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No 1288 -10 Avril 2015 5 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste Le CoLLèGe SaiNt-FraNçoiS Xavier reFait L’hiStoire de GéNie royaL NatioNaL !

Le Collège Saint-François Xavier refait l’histoire de Génie Royal National !

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No 1288 -10 Avril 20155 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

Le CoLLèGe SaiNt-FraNçoiS XavierreFait L’hiStoire de GéNie royaL NatioNaL !

2 10 Avril 2015No 1288

45 596FaNS

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

rédaCtioNChancy VICTORINDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CorreCtioN

CréatioN artiStiQUeResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJean Jules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

« Vaaaaagabon, byè k nan men w ! Paleman, byè k nan men w ! Sanzave, byè k nan men w… ». « Byè k nan men w » est devenu un slogan durant la période carnavalesque de l’année 2014. Ce slogan acerbe fut le titre de la méringue carnavalesque 2014 de Badi Kamoken, jeune tambourineur de la formation musicale T-Micky. « Byè k nan men w » a été popularisé via la majeure partie de la communauté juvénile qui ne cesse de l’utiliser, et les diffusions outrancières dont bénéficient les méringues carna-valesques sur nos petits écrans et sur la bande FM.

A première vue, « Byè k nan men w » peut être considéré comme un syntagme nominal qui est privé d’ambiguïtés. S’il fallait le décomposer et rechercher la nature et la fonction de ses constituants, on aurait : « Byè » (nom), « k » [mis pour ki] (pronom relatif ), « nan » (préposition), « men » (nom) et « w » [mis pour ou], (pronom personnel). Selon la situation de communication, ce syntagme nominal peut se comporter comme un énoncé autonome (muni d’un sens complet). En créole haïtien, sa structure grammaticale pourrait être une partie d’une phrase complexe.

« Byè k nan men w » ! De notre ver-naculaire à la langue du linguiste Emile

Benveniste, une traduction littérale nous permettrait d’avoir « tu as ta bière », « t’as juste une bière dans la main » etc.

Dans la méringue carnavalesque de Badi Kamoken, la situation de commu-nication dans laquelle « Byè k nan men w » est utilisé nous montre que c’est un euphémisme (figure de style qui consiste à atténuer l’expression de faits ou d’idées considérés comme désagréables dans le but d’adoucir la réalité). Pour Badi et beaucoup d’autres jeunes, « Byè k nan men w » est simplement une autre façon de vous balancer un « G*t manman w ». Sur le plan phonétique, « G*t manman w » partage une certaine similarité avec « Byè k nan men w ».

Selon le contexte, « Byè k nan men w» peut vouloir dire :

« G*t manman w ». Exemple : « Pa fwenk vin betize avè m

tande, byè k nan men w / g*t manman w » .

« Non / ou pa ladan / ou chire ».

Exemple : Jean-Phillipe questionne Teddy : « ça te dirait de partager ton lunch avec moi ?», et ce dernier rétorque « Byè k nan men wi baz ».

Lexique des bredjennLexique des bredjenn

« Byè k NaN meN w »

« M pa ret sou ou / cela ne t’intéresse pas / allez voir ailleurs ».

Exemple : le mec demande à une meuf : « Tu veux faire un tour ? », ipso facto elle répond : « Byè k nan men w tande mesye ».

«Une personne à qui on n’accorde pas d’importance ».

Exemple : « Se pa entèl ? Pa okipe l, byè k nan men l ».

« On s’en fout ». Exemple : « M tande yo bay rezilta yo

m pa pase, byè k nan men ministè a ».

« Une dévalorisation démesurée ». Exemple : « Kay sa w ta renmen vann

nan ? Byè k nan men w tande » !

« Ou pa sou anyen ». Exemple : Mike p ap ka vin nan

pwogram sa man. Byè k nan men nèg la epi w di l ap vini ».

« Tu ne pourras pas ». Exemple : « Bon se byè k nan men w

epi w bezwen achte machin sa».

« Faire ce que bon te semble ». Exemple : « M pale w ou pa vle tande

m, byè k nan men w ».

Beaucoup d’autres charges séman-tiques peuvent être attribuées à l’expres-sion « Byè k nan men w », tout dépend du contexte dans lequel les locuteurs l’utilisent. « Byè k nan men w » peut avoir plusieurs équivalents comme « ou pa gen alèz sa sou balkon w », « ou mèt bay vag », « la pa la w ». Toutefois, une fois lancée, les adeptes des nouvelles expressions du créole haïtien savent automatiquement qu’on s’en sert pour atténuer un méchant « G*t manman w ».

