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Avec les enfants :

Prévoir un temps (10 minutes) pour lire l’histoire de leur Saint patron, suite à leur dernier module, si vous ne l’avez pas fait lors du thème sur Les Saints.

Première rencontre : (semaine du 1er février)

1ère étape, Etre heureux, c’est quoi ? (détails sur page 19 livret accompagnateur)

Visée : Tour homme est fait pour le bonheur et le recherche, mais l’idée du bonheur n’est pas toujours la même pour tout le monde. Il se construit dans la relation à soi-même et aux autres.

1/ On démarre l’étape 1 par une porte d’entrée pour entrer dans le thème :

Conte Le septième pot (livre accompagnateur page 43 annexe). Un (ou plusieurs) animateur(s) le lit pour tous les enfants.

2/ Réflexion : A partir des questions, entrer dans le thème : - Quelle histoire est racontée ? (Repérer la chronologie des événements

racontés).- Qu’est-ce qui rend heureux chacun des sept pots ?

- A quel pot aimeriez-vous ressembler ? - Quelles idées du bonheur expriment les paroles des sept pots ?

Eléments de réponse : Le 1er est heureux seulement si l’équipe gagne. Si l’équipe ne gagne

pas, il ne sort plus. Ses moments de bonheur ne sont que ces moments de gloire. Pour lui, le bonheur passe par la gloire.

Le 2ème trouve son bonheur dans ce qui est précieux, dans l’apparence. Son bonheur passe par la richesse.

Le 3ème n’est plus rien si on ne l’utilise pas comme plat de service. Son bonheur est limité à l’usage qu’on fait de lui.

Le 4ème trouve son bonheur dans le fait d’être utile et d’être regardé. Le 5ème : son bonheur passe par la dépendance au vin (il y a bien

d’autres dépendances), mais est-ce que ces dépendances rendent heureux ?

Le 6ème sert de tirelire, son bonheur est moins opulent, le service est plus modeste, il est heureux d’être précis, son bonheur peut être la perfection dans le service.

Le 7ème n’est pas défini par son apparence, il dit qu’il ne sert à rien, et pourtant qu’il est aimé. Lui ne sert à rien mais son propriétaire l’aime comme il est. Et en retour il est plein d’amour. Les autres servent mais est-ce qu’on les aime ? Les autres contiennent tous quelque chose ; lui ne contient rien de palpable, mais il est plein d’amour. On l’aime comme il est sans jugement.

- On regarde la page 1 du document enfant et on leur fait prendre connaissance des questions et des illustrations : c’est quoi le bonheur ?

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3/ Activité : D’accord – pas d’accord : Ce conte dit plein de choses sur le bonheur, avec quoi suis-je d’accord ou pas d’accord ? Argumenter sa réponse. Sur un panneau écrire les questions qui suivent sur le bonheur et noter les réponses argumentées des enfants.

Eléments de réponse : Se sentir utile aide à être heureux : d’accord - pas d’accordNe vivre que pour certains moments rend heureux (comme la victoire): d’accord – pas d’accordLe bonheur passe par la gloire, les honneurs : d’accord – pas d’accordLe bonheur passe par la richesse : d’accord – pas d’accordÊtre regardé et admiré rend heureux : d’accord – pas d’accordNe vivre que pour quelque chose que l’on aime rend heureux : d’accord –pas d’accordL’amour du travail bien fait rend heureux : d’accord – pas d’accordSe sentir aimer rend heureux : d’accord – pas d’accordAimer rend heureux : d’accord – pas d’accord

Le septième pot se sent aimé, c’est peut-être ça qui rend heureux. Se sentir aimer permet aussi de donner de l’amour. Les six autres sont heureux soient parce qu’il y a une question de richesse, de gloire, ou parce qu’ils se sentent utiles. Cependant le bonheur n’est pas de servir à quelque chose, mais de se sentir aimé pour ce que l’on est et d’aimer à son tour.

4/ Discussion avec les enfants :

- Qu’est-ce qui rend heureux ? - Qu’est-ce qui empêche d’être heureux ?- Qu’est-ce qui me rend heureux ?

- Avec qui suis-je heureux ?- Qu’est-ce que je fais pour être heureux et pour rendre les autres

heureux ?

5/ Activité n°1 :

Ecrire les réponses sur une ribambelle de personnages qu’on réutilisera pour le 4ème temps pour le temps prière.

