7/24/2019 Le-Courrier-dAlgrie-du-samedi-27-fvrier-2016

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LINFORMATION AU QUOTIDIENQuotidien national dinformation - Prix Algrie 10 DA - France 1 euro

Vendredi 26 - samedi 27 fvrier 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N3653 - 12e anne

AADL 2Le logement plus cher ?

l MOHAMED SALEM OULD SALEK (MAE) :

LE PRSIDENT DE LA RASD, MOHAMED ABDELAZIZ SINSU

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Le pouvoir dclineses grands

chantiers davenir

Une adolescente se donne la mort par pendaison Djebahia

FACE UNE OPPOSITPROFIL BAS

BOUIRA

Aprs avoir, maintesreprises, rassur lessouscripteurs quant auxrumeurs qui ont circul

propos dune ventuelleaugmentation des prix dudeuxime programme deslogements location-VenteAADL 2, le ministre delHabitat, de lUrbanismeet de la Ville, Abdelma- djid Tebboune, sest na- lement rtract en faisantsavoir cette fois-ci que lesprix peuvent tre revus la hausse. Cette ventua- lit n'est pas exclure, adclar ce dernier, avant- hier Alger.

Le Royaume se comportecomme Isral

L es villageoi s de Lahgu ia, relevant de la commune de Djebahia au nord de Bouira, ont plong dans lmoi et la consternation vers la n de la journe de ce mercrediaussitt que l'information faisant tat du suicide dune jeune adolescente a fait le tour du village. La victime de cet acte de dsespoir tait ge de 23 ans, ance unjeune homme du mme village, avec qui elle tait sur le point de se marier. Le corps sans vie de la victime a t dcouvert, vers la n de la journe du mercredi, par unmembre de la famille, pendu une poutre laide dune corde, dans une maison en construc tion ct de la maison familiale. Alert s, les sapeurs-pompier s de Djabahia etles lments de la gendarmerie de la brigade de la mme rgion se sont rendu sur les lieux. Aprs que les lments de la scur it ont procd au constat, les sapeurs-p ompiersont vacu le corps sans me de la dfunte vers la morgue de lEPH de Lakhdaria. Jeudi matin et comme ordonn par le procureur instructeur prs le tribunal de Lakhdaria,le corps a t transfr vers lhpital de Thnia pour les besoins dune autopsie qui dterminera les raisons exactes de la mort. Une enqute a t ouverte par la gendarmerieen vue de dterminer les cir constances exactes du dcs . Soulignons enn que cet acte est le premier du genre a tre signal dans cette paisible localit.

Omar Soualah

Le Maroc ferme toutes

les voies pacif iques

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Vendredi 26 - samedi 27 fvrier 2016 A CTUALIT2

LE PRSIDENT DE LA RASD, MOHAMED ABDELAZIZ SINSURGE :

Le Maroc ferme toutes les voiespacifiques

Le Prsident sahraoui,Mohamed Abdelaziz a

affirm, hier, que 40 ansdexistence de laRpublique arabe

sahraouie dmocratique (RASD) montre que celle-ci

remplit toutes lesconditions dun tat

indpendant lequela t agress par le

Maroc, un tat africain et malheureusement voisin.

E t de poursuivre plusloin, en dclarantque Rabat a fermet ferme toutes les voies paci-fiques a-t-il indiqu,menant au rglement de laquestion sahraouie, sur labase de la lgalit internatio-nale, relative une questionde dcolonisation.

La clbration du quaran-time anniversaire de la pro-clamation de la RASD, le 27fvrier 1976, est loccasion,pour le Prsident sahraouide lancer un message urgent

et important nous a-t-ildclar, hier, au camp derfugis sahraoui, , len-semble de la communautinternationale, les pays la

constituant et les Nationsunies, pour emprunter lamme voie de lUnion afri-caine (UA) dans sa recon-naissance de la RASD. Tellea t la rponse du Prsidentsahraoui, secrtaire gnraldu Front Polisario notrequestion de savoir quellessont la porte et la teneur desfestivits marquant le 40anniversaire de la RASD enmarge de la crmonie offi-cielle daccueil des dlga-tions trangres, dofficiels etde la socit civile, marquepar le salut des units delArme de libration dupeuple sahraoui (ALPS).Pour le SG du Front

Polisario le message essen-tiel est que quarante ans dela RASD montrent que celle-ci remplit toutes les condi-tions dun Etat indpendant

nous a-t-il dclar, et dajou-ter ayant t agress par unautre Etat africain, et mal-heureusement voisin, leMaroc lors de linvasionmilitaire marocaine, en1975, du Sahara occidental.Pour le prsident sahraoui le Maroc ferme toutes lesvoies menant la solution dela question sahraouie sur labase de la Lgalit internatio-nale pour une question dedcolonisation inscrite auxNations unies. Plus explicitesur les entraves du colonisa-teur marocain, pour le rgle-ment pacifique de la ques-tion sahraouie, selon le Droitinternational, le secrtaire

gnral du Front Polisario,dira que le Maroc a ferm laporte du rfrendum, et donccelle du droit international.Ce qui signifie, selon notreinterlocuteur que Rabat ferme ainsi, la porte desngociations sous les aus-pices onusiens et dajouter la fermeture galement desterritoires du Sahara occi-dental aux visites de lenvoypersonnel du secrtaire gn-ral de lONU pour le Saharaoccidental, Christopher Rosset notamment celle de BanKi-Moon, en plus des obser-vateurs trangers a-t-il indi-qu. Donc, poursuit-t-il,dans sa rponse, en affir-mant que le Maroc a et

ferme toutes les portes faceaux efforts et la voie paci-fique, pour le rglement paci-fique de le dcolonisationdu Sahara occidental, Ce quilamne, plus loin soutenir,au regard de des propos pr-cits donc cest la com-munaut internationale das-sumer ses responsabilits prcise le secrtaire gnraldu Front Polisario,, notam-ment, travers, a-t-il pour-suivi par sa reconnaissancede la RASD lance-t-il, comme ce fut le cas, pour laquestion palestinienne aconclu le Prsident sahraoui,Mohamed Abdelaziz.

K.B.

De notre envoyespciale aux camps des

rfugis sahraouis, Rabouni,

Smara et Tindouf Karima Bennour

MOHAMED SALEMOULD SALEK (MAE) :

Le Maroc secomporte comme

IsralE

n marge de la crmonie daccueildes dlgations officielles dtats

et de membres de la socit civilevenus de part le monde, hier, auxcamps des rfugis sahraouis, Rabouni,pour prendre part, aujourdhui, Dakhla, la clbration officielle du40eme anniversaire de la RASD, lechef de la diplomatie sahraoui,Mohamed Salem Ould Salek a bienvoulu rpondre nos questions.

-Le Maroc persiste faire fi de lalgalit internationale pour lerglement de la questionsahraouie ?

-Tout le monde ne reconnat pas lasouverainet du Maroc sur le Saharaoccidental, et il va de soi que le Marocva droit au mur, la fin, dans sa colo-nisation des territoires sahraouis. Cestpourquoi nous disons quil est tempsque le Maroc se ressaisit et revient laraison, et accepte dappliquer avecnous, les Sahraouis, ce quil a signdment sous les auspices des Nationsunies (ONU) et lUnion africaine (UA)cest pour cette raison dailleurs que leMaroc se trouve la mme placequoccupait lAfrique du Sud, dutemps de lApartheid, le Maroc est leseul pays africain ntant pas membrede lUA.

- Il y a des informations qui font tat de deux tapes de la visite

prvue du SG de lONU au Saharaoccidental, lune en mars, et laseconde en juillet ? quen est-il au

juste ?-Le secrtaire gnral de lOnu, BanKi-Moon est bloqu dans sa missionsur le Sahara occidental, depuis huitmois, et lorganisation onusienne estentrain de ngocier avec le Maroc, surune date, et chaque fois, le Marocavance sur une autre date et se dsen-gage par la suite. Ce qui bloque la mis-sion du SG de lOnu relative sa visiteau Sahara occidental, le colonisateurmarocain se comporte comme Isral,Loccupant marocain exploite illgale-ment les ressources naturelles dupeuple sahraoui, commis des crimesde guerre et contre lhumanit contreles Sahraouis et le Maroc a et continuedinonder toute la rgion maghrbineet africaine de drogue. Et selon les

dernires statistiques est le premierexportateur de terroristes, des 25milles terroristes sur le plan interna-tional, rpertoris par les Nations unieset les agences spcialises, 14% ce sontdes Marocains.

-Quattendez-vous du prochainrapport du SG de lONU sur leSahara occidental quil prsenteraau Conseil de scurit.

-Nous attendons non pas avril,nous attendons depuis longtemps queles Nations unies assument leur res-ponsabilits. LONU a sa mission auSahara occidental, savoir la missiondes Nations unies pour un rfrendumau Sahara occidental (MINURSO).Alors il faut que le rfrendum soitorganis. Le message du 14e congrsdu Front Polisario, est clair, si lesNations unies navancent pas le peuplesahraoui, lui va avancer. Et la prsenceaujourdhui, ici, comme vous voyez,des units de lArme de libration dupeuple sahraoui, cest pour prouverque nous sommes disposs reprendrenotre pays, le Sahara occidental.

K.B.

