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page 3 Le Québec envahit la glace au Stampede Est-ce que le sel est bon pour la santé? Mitsubishi Outlander 2010 Suivi des inondations Que ce soit pour VENDRE ou ACHETER, Paula (Paule Dion) et ses associés vous offrent un SERVICE PROFESSIONNEL BILINGUE COMPLET - Rien de moins qu’un service ESSENTIEL pour la communauté francophone de Calgary! Pour en profiter, contactez Paula sans tarder! Alberta, Édition de août-septembre 2010 Volume 16, Numéro 8 16 pages p.12 p. 7 page 4

Le Chinook - Août 2010

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Journal Le Chinook - Edition août 2010

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Page 1: Le Chinook - Août 2010

page 3

Le Québec envahit la glace au Stampede

Est-ce que le sel est bon pour la santé?

Mitsubishi Outlander 2010

Suivi des inondations

Que ce soit pour VENDRE ou ACHETER, Paula (Paule Dion) et ses associés vous offrent un

SERVICE PROFESSIONNEL BILINGUE COMPLET - Rien de moins qu’un service ESSENTIEL pour la

communauté francophone de Calgary! Pour en profiter, contactez Paula sans tarder!

Alberta, Édition de août-septembre 2010Volume 16, Numéro 8 16 pages

p.12

p. 7

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2. Le Chinook 15 août 2010ACtuALitésActualités 2

Justice en français 5

Jacqueline Favre 6

Nutrition 7

Recette 8

Livres 9

Techno 10

Humour 10

Sports 11

Automobile 12

Jeunesse 13

Jeux 14

Petites annonces 15

Samedi Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

21 22

17161514131211

10987654

32131302928

2726252423

CalendrierdesactivitésfrancophonesdeCalgary(juillet-août)

Global Fest (Elliston Park)

21h La ParlotteOriginal Joe Ken-singtonGlobal Fest (Elliston Park)

Global Fest (Elliston Park) 21h La Parlotte (OJK) 20h Club de l’amitié

Église Ste-Famille50 ans et +

18h French transe on danse (CJSW 90.9 FM)Global Fest (Elliston Park)

18h French transe on danse (CJSW 90.9 FM)

18h French transe on danse (CJSW 90.9 FM)

18h French transe on danse (CJSW 90.9 FM)

20h Club de l’amitiéÉglise Ste-Famille50 ans et +Global Fest (Elliston Park)

20h Club de l’amitié(ÉSF)

20h Club de l’amitié(ÉSF)

7h30 Club des petits déjeuners Sunterra Market21h Improvisation (Cafe Koi)Global Fest (EP)

7h30 Club des petits déjeuners Sunterra Market

7h30 Club des petits déjeuners Sunterra Market

7h30 Club des petits déjeuners Sunterra Market

21h La Parlotte (OJK)

21h La Parlotte (OJK)

Conscients de lanécessité de bâtir unecommunauté francophoneforte et unifiée à Calgary, l’ACFA régionale deCalgary, l’Alliance jeu-nesse-famille de l’Al-berta Society (AJFAS), le Centre d’Accueil pour lesnouveaux arrivants Fran-cophones (CANAF), la Cité des Rocheuses, Connexion Carrière et le Portail del’Immigrant Association(PIA) ont organisé, le samedi 7 août 2010, la première édition du BBQfrancophonedeCalgary.

Ce grand évènement a eu lieu à la Cité des Rocheuses et environ trois cents personnes ont répondu favorablement à l’invitation lancée par ces cinq organismes francophones.

Accompagnés de bonne musique, des hot dogs, des hamburgers, des chips et des boissons ont été gra-cieusement offerts à tous les invités, francophones, fran-cophiles et autres, enfants et adultes de toutes les origines, présents à ce barbecue qui

avait comme thème : Honneur aux pays francophones ayant célébré le cinquatenaire de leurs indépendances.

Les organisateurs se sont aussi bien occupés des enfants. Une aire assez spacieuse a servi de cadre de jeux auxquels les enfants se sont livrés à coeur joie. Tournedo, la mascotte du Festival des sucres, a bien amusé les enfants et leur a tous remis des cadeaux.

Les adultes n’étaient pas en reste. Chaque participant adulte a eu droit à un ticket pour les nombreux tirages de prix offerts par les organismes initiateurs et contributeurs de ce rassemblement . D’ailleurs, les organisateurs de l’évène-ment tiennent à remercier le Secrétariat francophone et le Secrétariat provincial de l’ACFA pour leur contribu-tion ainsi que le Conseil scolaire catholique et francophone du sud de l’Alberta (CSCFSA) pour leur participation en tant qu’ex-posant.

Pour l’histoire, souli-

Première édition du BBQ francophone de Calgary

gnons que le BBQ francophone de Calgary a été lancé en 2010 pour devenir un évènement annuel qui va permettre à la communauté francophone de Calgary, dans toute sa diversité, de se rassembler et de se rendre visible dans la ville de Calgary. Elle est aussi une occasion pour les organismes communautaires et les entreprises de faire la promotion, auprès des membres de la communauté, des services qu’ils offrent.

Tout est bien qui finit bien, dit un adage. Ainsi, la première édition du BBQ francophone de Calgary, une activité familiale, aura vécu.

Les organisateurs re-mercient les participants de leur présence à cette première édition et donnent rendez-vous en été 2011 à tous les francophones, francophiles et amis de la francophonie pour la deuxiè-me édition du BBQ franco-phone de Calgary.

Global Fest (Elliston Park)

Global Fest (Elliston Park)

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15 août 2010 Le Chinook. 3

Des Québécois volent le show au Stampede

David Vanier

Un groupe de Québécoisquiviennentdansl’Ouestpourfairedel’argent;cen’estriend’extraordinaire. Un groupede Québécois qui vient dansl’Ouest pour deux semaineset fait parler d’eux commeétant le divertissement parexcellenceduStampedeaprèsle rodéo, c’est ce qui est arrivé cette année avec le spectacle«IceRockFantasy».

C’était une première cette année pour le Stampede de Calgary. Accueillir un spectacle de patinage artistique ne cadrait pas dans la philosophie du festival western par excellence au Canada. Les organisateurs cette année ont tenté quelque chose de nouveau qui amènerait une nouvelle éner-gie aux spectacles secondaires. Le coup de dés lancé, il fallait attendre les résultats. Eh bien, le groupe de Québécois accompagné des champions olympiques Tessa Virtue et Scott Moir, les patineurs locaux Vaughn Chipeur et Dallas Daniel et la vedette du patinage artistique Elvis Stojko, se sont attirés les meilleures critiques de tous.

«C’était toujours plein pour le spectacle de 5h. Celui de 7h et celui de 3h remplissaient l’aréna au 4/5.», informe le technicien d’éclairage Arnaud Sureau-Lavergne. «On est surpris de la réaction des gens. On nous avait dit que la foule à Calgary était difficile à séduire, qu’il fallait se lever de bonne heure pour pouvoir les faire applaudir.» avoue le patineur Jean-Michel Roux. «Eh bien! Ce qu’on lit et entend c’est que notre spectacle est le show à voir» continue Jean-

Simon Dégaré, un autre patineur. L’Organisation du Stampede

a déjà approché les organisateurs dans le but de les faire revenir l’an prochain. «Chaque année l’équipe produit un spectacle sur un nouveau thème» explique la directrice de l’arrière-scène Sylvie Raté. «Depuis cinq ans, on a eu Broadway, Movie magic, Sky on ice, Imaginaire et cette année Rock & Roll» renchérie-t-elle.

