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La Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur a créé une communauté «E-commerce» CCI-Ecobiz afin de développer un réseau d'acteurs locaux, de mutualiser les ressources, de permettre aux e-commerçants débutants ou non de rencontrer des professionnels confirmés, de bénéficier d’avisd’experts ainsi que de présenter et valoriser lesmétiers du e-commerce.
Citation preview
lectronique
dans les Alpes-Maritimes
En 2011, la Fédération du e-commerce et de lavente à distance (FEVAD) a estimé que plus de30 millions de Français ont effectué un achat surinternet, soit3 m i l l i o n sd’acheteurs de pluspar rapport à 2010.
Juin 2012
eLe commerce
Jean-François MICHEL
Chargé d’études économiques SIRIUS
Tel 04.93.13.75.35
E-mail [email protected]
www.cote-azur.cci.fr/economie06
Anne LAMICHE
Animatrice de la communauté E-commerce
Tel 04.93.13.74.40
E-mail [email protected]
www.cote-azur-ecobiz.fr
Pour tout renseignement, veuillez contacter
Click and mortar
28 %
Pure players : 72 %
soit 23% de plus qu’en 2010
Dans cet environnement porteur, la Chambre deCommerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur a crééune communauté «E-commerce» CCI-Ecobizafin de développer un réseau d'acteurs locaux, demutualiser les ressources, de permettre aux e-commerçants débutants ou non de rencontrer desprofessionnels confirmés, de bénéficier d’avisd’experts ainsi que de présenter et valoriser lesmétiers du e-commerce.
Pour accompagner le développement de la
Communauté, une étude a été lancée auprès des e-commerçants azuréens par l’observatoireéconomique Sirius de la Chambre de Commerceet d’Industrie Nice Côte d’Azur.
Cette première démarche a permis de mieuxdéfinir le profil, les pratiques, l’activité, l’emploiet d’identifier les difficultés et les attentes des e-commerçants des Alpes-Maritimes.
204 d’entre eux ont répondu à notre enquête (cf.page méthodologie ci-jointe).
En France, le nombre de
sites marchands actifs
est estimé à 100 000
sur la base de
204 e-commerçants
interrogés
Définitions
Pure players : entreprises de production ou de distribution
vendant exclusivement par le canal Internet.
Click and mortar : entreprises utilisant à la fois un point de
vente physique et internet pour la distribution de leurs produits et
services.
204 e-commerçants des Alpes-Maritimes analysés
Repères
37,7 milliards d’euros
ont été dépensés en ligne
Contexte
soit 22% de plus par rapport à 2010
Etude réalisée par l’Observatoire Economique Sirius-CCI / Juin 2012
Technologies du Web : Réseaux sociaux et sites internet
69%
des sites web mis à
jour par le dirigeantchez les «pure players»
69% des entreprises sont présentes sur les réseaux sociaux de type Facebook, Twitter,Linkedin, Google+, etc. 65% d’entre-elles procèdent à l’envoi d’emails marketing. Une minorité, 12%, possèdent une application pour mobile tels que l’Iphone, l’Ipad,les mobiles sous Android, etc...Enfin 9% des e-commerçants interrogés ne font aucune action de marketing en ligne.
77%
des e-commerçantsazuréens sont présentssur les réseaux sociaux
L’emploi
28des e-commerçantsazuréens envisagent de recruter en 2012
%
28% des entreprises envisagent de recruter en 2012 tandis que 70%considèrent que leur effectif restera stable. Elles sont seulement 3% àenvisager de réduire leur effectif en 2012.25% des «click and mortar» contre 10% des «pure players» interrogésont recours à des emplois ponctuels (intérim, CDD,...). 89% des e-commerçants n’ont aucun problème de recrutement. Parmiles 11% ayant des problèmes de recrutement, la moitié peine à trouverle profil adéquat dans le domaine de la communication.
A partir des résultats de l’enquête effectuée dans les Alpes-Maritimes, on estime que les 146 e-commerçants « pure players » comptent 227 emplois,soit en moyenne 1,5 emploi par entreprise. Les 58 «click and mortar» quant à eux comptent 223 emplois, soit 3,8 emplois par entreprise. Les «pure players» sont majoritairement des entreprises de petite taille, le chef d’entreprise étant souvent seul ou avec un seul salarié, tandis queles «click and mortar» sont de plus grande taille et bénéficient d’une implantation physique souvent antérieure à leur présence sur internet.
Perspective d’évolution de l’effectif en 2012
Emploi moyen des e-commerçants
Pratique du E-marketing
En baisse : 3 %
Stable : 70 %
En hausse27 %
Réponses multiples
La mise à jour du site web est effectuéepar le dirigeant chez 77% des «pureplayers» contre 50% chez les «clickand mortar». Les «pure players» sontsouvent des entreprises de petite taille,ainsi le dirigeant met ses propresconnaissances techniques en œuvrepour la mise à jour du site internet.Dans 17% des entreprises «pureplayers» et 42% des «click and mortar»c’est une personne de l’entreprise quieffectue les mises à jour du siteinternet. Enfin, c’est un prestataire deservices qui s’en occupe pour 16% des«pure players» contre 22% des «click and mortar». 45% des e-commerçants ont un site internet en lien avec le système informatique interne de l’entreprise(CRM, ERP,...) permettant de gérer la clientèle, les stocks, les achats ou les ventes.