ARRIVE DEUXIME AU SAHARA-MARATHON

Le soutien dAnne la cause sahraouieA nne Trinkel, une parisienne qui adcroch, la deuxime place auSahara-Marathon, dans sa16em dition, qua abrit le camp desrfugis sahraouis, Smara, mardi der-nier, concidant avec la clbration du40eme anniversaire de la proclamationle 27 fvrier 1976, de la Rpubliquearabe sahraouie dmocratique (RASD),et la campagne internationale en cours,pour un rfrendum au Sahara occiden-tal. Membre de la Fdration sportivede la capitale franaise, Paris, la FSJT),dans ce bref entretien, quelle nous a

accord, en marge de la crmonie d'an-nonce des rsultats du dit Marathon,mercredi dernier, Anne parle de lim-portance de cette manifestation sportiveinternationale de solidarit avec lepeuple sahraoui, qui , selon Anne, enre-gistre de plus en plus dadhsion. Poursa troisime participation, Anne na pasmanqu dappeler, cette occasion, davantage defforts consentir, endirection de lONU, pour que celle-ciassume ses engagements tous lesniveaux, en direction du peuple sah-raoui.

-Le Courrier dAlgrie : Flicitationsdabord pour avoir dcroch ladeuxime place , et que pouvez-vous nous dire, sur le Sahara-

Marathon, qui est porteur de messa- ge fort, savoir celui de laCampagne internationale pour unrfrendum maintenant au Saharaoccidental ?

-Anne : Loccasion de rencontrerbeaucoup de monde de diffrents hori-zons, et il sagit, il faut le souligner,quand mme, du Sahara-Marathon,une manifestation sportive, en solidari-

t avec le peuple sahraoui.Lorganisation et les conditions de cette16eme dition du Sahara-Marathon, meconcernant, je suis ma troisime par-ticipation, sont au top et a se passe trsbien. Pour mon cas, je viens dans lecadre des activits de la FSJT, cest unefdration sportive en France, nousavons des projets avec bon nombre depays, notamment avec les Palestiniens.Depuis deux ans, nous essayons de tra-vailler ici, dans les camps des rfugissahraouis pour dvelopper lanimationsportive dans les Ecoles et la formationde professeurs de sport (PES). Doncdu coup on essaie de faire les choses enmme temps, notamment le montagede projets avec les sahraouis et puis-quon est l, participer ce mouvementinternational de soutien au peuple sah-raoui, travers le Sahara-Marathon,lequel enregistre une forte participationde personnes venant de diffrentesrgions du monde.

-Est-ce aussi par lactivit sportiveet notamment par la participation,la vtre et celle des autres, auSahara-Marathon, outre que vousmanifestez par l votre solidarit au

peuple sahraoui, cest aussi unmessage que vous lancez la com-munaut internationale ?

- Bien sr. Au sein de la Fdration desport, laquelle je fais partie, on pensequ partir du moment ou un enfant quijoue, cest un enfant qui rit, et voil tra-vers le sport on ouvre des horizons poursupporter les conditions qui sont propres

aux rfugis, en fait on essaie dapporternotre aide selon les capacits dont nousdisposons et par notre savoir-faire . Pournous cest avec et par des activits phy-siques aussi, que nous pensons que cestimportant de manifester notre solidarit etsoutien aux rfugis et au peuple sahraoui, en gnral, ce qui constitue aussi un mes-sage la communaut internationale.

-Un message pour lapplication duDroit international au Sahara occi-dental, la seule voie mme demettre un terme aux souffrances,depuis plus de quarante ans du

peuple sahraoui ?- Cest vrai par apport aux Nations-

unies, voil je dirais, quil faudrait que cetteInstitution internationale prenne des dci-sions qui ne soient, pas uniquementdordre politique, que lONU aide les rfu-gis avec galit, il ny a pas de raisonsquau niveau des camps des rfugis sah-raouis il ny a que les besoins primaires quisoient satisfaits. Et il fait quelle uvredavantage selon le droit international,pour que le peuple sahraoui puisse vivrelibre, et ce propos, il faut consentir plusdefforts, je pense.

K.B.

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D R

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L e C o u r r

i e r

d A l g r i e

Mohamed Abdelaziz, Prsident sahraoui

Anne Trinkel

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FACE UNE OPPOSITION AU PROFIL BAS

Le pouvoir dcline ses grandschantiers davenir

Ladoption, le 7 fvrier dernier, par le Parlement,de la nouvelle Constitution

semble fonctionner, pour le pouvoir, comme un

signal annonant le lancement de vastes

chantiers; dans le domaine conomique

essentiellement.

D epuis cet vnement,dcri par loppositionou, du moins, par sapartie la plus radicale regroupeau sein de lICSO (Instance deconcertation et de suivi de lop-

position), mais fortement salupar le pouvoir et les partis quilui sont proches, un certainnombre de faits et de dclara-tions sont venus le confirmer eneffet. Et ce, de la manire la plusautorise qui soit : leurs prota-gonistes, pour nous en tenir trois dentre eux survenus dansle courant de la semaine cou-le, tant le prsident de laRpublique lui-mme et unepersonnalit nationale connuepour sa proximit assume aveclui et, partant, avec le pouvoirquil incarne ; Abdelmadjid SidiSad, secrtaire gnral delUGTA, pour ne pas le nom-mer. Pour nombre dobserva-teurs de la scne politiquenationale, en effet, les directivesdonnes par le premier lors dela runion tenue le lundi 22fvrier, dun conseil ministrielrestreint consacr la poli-tique nationale dans le domainedu gaz , et les affirmationscontenues dans le message quila adress la Centrale UGTA loccasion du 60me anniversai-re de sa cration et aux tra-vailleurs algriens en comm-moration du 45me de la natio-nalisation des hydrocarbures, etlannonce, par le second, dunehausse prochaine des salairesdes fonctionnaires relevant de laFonction publique ne peuventavoir dautre signification quecelle du signal prcit. Un signalqui a tout lair de laisser sansvoix ladite opposition. Prompte,il y a peu, ragir pour bien vi-demment les critiquer, toutfait et dclaration du premiermagistrat du pays, elle na,trangement toujours pas ragi ces dernires dclarations ;directives donnes lors de larunion, lundi dernier, ducomit ministriel restreint surle gaz, et affirmations contenuesdans le message du 24 fvrier,sentend. Bien mieux, elle sesttout aussi trangement abste-nue, du moins, jusqu lheureo nous mettions sous presse ce qui est dj un temps assezlong pour une opposition qui ahabitu lopinion publique ragir des vnements de

moindre importance au quartde tour - de faire le moindrecommentaire sur lannonce dusecrtaire gnral de lUGTA.Un silence dautant plus intri-gant, pour les mmes observa-teurs, que ce dernier est,aujourdhui, assez srieusementcontest au sein de lorganisa-tion dont il tient fermement les

rnes depuis 1997; anne delassassinat, par des terroristes,de Abdelhak Benhamouda sonillustre prdcesseur. Est-ce dire que lopposition a prisconscience de la vacuit de sescritiques tout bout de champde tout ce qui mane du pou-voir et de ses soutiens ? Toutporte le croire. Surtout que lesdernires dclarations du prsi-dent de la Rpublique et la der-nire annonce de Sidi Sad sonttout, sauf dpourvues dimpor-tance. Tant les premires augu-rent dun avenir prometteurpour lconomie du pays : lesdirectives quil a donnes pour,dun ct, relancer et intensi-fier la prospection des res-sources en gaz naturel et

amliorer les capacits de pro-duction des gisements dj encours dexploitation , et, delautre, faire des nergiesrenouvelables une prioritnationale ; les chiffres astrono-miques, il faut le dire, quil acommuniqus pour quantifieret leffort financier 120 mil-liards de dollars - que consenti-ra ltat dans les quinze pro-chaines annes pour dvelopperla seule filire des nergiesrenouvelables, et les retombesen termes de cration demploi

300 000 postes le seront - que

cet effort induira ; et sa raffir-mation du choix irrversible delEtat algrien pour une poli-tique de linvestissement audtriment de celle de la privati-sation, ne pouvant qualler dansce sens. Et tant les secondessont rvlatrices de la volontdes pouvoirs publics-il est eneffet difficile dadmettre que lesecrtaire gnral de lUGTAait pu annoncer une augmenta-tion prochaine des salaires dansla Fonction publique sans quilen ait t au pralable autoris de ne pas abandonner la poli-

tique sociale qui depuis lInd-pendance, est une constantepolitique nationale . Daucunsnhsitent pas affirmer quelaudience que le prsidentBouteflika a accorde, le 24 dece mois Sidi Sad avait, entremessages, pour objectif de raf-firmer cette volont. Ce lau-gure dun avenir prometteurpour lconomie nationale et laraffirmation du caractresocial de lEtat quoi loppo-sition ne pouvait aucunement,sous peine de se djuger totale-ment, pour ne pas dire irrm-

diablement, auprs dune opi-nion publique trs cheval surtout ce qui touche la stabilitdu pays, dont la bonne santconomique est un des l-ments incontournables, soppo-ser frontalement. Do, lvi-dence, le profil bas quelle aadopt ces derniers temps ; unprofil qui contraste fortementavec lattitude qui tait la sienneil y a peu. Et qui la poussait exiger, ni plus ni moins, que ledpart du systme. Pour lesmmes observateurs, le prsenteffacement de lopposition estgalement rvlateur de sonmanque criant de ralisme poli-tique.

Et, par ricochet, son amateu-risme en la matire. Deux

choses qui lont pousse pr-sumer de ses forces. Et, partant, sous-estimer celles du pouvoir grer au mieux la passe diffici-le que traverse le pays ; non pasdepuis la chute drastique desprix du ptrole mais, plutt,depuis lavnement, en 2011,du funeste printemps arabe .Un pouvoir qui, ce faisant vientde confirmer quil est matre dujeu politique auquel il impliquele rythme qui lui sied. Et auquellopposition a, lvidence, dumal sadapter.