Wendy Simon

310 Avril 2015No 1288

Ce 10 avril ramène à la fois les vingt-quatre ans de Biforge Forest et sa première année au micro de ¨C’est si bon en chan-son¨, son émission de chansons françaises sur Mélodie FM. Deux événements qu’il compte célébrer ce vendredi entre 2 h et 3 h via un open-mic dédié au public.

En remplacement de Véroniquéa Lambert, la veuve de notre feu col-lègue Dully Lambert, Biforge Forest, l’ex-stagiaire de Mélodie FM, tient les commandes de l’émission ¨C’est si bon en chanson¨. L’émission vieille de quinze ans se tient entre 2 h et 3 h du lundi au vendredi. A l’origine ce n’était qu’une dif-fusion linéaire de pépites de la chanson française. Biforge, pour la révolutionner, intègre un Open Mic et une animation dans la lignée des homologues compas.

Le jeune chanteur, qui a pris fonction l’an dernier quelques jours avant son anniversaire, dit s’étonner que la chanson française ait encore des mordus dans notre république. ¨Si je vous dis qu’il y a des gens qui continuent à tenir des cahiers de chants, vous ne me croirez pas¨, a-t-il déclaré.

Il s’est évertué au cours des derniers mois à proposer un contenu un peu plus diversifié. Donc en plus des vieux comme Sheila, Aznavour, Francis Cabrel, il ajoute du Maître Gims, Corneille ou Indila. ¨Très ouvert aux critiques et suggestions, j’ai donc appris à connaître des artistes que

je ne suis pas censé connaître à 24 ans comme Enrico Macias qui fait le buzz cette semaine¨, a avoué Biforge. Le jeune professionnel dit préparer les émissions parfois la veille ou le jour-même. Il utilise les playlist de la radio et aussi Internet comme Jukebox.

Mais Biforge n’est pas qu’une voix grave qui anime une émission de chan-sons. Fils du pasteur Serge Forest, il fait partie de plusieurs groupes du milieu évangélique dont New Vision, Atistik et Unity Mass choir.

Ce vendredi, pour fêter doublement, le présentateur sera au micro avec ces colla-borateurs et mentors Ricardo Auguste et Wilhem Termy. Le micro sera ouvert sur le 103.3 FM entre 2 h et 3 h pour les dédiaces et des requêtes bien sûr.

Ses remerciements s’en vont à Dieu, à sa famille, sa fiancée Jennyfer Veillard, ses mentors, Marcus Garcia, Ruth Océan, Véroniquéa Lambert, et ses incondition-nels fans.

Chancy Victorin

[email protected]

doUBLe-Fête poUr La voiX de

“C’eSt Si BoNeN ChaNSoN”

doUBLe Fête poUr La voiX de

“C’eSt Si BoNeN ChaNSoN”

Ce 12 avril, à compter de 4 h 30, le groupe ¨La voix du Seigneur » présente un concert d’action de grâces à l’Eternel à la Pre-mière église de Dieu de la Bible au Bicentenaire. Ce rendez-vous avec le public est le tout dernier avant leur tournée améri-caine prévue du 18 avril au 19 mai.

« La voix du Seigneur » n’est pas un groupe inconnu de nos lecteurs. A plu-sieurs reprises on a rédigé un article les concernant. Ils ont un album en rotation depuis 2014 qui s’intitule ¨Men sa Jezi ka fè¨.

Le groupe partageant le même Quartier général avec le groupe Mystère Divin à Bolosse évolue depuis 2010 en tant qu’un simple groupe qui sillonne les églises pour donner de la voix, animer des croisades en région ou à Port-au-Prince. En 2014, l’album cité plus haut vient boulverser leurs habitudes. Les activités décuplent et deviennent plus sérieuses. Ils sont parmi les groupes à animer la convention annuelle de l’Église de Dieu de la Prophétie.

Leur popularité les dévancera aux Etats-Unis quand leur manageur Charles Henry Charlotin fait écouter l’opus à Boston et à Miami. ¨Les gens l’ont vite adopté¨, selon Camille Emmanuel, le maestro, qui précise que c’est le phrasé, l’héterogenéité et les paroles édifiantes qui en sont responsables.

Ils sont donc sollicités chez l’Oncle Sam pour un mois. Une semaine à Miami, une semaine dans la grosse pomme et deux semaines à Boston pour exploi-ter l’opus à neuf morceaux. L’unique

spectacle de Boston qui bouclera une croisade s’inscrit dans le cadre d’une col-lecte de fonds pour une mission qui veut acquérir un terrain dans cette grande ville des Etat-Unis.

¨On est vraiment fier de cette popu-larité, c’est le fruit de nos efforts. Notre

UN CoNCert d’aCtioN de GrâCeSpoUr La voiX dU SeiGNeUr

album nous aide à réaliser l’un de nos nombreux objectifs. On se doit de viser plus haut¨, explique le maestro, le visage ensoleillé en pronançant ces mots.