LapréparationAprès le Stampede à Calgary,

la troupe se dirige vers Toronto où elle donnera des représentations pendant deux autres semaines.

Les patineurs sont arrivés en ville une semaine avant pour apprivoiser la patinoire et les nouvelles chorégraphies. «Ce fut de longues journées de travail. On commençait tôt le matin et on terminait tard dans l’après-midi confie Jean-Simon. «Tous devaient apprendre leurs actes séparément et nous avons eu trois semaines de pratique avec la troupe»

«Chaque ville est différente. Chaque festival n’ a pas les mêmes budgets. Ce qui affecte l’éclairage et les vedettes» lance M Sureau-Lavergne. En parlant de vedettes, le spectacle n’aurait pas ces foules sans elles. « C’est évident que ce sont elles qui attirent le public. Côté marketing, elles sont très importantes. Par contre, du côté logistique, elles ont aussi leur utilité. Plus il y a de vedettes, moins on a besoin de préparer de grandes chorégraphies, car elles prennent beaucoup de temps de glace dans le spectacle» justifie Mme Raté.

«Ça offre aussi une meil-

leure qualité de spectacle. La majorité d’entre nous a déjà patiné professionnellement, mais on a jamais été aussi bon que Scott, Tessa ou Elvis. Ils sont des icônes du patin» informe M Légaré.

«Elvis nous donne même des conseils. Venant d’une légen-de comme lui, tu les prends et tu tentes de les mettre en exécution.

LafamilleLes patineurs ont été

sélectionnés grâce à des auditions de la part de la troupe Nashira au Québec. «Il est intéressant de voir à quel point on développe des ami-tiés particulières dans un groupe comme le nôtre. Quand on finit notre tournée, on connaît plus la majorité des patineurs avec qui on vient de passer quelques semaines que certains de nos amis que nous connaissons depuis des années.» raconte le grand patineur.

«C’est comme une petite famille et moi je suis la maman» blague Sylvie Raté.

«L`énergie est incroyable, il y a une très bonne chimie entre les vétérans et les recrues» continue Jean-Michel Roux.

L’audacePlusieurs grands spectacles

présentés dans l’Ouest canadien viennent du Québec. La majorité des spectacles acrobatiques sont des produits québécois. Les patineurs ont leurs idées sur le pourquoi: «On est possiblement les plus audacieux. Si on regarde l’homme drapeau, Avila, les spectacles de plongeons, la barre russe ici même au Stampede, ce sont tous des Québécois. On est un peu fou, mais on aime ça»

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Les champions olympiques Tessa Virtue et Scott Moir faisaient partie des artistes invités pour le spectacle.

Page 4: Le Chinook - Août 2010

Dominique Liboiron

4000 ans après l’inondation

Retournez toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à:ViaPlus Communications Inc.3244 39 St SECalgary, AB T2B 1B1T: (403)483-7393 [email protected]

Rédacteur en chefDavid [email protected]

Concepteur graphique David Vanier

éditeur/ MarketingDavid [email protected]

Adjointe à la rédaction / correctionSophie Ducharme

4. Le Chinook 15 août 2010

La vie continue pour lesgens qui ont subi les inon-dations de cet été dans lesPrairies. Pour ma part, je suis bien installé dans mon chez-moi temporaire. Très peude choses à l’intérieur de ma demeure me rappellent lesévénements associés audéluge, mais partout dans ma région, Maple Creek, je vois desvestigesdel’inondation.

Lecratèreencorebienvisible

Les dommages les plus évi-dents et le plus spectaculaires se trouvent près de la frontière alber-taine. La destruction de l’autoroute Transcanadienne au nord de Maple Creek se distingue par son immen-sité et par l’impact qu’elle a eu en Alberta et en Saskatchewan. Des milliers d’automobilistes ont dû faire un détour de plusieurs heures pour contourner le cratère laissé par l’eau. Les pertes économiques sont immenses.

Le cratère avait à peu près les dimensions d’un terrain de football. Depuis, des centaines de charges de sable et de gravier ont été versées dans le trou, mais sans en réduire la largeur. La circulation est limitée à une seule voix alors que les travaux de reconstruction sont en cours. Il est estimé que la deuxième voix

sera rouverte avant l’hiver. Même si je l’ai vu de mes propres yeux, j’ai encore de la difficulté à croire que le petit ruisseau qui coule à 45 pieds sous l’autoroute a pu se transformer en un torrent pouvant remplir toute une vallée avant de passer par-dessus le chemin! Une vidéo impressionnante sur YouTube démontre que le torrent était véritablement à l’image des chutes Niagara!

Dégâts à Cypress Hills et Elkwater

Aux alentours du village albertain d’Elkwater, situé au seuil du Parc interprovinciale de Cypress Hills, les dommages sont évidents aussi. Au nord d’Elkwater, on y voit une maison qui longe un ruisseau qui paraît calme, mais qui lors du déluge a démontré son mauvais caractère. Les arbustes, l’herbe de ses berges; enfin, toute la végétation a été rasée. Il ne reste que sable et cailloux. La berge autrefois sous la maison a été grugée et est disparue. Une partie de la maison s’est effondrée dans le vide.

Dans le Parc interprovincial, la plupart des terrains de camp-ing sont ouverts, mais celui de Reesor Lake reste fermé, parce que le risque d’inondation est encore très élevé. Le nombre de

visiteurs qui fréquentent le parc est faible comparativement à une année normale. le nombre de tou-riste est en déclin d’environ 50%. L’absence de visiteurs est associée à une fausse perception que les chemins donnant accès au parc ont été détruits lors de l’inondation. Bien qu’il soit vrai que les chemins à certains endroits ont été grugés par l’eau, ils sont réparés et en meilleur état qu’avant le déluge.

Irvine et Medecine Hat encore

ébranléesLe village d’Irvine, à l’Est

de Medicine Hat, est situé au pied des collines de Cyprès. La grande quantité de pluie qui est tombée est descendue de la côte nord des Cyprès pour s’accumuler au-tours d’Irvine et former un lac. Ni pertes de vie ni blessures n’ont été rapportées, mais les dommages causés aux sous-sols et leurs contenus s’élèvent à des centaines de milliers de dol-lars. Une quantité importante d’eau reste dans les points bas à proximité du village ce qui représente un danger d’une deuxième inondation si jamais une grande pluie se déverse

encore. Étant donné la quantité d’eau qui s’y trouve déjà, il en faudrait moins que la première fois pour causer le même résultat. En campagne, on y voit des étangs où avant il n’y en avait pas. Les clôtures de fil de fer sont bourrées de chaume et de branches.

4000ansplustard

Une inondation de l’ampleur de celle qui a dévasté le Sud-Est de l’Alberta et le Sud-Ouest de la Saskatchewan est chose rare. Certains géologues l’ont qualifiée d’événement qui se produit une fois tous les 4000 ans!

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Société franco-canadienne

de calgary

Pour toutes demandes de renseignements contactez :la Société franco-canadienne

bureau 102, 1809- 5e rue, S.o. calgary, aB t2S 2a8tél.: (403) 228-5709 téléc.: (403) 209-2491

[email protected]

• De favoriser l’épanouissement et la promotion de la langue française à Calgary;• Appuyer la communauté canadienne française, en oeuvrant au développement et à la promotion de sa culture, pour optimiser sa visibilité et sa fierté;• Promouvoir la culture canadienne-française à travers l’éducation et autres activités culturelles et sociales;• Suivre le code de conduite pour tout actionnaire ou personne qui participe aux activités de la Société franco-canadienne de Calgary.

