LE CARNET DE LITTERATURE

PRESENTATION DU PROJET

LE CADRE DU PROJET Un dispositif académique lié au plan de lutte contre

la difficulté scolaire Deux autres actions ont été menées dans

l’académie depuis deux ans : « Imagiers et abécédaires »« Des outils pour construire le nombre »

Les travaux des élèves sont consultables sur les liens suivants :

http://www.dsden93.accreteil.fr/spip/spip.php?article3022http://www.dsden93.accreteil.fr/spip/spip.php?article3855

LES ENJEUX Permettre à chaque élève d’écouter la langue de

récit, se mettre à distance de la langue familière. A travers des parcours littéraires : - préparer l’entrée dans l’écrit, - faire découvrir l’espace culturel des livres et le

patrimoine culturel, - travailler la compréhension, parler sur les textes,

interpréter, - être attentif aux questionnements qui permettent

d’accéder à la compréhension;

La Littérature à l’écoleLa littérature de jeunesse est entrée dans les programmes

officiels de l’école primaire en 2002. Les programmes 2008 de l'école primaire donnent une place significative à l'initiation des élèves à la lecture et à la littérature. La construction d'une première culture littéraire offre au jeune élève le moyen d'éprouver sa capacité à exercer sa liberté, en éveillant son attention esthétique et en l'initiant au pouvoir émancipateur du livre. La lecture d'œuvres patrimoniales et contemporaines appropriées à l'âge des élèves (albums, bandes dessinées, contes et fables, poésie, romans et récits illustrés, théâtre...) leur permet de se constituer une première culture littéraire partagée. Elle contribue à l'acquisition de la maîtrise de la langue. Il s'agit de former de jeunes lecteurs actifs, l'acte de lecture s'avérant à la fois créateur et vivant. (1)

« L’objectif essentiel de l’école maternelle est l’acquisition d’un langage oral riche, organisé et compréhensible par l’autre. »

Cahier de littérature, carnet personnel de lecture Le cahier de littérature est un cahier de travail dans lequel sont recueillies des traces souvent construites collectivement. Il s’adresse à tous les niveaux de la maternelle. pour accueillir ou faire s’exprimer les premières impressions de lecture ; pour exprimer les ultimes impressions de lecture ; pour faire repérer et identifier le problème de compréhension posé volontairement par l’auteur ; pour aider les élèves à problématiser leur lecture ; pour confronter, mettre en résonance, reformuler des interprétations individuelles spontanées, comparer des interprétations, des ressentis ; pour provoquer des interprétations divergentes sur des passages problématiques, pour affiner et approfondir les interprétations spontanées des élèves. (1)

Le carnet personnel de lecture est lié à une notion de parcours, proche du carnet de voyage ; il suppose que l’élève ait acquis une autonomie suffisante. Il est raisonnable de ne l’envisager qu’en grande section et nécessite un étayage du maître. Mémoire des œuvres lues par l’élève, il relève plus de la prise de notes, de la création, de la réflexion que de la fiche de synthèse. (1)

C’est Ce n’est pas• Un espace ouvert dont l’utili-sation devient un plaisir pour l’élève• Un support de mémoire• Un carnet d’essais, d’expériences : prise de notes, ratures, reprises, dessins, croquis, découpage, avis divers• Un espace de création littéraire : réflexions, hypothèses, questions, remarques, jeux

• Un passage obligé après chaque lecture• Un recueil de fiches de synthèses, de résumés • Un travail rédigé • Un texte à trous, un QCM• Un relevé de réponses à un questionnaire de compréhension• Un outil d’évaluation

Calendrier Octobre à avril : mise en œuvre du projet

dans les classes, accompagnement par les équipes de circonscription et la mission maternelle

Mai et juin : valorisations dans les circonscriptions

Juin : valorisation académique des projets retenus au niveau des circonscriptions (1)

(1) http://www.ac-creteil.fr/reussite/construire-des-parcours-de-lecture.pdf

CRÉER ET COMPRENDRE

Liens possibles entre la compréhension et un travail plastique

Objectif : susciter l’expression des points de vue (dessin d’un épisode de l’histoire)  pour permettre la confrontation des représentations, les faire justifier, aider à la compréhension

Représenter par le dessin, ce que l’on a compris, par exemple après avoir écouté l’histoire de « Zouzou le lapin . (Extrait de la conférence Apprendre à comprendre les textes écrits à l’école maternelle – Roland Goigoux et Sylvie Cèbe