2ème étape : Un père aimant qui offre le bonheur (détails sur page 21 livret accompagnateur) (semaine du 1er février et du 29 février si pas terminé)

Visée : Comment Dieu veut-il notre bonheur ? Chacun se découvre aimé du Père et cette relation offre d’être heureux.

Fiche biblique sur la parabole des deux fils voir le livret animateur page 40 de l’annexe.

Dire aux enfants : « Nous avons réfléchi ensemble à ce que signifie être heureux pour nous. Je vais lire une parabole, c'est-à-dire une histoire pour faire comprendre quelque chose de très important. Cette histoire parle du bonheur.

1/ Faire une lecture d’image à partir des pages 3 à 5 du classeur. Simplement dire ce qu’on voit sans interpréter :

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Combien de personnage, que font-ils ? Quel âge ont-ils ? Ont-ils tous le même âge ? Quel paysage voit-on ? Quels objets voit-on ? Quelle est l’expression des visages ? Ces expressions des visages sont-elles identiques pour chaque personnage entre le début et la fin du texte ? 2/ Lire le texte Lc15, 11-32 dans Parle Seigneur page 347 ou page 321 dans Ta Parole.

3/Inviter les enfants à redire la parabole avec leurs mots avec la BD sous les yeux.

Pour vous aider : Quels sont les personnages ? Un père et ses deux fils. Quel est le personnage principal de l’histoire ? Il s’agit d’un des deux fils,

il porte une tunique rouge. Il a reçu une bourse que son père lui donne. Qu’en fait-il ? Il part avec l’air heureux. Il mène la grande vie et dépense son argent. Plus tard, il se retrouve avec des cochons, il est aussi sale qu’eux. On voit qu’il est en grande peine, on peut imaginer qu’il regrette d’être parti. Il a l’air malheureux. Il décide de prendre le chemin du retour et revient vers son père qui l’accueille bras ouverts ce qui étonne le fils.

Que fait le père ? Il accueille, il le prend par le bras et a l’air heureux ; il montre son bonheur d’avoir retrouvé son fils en organisant une belle fête en l’honneur de son retour.

Le frère ainé revient des champs, avec un outil à la main, comment réagit-il ? Il voit qu’il y a une fête, personne ne l’a averti. Il devient sombre, triste. La nouvelle du retour de son frère qui après avoir dilapidé tout son argent, est accueilli comme un roi par son père, ne lui fait pas plaisir, il est très en colère. Il ne comprend pas l’attitude de son

père. Il y a grand contraste avec le père qui a les mains tendues et le sourire quand il accueille son fils, et la mine sombre du frère aîné.

Que se passe-t-il entre le père et le fils ainé ? Ils discutent, le père devient triste et le fils reste coléreux. Tandis que derrière eux, on voit le veau gras en train de cuire. Est-ce que le bonheur est perdu pour toujours entre eux ? Rien ne nous le dit dans la fin de l’histoire.

Pour aller plus loin dans la compréhension du texte :

Le père partage ses biens – on peut donc imaginer que l’aîné en a eu autant, mais il n’a compris qu’à la fin que son père lui en avait donné autant qu’au fils prodigue quand le père lui dit « mais tout ce qui est à moi est à toi ». Durant des années, l’ainé a travaillé la terre qu’il croyait à son père sans avoir conscience qu’en fait, il l’avait reçue en héritage.

Quand le fils prodigue revient, il se fait humble – « je ne suis plus digne d’être ton fils » il se propose de devenir ouvrier de son père. Le bonheur est là quand le père retrouve un fils et quand le fils retrouve un père et non un maître (s’il avait été son ouvrier).

Le père lui redonne sa dignité – Il le remet droit, lui redonne sa place d’homme (en lui donnant des vêtements, des chaussures) et lui redonne sa place de fils (en lui donnant la bague symbole sans doute de la famille). Le père l’attendait, mais n’est pas allé le chercher. Il espérait son retour. Il l’accueille sans lui poser de question.

Le veau gras est tué, la fête commence – l’ainé revient sur ce fait, personne n’est allé le prévenir. Il doit se renseigner auprès des serviteurs pour savoir ce qui se passe. La présence du repas est importante dans l’Evangile = ouvre à la convivialité.

