LE CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE CRÉTEIL ET …Florencia Rado Natalia Oreiro I GENRE MONSTRE Des qu'il l'aperçoit, il trouve Lilith petite pour ses 12 ans Dans son carnet, il

LE CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE CRÉTEIL ET DU VAL-DE-MARNECOMPAGNIE KÄFIG

PRÉSENTE

REVUE DE PRESSE

Date : 01 MARS 16

Périodicité : QuotidienOJD : 749258Edition : Rennes Est

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KAFIG 4384217400508Tous droits réservés à l'éditeur

Dans Yo Cee Ti, Kàfïg tisse les liens avec son public

Vu

Tout commence par une danse ausol où les danseurs sont côte a côte,a la recherche d'un langage pourse comprendre. La rencontre avecl'autre est source de questionne-ment.

On s'observe, on s'affronte, lescorps s'entrelacent, se repoussentpour mieux se retrouver, multipliantles moyens pour communiquer. Lesartistes ta'iwanais et français, réunispour cette pièce chorégraphique,emmènent le spectateur dans leurhistoire, celle des différences quivont en faire leur force.

Le chorégraphe, Mourad Merzou-ki, sait mettre en valeur la prestationde chacun de ses danseurs. Entrecontemporain et hip-hop, aucunstyle n'est mis en avant. Cette diffé-rence identitaire donne toute la di-mension de ce spectacle. Les dan-seuses, vêtues de robe en fil de lame,offrent un moment tout en poésie,où leur danse, contrainte par le cos-tume, épouse formidablement celledes garçons plus physique.

Une belle harmonie dans la ges-

\

Les danseurs de la compagnie Kafigdans « Yo Gee Ti ».

tuelle et dans l'énergie. Les diffé-rences culturelles s'entrecroisent,portées par une musique à conso-nances asiatiques d'une grande mo-dernité. Les fils suspendus se fer-ment et s'ouvrent comme des portesoù se tissent les liens.

Le public du Carre Sevigne a reser-ve une ovation à la compagnie Kafig,et a même eu le droit d'assister à unebattle improvisée, ou chacun a pu ex-primer tout son talent.

10 RUE DU BREIL ZI RENNES SUD-EST35051 RENNES CEDEX 09 - 02 99 32 60 00

15 JAN 15Quotidien

OJD : 749258

Surface approx. (cm²) : 148

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Tous droits réservés à l'éditeur

On a vu

Superbe rencontre dansée de l'Asie et l'Occident

Lors du final, les neufs danseurs ont offert au public un petit moment de dansepersonnel.

Mardi soir, au Forum, la Scène na-tionale 61 proposait le spectacle dedanse Vo Cee Ti. Le chorégrapheMourad Merzouki et sa compagnieKafig ont travaillé pour ce très beauspectacle avec le Nationale ChiangKai-Shek Cultura! Center, de Taiwan.La rencontre des deux univers estparfaite entre végétal, par la lame etles fils qui sont supports à de beauxeffets visuels, et animal avec les neuffabuleux danseurs dont on ressentl'énergie, la grâce et la poésie. On

sent, chez ces six jeunes hommeset trois jeunes femmes, l'amour deleur art qu'ils maîtrisent parfaitement.Hip-hop, modernité, mouvement em-preint d'Asie : le langage métisse estparfaitement maîtrise pour offrir unmoment de danse où le decor, leslumieres, les mouvements et les su-perbes musiquent se rencontrentparfaitement.

La salle comble ne s'y est pas trom-pée en applaudissant longuementles artistes.

10 RUE DU BREIL ZI RENNES SUD-EST35051 RENNES CEDEX 09 - 02 99 32 60 00

13 JAN 15Quotidien

OJD : 749258


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Flers

II tisse des liens entre le hip-hop et TaïwanII est l'un des plus grands chorégraphes hip-hop français. Mourad Merzouki présente son spectacleYo Cee Ti, né de la rencontre entre la street dance, des artistes taïwanais et l'univers de la laine.

Entretien

Mourad Merzouki, chorégraphe

Quelle est la genèse dè cespectacle ?

II a eté cree il y a environ quatre ansC'est une commande que l'on m'afarte a Taiwan, ou l'on a présente unprécèdent spectacle avec la compa-gnie On avait eu un tres bel accueidu public et des professionnels Onm'a demande d imaginer un spec-tacle au il y aurait un croisemententre des artistes français et taïwa-nais

Les choses se sont faitesfacilement ?

Ça n'a pas ete facile car ce n'estpas a côté. II a fallu faire un certainnombre d'allers et retours entre laFrance et Taiwan puis mettre enplace un temps de residence ici et la-bas, repérer des artistes taïwanais IIy a aussi des difficultés logistiques etgéographiques, mais pas au niveaucommunication car on parle le lan-gage du corps, un langage universel

Yo Gee Ti signifie objetorganique en chinois. Cettemixité est au cœur du projet ?

Sur le plateau on retrouve a lafois unegestuelle des danseurs de la-bas qusont des danseurs contemporainsclassiques et de la danse hip-hopavec les danseurs français l l yaaussi l'idée de mélanger la culture fran-çaise et la culture taiwanaise jusquedans la musique. La bande-son esttres world music avec des influences

Mourad Merzouki (a gauche) et son spectacle « Yo Gee Ti » qui sera présente, mardi soir au Forum

orientales, européennes et nord-afri-caines liées a mes origines

À force de mélange, s'agit-iltoujours de hip-hop ?

Je ne voulais pas faire un spectaclecarte postale qui raconte ce paysL'idée cetait de trouver un équilibreentre ces deux cultures Je voulaisfrotter la danse hip-hop a d'autresesthétiques pour faire évoluer cettedanse qui est née dans la rue. C'estune danse qui, aujourd'hui, peut dialoguer avec d'autres formes artisti-ques et qui n'est pas forcement unedanse démonstrative de banlieue,spectaculaire Cest un vrai langageavec lequel on peut raconter des his-toires

Le décor et la mise en scène,très charnelle, avec toute cettelaine qui se mêle aux corps sontessentiels dans Yo Gee Ti ?

Quand j'ai commence a travailler surle projet, on m'a d abord présentéun artiste styliste plasticien qui creedes costumes a base de lame L'idéec'était d'imaginer une choregraphieun projet autour de son univers Jeme suis amuse a travailler sur unescénographie qui rappelle les fils, letissage, tout ce qui est lie à la cou-ture et a cette matière Cest un peuètrange mais je me suis amuse a re-penser le rapport au corps.

Vous êtes déjà venuen Normandie ?

Oui, on a déjà présente

spectacles dans le secteur et on esttoujours tres contents de l'accueil quinous est reserve. II y a ici un vrai pu-blic pour la danse

Yo Gee Ti touche à sa fin, quelssont vos nouveaux projets ?

Nous avons fait plus d'une centainede représentations, il en reste quel-ques unes en France et a l'étrangerDepuis jai cree un spectacle, Pixel.C'est un mélange, une rencontre entrele hip-hop et les arts numériques.

Recueilli parElodie DARDENNE.

Mardi 13 janvier, a 20 h 30, au Fo-rum Tarifs • de 5 € a 20 €

des

6-8 RUE JEAN ANTOINE DE BAIF75212 PARIS CEDEX 13 - 01 56 79 36 82

11/17 OCT 14HebdomadaireOJD : 594049

Surface approx. (cm²) : 513N° de page : 162-163

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VENDRED117

Avec la dansetaiwanaise,le hip-hop françaisdesserre la ceinture

ED 20.40 DCS Géants Film

L'Amour l'après-midiI Film d Eric Rohmet (France 1972) | ImageNestor Almendros 196 mn | Avec Bernard

Verley (Frederic), Zouzou (Chloe) FrançoiseVerley (Helene)I GENRE COULIS I N T E R R U P T U SPassionné d'architecture, Rohmer a tonjours ancré ses hlms dans une réalité urbame et sociologique tres forte. Presquetous ses films sont des documentaires surla ville ou le quartier où ils ont été tournésLes premières minutes de ce sixième et

dernier des contes moraux décrivent ainsiavec une grande précision la vie (de bureau) des grands boulevards parisiens, autour de la gare Saint Lazare, au début desannées 1970 C'est là que travaille Frédéric,associé dans un cabinet d'affaires et adeptedu col roule en polyester Depuis son mariage et la naissance de son premier enfant,et alors que sa femme, prof d'anglais, attend le deuxieme, il s'interroge sur l'absur-dite de la vie conjugale, la permanence dudésir, ces autres vies à côte desquelles ilpasse, impuissant Jusqu'au jour où Chloé,une ancienne connaissance, fait irruption

dans sa vie de banlieusard. Et avec elle lespectre de l'adultère

De Maud à Claire, toutes les tentatricesdes contes moraux n'existent que pourmettre à l'épreuve le mari volage. Chloéincarne pour Frederic la femme libre et li-bérée par excellence, la possibilité d'unepassion potentiellement destructrice à laquelle il refuse de succomber Les détracteurs de Rohmer ont tendance a faire pas-ser sa délicatesse pour de la pudibonderie.Ils oublient sans doute que, sans contrainte,il n'y a pas de plaisir Jérémie CoustonRediffusions 20/10 a 19h, 22/10 a 8h50.

ED 20.30 Mezzo Ballet

Vo Cee TiI Chorégraphie Mourad Merzouki I Enregistré en 2012 lors de la 15e Biennale de la danse de Lyon(Réalisat ion Luc Riolon I Musique AS 'N |60mn|AvecKader Belmoktar Chen Hung l ing BruceChiefare Satin Colin, Erwan Godard, Nicolas Sannier, Kao Hsin yu et Hsieh Yi-chunDes corps s'arc boutent d'un coup sec, des jambes se croisent comme on tricote Labrochette de dix danseui s posés côte à côte sur le plateau de Yo Cee Ti, spectacle chorégraphie en 2012 par Mourad Merzouki, a tout d'une machine vivante parfaitementhuilée Cette séquence de gestes segmentés, petit abécédaire du bip hop revu en mouvement collectif, introduit impeccablement cette production franco-taiwanaise,créée au National Chiang Kai-Shek Cultura! Center, a Taipei. D'un côte, des biphopeurs français; de l'autre, des danseurs contemporains taïwanais Leur pointcommun : un haut niveau technique

Le choc des cultures chorégraphiques, tres réussi tant la camaraderie des inter-prètes a musclé l'échange de savoir faire, a aussi incurvé l'écriture de Merzouki vers unMp hop plus mobile, plus rond, aux bras flexibles et aux élans lyriques II lui a ouvertdes horizons presque classiques avec pirouettes planantes et grands écarts glisses au solcomme sur une patinoire. Une belle façon de desserrer la ceinture gestuelle du hip-hop,parfois un peu trop crispée En donnant aux Taïwanais l'espace pour respirer, MouradMerzouki a aussi libéré son style, ce qui n'est pas rien Dans le même esprit, il a aussi suprofiter de la plasticité des sculptures et costumes en grosse laine du styliste taiwanaisJohan Ku pour en faire des partenaires de danse, concrétisant de façon simple le titrede la pièce • Yo Cee Ti signifie « organique » en taïwanais - Rosita BoisseauSuivi, a 21h40 d'Agwa chorégraphie par Mourad Merzouki pour les onze danseurs dela compagnie brésilienne de h ip hop Urbana de Dança et cree dans le cadre de la Biennalede la danse de Lyon 2008Redif fus ion 20/10 a 14h

Q 20 50 Canal* Cinéma Film

Le Médecin de familleI Film de Lucia Puenzo (Wakolda Argentine2013) I Scénario. L Puenzo d apres son romanI go mn VM Inédit I Avec Alex Brendemuhl,Florencia Rado Natalia OreiroI GENRE MONSTREDes qu'il l'aperçoit, il trouve Lilith petitepour ses 12 ans Dans son carnet, il note«Mystère harmonieux dans l'imperfeLtiondes mensurations. » Avec l'accord de lamère, qui parle allemand, comme lui, il vafaire grandir la gamine à coups d'injectionsbizarres II se fait appeler Helmut Gregor,maîs son vrai nom est Mengele, réfugie,en cette annee 1960, dans la petite ville deBanloche, dans le sud de l'Argentine

Etrangement, au risque d'en désonenter plus d'un, la jeune cinéaste et roman-cière Lucia Puenzo fait du célèbre mede-cin nazi un méchant suave à la HitchcockII a du charme, une autorité tranquille.Son laboratoire, situe dans un manoir auxvastes escaliers circulaires, ressemble aurepaire où s'introduit Ingrid Bergmandans Les Enchaînés. Seul son carnet, en fait,encombre de dessins inquiétants et deformules étranges, révèle sa vraie nature

La réalisatrice se montre beaucoupplus féroce vis-à-vis de ses compatriotes.Ceux qui, des annees durant, précisé-ment sur les lieux où elle a situé son intri-gue, ont accueilli, caché, protége les plusgrands criminels. Elle ne leur passe rien.elle fait de l'école ou étudie Lilith un lieud'épouvanté. Et du père de l'adolescente,un fabricant de poupées presque vivan-tes (on entend battre leur cœur1), dontMengele s'éprend -Pierre MurâtRediffusions 21/10 a 9h45 23/10 a 8h15 24/10a 23h, 30/10 a 2h20 Canal* 28/10 a 22h2530/10 alonso

Suspense hitchoockien en Argentine

162 Télérama 3378 O8/1O/14 JD Déconseille aux moins de 10 ans JD de 12 ans JD de 16 ans JD de 18 ans

9 MAI 2014

8 MAI 2014

30 MARS 14Quotidien

OJD : 198324


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Eléments de recherche : Toutes citations : - CCN DE CRÉTEIL VAL DE MARNE ou CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DU VAL DEMARNE (94) - MOURAD MERZOUKI : directeur et chorégraphe du CCN Créteil

« Vo Cee Ti » de passage à CamusCréation artistique. Depuis sa création, Vo Cee Ti a été

représenté une centaine de fois dans le monde entier.

