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Actualités pharmaceutiques
• n° 533 • février 2014 • 49
Mots clés - blanchiment ; chirurgien-dentiste ; dentifrice blanchissant ; dyschromie ; peroxyde d’hydrogène ;
santé bucco-dentaire
Keywords - dental surgeon; discoloration; hydrogen peroxide; oral health; whitening; whitening toothpaste
bucco-dentaire
pratique
© 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
http://dx.doi.org/10.1016/j.actpha.2013.12.013
Le blanchiment des dents, un acte sous contrôle des professionnels de santéDe nombreux patients s’intéressent aux méthodes d’éclaircissement des dents. Certaines
dyschromies peuvent être atténuées par un brossage effectué à l’aide d’un dentifrice
blanchissant. D’autres, plus sévères, relèvent d’un acte professionnel, réalisé au fauteuil
ou en ambulatoire, sous le contrôle du chirurgien-dentiste. Le pharmacien peut être un
relais de qualité en conseillant les produits adaptés et en dirigeant les patients demandeurs
vers un professionnel de la santé bucco-dentaire.
Teeth whitening, an act under the supervision of healthcare professionals. Many patients are interested in teeth whitening methods. Some discoloration can be improved by brushing with whitening toothpaste. More severe discoloration will require a professional procedure, carried out at the dentist’s surgery or as an outpatient, under the supervision of a dental surgeon. The pharmacist can play an important liaison role, recommending suitable products and referring patients interested in this treatment to oral health professionals.
S i la dentition a, de tout temps et dans toutes les civilisations, joué un rôle en matière
d’échange et de séduction, il faut aujourd’hui impérativement possé-der des dents blanches pour être conforme aux normes esthétiques.
Un peu d’histoireSe nettoyer les dents est physio-logique. Toute personne essayant de ne pas le faire pendant un certain temps éprouvera rapidement, indé-pendamment de la gêne et parfois de la douleur, un besoin impérieux de se brosser les dents pour éprou-ver une sensation de bien-être, de propreté, de bonne santé et être plus attirant. Ainsi, de tout temps et dans toutes les civilisations, le net-toyage a été pratiqué et l’éclaircis-sement des dents recherché.
F Vers 2 600 avant Jésus-Christ, les Chinois utilisaient de la poudre à base de musc et de gingembre pour se frotter les dents, alors que l’usage de l’urine était préconisé
dans les maladies des dents et des gencives. Les Égyptiennes dépo-saient sur leurs doigts une poudre à base de charbon d’acacia et se lavaient plusieurs fois par jour les dents avec un mélange de cendre et d’argile. L’argile était alors utilisée en “pâte à dents” du fait de son pou-voir abrasif léger mais aussi parce qu’il avait été constaté qu’elle favo-risait une meilleure conservation des dents saines et absorbait les mauvaises odeurs (halitose). L’Em-pire romain nous a laissé, quant à lui, des ouvrages relatant également l’utilisation d’urine et comportant des formules de “dentifrices” contri-buant au blanchiment des dents. Dans leur composition entraient de la poudre de rose séchée au soleil et du verre pilé. Les Africains comme les aborigènes d’Australie recourent encore de nos jours à des racines (de souak ou de Salvador persica en Afrique, de Melaleuca alternifolia en Australie) pour net-toyer et blanchir les dents.
F Plus près de nous, en 1755, un Français, Julien Botot, mettait au point une “eau balsamique et spiri-tueuse” composée de cannelle, girofle, badiane, benjoin, essence de menthe et alcool, reconnue par la Faculté de médecine en 1777 « comme utile au blanchiment des dents ». Citons également l’inven-tion, en 1841, du tube dentifrice en étain ou en plomb par l’Américain John Rand, qui fit également breve-ter un mélange de craie, de savon et d’arôme mentholé. Enfin, c’est en 1906 que fut utilisée pour la pre-mière fois, pour blanchir les dents, l’eau oxygénée à une concentration,
© 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
© 2013 Elsevier Masson SAS. All rights reserved
François PILLONa,*Pharmacien
Guy PILLOTb
Pharmacien
*Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Pillon).
a Service de pharmacologie clinique, Faculté de médecine Laennec, 8 rue Guillaume-Paradin, 69008 Lyon, Franceb Route Chevigny, 21800 Sennecey-les-Dijon, France
Mise en garde
Boire du thé, du Coca-Cola®, du vin rouge ou du café et manger des fruits rouges ou des aliments fortement pigmentés ou acides influent sur la coloration des dents.
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inenvisageable aujourd’hui, de 25 % en peroxyde d’hydrogène.