A partir des dessins et des représentations des élèves, mettre en place des situations de dictée à l’adulte Écrire une suite de phrases – légendes sous des

images, des photos, des croquis, des schémas – permet de garder une trace par écrit sans que l’enfant soit pour cela en situation d’élaboration d’un texte cohérent, difficulté ultime à laquelle les élèves d’école maternelle doivent être confrontés car ils peuvent s’y affronter avec des chances de succès.(…) Seule la fréquence qui conduit à la familiarité avec la tâche permet à l’enfant de progresser dans la maîtrise de l’écrit dont il est ici question. » pages 73-74 Le langage à l’école maternelle Découvrir l’écrit, se familiariser avec l’écrit

A partir des représentations des élèves, inventer d’autres histoires

Il était une fois un petitlapin tout vert.

Un jour, il jouaittout seul dans le jardin. …….

Illustrations : dessins, collages, photographies…

Pouvoir se référer à l’album, à l’histoire… quand on invente… Faire des hypothèses pour inventer d’autres

histoires, sous la forme « Et si…Et si… » Et si … le Chaperon rouge a une baguette magique, il peut

… Et si le Chaperon rouge se met à courir plus vite que le loup…

Adapter la proposition en fonction de l’âge des élèves :

Et si … le Chaperon rouge avait une baguette magique, il pourrait … Et si le Chaperon rouge se mettait à courir plus vite que le loup…

L’émission d’hypothèses :• « Peut-être que… », « Et si… », « Si ça se trouve… », « Je pense que… ». Amorcée par le maître, elle constitue une formidable ouverture pour enrôler l’enfant dans l’élucidation d’un mystère, l’expression de ses représentations ou l’explication d’une observation en sciences, l’anticipation d’une action à venir ou de la suite d’un récit. (2)Le langage a l’école maternelle page 51 • Maîtriser intuitivement l’usage des temps même si la forme n’est pas exacte : « Il faisa. », « Il mourira. ».• Maintenir cette cohérence temporelle dans deux phrases successives, au moins. • Former des phrases complexes contenant un verbe au présent du conditionnel • Utiliser des structures syntaxiques du type : « Si j’étais…j’aurais… » (3)(Albums de «la petite boule blanche» : Si j'étais… Christophe Loupy, Isabelle Dohin, Gildas Chéné )

(2)Le langage a l’école maternelle page 51(3) Le langage a l’école maternelle page 56

Références aux programmes

Comment présenter ce travail ? Pour garder en référence l’album étudié, ou le

résumé de l’histoire : utiliser des boîtes gigognes, ou des sacs, ou des volumes représentant le personnage (les personnages) de l’histoire.

La plus grande ou le plus grand contient l’histoire, (un exemplaire de l’album), les autres déclinent les nouvelles histoires élaborées par la classe à partir des hypothèses.

Chaque hypothèse permet de faire réaliser par les élèvesun « album » avec ou sans texte, en utilisant différentes techniquesd’illustration.

Se souvenir des histoires… Mettre en images 3 épisodes de l’histoire lue

par un adulte, sur la première page du dépliant, une photocopie de la première de couverture, pour se souvenir

Chaque dépliant sera rangé, dans une boîte, « notre boîte à histoires », (les boîtes peuvent être présentées verticalement, comme une bibliothèque).

(Le titre, le nom de l’auteur et de l’éditeur peuvent être photocopiés, ou écrits par les élèves, (en cohérence avec les progressions)

Références aux programmes Produire un énoncé oral dans une forme adaptée pour qu' il

puisse être écrit par un adulte L’oral permet de s’expliquer ou de questionner, de rapporter ou de résumer, de se

souvenir ou de se projeter. L’écrit a une fonction mémorielle. Aider les élèves à approfondir leur compréhension - en demandant à chacun de faire le dessin d’un épisode qui l’a intéressé ,- en demandant le choix du résumé le plus juste parmi plusieurs possibles,- avant de continuer la lecture, résumer la partie de l’histoire qui se trouve

avant le marque-page en s’aidant de quelques dessins que l’on aura faits,- en sollicitant des résumés : par exemple, en fin de séance, on construit un

résumé que le maître note et qui aidera à se rappeler le lendemain

- (Le langage à l’école maternelle, pages 12 et 38 )