Le concert du 12 avril en l’Eglise de Dieu du Bicentenaire est donc réalisé dans le but de remercier Dieu pour ce

bienfait. Le grand public est donc convié à partir de 4 h 30. L’entrée est gratuite.

Chancy [email protected]

4 10 Avril 2015No 1288

Trois ans après la sortie de son premier album, « One life to live », J-Perry se remet en selle pour un autre qui devrait pa-raître dans les meilleurs des cas cet été. L’artiste, plus que jamais, a le marché international dans sa ligne de mire. « Haiti is open for music » résume son manager Joe Mignon qui a dégoté le chanteur international Jimmy Cozier pour affûter les armes de son jeune prodige dans ce dessein.

Quand on veut faire un buzz interna-tional, on s’en offre les moyens. En effet la bande à J-Perry a mis le paquet en ame-nant Jimmy Cozier en Haïti expressément pour des sessions de formation avec l’artiste. Sur la terrasse du Best Western où je les rencontre, une bonne humeur et beaucoup de complicité règnent entre les deux collaborateurs qui ont passé la journée de la veille et une bonne partie de leur nuit à travailler au studio.

Jimmy Cozier, un palmarès intéres-sant

Le background de ce quadragénaire se révèle bien fascinant. Jimmy Cozier, chanteur, compositeur de plusieurs textes à succès, a travaillé avec plu-sieurs grosses pointures de la musique internationale : Alicia Keys, Mýa, Sinéad O’Connor, Blackstreet, Hootie & the Blow-fish, et Janet Jackson pour qui il a co-écrit le hit « Girlfriend » en 1999. Il était un chanteur de fond pour le junior M.A.F.I.A / Lil ‘Kim sur le single « Backstabbers ». En 1998, il a participé à la tournée de Joe pour l’album « All That I Am » de ce dernier. L’artiste a aussi fait des tournées avec Boys II Men ainsi que Gladys Knight. Séduit par son talent, Wyclef Jean lui fit rencontrer Clive Davis avec qui il a signé chez J Records.

En 2001, Cozier sort son premier

album éponyme, qui atteint la 65e place du Billboard Top 200 et figure au numéro 15 du Top R & B Albums Chart. Le tube « She’s All I Got » qui y est gravé a culminé au n° 26 du Billboard Hot 100 et fut clas-sée n° 4 sur le Hip Hot Hop / R & B Singles Chart. Son deuxième album, « Way of Life », a paru sur iTunes et FYE le 16 mars de 2010 et le 7 avril de la même année sur Amazon.

Devant les velléités d’accession au showbiz international de J-Perry, Jimmy Cozier ne cache pas son optimisme. « J’ai écouté plusieurs chansons de J-Perry dont ‘Dekole’ sur demande de son manager Joe Mignon et j’ai été satisfait. J-Perry est extraordinaire. Il a beau-coup de potentiel et de l’avenir aussi. Il chante aussi bien qu’il écrit. Quand je l’ai rencontré en personne, j’ai apprécié son look accrocheur. Il est haïtien certes, mais il ressemble aussi bien à un indien ou à un autre Antillais. L’image est très importante dans ce business. Et ceci est un de ses points forts. Il pourrait être le « New face of the caribbean music », peut-être faire un boom à l’instar d’un John Legend et devenir le porte-flambeau de la musique caribéenne, de la musique haïtienne en particulier. Le produit est déjà « saleable ». Maintenant il faut juste le guider pour le propulser à un autre niveau, travailler pour trouver le son

J-perry« haiti iS opeN For mUSiC! »

qui pourra faire un carton sur la scène mondiale. Il va aussi falloir définir une stratégie pour vendre ce produit. Et c’est la raison pour laquelle je suis là. »

Cependant, J-Perry n’est pas le pre-mier artiste haïtien avec lequel Jimmy Cozier travaille. Mis à part Wyclef Jean, Christopher Laroche de Freedom a béné-ficié de l’expertise de ce chanteur de R & B américain, fils du saxophoniste de jazz Jimmy Cozier. Il est à sa deuxième visite en Haïti.