Mourad Bendris

NERGIES RENOUVELABLES

Impliquer le priv dans la scuritnergtiqueI l faut l'adhsion des investisseurs privsnationaux et trangers pour contribuer la concrtisation des objectifs assi-gns au Programme national de dveloppe-ment des nergies renouvelables (Pnder), aindiqu l'APS le directeur du Centre dedveloppement des nergies renouvelables(Cder), Noureddine Yassa.

La dclaration de ce responsable estintervenue la suite des directives du Chef de l'tat lors du dernier conseil desministres, pour la poursuite et la dynamisa-tion du programme en question, souli-gnant qu'il doit tre considr comme une"priorit nationale", en vue de renforcer lascurit nergtique.

Dans ce sens, le directeur du Cder aappel les pouvoirs publics encourager et accompagner cette adhsion en soute-nant les investisseurs par des mesures inci-tatives aux activits de production et dedistribution d'nergie non fossile. Cesmesures, prne-t-il, devraient touchertoute la chane de l'industrie du renouve-lable en allant de la conception du projetjusqu' la connexion des installations deproduction au rseau national de distribu-tion.

Pour Yassa, il y a l une ncessit d'int-grer les nergies renouvelables et d'intro-duire le concept de l'efficacit et de l'co-nomie nergtique dans tous les secteursd'activit. Il cite, entre autres, le secteur del'agriculture, qui doit profiter du photovol-taque dans la production de l'lectricit etdans l'irrigation. Il s'agit aussi du secteurde l'industrie qui peut contribuer l'mer-gence d'une filire nationale de fabricationet de maintenance d'quipements et solu-tions de production d'nergie renouve-lable, ainsi que du secteur des transports travers l'encouragement de l'usage des car-burants propres ou encore de l'habitat parle biais de lisolation thermique.

Pour le premier responsable du Cder, le

dploiement des nergies renouvelables etde l'efficacit nergtique permettra dediversifier le bouquet nergtique de l'Al-grie et, de surcrot, de renforcer la scur itnergtique du pays long terme et demaintenir ses engagements contractuelsenvers ses partenaires en termes d'approvi-sionnement de ptrole et de gaz.

Le Programme national de dveloppe-ment des nergies renouvelables, adoptpar le Gouvernement en 2011 et actualisen mai 2015, prvoit une production d'ici 2030 de 22.000 MW d'lectricit de sourcerenouvelable, notamment solaire et olien-ne, destine au march intrieur, en plusde 10.000 MW supplmentaires expor-ter, rappelle-t-on. Ce qui correspond 27% de la production globale d'lectricitd'ici 2030 et le double de la capacitactuelle du parc national de productiond'lectricit.

Il prvoit galement la rationalisation dela consommation dnergie, sachant queles pouvoirs publics se sont fixs commeobjectif de raliser un gain financier de 42milliards de dollars l'horizon 2030 avecune rduction de 9% de la consommationd'nergie la faveur de la mise en u vre duprogramme national de dveloppement del'efficacit nergtique. De mme, la miseen uvre de ce programme conduira,notamment, l'isolation thermique de100.000 logements par an, ainsi qu' laconversion au GPL de plus d'un million devhicules particuliers et de plus de 20.000autobus, en mme temps que seront crs

plus de 180.000 emplois.Le recours lex-ploitation de ce type dnergie a galementt prconis par dautres experts linstarde Abdelmadjid Attar, ancien P-DG deSonatrach, qui affirme ce propos que "lesrserves nergtiques de lAlgrie vontspuiser dici 25 ans". Selon lui, lAlgriesera oblige de rduire ses exportations enhydrocarbures ds 2019-2022 en raison dela demande domestique croissante, si elle

ninvestit pas dans dautres sources dner-gie. En outre, le gaz de schiste ne pourrarpondre la demande nergtique lho-rizon 2030 eu gard aux investissementsnormes ncessaires.Or en dpit de toutesces directives et ces bonnes volonts notrepays est encore loin dans ce domaine. Eneffet, selon Smail Amzal, directeur de len-treprise 2S Energie Solaire, spcialisedans linstallation de panneaux photovol-taques "lnergie solaire fait ses premierspas en Algrie et a besoin dtre soutenue,pour raliser le passage aux nergiespropres". Il a estim que pour faciliter cettetransition "il faut aller vers linstaurationde la culture du photovoltaque solaire oude lolien, chez le citoyen, ainsi que lasubvention des installations photovol-taques". En termes davantages, il avanceque pour lquipement dun appartementstandard avec cette technologie, le prix estpass de 700.000 DA 350.000 DA. titrede comparaison des pays europens bn-ficiant dun taux densoleillement infrieurde celui de lAlgrie, en profite beaucoupplus. En Allemagne, la filire photovol-taque elle seule, limite au dpart, afourni environ 7 % de ses besoins en lec-tricit sur la priode 2013-14 et permetden fournir un peu plus aujourdhui.Enfin, selon Abderrahmane Mebtoul,expert en management stratgique le dfimajeur pour lAlgrie est le montant delinvestissement public consacr la rali-sation de son programme de dveloppe-ment des nergies renouvelables, lchance 2030. Il tait au dpart fix 60milliards de dollars slvera, selon leministre de lnergie, 100 milliards dedollars portant ainsi la capacit 36.000Mgawatts. Lexpert qui sinterroge sur lescapacits financires et la matrise techno-logique en Algrie prconise la ralisationde ce projet grandiose dans le cadre de lin-tgration du Maghreb.

Lyes Azizi / APS

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D R Abdelaziz Bouteflika,

Prsident de la Rpublique.

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ABDELMADJID MENASRA, PRESIDENT DU FRONT DU CHANGEMENT :

Cesser dapprhender le jeune commeun fardeau

- Le Courrier dAlgrie :

quels sont les objectifsderrire linstallation deConseil consultatif duForum de la jeunesse ?

- Abdelmadjid Menasra :On peut en citer sept. Le pre-mier est de redonner confian-ce aux jeunes en leurs proprespersonnes, et ce en cessant leur gard les politiques dex-clusion, paternalistes, tut-laires. Le deuxime est de cor-riger la notion de jeunes vis--vis du pouvoir, excutif et lu ;le pouvoir doit cesser de consi-drer les jeunes comme un far-deau quil doit supporter, dansles programmes dhabitat, sco-laire, universitaire et demploi.

Le troisime point est de pro-tger la jeunesse contre lesrelents de violence, dextr-misme et de harga. Le pouvoirde Daesh est peu prsent enmilieu algrien par rapport ceux de Libye et autrescontres musulmanes ; on doitpersvrer dans cettedmarche. Relever le taux departicipation des jeunes danslorganique et les instances dedcision du parti, pouratteindre celui que cette cat-gorie reprsente dans la popu-lation globale du pays. Il fautque les personnes ges entre15 et 60 ans constitue 60% dela population globale, alorsque celles ges entre 15 et 35ans en constitue 40%. Le cin-quime point vise la qualifica-tion et la formation desjeunes. Le sixime est li lafixation du taux de participa-tion des listes lectorales, afinde le responsabiliser encoredans la contribution lessorde la Nation. Relever le quotades jeunes dans les Institu-tions de lEtat, notammentdans les postes hirarchiques,est le septime et dernierpoint. On peut aussi soulignerque le jeune doit tre politis,do notre intention de faireadhrer nos jeunes au Conseilsuprieur de la jeunesse,rcemment constitutionnalismais en attente dune assiserglementaire plus visible.

Car, il ne sert rien de fairedes associations des faire-valoir qui cautionnent la poli-tique du pays. Certes dans unpays o la hirarchie ge estune base jeune, un creusetdavantage exacerb par lesingalits sociales, il est diffici-le de se frayer un chemin dansle gotha des grands. La jeunes-se est une nergie qui devientproductive ou dmolisseuseselon lusage quon en fait.

- Dans le dernier discoursadress la Nation, loccasion du 24 fvrier,Bouteflika met fin auxspculations, en nonant un NON pour la

privatis ation, et un OUI pour linve stisse ment.Votre avis l-dessus.

-Le malheur nest pas dansla privatisation, mais dans lamanire dont elle se fait. Elle arussi dans des cas et a choudans dautres. La privatisationdoit tre perue comme unerestructuration conomique

de quelques entits, mais non

comme une manire, pourlEtat, de sen dbarrasser.Des mcanismes scientifiquesdoivent y veiller ce quelle nesoit pas synonyme de vente, et la faveur desquels, le privprouverait sa force de crateurde richesses, de porteur detechnologie et de gnrateurdemplois. En plus, on ne peuttout privatiser. Je suis pourque Sonatrach, titredexemple, soit maintenuesous le giron de lEtat. Mais,aussi, quon a peur de cderune simple briqueterie, l, onaurait vers dans la phobie detout perdre au motif de prser-ver nos ressources nationales !En ce qui concerne linvestis-

sement, pour que celui-ci soitvraiment porteur des objectifsqui en font son essence, il fautquil ne se base pas, unique-ment, sur des slogans, deslois, mais davantage sur lactede d-bureaucratiser , etpartant, de rendre le climatdes affaires plus attractif. Uneadministration qui nest pasenvieuse envers le de linves-tisseur est une donne qui doitbannie des pratiques de celle-ci. Sans lutte relle contre lacorruption et leve de lem-bargo bureaucratique, il nepeut y avoir de privatisationrussie et dinvestissementconstructeur dEconomienationale. Car, il ne faut,aussi, se leurrer, la lutte quemne actuellement le pouvoir

est disproportionne, notam-

ment dans les termes de len-qute mene ou les jugementsrendus, par rapport lam-pleur des dgts occasionns.Les affaires Khalifa et Sona-trach II en sont lillustration laplus difiante.

