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Jeudi 6 Septembre 1923 36. - (15° Annéo) Iji Numéro 15 Cent. paraissant la Jeudi Organe de Concentration Républicaine HEBDOMADAIRE - POLITIQUE, AGRICOLE, MARITIME, COMMERCIAL <5c D'INFORMATION AitON*EM£NTS i 1 \m. Finistère et départe»e»ts limitrophes 8 francs. Autre» départemeets 10 -- Etraager 12 — Les abonnements partent du 1 er ou du 15 de chaque moi* et sont oayables d'avance Bureaux et Imprimerie, 21. Rue du Sallé, QUIMPER T K L B P H O N H 8 6 Les Bureaux sont ouverts de Huit heures à Midi, le matin, et de Deux heures à Cinq heures, le soir Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie à m. pierre (¡UÉGUEM, Administrateur-Gérant. Les manuscrits ne sont pas rendus. — Pour les renseignements joindre un timbre pour la réponse. AMHOHCE8 , la ligne Aaaoaces judiciaires et diverses (A" page) . ; . . . . 1t. » réclames (3 e page) 11.20 Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité Annonces payables d'avance. Le* Annonces doivent ôtre adressées, au plus tard, le Mercredi matin Ernest RENAN Lemonde intellectuel et,en particulier, la Bretagne républicaine, qui en a fait son guide, célèbrent cette année le cente- naire de Renan. Les manifestations de la Sorbonne, celle du Parlement qui a voto )« trans- fert au Panthéon des cendres de 'illustre exégète, celle des journaux régionaux, des journaux parisiens ou H©.- r e v u e s prouvent l'unanimité de radmr.H'ionqui monte aujourd'hui vers ce grand onr.me, hier si contesté, hier si con<b ttn par des adversaires fanatiques et, parfoir, déloyaux. On connaît son oeuvie. Comm •• il s'ac cusait d'arriver tard au seuii de vos mystères, ô Athôué, j'arrive tard pour en parler, bien trop tard tout au moins pour-donner au public l'impression sa- voureuse d'une primeur,d'une révélation. Il me suffira donc, en compatriote, de le situer dans le décor de sa terre natale et de brosser en quelques traits sa figure de Sage athénien. Car il fut athénien, et sa fameuse Prière sur l'Acropole, dans un langage qui ne sera sans doute jamais surpassé, a porté à l'univers son acte do foi, son enthousiasme ébloui aux pieds de la déesse. A nous. Bretons, e ie UOUH semble parfois un blasphème et. n'était l'essor de sa peDsée vers sa laude du Trégor au coeur môme de son ail' grosse, nous aurions beaucoup de peine à la lui pardonner. C'est qu'en effet, 1» Grèce, ù pure, si noble soit-elle, n'es- pas lo monde, que la Bnanté n'est p .s uue, mais diverse, et que celle de H v ce ce' tique, celle de la terre des druid <* et de» korrigans, a besoin de tous ses infcati pour en dire le charme et la myi (àrieusf) profondeur. A vrai dire, Renan ne fut pas un phi- losophe si l'on entend par là le céateur de quelque systèmo original. Avec le bénédictin narquois dont parlait jadi* Adrien Hebrard, il savait trop lu vaniio de ces architectures de rêve, de co* cathédrales imaginaires chacun, comme une idole, s'enferma afit du s'y faire adorer par les siècles à venir. La Vérité, comme la Beauté dont j« parlais tout à l'heure, est trop vaste et trop multiple, trop éclectique pour ressembler à nos vérités partielles. Comme une eau courante, elle échappe aux mains avides de la saisir. Ce qu'il pensait de Dieu est facile à discerner au rythme de quelques phrase» célèbres : Dieu, c'est le produit de notre eonseienee, ou encore : Tout est possi- ble, même Dieu. Ce mysticisme leste celui de la plupart des Bretons échappés, les uns avec douleur, comme Jouffroy ou le Charentais Pierre Loti, les autres avec une lente douceur, au réseau des croyan- ces traditionnelles. Quant à Jésus, il suffit de lire le iameux ouvrage où il parle de l'apôtre libertaire, pour savoir ce qu'il en pensait : L'Evangile ne lui semblait plus qu'un recueil de bonnes maximes. Né dans une époque inquiète, ce livre, à notre avis, fit un scandale qu'on ne s'ex- plique guère aujourd'hui, les pires audaces dea jeunes, pressés de paraître, et des vieillarda libidineux, ne provoquent plus que de pauvres sourires. Jésus, dit-il en aubat&nce, est une des plus hautes manifestations de la divinité. Di«u s'était manifesté avant lui ; il se manifestera encore après. Les miracles ? Si, après Voltaire, il s'attarde à les commenter, il sait qu'on ne le» prouve pas pius qu'on ne lea réfute. lia sont vus avec les yeux de l'âme et échappent aux contingences teirestrea. Rappelons-nous i'anecdote symbolique sur Napoléon : Un soirsom bre, une chambre. Bonaparte, jeune officier, voit dans le ciel un astre que ses camarades n'y découvrent paa. lia ae gaussent librement de lui, mais il s'obs une à le regarder et aea yeux luiaent d'un éclat étrange... Miracle que cette viaion anticipée de son destin particulier, mira- cles ausat que ces scènes vues par le peuple mystique de la Judée, attendant le Rédempteur annoncé par les pro- phètes... Renan ne lut pas non plus leucnpt'que que l'on a partout clamé. Poliu^uemcc î. peut-être — et encore nous Hpparalt il comme un aristocrate plebtun — pohu qûëmtLt, dis-jo, il pouvait panîire t«t car il doutai) de Caliban et n estioiau pas les hommes d action. Il les reléguait avec dédain eu quatrième raug. Mai* quand on a, chevillé au coeur, uu amour aussi feivent de 1* Science, on n'eat pas un sceptique ; on n'est pas, selon le mot qui a fait recette, une cathédrale désaf- fectée. Et, 9ur ce point., pour ma part, je le regretterais volontiers. Car Renan, ami de Berthelot, a partagé l'erreur de son époque. Avec Brunetièro, avecBour- get, avec Barrés, je ne crois pas comme lui à l'omnipotence de la Science et sa philosophie hégélienne du devenir, sa foi en un Diou finalement sorti du néant par une aspiration infinie de l'univers n'est pas, à mon sens, l'ultime mot de notre énigmo. Vélivoler, construire des berthas terrifiai; top et transmettre jus- qu'aux étoiles IOH derniers soupirs de nos comédiers PO tous permettent pas de croire à 1'nxplicr.tion du sens de la vie, aux origines et aux fins de l'homme. Cuueuse constatation ! Frère spirituel de Pascal, Renan devait suivre un chemin tout opposé au sien. Celui-là, effrayé par le silence éternel des espaces infinis, quitta la science pour la foi; celui-ci, devait quitter la foi pour la science .... La Patrie? Certes, Renan l'aimait, et de tout son ôtre sensible. Mais il ne prisait guère le patriotisme des laripètea, trop bruyant à son gré, pour ôtre sin- cère. Comma Jules Lemattre, il voulait le cacher en lui-môme, tel un trésor dont il était jaloux. On connaît sa pa- role, peut-être trop haut portée par ceux là qui tirent profit de tout pour étayor leur programme électoral, par ceux là qui l'arboraient hier comme une cocarde : — De tins cee homme, pas un peut- ôtrr D'O«'. Mpable dn vertu, disait-il en voy .nt p: ' ir à la guerre un régiment en iS70. 1 vnin. re foi-même, pensait il avt Mirt ,< u. et. plus difficile que vain- cre xf.r. ac 1 ' irsaiït. R^'icui dit OE ri'autre part, vivait trop au-desau!- es la mêlée. On pourrait aisé- ment répondre -fuo d'autres hommes y vivent a M-.Z platement, M. Fernand Vandérem, sympathique pourtant par de nombreux côté*, ne manque pss de se joindre à «o détracteurs. Il trouve que Renan u'a pas assez souffert de la pauvreté. Cs n'nst pss l'avis de Mme Noémi Renan, baptisée ainsi — soit dit en passant— pa>.' son père à seulefinde fixer un délicat et tendre souvenir. Un petit loyer, un seul feu pour tout l'appar'emunt, une seule bougie pour travailler, .... rappelle-t-elle à ceux qui seraient tentés de l'oublier. Renan n'a pas souffort de l'amour, ajoute en- core M. Fernand Vandérem en regret- tant de plus qu'il n'ait pas fréquenté los palaces. Cette fois, on pourrait croire à une plaisanterie. Non point ! Liiez plu- tôt le Figaro littéraire (24/2/1923) et vous verrez qu'il ne raille aucunement. Le pla- cido bonhomme que la statue de Jean Boucher représente sur son banc de pierre, prôt à disserter comme un nou- veau Platon dans les jardins d'Académie, qu'aurait-il fait, grands dieux, dans nos dancings ou ceux de son temps? Voir cette foule, connaître C6 monde? Il avait mieux à faire. Sa conscience pétrie d'a- bord dans son village par de modestes prêtres, par sa more si pieuse et ai atten tive au salut de son âme, puis à Saint- Nicolas, à Issy, enfin au séminaire de Saint-Sulpice avait à ae satisfaire, à pondre aux questions perfides que, se Ion l'église, lui posait Satan. Plus tard, quand il l'aura satisfaite cette cons- cience, dan« la aôrénité de son temple intérieur et, j'en suis convaincu, sans les vils calculs d'un intérêt mondain qu'il méprisait depuis toujours, plus tard, de charitables upôtres le menace- ront chaquo jour do> flammes éternelles. Le barde Narcisse Q^ellien, zélateur en thousiaste du Maître et son fidèle des fa- meux Dîners Celtiqu.cn où venaient, bap- tisés bretons pour la circonstance, des négresetdetjaponais,a, dans une ballade connue, indiqué le châtiment que Dieu lui réserve : Prêtre manqué, sous la forme d'une colombe, il sera condamné durant l'éternité & chercher une introu vable issue dans l'église de Tréguier et jamais, jamais il ne pourra y dire sa messe .... De toutos ces menacos, Renan sourira. II resteis fldôlo à aes concluaiona, fragi- lomont ôchaiai.lées, affirmeront depuis d'autres exégètos qui se targuent d'avoir pius loin quo lui et plus minutieuaement r.oureuivi la vérité ues textes qui le révo lutonut reut. I uou i -i:te mai r.euant à examiner KO: C-Y 1 ' .A t»o -U: F-.maiid Gregh, con T,I' I .'.C I ••) jiquét-) BUI la meilleure pbidoj UJ Kan.n dit, à peu de chose près, que l'illustre écrivain ne aavait guère écrire et que sa pensée était l'es»- sentiel de BPS travaux. Les philologues^ les épigraphistes allemands—Mommsen rais à part — ne l'estimaient qu'à demi pour le motif contraire. Ils prétendaient qu'un philologue, un érudit qui a des soucis de beauté ne saurait être pris au sérieux. Et nous qui savons le charme féminin de sa phrase, sa musique de ruisseau murmurant, la poésie nostalgi- que qui s'en dégage et caresse comme une plume légère nos fibres les plus se- crètes, nous dirons aussi que Renan fut un charmeur d'âmes, que la grâce béms- seuse de sa parole a la séduction de celle du prêtre parlant à la pécheresse dans 'ombre tranq»ille du confessionnal. L'Eglise, elle, n'en a pas douté et plus que sa critique documentaire, plus que son entreprise de démolition — stérile, a8sure-t-elle elle craint encore de nos jours son pouvoir magique. Cepen- dant, on sait l'effort de probité scienti- fique déployé par Renan pour rejeter à jamais ses croyances ou pour définitive- ment les fonder sur des bases histori- ques. Le tragique de son voyage en Pa- estine est dans toutea les mémoirea et sa douceur infinie, les premiers jours où, à côté de sa véritable éducatrice, de son Egérie, aa soeur Henriette, il parcourait le paya sacré de Jérusalem à Nazareth, de Bethléem au lac de Tibériada et au Sinaï. Elle recopiait le soir les pages tracées ou dictées par son frère au cours de la journée, émettant parfois quelque doute sur la répercussion de l'oeuvre que l'Occident barbare et mal intentionné ne voudrait pas comprendre. Adorable idylle de la pensée, la plus chère parce que la plus pure, et qui devrait trouver son couronnement, comme le voudrait M. Yves Le Febvre, dans le transport au Panthéon des cendres de Henriette aux côtés de son frère. Mais elle repose là- bas sur les lieux mêmes de son martyre, dans les sables brûlants du déaert syria- que. Sans nul doute, l'Eglise y a vu une punition divine. Mais c'est le juge- ment sommaire d'une simple école, si vaste soit-elle. Maurice Barrés, au cours d'une récente visite, s'est attendri un instant sur l'anonymat cruel de la tombe d'Amschit où repose, comme une Tanit- Zerga, le corps d'Henriette dans le ca- veau de la famille Tobia qui avait frater- nellement accueilli les deux voyageurs. Peut être, comme la charmante héroïne de l'Atlantide, vit-elle aussi son Gao avant de mourir; peut-être aussi vit-elle l'oeuvre de son frère édifiée comme un palais dans la brume de ses rôv)s ou Bon clocher lointain perdu aux bords de l'Armorique ? L'affreux drame fut court. En même temps, la fièvre avait saisi les deux pèlerine. Renan se réveilla seul ! C'est la dédicace de la Vie de Jésus qui nous enseigne en quelles circonstances il connut son malheur : Mieux qu'une étroite pierre tombale, elle dit aussi •'affectueuse reconnaissance de Renan pour sa soeur : — Tu dors maintenant dans la terre d'Adonis, près de la sainte Byblos... Indirectement, elle mourait donc vic- time de la Science et de sa foi. Quoi qu'on pense de son apostolat laïque, cela, j'imagine, eat digne de respect. Il me reste maintenant à établir la formation de Ranan. Cette tâche sem- ble assez facile. Comme la plupart des Bretons, dé« son enfance, il fut façonné par des mains chrétiennes. Toute la vie, il portera cette empreinte. Môme comblé de gloire, devenu le baladin officiel que la grande presse d'alors a représenté, il gardera la timidité délicate de ses ma- nières, qui, jeune, lui faisait préférer la compagnie des petites filles à celle de ses petits camarades. Puis les paysages trégorrois s'inscrivirent on lui. Au loin, la mer chantait et la brise lui soupirait des chansons de marins, bercés sur les flots d'Islande et de Terre-Neuve, depuis son père mort si tragiquement en mer jusqu'à ses plus lointains ancêtres. Quoi qu'on ait dit de son hérédité bordelaise, elle ne perce nullement dans son oeuvre où ne s'avère aucune éloquence hâbleuae, a'il eat vrai, ce dont je doute, que ce caractère aoit le signe diatinctif dea Gas cona. Le aon dea clochea de la ville d'Ya avait fait taire cette voix ainon celle d'autrea terrea qui nouaaont moina chè- res bien que plus attirantea, plua fasci natrices. Quant à l'angélus, — il ne de- vait jamais l'oublier. Il tintait en lui partout où il voyageait comme il aonne, grêle et aérien, dans la poésie nuancuu des soirs bretons. Il avait fréquemment dans lea yeux l'image depuia popularisée | dea laboureura agenouillée aur la glèbe maternelle. Ce sera à nos yeux sinon son plus grand, du moins son plus cher titre à notre admiration. Les fils enchan- tés de la forêt de Brocéliande encore toute frissonnante de ta harpe magique, ô Merlin, ceux dont l'âme retentit aux sons lointains du cor d'Arthur, ceux dont les lèvres sont assez pures pour boire au philtre de Tristan et d'Yseult, ceux le verront toujours passer dans les sentiers pierreux, bordés de haies, que ce soit au macoir de Trovem ou à l'ermitage de Rosmapamon qui fut l'asile de sa vieillesse et qui toujours, malgré les sautes lugubres du destin, restera peur nous, Bretons, l'un des sanctuaires les plus vénérés du génie celtique et de la pensée universelle. Auguste BERGOT. Le centenaire de Kenan Les fêtes du centenaire de la naissance de Renan ont été célébrées, le dimanche 2 septembre, à Tréguier, ville natale de l'illustre écrivain. La cérémonie était préaidée par M. Poincaré, président du Conseil, entouré de MM. Barthou, de l'A- cadémie, Le Trocquer, et de nombreux parlementaires dont MM. Fenoux, Le Hars, ^Lancien, sénateurs, et., Dsniélou, 'amiral Guépratte, Bouilloux-Lafont, Balanant, députés du Finistère. M. Dussaud, membre de l'Académie des Bellea-Lettres, et Louis Barthou, de l'Académie Française, parlèrent au nom de ces deux compagnies au pied du mo- nument de Renan. Au banquet, qui clôtura la cérémonie, M. de Kerguézec, sénateur maire de Tréguier, et M. Poincaré célébrèrent les louanges du grand savant. Le Crédit agricole mutuel Le décret du 22 août accorde des faci- lités nouvelles aux pensionnés militaires et aux victimes civiles de la guerre désireux de bénéficier du crédit agricole. D'après les nouvelles dispositions édictées, l'article 6 du décret du 9 février 1921 est ainsi complété : « Lorsque l'emprunteur sera un pen- sionné militaire, soit à titre viager, soit à titre temporaire, ou bien une victime civile de la guerre, et qu'il n'existera pas de caisse locale étendant son action sur sa commune, il pourra adresser directement sa demande à la caisse régionale de crédit agricole dans la circonscription de laquelle il se trouve. « De plus, les bénéficiaires de prôts à long terme, pensionnés militaires ou victimes civiles de la guerre, quelle que soit la date à laquello leur contrat de prôt a été signé, reçoivent une bonifi- cation de 50 centimes par 100 francs empruntés en atténuation dos annuités à servir par eux à la Société prêteuse, à raison de chaque enfant légitime vivant et âgé de moins de seize ans qu'ils pos- sèdent au moment de l'échéance de chaque annuité de remboursement. » M . F r a n c o ! « CADORET, Ostréiculteur, Maire de Riec-sur-Bélon, Conseiller général du Finistère. A propos de la réunion d'Audierne Le parti des républicains-démoeratea essaye de se tirer par le mensonge de l'échec sanglant qui lui a été infligé à Audierne, où M. Jadé est né et il ae croyait indéracinable. A en croire le Petit Breton, l'Ouest- Eclair, le Courrier du Finistère ,Y Union Agricole, qui ont partie liée, M. Jadé aurait remporté à Audierne une éclatante victoire. Les journaux amis de M. Jadé ont tout simplement la berlue. Il y a vraiment dea gens qui ne sont paa difficiles. 11 est commode d'en imposer aux lecteurs qui n'assistaient pas à la scène. Et, quelle scène ! Jadé congédié comme un chien, et, se souvent, tout piteux et l'oreille basse. Il faut avoir vu cela pour y croire. Ce renvoi a été le châtiment de son attitude incorrecte et de son cynisme éhonté. Jamais sortie ne fut plus lamentable. Le Petit Breton et le Courrier disent que M. Le Bail est intervenu en criant « Enlevez-le 1 ». C'est Jaux / L'Ouest Eclair, au surplus, est muet sur ce point. Le Petit Breton dit que M. Le Bail a filé à l'anglaise. Or, il est sorti de la salle l'un des derniers. Le compte rendu des journauxjadéia- tes marque jusqu'où peut atteindre la puissance du mensonge. Un auditeur faisait remarquer que, quand on est le plus fort, on ne sort pas de la salle, on y reste, on s'y cramponne, et, au besoin, on sort les autres. Aujourd'hui M. Jadé voudrait faire croire que c'est par résignation évangé- lique qu'il est sorti de la salle, afin de ce pas vorsor le sang de ses frères 1 1 ' no manquo pas de toupet, le coco ! Un ti'moin. Mlle Marie CidlttRIIX; Heine de l'Odet, d Quimpcr (Cliché E. Le Grand, Quimpor) L'Imprimerie du Ciloyen 21, rue du Sallé — Qulniper L l m très rapidement fou* I«» travaux d'Impression l'A ¡TES LIRE LE jouma/le Citoyen L'ecole laïque, excelente école ! L'école laïque, quoi qu'en disent les curés, forme d'honnêtes gens et de bons citoyens, de probes et bonnes ména gèrrs. \'ous tous, excellentes mères de famil le et braors tracaill'urs qui aces passé parles ('colespubliques, cous sentez-vous inte IU due lie m* nt et moralement in/é- rieurs à oos ooi-ins qui ont fréquenté les écoles pr.oées T Laisses donc aboyer le3 curés et conti- nua à envoyer DOS enfants aux écoles laïques qui sont des écoles de savoir, de saine morale, de tolérance et de respect mutuels. Si la mission du prêtre est d'enseigner à l'enfant des croyances, celle de l'ins- tituteur consiste à lui inculquer des con- naissances. A chacun son métier, et, comme dit le proverbe, les vaches seront bien gardées. UBRES OPINIONS Le Bloc des Gauches On parle beaucoup en ce moment du bloc ou du cartel des gauches. Le Citoyen a récemment reproduitl'articlede M. De- lahaye dans le Nouvelliste de Bretagne où le journaliste libéral administre une volée de bois vert aux républicains-dé- mocrates de l'école Paul Simon-Jadé. Le bloc de droite peut ôtre considéré comme chose faite dans notre départe- ment. L'Evêque est tout-puissant et fai- seur de miracles. Il réconciliera facile- ment les frères ennemis, qui parvien- dront définitivement à s'entendre et à s'unir pour le triomphe de l'Eglise poli- tique, cléricale et militante. Que feront les républicains et les socialistes ? C'est le secret de demain. Les radicaux- socialistes verraient avec faveur un bloc de gauche constitué sur un pro- gramme minimum nettement laïque et social. Mais les modérés vraiment républicains ont voix au chapitre et ils seront appelés, l'heure venue, à donner leur avis, au même titre que les radicaux et les radicaux-socialiste*. Nous leur demandons de suivre avec attention le mouvement des idées sur la question du bloc des gauches. Les socialistes auront aussi à se pro- noncor. Une alliance avec les radicaux- socialistes ne leur paraîtrait paa choae impraticable, mais ils ne veulent pas entendre parler des modérés. Et cepen- dant il y a des modérée qui ont donné des gagea de leura sentiments laïques et qui seraient les premiers à répondre à l'appel, s'il s'agissait de défendre la République menacée. Il est encore tôt poar se prononcer. Nous demandons à tous, modérés, ra- dicaux et socialistes, de se décider, l'heure venue, en toute loyauté et de se comporter avant tout e* hommes de bonne foi, soucieux d'assurer les desti- nées de la République immortelle, envi- sagée dans sa pure essence laïque et sociale. Le Citoyen publiera sous la rubrique Libres opinions : Le Bloc des Gau- ches les avis différents et les thèses ad- verses qui se rencontreront dans le champ clos de la bataille des idées. Nous reproduisons aujourd'hui l'ar- ticle que le citoyen V. Dejeante, ancien député, vient de faire paraître dans la France Libre, journal des socialiatea nationaux. Cet article émane d'un vieux militant aocialiste, ancien ouvrier cha- pelier, qui est la conscience de aon parti et qui es t demeuré fidèle durant une longue existence aux vraies traditions du socialisme français, à la fois démo- cratique et national. * GaucheI Victor Hugo a signé VHistoire d'un Crime de deux mots « un témoin » ; il a voulu montrer ainsi quelle valeur véridi- que prenait son récit des événements passés en sa présence ; que la fable ou la légende s'en emparent, rien no peut récuser son témoignage. Il est fort question, depuis quelque temps, des faits qui se sont produits en 1S99 ot du ministère qui vint, à ce moment décisif, modifier l'axe de la politique française. Nous pouvons juger cos événements sans la passion qui nous domiaait à cette époque et cesser de cataloguer en bons et en mauvais, arbitrairement, les républicains. Eu réalité, tous voulurent dresser une digue contre le flot réaction- naire. Attribuer à quelques-uns d'entre eux la faute de certains, ce n'est plua l'impartialité de l'histoire. Si nous avons élevé, lors du cabinet Waldeck Rousseau, uns protestation, c'était pour l'affront infligé aux ouvriers parisiens par le choix du général de Gallifet. Vraiment nous n'avons rien à retirer de cette protestation. Mais personne, parmi nous, n'a voulu 'aire le jeu de ïa réaction; nos votes dana lea scrutins où le régime républi- cain était en cause sont là pour en témoi* gner. Si quelques radicaux, ou ae diaant tels, ont fait plua tard sombrer le cabi- net Combes, eux seule doivent en porter la responsabilité. Le cabinet Combes avait engagé une lutte aana merci contre un ennemi redou- table, poaaédant comme aujourd'hui toutea lea reaaourcea, et ai nous avona inaiaté à cette époque dana noa affir- l

LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

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Jeudi 6 Septembre 1 9 2 3 N° 36. - (15° Annéo)

Iji Numéro 1 5 Cent.

paraissant la Jeudi

Organe de Concentration Républicaine H E B D O M A D A I R E - P O L I T I Q U E , A G R I C O L E , M A R I T I M E , C O M M E R C I A L <5c D ' I N F O R M A T I O N

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AMHOHCE8 , la ligne

Aaaoaces judiciaires et diverses (A" page) . ; . . . . 1t. » — réclames (3e page) 11.20

Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité Annonces payables d'avance.

Le* Annonces doivent ôtre adressées, au plus t a rd , le Mercredi matin

Ernest RENAN L e m o n d e intellectuel e t , e n part icul ier ,

la Bretagne républicaine, qui en a fai t son guide, célèbrent cette année le cente-na i re de R e n a n .

Les mani fes ta t ions de la Sorbonne, celle du Pa r l emen t qui a voto )« trans-fert au P a n t h é o n des cendres de ' i llustre exégète, celle des journaux régionaux, des jou rnaux parisiens ou H©.- revues prouvent l ' unan imi té de r a d m r . H ' i o n q u i monte au jou rd ' hu i vers ce grand onr.me, hier si contesté , hier si con<b ttn par des adversaires fanat iques et , parfoir , déloyaux.

On connaî t son œuvie . Comm •• il s ' ac cusai t d 'arr iver tard au seuii de vos mystères , ô Athôué , j ' a r r ive tard pour en par ler , bien t rop tard tout au moins pour -donner au public l ' impression sa-voureuse d ' une p r imeur ,d 'une révélation. Il me suffira donc , en compatr io te , de le s i tuer dans le décor de sa terre na ta le et de brosser en quelques trai ts sa figure de Sage a thén ien . Car il fu t a thén ien , et sa fameuse Prière sur l'Acropole, dans un langage qui ne sera sans doute j amais surpassé, a porté à l 'univers son acte do foi, son en thous iasme ébloui aux pieds de la déesse. A nous . Bretons , e ie UOUH

semble parfois un blasphème et. n 'étai t l 'essor de sa peDsée vers sa laude du Trégor au coeur môme de son ai l ' grosse, nous aur ions beaucoup de peine à la lui pa rdonner . C 'es t qu 'en effet, 1» Grèce, ù pure, si noble soit-elle, n'es- pas lo monde , que la Bnanté n 'es t p .s uue, mais diverse, et que celle de H v ce ce ' t ique, celle de la terre des druid <* et de» korr igans , a besoin de tous ses i n f c a t i pour en dire le cha rme et la myi (àrieusf) profondeur .

A vrai dire, Renan ne fut pas un phi-losophe si l 'on entend par là le c é a t e u r de quelque systèmo original . Avec le bénédict in narquois dont parlai t jadi* Adrien Hebrard , il savait t rop lu vaniio de ces archi tec tures de rêve, de co* ca thédra les imaginaires où c h a c u n , comme une idole, s ' enferma afit du s'y faire adorer par les siècles à venir. La Vérité, comme la Beauté don t j« parlais tout à l 'heure , est t rop vaste et trop mult iple, t rop éclectique pour ressembler à nos vérités partielles. Comme une eau couran te , elle échappe aux mains avides de la saisir .

Ce qu' i l pensait de Dieu est facile à discerner au ry thme de quelques phrase» célèbres : Dieu, c'est le produit de notre eonseienee, ou encore : Tout est possi-ble, même Dieu. Ce mysticisme leste celui de la plupart des Bretons échappés, les uns avec douleur, comme Jouffroy ou le Charen ta i s Pierre Loti , les autres avec une lente douceur , au réseau des croyan-ces t radi t ionnelles . Quant à Jésus, il suffit de lire le iameux ouvrage où il parle de l ' apôt re l ibertaire, pour savoir ce qu' i l en pensai t : L 'Evangi le ne lui semblait plus qu 'un recueil de bonnes maximes . Né dans une époque inquiète , ce livre, à not re avis, fit un scandale qu 'on ne s 'ex-plique guère au jou rd 'hu i , où les pires audaces dea jeunes , pressés de paraî t re , et des vieillarda l ibidineux, ne provoquent plus que de pauvres sourires. Jésus, dit-il en aubat&nce, est une des plus hautes mani fes ta t ions de la divinité. Di«u s ' é ta i t manifes té avan t lui ; il se manifes tera encore après . Les miracles ? Si, après Voltaire, il s ' a t t a rde à les commente r , il sai t qu 'on ne le» prouve pas pius qu 'on ne lea réfute . lia sont vus avec les yeux de l ' âme et échappent aux cont ingences teirestrea. Rappe lons-nous i ' anecdo te symbolique sur Napoléon : Un so i r som bre, une chambre . Bonapar te , j eune officier, voit dans le ciel un astre que ses camarades n'y découvrent paa. lia ae gaussent l ibrement de lui, mais il s 'obs u n e à le regarder et aea yeux luiaent d ' un éclat é t range . . . Miracle que cette viaion anticipée de son destin part iculier , mira-cles ausat que ces scènes vues par le peuple myst ique de la Judée , a t t endan t le Rédempteur annoncé par les pro-phètes . . .

Renan ne lut pas non plus leucnpt 'que que l ' on a par tout c lamé. Po l iu^uemcc î. peut-être — et encore nous Hpparalt il comme un ar is tocrate p l e b t u n — p o h u q û ë m t L t , dis-jo, il pouvait p a n î i r e t«t car il doutai) de Caliban et n est ioiau pas les hommes d action. Il les reléguait avec dédain eu quat r ième raug . Mai* quand on a , chevillé au c œ u r , uu amour aussi fe ivent de 1* Science, on n 'ea t pas

un sceptique ; on n ' e s t pas, selon le mot qui a fait recette, une ca thédra le désaf-fectée. Et , 9ur ce point., pour ma par t , je le regret terais volontiers. Car Renan , ami de Berthelot , a par tagé l 'erreur de son époque. Avec Brunetièro, avecBour-get , avec Barrés, je ne crois pas comme lui à l 'omnipotence de la Science et sa philosophie hégélienne du devenir, sa foi en un Diou finalement sorti du néan t par une aspirat ion infinie de l 'univers n 'es t pas, à mon sens, l 'u l t ime mot de notre énigmo. Vélivoler, construire des ber thas terrifiai; top et t ransmet t re jus-qu 'aux étoiles IOH derniers soupirs de nos comédie rs PO t o u s permet tent pas de croire à 1'nxplicr.tion du sens de la vie, aux origines et aux fins de l ' homme . Cuueuse consta ta t ion ! Frère spirituel de Pascal , Renan devait suivre un chemin tout opposé au s ien. Celui-là, effrayé par le silence éternel des espaces infinis , qui t ta la science pour la fo i ; celui-ci, devait quit ter la foi pour la science.. . .

La P a t r i e ? Certes, Renan l ' a imai t , et de tout son ôtre sensible. Mais il ne prisait guère le patr iot isme des laripètea, t rop bruyant à son gré, pour ôtre sin-cère. Comma Jules Lemat t re , il voulait le cacher en lui-môme, tel un trésor dont il était ja loux. On conna î t sa pa-role, peut-être t rop hau t portée par ceux là qui t i rent profit de tout pour étayor leur programme électoral , par ceux là qui l ' a rboraient hier comme une cocarde :

— De t i n s cee h o m m e , pas un peut-ôtrr D'O«'. Mpable dn vertu, disait-il en voy .nt p: ' ir à la guerre un régiment en iS70. 1 vnin. re f o i - m ê m e , pensai t il avt Mirt ,< u. e t . plus difficile que vain-cre xf.r. ac1' i r s a i ï t .

R^'icui dit OE ri 'autre par t , vivait t rop au-desau!- e s la mêlée. On pourrai t aisé-ment répondre -fuo d ' au t res hommes y vivent a M-.Z pla tement , M. Fernand V a n d é r e m , sympath ique pour tan t par de nombreux côté*, ne m a n q u e pss de se jo indre à «o dét rac teurs . Il trouve que Renan u ' a pas assez souffert de la pauvreté. Cs n 'nst pss l 'avis de Mme Noémi Renan , baptisée ainsi — soit dit en p a s s a n t — pa>.' son père à seule fin de fixer un délicat et tendre souvenir .

— Un petit loyer, un seul feu pour tout l ' a p p a r ' e m u n t , une seule bougie pour travail ler , . . . . rappelle-t-elle à ceux qui seraient tentés de l 'oublier . Renan n ' a pas souffort de l ' amour , a joute en-core M. Fernand Vandérem en regret-tant de plus qu'il n ' a i t pas f réquenté los palaces. Cette fois, on pourrai t croire à une plaisanterie. Non point ! Liiez plu-tôt le Figaro littéraire (24/2/1923) et vous verrez qu'il ne raille aucunement . Le pla-cido bonhomme que la s ta tue de Jean Boucher représente sur son banc de pierre, prôt à disserter comme un nou-veau Platon dans les j a rd ins d 'Académie , qu'aurait-i l fait , g rands dieux, dans nos dancings ou ceux de son t e m p s ? Voir cette foule, connaî t re C6 m o n d e ? Il avait mieux à faire. Sa conscience pétrie d ' a -bord dans son village par de modestes prêtres, par sa more si pieuse et ai a t t en tive au salut de son âme, puis à Saint-Nicolas, à Issy, enfin au séminaire de Saint-Sulpice avait à ae satisfaire, à ré pondre aux quest ions perfides que , s e Ion l 'église, lui posait Sa tan . Plus t a rd , quand il l ' aura sat isfai te cette cons-cience, dan« la aôrénité de son temple

intér ieur et , j ' e n suis convaincu, sans les vils calculs d ' u n intérêt monda in qu ' i l méprisai t depuis t ou jou r s , plus t a rd , de char i tables upôtres le menace-ront chaquo jour do> flammes éternelles. Le barde Narcisse Q^ellien, zélateur en thousiaste du Maître et son fidèle des fa-meux Dîners Celtiqu.cn où venaient , bap-tisés bretons pour la ci rconstance, des n é g r e s e t d e t j a p o n a i s , a , dans une ballade connue , indiqué le châ t iment que Dieu lui réserve : — Prêtre manqué , sous la forme d ' une colombe, il sera condamné du ran t l 'é terni té & chercher une in t rou vable issue dans l 'église de Tréguier et jamais , jamais il ne pourra y dire sa messe. . . .

De toutos ces menacos, Renan sourira. II res te i s fldôlo à aes concluaiona, f ragi-lomont ôchaia i . lées , aff i rmeront depuis d 'au t res exégètos qui se targuent d'avoir pius loin quo lui et plus minut ieuaement r.oureuivi la vérité ues textes qui le révo l u t o n u t reut .

I uou i -i:te mai r .euant à examiner KO: C-Y1' .A t»o -U: F-.maiid Gregh, con T,I' I .'.C I ••) • jiquét-) BUI la meilleure p b i d o j UJ K a n . n dit , à peu de chose près, que l ' i l lustre écrivain ne aavait

guère écrire et que sa pensée était l'es»-sentiel de BPS t ravaux. Les philologues^ les épigraphistes a l l e m a n d s — M o m m s e n rais à part — ne l ' es t imaient q u ' à demi pour le motif contra i re . Ils pré tendaient q u ' u n philologue, un érudi t qui a des soucis de beauté ne saurai t être pris au sérieux. E t nous qui savons le c h a r m e féminin de sa phrase , sa musique de ruisseau m u r m u r a n t , la poésie nostalgi-que qui s 'en dégage et caresse comme une plume légère nos fibres les plus se-crètes, nous dirons aussi que Renan fut un cha rmeur d ' âmes , que la grâce béms-seuse de sa parole a la séduction de celle du prêtre par lant à la pécheresse dans 'ombre t ranq»il le du confess ionnal .

L 'Egl ise , elle, n ' en a pas douté et plus que sa cri t ique documenta i re , plus que son entrepr ise de démoli t ion — stérile, a8sure-t-el le — elle c ra in t encore de nos jours son pouvoir magique. Cepen-dant , on sait l 'effort de probité scienti-fique déployé par Renan pour rejeter à jamais ses croyances ou pour définitive-men t les fonder sur des bases histori-ques. Le t ragique de son voyage en Pa-estine est dans toutea les mémoirea et

sa douceur infinie, les premiers jours où, à côté de sa véritable éducatr ice , de son Egérie , aa sœur Henr ie t te , il parcourai t le paya sacré de Jérusalem à Nazareth , de Bethléem au lac de Tibériada et au Sinaï . Elle recopiait le soir les pages tracées ou dictées par son frère au cours de la journée , éme t t an t parfois quelque doute sur la répercussion de l 'œuvre que l 'Occident barbare et mal in ten t ionné ne voudrait pas comprendre . Adorable idylle de la pensée, la plus chère parce que la plus pure , et qui devrait trouver son couronnemen t , comme le voudrai t M. Yves Le Febvre, dans le t ranspor t au P a n t h é o n des cendres de Henr ie t te aux côtés de son frère . Mais elle repose là-bas sur les lieux mêmes de son mar tyre , dans les sables brûlants du déaert syria-que. Sans nul doute, l 'Eglise y a vu une puni t ion divine. Mais c 'es t là le juge-ment sommaire d 'une simple école, si vaste soit-elle. Maurice Barrés, au cours d ' une récente visite, s 'est a t tendr i un ins tan t sur l ' anonymat cruel de la tombe d 'Amsch i t où repose, comme une Tani t -Zerga, le corps d 'Henr ie t t e dans le ca-veau de la famille Tobia qui avait f ra ter-nel lement accueilli les deux voyageurs. Peut être, comme la c h a r m a n t e héroïne de l 'At lant ide , vit-elle aussi son Gao avant de mour i r ; peut-être aussi vit-elle l 'œuvre de son frère édifiée comme un palais dans la brume de ses rôv)s ou Bon c locher lointain perdu aux bords de l 'Armorique ? L 'affreux drame fut court . En même temps, la fièvre avait saisi les deux pèlerine. Renan se réveilla seul ! C'est la dédicace de la Vie de Jésus qui nous enseigne en quelles c i rconstances il connu t son malheur : Mieux qu ' une étroite pierre tombale , elle dit aussi •'affectueuse reconnaissance de Renan pour sa sœur :

— Tu dors ma in t enan t dans la terre d 'Adonis , près de la sainte Byblos.. .

Ind i rec tement , elle moura i t donc vic-t ime de la Science et de sa foi. Quoi qu 'on pense de son apostolat laïque, cela, j ' imag ine , eat digne de respect .

Il me reste ma in t enan t à établir la format ion de Ranan . Cette tâche sem-ble assez facile. Comme la plupart des B r e t o n s , dé« son e n f a n c e , il f u t f a ç o n n é par des mains chré t iennes . Toute la vie, il portera cette empreinte . Môme comblé de gloire, devenu le baladin officiel que la g rande presse d 'a lors a représenté , il gardera la t imidité délicate de ses ma-nières, qui , j eune , lui faisait préférer la compagnie des petites filles à celle de ses petits camarades . Puis les paysages trégorrois s ' inscr ivirent on lui. Au loin, la mer chan ta i t et la brise lui soupirai t des chansons de mar ins , bercés sur les flots d ' I s l ande et de Terre-Neuve, depuis son père mor t si t rag iquement en mer jusqu ' à ses plus lointains ancêt res . Quoi qu 'on ait dit de son hérédi té bordelaise, elle ne perce nul lement dans son œuvre où ne s 'avère aucune éloquence hâbleuae, a'il eat vrai , ce dont je doute, que ce caractère aoit le signe diatinctif dea Gas cona. Le aon dea clochea de la ville d 'Ya avait fai t taire cette voix ainon celle d 'autrea terrea qui nouaaon t moina chè-res bien que plus a t t i rantea , plua fasci nat r ices . Quant à l 'angélus , — il ne de-vait jamais l 'oublier . Il t in ta i t en lui par tout où il voyageait comme il aonne, grêle et aérien, dans la poésie nuancuu des soirs bretons. Il avait f r équemment dans lea yeux l ' image depuia popularisée

| dea laboureura agenouillée aur la glèbe

maternel le . Ce sera à nos yeux sinon son plus grand, du moins son plus cher t i tre à notre admira t ion . Les fils enchan-tés de la forêt de Brocéliande encore toute f r i ssonnante de ta harpe magique, ô Merlin, ceux dont l ' âme retent i t aux sons lointains du cor d 'Ar thu r , ceux dont les lèvres sont assez pures pour boire au philtre de Tr is tan et d 'Yseul t , ceux là le verront toujours passer dans les sentiers pierreux, bordés de haies, que ce soit au macoi r de Trovem ou à l 'ermitage de Rosmapamon qui fu t l 'asile de sa vieillesse e t qui toujours , malgré les sautes lugubres du destin, restera peur nous, Bretons, l 'un des sanctuaires les plus vénérés du génie celtique et de la pensée universelle.

Auguste BERGOT.

Le centenaire de Kenan Les fêtes du centenaire de la naissance

de Renan ont été célébrées, le d imanche 2 septembre, à Tréguier , ville nata le de l' i l lustre écrivain. La cérémonie était préaidée par M. Poincaré , président du Conseil , en touré de MM. Bar thou , de l'A-cadémie, Le Trocquer , et de nombreux par lementai res don t MM. Fenoux, Le Hars , ^Lancien, sénateurs , et., Dsniélou, 'amiral Guéprat te , Boui l loux-Lafont ,

Balanant , députés du Finis tère . M. Dussaud, membre de l 'Académie

des Bellea-Lettres, et Louis Bar thou , de l 'Académie Française , par lèrent au n o m de ces deux compagnies au pied du mo-numen t de Renan .

Au banquet , qui clôtura la cérémonie , M. de Kerguézec, sénateur maire de Tréguier , et M. Poincaré célébrèrent les louanges du grand savant .

Le Crédit agricole mutuel Le décret du 22 août accorde des faci-

lités nouvelles aux pensionnés militaires et aux victimes civiles de la guerre désireux de bénéficier du crédit agricole.

D 'après les nouvelles dispositions édictées, l 'art icle 6 du décret du 9 février 1921 est ainsi complété :

« Lorsque l ' emprun teur sera un pen-sionné militaire, soit à titre viager, soit à t i tre temporaire , ou bien une victime civile de la guerre, et qu' i l n 'ex is tera pas de caisse locale é tendan t son act ion sur sa c o m m u n e , il pourra adresser di rectement sa demande à la caisse régionale de crédit agricole dans la circonscript ion de laquelle il se trouve.

« De plus, les bénéficiaires de prôts à long terme, pensionnés militaires ou victimes civiles de la guerre , quelle que soit la date à laquello leur cont ra t de prôt a été signé, reçoivent une bonifi-cat ion de 50 cent imes par 100 f rancs empruntés en a t ténuat ion dos annui tés à servir par eux à la Société prêteuse, à raison de chaque en fan t légitime vivant et âgé de moins de seize ans qu' i ls pos-sèdent au moment de l 'échéance de chaque annui té de remboursement . »

M . F r a n c o ! « C A D O R E T , Ostréiculteur,

Maire de Riec-sur-Bélon, Conseiller général du Finistère.

A propos de la réunion d'Audierne

Le part i des républicains-démoeratea essaye de se tirer par le mensonge de l 'échec sanglan t qui lui a été infligé à Audierne , où M. Jadé est né et où il ae croyait indéracinable .

A en croire le Petit Breton, l'Ouest-Eclair, le Courrier du Finistère ,Y Union Agricole, qui ont partie liée, M. Jadé aurai t rempor té à Audierne une écla tante victoire.

Les jou rnaux amis de M. Jadé ont tout s implement la berlue. Il y a vra iment dea gens qui ne sont paa difficiles.

11 est commode d 'en imposer aux lecteurs qui n 'ass is ta ient pas à la scène. Et , quelle scène ! Jadé congédié comme un chien, et, se souvent , tout piteux et l 'oreille basse.

Il faut avoir vu cela pour y croire. Ce renvoi a été le châ t imen t de son

a t t i tude incorrecte et de son cynisme éhonté .

Jamais sortie ne fu t plus lamentable . Le Petit Breton et le Courrier disent

que M. Le Bail est intervenu en cr iant « Enlevez-le 1 ». C'est Jaux /

L'Ouest Eclair, au surplus, est muet sur ce point.

Le Petit Breton dit que M. Le Bail a filé à l 'anglaise. Or, il est sorti de la salle l 'un des derniers .

Le compte rendu des journauxjadéia-tes marque ju squ 'où peut a t te indre la puissance du mensonge .

Un audi teur faisait r emarquer que, quand on est le plus for t , on ne sort pas de la salle, on y reste, on s'y c ramponne , et, au besoin, on sort les autres .

Au jourd 'hu i M. Jadé voudrai t faire croire que c 'es t par résignat ion évangé-lique qu' i l est sorti de la salle, afin de ce pas vorsor le sang de ses frères 1

1 ' no manquo pas de toupet , le coco !

Un ti'moin.

Mlle Mar ie CidlttRIIX; Heine de l'Odet, d Quimpcr

(Cliché E. Le Grand, Quimpor)

L'Imprimerie du Ciloyen 21, rue du Sallé — Q u l n i p e r

L l m très rapidement fou* I«» travaux d'Impression

l'A ¡TES LIRE LE

jouma/le Citoyen

L'ecole laïque, e x c e l e n t e école ! L'école laïque, quoi qu'en disent les

curés, forme d'honnêtes gens et de bons citoyens, de probes et bonnes ména gèrrs.

\ 'ous tous, excellentes mères de famil le et braors tracaill'urs qui aces passé parles ('colespubliques, cous sentez-vous inte IU due lie m* nt et moralement in/é-rieurs à oos ooi-ins qui ont fréquenté les écoles pr.oées T

Laisses donc aboyer le3 curés et conti-nua à envoyer DOS enfants aux écoles laïques qui sont des écoles de savoir, de saine morale, de tolérance et de respect mutuels.

Si la mission du prêtre est d'enseigner à l'enfant des croyances, celle de l'ins-tituteur consiste à lui inculquer des con-naissances.

A chacun son métier, et, comme dit le proverbe, les vaches seront bien gardées.

UBRES OPINIONS

Le Bloc des Gauches On parle beaucoup en ce moment du

bloc ou du cartel des gauches . Le Citoyen a récemment reprodui t l ' a r t i c lede M. De-lahaye dans le Nouvelliste de Bretagne où le journal is te libéral adminis t re une volée de bois vert aux républicains-dé-mocrates de l 'école Paul Simon-Jadé. Le bloc de droite peut ôtre considéré comme chose faite dans notre départe-ment . L 'Evêque est tout-puissant et fai-seur de miracles. Il réconciliera facile-ment les frères ennemis , qui parvien-dront définit ivement à s ' en tendre et à s 'unir pour le t r iomphe de l 'Eglise poli-t ique, cléricale et mil i tante . Que feront les républicains et les socialistes ? C 'es t le secret de demain . Les radicaux-socialistes verraient avec faveur un bloc de gauche const i tué sur un pro-g r a m m e min imum ne t t emen t laïque et social. Mais les modérés vra iment républicains ont voix au chapi t re et ils seront appelés, l ' heure venue, à donner leur avis, au même ti tre que les radicaux et les radicaux-social is te*. Nous leur demandons de suivre avec at tent ion le mouvement des idées sur la question du bloc des gauches.

Les socialistes auront aussi à se pro-noncor. Une alliance avec les rad icaux-socialistes ne leur para î t ra i t paa choae imprat icable , mais ils ne veulent pas en tendre parler des modérés . E t cepen-dant il y a des modérée qui ont donné des gagea de leura sen t iments laïques et qui seraient les premiers à répondre à l 'appel , s ' i l s 'agissait de défendre la République menacée.

Il est encore tôt poar se p rononcer . Nous demandons à tous, modérés , ra-

dicaux et social is tes , de se décider , l ' heure venue, en toute loyauté et de se comporter avant tout e * h o m m e s de bonne foi, soucieux d 'assurer les dest i -nées de la République immortel le , envi-sagée dans sa pure essence laïque et sociale.

Le Citoyen publiera sous la rubr ique L i b r e s o p i n i o n s : L e B l o c d e s Gau-c h e s les avis différents et les thèses ad-verses qui se rencont re ron t dans le c h a m p clos de la bataille des idées.

Nous reproduisons a u j o u r d ' h u i l 'ar-ticle que le citoyen V. Dejeante , ancien député, vient de faire paraî t re dans la France Libre, journa l des socialiatea na t ionaux. Cet article émane d ' u n vieux mil i tant aocialiste, ancien ouvrier cha-pelier, qui est la conscience de aon par t i et qui es t demeuré fidèle du ran t une longue existence aux vraies t radi t ions du socialisme f rançais , à la fois démo-crat ique et na t iona l .

* GaucheI Victor Hugo a signé VHistoire d'un

Crime de deux mots « un témoin » ; il a voulu mont rer ainsi quelle valeur véridi-que prenai t son récit des événements passés en sa présence ; que la fable ou la légende s 'en emparen t , rien no peut récuser son témoignage.

Il est fort quest ion, depuis quelque temps, des faits qui se sont produits en 1S99 ot du ministère qui vint, à ce moment décisif, modifier l 'axe de la politique française.

Nous pouvons juger cos événements sans la passion qui nous domiaa i t à cette époque et cesser de cataloguer en bons et en mauvais, a rb i t ra i rement , les républicains. Eu réali té , tous voulurent dresser une digue contre le flot réact ion-naire. Attr ibuer à quelques-uns d ' en t re eux la faute de cer ta ins , ce n 'es t plua l ' impart ia l i té de l 'h is toire .

Si nous avons élevé, lors du cabinet Waldeck Rousseau , uns pro tes ta t ion , c 'é ta i t pour l 'a f f ront infligé aux ouvriers parisiens par le choix du général de Gallifet.

Vraiment nous n 'avons rien à retirer de cette protesta t ion.

Mais personne, parmi nous , n ' a voulu 'a i re le jeu de ïa r é a c t i o n ; nos votes dana lea scrut ins où le régime républi-cain était en cause sont là pour en témoi* gner . Si quelques radicaux, ou ae diaant tels, on t fait plua tard sombrer le cabi-net Combes, eux seule doivent en porter la responsabil i té.

Le cabinet Combes avait engagé une lutte aana merci contre un ennemi redou-t a b l e , poaaédant comme au jou rd ' hu i toutea lea reaaourcea, e t ai nous avona inaiaté à cet te époque dana noa affir-

l

Page 2: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

LK C î T O T E H

m a t i o n s soc ia l i s t es , c ' e s t qu ' i l é ta i t i n d i s p e n s a b l e de r e n d r e p lus t ang ib les les r é f o r m e s socia les et de m a i n t e n i r l ' i n d é p e n d a n c e e t l ' i n t ég ra l i t é de nos r e v e n d i c a t i o n ? .

E n 1889, n o u s n ' a v o n s n u l l e m e n t e n -t e n d u fa i re c réd i t à la bourgeois ie en l u t t a n t pour le r épub l i ca in J a c q u e s ; pas d a v a n t a g e on 1900, e n l u t t a n t c o n t r e le n a t i o n a l i s m e . R a p p e l o n s - n o u s , d ' a i l -leurs , que ce n ' e s t q u ' a u x o u t r a n c e s d ' u n o p u s c u l e « l 'Armée c o n t r e la Na-t ion », d o n t l ' a u t e u r n ' é t a i t pas des nô t r e s , que n o u s s o m m e s redevables de la m a i n m i s e de la r é ac t i on sur l ' H ô t e l do Vil le .

F a i r e c a m p a g n e c o n t r e le bloc des g a u c h e s se ra i t le r e c o m m e n c e m e n t d ' e r r e u r s d o n t les g é n é r a t i o n s su ivan te s a u r a i e n t à s u p p o r t e r les c o n s é q u e n c e s et r e n d r e plus f i c i l e et p lus imp i toyab le In lut te m e n é e par le c ap i t a l i sme c o n t r e les l iber tés ouvr iè res .

Le par t i r ad i ca l d e m a n d e à d é f e n d r e les lois la ïques e t r épub l i ca ine s , il n e p e u t n i n e veut se subs t i tue r au par t i soc ia l i s te et tous les r e p r o c h e s de no pas avoi r a c c o m p l i la révo lu t ion socia le s e r o n t in jus t i f i és .

L* sor i» l ibme a un but é c o n o m i q u e d ' évo lu t ion e t de t r a n s f o r m a t i o n , et tou t ce qui a t t é n u e la misère , tou t ce qui ma î t r i s e la r éac t ion é t e r n e l l e m e n t renais-s a n t e et m e n a ç a n t e ser t son aveni r .

Res t e r in sens ib le d e v a n t les fac t ieux revê tus de P u n i f o i m e d 'o f f ic ie rs s u p é -r i eu r s de la Répub l ique e n c a d r a n t le d r a p e a u de Y Action Française ; a ss i s te r , i m p u i s s a n t , d e v a n t le r e c r u t e m e n t de n o t r e j e u n e s s e pour c o n s t i t u e r , sous la cou leur du P a p e , l ' a r m é e fasc i s te de d e m a i n ; voir les t rava i l l eurs qu i t t e r nos q u a r t i e r s ouvr ie rs pour a l ler pa r mil l iers à L o u r d e s , c ' e s t un défi par t rop crue l à n o s e f for t s pasoés.

Seule , l ' e n t e n t e des g a u c h o s n ' e n t r a î -n a n t , quoi q n ' o n en dise , a u c u n e abdi-c a t i o n , a u c u n e c o m p r o m i s s i o n , a u c u n e a l t é r a t i o n d« p r o g r a m m e , a p p o r t e r a la sève aux ambres de la L ibe r t é .