Un album en préparation ! J-Perry se donne à fond dans la prépa-

ration de ce deuxième album qui revêt une importance toute particulière pour lui. « Le premier album, c’est comme une introduction, un aperçu de l’artiste. Mais dans le deuxième, son identité s’affirme. Entre 2011 et 2015, j’ai acquis plus de maturité et cela va se voir dans mes chansons. Avec toutes ses performances live que j’ai faites, j’ai amélioré mes tech-niques d’écriture. Maintenant quand je compose, je garde en tête la version live, et les mélodies sont réalisées en consé-quence. Pour le plaisir de mes fans. »

Des perspectives intéressantes se dessinent pour l’auteur de « Enjoy ». « J’ai déjà un pied dans l’international avec la plateforme Zumba. Maintenant, c’est le moment de m’y tenir debout pour de

vrai. En travaillant avec Jimmy qui a déjà une idée de l’industrie musicale nord-américaine, je renforce mes chances d’y percer. » Soit dit en passant que sous peu paraîtra une version remixée du tube « Choose me » de Jimmy Cozier en featuring avec la vedette de Dancehall Shaggy, sur laquelle J-Perry chantera aussi. « Comme vous le voyez, nous essayons de trouver des collaborations avec des artistes étrangers. Nous tentons d’exposer la musique haïtienne qui a besoin de cet élan. Haiti is open not only for business but for music too », explique Joe Mignon, son manager.

Ainsi donc, l’artiste place la barre très haut pour son deuxième album qui devrait paraître cet été. « Il sera différent du précédent, avec beaucoup plus de chansons en créole. » Y participeront, entre autres, Tony Mix, Claudia Leitte, Wyclef Jean, Wanito, Krys, Niskaa et bien entendu le coach Jimmy Cozier.

Hâte-toi, J-Perry, on a hâte d’écouter !

Winnie H. Gabriel

[email protected]

510 Avril 2015No 1288

L’année dernière, Haïti était tombé sous le charme de cette petite école de Ouanaminthe, la plus méconnue des prestigieux établissements des Frères de l’Instruction Chrétienne du pays. Elle avait réussi l’incroyable exploit de remporter Génie Royal National 2014 alors qu’elle était à sa toute pre-mière participation. Sans classe de Terminale ! Sans perdre le moindre match ! Cette année, fouettés dans leur orgueil, les grands cadors de la com-pétition s’étaient juré de faire payer cette insolence intellectuelle. Il n’en fut rien ! Mené par quatre de ses champions en titre, l’établissement du Frère Milot Frédéric a réédité l’irréalisable. Les meilleures écoles de Port-au-Prince, du Cap-Haïtien, des Gonaïves, de Carrefour, de Camp-Perrin… n’ont rien pu faire. SFXO est tout simplement inarrêtable. 5 matchs et 5 victoires : les Champions 2014 conservent leur titre, à coup de records historiques !

Ni le Collège Martin Luther King (champion 2005). Ni le Lycée Boukman (champion 2009). Ni le Lycée Toussaint Louverture (champion 2011). Ni le Collège Saint-Joseph (champion 2012). Ni même l’Institution Saint-Louis de Gonzague (champion 2013). Jamais dans toute l’histoire de la première compétition de connais-sances intellectuelles interscolaire nationale une équipe n’était parvenue à remporter le titre consécutivement à deux reprises. Jamais ! Avant que le Collège Saint-Fran-çois Xavier ne se décide à participer et à bouleverser définitivement le cours de l’histoire.

En 2014, de l’ombre à la lumière. En 2015, plus rien ne leur résiste.

« Ah bon ? Les Frères ont une école à Ouanaminthe ? » L’année dernière, des inconnus avaient forcé le destin pour écrire un conte de fées au Cap-Haïtien. L’école Saint-François Xavier devenait Champion 2014. L’on parlait alors de « coup de maître pour un coup d’essai ». Certains sceptiques se refusaient à croire et préféraient évoquer un simple « coup de chance »… Bis repetita en 2015 ! Preuve que la chance n’a rien à y voir. Le capitaine Lawenscy (deux fois champion) a fourni la véritable explication : « Nous avons la clef du succès : discipline, discipline, discipline. » C’est donc dans la discipline que cette équipe s’est construite. De 2014 à 2015 : 10 matchs, 1 nul suivi de 9 victoires d’affilée !!!

[Édition 2014](15-04-14) SFX (22) - Méthodiste Libre des Gonaïves (22)(16-04-14) SFX (24) - Lycée Dutty Boukman (21)(17-04-14) SFX (31) - Saint-Louis de Gonzague (30)(19-04-14) SFX (35) - Lycée Dutty Boukman (14)(20-04-14) SFX (31) - Collège Notre-Dame (29), [Finale 2014]

[Édition 2015](30-03-15) SFX (21) - Lycée Capoix La Mort (13)(31-03-15) SFX (31)- Collège Univers de Ouanaminthe (10)(02-04-15) SFX (22)- Lycée Capoix La Mort (21)(04-04-15) SFX (29)- Collège Notre-Dame (26)(05-04-15) SFX (37)- Saint-Louis de Gonzague (30)

La finale 2015 vs Saint-Louis de Gonzague : dekabès et échec et « Maths »

Saint-Louis de Gonzague vs Saint-François Xavier de-viendra un classique à Génie Royal. En 2014, les cham-pions en titre d’alors s’étaient fait éliminer par leur petit frère xaviérois 31-30 au terme d’un match d’anthologie. La force de frappe des Saint-Louisiens dans la rubrique 5 (Questions individuelles) n’avait pas suffi à leur faire rat-traper leur retard, dû principalement au score écrasant de CSFXO en Mathématiques : 14-2 !