Le père sort à sa rencontre – c’est le même mouvement que pour l’autre fils, il le supplie de venir. L’ainé est jaloux (c’est légitime, humain !), il ne s’est pas reconnu comme « l’enfant de son père ». Il a l’impression d’être trahi tout

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cela à cause des non-dits (il n’avait pas compris ce qu’il représentait pour son père (« mais tout ce qui est à moi est à toi »). Il en veut à son père et en même temps à son frère qu’il ne considère plus comme son frère il parle de lui en disant à son père : « ton fils que voici » = dédain

Le père est un père aimant – Qui aime également ses deux fils

4/ En groupe réfléchir à cette parabole. Interprétation de la BDPour vous aider :

Le fils revient humblement, il se reconnaît pécheur auprès de son père (« prends-moi comme ouvrier »)

Le père ne juge pas, il l’accueille sans poser de question. Le deuxième fils est blessé, jaloux car il estime avoir fait tout ce

qu’il fallait auprès de son père durant toutes ces années, il est centré sur sa blessure il ne peut pas accueillir la joie du père qui retrouve son fils. Pour le fils ainé, être un bon fils était de servir son père et non d’en être aimé et de l’aimer.

Dans le récit on ne voit pas les deux frères ensemble, vont-ils se réconcilier ? la parabole ne le dit pas

Comment l’ainé voit-il l’amour de son père ? il attendait quelque chose de son père pour bon service rendu et il est déçu par l’accueil fait au fils prodigue. L’amour ne s’achète pas, il n’est pas un dû.

Le père dit à l’ainé « tout ce qui est à moi est à toi : c’est plus que ce qu’il donne au fils prodigue »

Le fils prodigue pensait être assez fort pour vivre loin de sa famille et de l’amour

Il pensait que l’argent allait lui procurer le bonheur et tant qu’il en a eu, il a eu des amis, il vivait une sorte de bonheur, mais était-ce le vrai bonheur ?

La parabole dit qu’on donnait à manger aux cochons et pas à lui : est-il en dessous de l’animal ? (cochon = impur)

Le pardon, c’est « par-delà le don », « par-delà le dû » : il faut faire la démarche de se reconnaître pécheur

5/ Faire l’activité (n°2) reliers les bonnes phrases (facultatif)Quelles images du bonheur nous donne cette parabole ?

Pour vous aider : Ne pas attendre d’avoir faim pour s’ouvrir à autres choses. Les situations

de malheur peuvent permettre de rebondir. La famille est importante La discussion est importante pour éviter les malentendus : à cause des

non-dits, l’ainé est jaloux de son frère alors qu’il aurait dû être heureux de le revoir

Pour être heureux il faut oser des gestes (serrer dans ses bras, embrasser), et mettre des mots sur les sentiments (je t’aime)

Il faut demander pardon car le pardon libère le cœur, apporte plus de joie, on se sent plus léger

Quel est le vrai bonheur : quand le fils dépensait son argent avec les copains, était-ce le vrai bonheur ?

L’ainé n’a pas vu son bonheur car il végétait dans sa routine Ne pas attendre trop, savoir accueillir ce que l’autre peut donner Ne pas hésiter à demander (l’aîné n’a jamais demandé de veau gras à

son père pour festoyer avec ses amis) L’histoire nous dit que le bonheur est à chercher dans la vie simple de

tous les jours, pas en profitant de la vie avec des bonheurs futiles ou éphémères (qui ne durent pas) car on se lasse vite et il nous maque vite l’essentiel : les

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relations vraies (qui ne reposent pas sur l’argent, le pouvoir, les honneurs…) avec les autres.

La jalousie du fils ainé empêche l’empêche de voir l’amour de son père, et du coup il passe à côté du bonheur.

5/ Faire l’activité (n°3) du texte à trous. Compléter l’histoire en s’aidant du récit.

6/ Conclusion : « Dans cette parabole, Jésus parle de Dieu, son père. Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, il y a une place pour moi, pour toi. Dieu pardonne à chacun comme le père a pardonné, et nous accueille à bras ouvert ».

7/ Temps de prière Installation d’un espace prière avec le livre Ta parole ouvert sur le récit du Fils prodigue, une bougie, une nappe. Mettre un fond musical. Inviter au silence.

8/ Jalon collectif : Introduction par l’animateur – « dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, il y a une place pour tous ses fils. Dieu est un Père qui est toujours là, qui les attend, toujours prêt à les accueillir ».