Les peti t» po l i t i c iens qui se rven t leurs c o m b i n a i s o n s pa r t i cu l i è res en des se rvan t ces larges a s p i r a t i o n s r e t a r d e r o n t un peu la m a r c h e en a v a n t , ma i s n 'arrô ' .e-r o n t pas le c o u r a n t d é m o c r a t i q u e d o n t le sa lu t du m o n d e d é p e n d .

S ' i l est vrai q u e le l abou reu r doi t a t t a c h e r sa c h a r r u e à l ' é to i le , il fau t pour le soc ia l i s te , pour le t r ava i l l eu r que l ' a s t r e éc la i re à g a u c h e le si l lon lo r squ ' i l le t r a ce .

V. DEJEANTE, ancien député

LE CONFLIT MLO-GREC L e s M e m b r e s i t a l iens de la C o m m i s -

s ion mi l i t a i r e in te ra l l i ée , c h a r g é e de p r o c é d e r , sous le con t rô l e e t l ' a u t o r i t é du Conse i l de la Soc ié té des N a t i o n s , à la d é l i m i t a t i o n de la f r o n t i è r e Gréco A l b a n a i s e , o n t é té tués à p r o x i m i t é de J a n i n a , su r le t e r r i t o i r e de l ' E p i r e , pro-v ince g r e c q u e . Les coupab le s ? Des G r e c s , a f f i r m e - t o n en I t a l i e , a g i s s a n t avec la compl i c i t é t ac i t e du gouverne -m e n t h e l l é n i q u e ; — d<Js b r i g a n d s alba-na i s , peu t - ê t r e , d i t -on à A t h è n e s .

A la sui te de ce m a s s a c r e , le gouver n e m e n t i ta l ien a ad res sé un vér i tab le u l t i m a t u m à la Grèce . Le g o u v e r n e m e n t d ' A t h è n e s a r epoussé la s o m m a t i o n , ma i s a offer t de r é p a r e r . M. Musso l in i a fa i t auss i tô t b o m b a r d e r puis occupe r Coi fou .

Ln b o m b a r d e m e n t a fa i t 30 v ic t imes d o n t 21 »-ont des ré fug iés d ' A s i e - M i n e u r e .

L a Grèce a soumis le d i f fé rend & la Soc ié té des N a t i o n s . El le accep te d ' à vance les déc i s ions de la c o n f é r e n c e des a m b a s s a d e u r s qui doi t fi <er les s a n c t i o n s

L Lal io a repous- 'é l ' a r b i t r a g e de la Soc ié té des N a t i o n s . Mussol in i voud ra i t il d o n c auss i sa g u e r r e ?

ÇA & LA Maginot et Maanoury.

M. M a g i n o t n ' a q u ' u n dési r : r emp lace r M. M a u n o u r y à l ' I n t é r i o u r pour fa i re obéir les p ré fe t s au do ig t et ft l 'œ i l et les faire» m a r c h e r en faveur des c a n d i d a t s du Bloc national.

U n e c o n v e r s a t i o n s ' e n g a g e e n t r e e u x : H e ! hé ! dit d o u c e m e n t l ' a i m a b l e

M. M a u n o u i y . E t qui d o n c ma rempla-co ra p lace B i a u v a u ?

Mais . . . je suis t ou t prôt , dit M. Ma-g i n o t , é l a rg i s s an t les épau les , à a s sumer le po ids do cot te l ou rde t â c h e . . . L o u r d e , m o n che r co' ôgue, e x t r ê m e m e n t lourde !

M. M a u n o u i y h o c h a la tôte , c o m m e pour i n d i q u e r q u e le poids de la t â c h e n e l ' fcft iayaii pas t a n t que ça .

Bieu e n t e n d u , se h â t a d ' a j o u t e r le colossal t e n t a t e u r , je n e sorais venu vous par le r de r ien si on m ' a v a i t a s su ré que vous -môme vous pla igniez do res sen t i r q u e l q u e f a t igue . . .

Je vais vous d i re , r é p l i q u a M. M a u -n o u r y , avec son i r r éduc t ib l e b o n n e g râce : ce n ' e s t pa s q u e j e sois f a t i gué . Seule-m e n t , j ' a i u n e j a m b e qu i n e va pas . . . C o m m e vous , m o n c h e r col lègue .

M. M a g i n o t n ' i n s i s t a pas . Il é t a i t

d é s a r m é .

Ce qu i , pour u n m i n i s t r e de l a g u e r r e . . .

Un courageux g lobe- trot ter . M . Ju les Me t t inge r , le g lobe- t ro t t e r

a l s a c i e n , a pa r ié do fa i re le tour de F r a n c o de f a ç o n o rg ina le .

I l i e r a à pied ses 5.500 k i l omè t r e s en p o u s s a n t d e v a n t lui u n e pe t i t e vo i tu re c o m m e Cfelle» q u ' e m p l o i e n t les por t euses du j o u r n a l « Le» Derniôros Nouvel les do S t r a s b o u r g ».

M . H e u m g e r n ' e s t e n c o r e q u ' à Col-m a r . . .

S a pe t i t e vo i tu re t i end ra - t el le j u s q u ' a u

bout?

UN TREfllBLEMENT PE TERRE R*V*GEJLE JftPON

U n t r e m b l e m e n t de t e r r e , d ' u n e v io-lence j u s q u ' i c i i n c o n n u e , a boulevorsé lo J a p o n . L a t e r r e a t r emb lé p e n d a n t 5 heu -res consécu t ives . Tok io et Y o k o h a m a on t 4té , pour a ins i d i re , c o m p l è t e m e n t dé t ru i t e s . P o u r Tok io s e u l e m e n t le n o m -bre dos v ic t imos a t t e i n d r a i t 300.000. Les cadavres s o n t amonco lé s d a n s les rues . D a n s t ou t le pays l e s d é g â t s s o n t é n o r m e s .

B I B L I O G R A P H I E

Un article de l ncien Dubech dans la «Fevne Hebdomadaire»

A la pointe de l'Europe D a n s le u° du 21 aoû t de la Revue

Hebdomadaire, M. Luc i en D u b e c h . qui vena i t de pa rcou r i r le Finistère, a r e n d u c o m p t e , avec é m o t i o n e t u n réel brio l i t t é ra i re qui révèle en ou t r e un d o n t rès aigu d ' o b s e r v a t i o n , de ses impres -s ions de voyage d a n s n o t r e d é p a r t e m e n t , qui est la sen t ine l l e avancée de la F ran -ce et de l ' E u r o p e du cô té de l ' O c é a n .

C o m m o Le Braz , c o m m e Lot i , c o m m e Le Goffic, Luc i en S i m o n , L e m o r d a n t et Quill ivic, il sa i t voir la B r e t a g n e et i4 dépe in t h e u r e u s e m e n t les r aces jux ta -posées aux or ig ines mys té r ieuses et a u x types Ri d i f fé ren t s qui se son t fondues n é a n m o i n s d a n s l ' u n i t é à la fois r u d e et h a r m o n i e u s e de n o t r e beau dépar-t e m e n t .

On t rouvera d a n s l ' a r t i c l e de Luc ien D u b e c h , en m ô m e t e m p s q u ' u n e belle desc r ip t ion d ' O u e s s a n t , un p o r t r a i t t rès r e s s e m b l a n t du g r a n d pe in t re Lemor-d a n t .

On y ver ra défi ler auss i les bigoudè-ne«, vraies re ines o r i en ta l e s , les f e m m e s d i s t inguées d e K é r i t y à la g r â c e d é c e n t e et u n peu grave , les pe t i t es O u e s s a n t i n e s aux cheveux d é n o u é s qui o n t par fo is la beauté du d iable , — tous ces é c h a n t i l l o n s t r a n c h é s de r aces d i f f é ren te s .

Nous vou lons r e p r o d u i r e pour nos lec teurs que lques pages de l ' a r t i c le de M. Luc ien Dubech qui se rv i ron t d ' i l lus t r a t i ons à n o t r e c o m p t e r e n d u :

La peinture d'Ouessant A l 'extrême pointe de l 'Europe, dans l'Ile

d 'Ouessant, l 'avant-dernior bâtiment élevé par la main de l 'homme, que dépasse seul vers l 'ouest l 'abri des ravitailleurs de pha res, est l 'armature d'une cloche sous-marine destinée à signaler aux navigatears le péril des coursn ' s et des roches. Nulle part la mer n 'est plus grandiose ni plus belle. Le payHape est composé comme nne tragédie. Un plateau gris qui descend sor la mer, hérissé d'aiguilles. Un chaos do blocs qu'assaillent des vagues noires. Les nnes attaquent de face, rageuses, répé tées , commo enté'.éeB à une besogne éternelle, Us autres viennent sournoisement, par le détour d 'une roche et tourbillonnent en sifflant dans des gouffres comme des serpents dans un chaudron. Toutes ont un air de méchanceté et de défi. Au large roulo uno longue frange d'écume, crête blanche d'un fleuve marin : le Florns, à la limite des courants de la Manche et de l 'Océan, rapide el terrible aux renverse-ments de la marée. A l 'horizon, la famée d'un cargo ou d'un transatlantique. La pointe du Raz elle-même a moins de gran deur, parce qu'elle n'a pas cette ampleur de composition

Le» Blgoadènee et le» femme» de Kérlty

Sur la table granitique de Penmarc 'h vit une tribu à laquelle a fini par passer le nom de la coiffure étrange que portent ses fem-mes : le bigouden. On appelle les femmes de la région de Pont-l 'Abbé les Bigoudènes, comme on dit plna haut des habitants du paysd t Quimper les Glazieks, de la couleur bleue du gilet des hommes : glazick, en bre-ton, signifie à la fois bleu et vert — le breton, comme le grec, n 'a qu'on seul mot pour désigner les denx cosleurs ; — par extension, les Glazi. ks, le paya glazick. Do môme les Bigoudènes. Le bigouden est une coiflo étroite et haute, en forme de mitre, ou, si l'on vent, de tiare orientale. Le cos-tume aussi rappelle l 'Orient par seu tons t rauchis , durs et violents : nn ensemble noir sur lequel éclate un gilet or, ponrpre, orang»-, chargé d 'ornements. Où sommes-nous ? Les visages ont les yeux fuyants et obliques, les regards sont fixes, rêveurs, les cheveux noirs et rodes. Une tradition veut que cette race descende d 'une tribu mon-gole échappée au carnage des champs cata-launiques. Fantaisie, encore, d'historien romantique, la région en est pleine. Une autre légende prétend que les filles de Ké-rity, le port de Penmarc 'h , Ilot ethnique dans le pays bigouden, descendent des Espagnols, tandis que colles de Sein, les plus belles de toute la Bretagne, majestueuses comme de jeunes reines dans leur sévère costume noir, perpétueraient dana leur Ile une peu plade de marins grecs. Ces hypothèse* sou-lignent du moins In prodigieuse vnriéti dos types : on n ' imagine pas Nauaicaa autre-ment qu 'une jeune fille de Sein, tandis qn'à Oueesant, lo dimanche, à la messe, on sous les yeux d 'é tonnantes têtes de Slaves : visages ronds, méplats accentués, nez court, pommettes saillantes. . .

Les OucNMantlncH ou 1111CM

Courtes, solides, campoes sur comme pour défier le vent qui dénoue leurs cheveux : toutes les Ouessantines portent leurs cheveux flottants sur les épaules, et rien n 'est plus étrange, plus émouvant que cette coutume. Jadis la mode était de les rac-courcir, mais les jeunes les portent long«, aussi longs que permet le vent perpétuel qu> les émonde. On m'avait recommandé la sortie de la messe, lo d imanche; il y a quel-que chose de bien plus beau : la messe elle-même. L'église a été reconstruite vers 1863, on lui a gardé les particularités du style breton, nef obscure à charpente de bois, clocher à double balustrade. Un mé-diocre tableau, copie d 'une Assomption, a été envoyé par l 'Empereur : la pointure la plus avancée de toute l 'Europe I Les hommes, > art riantes, occupent une tribune et le chœur, toute la nef est pleine de fem-mei , toute pleine : quel coup d'œil I Co«-tume invariable, tout noir , avec le chàle à

de la pluie campées sur lo sol

franges, dont la pointe tombe à la ceinture. De la coiffe étroite à la jnpn en cloche, il s 'évase, dessine une silhouette nette, plus large à la base qu'au sommet. La coiffe est très simple, un fond blanc étroit cassé en denx qui couvre à peine le milien de la tète, deux petites ailes de broderie relevées, un papillon blanc posé sur uno fleur noire. La variété des chevelures rompt seule cette r igidi té; blanches, b londes , noires, elles i mplissent le lieu saint d'on ne sait quel effluve innocemment voluptueux. En dépit do la foi profonde qui règne là, ce n 'est pas à Lampaul d 'Ouessant que j ' i rais prier Dieu. J 'aurais trop peur de la tentation.

Mais, pour un œil sensihle, l ' impression est extraordinaire. On a beau sentir tout ce qu'il y a d ' inconvenant k parler de beauté profane & propos d 'une église, on ne peut pas s 'a r racher les yeux. Ce troupeau de femmes aux chevelures flottantes est un spectacle ensorcelant. A lui seul, il vaudrait le voyage an bout do la Bretagne. Cette foule du moyen âge, ces costumes, ces cou-leurs, dont la simplicité étonne, on ne sait plus où l'on est. A coup sûr dans nn pays où la force poétique est prodigieuse

On doi t ê t re reconnaissant ; à M. L u c i e n Dubech d ' avo i r a ins i r a c o n t é no t ro pays . J ' a u r a i s voulu qu ' i l é t e n d i t à la fois à la c a m p a g n e e t à la m e r , en l ' é l a rg i s san t , la déf in i t ion qu ' i l d o n n e d ' O u e s s a n t : « pays dél ic ieux e t idéal pour ceux qui o n t des yeux p o u r voir , e t un c œ u r pour sen t i r la poésie des h o m m e s , du ciel , du vent , do la m e r . »

Not re pays a pour ses fils la beauté d ' u n o m è r e . R e g a r d o n s - l e bion. Le cos-t u m e évolue e t s ' e n va. B ien tô t il n e se ra plus q u ' u n souven i r , q u ' u n e l égende , si on n ' y prend g a r d e et on n e p o u r r a plus l ' a d m i r e r que d a n s les musées ou d a n s les a l b u m s des p h o t o g r a p h e s .

Le biniou aussi s ' e n va et on r eg re t t e r a le t e m p s où M. Ju les S i m o n écr ivai t : « Je ne sors j a m a i s de l ' O p é r a sans pen-ser que je sera is h e u r e u x d ' e n t e n d r e un air de b in iou . »

De g râce , sauvons le c o s t u m a I sau-vons le b in iou !

G. L. B.

Chronique politique

i propos de la fête de Ploaré Nous recevons d'un de nos amis du

Léon une lettre dont nous détachons le passage suivant :

Au sujet de la fête de Ploaré vous souli-gnez l 'union des libéraux et des républicains démocrates qui résulte de l'invitation adressée par M. du Frétay à M. Mocaêr.

11 en sera ainsi, croyez-le bien, aux élec-tions prochaines dans notre département.

Visiblement, les sillonistes ont capitulé devant Mgr l 'Evèque de Quimper et de Léon et ils marcheront en collaboration avec lui et sous sa direction.

N'a-t-on pas vu aux élections au Conseil général du 14 mai 1922, M. Saïk ar Gall, républicain démocrate, s 'effacer devant M. de Coatpont qui a recueilli la totalité des voix du canton de Plabennec (2,608 voix sur 2.636 suffrages exprimés) î

En revanche, le 25 février 1923, M. Saïk ar Gall recueillait 2.377 voix et était nommé sans concurrent conseiller d 'ar ron-dissement.

Passe-moi la rhubarbe et je te passerai le séné.

Cette attitude devrai» dicter leur conduite i tout ce qui est bleu, à tous les laïques et k tous les hommes de gauche du département.

P . D. Notre correspondant a raison. Le pro-

verbe dit : « L'union fait la force ». Et cest dans les proverbes que se synthétise la sagesse des nations... et des partis.

Nouvelles Régionales

Une dlclislon de I Union catholique du Morbihan

La campagne électorale dans le Morbi-han vient do marquer un stade nouveau en ce qui concerne les partis do droite

En 1919 et 1920, les libéraux et I » con-servateurs avaient fait bloc sur une liste commune, et le résultat fut qu'an Sénat MM. Gnilloteaux, de Lamaizello et Gui'Iois furent élus. Aux élections législatives, los libéraux, MM. Lamy, Robic et Sevône passèrent, au bénéfice du qnotient, tous les conservateurs ayauté lé battus. Depuis lors, et a de nombreuses reprises, le chef dû parti républicain libéral, M. Guillotoanx s'était désoli fansé d'avec les conservateurs ' ne cessant de répéter que, républicain, il ne voulait point de compromisMons av.-c ses alliés de 1« veille, avec les royalistes.

Or, aux élections dernières, l 'union s 'é-tait faite sur la question catholique, et le comité d'union catholique national et social du Morbihan, réuni à Vannes, vient de pren-dre une importante délibération en vne des élections prochaines. A l 'unanimité, en effet, il a voté l 'ordre du jour suivant :

« Fidèle à ses idées, le comité aUirme son désir d union entre tous les catholi-ques morbihannais et se déclare prêt d faire tous l-s sacrifices compatibles avec la defense de ses convictions.

« Si, contre ce désir, l'union devait se révéler impossible, le comité décide de présenter ses candidats tant aux élections

sénatoriales qu'aux élection s législatives)).

M. Guilloteaux a adhéré k la Fédération républicaine, la Droite royaliste et cléricale reprend sa liberté, sous mena :e. Mais au dernier moment on s ' en tendra très bien.

Société de» Ami» de Lamennais L'Assemblée générale annuelle de la

Société des Amis de Lamennais aura lieu le dimanche 16 septembre, & 10 heures du matin, à l'Hôtel-de-Ville de Saint-Malo.

L 'Assemblée générale sera suivie d 'une réception p a r l a Municipalité de Saint-Malo et d'un déjeuner amical qui aura lieu au Casino.

La campagne contre m. Illo Une déclaration du Sous-Secrétaire^ Etat

Dimanche 2 reptembre, au banquet qui a suivi l ' inauguration du monument aux morts do la commune d 'Arzon, le maire, M. Blan-che», après avoir remercié les autorités civiles, militaires et politiques d'avoir bien voulu se joindre à la population de sa com-

mune pour célébrer le souvpnir de ses grands morts, s 'est adressé à M. Rio, Sous-S^crétaire d'Etat à la Marine marchande.

M. Blan< het dit que la population qu'il représente et lui-même méprisent la cam-pagne menée dans le département contre l 'œuvre do M. Rio. 11 assure b Sous-Secré-taire d 'Etat de la confiance de toute la popu-lation maritime.

M. Rio répondit en ces termes à l'allo-cution du maire :

(( Mon cher maire,

« Je vous remercie du témoignage si affec-tueux de confiance que vous venez de me donner au nom de vos administrés e» en votre nom personnel. C'est la première fois que je me décide à parler en public, hors du Parlement .de l 'abominable campagne menée contre mes collaborateurs et contre moi-même par certains individus. Ma dignité ne me permet pas d 'engager avec eux une polémique ou une discussion. J 'a i déjà donné au Par lement des explications très nettes qui suffisent à éclairer toute personne de bonne foi. J 'a i déploré de ne pas voir venir, avant la clôture de la session, l ' inter-pellation de M. le député Jadé ; je l'ai écrit au président du Conseil, qui a bien voulu me répondre qu'il s 'engageait à la faire discuter dès la rentrée.

<( A co moment-là, je m'engage à réfoter toutes les accusations mensongères qui traî-nent dans les tracts distribués à g ands frais, faute de pouvoir trouver place, jusqu'ici (et pour cause), dans aucun journal du pays.

« Je dévoilerai les dessous d 'une campa-gne abominable menée pour la satisfaction d'intérêts privés.

« Au demeurant , ce sera là une besogne très facile. Mais, puisque vous me fournissez l 'occasion de parler de celle affaire, je dois dire qu'en dehors des quelques individus dont je viens de parler, il y a d'autres per-sonnes qui désireraient voir descendre cette affaire au niveau des polémiques électorales. Je ne leur en laisserai pas l 'occasion.

« Je ne permets à personne, ni à mes amis, ni à mes adversaires politiques, de dire ou d 'écrire qne, dans cette affaire, je puis être accusé de complaisance. Ils savent qne, pendant mor. séjour à la Marine mar-chande, je n 's i jamais hésité à prendre les responsabilités. J 'ai brisé, à différentes reprises, et sans hésitation, quoiqu'il m'en coû'e, de vieilles amitiés, parce que l ' intérêt du service l 'exigeait. Comment pourra-t-on croire dans ces conditions que je couvrirais par mon silence, par complaisance, les com-promissions, les collusions, malfaçons d 'un. . . collaborateur que je connaissais à peine lorsque je suis arrivé à la Marine marchande?

« Je ne permettrai donc à personne de douter un seul instant de ma conduite dans cette affaire.

« Je répète encore que j 'at tends tranquil-lement l ' interpellation Jadé ; ce jour-là, mes collaborateurs seront largement vengés des avanies abominables dont on a tenté de les couvrir ».

Après avoir entretenu l 'auditoire de la situation extérieure, le Sous-Secrétaire d'E-tat lève son verre à la commune d'Arzon, à la France et à la République.

Républicains ! Abonxtox-vous au

jouma/le Citoyen et fa H a a mbomnar vota ami*.

NOUVELLES DÉPARTEMENTALES Le danger de l'école privée

Un laïque de l'arrondissement de Châ-teaulin nous écrit :

L'école dite « libre » constitue un grave danger pour la Nation. Le maître de cette école n 'est que l'auxiliaire do prêtre ; l 'en-seignement qu'il donne est tout imprégné de la doctrine politique de l 'Eglise. A l 'école publique on enseigne la tolérance, le res-pect de toutes les croyances religieuses ou philosophiques.

A l 'école « l ib re» ou enseigna la haine de tous ceux qui n 'adoptent pas la religion catholique ; de ton« ceux qui font preuve d ' indépendance d'esprit ; ce tous ceux qui lefuse'nt d 'accepter pour vrai ce que pré-sente comme tel l 'Eglise qui sffirme être seule à détenir la vérité.

L'école « libre » semant ainsi la haine entre des concitoyens est le pire élémeDt de discorde au sein do la Nation. Grâce à elle, chaque génération est divisée en deux camps ennemi», et l'on voit ainsi se perpé-t i e r les querelles religieuses qui ont déjà provoqué tant de guerres sanglantes.

Saus doute, les préférences <lu « Bloc National » vont à et lté école.

C'est dans l 'orJrc . En 1920 à Bordeaux ; en 1921 à Nant.-s, du

haut de la chaire, devenue tribune politique, le R. P. Conbet a dit : « L»h capitalistes sont, en réalité, les iîietrumt nts de Dieu sur la terre, le- gérants intéressés de la richesse nationale et de la fortune publique. »

La « Bloc National » devait B!» montrer reconnaissant t nve r s l 'Eglise, qui lui attri-bue l 'origine divine qu'e lle réservait autre-fois à la monarchie absolue.

On conçoit qu'il préfère un eus ' iguement imprégné de cet esprit. On eomprend qu'il en favorise le développement en fermant les écoles laïques, do faible effectif, en laissant les congrégations enseignantes rouvrir sournoisement leurs portes, en patronnant l'i léo de répartition proportion-nelle scolaire, en affaiblissant les droi s civiques des instituteurs Lïoa menacés par l 'arbitraire aomini&lratif, en leur refusant les avantages du syndicat. .

Républicains et démocrates doivent être prévenus par les instituteurs et institutrices qui sentent tout le poids de la luita et par les groupements coiporatifs qui doivent s 'en-tendre plus que jamais et se rapprocher. Ils n 'écarteront pas le danger qui les menace par la violence do leurs plaintes, mais Dar l 'énergie de leurs actes. R. s .

fédérat ion des Mutuelle« Bétail du canton de Pont-l'Abbé

M. le Ministre de l 'Agriculture a accor-dé les subventions suivantes aux Mutuelles locales du canton de Pont l 'Abbé, affiliées à la Fédération :

Tréguennec. 2.000 fr. ; Plobannalec, 2 000 fr. ; Combrit, 2.000 fr. ; Tr< ffligat 1.800 fr. ; Tréméoc, 1.800 fr. ; Guilvinec, 1.000 fr.

A M. Le Fioc'h, président de la Fédéra-tion, au secrétaire fédéral, et à tons ceux qui ont prêté leur concours au développe-ment de cette association, particulièrement utile, nos sincères remerciements .

Un groupe de « Fédéré» ».

La Journée Pasteur Le Comité départemental du Finistère

pour la Journée Pasteur s 'est réuni sons la présidence de M. Masbou, Inspecteur d'Aca-démie.

Après avoir donné lecture des résultats obtenus, qui accusent, pour le département, le chiffre de 92.525 fr. 10, il est procédé i l ' apurement des comptes.

Avant de se séparer, M. l ' Inspecteur d 'Académie, Président du Comité, tient à remercier tout particulièrement son Prési-dent d 'honneur , M. J . Desmars, Préfe t du Finistère, qui a apporté son concours le plus entier et le plus dévoué à l 'organisa-tion de la Journée dans le département.

M. Masbou adresse également ses remer-ciements à MM. les Membres du Comité, aux Maires du département, aux quêteurs et aux quêteuses, ainsi qu 'aux personnes qui, à un titre quelconque, ont contribué au suc-cès, dans le Finistère, de la journée orga-nisée en l 'honneur du grand savant.

M. l ' Inspecteur d 'Académie est particu-lièrement heureux de souligner l 'empresse-ment avec lequel les populations finistérien-nes ont répondu à l 'appel du Comité, en apportant aussi leur concours généreux au succès d 'une journée destinée à glorifier et à poursuivre l 'œuvre de Pasteur .

Comité départemental de« mutilé«, réformé«

et veuves de Guerre M. J. Desmars, Pré f - t du Finistère, a

l 'honneur de porter à la connaissance des anciens militaires intoxiqués par les gaz asphyxiants, qu'ils peuvent être admis, au titre de l 'article 64, à suivre à l 'Inhalatorium de Tourcoing (Nord), un traitement spécial par inhalations balsamiques.

Encouragements à la culture du châtaignier

Depuis l 'année 1919, il existe dans le département du Finistère, comme d'ailleurs dans les autres départements bretons, une commission chargée de répartir les subven-tions ayant pour objet d 'encourager la cul-ture du châtaignier, en vue d 'assurer l 'ave-nir de l ' industrie des extraits tanniques.

Cette Commission alloue, pour chaque châtaignier de haute tige, planté avec suc-cès, une prime pouvant s 'élever à un franc. Pour la première fois, cette année, des demandes dép r imés se sont produites dans le Finistère, et deux propriétaires de l 'ar-rondissement de Quimperlé, ayant planté chacun près de 1.000 plants, vont se voir attribuer de fort coquettes subventions.

S'il existe d 'autres propriétaires dans le même cas, c'est-à-dire ayant planté l 'hiver dernier des châtaigniers de haut* tige (au nombre de 50 au moins), ils peuvent égale-ment obtenir la prime en adressant à la Préfecture avant le 15 septembre une décla-ration sur t imbre faisant connaître le nom-bre de hautes tiges qu'ils ont plantées, ainsi que la situation des plantations (commune, sections et numéros de3 parcelles cadas-trales).

Changement de c lasses de mobil isation

des ré«ervl«tes mariés Par modification à son instruction du

26 juillet 1923, M. le Ministre de la Guerre a décidé de porter, au 30 septembre inclus, le délai imparti aux réservistes, pères de famille, pour faire leurs déclarations à la Mairie en vue de bénéficier des dispositions de l 'article 58 de la loi du 1" avril 1923 sur le recrutement.

Foires de la Semaine Lundi 10 septembre. — Kerdévot (en

Ergué-Gabéric), Landudec, La Forêt Foues-nant, Plouhinec, Le Folgoêt , Lesneven, Huelgoat, Kergloff, Ménez-Hom (en Plomo-diern), St-Thégonnec.

Mardi 11. — Plabennec, Plouigneau. Mercredi 12.— Bannalec. Jeudi 13. — Plonéour-Lanvern, Guipa-

vas, Hanvec. Vendredi 14. — Douamenez , Coray, Le

Faou, La Feuillée. Samedi 15. — Quimper, Ploaré, Lander-

neau, Landivisiau.

Les Marchés QUIMPER.—1" septembre.— Beurre, la liv.,

5 fr. à 5 fr. 50 ; œufs, la douzaine, 4 fr. 50 à 4 fr. 75 ; poulet", vieux, la couple, 18 à 20 fr. ; jeunes, 10 à 15 fr. ; lapins, la pièce, 8 à 12 fr . ; carottes, lo paquet, 0 fr. 30 à 0 fr. 35 ; oignons, 0 fr. 30 ; navets, 0 fr. 20 à 0 fr. 25 ; chou*, la tôte, 0 fr. 20 i 0 fr. 30 ; haricots verts, la livre, 0 fr. 60 à 0 fr. 70 ; salade, la tête, 0 fr. 25 à 0 fr. 30 ; pommes de le:re, 14 à 18 fr. les 50 kilos ; blé noir, 33 à 35 fr. les 50 kilos; avoine, 24 à 26 fr. ; seigle, 27 à 28 fr. ; bœufs, 2 fr. 20 le kilo ; taureaux, 1 fr 90 ; porcs, 5 fr.

DOUARNENKZ. — 3 septembre. — Bœufs, le kilo, sur pied, 2 fr. 10 a 2 fr. 20; vaches, 1 fr.70 à 1 fr. 80 ; veaux, 4 fr. à 4 fr. 25 ; moutons, 3 fr. 20 à 3 fr. 30 ; porcs, 4 fr . 25 à 4 fr. 50 ; lapins domestiques, lu pièce, 5 fr. à 9 fr. ; pigeons, la couple, 3fr.75à 4 fr.; poulets, jeunes, 12 à l 3 fr. ; moyens, 16 a 18 fr. , gros, 23 à 26 fr. ; canards, la pièce, 10 fr. ù 11 francs ; oies, 16 à 17 fr. ; beurre de table, le kilo, 15fr. 50 s 16 fr. ; œufs, la douzaine, 5 fr. à 5 fr. 2i> ; pommes de terre, lea 50 kilos, 18 à 20 fr. ; carottes, le paquet, 0 fr. 40 ; oignons, 0 fr. 35 ; poireaux, 0 fr. 20 ; navets, 0 fr. 25 ; radis, 0 fr. 25 ; choux, la pièce, 0 fr. 23 à 0 tr. 40.

QUIMPERLÉ. — 1" septembre. — Bœufs de boucherie, le kilo, 3fr. à bfr. 10; vaches, le kilo, 2 fr. 30 » 2 fr. 50 ; porcs, le kilo, 5 fr. ; moulons, 3 fr . 60 ; veaux, le kilo, 4 fr. 30 à 4 fr. 50 ; fro-ment, 70 à 75 fr. ; seigle, les 100 kilos, 55 à 6 0 f r ; orge, lea 100 ki os, 42 à 48 fr. ; sarrasin, les 100 kilos, 48 à 52 ir. ; avoine, les 100 kilos, 45 à 50 fr. ; beurre, la livre, 5 f r . à 5 fr. 30 ; œufs, la douzaine, 4fr . 25 à 4 fr. 75; poulets, lu couple, 14 a 28 fr.

MORLAIX.— 1" septembre. — Froment, 80 fr. ; seigle, 58 à 60 fr. ; avoine, orge, 60 à 65 fr., 48 à 50 fr. ; son, 48 à 50 fr. ; pommes de terre, 10 ù 11 f r . ; bœufs, le kilo sur pied, 2 f r . 30 à 2 fr.50; vaches, 2 fr. 25 A 2 fr. 40; veaux, 2 fr.75 A 3 fr . ; moutor s, 2 fr. 75 à 3 fr.; porcs, 4 fr. à 4 fr . 25 ; beurre, le kilo, 8 fr. à 8 fr. 50; œufs, la douzaine, 4fr . ù* fr. 50 ; poulets, la oonple, 12 à 25 fr. ; lapins, la pièce, 2 à 12 fr . ; pigeons, 4 fr. 50 ii 5 fr.

A U X l ' i l l I L L Ë i « & S O C I E T E S L ' H ô t e l K E R - M O O H , à B é n o d e t , m e t

à vo t re d i s p o o i t i o n c u i s i n e s o i g n é e e t t o u t c o n f o r t p o u r V03 r e p a s d e m a r i a g e e t banque t* .

P o u r tous v o s I m p r i m é s Adressez-vous i

l ' impr imer ie d u Citoyen

Q U Ï M P E 1 * C o n s e i l m u n i c i p a l . - Le Conseil mu-

nicipal de notr t ville s 'est lénni hier soir mercredi. 36 qcastions figuraient à l 'o rdre du jour dont 12 ont été examinées en comité secret.

S e m a i n e a n g l a i s e . - Eu raison do 1 application de la semaine anglaise, les heures d 'ouverture des bureaux de 1s Sec-tion départementale des pensions, ancien séminaire, roo de Pont-l 'Abbé, et de la Sous-Intendar.">:-, * Quimp.-r, èont fixées comme suit :

Matin : 7 h. 45 à 12 heure» ; Soir : 14 heures à 18 h. 30. * Les bureaux seront fermés 1» samedi k

partir de midi.

L y c é e L a T o u r d ' A u v e r g n e . - Le Proviseur du lycée informe les familles qu il se tiendra à leur disposition à partir da 16 septembre tous les jours de 9 heures à midi et de 14 heures à Î6 heures, excepté le dimanche 23 septembre et les jeudis 20 et 27 septembre.

La rentrée a lieu le dimanche 30 septembre pour les pensionnaires. Lea cours repren-dront le lun i 1* octobre à 8 heures du matin.

O d e t - P a l a c e . - Direct ion: L. Le Bour-h i s . - Vendredi 7, Samedi 8, Dimanche 9 septembre 1923 :

Pathé Revne - Pathé Journal ; Le Veau d or (drame en 5 parties) ; Chariot trouve un emploi (oomiqae) ; Tao (2* épisode): U n -Trame subtile. '

Mercredi 12, Jeudi 13 septembre 1923-Le Ciel en l'an 2.000 (dessins animés) ; L

j agua r de la Sierra (drame eu 4 parties) ; U-. mari pour un dollar (comédie en 3 parties).

b r e l 9 2 3 " d U £ 9 a O Û t a u * 8 o p t o m -d r o 1 9 2 3 . _ Naissances : Cécile Ls Gallic, rue de Brest. 5 ; Hélène Bourhis, cô-teau du Frugy ; P*„l L e Bras, rue Elie Fré-ron, 12 ; René Goulitquer, rue neuve, 3 0 : P ier re Toulhoat , rue de Kerfeunteun, 9 ; Alain Phuez, rue Saint-Mathieu, 39 ; Geor-ges Qniniou, rue de Douarnenez, 56.

Décès : Laurent Q u i l k n , olombier. 38 ans. célibataire, rue de l 'Hosp i ce ; René Lsouénan, 12 *ns, rue de la Prison ; Yves Kervèvant, terrassier , 74 a n s , époux Du-rand , rue Sainte-Catherine. 14 ; Joseph Bourlaise, ronr . ch*l-ferrant , 20 ans, céliba-taire, rue de l 'Hospice ; Jean Auffret, culti-vateur, 41 ans, célibataire, rue de l 'Hospice : Marie P é r o n , ménagè re , 51 a n s , veuve Coulousrn, rue de l 'Hospice ; Jean-Mar i s Le Goyat, courtier, 63 ans, époux Morelli, rue de l 'Hospice, 17 ; Marcel Marchand, 2 ans, rue Saint-François, 13; Marie Volant, couturière, 26 ans. épouse Biger, rue de I Hospice ; Marie-Louise Goozien, ména-gère, 57 ans, veuve Burel, rue Yan-d'Argen», I I ; Catherine Accarie, femme de chambre , 19 ans, célibataire, rue du Lycée, 6.

Publications de mariages : Gaston Sa-laua, employé des contributions indirectes , domicilié à Qaimper, et Anna Nicolas, sans profession, domiciliée à Plougastel-Daoalaaj; — Jean Le Bec, charcutier , domicilié à Quimper, et Marie-Jeanne Le Goff, cultiva-trice, d jmiciliée à Plogonnec ; — Pie r re Lozach, électricien, et Margueri te Gléoaec, sans profession, domiciliés à Quimper ; — François Pichavant, chauffeur-mécani-iien, domicilié à Qaimper, et Marie-Anne Lo-zachmeur, cuisinière, domiciliée à Peuha r s .

P h a r m a c i e d e s o r v l o o . - Le dima.iche 9 septembre 1923, maison R zé, 14, rue des Reguaires .

S t f l f e S i ^ i S M M f c f i a M B M REMERCIEMENTS

•vhu F a n i i i i e s PONTET, PERODKAUot i H E P A U T remercient bù-n s incèrement toutes les personnes qui ont assisté aux obsèques de

M o n s i e u r C h a r l e s P O N T E T décédé à l 'âge de 69 ans, ainsi que toutes celles qai leur o:it témoigné de k eympatbio en cette douloureuse circonatsnce.

mmwmtr^mMmmmmi

A L'ELEGANCE l O - f t . « n e K e n é - M a d c c

— Q U I M P E R —

Exposition de Fourrures Grand CHOIX de Nouveautés

pour la Saison d'hiver

— O O U T X J B B —

f o u e s n a n f

Inauguration du monument Pa rke r . — On vieni d ' inaugurer , à FouosRant, lè « lach » élevé k la mémoire du pein:re et poète Jos Pa ik» r .

Après un service religieux, le cortège — où l 'on remarquait notamment, aveo les membres de la fédération régiooaliste bre-tonne, MM. Jadé et Danièlou, d é p u t é s ; Kéroulin, m»:r.- de Fouesnsnt , et les con-seillers municipaux de la localité — se rendit au motu ment qui se dresse dans le cimetière.

Des disco furent prononcés et des odeR récitées i n pied du mausolée.

Un banquet termina la cérémonie où l 'on célébra, commo il convenait , les méri tes do grand artiste quisuts ib ien chanter le charme du beau pays de Fouesnsnt .

L« fo rê f -Fou t imnf Fôto du cinquantenaire de la oom-

m u n e . — Dimanche 23 septembre 1923.— A 14 heures : course de bicyclettes (canto-nale) : P r i x : 35 fr., 25 fr . et*15 fr .

Dans l 'enceinte du Mestneur. — Droit d 'entrée, 1 f ranc (enfants, 0 fr . 50).— Man-geurs de ficelle, course d 'enfant«, sant en hauteur , courr.e d 'hommes, s -.ut en longueur , luttes : 150 fr . de prix, d a r s e s au biniou : rubans.

Sur 1'ijau. - - Mât de cocsgne, p r ix : 60 f r . Ré ga t e s : à l 'aviron, p r i x : 150 f r . ; à la godille, prix : Î0 fr .

La Municipalité ne r é p o i d r a pas des accidents.

Lanritc Le P a r d o n . — A l 'occasion du pardon,

des réjouissai 'o îs auront lieu le lundi après-midi, 10 septembre, avec le concours de 1* Lyre Concarr o «e.

Au progran: .ne : Courset de chevaux courses de bicyclette», biniou« toute la jour-née.

Page 3: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

L I C I T O Y E N

FonM'Ubbé La Raina des Brodeuses. — Jeudi der-

nier, 80 août 1923. a eu lieu, «aile de Bretagne-Cinéma, l'élection de la Reine des Brodeases.

La latte a été chaude. Mlle Armande Guya-der a été élne par 34 voix. Les demoiselles d'honneur, Marie Bléis et Lisette Morin, ont obtenn chacune 32 voix.

Mlle Gnyader a pris part, tont dernière-ment, aux fôtea du Mans, en qualité de déléguée de la Municipalité de Pom-1'Abbà.

Bratagno-CInéma. — Diman ha 9 sep-tembre : Les lies Bermudes (voy»iç-) ; Le Secret dea abîmes (drame en 4 parties) ; Au clair de lnnn (comédie).

Dimanche 16 septembre : Le Ciel en l'an 2000 (dessina animé«) ; Le Jaguar de la Sierra (drame en 4 parties) ; Un mari pour on dollar (comédie en S parties).

Jeudi 20 septembre : Théodora.

Plonéour-Lanvtrn Grand Bal. — M. Le R*un organise

dimanche prochain, à l'occasion ilt< pardon do Plonéour, un grand bal avec gavotte d'honneur dotés de prix très inté> e <sauts.

Plozévet Las exploits de M. Léostlo, vloalro.

— Plozévet passait di puis des annees pour être on bourg très calme.

Le presbytère ne faisait pas parler de lai et la mairie entretenait des rapports cor-rects avec son voisin.

M. Léoatic, 2* vicaire, nous est venu depuis quelques mois de Primolin et voici que le* chose* vont se gfUer. M. Loontic ne mêle de tout ; et, on l'a surnommé pour cela le Petit Journal.

Il a entrepris do fsire marcher Plozévet et d 'y civiliser les gens (sic). Ce petit homme a entrepris là nn travail de géant qui n'est pas à sa taille.

D'autres l'ont déjà essayé avant lui qui n'ont p"a réussi et qu'on a mis au pas.

Quoi qu'il en soit, M. Léostic a entrepris de vider l'école de filles de Plozéva au profit de celle de I.andudec et chaque di-manche il monte en chaire pour vitupérer les écoles laïques en général et colles de Plozévet en particulier.

Le dimanche 2 septembre, à l'église, les choses ont failli mal tourner. Un citoyon outré du langage de M. le vicaire ne le lui a paa envoyé dire.

M. Léostic a-t-il l'autorité nécessaire pour juger les écoles publiques de Plozévet T

Nous en reparlerons si M. le vicaire nous y contraint.

En parlant des écoles de Plozévet, il a parlé de ce qa'il ne connait pas. Les deux écoles sont dirigées par un directeur et une directrice hors ligne qui ont fait leurs preu-ves.

M. Lécnyer a fait recevoir cette année 25 élèves an certificat d'études. D'autre part, 12 de ses élèves ont obtenu le certi-ficat agricole, et l'un d'eux est classé dans nn rang excellent au concours du 2* degré.

Mlle Le Pape a eu 16 élèves reçues sur 17 présentées au certificat d'études. D'autre part, elle a obtenu le diplôme d'enseigne-ment agricole et ménager pour les 14 élèves présentées. Sur ces 14 élèves, il en est 7 qui se classent au concours d'enseignement agricole et ménager du 2' degré, en tète des élèves de tentes les écoles des arrondisse-ments de Qnimper et Quimperlé avec les n** 1,2 ,3et3bis ,6et6bis . Une autre les suit de près. Ces élèves appartiennent à la catégo-rie B. Une autre de ses élèves rient anssi troisième dans la catégorie A, celle des élè-ves déjà pourvues dn certificat d'études.

An lien de débiner l'école de Plozévet, vous devriez, M. le vicaire, salaer la nul-tresse distinguée qui la dirige et qui est entourée de toutes les sympathies et de tons les respects. Elle a fait ses preuves, Mon-sieur le vicaire, et vous n'avez pas encore fait les vôtrt s.

Jean Jacques.

Las fêtas. — Les fêtes de Plozévet (2 et 3 septembre), grâce au temps très favorable, à la valeur des prix et à l'excellonce de l'or-ganisation, ont brillé cette année d'nn éclat tout particulier. Dus milliers de visiteurs, attirés par le renom de gaieté de la corn mune, ont ren-pli, dimanche et lnndi, lei rues du bou.g :)«ven'.<es trop étrcit^s. Toute la jeunesse <tn Ploobinec. Mib ' lor , I.audu-•lec, PouldreuzM et Guiler se trônait c^s deux jours-là 6 Plozévet.

Le dimanche les sonneurs do Is <•• mmune. binious et buinbardea. qui sont <.u nom-bre de 6, parcourent les rues dan« ia m»ti née, ruban au chapeau, et, les vieux au s du pays mettent tous les coeurs en joie.

La matinée oat réservée anx enfanta. Mât de cocagne, courses à pied et course en sac alignent des petits gars dégourdis.

L'après-midi est occupée par deux courses de bicyclettes, une course à pied et une course de chevaux.

Les gavottes commencent & 18 heures et se poursuivent longtemps, giftee à l'entrain des danseurs. La gavotte d'honneur qui a lieu sur la place, éclairée psr les fiux le benga'e, obtient son habituel succès. De nombreux prix sont répsrtis entre les meil-leur« danseurs.

Ensuite et jusqu'à une heure avancée de la nuit, les couples tournèrent salle Kérouédan.

Le lendemain, lundi, était le jour de la foire de Plozévet. Des jeux divers rempli-rent encore la matinée, au milieu de la foule des cultivateurs de la région attirés par le double intérêt des affaires et du plaisir.

L'intérêt principal de l'apréL-rnidi rési-dait dans la course internationale de bicy-clettes, qui devait aligner les meilleurs coureurs de la région, grâce aux prix élevés et aux nombreuses primes dont elle était dotée.

D'abord eurent lieu successivement une course à la valise, qui obtint le plus vif •uccès comique, et une couise de chevaux, qui fut très disputée.

Le départ de la grande compétition cy-c'iste fut donné ensuite sur la route de Wuimper. L'épreuve fut passion-jante, vi-goureusement disputée d'un bout a l'autre. A déplorer, malheureusement, l'accident survenu,à Plogastel, à l'excellent routier I.e Gournèrec, de Lorient, qui tomba malen-contreusement et se brisa la clavicule.

Une course de consolation... consola enfin de très bons régionaux, mal favo-risés psr le sort.

Et tout finit par des danses, les binious, d'abord, sur la route, un excellent orchestre, ensuite, salle Donnart.

Remarqué particulièrement l'entrain des gavottes, qui reviennent à la mode. Remar» qué aussi le succès des binious.

En résumé belle et bonne fête dont il faut féliciter les organisateurs.

Les résultats des courses COQ»« à pied (hommes) : 1" prix, Guillou

Alain ; 2 , Cet • Joseph ; 3 , H jceôt ; 4 \ Ker-veillant.

Course cycliste (communale) : 1«' prix, Coïc j 2 , Madec ; 8", Gonrlaouen ; 4', Vi-goureux.

Course de chevaux (régionale) : 1" prix, Péhirin, Meilarn • 2', Le Gonil, Douarnenez; 3', Laurent, PoiU-Croix; 4', Le Gall, Plo-zévet.

Course cycliste (cantonale) : 1« prix, Ma-dec, Plozévet ; 2", Pavec, Plonéour ; 3', Gonrlaouen, Plozévet ; 4', Le Floc'h, Plo-néour.

Courso à la valixe (enfant») : 1" prix, Le Nay ; 2 \ Penven ; 3\ Kerloc.'h ; 4-, Simon ; 5 , Guellec ; fi-, Gourlaonen.

Course -te chevaux (cantonale) : 1** prix, Le Gall, Plozévet ; 2\ Kervahu, Laududec ; 3', Laurent, Pont-Croix.

Course cyclistr (internationale) : 1«' prix, Joa, Lorient ; 2\ Kèriel, Landerneau ; 8', Thibaut, Hennebont ; 4', Jaflrédou, Lan-derneau.

Course do consolation : 1er prix, Le Gall, Pouldergat ; 2 , Normant, Landudec ; 3~, Vigouroux, Plozovet.

Tréboul Les Régates . — Voici le programme

des règaittqui amont lieu dimanche après-midi, !) septembre :

Courses do bateaux de pèche : 1" série. — Dcpart à 1 h. 30. — Chalou-

pes de pé'.-he de 22 pieds de quille et au-dessous (3 prix).

2" série. — Dopart 1 h. 40. — Csnot do pê?he de 18 pieds de quille et au-dessous (8 prix).

8* série. — Départ » 1 h. 50. — Canots de pêche n'excédant pas 8 mètres de (été en léte (3 prix).

Hors-séries. — Départ à 2 h. — Batesux non pontés do 5 m. 50 de bont en bout et au-dei'sous (3 prix).

Course de yachts. — Départ à 2 h. 10 (3 prix).

Canots annexe» de bateaux de pêche sans fausse quille. - 1'« série. — Départ à 2 h. 20, — Avec misaine.

2* série. — Départ à 2 h. 30.— Avec 4 avi-ror.s et gouvernail, armés par de jennes marins do moins de 20 ans.

3* série. — Départ k 2 h. 40. — A la go-dille avec un aviron de queue. Course réser-vée RUX jennos marins de moins de 20 ans.

Course de périssoires (à 1 psgayeur).— Départ I 2 h. 50.

Coursoti de natation réservées aux jeunes marins. — Seniors nu-dessus de 15 ans et juniors tn-desaous <'e 15 ans.

A 4 heures, sur le quai, — Musique, jeux publics, courses k pin', courses en sac, mât horizontal sur l'eau (nombreux prix).

I.es inscriptions seront reçues chez Mme Cam, jusqu'au dimanche matin 11 heures.

ftudlerne Une v e s t e d ' h o n n e u r à J a d é Monsieur le Rédacteur en chef,

Les articles de Y Ouest-Eclair et du Petit Breton ont fini de couler Jadé et ses amis par ici. Jusqu'à présent, on disait des répnblicains-démocrates qu'ils étaient des trubardel, c'est-à-dire des trompeurs, en ce sens qu'ils promettent beaucoup et qu'ils ne tiennent pas ce qu'ils promettent.

On ne dira plus d'eux seulement qu'ils promettent pins de beurre que de pain, mais bien qu'ils sont aussi des menteurs, ouc'h penn gaouicrien int.

Le compte rendu du Citoyen était l'exacte vérité, tandis q:-.e teint d->s journaux de Jai'é n'est qu'un long mer songe.

Nous ne. savon; si los g. is qui les liront dans le cord du département se laisseront in' uire en erreur.

Ici, à Audiernc. dsns ln canton de Pont-Croix et dsns les csntons voisins, personne ne sera dupe des mensonges de l'Ouest-Eclair et du Petit Breton et Jadé s'est fsit un tort énorme en écrivant ces articles faux d'un bout à l'autre.

Quand on a reçu le pied au derrière, on ne crie pss qu'on est vainqueur.

On en avait assez de Jadé. A présent, on en ost dégoûté.

Puisque Jadé est fier de sa défaite, on va ouvrir nne souscription pour lui offrir une veste d'honneur.

Recevez, MonBieur le Rédacteur en chef, l'assurance de mon amitié.

Jean GARVEN.

CHATEAULIN U fluelgoat

Fôte laïque. — La section de défense Inique du Huelgoat a décidé de procéder, au Huelgoat, le 9 septembre 1923, à une grande manifeststion laïque et républicaine compre-nant :

1° A 10 heures, salle do la Mairie, un grand meeting laïque. Prendront la parole au cours de celte réunion : MM. Lalouët, avecat, maire du Huelgoat, vice-président de la section de défense laïque; Le Bail et M 'sson, députés ; Le Meur, délégué du Comité départemental de défense laïque.

'¿* A 12 henres, hôtel Person, un grand bauquet populaire par souscription, montant de la souscription : 8 francs par personne.

3° A 15 heures, salle de la Mairie, une mstinée récréative et artistique avec le concours de membres de la section et de nombrecx artistes de la région.

4* A 21 hourea, salle de la Mairie, un bal populaire, à grand ovehestre, avec le con-cours de mnsiciens de Morlaix. Prix de l'entrée : 8 francs.

Un grr.npe de municienH de Morlaix se fora entendre pendant le banquet et durant la matinée récréative.

Toutes les personnes désireuses de pren-dre part au banquet Bont priées de vouloir bien adresser leur souscription à M. Le Floch, trésorier, institnteur au Huelgoat.

Les républicains sincères et les vrais laïques auront à cœar d'assister à cette imposante manifestation.

Crozon Inauguration — La cérémonie d'inau-

guration du monumunt aux morts de la guerre aura lion a Crozon dimanche pro-chain, 9 septembre.

:>l«yb«n La retralto de M Qestln. — M. Ges-

tin, directeur d'école à Pleyben, est admis à la retraite et vient d'é.re remplacé dans ses fonctions. Cette nouvelle ne surprendra per-sonne, car nous savions tous dans quelle situation pénible se trouvait notre malheu-reux collègue depuis la guerre.

Mobilise avec la classe 1889, Gestin ne tarde pas à être frappé cruellement par la guerre. Son fils unique, en effet, un brillant élève de l'Ecole Normale de Sainl-Cloud, disparaît bientôt dans la grande mêlée et, peu de temps après, Gestin lui-même tombe,

frappé de paralysie. Le coup était rude. Mais ce maître dévoné ne se laissera pas abattre par le mslhenr. Quoique paralysé de la langue, il teprend bientôt sa classe avec un grand courage, et c'est ainsi que, depuis sept ans, nous pouvons voir, à Pleyben, un instituteur, piesquo privé de la parole, diri-ger une école avec autant de distinction que les meilleurs maîtres du département.

L'Administration elle-même n'était pas sans apprécier les qualités de cet éducateur d'élite, et l'un de ses chefs disait encore, il y a pou de temps : « M. îeatin c'est le meil-leur instituteur que je connaisse. »

Cette appréciation flatteuse était bien méritée car nul plus que Gestin n'avait à cotar de faire toujours son devoir, et de se perfectionner sans cesse dans son métier d'éducateur.

Nous nous voyions souvent pendant les vacances, msis jamais je n'ai quitté ce bon apôtre sans emporter, ponr ma classe, un peu de son expérience ou un encourage-ment.

Gestin était appelé à un brillant avenir. Mais le sort lui est toujours contraire. Aujourd'hui les souffrances morales et phy-siques ont tellement épuisé cet homme de cœur qu'il se trouve contraint d'abandonner la lutte. Il se retire sans bruit, mais aimé et estimé de tous.