Cette année, le Collège Saint-François Xavier de Ouanaminthe (1er avec 52 points au terme du 1er tour) et l’Institution Saint-Louis de Gonzague (3e avec 46

points) ne pouvaient se rencontrer qu’en finale. Ce fut chose faite avec une finale 100 % FIC, la deuxième du genre après celle de 2013, remportée par Saint-Louis aux dépens de Saint-Joseph du Cap-Haïtien.

Et c’est sous les yeux du frère Charles, directeur de Saint-Louis de Gonzague et grand mathématicien de-vant l’Éternel, que les poulains du frère Milot, musicien polyglotte, vont infliger une leçon de mathématiques (13-0) aux Port-au-Princiens. Le tournant du match !!! Malgré un début de rencontre encourageant principa-lement en Culture Générale / Actualité (9-1), les ficcistes de la capitale ne parviendront jamais à refaire leur retard. Les rubriques de Biologie (8-8) et de questions individuelles (9-9) ne furent pas décisives. Le match était plié malgré les contestations du coach de Saint-Louis, le professeur Gérard Boulin.

L’abbé Grégoire, premier étranger champion à Génie Royal

Sage. Flegmatique. Compréhensif. Le calme olym-pien du coach de SFXO, l’abbé Grégoire Zobbler, a tran-ché face à l’explosivité abusive de certains des autres coaches. Ce séminariste toulousain venu en stage d’une année en Haïti a croisé le chemin des Génies de Saint-François Xavier et ce fut l’histoire d’amour. Il a accepté de les encadrer et de siéger comme coach. Professeur de littérature et de philosophie, son aura aura plané sur l’équipe tout au cours de la compétition. « J’espère que l’abbé Grégoire sera avec nous l’année prochaine ! », déclare après le match Hantz Prophète, assesseur de CSFXO.

Le facteur Monsieur ThierryL’homme n’aime pas la gloire. Ses succès de l’an pas-

sé l’ont sans doute usé. Cette année, il a préféré travailler dans l’ombre. C’est lui le préparateur depuis deux ans. Il se refuse à nos appareils photos. Et c’est avec peine qu’on arrive à lui tirer une déclaration (toujours juste et précieuse). Thierry Endrick Carré (28 ans), l’artisan invi-sible d’une invincibilité record ! Ses 15 derniers matchs à Génie Royal Nationale : 0 défaite et 3 titres de champion à son actif. Quand on lui demande son secret, il nous crache trois petits mots : « Discipline, intransigeance, et abnégation. »

C’est lui qui les accompagne tout au cours de la com-pétition à la Fondation Vincent (lieu d’hébergement des équipes non capoises).

Son grand amour, les Maths, Monsieur Carré, comme son nom l’indique, a su le transmettre à ses joueurs. C’est la véritable arme fatale de son équipe. En 15 matchs, les écoles qu’il a encadrées ont toujours rem-porté la rubrique de Maths. Quand nous le question-nons sur le sujet, il la joue modeste : « J’ai eu la chance d’avoir toujours eu comme joueurs des cracs en maths : de Paxon à Englad, en passant par Karl-Ruben, Judly Blondy et le petit Jean-Louis. Je n’ai quasiment rien eu à leur apprendre. » (…) « L’important c’est la com-préhension. Les joueurs doivent comprendre ce qu’ils apprennent. Le psittacisme, ce parcoeurisme à ou-trance, est infructueux. La clef c’est d’étudier une même notion à partir de plusieurs sources différentes, les comparer, les comprendre et retenir l’essentiel. Plusieurs joueurs sont déroutés lorsque la question posée n’a pas la même formulation que ce qu’ils étudient. C’est là le piège. (…) Il faut que les Génies arrivent à développer un esprit de compréhension, de synthèse, et d’analogie. Et cela n’est pas acquis ! Cela s’apprend. Il faut du temps. Beaucoup de temps…»

Maître Maismy-Marie Fleurant (Me Fafa), grand notable de la ville de Ouanaminthe, est plus éloquent à son sujet : « L’AFICO rend hommage à l’un des grands artisans des succès actuels (et à venir) du Collège St-François Xavier de Ouanaminthe... Thierry Endrick Carré est l’âme du Cénacle qui prépare les génies de l’établis-sement. Coach gagnant de l’année dernière, il a suppor-té, encadré et entraîné l’équipe. Merci, M. Thierry ! »

C’est quoi donc ce Cénacle dont tout le monde parle dans les couloirs de Versailles, Cap-Haïtien ?