Un cœur format A4 (activité n°4) circule partant de l’animateur avec la phrase « Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, il y a une place pour moi » notée dessus. Il dit la phrase et remplace le moi par son prénom. Le cœur passe d’enfant à enfant et chacun dit la phrase avec son prénom. On peut écrire son prénom dessus à la fin de la célébration. On dit ensemble le Notre Père face au coin prière. Prendre un

refrain.

9/ Jalon personnel : Dans son carnet de vie, l’enfant note ce qu’il aime dans cette parabole du Père aux deux fils, ce qu’il veut garder dans son cœur (Dans ce que nous avons entendu, est-ce que je me sens aimé de Dieu ? qu’est-ce qui me fait sentir aimé de Dieu ?)

Deuxième rencontre : (semaine du 29 février)

3ème étape : Témoin de l’amour de Dieu (détails sur page 23 livret accompagnateur)

Visée : Chacun peut trouver le bonheur. Dans l’histoire de Raoul Follereau, nous voyons comment, à travers ses rencontres, il découvre et témoigne de l’amour de Dieu. Se découvrir aimé de Dieu permet de s’aimer soi-même et d’aimer les autres.

1/ Dire aux enfants : « Nous avons découvert une parabole, une histoire que Jésus raconte aux personnes qu’il rencontre ».Inviter les enfants à raconter brièvement la parabole du fils prodigue vue lors du temps 1.Souligner que : « Jésus nous parle de son Père, celui que nous invoquons quand nous disons « Notre Père qui es aux cieux ». Montrer le coeur réalisé au temps 1 puis relire la phrase : « Dans le cœur du Père, il y a une place pour chacun, il y a une place pour moi »

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2/ Dire aux enfants : « Dieu est toujours là, il nous attend, il est toujours prêt à nous accueillir. Aujourd’hui nous allons découvrir des signes de l’amour de Dieu à travers la vie des hommes et des femmes ».

3/ Découvrir la vie de Raoul Follereau : Soit en prenant page 6 et 7 du livre enfant Soit en prenant la BD Grain de Soleil n°113 (activité n°5)

4/ Echange :- Qu’est-ce que vous avez compris de l’histoire de Raoul Follereau » (prendre image par image). Qu’est-ce que cette rencontre avec les lépreux a provoqué dans la vie de Raoul et des lépreux ? « Qu’est-ce qui a permis à Raoul Follereau de s’engager pour les lépreux ? » Comment a-t-il été transformé ? Jusqu’où va cette transformation (il touche les lépreux) ? Est-ce que sa vie a été plus chouette après ?

-Propositions de réponses :

La rencontre (avec une religieuse) lui a permis d’avancer = Il faut savoir être attentif aux rencontres qui peuvent changer une vie. En découvrant la condition de vie ignoble des lépreux puis sa rencontre avec cette religieuse le ont réagir. Il s’investi alors totalement.

Il a mis ses talents au service des autres, dicté par sa foi et son amour des autres.

Il a partagé son engagement avec sa femme avec qui il n’avait pas d’enfant. C’est un projet qu’ils ont porté à deux.

C’était un homme généreux. Il disait : « Vivre, c’est aider les autres à vivre ».

Il s’est laissé toucher par des personnes rejetées comme les lépreux. Il les embrassait pour montrer que ce sont des Hommes comme les autres

malgré la maladie. Il a dit « En tout être humain, il y a un homme et il y a un frère »

Il a mit son charisme au service des rejetés. Sa joie de mener à bien ce projet Son bonheur est que de donner aux autres Etant médecin, Raoul Follereau savait qu’il y avait quelque chose à

faire, son combat était légitime mais pour cela il fallait de l’argent. Il a réveillé les consciences pour donner aux lépreux leur place dans la

société. On prend enfin conscience que ces hommes ont besoin de tendresse. Leur détresse a été dévoilée au grand jour et cela a provoqué de la solidarité.

Ce projet a demandé du temps, il faut des relations pour avancer. Il a fait 32 fois le tour du monde pour interpeller les gens, contacté les

hommes politique, l’ONU = il n’a pas cherché à résoudre les choses par lui-même, il a été voir ceux qui pouvaient faire quelque chose. Il a donné plus de 1000 conférences dans le monde.

R. Follereau a créé la journée mondiale des lépreux en 1954 organisée le dernier week-end de janvier. Sa fondation Raoul Follereau se bat pour un monde plus juste, plus humain, un monde sans exclusion, sans lèpre, pour que l’amour ait raison de l’égoïsme.