- Vous plaidez pour desministres non partisans,seule garantie, vos yeux,de la transparence deslections, alors que Sahli,qui ne fait pas partie delopposition, lui, prconisele contraire, au motif dedoter le gouvernement debase politique. Quel est votre avis ?

-On ne parlait pas de la

mme chose. Moi je visaisessentiellement les ministresqui ont un lien trs troit avecles prparatifs des lections. la condition galement queleur statut de non-partisansoit dans un gouvernementdunit nationale. Une exp-rience sous lre de Zeroual at fructueuse, la faveur delaquelle Hamdani a remplacOuyahia, et Sellal a tnomm tte de lintrieur,Rahabi, la communication,etc. Sinon pour les autres por-tefeuilles ministriels, je nesuis pas contre le fait que leursdtenteurs soient partisans.

-Des conomistes prconi sent la val orisatio ndes comptences et les

ressources hors-

Hydrocarbures ?-Le phosphate, la pomme

de terre, sont autant de cr-neaux prsents comme alter-native. Impossible. Quellessont leurs productions respec-tives pour quils en soientdcrits ainsi ? Investir danslhomme, notamment le jeune,oui a peut ltre. Lenseigne-ment, la formation des jeunes,on peut en miser. Donner lachance aux jeunes, cessons deconfier tout aux trangers. Lebtiment est confi des Chi-nois, des Turcs. Lagricultureest dvolu aux Marocains danslOuest du pays.

Industrie gazire, la grandemcanique, les mines, le texti-

le, sont autant de crneaux leministre de lIndustrie et desMines, Abdeslam Bouchoua-reb, na cess de prsentercomme ceux devant nousassurer le bon vers lEconomiehors-Hydrocarbures. Vous quia avez t ministre de lIndus-trie et la

Restru cturati on dan s le gouvern ement deBenbitour, Etes-vousdaccord ?

-Ce nest pas vrai, un dr-glement dans les stratgies, legouvernement nen a aucune.Au risque de me rpter, ilfaut investir, lever lembargobureaucratique, encourager lemarch, en y mettant lesmesures appropries. Le

ministre ne cesse, dailleurs,

de refaire, chaque remanie-ment le touchant, les stratgieset les caps.

-Mazafran II ce sera le 27 mars. De lavisdobservateurs de la scne

politiqu e, il aurait fallu faire le bi lan d u pr emier,ngatif aux yeux dequelques-uns, avant de

passer l tape suivante .-Lopposition na pas

chou, car elle nest quuneforce de propositions, cest lEtat de les excuter. Enrevanche, la priorit essentiel-le tait de souder les liens,nous avons russi. Mazafran Ien est la preuve : il a accouch

de lInstance de concertationet de suivi de lopposition,OCSO, qui regroupe une dou-zaine de partis politiques.Deuximement, lobjectif futur est de russir la transi-tion dmocratique, transpa-rence des lections, il ne fautpas cder. Au moins, attnuerde lampleur du truquage envogue.

-Si on vous propose un poste dans le fu tur gouverne ment. Lequel prfre riez- vous ?

-La question ne sest paspose. La priorit est ddifierun gouvernement dunitnationale, que jy sois ou non.

Zaid Zoheir

E N T R E T

I E N

REUNION, DEMAIN, DU BP DU FLN

Sortie trs attendue de SadaniL e FLN (Front de libration nationa-le) organisera, demain dimanche,deux rencontres inscrites au menude son agenda partisan. Dabord, il y a leregroupement des jeunes tudiants duparti, devant se tenir la mutuelle deZralda, dans la matine de cette journe.Ensuite, il yaura la runion du bureaupolitique qui sen suivra.

Celle-ci se tiendra Hydra, au sigenational du mme parti. Elle sera prsidepar Amar Sadani, lequel leader politiquefera de sa rapparition publique une occa-sion pour discourir autour de ces ren-contres. Le chef du FLN aura aussi vo-quer les questions rcentes qui animent lascne politique nationale. En effet, ren-trant dans le cadre du rajeunissement duparti et de son redploiement sur len-semble du territoire national, le regroupe-ment de la jeune gnration FLN issue dumilieu universitaire, interviendra en prvi-sion de la prparation de son prochaincongrs, prvu durant le deuximesemestre de lanne en cours. Il est clairque cette rencontre vise par son objectif dinjecter du sang neuf dans les rangs duvieux parti. Ce qui ne serait possible sanspasser par la frange estudiantine, quidemeure indispensable toute politiquevisant la rnovation des instances et desstructures dun parti politique, ds lorsque les tudiants, faut-il le dire, reprsen-

tent aussi bien une force de changementque celle dune capacit de mobilisation.Do, deux facteurs dterminants dans lavie dune organisation politique.Dailleurs, cest devenu presque un fait envogue chez bon nombre de formationspolitiques, aussi jeunes que vieilles, quitendent de plus en plus accorder un int-rt soutenu leurs jeunes militants et leurssympathisants. Une conception base de

laquelle, des partis nont pas manqu delancer des structures juvniles appendicesau parti-mre, mme de former des par-tisans susceptibles de reprendre le flam-beau de leurs tnors. Aussi, il est vis parune telle initiative en cours, de prparerdes cadres en mesure de concourir aux res-ponsabilits politiques et de postuler auxcharges lectives futures.

Ceci dit, le FLN qui prtend tre audessus de tous, ne fait pas exception largle, dautant plus que lors de son 10econgrs, tenu en mai 2015, sest-il fixcomme objectif, parmi tant dautres,doprer un large rajeunissement dans sesrangs. Ce qui est en soit logique, pour unparti trane-la-patte, vieux de plus de 60ans. Pour ce qui est de laspect organisa-tionnel, cette rencontre sera organise auniveau de la mutuelle gnrale des mat-riaux de construction de Zralda, et ellesera tenue sous la houlette de Boudiaf Abdellatif, membre du BP charg de lajeunesse et des tudiants. Elle regrouperatrois dlgus, dont un lment fmininfigurant parmi les participants issus detoutes les mouhafadha FLN, apprend-t-onauprs de ce responsable. Cest Amar Sa-dani lui-mme qui va procder louvertu-re des travaux de cette rencontre. Visible-ment, le patron de lex-parti unique inter-viendra pour sensibiliser ses jeunes bou-geons simbiber des idaux du FLN et

dintgrer les diffrentes responsabilits deses rangs, mme datteindre les objectifsviss par les rsolutions du derniercongrs. Ce qui est, au demeurant, uncoup dpe dans leau, puisque prs dunan aprs stre engag rajeunir ses rangs,le FLN trouve toujours sa tte les ancienscaciques, hormis quelques rares nouveauxnoms qui ont t promus aux hautes ins-tances hirarchiques. ce vritable casse

tte non encore rsolu, sajoute lautrecouac inhrent la reprsentation de lagent fminine dans ses structures. En effet,la quote-par t des femmes demeure endea de la mise longtemps mise en avant etchante par la direction politique. Sagis-sant du rajeunissement du parti, il faut direque les rsistances exprimes par les hi-rarques et les vieux cadres du FLN seposent avec acuit Sadani, qui na passu trouver, jusque-l, lalchimie parfaitesusceptible de dpasser ce complexe et dese surpasser de cette contrainte majeure.Ce ne seront certainement pas les seulssujets qui seront abords par lhomme duFLN. En effet, dans laprs-midi de cettejourne, le mme responsable politique estattendu pour sexprimer au sujet des ques-tions prminentes de la scne politique. se rfrer aux derniers dveloppements encours, Sadani reviendra sur la lancinantequestion en rapport avec la cration pr-tendue en France, dune structure diteFLN-Bis.

En effet, linformation rvle puisreprise par plusieurs organes mdiatiquesnationaux, a cr un vritable buzz, qui napas manqu de faire ragir la direction duparti. En dniant tout droit aux auteursdune telle dmarche de le reprsenter, deparler en son nom ou dutiliser son sigle, leFLN accuse ces partisans de faux etusage de faux ou encore descroquerie

politique. Interrog mercredi dernier, lissue de la rencontre organise par lUG-TA aux Palais des nations (Club des Pins),Sadani pense quil sagit dune attaquevisant son parti. Plus au-del, il sagit selonlui dun complot foment pour dstabili-ser le FLN, a-t-il estim sans prciser lestenants et les aboutissants dans cette affai-re.

Farid Guellil

7/24/2019 Le-Courrier-dAlgrie-du-samedi-27-fvrier-2016

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5Vendredi 26- samedi 27 fvrier 2016-- A CTUALIT

Aprs avoir, maintes reprises,rassurer les souscripteurs quant aux

rumeurs qui ont circul proposdune ventuelle augmentation desprix du deuxime programme deslogements location-Vente AADL 2,

le ministre de lHabitat, de lUrbanisme et de la Ville,

Abdelmadjid Tebboune, sest finalement rtract en faisant savoir

cette fois-ci que les prix peuvent tre revus la hausse. Cette

ventualit n'est pas exclure, adclar le ministre de l'Habitat, de

l'Urbanisme et de la Ville,Abdelmadjid Tebboune avant-hier

Alger.