Mais cet homme, qui a tant honoré l'Uni-versité, n'avait-il pas le droit d'être honoré par elle à son tour? La République avait le devoir de récompenser ce grand éducateur du peuple et cette victime de la guerre, et, ce n'est pas sans un serrement de cœur que ses collègues du Finistère ont vu, cette a n n é e , s ' é t a l e r dans les j o u r n a u x la l iste des récompenses décernées par le ministère de l'instruction publique. C'est que le nom de Gestin, en effet, contrairement à l'attente de tous, n'y figure nulle part. Les bons ser-vices, le dévouement môme de ce maître d'élite seraient-ils donc déjà oubliés!

Oui, Gestin avait droit à la reconnaissance de la République, car c'était aussi, on peut le dire, un «faisear» de républicains. Il tra-vaillait discrètement, mais sa parole était si persuasive, si convaincante, qu'il gagnait toujours l'homme à ses idées. Los républi cains de Tréogat et de Quéménéven, en par-ticulier, n'ont pas oublié le précienx conseil-ler qu'ils trouvèrent en leur ami Gestin et ils se félicitent encore de l'avoir eu pour guide dans les grandes luttes d'antan.

Le journal « Le Citoyen » a toujours trouvé en Gestin un de ses meilleurs auxiliaires, et je sais qu'il sera heureux comme moi, de rendre à nn ami malheureux l'hommage qu'il mérite.

Mon cher Gestin, au nom du personnel enseignant do Finistère, au nom de la Répu-blique que tu as si bien servie, je te salue.

Un instituteur républicain.

I

BREST Un dirigeable & Gulpavas. — Le diri-

geable A. T. 14 des services aéronautiques de la marine, venant du centre de Montebourg, situé à30 km. de Cherbourg, a atterri, mardi matin, dans d'excellentes conditions, au centre de Guipavas. Il y demeurera vraisem blablement quelque temps avant de repren dre son essor vers Rochefort, son centre d'attache.

11« MoSène Le olérloallsme. — Il y aura bientôt

deux ans, M. le curé de l'Ile Molène refusait le baptême à nn bébé sous prétexte que les deux frères de la nouvelle maman fréquen-taient l'école laïque. L'instituteur privé, un prêtre lui aussi, mais un prêtre non fana-tique, donna néanmoins le sacrement solli-cité.

Depuis quelque temps notre curé a braqué les canons de l'église contre la musique qui, pour lui, n'adoucit pas les mœurs. Du haut de la chaire des ordres furent donnés anx paroissiens pour faire disparaître les gramophoneB. Il y eut des gens récalcitrants. Dèslors, notre représentant deDieu changea de tactique et ent recours à de vils procédés tel que celui qu'atteste la lettre suivante :

<< Monsieur et Madame « J'ai le regret de vous dire qu'après

« m'étre assuré de ce que vous faites et « laissez faire, et après avoir consulté, je ne « puis accepter cette année pour la commu-« nion solennelle votre fille J

« Elle pourra communier le môme jour « que leB antres, mais à part, et pas en blanc. « Elle ne suivra pas non plus la Retraite « avec les autres.

« Ne me dites pas qu'il y a d'autres dans « votre cas. Ceux-là subiront comme vous « les conséquences des désordres qu'ils font « ou tolèrent, s'ils n'ont déjà été punis.

(( Croyez bien que la peine de votre Pas-(( teur est plus grande que la vôtre.

(( Sentiments toujours dévoués. « S. LE GALL,

Recteur ». Votre lettre, Monsieur, prouve votre mau-

vais esprit. J'estime que ce procédé, pure-mont vexatoire, est contraire à votre carac-tère sacerdotal.

X... Plouzané

Un cultivateur tombe d'un tas de paille et se tue. — M. Jean Jézéquel, 40 ans, journalier au service de Mme Mil-lour, nltivatrice à Ker-ar-Bellec, monta, pour en resserrer les liens, snr un tas de paille qne le vent menaçait d'éparpiller.

Alors qu'il se trouvait au sommet du tas de paille un violent coup de vent lui fit per-dre l'équilibre et le malheureux vint s'abat-tre sur le sol. Relevé sans connaissance par les témoins de l'accident, il fut transporté à la ferme, puis, do là, à son domicile à Poul-ar-c'hoat, en St-Pierre-Quilbignon, où il expira dans la soirée, Bans avoir repris ses sens.

Jézéquel laisse une veuve et 5 orphelins.

MORLAIX Sizun

L'af fa ire Q u é m é u e u r Seznec se fait, de nouveau, beaucoup par-

ler de lui depuis 8 jours. D'abord, c'est une lettre à sa femme qui est interceptée, et dans laquelle Seznec demande à son épouse de gagner de faux-témoms à sa cause. Ensuite, c'est le double plancher de Morlaix. Pois, enfin, c'est la tentative d'évasion de l'in-culpé. Seznec avait réussi à s'échapper de sa cellule en y creusant un large trou à l'aide d'une crémone de fenôtre. Il fut arrêté par le gardien chef de la prison au moment même où il allait escalader le mur de la maison d'arrêt. Se voyant repris, il s'écria « tuez-moi, tuez-moi ».

Plusieurs fois questionné depuis, Seznec a toujours nié d'être pour quelque chose dans la disparition de M. Qaéménour. Aux questions par trop embarrassantes, il se con-tente de répondre : (( Je ne pnis rien dire puisque je ne sais rien ».

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tallation d'un peloton de gendarmerie mobile à pied à la caserne Kervéguon. l o r Lo' . — Terrassement,

maçonnerie, ciment, dal-lages, empierremonts . . .

2® Lot. — Plâtrerie, carre-lage 80.000.00

3° Lot. — Charpente, me-n u i s e r i e , quincaillerie, am. blement (objets en bois) 100.000.00

4® [.ot. — F o r r o n n e r i o (amoublement, objets mé-talliquen)

5® Lot, — Plomb, zinc, cui-vre, canalisa'.ionp

6® Lot. — Pciniure, collage de papier do tenture, vi-trerie

MARCHÉ SUR DEVIS b) Construction d'un pavillon pour six

ménages à Kervéguen. r Lot. — Terrassement, mi çonnorie, ciment, dal-lages

2® Lot. — P à rerin, carre-lcge, hourdia

3® Lot. — Charpente, mo-n u i s e r i o , quincaillerie, ameublement (objets en boin)

4® Lot, — F e r r o n n e r i e (umoublement, objets mé-talliques)

5®Lot.— Peinture et vitrerie Les évaluations ci-dessusne sont qu'ap-

proximatives. Le cahier des charges et les piôcos du

marché sont déposés à la Chofforio du Génie do Brest, Piace du Château, où l 'on peut en prendro connaissance do 9 heures à 11 heures et de 14 heures à 17 heures.

Les pièces nécessaires pour être admis

83.500.00

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42.000.00

22.000.00 4.100.00

à concourir devront être fournies au plus tard le 18 septembre 1923.

Pour tous autres renseignements, con-sulter les affiches.

Questions Agricoles Enseignement agricole et ménager

dans las Ecolas primaires publiques

Il est admis aujourd'hui, par la grande majorité des cultivateurs, que, pour tirer d'une ferme le plus grand rendement, il ne suffit pas d'ôtre bon praticien ; il faut que la pratique soit éclairée, guidée par la science agricole.

Où les jeunes cultivateurs peuvent-ils acquérir cette science ? Il existe bien des écoles d'agriculture ; mais elles «e recru-tent surtout paimi les enfants des moyens et des grands propriétaires ; il est diffi-cile aux petits cultivateurs d'y envoyer leurs enfants.

C'est pour donner à ces derniers les connaissances scientifiques indispensa-bles pour mener à bien l'exploitation d 'une ferme que le législateur a créé, par la loi du 2 août 1918, des cours d'ensei-gnement post-scolaire agricole et ména-ger, destinés aux jeunes gens et aux jeu-nes filles de plus de 13 ans.

Huit cours fonctionnent actuellement dans le département du Finistère ; leur nombre s'accroîtra chaque année.

Ces cours rendront certainement les plus grands services ; il est apparu cepen-dant qu'ils ne seront réellementefficaces que si l'on donne une orientation agri-cole à l 'enseignement dans les écoles primaires.

Aussi lo Conseil général et l'Office agricole du Finistère ont-ils, pour enga-ger les instituteurs et les institutrices à entrer dans cette voio, l 'intention d'ou-vrir dans chaque canton du département un concours d'enseignement agricole entre les élèves des écoles primaires (con-cours de 1 e r degré) et, dans chaque arron-dissement, un concours de 2* degré entre les meilleurs élèves de chaque canton.

Cette année, à titre d'expérience, les concours n'ont eu lieu que dans les can-tons du Sud-Finistère et, bien que le programme n'ai t été publié que tardive-ment, de nombreux élèves se sont pré-sentés.

Les connaissances agricoles des can-didats, agricoles et ménagères des candi-dates, étaient bonnes malgré une prépa-ration un peu rapide, et, sans nul doute, quand l 'enseignement orienté vers l'agri-culture se poursuivra toute l 'année sco-laire, les résultats obtenus seront très satisfaisants.

Voici le palmarès dos concours de 1923 : Concours agricole de 1" degré

Ont obtenn le diplôme de 1" degré : Aspirants. — Catégorie A. — Jolivet

Alfred, Plonéonr-Lanvern ; Le Moal Jean, Plonéoui-Lanvern ; Hénaff Sébastien, Plo-névez-Porzay ; Jain Corentin, Plonévez-Porzay ; Le Gouili Alain, Plozévet ; Le Qnéré Yves, Plozévet ; Le Pape Alain, Plo-zévet ; Trépos Alain, Plozévet ; Madec Jean, Plozévet ; Le Sali Alain, Elliant ; Boédec Bernard, Elliant ; Benot François, Bannalec.

Catégorie B. — Hélias Alain, Gourlizon ; Ploohinec Jean, Landudec ; Guellec Jean-Marie, Landndec; Toussy Jean, Landndec; Toullec Joseph, Plogastel-St-Germain ; Brigant Pierre, Plogastel-St-Germain ; Ca-névet Pierre, Plogastel-St-Germain; Carion Henry, Plogastel-St-Germain ; Le Contel Jean-Marie, Plogastel-St-Germain ; Le Gac Pierre, Plogastel-St-Germain ; Strullu Jean, Plogastel-St-Germain ; Gonrret René, Plo-gastel-St-Germain ; Coroller Guillaume, Plozévet ; Le Guellec René, Plozévet ; Le Quéré Jean, Plozévet ; Gouili Sébastien, Plozévet ; Gadonna Jean, Plozévet ; Le GoffJoseph, Plozévet; Poupon Jean, Plo-gonnec ; Hélias Jean, Plogonnec ; Philippe Jean, Plogonnec ; Le Nédélec Yves, Poul-dergat ; Co»jou Corentin, Pouldergat ; Cel-ton Corentin, Pouldergat; Chevalier Jean, Plotiévez-Porzay ; Doaré Pierre, Plonévez-Porzay ; Peyron Maurice, Plonévez-Porzay ; Hénafl Yves, Plonévez-Porzay ; Le Roux Pierre, Plonévez-Porzay ; Le Gars Joseph, Plonévez-Porzay ; Horellou Jean, Ploné-vez-Porzay ; Yannic Alexandre, Piovan ; Tymen Jean, Piovan ; Thomas Jean, Pio-van ; Loussou&ru Altxandre, Piovan ; Glaz Jean-Marie, Piovan ; Le Faon Jean-Louis, Piovan ; Vigouroux Jean, Pouldreuzic ; Hénafl Baptiste, Pouldreuzic ; Mazo Zéphi-rin, Pouldreuzic ; Le Corre Joseph, Poul-dreuzic ; Le Corre Charles, Pouldreuzic ; Le Corre Corentin, Pouldreuzic ; Barel Aiaip, Pouldreuzic ; Le lierre René, Poul-dreuzic ; Simon Jacques, Plonéour-Lan-vern ; Cloarec Michel, Plobannalec ; Lucas Louis, Plobannalec ; Garrec François-Marie, St-Jean-Trolimon (Kerbascol) ; Le Pape Guillaume, Tréguennec ; Taniou Jean, Tréguennec ; Carion Jean-Louis, Tréméoc; Quéré Yves, Tréméoc; Riou Pierre, Edern; Caugant Yves, Edein ; Le Menn Hervé, Edern ; Kerherné Pierre, Edern ; Salaun Maurice, Edern ; 'l'allée Alain, Edern ; Salaun Yvon, Edern ; Coriou Pierre, Nizon ; Coriou Louis, Edern ; Daniélou Jean[ Nizon ; Droal Pierre, Nizon ; Ollivier Ar-mand, Nizon ; Ollivier Louis, Nizon ; Pézennec Joseph, Nizon ; Postée Félix, Nizon ; Sinquin Jean, Nizon ; Tallec Joseph, Nizon ; Flécher André, Clohars-Carnoôt ; Hays Joseph-Julien, Clohars-Carnoêt ; Pré-vost Julien-Jean, Clohars-Carnoôt ; Conan Christoi'he, St-Yvi ; Le Meur Victor, St-Yvi ; Le Reste Alain, St-Yvi ; Le Roy Lucien, St-Yvi ; Guennou Pierre, Melgven; Le Dœufl André, Pleuven ; Hémon Gré-goire, Landudal ; Cangant Pierre, Landn-dal ; Bras Alain, Landudal ; Fichant Fran-çois, Landudal ; Bertholom Hervé, Landu-dal ; Conan François, Landudal; Pennarun Hervé, Landudal ; Pennec Pierre, Uriec ; Guivarch Pierre, Briec ; Le Gars Yves-Marip, Briec ; Bourhis Yves, Briec ; Fean-tenn Yves, Briec ; Le Guen Jean-Marie, Briec ; Clerch Jean, Bannalec ; Bolloré Alain, Elliant ; Lennon Mathurin, Elliant ; Cotten Jérôme, Elliar.t; Saux Louis, Elliant; Philippo François, Elliant ; Poiriel Jean, Elliant ; Barré Guillaume, Elliant ; Quémé-ré Hervé, Elliant ; Rannou Alain, Elliant; Le Meur Jérôme, Elliant; Bonédec Benja-min, Elliant; Bihan Hervé, Elliant; Ker-gourlay Bernard, Elliant ; Kergourlay Alain, Elliant ; Kergourlay René, Elliant,

Concours agricole de 2' degré Ont obtenn le diplôme de 2« degré, ainsi

qu'un ouvrage d'agriculture : Catégorie A (ordre de mérite), — Le Gac

Mathieu, Flatrès Pierre, Elliant ; Goenvic Alexandre, Bannalec.

Catégo.ie B. — Le Gac Pierre-Marie, Briec ; Goalec Louis, Bannalec (Eglise Blanche) ; Floch Jacques, Le Moal Isidore, Guénolé Jean, Plonéour-Lanvern ; Guérct René, St Yvi ; Kéraves Pierre, Tréguennec ; Hémon Pierre, Briec ; Kerouédan Jean-Louis, Pouldreuzic; Donge Corentin, Guir-riéc Hervé, Plonéonr-Lanvejrn ; Trella Alain, Briec; Cloirec Yves, Elliant ; Bosser Henri, Pouldreozic ; Simon Pierre, C0Ï2 Pierre, Plonéonr-Lanvern ; René Pierre, Edern; Maréchal Linrent, Plonéour-Lan-vern ; Péton François, Landndec ; Meur Jean-Marie, Briec ; Conet René, Gourli-zon ; Drézen Alphonse, Piovan ; Stéphant Otin, Plonéour-Lanvern ; Varron Paul, Clohars-Carnoët ; Alour Jean-Louis. Briec; Strullu Pierre, Plozévet ; Gonil Mi'-hel, Esquibien ; Cossec Pierre-Marie, Ploban-nalec ; Le Boîztr Alain, Plogastc'-S" Ger-main ; Vaillant Michel, Plonéour-Lanvern ; Guiffant Henri. Edern ; Coroller J«an, Poul-dergat ; Bourdon Michel, Landndec ; Goa-zien Jean, Plonéour-Lanvern ; Caradec Jean, Peumerit ; Velly lean, Briec; Las-tennet Etienne, Briec ; Pouchous Corentin, Plogastel-St-Germain ; Marchand Jean-Marie, Louarn Louis, Gérée François, Briec ; Rolland René, Tréméoc ; Toulhoat Jean, Edern ; Bonllis Nieolao. B4n^det ; Dréau Jean, PJeuven ; Daoudal Pierre, Pann Jean-Louis. Briec : Le Honufï René, Plogonnec ; Lautridou Emiie, Piovan ; Le Reun Jean, Plonéour-Lanvern ; Guyader Joseph, Edern ; Jolivet Louis, Plogastol-St-Germain ; Bernard J«-an, Pionévez Porziy; David Jean-Pierre, Edern ; Le Golf Coren-tin, Fouesnant ; Le Menn Jean, Briec; Paillard Hervé, Edern.

Concours agricole et ménager de 1" degré Ont obtenu le diplôme de 1" degré : Aspirantes. — Catégorie A. — Le Bars

Marie, Plonévez-Porziy ; Gall Eugénie, Bannalec ; Provost Joséphine, Bannalec.

Catégorie B. — Cariou Helène, Coquet Anna, Carval Jeanne, Pellé Anna, Fily Anna, Cléden-Cap-Sizun ; Donnart Jeanne, Cajean Antoinette, Moarrain Anna. Pion-hinec ; Kerloch Marie, Ansquer Hélène, Gadonna Bernadette, Le Goff Marie-Anne, Le Bihan Anne, Julien Marguerite, Selari-nec Marie, Plozévet ; Le Marc Marie, Mar-tin Marguerite, Plogastel-Saint-Germain ; Philippe Marie, Cariou Marie-Anne, Plo-gonnec (St Albin) ; Côrcnfï Marie, Hélias Germaine, Plonéour-Lanvern ; Rospars Co-rentine, Landudal; Le Nir Marie, Kergué-len Louise. Clohars CarnoSt; Daouial Jo-séphine, Herpe Lucienne, Rivière Anna, Rosporden ; Gaonach Marie, Haiban Marie, Briec; Goapper Sidonie, Ollivier Margue-rite, Nie Ernestine, Bannalec ; Hervé Anna, Lamanda Germaine, Rousseau Lonisette, Scaër; Feuntenn Yvonne, Penhars.

Concours agricole et ménager de 2' degré

Ont obtenu le diplôme de 2e degré, ainsi qu'un ouvrage d'économie ménagère agri-cole :

Catégorie A (ordre de mérite). — Déniel Catherine, Rosporden ; Ezel Jeanne, Poul-dergat ; Le Bourdon Odette, Plozévet ; Donal Marie, Rosporden.

Catégorie B. — Penven Jeanne, Rospor-den ; Le Goff Marie, Lucas Emilie, Le Bihan Marie, Plozôvtt ; Hascoët Anna, Briec ; Lucas Anna, Cornée Mélanie, Plo-zévet ; Le Naour Marie, Rosporden ; Le Reun Marthe, Fouesnant; Guennou Marie, Pont-Aven ; Le Garrec Célestine, Clohars-Carnoët ; Signour Marie, Penhars ; Le Qnéré Marie, Plozévet; Créchemine Marie, Bannalec ; Le Berre Marie, Saint-Jean-Trolimon; Marzin Anna,Cléden-Cap-Sizan; Rogel Jeanne, Plouhinec; Doogaet Marie, Landudal ; Le Gouzien Marie, Plonéour-Lanvern ; Hélias Philomône, Gourlizon ; Guillou Germaine, Rosporden ; Le Treis, Scaër.

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Le Concours laitier et beurrier de paris

Au concours d'Hazebrouck et au con-cours de Paris, la race normande a été battue par la race flamande.

La vache classée la première a donné, par 24 heures, 26 litres de lait et I kilog. 088 de beurre ; la deuxième, 24 litres de lait et 1 kilog. 072 de beurre.

Une bretonne pie-noiro a donné, en 48 heures, 17 litres de lait etO kilog. 769 de beurre.

Une bretonne froment a donné 23 litres de lait et 1 kilog. 309 de beurre, en 48 heures.

Le Sainfoin Cette plante est vivace comme la lu-

zerne dont j 'a i parlé précédemment. Le sainfoin se cultive dans toutes les par-ties de l 'Europe. C'est un fourrage très précieux, parce qu'il s 'accommode de ter-rains médiocres ; il réussit sur des terres calcaires, sur des terres sèches, sablon-neuses et graveleuses pourvu que le sous-sol soit perméable, car sa racine est très pivotante ; elle plonge directe-ment à une assez grande profondeur.

Les terres argileuses, froides, compac-tes ou humides ne lui conviennent pas. II craint beaucoup l 'humidité et résiste à la sécheresse ; aussi est-il une grande ressource pour la culture du midi.

On prépare les terres comme pour la luzerne.

On sème à la volée, en automne ou au printemps. Pour le midi, les semis d'au-tomne valent mieux. Ou ensemence or-dinairement sur une céréale en terre, comme pour lu luzerne.

On répand 4 à 5 hectolitres do graines par hectare. Comme cette légumineuse est la plante fourragère des pays pau-vres, on ne la fume pas fortement. La plus petite fumure est de 8.000 à 10.000 kilos de fumier, pour obtenu 1.000 kilos de foin. C'est celle qui est le plus ordi-nairement employée.

On sème quelquefois le sainfoin avec

Page 4: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

L B C I T O Y E N

le trôflo rouge, comme pour la luzerne, pour rendre la récolte plus abondante.

J. C. à T.

Le» Engrais

A (facile l imite convient 11 de s'ar-rêter au point de vae de* dose» d'engrais A employer. Les différentes récoltes exigent pour

leur formation des quantités croissantes d'éléments fertilisants, et il faut plus d'engrais pour porter, par exemple, une production de blé do 26 à 30 quintaux à l 'hectare que pour la faire passer de 15 à 20 quintaux.

En d'autres termes, les rendementsne croissent pas toujours proportionnelle-mont aux doses d'engrais employées ; à partir d 'une certaine limite, ils vont en diminuant.

C'est pour cette raison que dans beau-coup do milieu on croit pouvoir en con-clure qu'il est inutile, au-delà d 'une certaine limite, d'employer de fortes doses d'engrais parce qu'elles paieraient moins que de faibles doses.

Le professeur Lemmermann, dont les travaux agronomiques jouissent d 'une certaine réputation en Allemagne, a voulu vérifier expérimentalement s'il ne convenait pas de rectifier quelque peu cette interprétation par trop rigoureuse.

De ses essais, il résulte que la loi du rendement décroissant énoncée plus haut peut être influencée par les autres facteurs de la végétation et un certain nombre de circonstances accessoires :

C'est ainsi que dans des sols particu-lièrement pauvres en potasse, ce n'est pas le premier quintal d'engrais potas-sique qui produit les excédents de ren-dement les plus élevés, mais le deuxième et môme le troisième quintal agissent beaucoup mieux que le premier.

Il en est de môme pour l'acide phos-phorique dans des sols fortement ferru-gineux et pour l 'szote dans des sols perméables.

Le professeur Lemmermann croit donc que la loi du rendement déciois sant subit dans la pratique toutes sortes d'exceptions et que dans de nombreux cas, si l 'augmentation de rendement et le bénéfice net relatif sont plus faibles avec des doses croissantes d'engrais qu'avec des applications réduites, le bé néfice net absolu est toujours obtenu par les plus fortes fumures, lorsque celles-ci peuvent exercer normalement leur action.

C'est donc une erreur de conclure en généralisant qu'il n 'y a pas intérôt à accrottre les doses de fumure.

Une telle interprétation non seule-ment serait contraire, mais, pour des raisons d'économie nationale, ce serait une grande faute, dit le professeur Lem-mermann, si, partant des fausses hypo-thèses, nous ne faisions pas tout ce qui est en notre pouvoir pour pousser notre production à l'aide des engrais, aussi loin que le profit le permet.

Il est du devoir du cultivateur, 9joute-t-il, de déterminer, par des essais appro-priés, jusqu à quelle limite de fumure il peut monter dans les conditions de son exploitation, pour pouvoir obtenir des rendements maxima, sans nuire au pro fit qu'il doit en tirer.

Petites recettes pratiques Destruction des] berbes

dans les al lées et dans les cours

Un moyen particulièrement efficace consiste à arroser, par temps sec, les cours et les allées avec un mélange de deux kilos de sulfate de zinc dans dix litres d 'eau.

On obtient un excellent résultat en faisant bouillir dix kilos de chaux vive et un kiio de soufre en poudre dans cent litres u eau. On laisse refroidir le mélange et on le répand dans les endroits que l'on veut débarrasser des herbes, en l 'addit ionnant d 'une égale quantité d'eau claire.

Enlèvement des taches d'encre sur les parquets

S'il s'agit d 'encre d 'audine on la fait disparaître en la frottant avec un tam-pon imbibé d'alcool à 90°.

Le chlorure de chaux, l 'eau de javel ont toujours raison des taches d'encre ordinaire. S'il reste cependant une tache jaunâtre d'oxyde de ter, on la fait disparaître par l 'application d 'une dis-solution d'acide chlorhydrique.

Contre la maladie des Jeunes chiens

Cette maladie est caractérisée par une éruption cutanée et une inflammation des muqneusee. Elle débute par un man-que d'appétit , de la tristesse et de la fièvre. Elle est cutanée, respiratoire, nerveuse, avec des orises épileptiques. Il faut tenir l 'animal au chaud ; lui don-ner du lait, du bouillon, un peu de viande hachée, des toniques et des exci-tants : huile de foie de morue, café. Il faut éviter aux jeunes chiens la consti-pation et leur faire avaler un peu d'huile de ricin de temps en temps.

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l'I UeillllLIVUlllUIll. tUUJIlJU Cil mil lUl - . . v - — - -9 février 1941. M. Huguttln ERB, à IVuoiW«l-lto»<J« ( Vo'f«i). depuis 1911, souffrait, chaque jour , pondant 5 » 8 h e u r e s consécutives, de c rampes i fos tomac Intolérables, de dou-leurs algués, sous les c i t e s , dueft té droit jusque dans le dos, avec, toutes les nuits, de s voinlssemonts d eaux t rès acides. Amélioré au bout do 3 somalnes do t ra i t ement (mal 1919), il lut guéri en décembro 1911 ot del tmlivemcnt comme en témoigne l 'attost. du 7 fév. 1942. M " Mtrh Binon, 2i, ni SiInt-Louli-in-l'llh Ptrli, avait souffert de l 'ostomac depuis l 'enfance. Bn 1904, eut un vomisse-ment do sang avec crises très douloureuses d ulcéifl d 'es tomac. J.e régime lacté qu'ello suivit douio ans lit tomborson fioids de 83 k 50 k.; elle n'avait plus do forces, pansait ses Jours dans un fauteuil . Le t ra i tement aux E u p o p t n s e s commencé en m a r s 1915 amena en 6 nmls une t rès grande amélioration. Guérie déflnlUvemont en ImIIIoi 19ifi. comme on témolgno l 'attest. du 6 fév . 1WJ2, elle mango do tout cl pèso 15 k. - Lo D ' D u P R Y n o u x , 5 , S q u a r e d o M o n n l n e . P R r l u . f l n T o l e s u r d e m n u d o , « r i U i a e t I r a n o o , son Traité des M a l a d i e s de p E s t o m a o e t d e l ' I n t e s t i n a i n s i q u e n o n Q u e s -t i o n n a i r e p o u r Consultations gratuitoa p a r o o r r i i s p o n d a u c o . 11 e x p é d i e , ft d o m i c i l e , p a r p o s t e , franco, u n e granda boita d'Eupcptaseg tn poudra c o n t r e I I t r a n o s on m a u d u t c a r t e . L o s Tablottoa rf'Eupepfnso« ( I I f r . la b o l l o , I r a n c o d o m i c i l e ) , c o n v i e n n e n t p a r t i c u l i è r e m e n t a u x e n f a n t s o t a u x d y s p e p t i q u e s o c c a s i o n n e l s . — Lo I) ' D u p i î Y t i o u x c o n s u l t e p e r s o n n e l l e -m o n t e u r r e n d e z - v o u s qu ' i l f a u t # l e m a n a o r & l'&vsuco, D, Square de M e s s i e » , Paris.

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Page 5: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

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Jeodi 13 Septembre 1 9 2 3 f f ° 37. - (15° Annóo).

Le Numéro 1 5 Cent.

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LE REVEIL DE L'ANTICLERICALISME

Une revue, que dirigeait naguère M. Maurice Colrat et qui passe Ancore pour recevoir quelques inspirations du garde dea sceaux, vient de poser cette ques-tion : Y a t-il véritablement en France une renaissance de l'anticléricalisme ?

A en croire « l'Opinion » — car c'eut d'elle qu'il s'agit — il y a envi-on dix huit mois « qu'an sein de quelques co-mités, loges et ligues, qui donn<ut le ton aux «'libres penseurs » de prov ne«, fut décidée la reprise d'une campagna mé-thodique et acharnée contre le clérica-lisme ». Encore que certains promoteurs dece mouvement n'eussent, par«it-il, au-cun goût pour u manger de nouveau du curé », le réveil de l'anticléricalisme leur sembla le seul moyen qui existât de rendre vie aux vieilles organisations électorales et militantes des partis de gauche.

Et voilà comment on écrit très sim-plement l'histoire en la modelant à son propre sentiment.

On a beau dire, en effet, que l'anticlé-ricalisme d'avant-guerre, comme bien d'autres formules d'ailleurs, est u péri-mé ». Lee mêmes situations font renaî-tre lea mêmes passions politiques. Le môme esprit ancien- de domination reli-gieuse (qu'on se garde bien d'ailleurs de qualifier d'anachronique et qu'on n'ac-cuse point de « sentir le moisi ») appelle la même protestation vigoureuse du li-béralisme d'autrefois. La résurrection de l'anticléricalisme est tout bonnement amenée par le réveil du cléricalisme. Si l'Eglise, avec une audace grandissante, n'avait paa repris la réalisation de son vieux programme de subordination de l 'Etat à ses directions spirituel!«, les li-bres penseurs ou, si l'on préfère, les par-tisans de la laïcité des pouvoirs publics, ne se dresseraient point à nouveau, et de plus en plus nombreux, pour lui barrer lea avenues qui mènent au gouvernement dea citoyens et à l'oppression des cons-ciences. Nous sommes ainsi faits en France — fort heureusement — que le régime des gens qui tiennent à assurer notre aalut malgré nous ne nous dit rien qui vaille et que, ai le sentiment religieux nous paraît tort respectable en tant qu'opinion individuelle, nous éprouvons du moins lu bo«oin impérieux de séparor jalousement; le domaine des acte* tempo rels de celui des inspirations spirituelle*. Tant que le curé demeure dans son rôle et dans son église, personne n'y trouve à redire. Mais qu'il se mèle à lu vie politi-que ot qu'il prétende marquer nos insti-tutions du sceau de sa divinité (ot de sois intérêts confessionnels), nous le priori« d'abord poliment de nous f... icher la paix. Après quoi, s'il insiste, il nous arrive de nous fAcher et de le mettre un peu rudement à sa place.

C'est l'aventure qui lui survint aux temps qualifiés « d'abjects » de Waldeck-Rousseau et de Combes. C'est le dés», grément qu'il se prépare encore, pour peu qu'il continue. Car il a déjà recom-mencé...

Comme nous approchons du renou-vellement de la Chambre, l'Eglise, qui aime mieux tenir que courir, so montre de plus on plus exigeante auprès de ses amis qui vont mourir. Au moins, avaut de disparaître, que ceux-ci accont plissent leur besogne et la sienne, puwq b, dans quelques moia, sans doute, il s ira trop tard i

Ni le rétablissement de l'ambaisade da Vatican, ni la rentrée clandestine des congrégations non autorisées, ni la réou-verture des établissements des jésuites, ni la « restitution » de Saint-Sulpice, ni même « l'ajustement » des diocésaines ne suffisent aux impatiences cléricales. Il leur faut la réinstallation officielle et lé-gale de telles « missions » ou de telles congrégations, ce précédent une fois ac-quis devant préluder à la cessation défi nitive de la « persécution » ; il leur faut aartoutl'adoption de la« proportionnelle scolaire », qui rétablirait, sous une autre forme, un véritable budget des cultes et qui mettrait fin surtout à cette u neutra-lité » de l 'Etat que l'Eglise ne saurait admettre. Pour mieux détruira les lois dites de laïcité, d'ailleurs, le pouvoir religieux consent à ce que ses hommes de paille au Parlement proclament leur respect pour elles.

Cette hypocrisie a achevé d'exaspérer

le* républicain» qui demeurent attachés à d'anciennes formules non point parce qu'elles nont vifilles. mais parce qu'elles sont bonnec. E'ie inquiète d'autres ci toyens, au tempérament moins belli-queux. mais qui finissent par se rendre à l'évidence d'un danger auquel jusqu'ici il« étaient demeurés indifférents. Si l'on y ajoute oertaines maladresses retentis santés, venues de très haut, la renais-sance de l'anticléricalisme s'explique sans avoir besoin de Ta mettre au èompte de motH d'ordre -mystérieux lancés par dei comi'.és inconnu*.

« L'heure des querelle» métaphysiques est passée » affirme « l'Opinion », qui, ap èn av,)ir dénonci le r«veil de l'anti-cléricalisme, s'imaprine en réduire l'im-portance par une sinple négation. C'est là un jugement quoique peu téméraire. Daas le« succès récoat« et éclatants des candidats do gauche aux élections par-tielles, le sentiment anticlérical a bien sa part. Un peu partout, dans le pays, on en a assez de voir l'Eglise rouvrir les hos-tilités du passé. En tout cas, il n'est pas nécessaire d'être prophète pour annoncer que l'anticléricalisme, un moment as-soupi, ripostera d'autant plus énergique-ment qu'il aura été plus violemment provoqué et qu'il ne disparaltraqu'avecle cléricalisme lui-môme. Ce qui laisse sup-poser qu'il a encore de beaux jours devant lui.

Paul SEILOGE.

LE CONFLIT 4TAL0-GREC

La situation s'est de beaucoup amé-liorée ces jours derniers. La Grèce a accepté officiellement la décision prise par la conférence des Ambassadeurs, en ce qui concerne les sanctions qu'en-traîne l'attentat de Jnnina—décision qui, d'autre part, donne satisfaction à l'Italie.

Un peu de bonne volonté, maintenant, de la part de M. Mussolini, qui Bemble, d'ailleurs, revenir à de meilleurs senti-ments, et le conflit, qui menaçait d'avoir de graves conséquences, sera réglé paci-fiquement. On attend un bon geste du dictateur italien : l'évacuation immé-diate de l'île de Corfou qu'il n'aurait jamais dû faire occuper et encore moins bombarder. Mais ce geste, il faut que l'Italie l'ait, ou la société des Nations se devra de la mettre en demeure de res-pecter sa signature qui se trouve appo-sée au bas du p; ote de la Société.

Les tarifs de transport a) Pour les oins. — Le gouvernement

a définitivement réglé la question du transport de* vins. Il a été décidé qu'un tarif spécial serait appliqué jusqu'au 15 décembre.

b) Pour les pommes à cidre. — En réponse à la démarche qu'il avait faite auprès du minuare dos Travaux publics, M. Thomas, préhident de la Chambre de Commerce den Côtes-du Nord, vient d'êtie avisé par M. Le Trocquer qu'une réduction de 15 0/0 sera accordée pour les transports de pommes à cidre sur les lignes transversales de Bretagne.

Cette mesure intéresse non seulement la population agricole de la Bretagne, mais aussi les industries de transforma-tion de la pommo : cidreries, distilleries, confitureras, etc...

La morale, comme la politique, se résume en ce grand mot : élever le peuple.

E. Renan.

La société n'est pas, à mes yeux, un simple lieu de convention, une institution extérieure et de police. La société a charge d'éme, elle a des dtvoirs envers l'individu; elle ne lui doit pas la vie mais la possibi-lité de la vie, c'est-à-dire le premier fond, qui, fécondé par le travail de chacun, doit devenir l'aliment de sa vie physique, intellectuelle et morale. E. Renan.

Le Syllabus a été l'éclatante proclama-tion de la thèse que je soutenais, savoir que le catholicisme et le libéralisme sont incompatibles. _ _ _ _ E. Renan.

Il arrivera un jour où l'humanité ne croira plus, mais où elle saura.

E. Renan,

Tribuno républ i ca ine

Renan, apôtre de la liberté et de la tolérance

Le Citoyen ne parle pas heureusement la môme langue que le Progrès du Fi-nistère.

Lorsque, en 1903, j'ai assisté aux fêtes de Renan, à Tréguier, j'étais guidé, non par une pensée politique, mais par l'idée de fêter l'idée de tolérance dans une région, où le clergé, encore en pos-session de la plupart des consciences, est passé maître dans l'art de pratiquer l'intolérance.

Hommage à la liberté et à la toléran-ce et guerre acharnée au cléricalisme, cette lèpre de la religion, voilà quel était alors le double but assigné à mon voyage.

A vingt années de distance, la situa-tion n'a pas changé. Mêmes ambitions cléricales, mômes tentatives effrontées pour ressaisir le pouvoir, à la faveur d'une guerre qui a troublé les conscien-ces. Le péril est identique et je suis heu-reux de constater que, si à travers1 les années, les assaillants n'ont rien abdiqué de leurs ambitions effrénées, les défen-seurs de la laïcité ne se sont pas rési-gnés non plus à jouer le rôle de dupes ou de capitulards.

Je ne me suis pas rendu à Trégnier parce que je n'avais rien à y faire.

Le cléricalisme ! Renan a bien défini le laïque « qui s'est affranchi pour tou-jours de toute contrainte confessionnelle et de tout dogmatisme absolu. Il est résolument anticlérical, si l'on doit en-tendre par cléricalisme la tendance à mêler les choses de la foi avec les inté-rêts du monde, la main-mise du clergé sur les consciences, l'enrôlement des esprits religieux dans des organisations politiques de combat, la confusion du spirituel et du temporel. »

Sainte-Beuve, qui était un esprit sage et pondéré, un écrivain renommé et qui n'avait rien d'un sectaire, fut amené en 1868, devant les prétentions exorbitantes de l'Eglise, à donner du parti clérical une définition qui devrait rester dans toutes les mémoires : « Parti funeste, parti envahissant, dévorant, insatiable, ingrat de sa nature parce qu'il croit que tout lui est dû / Tant plus tous lui ac-cordes, tant plus il prend ; tout ee que vous lui avez donné n'est point une sa-tisfaction pour lui ; c'est un point de départ pour exiger davantage. »

• • La tolérance I Renan a représenté toute sa vie le sym-

bole de l'esprit de tolérance. Cette vertu était la carac éristique do son âme pleine de douceur. Voilà l'enseignement qu'il fallait donner à Tréguier. Au lieu de dire cela qui n'avait rien de politique, MM. Poincaré et Barthou ont préféré nous parler de la valeur littéraire de Renan.

Il ne m'a pas plu d'aller entendre jouer cet air de flûte à Tréguier.

Autant faire le voyage de Paris pour aller applaudir Molière ou Racine à la Comédie française ou Gounod à l'Opéra.

Puisque les journaux amis du Pouvoir ont publié les discours de nos hommes d'Etat de l'Académie, qu'il nous soit donné de replacer sous les yeux de nos lecteurs cette page écrite par Renan, en 1849, peu api os l'époque où le Clergé, après avoir béni les arbres de la liberté de la République, s'apprêtait à bénir le crime couronné dans la personne de l'Empereur :

Dira-t-on que les temps sont changés, que l'église ne songe plus à faire ce qu'elle a fait jadis t Ce n'est donc que pour mieux servir sa cause qu'elle se désiste de ses droits. Si elle nous promet la liberté, c'est qu'il serait trop difficile de nous réprimer. On nous abandonne à la dureté de notre ceeur ; on nous laisse respiier, parce qu'on ne peut nous étouffer. La liberté est une grâce qu'on nous accorde, une aumône qu'on noua fait en soupirant et par pitié. Nous n'en vouions pas à ce titre ; la liberté est notre droit, et non une concession que nous voulons devoir aux temps mauvais t c'est notre droit de dire notre pensée sans autre contrôle que la raison publique. Pas de charte octroyée, pas de générosités faite« de ce qui nous appartient I

Et pourquoi, je vous prie, la répression serait • elle maintenant moins nécessaire

qu'autrefois T Serait-ce qu'à vos yeux l'op-position au catholicisme est de nos jours moins hostile ou moins dangereuse ? Vous ne le croyez pas sans doote. C'est donc que vous ne pouvez faire autrement. Vous êtes modérés, parce que vous ne pouvez être violents. Excellente tolérance I On souffre ses ennemis quand on ne peut ni les enchaî-ner , ni les brûler I

Dites-le f ranchement , si vous étiez les maîtres , que feriez-vons ? Sérieusement , dir iez-vous à la pensée de se dilater en toute l iber té? Vous livreriez-vous tout en-tiers à la critique î non ; vous vous retran-cheriez derr ière le nuage d 'une révélation évidente, vous relèveriez 1» vieille idole du respect, vous traiteriez vos ennemis d'nvea-gles volontaires, de pervertisseura de 1* conscience publique ; vous seriez consé-quents en les extirpant à tout prix Vous feriez en on mot ce que vous avez f u t soui la Restauration, ce que vous avez fait tou'.es les fois qu'un pouvoir complaisant a bien voulu vous pré er la main, à charge de re-tour. Ne parlez donc pins de liberté de tolérance, de tous ces mots sacrés de notre symbole ; vous les profanez, vons les faus-sez. Votre tolérance est un don forcé ; si vous pauviez, vous la retireriez : nous ne vous en savons aucun gré.

G. L. B.

ChroriiqueU!Mutualiste Nous avons déjà, dsns le Citoyen, fait

connaître plusieurs idées profondes et belles émises par notre grand ami M. Léon Bour-geois sur le devoir social.

En voici encore une toute d'actualité puisqu'elle concerne le projet de loi sur les assurances sociales dont le Parlement est saisi : « Nous cherchons à apprendre aux individus aussi bien qu'à l'Etat à vivre la vie soolals, à donner à tous l'horreur du mal social et la volonté de le com-battre, de le prévenir mime, toutes les fois qu'il est évitable. Et nous arriverons un jour prochain — nous l'espérons de toute notre âme — à faire accepter joyeu-sement par tous les hommes le service obligatoire dans la grande batàiHe contre la maladie et la mort. »

Rappelons seulement que la Mutualité, à son dernier congrès national (Lyon, juin 1923), s'est prononcée, elle aussi, finale-ment, — et à la presqu'unanimité des délégués des Unions et des Sociétés de Secours Mutuels — pour l'obligation en matière d'assurances sociales. Notre insti-tution ne veut plus ainsi qu'il y ait de vieux travailleurs malheureux du fait de leur im-prévoyance.

Nous nous sommes, à ce point de vue, suffisamment expliqué dans le Citoten si dévoué à la mutualité et à toutes ses couvres sociales. Nous n'y reviendrons pas.

Joseph P E L L É , Président

de l'Union mutualiste du Finistère à Brest.

L« cataclysme Japonais

Les proportions du cataclysme japo-nais sont heWuseibent moins immenses que certains télégrammes ne le laissaient supposer la semaine dernière et qui en évaluaient à près de 3 millions le nombre des victimes. Mais la catastrophe reste néanmoins la plus terrible de l'Histoire et son triste bilan fait frémir : Tokio, Yokohama et vingt autres villes de moin-dre importance complètement détruites; un demi million de morts; près de 100 milliards de dégâts.

Les secours s'organisent, et, de tous les pays du monde, on s'envole à l'aide du malheureux Japon.

DANS LA R U H R Un a l l emand condamné à m o r t Le conseil de guerre de Dusseldorf

vient de condamner à la peine capitale l'Allemand Rabb, qui, le 4 août dernier, jeta une bombe sur un détachement de chasseurs à pied du 16e régiment qui revenait de monter la garde au grand quartier général. On sait que cette bombe fit sept blessés : 3 soldats fran-çais et 4 civils allemands.

Un pos te de c a r d e at taqué à coupa de g r e n a d e s

Des grenades ont été lancées, diman-che, sur le poste de garde installé au pont de Boik, au nord de Waltropp, par des individui cachés dans un bois situé à proximité du pont, sur la rive droite de la Lippe. Un soldat a été légèrement blessé.

A titre de protestation, la circulation de nuit a été interdite sur tout le terri-toire situé au nord de Waltropp,

M. E. SOl'LIÈRE, Directeur des Services Agricoles

du Finistère Nous relevons avec plaisir dans la

liste des nouveaux promus dans l'Ordre du Mérite agricole, pour le grade de Commandeur, le nom de M. Soulière, qui dirige avec la compétence que l'on sait ' les Services agricoles de notre département.

Nous félicitons M. Soulière de cette haute marque de distinction, qui est la juste récompense dea services qu'il a rendus et continue à rendra è l'Agricul-ture dans le Finistère.

M i e i i e s » d e la

Semaine — L'Irlande est admise sans con-

dition dans la Société des Nations ; l'Ethiopie devra abolir préalablement l'esclavage. Ainsi en a décidé, ces jours-ci, l'Assemblée de Genève.

— M. Poincaré a inauguré, dimanche, à Damvilliers, le monument élevé aux morts de la Guerre. Dans le discours qu'il a prononcé à cette occasion, la pré. sident du Cofiseil; 'répondant à un ré-cent discours de M. Stresemann, a averti le chancelier allemand que la France ne se contentera pas de garanties illu-soires et que la Ruhr ne sera évacuée que lorsque le Reich aura réellément payé.

— On a célébré dimanche à Meaux le 9" anniversaire de la victoire de la Marne.

— M. Herriot, député-maire de Lyon, président du parti radical socialiste, s'est embarqué, samedi, sur le paquebot France, pour New-York, Chicago, Wa-shington et le Canada. Il sera de retour en France vers le 15 octobre.

Le voyage de M. Herriot n'a qu'un but économique et se rapporte à la foire de Lyon.

— Deux trains entrent en collision entre Hanovre et Windsdorf : 18 morts et 17 blessés.

— Trompés par le brouillard, sept contre-torpilleurs américains s'échouent sur les récifs de la côte californienne : 22 morts, 115 blessés.

LA RÉCOLTE DE BLÉ Si SA QUALITÉ

Pour notre pays, on évalue la récolte totale de 1923 à environ 80 millions de quintaux. On peut estimer que la récol-te mondiale pourra satisfaire pleinement aux besoins de la consommation. Les rendements en blés dépasseraient, en France, de 15 à 20 0/0 ceux de 1922. Par suite d'une bonne maturité le poids spécifique du grain atteint et dépasse même parfois 80 kilogr. à l'hectolitre, alors que l'an dernier le poids moyen était de 78 kil. 500. La progression du rendement s'observe de même pour les avoines, les orges, les escourgeons et les seigles. On admet une plus-value mo-yenne de 12 à 15 0/0.

On estime qu'avec la production de l'Algérie et la continuation des thesures prises par le ministre de l'Agrictiltura, la France pourra en 1923-24 suffira à ses besoins.

L * $ E m * I N E PU POISSON

d e Boulogne

La grande manifestation, par quoi notre plus grand port de pêche fôte le « poisson », bat son plein à Boulogne-sur-Mer. L'inauguration officielle de la Semaine a eu lieu dimanche. M. Rio, sous-secrétaire d'Etat à la Marine Mar-chande, présidait la cérémonie.

Avec la semaine du poisson coïncident l'Exposition des pêches et le VIIIe con-grès des pêches et des industries mariti-mes.

Ces fêtes, qui doivent se terminer dimanche, ont attiré à Boulogne une foule de visiteurs qui dépasse toutes les prévisions.

M. Le Bail, député du Finistère, s'est rendu à Boulogne dimanche soir. Il as-siste à la Semaine du Poisson en qua-lité de président de la 4® commission, qui s'occupe notamment des questions rela-tives au mode de transport du poisson, aux tarif et délai, à la préparation et à la conservation du poisson, à l'organi-sation des ports de pêche.

M. Albert Le Bail, avocat, remplit les fonctions de secrétaire de ladite 4e com-mission.

Aux Républicains !

Coaimeat ua Républicain peut-il doaaer au Citoyen uae preuve de sa sympathie ?

Ea aidaat à sa diffusioa, ea le faisait coaaaître à ses amis et sur-•out ea S'A."BONITA.NT.

NOUVELLES DÉPARTEMENTALES Les Concours d 'é levage

Chiteauneuf-du-Faou. — Le concours de Châteauneuf se tint le mercredi 5 coa-rant, sous la présidence de M. Louppe, sé-nateur, président de la Société hippique d'élevage du Sud-Finistère. Excellente réu-nion qui obtint le plus légitime succès.

Bannalec. — La réunion de Bannalec eut lieu le lendemain, 6 septembre. Elle fut éga-lement des plus réussies. AfSaence d'éle-veurs et de cultivateurs. Fort joli lot de bôtes présentées.

On remarquait au concours, avec les membres de la soèïété hippique d'éle-vage, la présence de M. Louppe, président du Conseil général; de M. BouiUoux-Lafont, député, et de la plupart des autorités de l'arrondissement de Quimperlé.

Quimper. — Le vendredi 7 septembre, c'était à Quimper que la société hippique d'élevage du Sud-Finistère tenait ses assises

Le concours réunit les meilleurs produite de notre élevage régional et la tâche de la commission de classement ne dut pas être des plus aisées.

Remarqué notamment à la réunion la présence de MM. Desmars, préfet; Fenoux et Le Hars, sénateurs; Le Bail, député; Soulière, directeur des services agricoles du Finistère, etc..,

Conseil général La deuxième session de 1923 du Conseil

général du Finistère s'ouvrira lundi pro-chain 17 septembre, à 14 h. 30, à la préfec-ture, au lieu habituel des séances.

Les méda i l l e s de la prévoyance soc ia le

Les récompenses honoriques ci-après «ont accordées, pour services rendus aux œuvres de la prévoyance sociale, aux per-sonnes de notre département dont les noms suivent :

Médaille d'or. — MM. Allain, à Pont-l'Abbé ; Canet, à Quimper ; Collos, à Brest • Gouzien, à Brest; Herry, à Morlaix; Ker-goat, à Morlaix; Laurent, k Quimper; Pierre Le Gallès,à Quimper; Le Guillou, à Benzec-Conq ; Orseri, à Quimper.

Médaille d'argent. — MM. Bargain, à Pont-l'Abbé; Lavergne, à Chàteaulin ;*Le Bescond, à Carhaix ; Le Goff, à Chàteaulin-Le Mouel, à Quimperlé ; Magueur, à Brest' Moreau, à Quimperlé; Moysan, à Pont-l'Abbé ; Penn, à Carhaix.

Médaille de brome. — MM. Goêgaden à Pont-l'Abbé ; Guiriec, à Brest; Joncour'à Chàteaulin. '

Nos sincères félicitations.

Notariat L'examen ' des candidats notaires da

département du Finistôre aura lieu à Quimper, au siège dè la Chambre des no-taires de cet arrondissement, rue Toul-al-Laêr, a* 6, le jeudi 18 octobre 1923, à neuf heures du matin.

Page 6: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

L S C I T O T E »

Les candidats devront faire parvenir leur dossier à M. le Préaident de la Chambre des notaires de l'arrondissement de Qaim-per, le dimanche 14 octobre 1923 an pins tard.

Lea Foire»

l\Lundi n septembre. — Guilvinec, Plo-van, Tourc'h, Ploudalmézeau, Plouyé, Guer-lesquin, Guimiliau.

Mardi 18. — Poumerit, Lambézellec, Pleyhen, Plounéour-Trez.

Mercredi 19. — Dirinon, Laz, St-Thurien. Jeudi 20. — Pont-Croix, Rosporden,

Plouguerneau, Carhaix, Châteanneuf-du-Faon, Huelsroat, Sizun.

Vendredi 21. — Loqueffret. Samedi 22. — Tréminou (en Plomeur),

Landivisiftu, Loc-Eguiner- St-Thégonnec.

Le» Marché» QUIMPER. — 8 septembre .—Beurre , la liv.,

5 ir. 50 à 5fr . 75 ; œufs , la d o m a i n e , 5 Ir. 50 â 5 fr. 75 ; poul«ti>, v ieux , la couple, 16 à 20 fr. ; j eunes , 10 à 14 fr. ; lapins, la p ièce , 8 à 12 fr. ; caroU°s, le paquet, 0 fr. 20 à 0 fr. 25 ; o ignons , 0 fr. 25; navets , 0 fr. 20 à 0 fr. 25 ; c h o u x , la tète, 0 fr. 20 à 0 fr. 30 ; haricots, la l ivre, 1 fr. 25 à 1 fr. 30 ; salade, la tète, 0 fr. 25 à 0 fr. 30 : p o m m e s de terre, 15 à 20 fr. los 50 ki los ; blé noir, 33 A 34 fr. Ips 50 k i los ; avoine , 27 A <!8 fr. ; se igle . 28 A 29 fr. ; bœufs , 2 fr. 20 le kilo ; taureaux, 1 fr 90 ; porcs, 5fr . : veaux , 4 fr. 40 à 4 fr. 50 ; moutons , 3 fr. ; agneaux , 3 fr. 80 i, 4 fr.

DOUARNENEZ.— lOseptembre. — Bœufs , le kilo, sur pied, î fr. 10 a 2 f r 20; vachos , 1 fr. 70 à 1 ir. 80 ; veaux , 4 fr. à 4 fr. 25 ; moutons , 3 fr. 20ù 3 fr. 30 ; porc«, 4 fr. 25 à 4 fr 50 ; lapins domest iques , la pièce , 5 fr. à 9 fr. ; p igeons , la couple, 3fr. 75à 4 fr.; poulet», jeunes , 12 à 13 fr. ; m o y e n s , 16 è 18 fr. : gros . 23 à 26 fr. ; canards, la pièce, 10 fr à 11 francs ; o ies 16 è 17 fr ; beurre de table, le kilo, 15fr. 50 * 16 fr. ; œufs , la douzaine, 5 fr. à 5 fr. 2b ; p o m m e s de terre, les 50 kilo», 18 à 20 fr. ; carottes, le paquet, 0 fr. 40 ; o ignons , 0 fr. 35 ; poireaux, 0 fr. 20 ; navets , 0 fr. 25 ; radis, 0 fr. 25 ; choux , la pièce, 0 fr. 25 è 0 fr. 40.