Cela a changé aussi les lépreux, désormais, ils savaient que quelqu’un les soutenait, pensait à eux, agissait pour eux. L’action de Raoul Follereau leur a rendu leur dignité= création d’un village pour eux.

La reconnaissance des lépreux : les enfants l’appellent papa Ce récit nous touche car c’est une histoire vraie

Conclusion : Ce témoignage nous montre comment Raoul Follereau a pu se laisser toucher par des personnes et comment il a fondé sa vie sur cet amour pour les autres et pour Dieu. La vie de Raoul Follereau n’est pas ordinaire.

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Dans son cœur il y a une place pour Dieu, donc une place pour les autres. Il connaît l’amour de Dieu, il s’appuie dessus et il sa laisse transformer par cet amour pour agir. (Insister sur cette phrase)Ce texte a pour but de nous montrer sa foi, son amour pour Dieu qui le pousse à agir pour les plus pauvres. Il y a un engagement complet : il s’est laissé toucher par les plus pauvres et les a touché (embrasser des lépreux).

6/Activité n°6 : Découvrir d’autres témoins, pages 14 et 15 du classeur.Les enfants se mettent 2 par 2 et font découvrir aux autres la vie d’un personnage. Un enfant raconte l’histoire du témoin et en même temps, l’autre mime. Il y a 4 personnages. S’ils sont plus nombreux que 8, ils se mettent à plusieurs pour mimer. S’il manque de temps, ne mimer que 2 personnages. Reprendre ce temps d’activité, en disant que ces témoins sont signes que l’Esprit Saint est avec eux et les

aide à vivre dans l’amour de Dieu. A la maison, faire l’activité de la page 16 du classeur.

7/ Jalon collectif :- Quelle idée cela te donne dans ta vie de tous les jours ?

Ecrire la réponse dans le cœur à découper dans la page 21 du classeur.

8/ Temps de prière : Sur la guirlande dessiner des cœurs, signe d’amour (de Dieu et des

autres). Ils peuvent lire ce qu’ils ont marqué sur leur cœur ou dire une prière de merci qu’ils inventent.

Prendre ensemble le Notre Père Lire le texte d’Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc 1, 40-45

« Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. »Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui ».

Troisième rencontre : Aborder Zachée et le pardon

4ème étape : Jésus-Christ nous montre l’amour du Père (détails sur page 25 livret accompagnateur)

Visée : Jésus-Christ connait chaque homme. Lui, le fils, invite chacun à se reconnaître comme un fils à la recherche du Père. En s’invitant chez celui qui l’attend, Jésus lui propose de vivre en frère. Comme pour Zachée, Jésus vient demeurer chez nous. La rencontre avec Jésus peut donc bouleverser joyeusement notre existence et nous ouvrir au bonheur d’être fils.

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1/ Dire aux enfants : « Nous avons découvert l’amour de Dieu le Père dans la vie de Raoul Follereau et dans la vie de témoins autour de nous. Celui qui est venu nous parler de cet amour de Dieu est son fils, Jésus Christ.Proposer aux enfants de redire des gestes de l’amour de Dieu écrits sur les cœurs à l’étape précédente.

2/ Lecture de l’Evangile Luc 19, 1-4 p 352 (ou TPT p 329) puis échange Qui est Zachée ? un collecteur d’impôt ; à l’époque de Jésus, ceux qui

perçoivent les impôts sont méprisés par les autres car ils lèvent l’impôt pour l’occupant romain et s’enrichissent au dépens des autres habitants.

Pourquoi est-il monté dans un arbre ? Il veut voir Jésus. Cela a-t-il un rapport avec la foule ? Zachée est à l’écart, isolé. La foule

qui le juge lui barre le passage entre lui et Jésus. Imaginer ce que peut penser Zachée, ce que peut penser la foule.

3/ Lecture d’image (Luc 19, 1-10) page 8 du livret enfant : que voyez-vous dans cette représentation

(Attention ne pas faire d’interprétation de l’image, juste souligner ce qu’on voit)Repérer les formes, les lignes, les couleurs

Couleurs douces Les regards sont tournés vers un homme Les personnages au sol ont une auréole lumineuse Le vêtement de l’homme dans l’arbre est clair

Repérer les personnages 4 personnages visibles, un dans un arbre qui n’a pas d’auréole 4 auréoles mais on ne voit que trois personnages au sol Un homme a une clef

Un homme tend une main ouverte vers celui qui est dans l’arbre, son autre main montre du doigt le sol