La Société a pour but:

ViLLa Jean Toupin: résidence à prix modique pour des personnes de soixante ans et plus.paRC BeauChemin: parc boisé de près de 19 acres pour campeurs résidents ou les francophones en général pour les fins de semaine.

La Société est propriétaire de:

La Société offre aussi sur demande, des bourses d’études pour les élèves du niveau post-secondaire. Elle encourage les lauréats du secondaire

dans les écoles francophones.

Toutes nos félicitations aux lauréats pour l’année 2008-2009 qui sont :Mélanie-Anne Bonnar Sophie nzojibwamiMarion Darrigol Alexandra RobinMichelle Longo Marie-hélène RobinDelphine nzojibwami

Page 5: Le Chinook - Août 2010

15 août 2010 Le Chinook. 5

Gérard Lévesque, [email protected]

Dans une lettre envoyée le 20 juillet 2010 à Fernande Bergeron, directrice générale de l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta, (et dont copie est disponible sur Internet au lien http://documen-ta t i oncap i ta l e . ca / i ndex .c f m ? R e p e r t o i r e _ N o = -751102913&voir=centre_detail&Id=3918 ) la ministre de la Justice de l’Alberta et députée de Calgary-Elbow (Alison Redford) tente de justifier sa position à l’effet que les juges de la Cour suprême ne devraient pas être tenus de comprendre sans interprète les person-nes qui comparaissent devant elle en parlant français parce qu’au Canada, le bilinguisme est un concept fédéral et non une exigence juridique ou constitutionnelle. Voilà une affirmation surprenante de la part d’une personne dont le mandat est de promouvoir l’ac-cès à la justice et de protéger les droits de tous les citoyens de sa province (pas seulement les droits des unilingues).

La ministre a envoyé une lettre similaire au Conseil d’administration de l’AJEFA ainsi qu’à Justine Mageau, présidente du Regroupement étudiant de common law en français (RÉCLEF). Créée en 1990, l’AJEFA est un organisme sans but lucratif qui vise à promouvoir l’accès à la justice en français. Pour sa part, le RÉCLEF représente les intérêts des étudiants francophones et francophiles de la section de common law de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Il fait la promotion de la common law en français et de la langue française. Par coïncidence, cette année, trois de ses dirigeants sont Franco-Alber-tains.

Le paragraphe 19 (1) de la Charte canadienne des droits et libertés dispose que « chacun a le droit d’employer le français ou l’anglais dans toutes les affaires dont sont saisis les tribunaux établis par le Parlement et dans tous les actes de procédure qui en découlent ». En employant l’une ou l’autre de ces deux langues, les juristes et les justiciables ont le droit d’être compris sans interprète dans cette langue. Ce droit entraîne donc des obligations. À mon avis, il s’agit là d’une exigence

Comprendre la langue officielle de la plaidoirie!

constitutionnelle de bilin- guisme institutionnel pour les tribunaux fédéraux, y compris la Cour suprême du Canada.

Il est évident que la ministre Redford interprète les droits linguistiques en faisant abstraction de la réalité juridique. Son approche ne fait plus partie du droit cana-dien. Son optique n’est suivie que par les personnes qui estiment, à partir de principes juridiques qui n’existent pas, que les deux langues officielles n’ont pas un statut égal devant les tribunaux et que la langue française, une langue officielle, doit être traitée comme n’importe quelle autre langue non officielle.

Le projet de loi C-232 visant à modifier la Loi sur la Cour suprême est présen-tement bloqué en seconde lecture par le gouvernement Harper et il n’a pas été référé à un comité sénatorial avant l’ajournement pour l’été. D’ici

la reprise des travaux du Sénat, le 28 septembre prochain, le débat se pour-suivra au sein de plusieurs organismes.

C’est ainsi que le dossier du bilinguisme institutionnel à la Cour suprême du Canada fera l’objet d’analyses lors de l’assemblée annuelle de l’Association du Barreau canadien (ABC) qui aura lieu les 14 et 15 août prochain aux Chutes Niagara. Et, le 17 août, dans la même ville, la Conférence des juristes d’expression française de common law tiendra un programme de dévelop-pement professionnel au sujet des droits linguistiques des minorités et des peuples autochtones. La Conférence a notamment pour objectifs de surveiller l’évolution des droits linguistiques au Canada et de promouvoir l’égalité linguis-tique au sein de la profession juridique et de l’ABC.

JustiCe en fRAnçAis

POSSIBILITÉD’EMPLOI

LeBureaude la sécurité des transports (BST)est unorganismeautonomedugouvernementduCanadaquimène,dansl’industriecanadienne des pipelines, des enquêtes indépendantes sur lestransportsservantàdéterminerleslacunessous-jacentessurleplandelasécuritéetlesactesdangereux,etconduisantàlaproductionderapportsd’enquêteetdeconstatationsetderecommandationsdechangements.

Le candidat idéal serait un ingénieur professionnel qui a uneexpérience considérable dans les industries canadiennes dupétrole, du gaz naturel ou des liquides naturels, de préférenceliéeauxpipelines,etquiaoccupédespostesayantdesniveauxde responsabilités croissants.Cette expérience aura été acquiseen travaillant dans des fonctions de conception, de construction,d’exploitationetd’enquêtesurlesaccidentsoulesincidents.

Veuillezsoumettrevotrecandidatureàl’adresseInternetsuivante:www.emplois.gc.ca sous le numéro de processus suivant :10-TSB-RH-EA-003

Titre:Enquêteur(euse)Principal(e),Pipeline.

Page 6: Le Chinook - Août 2010

Jacqueline Favre; [email protected]

Il s’agit du pétrole, vous l’avez deviné. Une tonne de pétrole c’est 7,3 barils soit 159 litres Le baril a pour origine les tonneaux qui servaient à transporter les liquides au temps de la marine à voiles. Maintenant on manœuvre des pétroliers de 150 000 ton-nes. Ce n’est pas étonnant qu’il y ait des marées noires ! Personne n’a oublié l’Amoco Cadix en 1978 qui a déversé 230 000 tonnes de brut sur les côtes bretonnes, l’Atlantique Express 270 000 tonnes dans la mer des Antilles, le Torrey Canyon l’année suivante, en 1989 c’est l’Exxon Valdez qui déverse 35 000 tonnes sur les côtes de l’Alaska, puis en 2000 l’Érica. Qui oserait dire : «Heureux comme un petit poisson dans l’eau ! »

PetraetoleumVoici deux mots latins qui

nous donnent le mot actuel d’un casse–tête financier : le pétrole. On prétend que le premier gisement date d’il y a 5 000 ans. Personnellement, je pense que le premier gisement date de 3 000 ans av. J.C : c’est la source de Hit sur les bords de l’Euphrate. Ce bitume était utilisé comme mortier. On raconte que l’Arche de Noé fut calfatée avec ce bitume ainsi que le berceau de Moïse. Ce bitume miraculeux, vous pouvez le voir bouillon-ner en pleine ville de Los Angeles, de quoi vous donner froid dans le dos. Autrefois il servait de médicament. Pline disait «Il cicatrise les plaies, soigne les maux de dents, calme la toux, arrête les hémorragies et la diarrhée, soulage les rhumatismes et fait tomber la fièvre.» Il peut aussi servir de maquillage, pas pour ressembler au faciès d’un clown mais pour redresser vos cils, Mesdames. En Égypte, il servait à embaumer les morts.

À Babylone, on l’employait comme combustible. Ce fameux pétrole ne fut seu-lement apprécié qu’au XIXe siècle quand il a remplacé l’huile de baleine dans les systèmes d’éclairage.