L a hausse des prix des logementsn'est pas l'ordre du jour etaucune dcision n'a t prisedans ce sens, mais cette question n'est pas exclure concernant les souscripteurs auprogramme AADL2 , a indiqu leministre, rapporte l'Agence de presse alg-rienne (APS). Pas de prcisions pour l'heu-re sur le montant que les futurs acqureursdevront payer mais une chose est sre, siune telle dcision venait tre prise, lahausse oscillerait entre 5% et 10% , a faitsavoir le premier responsable du dparte-ment du logement. M. Tebboune a rap-pel, dans la perspective de rassurer lessouscripteurs, que l'Etat prenait actuelle-ment en charge 50% du cot de ralisationdes logements selon la formule location-vente supervise par l'Agence nationale dedveloppement et d'amlioration du Loge-ment AADL . Les raisons lorigine decette rvision la hausse ont trait aux prixdes matires premires du foncier et laspculation. Aussi, mme si rien nest offi-ciel, le ministre tient nanmoins prparerle terrain, essentiellement, si les prix duptrole resteront aussi bas, ce qui se rper-cutera sur les budgets allous la ralisa-

tion de ces logements. Il faut le dire, on atendance minimiser laide de lEtat en cequi concerne la formule location-venteAADL. Toutefois, le ministre a apportune bonne nouvelle pour les souscripteursau programme AADL1. En effet, selon lui,une dcision officielle a t prise pour lemaintien des prix proposs, soit 2.100.000de dinars pour un F3 et 2.700.000 dedinars pour un F4. Par ailleurs, les chiffresprsents au ministre sont plutt positifs.En effet, selon l'expos prsent locca-sion de sa visite d'inspection de nombre deprojets relevant de son secteur dans lawilaya d'Alger que 91.500 logements sontactuellement en cours de ralisation selonla formule location-vente Alger, avec destaux d'avancement variables. Une choseest sre, en juin prochain l'AADL proc-dera la remise des clefs de 1.200 loge-ments Djenane Sfari et de 1.200 autreslogements Ouled Fayet au profit dessouscripteurs aux programmes 2001-2002qui ont commenc recevoir leurs dci-sions de pr-affectation partir du 8fvrier, a fait savoir le ministre. 300 autresunits seront distribues d'ici la fin de l'an-ne Ouled Fayet et Djenane Sfari o lestravaux de voirie connaissent un avance-ment sensible. M. Tebboune a insist sur

l'impratif d'entamer les travaux d'amna-gement et de voirie paralllement la rali-sation des logements pour rduire les dlaisde rception des projets.

REMISE DES DCISIONSDE PR-AFFECTATION LPP

PARTIR DU 15 MARSDautre part, sagissant de lautre for-

mule daide au logement, savoir le loge-ment promotionnel public (LPP), leministre a mis un terme au suspens enassurant que les souscripteurs auront leursdcisions de pr-affectation partir du 15mars prochain. Il dira, ce propos, que les dcisions de pr-affectation devaienttre remises aux souscripteurs au program-me LPP en dcembre 2015, cependantcertaines donnes nous ont contraint reporter cette opration , ajoutant que cela se fera le 15 mars , a-t-il expliqu.Concernant, la trs controverse question

du prix dfinitif des logements LPP, leministre a assur quil serait valu sur labase du prix du mtre carr, soit 95.000DA, sachant que la superficie dun F3 avoi-sine les 75 m contre 100 m pour F4 et120 m pour un F5.

Lamia Boufassa

P lus de 170.000 nou-veaux stagiaires, toustypes confondus, rejoin-

draient les tablissements deformation en prvision de larentre professionnelle, ses-sion fvrier 2016, qui dbute-ra demain, annonce le ministredu secteur Mohamed Mebar-ki. La rentre de la formationprofessionnelle sera marquecette anne par le renforce-ment de la formation dans lesfilires caractre prioritaire savoir, l'agriculture, l'agro-ali-mentaire, l'industrie et le tou-risme, souligne-t-il. Les ins-criptions qui ont dbut le 20fvrier en cours ont t prolon-ges au 6 mars prochain pourdonner la chance aux jeunesdsireux de suivre une forma-tion dans les diffrents tablis-sements relevant du secteur, a

dclar le ministre, jeudi der-nier au Forum du quotidien ElMoudjahid. Dans le souci defaire de cette rentre une rus-site, tous les moyens ont tmobiliss dont plus de 1.230tablissements de formationauxquels 10 nouvelles struc-tures ont t ajoutes outre25.000 formateurs, a-t-il ind i-

qu, prcisant que le program-me de formation prvoit pourcette session 282 spcialitscouvrant 22 branches profes-sionnelles introduites dans lanomenclature des spcialitsde la formation professionnellequi seront sanctionnes par undiplme de formation et plusde 112 spcialits portant surles formations qualificativesprimaires court terme sanc-tionnes par un diplme dequalification. Le secteuruvre en coordination avec lesdiffrents oprateurs cono-miques pour adapter les for-mations aux besoins exprimset, par consquent, faciliterl'employabilit des diplmsen les insrant dans le mondedu travail, a expliqu le pre-mier responsable du secteur. ila, en outre, rappel que le sec-

teur formait annuellementprs de 250.000 jeunes dont110.000 diplms prvus pourla session de fvrier, souli-gnant que les jeunes titulairesd'un diplme pourront int-grer le monde du travail dansl'anne qui suit la fin de leurformation. La rentre de laformation professionnelle sera

marque cette anne par lerenforcement de la formationdans les filires caractreprioritaire savoir, l'agricultu-re, l'agro-alimentaire, l'indus-trie et le tourisme, a ajout leministre. Il a t galementquestion de renforcer les sp-cialits ncessaires au dvelop-pement socio-conomique,trs demandes par les jeunes.Il s'agit en l'occurrence desnergies renouvelables (mon-tage des panneaux photovol-taques). D'autres spcialitsfigurent galement parmi lespriorits du secteur. Il s'agit,entre autres, du btiment etdes travaux publics (supervi-seur de travaux , rhabilitationdu vieux bti), l'environne-ment, l'eau, l'htellerie, letourisme, la mcanique et lemachinisme. Dans ce

contexte, le ministre a rappelles centres d'excellence dont lesecteur a entam la ralisationpour rpondre aux dveloppe-ments technologiques encours. Ces centres auront pourmission l'adaptation des offresde formation avec les besoinsinduis par les changementsconomiques travers l'intro-

duction de nouvellesmthodes et spcialits dansdes secteurs stratgiques telsque l'nergie, les services detlphonie et le numrique.voquant les tablissementsprivs de formation, Mebarki aindiqu que son nombredpassait 530 tablissementsagrs qui offrent plus de16.000 places de formation.Par ailleurs, il a voqud'autres mesures pour aug-menter les capacits de priseen charge de la forte demande,des jeunes pour la formationen TS. Ainsi plus de 95 sous-branches ont t ouvertes auxcentres de formation profes-sionnelle, sous la supervisionpdagogique d'instituts natio-naux spcialiss concerns parces spcialits. Mebarki ainsist sur la formation par

apprentissage, estimant qu'elletait le meilleur mode, dans laformation professionnelle carfacilitant l'intgration dans lemonde du travail, ajoutant quele nombre des inscris nedpasse pas les 39 % et le sec-teur tend hisser ce taux 70% l'avenir.

A.N.C.

ENTREPRISES

LAGEA prnela mise niveau

L a mise niveau est laseule alternative quisoffre aux entreprises alg-riennes voulant relever lesdfis imposs, aujourdhui, lconomie nationale, aestim jeudi Batna, leprsident de lAssociationgnrale des entrepreneursalgriens (AGEA), Mou-loud Kheloufi.Sur les 1.800 entreprisesinscrites, lchelle natio-nale, au programme demise niveau, seules 10 %dentre-elles y ont t int-gres effectivement et affi-chent dj des signesdamlioration, a affirm leprsident de lAGEA lAPS en marge dune jour-ne dtude tenue auCentre de recherche scien-tifique de luniversit deBatna 1 sur la Loi definances 2016, les marchspublics et le dveloppementde linvestissement. PourKheloufi, le peu dengoue-ment des entreprises pourla mise niveau est laconsquence dun manquede communication. Selonlui, un dbat srieux doittre engag sur le devenirde lentreprise algrienne.LAGEA qui a organis,depuis sa cration en 2003,83 rencontres, uvreconstamment exhorter lesentreprises engager leurmise niveau pour uneplus grande efficience co-

nomique, a encore indiquson prsident. Lobjectif 2016 de lAssociation est defaire en sorte que tous lesprojets mis sur le marchnational en matire de bti-ment soient confis desentreprises nationales, a-t-ilajout au cours de cetterencontre nationale qui aruni 600 reprsentantsdentreprises du secteur duBTPH (btiment-travauxpublics-hydraulique) enprsence dun reprsentantdu Premier ministre dont ledplacement Batna tra-duit, selon Kheloufi, lint-rt du gouvernement pourlinvestissement et lentre-

prise algrienne, quelle soitpublique ou prive. Le walide Batna, Mohamed Sala-mani, a mis laccent, dansson intervention, sur lesfacilits accordes par lespouvoirs publics lchellenationale et locale dansloptique de promouvoir lesinvestissements gnrateursde richesses et demplois.La journe dtude a donnlieu la prsentation deplusieurs communicationsdont celle du sous-directeurde lorganisation des mar-chs publics au ministredes Finances, Omar Lad-jal, sur le Code des mar-chs publics. Le Dr. AssaMerazga, doyen de la facul-t dconomie luniversitde Batna, a donn uneconfrence consacre lhistoire de linvestissementpriv en Algrie, suivie dedbat sur le rle desbanques et des caisses degarantie.