La tournée passe par Bron, les 31 mars et 1er avril.

N ée de la rencontree n t r e M o u r a dM e r z o u k i e t les

j e u n e s d a n s e u r s d uNational Chiang Kai-ShekC u l t u r a l C e n t e r àTaïwan, la pièce choré-graphique « Vo Cee Ti » areçu un accueil triomphaldans le monde entier,depuis 2012. Quand lemouvement devient lan-gage, le dialogue entredeux cultures suscite unspectacle surprenant.Les dix danseurs Françaiset Taïwanais, tisseurs depluie, évoluent sur le

miroir d'un lac obscur,sous l'écume blanche descascades de laine. Desimages apparaissent : leradeau de la Méduse etles forêts des contes oùles chrysalides, imagi-nées par le styliste JohanKu, attendent l'heure dela danse. Tout mouve-ment est une onde dontl 'écho se t ransmet decorps à corps sur unemusique cristalline.Dans ce temple soyeux,le public est convié à unecérémonie secrète, étran-ge et belle, apaisante et

i Vo Cee Ti, rencontres en eaux profondes. Photo Michel Cavalca

troublante, pour passerenfin, de mars à avril.•> Les 31 mars et 1er avril à20 h 30 à l'Espace Albert-Camus. Durée 1 h 10, acces-sible au public à partir

de 7 ans.> Réservation et renseigne-ments en ligne : www.albert-camus-bron.frEspace Albert-Camus, 1, rueMaryse-Bastié à Bron.Tél. : 04 72 14 63 40.

22 NOV 13Quotidien

OJD : 178584


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Eléments de recherche : KAFIG : compagnie de danse, toutes citations

Yo Gee Ti, un jeu de corps et de cordesDANSE. Avec Yo Gee Ti, laCie Kafig renouvelle lelangage du corps. Celuid'un autre continentqu'elle métisse avec lehip-hop. C'est ce quicaractérise leschorégraphies deMourad Merzouki. Cespectacle, donné hiersoir, au théâtre deCusset, est unemagnifiquetranscription de lacueillette d'une autreculture, tissée cette fois-ci avec des danseurs deTaïwan. L'Orient etl'Asie offrent un universtrès graphique et stylisé.Les rideaux de cordes,les costumes sculptescontraignent lagestuelle. Ceci dans uneincandescence qui futsalué par une salledebout.

12 OCT 13Quotidien

OJD : 163692


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BELFORT

Vo Cee Ti

» En s'aimantant àl'extraordinaire énergie desdanseurs taiwanais duNational Chiang Kai-ShekCultural Center, le chorégrapheMourad Merzouki renouvelleson écriture, porté par l'ivressequasi mystique d'une danseancestrale. Dans un écrinsombre, Vo Cee Ti déploie sonorganicité hybride et tisse unefresque élégante, subtilesoulevée par des musiquesenvoûtantes. Les gestespartagés par les danseurs,français et taiwanais,

Vo Cee Ti. (© M CAVALCA)

outrepassent les genres etaccordent à l'élan du hip hop,le raffinement asiatique. VoCee Ti transcende la pudeur etla réserve que l'on ressent faceà l'autre, et donne naissance àla beauté en mouvement. Le15/10 à 20 h à la Maison duPeuple. 03 84 58 6167.

RUE THEOPHRASTE-RENAUDOT NANCY-HOUDEMONT54185 HEILLECOURT CEDEX - 03 83 59 80 54

02 OCT 13Quotidien

OJD : 53825


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CHALON-SUR-SAONE

Mourard Merzouki magnifiel'Espace des Arts

En guise dè rappel, quèlques pas de hip-hop. Photo J -M G (CLP)

L'espace des Ar ts ac-cueillait hier soir la pièce YoCee Ti chorégraphiée parMourad Merzouki. Dan-seurs contemporains taïwa-nais et danseurs de hip-hopfrançais de la compagnieKafig ont, par leur talent etengagement, subjugué l'en-semble des spectateurs. Lestableaux s'enchaînent, ettous, installent un émer-veillement magique. Lesdanseurs deviennent créa-tures, insectes ou encorealiens pour qui le corps estprétexte à contorsions, ren-

contres, effleurements. Ilstissent leur toile, émergentde leur cocon, se vêtent delaine, matériau fil conduc-teur de la pièce, dans unegestuelle magnifiquementchorégraphiée sur une musi-que envoûtante. Les corpsmis en mouvemen t parMourard Merzouki sontmagnifiés et créent l'espacedans lequel ils se meuvent.Magnifique.

J.-M. G. (CLP)

O Info : Yo Cee Ti, ce soir à20 heures, Espace des Arts.Tél. : 03.85.42.52.12.

RUE THEOPHRASTE-RENAUDOT NANCY-HOUDEMONT54185 HEILLECOURT CEDEX - 03 83 59 80 54

28 SEPT 13Quotidien

OJD : 53825


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ESPACE DES ARTS

Des créatures virtuoses et surréalistesQualifié de chef-d'œuvre par

Télérama, Vo Cee Ti, la derniè-re création de Mourad Me-rzouki, sera donnée mardi etmercredi à l'Espace des Arts.Un grand moment de danse,évoquantunmondeétrangeetmerveilleux où les corps sefont lianes et les forêts on-doient, où le sol reflète deséclats d'or sombre commepour mieux rehausser la grâcedes danseuses taïwanaises,tandis que les danseurs de Ka-fig semblent flotter au-dessusdu plateau.

Yo Cee Ti (« organique » enfrançais) porte bien son nom.Les mouvements des dan-seurs y sont soutenus par lescordes d'un trio classique et lesouds du Trio Joubran, tout enétant contraints parles tressesde laine épaisse du styliste et

Le plateau reflète les prouesses des danseurs, prolongeantainsi leur univers. Photo DR

designer taïwanais Johan Ku.Devenant paysage abstrait,ces fils de laine, ces rideaux desoie, évoquent tour à tour lapluie de mousson, l'humus, lesfrondaisons, tandis que lesdanseurs deviennent créatu-res surréalistes et incertaines.D'une virtuosité hallucinanteet envoûtante, fusion entre le

hip-hop, le néoclassique etune lenteur respiratoire quasibouddhique, la chorégraphiede Mourad Merzouki exploreune nouvelle dimension del'espace physique.INFO Mardi et mercredi à20 heu resà l'Espace des Arts.6 à 23 €, réservationau 03.85.42.52.12.

LA MARSEILLAISE EDITION PAYS D'ARLES / ETANG DE BERRE19 COURS D'ESTIENNE D'ORVES13222 MARSEILLE CEDEX 1 - 04 91 57 75 00

31 OCT 12Quotidien Prov. avec dim.

Surface approx. (cm²) : 359N° de page : 4

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istres. La chorégraphie de Mourad Merzouki a ébloui le public du théâtre del'Olivier samedi.

« Vo Cee Ti », hip hop organiqueentre Créteil et Taïpei•

Quand un danseur de hip hopest chargé de la direction d'un

centre chorégraphique national(c'est le cas de Mourad Merzoukia Creteil), on se souvient de lagrande crainte des chorégraphesde hip hop qui accédaient a la notonete être « récupères » Commesi les diversités appelaient desquotas pour acheter les suffragesdes communautés

On n'en mesure que mieux lechemin parcouru depuis vingtans, l'espace d'une generationNon seulement le bip hop a ete« récupéré », et personne ne s'enplaint, maîs les chorégraphes quien sont issus ont, eux aussi, recuperé les autres danses, du classique au jazz en passant par lesdanses dites ethniques

Se nourrir de toutes les infaiences est la marque des grands,boire à toutes les sources, créerdes oeuvres inédites sans se renier

Au diable les étiquettes avantd'être danseur et chorégraphe dehip hop, Mourad Merzouki étaitdéjà un voyageur, un nomade,transfuge du cirque et des artsmartiaux Sa route croisera cellede Joseph Nadj, Maryse Delente,Jean François Duroure Puis lenomade a trouvé un port d'attache, il a creé sa compagnie àBron, Kafig, puis un festival debip hop, et enfin un lieu de creation chorégraphique Depuis 2004,il a cree dix sept pieces originaleset collectionne les distinctions

L'éclectisme et l'inventivitésont sa marque, il convoque la musique classique, la danse zoulou,la capoeira, la boxe, le karaté et lesarts plastiques Le hip hop étaitun univers de machos CommeAnthony Egéa, Mourad Merzouki

Vo Cee Ti » de Mourad Merzouki : un spectacle somptueux. PHOTO JEAN BARAK

fera danser des filles Cette trans-gression est un peche capital dontplus personne ne se plaint

Ouverture sur le monde« La danse est une fenêtre sur fe

monde dont louverture est le maîtremot », dit il Merzouki s'étant pro-duit a Taiwan, ii était naturel quele centre culturel national ChangKai Chek vienne à Creteil pour sanouvelle creation, avec cinq danseurs de hip hop et cinq danseurstaiwanais, dont trois danseuses

Traversée de bouffées d'accentsorientaux, la musique contemporame de AS'N est d'une facture

résolument classique, elle ouvreà la danse un espace inattendu,baroque Les costumes sont descréatures de lame qui semblenthabitées d'un mouvement propre,les lumieres sculptent les corps,les pendrions sont des écransmouvants voilant et dévoilant lesdanseurs qui les mettent en mouvement et les traversent La grâceabsolue de ces beautés orientales,danseurs d'art martiaux, danseuses acrobates, tranchent avecla rudesse virtuose des danseursde hip hop, la danse explore desterres inconnues Mourad Merzouki avait convaincu depuis

longtemps , ceftç(fois, il éblouitLa ou on eut pu, craindre col-

lages et patchworks, gainais unspectacle n'avait atteint ce pointde fusion entre les gennSs^et descultures aux antipodes, ni unetelle beauté plastique lis jouentde la lenteur .comme d'une vitesseéblouissante, la vivacite tutoie lalégèreté, le public es^en état degrâce Un spectacle follementabouti, somptueux

JEAN BARAK« Yo Cee Ti » de Mourad Merzoukiétait programme par Scènes etCines Ouest Provence samedi27 octobre au Theatre de l'Olivier.

