — ces joues lumétiées m e firent peur, — les bras pendaient inertes, tachés de m arbrures rougeâtres.

En m ’apercevant, Chanlegrolle eu t un sourire iristo. Elle prononça quelques pa­roles, e t sa voix était sourde, presque b ri­sée :

J ’ai tenu mon serm ent : ils sont reve­nus, ils m ’ont parlé , ils se sont vengés.

J'im aginai la lu tte atroce qu’elle avait dû soutenir.

• Us m’ont tuée, m ais j ’ai tenu mon ser­m ent, e t... vous voyez, je vous avertis.

J'essayai de la réconforter :— Mais non , Chanlegrolle ; avec de la

talience e t du courage, tu guériras ; d ’a il- eurs, j ’ai fait p réven ir le m édecin du

bourg.Elle rem ua sa lèvre pâle; une larm e brilla

e n tre ses longs cils si (luvetés, elle regarda P ie rre Daguin qui se re tournait, brisé p ar i émotion.

— Vous êtes bon, m urm ura-t-elle .— Tu es une brave fille, e t tu m érites

d 'ê tre traitée dignem ent. Dès que tu seras rétab lie , tu en treras au château comme pas- loure. Tu veux bien ?

— Oh ! oui, .Monsieur.

La guérison d o l’iié ro ïqueenfantfu tlongue à obtenir, mais enffn la puissance de sa ro­buste nature triom pha des fièvres opiniâtres. Aujourd'hui, C liantegrolle a d ix-neuf ans, elle boite un peu, m ais ses joues sont fraîches, ses yeux clairs, ses idées saines ; elle est la femme de P ierre Daguin.

Henry db Üraisne.

KToavclIes à la main.E n tro p ro v iio u re té c O D o m e :

— Excellente, cette nouvelle mesure qui per­met aux internes de causer pendant les repas ; ita mangent moins... Sept cents francs d'économie sur to mois I

* tr

Entre deux bohèmes en quête d’un dîner t— Si tu trouvais un billet de mille, le rappor­

terais-tu ?— Non l mais je donnerais cinq louis de ré­

compense à celui qui l'aurait perdu.

* *Z... rencontre X ..., un de ces bohèmes qui

exercent trente-six métiers, plus bisarres les uns que les autres.

— Que fais-tu maintenant ? lui demande Z...— Ma foi, je fais visiter le haut des tours de

Notre-Dame aux étrangers.— Pauvre garçon, soupire Z... faut-il que ta

sois descendu bas, pour monter ai haut Ie

Au concert.Une grande cantatrice chante te Roi desA utnetfa Qui chevauche ainsi, à travers le vent et la

nuit ? C’est le père et le fils,. >Ici, M** X ... se tourne vers son mari et, en

dissimulant un b&itlemen :— Pourquoi le demande-t-elle, puisqu’elle !•

sait?*

* *

Un dentiste, ancien photographe, n’a pn aê déshabituer complètement de ses anetennes habi» tudes.

Hier, le minuscule t»ron, dont la dentition est horrible (son râtelier ressemble, disent ses amis, â un village brâlé) s'asseoit dans le terrible fan* tenil. Le dentiste loi introduit la pince dan» la bouche et, souriant lut-même, Inidit :

— Maintenant, souriez doucement.,»

* *La question des nationalités, trsnchée pat

Littolf :L’auteur à'Bilo'üe etÀbeilarda toujonrs affecté

d’ignorer le lien de sa naissance.Un jour, une dame, minaudant conridérable-

ment, entreprend de lut démontrer qn’U est An­glais, étant (d’après ses renarignements à elle) né A Londres.

— Alors, madame, lui répond Littolf avec le plus grand sang-froid, si j ’étais né dans une étable, il s’ensuivnût forcément que je snb un veau ?

Ghaussohs GiULARDE xiger le Nom

' ' t .

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Le Gérant : DàtUïït.

Senliz, — Im prbnerié K a in t r P a t ir .

Page 4: L’OISE Trois mois.. '188bmsenlis.com/data/pdf/js/1889-1891/bms_js_1890_04_03_MRC.pdf · Chambre syndicale des ouvriers bijoutiers qui venait l’entretenir de l’intérêt qu'il

••rjmî É M 'û '4 M 'à é ‘i ' .é \

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XtDlMtti; JS ffiNLIS

il' V

Harqn* de C o rb ^ . Iferque de ehoU . • Premières marques Boones m arques.. Marques ordinaires

C ourant...Prochain................Mai-Juin................4 de M ai................

Tableau synoptique des Marchés du Département.

LOCALITÉS

L < » « . à n u u r il le r s .. .Crandvilliers..NeaUles............

U w i i .G ournaj..........S tr J u s t- e n C h .. .