Sans ce pétrole, la grosse SUV resterait à l’écurie

Plus de matières plasti-ques qui polluent, ni de fibres plastiques qui donnent des démangeaisons, ni engrais qui infectent les nappes phréatiques, ni insecticides qui rongent l’estomac et la peau, ni solvants qui amincissent la couche d’ozone, ni caoutchoucs synthétiques qui nous asphyxient en brûlant, ni détergeants qui affaiblissent les spermatozoïdes, ni les explosifs qui tuent. Ce pétrole, tant décrié, se retrouve dans les parfums et certains médicaments. Il était utilisé en frictions contre la gale, maintenant on en extrait de la vaseline qui guérit les démangeaisons. La paraffine de même origine sert d’isolant dans les appareils électriques ou pour fabriquer certains papiers et même des toiles cirées. Avec ce miraculeux pétrole, on obtient du bitume pour le revêtement des routes et du coke pour faire des dynamos. Ô Dieu pétrole ! Si tu venais à nous manquer !

SonorigineC’est une substance

faite d’êtres microscopiques, animaux ou végétaux qui vivaient à la surface du globe ou dans l’eau depuis des lustres ! Des forages sont entrepris sur toute la planète, 20 000 chaque année dont 15 % seulement sont fructueux.. Ce n’est pas un champ de betteraves qui va remplacer cet or noir. Vous avez un jardin ? Alors creusez, il y a du pétrole partout. Il vous faut un

Ah! Quelle histoire!6. Le Chinook 15 août 2010

Les ChRoniques de JACqueLine

outil de rotation, un trépan, un derrick et si vous n’avez pas d’oléoduc pour envoyer ce précieux liquide vous pouvez faire appel à une taupe ou à un raton laveur. Au fait, le premier forage en mer a eu lieu en 1947 dans le Golfe du

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15 mai au 15 juin 2007 Le Chinook. 21

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Mexique à quelques dizaines de mètres. Maintenant on sait creuser à 3 000 mètres et vous connaissez la suite…

Le roi Éthanol a son mot à dire grâce à Daniel Collard, né dans la Marne en 1948. Au Brésil et aux Etats–Unis

ce biocarburant est deversé par centaines de millions de litres dans les réservoirs des voitures. La suite à demain si nous avons assez de terres cultivables pour ne pas affamer tous les bipèdes de la planète.

Page 7: Le Chinook - Août 2010

nutRition15 août 2010 Le Chinook. 7

Sel ou Sodium... Danger ou supercherie?Céline Bossé

Avez-vous déjà regardé attentivement l’informationnutritionnelle, particulière-ment la teneur en sel ou ensodium quecontiennentlesaliments? Vous seriez lespremierssurprisdesquantitésastronomiquesdeselcachéesdanscertainsalimentslespluspopulairessurlemarché.

Avanttout...Pourquoiautantd’histoireautourdusel?

L’alimentation des Cana-diens est beaucoup trop salée! On estime que la population canadienne consomme en moy-enne 3500 mg de sodium par jour par personne, alors qu’un adulte devrait en consommer environ 1500 mg par jour et ne pas dépasser 2300 mg (1900 mg pour les enfants). L’apport en sodium des hommes de 14 à 30 ans dépasse même les 4000 mg, ce qui signifie qu’une partie d’entre eux consomme jusqu’à 3 fois la quantité recommandée!

Le sel ne date pas d’hier. Tout bon cuisinier l’utilise à toutes les sauces, car en plus de rehausser les saveurs, il peut aussi servir d’agent de conservation et/ou de texture dans les aliments et l’industrie de transformation

alimentaire l’a très vite compris. En plus d’être l’assaisonnement le plus économique à fabriquer, il deviendra l’assaisonnement le plus populaire.

Vers les années 1970, avec l’arrivée et la demande de plus en plus importante pour des aliments préparés, les marchés d’alimentation de grandes surfaces ont été littéralement envahis par le prêt-à-manger. Était-ce vraiment une bonne chose? La vie trépidante des temps modernes créera une génération de gens qui ne cuisineront plus leurs repas à la maison et qui adopteront rapide-ment la facilité en utilisant le prêt-à-manger offert à l’épicerie ou encore les services de restauration rapide.

Plus on en mange, moins on y goûte!

Plus l’habitude de man-ger salé s’installe, plus cette saveur est recherchée et avec le temps la faculté de perception gustative du sel diminue. Il n’en faut donc pas plus pour voir (je dirais même à notre insu) une augmentation rapide des produ-its riches en sel/sodium sur les tablettes de nos supermarchés. La

demande grandissante pour de tels aliments a stimulé l’industrie alimentaire qui y a répondu en nous offrant une plus grande variété d’aliments, toujours de plus en plus salés.

À ce jour, selon de récentes données, entre 75 % et 80 % de la consommation quotidienne moyenne de sodium provient des aliments transformés. D’où l’importance d’y concentrer tous nos efforts.

Partez à l’aventure et faites la découverte et l’expérience de plusieurs autres sources d’assaisonnements pour rehauss-er les saveurs de vos mets cui-sinés. Après tout, l’utilisation de la salière à table n’est-elle pas, trop souvent, un geste pausé de façon automatique, avant même de goûter vos aliments?

Qu’est-cequelesodiumapoureffetsurlasanté?

Bien que le sodium soit essentiel au bon fonctionnement de notre corps, la consommation excessive de ce nutriment entraine des effets néfastes pour la santé. Elle est principalement associée à l’hypertension artérielle, qui est la principale cause des maladies cardiovasculaires et un facteur de risque pour les infarctus et les maladies rénales. Certaines études suggèrent également qu’une diète riche en sodium est un facteur de risque pour le cancer de l’estomac, l’ostéoporose, l’asthme et les calculs rénaux. Partant du fait que

90 % des adultes âgés de 50 ans et plus feront un jour ou l’autre de l’hypertension, il importe pour tout un chacun de se soucier de sa consommation de sodium.

Attentionauselcaché!Ilfautbienlirelesétiquettes

alimentaires...Il peut être étonnant de

constater que des quantités considérables de sel peuvent se retrouver dans des aliments pourtant peu salés au goût. C’est le cas notamment du pain, des barres tendres, des céréales à déjeuner et des céréales chaudes (gruau, crème de blé…). Ces aliments étant susceptibles d’être consommés en grande quantité durant la journée, l’apport en sodium peut vite grimper!

Commentfairepourfreinercefurtif fléau?

À mon avis, le plus impor-tant est de développer la faculté de reconnaître l’ajout de cet ingrédient dévastateur afin de le démasquer et de l’éviter. La beauté de la chose est qu’avec l’habitude de manger moins salé, viendra la facilité à reconnaitre cette saveur et vous serez plus performant à la détecter. En plus, cette nouvelle faculté vous permettra de savourer davantage les autres saveurs, plus subtiles, des fines herbes et des parfums d’épices des aliments qui font des expériences gustatives et cu-linaires, des moments mémora-bles.

À vos chaudrons et faites de la santé votre priorité!

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Page 8: Le Chinook - Août 2010

8. Le Chinook 15 août 2010

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Gigot d’agneau à la Bretonne1 gigot de 1,5 kg. 500g de haricots blancs500g de tomates.50g de beurre1 bouquet garni. 1 oignon2 gousses d’ail

La veille, faire tremper les haricotsLe matin, porter les haricots à ébullitionRafraîchir, Égoutter.Remettre à ébullition avec le bouquet garni, l’oignon et l’ailDans une casserole, faire revenir les tomates émondées et concassées.Les ajouter aux haricots.Laisser cuire 1h30.Faire rôtir le gigot 40 min au four a 200 CelsiusDéglacer la plaque du gigot avec un peu de jus des haricots.Mettre le gigot dans un plat creux entouré de haricots Passer 15 min au fourÀ TABLE!