248 AVENUE ROGER SALENGRO13015 MARSEILLE - 04 91 84 45 45

31 OCT 12Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 142060


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LOCALE

ON A VU

"Yo Cee Ti", 70 minutes de bonheur pour tous lessens

Retour réussi ce samedi a Istres pour lechorégraphe Mourad Merzouki avec sonnouveau spectacle Iranco-tarwanais I o CeeTi Cette piece chorégraphique, nee d'unerencontre avec les danseurs du NationalChiang Kai-Shek Cultural Center et lestyliste Johan Ku, met en scene dix danseursfrançais et taiwanais dans une alliancemagique et mystique entre tradition etmodernite La musique, de prime abordlancinante maîs si vite envoûtante etentraînante avec la purete et la puissance duviolon et du violoncelle, les costumessculptes dans la laine avec des tonnesimprobables maîs qui procurent une élasticitépermettant aux danseurs de se délivrer deleurs chaînes et de s'élever, le decor derideaux de fil, a premiere vue dépouille maîssi bien intègre a la chorégraphie, l'éclairageblanc, en apparence minimahste maîs sichaud, le reflet du sol noir qui donne luiaussi une autre lecture de cette creation Toutest conçu au millimètre et sert la qualite dela chorégraphie La nchesse de la mise en

scene permet de voir un spectacle de groupeau depart, puis une chorégraphie sur deuxniveaux deux danseurs sont mis en avantpendant que le reste du groupe interprète enarrière plan une autre histoire On alterneentre un tout et deux corps étrangers qui serencontrent dans un mouvement continu pourn'en taire plus qu'un Les danseurs alternentlégèreté et souplesse maîs aussi torce ettechnique, et interprètent divinement larecherche spirituelle de Mourad Merzoukientre terre et ciel, classique et moderne,méditation et rythme Pour le tinal, les dixartistes réalisent une courte improvisation ensolo tres applaudie par le public "Lesdanseurs sont beaux, le spectacle poétique etdynamique, en un mot c'est magnifique '",s'enthousiasmait une spectatrice, encore sousle charme

Date : Samedi 27 octobre 2012

34 AVENUE DE LA FRANCE LIBRE94000 CRETEIL - 01 43 99 17 77

OCTOBRE 12Mensuel


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CHOREGRAPHIE

Tradition ancestrale

Mou rad Merzouki présente à la Maison des Arts Ko Ceesa nouvelle création, une réalisation franco-taïwanaise,au croisement de la mode et du hip-hop.

C f est lors d'un voyage à Taiwan, où lacompagnie Kafig présentait Récital,qu'un projet de collaboration est né

entre Mourad Merzouki et le National ChiangKai-Shek Center. "J'ai été séduit par l'énergie deces danseurs qui ont partage le plateau avec nousce jour-là, explique Mourad Merzouki. J'ai doncvoulu aller à la rencontre d'une nouvelle culture, àla fois empreinte de traditions ancestrales et ancréedans une modernité extrême."Comme il l'avait déjà fait avec Agwa, piècecréée pour des danseurs brésiliens en 2008, lechorégraphe s'est inspire de cette rencontre

avec "l'autre" pour transcender la barrière dela langue et inventer un nouveau langage issude la gestuelle de corps façonnés et pétris decultures différentes qui viennent s'enrichir ets'entremêler. "Cette barrière de la langue m'amèneà changer mon rapport aux danseurs, à la musique,à l'espace, analyse Mourad Merzouki. C'est cebousculement, ce retranchement que je cherche àprovoquer en moi et qui anime mon processus decréation. J'étais curieux de pouvoir trouver le pivotentre ma danse, celle qui me caractérise, et la danseà Taiwan, nécessairement différente de la miennede par les corps, les influences, les formations." La

34 AVENUE DE LA FRANCE LIBRE94000 CRETEIL - 01 43 99 17 77

OCTOBRE 12Mensuel


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et modernité extrême

distribution de Yo Cee Ti est partagée entredanseurs contemporains taïwanais et dan-seurs de hip-hop français. Il en résulte unegestuelle singulière, énergique et poétique, àla croisée de la danse contemporaine et duhip-hop.Pour la première fois de sa carrière, MouradMerzouki a travaillé en étroite collaborationavec un jeune styliste rencontre à Taïwan,Johan Ku. Utilisant la laine, matière noble parexcellence, Ku a conçu des costumes sculptu-raux qui contraignent les corps des danseurset entraînent la gestuelle du chorégraphe

encore plus loin dans sa recherche. "Cettecontrainte du costume pour le geste du danseurm'a poussé à aller chercher k rythme à un autre ni-veau, précise Mourad Merzouki. Avec cette pièce,je souhaitais engager un rapport nouveau au mou-vement et inserm la danse dans un autre espace."Ainsi, sur scène, dans un enchaînement detableaux qui impressionnent les sens, la

"Inscrire la danse dans un autre espace"

troupe franco-taïwanaise se meut dans un jeudu corps et de la lumière. Suspendues à deshauteurs différentes au-dessus de la scène, lesétranges concrétions de laine créées par JohanKu prennent la forme de structures vestimen-taires stylisées. Tout au long du spectacle, lascénographie déroule le fil et joue des effetsoptiques : tantôt un fil retenant la taille desdanseurs structure l'espace, tantôt desrideaux de fils sont tressés par trois couplesde danseurs, créant, peu à peu, une forêt defeuillus. Plus tard, deux danseurs, à chaqueextrémité d'un rideau, tendent une corde et lerideau, sous l'effet de l'ondulation provoquéeet de la lumière projetée, devient une architec-ture autonome... Ce spectacle où la beautésuccède à la beauté confirme la liberté et laforce d'invention de Mourad Merzouki. Par-delà les frontières, ce mélange des cultures,coup de pinceau chinois pour assouplir lesangles, coups de nerfs hip-hop pour révélerles personnalités, crée un ballet raffiné eténergique qui surprend et envoûte. •

Yo Cee Ti,du 9 au 13 octobreà 21h à la Maisondes Arts.Réservationsau OI 45 13 19 19ou en ligne :maccreteil.com

CARNETS DE VOYAGES DE MIRIAM Blog abonné du Monde.fr http://miriampanigel.blog.lemonde.fr

21 OCTOBRE 2012 Page 1/2

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http://miriampanigel.blog.lemonde.fr/2012/10/21/yo-gee-ti-mourad-merzouki-et-la-compagnie-kafig-a-la-mac-creteil/

Blog MHF Mhf.ublog.com

12 OCTOBRE 2012

http://mhf.ublog.com/mhf/2012/10/compagnie-kafig-yo-gee-ti-mac-.html?cid=6a00d83452202769e2017c327de906970b

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VO GEB TI-s

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4 Loin est le temps où Mourad Merzouki était cantonné au genrehip-hop, décrié parce que taxe de gesticulant. Yoo Cee Ti, qu'il aécrit moitié sur des danseurs coréens et moitié sur des danseursfrançais, donne la splendide démonstration d'une écriture inspi-rée et maîtrisée. Partant d'un décor de trame d'étoffe, Merzoukitisse les pas et les corps des dix interprètes, fait dialoguer l'éner-gie du hip-hop et le raffinement asiatique, jusqu'à ce que la dan-se dessine un flux ondoyant d'une douceur de satin sur laquellela lumière jette des effets moirés Aucune caricature de l'Asie,aucune concession au pseudo-zen dans Vo Cee Ti, mais l'artconsomme d'un chorégraphe qui joue la danse comme un dialo-gue amoureux entre les interprètes. « A.B.


03/09 OCT 12Hebdomadaire Paris


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Selection 11 nique parRosita Boisseau

Attention:sorties d'écolesDu 5 au 7 oct I8h30 I9h3021h45 (ven ) I6h 17h30 igh21h15 22h15(sam) 14h30 I6h3017h1517h45 igh 20h(dim)Theatre delà Cite internationale17 bd Jourdan 14e 0153451717festival automne com (7€)T Pour aller a la peche auxtalents futurs, un détour parcette soiree speciale s'imposeSous la houlette duchorégraphe Xavier Le Roy,cette production juxtaposeune selection de courtespieces de tres jeunes auteursfraîchement sortis de cinqgrandes ecoles dont P A R T Sa Bruxelles, Mychoreographya Stockholm et Ex e r cea Montpellier

CompagnieFêtes galantesTerpsichore20h(mar) musee national du

o Chateau dè Versailles Operau royal av de Paris 78 Versailles0 013083788g (35 120€)1 T Nouvel opus baroque de? Beatrice Massins AvecJj Terpsichore, nouvelle piecei dédiée a la muse de la danse,° elle prend appui sur lesK compositeurs Jean Feryo Rebel et Georg Fnednch

Haendel pour dégager unchapitre apparemment lourden histoires de danse Pourle reste, U faut compter avecle goût immodéré du plaisirdu mouvement de BeatriceMassin et sa capacite a leverles voiles lom de toutes lesattentes Terpsichore est aussiplacée sous le signe de lapeinture, entre trait etcouleur A decouvrir

Danses partagéesLes 6 et 7 oct 13h30 19h30(sam)13h30(dim)Centre national de la dansei rue Victor Hugo 93 Pantin0141839898 (10126)Em Tout est plaisir,ouverture et generositelors des week ends Dansespartagées, proposesen ouverture de saison parle Centre national de ladanse, a Pantin Descours,des ateliers, pilotes par desdanseurs et chorégraphesde premier plan commele danseur etoile de l'OpéraJeremie Belingard, RégineChopinot, Pal Frenak, ClaireJenny, Michel Kelemems,Alban Richard On circuletranquillement sur tous lesétages du superbe bâtimentdu CHD, on se teste danstous les styles et dans uneambiance partageuse etfamiliale Qui dit mieux1

Danses partagéesLes 6 et 7 oct CND Pantin

Eva Kiimackova -Touch.ED21h30(jeu) la Loge77 rue de Charonne 11e

0140097040(10146)T La jeune chorégrapheslovaque Eva Kiimackovapresente une version courtede trente minutes de saperformance Touch ED pourquatre interprètes Presence,toucher, electricite, sonexploranon met en relief lasingularité toujours vive ducontact entre les êtres Dansle cadre d'un nouveau festival,ZOA (Zone d'occupation

urbaine), sous la houlette deSabrinaWeldman

Mourad Merzouki -Vo Cee TiDu 9 au 13 oct 21h(mar) Maisondes arts place Salvador Allende94 Creteil 0145131919 (10206)SD Une fresque élégante,inventive, servie par desFrançais et des Taiwanais,tous emportes par l'enviede danser et de repousserles limites du geste, qu'il soithip hop, contemporain ouclassique Avec Yo Cee Ti(« organique » en taiwanais), lechorégraphe hip hop MouradMerzouki a réussi le pan decomposer une troupe mixtebasée sur un échange desavoir faire et de techniques

Paul-André Fortier -Solo SO X 30Jusquau20oct I8htl| esplanadeduTrocadero place du Trocadero 16e

0153653000 Entree librer Excitante operation quecelle menée par lechorégraphe canadienPaul Andre Porter Son Solo30x30 (2006) se déroulerapendant trente jours duranttrente minutes et semétamorphosera selon lesparamètres du jour Meteo,passants, humeurs Chaquejour, les spectateurs aurontrendez vous avec cet homme

en tram de faire son metier dedanseur dans le plus simpleappareil spectaculaire Unebelle idée

Système Castaf iore -Les Chants de l'UmaïDu4au6oct 20h30(jeu ven)17h(sam) Theatre national deChariot i place du Trocadero 16e

0153653000(8336)r Faire passer l'imaginairepour la vraie vie, rever lemonde et le mettre en sceneSur ce terrain la, le duocompose du metteur en sceneKarl Biscuit et de ladanseuse chorégraphe MarciaSarcelles reste imbattabledepuis le début des annees1980 C'est dire la force deleurs fantasmes et leurcapacite a les traduire sur unplateau Cette fois, MarciaSarcelles ose un solo mis enscene par son complice detoujours Dans Les Chants del'Umaï, elle rassemble lesimages et les mythologiesféminines qui la nourrissentpour en extraire un bestiaireintrigant Les femmesdragons du Gravbekistancroisent les sylphides Umaidans un mouvement demétamorphose permanenteLes Castafiore ont le don dedresser des mondes fictifs queI on reconnaît intimementsans y avoir mis les pieds

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Yo Cee TiOvationne lors de la

Biennale de la dansede Lyon, sa ville

natale, le directeur du Cen-tre chorégraphique nationalde Créteil, Mourad Mer-C.T.1 zouki, présente unenouvelle piece, virtuose,électrique et formidable-ment créative Fondée sur untriple mariage - danseursclassiques taiwanais, hip-hopeurs français et dansecontemporaine -, Yo Cee Ti

Lebreton et Merzoukilui-même -, qui em-porte le spectateurdans de fabuleux jeuxde rideaux et delumieres et le plongedans les temps ar-chaïques d'avantle déluge et la décou-verte de l'inconscientBeau, riche et pas-