R.N.

FORMATION PROFESSIONNELLE

Plus de 170 000 nouveaux stagiairesattendus ce dimanche

AADL 2

Le logement plus cher ?

P h :

D R Abdelmadjid Tebboune,

Ministre de lHabitat, delUrbanisme et de la Ville.

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RGIONS8 Vendredi 26 - samedi 27 fvrier 2016

CONSTANTINECHLEF

AN-TMOUCHENT

Considr pendant de nombreusesannes comme la pierre

dachoppement sur laquelle butaient les ambitions de la relance, lesautorits de la wilaya de Chlef

semblent tre dtermins remettre de lordre dans linvestissement

priv pour dune part dbusquer lesfaux investisseurs et dautre part

mettre la disposition des terrains ceux ou celles qui veulent rellement

investir.

L ors dune visite effectue lasemaine passe au chef-lieu dewilaya, le wali, Aboubakr Esse-dik Boucetta sest enquis de la situationdes sites devant abriter des projets.Ainsi, il en ressort que certaines per-sonnes bnficiaires de parcelles de ter-rain en 2009 et 2010 pour y raliserleurs projets nont toujours pas entamles travaux quand dautres lont fait maisdune manire lente et timide. Mais cequi a exaspr le wali cest le dtourne-ment du projet initial dpos au niveaudu Calpiref un autre qui na aucunerelation avec le premier. Selon le walicertains investisseurs qui ont rig dessalles de fte au lieu et place du projetinitial ont mme voulu rgulariser leursituation notamment travers la Loi

08/15 relative aux constructions illi-cites. Concernant ces derniers le walisest dit intransigeant et a promis quetoutes les assiettes foncires destinesaux investissements et qui nont pas texploites seront rcupres et reverses

lEtat . Le wali a galement voqu lerecours la justice pour trancher sur lescas litigieux. Toutefois, M. AboubakrEssedik Boucetta tient prciser que siune minorit des ces pseudos investis-seurs voient en cette occasion le moyendaccaparer des terrains pour ensuite enfaire dautres usages, il en est autrementpour la majorit qui respecte les rglesdu jeu et se conforme la ralisation desprojets. Pour ces derniers le wali diraque le gisement foncier sera dsormais

mis la disposition des investisseurspotentiels ayant un projet viable, ettoutes les dispositions seront prises pourque linvestisseur puisse mener termeson projet. Sur ce sujet le wali a tenu souligner que nest pas investisseur quiveut et de prciser que la premirecondition pour lacceptation dun projetpuis loctroi du terrain pour sa ralisa-tion dpend uniquement des moyensfinanciers de linvestisseur car on nepeut pas se permettre daccepter desprojets dont les promoteurs nont passuffisamment dargent. Le wali a ga-lement indiqu que les pouvoirs publicssattellent raliser la viabilisation deszones dactivits pour faciliter la tchedes investisseurs. Sur le volet propre-ment bureaucratique le wali a fait partde la mise en place d'une cellule ratta-che son cabinet pour le suivi desinvestissements locaux. Compose dela direction de l'industrie et des mines,les domaines, l'Agence nationale dudveloppement de l'investissement(ANDI), cette commission, qui serunira tous les jeudis, tentera de leverles entraves administratives en particu-lier et daccompagner les investisseursde tous les secteurs dans la concrtisa-tion de leurs projets. Les dolancesprovenant dhommes daffaires et din-vestisseurs seront prises en charge parles services de la wilaya, a a ssur le wali.

Bencherki Otsmane

AGRICULTURE

Une centainedhectares

infests par le verblanc des cralesdans la zone sud

Q uelque cent hectares dtenduescralires situs dans la zone sudde Constantine sont infests par le verblanc des crales, a indiqu jeudi ledirecteur des services agricoles (DSA),Yacine Ghediri. Le ver blanc, appelaussi la larve du hanneton, est considrpar les spcialistes comme lenneminumro 1 des crales. Cest un rava-geur polyphage qui sattaque aussi dautres cultures, notamment leursracines qui sont irrmdiablement ron-ges. Ce parasite a fait son apparition audbut du mois en cours dans les com-munes dAn- Abid, dOuled-Rahmou-

ne, dEl-Khroub et dIbn-Badis, a prci-s le DSA, soulignant que cette maladiefoliaire, "matrise au demeurant", estprincipalement due lutilisation desemences non traites. Pour ce respon-sable, la meilleure faon de lutter contrele ver des crales est le labour en pro-fondeur aprs les moissons et lutilisa-tion de semences traites.La prventionet lalerte prcoce sont dune importan-ce "fondamentale" pour lutter efficace-ment contre le risque de contaminationvgtale, particulirement par les mala-dies foliaires, cest pourquoi un disposi-tif prventif a t mis en place Constantine, selon M. Ghediri, qui acependant insist sur lutilisation din-trants "dment traits". Une caravanede prvention et de lutte contre cesmaladies, regroupant des cadres delinstitut national de la protection desvgtaux et de linspection phytosanitai-re de la DSA, sillonnent l'ensemble descommunes de la wilaya en vue de tou-cher le plus grand nombre possibled'agriculteurs et les sensibiliser proc-der "en urgence" aux traitements fongi-cides indiqus pour la prservation dureste des surfaces cralires et luttercontre ce flau qui peut provoquer d'im-portants dgts aux crales, a-t-ilnot.Des pesticides et autres produitsphytosanitaires adapts seront mis ladisposition des craliculteurs pour leurpermettre de lutter contre dautresmaladies, l'instar de la rouille jaune quipeut dtruire les cultures de bl, fragilesdurant les mois d'avril et de mai, a ajou-t la mme source, appelant les crali-culteurs de la wilaya adhrer au pro-gramme de vulgarisation agricole pourbnficier de conseils de matire de luttecontre toutes sortes de maladies pou-vant affecter les cultures.

L e mois de janvier a tcaractris par uneintense activit desservices de la direction ducommerce et des prix (DCP),de la wilaya dAn-Tmou-chent.

Cest ce que faisait appa-raitre un dernier communi-qu rvlant une oprationdenvergure qui sest soldepar 1012 interventions effec-tues durant le mois de jan-vier 2016. Ceci en termes defrquence, se traduit par untaux de 34 contrles par jour,

un volume entrepris par lesdiffrentes brigades mobili-ses cet effet. Le gros,apprend-on, concerne laqualit des produits de large

consommation et autres ainsique la rpression des fraudes.Il sagit 592 commerces toussecteurs confondus. Il dcou-le de ce travail que 54 cas ontfait lobjet de procs-verbauxavec en plus 55 infractionsdiverses en rapport avec lespratiques commerciales.Aussi, les autres brigades, enloccurrence, celles relativesau respect de la rglementa-tion en vigueur, ont ralis420 interventions qui se sontsoldes par 73 infractions etltablissement de 70 procs-

verbaux et la saisie de 35kgde produits de large consom-mation pour cause de non-respect des rgles dhygineet de commercialisation. En

sus, les contrleurs auraientdress des PV de fermeturede 07 commerces activantdans les secteurs du dtail etde gros, a-t-on appris. La sai-sie de produits prims a testime 25 285 da.

Par ailleurs, le dfaut defacturation, le non-respectdes clauses du registre decommerce et les fraudesconstituent dans certainemesure des infractions cou-rantes. On note, cependant,que 11 chantillons de pro-duits douteux ont t adres-

ss au laboratoire rgional ducommerce pour analyse. Cecidit, il a t relev par lesmmes services, en troitecollaboration avec la sant,

19 cas dintoxications ali-mentaires en 2015. Cest laraison majeure qui a poussla commission mixte sant-commerce largir lescontrles de qualit, dhygi-ne dans 21 cantines scolaireset 03 centres de formationprofessionnelle, une opra-tion qui a dbut ds la ren-tre sociale en septembre2015.

Cette action dintrt surle plan de lhygine et de lasant publique a t compl-te par 62 sances de sensibi-

lisation ladresse de ges-tionnaires de plusieurs ta-blissements recevant le grandpublic.

Boualem Belhadri

L a station thermale de Sidi-Slima-ne (65 km du chef-lieu de wilayaTissemsilt) a recens 91 764 visi-teurs en 2015, a indiqu, avant-hier, ledirecteur du tourisme et de lartisanatde la wilaya.

Saad Kheirani a indiqu, lAPS,que ce site touristique naturel a attirdes visiteurs de diffrentes wilayas dupays en qute de repos et de cure danscette commune niche sur les hauteursde lOuarsenis.

La direction du tourisme et de larti-sanat a enregistr, l'an dernier, unnombre record de visiteurs en compa-raison avec lanne 2014, qui a connu

un flux estim 70.000 personnes.Cette hausse est due, selon le respon-sable, la campagne dinformationvisant la promotion de la station lanceen coordination avec les services delAPC de Sidi-Slimane durant lanne

coule travers le site Internet de ladirection du tourisme, les dpliants etdes missions radiophoniques vantantles vertus thrapeutiques des eaux ther-males de la rgion.