Un homme tient un autre par l’épaule L’homme dans l’arbre se tient à la branche, il a un regard heureux

Le tableau nous donne-il une idée de l’époque ? Oui par les vêtements (hommes ont des tuniques)

Il y a-t-il des objets symboliques ? La clé portée par un homme La croix gravée sur cette clef

Quelles sont nos impressions par rapport aux personnages ? Une main tendue prête à accueillir l’homme dans l’arbre Un doigt qui montre le sol pour indiquer à l’homme dans l’arbre de

descendre Des regards ouverts tournés vers l’homme dans l’arbre Le regard et le sourire aux lèvres de l’homme dans l’arbre

4/ Comparez le texte entendu et l’image ; imaginez ce que les différents personnages peuvent se dire.

5/ Poursuite de la lecture de l’Evangile Luc 19, 1-10 puis reprendre l’échange

6/ Remplir les bulles à la page 8 du livret enfant

7/ Echange : avons-nous repérer le moment du récit que l’artiste a représenté ?

Le sculpteur a souhaité parlé de la rencontre entre Zachée et Jésus et les apôtres (symbolisés par les auréoles signe de sainteté : interprétation

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de l’artiste : il représente les apôtres comme des saints alors qu’ils ne sont qu’en chemin vers la sainteté – on a dit que les saints ont été lumineux, on les représente par une auréole) et Pierre symbolisé par la clé (clé du Royaume de Dieu). On ne parle pas de Pierre dans le texte, l’auteur veut ainsi évoquer le Royaume de Dieu à travers ce personnage. C’est une interprétation de l’artiste.

Manque-t-il des choses ? Quoi ? On ne voit pas la foule. Que fait Jésus ? Jésus entre en contact avec Zachée ? Comment Jésus considère-t-il Zachée ? Jésus perçoit le désir de Zachée

et devance son attente. Il prend l’initiative de la rencontre. Quelles sont les décisions prises par Zachée après cette rencontre avec

jésus qui s’est invité chez lui ? Après cette rencontre décisive, Zachée prend conscience que Jésus l’a remarqué, lui, le pécheur. Il est bouleversé de reconnaissance et décide de se mettre au service des autres.

Que peut-on dire de Jésus ? Est-ce que la présence de Jésus change quelque chose dans la vie de Zachée ? Jésus appelle en premier, il est initiateur de la rencontre : il a regardé Zachée et la vie de ce dernier s’en est trouvée transformée. Jésus nous tend la main tout le temps, à nous de nous laisser toucher pour le suivre. Jésus ne juge pas, il accueille l’autre comme il est.

8/ Activité n°7 : Mots fléchés

Introduire le pardon : Zachée en rencontrant Jésus a expérimenté le pardon. Nous allons faire un jeu pour découvrir ce qu’est le pardon de Dieu.

Jeu Après le jeu, dire que le pardon est un don qu’on reçoit de Dieu, c’est l’un des sept sacrements (nous les avons découverts au mois de janvier). Par ce sacrement, Dieu nous donne son amour par (grâce à) Jésus. Même si nous avons fait du mal, Jésus nous pardonne toujours si nous lui demandons pardon et si nous regrettons notre geste ou nos paroles. Recevoir le pardon, c’est recevoir tout l’amour que Dieu nous porte. Dieu nous aime vraiment.

9/ Jalon collectif : pour préparer le temps de prière, chaque enfant écrit un mot de la phrase « Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi » en belles lettres sur 4 ou 5 feuilles A4 qu’on mettra en banderole.

10/ Temps de prière : Afficher les feuilles A4, sur lesquelles est écrit ce verset de l’Apocalypse

dans un lieu de prière, un très beau verset qui dit comment Dieu s’adresse à chacun : page 9 du livret.

Mettre le chant « je sais » et apporter la phrase pendant la musique. Dire : « le Christ frappe à ta porte, veux-tu l’accueillir comme Zachée ? Si

je frappe à ta porte Seigneur, est-ce que tu m’ouvres la porte ? ». Chacun répond dans son cœur en silence.

Le catéchiste s’adresse à Dieu : « Dieu notre Père, tu veux le bonheur de tous les hommes. Ton fils Jésus, ne cesse de nous chercher ; tu attends de chacun une réponse libre. Tu dis à chacun de nous : « Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui et lui avec moi » (Ap 3, 20)

Rappeler la date de célébration du pardon au cours de laquelle les enfants de CM seulement recevront le sacrement du pardon (il est impératif qu’ils

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soient présents): mercredi 28 mars de 9h30 à 11h30 à l’église de Trelins.