La fabuleuse trame de la vie, en mode virtuose. sionnant ' L. i.gomme les frontières desgenres et s'autorise une YOGEETI ,Maisonde ladanse ,__liberte d'inspiration bluffante Lj/?J].(Rhône)A commencer par l'univers ily§3y.?.yJZ.s.?P.t?!Il̂ [?jplastique - signe Benjamin '

23 SEPTEMBRE 2012

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www.francetv.fr

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Date : 13/09/12

Ouverture poétique de la Biennale de la danse de Lyon avecKäfig et Yo Gee Ti

Le hip-hop français rencontre la danse contemporaine taïwanaise© Michel CAVALCA Quoi de commun entre le hip-hop et la danse contemporaine ? A priori, pas grand chose. Danssa dernière création, "Yo Gee Ti", le chorégraphe lyonnais Mourad Merzouki réussit pourtantà faire dialoguer cinq danseurs de sa compagnie Käfig avec cinq danseurs contemporainstaïwanais. Deux écoles, deux langages mais aussi deux types de physique se retrouvent surscène, dans un sublime métissage qui ouvre la 15ème Biennale de la danse à Lyon, le 13septembre 2012. Pour réaliser son dernier voyage chorégraphique Mourad Merzouki est allé chercher à Taïwandes danseurs du National Chiang Kai-Shek Cultural Center. Ces danseurs contemporains,réputés pour leur haut niveau de technicité, ont pu confronter leur gestuelle à celle desdanseurs de hip-hop de la compagnie Käfig. Yo Gee Ti (« organique » en français) est le fruit du mariage de ces deux univers. Lechorégraphe a par ailleurs fait appel à Johan Ku, étoile montante de la couture taïwanaise, pour

http://www.francetv.fr/culturebox/ouverture-poetique-de-la-biennale-de-la-danse-de-lyon-avec-kafig-et-yo-gee-ti-115478





















créer les costumes et s'en est inspiré pour mettre au point une étonnante scénographie : degrosses pelotes de laine qui se défont en rideaux de fils que les danseurs tressent ou lèvent envagues. Un tricotage énergique et poétique, à découvrir dans cette vidéo de France 3 Lyon : vidéo:http://www.francetv.fr/culturebox/ouverture-poetique-de-la-biennale-de-la-danse-de-lyon-avec-kafig-et-yo-gee-ti-115478










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Bron-ville

La Maison de la Danse accueille le nouveau spectacle de MouradMerzouki

Art. Mourad Merzouki présente Yo CeeTi à la Maisonde la Danse. DominiqueHervieu, directrice de la Biennalede ladanse, n'hésite pas à le présenter comme«Un artiste emblématique de la danse àLyon».Dimanche passe, il était dans la rue avec 400amateurs, et place Bellecour pour latarentelle avec10000 participants, et maintenant dans laprestigieuse Maison de la Danse de Lyon Lechorégraphe prefere des Brondillants,annonce ses couleurs «A tous le plaisir dedanser et de participer a de belles chosesDes réalisations dont on est fier et quirendent heureux, aussi bien que des œuvresqui font avancer l'art chorégraphique Pour sanouvelle piece Mourad Merzouki (I) est partia la rencontre du continent asiatique C'est aTaiwan qu'il a croise la route des jeunesartistes contemporains du «National Chiang

Kai-Shek Cultural Center» Mêles auxdanseurs de Kafig, ils étaient venus a PôlePik en novembre 2011, en residence decreation Ils avaient alors presente lesprémices du spectacle a une cinquantaine defidèles Apres la creation mondiale en mars2012 a Taipei, et une premiere europeenne,en juin, dans le cadre du Festival MontpellierDanse, c'est a Lyon que «Yo Gee Ti» est surscene en ouverture de la Biennale de laDanse, du 13 au 27 septembre Yo Gee Ti,dans les ndeaux de pluie Depuis 1996, les17 spectacles de Mourad Merzouki ontacquis une renommée internationale plus de2200 représentations dans 61 pays, sur tousles continents Au vu de l'enthousiasme dupublic, on peut predire le même succes pour«Yo Gee Ti» Jeux de reflets Basée sur lafluidité d'un mouvement perpétuel, cettecreation pour dix danseurs évoque un universliquide Derrière les rideaux de pluie, entre

les colonnes de soie et les cascadeslaineuses, les costumes imagines par JohanKu, célèbre styliste taiwanais, rajoutent del'irréel aux différentes scènes II y a de lagrâce et de la puissance, de la légèreté, de laperformance, de la transparence et infinimentde plaisir pour les spectateurs (I) Directeurartistique du Pôle Pik et du Centrechorégraphique de Creteil Tout leprogramme sur www biennaledeladanse com

-De notre correspondante MoniqueDesgouttes-Rouby

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Le voyage chorégraphique de Mourad Merzoukienchante Montpellier) Artiste associe de MontpellierDanse, le chorégraphea presente en ouvertureVo gee ti, un spectaclereunissant des danseursde bip hop et des danseurscontemporains de Taiwan

MONTPELLIER [Hérault]De noire ennuyée speciale

Une salle debout un public quien redemande, des artistes qui executent des figures supplementaires. Avec Mourad Merzouki etses danseurs de la compagnie Kafigrares sont les spectacles, même ceYo gee ti a la beaute grave qui ne seconcluent par un échange vivifiant

En ouvrant les festivités vendredidernier au Corum le chorégraphea imprime sa marque a cette 32e edilion de Montpellier danse A 39 ansIc directeur du Centre choregra

phique national de Creteil (Val deMarne) poursuit une trajectoirepassionnante dressant un pontétroit entre Ic bip hop et la recherche contemporaine

Mourad Merzouki a trouve lasource de sa derniere creation aTaiwan foyer émergent de la danseactuelle Yo gee ti ( < organique » enfrançais) s'est bati entre laipei etCreteil La piece compte cinq arlistes de bip hop et cinq danseurscontemporains taiwanais dont troisfemmes - lares che/ ce chorégrapheDeux écoles, deux langages maîsaussi deux types de physique qui seretrouvent sur la scene, sans quejamais la chorégraphie ne cherchea gommer leur identité

Au contraire elle montre ce pasde I un vers l'autre Plusieurs duos,qui rassemblent les deux continents,illuminent la piece S il en conservel'énergie constitutive, le chore

graphe s éloigne du bip hop versun vocabulaire ou la vélocité et laperformance comptent moins quela force du geste On le sent inspirepar ce voyage a travers les cultures

La danse deMourad Merzoukisemble n'avoir jamaissi bien racontéles sentiments,l'humain et la nature.

Sa danse le conduit vers des terresabstraites maîs semble n avoir jamaîs si bien raconte les sentiments,l'humain et la nature

L esthetique brute de la scenographie, basée sur un superbe jeude lianes, est une grande réussite,renforcée par la subtilité des lumieres La musique originale signée

AS N, emporte les corps dans uneenergie folle faisant alterner la puissance exponentielle d un violoncelle les percussions orientales etles cordes asiatiques La melodiefaçonne la texture de la choregraphie implacablement rythméependant la premiere séquence etplus contemplative lorsque desdanseurs, \etus d invraisemblablescostumes tricotes se muent en desurréalistes créatures La poesie quien emane étonne, déconcerte etravit Rappelant qu il existe desemotions muettes qui ne peuventetre transmises que par la danse

MARIE VALENTIN CHAUDON

Montpellier Danse se poursu t jusqu au 7 juillet

REN5 0800600740ou www montpell erdanse com

Yo cee ti en tournee du IS septembre au

2 octobre a Lyon et en octobre a Creteil puis

a Sceaux

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Date : 27/06/12

« Yo Gee Ti », de Mourad Merzouki (critique de Fatima Miloudi),Montpellier danse, Opéra Berlioz - Le Corum à Montpellier 0

Avec Mourad Merzouki, le danseur devient le musicien de la lumière

« Yo Gee Ti », le nouveau spectacle du chorégraphe Mourad Merzouki a subjugué le publicmontpelliérain lors de la nouvelle édition du festival Montpellier danse 2012. De la magie qui tireles yeux.

http://www.franceculture.fr/blog-les-trois-coups-2012-06-27-%C2%AB-yo-gee-ti-%C2%BB-de-mourad%C2%A0merzouki-critique-de-fatima%C2%A0miloudi-montpell










YO GEE TI © Michel Cavalca

D’étranges concrétions de laine sont suspendues à des hauteurs différentes au�dessus dela scène, sorte d’amas organiques ou fossilisés qui terminent d’épaisses lianes blanches. Surle sol, une ligne de danseurs, corps déjà fantasmagoriques, se déplace selon une postureincongrue : comme des insectes à la carapace renversée, ils démultiplient les gestes. Le sol, telun glacis, dédouble par le reflet les corps en mouvement. C’est une ondulation virtuose. Dansune ambiance nocturne, le jeu du corps et de la lumière va ouvrir la rétine du spectateur.

Mourad Merzouki frappe fort et vite. La vue et l’ouïe – voir en référence les envoûtantschoix musicaux – forment une alchimie fascinante. Le premier tableau sidère littéralement,stupéfiant le spectateur. La beauté succède à la beauté. Ce ne sera, d’un bout à l’autre,qu’un enchaînement de tableaux qui impressionnent les sens. Tandis qu’un duo se déploie àl’avant�scène, laissant à présent le corps se libérer dans sa longueur, un ensemble aggloméréfond en un tout qui meut la troupe franco-taïwanaise. On croirait percevoir les mouvementsd’une flamme, par les échappées des bras et des mains. Quand l’œil s’est presque accoutuméau tournoiement des bras – l’un dans l’autre, rappelant en cela les concrétions suspendues,fils de laine amassés en un tout sinon informe ou difforme, du moins dérangeant toute notioncatégorielle de forme –, quand l’œil, donc, s’est presque accoutumé, le geste devient plus carré.




















Ainsi de la course au ralenti qui exprime l’impression de la vitesse avec le déplacement desbras et les mouvements secs et réguliers des coudes.

Le musicien de la lumière

Mourad Merzouki sait estomper les limites entre une danse et une autre. Il réussit la fusiondes particularités, des traditions et des innovations dans un ensemble où, peu importe laprovenance, il ne s’agit que de voir ce qui fait désormais l’unité dans le mélange. Au�delàde la danse elle�même, le chorégraphe unit les arts : le danseur devient le musicien de lalumière. Les concrétions du styliste et designer taïwanais Yohan Ku prennent la forme destructures vestimentaires stylisées, issues de ses collections. La scénographie déroule lefil et joue des effets optiques, les deux voies, d’ailleurs, du travail du styliste. Tantôt un filretenant la taille des danseurs structure l’espace ; tantôt des rideaux de fils sont tressés partrois couples de danseurs, créant, peu à peu, une forêt de feuillus pour un duo amoureux.La forêt tournoie et se fige, momentanément, en trois rangées d’arbres. Puis, le rideaudevient instrument sous l’attouchement des mains ou des corps qui passent. Plus tard,deux danseurs à chaque extrémité d’un rideau tendent une corde, et le rideau, sous l’effetde l’ondulation provoquée et de la lumière projetée, devient une architecture autonome. Cene sont là que des instants magiques parmi d’autres. Des danseuses à robes de fils de lainelaisseront la place à de fugaces derviches tourneurs tout de noir vêtus. Et ce n’est qu’après lesapplaudissements, au moment de la revue des danseurs, que l’on identifiera les spécificités dechacun. Mourad Merzouki, l’enchanteur, à offrir à tous les yeux. ¶