Dautre part, la direction a lanc, landernier, une tude portant sur le forageet le captage des sources thermales deSidi Slimane qui ont abouti troisrecommandations techniques princi-

pales, savoir notamment le forage dunpuits dexploration dune profondeur de600 mtres non loin de Oued Sidi-Sli-mane et le captage et la collecte, laidemoyens modernes, de toutes les eauxthermales de la rgion, afin de les

exploiter dune manire rflchie.La troisime recommandation pro-pose de grands travaux damnagementdes anciennes conduites reliant la vieillestation thermale de Sidi-Slimane, afinde garantir un dbit rgulier, a-t-onajout de mme source.

La commune de Sidi-Slimane dispo-se de huit sources dun dbit de 4 litrespar seconde deaux riches en compo-

sants minraux une tempratureconstante de 42 degrs celsius, connuespour leurs vertus mdicales, notammenten ce qui concerne le traitement desmaladies articulaires et de la peau et lesinflammations intestinales, selon une

tude.La direction du tourisme, en coordi-nation avec lAPC de Sidi- Slimane,compte raliser de nombreux projets dedveloppement durant le quinquennat2015-2019, notamment la ralisation destructures daccueil modernes etdcentes proposant de nombreux ser-vices aux visiteurs et aux malades, a-t-on indiqu.

TOURISME THERMAL

91 764 visiteurs de la station de Sidi-Slimane en 2015

LUTTE CONTRE LA FRAUDE

La DCP effectue 1012 interventionset ferme 7 commerces en un mois

TISSEMSILT

P h :

D R

CALPIREF

La chasse aux faux investisseurs

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RGIONS 9Vendredi 26 - samedi 27 fvrier 2016

Suite de la page 7

Comme il tait impossible que toutle monde puisse lire, des jeunes se sontports volontaires et ont commenc lireles noms des bnficiaires haute voix.Ceux qui entendaient leurs noms senallaient tout joyeux, et appelaient rapide-ment les leurs pour leur faire part de labonne nouvelle, certains avaient les larmesaux yeux. Des femmes, au milieu de lafoule, ont pouss des youyous stridents enentendant leurs noms. Le tlphone a tfort sollicit par les parents qui deman-daient des nouvelles, on entendait souventoui, grce Dieu, cette fois je suis devenuun homme comme les autres ou queDieu soit lou, jai enfin un logement,chose que jai attendu depuis de longuesannes, lancs par des hommes, desjeunes et des moins jeunes, certains por-tant leurs enfants. Ceux qui nont pas eula chance de figurer parmi les bnficiairesse sont aussitt dirigs vers le sige de ladara pour recevoir des explications et desprcisions. Un dispositif scuritaire impo-sant tait prsent devant la porte de ladara et filtrait ceux qui voulaient contes-

ter ou demander des explications, ceci afindviter dventuels dbordements de lapart de jeunes impulsifs. En tout cas, laplupart des citoyens que nous avons puinterroger trouvent que la liste comporteles noms de personnes vraiment dans lebesoin, sauf pour quelques exceptionsont-ils tenu prciser. Ceux qui ont treus par le chef de dara sont ressortisplutt confiants que ceux qui avaient ledroit un logement allaient en bnficier,bien entendu en commenant par les plusmal lotis et que ceux qui nouvrent pasdroit nen bnficieront daucune mani-re. Ce sont aussi les propos du chef dedara, M. Mohamed Meziane, qui a assurque la liste a t tablie en tenant comptede critres trs stricts et aprs des enqutespousses afin de ne lser personne. Maisles choses commencrent bouger juste

la tombe de la nuit quand des groupes de

jeunes dressrent des barricades laidede grosses pierres, de troncs darbres et depneus travers les rues de la ville et enface du sige de la dara, avant dy mettrele feu. La ville fut alors enveloppe dunepaisse fume et une odeur nausabondequi prenait la gorge se dgagea des pneusenflamms. Les services de scurit sesont contents de protger la dara o le

chef de dara et le P/APC ont continu recevoir les protestataires jusqu environ23 h. Au milieu de la nuit, le calme revintet tous rentrrent chez eux. Le lendemain,jeudi, le calme rgnait travers la ville deLarba, les gens vaquaient leurs besoinset les contestataires de la liste taientretourns la dara o ils ont continu ytre reus pour prsenter leurs dolances.Ceci dura jusqu environ 17 h quand denouveaux groupes de jeunes placrentdautres barricades travers la plupart desrues de la ville et en face de la dara. Lafume, paisse et noire, envahit de nou-veau la ville, incommodant les habitants etles passants. Il fallait bien connaitre la villepour en sortir ou y entrer car les princi-pales issues taient bloques et ceux quitaient de passage ne savaient plus quelleroute prendre pour rentrer chez eux, dans

dautres villes. La plupart tournaient en

rond et demandaient leur route des habi-tants qui les dirigeaient souvent vers desrues qui taient aussi bloques, car rarestaient ceux qui pouvaient prvoir quetelle ou telle rue allait tre pargne. Lefait le plus marquant tait quil ny avaitaucun lment des services de scurit surles lieux, ce qui a vit les heurts. Vers 19h, le feu diminua dintensit et quelques

vhicules commencrent circuler lin-trieur de la ville mais, trs vite, dautresbarricades furent dresses et le feu repritde plus belle, jusqu une heure tardive dela nuit. Quant aux protestataires, ils affir-maient que la liste comporte de nombreuxnoms de citoyens qui ne sont pas dans lebesoin, qui ont mme des villas et descommerces. Certains parlent aussi dunombre trs lev de clibataires, alorsque certains contestent les noms desmembres des familles dlus, qui auraientdj bnfici de logements sociaux, seloneux. Hier, vendredi, dans la matine, lecalme rgnait de nouveau et les citoyens sedplaaient librement, mais la plupartessayaient de faire vite pour retourner chezeux et viter les mauvaises surprises, enattendant peut-tre dautres surprises ensoire.

Hadj Mansour

BAPTISATION

Loprationmarque le pas

L opration de baptisation desdifices, lieux publics et des ruesmarque le pas, au niveau de la wilayade Mda, qui risque de se retrouverau bas du tableau si rien nest faitpour rattraper le retard enregistr, adplor, jeudi, le secrtaire gnralde la wilaya, El-Hadj Mokdad.

Le mme responsable a affich sadsapprobation, lors dun conseil delexcutif, quant la lenteur des tra-vaux dexcution de cette opration"cense tre acheve depuis plusieursmois, malgr un sursis de six moisaccord aux communes retardatairespour clturer ladite opration, fixeinitialement au mois de juin 2015".Presque deux ans aprs son lance-ment, en juin 2014, lopration debaptisation na toujours pas atteint leniveau escompt, soit au plan de lalogistique, lidentification des sites etdifices baptiser ou la numrotationdes artres et ruelles, a fait remarquerce responsable. Il a estim regret-table quune seule commune, en loc-currence An-Ouksir, sur les 64 com-munes que compte la wilaya, soitparvenue clturer lopration dansles dlais impartis, au moment o denombreuses communes, pourvues demoyens humains et financiers, sontencore au stade des tudes et desconsultations. Il sest, par ailleurs,montr surpris de voir que certainesgrandes villes, comme Berrouaghia,naient toujours pas pos la moindreplaque didentification, en dpit de"limportance de lopration et deson impact sur la gestion de nosagglomrations et sur la qualit des

prestations de service".

BLIDA MDA

P h :

D R

T rois tablissements publics caractre industriel et commer-cial (EPIC) chargs respective-ment de lclairage public, de la collectedes dchets et des espaces verts serontbientt mis en service dans la wilaya deBlida, a annonc jeudi le wali. La cra-tion de ces entreprises qui auront pourmission dexercer sur lensemble des 25communes de la wilaya, rpond "lim-pratif dassurer une meilleure perfor-mance dans les trois secteurs visant crer les conditions de vie dcente auxcitoyens", a expliqu Abdelkader Bouaz-ghi, lors dune runion du Conseil delexcutif consacre la prsentation desdispositifs administratifs et financiers deces tablissements.Il sagit de domainesqui enregistrent un "mauvais fonction-nement" dans la wilaya et quil faut"absolument amliorer conformmentaux orientations des hautes autorits dupays quant assurer un service publicde qualit", a-t-il prcis. Dans une pre-mire tape, les EPIC Mitidja Nadhafa(collecte des dchets), Mitidja Inara(clairage public) et Mitidja Hadaik(jardins publics et espaces verts)devraient fonctionner avec le finance-ment et les employs des APC dans lecadre de contrat-programmes, a-t-ilexpliqu.

A la fin 2016, ces tablissementsauront acquis une exprience et une cer-

taine aisance financire, ce qui mettrales employs concerns, au nombre totalde 874, devant le choix de rejoindredfinitivement leurs effectifs ou de resterdans leurs postes dorigine (au niveaudes APC). A leffet dacclrer les pro-cdures pour la mise en place officiellede ces EPIC, les prsidents des APC ontt instruits de tenir des dlibrations

"avant le lundi 6 mars prochain" rela-tives leur adhsion au projet, avantque ces EPIC, qui ont dj tabli leursregistres de commerce, comptes ban-caires, adhsion la CNAS et toutes lesautres dmarches inhrentes, ne soientinstalls dfinitivement et n'entrent enactivit.

ECLAIRAGE PUBLIC, UN DFIMAJEUR

LEpic dclairage public (MitidjaInara) est appel relever un "granddfi" pour rendre oprationnel len-semble du systme concern et rattraperla "dfaillance de taille" constateactuellement, a soulign M.Bouazghi.