QUIMPERLÉ.— 8 septembre. — B œ u f s de boucherie, le kilo, 3fr. à 8fr. 10; v»chep, le kilo, 2 fr. 30 4 2 fr. 50 ; porcs , le kilo, 5 fr. ; moutons , 3 fr. 60 ; veaux , le kilo, 4 fr. 30 à 4 fr. 50 ; fro-ment , 70 à 75 fr. ; se ig le , leslOO kilos, 55 à 60 fr ; orge , les 100 ki os , 42 à 48 fr. ; sarrasin, les 100 kilos, 48 à 52 fr. ; avoine , l»s 100 kilos, 45 à 50 fr. ; beurra, la l ivrf , 5 fr. à 5 fr. 30 ; œufs , la douzaine, 4 fr . 25 à 4 fr. 75; poulets , la couple, 14 a 28 fr.

MORLAIX.— 11 septembre. — Froment , 80 fr. se ig le , 58 à 60 fr. ; avoine , orge, 60 à 65 fr., 48 A 50 fr. ; son 48 à 50 fr. ; p o m m e s de terre, 10 û 11 fr . ; bœufs , le ki lo sur pied, 2 fr. 30 à 2 fr.50; vaches , 2 fr. 25 à 2 fr. 40; veaux , 2 fr.75 à 3 fr.; moutons , 2 fr. 75 à 3 fr.; porcs, 4 fr. à 4 fr. 25 ; beurre, le kilo, 8 fr. à 8 fr. 50 ; œufs , la douzaine, 4 f r . à4 fr. 50 ; poulets, la couple, 12 à 25 fr.; lapins, la p ièce , 2 & 12 fr . ; pigeons, 4 fr. 50 A 5 fr.

Comité de Délrose laïque do Finistère

Irvillae. — Une foi» pour tonte» et «nivant la tradition laïque, M. Coquil a répondu publiquement, à la »ortie de la me»»e, à l'in-terminable ei haineuse lettre ouverte qu'un clérical, qui eat en môme temps un de se» auciena élèves, lui a adreaaée par l'intermé-diaire du Courrier du Finittire.

Celui qu'on a traité de jésuite et de tartufe a clairement montré à toua où étaient lea gens de cette espèce ; l'écrivain anonyme du Courrier lea connaît certainement mieux que nous, vu que lui-même et une bonne partie de sa famille en constituent une ma-gnifique collecuon. L'un d'eux, jouant publi-quement (une fois n'est pas coutume) sou rôle de mouchard entartufé, prenait des notes pendant que parlait M. Coquil, et c'était au dernier rang, caché par un large dos.

Honte, trois fois honte à celui qui, dans une lettre qu'il n'a paa osé signer, s'est atta-qué non pas à M. Drapier, aeul responsable de la belle réunion du 12 août, mais à M. Coquil, à un instituteur comptant 86 ans de services dans la commune, à un homme dont la vie est un modèle de dévouement et dt> conscience professionnelle.

Cette réunion du 12 août et la riposte du 2 septembre aux accès de rage du plumitif du Courrier ont en pour résultat heureux de diviser Irvillae en deux clana : d'un côté une douzaine de cléricaux incurables autant que méchants, fiera parce que enrichis, et, de l'autre, les laïques, dans les rangs des-quels se trouvent la plupart des catholiques pratiquante de la commune.

Pont-l'Abbé. — 300 peisonnes à la réu-nion du 9 septembre. Drapier montre com-ment le Comité ae place au-dessus de tous les pai us laïques ; paa de boite à élections, ni de bloc des gauches, maia bloc dea laïques. 11 dénonce le péril clérical et, documents en mains, il prouve que les cléricaux ont le monopole des insultes et de la calomnie. Faute de pouvoir contredire, un monaieur essaye de faire des interruptions. Il est ver-tement rappelé à la politesse et se sauve pour ne pas être mis dans l'obligation de monter à la tribune.

Nouvelles Locales Q C I M P E U

Un dirigeable a u - d e s s u s d e Quimper . — Le ouigcau.e A. T. 14 a survole noue ville mardi, vers l'heure de midi. Il se diri-geait vois le nord, probablement vers le centre de Guipavaa, où il était attendu ces jours derniers.

L'A. T. 14 avait quitté ce dernier centre dimanche matin pour ae rendre à Angers où il assista, dans la journée, au meeting d'aviauon organisé par cette ville.

Alors qu'il rentrait directement à Guipa-vas, dans la aoirèe, une avarie l'obligea â faire route sur Rochefort, sa base, où il devait se reparer.

Le feu. — Un incendie a'est déclaré, vers minuit, dan» la nu» de mardi à mer-credi, au n° 34 de la rue Neuve, vieil im-meuble à moitié tombé en ruine et apparte-nant à Mme veuve Peton.

Le feu fit de rapide» progrès et une demi-heure pius lard dea flamm»» énormes t'uifc valent vota le ciel, ôcuurant la nuit de leui lueur sinistre. Le bâtiment a été ci>m-pititt un.m détruit. Giftoe aux efforts coura-geux Ut.» pompier» et de quelque» person-nel. a« Uoi.no volonté, le» habitation» voi-sines purent ô.ib préservées.

La maison t»ùiee servait do refuge à une diza ine ud meiioges, composés pour ain»î dite eu toialito u indigents.

Lis uegain août purement matériel». Le teu soi ail où a l'imprudence d'un dea

locataires oe l'immeuOie. Colonie de vaoanoe». — Lundi matin,

(le» fillettes, pupille» de 1a Nation, »on»

parties, par camion automobile, remplacer les garçons à la colonie de vacances de Kérity-Penmarc'h.

Au Lyoée Brlzeux. — Mme Lecrnbier, économe au Lycée de jeunes filles de Qnim-per, est nommée à Caen; Mlle Pégourié, économe au Lycée de jeunes filles de Brest, est nommée à Quimper.

Gymnast ique. — Dimanche 16 septem-bre, la société de gymnastique la Quimpé-roise se rendra au grand complet a Quim-perlé.

Elle sa propose de faire des démonstra-tions de gymnastique dans l'après-midi, sur le terrain des sports de Parc-Rhu.

Les membres honoraires qui voudraient participer au déplacement sont priée de s'inscrire d'urgence salle dn Gymnase, le soir à 8 h. 1/2, on près de M. Goalic, Caisse d'Epargne, et de M. Bollé, rue Keréon.

Au Théâ t re . — Tournée Ch. Baret : Ta bouche. — C'est le mardi 25 septembre que les Tournées Baret viendront nous donner une représentation de Ta Bouche ! l'opé-rette si célèbre. Le grand imprésario Ch. Baret ne pouvait manquer de présenter à ses habitués une œuvre qui tient une place énorme dans l'his-toire de la musiqne légère ; les refrains sont dans tontes les bouches, et le quatuor du deuxième acto est déjà classique.

Nul doute qne cette pièce joyeuse, dont plus de sept cents représentations à Paris n'ont pas épuisé la carrière, ne trouve ici le même grand succès que dans les autres villes.

Odet -Palaoe (Dir. L. Le Bourhis). — Vendredi 14, samedi 15, dimanche 16 sep-tembre : Pathé-Journal ; Les SerpeDts, la Fourmi et le Géant (drame) ; Lui et l'as-siette au beurre (comique) ; Tao (3- épis. : Sous le masque).

Mercredi 19, jeudi 20 septembre : Pathé-Journal ; Le vol (drame) ; Bien boire et laisser dire (comique).

Pharmaole de servloe.— Le dimanche 16 septembre 1923, maison Le Moal, place l'erre-au-Duc.

Etat-civil du 5 au 11 sep tembre 1 9 2 3 . — Naissance». — François Bren-ner. avenue de la Gare, 18. — Georgette Le Feunteun, r. Keréon, 7. — Albert Ker-veillant, r. Bourg-les-Bourgs, 34.

Décès. — Désirée Grall, lingère, 69 ans, célib., rue Elie-Fréron, 22. — Louis Olli-vier, cultivateur, 83 ans, veuf Heydon ; Joseph Carré, marin, 22 ans, célib ; Pierre Bihan, journalier, 57 ans, époux Fitament; Jesn Laouénan, journalier, 80 ans, veuf Loch ; Yves Saliou, cultivateur, 56 uns, époux Suliou ; Jean Rannou, sabotier, 68 ans, veuf Cosquor, et, Marie Jugant, jour-nalière, 35 ans, veuve Bourbigot, r. de l'Hospice. — Joseph Bruno, taillenr d'ha-bits, 28 ans, célib., r. Bourg-les-Bourgs, 5. — Jeanne Riou, ménagère, 83 ans, veuve Diffendal, r. St-Mathieu, 48. — Eléonore Sonpion, couturière, 55 ans, épouse Guyon, r. de Locrouan, 4.

Publications de Mariages Emile Deyrolle, inspecteur d'assurances,

dom. à Concarneau, et Francine Le Guével, répétitrice, dom. à Quimper.

Yves Moënner, ébéniste, et Isabelle Ju-geau, s. pr., dom. à Quimper.

Etienne Boudéhenn, menuisier, et José-phine Le Nabat, s. pr., dom. à Quimper.

Alain Goualc'h, employé de banque, dom. à Quimper, et Germaine Sautejeau, s. pr., dom. à Bônodot.

Pierre Corai, charron, et Germaine Le Bihan, couturière, dom. à Quimper.

Etienne Le Moan, gendarme, dom. à Tré-vières (Calvados), et Corentine Hémon, s. pr., dom. à Qnimper.

f o u e s n a n t

La Reine des Pommie r s . — Au cours d'une soirée dansante organisée par M. Le Bourhis, directeur de 1' « Odet-Palace », il fut procédé à l'élection de la Reine des Pommiers.

L'heureuse élue est Mlle Marie Berrou, de Kervéguen.

Ses demoiselles d'honneur sont Mlles Marie Prigent, de Kergonan, et Louise Rospart, du bourg.

T r é b o u l

Les régates . — Comme tous les ans, nos régates se sont déronlées, le dimanche 9 septembre, par un temps idéal. Elles ont obtenu le succès le plus complet.

13 h. 30. Les présidents d'honneur, le président et leB membres de la Commission montent à bord du vapeur « Calebas », garde-pêche mis gracieusement à la dispo-sition de la société par M. le Directeur de l'Inscription maritime.

Dès 13 h. 45 ont lieu les départs des pre-mières séries, suivis presque aussitôt de ceux des canots plus petits. De nombreux bateaux sont en course.

A deux heures, arrive au son d'un joyeux et entraînant paB redoublé la « jenne » et excellente musique municipale de Douarne-nez, sous la conduite do son dévoué chef, M. Rolland, instituteur public. Ce.te pha-lange de jeunes virtuoses jouera dans l'après-midi, sur le môle, à la pointe, sur le quai une vingtaine des meilleurs morceaux de son répertoire.

La course se déroule sans incident. Les bateaux luttent de vitesse. Tout le monde veut la première place, on ne « joute » pas pour « de l'argent », mais pour « l'honneur ».

Le « môle », la « montagne », les « Sables-blancs », « l'Ile Tristan », sont noirs de monde : marins endimanchés, rasés de frais et souriants, sardinières à la coiffe élégante, paysannes de Ploaré, de Poullan et envi-rons, aux richos costumes de velours, tou-ristes « en tenue de campagne », tons veulent voir évoluer dans cette baie de Douarnenez, déjà si belle par elle-même, à côté de jolis sardiniers aux voiles tannées, aux équi-pages robustes et bruyants, les yachts et bateaux plaisanciers aux voiles blanches, s'avançant gracieusement et silencieusement sous la poussée d'une légère et bienfaisante brise du large.

Parmi tout ce monde, l'animation est grande ; on discute fortement, mais amica-lement, les paris * 'engagent — « 1972 doit gagner, c'est le nieil eur bateau engagé » proclame l'un... « Jamais, annonce un au-tre, 1617 sera premier, Bidouche est à la barre ». Bidouche est, en effet, le bon cama-rade, maia aussi l'excellent marin et par-tant la terreur dus coureurs.

La bnso étant boune, les concurrents ont effectué le parcours à belle allure, aussi dès 16 heures, à l 'armée de» derniers ba-teaux, la foule de plu» en plus dense se porte sur le quai où se déroulent les jeux public» : mât de cocagne, généreuaement garni par le» commerçant» de la localité ;

courses à pied, en sac, de natation, etc., dotée» de nombrenx prix.

A 17 heures a lien, à la Mairie, la distri-bution des prix sous la présidence de M. le Maire, et k fête prend fin à la satisfac-tion générale.

Ajoutons que les bals organisés par MM. Biger et Cariou ont été très bien tenus et que 1« jeunesse de Douarnenez et de Tré-boul a dansé jusqu'à une heure avancée de la nuit.

Il convient de féliciter le président, M. Nicolas, et les membres du comité, de la parfaite organisation de cette fête qui n'a été troublée par aucun incident et qui lais-sera le meilleur souvenir parmi la popula-tion du canton de Douarnenez.

Remercions également M. le Maire de Trébonl, la municipalité de Douarnenez, le chef de musique et ses exécutants, les sous-cripteurs et tous ceux qui, à un titre quel-conque, ont, ^ans la mesure de leurs moyens, contribué au succès de cette superbe fête.

Nous publions ci-dessous les principaux résultats des régates :

Courses de bat'aux de pêche. 1" série : chaloupes de pèche de 22 pieds

de quille et au-dessus. — 1" prix : 1972 « La Fayette » à Verrier de Douarnenez ; 2- prix : 1617 à Urcun de Douarnenez; 8' prix: 2138 « Petite Hélène » à Sergent do Douarne-nez ; 4" prix : 2894 « Henriette » à Lozach-meur de Tréboul.

2' série : canots de pêche de 18 pieds de quille et au-dessous. — 1" prix : 2353 « Raymone » à Le Pors de Tréboul ; 2' prix : 2258 « Titi » à Sêvélêder de Tréboul ; 3' prix : 2071 « Marguerite » à Coublanc de Tréboul ; 4" prix : 2243 « Titine » à Jos Gannat de Douarnenez.

3' série : canots de pèche n'excédant pas 8 mètres de tète en tète. — 1" prix : 2008 « Aleyone » à Celton Henri de Tréboul ; 2' prix : 2359 « Anna Auguste » à Poriel de Tréboul ; 3" prix : 2378 à Bodérê de Tréboul.

Bateanx hors-séries : bateaux non pontés de 5 m. 50 de bout en bout et au-dessous. —

prix : « La montte » à Féchant de Douar-nenez ; 2' prix : (t Yves » à Rochedrenx de Donarnenez ; 3- prix : « Loisir » au docteur Jacq de Douarnenez ; 3° prix ex-aequo: « Yvette » à Biger de Tréboul.

Course de Yachts 1" prix : « Maronite » à Eugène Jacq de

Douarnenez ; 2" prix : s Saint-Michel II » à Trellu de Tréboul ; 3- prix : « Répit » à Giffo de Douarnenez ; 4" prix : « Petit Henri » à Trellu de Tréboul.

Canots annexes de bateaux de pêche (sans fausse quille).

1" série. — 1" prix : « Sainte-Anne » à Va-lamé de Trébonl ; 2" prix : « Louis Pasteur » i Yves Le Goff de Tréboul ; 3" prix : « Saint-Pierre » à Lozachmeur de Tréboul.

2- série. — 1" prix : Nouy, de Tréboul ; 2* prix : Sévéléder, de Tréboul.

8' série. — 1" prix : Fertil ; 2' prix : Vala-mé Eugène ; 3' prix : Valamé Joseph.

J l u d f e r n «

Gala Spor t i f . — La « Société scolaire de Pont-l'Abbé » a fait une exhibition de gymnastique, le dimanche 2 septembre, au château de Loquéran, sur le terrain de la société sportive Audiernaise.

Dirigé» par M. Adam, le sympathique et actif président, les exercice» se déroulèrent nombreux et fnrent applaudi» par le» Au-diernais venus en grand nombre assister à ce gala sportif.

La coqnette somme recueillie permit à nos visiteurs d'offrir 50 fr. à la caisse de n o s é c o l e s . N o u s l e s e u r e m e r c i o n s s i n c è r e -ment et nous souhaitons les voir plu» «ou-vent dan» nos murs.

E s q u l b i e n

Les Régates . — Les régates annoncée» pour le dimanche 9 ont eu lieu malgré un temps trop calme. Les efforts de la rame ont secondé la voile.

1'° série. — 1°' prix, Jaffry, Jean-Laurent; 2*, Kerisit, Jean-Marie ; 3«, Priol, Pierre.

2* série : canots. — l ' r prix, Priol, Mi-chel ; 2% Moigne, Yves ; 3e, Brehonnet, Simon.

Natation. — 1" série, de 16 ans et au-dessus : 1" prix, Bourvean, Alain ; 2e, Bu-rel, Joseph ; 3", Moan, François.

2* série, au-dessous de 16 ans : 1" prix, Priol, Alain ; 2«, Bourveau, Jean ; 3*, Brehonnet, Hervé.

p io*of f

Naufrages . — Décidément les pécheurs de Plogciff sont bien éprouvés. Depuis fin juillet dernier, quatre sloops à vivier se sont perdus complètement :

1* Le sloop Protectrice des Marins, de treize tonneaux, patron Jean-Gnillaume Louarn, coulé sur la côte de Feunteun-Od, par suite d'un manque à virer de bord;

2° Le sloop Mère d'Espérance, de quinze tonneaux, patron Noèl Cojean, qui s'est jeté à la côte sud de la baie de Dinan par brnme épaisse ;

3° Le sloop Messager d'Amour, de seize tonneaux, patron Jean Kerninon, qui a heurté les Verrè?, face à Morgtt, le 29 juillet et a coulé;

4° Fleur du Cap, douze tonneaux, pa-tron Pierre Yven, qui a touché une basse à la pointe du Vun le 12 août et a coulé. Seul ce dernier bateau était assuré.

p l o v a n

Les Fêtes . —• Voici le programme d.» fêtes publiques du lundi 17 septembre 1928:

A 13 heures, course de bicyclettes (régio-nale). Prix : 200, 80 et 30 fr. 2 pnmea : 20 et 15 fr.

A 15 heures, course de bicyclettes (com-munale). Prix : 60, 40, 20 et 10 fr.

A 16 heures, course de remplissage de boutoille» à bicyclette. Prix: 10, 5 et 3 fr.

A 16 h. 80, concours do fumeurs. Prix : 15, 8 et 4 fr.

Toute l'après-midi, danses au biniou.

p e u m t r l f

La f ê t e d u c o m i c e a g r i c o l e e t d u s y n d i c a t d ' é l e v a g e

de la r a c e p i e -no ire La fête du comice et du syndicat agricoles

<lu canton de Piogastel-St-Germain qui s'est tenue, cette année, à Peument, a été parti-culièrement brillante. Le soleil, un peu paresseux dans la matinée, s'est levé vert> midi et a éclairé de toute l'ardeur de Bes rayons le» manifestations de cette foule qui se pressait à rangs serrés sur les routes du bourg de Peument.

Les expositions d'animaux de races bovine et chevaline étaient en sérieux progrès sur celles des années précédentes. Les jurys ont été souvent embarrassés pour adjuger lea prix.

A midi, un banquet de deux cent» cou-

verts a eu lien salle Normant, et, le menu, comme toujours, a été très soigné.

Remarqué à la table d'honnenr, parmi les convives, MM. Le Hara, sénateur ; Le Bail, député, président du comice et du syndicat; Canévet, maire, et Gaennec, ancien-maire de Peumerit; Caradeu. adjoint; Plouhinec, maire de Plovan ; Cabillic et Penziat, adjoints au maire de Plozévet; Goraguer, doyen des instituteurs du canton ; Le Goff, trésorier du syndicat de la race pie-noire ; MM. Lanco, 'Goas, Loupp, président et membres de la commission itinérante.

Au dessert, MM. Le Hars et Le Bail ont prononcé des discours très applaudis.

M. Albert Le Bail, qni assistait au ban-quet, sollicité de toutes parts, a dû prendre la parole, et, son improvisation chaude et pénétrante, qui fut un hommage à la terre et à la race bigondène, fut accueillie par de chaleurenx vivats.

Des courses de chevaux et de bicyclettes succédèrent au banquet, tandis que des prix en argent, des livres et des diplômes étaient distribués aux élèves deB écoles publiques du canton qni ont cueilli toute une moissoB de récompenses et se sont placés en excellent rang parmi les élèves des arrondissements de Qnimper et de Quimperlé ayant participé au concours agricole et ménager du premier et du second degrés.

Après les distributions aux enfants, vint le tour des gagaants parmi les exposants du comice et du syndicat agricoles.

A 6 heures et demie, le bourg regorgeait encore de monde, et, quand vint la nuit, la foule se dispersa, emportant un excellent et durable souvenir de cette fête si réussie.

(Voir les résultats des concours en Ques-tions Agricoles).

p o n f - l ' J I b b é

Le Pardon de la Tréminou . — Les fêtes de la Tréminou auront lieu à Pont-l'Abbé les dimanche 23, lundi 24 et mardi 25 septembre courant.

Programme. — Samedi soir 22 : Grand concert, sur la place Gambetta, et retraite aax fUmbeaux.

Dimanche 23 : A. 9 heures, défilé de « l'A-mical« scolaire » ; de 10 heures à midi, place Gambetta, mouvements d'ensemble et travail aux agréa par les gymnastes.

Lundi 24 : A 14 heures, courses de che-vaux sur l'hippodrome de Brénanvec (six courses dotées de très beaux prix), Â 21 heures, grand bal aux halles, entrée 2 fr.

Mardi 25 : A 10 heures, course à pied, rue Victor Hugo; à 11 heures, luttes à la corde, par équipes, place Gambetta ; à 14 h. 80, courses de bicyclettes, route de Loc-tudy ; à 21 h. 30, grand feu d'artifice, sur l'étang.

La place de la République est interdite à tous les véhicules du 16 au 30 septembre 1923.

Collision d ' au to s . — L'auto de M0

Quéïnec, notaire, est entrée en collision, dimanche, à l'embranchemet de la route de Plonivel, avec celle de M. le vicomte de Sommyère, du château de la Forêt, en Loctudy.

11 n'y a pas eu d'accident de personne. Les dégâts matériels, par contre, sont important».

C o n c a r n « a u

Comité républicain can tona l . — Les délégués des comités républicains commu-naux se sont réunis vendredi dernier, salle Gaillomot, sous la présidence de M. Bouil-loux-Lafont, député et conseiller général, afin de procéder à la formation d'an comité républicain cantonal. Après nn exposé de M. Bouilloux-Lafont au cours duquel le député démontra la nécessité de se serrer les coudes en vue des prochaines élections législatives, les délégués ont formé le bu-reau de la aection cantonale comme suit :

Président, M. le docteur Le Strat, de Concarneau :

Vice-présidents : MM. Sellin, maire de Lanriec ; Carduner, maire de Trégnnc; Ca-radec, adjoint maire de Beuzec-Conq ; De-lannay, adjoint-maire de Concarneau.

Secrétaire : M. Boissin, receveur-bura-liste à Concarneau.

Secrétaire-adjoint : M. Le Page, profes-seur d'école primaire supérieure.

Trésorier : M. Guirrinec, conseiller mu-nicipal de Benzec-Conq.

Adjoint : M. Glémarec, greffier de la jus-tice de paix.

B r i s e

E n s e i g n e m e n t agricole. — Au con-cours agricole scolaire organisé par la Direction des Services Agricoles du Finis-tère, les 13 aspirants de l'Ecole communale de Briec, dirigée par M. Tydel, ont subi avec succès les épreuves du 2' degré.

Catégorie A. — Pierre Le G»c, Pierre Hémon, Jean-Marie Menr, Jean-Marie Alour, Jean Velly, Jean Le Menn.

Catégorie B.— Alain Trellu, Etienne Las-tennet, Louis Louarn, Jean-Marie Mar-chand, François Gérée, Pierre Daoudal, Jean-Louis Pann.

G Ü I M P E R L É Eorasé par une auto . — Une voiture

automobile conduite par M. Coisine, reve-nant dimanche des régates de BMon, a ren-contré au bas de la côte de Kerarnpelan, un cycliste tombé sur la route. Le conducteur ne put arrêter à temps le véhicule dont l'une des roues passa sur la tète du mulheureux cycliste.

La victimo, âgée de 22 ans, est le nommé Guennon, marin-pôoheur à Doôlau.

Concours . — Le concours spécial de la race bovine bretonne pie-noire aura lieu, à Quimperlé, les 27, 28, 29 et 30 septembre 1923.

Un concours laitier, réservé aux vaches de la môme race, sera tenu en môme temps que le concours d'animaux reproducteurs.

Les fabricants et marchands de machines et instruments agricoles seront admis à présenter leurs produits.

C H A T E A Ü L I N Etat-civil du mois d 'août. — Nais-

sances : Made'eiuo Morvaa, r. Gravorau ; Marie-Louise Trellu, Kergonquis; Alain Quèlen, rue de la gare d'Orléans.

Mariages : Renó Le Guillou, lieutenant u'arulleno à Châteaulin, et Mario QuelTé-léant, s. p., à Châteaulin; Louis Guyadcr, tailleur d'habits, à Châteaulin, et Anastasio Dautec, s. p., à Châteaulin.

Décès : Marie Prével, veuve Armand GaBsis, s. p., 78 ans, quai Cosmao; Fran-çois Prigent, serrurier, 20 ans, célibataire, Rostomic-bian ; Emilie Louvrier, veuve Mathurin Roblot, s. p., 75 ans, Kerlobret; Jean-Marie Ponnanéau'h, 1 an, rue Notre-Dame.

Un inoendlalre. — Un nommé Le Guil-lou, 47 ans, originaire de Pleyben, sans domicile fixe, a mis le feu, à la ferme de Coatigoff, à une grange appartenant à M. Caër et contenant une trentaine de mille de foin et de paille. La grange et son contenu ont été dévorés par les flammes. On n'a réussi qu'à grand'peine à préserver les bâtiments voisin».

Le coupable a été arrêté et écroué à la maison d'arrêt. Il a avoué son forfait.

Ç r o z o n

Inaugurat ion du m o n u m e n t aux m o r t s pour la Pa t r i e . — Crozon célé-brait, dimanche, ses grands moits de la guerre et inaugurait le monument qni per-pétuera, à travers les âges, le souvenir de leur glorieuse mémoire.

Un temps idéal présidait à la cérémonie qui se déionla'en présence d'une foule nom-breuse et recueillie.

Le cortège se forma à 10 heures devant la mairie, et, musique en tête, se rendit à l'église où l'on chanta un service spécial.

A l'issue de l'office, les autorités et la foule se groupèrent autour du monument, qui se dresse au pied du clocher. Après que le clergé eut procédé à la bénédiction du mausolée, des discours, glorifiant les héros de Crozon tnés à l'ennemi, furent prononcés successivement par MM. Cariou, maire, le vice-amiral Grout, préfet mariti-me, Lancien, sénateur, Bouilloux-Lafont, Daniélou et Paul Simon, députés, et, Gau-thiei, sous-préfet de Châteaulin.

Le poète A. Bott dit, d'autre part, avec art et émotion, une ode dédiée aux enfants de Crozon moîts pour la France.

Discours et poésie furent écontés avec la plus grande attention par la fonle émue.

Au banqnet qui suivit la cérémonie d'inauguration, MM. Cariou, Lancien et Gauthier prirent encore la parole.

La population de Crozon gardera long-temps le souvenir de cette belle manifesta-tion en l'honnenr de ses chers disparus.

Ç a r h « i x

Syndloat apicole. — Le Syndicat api-cole de Bretagne organise, cette année, un concours qui aura lien, à Carhaix, les 22 et 23 courant, en même temps que le con-cours de la race bovine armoricaine.

Voici le programme de ce concoure : Prix d'ensemble : matériel et produits.

— 1" prix, 100 fr. ; 2' prix, une ruche Dadant Blatt ou Layens, au choix du ga-gnant ; 3' prix, nn maturatenr ou un article apicole d'égale valeur.

Miel et ses dérivés.— 1" prix, une ruche Dadant Blatt ; 2' prix, un maturatenr ou un article apicole d'égale valeur ; 8' prix, denx mères italiennes (livrables en mai 1924) ; 4" prix, un enfumoir américain ; 5" prix, un volume « Conduite du rucher », par Bertrand.

Cire et ses dérivés. — 1" prix, deux mèrea italiennes (livrables en msi 1924) ; 2' prix, une mère italienne (livrable en mai 1924).

Un emplacement spécial sera réservé i ce concours par l'Office départemental. Les frais de transport, par chemin de fer, du matéiiel seront remboursés aux expo-sants syndiqués sur présentation d'un reçu de la gare expéditrice.

Les exposant», non syndiqués, auront à verser un droit de 5 francs.

H u c i à 0 « t

La journée laïque du 9 septembre Le comité de défense laïque poursuit

activement sa propagande dans le Finistère. Dimanche c'était la section cantonale du Huelgoat qui avait organisé sa journée. Disons, tout de suite, que la manifestation obtint le pins franc succès. Il ne pouvait d'ailleurs en être autrement dans ce canton bien et rouge, c'est-à-dire profondément et sincèrement républicain.

Cest par une belle matinée que l'on gagne Le Huelgoat. Dea banderolles, avec l'ins-cription (( Honneur aux laïques », attirent — au bourg — l'attention du public. De charmantes demoiselles vendent des insi-gnes.

Vers 10 h. 1/2, envirou 250 auditeurs se trouvent réunis dans la salle des fêtes de la Mairie où va avoir lieu la réunion publique et contradictoire annoncée.

M. Fégean, préside, assisté de M. Le Di-lasser, conseiller général ; Mlle Yvinec et Launoy, directrice et directeur d'école.

Après quelques mots de M. Fégean, M. Lalouét, maire de la commune, définit l'objet de la réunion et remercie, au nom des laïques du canton, les orateurs qui ont accepté de venir apporter la bonne parole au Huelgoat. La manifestation d'aujour-d'hui, ajoute-t-il, démontrera la vitalité de la section cantonale, elle sonnera le réveil dee énergiea endormies pour la lutte contre les adversaires de l'école nationale. M. Lalouét demande, en terminant, aux républicains de se serrer les coudes, de s'unir pour la défense de la laïcité.

M. Le Meur, délégué du comité départe-mental, adresse, d'abord, au nom de ce comité, uu salut cordial et fraternel anx laï-ques du canton du Huelgoat. Il parle ensuite de la lutte sournoise que mène la réaction contre l'école laïque et ses maitres, avant d'entrer dans le vif de son sujet : la R. P. S. qu'il combat de toutes ses forces.

Puis après avoir fait appel aux auditeurs qu'il engage à adhorer au comité, l'orateur préconise la formation d'un bloc de laïquea a opposer au bloc des cléricaux pour bala-yer, en 1924, la Chambre du Bloc national.

MM. Masson et Le Bail, qui parlent ensuite succestivement, font entendre à leur tour de belles et fortes paroles. Partisan» convaincus de la laïcité, ils proclament tous deux la nécessité de la lutte à outrance contre toutes les réactions pour le triomphe des idées de progrès, de justice et de liberté

On acclame MM. Masson et Le Bail, comme on avait auparavant salué par des applaudissements répétés les précédents orateurs.

Les discours terminés, le président fait appel à la contradiction. Mais personne ne se présente. M. Lalouët, maire, donne alors lecture de l'ordre du jour suivant qui est adopté à l'unanimité des assistants :

Les amis de l'ecole laïque du canton du Huelgoat, réunis dans la salie ae la Mai-rie, au Huelgoat, le S stpiembre au nombre de '¿50environ,après avoir entendu MM. Lalouét, Le Bail, Masson, Le Meur, exposer ol développer les principes de laicite et la nécessite urgente de défendre l'ecole laïque :

t Aflirnient leur profond attachement à l'école laïque et aux institutions républi-caines et laïques, qu'ils se déclarent prêts à defendre contre les attaques de la réac lion cléricale ;

2° Témoignent leur confiance à ceux de» élus qui au Parlement, ont toujour» défendu les institution» républicaine» et laiques ;

3° S'engagentà défendre l'écolepublique et ses maîtres partout attaqué» — et le» principes fondamentaux de la République qu'il» déclarent intangible» — et. en parti' culier, préconisent le développement plus harmonieux d'une République ktique, démocratique et sociale ;

4° Ils adressent. à cette occasion, leur salut enthou»ia»te au « Quotidien », jour-nal honnête pour les honnêtes gens, qui combat sans sectarisme et avec un admi-rable courage les abus du Bloc National, etsub'tdans son développement les assauts répétés de la Réaction ;

Lèvent la séance au cri de : « Vive la République laique, démocratique et so-ciale ! ».

A l'issue de la réunion, qui prend fin v îm midi, on ahsis'.'i a un p tit concert fort goûté, donné, près ds l'hôtel Person, parnn groupe de musiciens d* la mnsiqne '-îonicipaie de Morlaix. Puis, aux accent» i 'une marche entraînante, or. gagne, route de la gare, les hangars où us banquet populaire va être servi.

200 convives prennent part au repas. M. Fégean préside. Il a, à s» droite : Mlle Yvinec, direi-rricH d'école su Huelgoat ; MM. Masson -j.iputé ; Jézéquel, adjoint av maire de MorUm ; Rolland,dir. cteurd'éoole, à sa gauche : M M. Le Bail, déj.atô ; Dilas»ir. conseiller général ; Marrec, directeur 6'é-cole; Person, conseiller municipal du Ht^l-goat, et, en face de lui: M. Lilouët, maire; M. et Mme Launois ; MM. Biud, maire de Berrien ; Guichoux, maire de Plonyé ; M. et Mme Le Menr ; MM. Kerbrat, Quiguer, et Le Goff, directeurs d'école.

Les musiciens se font entendre à diverse» reprises pendant le banquet ; ils sont très applaudis et plusieurs fois bissés.

Le plus grand esprit de camaraderie règne entre les convives pendant toute la durée do repas.

A l'heure des toasts, M. O. Kerjean, pré-sident de la section de Brest de la Ligue des Droits de l'Homme, se lève. Il s'excuse de prendre la parole. Mais il ne peut se dérober à l'obligation que lui impose »on devoir d'exposer dans ce milieu laïqae et républicain le but de la Ligue qu'il repré-sente. La Ligu-) des Droit» de l'Homme et du Citoyen ne fait pas de politique ; elle est au-dessus des partis ; elle se consacre tout entière à la défense des principe» de liber-té, d'égalité et de justice.

M. Kerjean reviendra au Huelgoat, où il s'emploiera à fonder une section de la Ligue des Droits de l'Homme.

Successivement MM- Le Bail Masson prennent ensuite la parole :n terme» ex-cellents et vivement applaudis.

Puis M. Coa -t prononce, au nom de la Secuon <-antonal<3 de la Défense laïque, le discour» suivaii. que non» sommes très heu-reux de pouvoir reproduire in-extenso :

Mesdames, Messieurs, Mes chers camarades.

Au nom de la section de Défense laïqae du canton du Huelgoat, je voua remercie vivement d'avoir participé — si nombrenx — à notre réunion. Vous l'avez honorée, et vous avez grandement contribué à la rendre magnifique et imposante.

Merci à voue, tous, vrais laïquea et répu-blicains sincères qui avez s; bien entendu notre appel I Vous n'avez pas craint de venir nous montrer que vous épousez nos idées, et que vous vouiez le maintien et la vie de nos lois laïques et républicaines, que voua ne permettrez pas qu'on les piétine ou que leurs défenseurs et les maitres laïque» »oient insultés impunément par un lot de fanatiques ou par des sectaires dont l'astuce ne connaît plus de bornes depuis quelque» moia 1... Vous avez tenu à venir nous montrer que vous méritiez le beau nom de laique», que vous avez l'esprit large, que vous êtes épris de progrès et d'idéal 1

Permettez-moi — tout en veus félicitant — de remercier particulièrement les émiaents orateurs que v.-. o venez d'applaudir si cha-leureusement p> rce que leurs voix vibrante» sont allées si .ir-jità votre cœcr : les citoyen» Le Bail et Maltón qui sont accourue de» deux extrêmes untes de notro département, de ces coins tumultueux où lu bataille poli-tique gronde «ans répit ccmme la mer furieuse qui les entoure, qui ont eu à cœur de venir non« faire entendre de belle» paroles laïqu*«, des paroles i'apôtres, i 'a-pôtres de la laïcité et de h République 1 Le citoyen Lalouét, notre dévoué maire,qr, vous a dit combien il était avec nous contre la horde cléricale ; le citoyen Le Meur qui vous a fait avec chaleur le pro«, ès de • la R. P. S. ; le citoyen Coffrant, qui préside aux destinées àe notre magnifique aasO'úa-tion départementale, et notre sympathique président, M. Fégean, vieux laïque du can-ton ; MM. Person, Lochou, MM. les maire», M. Dilasser, conseiller général, et bien d'autres encore qui m'excuseront de ne pouvoir les citt; et qui ont accepté gracieu-sement d'hono.er de leur présence notre belle manifestaron.

Je suis perscadé que, dans notre beau canton républicain, les bell><s paroles qui viennent d'être prononcéesacront été enten-dues, quei'idè»? laïque, déjà on faveur chez nous, s'y épanooira bientôt en -me magnifique floraison. Oai, je sais fermement conva ncn du triomphe p. ochaio, écla' tnt de l'é:ole laïque et du Tutee república, le dans notro région. Uu jour viendra — et qni n'est peut-être pas lointain — où tous les brave» gens parmi lesquels nous vivons seront devenu» de bons laïques. Jusqu'ici, beaucoup de personnes se méfient encore de non» parce qu'elles ne savent pas exactement ce que c'est qu'être laïque, parce que trop souvent on les a induites en erreur, parce qu'on lenr a u bourré le crâne », et que certain» jour-naux calomniateurs leur ont fait croire, à priori, que les laïques »ont des mécréants qui veulent détruire la religion, de» fanati-que» qui ne craignent pas d'insulter ceux qui prient ou qui croient... Ces personnes ont été trompées, abusées. Mais un jour viercirat ù -iile^-e onuahront quelealaT.('>oe souv avri l iou' f» g ns toi- laots, qui l lY.pnt rot- la /m ¡>'jur . m<ipïieer ou ,h> . hi.I ce .v vj-ii a jtij*' ut p»a comme i u , Les ¡»Iqu- » ^.îécteiit l'amour de tous le» homme». Ils c. nsriilcutei pr .tiquent Iajo»-tice, la bonté, l'indulgence envera toua, indifféremment de leur» opinion» politiques ou de leur» croyances reiigi->use». Ils veu lent séparer la religio u, affaire de coem, de sentiment, de la politique, affaire d'Etat, ils veulent empêcher les cierú.iux d'imposer leurs doctrines à ceux qui n''»n veulent paa. Us veulent la liberté <le cous icace pleine et entière pour tous. Ils «ont souvent du» croyants, de» croyant» sincères, et non p u de» hypocrite». Ponr cet raison», lea clé ri«

Page 7: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

LE ClTOTEtt

canx (et non pat le* prêtres sincôte» on le* vrais croyan s), mai» le« cléricaux — c'est-à-dire ceux qui conaidèrent la religion comrr e un moyen et non comme nne fin, — pour ci s raiiODS, dis-je, les cléricaux voueront tou-jours anx laïques une haine farouche et perfide.

Mais,noua continuerons à prêcher l'amour et à pratiquer la vertu. Nous considérons nous, maltros laïques ou hommes laïques, rotre œuvre comme trop belle, trop noble pour que nous l'en tâchions nu-, anale fo s ¿'une seule impureté. Et l'idée laïque, mena-cée momentanément à la faveur de circon tancea néea de la guerre, reprendra o» reprend dès maintenant sa courae triom-phante vers le progrès et vers le bonheur de tous I

J'adresse donc, au nom de tous mes cama-rades, an salut respectueux à ceux qui nous ont aidés, et un fervent hommage à l'idée et anx hommes laïqaea de tous lea temps, et je clame de toute U force de ma voix et avec toute la foi laïque dont mon cœur est plein : « Vive l'école et la République hïqaes I ».

M Lalouit, maire, parle le dernier. Il ne veut paa laisser se terminer ce repas populaire sana adreaser ses meilleurs re-merciements anx convivea et aux orateurs — à ceux du banquet comme à ceux du meeting qui, espôre-t-il, portera ses fruits.

M le Maire termine en donnant encore rendez-vous à l'aasistance salle des fêtes, où une matinée artiatique et récréative est

^LaTialle des fêtes est ornée de gcirlandes, de verdure et de drapeanx ; le décor en est oarfait et du meilleur goût. La matinéei ré-créative est, d'autre part, parfaitement réus-aie La foule qui y aasiste dépare toutes les' prévisions et. au dernier moment, on doit ajouter, en hâte, bancs et chai .es.

Les deux partiea du programme le la ma-tinée aont fidèlement interprétée». Tour à tour, MM. Vence. artiste brestoia, Colles Rolland, Mlle Grouaze et M. Le Meur - à la fois orateur de talent , t cha.itenr de race à la voix juste et harmonieuse - so font applaudir dana La femme du marin. Les deux cœur». Chanionnette eomiqu>, C'estmon ami etc.. etc .. Les deux pet.ws pièces : Le bain de Jaequineite et La Grammaire, interprétées avec art et brio par MM. Rolland, Jégou. Le Louarn, Collet Rolland, et Mlles Person, Guyonvarch et Kerbrat. obtiennent également un succès très mérité. N'oubliona pas non plus 1 or-chestre qui, quoique composé seulement de quelques exécutanls, aut néanmoins donner satisfaction aux plua difficiles ; il a droit à tons les éloges. . .

La journée a'eat terminée p»r an bal a grand orchestre parfaitement réus-1.

En réaumé, excellente manifenta ion dont il convient de féliciter les orgam. ateurs et qui, nous pouvona l'affirmer, a bien a e m la cause d é l a République et .le la laïcité dans ce canton déjà entièrement a -qms aux idées de démocratie et de liberté.

B R E S T Le « P r é s i d e n t * Sarrnlento ». - Le

navire école argentin « Présidente Sar-m i e n t o », qui a séjourné quelque temps à Brest, a quitté ce port, mardi après-midi, pour Le Ferrol.

Landerneau Aohat d'étalons en 1 9 2 3 . - La Corr -

mission chargée de l'achat dea éta ons ponr la remonte de", dépôts de l'Etat er 1923 « réunira, aur le champ de foire, i Landei-aeau, à 8 heures, le lundi 1« oetoVe ot lea jours suivants (étalons de demi-sang, étalons de trait de race bretonne).

Les éleveurs qui désireraient présenter des étalona à ccs réunions sont invités a adresser, dix jours avant lea opérations des commissions, aux directeur des dépôts d'étalons des circonscriptions intéressées, les noms, les origines, les «¡R" 1 «™*» complets et les performances, s il y s lien, des animaux qu'ila comptent soumettre à l'examen dea Commiaaions.

plouguerneau Chien enragé. - M. Ogor. marin-

pécheur, et nn nommé Loussouar.,. cultiva-teur, ont été mordus, samedi dernier, par un chien enragé. lia ont été dirigés d ur-gence sur l'Institut Pasteur.

L'animal a été abattu. Inoendie. - Un incendie a détruit à la

ferme de Kerdidreun, exploitée par M. Ma-dec, une importante quantité de paille, une écurie ainai qu'une petite maison d habi-tation. . , U s pertes subies par le sinistré, qui n est pas assuré, s'élèvent à environ 11 000 francs.

MORLAIX Slzun

L ' a f f a i r e Q n é m é n e n r A la suite d'une dèpreseion physique do

Seznec, lea interrogatoire ont été inter-rompue quelque temps.

M. Sam son, chauffeur de Seznec, a èto de nouveau entendu par M. Campion, juge d'instruction, ainsi que M. Cunat. commis-saire de la brigade mobile de Rennes.

Qu'mpérois; du Frétoy de PU. S. Donarne-nis 9-Ploarista; I. ivièro de l'A. S. Rospor-dii lise; Griffon des Glazicks de Coray; Lannay do la Jet tiesse Sp. Châteaulinoise ; Bo iser do la Plonévétienne.

Le Gérant Pierre Guéguen. • n n H M B M i ì

I V Ç M f t Y S rootbill-^tsocUtion

L'Assemblée générale des délégués du district Bretagne-Sud a'est réunie le 36 août dernier.

Etaient présents pour notre contrée : Stade Quimpérois : MM. Le D» Giffo et

Mennechet ; U. S. Douarneniste-Ploariste : M Fiacre; U. S. Concarnoise: M. Flooh ; La Plozêvétienne : M. Gibrat ; Beuzec-Sporta: M. Coataonéc; A. S. Rospordinoise: M Conan ; Lea Glazicks de Coray : M. Grif-fon; A. S. des P. O. de Quimper : M. Le Gnillou. ,

Dftv le début, l'asfcemblée geo- r«'ft, rpr. H iwemmon, iè' ide lo clas*emen;. os clul » 3n 3 ''¡ritt composées :

i'» Séné : Vèti ce Vaon*uis tt Ui ->t> Spi • live; L o r i - r t - S d o r t » ; Union S,-î i»<- Co . carnoisc ; U. S. Quimperlois» ; U. S. Don*:-neniate-Ploanste.

Série s Jeunesse Sp. Lhâte«uIinoise; A. S. Rospordinoise; U. S. Gmlviniste; La Plozévétienne; Beazec-Sports

3- Série : Groupe A : A. S. P. 0 . de Quimper; C. S. Ponté-Crussien.

Groupe B : Dernièns Cartouche» Carhan; A S Scafiroise; Lea Glazicks de f-oray.

Il est procédé ensuite à la formr.uou d. s Commiaaions :

Sont élus s Membres de là commission Sportive : MM. André Derrien du 8tade

Etudes d< M» SOUDRY, docteur on droit, i voué, 19, rue Luënnec, à Quimper et r'e M* Le BIHAN notnive à Plogastel-Saint Germain.

VENTE PAHICITATION En l 'Etude

et par le Ministère do M® LE BIHAN Notaire à Plogastel-Saint-Germain

Le Mardi 9 Octobre 1 9 9 3 , à 14 heures (houre légale)

Désignation dr l'immeuble à cendre : Département du Finisière — Arron-

dissem&nt de Quimper — Canton et commune de Plogasfel-Saint Gsrmain.

Au lieu dr Mènes-Kerveyen Une p e t i t e p r o p r i é t é en fonds et

édifices, comprenant une maison d 'ha-bitation, une crèche à 8a costière nord, couvertes en ardoises, puis un courtil dit m An «lié Bihan », le tout d 'un seul tenant , d 'une contenance de 6 a 50 ca environ, cadastré section E sous le n* 878 et situé au midi du chemin de grande communication de Quimper à Pouldreuzic. Mine À pr ix : fixée par le Tri-

bunal : Six mille francs, ci. 6 .00© fr . Cette vente eut poursuivie en exécu-

tion d 'un jugement du Tribunal civil de Quimper rendu on la Chambre du Con-seil le 25 juillet 1923, enregistré,

A la requête de : 1° M. Jean Vigouroux, cultivateur,

demeurant à Ménez Kerveyen, en la commune de Plogastel-Saint-Germain, a g i t a n t tant en privé qu'en sa qua-lité de tuteur datif de son frère mi neur Laurent Vi/rouroux, fonctions auxquelles il a été nommé par délibéra-tion prise sous la présidence de M. le Juge de Paix du canton de Plogastel-Saint-Germain, lo trente mars mil neuf cent vingt-trois et aussi en sa qualité de subrogé-tuteur des mineurs Vincent et Jeanne Vigourovx ci-après nommés ; 2° Mlle Jeanne Vigouroux, cultivatrice, demeurant au même lieu ; 3° Mlle Fran-cino Vigouroux. cultivatrice, demeurant au même lieu ; 4° M. Jean-Marie Vigou-gouroux. cultivateur, demeurant à Kéri-dre'jfï Bi-ip, on U commune de Combrit ; 5° M. Joseph Vigouroux, domicilié de droit à P ogasiel Saint Germain, actuel-lement soldat eD garnison à Brest.

M» SOUDRY, avoué. 6° Mme Jeanne Gouzien, veuve en

premières noces de Vincent Vigouroux, épouse eo second mariage do Jean Ca-riou, demeurant 19, passage Raguinot, à Paris, agissant tant en privé au be-so i i qu'en sa qualité de tutrice de Vircent et Joanne Vigouroux, ses deux onf»nts mineurs nés de son premier m»*iage *vec v i n c o n t Vigouroux ; 7° M. Jean Osrlou, ma lœuvre, demeurant 19 passage Ragi inot, à Paris, agissant tant pour "¡«'«ti r et autoriser la dame Jeatma Ga izien «o^ épouse, qu'en sa qualité de co-ti tour dos mineurs Vin-cent et Juaane Vigouroux, nés du pre-mier rna.ingo de hd i ta dame Jeanne Gouzien nvec feu Vincent Vigouroux ; 8° M. François Vigouroux, cultivateur, à Quilliou-Bian. en la commune de Plo-gastel-St-Germain, agissant en sa qua-lité de subrogé-tuteur du mineur Laurent Vigouroux, fonctions auxquelles il a été nommé par délibération du Conseil de famille audit mineur prise sous la pré-sidence de M. le Juge de Paix du canton de Plogastel-St-Germain le trente mars mil neuf cent vingt-trois,

M® SENIE, avoué. L'adjudication dn l'immeuble ci-des-

sus désigaé aura lieu sur la mise à prix sus-indiquée, fixie par le Tribunal, en l 'Etude ot par le Ministère de M* LE BIHAN, notaire k Plogastel-Saint-Ger-main, le Mardi 2 Octobre 1923, à 14 heu-res, à éteinte de feux au plus offrant et dernier enchérisseur et aux clauses et conditions du cahier des charges déposé on l'Etude dudit notaire où toute per-sonne peut en prendre communication.

Rédigé par l'avoué poursuivant sous-signé.

Quimper, le 11 Septembre 1923.

soupRy, Docteur en droit, Avoué.

Etudes de M" JONCOUR, avoué-licencié à Quimper, 24, quai de l'Odet, et de M° POULIQUEN, notaire à Pon t -l'Abbé.

VENTE DIS I I I l i . I N MIS M I H I i U R I i

en l 'Etude et par le Ministère de M° POULIQUEN,

notaire à Pont-l'Abbé L E L U N D I 1 " O C T O B R E 1 9 2 3

à 2 heur's de l'après-midi

DESIGNATION DES IMMEUBLES A VENDRE !

A Prat-A-Run, Lesconil, et Kerdres, en Plobannalec,

Canton de Pont-l'Abbé. l o r Lot. — 1° Le b o u t d e v a n t d'une

i n a l a o n couvorte en ardoises, ayant rez-de-chaussée et grenier, ouvrant au midi d 'une porte et d 'une fenêtre.

2° La moitié indivise de l 'a ire située au midi de ladite maison.

3° Un« c r è c h e , couvorte en paille, si^ioo at levain 'le i'airo.

4« De' ritiro, catto cròche, au levant, ! i m o i»n c H J r dn » ' cur i l i donnant du

i l . .-,. v l f V N , des ievant et u» i an s, c o u v r a n t un aro.

Di. h jiarc tt J',*tri5v«t-Ven », u n e p a r c e l l e d e t e r r e l a b o u r a b l e , portée au plan cadastral »«us le n° 878 p de la section D, ayant environ 11 mètres de largeur hur une longueur moyenne de 14(' mètres, fobKÓ donnant du midi sur ch-imio, donnant du levant sur Mme Janvier de la Motte et du couchant sur M. Rich tn i , contenant sous foi^ds envi-ron 15 aret- 40.

6 ' Daniiaôjou » Bot-Scao», u n e par-c e l l e d e t e r r e l a b o u r a b l e , dite

« Bar-ar Ben-dar-Parcou Land », don-nant du nord sur Hervé Cossec, du midi sur Corentia Cossec, ayant environ 5 mètres de largeur sur 75 mètres de longueur, portée au plan cadastral sous le n* 547 de la section D, pour une con-tenance de 3 ares 10.

Mise à pr ix fixée par le Tribunal : 4 . 0 0 0 f r a n c »

2° Lot. — Dans le méjou dit « Parc-Louet-d'Antraon », u n e p a r c e l l e d e t e r r e l a b o u r a b l e donnant du cou-chant avec fossé sur la route de Ploban-nalec à Lesconil, des levant et nord sur Cariou et du Midi sur Marc ; cette par-celle portée au plan cadastral sous le n° 38 p de la section D, ayant environ 13 mètres de largeur sur 82 mètres de longueur, contenant 12 ares 12 ca.

Mise à pr ix fixée par le Tribunal : 60© f r a n c s

3° Lot. — Dans méjou « Louet-da-Laé », u n e a u t r e parce l l e d e t e r r e l a b o u r a b l e , du nord sur Janvier de la Motte, du midi sur veuve Mariel, du levant sur Marc, ayant environ 9 m. 50 de largeur sur une longueur de 113 mè-tres, portée au plan cadastral sous le n° 45 de la section D, pour une conte-nance de 9 ares 43.

Mise à prix fixée par le Tribunal : 5 0 0 f r a n c »

4° Lot. — Aux dépendances de Ker-drez, u n e p a r c e l l e d e t e r r e l a b o u -rab le , portée au plan cadastral sous les n°" 115 et 118 de la section D, ayant au bout couchant une largeur de 10 mè-tres environ sur une longueur de 100 mètres et bout levant une largeur de 27 mètres sur une longueur de 74 mètres ; elle donne du nord sur Janvier de la Motte, Andro et Cariou, du midi sur Andro et divers, du levant avec fossé sur chemin, ayant fossé également au couchant, et du nord sur Cariou, conte-nant environ 30 ares.