Le Cénacle des Génies, une véritable institution dans l’école…

Ils ont leur propre écusson. Leur propre charte. Leur propre patron (saint Jude). Leur propre devise (« Unus pro omnibus »). Ils se confèrent des titres selon leur rang dans l’équipe (Sieur, Sire, Gente Dame, Intendant…). Ils sont liés par des pactes et des serments qui portent les noms des restaurants ou des rues de la ville dans lesquels ils furent adoptés. Ils ont juré omerta sur leur méthode de préparation… L’équipe de Génie de Saint-François Xavier est « plus qu’une simple équipe de génie », c’est un véritable Cénacle construit comme une sorte de confrérie de… chevaliers. Le processus d’adoube-ment (comprenez processus d’intégration d’un joueur) répond à des critères de sélection triés sur le volet : « On ne devient Sieur qu’à la sueur de son front ! » Ils prennent toutes les décisions par vote après d’intenses délibérations, élisent leurs leaders en conclave. Bref, toute une petite organisation structurée formant le mo-teur de cette machine à gagner ! La preuve qu’ « aucune grande réalisation ne peut naître dans l’improvisation ».

Les joueurs à l’honneur…Englad Toneme (terminale), le MVP du Championnat.

Il a trouvé toutes ses questions en rubrique individuelle : 3 sur 3. Accompagné de son fidèle lieutenant Judly Jean-Baptiste, il est à l’origine des impressionnants résultats de son équipe en Mathématiques. Le 13-0 contre Saint-Louis restera dans les annales !

Ded Fegens Baptiste (terminale), l’homme-Biologie-Géologie qui a pu faire oublier le grand Vius, détermi-nant l’année dernière en Rubrique 5.

Les frères Desravines (Lawenscy en terminale et Edar en seconde), une famille de champions nationaux !

Le jeune Prévil Wislin (en troisième), l’un des plus jeunes champions de Génie Royal.

Et l’Assesseur, président du Cénacle des Génies, le placide Hantz Prophète (seconde).

Quelques interrogations se posent : que devien-dront les quatre finissants xaviérois, deux fois cham-pions nationaux, une fois l’année terminée ? Leur double exploit national sans précédent ne mérite-t-il pas une gratification exemplaire digne de leur rende-ment ? Des éléments de réponse sont peut-être en train d’être discutés à l’instant dans les bureaux du ministère de l’Éducation nationale, sponsor de l’édition 2015 de Génie Royal National baptisée Édition Alix Donatien.

Dernière question de la compétition : Quelle école arrivera à battre le Collège Saint-François Xavier de Ouanaminthe ? Top chrono ! Vous avez une année pour trouver la réponse. Rendez-vous en 2016 avec Génie Royal National, « la culture de l’excellence » !

Dave AUGUSTIN (Chroniqueur de Génie Royal 2015)

[email protected]

Le Collège Saint-François Xavierrefait l’histoire de Génie royal National !

Vendredi 10 avril 20156

Guliano Philippe, capitaine de l’Aigle Noir AC

« On a fait un grand match contre l’America FC (Cayes). Au regard de la physionomie de la rencontre, on méritait de gagner par un score plus large. Cependant, une victoire ça reste une victoire. Avec ce succès, on gagne trois points, et on progresse dans le classement. Je pense qu’avec le temps, et aussi avec l’acquisition d’un attaquant capable de catapulter le ballon au fond des filets, l’Aigle Noir AC fera une très bonne saison ».

Jean Garry Rubin, capitaine de l’America FC

« Pour être sincère avec vous, on est franchement concentré sur le tournoi de la CFU Championship qualificatif pour la phase finale de la Ligue des Champions de la Conca-caf. Contre l’Aigle Noir AC, on est conscient qu’on n’a pas fait un grand match. Toutefois, ce match nous a servi de répétition générale avant de débuter le tournoi international. Il y a beaucoup de choses à corriger. C’est à nous d’élever le niveau contre les équipes de SV Excelsior (Surinam), Montego Bay FC (Jamaïque) et CS Moulien (Guadeloupe). J’espère que le public va nous aider en vue de décrocher l’unique billet disponible du groupe ».

Rosemond Pierre, entraîneur de l’Aigle Noir AC

« Petit à petit, l’Aigle Noir AC prendra sa vitesse de croisière dans la compétition. Le groupe est très jeune. Il est vrai qu’on a certains ca-dres, Guliano, Delsa, Marc André et Kendy, mais pour le reste, on a affaire avec des jeunes. Avant la fin de la série aller, l’équipe sera en mesure de damer le pion avec n’importe quel adversaire ».