Beignets soufflés250g d’eau. 180 de beurre. 250g de farine tamisée6 œufs entiers. Confiture d’abricots.

Mettre dans une casserole, l’eau, le beurre, faire bouillir.Incorporer la farine tamisée.Travailler la pâte pour qu’elle devienne lisse.La dessécher quelques minutes sur le feu en remuant toujours.Faire refroidir.Ajouter un à un les oeufs entiers.Bien mélanger au fur et à mesure.Faire des boules de pâte à l’aide de deux cuilleres.Faire frire dans la friture bien chaude.Les égoutter à l’aide d’une ecumoire.Servir accompagné de confiture.

Page 9: Le Chinook - Août 2010

Boire et manger en Nouvelle-France

Ceux et celles quis’intéressent à la bouffe et à la boisson, à son histoire surtout, seront heureux d’apprendreque lesÉditionsdu Septentrion ont récem-ment publié deux ouvragesqui brossent un éloquentportrait du boire et dumanger en Nouvelle-France.Ils’agitd’À table en Nouvelle-France, d’Yvon Desloges, et de Bacchus en Canada, de Catherine Ferland.

L’alimentation touche au quotidien et à l’identité des gens du pays. Or, lorsqu’il est question de l’alimentation d’autrefois, ce quotidien est souvent perçu comme terne et sans saveur. Erreur! Car l’alimentation en Nouvelle-France, comme ailleurs, varie au gré des couches sociales, des saisons, du climat et des prescriptions religieuses et elle change avec l’amélioration des techniques agricoles. Elle est aussi marquée par le contact des diverses civilisations qu’elle côtoie, tant autochtones qu’anglo-saxonnes.

Prêts à emprunter aux Amérindiens des ingrédients qui assurent leur survie, les colons français s’empresseront, aussitôt leur modèle culturel alimentaire bien implanté, de rejeter radicalement ces aliments. Plus tard, au contact des Britanniques et des loyalistes, les «Canadiens» connaîtront de nouveaux goûts et adopteront de nouveaux produits. Bref, l’alimentation coloniale évolue, de sorte qu’on assiste à la naissance non pas d’une alimentation tradi-

paul-François Sylvestre

tionnelle, mais de traditions alimentaires.

Histoire de mieux vous faire savourer ce bref survol des pratiques alimentaires des XVIIe et XVIIIe siècles, Yvon Desloges l’a épicé de quelques peintures et dessins d’époque tirés du répertoire canadien et européen. Européen! N’est-ce pas une hérésie? Non, puisque arbres fruitiers, graines de semences et cheptel, malgré une flore et une faune indigènes abondantes, proviennent du vieux continent.

Et comme l’alimentation est d’abord affaire de cuisine, on est aussi convié à explorer et à expérimenter le goût de notre histoire à travers une quarantaine de recettes adap-tées aux techniques et aux approvisionnements modernes. En voici quelques exemples: potage au riz et coulis de lentilles, truites rissolées et ragoût de champignons, lièvre au pot et folle avoine, framboises à la crème et au sucre d’érable.

«La cuisine, c’est la trans-formation de la nature en culture», au dire du grand cuisinier tourangeau Jean Bardet. N’est-ce pas là essen-tiellement ce que nos ancêtres se sont entêtés à faire sur ce continent depuis plus de 400 ans?

BacchusenCanadaPeu de chercheurs se sont

intéressés au boire canadien des XVIIe et XVIIIe siècles, que ce soit du côté de la circula-tion, de la production ou de la consommation. Catherine Ferland y a consacré une monumentale recherche qui explore ce sujet

sous toutes ses coutures… ou ses gorgées. On apprend qu’il y a eu des brasseries domestiques, ecclésiastiques et commercia-les en Nouvelle-France, que des «ersatz de vin sont produits à l’occasion, à partir de bleuets, de framboises, de cerises, et même de grains de blé, de betteraves et de topinambour». Il y a aussi, bien entendu, le cidre et la bière d’épinette.

La consultation des registres d’importation indique que La Rochelle fournit presque la totalité du vin au XVIIe siècle, Bordeaux la supplantant au XVIIIe siècle. On remarque que les goûts de la métropole se transpose dans la colonie; ainsi, le vin blanc perd sa popularité au profit du vin rouge, surtout «les gros rouges qui tachent la nappe». Le second quart du XVIIIe siècle voit surgir les anisettes, les muscats, les vins madérisés et, bien sûr, les champagnes. Toute cette importation n’empêche pas les Canadiens de fabriquer «des boissons nouvelles comme le rossoli d’eau d’érable».

Les modes de consomma-tion sont fonction du pouvoir d’achat. Le cabaret est fréquen-té autant par les citadins qui y viennent chaque jour que par les colons ruraux «qui s’y livrent à de fugaces agapes dominicales». Les matelots semblent avoir une prédilection pour l’eau-de-vie et recherchent carrément l’enivrement. Ils accumulent les rations jusqu’à avoir suffisam-ment d’alcool pour «s’étourdir». Les soldats aussi s’enivrent et se livrent à des excès qui obligent les administrateurs à réglement-er leur consommation.

15 août 2010 Le Chinook. 9

Selon l’auteure, les Améri-ndiens ne boivent pas «parce qu’ils apprécient le goût de l’eau-de-vie ou pour des raisons de sociabilité, mais plutôt dans le but d’obtenir les effets de l’intoxication alcoolique.» Catherine Ferland note que la surconsommation de boissons alcooliques des Améri-ndiens du Canada est un fait incontestable, puis elle ajoute que si l’enivrement exprime une résistance à l’«acculturation», il est au fond «l’instrument de

l’acculturation de l’Indien par lui-même».

Ce livre repose sur une recherche approfondie et détaillée; l’auteure a intérrogé des dizaines de fonds d’archives québécois et canadiens, a consulté plus de 160 ouvrages et a fourni plus de mille notes de références. Bacchus en Canada jouit aussi d’un abondant complément iconographique, dont quinze reproductions en couleurs de tableaux peints par Sophie Moisan.

Yvon Desloges, À table en Nouvelle-France: alimentation populaire, gastrono-mie et traditions alimentaires dans la vallée laurentienne avant l’avènement

de restaurants, essai, Sillery, Éditions du Septentrion, 2009, 240 pages, 29,95 $.

Catherine Ferland, Bacchus en Canada: boisson, buveurs et ivresse en Nouvelle-France, essai, Sillery, Éditions du Septentrion,

2010, 432 pages, 39,95 $.

Page 10: Le Chinook - Août 2010

teChnoLogie

Begin with B

Tout le monde, s’il n’a pas de compte Facebook à l’heure actuelle en a au moins souscrit un ou a déjà entendu parler de ce mastodonte des “social media” Internet. On doit le lancement de Facebook à un étudiant en informatique de Harvard, Mark Zuckerberg (« la Montagne de Sucre » dans la langue de Goethe). Peut-être-être ce cher Mark avait il un nom prédestiné : à défaut de croulerédestiné : à défaut de crouler sous le sucre, il croule au moins sous les dollars. Sa fortune étant aujourd’hui es-timé à 4 milliards de dollars par Forbes 2010, le fondateur de Facebook, né en 1984, a pu également se targuer d’être le plus jeune milliardaire de la planète à 23 ans.

Son idée ? Rien de très original à la base ... Ce qu’on appelle les social media commençaient à balbutier bien avant Facebook : hi5, LinkedIn...