Fatima Miloudi

Les Trois Coups

www.lestroiscoups.com
























26 JUIN 2012

Reportage de Maysa Costache Mardi 26 juin 2012 – 9h10 Culture vive De 15’00 à 19’25 Paroles du public recueillies à la sortie du spectacle « Formidable » « Magnifique » « C’est très très bien, c’est très joli » « C’était beau, c’était magnifique, c’était plein de délicatesse, de tendresse, vraiment, on est transportés et on passe un grand moment dans un autre temps… » Journaliste Ce public enthousiaste était au festival Montpellier Danse, où Mourad Merzouki, le chorégraphe hip-hop a présenté sa dernière création Yo Gee Ti, née d’une collaboration avec des danseurs chinois. Maysa Costache a vu le spectacle et a demandé à Mourad Merzouki la signification de ce titre « Yo Gee Ti » : Mourad Merzouki « Yo Gee ti », ça veut dire organique, c’est le titre que j’ai choisi à partir des costumes de Johann Ku qui est un styliste taïwanais. Organique, parce que ce sont des costumes qui sont faits à base de laine, et ça donne quelque chose de très sculptural, c’est très intéressant. La première a eu lieu à Taipei, à Taïwan dans le grand théâtre Tchang Kai Shek, un magnifique théâtre. C’était un spectacle très attendu, parce que les taïwanais étaient très curieux de voir comment les Français allaient danser aux côtés de Taïwanais. On voyage entre l’Orient et l’Occident, entre des moments très rythmés et des moments plus poétiques et c’est ce qui me plaît à chaque fois dans la chorégraphie. C’est vrai qu’à chaque fois, le défi est d’amener la danse hip-hop vers l’émotion, la poésie. Montrer que la danse hip-hop n’est pas simplement la démonstration, pas simplement le freestyle. Ce qui me plait, c’est de partir du vocabulaire de la danse hip-hop pour l’emmener ailleurs. En l’occurrence, on l’a fait dialoguer avec la danse contemporaine, avec une autre culture, celle de Taïwan, donc c’était un vrai pari, un vrai défi, mais ça montre aujourd’hui que le hip-hop est en pleine maturité et peut complètement dialoguer avec d’autres formes artistiques, d’autres danses, pour justement encore évoluer et grandir. Kader Belmoktar Je suis Kader Belmoktar, danseur de la compagnie Käfig depuis 13 ans. Sur Yo Gee Ti, ce qui m’a mis en difficulté c’est plutôt le travail de contact Maysa Costache Qu’est-ce que la danse contact ? Kader Belmoktar Ce sont plutôt les portés, quand on est par exemple tout emmêlés, quand on doit se toucher, se rapprocher... Pour moi qui viens du hip-hop c’est plutôt une danse assez individualiste. Faire des portés, aller vers l’autre, tout cela a été très formateur pour moi. Maysa Costache Vous avez dansé ensemble avec des danseurs asiatiques, comment cela s’est passé ? Kader Belmoktar Très très bien, on a eu une première approche de 15 jours à Taipei, c’est là qu’on a commencé à travailler ensemble et faire connaissance. J’ai commencé avec Ling, à essayer des portés, elle m’a appris un peu son style, je lui ai appris le mien, on a essayé de trouver des points en commun.

Le contact s’est très très bien passé, et je pense que cela doit se ressentir dans le spectacle parce que l’on s’amuse vraiment beaucoup, et on prend énormément de plaisir. Maysa Costache Quelle est la différence entre le public chinois et le public français ? Mourad Merzouki Ils rient ou réagissent à des moments complètement différents. C’est assez drôle ! Ce que je retiens, c’est que de manière générale, face aux propositions que l’on fait avec le hip-hop, la danse, et mon univers artistique, que ce soit en Asie ou dans le reste du monde, il y a exactement la même sensibilité. On est dans un langage universel, et ça pour moi c’est extrêmement important. Journaliste Montpellier Danse met l’accent cette année sur les cultures méditerranéennes. Le festival se poursuit jusqu’au 7 juillet. http://www.rfi.fr/emission/20120626-1-part-anges-le-nouveau-film-ken-loach-prix-jury-festival-cannes-2012 http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/magazines/r149/culture_vive_1_20120626_0710.mp3

LE MAS DE GRILLE34923 MONTPELLIER CEDEX 9 - 04 67 07 67 07

25 JUIN 12Quotidien Prov. avec dim.

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Le goût étrange de la nuit

Entre Pnntemps arabes et revolutioniranienne, om, la Mediterranee a un goût Leprojet de Montpellier Danse, 32e edition, quiparcourt cette annee, hors Israel et laPalestine évoques en 2011, rives et alentoursproches de l'antique centre du monde, nement pas Samedi, a l'ouverture, il avait legoût de la nuit, celle ensorceleuse et magiquede Bouchra Ourzguen, celle vibrante etfestive de Mourad Merzouki Les deuxchorégraphes, aux créations tres éloignées, serejoignent en ce point on les dirait trempesdans mille et une nuits Avec son titre inspirede laDeqqa Lmarrakchia, un chant folkloriqueexclusivement masculin, la MarocaineBouchra Ouizguen emmené ses troisinterprètes, autrefois danseuses de cabaret,dans un huis clos initiatique en territoires defolie et de mystique soufi Gagnées par latranse - un simple foulard clair enserrant leurtête et toutes de gris sombre vêtues, collants

et tee-shirts moulant leurs formes généreuses,elles expriment du plus profond dè l'être laforce de la voix, du nre et du chant desfemmes, comme pour franchir la porte d'uninterditHallucinantes figures complexes Transportequelque part dans un ailleurs, qui a lacouleur d'un bout a l'autre de l'Onent,Mourad Merzouki fait littéralement voler enéclats l'organique substance, dont sa creationI o Cee Ti est inspirée Dans une pénombred'or, au son entraînant des cordes, les corpsde ses danseurs d'origine nord-africaine ettarwanaise tressent, comme pour un tournoi,d'hallucinantes figures complexes, a l'imagedes fils de laine brute qui descendent descintres Sur ce canevas tour a tour ondoyantcomme des flammes ou dessinant despaysages fantastiques, c'est le managesomptueux de la danse hip-hop, de larespiration bouddhiste et de la virtuosité néo-classique dont les filles soulignent la grâce

L'ovation finale a lieu debout Le chorégraphefrançais, directeur du Centre chorégraphiquenational de Creteil et artiste associe de cetteedition, qui a initialement creeI o Cee Ti a Taipei, a Taiwan, en marsdernier, change de pays, vendredi et samediprochains, avec le Bresil, grâce a sa creationKqfig Bresil, avant de se colleter aBoxe boxe, autre creation proposée mercredi4 juilletLISE CTTredac montpellier@midihbre com

LISE OIT

DIRECT MONTPELLIER PLUS6 RUE MAGUELONE34000 MONTPELLIER - 04 99 74 34 38

25 JUIN 12Quotidien Province

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Montpellier danseEM OUVERTURE

YO CEE TI A CONQUIS

Sur scène, l'alliance de deux cultures se cisèle avec finesse.

Standing ovation dans un vers minéral et onirique dansopéra Berlioz comble, pour Vo Cee lequel on se laisse glisser avec déli-Ti cle Mpurad Merzouki.Présentée vendredi soir en ouvertu-re du festival et en première euro-péenne, la dernière création duchorégraphe associé à cette 32eédition a subjugué le public.

ce. Dans une semi-pénombre, sousles mouvements de danseurs quisemblent flotter au-dessus d'un sollaqué, d'immenses rideaux en filsde laine s'entremêlent et se dérou-lent à l'envi alors qu'une musique

ll faut dire que Vo Cee Ti, littérale- envoûtante opère son charme,ment « organique », déploie un uni- Sur le plateau, cinq danseurs de

hip-hop français retrouvent cinqsemblables taïwanais, aux mouve-ments plus contemporains. De cet-te alliance, naît une chorégraphieciselée, dans laquelle les corpss'arrondissent, se délient et s'élan-cent avec une virtuosité certaine.La rencontre de deux univers com-plémentaires, s'abreuvant l'un etl'autre, au fil d'une métamorphosemagnétique et hallucinée, fascine.Dans le microcosme façonné parMerzouki, surviennent des pas dedeux modulés à la fois de figureship-hop et mouvements aftiers.Line immersion voluptueuse et élec-trisante, nourrie d'Orient et Occi-dent, qui anoblit encore davantagela signature d'un chorégraphe fran-çais qui semble explorer l'altéritéavec une adresse croissante.D'aucuns reprocheront à cette der-nière pièce d'être simplement ryth-mée. Ce serait là mal appréhenderune signature qui n'en finit pas dese renouveler et avec laquelle il fau-dra désormais compter. •

Géraldine Rigault

/ Prochaine création: Kàfig Brasil,vendredi 29 et samedi 30 juinau théâtre de l'Agora.



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Mourad Merzouki, as du grand écartDANSE Artiste invité du festival dè Montpellier, le chorégraphe y présente trois pièces

dont une création, « Vo Cee Ti », ovationnée par le public.ARIANE BAVELJERENVOYEE SPECIALE A MONTPELLIER

Vendredi soir, a l'ouverturedu Festival Montpellierdanse, quand Vo Cee Ti s'estachevé, lei, 2000 specta-teurs du Comm se sont le

vés pour applaudir Mourad Merzouki etses dix danseurs. Il a sorti son appareilphoto et les a immortalises sur fond destanding ovation Nommé en 2010 a ladirection du Centre chorégraphiquenational de Créteil, son histoire tient duconte de fées il n'v a pas vingt ans,Mourad Merzouki dansait pour la pre-mière fois a Montpellier, du hip-hopfree style sur le bitume place de la Co-médie.

Cette année, il est l'artiste associedu festival Comme Forsvthe voicideux ans II y presente une creationfaite a Taiwan, Vo Cee Ti, spectacle pourles onze danseurs des tavelas de Riopour qui U avait crée l'irrésistible Agwa,en 2008. Et clôt avec BOM; boxe sur De-bussy qui laisse le public KO debout !« Mon conservatoire, c'est la rue J'étaisà l'Ecole du cirque depuis dix ans quandle hip-hop nous a happés. Dans notrepremier spectacle, on enchaînait ses f i -gures au jonglage, torches à feu et vélo,ce qui a interpelle les programmateurs.C'est toute la difference de la France avecla plupart des autres pays qui laissent lehip-hop dans la rue », dit-U

Les pas donnent l'Impression d'être tricotes, une jambe a l'endroit, un bras a l'envers, elan du hip-hop croisant le raffinementdes danseurs asiatiques. THOMAS/AFP



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Invite à passer du parvis des théatresa leurs studios de répétition, Mouraddécouvre que la danse est un vrai me-tier avec des savoir-faire échauffe-mems, miroirs, studios « Chose im-pensable dans le hip-hop, les interprètesfaisaient des pas ensemble et sur la musi-que Quand j'ai vu qu'il fallait compterpour reussir cet exploit, on s'est mis acompter jusqu'à 150, jusqu'à mille Onn'avait pas compris que les comptess'appuyaient sur des mesures de huit etpuis recommençaient »

Son œil devient aussi aiguise que soncorps II attrape tout, regarde tout, osetout, et joue de tout « C'est une leçonapprise du cirque », avoue-t-il Aujour-d'hui, sa compagnie Kafig donne aumoins autant de spectacles sur les cinqcontinents que celle d'Angehn Preljo-caj II est l'autre leader de la danse fran-çaise « Je veux amener le fup-hop a se

frotter à d'autres univers artistiquesJ'aime le grand écart »

Dialoguer par la danseApres le Brésil et l'Afrique du Sud desGumboots, Vo Cee Ti, créé a Taiwan,l'a emmené du côté du tricot JohanKu, etoile montante de la couturetaiwanaise, signe les costumes et ins-pire la scénographie de grosses pelo-tes de laine qui se défont en rideaux defils que les danseurs tressent ou lèventen vagues Merzouki les baigne d'unclair-obscur dore de lune et tire les filsde la chorégraphie, tissant les pas com-me une étoffe «J'aime faire travaillerdes danseurs dont je ne partage pas lalangue et avec lesquels le seul moyen decommuniquer est le corps, précise Mou-rad Merzouki J'ai mis les cinq danseursfup-hop français et les cinq danseurs

contemporains taiwanais en binôme » Ilsont dialogue par la danse jusqu'à élabo-rer une gestuelle commune

Les pas donnent l'impression d'êtretricotés Une jambe à l'endroit, un brasà l'envers, corps en ligne de trame ouen droit fil, élan du Iup hop croisant leraffinement des danseurs asiatiques,

virtuosité brute chavirée de satin etdessinant une étoffe moirée de nuan-ces, d'une beauté qui invite a la parade,d'une douceur qui sollicite la caresse

Mourad n'entend pas s'arrêter la IIrêve d'un quatuor pour deux danseurset deux Circassiens et songe a une cho-régraphie pour des champions desumo Le Cirque du soleil lui en laisse-ra-t-il le temps ? Le géant canadienmédite un spectacle hip-hop dontMourad Merzouki pourrait bien êtrel'artisan •

Au programmede MontpellierDédiée a la Méditerranee,la 32e edition de Montpellier dansemet a l'affiche des maîtres

j>t des decouvertes À signalerlme nouvelle version de Yes wecent de Forsythe, la creationde Saburo Teshlgawara, Skinners,le Cedar Lake avec une piècede Cherkoul et des ouverturessur la chorégraphie en Turquie,en Iran et au Maroc...Cette édition est marquée aussipar l'entrée du mecenat pourtrois ans de BNP Paribas,également mecène de MouradMerzoukiwww montpellferdanse.comjusqu'au 7 juillet A B

24 JUIN 2012

Le hip-hop fait son festival à Montpellier Reportage de Claire Auberger et Sébastien Dufour Dimanche 24 juin 2012 – 13h Journal télévisé de Claire Chazal

Claire Chazal L'été arrive, c'est déjà le début des premiers festivals où traditionnellement c'est toujours Montpellier qui ouvre la saison, avec une programmation consacrée à la danse contemporaine. Cette année, un jeune chorégraphe et danseur de hip-hop Mourad Merzouki, déjà connu, trouve l'occasion de montrer comment a évolué la danse acrobatique venue de la rue. Claire Auberger et Sébastien Dufour l'ont rencontré. Claire Auberger Avec lui, le hip-hop entre dans la cour des grands. A 37 ans, Mourad Merzouki dirige les dernières répétitions de l'un de ses spectacles avec des danseurs brésiliens. Entre eux, de nombreux points communs.