Mise à prix fixée par le Tribunal : 1 . 8 0 0 f r a n c s

Cette vente est poursuivie en exécu-tion d'un jugement rendu sur requête par le Tribunal civil de Quimper, le 8 septembre 1923, enregistré, homolo-guant une délibération du Conseil de famille de la mineure émancipée Marie-Louise Queffélec., épouse de M. Pierre Lou8souam, tenue sous la présidence de M. le Juge de Paix de Pont-l 'Abbé, le 23 août 1923, enregistrée.

A la requête de : M. Pierre Loussouarn, cultivateur,

demeurant à Kergadiou, en Penmarc 'h , et Mme Maria-Louise Queffélec, son épouse, mineure émancipée, par son mariage, issue du mariage de M. Michel Queffélec et de dame Catherine Guiziou, le dit Pierre Loussouarn agissant en sa qualité de Curateur légal de Mme Marie-Louise Queffélec, son épouse,

ayant M® JONCOUR, pour avoué. En conséquence, l 'adjudication des

immeubles sus-désignés aura lieu en l 'étude et par le ministère de M® POU LIQUEN, notaire à Pont-l'Abbé, l e 1 " Octobre 1993, à 2 heures de Vaprès-midi, à éteinte de feux, au plus offrant et dernier enchérisseur, aux clau-ses et conditions du cahier des charges dressé par ledit notaire et déposé en son étude où toute personne peut en pren-dre communication.

A. JONCOUR, avoué licencié.

Ouverture de la Chasse Messieurs les Chasseurs sont avisés

que, moyennant une prime très modé-rée, ils peuvent s'assurer contre

L e s Acc idents d e C h a s s e : En cas de mort,

— d'infirmité totale ou partielle, — d'accidents causés aux tiers, — d'accidents causés aux rabat

teurs et préposés salariés, — d'accidents causés par leurs

chiens ou par les gardes.

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Etude de M® LAURENT, notaire à Audierne

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et jours suivants, s'il y a lieu, A AUDIERNE, route du Cap, au do-

micile de M. Jean-Yves Normant , il sera procédé par le ministère M® LAU -RENT, notaire, à la vente aux enchères publiques de meubles et objets mobiliers.

Au comptant : 12 50 0/o en sus. Consulter les affiches.

Questions Agricoles Les Concours agricoles

Quimper.— Mardi matin se sont déroulées, dans les locaux de l'établissement Le Dé, rue des Doaves, les opérations dn concours cantonal du syndicat d'élevage.

L'organisation matérielle de ce conconrs était parfaitement réglée.

La plapart des parlementaires, conviés à la Semaine do poisson à Bonlogne-snr-Mer, n'ont pn assister au conconrs.

A midi 30, après le défilé des animaux primés, an excellent banquet a été servi salle Le Dé. Une cinquantaine de personnes y assistaient.

A l'heure des toasts, MM. Fennteun, pré-sident du syndicat d'élevage ; Bouilloux-Lafont, député ; Le Lonédec, Kergourlay, conseillers généraux, et Itasse, conseiller do préfecture, représentant M. le préfet, ont pris la parole et se sont fait applaudir.

Voici le palmarès dn concours : Première catégorie. Mâles. — l " section :

Taureaux de 1 à 2 ans. — 1" prix, M. Alain Feunteun, d'Ergué-Armel ; 2', au môme ; 3', M. S. Danion, d'Ergué-Gabéric ; 4 \ M. R. Le Feunteun, de Saint-Yvi ; 5:, M. L. Le Dé, d'Ergué-Gabéric.

2' section : Taureaux de 2 à 3 ans. — 1" prix, M. Ch. Bodolec, de Quimper; 2', M. Le Roux, d'Ergué-Gabéric; 3', Oipheli-nat de Kerbernès, en Plomelin ; M. J. Danion, de Kerfeunteun ; 5", M. Le Cœur, de Penhars.

3", section : Taureaux de plus de 3 ans. — 1" prix, M. Corentin Doarê, de Plomelin ; 2 \ M. R. Le Feunteun, de Saint-Yvi ; 3 \ M. Ch. Bodolec, de Qoimper ; 4', M. H. Le Coeur, de Penhars.

Deuxième catégorie. Femelles. — l-- sec-tion : Génisses de 1 à 2 ans. — 1" prix, M. J. Le Roux. d'Ergué-Gabéric ; 2\ M. Ch. Bodolec, de Qoimper; 3', M. H. Le Cœur, de Penhars ; 4", Orphelinat de kerbernès, en Plomelin.

2', section : Génisses ou vaches de 2 à 4 ans. — 1" prix, M. Ch. Bodclec, de Quim-per ; 2 \ M. S. Danion, d'Ergué-Gabéric ; 3-, M. H. Feunteun, d'Ergué-Armel; 4-, M. Ch. Bodolec, de Quimper; 5', M. H. Le Cœur, de Penhars.

Mentions honorables : M.L. Le Dé, d'Er gué-Gabéric ; M. H. Feunteun, d'Ergné-Armel.

3' section : vaches pleines ou laitières de plus de 4 ans. — 1" prix, M. J. Danion, de Kerfeunteun; 2 \ M. H. Le Cœur, de Pen-hars ; 3', M. R. Le Feunteun, de Saint-Yvi ; 4 \ M. C. Le Doaré, de Plomelin ; 5', M. J Le Roux, d'Ergué-Armel; 6-, M. A. Feun teun, d'Ergué-Armel.

Mentions honorables : M. Le Bescond, de Kerfeunteun ; M. de Carné, de Plomelin.

Esquibien. — Le concours d'animaux reproducteurs m&les et femelles, de race bovine pie-noire, du Syndicat agricole d'éle vage du canton de Pont-Croix, a eu lieu mercredi 5 courant, à 9 heures du matin, au bourg d'Ksquibien, sous la présidence effec-tive de M. Fenonx, sénateur, président du Syndicat d'élevage.

Favorisé par un temps splendide, le con cours a été très brillant, très réussi. Plus de deux cents animaux sollicitaient les suffrages

Voici les prix décernés par les délégués du concours itinérant :

1" catégorie : Mâles. — 1" section : Tan-reaox de 1 à 2 ans. — 1" prix, Rogel, de Kersigneau, Plouhioec ; 2', Ansquer, de Mesmeur, Goulien ; 3", Thalamot, de Bré-honnet, Gonlien.

2» section : Taureaux de 3 ans. — l ' r prix, Bonjour, au Syndicat ; 2*, Cariou, de Maha-lon ; 3', F. Kéravec, de Lesvoac'h, en Gou-lien ; 4\ Thalamot, do Bréhonnet, Goulien

3' section : Taureaux de plus de 3 ans. — l , p prix, Poincaré, au Syndicat ; 2", Alsa cien, au Syndicat ; 3', Le Goff, de Lanrine ; 4", Donnart, de Kerguerrien, Goulien.

2* catégorie : Femelles. — 1M section : Génisses de 2 ans. — 1°* prix, Jean Calvez, de Kervénennec, Pont-Croix; 2", Thalamot, de Bréhonnet, Goulien ; 3', Calvez, précité ; 4\ Jean Goraguer, de Kervénennec, Pont Croix.

2' section : Génisses de 2 à 4 ans. — l , r prix, Jean Goraguer., de Kervénennec ; 2', François Sergent, de Pellaé, Beuzec ; 3', Griffon, maire d'Enquibien ; 4', Jean Yves Quillivic, Kerscao.

3' section : Vaches âgées, pleines ou lai tières. — 1" prix, Scudeller, Sugueasou ; 2«, veuve Donnart, Kerguerrien ; 3% Thala mot, de Bréhonnet ; 4", Pensel, de Bicètre, Beuzec ; 5", Rogel, de Kersigneau, Plouhi-nec : 6', Scudeller, Suguensou, Esquibien ; 7", Thalamot, de Bréhonnet, Goulien ; 8", Sergent, de Pellaé, Beuzec ; 9", Perrot, de Kersivitn».

M. Fenoux, sénateur, a procédé à l'issue de la réunion dn syndicat d'élevage, à la remise des récompenses aux lauréats du concours agricole et ménager.

Los fêtes du concouru se sont terminées pai diverses courses de chevaux et d'hommes, un concours do danse et cm feu d'artifice des plus réussis.

Peumerit. — Voici ls. liste des lauréats du concours du nouveau Comice agricole du canton de Plogastel-Saint-Germain, qui s'est tenu â Peumerit :

Race uhevalino. — 1° Chevaux de 3 à 4 ans. — l " Prix 80 fr., Vigouroux René, du Sent en Pouldreuzic ; 2' 50 fr., L'Helgouxi -h Dtniel, Lespurit-Coat en Pcunieiit; 3' 30 fr., Balouin Joseph, Kersaudy en Pouldreuzic; 4' 10 l'r., Le Brun Michel, Korguelmès en Peumerit.

2° Juments mitées. — 1" Prix 75 fr., Le Coant J.-M . Brémillec en Penmerit ; 2 45 fr., Riou Ncûl, Brémillec en Peumerit ; 3' 25 fr., Bolzer Nottl, Ksrveyen en Plogas tel-Saint-Germain ; 4* 20 fr., Carval Joseph, Kergonnec en Peumerit; 5' 15 fr., Canévet Pierre, Kersaoul en Peumerit.

3' Poulains de 2 à 3 ans. — 1" Prix 50 fr., Le Loch Alain, Penquer en Peumerit ; 2' 35 fr., Goauec Corentin, Prat-Bolch en Plovan ; 3 25 fr., Loussouarn Pierre, Mou lin Kergorn en Plovan ; 4' 15 fr., Tangay Michel, Monlin Boulann en Plovan.

4" Pouliches de 2 à 3 ans.— 1" Prix 40 fr., Voquer, de Bêchai en Penmerit ; 2* 35 fr., Kerouédan, de Plovan ; 3' 25 fr., Vigou-roux, Keroch en Peumerit ; 4" 15 fr., Mor-zadec, Deriês en Peumerit ; 5* 10 fr., L'Hel-goualch, Lespurit-Coat en Peumerit.

Race porcine. — 1* Mâles. — 1" Prix 40 fr., Le Pemp J.-M., bourg de Peumerit; 2- 30 fr., Hascoët Noël, bourg de Peumerit ; 3' 15 fr., Le Goff Gabriel, Landudec.

2' Femelles. — 1" Prix 35 fr., L'Hel-goualch Pierre, Lespnrit-Coat en Peumerit; 2' 25 fr., Lautridon, Kergroas en Plovan ; 3' 15 fr., Hénaff Michel, bourg de Peume-rit ; 4* 10 fr., L'Helgoualch, Kerhcôt en Penmerit.

Bonne tenue des exploitations. — 1° Do-maniera et fermiers. — 1" Prix 100 fr., Vo-quer Jean, Béchat en Penmerit ; 2' 60 fr., Guirriec Guillaume, La Tour en Plonéour ; 3' 40 fr., Le Pape Jean-Marie, Plovan.

2° Propriétaires exploitants. — 1" Prix 100 fr., L'Helgoualch Daniel, Lespnrit-Coat en Peumerit; 2" 60 fr.. Le Loch Alain, Pen-quer en Peumerit ; 3' 40 fr., Kerouédan Pierre, Keryouen en Plovan.

Prairies naturelles ou artificielles. — 1" Prix 80 fr., Marblê Noël, Troyon en Peu-merit ; 2' 50 fr., Plouhinec Alain, Kergalen en Plovan ; 8' 30 fr., Le Berre-Gonrgon, Pouldreuzic ; 4' 20 fr., L'Helgoualch Pierre, Lespurit-Coat en Peumerit.

Cidre. — 1 - Prix 20 fr.. Le Coant J.-M., Brémillec en Peumerit; 2' 15 fr., Raphalen, Tréfancq en Plovan ; 3' 10 fr., Kerouédan Pierre, Keryouen en Plovan.

Beurre. — 1" Prix 20 fr., Mme Canévet, Kersaoul en Peumerit ; 2- 18 fr., Mme Vo-quer, Bêchai en Peumerit ; 3' 12 t., Mme Merdy, Moulin Trévan en Peumerit ; 4" 10 fr., Mme L'Helgoualch, Lespurit-Coat en Peumerit.

Course de Chevaux. — 1" Prix 80 fr., Le Bec, Créniat en Plonéour ; 2' 50 fr., Ker-vahut Jean, Landudec ; 3' 20 fr., Guellec Yves, Guiler.

— Liste des lauréats du concours du syndicat d'élevage du canton de Plogastel-Saint-Germain :

1" catégorie : Mâles. — l " section : Tau-reaux de 1 à 2 ans. — 1" prix, René Pernez, Plonéis ; 2-, Vve Pernez, Plonéis ; 8', Lous-souarn, Plovan ; prix supplémentaire, Guil-laume Pernez, Plonéis.

2' section : Taureaux de 2 â 3 ans. •— 1" prix, René Pernez, Plonéis.

2' catégorie : Femelles. — 1" section : Génisses de 1 à 2 ans. — 1" prix, Vve Per-nez, Plonéis; 2°, René Pernez, Plonéis; 3', Galès, Plovan ; prix supplémentaire, Le Berre, Plovaa.

2' section : Vsches de 2 à 4 ans. — l " prix, Pernez, Plonéis ; 2', Vve Pernez, Plonéis ; 3*, Loussouarn, Plovan.

3" section : Vaches de plus de 4 ans. — 1" prix, Pernez, Plonéis ; 2", Le Goff, Tréo-gat ; 3", Vve Pernès, Plonéis ; 4-, Jégou, Tréo-gat ; prix supplémentaires, Guillaume Per-nez, Plonéis i Vve Le Brun, Plovan.

Saint-Yvi. — Le Syndicat d'élevage dn canton de Rosporden donnait, le 4 septem-bre, à Saint-Yvi, un concours de la race bovine armoricaine, dont voici les résultats :

Mâles. — Première section : Taureaux de 1 à 2 ans. — 1°' prix, Le Bourhis, d'EUiant ; 2", Kergonrlay, d'EUiant ; 3*, Le Naonr, de Rosporden ; 4*, Le Daigon, d'EUiant ; 5*, Lahuec, de Saint-Yvi.

2« section : Taureaux de 2 à 8 ans. — l " prix, ex-aequo, Kergourlay et Le Meur, d'El-liant ; 2», Le Bonrhis, d'EUiant ; 3% Le Boé-dec, d'EUiant.

3« section : Taureaux de plus de 3 ans.— Prix, à Le Roy, d'EUiant.

Femelles. — Première section : Génisses de 1 â 2 ans. — 1er prix, Le Meur, d'EUiant ; 2*, Cotten, d'EUiant ; 3«, Le Guyader, d'El-liant.

2* section : Génisses ou vaches de 2 à 4 ans. — A) Génisses. — l*r prix, Kergourlay, d'EUiant ; 2«, Le Floc'h, de St-Yvi ; 3», Qué-méré, d'EUiant ; 4«, Le Boédec, d'EUiant.

B) Vaches. — 1" prix, Le Meur, d'EUiant ; 2*, Jean Bleuzea, de St-Yvi ; 3% René Bleu-zen, de St-Yvi ; 4», J. Bleuzen, de St-Yvi ; 5« R. Bleuzen, de St-Yvi.

Taureaux de 1 à 2 ans. — 1«' prix, Yves Le Page, de Plonévez-du-Faou ; 2*, François Guégnen, de Coray ; 3% Louis Parlier, de Châteauneuf; 4% Yves Miossec, de Châ-teauneuf ; 5', Yves Mahé, de Châteaunenf ; 6% Je->n Menthéour, de Châteauneuf ; 7*, Lonis Parlier, de Châteauneuf.

Tanreaux de 2 à 3 ans. — 1" prix, Le Boulc'h, notaire à Plonévez-du-Faou ; 2', le marquis de la Ferronnays, do Trévarez, St-Goszec ; 3*, Lonis Parlier; 4*, Jean Pou-pon, de St-Goazec ; 5', François Chapalain, de Collorec ; 6', Guillaume Le" Bihan, de Châteauneuf.

Génisses de 1 à 2 aus. — l , r prix, Yves Mahé ; 2«, au môme ; 3», Louis Parlier ; 4", au même ; 5«, Yves Hernot, de Châteauneuf.

Génisses de 2 à 4 ans. — l , r prix, Le Boulc'h, notaire ; 2«. Louis Parlier; 3", Pierre Berthélémé, de Châteauneuf ; 4«, Yves La-mandé, de Châteauneuf; 5*, Louis Parlier ; 6% Jean-Louis Birrien, de Châteauneuf.

Vaches de plus de 4 ans. — 1" prix, Jean Sizun, de Châteauneuf; 2*, Bourlès, de Plo-névez-du-Faou ; 3°, Pierre Moreau, de Châ-teauneuf ; 4', Jean-Louis Le Guern, de Plo-névez-du-Faou ; 5', Joseph Nédellec, de Plo-•évez-du-Faou ; 6e, Yves Blanchard, de Châteauneuf ; V, Urbain Laz, de Laz.

Huelqoat. — Le concours annuel d'ani-maux de la race bovine a eu lieu à Huelgoat le 5 septembre, sous la présidence d'hon-neur de MM. Le Dilasser, conseiller géné-ral, et Michel Le Moal, président du syndi-cat d'élevage.

A l'issue des opérations du jury un ban-quet a été servi à l'hôtel Person. Au café, M. Le Moal, président du syndicat d'éle-vage, a prononcé une charmante allocution.

Puis, le dévoué secrétaire-trésorier donna lecture de la liste des lonréats pour le con-cours :

1" catégorie : Mâles. — 1" section : Tau-reaux de 1 à 2 ans. — 1" prix, Joseph Créofï, de la Feuillée ; 2", François Cadiou, de Ker-voal, ea Huelgoat; 3', David, de Keroc'h, en Plouyé; 4", J. Postolîec, de Huelgoat; 5", Claustre, de Kerjean, en Plouyé ; 6", Le Séac'h, de Kerret, en Locmaria.

2- section : Taureaux de plua de 2 ans. — • prix, Claude laffrennou, de Huelgoat;

2', Bizooarn, de Kersaliou-Lann, en Locma-ria ; 3', Henri Cahut, de la Feuillée ; 4', J.-M. Bégat, de Goasalec, en Berrien.

3'section : prix unique,Bernard, du Bourg-Neuf, en Plouyé.

2" catégorie: Femelles. — 1" section: Génisses de 1 à 2 ans. — 1" prix, Michel Le Moal, de Huelgoat ; 2", Miossec, de Coat-Quinec, en Huelgoat; 3", Jean Postolîec, de Huelgoat ; V, Monot, de Qaénerc'h-Yaouank, en Plouyé; 5", Peloté, de Qaé-nerc'h-Yaouank, en Plouyé; 6', Caroff, de Kéroc'h, en Plouyé.

2' section : gônisses de 2 à 4 ans. — • prix, Joseph Gueuver, de HatUgoat ;

2", François Laizet, de Berrien ; 3 , Autret, de Kervo, en Huelgoat; 4', J.-L. Gaern, de La Haye, en Locmaria ; 5', François Guil-lou, du Cloitre, en Huelgoat ; 6 , Baud, de Kervinaouët, en Huelgoat ; 7-, Jean Pos-tolîec, de Huelgoat ; 8', Emile L'Herron, de Huelgoat.

3' section : Vaches laitières de plus de 4 ans : 1" prix, Mme Guillou, gare de Hael-;oat; 2', Michel Le Moal, de Haelgoat; ', Guern, de la Haye, eu Locmaria ; 4',

Claustre, de Kerjean, en Plouyé ; 5', Troè-nes. de Kermorvan, en Plouyé; 6-, Emile L'Herron, de Huelgoat ; 7', Claude Jaffren-non, du Petit-Moulin, en Huelgoat ; 8', Guern, de la Haye, en Locmaria; 9', le même.

Une prime supplémentaire de 60 fr. a été décernée à M. Jean Postolîec, de Hunlgoat, pour avoir présenté 9 sujets.

Bannalec. — Les syndicats d'élevage et agricole du canton de Bannalec et la Société d'agriculture de Quimperlé tenaient leur réunion annuelle le 5 septembre, concur-remment avec celle de la Société hippique d'élevage.

En voici le palmarès : Race armoricaine

Femelles. — 1" section : Génisses de 1 à 2 ans.— 1" prix, Le Beuze, de Bannalec ; 2% Corroler, du Trévoux.; 3*, au même ; 4", Le Naour, de Bannalec ; 5*, au même.

2* Section : Génisses ou vaches de 2 à 4 ans. — 1" prix, Ch. Le Beuze, de Bannalec ; 2", au même ; 3', au môme ; 4% Guillaume Pérez, de Bannalec ; 5» au môme.

3* section : Vaches de plus de 4 ans. 1" prix. — Guillaume Pérez, de Bannalec ; 2°, René Le Gall, do Bannalec ; 3«, René Ollivier, de Bannalec ; 4% René Le Gall, de Bannalec.

Mâles. — 1" section : Taureaux de 1 à 2 ans. — 1" prix, Cadiou, du Trévoux ; 2*, Tanguy, du Trévoux ; 3», René Le Gall, de Bannalec ; 4°, Charles Le Beuze, de Banna-lec ; 5*, Le Naour, de Bannalec.

2' section : Taureaux de 2 à 3 ans. — 1" prix, Tallec, de Bannalea ; 2', Le Saux, de Bannalec ; 3', Le Ster, de Bannalec ; 4% Jean Le Beuze, de Baanalec ; 5% Le Bihan, de Baunalec.

3' section : Taureaux de pins de 3 ans. — 1" prix, Fiché, de Bannalec ; 2«, Le Noc, de Bannalec ; 3°, Guillaume Pérez, de Banna-lec.

Race porcine 1" prix, Péron, de Bannalec ; 1*, Stan

quic, de Bannalec ; 3% Tallec, de Bannalec.

Concours d'hygiène rurale Premières primes. — Objets d'art: Guil-

laume Pérez, de Kéranquelven, en Banna-lec ; René Le Gall, de Kérancalvez, en Ban nalec.

Deuxièmes primes. — Objets d'art : de Bolsanger,de Québien,en Quimperlé;Chris tophe Le Beuze, de Penhoat, eu Bunnalec ; Corentin Cornic, de Kéryvoal, en Banna-lec ; François Pérez, do Kérancolliec, en Bannalee ; Jéiôme Fiché, de Kerscao, en Bannalec.

Troisièmes primes. — Objets d'art: Henri Rodallec, de Kerlisqnidic, en Riec-aur-Bé Ion ; Patrice Naoor, de Saint-Mandé, en Nizon ; Pierre Brangonlon, dn Héder, en Clohars-Carnoët.

Châteauneuf-du-Faou. — Le conconrs du Syndicat d'élevage dn canton de Châ-teauneuf a eu lieu le 4 septembre. Les prix, très disputés en raison dn grand nombre et de la qualité supérieure des animaux pré-sentés, ont été répartis comme sait i

C o n c o u r s d ' h y g i è n e r u r a l e

Primes de 1'« catégorie. — MM. Gonidec, de Tréboul, le « Senneur », bronze ; Le Naour, de Kerancordennec, en Lanriec, bronze.

Primes de 2' catégorie. — MM. Léon Larnicol, de Kerlan, en Plobannalec, 600 fr.; Pennarun, de Lannéch'nen, en Briec, « Le Faucheur», bronze; C. Cornic, de Kéryvoal, en Kerfeunteun « Le Cerf », bronze.

Primes de 3e catégorie. — MM. Louis Barel, de Lanvergoo, en Trégunc, 300 fr. i H. Feunteun, de Petit-Gaélen, en Ergué-Armel, une pendule ; F. Govin, de Kerrun, en Saint-Evarzec, une coupe cristal et bronze doré ; Kergourlay, de Cosquéric, ea Elliant, « Le Départ des deux Amours », bronze; Nihousrn, de Kerguébel. en Plo-néis, nne amphore phénicienne ; R. Pernez, de Ménez-Bras, en Plonéis, deux potiches en faïence de Locmaria; P. Naour, de Saint-Maudé, en Nizon, une coupe ; H. Rodallec, de Kerliguidic, en Riec-sur-Bélon, deux vases bretons; Mme de Vincelles, de Pénan-run, en Tréganc, une coupe cristal.

La culture des artichauts Monsieur le Rédacteur en Chef,

Je lis au « Citoyen » du 23 août un article d 'un de vos amis de St-Pol-de-Léon, qui, chiffres en mains, expose que la vente des artichauts sur le marché de P>iri8 fin juillet dernier, n 'aurait rapporté àl 'expéditeur qu'un rendement dérisoire.

Sans vouloir le moindrement considé-rer ces renseignements comme tendan-cieux, dans le but de déconcerter nos producteurs du canton de Pont-l 'Abbé, ils ne seraient certes nullement encou-rageants, ni pour les expéditeurs ni pour les producteurs, si ces prix de vente res-taient constamment les mômes.

Mais n'oublions pas : 1° qu'il s 'agit, en l'espèce, d'opérations commerciales. Et quel est le commerce qui ne réserve jamais de déceptions, surtout lorsqu'il s 'agit d'expéditions tant grevées par les frais de transport ; 2* que le marché de Paris n'est pas unique en France. Et votre correspondant indique bien lui-môme que ce n'est pas au moment où les environs de Paris deviennent si pro-ducteurs d 'art ichauts qu'il faut conti-nuer à y expédier nos produits ; 3" que les cultivateurs ont pu retirer, à l 'époque des primeurs, avril-mai, des bénéfices très rémunérateurs.

Nous ne nous laisserons donc pas décourager, attendu surtout qu'il nous reste le bon espoir de voir quelques usi-niers du canton de Pont-1 Abba absoioer une bonne partie de nos pioduits.

Grâce à la température printanière très favorable, l 'annee 1923 a été bien productive en artichauts, c'est indiscu-table, d'où un fléchissement subit, en juin, juillet, sur les cours. Cela n ' a rien de surprenant, mais ne peut décourager qui que ce Boit. Si le commerçant n 'y trouve pas tout intérôt, cela n 'empêche pas le producteur d'y trouver le sien, dans la vente des primeurs suffioam-ment rémunératrice pour qu'il puisse supporter une baisse des prix, en fin de saison.

Je maintiens donc énergiquement,

Page 8: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

L I CITOTE*

via-à-vis des cultivateurs du canton de Pont-l 'Abbé, le conseil de propager la culture des artichauts et celle des bro-colis, et je leur dis : En avant !

Veuillez agréer, etc... JEZEQUEL,

diretteur de l'école publique de Guilsinec.

P. S. — De passage dans une ville assez importante du Finistère, je viens d'y rencontrer un de mes amis, mar-chand de légumes sur la place. Il me demande de lui procurer des adresses de cultivateurs du canton de Pont-l'Abbé, en mesure de lui fournir —trans-port à ses frais — des artichauts, à un franc le kilo ; ce qui donne un rende-ment de 20.000 francs à l 'hectare, A raison de 2 kilos par plant occupant un métro carré. (Ce chiffre n ' a rien d'exces-s i f e n tant que production ; il est môme au-dessous de la moyenne, dans les plantations bien soignées).

Il est donc incontestable que la cul-ture de l 'artichaut est d 'un excellent rapport pour le producteur. Nous ne nous permettrons paa, évidemment, d'en dire autant lorsqu'il s 'agit des opéra-tions commerciales, toujours suscepti-bles d'occasionner des déceptions sévè-res aux expéditeurs, ainsi que cela a pu se produire fin juillet — sur le marché de Paris — d'après les communications vernies de St Pol de-Léon et reproduites au Citoyen du 23 août dernier. Elles ne dissuaderont pas nos cultivateurs de persévérer, j 'en suis certaiD.

J.

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GUÉRIS E S T O M A C S . . . t ra i tement à baso d ' E Ü P E P T A B E B D U P E Y R O U X . M. Htnrl COUN.iMouolty-lfVHIt, oommuni dt Htlllii (0/ie), depuis 1915. souffrait terr iblement entre les deux seins après chaque repas, au point d'ûtre obligó de se coucher; au b o u t d ' u n o h e t r e o u d o u x l » doulour descendait dans lo vontre. Soulaaî en nuolquos jours, guéri en 10 mois (lDîl ), peut manger do tout (salados, fruits crus , ragoiUs), sans ôtre incommodé. Ouérldéünitlvoment comme en témoigna sou attest . du 9 rév. 1921. « « Mtrit LHOMME.à Montrent. lommuntdiPiélut-PluYltrlOordotné), souffrait, depuis 1918, dans locftté gauche ,d 'une douleur qui lui serrai t la poi-trine; ne pouvaltr len manger qu'elle ne vomit; soulagée au bout do 3 mols(octobro 19i0).guérleen novembre 1921 et déllnltlvoment comme en fait fol son attestation du 9 février (921 M.Autuitln ERB.H ï7i«on-/«i-foi<;i ( f o i f i i ) , depuis 1911,souffrait, chaque Jour, p e n d a n t s 4 8 heures consécutives, de cramposd 'es tomac Intolcrablos, de dou-leurs algufls, sous les c i t e s , ducôté droit jusque dans le dos, avec, toutos los nuits, des vomlssemonts d eaux ti cs acides. Amélioré au bout do 3 semaines de t ra i tement (mal 1919), Il fu t guéri en décembre 1911 ot définitivement comino en témoigne l 'attost. du 7 fér . 1922. M " Mtrlt BENOIT, 21, rut Stlnt-Loulê-m-l'llt. Ptrli, avait souffert de l 'estomac depuis l 'enfance. En 190V, eut un vomisse-ment do sang a rec crises t rès doulourouscs d u l c i r é d 'estomac. Le régime lacté qu'elle suivit doute ans lit tomber son poids do 83 à 60 k. ; elle n'avait plus do forces,

Ëaisalt sea Jours dans un fauteuil. I.e t ra i tement aux lupep taasa commoncé en m a r s 1916 amena eu 8 molo

une très grande amélioration. Ouério dMiiItlvrrnont cn lulllet 19i6, comme en témolgno l 'attest. du 6 fév. 1929, elle mango do tout ot pèse 76 k. - Lo D' U u P E v n o u x , l.Squnre do M«sslne,P«rls,envolesur deniiiiide, g r a t i s e t I r n n o o . son Traité dos Mi i lod in» do l ' E s t o m a o e t d » l ' I n t e s t i n n i n s l q u e « o n Q u e s -t i o n n a i r e p o u r Consultations gratuites p a r c o r r e s p o n d a n c e . Il e x p d d l e , f» d o m i o l l e , p u r p o s t e , franco, u n e grande boite d'Eupaptnruv « n poudra c o n t r a 11 f r a n c s e n m a u d n t - c s r t e . L e s Tablettes d'Supoptases (11 f r . In b o l l o , f r a n c o d o m l c i l o ) , c o n v i o n n o n t p a r t i c u l i è r e m e n t a u x e n f a n t » e t a u x d y s p e p t i q u e s o c c i m i o n n o l B . — La D' D u P B Y n o u x c o n s u l t e p f l r s o n n i M l e -m o n t * . i u r r e n d e z - v o u s qu ' i l f a u t ^ l e m a n d o r ft l ' a v a n c e , 6, S q u a r e d o M o s s i c e , P a r i s .

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Mairie <• Qttteyer, I«

Page 9: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

I

N° 38. - (15° Année)

Le Numéro 1 5 Cení

panif iant I« Jeudi

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Les Bureaux aont ouverts de Huit heures à Midi, le matin, et de Deux heures à Cinq heures, le soir Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie

à m . Pierre GUÉCUEfl, Administrateur-Gérant. Le» manuscrit» ne sont pas rendu». — Pour le» renteignement» joindre un timbre pour la réponte.

ANNONCES / la ligne

Aaaoaces judiciaire* et diverge* page) / f. » — réclames (3e page) It.tO

Prix i forfait pour le» Annonce» répétée» et traité» de publicité Annonce» payable» d'avance.

Les Annonces doivent ¿tre adressées, au plus tard, le Mercredi matin

AU CONSEIL GENERAL DTJ FINISTERE. — Le Bureau républicain est réélu

Les scrutins donnent les résultats suivants : Président : M. Louppe, 33 voix ; M. Goude, 4 voix ;

M. Bourgot, 1 voix. La majorité absolue étant d-i20voix t M. Louppe eut

élu président du Conseil général (applaudissements). Vice-présidents (deux) : M. Lancien, 2G voix ; M. 84-

nac, 26 voix ; M. Rodallec, 8 ; M. de Guébriant, 2 ; MM. Bourgot, Masson, Damey, Caill, Bouilloux-Lafcut, Tanguy, Fortin, chacun 1 voix, ot un bulletin blanc.

MM. Lsncien et Bénac sont proclamés vice-présidents (applaudissement»).

Secrétaires (quatre) : M. D> mey, 33 voix ; M. Tanguy, 33 voix ; M. Dilas«er, 31 voix ; M. Le Gorgeu, 25 voi ; ; MM. de Coatpont, 9 ; Bourgot, 6 Marcel Boucher, 3 ; Bouilloux-Lafont 2 ; Fé-vrier, 2 ; Masson, 2 ; Goude, oe Iverdrel, Kergourlay, Guillou, Le Gueru. Le Coz, Cheminant, Berthélémé, Mocxor, cha-cun 1 voix.

MM. Ds-mey, Tanguy, Dilasgt r et Le Gorgeu sont élus secrétaires do i Assem-blée départementale (applaudis*' ment»).

La Bureau étant formé, le président d'âge invite M. Louppe à prendre place au fauteuil présidentiel. M. Tanfuy rem-place M. Marcel Boucher, comne secré-taire.

M. Louppe remet au lendemain le dis-cours d'usage et s'apprête à donner lec-ture des nombreux vœux et psojots de résolution déposés sur le Bureau lorsque M. Jadé, à propos de demandes leiecti-fications r.u procès-verbal de la lernière session, provoque de vifs incid« nts.

M.BENAC Vice Président

M. LOUPPE Président

du Conseil Général du FinUtère M. LANCIEN,

Vice - Président

M. DAMEY M. TANGUY M. DILASPER M. LE GORGEU

Les rectifications demandées par M. Jadé au dernier procès-verbal sont finalement repoussées par l'unanimité des membres de l'Assemblée, sauf MM. Jadé, Trémintin, Mocaër, Richard, de Kerdrel, et les conseillers absents à la dernière session qui se sont abstenus.

M. le Président donne ensuite lecture des vœux et pro-jets de résolution, et, en dernier lieu.de deux adresses au Gouvernement : l'une signée de MM. Goude, Masson et Bourgot, protestant contre la politique de M. Poincaré et contre l'acte de M. Mussolini, à Corfou, et, l'autre présentée par la plupart des autres conseillers présents et dont voici le texte :

Les soussignés, Conseillers Généraux du Finistère, se rendant compte des im-menses difficultés éprouvés par le Pré-sident du Conseil pour assurer l'exécu-tion du traité de Versailles, le félicitent de lajermeté avec laquelle il poursuit dans un esprit pacifique le paiement des réparations et le maintien des droits de la Franee, et comptent sur sa clair-voyance, sa prudence habituelle et son attachement au noble idéal de démo-cratie et de justice pour assurer la sauvegarde de nos alliances et l'heu-reuse liquidation des dettes interalliées.

Ce dernier vœu est adopté par 34 voix contre 3 et 2 abstentions. Quant à celui des socialistes, il est repoussé par 35 voix contre 4.

Nous donnerons, dans notre prochain numéro, un résumé des principales affai-res qui auront été étudiées pendant la session.

wn

i Ports de pêche anglais et français

Un vœu en faveur des petits ports de pêche

Je reviens du Congrès des Pêches de Boulogne-sur-Mer où j'ai présidé les travaux de la IV* section dont M. Albert Le Bail était le secrétaire.

Cette section avait dans ses attribu-tions l'utilisation des produits <ia la pè-che et s'occupait du poisson depuis l'instant où on le débarque jusques et y compris le moment où on le consomme.

Les congressistes inscrits à cotte sec-tion ont donc eu à s'intéresser tour à tour aux ports de pôche, halle* et mar-chés, aux divers modes de conservation des produits de la pôche (emploi de vi-viers, salaison, séchage, fumage, con-servation hermétique) ; aux transports des poissons, mollusques, crustacés ; tarifs et délais de transport par chemin de fer, et, enfin, à la préparatiou et cuis-son du poisson.

Je ne veux aujourd'hui entretenir les lecteurs du Citoyen que de deux ques-tions, celle des ports de pôche et celle des friteries de poissons.

Les ports de pôche ! Au point de vue de l'industrie de la

pôche, la France est nettement distan-cée par d'autres pays d'Europe, notam-ment par l'Espagne et le Portugal.

Je ne parle pas bien entendu de l'An-gleterre qui a une situation hors pair.

M. Verrière, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées du Morbihan, qui a tracé las plans et exécuté les travaux du port de pôche de Lorient d'après les meilleurs modèles de l'Etrang r, h pré-senté au Congrès un rapport j marqua-ble, plain de détails suggestifs

Un port moderne, pour perm itre l'ex-péditionrapidedupoissonquies .comme chacun le sait, une denrée e*>sntielle-ment périssable, doit grouper lnns un otdra logique, sur un môme point, les quais d'accostaga, la halle aux poissons, }«« magMini d'axpédltion i t lavai« ferré«,

pour que l'évacuation de la marchan-dise soit réalisée dans un minimum de temps par un personnel spécialisé et un outillage perfectionné.

Un Anglais consomme six ou sept fois plus de poisson qu'un Français.

Il y a de cela plusieurs raisons. L'atavisme, d'abord ! Puis la situation

géographique de l'Angleterre, tout en longueur, avec des ports sur ses deux côtes, Est et Ouest, et avec des trains qui, sans avoir à franchir de longs par-cours, transportent vite de la périphérie au centre des poissons frais qui ont con-servé toute leur valeur apéritive et nu-tritive.

On a résolu en Angleterre le problème de la régularisation de la consommation du poisson, en soumettant parfois à une fumai h ou légère, très appréciée du con-sommateur, ¡es trois quarts des pêches de certaine« variétés.

Enfin, il oxiste partout en ce pays de» postes le friteries populaires ou Fried /ish xhop qui mettent à la disposi-tion des populations ouvrières, à l'heure des repas, des rations de poisson accom-pagnées de pommes de terre frites.

• • •

Pour donner une idée des quantités de poissons pôchées dans les plus grands ports anglais nous pouvons citer les chiffres suivants empruntés au travail do M. Verrière :

Port« da chalutago Grimsby 200.000 tonnes. Aberdeen 117.000 —

' IIull 90.000 — Fleiwood 60.000 — Micford 45.000 - -

j Ports huronguiars Yarmouth 150.000 tonnes.

i Louvestoff 120.000 -

i En tout 782.000 tonnes i

pour sept ports seulement, alors qu'en Fiance, nos quatre plus grands ports de chalutage ne débarquent pas ensemble une quantité égale à la moitié des captu-res des bateaux du seul port de Grimsby, le premier port anglais. Boulogne 45.000 tonnes. La Rochelle 20.000 — Lorient- 15.000 — Arcachon 10.000 —

Total 90.000 tonnes.

• •

Sans doute, il est impossible de se désintéresser de la pôche industrielle et de ne pas subventionner les grands ports qui tendent à s'organiser et à se transformer, mais le Gouvernement de-vrait aussi améliorer la situation des ports secondaires et des petits ports de pôche qui font vivre une population nombreuse et intéressante entre toutes.

Il est triste de constater que, faute de pouvoir inscrire à leur budget, à titre de participation financière, les sommes ré-clamées par l'Etat, les petits ports du littoral ne peuvent se transformer et offrir un abri commode et sûr à la popu-lation si nombreuse des patrons et marins qui naviguent eux-mômes pour assurer les besoins de la vie familiale.

Comment demander des contributions de 200.000 et 500.000 francs à des com-munes où la valeur du centime communal n'est le plus souvent que de 100 à 150 francs et où la population agricole, qui assume presqu'entièrement et sans con-tre-partie la charge de l'impôt,s'obstine au surplus à ne pas voter deB ressources qui ne tournent aucunement à son profit?

Reste, il est vrai, la taxe ad valorem de 2 à 4 °/„ sur le poisson pôché, votée par certains ports, comme par exemple, Grandcamp, en Normandie.

Comment demander ce nouvel impôt à des marins de la petite pôche dont le gain, souvent minime,n'est passupérieur à 1.200 ou 1.500 francs par an, à des petits patrons naviguant eux-mômes et dispensés de payer les taxes d'armement ? Comment, au surplus, percevoir effica-cement ces taxes de bateaux sans cesse alertés et toujours en mouvement pour suivre de port en port le« déplacements du poiaion ?

C'est pour permettre de venir en r.ide à e s port» secondaires, notsmmont aux ports si nombreux de notre littoral finis-térien que j'ai, au Congrès de Boulogne, présenté et fait adopter à l'unanimité le vœu suivant :

« Le Congrès émet le vœu que l'Etat prenne provisoirement à sa charge exclu-sive ou presqu'exclusive, les travaux d'amélioration des ports secondaires et des petits ports de pêche du littoral (la contribution départementale exceptée), lorsqu'il apparaîtra, qu'à raison de l'exiguïté de leurs ressources, les muni-cipalités ou les collectivités maritimes sont hors d'itat d'apporter à ces travaux l'appoint de leur participation finan-cière ».

Georges LE BAIL, Député,

Président de la 4e section du Congrès de Boulogne-sur-Mer.

(à suivre).

FAITES LIRE LE

journal le Citoyen

Mlle A r m a n d e 6CVADER Reine des'¿Brodeuse», à Pont-l'Abbi

La guerre et ses suites ont profondé-ment troublé les assises sur lesquelles repose notre société. Pendant que le plus grand nombre faisait son devoir, estimant ne l'avoir pas accompli tant qu'il restait quelque chose à faire, d'autres ont pro-fité du déséquilibre des moyens et des besoins pour spéculer ; quand les pre-miers sont revenus, leur moral a été ébranlé à son tour par le spectacle qui leur était offert. De là est né ce senti-ment de la nécessité de réformes qui s'est traduit par les projets les plus bizarres et les moins appropriés à notre évolu-tion nationale. La masse des citoyens s'en est trouvée désorientée.

C'est que la première de toutes lesréfor-mes à accomplir est celle des consciences. Le ressort essentiel d'une République, comme le dit fort j ustement Montesquieu, est la vertu, c'est-À-dire le sentiment du devoir envers la patrie et envers le pro-chain. Un peuple ne peut rester libre s'il n'est pas capable dese discipliner lui-mô-me, si chaque citoyen met ses intérêts per-sonnels, ses appétits au-dessus du souci du bien général, si l'honnôteté publique et privée, la probité professionnelle ne dominent pas les consciences.

Nous pouvons proclamer avec orgueil que, de toutes les nations de l'Europe, c'est la France républicaine qui a le mieux supporté l'épreuve, mais ce serait se leurrer soi-même que de nier qu'elle a été touchée et qu'il importe qu'elle se ressaisisse au plus vite. Il serait vain de taire des lois, de réformer la machine si les consciences ne aont pas acquises au relèvement de la moralité publique et ne l'imposent pas aux Pouvoirs na-tionaux.

La grande masse des Français sent fortement cette vérité, mais si elle est disposée à faire l'effort nécessaire, elle n'entend pas être dupe de sa générosité. Elle n'entend plus suivre les apôtres de la résignation et veut que les sacrifices soient également supportés par tous.

Qui commencera ? Il n'est pas dou-teux que 1« mouvement doit partit d««

milieux élevés par la culture ou favorisés par la fortune, parce que cette culture ou cette fortune leur créent des devoirs plus impérieux et l'obligation de donner l'exemple. Nous ne leur demandons pas des vertus surhumaines ; nous savons bien que l'homme n'est pas un ange et que « qui veut faire l'ange fait la bête » ; nous leur demandons seulement moins d'égoïsme, un peu plus d'esprit de jus-tice, de désintéressement, de solidarité, d'humanité, certains que les milieux moins favorisés répondront par plus de confiance et plus d'amitié. Le sacrifice apparent tournera à l'avantage de tous ; l'intérêt est d'accord avec la morale qui, seule, peut assurer la paix social«.

Nous ne croyons pas au péril bolche-vik que certains agitent comme un épon-vantail ; le bolchevisme ne peut se développer que dans un pays très arriéré comme la Russie où la grande misère et l'ignorance créent un terrain propice à l'éclosion de toutes les rêveries et au maintien de toutes les dictatures ; mais d'autres formes de désordre peuvent menacer la civilisation française ; elles ne prendront corps que dans la mesure où survivront l'esprit de caste et l'esprit d'égoïsme. Rien n'est, en réalité, plus révolutionnaire, c'est-à-dire plus propre à faire naître une révolution, que l'esprit de réaction.

D'autre part, nous ne saurions trop mettre en garde la masse des cultiva-teurs, des ouvriers manuels ou des em-ployés de tout ordre contre les exagéra-tions et les utopies ; ce sont elles oui ont tué toutes les démocraties à travers les siècles. Edgard Quinet, qui était un médiocre poète, mais un profond philo-sophe, a écrit, sous le titre « Les Escla-ves », un drame poignant où l'élévation de la pensée couvre la pauvreté des vers. Il montre Spartacus, ayant réussi à s'ins-taller en vainqueur dans Rome comme chef des esclaves révoltés, aux prises avec l'incompréhension de ses lieute-nants et de ses soldats. Quand il T«ut instaurer la liberté, il, l'aecuwnt de trahison, il« •« révent que de dictât«»

Lu Séance du 17 Septembre L'Adresse au Gouvernement La deuxième session ordinaire du Conseil général du

Finistère s'est ouverte à la Préfecture, lundi après-midi, sous la présidence de M. le commandant Lejeune. doyen d'âge, assisté de M. Marcel Boi cher, secrétaire d'Age.

M. J. Desmars, préfet, assiste à la séance. 39 conseillers sont présents. M. Laurent Boucher est

excusé pour maladie. Après l'appel nominal, le président d'âge invite, con-

formément à la loi, l'Assemblée à élire le Bureau à bulle-tins secrets.

Le B u r e a u

Au cours de la discussion qui s'engage au sujet des demandes de rectifications de M. Jadé, MM. Lancien, Le Bail, Goude et Masson s'élèvent avec force contre les procédés introduits au sein de l'Assemblée départemen-taie par le conseiller général silloniste.

MM. Trémintin et Mocaër font chorus avec M. Jadé. M. Louppe, présidant, relève énergiquement, verte-

ment, certaines paroles du conseiller général de Pont-Croix.

Page 10: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

LK CITOTKR

ot de jouissances personnelles ; l'aristo cratie romaine a beau jeu à les ramener sous le joug. Certes, il y a loin des es-claves de Rome aux citoyens français, mais il y a plus d'une leçon, cependant, à tirer de ce drame ; notamment celle-ci : c'est que si nos pères ont conquis notre liberté civile et économique, notre égalité politique et sociale, il dépend de notre ssgesse, de notre conscience, de notre discipline personnelle, de conser-ver cas biens dont beaucoup ne sentent plus le prix parce qu'ils en ont toujours joui, de môme que nombre d'hommes n'apprécient la valeur de la santé que lorsqu'ils l'ont perdue.

Je sais bien que certains ont dit que la liborté était aristocratique et qu'il y avait uniquement des appétits à satis-faire. Il n'y a pas de plus grosse erreur ; une démocratie ne peut vivre si les citoyens n'ont pas le sentiment de leur dignité personnelle, mais ce sentiment n'est pas seulement une force politique essentielle, il eut encore l'un des princi-paux facteurs de l'amélioration du sort matériel de tous ; môme sur le terrain du bien-ôtro, tout progrès est lié & la liberté ; les hommes que l'on a réduits à l'esclavage par l'appat d'une pitance assurée ne tardent pas à sentir sur leur vio matérielle le poids du joug qu'ils ont accepté.

Tout cela, direz-vous, c'est de la phi lotiophie, c'est-à-dire de la théorie. C'est aussi de la politique pratique puisqu'il en découle naturellement un programme précis qui est celui du parti républicain. Des applications pratiques nouvelles s'imposent, mais le grand principe de la justice sociale et du libre examen conserve sa lumineuse auréole de sa-gesse.

Paul CLOAREC.

MOTS D E COMBAT

On meurt aussi bien par l'absence de tout souffle révolutionnaire que par l'excès de révolution.

E. RENAN. Il faut que la révolution soit toujours

pour qu'elle ne soit jamais. M. BELIN.

M i e t t e s de l a

Semaine — Un raz de marée a détruit la petite

ville de San Jose-de Cabo, sur le littoral occidental djB la Basse-Californie. La plupart des habitants ont heureusement pu se sauver.

— Un aviateur américain a atteint une vitesse horaire de 390 km. Poussé par le vent il a atteint, pour un tour de circuit, la vitesse de 408 km. à l'heure.

— Deux nouveaux écueils sont dé couverts dans la passe de la Teignouse l'un À 13 m. 60 de fond, non loin du phare de ce nom, et l'autre à 10 mètres de fond, près des iochers de Houat.

— Un tremblement de terre a été res-senti aux Açores, ces jours derniers.

— Parti seul de Cannes, à bord d'un petit voilier de 10 tonneaux, le Marseil-lais Gerbaud vient, après 142 jours de traversée, d'arriver en Amérique. Il a l'intention de poursuivre autour du monde une croisière d'environ trois ans.

— M. Poincaré a présidé, dimanche matin, à Dun-sur-Meuse, l'inauguration du monument aux morts. Parlant de la question de la Ruhr, dans le discours qu'il a prononcé à cette occasion, le préaident du Conseil a déclaré que u eouk garderons nos gages jusqu'à ce que nous ayons reçu satisfaction ».

LE CühFl iT 1TAL0-GREC La situation continue à s'améliorer.

Le diftérend va ótre réglé pacifiquement. L Italie a, en ettet, pris l'engagement

formel d'évacuer Corfou le 27 septembre, quels que soient les résultats de l'en quòte ouverte au sujet du meurtre de Janina. La Grèce a, d'autre part, accepté de réparer dans les conditions fixées par la Conférence des Ambassadeurs.

D'ores et déjà ont peut ainsi consi-dérer le conflit comme virtuellement réglé.

Le Coup d'Etat Espagnol Un coup d'Etat vient d'ôtre perpétré

en Espagne par le Parti militaire, dont le chef est le capitaine-général Primo de Rivera, gouverneur de Baicelone et des quatre piovinces catalanes.

Le mouvement, qui avait été minu-tieusement préparé avec la complicité du roi, a complètement réussi.

Le conseil des ministres n'a fait au-cun effort pour résister aux factieux et s'est borné à démissionner.

Un directoire de généraux gouverne actuellement l'Espagne, sous la prèsi* dence du capitaine-général Primo de Rivera.

Questions Maritimes Le» examens

de la Marine marchande l es épreuves écrite« dea examens de

la Marine marchande commenceront le lULdi 5 novembre 1023, à 8 heures. On tau qu'elles auront lieu simultanément dans les centres de Paris, Dunkerque, Boulogne, Le ilavre, Nantes, Bordeaux, Martellio et Alger pour les candidats au brevet d'officier mécanicien, et dans tous les ports centres d'une école natio-nale ae navigation maritime ainsi que dans les centres de Paris et de Dieppe,pour les candidats au brevet d'offloier depoa t .

Réponse au « Militasi DE B R E S T

»

* Propos de« « Pères Blancs »

Le* Congrégations en révolte contre la loi

Le Militant, journal hebdomadaire catholique social, a publié, le samedi 8 septembre, un article ayant pour titre « L'Œuvre des Pores Blancs » qu'il tait précéder de cette réflexion écrite en grosses lettres : « Ceux que M. Le Bail voudrait chasser de France ».

Obligé de me rendro au Congrès de Boulogne-sur-Mer, jo n'ai connu cet ar-ticle que récemment et je m'excuse de n'avoir pu y répondre du tac au tac.

Et d'abord, la République n'a jamais expulsé de France aucun religieux. Elle s'est bornée, en 1880, à dissoudre les congrégations non autorisées et, plus tard, en 1902, à dissoudre encore les con-grégations qui n'étaient pas en règle avec la loi, notamment les moines li-gueurs et les moines d'affaires qu'avait stigmatisés Waldeck Rousseau.

Ce sont les Rois ot las Papoa qui ont expulsé de France des religieux, les Jé-suites, par exemple, qui sont les adver-saires les plus dangereux de l'Etat.

Le roi Henri IV a chassé les Jésuites de France. Louis XV, la Révolution, Napoléon, Charles X et Louis-Philippe ont fermé leurs établissements.

Le Pape, Clément XIV, a prononcé la suppression de l'ordre en 1773, et, en 1845, le Pape Grégoire XVI s'interposa pour obtenir que les « Jésuites cessas-sent de pratiquer l'enseignement et de vivro en Franco comme congrégation. »

Récemment les congrégations se sont partout reformées à la faveur du trouble jeté dans le pays par l'ébranlement de la grande guerre.

Les lois sont impuissantes à réprimer leur turbulence, et, si le Gouvernement faisait un geste pour imposer le respect de ces lois, il paierait de son existence cette entreprise audacieuse.

• • •

Quelques demandes d'autorisation sont soumises au Parlement sur l'ini-tiative du Gouvernement. L'astuce clé-ricale a lancé en avant-garde les con-grégations qui passent pour développer l'influence de la France à l'Etranger. Quand la brèche sera ouverte, les autres passeront.

Les Chambres devraient répondre qu'elles n'examineront aucun des cas particuliers qui leur sont soumis tant que les congrégations ne seront pas ren-trées dans le devoir.

• • •

La situation est pire aujourd'hui qu'en 1880 et 1902. Julos Ferry et Waldeck-Rousseau, qui étaient pourtant des mo-dérés, durent demander des mesure« contre les congrégations. Jules Ferry fit disperser 261 établissements non auto-risés.

Quand il prit le pouvoir, en 1880, il fit la déclaration suivante : « Les lois qui régissent en France la législation des congrégations religieuses ne sont pas des lois de hasard et de violence. Ce sont des lois de sagesse, de nécessité et de tradition. Elles font partie de ce faisceau de garanties établies par la pré-voyance de nos devanciers pour la dé-fense de la société civile et les droits de l'Etat, garanties dont le gouvernement républicain ne peut pas plus se passer qu'aucun autre et qu'il serait souverai-nement imprudent de dedaigner ou d'affaiblir.