Les diff érentes causes de coloration des dentsPlusieurs techniques sont employées pour éclaircir une ou plusieurs dents vivantes ou dévitalisées. Afin de répondre aux attentes du patient, il convient, dans un premier temps, de prendre en compte sa demande et, dans un deuxième temps, de réaliser un examen clinique permettant de déterminer les étiologies respon-sables des colorations dentaires.Plusieurs types de colorations existent :• les colorations intrinsèques héré-
ditaires et congénitales (dentino-genèse imparfaite…) ;
• les colorations intrinsèques acquises, qui constituent les dys-chromies les plus importantes et les plus difficiles à traiter (fluorose, tétracyclines…) ;
• les colorations extrinsèques post-éruptives qui résultent de la forma tion de dépôts (tabac, aliments…) ;
• les colorations dues à une hygiène insuffisante, à une baisse de la vitalité de la pulpe dentaire ou aux amalgames.
Les dentifrices blanchissants
F L’indication de la méthode et le
choix du produit utilisé dépendent directement du diagnostic de la dyschromie. Ainsi, seules les dys-chromies extrinsèques post-érup-tives peuvent être éliminées par un brossage sérieux en technique et en durée, à l’aide d’un dentifrice blan-chissant, dont les propriétés net-toyantes superficielles permettront de restituer, dans le meilleur des cas, la couleur initiale de la dent grâce à l’élimination des dépôts. Il est essentiel d’expliquer au patient que la couleur naturelle des dents n’est pas le blanc mais une variation de jaune, propre à chaque individu, et qu’en conséquence, ce traitement
ne permettra pas d’obtenir des dents d’une blancheur immaculée. La teinte est due à la transparence de l’émail qui diffuse la lumière et à la couleur de la dentine qui absorbe la lumière avec laquelle toute tache présente entre la surface de l’émail et la dentine interfère.
F Les dentifrices blanchissants
vendus dans le commerce sont
des produits cosmétiques [1]. L’annexe III du Règlement cosmé-tique fixe la liste des substances que les produits cosmétiques ne peuvent contenir en dehors des res-trictions prévues, à savoir le peroxyde d’hydrogène (H2O2), dont le peroxyde de carbamide (mélange de peroxyde d’hydrogène pour un tiers et d’urée pour deux tiers), et le peroxyde de zinc, à la concentration maximale de 0,1 % d’H2O2 présent ou dégagé dans les produits bucco-dentaires (solutions de rinçage et dentifrices). Ainsi, ces dentifrices contiennent rarement du peroxyde d’hydrogène ou tout autre principe actif éclaircissant. Leur mode d’action repose sur l’incorporation de charges abrasives et vise uni-quement à l’élimination, par action mécanique, des colorations extrin-sèques superficielles très légères.L’unité de mesure de la dureté des minéraux est le Mohs : le diamant, très résistant et qui possède la capacité de rayer la plus importante, possède un coefficient de 10 Mohs alors que le gypse présente un
coefficient de 2 Mohs. Le bicarbo-nate de sodium affiche, pour sa part, un coefficient de 2,5 Mohs (ce qui équivaut à la capacité d’abra-sion d’un ongle). Très légèrement abrasif, il lutte chimiquement contre le tartre, en le rendant soluble, et contre l’acidité due aux bactéries. Il permet aussi le maintien du cal-cium au niveau de l’émail des dents. Les pyrophosphates présentent également des propriétés permet-tant de prévenir le dépôt de tartre, réceptif aux colorations alimentaires et tabagiques de l’émail.Les dentifrices ayant une action blanchissante sont souvent asso-ciés au mot “blancheur” et occu-pent ainsi une part de plus en plus importante sur le marché.
F D’autres produi ts , p lus
contrastants que blanchissants,
existent : leur application accentue la teinte rouge de la gencive, don-nant par contraste l’impression que les dents sont plus blanches.
Le blanchiment, un acte professionnel
F Plus efficace et plus technique,
le véritable blanchiment des
dents (ou éclaircissement dentaire) s’effectue chez le chirurgien-dentiste ou à domicile si le pro-fessionnel le souhaite et selon les techniques qu’il emploie. En tout état de cause, seul ce spécialiste peut, après avoir réalisé un détar-trage, indispensable à ce type d’opération, poser un diagnostic. Ce dernier a pour objectif de recher-cher l’origine de la coloration et d’ai-der au choix de la méthodologie adéquate avant l’intervention intra-dentaire qui consiste à appliquer le produit de blanchiment au contact de la dentine.
F Le peroxyde d’hydrogène
traverse facilement l’émail des
dents, passe dans la dentine et la pulpe dentaire et, par son action oxydante, décolore les colorants éventuels. Plus la quantité de peroxyde libérée est importante et
Agents blanchissants
incorporés dans les dentifrices
Les principaux agents blanchissants retrouvés dans les dentifrices sont le chlorure de benzalkonium, le bicarbo-nate de sodium micropulvérisé, la citroxaïne, les silices, les alumines, la perlite ou le tétrapotassium pyrophos-phate. Ils sont souvent associés à des agents antibactériens et antitartre comme le triclosan, un citrate de zinc.