Construire un univers de référence par des mises en réseaux

« Les réseaux intertextuels qui s’appuient sur des systèmes de référence(par exemple, des textes qui mettent en scène un même personnage archétypal), les réseaux hypertextuels qui permettent d’aller d’un texte source, d’une matrice à un texte dérivé, ou de parcourir le chemin inverse (par exemple, les réécritures du Petit Chaperon rouge).L’idée est qu’un texte s’éclaire par la lecture d’autres textes, dont onpeut le rapprocher pour mieux le comprendre, l’interpréter, l’apprécieret ressentir ses effets, son fonctionnement. (…)Elle conduit encore à mieux écrire en plaçant chacun au cœur d’une « petite fabrique de littérature».

On sait maintenant que cette mise en réseaux des œuvres d’un auteur, dès la maternelle, est tout à fait possible, réjouissante, ludique, gratifiante pour lesélèves et ce dès les débuts de l’école, pour peu qu’on les familiarise avec cette approche qui offre à chacunun capital de lecture, une culture littéraire, une bibliothèque intérieure et un regard critique. »

Extrait de : La littérature de jeunesse à l’école, trente années d’évolution, Histoire d’une légitimation - Max Butlen L’École des lettres 2008-2009, n° 4

Proposition autour d’un personnage archétypal : le loup Faire rechercher et collectionner des images

représentant les différents loups des albums lus, en classe et les années précédentes…

Images : dessins,(représenter de mémoire, décalquer, reproductions, découper, photocopier…)

Rassembler les images sur une même page, mais introduire un intrus (un renard, une sorcière, intrus plus ou moins  difficile  à trouver, en fonction des élèves auxquels on s’adresse,

rapprochement des formes, des couleurs…

Isoler le personnage du loup, coller pour réaliser la page de l’album jeu, avec l’intrus

Penser l’organisation spatiale Faire des choix pour réaliser la composition,

aligner, juxtaposer, accumuler, inverser, mélanger, confondre, déformer (pour identifier l’intrus, le niveau de difficulté sera différent).

Ouverture culturelle, procédés artistiques : - Les séries : Andy Warhol,- Les accumulations : Arman- Les répétitions : Claude Viallat

Faire varier l’organisation spatiale pour complexifier la recherche

Autres propositions autour des collections

- Rassembler les loups cruels, (en quête de nourriture) : Le Petit Chaperon rouge - Les Trois Petits Cochons, Le Loup et les Sept Chevreaux…; choisir comme intrus un loup aux caractéristiques opposées : Maxime Loupiot Marie Odile Judes - Martine Bourre - Père Castor Flammarion ;

LOULOU Grégoire Solotareff – Ecole des Loisirs, l’Apprenti Loup Claude Boujon – Ecole des Loisirs

(Littérature et cinéma : Kérity la maison des contes, Dominique Montféry ; Le Loup gris et le Petit Chaperon rouge, Garri Bardine ; Loulou et autres loups, Serge Elissade ; Pierre et le loup, Suzie Templeton …)

.

Collection d’un personnage à travers des contes détournés

Quelques exemples

Pour aller plus loin… Cet album jeu pourra être enrichi :• Construire une progression pour l’école maternelle et l’école

élémentaire, compléter l’album – jeu en y insérant d’autres versions d’un même conte, (au cycle 3, Le petit napperon rouge, Le petit napperon vert...)

• Complexifier le jeu en introduisant plusieurs intrus• Pour conserver le travail et faire jouer les élèves, aux

différents niveaux de classe, utiliser le logiciel « didapage »(travail réalisé par les enseignants), pour les élèves qui l’utiliseront : se familiariser avec les TIC, mémoriser les histoires, nommer les personnages, justifier ses choix

Des variantes possibles : A partir des histoires entendues ou lues,

rassembler les images des personnages, des lieux, des objets …Demander aux élèves d’associer le personnage à un lieu, ou à un objet

Associer le personnage à un autre personnage

Associer un personnage et le titre de l’histoire

Où trouver des bibliographies ? Sur le site Eduscolhttp://eduscol.education.fr/pid23523-cid48415/langage.html#lien1 Sur le site du SCEREN – Autour des contes,

parodies, détournements, pastiches http://www.cndp.fr/crdp-creteil/telemaque/comite/contes.htm