Sonche Pierre, entraîneur de l’America FC

«Au contraire de ce que disent les gens, on a raison de jouer face à l’Aigle Noir AC, car notre objectif était clair : corriger et mettre les dernières touches pour être fin prêt dans le tournoi international. Que je sache, ce sera un tournoi difficile, et cela même si, on aura l’avantage du terrain, nos adversaires sont redoutables. Avec le travail rien n’est impossible, on va jouer pour gagner et pour s’adjuger l’unique billet du groupe ».

Propos recueillis par Légupeterson Alexandre

Ils ont dit

A l’issue d’une 8e journée marquée par le premier revers de l’Association Sportive de Mirebalais, le

Baltimore qui ramène un point (0-0) de son déplacement à Gros-Morne reste provisoirement seul mais fragile leader du classement du championnat haïtien de football professionnel Digicel, trois jours avant d’affronter le Tempête de Saint-Marc dans le derby saint-marcois. Le match du Don Bosco étant reporté, le Cavaly, bourreau (3-0) du Roulado, le Tempête vainqueur (2-0) de Petit-Goâve et l’Aigle Noir, vainqueur (2-1) de l’America en ont profité pour grignoter quelques places.

Si le Don Bosco a obtenu que son match soit reporté pour se consacrer un petit plus à la Ligue des Champions de la Concacaf, l’America des Cayes a préféré continuer à jouer pour donner plus de rythme à son équipe. Jouant en déplacement sur la pelouse de l’Aigle Noir, mercredi pour le compte de la 8e journée, les protégés de Sonche Pierre, (tiens tiens, il est revenu) alignés dans un 4-5-1 similaire à l’adversaire, se sont souvent cherchés dans une rencontre où ils ont été copieuse-ment dominés. Malmenés, ils ont encaissé deux buts (Frantz Pitou, 12e et Ronaldo François, 52e) et sauvé à plusieurs reprises par leur portier Ramos Point-du-Jour avant de se réveiller en fin de match. Ré-duisant le score par son capitaine Ruben Jean Garry sur coup franc direct (87e), les Cayens ont même failli voler un petit point dans les arrêts de jeu, mais Luis Valendi Odelus à effectué une claquette salvatrice pour détourner le ballon en corner sur ce 2e coup franc de Ruben Jean-Garry qui conduisait le ballon vers la lucarne gauche de Valendi (90+3). L’Aigle Noir s’impose finalement (2-1) et les Cayens se mordront longtemps les doigts de s’être réveillés trop tard dans cette rencontre.

Résultats complets des matchs joués de la 8e journée

Mercredi 8 avrilParc Levelt de Saint-MarcTempête de Saint-Marc vs Pe-

tit-Goâve FC 2-0 Eliphene Cadet 36e Samuel Altejacques 88e

Parc Rolland Abdallah de Gros-Morne

Le Baltimore seul mais fragile leader

Racine de Gros-Morne vs Bal-timore de Saint-Marc 0-0

Parc Saint-Joseph de PignonUS Lajeune vs Valencia de Léo-

gane 1-0 Huguens Lajeune 62Parc Julia Vilbon de DufortCavaly de Léogane vs Roulado

de la Gonave 3-0Parc Notre Dame de Ouana-

mintheOuanaminthe vs Violette Ath-

létic Club 0-1Parc Saint-Victor du Cap-Haï-

tienFICA vs Don Bosco reportéStade Sylvio CatorAigle Noir vs America des

Cayes 2-1

Parc BayasAS Mirebalais vs AS Capoise

0-1, williamson Salvant 72eParc Vincent des GonaivesRacing FG vs Racing Club Haï-

tien 0-0Jeudi 9 avril Stade Sylvio CatorPolice Nationale d’Haïti vs Inter

de Grand-GoaveClassement des buteurs1 - Telfort Mancini 52 - Jean Jacques Constant 43 - Jr Alexandre Baltimore 44- Roobens Philogène Ouana-