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bucco-dentaire
pratique
plus la durée d’exposition est lon-gue, plus son pouvoir blanchissant est élevé.
F Lorsque les colorations sont
bénignes, le détartrage et le polis-sage peuvent toutefois suffire à procurer un bel éclat aux dents.
Les techniques employéesLe blanchiment des dents “au fau-teuil” se réalise au cabinet dentaire, en une ou deux séances dans les cas les moins problématiques.
F Le chirurgien-dentiste pro-
cède à l’éclaircissement de la
coloration de l’émail et de la den-
tine grâce à un agent éclaircis-
sant disponible sous forme de gel à base de peroxyde d’hydrogène présent ou libéré (eau oxygénée) ou de poudre. L’agent utilisé peut être plus ou moins concentré selon le degré de blanchiment souhaité. Ce dernier peut également être accentué par l’utilisation d’une source de lumière ou de chaleur (figure 1). Il est important de préciser que seules les dents naturelles peu-vent être blanchies. Cette technique donne aussi de bons résultats sur des dents dévitalisées.
F Lorsque la coloration des
dents est plus accentuée, le
chirurgien-dentiste peut préconi-
ser un traitement ambulatoire avec des produits moins concen-trés en peroxyde d’hydrogène mais dont l’application s’opérera sur une période plus importante.À domicile, le blanchiment des dents se réalise à l’aide de :• gouttières sur mesure, élaborées
après prise d’empreinte et qui
seront utilisées pendant toute la durée du traitement ; elles sont par-faitement adaptées à la denture du patient et favorisent le passage du peroxyde d’hydrogène à travers l’émail par contact rapproché ;
• gouttières jetables, hygiéniques et à usage unique, qui sont prêtes à l’emploi ; elles sont fournies la plupart du temps avec des doses individuelles de gel facilement transportables ;
• bandes transparentes auto-collantes, très pratiques et recou-vertes de gel (moins concentré qu’en cabinet), qui épousent par-faitement la forme des dents pour un dépôt du gel uniforme ;
• gel avec pinceau, qui permet une application très précise du pro-duit, pour une utilisation sélective sur quelques dents ou parties de dents.
Ces traitements doivent être utilisés une à deux fois par jour, de 15 à 30 minutes pendant 14 jours.
Les risques et le législateur
F Le blanchiment des dents
constitue normalement un acte
indolore mais il n’est pas dénué
de risques. L’intervention du
chirurgien-dentiste est indispen-sable pour prévenir les aléas en lien notamment avec les concentrations en principes actifs, les durées d’exposition et les fréquences d’application. Parmi ces risques citons l’hyper-esthésie dentinaire, l’augmentation de la porosité de l’émail, l’irritation des muqueuses, voire une recolo-ration plus rapide de la dent.Les produits de blanchiment ne sont pas nocifs pour la bouche mais peuvent interférer sur les amal-games et dégrader les matériaux composites. Mal employés, ils pré-sentent un effet déminéralisant, augmentent la perméabilité de la dent et fragilisent sa structure, tout en exposant la pulpe dentaire aux agressions extérieures (hyperesthé-sie aux écarts de températures).Ces produits sont contre-indiqués chez l’enfant, l’adolescent et la femme enceinte. Enfin, ils ne doi-vent pas être utilisés sur des dents cariées, en cas de présence de lésions d’usure ou d’abrasion.
F Face à la nécessité d’un exa-
men préalable par le chirurgien-
dentiste avant toute application de produit blanchissant et des risques encourus, le législateur ne s’est pas
Figure 1. Le chirurgien-dentiste procède à l’éclaircissement grâce à un agent de blanchiment à base de peroxyde d’hydrogène ; l’effet peut être accentué par l’utilisation d’une source de lumière ou de chaleur.
© F
otol
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Mise en garde
Que ce soit en cabinet dentaire ou à domicile, aucun traitement blanchis-sant ne doit être effectué sans qu’au préalable un bilan bucco-dentaire et un détartrage efficace aient été réalisés.
Actualités pharmaceutiques
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Déclaration d’intérêts
Les auteurs déclarent ne pas
avoir de confl its d’intérêts
en relation avec cet article.