D’autres ressources :Ricochet, et les sites des éditeurs

 

La question de l’illustration Définition : Du latin illustrare « mettre en lumière » Analyser les illustrations des albums pour faire

comprendre aux élèves que l’image n’est pas la transcription exacte du texte, au contraire, l’illustrateur fait des choix : complémentarité texte-image, écart, voire une composition abstraite, des images sans texte. Apprendre à observer une illustration c’est contribuer à la compréhension du texte

Le Petit Chaperon rouge Warja Lavater Maeght

Petit-Bleu et Petit-Jaune de Leo Lionni

Ronds et carrésNathalie Parain

Comment illustrer ? Comment développer les pratiques artistiques des élèves ?

C’est d’abord permettre et accompagner l’expression personnelle de chaque élève

Amener les élèves à expérimenter des supports, des techniques, prendre le temps de ces expérimentations avant de viser « un travail achevé »

Conserver les traces de ces expérimentations qui pourront être réutilisées dans une production

• Multiplier les expérimentations, faire découvrir aux élèves des supports, des outils, des médiums divers, enrichit l’expression• Travailler le regard• Permettre à chacun de parler de sa production

« Le dessin et les compositions plastiques (fabrication d’objets) sont les moyens d’expression privilégiés »

• La créativité : c’est un processus, une capacité à inventer, à imaginer. Mais la créativité se travaille, se développe comme toute autre fonction. Il faut se souvenir qu’on n’invente pas à partir de rien

• Pour les arts visuels comme pour toutes les autres disciplines, il faut mettre en place des apprentissages

•L’élève apprend quand il peut dépasser un obstacle

Les principales opérations plastiques

ISOLER REPRODUIRE TRANSFORMER ASSOCIERSupprimer Copier Modifier, dissocier,

fragmenter, effacer, ajouter…

Rapprocher, superposer,

juxtaposer, relierCacher Doubler Combiner, inverser,

alterner, …Multiplier

Extraire Photocopier Déformer, allonger, raccourcir, …

Assembler, rassembler…

Cadrer… Calquer Changer la technique (outils,

supports, couleurs, formats)

PhotographierRefaire…

La consigne une consigne trop vague ne va pas permettre

aux élèves d’être placés dans une situation de recherche, d’expérimentation, de dépasser une première réponse, le plus souvent elle est posée en utilisant un verbe à l’infinitif. On peut la faire reformuler mais sans donner les réponses

Outil, médium, matériau, support, action…

doigt, mainpinceau, rouleau, éponge, brosse,fourchettes, couteaux en plastique, brosses à dents, pailles,compte-gouttes, vaporisateurs, balles, ballons, billes, …pairede ciseaux,marteaux, tournevis, ordinateur, photocopieuseappareil photographique …

gouache,encre,collecraie Outil médiumCrayon à papierStylo bille Crayon de couleurFeutre

des papiers (journal, kraft, de soie, aluminium, buvard…), des images (photographies, cartes postales, affiches, plans...), des cartons (lisses, ondulés...), des tissus, des fils, des ficelles, du fil de fer,de la pâte à modeler, de la pâte à sel, del'argile, du bois, du plâtre, des éléments naturels (végétaux et minéraux), des objets de récupération

de grands et très grands formats de petits et très petits formats de formes variées (géométriques, irrégulières) de nature variée : ardoise , papiers divers unis ou imprimés ( journaux,kraft, calque...) carton (lisse ou ondulé), buvard, tissu, verre, objets, des supports souples, rigides, opaques, transparents....de texture variée (lisse, irrégulière, rugueuse...)

➔ de couleurs, blancs, noirs.................

Verser, poser,Etaler, faire glisser, frotter, mélanger, recouvrir, remplir, projeter, hachurerdécouper, déchirer, enlever, ajouter, trouer, percer, évider, tailler, arracher, gratterfroisser, lisser, torsader, nouer, appuyer, coller modeler, façonner, aplatir, étirer, creuser,cadrer, photographiercalquer, décalquer

Illustrer en utilisant des crayons de couleur Dans certaines classes, le crayon de couleur

est de moins en moins utilisé, on privilégie le feutre, la gouache, …

Pour réaliser un cahier de littérature, c’est un outil assez intéressant, il permet :

• une certaine autonomie,• démarrer un travail, le reprendre quand on a un

moment • son utilisation est différente du feutre et mérite

d’être explorée

Des techniques mixtes On peut faire le choix de travailler

uniquement en utilisant des crayons de couleur, mais on peut aussi associer :

Un travail avec des crayons de couleur et des collages d’images, un travail au crayon de couleur et le feutre pour cerner des éléments, un travail au crayon de couleur en y intégrant des éléments naturels…

Quelques exemples

Travailler en superposant les couleurs, mélanger

Travail à partir de lignes verticales, ou horizontales (on fait pivoter le support après) alternance de deux couleurs.