Jfrrersdf.Breteuil..............F o rm e r ie ... . . . .

■“ •“Æ . .....Chanmont .C rè re e a u r. . . •SonaeoDS..........

Vendredi.Ifarseille..........H é ru ................M anU uil............P oai-S i-U ax..

5anwdt.Beaurais..........C lerm oht........C om piigne....Mouy................Crépy................N o T o n .... \i'i SU

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Roux acquittés 88 degiés 89 73 . . . .

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MIDP I HOnTON1/4 derrière. 1 . . 4170 1^ qualité . . 1 9 0 4 9 .. 1/4 devant.. 60 1 loli* qualité ... 160 180Alovan 110 9 5 0 8 * q u a lité ... 110 146^déhanché 14J 9 70 Giràte 160 9 30

TKAO ICarrétparés. 1 60 3 40E x tra 9 . . 4310 Agneanstéte 1 40 176l» q a a llté ... 1 80 196 PORC9*quallté... 1 60 1 76 ^ q u a l i t é . . . 1301140 3* qualité ... 140 1 66 i* q u a lité .. . H O 196 4« qualité ... 1 30 1 36 3*qualité.. . 90 106Pan, cuissot. 140 9 40iPoitrinessal. 110 150

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Paris (La VIHettei, 31 Mars.

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Bonsdeiiqnid. V. Marseille.. V. d’Amiens.. Ob.V.deLyon Banq. de F r.. B. dW om pte. B. deP aris .... C*fonc. deFr. Compt. d’esc.. Créd. Algérien Crédit foncier. Crédit industi Crédit lyoun.. Crédit mobll. Dép. Comptes Soc. génénie. Banque paris. Rente fonc. p. S oe.lm .deFr.

B'iTATt. — ACTIONS.88 95 Banq. iTAlgér. 1560 . . 92 60 B dneèG nâm . 685 . .

106 70 Est algérien.. 65t . .690 . . Est.................. 838 7 t639 . . L jo n .................1413 75499 . . Midi................ 1995 . .541 . . N ord.............. 1795 . .598 . . Orléans 1130 . .417 . . Ori.-CbAlons. 551 . .404 t 5 O u e i t 99i . .109 . . Ouest algé r... 575 . . 535 . . Docksdeuars. 500 . . 534 . . Magasins gén. 6t l 95 396 . . Ailnm. ebim.. 590 . .

GaxComp.par. 1419 60 act. jouis. 1900 . .538 75

397 l '3 50 99 75

4155 . . 518 75 785 . . 379 50 619 50 567 50

1317 610 710 467 50 609 50 475 340 . . 939 50 457 50

Mess, m arit..' 675 , . Omn.de Paris. 1908 . . Voit. 4 Paris. 73B 75 Can. Corinthe ' 95 . . Gan. Pananu. 65 . . Sues Actions. 9305 . .

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ro n a a p’irA T ftTR A N aïu.Autrich.40/0. 95 MEgypi.Dalra.. 497 50— Detteun. 480 . .— Dette pr. 699 50— Ob.dom. 596 ..

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Bainq. hypotb.Est S 0/6........— 30/0 ........— S O /O b . . .

Lyon 5 0 /0 ...— 30/0 55.

Méditer. 5 0/0.— 30/0.

Fnsion an c ...— n e a r ..

Midi 3 0 /0 ... .— nonr.

433 . 99 .

Nord 30/0. Orléans 30/0.

500 . . 630 73 419 . . 411 50

1373 . ,493 . . 687 50496 .« 497-.. 499 . .497 . . 413 . . 433 . .498 .494 .30/O n. ««« . .

Grand-CMiral 424 50 0 u e s t3 0 /0 .., 497 . OuestSO^pea 493 . . Om nUkui.-... ,694 60

A n n o n c e s « F u d ic i a ip e sArticlb 1".

i-;-iEtude de H ’ G eorges LbVIEUX, '•u û & cië en droit, avoué à Sculis, ' , '• ru e Saim -llila ire , n* 10.' ‘' Suc* de M" A lluabd et Ch a lu w .

DIVORCE0* 'D’un jugem ent rendu par défaut

p a r le T ribunal civil de Senlis, le vingt-sept Novembre mil hu it cent quatre-v ing t-neu f, enregistré e t •• guidé ;

E ntre Madame Antoinette-M arie BisETZKV, épouse de Mousieiu* Geor-

■ ges-Gasion Lescuvkh de Savioxies, avec lequel elle dem eure de dro it à Coye, mais résidant de fait à Pijris avenue C am ot, num éro 7,

E t ledit sieu r LESCCVEn de Savi- cx iE s;

Il appert :Que le divorce a été prononcé

en tre les époux Lesccveii de Savi- fiXiES-BisETZKV, sus-nom m és, a u pro- lil de la fem m e;

Pour ex trait, certlllé sincère et vé­ritable par M* Levieux, avoué cons­titué de Madame Lescuïeu de Sa- v icx iE s;

Senlis le 2 Avril 1890.Signé ; G. LEVIEL'X.