« Ces lois fondamentales, on les retrou-ve en tout temps et en tout pays. Elles no touchent ni au dogme, ni à la cons-cience. Les nier, c'est nier l'Etat. Tel est cependant le spectacle auquel nous assistons. Poussées par des passions plus politiques que religieuses et avec la collaboration significative des partis que le pays a repoussés, un certain nom-bre de congrégations irrégulièrement établies ont organisé à grand bruit la rebellion contre les lois.

« Il importait de mettre fin, par deB mesures générales, à une situation offen-sante pour la paix publique. »

• • •

A la veille des élections de 1881 qui suivirent de près les mesures adminis-tratives employées par le Gouvernement pour disxoudre les congrégations, la Gauche républicaine, dont faisait partie M. Louis Hemon, présenta un compte rendu de mandat qui fut soumis au pays. Ce document porte les signatures de MM. Paul Devès,Jean Casimir Périer et Meline.

On y lit : « Sous l'abri de touteB les réactions, le cléricalisme avait tout en-vahi : il importait de repousser ses usur-pations et de le faire rentrer dans les limites du droit commun. La majorité républicaine n'y a point manqué.

«Il suffit de rappeler les lois sur la sup-pression de l'aumônerie militaire, sur l'abolition du repos forcé du dimanche, sur le service militaire des séminaristes, — les dispositions pour arrêter le déve-loppement des biens de main-morte — et surtout l'expulsion des jésuites et des congrégations autorisées, qui élevaient la prétention intolérable de se placer au-dessus des lois. »

Comment ne pas rendre hommage à ces grands modérés, à ces purs républl cains du temps passé qui eurent une Bi exacte compréhension de la défense des droits de la société laïque ?

Depuis, l'esprit public »'est avili et l'indifférence léthargique a remplacé daus la bourgeoisie et chez des plébéiens enrichis le vif souci de la laïcité.

Que les temps sont changés !

L'heure ost trouble. Il n'y a piils aujourd'hui de majorité républicaine à la Chambre, et, il n'y a plus do lois non plus dans l'Etat pour réprimer les délits et les écarts de la faction cléricale achar-née contre la République.

Les congrégations en révolte sont pro-tégées par l'impuissance du Gouverne-ment et la complicité des Chambres.

Avant d'examiner les demandes d'auto-risation, celle des Pères blancs, comme les autres, il faut que les congrégations dans leur ensemble commencent par »e soumettre, et il faut aussi restaurer pur les élections le régime républicain qui n'est plus qu'un leurre, un nom, l'ombre d'un nom.

Le Militant me dit : « Pères blancs ! » Je lui réponds : « Electious, d'abord. »

Nous aviserons ensuite. Il faut que le peuple réapprenne ces vers de Béranger qu'on chantait jadis dans les ateliers et les parties de plaisir du dimanche :

— Hommes noirs, d'où sortez-vous ? — Nous sortons de dessous terre, Moitié renards, moitié loups, Notre règle est un mystère.

G. LE BAIL.

Chronique Mutualiste L'Union mutualiste du Finistère tient

deux assemblées générales par an : une en mars et une en octobre. Nos camarades, les présidents et les délégués de toutes les Sociétés de secours mutuels, de retraites et d'entr'aide qui lui sont affiliées, sont invités à y assister pour prendre part aux discus-sions qui ont lien au cours de celles-ci, pour délibérer et pour prendre aussi, par conséquent, leurs responsabilités.

La réunion générale semestrielle d'octo-bre aura lien le dimanche 14 de ce mois, à neuf heures du matin, à la Maison de la Mutualité, à Brest. Voici son ordre du jour dont nous soulignons les questions essentielles et dont il est inutile — n'est-ce pas t — d'insister sur toute l'importance : 1* Allocution du président ; 2° Procès-ver-bal de la dernière assemblée générale ; 8' Comptes rendus (moral et financier) de l'Union; 4* Rappoit de la Commission de contrôle ; 5° Compte rendu du 13" Congrès national de la Mutualité française ; 6° Affaires diverses : s) Les assrmblees géné-rales de l'Union doivent-elles avoir lieu dans les différentes villes du Finistère; b) Les pensions mutualistes et les alloca-tions aux vieillards, infirme* et incura-bles ; c) Les Sociétés de secourt mutuels et les tombolas ; d) La propagande mutua-liste, etc., etc...

Le* présidents et les délégués des Socié-tés affiliées à l'Union mutualiste du Finis-tère ont pour devoir strict et étroit de se rendre à cette assemblée générale qui sera extrêmement intéressante pour l'avenir de la Mutualité dans notre département et aussi pour le fonctionnement et le dévelop-pement de toutes nos œuvres de solidarité et de fraternité.

Cette assemblée aura à prendre de gra-ves décisions. Nous comptons donc sur la présence de tous nos camarades, présidents et délégués, à celle-ci.

Joseph PELLÉ, Président de l'Union mutualiste

du Finistère (d Brest).

Les éléments du bonheur sont : une bonne conscience, de l'honnêteté dans les profits et de la droiture dans les actions.

SENEQUE.

Nouvelles Régionales An s u j e t d e l ' In terpe l l a t i on

d e M. J a d é s u r le» t r a v a u x dn p o r t d e L o r l e n t

12 juillet 1923. Le sous-secrétaire d'Etat au ministère des

Travaux publics, chargé des ports, de la marine marchande et des pêches, à Mon-sieur le président dn Conseil. A la deuxième séance du 4 juillet, en

réponse à la demande d'interpellation de M. Jadé sur les conditions d'exécution des travaux du port de Lorient et le mode d'ex-ploitation du frigorifique de La Perrière, me trouvant lié par la décision du gouverne ment, je devais à mon vif regret, demander à la Chambre le renvoi à la suite des inter-pellations inscrites. Mais M. Jadé, au lieu de se borner à discuter sur la date, jeta dans le débat des accusations graves de malfa' çons, gabegies et gaspillages.

Afin de ne pas laisser sans réponse les déclarations de M. Jadé qui, pour aussi inexactes qu'elles fassent, étaient cependant de nature à jeter du discrédit sur nne œuvre nationale, et à ces artisans, mes collabora-teurs, j'obtenais de vous de pouvoir répondre aujourd'hui môme à son interpellation.

Mais le travail urgent de la législation a pris tout le temps qui a précédé la lecture du décret de clôture, et ne m'a pas permis de mettre votre autorisation à profit.

J'ai l'honneur de vous prier de me confir mer, afin que M. Jadé n'en puisse rien igne rer, que seules des nécessités impérieuses ont obligé le gouvernement à remettre aux premiers jours du retour des Chambres les réponses, au demeurant fort aisées, qu'il a l'intention de faire à l'interpellateur.

RIO.

Paris, le 12 juillet 1923. Mon cher sous-secrétaire d'Etat et ami,

Je tiens à vous exprimer le regret d» n'avoir pu laisser s'engager avant la sépa-ration des Chambres la discussion de l'in-terpellation de M. Jadé, malgré le vif désir que vous m'aviez dit avoir d'y répondre immédiatement. Mais, dès la rentrée, le gouvernement fera le nécessaire pour que vous soyez à même de vous expliquer sans retard.

Croyez, mon cher sous-secrétaire d'Etat, à mes meilleurs sentiments.

POINCARÉ.

La t e r r e t r e m b l e e n B r e t a g n e Une violente secousse sismique, d'une

durée de 20 secondes, a été ressentie dans les Côtes-du-Nord, dans la région de Paim pol. Quelques jours auparavant une secousse du même genre avait été ressentie à Can-cale (Ille-et-Vilaiae).

V A R I É T É S

LE VIEUX PARISIEN Définitio périculosa ? Ouvrons le Littré I Voyons s'il osa Dire le Standing de cet oiseau rare ? « Vieux Parisien : Etre vivipare, Mais le plus souvent sans postérité, Qui vit à Paris, et se voit cité Entre Armenonville et la Madeleine Pour son élégance à tenir la scène, N'ayant pas grand'chose et ne faisant rien, Mais, daus tous les cas, s'en tirant très

[bien. » — Ce n'est pas trop mal I mais un pua som-

[maire Tâchons de serrer pins près l'inventaire.

— S'il est bachelier, c'est bien par hasard, Mais, mieux qu'un docteur, de Lettres ou

[d'Art Cet homme de goût sait voir, lire, dire Juste ce qu'il faut, avec le sourire, Il est fin gourmet, connaît les bons coins Et pour lui Prosper est aux petits soins, Même s'il ne jfirend qu'un œaf à la coque. Mieux qu'homme du monde il sait son épo-Goute ses travers et dit ses potins [que, Mais à demi-mots choisis et taquins; Car, s'il est sur terre horreur ou souffrance, En parler serait lourde inélégance. Toujours prêt, d'ailleurs, à faire le bien, Pourvu que jamais l'on n'en sache rien, Il tient qu'on ne doit savoir davantage Comment il soutient son train de ménage; Car vivre serait un sport affligeant ~1il fallait penser à ce sale argent I

Il est beau joueur et très fine lame; Vit chez sa maltresse et meurt chez sa fem-Le plus tard possible et discrètement, [me, Mais, comme il se doit, avec sacrement. Conseilleur parfait, médiocre payeur, Il n'a pourtant rien d'un écornifieur, Ni d'un importun, ni d'un pique-assiette ; Très fine, sa main n'est guère moins nette, Car chez nous, à table, avec un bon mot. L'on a prestement payé son écot; Et dans ce bas monde il faut bien, en som1

[me, Quoiqu'on pour tenir l'emploi d'honnête

[homme A l'honnête sens qu'entendait Lauzun; Le type, aujourd'hui, n'est plus si commun I

Notre homme, en effet, cela va sans dire, Par le nouveau riche est mis au martyre; Au th4 d'un ministre ou d'an mercanti. Il prend l'air penaad et desassorti D'un blanc Saxe auprès de gros bleus de

[Sèvres Ou d'un malrigal sur de loardes lèvres... Ce n'est pas, mon Dieu, qu'il n'eût point

[fourni, Comme un autre, obus ou macaroni, A des prix nargaant toutes concurrences ; Mais il avait pris cinq ans de vacances Pour un petit tour, à la fin duquel La moitié des siens manquent à l'appel.

Les gens qu'au retour il trouve à leur place, Muffles de tout poil et de toute race. Sont tels qu'il n'a pas, d'abord, reconnu Son Paris. Hélas I c'est le Parvenu Qui règne; et ses rois du bel Avant-Guerre Sont aux champs, croquant leurs pommes

[de terre, Tant le mutton-chop s'y fait hors de prix. Lui ne pourrait pas vivre hors Paris I Modèle, toujours de tact et de grâce, Mais tel un pastel dont la fleur s'efface, Il tiendra, c'est »ûr, et jusqu'à la fin; Las I il est moins sûr qu'il mange à sa faim... Il a trop bien su la douceur de vivre Pour ne pas sourire au soir, qui délivre D'un rôle pesant et dépaysé, Et lui rende un coin démercantisé, Sans juifs, sans autos, sans Thés, sans Pa

[lace, Sans Dancing, où Dieu lui garde une place Tout près des Goncourt, aux pieds de Sabran, Entre Metternich, Breteuil et Sagan.

Georges Noblemaire.

B I B L I O G R A P H I E

La P e n s é e B r e t o n n e

Organe littéraire de la Bretagne républicaine Directeur : Y. Le Febvre

Abonnements : 1 an, 10 fr. ; 6 mois, 6 fr.

Sommaire du n" de Septembre 1923

(( La Brière » d'Alphonse de Château briant (Yves Le Febvre) ; La mort de Théo tiste (Alphonse de Çhâteaubriant) ; Nos poèmes : A Renan (X...) ; Chanson du matin (Anne Selle) ; Chant matinal (Suzanne Niort) ; Les fêtes du centenaire de Renan k Tréguier (Yves Le Febvre) ; La fête de Pen-marc'h (François Ménez) ; « Les amis de Lamennais » à Sant-Malo (X...) ; Les fédé rations bretonnes-angevines de Pontivy, fin (Ch. Le Péchoux).

Pour les abonnements, s'adresser k P Guéguen, gérant de la« Pensée Bretonne» 21, rue du S&llé, à Qatmper (Finistère).

Un r o m a n b r e t o n » L'ENVOÛTÉ »

Dans les derniers articles inspirés par l 'Envoûté, le roman de notre compatriote François Ménez, professeur à l'Ecole Nor-male de Quimper, nous relevons les appré' dations suivantes de VÈre Nouvelle, de Pierre Bonardi :

« Voici un besu livre inattendu. Ni vous ni moi ne connaissions M. François Ménez Il est l'auteur de l'Envoûté, roman breton C'est la grnnde joie du lecteur, par devoir professionnel, que de faire une découverte de ce genre. D'autres ont eu l'occasion de la faire avant nous, qui n'ont pas pu discer ner les qualités de cet auteur, les beautés de son roman.

En une préface touchante, M. Le Goflic dit : « Ce roman n'a pas eu l'heur de sé duire le jury du prix Balzac. » M. Fian çois Ménez, qui n'a pas la désinvolture de Giraudoux (mais qu'avait-on hetoin de dé couvrir un auteur déjà célèbre T) est à M Serge Baumann, (l'auteur de Job le Pré destiné), ce qu'est la perle à la colle de pois son. 11 y a eu maldonne et c'est f&cheux pour tout le monde

L'Envoûté renferme des psges d'une rare beauté et qui auraient suffi à justifier l'attribution du prix Balzsc ; on n'en a pas tenu compte Disons donc qu'elles jastiflent le grand espoir que l'on peut fon dur sur la personnalité de M. François Ménez, romancier. »

De M. Auguste Dupouy (Démocratie Nouvelle) :

« Si ce roman n'est pas un coup de maître (Il y a toujours de l'outrecuidance à

affirmer ces choses-là) il n'en est pas moins un fort beau début, »

Du docteur Boyer (Réveil des Côtes du-Nord) :

« .... Un chef-d'œov/e î Je ne suis pas loin de le penser. En tout cas, c'est l'on des plus beaux livres écrits depuis de longues années sur la Bretagne. ».

Viennent de paraître : L e s pr inc ipa le« Maladie» de* Habi-

t a n t * d e la B a s s e Cour e t l e u r t r a i t e m e n t par G. MOUSSU, pro-fesseur à l'Ecole Vétérinaire d'Alfort et à l'Institut National Agronomique, Docteur en médecine. A la Librairie Agricole de la Maison

Rustique, 26, rue Jacob, Parh (VIe).

Un volume broché 12 X 19 de 260 pages avec de nombreuses figures, 2 planches en trichromie et nne couverture en couleurs, 9 francs ; Franco : 9 fr. 75.

Au moment où l'élevage des petits ani-maux prend un magnifique essor en France, l'étude de leurs maladies s'impose. Or, il

'existait en France aucun traité sur ce sujet. Jnsau'en 1919 il n'y avait, fait étrange, même dans les Ecoles Vétérinaires, aucun enseignement spécialisé sur les maladies dos hôtes do la basse cour. C'est assez dire que, la plupart du temps, on était quasi dé-sarmé contre certaines des nombreuses maladies q«i, périodiquement, déciment nos élevages.

M. Moussu, dont le monde agricole con-naît la haute compétence, a donc rendu an grand service en rassemblant toutes les données actuelles : diagnostic, symptômes, traitement des maladies en un volume d'ail-leurs abondamment illustré.

Tour à tour, il pasee en revue les gran-des règles de l'élevage des poules et des canards, l'aspect des œufs suivant l'âge, la conservation des œufs.

Puis il décrit les diverses maladies qui causent la mortalité des poussins, les mala-dies des adultes, affections de l'appareil locomoteur, de l'appareil digestif, les em-poisonnements, les affections des appareils respiratoire, circulatoire, génito-urinaire, de la peau, les maladies contagieuses, les opérations qui se pratiquent sur les vo-lailles.

La seconde partie est consacrée aux la-pins, maladies de l'appareil digestif, de la cavité abdominale, du tissu conjonctif, de l'appareil respiratoire, de la peau, affec tions générales, enfin quelques psges expo sent les méthodes de castration des lapins.

Anx vétérinaires, aux éleveurs, trop sou-vent sans défense contre les maladies, ce livre rendra certainement des services in-calculables.

Sur demande, envoi gratis et franco du Catalogue général de la Librairie Agricole.

Croquis de G u e r r e e t d ' a p r è s , par Henri Margut. Un volume, 5 fr . , chez Eugène Figuière, 17, Campagne-Première, Paris.

Une série de croquis et de notations pris sur le vif et prestement enlevés. On sura plaisir & retrouver des images du temps de guerre et en marge de la guerre, que M. Henri Marguy a fixées avec une originalité et une acuité de vision remarquables. On en goûtera l'élégance, la vérité, la bonne grâce

-comme aussi le bel agrément de style.

Les Oiseaux d n Large . .... Ce livre est d'un marin qui parle de

marins et de choses marines. Je ne sache personne, avec P. LOTI, à l'avoir fait, d'aussi experte façon. Le titre eBt déjà une trouvaille : « Les Oiseaux du Larqe » ; et sous ce titre s'abrite une étudf, merveilleu-sement menée, de la vie des matelots i terre entre deux embarquements.

On ne peut qu'admirer la vérité et l'art de ce roman, dont les pages vécues, tour à tour gaies, amères, émues, mélancoliques sont manifestement d'un écrivain d'élite qui, du coup, s'affirme un maître. L'œuvre est de qualité et semble vouée aux grandes consécrations littéraires. Elle en est, à mon Bens, on ne peut plus digne, tant pour l'ex-cellence des peintures, brossées d'après des modèles bien vivants que pour la beauté d'un style puissamment évocateur des choses.,..

Les Oiseaux du Large, roman marin, par Pierre AUDR1X, un volume in-8° cou-ronne, 224 pages, prix 6 fraocs. — Eugène Figuière, éditeur, 17, rue Campagne-Pre-mière, Paris (14*).

Nous recevons d'un de nos abonnés l'article ci-après: —

La liberté d'opinion... dans le« villages bretons.

L'Article X de la Déclaration des droits de l'Homme dit : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions... pourvu que lenr mani-festation ne troub'e pas l'ordre public».

Nos constituant» de 1789, s'ils revenaient nous reid-e visita, seraient bien inquiets. Chez nous, le fe; mier qui valorise la pro-priété du châtelain croit avoir éatisfait & ses obligations contractuelles en payant ponc-tuellement le loyjr et les impôts. Erreur: il est tacitement entendu qu'il doit consul-ter pour sa famille, son cheptel, les méde-cin, vétérinaire, pharmacien, agréés par le possesseur du soi qu'il fertilise. Dans le règlement d'un dff -end, sa clientèle ir« i l'avocat de bon aïoi. Le choix du meun er est moins impératif. Mais le boaimger-t.n-cier, le cordotmier-sabotic r, le cfcarron-f.ir-geron sont indiqué par 1» volonté inexo.a-ble du hobereau bien pentant.

Les besoins intellectuel.- du m.'tayer s >ut encore plus mioutieusemf ot contrôlés: Le journal orthodoxe eut près :rii au bon labou-reur et l'école privée, édifiée par corvée Je moyen-âge, transportée d.tns r.otre mou de moderne, est obligatoire pour las nombreux enfants du prolifique paysan. Celui-ci dépense ainsi en moyenne annaellenr.int, pour la pension de chacun des bambins, de 1.200 à 1.500 fr. Cette instruction tendan-cieuse, où le geste mécanique étouffe les éclaircies de la raison, lui coûte oher. Elle l'empêche, sa vie entière, de s'assurer la possession d'un bout de terrain. Sa passion légitime, son besoin instinctif d'acquérir de la terre est toujours renvoyé aux calendes des générations futures. Malgré son achar-nement au travail, sa sobriété incroyable et le manque de confort qui l'eirtonre, on demeure stupéfait devant son impuissance à devenir propriétaire. Heureusement qu'il est mauvais comptable ; sans quoi il totalise-rait qae sept enfants, mis en pension durant 6 années, lui coûtent une soixantaine de bil-lets de mi'ile. Comment ne sursauterai;-il pas, s'il savait mi-.aurer les forces qu'on lui extorque, au nom de la liberté de rensei-gnement? N'est-ce pas tyrannie de l'ensei-gnement privé qu'il conviendrait de l'appe-ler t

Il n'a pas le choix : pour vivre, il faut être fermier et le fermier doit passer par les fourches caudines du possédant, associé a la cure.

Ce sont les nécessités économiques qui ac-cablent le pauvre homme. Aujourd'hui nulle liberté n'existe sans un minimum d'ai-sance. L'aisan-e dn paysan réside dans k possession des champs qu'il arrose de ses sueurs.

Nos laboureurs, qui ont fait la guerre, ont remarqué le confort et l'indépendance des paysans de l'Est. Ceux-ci cultivent leur pro-pre domaine ; ils ont souvent beaucoup de terre et peu d'enfants. C'est que la Révolu-tion a passé par là. Elle a restitué la te-re au serf qui la faisiit produire. Elle en a fait un citoyen éclair»; et libre.

Ici, rien d'analogue : Une majorité de ter-riens durs à la besogne, chargés de fami.le, tournant dans un cercle étroit où l'idée est, heurté j par la rotstine. Quand un de nos pay-sans, moins envoûté que les camarades, regimbe contre la dureté du joug de l'église, elle a discrètement recours à la coercition. Le bail ne sera p~s renouvelé au récalci-trant, et le paiu de la nombreuse famille est perdu.

Plaignons ces rudes ouvriers de la glèbe. Ils discernant obscurément que l'obéissance passive est leur condition sociale. Elle leur fat léguée par les siècles écoulés. Les ten-tative» d'é vision de cette servitudeaont terri-blement châ'.iées. Eiles aboutissent toujours au pauperisme fa» :>ourien Combien defar.iil-le*. classées de nur ferme, ne vont-elles pas echouer dai<s cet» fetides bouges qui ternis-sent l'entrée dî nos villes glandes et peti-tes. Le bon sens ordonne donc de se sou-mettre aux puissaucea rétrogrades, dans nos communes féodales. Tant que l'abus du droit de propriété ne sera pas muselé par le droit à la vie, toutes les discussions sur la liberté demeuroron, vaines et stériles. là ïo-logies nuageuses q^i seront toujours com-primées par le3 tyrannies économiques.

Ausu faut-il poi>néder m e âni<» d'apotre pour essayer de denoucu o filet d'isee: /is-nemeut qui enserre no« viliag !ci3. C'es\ l'aumnt plue «iiffi ;ile oomi re d'eatre eux s'ifruginect qae les <; .mucs 4c itt sorvi-tude sont les aiie» de ia >eno.

Aux Républicains !

Comment ua Républ i ca ia peut- i l d o a a e r au Citoyen une preuve de sa sympath ie ?

E a aidant à sa diffusio», ea le faisant c o a a a î t r e à s e s amis e t sur-tout «a S ' A I 3 0 N N A . N Î T .

M M E L L E S DÉPARTEMENTALES C a i s s e n a t i o n a l e d e s r e t r a i t e s

p o u r l a v i e i l l e s s e Dans le but d'encourager la prévoyance

et la constitution de retraites, des majora-tions de rentes viagères seront accordées, en 1923, en exécution deJa loi du 31 décem-bre 1895, aux titulaires de livrets de la Caisse nationale des retraites pour la vieil-lesse, ainsi qu'aux pensionnaires des socié-tés de secours mutuels ou des sociétés de secours et de prévoyance qui rempliront les conditions suivantes :

1°) Etre de nationalité française (d'origiue, par option ou par naturalisation).

2°) Etre âgé de 65 ans au moins au 1" janvier 1924, c'est-à-dire être nè au plus tard le 31 décembre 1858 ;

3') Justifier de 25 années de prévoyance, en dehors de la loi du 5 avril 1910, soit par des versements à la Caisse nationale des retraites, soit par le payement de cotisations

à la socitèté qui a constitué la pension 4') Ne pas jouir d'un revenu, viager ou

non, supérieur a 360 francs ; 5°) N'avoir pas participé aux majorations

accordées antérieurement. (Si l'une de ces conditions n'étaient pas

remplie, la demande ne pourrait être ac-cueillie).

Les demandes devront être remises aux maires, avec les pièces à l'appui, le 31 oc-tobre 1923 nu plus tardi sous peine d'ex-clusion. • • •

C o n c o u r s Un concours pour dix emplois d'inspec-

teur départemental stagiaire du travail sera ouvert le lundi 10 mars 1924.

Les demandes d'admission, accompagnées de toutes les pièces nécessaires, devront parvenir au Ministère du Travail avant le l " janvier 1924.

La nomenclature des pièces à produire et le programme des connaissances exigoes sont déposés à la préfecture (8* division) et au secrétariat des sous-préfectures où les intéressés pourront en prendre communi-cation.

V e d e t t e s « T e r f e l » e t « ¿ m i r a i R o n a r e h »

Départ ie Départ ».e Quimper bénodot

Samedi 22 sept. 13 h. 30 16 h. Dimanche 23... 13 h. 30 17 h. Lundi 24 14 h. 17 h. Mardi 25 8 h. 45 15 h. 80 Mercredi 26.... 9 h. 16 h. Jeudi 27 9 h. 30 15 h. 15 Vendredi 28.... 9 h. 30 16 h. Samedi 29 9 h. 30 16 h. Dimanche 30... 9 h. 30 17 h. 30

Excursion à Loctudy : arrivée, 11 h. 30 ; départ, 16 h. 30.

La durée de la promenade de Quimper à Bonodetesidc 1 h. 30.

Prix. — Sor semaine : aller 6 francs, atler-retour 8 1>kucb. Dimanche: 1", nier 4 fr., aller-retou 6 fr. ; 2«. auer 3 fr. ; »ue~ retour 4 fr.

Leâ sociétés it gtoupes pet.vent l e u r une vedette à ia journée à uei prix ,-tt avantageux.

C H I C O R É E L E R O U X

Premier* Manque françalue U N V J E N T E P A R T O U T

n

Page 11: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

V

LB CITOYEN

L e * Voi re»

Lundi 24 »eptembre. — Plo«ast l-Saint-Germain, Le Conqoet, Landéveo? ic, Lo-ch ri «t.

Mardi 25. — Irvillac, St-Divv. Port-Lanoay, Coramana, Plongon+en, St- Pol-de-Léon.

Jeudi 27. — Gonesnou, P i c «autel-Daonlas, S»-Rloy, Berven (en Plov êvédé), Le Cloltre-St-Thêgonnec.

Vendredi 28. — Langolen, 7 (iméoc, Botmeur, Crozon.

•Samedi 29. — Landerneau, L' Faon, Gonézec, Lmidelean, Trégourez, P< azô (en Taulé) Ploovorn, Qaimperlé.

Vu^s faibles

SOURDS Vous qui avez vainement tont east yé aana

résultat, von» pouvez retrouver l'ouïe et avoir une vue normale, en rendant visite à l'éminent apécialiate en prothèse auriculaire et oculaire de Paria, M DARMONT, 40. boulevard de Clichy (18*), le aeul capable, et qui, après de nombreuaes recherches, a trouvé le moyen de faire entendre même les plus sourds, par sa merveilleuse et nouvelle méthode. Ses étudea en optique et physique lui permettent, également, une correction rationnelle de la vue, et toute vue défectueuse se trouve soulagée par ses procédés d'adaptation de verres spéciaux et combinés pour oataraotes, myopie, hy-permétropie, presbytie, a s t igmat i sme , et pour vision de loin et de prôa dana le même verre. — Vous qui êtes mécontent de vos oreilles et dn vo* yeux, venez donc ren-dre visite à M. DARMONT qui, ap ôa voua avoir examiné lui-môme, et gracieusement, voua redonnera votre vue et voua fei t enten-dre normalement.

Il recevra gratuitement à : Morlalx, Hôtel d'Europe, le 21 septembre. RosoolT, Grand Hôtel Roscovite, 1- 22. Landerneau. Hôtel Raoult, le 23. Brest. Hôtel Continental, le 24. Ohâteaulln,H. Grand'Maiaon et V y., lç 25. Qulmper, Hôtel d» l'Bpée, le 26. Douarnenez, Hôtel de Bretagne, le 27. Pont-l'Abbé. Hôtel des Voyageur», lo 28. Oonoarneau, Grand Hô'el de* Voy., le 29. Qulmperté, Hôtel de l'Europe, le 30.

Nouvelles Locales

QUIMPER Distinction honorifique. — Non*appre-

nons que M. Bronkhorat, le distingué direc-teur de l'Icacription maritime, vieat d'être fait officier de l'Inatruction publique, à la auite du Congréa national dea pèches mari-times, qui vient de se tenir à Bou.igoo, et auquel il a asaiaté en qualité de r: oporteur général de la 5' section (économie t ocialo et législation).

Celte récompense a été remi-o à M. Bronkhorst par M. le ministre des Travaux publics en peraonne.

Noua sommes heureux de complimenter, à cette occasion, M. Bronkhorst, q i dirige, avec une compétence et un doigté uxquels on ne peut que rendre hommage, 1* i impor-tants services de la Direction de » Inscrip-tion maritime de Quimp^r.

Néorologle. — Noua apprem as avec regret le leeés, survenu à Tcu; use, de M. Sabatier, ancien directeur dea - ontribu-tiona di. actes du département.

M. Sabatier, qui avait fait prescoe toute sa carrière dans le Finistère, avsi; quitté notre ville, il y a un mois environ, pour jouir de sa retraite.

Nous prions, en cette pénible circons tance, la famille du défunt de vouioir bien agréer l'expreaaion de nos vifs nentiments l e condoléances.

Union bretonne des Combattants. — Le trésorier de I U. B. C. ae tiendra à la dis-position dr» camarades de l'association, le dimanche 23 septembre, de 10 heuies à midi, pour l'en aisaement de la cotisation de l'année 1923. Il informe, d'autre part, les membres de l'U. B. C . qu'à compter du 1" octobre prochain lea uotiaat'oni non en-caissées seront recouvrées par 11 Poste.

Une triste mort. — Jean-Louis Per-ohec, 22 ans, vient de trouver la mort dans de triâtes circonstances. Il travaillait chez M. Bernard, scierie mécanique, au Cosquer, en Penhars, d'où on le congédia, samodi, pour crises fréquentes d'épileptie. Malgré cela, il retournait lundi soir à son ancien chantier en vue d'y trouver un refuge porr passer la nuit. En cours de route, il s i rendit, pour satisfaire un besoin,auprès d'une fosse à fumier, dans laquelle il tomba à la suite d'une attaque du terrible mal dont il était sujet. Oa l'a retrouvé mort, le len>i^main, k 6 h. 80 du matin, complètement mmergé par le purto et par les eaux de plui> tombées au cour* i la nuit.

8oolèté des Régates. — Le» lerabr. s de la Société dea Rcgaivs de l'Odet sout pries d'assister à ia rouuiou qui «uru lieu samedi prochain 22 septembre, à 20 h. 30, café Vergos, place St-Corentin.

Pharmacie de servloe.— Le dimanche 23 septembre 1923, maison Clouard, rue Keréon.

Au ThéAtre. — Tournée Ch. Baret. — Ta Bouche. — Ce n'est pas un succès, c'est un triomphe 1... A la première représen-tation le brait courut comme une trainée de poudre qu'une nouvelle forme d'opérette était née, et, depuis, tout le monde a danse et danae enco/3 sur les refrains inèsistibiea de cette oouvrt. : Ta B»uehe !..

Ce n'est paa une UiStotre « pour lea petites filles dont oq ,-oupe 1» pain en tMVne* », c'est uns -¡veinure gauloise, égri »Me où les épict.eto n.anqubnt pas, mais 1' musique entraînant' d» compositeur Yvan qai, du premier eo.ip, .l'eat révélé comme c < maître, emporte le pu»ltc dana un élan de ,tlto qui lui fait fredonner lea refrains cèlèh ea : » Ç-. c'est uae choa i qu'on ne peut pa» ouiilie, », « Moi j'ai lait va machiualement », etc...

Ce spectacle triomphal qu'il faut avoir vu est ai. lin ilt* ement fi*" au mai o i25»r piemoi e.

— Chasseurs, sachez chusser I — Ch/s-aeurs q .i irut.'wZ brououttle a la inninou, voua achetez <ia gibtur pour cacoer «oir« maladresse, prenez bien toutea le» précau-tions nécessaires afin de ne pas éveiller les

soupçons e. d'Avitor ainsi les mésaventures do héros de 1« pièce

ChastVi'rs, tachez chasser 1 comédie vandeulle en 3 actes, de MM. Wil-ced et Derys. qui sera donnée, le samedi 13 octobre, an Théâtre municipal de Quimper.

Odet Palaoo. — Vendredi 21, samedi 22. dimanche 23 septembre 1923 : Séances de gala : A travers le grand duché de Luxem-bourg (voyage) ; 1 héodora (film à grand spectacle) ; Donne-moi ton cœur (comique) ; Tao (4* épisode : Histoire d'un vol).

Mercredi 26 et jeudi 27aeptembre : Abisko, cœur de la Laponie (voyage) ; Début de VAffaire du Courrier de Lyon (l™ époque : La Haine) ; Viens-y donc (comique en 2 par-ties) ; Le canard en ciné (dessins animés).

Consultation de nourrissons. — La consultation de nourrissons, pour le quartier Sainl-Mathiec. aura lieu le jeudi 27 septem-bre courant à 15 heuros, rue de la Mairie, 4.

Etat-olvll du 1 2 au 1 8 Septembre 1 9 2 3 . Naissances. — Yvette Corré, rue Sainte-ThértW, 19 ; Léon Joncour, rue Saint-Marc. 24 ; Josette Kersual, rue des Douve*. 36; Madeleine Le Menn, rue neuve, 9 ; Louia Joliver, place Saint-Corentin, 52 ; Marcel Le Floch, rue du Lycée, 6 ; René Cadiou, impaaae du Couédic, 23 ; Yves Audic, place Terre-au-Duc, 30; Pierre Ker-sual, rue de l'Hoapice ; Odette Emmerechts, rue Froide, 6 ; Anne Le Coz, rue de la Pro-vidence, 24; Germaine Marchalot, rue de la Mairie, 5.

Décès. — Anna Pétillon, s. p., 43 ans, épouse Cléro, rue du Pont-Firmin, 42 ; Jean Carnot, 8 mois, rue Peu-ar-Stéir ; Anaataaie Bécam, commerçante, 63 ans, célibataire, rue des Halles, 8 ; Marie Pavec, cuisinière, 27 ans. célibataire, rue Elie Fréron, 22 ; Marie Bescon, ménagère, 74 ans, veuve Le Bihan, place LaTour d'Auvergne, 1; Alexan-dre Kerreneur, retraité, médaillé militaire, 64 ana, époux Le Bris, rue de l'Hoapice ; Anne Bousaard, cultivatrice, 45 ans, épouse Bernard, rue dn l'Hoapice ; Sébaatien Has-coet, menuisier. 82 ans, veuf Craiï, rue de l'Hospice ; Reaée Le Far, ménagère, 86 ana, veuve Morvan, rue de l'Hoapice ; Pierre Marchand, 10 moia, rue du Chapeau-Rouge, 2 bis.

Publications de Mariages. — Jean Cha-palain, chiffonnier, domicilié à Quimper, et Marie Péron, cultivatrice, domiciliée & Ergué-Armel. — R°né Cloarec, employé de pharmacie, et Thérèse Salaun, employée de commerce, doniiciliéa à Qaimper. — Fran-çoia Rouflanche, cordonnier, et Marie Mor-van, cuiainiètp, domiciliés & Qaimper. — François Guillou, représentant de com-merce, doiMcilié à Ergné-Armel, et Marie Le Gall, couturière, domiciliée à Qaimper. — Jean L".pM?ec, journalier, et Louise Bourhia. m-r^-.èrc, domiciliés à Qaimper. • - Clément Michel, cultivateur, domicilié & Quimper, et Celton, cultivatrice, do-miciliée à Beuzoc-Cap Sizun.

R E M K R C I E H G N T 8

Monsieur Loaia CLÉRO. Madame veuve PETILLON, Madame Victor MOYSAN, Madame SECARD, Monaieur et Madame WIMEL, If» t£.milles SAUVEUR et COR-NIC reraerciont bien vivement les person-nes qui ont a««:sté aux obsèques de M a d a m e L o u i s C L É R O

Née Hélène PÉTILLON leur épouse, fille, sœur, belle-sœur et pa-rente, ainsi que celles qui leur ont témoigné de la sympathie en cette douloureuse cir-constance.

Kerfcuntcun Fôto du Quar t i e r « Frédér ic Le

Quyader ». — A l'occasion de l'inaugura-tion du quartier « Frédéric Le Gayader », le dimanche 23 septembre, des réjouissances sont organiséàs toute la journée :

Matinée : course de bicyclettes, course à pied, concours de tir dans la cour de l'école dos garçons.

Soirée : course de bicyclettes, courses à pied, concours do fumeurs et de mangeurs de fieMle, concours de quilles.

A 21 heure?, bal chez Mme Gouritin, à la Croix doa Gardiens.

Couesnac'h Le Pa rdon de 8aint-Cadou. — Le

célèbre pardon de Saint-Caiou, en Goues-nac'h, aura lieu lea 22 et 23 Septembre.

A cette occasion de grandes luttes et des danses bretonnes auront lieu- près de la belle chapelle.

P o u a r n « n u

Speotaole de gala. — La Tournée Baret donnera lundi prochain, au Grand Cinéma, une représentation de Ta Bouche, opérette qui obtient partout le plua triomphal succès.

Ce Bpectacle de gala, qai sera donné à Qaimper le lendemain, mardi, fera courir tout Douarnenez.

pont-Croix Un moril-jr éclate. — A l'ouverture de

' t fè'C de Po-.it Croix, iin mortier bourré de poudre a éclaté. Un fragment a défoncé la devanture d'un magasin ; un autre a brisé une fenètie ; un troisième a percé une toi-tare ; un quatrième, enfin, a blessé griève-ment une jeune fille.

p i o g a s t i l - S a i n M f e r m a l n

M. le curé de Plogastel est jaloux des lauriers du vicaire de Plozévet et il ne décolère pas depuis que certains élèves de l'école publique de Plogastel-Saint-Germain se disposont à entrer à l'école primaire supérieure de Douarnenez.

il devient, dit on, la terreur noire des mères de famille qui se dépensent de pren-dre son a>ia pour diriger l'éducation de leurs enfai-ia.

Dimam-li»', v a, en chaire, tenu le langage uivant: « - cait * dn diable sont tenues

,ar de* ho m-ta j .jO! sont en enfer et qui i-eUont y •îti.r.ur r lea autres. Malheur à •¡eux qui «i>ja> :ni assez faibles pour les «conter, e n le» brigands et les assassins ne veuveut so'-tii quo de ces écoles I — Vous omprincz .'ion 'mention, mais tout est hoi pour c uire et les maîtres ne se

content qu< ii llictlement. Aussi soyez évjuéa cl mi iiortoz toutes aortes de pri-a':oi<& qui ' eut vous permettre d'envo-e> vonoiifat; i uns les écoles chrétiennes»,

¿ana commet'ivires. Depuis que la France a envoyé un amoassadeur à Rôme, les enrés sont déchainéa.

Nomination. — Nous avons appris avec plaisir la nomination de M. Jacques Jaouen, ex-quartier-maltre clairon de la marine, à l'emploi de facteur de ville à Arras.

M. Jaonen est originaire de Plogastel où il habitait avant son entrée dans la marine.

Ponf-l'ftbH

Arrestation. — Le jeune Gouletquer, commis aux écritures à la mairie de Pont-l'Abbé, a été arrêté, ces jours derniers, sous l'inculpation de détournements de fonds, et conduit à la maison d'arrêt de Quimper où il a été écroué.

Cette affaire fait beaucoup de bruit à Pont-l'Abbé.

Avis aux assistés. — Le maire de Pont-l'Abbé informe les bénéficiaires de l'assis-tance aux vieillards, infirmes et incurables, de l'assistance aux familles nombreuses, aux femmes en couches, de vouloir bien se préaenter à la mairie avec leur carte d'as-sistance et une photographie, petit format, pour l'établissement de la carte d'identité photographique, qui sera exigée au paiement des prochaines allocations mensuelles.

Les assistés illettrés doivent se présenter à la mairie accompagnés de deux témoins, où il leur sera établi une procuration qui permettra à leur mandataire de percevoir leur allocation mensuelle.

Les employés municipaux ne peuvent, sous aucun prétexte, être témoins des intéressés.

Les assistés qui n'auraient pas rempli les formalités nécessaires se verront refuser le paiement de leurs allocations.

Amicale scolaire. — Les membres hono-raires de la société de gymnastique 1' « Ami-cale scolaire », réunis en assemblée géné-rale le samedi 15 septembre, à 8 h. 30 du soir, ont élu pour trois ans comme membres de leur Comité :

MM. Adam, président ; Linérac et Tran-quille, vice-présidents; Canévet, directeur d'école, membre de droit ; Montfort, secré-taire-trésorier; Lenglet, secrétaire-adjoint; Bernard, moniteur général.

— L' « Amicale scolaire » devant défiler en ville dimanche prochain, jour de la Trémi-non, les gymnastes sont priés de se trouver au siège de la société au plus tard à 8 h. 30 du matin.

Trégucnnac Inoendle. — Un incendie dont les causes

sont inconnues a détruit, le 12 septembre, au village de Saint-Vio, en Tréguennec, des meules de foin et de paille appartenant à M. Vincent Kersalez.

Grâce aux pompiers de Plonéour accou-rus au premier signal, ainsi qu'à l'empres-sement dea voisins et d'une partie de la population de Tréguennec, les habitations ont été préservées. Les dégâts qui auraient pu être considérables s'élèvent à environ six mille francs, en partie couverts psr nne assurance.

P«nm«rc*h Dans les P. T. T. — Mlle Lechat, dame

employée à Breat-principal, est nommée receveuse i Penmarc'h, en remplacement de Mme Pouliquen, appelée à Port-Lannay.

Çoncarn««u

Loterie, — Voici la liste de» numéros gagnants de la loterie des « Filets bleus » :

36 69 195 202 284 288 331 346 364 376 891 404 408 418 430 441 449 452 466 470 491 499 543 616 «83 646 649 654 669 676 »»» 705 734 737 744 752 858 906 1069 1107 1279 1282

1363 1365 1369 1408 1501 1507 1554 1555 1562 1564 1571 1580 1585 1589 1600 1605 1619 1683 1690 1693 1703 1714 1770 1775 1795 1802 1851 1852 1908 2053 2058 2126 2164 2168 2257 2258 2305 2412 2413 2434 2472 2532 2533 2605 2617 2665 2676 2681 2688 51709 2711 2727 2729 2745 2911 2963 2989 3002 3041 3046 3105 3111 8115 3124 8170 3195 3253 8255 3263 3265 3299 3305 3311 3322 8325 3329 3346 3352 3356 3371 3373 3887 3421 3504 3505 3506 3526 8541 3546 8561 3573 3585 3588 8691 3753 4055 4207 4210 4211 4242 4250 4363 4403 4463 4469 4556 4577 4605 4610 4773 4952 4953 4957 4961 4966 4971 4973 4977 5000 5068 5112 5119 5132 5142 5165 5170 5254 5258 5262 5369 5372 5463 5469 5477 5493 5500 5507 5602 5725 5957 6054 6055 6056 6057 6059 6067 6070 6073 6079 6082 6086 6100 6116 6117 6140 6145 6146 6148 6182 6254 6256 6260 6310 6451 6510 6536 6554 6561 6563 6564 6571 6575 6576 6577 6602 6732 6738 6764 6769 6778 6789 6821 6830 6841 6842 6843 6850 6853 6869 6871 6894 6895 6900 6952 6958 6960 6963 6999 7069 7074 7091 7093 7171 7189 7197 7250 7252 7269 7351 7873 7435 7529 7632 7643 7657 7667 7811 7956 7966 7907 8002 8004 8022 8044 8052 8071 8108 8111 8112 8118 8119 8164 8172 8215 8234 8251 8259 8261 8455 8560 8626 8645 8771 8793 8821 8928 8934 8939 8942 8971 8995 9002 9007 9014 9016 9035 9040 9055 9078 9100 9160 9166 9274 9289 9291 9296 9299 9312 9313 9319 9324 9341 9342 9363 9373 9424 9432 9438 9466 9486 9506 9557 9579 9687 9713 9777 9778 9781 9798 9807 9819 9828 9839^.9983

ÛOIMPERLÉ La 8alnt-Mlohel. — Voici le programme

des diverses attractions qui auront lieu las 29 et 30 septembre à l'occasion de la fête du quartier St-Michel :

Samedi 29. — A 21 heures, retraite aux flambeaux. — A 21 h. 30, place St-Michel, feu d'artifice.

Dimanche 30. — A 9 h. 30, course de bicyclettes (communale). — A 10 heures, course de bicyclettes pour enfants de moins de 16 ans. — A 10 h. 30, course de chevaux (trot monté). — Ces courses snront lien au Poullou. — A 11 heures, rue Mellac, course d'enfants.

A 14 heures, grsnde course cycliste, (internationale) circuit Saint-Michel. — A 14 h. 30, course pédestre. — A 15 heures, conrse de bicyclettes, vétérans, (interna-tionale). — De 16 h. 80 à 16 h. 30, jeux divers, places Saint-Michel et dea Ecoles. — A 17 heures, rue de Pont-Aven, course de chevaux (trot attelé). — A 17 h. 30, place St-Michel, gavotte d'honneur. — A18 heures place St-Michel, distribution des prix. — A 21 heures, halles St-Michel, bal à grand orohestre (Entrée : 2 francs).

L'Imprimerie du Citoyen 21, rue du Sallé — Q a i m p e r

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CHATEACLIN plomodlern

Sulolde ou acoldent? — On a trouvé dans une mare le cadavre de Bernard, Marie, âgée de 22 ans, domestique de ferme à Lanverch. L'enquête conclut à un suicide, dont on ne s'expliqae cependant pas les causes.

pleyben Suocàa. — Nous sommes heureux d'ap-

prendre que le jeune Jean Coadour vient de se faire admettre à l'Ecole Normale de Laval.

Cette école est dirigée par notre compa-triote finistérien, le distingué M. Le Léap, originaire de Chàteauneuf-du-Faou.

Félicitations bien Sincères à notre ami et à ses parents.

Inauguration d'un pont. — L'inaugu-ration du pont de Meil-Tymen aura lieu le dimanche 30 septembre. A midi, banquet par souscription. L'après-midi, courses ei jeux divers au bord du canal ; concert par la fanfare.

Brasparfs Le Monument aux morts pour la

Franoe. — Programme de l'inauguration du monument aux morts pour la France, qui aura lieu le 23 septembre :

A 10 heures, réception des autorités à la mairie, formation du cortège.

A 10 h. 30, le cortège, précédé de la musi-que de Pleyben, se rendra à l'église, où un service solennel sera chanté. A l'issue de cette cérémonie, inauguration du monu-ment, discours.

A 13 heures, banquet par souscription, servi sous les halles par Mme Lharidon.

Huelgoat Le « Citoyen » est en vente, d Huelqoat,

chez Mme Le Rumeur-Le Bras, bureau de tabacs.

B R E S T Eoole pratique de Filles. — Par arrêté

de M. le Sous-Secrétaire d'Etat de l'ensei-gnement technique, Mlles Lehuédé et De-nonain ont été nommées professeurs i l'école pratique de filles de Brest.

rootball-ftssodation La saison de football s'est ouverte diman-

che dernier, 16 septembre. Voici les résultats des principsux matches : A Rennes. — L'A. S. Brestoise et l'A. S.

des Cheminots font match nul, 1 but à î .

A Douarnenez. — L'U. S. Douarneniste-Ploaiistebatl'U. S. Guilvinistepar4 buts à 2.

A Lesneven. — Le Stade Lesnevien bat La Landernéenne par 7 buts à 0.

A Concarneau. — L'U. S. Concarnoise (1) bat l'A. S. P. O. (1) de Quimper, par 3 buts à l .

A Quimper. — Stade quimpérois (1) con-tre Lorient-Sports (1). — Dimanche pro-chain, 23 septembre, doivent se rencontrer à Qaimper, en un match amical, les équipes premières duStade Quimpérois et de Lorient-Sports. Point n'est besoin d'insister sur la valeur des équipes en présence. Toutefois, il semble bon de rappeler que le team lorien-tais a obtenu, pour la saison dernière, le championnat de 1" série de Bretagne Sud, et qu'il a disputé la finale du championnat de la Ligue de l'Ouest pour cette catégorie.

Bien qu'il ne nous soit pas encore possible de communiquer la composition définitive des équipes, il est déjà certain que nous assisterons dimanche à une partie chaude-ment disputée, et nous pouvons être assurés que Lorient-Sports tiendra, pour la circons-tance, à déplacer ses meilleurs joueurs. D'ailleurs, la partie que cette équipe a déjà disputée, dimanche dernier, contre le Stade Briochin, va lui permettre, assurément, de tirer de nouveaux enseignements, et nul doute que, le 23 septembre, les Stadistes n'aient besoin de s'employer à fond a'ils veulent triompher de leurs adversaires.

Aussi les nombreux sportifs peuvent-ils, sans crainte, se donner, pour ce jour-là, rendez-vous au Stade Keihuel, car les pha-ses de beau jeu ne manqueront certainement pas.

— L'assemblée générale extraordinaire du Stade Quimpérois, fixée au samedi 22 sep-tembre 1923, aura lieu à 21 heures, salle Autrou.

Licences d'athlétisme La L. B. A. rappelle aux clubs que la

liceuce actuelle 1922-23 eat valablo jusqu'au 14 novembre 1923

Lin athlètes qui demanderaient à changer de clubs devront en faire la déclaration à la L. B. A. entre le 1" et le 31 octobre. Les athlètes possesseurs d'une licence 1922-1923 doivent la renouveler avant le 15 novembre.

L"S secrétaires de club* sent invités à adresser leur commande a'impriméa. d'ur-gence, au président de la L. B. A., 9, bou-levard Magenta, Rennep, en retournant les imprimés jaunes non utilisés et qui leur seront échangés.

Il ne sera plus fait d'échange d'imprimés après le 1" novembre 1923.

Raid hippique Un raid hippique se courra dimanche pro-

chain 23 septembre. Cette courue est ouverte aux chevaux bretons de tout âge, nés et éle-vés dans les circonscriptions de Lamballe et d'Hennobont.

Le raid se courra en denx manches: 1" manche : Brest-St-Renan 14 km., à l'al-lure moyenne de 14 km. à l'heure, arrêt obligatoire 30 minutes. St Renan-Guipavas 18 km., à l'allure moyonne de 15 km. à l'heure, anèt obligatoire 45 minutes. Gui-pavas Petit Paris 6 km., à l'allure libre au trot.

La2* manche se courra sur l'hippodrome du Polygone sur une distsnee de 3.600 mètres. Les départs seront donnés par séries de

quatre, dans l'ordre dn classement dn matin. Les chevaux n'ayant pas été classés dans la première manche pourront prendre part à l'épreuve de l'après-midi, à la condition de n'avoir pas été pénalisés dans cette épreuve.

Pour la première manche les prix seront : 1" prix 500, 2" 400, 3« 300, 4» 250, 5« 200, 6* 175 et 7» 100 fr.

Pour la deuxième manche lea prix seront: 1« prix 300, 2* 200, 3' 175, 4« 150, 5* 125, 6' 100,7* 75 et 8* 50 fr.

Course au galop. — Ouverte aux chevaux de tout âge et de tonte provenance : 1" prix 300, 2« 200, 3« 100 et 4« 50 fr.

Course an trot monté. — Oaverte aux che-vaux de tout âge et de toute provenance : 1" prix 800, 2« 150,3* 10Q et 4* 50 fr.

Conrse de haies. — Oaverte aux chevaux de tout &ge et de toute provenance : 1" prix 400,2» 200, 3» 100 et 4* 75 fr.

Le Gérant • Pierre Guégnen.

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Notaire à Pont-l 'Abbé Mais en la Mairie de Penmarc 'h

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Pour Extrait : SOUDRY.

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VENTES MOBILIERES (Mobilier, matériel agricole et bestiaux) I. — Le Mardi 25 Septembre 1923, à

une heure de l 'après-midi (heure nou-velle), à Keralio-Névez, en Pont-l 'Abbé, chez Mme Burel.

II. — Le Mercredi 26 Septembre, à une heure (heure nouvelle), à Kerdrez, en Plobannalec, chez M. Louis Marc,

III . — Le Vendredi 28 Septembre, à une heure (heure nouvelle), au Steud, en St-Jean-Trolomon, chez les consorts Tanneau.

IV. — Et le Dimanche 30 Septembre, à une heure (heure nouvelle), au Nilvid-Bras, en Trôméoc, chez Mme veuve Berréhouc.

Etude de Me POULIQUEN, notaire à Pont-l 'Abbé

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Faculté de traiter avant l 'adjudica-tion, S'adresser à M* POULIQUEN.

Etude de M« MICHEL, huissier-audiencier à Châteaulin.

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l 'expérience que le D r Bertray vous indi-que dans son Traité explicatif intitulé : t Ce que tout homme doit savoir, avant et pendant le mariage », envoyé discrè-tement, sous enveloppe fermée, contre un timbre de 50 centimes.

Adresser les demandes à M. le doc-teur BERTRAY, Directeur de l 'Institut de Médecine de Paris, 10, rue Frochot, Paris.

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l'Imprimerie du Citoyen

Variétés ¿Agricoles

U Trèfle

On cultive en général deux espèces de trèfle :

1° Le trèfle rouge, trèfle commun, tièfle de Hollande ;

2° Le trèfle incarnat, farouche, trèfle de Roussillon.

Le trèfle rouge se cultive principale-ment dans le nord de l 'Europe.

Il a exercé une grande influence sur l 'agriculture de ces contrées en permet-tant aux cultivateurs de perfectionner leurs assolements.