On pouvait ajouter des contacts, définir son profil public etéfinir son profil public et envoyer des messages. Le jeune Zuckerberg avec 3 compagnons lance un beau matin de février 2004 un site de réseau so-cial concurrent destiné d’abord aux étudiants d’Harvard, la prestigieuse université du Massachussetts. Ils créent le site depuis leurs chambres. Seulement, comme beaucoup de sites viraux à l’heure d’Inter-net, le site fait boule de neige très très vite grâce à sa grande accessibilité et à son interface intuitive. Les étudiants d’Har-vard ayant trouvé le concept de partager instantanément leur vie, photos, hobbies, vacances, soirées sur un seul et même site avec tous leurs amis invitent alors d’autres connaissances à l’extérieur du campus à faire de même et ainsi de suite.

Très vite le virus Facebook se répand pour

atteindre aujourd’hui des chiffres impressionnants: aujourd’hui Facebook compte plus de 500 millions de membres ac-tifs, le site est traduit dans 70 langues , chaque mois c’est plus de 30 milliards d’éléments de contenu (textes, photos, vidéos) qui sont partagés suréos) qui sont partagés sur) qui sont partagés sur Facebook pour un total de temps passé mensuellement de 700 milliards de minutes pour l’ensemble des utilisateurs.

Le fait que Facebook.com brasse un nombre gigantesque de données personnelles est une aubaine pour les annonceurs qui peuvent cibler très précisément le public qu’ils désirent atteindre. En effet Facebook permet de catégoriser les membres selon leur âge, position géographique, sexe et profession bien sûr mais va encore au-delà puisque les annonceurs peuvent cibler les hobbies, les livres lus, la

Facebook... À propos

Simon DelisleAujourd’hui ma chronique portera sur le

recensement. Moi même je suis étonné de faire une chronique sur ce sujet. Je crois que tout le monde est d’accord pour dire que parler du re-censement c’est à peu prêt aussi palpitant que ranger ses épices en ordre alphabétique. Même monsieur Harper semble d’accord et c’est pour ça qu’il a décidé de mettre un peu de piquant en suggérant que le recensement se fasse sur une base volontaire. Mais dites-moi monsieur Harper, si un citoyen du Canada n’est pas obli-gé de dire qu’il en est un, c’est quoi un Cana-dien? Est-ce que le Canada va devenir le pre-mier pays avec des habitants optionnels? Dans ma tête un recensement, c’est un peu comme compter les élèves d’une classe avant de faire une sortie pédagogique et si je me souviens bien, quand la prof nous comptait, elle ne de-mandait pas « Ok Simon, tu es là, mais est-ce que tu es présent aujourd’hui ?»

Si l’on peut vivre au Canada sans néces-sairement être un citoyen, est-ce que je dois quand même payer les impôts du pays qui n’est pas le mien? Rendu là, je pourrais même faire ma propre monnaie, mon parlement, mon gouvernement, JE POURRAIS CONTRÔLER LE MONDE! HAHAHAHA!!! Non Simon, calme- toi! De toute façon ça ne fonctionne pas comme ça. Même le citoyen le plus égoïste et mégalomane reste quand même un citoyen. J’aimerais beau-coup que monsieur Harper jette un coup d’œil à ma chronique. Cela pour l’empêcher d’avoir l’air d’un imbécile à la prochaine rencontre de l’ONU où il sera obligé de dire « Il y a 30 millions d’habitants volontaires au Canada avec quelques autres là… on ne sait pas trop…. Grosso modo….» Déjà que son charisme se compare à celui d’un bloc de plomb, il faud-

C’est quoi un Canadien?

musique écoutée, les films aimés, les pays visités et bien d’autres choses. La pertinence du message publicitaire déli-vré alors par l’annonceur sur la page Facebook au moment où l’utilisateur la consulte est immense. C’est donc un support extrêmement attirant pour les annonceurs qui le rendent bien à Facebook (500M$ de revenus estimés pour l’année 2009).

Bien entendu, comme

tout site brassant des données personnelles, Facebook a été pointé du doigt quant à la confidentialité de la vie privée des Internautes et les tentatives de piratages sont désormais presque monnaie courante ! Facebookez donc comme bon vous semble mais garder en tête que quelque soit le niveau de confidentialité de votre profil, rien n’est jamais vraiment privé sur la Toile...

rait quand même pousser l’insulte à l’injure. En fait, je crois qu’il faut voir un pays un peu comme une équipe de ballon chasseur. Dif-férents chefs prennent à tour de rôle des joueurs dans leurs équipes jusqu’à ce que tout le monde ait sa place. Les équipes seront donc composées de personnes motivées ou non, de bons joueurs, ou non, fier ou non. Pour moi, c’est bien simple, je vis au Canada, donc je suis un Canadien. Vous pouvez être d’accord avec moi, mais encore là, vous avez le choix…

LES ORGANISMES1. Campus de La Cité 020 440-38092. Coalition des femmes de l’Alberta 042 468-22883. ACFA (régionale d’Edmonton) 050 469-44014. Centre d’accueil et d’établissement 050 669-60045. Bibliothèque - Institut Guy-Lacombe de la famille 100 468-48826. La Fondation franco albertaine 108 490-77007. Fédération des aînés franco-albertains (bureau) 108B 465-22888. Services pédagogiques (Conseil scolaire Centre-Nord) 120 487-32009. La Cité francophone (administration) 130 463-114410. CÉFFA 131 468-541011. Alliance française d’Edmonton 202 469-039912. Conseil scolaire Centre-Nord – Opération et transport 203 468-443413. Francophonie jeunesse de l’Alberta 205 469-134414. Centre de développement musical 206 462-050215. Regroupement artistique francophone de l’Alberta (RAFA) 206 462-050216. Fédération des parents francophones de l’Alberta 209 468-693417. Institut Guy-Lacombe de la famille - Administration 209 468-693418. L’UniThéâtre 210 469-840019. Conseil scolaire Centre-Nord (CSCN) 301 468-644020. ACFA (secrétariat provincial) 303 466-1680

LES COMMERCES21. Café des Artistes 030 465-463722. Librairie Le Carrefour 040 466-106623. SBD Alberta Inc. et Postes Canada 044 413-824524. Clinique médicale – médecine familiale 110 450-863525. Le Franco (journal) 201 465-6581

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Ce que vous trouvez à La Cité francophone

HUMOUR

10. Le Chinook 15 août 2010

Elvis Gratton n’hésiterait pas à remplir le questionnaire du recensement...

Page 11: Le Chinook - Août 2010

15 août 2010 Le Chinook. 11

David Vanier

BoxeNous avons eu droit à l’un

des combats les plus importants de l’histoire de la boxe le 14 août dernier. Le Lavalois Jean Pascal s’est mérité un A+ grâce à une victoire sans équivoque et une performance sublime qui a éclipsé le talentueux Chad Dawson au Centre Bell à Montréal. Cette victoire permet à Pascal de garder sa ceinture de la WBC, mais de s’approprier aussi celle de l’IBO. De plus, grâce à ce combat le Canadien empoche une première bourse au-dessus de 1 million de dollars. Le combat étant diffusé aux États-Unis, les Américains ont pu admirer le grand talent du Québécois, ce qui lui vaudra maintenant le respect des voisins du Sud. Avec un combat revanche à venir, il sera intéressant de voir si Pascal affrontera immédiate-ment Dawson ou se tournera vers un nouvel adversaire. Plusieurs demandent un combat avec Lucian Bute qui est champion dans une catégorie plus légère que Pascal.

TennisLe Master 1000 du Canada

De la boxe au tennis en passant par le football et le golf

bat son plein en ce moment. Les hommes viennent de terminer leur tournoi à Toronto alors que les dames arrivent à Montréal pour y disputer la Coupe Rogers.