Pour insertion : Signé : G. LEVIEGX.

Etude de M* A ugute SAINTE-BEUVE,avoué à Senlis.

AUX RNXilÈUES PUBLIQUESDE

12FiècesdeTerreA B oisSises terro ir de SAINT-VAASï-

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Arec facu lté de réu n io n p o u r les 3' et i r lois.

L’adjudication au ra lieu le D i a i a n c h o ISO A v r i l 1 8 D O ,

à tro is heures de relecée.En la Mairie de Saint-V aast,

P ar le miuisiiTc de M’ Bkait.hamps, uolaii'o à Ponl-Sle-M axeuce,

commis à cet effet.

S 'adresser p o u r les renseignem ents : V A .M" SAIXTE-BEUVE et LE­

VIEUX, avoués à Senlis;2* A M’ IIEALCIIAMPS, notaire à

Pont-Saiiilé-Maxeiieo, dépositaire du cahier dos charges de la vente.

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A la Sucrerie de NÉRY,par BÉTUISr-SAINT-PlERUE.

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Le Dimanche 27 A nrii, d u ne heure, A Baron, en la salle de la Mairie.

Art. 2.Elude de M’ BEAUCHAMPS , notaire

à Pout-Sainte-M axeuce.

Suivant contrat reçu p ar M' Beau- cham ps, notaire à Puiit—Sainte— Maxeucc, le vingt-trois m ars mil huit cen t quatre-vingt-dix, M. P ierre- Josepli-Soveriii Ghovet, entrepreneur de maçonnerie, Je inenran t ,i J’oiil- Sainte-Maxeiici', faiiiwurg do Cavillé, a vendu à M. Josepli-Louis-V icior Chovet, son lils, entrepreneur de m açonnerie, dem eurautà Pout-Saiute- Slaxence.

Le fonds de commerce d ’eutre- p reneurde m açonnerie qu 'il exploitait a Ponl-Sainle-M axence, faubourg de Cavillé, m oyennant un prix et sous les conditions stipulés audit acte.

L'entrée en jouissance a été fixée au prem ier Avril mil hu itccn tquatrc- vingt-dix, et domicile a été élu ei l'E tude dudit .M' Beaiicliamps, notaire

Pour ex trait : (Signé) BEAUCHAMPS.

Etude de M' Georges LEVIEUX,licencié en droit, avoué à Senlis,

m e S a iiil-llila ire , n ' 10,Suc' de M" Alluard e t Ciialuin'.

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B i n t a n e h e v i i i c t A v r i l 1 8 D O ,

d onze h n irc s du m a tin .En l'Eluiie et par le m iiiistèie de

M' RK.vrmi.vMi'.s notaire à Porjl-Sjiiiiie-.Masenco.

S 'f lf /rm c r p o u r les renseignem ents : y A .M* I.EVIEl.X, avoué :'i Senlis,

^poursiiitiiut la vente;2 ' A -M' SAVARY, avoué à Senlis,

co-licitant ;T A M' BEAUCHAMPS, notaire à

J*ont-Saiiite-.\laxeni’(‘, dépositaire du cah ier des charges;

■1' A M' RlCHARIl, riolairo à Pont- Sainto-Mîixeiice ;

5 ' Et à M' Uh M.V, h jtif^ier ;i Pont- Sainte-.Mavence.

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ù d eu x heures île rclerre,En l'E tude et par le niiiiisliTO

de M' So.n-Di m .m im s , notaire .à Saiiit- ihmis.

SiiU resser p o u r Us renseigunnenls : y A M' I.EVIEL'X, avoué à Senlis,

syndic de la faillite rludtt sieu r E lo ï, Ot iHiursuivnut la vente ;

r A M' SüN-DUMARAIS, notaire 4 Saiul-D ouis (Seine), dépositaire ductttlîor liés rltnrpM ;

3’ A M'OülXTKPAS, ItullsiiT è Sl- Dunis.

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rue de Villovert, n* 7 Successeur de M''ÜELüuvEetlHEMRT.

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En l'E tude et [lar le m inistère do .M' l.oMUius, notaire à Pr<a'\- sur-ü ise , coiuinis à cet etfel.

S'adresser p o u r les renseignements : r A M' DÉMEI.IN, avoué à Senlis,

ponrsuivaiit la vente ;2* A M' DELAPiiRTE, avoué à Sen­

lis, jifé-i'iit à la vente ;3 ' A M' LOMUulS, no taire à Précv-

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