Références[1] Règlement (CE) n° 1223/2009 du Parlement européen et du Conseil du 30 novembre 2009 relatif aux produits cosmétiques. 11 juillet 2013. http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32009R1223:FR:NOT
[2] Décision du 9 juillet 2013 portant suspension de la mise sur le marché, de la distribution, de l’exportation, de l’importation, de la fabrication, de la détention en vue de la vente ou de la distribution à titre gratuit et de l’utilisation de produits mis sur le marché sous le statut de dispositifs médicaux destinés à être utilisés sur la face externe des dents en vue de les blanchir ou de les éclaircir, interdiction de ces mêmes activités pour d’autres de ces produits et retrait de ces derniers. JORF n° 0184, 9 août 2013. www.legifrance.gouv.fr/affi chTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027822643
pratiquebucco-dentaire
trompé en encadrant strictement la pratique du blanchiment des dents [2]. Désormais, seuls les chirurgiens- dentistes peuvent utiliser des produits à base de peroxyde d’hydrogène à une concentration située entre 0,1 et 6 % chez l’adulte, ceci dans le contexte d’une coloration gênante ou/et pathologiques. Les concen-trations inférieures à 0,1 % destinées
à l’hygiène buccale restent dispo-nibles en vente libre. La mise sur le marché de produits dont la concen-tration excéderait 6 % n’est pas autorisée sur le territoire des États membres de l’Union européenne.
F T o u s l e s p r o d u i t s n o n
conformes sont retirés du mar-
ché, interdits à la vente (internet), à la fabrication, à la distribution et à l’exportation. Une reclassification de “dispositifs médicaux” en “pro-duits cosmétiques” pour certains produits blanchissants est en cours. Le règlement “Cosmétique” du 11 juillet 2013 précise, dans son annexe III, les restrictions d’utilisa-tion du peroxyde d’hydrogène > 0,1 % [1].
Blanchiment des dents, le rôle du pharmacien Le pharmacien peut jouer un rôle en appui du travail du chirurgien-den-tiste, notamment en délivrant des conseils appropriés à ses clients.
F P o u r g a r d e r d e s d e n t s
blanches, il est important de les
brosser correctement. L’Union française de santé bucco-dentaire (UFSBD)1 recommande dorénavant deux brossages quotidiens de deux minutes, au lieu de trois auparavant, avec un dentifrice fluoré, l’utilisation quotidienne du fil dentaire et d’un bain de bouche, mais aussi de mas-tiquer du chewing-gum sans sucre ou de se rincer la bouche avec un verre d’eau après chaque repas.Il est recommandé d’effectuer des brossages doux et réguliers avec une brosse à brins souples, en res-pectant la technique de Bass (incli-naison de la tête de la brosse à 45° au niveau du sillon gingivo-dentaire et petits mouvements latéraux de va-et-vient) et la technique du Rou-leau (balayage de la gencive vers la dent), sans oublier de nettoyer les surfaces masticatoires et de brosser la langue. Ces techniques, qui per-mettent de lutter contre la carie et la gingivite, peuvent être expliquées au comptoir.
F Il est également possible de
proposer des dentifrices conte-
nant du bicarbonate de sodium ou encore la poudre seule qui, déposée sur la brosse, a un effet abrasif superficiel. Mais ce type de produit ne doit pas être utilisé plus de trois fois par semaine.Le brossage, effectué avec une brosse récente (moins de deux mois), peut être soutenu par l’utili-sation de brossettes interdentaires ou du fil dentaire. Enfin, le recours à des dentifrices dits “blancheur” ne doit pas être trop fréquent et certainement pas quotidien : le rythme d’un jour sur deux peut être conseil lé. Le complexe abrasif de certains produits est, en effet, susceptible à long terme de fragiliser l’émail.
F Certains aliments doivent être
privilégiés, ceux qui augmentent la salivation (riche en enzymes, lyso-symes) notamment : pomme, céleri, carottes, jus de pomme, infusions de gingembre ou de camomille. Une alimentation déséquilibrée et le grignotage nuisent à une bonne santé bucco-dentaire.
F Adopter une bonne hygiène de
vie est primordial. Dans l’idéal, il faudrait éviter autant que possible les aliments ou comportements qui altèrent la couleur et l’éclat des dents : cigarettes, vin rouge, café, thé, aliments fortement pigmentés.
F Enfin, à l’officine, il ne faut pas
hésiter à diriger le patient vers
son chirurgien-dentiste si un blan-chiment en profondeur semble nécessaire. w
Cosmétique ou médicament ?
F Le produit cosmétique a une action superficielle, est utilisé dans un cadre non médical, ne bénéficie pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM), n’est pas exclusivement vendu en pharmacie et contient des ingrédients présentant un rapport bénéfice-risque égal à zéro.
F Le médicament est vendu exclusi-vement en pharmacie et contient des composants possédant des propriétés curatives ou préventives. Il est admis que son utilisation fait courir un certain risque en lien avec son action thérapeutique. De plus, une AMM, une administration contrôlée, une poso logie précise et des conditions d’utilisation encadrent son usage.
L’usage de dentifrices blanchissants ne doit pas être trop fréquent, certains produits étant susceptibles, à long terme, de fragiliser l’émail.
© F
otol
ia.c
om/
Igor
Moj
zes
Note1 Communiqué de l’UFSBD, novembre 2013. www.ufsbd.fr