Ce fourrage ne demande pas précisé-ment une terre très fertile. Il lui faut surtout un sol frais, un climat humide et brumeux. Les terrains compactes et les terrains sablonneux lui sont égale-ment nuisibles. Il faut choisir de préfé-rence à toutes les autres les terres que nous avons appelées terreB à froment. Les terrains drainés lui sont surtout favorables.

Il faut que le champ soit bien labouré et bien hersé. Si on pouvait faire précé-der la culture du trèfle d 'une plante sarclée, afin de détruire toutes les mau-vaises herbes, on ferait bien. Le trèfle enrichit le terrain par les racines qu'il laisse dans le sol, par les feuilles et les fragments de tiges qui restent sur le sol après la fauchaison ; mais il exige une forte nourriture, ce qui indique suffisam-ment qu'il est nécessaire de le fumer beaucoup.

Les quantités de fumier à employer sont é peu près les mêmes que pour la luzerne.

(A suivre.) J. C. à T.

Quoi mî le meilleur moment

pour l'emploi

des engrais pofesslques ?

C'est la question que s'est efforcé de résoudre le Dr O. Engel, de Speyer-sur-Rhin.

De l ' important travail qu'il vient de publier, se dégagent les conclusions ci-après :

Pour la pomme de terre, l 'application à l 'automne dans les terres d'alluvion, les sols argilo sableux, les sols secs et sableux est préférable.

Dans les terrains sableux, humides, on doit plutôt faire l 'épandage et l 'en-fouissement au début de l 'année.

Dans les bonnes terres moyennes, si on emploie les fumures potassiques sous forme de sels bruts, il faut le faire à l 'automne, alors que dans les sols sa-bleux et perméables, il faudra employer les sels concentrés et no les appliquer que quelque temps avant les semailles.

Pour les betteraves fourragères et i sucre, tout au moins dans les terres fortes et les sols argilo-sableux, c'est l 'application automnale qui est préféra-ble ; dans les sols légers, on obtiendra de meilleurs résultats dans l'emploi au début de l 'année.

En ce qui concerne les céréales de printemps, la fumure potassique peut être exécutée à l 'automne ou au début du printemps.

En règle générale, l 'application à l 'au-tomne est toujours préférable et il n 'y a à redouter de pertes par entraînement que dans le cas de sols sableux excessi-vement légers.

Il ne faut pas perdre de vue qu'il y a une différence entre les engrais phos-phatés et azotés et les engrais potas-siques.

Les premiers devront être souvent employés de telle sorte que leur action sur la jeune plante puisse immédiate-ment se manifester. Or, ce n 'est pas le cas pour la potasse.

Il faut , en outre, un certain temps entre l 'épandage et les semailles pour que les éléments nuisibles, surtout dans les sels bruts, aient le temps de devenir inoffensifs.

Page 12: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

L I c r r o Y H f t

Pi iiles recettes pratiques

E x p é d i t i o n d u g i b i e r

Loti oiseaux : cailles, perdreaux, faisans, arrivent intacts si on les expédie dans une bourriche en osier garnie de balle d'avoine. Lo lièvre doit être enveloppô d'une cuirasse de paille de blé ou d'avoine, étroitement serrée à l'aide d'une ficelle. Balle et paille préservent le gibier expédié de la chaleur et des mouches, entretiennent autour do lai do la fraîcheur et do l'air.

C o n t r e l e s p l a i e » a u x p i e d » d e » c h a s s e u r »

Les gros brodequins de chasse détermi-nent fréquemment des a nponles et des plaies aux pieds des chasseurs. Dûs leur retour à la maison, ceux-ci doivent prendre nn bain de pieds dans de l'eau tiôde et très propre, faire sur la plaie une applica-tion de teinture d'iode et l'envelopper d'un pansement très propre, que l'on renouvel-lera chaque jonr. Au bout de deux ou trois jours la plaie sera complètement guérie.

P â t é d e p o r e

Proportions : Porc maigre,250gr. ¡gras de porc,250gr.;

sel, 10 gr. ; poivre, 1 gr. ; épices, 1 gr. ; œuf, 1 ; rhum, 1 cuillerée à bouche ; Unes herbes hachées, 1 cuillerée i bouche.

Hacher finomont oignon, échalote, brin de pergil et faire cuire au beurre, dans une petite poêle pendant 20 minutes.

Hacher les viandes, le» mettre dans une terrine et y ajouter les fines herbes et antres ingrédients dans les proportions indiquées. Bien mélanger et mettre dans une terrine en tassant bien. Une feuille de laurior sur le dessus. Couvrir et fermer hermétiquement le couvercle k l'aide de farine délayée dans l'eau (cela s'appelle lnter un couvercle). Cuire au four pendant 1 heure ou 1 h. 1/2 selon grosseur.

Le» m a r c h é »

QUIMPER.— 15 septembre.— Beurre, la liv., 5 fr. 50 à 5fr. 75 ; œufs, la domaine, 5 fr. 15 à 5 fr. 50 ; poulets, vloux, la couple, 18 A 22 fr. ; jeunes, 10 à 15 fr. ; lapins, la pièce, 8 à 12 fr. ; carotta , le paquet, 0 fr. 25 à 0 fr. 30 ; oignons, 0 fr. 25; navets, 0 !r. 20 à 0 fr. 25 ; choux, la téte, 0 fr. 35 d 0 fr. 40 ; Haricots, la livre, 1 fr. 25 à 1 ir. 30 ; salade, In tôte, 0 fr. 25 à 0 fr. 30 ; pommes de terre, 18 è 22 fr. les 50 kilos ; blé noir, 30 a 37 fr. les 50 kilos; avoine, 32 a 33 fr. ; seigle, 30 à 31 fr. ; bœufs, 2 fr. 50 le kilo ; taureaux, l f r 30 ; porcs, 5ir. ; voaux, 4 fr. 50 à 4 fr. 60 ; moulons, 3 fr. ; agneaux, 3 fr. 80 à 4 fr.

DOUARNENEZ.— 17 septembre. — Bœufs, le kilo, sur pied, 3 fr. 60 à 3 fr. 75 ; vaches, 2 fr. 30 à 2 fr. 40 ; veaux, 4 fr. à 4 fr. 2r> ; moutons, 3 Ir. 50a 3 fr. 60 ; porcs, 4 ir. 4 0 à 4 f r 60; lapins domestiques, la pièce, 5 fr. è 9 fr. ; pigeons, la couple, 3fr. 75à 4 (r.;pouleti-, jeunes, 11 à l 2 fr. ; moyens, 15 à 16 fr. . gros. 23 à 26 fr. ; canards, la pièce, 10 (r. à 11 francs ; oies, 16 à 17 fr ; Leurre de table, le kilo, 13 fr. a 14 fr. ; œufs, la douzaine, 5 fr. à 5 fr.bO ; pommes de terre, les 50 kilos, 20 à 2i fr. ; carottes, le paquet, 0 fr. 40 ; oignons, 0 fr. 35 ; poireaux, 0 fr. 20 ; navets, 0 fr. 25 ; radis, 0 fr. 25 ; choux, la pièce, 0 fr. 25 à 0 fr. 40.

QUIMPER LÉ.— 15 septembre. — Bœufs de boucherie, le kilo, 3fr. à Sfr. 10; vsohe», le kilo, 2 il . 30 ù i fr. 50 ; porcs, le kilo, 5 fr. ; moutons, 3 ir. 60 ; veaux, le kilo, 4 fr. 30 à 4 ir. 50 ; lro-ment , 7U à 7b fr. ; seigle, leslOOkilos, 55 àOOfr ; orge, les 100 kiios, 42 à 48 fr. ; barrasiu, les 100 kilos, 4« a 52 fr. ; avoine, les 100 kilos, 45 à 60 fr . , beurre, la livre, 5 fr. à 5 fr. 30 ; œufs, la douzaine, 4fr. 25 à 4 fr. 75; poulets, la couple, 14 a -M fr.

MORLA1X.— 15 septembre. — Froment, 80 ir., seigle, 58 à 60 fr. ; avoine, orge, 60 è 65 fr., 48 à bu fr. ; son, 48 à 50 ir. ; pommes do terre, 10 û 11 fr.; bœufs, le kilo sur pied, 2 fr. 30 à 2 fr.50; vaches, 2 fr. 25 & 2 fr. 40; veaux, 2 fr.75 â 3 fr.; moutons, 2 fr. 75 h 3 fr.; porcs, 4 fr. à 4 Ir. 25 ; beurre, le kilo, 8 ir. à 8 fr. 50; œufs, la douzaine, 4ir. à 4 fr. 50 ; poulets, la couple, 12 " 25 fr.; lapins, la pièce, 2 i< 12 fr.; pigeons, 4 fr. 50 i 5 fr.

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Ne croyez pas que le mal a disparu parce que l 'écoulement a cessé depuis très longtemps et que vous n 'en souffrez plus. Il persiste souvent pendant des années, sous forme de goutte matinale et de filaments ou de flocons contagieux. Ces filaments et ces flocons sont visibles dans l'urine recueillie directement dans un verre et agitée.

En cas de syphilis ancienne, faites analyser votre sang. Quelques gouttes suffisent.

Si vous désirez ótre édifiés sur cen ma-ladies et leurs conséquences lointaines, demandez le Traité explicatif du docteur Bertray, envoyé sous enveloppe fermée contre 50 centimes. Adressez les lettres à M. le docteur Bertray, Directeur de l'Institut de Médecine de Paris, 10, rue Frochot, Paris.

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Page 13: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

t r i :

Jeudi 27 Septembre 1923 M° 39, - (t*° Année)

L e N u m é r o 1 B C e n t .

p a r a i s s a n t I« J e u d i

Organe de Concentration Républicaine H B B D O l k ^ A l D A I I R B — P O L I T I Q U E , A G R I C O L E , M A R I T I M E , C O M M E R C I A L S e D s I N P O R M A T I O N

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MUSSOLINI ET LE PAPE Le al leace qu'on... entend

M. Maurice Charny publie dans le Rappel un article dont noua extrayons le passage suivant :

Ecoutez ! Au tumulte des diplomates, aux appels des peuples répond le silence du Vatican.

• •

Notez qu'il ne »'agit pas de ce dédai-gneux silence que la divinité oppose aux plaintes et aux questions de l 'humanité souffrante ! C'est un silence diplomati-que, temporaire et spécial.

Lorsqu'il s'est agi de la r volution russe, le Pape a parlé. Il a parlé lorsqu'il • 'est agi de la guerre mondiale, de la sé-cession irlandaise, de la politique orien-tale et des réparations.

Il a beaucoup parlé d 'un acte qui ne rappelle que d'assez loin le bombarde-ment et l'occupation de Corfou, je veux dire l 'occupation de la Ruhr. Il a môme trouvé quelques épithôtes malsonnantes pour qualifier cet acte.

Nous, Français, nous en avons, si j 'ese dire, pria pour notre grade! Il ne ae passe pas de jour que M. Marc San-gnier, pour ne citer que lui, ne nous fus-tige avec le paquet de verges tressé par Gasparri. Dites donc, mon cher confrère, à la date où j 'écris cet article (13 sep-tembre), Gasparri n ' a pas en< >re pro-testé contre l 'occupation de Corfou ot contre le péril qu'elle fait courir à U paix européenne. Qu'est-ce que voui pensez de ce silence 1 Ne croyez vous pa« qu'il s 'accorde mal avec les cria d'or1 raie quo l 'on poussait à Rome, il y a quoique* se-maines à peine, à propos des s unies de

coke et des expulsions de la Ruhr f » • •

Le Pape ae tait parce qu'il a des rai-sons do se taire. Le malheur es? que ces raisons n 'ont rien d'évangélique. Terres-tres, oh ! combien terrestres I Le succes-seur de saint Pierre pratique envers M. Mussolini la politique dite des compen-sations et de la « monnaie d 'écaange ». M. Mussolini a fait les avances. Son premier discours invoquait 1 nide de Dieu. Depuis il a lui même aic.é singu-lièrement Dieu ou plutôt ses m rustres ; il a replacé l 'image du Christ dans les écoles et à la Chambre, rétabli l'en seignement du catéchmme dans les éco les primaires, la lecture de l'Evangile dans les écoles secondaires ; il a refusé de discuter le problème du divorce ; il a rompu avec la franc-maçonnerie.

Le Vatican a'est laissé gagner. Il a désavoué le parti populaire et retiré (en apparence) sa faveur à dom Sturzo. Il ne fait plus opposition à la visite du roi d 'Espagne à Rome, prévue pou.- cet au-tomne. Il prêche le ralliement tu « Spi-rito Nuovo » à un gouvernem^u'. « qui a bien mérité de la patrie ».

La collaboration du catholicisme et du fascisme se manifeste en toutes cir-constances. A Gênes, au dernier congrès eucharistique (5 septembre), le légat pontifical a été reçu par le préfet en-touré des autorités civiles et militaires. La milice fasciste faisait la h*ie ; les bâtiments de guerre avaient arboré le grand pavois ; les troupes étaient de la fête et les musiques militaires célébraient dans une même apothéose lo roi , le u Duce Supremo » et 1»? Sacié-Cœur.

. Autour de la Marne Extrait d'un article de Edmond du

Mesnil, du journal Le Rappel :

Voici M. Le Goffic, président de la Société des gens de lettres, qui consacre dans le Petit Parisien un long récit, iné-dit et passionnant, à la gloire de M. Joffre. Du moins M. Le Goffic se l 'ima-gine ainsi.

Or, que nous apprend M. Le Goffic T C'est que, le 2 septembre 191 i, à Bar-

sur-Aube, M. Joffre (qui jamai« ne sut avoir un avis personnel, ni pre> dee une décision !) convoqua un conseil t a guerre, composé des officiers de son e t teurage .

Il aurait volontiers consulté :ou brus seur, mais ce dernier était « empêch;'» »

Après que les membres de ce singulier conseil eussent, pendant deux heure*, émis des avis confus et contrMictone* que M. Joffre écoutait « les yeux rai-cioa » (sic), le général Belin, major général, yrit la parole.

Ici, pour la beauté de la révélation, il faut t r anse ï r e mot & mot le récit de M. Le Goffi :.

« Le chef H'óUt-m&jor avait à la main nn numéro de journal. Il le déplia et donna lecture, tout «a long, d'un article de la pre-mière page où il était dit qno la guerre ne faisait que commencer, qu'aucune bataille décisive ne s'était encore engagée,qu'avant tout il fallait durer, afín de permettre aux Russes d'achover leur mobilisation et d'in-tervenir avec toutes leurs forces, et qui», pour cels, le plus sage était de retraiter pas àpas en harcelant l'enoemi, dût cette retraite nous amener josqu'au Plateau Central. Le général Bolín, dont cet article reflétait la pensée, déclara en terminant qu'il partageait en tout point l'opinion du journal ».

Sur quoi M. Joffre conclut : « C'est lo général Belin qui a raison », Et il ordonna la continuation de la

retraite, c'est-à-dire le recul derrière la Seine, avec toutes ses conséquences irré-parables,entre autres l 'abandon de Paris, de Verdun, de Nancy, simplement.

Et ce conseil de guerre suprême, et ce généralissime « aux yeux mi-clos », qui décidaient ainsi,en uneseconde tragique, des destins de nos armées, de notre capi-tale, de notra Patrie, ne trouvaient d'ins-piration stratégique, de dessein tactique et de décision que dans un « article de journal » !

Formidable ! Heureusement, M. Le Goffic daigne le

reconnaître, une lueur éclaira soudain ces ténèbre* sanglantes : « Le cerveau de flatamo de GMliéni ».

J 'ai rappel* déjà comment l ' immortel Galüéni dur — avec une opiniâtreté in-lassable, un» insistance sans cesse plus pressante — harceler les G, Q. G. f ran-çais et a n g h i, du 2 au ¿septembre, pour leur faire aùmattto son dessein génial, et les conduire, malgré eux, sur la voie triomphale.

M. Joffre, oour dire comme le« Poilu», en est encore « baba » ; et c'est en vain que pour la neuvième fois on lui crie dans l'oreille : « lié ! hé lé ! la Marne ! la Marna » d ns l'espoir de lui faire com-prendre ce qui s'est passé ce jour-là.

M. Maunoury â Chartres L'é loge d e s f r a n ç a i s

qnl on t g r a n d i s o n s l ea l o i s d e la Républ ique

Nous sommes heureux de faire l'éloge du discours prononcé à Chartres par M. Maunouiy, ministre de l 'Intérieur.

M. Maunoury est un modéré, mais son républicanisme est indiscutable. Ce qu'il convient de noter, c'est que ce ministre a osé prononcer le nom de la République et qu'il a poussé l 'audace jusqu'à faire l'éloge implicite des instU tuteurs qui ont donné aux jeunes géné-rations l 'enseignement du devoir civique.

C'est le principe même de la République quo de subordonner toutes 1rs aspirations particulières, si légitimes qu'elles puissent être, au souci primordial du salut de la pa-trie. C'est exprimer l'idéal républicain que d'affirmer le devoir patriotique, de veiller avant toot aux intérêts supérieurs et perma-nents de l'Etat. Aussi pouvons-nous unir en un même sentiment notre attachement à la République et notre amour de la France. L'une des gloires de la ville de Chartres, Marceau, ce grand et noble héros de l'épo-pée révolutionnaire, est justement le ton-chant symbole de cette même foi patriotique et républicaine.

Ën faisan« concourir chaque citoyen à i'exercice de !» souveraineté nationale, en confiant au peuple les destinées de la patrie, la République fait sentir à tous les Français qu'ils sont nspousables de l'avenir du pays et qu'à l'heure du péril chacun doit faire son devoir pour assurer le salut commun.

En 1914, devant l'agression allemande, la nation tout entière se leva, frémissante d'enthousiasme, avec l'élan de la plus fière résolution, pour repousser l'envahisseur et défendre le droit outragé.

Ces générations de Français qui avaient grandi sous les lois de la République, qoi avaient reçu d'elle l'enseignement du devoir civique et des obligations sacrées envers la patrie, se montrèrent admirables de .vail-lance et ne cessèrent, an cours des qnatre années de la plus terrible des guerres, de faire preuve d'un héroïsme et d'une abné-gation vraimeat sublimes. La nation sut réaliser l'uniou nécessaire au succès et son courage fut à la hauteur de tous les sacrifices.

La Répub ique a le droit d'être fière de cette : rmue qu'elle avait formée et dont la glorieuse victoire a restauré l'intégrité de la patrie en nous rendant ces chères pro vinces d'Alsace et de Lorraine que le traité de Francfori. nous avait arrachées. La Ré-publique, que I'oq eût rendu responsable le la défaite doit avoir le mérite du succès

définitif de nos armes. Elle a in vaincre. Elle saura gagner la paix.

An Congrès de Boulognesur.-Mer

Magas ina d e friterie p o p u l a i r e o u Frled Ftsh Staop

Il nous a été donné d'assister à l'ex-position de Boulogne-sur-Mer au fonc-tionnement d 'une friterie de poisson.

Cette institution avait déjà, avant la guerre, fait ses preuves dans le Royaume-Uni , et, M. Poher, ingénieur des services commerciaux du P. O., nous en décrit le fonctionnement dans un rapport adressé au Congrès.

On peut évaluer que sur 800.000 ton-nes de poissons consommées tous les ans avant la guerre dans la Grande Bre-tagne, 200.000 tonnes environ (soit le quart) étaient vendues et distribuées dans les friteries. Les magasins de friterie, au nombre de 25.000, distri-buent une moyenne de 30.000.000 de repaa par semaine et ces repas se com-posent de rations de poisson combi-nées à des rations de pommes de terre frites, préparées séparément dans les chaudières du même fourneau et ser-vies frites et chaudes dans une assiette en carton. On vend parallèlement du pain et une boisson consistant en bière ou vin, de telle sorte que, notamment, dans les ménages où le mari et la femme sont occupés dans les ateliers ou les usines, chacun d'enx trouve un repas de poisson tout préparé, sans que la femme soit astreinte à rejoindre son foyer pour procéder à l 'achat de là nour-riture du jour et au vidago et à l'étêtage du poisson.

Ces magasins de friterie fonctionnent à Londres généralement entre 11 heures e t 14 heures et surtout, ta soir, entre 18 et 22 heures.

Cette institution rend les plus signa-lés services à la population ouvrièie<et bourgeoise.

Il est à désirer que les villes de France, où la population ouvrière est importante, inaugurent au plus tôt cette pratique qui profitera aux classes laborieuses.

Pour mettre les avantages de l'institu-tion à la portée des masses et en tsire apprécier les avantages, des friteries ambulantes vont être créées. Elles se-ront aménagées dans des wagons ou des camions automobilés spécialement dis-posés pour recevoir un appareil de fri-terie et une certaine quantité de poissons et de légumes.

Georges LE BAIL, Député.

La fortune nationale de la France

On se demande souvent quelle peut être la fortune exacte de la France, en regard de nos 300 milliards de dettes. A cet égard les estimations varient beau-coup. On évalue cependant, en général, notre actif à un peu moins de mille mil-liards, soit trois fois plus que notre passif. C'est là une considération conso-lante, car bien des particuliers sont beaucoup plus lourdement hypothéqués — toutes proportions gardées — sans se trouver véritablement gênés.

Dans tous les cas, il est très intéressant de noter la progression constante de la richesse française depuis la Révolution. En 1789, Lavoisier estimait notre for-tune nationale à 38 milliards de francs, chiffre qui nous parait bien faible main-tenant . En 1815, malgré les guerres napoléoniennes, cette fortune était esti-mée à son tour, par Chaptal, comme dépassant 45 milliards. Puis vient la période d'expansion industrielle. En 1853, Girardin évalue notre actif à 125 milliards. En 1879, Leroy-Beaulieu le donne comme atteignant 188 milliards et, en 1885, Yves Guyot l 'apprécie ¿ 214 milliards. Enfin, en 1914, cotre fortune nationale était d 'une manière générale estimée dépasser trois cents milliards.

La progression, on le voit, a été ra-pide et surtout régulière. Souhaitons que la guerre ne l 'ait pas trop brutalement interrompue et que nous soyons, ces prochaines années, les témoins d 'un essor comparable à celui qui s 'est pro-duit après 1815 et même après 1870. Ce serait encore là le meilleur espoir de voir se rétablir rapidement notre situa-tion financière.

La question 4 «

l'enseignement du Breton M. Mocaër a saisi le Conseil général

de la question de l 'enseignement du Breton dans nos écoles.

A la veille des élections, il fallait bien laver Jadé du reproche récent qu'on lui fit de ne pas avoir tenu les engagements électoraux pris par lui et ses amis au soj6t de la formation à la Chambre d 'un groupe de députés bretons résolus à mener campagne au Parlement en faveur de l 'enseignement de la langue bretonne dans nos lycées et dans nos école*.

M. Mocaër avait rédigé à cet égard un factum qu'il lut au Conseil général et qui contenait une thèss trop outrancière, ne tenant pas assez compte des possibi-lités.

M. Le Bail a pris la parole à cette occasion et a prononcé une improvisa-tion que nous ne pouvons malheureuse-ment reproduire in extenso, mais qui fut vivement appréciée par l 'auditoire, très ému, en l 'écoutant :

« Il remercie la destinée qui lui a permis d'apprendre parallèlement la langue française et la langue bretonne. Il y a la langue, dit-il, et, l 'enseignement de la langue.

L a l a n g u e bretonne ! Un admirable idiome, l 'un des plus

anciens du monde, substantiel et capable de nourrir à la lois l 'esprit et le cœur, plein-d'originalité et de saveur, de verve et de force harmonieuse et expansive !

On retrouve dans les monuments de la littérature bretonne ancienne un écho de la rudesse des temps primitifs et des idées anciennes, mais peu à peu la lan-gue s'est civilisée et adaptée, reflétant la mélancolie du ciel breton, épousant l'évolution de l 'âme celtique et se pliant au rythme doux et musical de la sensi-bilité nouvelle.

Elle recèle dans les œuvres de ses ¡lit-térateurs et de ses bardes, Le Gonidec, Luzel, Proux, Brizeux, Milin, Troude, Le Scour, Le Jeau, sans parler des mo-dernes, un infini déroulement de beauté.

Elle peut être dans la bouche du maître le moyen de pénétrer les profon-deurs de l 'âme de l 'enfant en provoquant l'éveil de ses fibres émotives.

Elle favorise parfaitement entre les hommes l 'échange des idées et des sen-timents.

Notre vieille langue ne peut mourir. Les bardes des premiers siècles de la Bretagne ont prédit qu'elle durerait autant que la mer qui baigne ses rivages.

Quand le costume ne sera plus, quand le biniou se sera tu, la langue bretonne .vivra encore et sera le miroir dans le-quel la Bretagne reconnaîtra son image.

Il V a aussi l'enseignement de la langue.

Il n 'y a pas de place dans le pro-gramme déjà trop chargé de l'école primaire à l 'enseignement du breton. On pourra peut-être, plus tard, lui ou-vrir un chapitre facultatif dans le pro-gramme d'enseignement de l'école pro-longée.

Dès main tenant , elle peut y être un moyen complémentaire ou accidentel d'enseignement, soit qu'il s'agisse de faire apparaître en breton le sens caché du mot français ou la pensée nuancée de l 'auteur, soit qu'il importe de remuer l 'âme de l 'enfant et de faire jaillir en elle la source des émotions qui, une fois dé couverte, ne tarira plus et engendrera plus tard dans son cours des émotions nouvelles, suscitées par la pensée du livro, le choc de la parole humaine ou par l 'apparition d 'une scène intime ou d 'un spectacle grandiose de la nature.

J 'admets qu 'à titre facultatif, dans la Bretagne bretonnante , on introduise dans nos lycées et collèges l'enseigne-ment du breton. Mais il faut des profes-seurs et malheureusement l'enseigne-ment supérieur n 'en produit pas. Quel-ques élèves ou amateurs, en trop petit nombre, suivent les cours de la faculté de Rennes.

Il est désirable que l 'enseignement du breton se donne facultativement.

Beaucoup de prôtreB le parlent admi-rablement. A nous de former une élite laïque capable de le donner aussi. »

b AIT E S LIRE LE

journal l e C i t o y e n

M. Yves LE FEBVRE Directeur de « La Pensée Bretonne »

Président du Tribunal Civil de CMteau-Chinon

U Conseil général do Finistère et la vieille courtoisie française

Le Conseil général du Finistère-risque fort de devenir l 'assemblée la plus agitée de France.

On s'y injuriait un peu depuis quelque temps et voici que maintenant on y vient aux coups en at tendant qu 'on s'y affronte en bataille rangée.

U •*. «uffi 4» JU -Mr -•» Conseil général pour que périssent les vieilles tradit ions de courtoisie et d 'ur-banité qui avaient fait le charme et l 'honneur de cette assemblée, gauche et droite, dont la bonne réputation était proverbiale.

Le déchaînement des passions tient à l 'att i tude des sillonistes qui, par leurs agissements frauduleux et violents, ont lassé la patience et soulevé la conscience de leurs adversaires.

C'est M. Trémintin commettant des illégalités et faisant signer dans un but électoral à M. Hénaff, qui n 'avait pour-tant pas accès au Conseil général, des projets de résolution pour être désagréa-ble à M. Le Bail.

C'est encore M. Trémintin qui ose signer après coup, sans en être prié, en prenant la tête des signataires, un vœu présenté par M. Fenoux et qui tendait à transformer en voie large la voie étroite qui conduit de Douarnenez à Audierne.

C'est M. Jadé, cynique, égoïste, or-gueilleux et accapareur, marchant sur les plates-bandes d 'autrui , s ' a t t aquan tà tout et à tous. Défaut d'éducation et vanité incommensurable ! Son attitude a fait sortir le Conseil général de son axe. L 'état de guerre régnera dans l'As-semblée jusqu'au jour où le corps électo-ral pourra le débarquer.

Où aviez vous la tête, électeurs du canton de Pont-Croix, quand vous yr«^ avez donné la majorité à cet Î O A intrus ? ^ ^

Les marines marchandes des divers pays sont actuellement caractérisées, d 'après le bureau u Veritas », par les chif-fres suivants :

Angleterre, 12.800.000 tx ; Etats-Unis, 9.250.000 ; Japon, 2.250.000 ; France, 2.100.000 ; Italie, 1,900.000 ; Pays-Bas, 1.520.000; Norvège, 1.420.000; Espagne, 750.000; Suède, 700.000.

Quant à la marine marchande alle-mande, elle serait, suivant certaines in-formations, déjà revenue à 2.500.000 tx.

Ce sont là, pour la plupart des na-tions, les ohifires d'avant-guerre, à peu de chose près. Mais les Etats-Unis ont quadruplé leur flotte, et cet accroisse-ment , 'hors de proportion avec les be-soins, pèse lourdement sur les frets.

Aux Républicains ! Comment un Républicain peut-il

donner au Citoyen uae preuve de sa sympathie T

Ea aidant à sa diffusion, ea le faisant connaître à ses amis-et sur-tout ea 8'A.BONNA.NT.

AU CONSEIL GÉNÉRAL d u F i n i s t è r e

La séance du mardi 18 septembre

A l'ouverture de la séance, le président donne lecture du discours d'usage.

Après avoir remercié l'Assemblée au nom du bureau et en son nom personnel, M. Louppe fait un exposé de la situation financière du département. Il parle éco-nomie et demande de ne pas exagérer le nombre des subventions.

Le président adresse, en terminant, un souvenir ému à M. Quéméneur :

« Depuis notre dernière session, dit-il en substance, un événement pénible s'est produit.

« Notre collègue et ami, M. Quémé-neur, a disparu, et, les enquêtes faites pour le retrouver n 'ont pu aboutir.

« Nous reviendra-t-il ? Personne n'ose le croire.

« Qu'il soit permis à votre président de lui adresser le souvenir ému et ami-cal de l'Assemblée ».

L<e discours de M. Louppe est applaudi par la grande majorité de l'Assemblée.

Le président donne ensuite lecture des vœux que divers membres du Conseil viennent de déposer.

Puis il est procédé à la nomination de la Commission départementale pour 1923 1924.

Toute l'Assemblée est d'accord pour renouveler purement et simplement les pouvoirs des -membres sortants : MM. Damey, de Coatpont, Bourgot, Jaouen, de l 'Hôpital, Le Guern et Tanguy.

= .La sianc* du mercredi 19 _____ M. Louppe déclare la aéance ouverte

à 14 heures. Des vœux sont encore déposés. L 'un

d'eux donne lieu à un rapide échange d'observations, faites sur un ton aigre-doux, entre MM. Mocaër, Jadé et Goude.

Sur rapport de M. Bénac et après intervention de MM. Le Bail et de Gué-briant, le traitement de M. Hélaouet, concierge du tribunal de Quimper, est porté à 3.880 francs.

La discussion roule ensuite sur la ques-tion de l 'achat des goudronneuses, qu'il est nécessaire d'employer sur les che-mins vicinaux par mesure d'hygiène, puis — à propos du renouvellement du bail du jardin de l 'ancien évéché, — sur la question de la démolition des cons-tructions déplorables établies à côté, au long du quai, et qui, comme le déclare M. Le Bail, déshonorent l 'esthétique du boulevard.

Mais, il est difficile, ajoute le conseil-ler général de Plogastel, d'agiter cette dernière question au moment où la crise des logements sévit avec tant d'acuité.

C'est d'ailleurs une objection devant laquelle tous s ' inclinent.

Puis une longue discussion s'engage à propos d 'une demande de relèvement de la subvention accordée à l'Hospice de Brest. De nombreux conseillers y pren-nent part, notamment MM. Lancien, Goude, Masson et Le Gorgeu. Ce dernier propose de porter de 90.000 à 110.000 fr . la subvention du Conseil.

M. le préfet, lui, propose l 'a journement de la question jusqu'en avril.

Finalement, la subvention réclamée est rejetée.

Une demande de subvention réclamée par le concessionnaire du service auto-mobile de Quimperlé au Pouldu est éga-lement rejetée.

Une demande de relèvement de la sub-vention allouée à la société des courses de Pont-l 'Abbé est aussi repoussée, mal-gré l ' intervention, notamment , de M. le docteur Le Coz appuyé par M. Bouilloux-Lafont.

A propos des allocations servies aux vieillards, MM. Masson, Lancien et Le Bail demandent à M. le Préfet de don-ner des instructions au service du contrôle pour que toute sévérité soit écartée en ce qui concerne l 'application de la loi. . Il est pénible de constater qu'il existe encore des communes où les dites allo-cations ne s 'é lèvent pas à plus de 5 francs par mois.

M. le Préfet, qui souhaite que le taux de ces allocations soit élevé, examinera avec la plus grande bienveillance tous les cas qui lui seront soumis.

Le Conseil vote ensuite des subven-tions :

400 f rancs en faveur du jeune Henri Le Gallo, de Quimper, élève à l 'école nationale professionnelle de Nantes,

Page 14: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

L E C I T O Y E N

400 francs en faveur de Roger Le Gallo, de Quimper, ¿lève ¿l 'école natio-nale professionnelle de Nantes.

1.200 francs au jeune Joseph Thous, de Morlaix, élève à l'école pratique d'industrie de Brest.

400 francs en faveur de la jeune Céli-na Le Roux, de Tréméoc, élève au lycée He jaunes filles de Quimper.

600 francs en faveur du jeune Emile Richard, de Pont-l 'Abbé, élève au lycée de Quimper.

100 francs en faveur de Jean David, de Pleyben, élève à l'école pratique de Plouguernével.

600 frxDct au jeune Pierre Lucas, de Quimper, élève à l ' institution des jeunes aveugles de la Persagotière, à Nantes.

500 francs au jeuno Yves-Marie Goa-colou, de Lannédern, ' élève À l ' institu-tion dos jeunes aveugles de la Persago-tière, À Nantes.

500 francs au jeune Joseph Cloarec, de 'Tréboul, élève à l 'institution dépar-tementale des aveugles de St-Mandé.

1.500 francs au Syndicat d'initiative de Cornouaille.

500 francs en faveur de l 'Orphelinat de« tabacs (section de Morlaix).

100 francs à l 'œuvre d'assistance maternelle la Layette de Riec sur-Bélon.

L'Assemblée départementale statue également sur différentes questions :

Ancien éoéché. — Le jardin de l'an-, cien évâché est loué à la ville de Quim-per pour une redevance annuelle de 300 francs, à compter du 1 e r janvier 1924, à l'exception de la serre.

Assistance aux familles nombreuses. — Révision du taux de l'allocation mensuelle. — La période quinquennale en cours arrive à expiration le 31 décem bre.

Des nouvelles propositions formulées par les Conseils municipaux, il résulte que :

254 communes maintiennent le statu-guo;

34 communes proposent une augmen tation ;

5 communes proposent une diminu tion ;

5 communes n 'ont lait parvenir aucune proposition, malgré trois rappels : Clé den-Cap-Sizun, Pont-l'Abbé, Treffiagat, Camaret et Mellac.

Le conseil adopte les propositions qui lui sont soumises mais refuse les dimi-nutions proposées par 5 communes et maintient les ancien* taux pour les com-munes qui n 'en ont paa envoyé.

Assistance aux femmes en couches. — Révision du taux de l'allocation journa• liére. — La penodt quinquennale en cours expire le 31 décembre.

51 communes demandent une augmen-tation ;

6 communes proposent une diminu-tion ;

Le conseil approuve les taux proposés par les conseil» municipaux et maintient les taux actuels pour les communes de Trtfiiogai, Cieuen-Cap Sizun, Lampaul-Pioudaimezeau, Camaret, Baye, Le Tré-voux, qui n 'on t adressé aucune proposi-tion, maigie trois rappels ; il refuse les diminuuoua demandee».

En/ants assistés,— L'indemnité fixe de 20 liane» aiiouee aux nourriciers, lors-qu'un pupnie de l 'assistance publique décodé chez eux, est portée A 50 franes, sans, touitloi», que le crédit de 500 francs inscrit au buugot sou modifié.

Ancienne maison de Justice de Quim-per.— L Aastiiubiee décidé la cession de l 'ancienne prison à la ville de Quimper pour le pnx de 100.000 francs.

Gare de Brest.— Le Conseil approuve le projet piebeiue par la compagnie des chciums un 1er départementaux compor-tant la cuiiDiiuciiuu, à proximité de la gaie, d 'un garage destiné aux véhicules auibiiiObiioa de la compagnie. Un crédit de 37.?oO lianes est vote, qui ne devra pas eue dépassé.

D auue part , pour doter ce garage du gios et ou peut outillage et aussi d 'une canalisation d'eau pour le lavage des voitures, un second crédit de 24.800 fr, est inscrit au budget de 1924.

Les séances du jeudi 20

Le Conseil se réunit le matin, l'aprèB-midi ot le soir.

A l'ouverture de la séance du matin, on reprend l 'examen du rapport pré-sente par M. J. Desmars, protêt.

Comme on parle de 1Inst i tut des recherches agronomiques, M. Le Bail demaude que des analyses générales soient laites afin de compléter notre connaissance des terrains du départe-ment et omet le vœu que les directeurs des administrations départementales, notamment le directeur des services agncoles et le directeur de l ' institut agronomique, viennent assister aux seances.

M. le préfet saisira de ce vœu les chefs de service intéresses.

Uuo demande des agent» loyers récla-mant ieur assimilation aux ingénieurs des uavaux pubiios de l 'Eta t , quant aux t ianeinenis , ayant été soumise à la commission cwmj>»Muie, celle-ci en pro-pose le renvoi a ta prochaine session.

M. Le bail insiste vivement pour que soit améliorée la situation doe agents voyers. Celte corporation d'élite doit ôtre placée sur le même pied que 1« corps des conducteurs des Ponta-ot Chaussées. On exige d 'eux, * l'examen d'entrée, des connaissances commune«, et leurs occu-pations sont similaires, Le département recupeieia par le rendement du travail d 'agents i>i«n a nauteur de leur tÂcheies »aoutices qu u aura consentis. Avec un peiswunei îMwiue et bien entraîne il ob-uenuia î acceieiauon des solutions et le fini a ans iva travaux. Or, le corps des agonis voyers epiouve ae grandes diffi-culté» fuu i se recruter» Le dernier exa-men n a « u n e que 17 candidate dont deux seulement ont été »eçus avec des notes moyenne». Noue «ommw loin do»

promotions d"avant-guerre qui compre-naient une vingtaine de reçus avec des notes excellentes.

Je ne m'oppose pas au renvoi pour instruction de la demande dont nous avons été saisis bien tard, à la condition qu'elle aboutisse favorablement et qu'on donne aux traitements nouveaux un effet rétroactif à la date du 1 e r janvier 1924.

Après un long échange de vues entre MM. Le Bail, Goude, Trémintin, de Gué-briant, Bourgot, Louppe et le Préfet, le renvoi de la question à la prochaine session est décidé.

A propos de Yécole hôtel.ère de St-Cast, dont l'utilité reste à démontrer en pratique, déclare M. Bourgot, M. Le Bail expose qu'il y a là une question de fait et une question de principe. La première doit ôtre sérieusement exami-née ; quant à la seconde, elle ne semble pas devoir ôtre mise en discussion.

M. le Préfet, qui a vainement tenté d'avoir des renseignements sur l'établis? sement de St-Cast, déclare se rallier à la suggestion de M. Le Bail ayant pour but de rattacher cette école à un dépar-tement ministériel.

A la fin de la séance, une vive discus sion s'engage au sujet d 'une subvention de 1.000 francs proposée pour la Ligue maritime et coloniale.

M. Ooude s'oppose au vote de cette subvention sous le fallacieux prétexte que la Ligue est un moyen de développer le chauvinisme en France.

M. Le Bail dit qu'il ne faut, pas con-fondre la défense nationale avec le chau-vinisme et le nationalisme. Il veut la paix et dit qu'il faut fortifier la cause de la paix. Il a la haine de la dictature et du fascisme, mais il ne faut pas exagérer et voir partout des revenants.

Le parti radical auquel il appartient veut la défense nationale.

Contre M. Goude, il invoque l'opinion d 'un socialiste unifié, M. J. Paul Bon-cour, qui disait, il y a peu de temps : « Ceux que je combats, ceux avec qui maintenant ni plu» tard j 'entends n'a-voir aucune solidarité, ce sont les révo-lutionnaires qui se coulent par avance, en déclarant au pays dont il» aspirent à s'emparer qu'ils le laisseraient froide-ment envahir pour la S8 fois depuis qu'il y a une Allemagne et qu'elle nous guette ».

M. Le Bail demande donc au Conseil général de voter la subvention de 1 000 fr. en faveur d 'un instrument de propa-gande en faveur de la pòche, de la marine marchande française et de la marine militaire.

Par la propagande que fait la Ligue dans le pays, elle provoquera des engage-ments dans la flotte qui, q i and ils se produiront en nombre suffisant, permet-tront aux inscrits maritimes de ne faire que 18 mois de service.

La proposition est finalement mise aux voix. La subvention est accordée à l'unanimité, moins les voix de MM. Goude, Masson et Bourgot.

L'après-midi, on continue i'examen du rapport de M. le Préfet.

M. Le H ars tient A, aouligaer au pas-sage la situation navrante de l'Hôpital-Hospice de Quimper oà, déclare-t-il, il y a urgence à faire des agrandissements. La question sera étudiée par une Commis-sion composée de MM. Février, Damey et le docteur Le Gorgeu.

M. Louppe, après lecture des rapports, parle du remplacement du pont d'Au-dierne et de sa reconstruction en raison de l'insuffisance de celui qui existe actuellement. Il demande au préfet, afin que cette reconstruction soit réalisée à bref délai, d'ouvrir un concours entre les constructeurs dans les mômes condi-tions que celles qui furent précisées pour le pont do la Corde.

Puis la discussion reprend au sujet de la question des comptes rendus de» séan-cos qui, au début de la session, »uscita les violents incidents dont nous avons succinctement parlé dans notre dernier numéro. MM. Louppe, Masson, Lancien, Goude y prennent notamment part. Elle eBt très animée.

A remarquer que M. Jadé n'est pas revenu à la charge. La leçon de lundi lui aurait-elle profité, ou réserverait-il ses forces et salive pour plus tard ? Nous Talions bientôt voir.

On passe maintenant à la question des crédits réclamés pour l 'entretien des édi-fices scolaires. A ce sujet, M. le Préfet fait part des initiatives qu'il a prises : création d 'un septième inspecteur pri-maire, d 'une inspectrice des écoles ma-ternelles ; travaux exécutés en tout ou en partie dans 27 communes pour satislaire à l 'hygiène ; blanchissement des locaux et lessivage des planchors pendant les vacances ; obtention d 'un crédit de 1.200.000 francs pour construction de locaux scolaires.

M. Masson remercie M. le Préfet pour tout cela, mais veut faire remarquer l'insuffisance des crédits alloués par le parlemont à l 'entretien des écoles.

On discute ensuite un projet de réso-lution do M. Cadoret ayant pour bue de n admettre désormais au Conseil aucun vœu qui ne fut dans les attributions do l'Assemblée. Cotte discussion se termine par le retrait du projet par son auteur.

Après quoi la séance est suspendue. Elle est rouverte par M. Bénac, qui a

pris provisoirement la présidence. L'affaire Herriquet est alora évoquée

devant l'Assemblée qui émet le vœu que le garde des Sceaux prenne toutes masu-res utiles pour que soit poursuivie rapi-dement l 'enquête ayant pour objet la revision de ce procès.

Le Conseil en vient ensuite au vœu tendant a ce qu'il soit sursis à l'applica-tion des decreta Bérard jusqu'apros les élections.

M. Jadé glHe m. «oude La discussion de ce vœu va déterminer

un incident d'une rara violence. Non»

allons assister à un réveil terrible de M. Jadé, le « casseur d'assiettes », à qui il ne répugne pas de se faire, à l'occa-sion « casseur de figures ». C'est là une nouvelle manifestation de ce « calme démocratique » dont il aime faire éta-lage et dont nous avions déjà eu un avant-goût lors des réunions de Plogas-tel, de Plonéour et — plus récemment — d'Audierne.

M. le Préfet intervient le premier dan» le débat pour faire remarquer que le vœu dont il »'agit a un caractère politique et qu'en conséquence il lui faut poser la question préalable.

M. Masson proteste ; M. Le Bail aussi. M. Jadé s'énerve, gesticule, proteste à

tout propos et hors de propos. — « Vous ne m'empôcherez pas de

parler, lui réplique enfin M. Le Bail qui avait la parole ; vous n'ôtes pas chargé de faire la police de la salle ; vous n'ôtes pas un policier. »

— Si, intervient M. Goude, c'est un policier.

Cela suffit M. Jadé, piqué au vif, s'avance alors vers le conseiller socia-liste, menaçant, la bouche mauvaise, le regard furieux. Il est pâle à faire blan chir le noir Siki dont il va se montrer le digne émule.

— Répétez-le donc, crie-t-il, à M. Goude d 'un air de défi.

Et comme M. Goude répète, il le gifle. M. Goude bondit sous le coup et

rend largement à son irascible collègue la monnaie de sa pièce. C'est le signal d 'un véritable pugilat avec crochets du droit et du gauche, swings, uppercut« et tout le reste...

M. Mocaër entre en scène à son tour. D'autres interventions ont également lieu. La bataille fait rage... tandis que M. Bénac lève la séance et que M. le Préfet quitte la salle.

Inutile d 'ajouter, ce qui, d'ailleurs, est de la plus élémentairejustice, que l'agres-seur n ' a pas eu le dessus. Disons seule-ment qu'il a récolté ce qu'il avait semé. M. Jadé a été puni par oà il avait péché.

La séance est reprise une demi-heure plus tard dans le calme plat qui suit ordinairement la tempôte. Il est aussitôt procédé au vote sur la question préala-ble. Comme celle-ci est repoussée par 16 voix contre 15, M. le Préfet se retire de la salle suivi des chefs de services.

La séance se poursuit néanmoins et l'assemblée vote le vœu qui a provoqué la bagarre. Elle vote également un vœu contre la représentation proportionnelle scolaire.

Ont voté pour la question préalable : MM. de Guébriant, Le Rodallec, Chemi-nan t , GouéroU, de Kerdrel, Fortin, Bihan-Poudec, Richard, Jadé, Mocaër, Trémintin, des Désert», de Coatpont, Boucher, Bénac.

Contre : MM. Le Bail, Lancien, Goude, Masson, Bourgot, Le Louédec, Jaouen, Guillemot, Le Hars, Le Jeune, Le Gor-gau. Février, Bouilloux-Lafont, Le Coz, Kergourlay, Cadoret.

lia vécu en faveur de» fermiers MM. Bourgot. Gouda a i Masson dé-

posent un vœu excessif tendant à aliéner au profit des fermiers une partie sinon toute la propriété de l'exploitation qu'il» détiennent.

M. Goude développe le vœu. M. Le Bail le combat dans les termes

où il est formulé. Il est nécessaire, dit-il, de donner aux

fermiers des garanties nouvelles. Il est inadmissible que le propriétaire

ne rembourse pas au fermier sortant la plus-value qui a été procurée au fonds par son travail et ses sueurs. C'est un principe d'équité que nul ne doit s'enri-chir aux dépens d 'autrui .

On peut môme admettre un droit de préférence au profit du fermier sortant, à prix égal, quand le propriétaire congé-die son fermier pour obtenir d 'un tiers un prix d s ferme plus élevé.

Oui, il faut donner des garanties aux fermiers, mais on ne saurait exproprier injustement le propriétaire d 'une partie de »a chose.

Pourquoi atteindre le propriétaire qui a son patrimoine au soleil et paie l ' im-pôt, tandis que le millionnaire qui a un portefeuille composé de valeurs étrangè-res ou de titres mobiliers serait épargné?

Ce matin j ' invoquais la nécessité de la défense nationale.

Ce soir j ' invoque la constitution du 24 juin 1793, celle qui renferme la décla-ration deB Droits de l'homme et du citoyen, où il est écrit :

« Art. 16. — Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir ot de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son industrie.

Art. 19. — Nul ne peut ôtre privé de la moindre partie de sa propriété sans son consentement, si ce n'est lorsque la nécessité publique légalement l'exige et sous la condition d'une juste et préa-lable indemnité. »

Les hommes de 1793, les convention-nels ne peuvent ôtre suspects de modé-rantisme.

Mais le droit de propriété est sacré. Le devoir de l 'Etat et des bons citoyens est toutefois de rendre, par de meilleures institutions sociales, la propriété autant que possible à tous. C'est la tâche d 'au-jourd 'hui et de demain.

D'autres vœux sont enoore adopté» ou rejeté». Puis la séance est levée.

La aéance de nuit s'ouvre à 9 h . 1/2 »ou» la présidence de M. Louppe.

Elle fut précédée d'un nouvel incident dans leB couloirs. M. Goude vint se camper devant M. Jadé, bien en face, et lui dit ; « Vous m'avez giilé en séance. Je ne veux pas être en reste avec vous ». Et, il lui administra deux directs dont le second l'envoya rouler à terre. Il s 'en est lallu de peu que M. Tré-mintin (la Barbe !), témoin involontaire du match, en perdit la tète. Sa voix ne lui manqua heureusement pas et il put crier ; « arrôtez-le > arrêtez-le ! »

Une foule nombreuse assiste à la der-nière séance de la session qui se déroule dans un calme complet.

M. Louppe donne lecture du projet du budget.

Employé» de chemin» de fer Puis M. Ooude demande la parole

pour fournir des indications sur un pro-jet de résolution relatif au traitement des employés des chemine de fer dépar-tementaux.

M. Le Bail demande au Conseil de vouloir bien donner satisfaction à ces agents dan» la mesure modeste où ils l 'acceptent, attende qu'on ne peut faire mieux en ce moment, dans l 'état des finances du département.

Il ne faut pas toujours regarder si l 'état des recettes des chemins de fer permet de réaliser les réformes. Alors même que les organisme» d'Etat ou départementaux ne sont pas productifs, ils justifient leur nécessité par l 'utilité qu'ils procurent à une collectivité d'in-dividus. M. Goude le faisait observer avec raison.

Ce n'est pas avec un traitement de 3.200 fr. par an, 266 fr. par mois, qu'on peut vivre aujourd'hui .

Il faut assurer à l 'homme un mini-mum d'existence.

N'hésitons donc pas à entreprendre, sur l 'heure et sans renvoi, l 'amélioration du sort de ces brave» gens.

Il en est finalement ainsi décidé après une très longue discussion à laquelle prennent part MM. Goude, Louppe, Tré-mintin, Jadé et le Préfet.

L'Inspection du travail et le» Industrie» saisonnière» M. Bouilloux-Lafont pose, enfin, à

M. le Préfet une question au sujet du zèle déployé par le service de l'inspec-tion du travail qui dresse des procès-verbaux entravant le fonctionnement des industries saisonnières.

M. Le Bail vient à la rescousse. Il a fait en 1922, des démarches près du ministre du Travail pour obtenir que s'adoucisse la sévérité montrée vis-à-vis des industriels qui, pendant quelques se-maines chaque année, travaillent inten-sivement pour industrialiser les produits de la terre ou de la mer, petits pois, hari-cots, thon, sardine.

Il en est de même des mécaniciens ou réparateurs de machines agricoles.

Sans doute il faut tenir la main dans les industries permanentes à la stricte observation de la loi de 8 heures. Mais il faut admettre libéralement les déroga-tions quand il s'agit des industries sai-sonnières. C'est en cette matière d'appli-cation de loi qu'il est vrai de dire que la lettre tue et que l'esprit vivifie.

M. Bouilloux-Lafont intervient de nouveau et M. le préfet promet de s'in-téresser à la question.

M. Le Bail lui conseille de rappeler aux inspecteurs du travail le mot de Talleyrand à ses fonctionnaires : « Sur-tout, Messieurs, pas de zèle ».

Et, la session finit sur ce mot. Il est minuit.

Tréteaux politique»

LES iiSQMES DU SILLON Les mousquetaires d'Alexandre Du-

mas étaient trois : Athos, Porthos et Aramis.

En marge, vivait d 'Artagnan, cadet de Gascogne et aspirant mousquetaire.

Les mousquetaires du Sillon sont aussi au nombre de trois : Jadé, Trémintin et Mocsér. M. Richard, qu'on s 'étonne de voir marcher à la remorque de ce brelan de toqués politiques, n'eBt encore qu'un novice, un cadet de Bretagne.

• « •

Trémintin, dit Aramis, croit sérieu-sement ótre le Pape d 'une religion po-litique nouvelle. L'homme physique n'existe pas en lui. Il est en possession d'une âme blanche et sans couleur, une âme de tiers ordre, de trappiste. Volon-tiers il creuserait la fosse qui recevra sa dépouille mortelle s'il n 'était très occu-pé en ce moment à creuser, en collabo-ration avec Jadé, celle de son parti.

Mocaër, dit Athos, est affilié à la Ligue du Sillon, mais il chauffe aussi les libéraux et est du dernier lien avec M. du Frétay.

Le sage dit. selon les gens. Vive ie roi I Vive la Ligue I

Après l 'aventure de M. Simon à Plou-diry, de méchantes gens osèrent prédire qu'il abandonnait le Sillon.

Je gage qu'après les déceptions que ménageront à ce parti les élections pro-chaines, ce sera le sauce qui peut de Voltaire.

M. Richard fait son noviciat. Il suit les trois mousquetaires comme l 'ombre suit le corps. Il n ' a pas parlé au Conseil général et ne nous est encore apparu que comme un méditatif.

Il est le silence qui écoute. Ne le trou-blons pas, et, pour ne pas le distraire de ses pensées, marchons sur la pointe des pieds.

Reste Jadé. Le personnage est trop connu pour

qu 'on en (asse le portrait ou la charge. Il s'est cru Porthos qui était, comme

chacun le sait, l ' incarnation de la force physique.

A bout d 'arguments, il a essayé au Conseil général de souffleter M. Goude.

Mal lui on a pris. M. Goudo lui a ad-ministré une raclée et asséné à deux reprises de vigoureux coups de poing dont le dernier a eu pour effet de lui faire exécuter une pirouette qui l 'a jeté aux pieds de M. Trémintin Tombe aux pieds de ce sexe auquel tu dois

[ton père. A la sortie, un jeune homme fredon-

nait aux oreilles longues de Jadé le re-frain de Didi:

Si j'avais su évidemment J'aurais agi différemment. Oui, mais voilà, je n'ai pas prévu Ce qui m'arrive et j'ai perdu L'occasion salutaire De n'en rien faire.