Du côté masculin, on a pu voir la renaissance de deux des principaux acteurs. Roger Federer et Andy Murray, qui après un début de saison incroyable, ont eu toutes les difficultés du monde à enchainer les bons résultats. Federer a obtenu son billet pour la finale après avoir battu coup sur coup Thomas Berdych, son tombeur à Miami et Wimbledon et Novak Djokovik, tombeur à Halle. Murray de son côté est devenu seulement le deuxième joueur à vaincre Rafael Nadal en près de 3 mois. Avec cette finale, Federer reprend la place de #2 mondial devant le Joker qui ne reste pas bien loin. Murray, quant à lui, il devient le premier joueur depuis André Agassi à défendre avec succès son titre au Canada.

Du côté féminin, Eugène Lapierre a réussi à attirer 40 des 45 meilleures joueuses mon- diales. Les soeurs Williams, Maria Sharapova et Justine Henin seront les absentes de marque lors

du tournoi montréalais. C’est donc Jelena Jankovic qui est la favorite pour l’emporter cette année. Les Québécoises Stéphanie Dubois et Valérie Tétreault n’auront pas beaucoup de chance face à Klara Zakopalova (38e) et Marion Bartoli (17e). Alexandra Wozniak, a hérité d’un meilleur tableau.

Football En Alberta, les deux

équipes vont dans des directions opposées. Les Stampeders (6-1) démolissent tout ce qui leur passe sous les bras y compris les Esqui-mos (1-6). L’attaque diversifiée, dirigée de main de maître par Henry Burris a propulsé les Stampeders au sommet de la section Ouest devant leur grand rival les Roughriders de la Saskatchewan. Par contre, les Stamps n’ont toujours pas affronté les Alouettes de Montréal qui sont au sommet dans l’Est alors que les Riders les ont déjà affrontés à deux reprises (1 victoire, 1 défaite).

À Edmonton, le seul point de réjouissance repose sur le fait que les Lions de la Colombie-Bri-tannique ne sont pas plus capa-

bles de gagner. Par contre, s’ils veulent participer aux séries élimi-natoires, ils devront commencer à enchaîner quelques victoires, sinon ils pourraient voir une équipe de l’Est prendre la troisième place offerte à la division Ouest. Il serait triste de ne pas voir Edmon-ton dans les séries cette année, car la Coupe Grey sera disputée à Edmonton en novembre.

GolfLe golf est beaucoup moins

intéressant sans Tiger Woods. Tous les spectateurs se réjouis-

saient lors de son retour. Après une très bonne performance lors de son premier tournoi avec une très respectueuse 4e place, le tigre semble perdre ses repères. Il a terminé l’Invitation Bridge-stone à +18, son pire résultat à vie. Il avait déjà remporté ce tournoi à sept reprises. Ensuite au Championnat des joueurs, il a terminé au 31e rang, ce qui n’est pas habituel dans son cas. Est-ce que les téléspectateurs se sont trouvés de nouveaux joueurs à épier ou continueront-ils à sup-porter Tiger dans ses déboires?

spoRts

Dates limites pour la présentation d’une demande au titre de l’ICARP et l’ICAAPCEE

Le 1er septembre 2010

Initiative Canada-Alberta de rétablissement des pâturages de 2010 (ICARP)Aide pour les éleveurs d’animaux reproducteurs qui n’ont pu accéder en temps opportun à leurs pâturages en 2010 en raison des sécheresses qui ont duré plusieurs années.

Initiative Canada-Alberta d’aide pour les pertes causées par l’excès d’eau de 2010 (ICAAPCEE)

en raison d’inondations. Le paiement de 30 $ l’acre aide les producteurs relativement aux coûts additionnels liés au maintien et à la restauration des terres touchées.

Tous les critères d’admissibilité et les formulaires de demande sont disponibles au www.AFSC.ca ou à votre bureau de district local d’Agriculture Financial Services Corporation.

Des questions? Composez le 1-877-899-AFSC (2372). Les initiatives susmentionnées ont été élaborées sur le fondement d’Agri-relance, dans le cadre de l’initiative Cultivons l’avenir.

Cultivons l’avenir, une initiative fédérale-provinciale-territoriale.

Page 12: Le Chinook - Août 2010

12. Le Chinook 15 août 2010AutoMobiLe

La Mitsubishi Outlander XLS 4WD 2010:un nouveau museau!

Jean-François Ross

Présenté pour la première fois au Canada en 2003, le Mitsubishi Outland-er 2010 a bien évolué. Pour ce qui est de l’année-modèle 2010, l’Outlander a déniché un tout nouveau museau, emprunté de la petite berline Lancer de la même marque. Il semble bien que cette nouvelle tendance soit la nouvelle sig-nature, en termes de design, pour ce constructeur nippon.

Cette approche s’avère parfaitement logique car ces deux modèles sont les plus populaires du constructeur Mitsubishi à travers le monde et le Can-ada ne fait pas exception à ce chapitre. Pour concurrencer les Honda CR-V, Subaru Forester et Toyota RAV4 de ce monde; Mitsubishi ne s’est pas limité à y rajouter un simple museau en forme de gueule de requin. Il est difficile de définir dans quelle catégorie le Mitsubishi Outlander se situe car il est un peu plus grand que les compacts et légèrement plus petit que les intermédiaires ; il ne fait aucun doute qu’il est plus spacieux et que la finition est beaucoup plus soignée qu’auparavant.

Les changements sont mineurs en comparaison du modèle 2009 pour ce qui est de l’aménagement intérieur. La version ES peut recevoir cinq passagers, par contre, les versions LS et XLS sont en mesure d’accueillir sept occupants. Il est à noter que la troisième banquette est conçue pour de jeunes enfants car l’espace y est restreint. Comme dans le Chevrolet Equinox, la banquette inter-médiaire peut se glisser vers l’avant ou vers l’arrière pour favoriser le confort de ses passagers. Ce qui pourrait agacer certains consommateurs, c’est l’absence d’un volant télescopique et la position des commandes pour les sièges chauf-fants qui n’est pas intuitive et mal positionnée.

Parlons maintenant du groupe motopropulseur. La version ES est livrée avec un moteur quatre cylindres en ligne de 2,4 litres qui développe 168 che-vaux à 6 000 tours/minute et 167 livres-pieds de couple à 4 100 tours tours/minute. Ce dernier est jumelé à une transmission à variation continue, CVT. Pour les versions LS et XLS, le moteur offert est un V6 de 3,0 litres qui produit 230 chevaux à 6 250 tours/minute et de 215 livres-pieds de couple à 3 750 tours/minute. La transmission disponible est une automatique à six rap-ports. Quant au système intégral, probablement le meilleur de la catégorie, il est très polyvalent avec ses trois modes : Tarmac, Snow et Lock, pour affronter toutes les situations.

Malgré quelques irritants cités précédemment, j’ai constaté une sus-pension et une direction un peu molle lors de mon essai routier ; par contre, l’habitacle est bien aménagé. Le Mitsubishi Outlander est muni d’un système de traction intégrale très performant et d’un moteur V6 offrant une bonne capacité de remorquage. Avec la meilleure garantie de l’industrie, le Mitsubishi Outland-er 2010 devrait être avantageusement considéré dans le segment des VUS.

Je tiens à souligner l’excellente collaboration de Mitsubishi du Canada pour l’essai routier du Mitsubishi Outlander XLS 4WD 2010.