Accentuation, hachures

Des taches, recouvrement, rotation, graphisme

Recouvrir une surface, mais le support est posé sur du papier de verre

Recouvrir, mais le supportest placé sur un carrelage rugueux, (creux, bosses)

Des situations possibles Utiliser des pochoirs pour représenter un

personnage, on travaillera l’intérieur du pochoir ou l’extérieur (positif, négatif)

Des lignes tracées à main levée, en alternant deux couleurs (pour réaliser un fond par exemple, diapositive 37)

Coloriage de formes géométriques, chaque forme correspond à un personnage, réalisation d’un album codé, on fera figurer le code à la fin de l’album

- utiliser des gabarits- utiliser un fragment d’image, les élèves poursuivent le dessin pour représenter un personnage- utiliser des supports déjà travaillés (gouache, encre, découverte du crayon de couleur, l’utiliser dans sa totalité, ou découper et recomposer)- utiliser comme support : du papier peint, des reproductions d’œuvres d’art

Se mettre en scène Faire jouer aux élèves un épisode de

l’histoire ou l’histoire pour aider à la compréhension du texte

Donner une dimension plastique à l’activité : utilisation de tissus, papiers, objets… pour se transformer en loup, en princesse, réaliser des photographies

Salvador Dali, Autoportrait en Mona Lisa, 1954

Nathalie Talec Doing, 2002

Des artistes qui se mettent en scène

Travailler en trois dimensions Froisser, plier des feuilles de papier journal,

du papier d’aluminium, projeter ces formes sur un écran, faire travailler l’imaginaire des élèves, ces formes pourront évoquer des personnages, photographier les ombres, découper les photographies, rajouter des éléments, placer les personnages dans un environnement

Mettre en relation avec le travail de Christian Voltz, site : http://www.christianvoltz.com/exposition.html

Collectionner divers objets, divers matériaux, réaliser des assemblages pour créer des personnages, jouer avec les personnages pour raconter l’histoire, on peut dans un second temps installer les personnages dans un environnement, et photographier les scènes

Pour construire des séances en arts visuels : quelques ouvrages

Ouvrages de Nicole Morin, Scéren Crdp Poitou - Charentes - Artémot-écrit, L’autre et l’art, Math et art, Des techniques au service du sens…

• Ouvrages de Patrick Straub, Editions Accès- Pas si bêtes, les arts plastiques, Arts plat du jour, Histoires d’arts enpratiques…

• Les ouvrages d’Elizabeth Doumenc, collection Pas à pas en arts plastiques – Hachette Education

- Arbres, Objets détournés, Des corps en volume, Totems, Travailler avec des albums en maternelle…

Des livres d’artistes - Sitographie

Pour trouver d’autres idées pour « donner à voir », et des propositions de démarches - www.am-arts.com : le site rassemble de

nombreuses expositions sous la rubrique « Délires de Livres »

- « Le livre-objet » sur le site de l’académie de Nancyhttp://www3.ac-nancy-metz.fr/iamoselle/artsvisuels/IMG/pdf_des_livres_autrement_2_dec_partie_2.pdf

Quelques travaux d’élèves…Une école maternelle a travaillé autour de l’idée du livre objet après une rencontre avec l’œuvre de Jiri CHMELAR, Der Hahn/Le Robinet ; partenariat entre l’éducation nationale, la ville de Neuilly sur Marne, le Conseil général de Seine Saint Denis

Maternelle Les Fleurs, Neuilly sur Marne – Classe de moyenne et grande section, Madame Selma CHERIF

Propriété intellectuelle Loi n° 2006-961 du 1 août 2006 relative au

droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information

Bulletin officiel n° 5 du 4 février 2010Propriété intellectuelle Accord sur l'utilisation des œuvres

cinématographiques et audiovisuelles à des fins d'illustration des activités d'enseignement et de recherche