Un détail en terminant : Au début de la session, Jadé, qui est

infatué de sa personne au point d'en mourir, avait voulu faire trois rectifica-tions aux procès-verbaux des séances de la session d'Avril.

U jurait se» grands Dieux que jamais il n'avait voté ni parlé comme on l'avait écrit à tort dans le procès-verbal.

Trois fois, le Conseil général, qui ne le croyait pas, lui a refusé les rectifica-tions demandées.

Je gage que ces trois soufflets et le silence glacial et dédaigneux de la droite l'ont plus meurtri que la pile épouvan-table reçue de M. Goude.

Vlan.

I propos de la Rohr et de H, Le

Dans le dernier numéro du Petit Bre-ton,un rédacteur croit devoir faire remar-quer que M. Le Bail, s 'apercevant que l'opinion publique fait confiance à M. Poincaré, emboîte le pas à l 'opinion et vote aujourd'hui pour M. Poincaré.

Nos sillonistes ne manquent pas de toupet.

Hier encore, M. Paul Simon, leur chef au moins théorique, et ses copains, Jadé et Balanant, ne faisaient qu'un avec M. Tardieu, l 'adversaire déclaré de M. Poincaré.

M. Le Bail s 'était à l 'origine abstenu dans la question de la Ruhr, mais, dès que la France a été engagée, il n ' a pas hésité à soutenir M. Poincaré au point de vue de sa politique extérieure, invo-quant ce vieux dicton qui fait en Angle-terre l 'unité morale du pays au point de vue national : « Que mon pays ait tort ou raison, c'est mon pays ».

Le 23 avril dernier, au Conseil général du Finistère, M. Le Bail déclarait : « Nous sommes dans la Ruhr et une reculade aurait de graves conséquen-ces... Nous sommes dans la Ruhr, nous devons y rester sans nous laisser divi-ser par des questions de parti ou des soucis électoraux... (page 15 du compte rendu).

Je répéterai que puisque nous sommes dans la Ruhr, j'estime que tous nous de-vons rester aux côtés du Gouvernement, mais je ne veux pas faire partie d'un troupeau de moutons de Panurge; aussi, au moment Javorable, je réclame du Gouvernement l'étude de ces deux ques-tions que j'estime primordiales : l'an-nulation des dettes interalliées et l'é-mission d'un emprunt international (pa-ge 19).

Et comme l'astucieux Jadé disait que M. Le Bail retirait d'une main ce qu'il donnait de l 'autre, M. Le Bail répondit : « Je veux de la clarté dans ce débat. Oui, puisque nous sommes dans la Ruhr, je donne ma confiance au Gouvernement et ma motion additionnelle n'est pas pour retirer d'une main ce que je donne de Vautre, mais je crois bon d'indiquer quelques conseils qui, présentement, me paraissent judicieux ».

Les paroles de M. Le Bail étaient tom-bées dans l'oreille d 'un sourd, M. Jadé, qui ne voit les chose» qu'à travers les lunettes de suie de ses intérêts électoraux.

Pan.

M i e t t e s de la

S e m a i n e — MM. Baldwin et Poincaré se sont

rencontrés à Paris, les derniers jours de la semaine passée.

— La Bulgarie vient d'être le théâ-tre d 'une insurrection. Communistes et agrariens s'étaient soulevés contre le gouvernement de M. Tsankoff, L'inter-vention des forces gouvernementales a réprimé le mouvement.

— Les Etats-Unis font à M. Herriot, député-maire de Lyon, un accueil des plus sympathiques,

— Le parti progressiste indépendant choisit M. Henry Ford, comme candidat à la présidence des Etats-Unis aux élec-tions de 1924.

— M. Poincaré a présidé dimanche, en Meurthe-et-Moselle, trois cérémonies commémorative» de la guerre, à Cham-penoux, à Toul et au Bois-le-Prêtre.

Il a traité la question des réparation» dans les discours qu'il a prononcés à cette occasion.

Parlant de la Ruhr à Champenoux, le Président du Conseil a averti l'Allema-gne qu'il était temps qu'elle cède : « La pente est rapide et ce n 'est pas nous qui glissons » a-t-il dit notamment .

— Un violent tremblement de terre à été enregistré ces jours-ci en Perse.

— L'Allemagne fait annoncer officiel-lement la fin de la résistance passive dans la Ruhr. Elle a capitulé sans con-ditions.

Ces importantes décisions ont été prises par le gouvernement Stresemann à l'issue d 'une conférence des Etats-Allemands.

— Les militaires se heurtent aux orga-nisations de gauche à Wiederitzch, à la frontière prussienne : deux morts et une dizaine de blessés.

b AIT ES URE LE

journal l e Ci toyen

Nouvelles Régionales

Election au Conseil d'arrondissement

Voici les résultats de l'élection au Conseil d'arrondissement qui a eu lieu dimanche dans le l " carton de Lorien; :

Inscrit», 2.7S6. — Votant», 1.578. Ont obtenu : M. Jean Lettry, radic.-soc 713 voix. M. Pierre G&uvillé, bloc mal.. 508 — M. Jean Baco, soc. unifié..,.'.. 332 — Il y a ballottage.

. » .

NOUVELLES DÉPARTEMENTALES Comité de Défense laïque do Finistère

Conseil général. — Un cordial bravo aux conseillers généraux laïques qui ont fait bloc avec nous pour la liberté d'opinion et contre la R. P. S. Non» les signalerons à l'opinion publique. Maintenant non» pourrons nous compter.

Nos réunions. — La section du Huelgoat a organisé deux réunions de défense laïque, à Berrien et à Scrijçnac. Les antres communes du canton seront visitées pro-chainement.

Berrien. — 150 gàs de la montagne, salle Laizet. M. Le Bot, maire, préside. En remplacement de M. LeDilasser, conseiller général, qui s'est fait excuser, M. Lalonët, vice-président de la section cantonale,ouvre la séance. M. Lancien, sénateur, vient dire à ses amis de Berrien son attachement pro-fond à la laïcité de l'Etat. Sans laïcité, dit-il, on n'a qu'uni République sans républicains. Le concours de Carhaix l'ohlige à nous quitter sans retard. M. Lalonët lui succède à la tribune ; »a voix chande et prenante empoigne l'and'toire ; il parle du péril clé-rical, de la â he de l'école laïque, des droits de l 'e i ia i t et termin. par nn vibrant appel k ses concitoyens. Drapier monte à 1» tribune ; i! prouve, il explique ; les parti-sans de la R. P. S. ne feront jamais de bonnes affaires i Berrien. Pais M. Le Bail, député, fait un magnifique cours d'histoire ; il nous parle des manœuvres qne les cléri-caux ont faites depuis 100 ans ; il pousse le cri d'alarme, car la République laïque est en danger ; il exhorte »es amis à venir grossir le carré des laïques. Son appel est entendu ; de noovelles adhésions viennent porter à 40 le nombre des adhérents de Berrien.

Scrignac. — Le même jour, à 2 heures, nous sommes à Scrignac. M. Maison, maire, prend la présidence de la réunion ; une salle bien garnie nous écoute attentivement. Les cœurs sont avec nous. Tour à «hu MM. Lalonët. Drapier et Le Bail viennent faire entendre le puissant son de cloche laïque. Tous, socialistes, radicaux, etc..., se sentent les coudes dans la grande famille laïque. Un souvenir ému est adressé aux militants laïques victimes du bloc national parce que fonctionnaires ; la liberté d'opi-nion est magnifiée psr l'éloquence de M. Le Bail. Encore nne bonne section commu-nale qai vient de se créer.

— Le21 octobre, réunions au Pont-de-Bais, Lopérec et B'».sparts avec, entre antres, le concours de ' ÏM. Le Bail et Maison, dépo-tés. D'autre» réunions s'organisent dan» les régions Lsnmeur st do Carhaix.

Camarades, la chasse an cléricalisme est rouverte, mai" paix à la religion. Préparez des réunions vous qui n'avez encore rien fait.

Lt Secrétaire.

Les concoars-rolres du Finistère On lit dans le journal la Bretagne com-

merciale (à Brest) : La Bretagne commerciale a déjà dit que

MM. les exposants des concours-foires de Brest et de Morlaix avaient exprimé le désir que la manifeatation commerciale, industrielle et agricole de l'année pro-chaine ait lieu à Quimper et qu'elle inté-resse tout particulièrement les arrondis-sements de Quimper, de Châteaulin et de Quimperlé.

En notre qnalitê de président du Comité d'initiative des concours-foires da Finistère en 1921, 1922 et 1923, nous avons fait part de leur désir à M. le Sénateur-Maire de Quimper à qui nous avons adressé tous les renseignements voulus i l'appui en ce qui concerne les détails de l'organisation d'une pareille manifestation de relèvement éco-nomique.

Le Conseil municipal de Qaimper s'est rénni mercredi de la semaine dernière, sous la présidence de M. Le Hars, sénateur-maire, et s'est occupé de la question. Il a partagé l'idée émise par les exposants de» concours-foires du Finistère et a décidé d'autoriser la mise à la di»po»ition — à titre gracieux — de M. Léonce Personne, admi-nistrateur général de la manifestation pro-jetée, de la vaste salle du Gymnase, où cette dernièn* pourra avoir lieu.

C'est donc m-untenant chose décidée. Le concours-foir« 'lu Finistère et de la région de l'Oaest de 1» France aura lieu, l'année prochaine, a;i chef-lieu du département, dans la première quinzaine du mois d'avril, à l'occasion de» fêtes de P&ques.

Ce concours-foire sera essentiellement breton et notre journal prêtera à son Co-mité d'initiative son concours le plu» complet.

Nons aurons souvent l'occaaiou d'en re-parler. Nous avons senlement voulu annon-cer cette bonne nouvelle, qui sera apprise avec le pius vif plaisir par tous les expo-sants fidèles des concours-foires du Finis-tère.

Joaeph PELLÉ.

Les revendications des fonctionnaires

La section finistènenne de la Fédération nationale des Syndicat» de Fonctionnaire» vient d'adresser une lettre à MM. le» députés et sénateurs du département.

Elle énumère, notamment, dan» cette lettre les principales revendication» de» fonction-naires, quant aux traitements et indemnité» diverses.

En tête de «-os revendications vient la ré-vision générale des traitements. Mus cette révision deva.r» nécessiter né¿nasai rement un assez long lélai, « il serai; tssaniiel, dit la lettre en qt.-.ntion, d'accoaor à tous le» agents des services publics on acompte à valoir sur le.' futures augmentations... Cet acompte doit ¡-'élever au niriniura à 1.800 francs ».

Quant aux indemnités "amiiiaies récla-mées par les fonctionnaire i, eiles sont les suivantes : 6*.H) fr. pour chacun dos deux premier» enuuts, 800 fr. pour ie 3«, 800 f r . pour le 4* et 1.000 fr. ponr le 5' et an-deli.

Page 15: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

L I G I T O T I »

La section flnistôrienne 'le 1« Fédération nationale des Syndicat« de Fon îtionnaires compte sur les parlementaire» ' 'a départe-ment pour appuyer les revendications de ses membre« auprès des pouvoir* publics.

Liste de* Juré» Ont été désignés par le sort >onr siège r à

U session qui »'ouvrira à Qaimper le 22 oc-tobre prochain : , ,

Jurés titulaire»'. MM. H-rsant de la Villemarqué de Cornouaille Cypnen, pro-priétaire à Nizon ; Mah6 Joseph, cultiva-teur à Cléden-Poher ; André Denis, à Ploudaniel ; Drêo Jean-Baptih.e employé, Landerneau : Petton Vincent, »repreneur à St-Pie«e-Quilbignon ; Le B. ïcon Claude, commerçant à Plogaatel-St-Gcmain ; Les-sard Yve», propriétaire à Sc»ë ; Le Jeune Jean, maire de Locquirec ; Gwidee Jean-Vincent, cultivateur à Trêboul ; Jacob Jean-Marie, cultivateur à St-Thom.n: Jézéquel Alain commerçant à Taulé ; Le B erre NoÔVpelntre-vitrierà Pont-l'Abbé ; Bigaais Pierre, comme.çant à Guilvinec ; Le Bou-rhi« Hirvé, garde à Combrit ; Pellen Amé-dée, négociant à Lambézelhc ; Qa*ré François, commerçant a Scngnac ; Le Naour ¿tienne, cultivateur à Bannaiec Codennec Alain, commerçant à B e . t Chinoi. Laurent, marin-pécheur à 1 lle-1o-dy ; Le Hir Françoi«, cultivateur à Le Fol-coét ; Guével Jean-Louis, à Lambézellec ; Péron Yve., retraité à Plonégst-Guerrani ; Le Goff Emile, secrétaire do marne à Mo-trefï • Piriou Pierre, pharmacie» * «rent ; Ï L o n Yves, retraité à St-Mar - : Rot Am-l . r o i s e , commerçant à Kergloff : Le Bloch Henri, retraité à Plogofï ; Bérard H.nn a g e n t d'assurances à Brest ; Caradec Paul, maire de G o u e s n a c h ; Le Gall Adrien • néditeur à Plozêvit ; Gsrniel J-an-F/îvn-L » , distillateur à Moélan : Rousse »« Jean-Loui«, p r o p r i é t - i r e à Lanwc ; S.lsûn F r a n ç o i « ! commerçant à Ploubinec j Coins Guillaume, commerçant à Bannaiec; Ker&u-dren Pierre, retraité à Crozon

Jurés suppléanta : MM. Reverchon Joseph, épicier à Quimper ; Plouzennec Pierre surveillant à Quimper ; Marc Je*n-Marie,'gendarme retraité à Quimper ; Furcy lïmile, retraité à Quimper.

Le* foire* Lundi 1" Octobre. - Briec. P i o l e t ,

Braspart», Lanvern (en Plonéour), Ploné-vez-Porzay, Scrignac, Saint-Hernin, Guer-leiquin, Penzé (en Taulé), Scsër.

Mardi 2.- St-Pierre- Quilbignon, Cléden-Poher, Locronan, St-Thégonnec, Arzano,

^Mercredi 3. - Daoulas, Lannilia, Châ-teauneuf-du-Faou, Relecq (en Plounéour-

4. - Pont-l'Abbé, La Roche-Mau-lice, Plouguin, Plourin, PloudaJmézeau, Saint-Eloy, Ghàteaulin. Huelgoat, Meapaul.

Vendredi 5. - Pouldavid, Lanmeur. Samedi 6. - Brest, Saint-Renan.

Le* marché* O U I M P E R . - 2 î septembre . -Beurre , la liv.,

6 fr. à 6 fr. 25 ; œufs, la douzaine 5I lr à 5 fr 50 ; ponl-tP, vieux, la couple, 18léi 20fr. , tanne* 12 à *5 : l a P i n s - 1 8 P i è c e ' 8 * 1 2 i r ' :

carottes, le paquet, 0 fr. 25 ù 0 fr. 80; oignons la livre, 1 lr. 35 ; navets, le paquet, 0 fr. 10 . choux la tête, 0 fr. 40 ; haricots, la livre, i ° r 25 salade, la tête, 0 fr. 20 : pommes de to-re 18 à 20 fr. les 50 kilos ; blé noir, g l » V U . 50 kilos ; avoine » à 30 tr ; seigle, 27 à 29 fr. ; veaux, i fr. 00 à 4 fr. 8) le kilo ; moutons, 3 fr.

DOUARNENEZ.- 24 septembre - Bœufs, le kilo sur pied, 2 fr.75 à 3 fr. ; vaches, 1 fr. ,0 A f r f l O ; veaux. 3 fr. fO à 3 fr. 75 ; mouton», 3 f r . 4 0 à 3 fr. 50; p o r c , 4fr. 40à 4fr 50; lapins domes t , la pièce, 5 fr. 50 * 9 r. 50 ; P geons la i nnnle 3fr à 3fr.50;poulet», jeunes, 12à l3 fr. ; moyensf 18 à 19 fr. : gros. 22 à Si fr ; canards, la K 10 fr. à 10 fr 10 ; oies. 16 à 17 fr ; beurrede table, le kilo, 13 fr. i 15 fr ; œufs, ^douzaine , 5 fr. à 5 fr.50 ; pommes d« terre, ï , 60 kilos, 15 è 20 fr. ; carottes, le paquet

0 fr. 30 ; oignons, 0 fr. 30 ; poireaux, 0 fr. 25 , navets ,0 lr . 20; radis. 0fr . 30;.choux la pièce, 0 tr. 20 à 0 fr. 80 ; salode, la tète, 0 fr. M.

O U I M P E B L É . - 21 septembre. - Bœufe de boucherie, le ki lo . î fr . 80à î fr . 90: v»ehe>, e k., « f r " 2 fr 20 ; porcs, le kilo, 5 (r. 00 ; moutons, <1 fr'. 50 ; veaux, le kilo, 4 fr. 40 à 4 fr. 50 : ro-n e n t j é s 100kilos,83à85 fr. ; seigle,53 à 5 , r;

' l ' i p . ioo ki:os, 43 à 45 fr. ; sarrasin, les 100 k f f i B à f ô f r . ; avoine, Us 100 kilos, 51 à 'a fr ; beurre, la livre, 5 fr. 50 à 6 fr. ; œufs, la douzaine, 5 fr. à 5 fr. 50 ; poulets, la couple, vieux, 22 a 25 tr. ; Jeunes, 13 à 15 fr.

MORLA1X. - 22 septembre. - Froment, 81 lr . ;se ig le , 5 8 à £ 0 f r . ; avoine,56 à 5 8 f r ; orge, W à 56 fr. ; son, 54 à 55 fr. ; pommes de terre 48 à S0 fr.; bœufs, le kilo sur pied, 2 fr 2.- 4 Sir.50; vaches, 2 fr. 25 « 2 fr. 50; veaux, 3 fr 50 1 4 fr. moutons, 3 fr. 50 4 3 fr. 75; porcs, 4 fr. à 4 fr 25 ; beurre, le kilo, 11 fr. a 12 fr. ; œufs, la douzaine, 5fr. 75 «6 fr. ; poulets, la ooop.e, 12 à 25 fr. ; lapins, la pièce, 5 à 6 fr.; pigeoos. 4 fr. 50 à 5 fr.

Pour tous vos Imprimés Adressez-vous à

l'Imprimerie du Cïtoy*

Nouvelles Locales

ôUIMPER Fête bretonne de bienfaisance Voici le programme de la fête de bienfai-

s a n c e o r g a n i a é e par M. L. Le Bourhis, pro-pr ié t a i r e de l'Odet-Palace, dimanche pro-chain 30 septembre, avec le concours de la musique do l'école professionnelle des mu-tilés de Renne«:

8 heures, arrivée à la gare de ¡a musique des mutilé» de Rennes, 60 exécutants.

9 b . 30, visi te au m o n u m e n t a u x mor t s pour la patrie.

10 h. 30, réception à la gare des onze rei-ne« de Cornouaille. Formation du cortège.

° 1 1 h 30, vin d'honneur à l'Odet-Palace, entrée 1 fr. ; ode« aux reine« par les barde« rh. Botrel et Gourvil.

12 heures, «aile Autrou, banquet par sous-

C TUheure«, au Champ-de-Bataillo, concert otr la musique de» mutilés

16 heure«, aux halle« : couronnement des r e i n e « ; gavotte par les reines et ¡es demoi-se l les d'honneur; élection et couronnement delà reine de. reine»; chants bretons par l e . b a r d e a Taldir, Gourvil, Botr l . fcntroe: 3 182hewe«! à l'Odet-Palace, apéritif-con-

cert entrée 0 fr. 50. 20h. 80.à l'Odet-Palace, grand bal, orches-

tre de l'école régionale de« mutilé». Entrée : 5 fr.

Avanoement. — M. Marchis, adminis-trateur de l'inucription maritime, chef du secrétariat de la direction de Quimper, vient d'ôlre promu à la 1" classe de son grade.

Nos sincères félicitations.

Pha rmao ie de servioe.— Le dimanche 30 septembre 1923. maison Chabay, près d>?B Halles.

Odot-Palace, direction L. Le Bourhis. - Vendredi 28 et *amedi 29 septembre : Pathé-Journal ; Aveu tardif (drame en 5 ac-tes) ; Au voleur (comédie) ; Tao, 5' épisode : Les mésaventures de Billoquet.

Mercredi 3 et jeudi 4 octobre : Casa-bJanca (voyage); L'affaire du'courrier de Lyon : La justice humaine ; Passe-moi ta femme (vaidevi'le).

Tournée Baret. — L'impresario Ch. B*ret nous annonce comme prochaine la venue de la célèbre danseuse la Trouha-nowa. Son spectacle nous réserve de nom-breuses surprises. Composé avec lo soaci d'un art lo plus pur, il comprend une suite de danses d'un charme extraordinaire sur la musique de Chopin, Schubert, Saint-Sicns, Grieg, etc.

Le talentueux violoniste Jean Herbé-Baret, le fils da célèbre impresario ; le chanteur Gilber<-Moryn qui s'est spécialisé dans l'interprétation des mélodies classi-qties et modernes prêteront leur concours entre autres artistes réputés.

Etat-olvll du 19 au 25 septembre 1923. — Naissances. — Louis Le Dilos-quer, r. de Pont ! Abbé, 20; Pierre Diverrès, r. Valentin, 10 ; Germaine Pochard, rue Kiréon, 19 ; Al «in Anftret, r. Elie-Fréron, 12 ; Brigitte Waquei, r. St-François, 7 ; Jt an A^ril, r. d t ConAdic ; René Lucas, r. d la Providence, 64 ; Al»in Pennarun, r. Niuve, 1 ; Pierre l.événès, r. des Gen-tilhomme), 26; Frinçoia Qaéau, r. de D 'uarncm z, I l

Décès — Edouarr. Perret, ancien entre-preneur do peinture 69 an«, époux Kernéis, r. du Cha| eau-Roug.>, 15 ; Jean Forest, cul-tivateur, 39 ars, oólib., r. de l'Hospice; Jnseph Huscoët, 12 nos, r. Neuve, 26 ; Noël Jean, mnç>n, 59 ant, époux de Corai, rue Ste-Th£rèHe, 2 ; Jeanne Barré, s. p., 84 ans, veuve Hémery, r. de l'Hospice ; Jean-Marie Le Bec. gurçon épicier, 55 ans, époux Riou, r. de l'Houpice.

Publications de Mariages. — Jean Fran-cès, cultivateur, domicilié à Quimper, et Marie-Anne Le Goff, commerçante, domi-ciliée à Kerfei.nteun ; Jean Quénéhervé, forgeron, domioilié à Bamalec, et Renée Fort, femme de chambre, domiciliée à Quimper ; Adrien Sérac, chef de bureau à la Préfecture, et Jeanne Labbat, dactylo-graphe à la préfecture, domiciliés à Qui n-per; Auguste Carradec, ouvrier au P. O., et Henriette Dourver, sans profession, domi-ciliés à Quimper; Pierre Le Gallon, peintre en bâtiments, et Philomène Le Roux, sans profession, domiciliés à Quimper; Armand Méret, minotier, et Marie Ligen, sans pro-fession, domiciliés i Quimper ; François Le Perchec, charpentier, domicilié à Plonéi«, et Marie Guilterme, femme de chambre, domi-ciliée à Quimper ; Lucien Pitoélle, chauf-feur, domioilié à Villers-Bocage (Calvados), et Franchie Donnart, femme de chambre, domiciliée a Quimper; Yves Le Lay, pein-tre en b&timenls, domicilié à Quimper, et Marie Feuntenc, femme de chambre, domi-ciliée à Ergué-Armel ; Grégoire Claquin, mineur, domicilié à Trélazé (Maine-et-Loire), et Marie Autret, sans profession, domiciliée & Qnimper ; Francis Chevalier, menuisier, domicilié à Saint-Pierre-Quilbi-gnon, et Marie Donnart, couturière, domi-ciliée à Quimper.

C H I C O R É E L E R O U X

pr®mièr« Marque française E N V E N T E P A R T O U T

Pouarnenez Association des retraités. — Les socié-

taires de l'Association des retraités civils et militaires du canton sont informés que les membres du bureau se tiendront, dans la salle habituelle de la Mairie de Douarnenez, le diminche 30 septembre, de 10 à 11 heures rtn matin, pour recevoir les cotisations de 1923-1924.

pont-Croix Inauguration du Monument aux

Morts pour la Patrie. — Le dimanche 7 octobre 1923, aura lieu, à Pont-Croix, l'inauguration du monument élevé aux enfants de la commune morts pour la Patrie.

A 10 heures, tàueption des autorités à la mairie. A 10 h. 15, formation du cortège, d< fllé vers l'église. A 10 h. 30, cérémonie religieuse.

A l'issue de la cérémonie religieuse: inau-guration du monument, discours.

A 13 heures, banquet par souscription; les souscriptions (10 fr.) sont reçues à l'Hô-tel Gloaçuen.

A 20 heures, illumination de la ville.

Pont-l'Abbé La Trémlnou. — Les fêtes de la Tré ml

nou ont obtenu, cette année, un succès sans précédent, et, Pont-l'Abbé a, une fois de plus, justifié de son renom de pays hospi-talier où l'on s'amuse gentiment.

Dimanche, ano foule considérable avait envahi U ville qui présenta, toute la journée, uno animntion extraoedinnire.

La fête foraine fut patfaitement réussie. Lundi, c'étai nt les cou -seB, le clou des

fêtes. Elles (ittirèmnt A l'hippodrome do Brénanvec une foule de p ès de 15.000 per-sonnes, ce qui est assez dire leur incompa-rable succès. Jamais, en effet, dans la région on n'avait encore assisté à une réunion aussi brillante, qui revêtit, si l'on peut dire, le caractère d'une véritable manifestation populaire. On était venu en foule aux cour-ses des quatre coins des communes des cantons de Pont-l'Abbé et de Plogastel; le« Quimpéroisy assistèrent également en grand nombre.

Les courses, qui étaient d'ailleurs dotée» de prix très intéressants, furent vivement menées et, parinot, i'.us plus intéressantes. Aucune i preuve ne déçut l'attente de la foule qui a vivement applaudi les différentes arrivées.

La société des courses, qui avait bien fait les choses, a mérité les meilleurs compli-ments.

Le soir, le grand bal dea halles réunit toute la jeunesse do Pont-l'Abbé et de» environs et fût, de son côté, couronné de la plu» belle réuiaite.

La journée de mardi fut remplie par des attractions diverses : luttes, courses, etc..., qui intéressèrent encore vivement le nom-breux public qui les suivit.

Les fêtes se terminèrent, très agréable-ment, par un grand feu d'artifice sur l'étang.

En résumé, fêtes particulièrement bril-lantes et réussies de tout point dont il con-vient de féliciter les organisateur«, la muni-cipalité en tête.

Déraillement. — Le train qui quitte Pont-l'Abbé, le soir, à 7 h. 22, a déraillé lundi à hauteur de Ster-Vad, c'est-à-dire à quelque 250 mètres de la gare. Six wagons, la deuxième locomotive et son tan-der sont sortis des rails et ont labouré le ballast sur une longueur d'une soixantaine de mètreB.

Grâce au sang-froid des mécanicien«, on n'eût pas d'accident de personne à déplorer.

Les dég&ts, assez importants, sont pure-ment matériels. <

Le train subit, du fait de cet accident, plu-sieurs heures de retard. Les voyageurs, dont la plupart avaient assisté aux courses, ne rentrèrent à Quimper que vers 11 h. 1/2.

Heureusement que le déraillement s'est produit alors que le train n'avait pas encore acquis trop de vitesse ; car s'il en avait été autrement c'est une véritable catastrophe qu'on aurait eue certainement à déplorer.

Bretagne-Cinéma, direction L. Le Bourhis. — Dimanche 30 septembre : Abisko, cœur de la Laponie (voyage) ; L'affaire du courrier de Lyon, lw épisode : La Haine ; Viens-y donc (comique) ; Le canard en ciné (dessins animés).

Dimanche 7 octobre. — Casablanca (voya-ge) ; L'affaire du courrier de Lyon, 2« épi-sode : L'amour ; Passe-moi ta femme (vau-deville).

Beuzec-Conq Fêtes . - Programme des fêtes du lundi

1" octobre 1923, avec le concours de la t< Lyre Concarnoise » :

Matin Course d'enfants. — 11 fr. 50 de prix. Course d'hommes. — Prix : 12, 8 et 6 fr. Course de bicyclettes (communale). —

Prix : 30, 20, 15 et 5 francs. Soir

Course de chevaux au trot (régionale). — Prix : 80, 60 et 40 fr.

Course de bicyclettes (régionale). — Prix : 90, 70 et 60 fr.

Course de chars. — Prix : 90, 70 et 60 fr. 17 heures. — Distribution des prix à la

Mairie. 18 h. 30. — Gavotte d'honneur, Ilots de

ruban». La commune et le comité ne répondent

pas des accidents qui pourraient survenir pendant les fêtes.

C H A T E A D L I N Le prix du pain. — Par suite de l'aug-

mentation des farines, le maire de Château-lin a taxé comme suit le prix du pain dans la commune :

Pain rond de 1 kg., 1 fr. 10 ; 1 kg. 500, 1 fr. 65 ; 2 kg., 2 fr. 15 j 3 kg., 3 fr. 20 ; 5 kg., 5 fr. 25.

Qouézec Le Pont de Ty-Men. — A l'occasion de

l'inauguration du Pont de Ty-Men un grand banquet sera servi, dimanche 30 septembre, par les soins de M. P. Quintin, restaurateur à Gonézec, sous la présidence de M. Louppe, sénateur, président du Conseil général du Finistère.

Lannédern Le monument aux morts.— L'inau-

guration du monument aux morts pour la France aura lieu à Lannédern le dimanche 7 octobre.

A 10 heures, service religieux et messe ; puis inauguration du monument.

Cette cérémonie sera suivie d'un banquet par souscription, à 10 francs par tête, servi par M. Jacq, commerçant à Lannédern. Les personnes qui désirent prendre part au banquet sont invitées à s'inscrire à la mairie avant le 1" octobre au soir.

Divertissements. — Dimanche 7 octobre : à 17 heures, course du gâteau (gâteau offert) ; à 17 h. 30, course de bicyclettes (régionale), prix : 40, 25, 10 et 5 francs ; à 18 heures, concours de mangenrs de ficelle, prix : 5, 3 et 2 francs ; A 18 h. 30, course d'enfants au-dessous de 15 ans, prix: 3, 2 et 1 franc.

Lundi 8 octobre : à 14 heures, course avec un œuf dans une cuillère, prix : 10, 7 et 5 francs ; à 15 heures, course de chevaux (régionale), prix : 60, 40 et 20 francs ; à 16 heures, course à pied pour hommes, prix : 15,10 et 5 francs ; à 17 heures, course de bicyclettes (communale), prix : 20, 15, 10 et 5 francs; à 18 heures, jet do la pierre lourde, prix : 8, 5 et 3 franc».

Danse» toute la soirée avec accompagne-ment d'accordéon.

Le comité se réserve le droit de suppri-mer certains prix dans le cas où le nombre des coureurs ne dépasserait pas le nombre des prix.

La municipalité et le comité des fêtes déclinent toute responsabilité en ce qui concerne les accidents qui pourraient se produire.

Huelgoat Le « Citoyen » est en vente, à Huelgoat,

chez Mme Le Rumeur-Le Bras, bureau de tabacs.

B R E S T Aooldent mortel. — M. Henri Esneault,

36 ans, domicilié 7, quai de l'Ouest, s'était rendu lundi à la propriété qu'il possède à Kerhuon. An cours de la journée il monta dans un figuier pour cueillir des fruits. Mais, soudain, la branche sur laquelle il se trouvait se brisa et le malheureux fut préci-pité à terre. Il eut le crâne fracturé.

M. Esneault fut transporté d'urgence à Brest, où, malgré tous les soin« qu'on lui prodigua, il est mort le lendemain matin, mardi.

Républicains I Abonmox-voum au

j o u r n a l l e C i t o y e n mi fmHmm mbommér vam mml».

AVIS

La Commission administrative pré-vient le public que des bains sont donnés journellement à l 'hôpital (dimanches et fête» exceptés) de 9 à 12 heure« et de 14 à 16 heures, suivant la tarif ci-aprés :

Bains : d 'amidon, de sulfure, d'alcalin, lin, sublimé, de son, 4 francs ; ordinaire, 3 francs.

AUX ENFANTS DE CROZON Mortisi pour la France

On les a vus venir du haut de leur inont -gne Chantant la gloire et le bonheur

De tenir le renom de leur vieille Bretagne Sur tous les champ9 d 'honneur

Tous au premier appel ont quitté la cha r rue Le gouverns i l de leur bateau Jeté la lime ou le marteau

Pa i s avec des é lans de foule qui se rue Sont venus au drapeau.

La France a dit: « Allez, il faut 'monrir en braves i> Un's dans la Fraterni té

Ohl qu'ils ont bien compris , fllsdeEerfsetd'es-Ce qu'o t la Liberté. [claves,

Ils ont donné leur vie, ils ont lutté pour Elle Simplement , mais au premier r a n g

Puisque l 'humanité veut la lutte éternelle Et qu'elle a soif de sang.

Ilb sont morts ma 'n tenan t , nul de.nous n'est ca-De dire ou dorment ces héros [pable

Est-ce au fond de la mer, est-ce au désert de Q -e blanchissent leurs o s ? [sable

Pour immortal iser leur vaillante épopée Voilà qu'en face l 'ouragan

Sur ce rocher aigu, planté comme une épée Au cœur de l 'Océan,

On dressa cette slùle, elle est là comme un phare Tou jours le vent gémit, hur le des noms

Et l'on entend encore des éclats de fanfare Et des bruits de canons

Nous la voyons d'ici la g r ande chevauchée Des fan tômes mystér ieux

Qui passe t r iomphante et toute empanachée De combats glorieux

Entendez-vous aussi le c laquement des a rmes Le bruit des chalntièrs qui défendaient nos ports Ecoutez, c s r ces chants de victoire et ces l a rmes

C'est la leçon des morts

Lour souvenir est là, tout grandi de la gloire Qui r ayonne autour des va inqueurs

Et leurs noms désormais bu r inésdans l 'histoire Kevivront dans nos cœurs

Le msr in , le poilo, là debout, mine flère Kegardant le vaste horizon

Ils sont là devant nous g ravés sur cette pierre Gloire, Honneur à Crozon !

Antoine BOTT.

B I B L I O G R A P H I E

P o u r l e s p a r e n t s d e s m o r t s p o u r l a France

Nous nous permettons de signaler à l'at-tention de nos lecteurs l'ouvrage de MM. André Néan et A. Morin « Les Droits de« Ascendants » qui traite exclusivement des questions suivante» :

(Allocations, pensions, secours, pécule, rappels d'arréragé», rejeta des demandes et voies de recours, loyer», emploi» réservé», licenciement», décorations, exhumations, transfert, etc...).

En un mot toute la législation concernant lea ascendants de» militaire» et marins morts pour la France, victimes civiles de la guerre, détaché» en usine ou à l'agriculture, em-ployés des chemins de fer ou de l'Etat ainsi que ceux des militaires décédé» avant la guerre, y figure, suivie de commentaires et d'indications pratiques à la portée de tous.

Ton» les pères et mère» de» mort» au cours de la guerre doivent «e procurer cette publication «'ils veulent être fixés définiti-vement et officiellement sur leurs droits et obtenir rapidement satisfaction.

« Les Droits de» Ascendants », 1 volume de 192 pages in-8° raisin, «ont en vente à Paria, 9, rue Dalong (17'), ou expédiés franco contre la somme de 5 fr. 60 en un mandat ou bon de poate. Aucun envoi n'est fait contre remboursement.

MoDvemeDt d'institoteors

Par arrêté de M. le Préfet du Finistère, en date du 26 septembre 1923 :

Mme Mescam inst. à Loc-Maria-Berrien (non installée) est nom. inst. charg. d'éc. à Plouénan-Penzès.

Mme Gombaud inst. adj. à Plouarzel-Tré-zien (non inst.) est nom. inst. adj. à St-Thé-gonnec (Ste-Brigitte).

Mlle Dantec inst. adj. à St-Thois (non inst.) est nom. inst. adj. à Loc-Maria-Ber-rien.

Mme Pitoa inst. adj. au Ponthou (non inst.) est nom. inst. adj. i Guerlesquin.

Mlle Pierre inst. à Loperhet (non inst.) est nom. inst. charg. d'éc. à Plougar.

M. D'Hervé inat. adj. à Sizun (non inst.) est nom. inst. adj. à Piouénan.

Mme D'Hervé inst. adj. à Sizun (non inst.) est nom. inst. adj. à Piouénan.

Mlle Louarn inst. adj. à St-Thurien (non inst.) est nom. inst. adj. à Poullaouen.

Mlle Jézéquel inst. adj. à Penmarc'h-St-Guénolé (non inst.) est nom. inst. adj. à Sizun.

M. Polard inst. à Lambézellec-Bergot (non inst.) est nom. dir. à Kersaint-Pla-bennec.

M. Stéphan inst. i Châteauneuf (non inst.) est nom. dir. charg. d'éc. à Trégarvan.

Mlle Strullu (vient du Morbihan) est nom. inst. adj. à Cléden-Cap-Sizun.

M. Péron, inst. adj. à Plougastel-Daoulas est nom. inst. adj. au Relecq-Kerhuon.

Mme Guillamet inst. adj. à Sizun-Saint-Cadou est nom. inst. adj. à Argol.

M. Biaise inst. à Leuhan est nom. inst. adj. & Quéménéven.

Mlle Vincent inst. adj. à Penmarc'h (bourg) est nom. inst. adj. à Penmarc'h-St-Guénolé.

Mlle Rannou, inst. à St-Vougay est nom. dir. à Cléden-Cap-Sizun.

Mlle Kersslé, inst. adj. à Cléden-Cap-Sizun est nom. inst. adj. à Quéménéven.

Mlle Le Flem, ins«, adj. à Brasparts (St Rivoal) est nom. inst. adj. à l'Hépital-C*mfrout.

Mme Le Bourhis, inst. à Piouénan est nom. dir. ch. d'éc. à Plougonven (Saint-Eutrope).

M. Le Bourhis, inst. à Piouénan est nom. dir. ch. d'éc. à Plougonven (St-Eutrope).

M. Ménez, inst. adj. à Collorec, est nom. inst. adj. à Plonévez-du-Faou.

M. Quéré, inst. adj. à Esquibien,estnom. inst. adj. à Audierne.

M. Bideau, inst. adj. à Telgruc, est nom. inst. adj. à Collorec.

M. Salou, inst. adj. à Penmarc'h-Kérity, est nom. inst. adj. à Pouldreuzic.

Mme Largouet, inst. à Melgven, est nom. inst. ch. d'éc. à Keraével, Le Moustoir.

M. Mathelin Montblanc, inst. adj. à Tréogat, est nom. inst. adj. à Plozévet.

Mme Maihelin Montblanc, inst. adj. à Tréogat, est nom. inst. adj. à Plozévet.

M. Rannou, inst. à St-Hernot-de-Cro-zon est nom. dir. à Lambézellec-Bergot.

M. Autret dir. i Loperhet est nom. dir. â Nizon.

Mme Floch inst. en congé est nom. inst. adj. à St-Vougay.

M. Jaffré inst. à La Feuillée est nom. inst. adj. à Châteauneuf.

Mme Bouguennec inst. en congé nom. à Kernilis (non installée) est nom. dir. ch. d'éc. à Créach-Rhu.

Mme Broeac inst. adj. à Landudec est iost. adj. à Melgven.

Mme Riou inst. adj. à Collorec est nom. inst. adj. à Plomelin.

M. Mérilhou inst. adj. à Concarneau cours prép. (E.P.S.) est nom. inst. adj. à Concarneau (Ecole primaire).

M. Le Bosser inst. adj. à Concarneau (Ecole primaire) est nom. inst. adj. à Con-carneau cours prép. (E.P.S.).

Mme Le Coz inst. adj. à Plouguerneau (Lilis) est nom. inst. adj. à Landéda.

M. Le Calvez inst. adj. à Roscoff est nom. inst. adj. à Quimperlé.

M. Discord inst. â St-Thonan est nom. dir. â Loperhet.

Mme Discord inst. adj. à St-Thonan est nom. inst. adj. à Loperhét.

M. Morvan inst. adj. à Bannaiec est nom. dir. ch. d'éc. à Ouessant.

M. Trellu inst. à Commana est nom. dir. à St-Thonan.

Mme Trellu inst. adj. à Commana est nom. inst. adj. (mixte) à St-Thonan.

Mme Laborie inst. à Pont-Kéryeau est nom. dir. ch. d'éc. à ScaSr (St-Paul).

Mme Quéinnee inst. an Cloltre-Pleyben est nom. dir. ch. d'éc. à Pleyben (Pont-Kéryeau).

M. Quéinnec inst. au Cloltre-Pleyben est nom. dir. ch. d 'éc. i Pleyben (Pont-Kéryeau).

Mme Lastennet inst. adj. au Relecq-Ker-huon est nom. inst. adj. à St-Pierre-Quilbi-gnon.

Mme Jussaume inst. adj. à St-Pierre-Quil-bignon (non inst.) est nom. inst. adj. au Relecq-Kerhuon.

Mme Bossard inst. a j. à Arzano est nom. inst. adj. à Pont-de-Buis.

M. Valentin inst. adj. à Audierne est nom. inst. adj. à Plouescat.

Mlle Goue inst. en congé est nom. inst. adj. à Moélan (St-Pierre).

M. Le Vaillant inst. adj. au Relecq-Ker-huon est nom. inst. adj. à Bannaiec.

Le Gérant : Pierre Guéguei .

Émission d'ioe seconde série de Bons dn Trésor 6 0/q

A T R O I S , S I X OU D I X A N S

Une seconde série de Bons du Trésor 6 0/0, à trois, six ou dix ans d'échéance, est émise à partir de Lundi 1" Ootobre, aux gui-chets de toutes les caisses publiques, de toutes les succursales de la Banque de France, des Etablissements de Crédit et des Caisses de Crédit agricole, chez les Agents de Change et les Notaires.

Les avantages de ces nouveaux titres de l'Etat Français sont des plus intéressants. Emis i 492 fr. 50, ils rapportent trente francs d'intérêts exonérés d'impét et paya-bles par moitié les 20 Mai et 20 Novembre de chaque année. Toutefois, comme ils portent jouissance du 27 Juin 1923, le pre-mier coupon du 20 Novembre prochain sera exceptionnellement de 12 firancs au lieu de 15.

Ces Bons 6 0/0 seront remboursable«, an gré du porteur, dans le« condition« que voici :

600 franoa le 20 Mal 1926 51B franos le 20 Mal 1929 640 francs le 27 Juin 1933

Le mode de souscription est, comme par le passé, des plus «impie«. Le» nouveaux Bona 6 0/o sont au porteur ou à ordre et pourront être barré». Il» »ont délivré», »ans formalité et sans délai, en coupures de 500 franc» on de 5.000 franc». Leur» intérêt» semestriel» »ont payable» aux même» gui-chets que ceux de la Rente Française. Rien n'est donc plus aisé que de souscrire aux Bons du Trésor 6 0/0 qui constituent un placement offrant des garanties incompa-rables.

L'émission sera close au plus tard le Samedi soir 3 Novembre, le Ministre des Finances s'étant réservé la faculté de l'arrêter avant cette date.

Etudes de M8 SOUDRY, docteur en droit , avoué, 19, rue Laënnec à Quimper, et de Ma QUEINNEC, no-taire à Pont-l 'Abbé.

VENTE PAR LICITATION par le Ministère de M« QUEINNEC,

Notaire à Pont-l 'Abbé Mais en la Mairie de Penmarc 'h

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Pour Extrait : SOUDRY.

Etude de M® LE FUR, Greffier de Paix, à Quimper

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Variétés jfîgricoles

La Trèfle (suite)

On sème le trèfle rouge en automne, au printemps, quelquefois en hiver, en janvier ou février, sur les froments d 'hi-ver lorsqu'on e«pnro qu'ils n 'auront pas de mauvaises he.-b-!: et qu'il ne sera plus nécessaire de les sarcler.

L'automne ne convient guère aux se-mis dans nos climats. On sème ordinai-rement au printemps avec les avoines, les orges, les blés de mars, le maïs, etc. , et on s 'en trouve bien.

Dans le Nord, on sème rarement le trèfle sur sol nu ; il accompagne presque toujours une autre récolte.

La quantité de graine semée varie de 9 à 30 kilogr, par hectare, selon las ter-rains et la qualité de la graine.

Quand le terrain n 'est pas très fertile, on peut associer le ray-grass au trèfle.

On fume les trèfles en couverture pen-dant l'hiver. La plâtre e t lescendras ont une action très heureuse sur les trèfles placés sur des sols non calcaires.

On remplace avantageusement lea en-grais minéraux par de la poussière de chaux répandue en juillet ou en août, par un temps sec.

Le trèfle fournit deux coupes, une en mai ou juin, l 'autre en août ou septem-bre ; on peut faire pâturer le regain à la fin d'octobre.

(A suivre) J. C „ à T .

Fumure de la luzerne

M. F. Meisner, directeur de Section de la Chambre badoise d'Agriculture, vient de publier une étude complète de la culture de la luzerne.

Nous résumons ci-après les passages concernant la fumure de cette légumi-neuse :

Jusqu'à présent, dit M. Meisner, on a été d'avis que la luzerne, en sa qualité de plante collectrice d'azote, pouvait se passer de fumure azotée, et qu'elle exi-geait surtout de la chaux et de l'acide phosphorique.

Les nombreux essais effectués depuis quelques années ont démontré, d 'une part, que la luzerne était extrêmement reconnaissante d 'une fumure azotée, qu'elle y répondait dans une très large mesure par un développement actif et luxuriant, et, d 'autre part que ses besoins en potasse étaient aussi grands que ceux en acide phosphoriquo.

M. Meisner rappelle également que la luzerne, pendant la première partie de sa végétation, et tant que les nodosités de ses racines ne sont-pas formées, est obli-gée de puiser l'azote qui lui est néces-saire dans le sol.

11 conseille, lorsque la luzerne est semée dans l'avoine ou l'orge, d 'appli-quer 15 jours à 3 semaines avant l 'ense-mencement 6 à 800 kgr. de scories (ou 400 à 600 kgr. de superphosphate) et 3 à 400 kgr. de sels de potasse 40/42, puis, immédiatement avant l 'ensemen-cement, une petite dose d'azote, de pré-férence sous forme de nitrate de soude, pour obtenir un effet plus rapide.

Vers la fin de l 'hiver, peu de temps avant la reprise de la végétation, M. Meis-ner recommande d'épandre sur la jeune luzernière au moins 200 kgr. de nitrate de soude ou de sulfate d 'ammoniaque, autant que possible par terre humide et plantes sèches, et à enfouir par une façon à la herse.

Une nouvelle application d'azote (100 kilogrammes de sulfate d'ammoniaque) est également recommandable après la première coupe.

Ces faibles apports d'azote, dit-il, font merveille et sont le plus sûr garant, si la température est quelque peu favora-ble, d 'un rendement élevé.

Petites recettes pratiques Quatre q u a r t s

Prenez cinq ou six œufs, même poids de farine, de beurre et de sucre en pou-dre. Mêlez bien ensemble la farine, le beurre, le sucre et les jaunes d 'œufs, assaisonnez d 'une pincée de sel et de vanille en poudre. Ajoutez les blancs battus en neige, mettez dans un moule beurré et garni de papier et faites cuire une heure et demie à four modéré.

R l i s a u m o n

Mettre cinq cuillerées à bouche de riz dans un plat à soufflé. Sucrer et vaniller à volonté. Mettre un litre et demi de lait. Faire cuire à feu doux trois heures.

C o n t r e la f é t i d i t é d e la t r a n s p i r a t i o n

Certaines personnes exhalent, quand elles sont en sueur, une odeur d 'une fétidité caractéristique qui arrive, dans certains cas, à être insupportable à leur entourage. Elles se guériront de cette petite infirmité en faisant usage de bétel, préparation indienne où entrent poivre, bétel, tabac, chaux vive, noix d'arec. C'est un tonique astringent que l 'on mâche, qui diminue l 'exhalation cutanée et qui supprime toute mauvaise odeur. Le bétel communique une couleur rouge aux évacuations.

E n t r e t i e n d e s c h a u s s u r e s d e e h a s s e

On entretient la souplesse des chaus-

Page 16: LE CITOYEN DU JEUDI 06 AU JEUDI 27 SEPTEMBRE 1923

L I GITO T i l t

sures de chasse et on les rend en môme temps imperméables à l'eau en les frot-tant longuement avec de la vaseline, de la lanoline, de l 'huile de pied de bœuf dans laquelle on a fait fondre un peu de suif et versé quelques gouttes d'essence de térébenthine. Lorsque leè chaussures sont trop durcies, on en' ramollitrapide-ment le cuir en l ' imbibant, à l 'aide d 'une patte de lièvre, d'huile de pétrole, on applique ensuite une des substances indi-quées ci-dessus.

Aß C'HLEUZ ALAOURET I I A C

* N T O U R P*NTELEZET

Var eun ton Oalee.

Er Finintèr e zonn bet ganet, H", C.natel l'aol eo man va brò ; Ar -.70 giiella a ouffet cavet, H* cania Tour zo tro vardro. Mo o c'harie, me o admire, Qenlies deiz ro Done, me lavare : Me gar va C'hlenz alaonret, Va Zour dantelezet.

Mes. pa voe rentet dtn ar c'hôlon K zo» ret qüittat va mestrez ; Ha mont da heoill an taboarinoo, Dilezel tad ha tiegaez, Me meas changet ha lavaret : Oh I n'antAn qet, n'antàn qe», n'antàn qet. Güell eo va C'hlenz alaonret. Va Zonr dantelezet.

Hue e vijen-me en em fachet t Senti d'an nrz me a rànqe. TuJ mechandt a xô sconarn calet Oc'h va daelon, va c'hlômou-me, Hsc e c'hoarzet, e voa paet, O lavaret : Yvonic 1 n'antàn qet I Añieu va C'hlenz alaonret. Va Zonr dantelezet.

En despet dln-me, er rejimant, En exeraiç, Yvonic paonr 1 N'em boa na gont nac ententamant D'anaont james droite, demi-tour ;

•> Hac e troòn evel ma sonjen, Dre ma troòn, gant anqen e clasqen Güelet va C'hlenz alaonret. Va Zonr dantelezet.

Dionc'h ar gamel tam ne brofiten, Trend, qeo a glezen ens va za, O vont varlerc'h ar c*horf me chomme Bep cant bas d'en em diaeniza Hac e voelen, dre ma sonjen Martezs qen birviqen ne veljen, Sionaa ! va C'hlenz alaonret. Va Zonr dantelezet 1

« D'ar paotr-mà n'ens nemet enr remed, (Eme'n doctor) : enr c'honje mad ; u GQelit-en... entrezee ar vèred « E qerz ar c'heas paonr timad. « Ha great e voe var ar gner-ze « Dal da gooje qea d'ar gner alesse « Da gaont da Glenz alaonret, « Da Donr dantelezet. »

O va brò gneaz 1 ò brò benignet 1 Ceto me distro en ho creiz III... Ra vezo da viqen milignet Ar re am c'hasfe denz va Breiz I O va Zad paonr I ò va Mam gnez I O Jantonic, va anter-tieguez I Gloar d'hor C'hleozion alaonret I

"ETTio Tour dantelezet I

Breman cetn me em ziegnez, Gant Jantonic, va gregnic coant ; Ear gregnic douç, lenn a vadelez : A ra pep tra hervez he c'hoant. Beza hor bo bngaligon A vezo coantic evel oeligon. O va C'hlenzion alaonret I O Tour dantelezet I

Hac en zo boneur pir d'am hinif Nan m'en assur, a dra certen : Ne mena mm aoun dens an ennemi. Ha n'em b°.zo tanfonltr biqen, N'eu» general, na corporal A eli y ü elet eveldòn-me racial Qer caér C'hlenzion alaonret, Nm Tum dantelezet.

Ci. u», «oudardet va réjimant, Q mi ou d'ar victor atao ; Ptpibi en dens e zaniimant ; M'eu em gar gant Jantonic brao. C'huui a redo peli die bep brò, Ha me chommo amàn bete 'rmaro, Gant va C'hlenzion alaonret, Va Zour dantelezet.

Mes mar tenfe biqen ar Zaozon Da kitaqui va brò qer Breiz, Eleal neuze, en göir Breton, Me en ton amàn var va feiz, Qerqeot e ven güir tor e ben, G»nt va Jantonic, hon daon o tifea Hor C'hlenzion ker alaonret, Hon Toar dantelezet.

Kan deiz, pa ôrno an termen Ma vezo ret renta ar gont, Dirac treid ar Barner SonVeren, Me gred n'em bezo qet a apont : Me mens bepret an oil caret. Ha va Jan tonic ,ha me admiret Hor C'hlenzion caér alaonret, Hon Tonr dantelezet

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Vous êtes avertis, messieurs, que les pires désagréments vous attendent, vous et vos femmes, si vous n'ôtes pas com-plètement guéri« d 'un écoulement ou de la syphilis.

Ne croyez pas que le mal a disparu parce que l'écoulement a cessé depuis très longtemps et que vous n 'en soutirez plus. Il persisto souvent pendant des années, sous forme de goutte matinale et de filaments ou de flocons contagieux. Ces filaments et ces flocons sont visibles dans l'urine recueillie directement dans un verre et agitée.

En cas de syphilis ancienne, faites analyser votre sang. Quelques gouttes suffisent.

Si vous désirez être édifiés sur ces ma-ladies et leurs conséquences lointaines, demandez le Traité explicatif du docteur Bertray, envoyé sous enveloppe fermée contre 50 centimes. Adressez les lettres à M. le docteur Bertray, Directeur de l 'Insti tut de Médecine de Paris, 10, rue Frochot, Paris.

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