Mise à jour du site web
1,5chez les «pure players»
emploi enmoyenne 3,8
chez les «click and mortar»
emplois enmoyenne
Etude réalisée par l’Observatoire Economique Sirius-CCI / Juin 2012
Activités, clients et partenaires
22 %22% des e-commerçantsinterrogés sont présents sur lesecteur de l’équipement de lapersonne. 19% d’entre eux lesont dans la culture et les loisirset 17% dans l’équipement de lamaison.
des e-commerçantsazuréens dans le secteurde l’équipement de lapersonne
Activités des e-commerçants
+80des e-commerçantsinterrogés installés
après 2005
%
Date d’installation des e-commerçants
Date de mise en ligne du site internet
des e-commerçants
82% des entreprises interrogées et83% des sites internet ont été créésentre 2006 et 2011. La création de l’entreprise et celledu site ne sont pas toujoursconcomitantes, les «click andmortar» ont en majorité plusieursannées d’existence avant lacréation du site web. En toutelogique, les «pure players» créentmajoritairement leur entreprise etleur site internet simultanément.
84,2% des clients des «pure players» sont desparticuliers et 13,8% des entreprises. 73,3% des clients des «click and mortar» sontdes particuliers contre 24,3% de clientsentreprises. L’implantation physique des «click and mortar»peut expliquer cette différence de 10% en faveurde la clientèle entreprises.
Les particuliers, principale clientèle des e-commerçants azuréens
Composition de la clientèle des «click & mortar»
Composition de la clientèle des «pure players»
Les e-commerçants des Alpes-Maritimes font majoritairement appel àdes prestataires nationaux situés endehors des Alpes-Maritimes et de larégion PACA. En effet, de nombreuses entreprisess’adressent à des hébergeurs ou descréateurs de site web notamment plutôtprésents en région parisienne. Les principaux prestataires des
e-commerçants sont les entreprises de logistique comme La Poste, Fedex, TNT, UPS ou encoreDHL, des hébergeurs tels que OVH ou Hebergement.com ou des solutions complètes de e-commerce comme Wizishop ou encore Web Alliance. Les réponses fournies par les «click and mortar» et les «pure players» sont similaires, les donnéessont donc agrégées.
Localisation des principaux prestataires
30 %
des prestataires des e-commerçants dans les Alpes-Maritimes
11 %
Entre 2006 et 2011 : 82 %
Entre 2000 et 2005
Avant 2000 : 7 %
13 %
Entre 2006 et 2011 : 83 %
Entre 2000et 2005Avant 2000 : 4 %
24,3 %
Secteur public
Entreprises
Particuliers : 73,3 %
2,4 %13,8 %
Secteur publicEntreprises
Particuliers : 84,2 %
2,0 %
Nombre de réponses : 204 Nombre de réponses : 139
Nombre de réponses : 56 Nombre de réponses : 141
* hors AM ** hors PACA et AM
Etude réalisée par l’Observatoire Economique Sirius-CCI / Juin 2012
Difficultés et attentes
53%des e-commerçantsazuréens ont desdifficultés à référencerleur site internet
53% des e-commerçants ont pourprincipale difficulté leréférencement de leur siteinternet. C’est un enjeu stratégique pourles e-commerçants, lesinternautes utilisant courammentles moteurs de recherche (Google,Bing, Yahoo,…) pour trouver lessites marchands, les e-commerçants doivent placer leurs
sites en tête des résultats pour attirer leurs clients. Viennent ensuite le besoin de financement et laproblématique de la communication et du marketing.
63 %
des entreprises enattente de l’échange de
bonnes pratiques
L’échange de bonnes pratiquesest cité comme la premièreattente des e-commerçantsenvers la communauté e-commerce, viennent ensuite ledéveloppement des relationsd’affaires et la participation àdes ateliers et des événements.
Attentes envers la communauté e-commerce
sur la base de 168 réponses
Chiffre d’affairesNote : Le faible nombre de réponses aux questions financières ne permet pas de présenter de données concernant les “click and mortar”, cependant on peut
noter que leurs chiffres d’affaires sont supérieurs à ceux des «pure players».
Le chiffre d’affaires moyen des «pure players» interrogés estde 170 000 € par entreprise et de 110 000 € par emploi. Les chiffres d’affaires des entreprises les plus importantesont tendance à élever la moyenne du chiffre d’affaires des«pure players». Cet effet est visible dans les moyennes deschiffres d’affaires par tranches.Plus d’un quart des «pure players» interrogés ont un chiffred’affaires inférieur à 10000 € et la moyenne de cette trancheest de 2500 €. A l’opposé, 7% ont un chiffre d’affairessupérieur à 500 000 € et ont en moyenne 1 300 000 € dechiffre d’affaires pour cette tranche.