Mourad Merzouki Ce sont des danseurs qui ont évolué dans la rue, qui dansent d'abord pour le plaisir de danser mais en même temps avec cette envie de partager et d'aller rencontrer 'l’autre. Claire Auberger La rencontre, comme un stimulant pour faire évoluer cette discipline. Mourad a grandi dans un quartier de la banlieue lyonnaise et déteste les clichés. Mourad Merzouki Je raconte ce que j'ai dans la tête, je n'ai surtout pas envie que l'on m'enferme dans une espèce de caricature "hip-hop = banlieue = jeune à casquette". Là, il y a un vrai propos, une vraie écriture chorégraphique. Claire Auberger Une écriture très contemporaine, pour cet autre spectacle créé cette fois à Taïwan. Les cultures s'y entremêlent à l'aide de la matière. Les costumes en laine brute enveloppent les danseurs et participent au mouvement lui-même. Mourad Merzouki Quand il se débarrasse de cette masse, d'un coup on voit la légèreté de ses mouvements, la qualité de sa danse, et c'est ça qui est très beau. Claire Auberger Un ballet raffiné et énergique, le hip-hop gagne beaucoup à sortir de ses frontières.

http://videos.tf1.fr/jt-we/le-hip-hop-fait-son-festival-a-montpellier-7382588.html

blogs.mediapart.fr

Évaluation du siteLes blogs de la rédaction du webzine Médiapart diffusent des articles plutôt engagés commentantl'actualité générale.

CibleGrand Public



Date : 24/06/12

Mourad Merzouki à Montpellier : un chorégraphe dorénavant dansla cour des grands ! Par Michel Philips

Triomphe ce soir (23/06) de Mourad Merzouki à Montpellier, dans le cadre du "Festival deDanse Montpellier 2012" !

Devant une grande salle du Corum comble et debout, par une longue standing-ovation, latroupe de celui qui, de mon point de vue, apporte le plus de créativité, le plus d'originalité depuisBéjart et Bausch, a été saluée pour un succès tout à fait mérité.

Sur un fond musical prenant, dans une chorégraphie taillée au cordeau, sans temps mort, ceLyonnais nous a ébloui. Vous avez du talent, Monsieur Merzouki . On vous aime !

"YO GEE TI" est magnifique : 70 minutes de bonheur ininterrompu ou comment introduire le hip-hop dans une chorégraphie d'aujourd'hui tout en le mêlant à quelque chose venu de Taïwan !Quelle vie !

http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-philips/230612/mourad-merzouki-montpellier-un-choregraphe-dorenavant-dans-la-cour-d














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Merzouki ramène un air de Chine à MontpellierArtiste associé du grand festival de danse, le chorégraphe a monté un spectacle entre Créteil et Taipei. Reportage

DanseTaipeiEnvoyée speciale

T ous les Taiwanais danseraient ils ? Autour du Natio-nal ChiangKai ShekCultural

Center, gigantesque pagode rougea Taipei, pas un com ou recoin quine soit investi par des groupes dedanseurs Ici, une equipe de damesdessine les figures lentes du laichi, la, une trentaine d ados grimpent les uns sur les autres pourconstruire des pyramides Explosion robotique a droite, choregraphie de drapeaux a gauche Survingt-trois millions d habitants,Taiwan compterait deux millionsde danseurs amateurs

C'est sur cette même esplanadequ'en fevrier 2009,5000 personnes ont plebiscite le spectacle Reeltat, du chorégraphe hip-hop français Mourad Merzouki Ce succes adonne I idée a M"" Pi-TwangHuang, directrice du NationalChiang Kai Shek Cultural Center,de proposer a Merzouki une operalion speciale «chorégraphier»une equipe franco taiwanaise

Et c'est ainsi que, cree le 2 mars aTaipei, le spectacle Yo Cee Ti(«organique» en taiwanais) faitI ouverture ce vendredi 22 juin dufestival Montpellier Danse, dont

Mourad Merzouki (a l'affiche avectrois spectacles), est l'artiste associe pour une edition imaginée surle thème de la Mediterranee

«Lehip hopestselon moilaplusmediterraneenne des danses, commente Jean-Paul Montanan, directeur de Montpellier Danse Et celuide Mourad, dont les parents sontnes en Algerie, porte I heritage de laculture arabe andalouse Combineavec la reconnaissance internatsnaledeson travailau sem d'un hiphop globalise-il n'y a que lui, avecAngelmPreljoca], qui puisse s'offrirdes productions telles que celle deTaiwan - il me semblait parfaitpour donner une vision de I histoire de la Mediterranee »

Sur le papier, Yo Cee Ti avaitd'abord I air modeste d « une rencontre hip hop amicale », selon lestermes de Merzouki Sur le terrain,l'affaire s emballe, met deux ans ase concrétiser, pour finir en superproduction «L'idée était de promouvoir le hip hop a Taiwan, ou leniveau reste encore amateur et l'esthetique tournee vers le show, preelse Pi Twang Huang Maîs, apresune audition de Mourad en 2010-ils étaient quatre vingts hiphopeurs -, le projet a change Lesdanseurs n'étaient pas assez prof essionnels II a fallu se tourner versdes interprètes contemporains »

Sur le plateau ils sont finale-ment cinq Taiwanais de haut

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Le spectacle « Vo Cee Ti » met en scene cinq Taiwanais de haut niveau et cinq hip-hopeurs français, surf ant entre les fils d'un rideau de laine. MICHEL CAVALCA

niveau, affûtes dans tous les stylesdu classique au traditionnel en

passant par les arts martiaux - acopmer avec cinq bip hopeursfrancais Surfant entre les fils d unsomptueux rideau de lamecamoufles sous d imposantes etétouffantes sculptures tressées

Sur des violons quigriffent ou caressent,

des pas de deuxs'élancent

dans d'étrangescombinaisons

-le decor et les accessoires tous engrosse laine brute sont signes parle styliste taiwanais Johan Ku- ilsfont mystérieusement corps avecune energie dévorante

Coup de pinceau chinois pourassouplir les angles coup de nerfs

bip hop pourrevelerles personnehtes Dansuneatmospherenocturne aux accents aquatiques des tirsgroupes attaquent en douceurlibérant des éclats en solo Sur desviolons qui griffent ou caressententre langueur orientale et serpentm asiatique des pas de deuxs élancent dans d étranges combinaisons physiques L écriture deMerzouki a pris de la voilure

Line surprise de taille le hiphop a remise ses baskets pour oserles pieds nus Pire les hommessont torse nu et arborent des collants au lieu dc I uniforme pantalonbaggy Une garde robe matt endue qui a provoque quèlques chandes discussions dans les vestiaires«Les essayage! n ont pat, ete evidents pour les danseurs maîs \ aifmi par (es convaincre» glisseMourad Merzouki avec malice

Futilités pas si superficiellespour une production lourde dontMerzouki parle entre douleur

ravissement et soulagement comme d « un accouchement» Plus detrois mois de travail ont ete neeesmaires pour operer la greffe francotaiwanaise A Creteil ou Merzoukidirige le Centre chorégraphiquenational et a Taipei Les ultimesrépétitions ont démarre dans leVal de Marne le 2 janvier avecreveillon dans I avionpourlebdanseurs taiwanais

Esprit d equipe obligatoirepour capter les désirs du choregraphehip hop « Mourad montre despas ou propose des concepts comme le tricot par exemple en lienavec la lame que nous manipulonset nous cherchons dec mouvements ensemble témoigne la danseuse Man Hsmg Kan 25 ans/étais tres impressionnée par lesperformances hip hop des Francais Par leur passion aussi Memeala pause destiner ils continuaienta chercher des acrobaties ' >

Trois heures avant la premieredeux mois plus tard au NationalChiang Kai Shek Cultura! Centerles interprètes peaufinent encoredes enchaînements Pendant que

des techniciens juches sur deséchelles démêlent les fils durideau une jeune fille cherche desappuis dans un piège d élastiquesUn danseur vrille au sol commes il dérapait sur une flaque d huile«les danseurs taiwanais rn ontépate confie a son tour MouradMerzouki lis possèdent uneconcentration et une qualited ecoute incroyables Ils comprenoient tout ce que js demandais ato seconde, même enfrancais ' »

Echanges de bons procedes etretoursdecomphments lesTarwanais et les Francais ne tarissent pasd éloges les uns sur les autres«/ornais nous fi avons travaiffea cepoint le contact avec lautre dansun spectacle de Mourad commente Kader Belmoktar complice decreation de Merzouki depuis qumze ans D emblée pour que la rencontre se fasse il nous a demandede danser en duo Le hip hop estune danse de solitaire Jetais tresintimide et puis je me suis laisseemporter Ou poser sa mam comment trouver les bons appuis pourporter I autre ?»

Du point de vue economiquecollaborer sur une superproduclion comme Yo Cee Ti - coproduitpar la Fondation BNP Paribas - estune formidable aubaine Plusd une centaine de dates de tournee sont prévues dansuncontextedecnse ellessontbonnesaprendre Pour les danseurs taiwanais, lasituation est encore plus délicate«Le fait que Taiwan soit une ileentraîne une forme d isolementpour les artistes précise I un deuxChien Wei Wu 27 ans Devemrdanseur est une possibilité assez simpie ici grace aux universités Encorefaut iltrouverdu travail ensuite Jegagnemav\ecommebeaucoupdemes collègues en donnant descours et en posant comme modeIe > Maîs pour I heure Chien WeiWu et ses camarades sont a pleintemps sur Yo Cee Ti L aventure nefait que commencer •

R os ITA BOISSEAU

Yo Cee Tp de Mourad MerzoukiMontpellier Danse LeCorum Montpelier Lc22etle23|um 20heuresTel 0800600 740 De 9 à 35 euros

22 JUIN 2012

Reportage de Thierry Fiorile Vendredi 22 juin 2012 – 9h Journal d’Hélène Roussel De 6’10 à 8’05 Hélène Roussel Montpellier danse, 32ème édition consacrée cette année à la Méditerranée. Une trentaine de chorégraphes jusqu’au 7 juillet. Pour ouvrir le bal, ce soir, Mourad Merzouki : il a commencé le hip-hop dans la rue de sa banlieue lyonnaise avant de diriger aujourd’hui le Centre chorégraphique national de Créteil. Yo Gee Ti son spectacle a emballé notre spécialiste ici à France Inter Thierry Fiorile : Thierry Fiorile « Yo Gee Ti c’est une rencontre en Asie entre les danseurs de Mourad Merzouki et des artistes de Taïwan venus de la danse contemporaine. Dans un écrin sombre sur un sol noir brillant, ils commencent au sol et ne cessent de s’élever, emportés par des musiques envoûtantes. Lumières blanches et chaudes, rideaux de fil, tout est subtil sur scène. Ce qui se créé entre ces cultures mêlées n’est ni du hip-hop ni du contemporain, c’est à a fois énergique et tendre, violent et poétique. Dans l’ivresse de cette danse on sent une pièce quasi mystique et surtout le parcours incroyable de Mourad Merzouki : Mourad Merzouki « Kader, qui est à mes côtés depuis très longtemps, qui vient de la rue, qui vient du hip-hop, quand je vois aujourd’hui le pas de géant qu’il a fait dans ce spectacle-là, il est ouvert d’esprit, il est prêt à être dans un duo complètement sensible, avec cette danseuse taïwanaise, Ling. Il a à la fois aujourd’hui cette force que lui a amenée le hip-hop, et en même temps il a cette maturité qu’il a pu acquérir d’année en année. Du côté des danseurs taïwanais, j’ai eu la chance de rencontrer ces danseurs qui viennent de l’école Dance Forum. Dans la précision technique qu’ils apportent, pour moi c’est un vrai cadeau ». Thierry Fiorile « Arrivé en France des Etats-Unis dans les années 1980, le hip-hop de la génération beur atteint des sommets de créativité en s’ouvrant au monde, loin, très loin des clichés. Montpellier, Thierry Fiorile pour France Inter. » http://www.franceinter.fr/emission-journal-de-9h-le-journal-de-helene-roussel

16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65


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Le hip-hop mondialde Mourad MerzoukiUn beau cocktail fra rico-taïwana iss'invite au festival Montpellier Danse.