FICHE TECHNIQUE

Marque: MITSUBISHIModèle: OUTLANDER XLS 4WD 2010 (modèle d’essai)Autre(s) modèle(s): ES 2WD, ES 4WD et LS 4WD Catégorie: Véhicule utilitaire sportPrix : 34 498 $ (modèle d’essai)Garanties : 5 ans/100 000 km, 10 ans/160 000 km Moteur : V6 de 3,0 litres Puissance ch. (kW) : 230 (172) @ 6 250 tr / minCouple lb-pi (N.m) 215 (291) @ 3 750 tr / min Autre(s) moteur(s) : L4 de 2,4 litres de 168 ch. (ES)Transmission : Automatique à six rapports (LS et XLS)Autre(s) transmission(s) : À variation continue – CVT (ES)Traction : 4X4Système antipatinage : Oui avec antidérapage Suspension : Avant : indépendante à jambes de force

Arrière: indépendante à multibrasDirection : À crémaillère à assistance variable. Freins : Avant : disques ventilés (ABS) et (EBD) Arrière : disques (ABS) et (EBD) Coussins gonflables : Frontaux, latéraux et rideaux gonflables Empattement : 267,0 centimètresPoids : 1 715 kgCapacité de remorquage : 1 588 kgCapacité du coffre : 422 litres (sièges relevés)Capacité du réservoir : 60,0 litresConsommation : Ville : 11,2 L/100 km ou 25 mi/gal* Route : 8,2 L/100 km ou 34 mi/gal* Émission de CO

2 : 4 508 kg / année*

*Selon Ressources naturelles Canada Sécurité :8e selon les tests de collision par www.iihs.org

Autres modèles concurrents :- Chevrolet Equinox - Ford Escape - Honda CR-V - Hyundai Santa Fe- Mazda CX-7 - Mazda Tribute- Nissan Rogue - Subaru Forester - Suzuki Grand Vitara - Toyota RAV4 - Volkswagen Tiguan

Pour : Contre :- Nouvelle ligne - 3e banquette – espace limité

- Choix de moteurs - Pas de volant télescopique

- Équipement complet - Contrôles des sièges chauffants

- Capacité de remorquage - Suspension un peu molle

- Système intégral - Direction un peu molle

- Banquette arrière ajustable

- Habitacle bien adapté

- Excellente garantie

Page 13: Le Chinook - Août 2010

Jeunesse

Body Worldsprof mercure

par Valérie perreault

Le monstre du Lac CameronUn réveil surprenant

Chapitre 5

Ce soir-là, Christian et Julie se couchent tôt car ils ont hâte au lendemain. - Tutuuuut! Tutuuuut! Tutuuuut! retentit un bruit qui tire brusquement la famille Tartempion-Môvetan de son sommeil au milieu de la nuit. - Que se passe-t-il? dit Ipleu d’une voix rauque. - Je n’en sais rien! répond son épouse dont les cheveux semblent s’être livrés bataille. - Julie! s’écrie le météorologue. Est-ce toi qui as réglé ton réveille-matin pour qu’il sonne à trois heures du matin? - Non! répond-t-elle nerveusement. - Christian! - Ce n’est pas moi! - Bizarre! fait leur père en ouvrant la porte du chalet. - Tuuutuuuut! Tuuutuuuut! Tuuutuuuut! - Referme-la! proteste son épouse en se bouchant les oreilles. - C’est le monstre du lac Cameron! s’écrie Julie en se laissant glisser le long des montants de l’échelle qui mène au premier plancher.

- Le voyez-vous? demande-t-elle en regardant par l’immense fenêtre qui surplombe le lac. - Non! fait Christian. Tout à coup, une masse de la taille d’un édifice de trois étages s’élève de l’eau. - Clap! Clap! Clap! fait une large plate-forme qui disperse de grosses vagues sur les rives du lac. - On dirait un castor dont la queue frappe l’eau en guise d’avertissement, observe Julie. - Ah! s’écrie madame Lachance en coinçant une chaise sous la poignée de la porte d’entrée. Puis, une vive lumière les aveugle. - Ha! Ha! Ha! résonne une voix sardonique.

‘‘Si je vous attrape, je vais vous dévisser le

nombril et les fesses vont vous tomber!’’

- Pépère Trahan! s’écrient à l’unisson les membres de la famille Lachance-Averse qui se blottissent les uns contre les autres.

Valérie Perreault

Auteure, conteuse, chef de choeur

et enseignante

[email protected]

15 août 2010 Le Chinook. 13

Quefaut-ilenpenser?Vous avez jusqu’au 6

septembre pour visiter l’étonnante exposition Body Worlds au Telus World of Science. Cette exposition, basée sur la technique de plas-tination développée en 1977 par l’anatomiste Gunther von Hagens, a déjà visité plus de 30 villes dans le monde et les Calgariens sont les suivants de plus de 50 millions de curieux, avides de scruter ces corps intrigants de plus près. Cette popularité ne clos cependant pas le débat sur la valeur scientifique et morale de ce genre d’exposition. En effet, alors que le Dr von Hagens justifie sa méthode en affirmant qu’aucun futur médecin ou chirur-gien ne doit pouvoir manipuler les organes d’une personne sans avoir été préalablement formé sur les ré-pliques les plus réalistes possibles, d’autres voient comme un scan-dale le passage de la plastination des cours d’anatomie au musée.

Voyeurisme?Éducationpopulaire?

Voilà le débat à propos de

la plastination. Loin de trancher à votre place, nous vous proposons quelques repères historiques.

D’abord, on a retrouvé plu-sieurs crânes percés d’un trou sur l’os pariétal datant de plus de 5500 ans. Et les patients avaient survé-cus! Cette technique, appelée tré-panation servait à des fins religieu-ses, mais permettaient aussi de soulager des douleurs crâniennes. Puis, en Égypte, on embaumait les corps en leur extirpant le cerveau par le nez et en isolant chaque viscère (estomac, intestins, foie,…) dans des urnes. Cela suppose une bonne connaissance de l’anatomie.

Un peu plus tard, en Grèce antique, on avait interdit les dis-sections, alors qu’à Alexandrie en Égypte, les dissections se faisaient par centaines et les parties inter-nes, comme les valvules du cœur étaient décrites dans les ouvrages de la Grande Bibliothèque, malheu-reusement incendiée en 47 avant Jésus Christ.

Puis, plus de 1000 ans se déroulèrent avant que ne repren-nent ces élans de curiosité envers

le corps et ses fonctions, jusqu’au 15e siècle où de courageux (et té-méraires?) anatomistes amateurs sortaient la nuit, escaladaient les murs de la ville et arrachaient des membres aux brigands crucifiés aux portes de la ville pour revenir les étudier clandestinement…

Mais ce qui alimentera le plus votre réflexion est certaine-ment la dissection publique qui, à la suite de la publication d’ouvra-ges d’anatomie (dont ceux de Léo-nard de Vinci) au 15e siècle, de la formation de sociétés d’anatomie au 16e siècle, deviendra le princi-pal outil de dissémination du savoir anatomique aux 18e et 19e siècles. Curieusement, ces dissec-tions en public de cadavres relativement frais (il paraît qu’ils ne l’étaient pas toujours!) commen-cèrent par de petits groupes de médecins et d’étudiants, puis devinrent rapidement… une attraction populaire! De grands amphithéâtres étaient alors rem-plis par toute la classe mondaine et plusieurs s’interrogeaient sur la moralité d’une telle attraction...

photo: www.bodyworlds.com

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18. Le Chinook 15 août 2009Jeux

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RÉPonSeS (juillet 09)

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Page 15: Le Chinook - Août 2010

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16. Le Chinook 15 août 2010

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