Répartition du chiffre d’affaires des «pure players» par tranche
Répartition géographiquedu CA des «pure players»
Répartition géographiquedu CA des «click & mortar»
Près de 90% du chiffre d’affaires des e-commerçants interrogés sont réalisés enFrance. La répartition n’est pas la même chezles «pure players» et les «click and mortar», lespremiers font 13% de leur chiffre d’affairesdans le département, les seconds 45%. Laprésence des «pure players» uniquement surinternet fait de la France entière, voire au-delà,leur zone de chalandise alors que les «click andmortar» gardent une proximité forte. Cesrésultats corroborent l’importance jouée par lesentreprises de logistiques, citées comme lespremiers prestataires des e-commerçants.
International
France (hors A.M) : 78 %
Alpes-Maritimes
13 %9 % International
France (hors A.M) : 45 %
Alpes-Maritimes
10 % 45 %
2 500 €
33 000 €
220 000 €
1 300 000 €
Chiffre d’affaires moyen par tranche
10%du chiffre d’affairesdes e-commerçantsazuréens réalisés àl’international
Difficultés au développement de l’activité
sur la base de 163 réponses
Etude réalisée par l’Observatoire Economique Sirius-CCI / Juin 2012
Pure players :Entreprises deproduction ou
de distributionvendant exclusi-
vement par le canal Internet.
Click and mortar : Entreprises utilisant à la fois un point devente physique et internet pour la distribution de leurs produitset services.
EDI : Échange de Données Informatisé, est le terme génériquedéfinissant un échange d'informations automatique entre deuxentités à l'aide de messages standardisés, de machine à machine.
E-marketing : Le e-marketing est un ensemble de pratiquesconcurrentielles mises en place par les commerçants afin dedévelopper une activité sur internet, visant à faire la promotionde leurs produits et services.
Webmaster : Un webmestre, webmaster ou administrateur desite est une personne responsable d'un site web, de sa conceptionà sa maintenance.
Hébergeur : Un hébergeur internet (ou hébergeur web) est uneentité ayant pour vocation de mettre à disposition des internautesdes sites web conçus et gérés par des tiers comme les e-commerçants.
ERP : «Enterprise Resource Planning», traduit en français par«progiciel de gestion intégrée» (PGI). L’ERP permetd'homogénéiser le système d'information de l'entreprise avec unoutil unique pour la gestion des achats, des ventes, desstocks, ….
CRM : «Customer Relationship Management», en français«gestion de la relation client» (GRC). Les CRM permettent lamise en place de systèmes de gestion de la relation commercialequ'une entreprise souhaite entretenir avec ses clients.
L’études’appuiesur ladéfinition du
commerceélectronique de
l’OCDE (voir définition). Le ciblage des e-commerçants estdifficile car il n’existe pas d’annuaire ou de code NAF lesrassemblant. Les codes NAF 4791A et B désignant lesactivités de vente à distance ont été utilisés. Ils ne recoupentque partiellement les activités de e-commerce car les e-commerçants peuvent être inscrits sous d’autres codes NAF,s’ils n’ont pas déclaré de changement d’activité ou étenduleur activité sur internet par exemple.
Les principales sources utilisées pour cette étude réalisée dansles Alpes-Maritimes sont la base SIRENE de l’INSEE avec741 entreprises, le Registre du Commerce et des Sociétés(RCS) des Alpes-Maritimes avec 357 entreprises, et par
ailleurs 150 autres entreprises identifiées par des recherchessur internet. En tout 1248 entreprises des Alpes-Maritimesont été recensées comme potentiels e-commerçants.
Après filtrage des différentes sources, 526 entreprises ont étécontactées. Sur les 284 qui ont répondu entre décembre 2011et janvier 2012, 204 entreprises pratiquent effectivement lecommerce électronique selon 2 modèles économiquesmarchands :
- 146 sont des «pure players»,
- 58 sont des «click and mortar».
Ces 2 modèles, sur lesquels porte l’étude, constituent le «frontoffice». Le «back office» est quant à lui formé des nombreuxprestataires que sont les entreprises de logistique et transport,référencement, création de sites, marketing, etc... Le «backoffice» ne fait pas l’objet de cette étude.
Définitionrestreinte ducommerceélectronique ou
e-commerce selonl’OCDE : «Commandes
reçues/passées sur une page Web, sur un extranet et les
autres applications qui fonctionnent sur l’internet, telle que
l’EDI sur l’internet, le minitel sur l’internet ou toute autre
application du Web, indépendamment du mode d’accès au
Web (par exemple un téléphone mobile ou un téléviseur).
Le paiement et la livraison finale des biens et des services
peuvent être effectués en ligne ou hors ligne».
Cible
Définition
Glossaire
Méthodologie