Hè balletYO CEE TI

de Mourad Merzoukiles 22 et 23 juin MontpellierDanse (O 800 600 740) Du13 au 27 septembre Biennalede Lyon (04 72 78 1800)

L oin des habitudes du geniehip-hop, la nouvelle piècede Mourad M e i z o u k i

s'ouvie dans la pénombie desbelles lumières de Yoann Tivolidévoilant peu à peu les jambesgainées dans des collants d'unetroupe dc 10 danseurs

Fn se liinçiinL dans « Yo GeeTi » (« Organique » en VF),Mourad Mer/ouki, le plus douedes cieateuis français issus duvrviei des danses uibames, amélangé les génies et les natio-nalités, maîs aussi voulu se sur-piendre lui-même. La présencede 3 interprètes taiwanaises surle plateau apporte une sensua-lité qui se traduit par des duos àfleur de peau Partant desmembres inférieurs, Merzoukifai t des jambes une paired'aiguilles qui semblent se glissoi Time sous l'autre dans unsdv an U)uvi age lissé De même,les bras s'<ii i o n d i s s e n L ous'enroulent.

Né d'une commande dulaiwan festival des Aits ou lapremiere eut lieu à Taipei enmaîs dernier - « Yo Gee Ti » n'apas pour autant perdu sonvocabulaire hip-hop en le frot-tant à une danse plus contem-poraine, le choiegraphe lui

ouvre de nouveaux horizons.Figures au sol, tours et contoi-sions s'adoucissent, tenant lasimple virtuosité à distance Lacommunion entre les deuxmondes, la Fiance et l'Asie, n'apas dû se faiie sans accroc.Maîs le résultat, qui va sansdoute gagnei en intensité au fildes lepresentations, est déjàplus qu'une promesse

Jeux de passe-passeMouidd Mer/ou ki avait ti avoinebui « Agua » avec une equipe dedanseuib bresiliens « Yo Geeli » affine la foimule. Ces voya-ges apportent beaucoup a laciéativite du diiecteui du Cen-tre chorégraphique national deCréteil Foui cet opus, sul desmusiques ou les coi des piedo-minent, un autre altiste aapporté sa touche Le jeunecréateur et styliste Johan Kusigne des sculptures de laine oudes manteaux cocons aux gros-ses maiHes. L'organique du titrecst tout entier dans ces carapaces à habiter Dcs rideaux dc filservent dc decor mouvant aveclesquels l'équipe invente dcsjeux de passe passe.

La capitale de laiwan sembleavon insuffle une autie vitalitéau piojet initie a Bion. Lt le cho-legraphe a fédeie des soutiensd'rmpoitance du Centre cultu-rel Chiang Kai-bhek au festivalMontpellier Danse, delafonda-tron BNP Paribas a la Biennalede Danse de Lyon Le hip-hop,vingt ans de présence sur lesscènes françaises, ne pouvaitrêver meilleur ambassadeurque Mourad Merzouki.PHILIPPE NOISETTE

Né d'une commande du Taiwan Festival des Arts« Yo Gee Ti » parvient a faire communier la France et l'Asie.

149 RUE ANATOLE FRANCE92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00

21/27 JUIN 12Hebdomadaire Paris

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rulturpmatrMOURAD MERZOUKILE MÉTISSE

E tiquete petit prince du hp hopMourad Merzouki ne dans labanlieue de Lyon a gravi tous

les échelons pour se tailler une place ausoleil De la rue au Centre choregraphique national de Creteil qu il dirige

aujourd hui son parcours estexemplaire A tel point qu ilest un des chorégraphesfrançais les plus demandes aletranger au même titrequAngelin Preljocaj ' Grâcea ses nouvelles rencontresMourad Merzouki créerasa compagnie « bis » faitede danseurs bresiliens« Agwa » leur premierspectacle sera un

triomphe Et il donnera un de ses balletsa la Beijing Modem Dance CompanyEn mars dernier e est a Taipei capitalede Taiwan que le chorégraphe dévoilait

son projet franco-taiwanais Dixdanseurs cinq venus du hip-hophexagonal et cinq formes au contem-porain sur I île Le resultat «Vo Cee Ti»(« Organique ») y a fait un tabac Fruitd un travail d approche entre deuxcultures cette creation est autant uneœuvre métissée qu une evolution dansla gestuelle du createur connu pourses trouvailles visuelles Presencefeminine sur scene costumes decreateur (le Taiwanais Johan Ku) « VoGee Ti » fait se croiser la virtuosité desdanses urbaines et la finesse asiatiqueempreinte des préceptes de gymnastique chinoise et de discipline Au finalle public a ainsi le meilleur des deuxmondes1 Mourad Merzouki prouvequ il y a une vie apres le hip-hop •* Yo Gee Ti tie Mourad Merzouki22 et 2? juin Festival MontpellierDanse tel 0800600740

DEUXFRANCAISA LA POINTE

Au festival de Montpellier,ces chorégraphes ouverts sur le mondefont rimer sensation et évasion

BENQIT-SWAN POUFFERLAMERICAIN

Lartiste est inconnu chez nous et pourcause il a fait toute sa carriere auxEtats Unis ex-danseur dans la compa

gnie afro-américaine dAlvm Ailey choré-graphe a ses heures également Depuis2005 il dirige là troupe contemporainela plus en vue outre-Atlantique le CedarLake Contemporary Ballet tres attenduea Montpellier Installe a Manhattandans un ancien studio dAnnie Leibovitz lacompagnie s est dotée d un répertoire tres europeenPreljocaj Alexander Ekman ou Sdi Larbi Cherkaoui dont le«Orbo Novo» sera I attraction du festival français Ajoutezdes commandes aux Israéliens virtuoses Hofesh Shechter ouOhad Naharm et vous avez un ballet comme nul autre pareilaux States - ou la danse académique fait la loi Latout duCedar Lake réside dans ses solistes d une technique ahurissante a base de classique soit une quinzaine de danseurssalaries a I annee chose rare au pays de la libre entrepriseDes bombes a I image d Ebony Williams veritable coup decœur Pas sectaire cette etoile brille également dans les clipsde Beyonce ' Et si la France I adoptait a son tour •

Orbo Novo par le Cedar Lake Conumporar\ Balletu el 7 /tulle! Fgalemeni au Fesma/ de Carcassonne le

LE MAS DE GRILLE34923 MONTPELLIER CEDEX 9 - 04 67 07 67 07

15 JUIN 12Parution irrégulière


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Du mercredi20 juin au lundi9 juillet prochain,la 32e éditionde MontpellierDanse célèbrele "goût de laMéditerranée".Tout un éventaild'expressionsdu corps, duhip-hop jusqu'auflamenco, pourévoquer la placedes femmes, lafolie, la transe, lal'exil ou encorele Printempsarabe...

Mourad Merzouki, le hip-hopà la croisée des chemins

MONTPELLIER *** 22 ET 23 JUIN

Enfant du hip-hop devenu direc-teur du Centre chorégraphiquede Créteil Mourad Merzouki

est l'invité d'honneur du festival Montpel-lier Danse Jean-Paul Montanan l'a choi-si car « i! est I un des artistes tes plustalentueux du mouvement hip-hop etreflète la mondialisation de la danse »Merzouki montrera trois pieces à Mont-pellier. Boxe Boxe et Kafig (complets i )ainsi que You Gee Ti en creation(vendredi 22 et samedi 23 à l'Opéra Ber-lioz) Hyper codifiée quand la dansecontemporaine revendique un proposfort et des écritures originales, la dansehip-hop a pourtant un atout majeur elleest populaire et attire un public de tou-tes classes socialesIssu du cirque et des arts martiaux, lejeune fils d'immigrés algériens cultive lecôte spectaculaire mêlant cirque, hip-hop et danse contemporaine DepuisAccrorap, compagnie fondée avecKader Attou, l'autre figure du hip-hopentre dans l'institution de la danse enFrance Merzouki multiplie les projetsavec des danseurs du monde entier,tant « la rencontre avec l'autre est sour-ce d'inspiration » Apres !e Bresil c'est a

Les entrées libresLe public profitera de rendez-vousgratuits à l'Agora: exposrtion de photos,apéros-débats (26 juin, 30 juin, 4 juillet)sur les spectacles réunissant critiqueset public. Et à ne pas manquer dansl'agglo : neuf dates pour le Street Showde douze danseurs hip-hop emmenéspar Mohamed Belarbi (Vagabond Drew)et Vaihere Souday (Punies) (22 juin au1er juillet) www.montpellierdanse.com

Taiwan qu'il est allé mûrir You Gee Ti,piece pour dix danseurs et danseuses,avec des costumes impressionnants deJohan Ku Le travail de jeune styliste deTaiwan dont les costumes sont sculptesdans de la laine a fasciné Merzouki, quien a fait la base de You Gee Ti (organi-que en français) La contrainte de lamatière a amené Merzouki a travailler lemouvement autrement Le gamin lyon-nais n a pas fmi de tracer sa route

Stephanie TEILLAI5 steillais@midilibre com~» Vendredi 22 et samedi 23,20h. Opera Berlioz,

Comm, Montpellier 9€à35€ Bureau delocation. Agora, 18 rue Santé-Ursule, MontpellierTram Louis-Blanc SOS00600740


09/15 JUIN 12Hebdomadaire Paris

OJD : 631086


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Branche hip-hop,Merzouki aimeà explorer desterritoires artistiquesinconnus...

DANSE

MOURAD MERZOUKIll en parle comme d'un accouchement, sourire extasiéet douleur idem. Créé à Taipei, Yb Cee Ti, du chorégraphehip-hop Mourad Merzouki, possède la vigueur d'unesuperproduction franco-taïwanaise. L'étrangeté aussid'un geste artistique qui se risque sur un territoireinconnu pour y perdre pied. Et c'est délicieux! Merzoukiaime débarquer dans un pays, ne pas en connaîtrela langue et foncer. Et quelle route taillée depuis 1996pour ('enfant de Saint-Priest! Devenu l'ambassadeurfrançais du hip-hop dans le monde, Merzouki, directeurdu Centre chorégraphique de Créteil, garde la pédaledu succès enclenchée à fond. - Rosira BoisseauI Montpellier Danse, les 22 et 23 juin, OpéraBerlioz-Lé Comm, Montpellier (34) I Tél. • O 800 600 740,www.montpelherdanse.com, 9-35C.

CHANSON

LA GRANDESOPHIEParce qu'elle a « grandi » sur scène,qu'elle y a acquis une aisance joyeuse,elle y fut longtemps plus convaincantequ'en studio. Aujourd'hui, La GrandeSophie séduit autant sur disque qu'enconcert Est-ce cet accomplissement quilui permet tant de nuances en public ?La nouvelle tournée mêle commejamais l'énergie, l'émotion, l'intérioritéet le partage. Davantage dans la retenue,la chanteuse a gagné en intensité.Les nouvelles chansons imposentleur musicalité; les anciennes sontréinventées. La voix affiche uneampleur qu'on ne lui soupçonnait pas :ses longues vocalises étirent etsuspendent le temps. - Valérie LehouxI Quand ie pense à Fernande,le 14 juin. Théâtre de la Mer, Sète (34)I Tél.: 04 99 04 76 00,www.quandjepenseafernande.fr, 36,80€.