Dire au CE2 de ne pas venir. Ils n’auront pas de caté ce jour-là.

Quatrième rencontre : mercredi 28 mars de 9h30 à 11h30 à l’église

Célébration du pardon en temps fort, tous les enfants CM de la paroisse et les adultes qui souhaitent recevoir le

sacrement du pardon. Troisième étape de baptême d’Océane.

Cinquième rencontre : (semaine du 5 avril)

5ème étape : Jésus va jusqu’au bout de l’amour (détails sur page 27 livret accompagnateur)

Nous sommes appelés à accueillir par l’Esprit Saint la présence de Jésus, l’amour de Dieu qui donne la force et le bonheur de se donner aux autres.

1/ Dire aux enfants : « Par sa vie, ses rencontres, ses gestes, Jésus nous révèle l’amour de Dieu, un amour qui change le cœur » (voir avec les enfants ce qu’ils ont écrit sur leur cœur) « ceux qui accueillent librement cet amour sont transformés, ils se sentent aimés pour ce qu’ils sont et deviennent capables d’aimer eux aussi. Leur vie prend sens. Etre aimé de Dieu et aimer comme Jésus, c’est bien cela qui rend l’homme heureux ». Zachée par sa rencontre avec Jésus

a été transformé, il a reconnu le bonheur d’être aimé par Dieu. On imagine que cette joie lui a permis de se mettre au service de ses frères.Regardons comment Jésus nous invite à ouvrir notre cœur aux autres.

2/ Afficher la représentation du lavement des pieds (Jean 13, 1-17) pour une lecture d’image sans interpréter.

Que voit-on ? : des hommes autour d’une table, 13 personnages, un homme sans auréole, une coupe, une assiette, une bassine, une cruche, un homme qui lave les pieds d’un autre, une croix sur son auréole, un homme qui tient une bourse à l’air triste, un homme qui tient l’épaule d’un autre, l’homme qui se met fait laver les pieds se met la main sur son front

A propose des regards : tous les regards sont concentrés sur l’homme qui lave les pieds, ce dernier regarde l’homme qu’il lave, celui sans auréole semble en retrait avec le regard triste, celui qui se fait laver semble gêné

Les couleurs : elles sont douces, le blanc domine (la table, la tunique de l’homme qui lave) ainsi que le bleu

3/ Lecture du texte de l’Evangile de Jean 13, 1-17 p 387 (ou TPT p 367)

4/ Reprendre l’image et l’interpréter par rapport au texte d’Evangile entendu. Ou est Jésus ? Que fait-il ?(Bien rappeler qu’à l’époque de Jésus, on se lavait les pieds avant de manger, pour enlever toute cette poussière, c’était un serviteur qui le faisait c’était une tradition.

Pierre se fait laver les pieds par Jésus qui est en blanc avec une croix sur l’auréole

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Jésus a le tablier du serviteur, la position à genoux, Jésus lui tient le pied Pierre est gêné : « toi Seigneur, tu veux me laver ? » Un homme a un pied nu, on imagine que Jésus va laver les pieds des

autres apôtres. Il les invite à faire de même. Judas celui qui a trahi, a une bourse (qu’il a reçu en paiement de sa

trahison), il est en retrait car il sait qu’il a trahi. Il n’a pas d’auréole (le texte dit « vous n’êtes pas tout pur ! »).

On voit un calice, une patène, une table ronde en forme d’hostie ? = le dernier repas de Jésus. Le texte de Jean ne parle pas de la Cène, le denier repas de Jésus, mais l’auteur l’évoque par ces objets. Il a fait le lien entre la scène du lavement des pieds et la Cène évoquée par les autres évangélistes.

5/ Echange :Introduire en disant par exemple « Il est extraordinaire que Jésus le Fils de Dieu n’hésite pas à se mettre à genou pour laver lui-même les pieds de ses amis. Il se fait serviteur. Aller voir, dans le livre parle Seigneur, ta parole est un trésor page 387 lire la définition du mot « serviteur ».

- Jésus se met au service de ses frères et nous invite à en faire de même. Mais est-ce que cela veut dire qu’on se mette à genou devant ses camarades ?