minthe 35 - Frantzy Mesidor 3

No Clubs PTS J G N P BP BC Diff.1 BALTIMORE 17 8 5 2 1 7 3 +42 CAVALY AS 16 8 5 1 2 16 7 +93 DON BOSCO 16 7 5 1 1 11 6 +54 AS MIREBA 14 7 4 2 1 9 6 +35 TEMPETE FC 14 8 4 2 2 9 6 +36 AIGLE NOIR 12 8 3 3 2 10 6 +47 AMERICA FC 12 8 4 0 4 8 6 +28 US LA JEUNE 12 8 3 3 2 5 7 -29 Ouanaminthe 9 8 3 0 5 9 12 -310 RACING CH 8 7 3 4 0 5 1 +411 RACING FG 8 8 1 5 2 1 3 -212 VIOLETTE 7 8 2 1 5 5 9 -413 INTER GG 7 6 2 1 3 5 6 -114 FICA 6 7 2 5 0 4 2 +215 RACINE GM 6 7 1 3 3 2 4 -216 PNH FC 6 7 2 0 5 8 12 -417 ASCAPOISE 5 8 3 3 2 7 3 +418 PETIT GOA 5 6 1 2 3 1 5 -419 ROULADO 2 8 0 2 6 3 11 -820 VALENCIA 0 8 1 2 5 4 9 -5

LE CLASSEMENT APRÈS LA 8EME JOURNÉE

America- Aigle Noir 1-2 (Photo : Yonel Louis)

Vendredi 10 avril 2015 7

J’ai toujours remarqué que cer-tains actes font peur. D’autres découragent tout simplement.

Est-ce pourquoi on a toujours tra-vaillé pour améliorer toutes les situa-tions dans tous les domaines. Il n’y a pas longtemps, la FIFA avait coté les matches de football de la manière suivante : nul=1 point, défaite=0 et victoire=2 points.

Dans le souci d’inciter les joueurs à marquer des buts, elle a apporté certaines modifications. Dans le cas de passes en retrait adressées du pied au gardien, celui-ci ne peut plus jouer le ballon de la main. Le système de hors-jeu a été modifié également. La Fifa a récompensé les victoires par trois (3) points. Mais cette décision n’a pas encouragé le jeu offensif.

Ce qui m’intéresse surtout se résume aux buts (goals) et aux enjeux du début jusqu’à la fin des rencontres de football. J’ai pu remar-quer que les rencontres se terminent souvent trop vite. Une équipe qui est menée (0-3) n’a plus envie de jouer. Et le jeu perd toutes ses sensations. Les spectateurs sont découragés, certains laissent le stade. On ne sent plus aucune motivation.

Je propose quelques petites mo-difications qui pourraient aider le jeu à rester assez intéressant jusqu’à la dernière seconde.

De quoi s’agit-il ?Les victoires doivent avoir deux

valeurs. Les unes seront à trois (3) points et d’autres, à quatre (4) points. Des défaites seront à zéro point et d’autres, à un (1) point.

Comment expliquer tout ça ?Une équipe qui gagne sur un

score supérieur ou égal à quatre (4) buts d’écart aura droit à quatre (4) points. Celle qui gagne avec un score inférieur ou égal à trois (3) buts d’écart aura droit à trois (3) points.

Les matches nuls seront toujours cotés à un (1) point

L’équipe perdante aura droit à un (1) point si elle arrive à marquer deux buts au cours de la rencontre et zéro (0) point si elle marque un but ou moins. Pour résumer, si une équipe A gagne cinq (5) buts à un (1) contre une équipe B ; l’équipe A aura droit à quatre (4) points et l’équipe B zéro (0) point. De même si l’équipe A gagne par cinq (5) buts à deux ; l’équipe A empochera trois (3) points et l’équipe B un (1) point. Si l’équipe A gagne par six (6) buts à deux (2) ; l’équipe A aura droit à quatre (4) points et l’équipe B gagne un (1) point. Avec cette nouvelle formule, les équipes pourront se battre encore plus pour marquer des buts pour donner vie au spectacle.

Puisque nous aimons les buts et que nous voulons voir progresser nos équipes, nous pourrons toujours nourrir l’espoir de gagner un point même dans une défaite. De même, l’espoir de gagner quatre points au lieu de trois pourra inciter les joueurs à se défoncer encore plus.

Vive le football et vive le sport pour une jeunesse plus fiable.

Jean Solon Jolicoeur

Pour donner plus d’engouement aux joueurs et au public

Destination Aquin : le sport au rendez-vous2,3, et 4 avril 2015 : Aquin résonnait et le sport était au rendez-vous (photos : Yonel louis)

La formation de basket-ball de Miragoâne remporte la Coupe de la fête patronale d’Aquin en battant celle des Cayes par 48 à 42

Mario Joseph double médaille, champion de natation et de la course bwa fouye encouragé par Margareth Graham et Dr Yves Jean-Bart .

Roseline Dejean , championne de la course bwa fouye dans le cadre de la fête patronale d’Aquin, médaillée par le ministre des Sports. A ses côtés, Manette Jn Claude 2e, et Mme Francknelle Moise 3e.

Une équipe mixte des Tgresses All Stars remporte le trophée aux dépens d’Aquin 2 sets à 1 (25-9, 25-12, 12-25)

8 10 Avril 2015No 1288