MONDE

EL GUSTOCet orchestre historique est l'incarnation la plus vivacede ce que fut le chaâbi, mélange d'arabo-andalou,de chansonnette pied-noir et de gouaille populaire, dansles années 1940 à Alger. En formation resserrée - vingtet un contre trente d'ordinaire -, les musiciens juifset arabes perpétuent le blues fraternel de la Casbah avecune fringante émotion. -AnneBerthodi Les Suds, le 13 juillet, Théâtre antique, Arles (13), tél.- 04 90 96 06 27,www.suds-arles.com, 24,2O38,50€, pass semaine 120€.I Et aussi le 5 août, Festival du bout du monde (29),www.festivalduboutdumonde com,- le 7 août, Fiest'à Sète (34),www.fiestasete.com; le 9 août, les Nuits du Sud (06),www nuitsdusud.com

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TEXTE PHILIPPE NOISETTE - PHOTOS MICHEL CAVALCA


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Capitale de Taiwan, Taipei se devine parfois plusqu'elle ne se montre la brume qui habille les collinesavoismantes s'invite de temps a autre dans la citemême On repense alors a ces anciens rouleaux peintsvus au musee du National Palace - riche de 160000 ob-jets - representant des vues de nature verdoyante etbrumeuse Une fois en ville, les charmes de Taipei sontdiffus hauts immeubles avec des arbres poussant aleur pied, une ville animée < Comme un meltmg potarchitectural, de tres belles façades et puis derrière, çasemble a I abandon », résume Mourad Merzouki Et siles buildings ont l'air degrade, il faut chercher la< faute » du côte du climat, des typhons entre autresOn prefere de surcroît détruire et reconstruire au boutde trente ans plutôt que d entretenir les immeubles Lapeur des tremblements de terre n'est jamais tres lomnon plus Mourad Merzouki en a d'ailleurs fait l'expé-rience le 26 fevrier der-nier, jour même de sonarrivée < J'étais dans machambre d'hôtel au sei-zième etage quand lesmurs ont tremble A lareception, tout le monderestau calme Durantces dix minutes, j'ai revupas mal de choses de mavie On oublie ce genrede sentiment en vivantdans un pays comme lenôtre, moins expose >Ce qui transparaît assezvite, c'est la gentillessedes habitants Merzouki,tout comme son equipepresente en ce mois de mars, le confirment Ils travail-lent la piece Vo Cee Ti (« organique » en français) queI on découvrira a Montpellier Danse en juin Alors in-vite par le Centre culturel Chiang Kai-Shek, le cheregraphe était dqa venu en 2009 donner son spectacleRecital Pi-Twan Huang, la directrice du Centre, se sou-vient de cette rencontre avec le Français « Le publicétait venu nombreux Le succes m'a surprise J'ai eu tresrapidement envie de lui donner I occasion de revenir »Pour Merzouki, il ne s agissait au depart que d'une pe-tite piece, laquelle est devenue au fil des mois unevraie creation basée sur des rencontres avec des inter-prètes aux origines lointaines et aux formations di-verses hip-hop côte français, plus contemporain côteTaiwan On dénombre dans Ie pays des dizaines de

Scènes de genre avec les danseurs de Vo Ges Ti Nicolastrouve un œil de poisson dans sa soupe, Sabri se laisseattendrir par un chien en porcelaine, Hung Ling nousscrute à la loupe Et Lucas loue le guide touristiqueimprovise a Kaohsiung, l'autre grande ville de Taiwan.

REPERESTaiwan fut officiellement gouverné par la Chine de1885 à 1895, puis cédé au Japon en 1895, à la suite dela première guerre smo japonaise Ce dernierentreprend sérieusement de developper Taiwan, ladotant d'infrastructures importantes En 1945, suite ala défaite japonaise à I issue de la Deuxième Guerremondiale, la République de Chine acquiert Taiwan. En1949, le gouvernement de la République, contrôle parle Kuommtang, s'y installe après avoir perdu la guerrecivile contre les communistes chinois, faisant de l'îleun bastion imprenable, dernier vestige du premierregime republicain chinois fondé par Sun Yat-sen.(Source Wikipedia)

compagnies répertoriées et soutenues par l'Etat « Maîssurtout, deux millions de danseurs qui pratiquent dansla rue, ou c'est tout a fait autorise , reprend MmeHuang Et de fait, aux alentours du Theâtre national,on a vu nombre de groupes de pratiquants reprenantla chorégraphie d'un clip video local, avec un pas pluship hop ou carrément gymnique ' « Maîs du côte desdanses urbaines, les solistes ont tendance a ne prati-quer qu un genre b boy old school », confirme NicolasSannier, recrue de Mourad sur Vo Cee Ti et vu par lepasse avec la compagnie RêvolutionUn soir de spectacle au Concert Hall I une des sallesdu Centre culturel Chiang Kai-Shek, celui de la musi-cienne américaine Laune Anderson, on aura tout le loi-sir de regarder ces amateurs qui résistent a la pluie fine,installent de grosses enceintes au sol et répètent poureux mêmes autant que pour les passants < A Lyon, il a

fallu attendre des anneespour qu'on ait le droitd investir un espace, l'es-planade de I Opera Et jene parle même pas desautres villes françaises ' »lâche Nicolas Avec sesquatre complices KaderBelmoktar, Bruce Chie-fare, Safari Colin et ErwanGodard, il est venu en re-pérage ici même en juin2011 Merzouki, apresdes auditions tres cou-rues en France (pas lomde trois cents candidats)cherchait sa distributionmade rn Taiwan « Maîs je

me suis rendu compte que les danseurs purement hip-hop ici n'avaient peut-être pas cette ouverture d'espritque je cherche » ll changera alors de direction avecI aide de la compagnie locale Dance Forum pour trou-ver des interprètes a Taipei ou aux environs Au final,ils seront cinq, dont trois filles une autre nouveautepour le createur de la compagnie Kafig et directeur duGCN de Creteil Apres la premiere visite en Asie, cesont les danseurs de Taiwan qui ont passe du temps enbanlieue parisienne début 2011 « Cela a ete d'autantplus difficile pour eux qu'ils ont dû célébrer le NouvelAn chinois lom de leurs proches, constate MerzoukiHeureusement qu existe Skype, ce reseau internet quipermet de communiquer ou que vous soyez dans lemonde »En se baladant a Taipei on ressent cette appartenancea la Chine toute proche, maîs également un attraitpour le Japon -1 occupant d'autrefois Certains anciensde Taipei parlent japonais Et dans les petites arteres,par exemple derrière la Maison de Taipei, un cinemad art et essai, on retrouve un peu de cette atmosphère


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Le National Chiang Kai-Shek Cultural Center, théâtre national de Taipei. Arrêt restauration à Tainan sur le chemin de l'aéroport.

Flipper pour les tout-petits à Taipei. Gardes en faction devant le mémorial Chiang Kai-Shek.

Métro de Taipei : malgré la foule, tout est organisé et fluide, tel un ballet urbain. Studios à ciel ouvert au National C.K.-S Cultural Center.


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Une photo souvenir dansune rue de Taipei, desinstants de complicité

entre les danseurs, uneséance de massage sur unstand en pleine rue ou un

échange dansé en plein airentre Mourad Merzouki et

de jeunes Taiwanais,l'aventure Vo Cee Ti suit

son cours

ouatée de certaines rues de Tokyo Taiwan est aussi uneterre de créateurs on connaît ses cinéastes reputes,Hou Hsiao-hsien ou Edward Yang, et ses designerscomme Michael Lm Mourad Merzouki, lors de sonpremier passage ici, avait flashe sur l'exposition d unjeune createur venu du styhsme, Johan KU, dont ilavait vu des pieces dans une galerie Et presque natu-rellement, il a repense à lui lorsque le projet Yo Cee Tis est monte En effet, le petit format prévu est devenuune chorégraphie d'importance avec des partenairescomme Montpellier Danse le Taiwan InternationalFestival of Arts ou la Fondation BNP Paribas (lire l'en-cadre page suivante)

Au détour d'une répétition sur place, on ques-tionne les Français sur leur rapport a cette ville Safaridit « En sortant des studios, on avait une seule enviese plonger dans la vie d'ici les marches de nuit no-tamment > Véritables institutions qui font les delicesdes visiteurs - et parfois la fureur des voisins ' -, cesNight Markets mélangent gargotes pour grignoter surle pouce, boutiques de fringues ou commerces plusalternatifs Surtout, ce sont des lieux de brassage Pourcomprendre le fonctionnement des marches noc-turnes, les frenchies ont suivi le guide, en I occurrenceles danseurs taiwanais ' Hong-lmg Chen et Man HsinKan confirment « ils ont aime la ville tout de suite Ettrouve le metro tres clean (propre) Les marches denuit n ont presque plus de secrets pour eux » « Et leTaiwan Burger non plus », lâche Hsin-yu Kao, devenuLucas pour la bande « Je vovage beaucoup et c'est vraiqu'a Paris j aime l'harmonie de l'architecture Ici, il ya un conflit entre le vieux et le nouveau qui apporteun autre charme un mix de cultures qui va dans lebon sens »

Les grandes maisons de luxe euiopeennes sont ainsiprésentes dans le quartier de l'Hôtel Regent, tout commeles vendeurs de thé plus traditionnels Plus a l'est de la ca-pitale, on trouvera dans un périmètre resserre, une mai-son ancienne, le musee d'art moderne dû a I architectestar Richard Rogers, ou un parc avec des pavillons trestechno, comme le Theâtre des rêves et ses effets speciauxbluffants On en parle à la compagnie, ils jurent d'y allerIls ont déjà vu la Tour 101 l'édifice le plus haut de laville Maîs également des cours de danse quand eux-mêmes répétaient au Theâtre national « En fait, avoueMourad, le vrai plaisir a Taiwan, c'est cette simplicité Pasde barriere, de distance, maîs une réelle envie de decou-vrir l'autre Le chorégraphe se souvient aussi qu'au de-part de cette aventure, on voulait lui montrer de quoiétaient capables les danseurs taiwanais Plus qu'autrechose « On a en partie a faire a un peuple autrefois ef-face Ils ont une réelle politique d'accompagnement desartistes, on le voit notamment dans les festivals étran-gers » II évoque alors ses rencontres avec des interprètesbresiliens ou d'Afrique du Sud « II y avait une urgence,un aspect brut Avec les danseurs de Taipei, comme avantavec la Beijing Modem Dance Company, il s'agit d'uneattitude apaisée On ne danse pas de la même maniere,pas pour les mêmes raisons > Ce n'est en effet sans doutepas une question de survie, comme pour des gamins desfavelas Avec Yo Cee Ti Mourad Merzouki a pu appro-fondir sa connaissance dc l'autre, affirmer son profil zenaussi De ce pays attachant, il revient avec des envies nou-velles C'est touj ours bon signe II se murmure que le choregraphe pourrait bien, dici peu, retrouver Taipei II estdes voyages qui n'en finissent pas •

Yo Cee Ti 22 et 23 juin a Montpellier Danse, Opera Berlioz,le Comm www montpellierdanse com


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Pause thé dans un marchê de nuit de Taipei, un des hautslieux de la vie nocturne Locale. Vivants et fréquentésjusqu'à une ou deux heures de matin, ces marchés ontconquis Mourad et son equipe. Et sont devenus unerécréation après les heures de répétitions '

Freeze - une des célèbres figures de genre hip-hop -sur une fresque en 30 dans le métro de Kaohsiungoù ta compagnie a fini sont périple taiwanais.Et Mourad Merzouki prend la pause'

LA FONDATION BNP PARIBASDE TAIPEI À MONTPELLIERFidèle soutien de la danse en général et de lacompagnie Kafig dirigée par Mourad Merzouki enparticulier, la Fondation BNP-Panbas ne pouvait pasne pas soutenir cette création Yo Cee Tl. Outre unaccompagnement sur place, la Fondation s'estengagée au niveau de la production. Quant aucompagnonnage avec l'art chorégraphique, il sedéveloppe un peu plus : en effet, pour la première foisla fondation BNP Paribas sera partenaire deMontpellier Danse en 2012.

CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE CRÉTEIL ET DU VAL-DE-MARNE COMPAGNIE KÄFIG

Direction Mourad MERZOUKIMaison des arts et de la culture

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CONTACTCaroline GÉRAL

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Le Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig – direction Mourad Merzouki est subventionné par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication,

le Conseil Départemental du Val-de-Marne et la Ville de Créteil. Il reçoit également le soutien de l’Institut français pour ses tournées internationales.

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LE CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE CRÉTEIL ET …Florencia Rado Natalia Oreiro I GENRE MONSTRE Des qu'il l'aperçoit, il trouve Lilith petite pour ses 12 ans Dans son carnet, il