Pour vous aider : Bien sûr que non. Il y a une autre façon de se mettre au service des autres comme Jésus nous l’a dit dans ce texte « Si donc moi, le Seigneur et le maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez vous aussi comme j’ai fait pour vous ». Le moment où il a dit « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé » était son testament. Il

nous a laissé ce commandement à mettre en pratique dans notre vie de tous les jours.

- Que veut dire cette phrase « Si donc moi, le Seigneur et le maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez vous aussi comme j’ai fait pour vous » ?

- De quelle façon, peut-on se mettre au service de son frère ? Laisser les enfants s’exprimer.

Cet événement du lavement des pieds s’est déroulé le jeudi avant la mort de Jésus. C’est le premier jour d’une semaine particulière pour Jésus. Nous allons découvrir ce qui s’est passé lors de cette semaine éprouvante.

6/Activité Demander aux enfants de raconter ce qui s’est passée pour Jésus lors de la semaine sainte. Pour les aider on peut prendre les images représentant les événements de cette semaine-là. (document n°8)7/Echanger avec les enfants : Introduire en disant « Jésus n’a pas donné qu’une part de sa vie, il a donné sa vie toute entière pour nous montrer de quel amour Dieu le Père nous aime. Il est allé jusqu’au bout de l’amour. Il est mort sur la croix. Dieu l’a ressuscité ».

8/Afficher ou projeter la représentation de la croix glorieuse en vis-à-vis du lavement des pieds ? Page 11 du livret enfant

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9/Faire une lecture d’image (que voit-on ? observer l’attitude du Christ, la position du corps, la direction du visage et comparer les deux visuels.)

Une croix, un homme sur la croix On ne dirait pas qu’il est crucifié, on dirait qu’il vole comme un oiseau

les bras tendues vers le ciel et les mains ouvertes, la robe qui flotte comme si elle était agitée par un souffle : la forme est aérienne

Les pieds ne sont pas cloués. Une seule main est clouée C’est le Christ en croix ; c’est une croix glorieuse. Le Christ est déjà en

partance de cette croix. Ce mouvement indique qu’il est prêt à s’en aller. Le regard est tourné vers « ailleurs », vers le Père. Ce n’est pas comme la scène du lavement des pieds où Jésus regardait Pierre ou dans le récit de Zachée ou il regardait Zachée dans son arbre.

Au premier regard, on dirait que Jésus danse, on a l’impression d’un mouvement. Il est dans sa gloire. Il a un vêtement, pas de couronnes d’épine. Ce n’est pas un Christ souffrant : ici la vie est plus forte que la mort. C’est une croix glorieuse qui préfigure (qui annonce déjà) la résurrection.

Mais une main est encore clouée, il ne faut pas oublier qu’il est passé par la mort.

10/ On dit la phrase ci-dessous. On peut aussi la chanter. Les enfants ont-ils déjà entendu cette phrase ? Où ?« Gloire à toi qui étais mort, Gloire à toi qui es vivant,Notre Seigneur et notre DieuViens Seigneur Jésus ».

Dire aux enfants : « Le dimanche à la messe, les chrétiens disent ces paroles dans une grande prière de remerciement qui s’appelle la prière eucharistique. Jésus demeure en

eux et il les unit à lui pour leur donner la vie et l’amour de Dieu qui aide à se mettre au service des autres ».« En chantant cette phrase à la messe lors de la prière eucharistique, on se souvient que Jésus a donné sa vie par amour et qu’il a vécu le passage de la mort ».

11/ Aborder la résurrection. Pour ce faire, commenter les mots de la phrase ci-dessus.

- Pourquoi dit-on que Jésus est vivant ? Il est bien mort mais il n’en n’est pas resté à la mort. Dieu l’a ressuscité. Il est vivant autrement, il est dans le cœur de Dieu.

- Qu’est-ce que la résurrection ? C’est la fête de la vie plus forte que la mort. C’est la fête de Pâques, la fête du passage de la mort à la vie. C’est la plus grande fête pour les chrétiens. Ce jour-là, nous célébrons notre foi en Jésus-Christ ressuscité. C’est aussi la fête de l’amour de Dieu, plus fort que le mal et la mort.

12/ Jalon personnel : A l’issue de la rencontre, les enfants écriront ou dessineront sur leur carnet de vie ce qu’ils ont retenu de cette étape Dieu nous aime. Ils peuvent le faire sur une feuille 22x18 cm et la coller dans leur carnet de vie.

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