"Sur un total de 57.000 points lumi-

neux que compte les 25 communes,35.000 ne sont pas fonctionnels et seuls6.000 points sont en bon tat", a-t-ilrelev, estimant que la nouvelle entre-prise doit tre dote de tous les moyensncessaires mme d'"illuminer conve-nablement la wilaya".

HYGINE URBAINE ET ESPACESVERTS, SAPPUYER SURLEXPRIENCE ACQUISE

S'agissant de la collecte des dchetset des espaces verts, la majeure partiedes communes de Blida ont dj acquisune exprience, "mme si les rsultatsnont, jusque-l, pas t trs satisfai-sants", a not le wali. Il a, toutefois,estim que le travail effectu ces der-

nires annes constitue un "lment detaille" sur lequel peuvent sappuyer lesnouveaux EPIC pour amliorer davan-tage la situation. Pour les dchetsmnagers, titre dexemple, les collecti-vits locales parviennent collecter unemoyenne de1.100 tonnes par jour."Avec la mise en service des deux entre-prises spcialises et lorganisation dutravail y affrent, la performance seracertainement plus importante", a-t-ilestim. La cration de ces trois EPICdans la wilaya a t annonce, enoctobre 2015, conformment la nou-velle stratgie des pouvoirs publicsvisant amliorer la gestion des affairespubliques au niveau des collectivitslocales.

CADRE DE VIE

Trois EPIC bientt mises en service

P lus de 4 700 commerants activent dans 140 marchsinformels dont certains (limins) se sont reconstitus, aindiqu la direction du commerce de wilaya. 4 715 commer-ants ont t recenss travers 140 marchs informels dans lawilaya d'Alger durant la priode allant du 16 au 22 fvrier,indique la direction du commerce sur son site internet. 56nouveaux marchs informels o activent plus de 1 300 com-merants ont t recenss en plus des 60 marchs (limins)qui se sont reconstitus et qui accueillent actuellement 1 937commerants. Ces marchs informels sont concentrs notam-ment dans les circonscriptions administratives de Bab El-Oued, Cheraga, Dar El-Beida et Bir Mourad-Rais. La cir-conscription de Bab El-Oued compte elle seule 17 marchsinformels accueillant 1 190 commerants, alors que les cir-conscriptions de Zeralda et de Rouiba comptent chacune 5

marchs informels.Les services de la wilaya avaient procd,en 2012, une campagne visant l'radication des marchsinformels ayant permis d'liminer 139 sites accueillant 6.113commerants, alors que 63 marchs se sont reconstitus aprsla fin de cette opration en dcembre 2013. Par ailleurs, 12marchs de proximit sont en cours de ralisation dans lescommunes des Eucalyptus, An-Benian, Cheraga, Dely Bra-him et Draria pour rapprocher le citoyen de ces espaces etabsorber le plus grand nombre de commerants informels. Leministre de l'Intrieur et des Collectivits locales avaientlanc, en aot 2012, une vaste campagne de lutte contre lesmarchs informels en collaboration avec le ministre du Com-merce. Une enveloppe de 14 milliards de DA avait t consa-cre cette opration qui porte notamment sur la ralisationde marchs de proximit travers le pays.

ALGERINFORMEL

Plus de 4 700 commerants activentdans 140 marchs recenss

7/24/2019 Le-Courrier-dAlgrie-du-samedi-27-fvrier-2016

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Vendredi 26 - samedi 27 fvrier 2016 1 1

SP RTIF

EUROPA LEAGUE

Feghouli sillustredans son nouveau poste

L 1 ET 2 MOBILIS

Visites inopines de la commission anti-dopage chez le RCR,le PAC et l'OMA

D es contrles inopins dans le cadre de la lutte contre le dopage ont t effectus lors des entranements des clubs du RC Relizane (L1), le Paradou AC et l'OMArzew (Ligue 2), a indiqu, jeudi, la Fdration algrienne de football sur son site officiel. "Dans le cadre de la lutte anti-dopage, la commission mdicale de laFdration algrienne de football (FAF) a procd mardi au contrle inopin des joueurs lors des entranements de leurs clubs. Il s'agit du RC Relizane, l'OM Arzewet le Paradou AC", indique le communiqu de la FAF. La commission anti-dopage de la FAF a intensifi ses visites et contrles dans les stades algriens depuis ledbut de cet exercice. Son travail a conduit, jusque-l, la suspension, pour quatre ans de quatre joueurs : Youcef Belaili (USM Alger), Rafik Boussaid (RC Arba),Kheireddine Merzougui (MC Alger) et Noufel Ghassiri (JS Skikda).

Lentraineur de Valence, Garry Neville, qui lon a dj prt

lintention de changer de poste soninternational algrien, Sofiane

Feghouli, loccasion du match endplacement face aux autrichiens de

Rapid de Vienne, ce jeudi soir enseizimes de finale retour de la Ligue des champions dEurope, est pass

lacte comme latteste le rle inhabituel quil a confi son joueur de 26 ans.

F eghouli, qui occupait jusque-l lecouloir droit de lattaque, aussibien en club quen slection, a tconverti en milieu de terrain relayeur. Unnouveau rle quil a assum pleinement,comme latteste sa contribution dans lalarge victoire des siens (4-0), en tantbuteur et passeur dcisif.Les Espagnols sequalifient aisment au prochain tour delpreuve, aprs avoir trill leur adversai-re du jour au match aller Valence avec lescore sans appel de 6-0.

Reste savoir si lentraneur anglais deValence gardera Feghouli dans son nou-veau poste, et si cela nallait pas donner

des ides au slectionneur national, Chris-tian Gourcuff, surtout quils sont nom-breux en Algrie qui souhaitent voir pluttRiyad Mahrez droite dans lchiquier desVerts.Et si Feghouli a retrouv des cou-leurs pour loccasion, aucun de sescoquipiers en quipe nationale concernspar ces seizimes de finale retour de lEu-ropa League nont t aligns dentre lorsde ces rencontres de jeudi.En effet, NabilBentaleb a certes fait son retour dans lef-fectif de Tottenham, mais sur le banc de

touche. Idem pour Islam Slimani, que sonentraneur au Sporting Lisbonne a choiside mnager de nouveau, exactementcomme a t le cas lors du match aller

domicile. Il est vrai, cette fois les Lisbotesnavaient pratiquement aucune chancepour passer au huitimes de finale aprsleur dfaite chez eux lors de la premiremanche contre les Allemands de BayerLeverkusen (2-0).

Idem pour lautre international algrienvoluant au Portugal, en loccurrenceYacine Brahimi, relgu cette fois sur lebanc de touche loccasion de la rcep-tion de Dortmund.Enfin, Fawzi Ghou-lam, na mme pas t convoqu par son

entraneur Naples pour la rception desEspagnols de Villareal.Cette mise lcartnaurait rien voir avec le rendement dujoueur qui tait, gal lui-mme, lundi

pass face au Milan AC (1-1), dans lecadre du championnat de Srie A italien-ne.Lentraneur du club du Sud italienaurait pris la dcision de mnager son l at-ral gauche algrien en prvision de la pro-chaine journe du championnat o sonquipe a engag une rude bataille autourdu trophe avec la Juventus. Les Napoli-tains sont deuximes au classement avecun retard dune seule unit sur le leader, laVielle Dame.

Hakim S.

COUPE D'ALGRIE

(1/4 DE FINALE)ARB Ghriss-MCAlger au stade

de l'Unitafricaine

de MascaraL e match ARB Ghriss-MCAlger, pour le compte desquarts de finale de la Coupe d'Al-grie de football, et dont la domici-liation a suscit la polmique, a tfinalement programm au stade del'Unit africaine de Mascara, aindiqu jeudi la Fdration alg-rienne de football (FAF) jeudi surson site internet. L'ARB Ghriss,cendrillon de l'dition actuelle del'preuve populaire, recevaitjusque-l au stade communal,Meflah Aouad, de Mascara. Lacommission de l'organisation de laCoupe d'Algrie a refus toutefoisde domicilier dans ce stade lematch en question, estimant qu'ilne rpondait pas aux critres. Lestade de l'Unit Maghrbine, d'unecapacit d'accueil de 25.000 places,est ferm depuis plusieurs mois,pour travaux de rhabilitation.

ELIMINATOIRES CAN-2017DES U-20

Algrie-Mauritanie le

3 avril au stadeOmar-Hamadi

L e match Algrie-Mauritanie,comptant pour le premier touraller des qualifications de la Couped'Afrique des moins de 20 ans(U20), aura lieu le dimanche 3avril au stade Omar-Hamadi deBologhine, a appris l'APS jeudiauprs de la Fdration algriennede football (FAF). La mancheretour, elle, est prvue Nouak-chott entre les 22 et 24 du mmemois. En prvision justement decette double confrontation, laslection nationale, sous la houlettede son entraneur MohamedMekhazni, a cltur ce jeudi unnouveau stage de prparation auCentre technique de la FAF Sidi-Moussa. Ce stage, entamdimanche, a vu la participation devingt-cinq joueurs des Ligues 1 et2. L'Algrie avait dclar forfaitpour les liminatoires de la prc-dente dition de 2015 droule Dakar.

P h :

D R

A lors quil tait pressentipour faire son retour auRC Arba, MohamedMihoubi na finalement pastrouv un terrain dentente avecle prsident de cette quipe, enloccurrence, Djamel Amani.

Les deux partis nont pastrouv un accord aprs que lecoach eut refus de travailleravec les assistants de lentra-neur dmissionnaire KhaledLounici. Mais cela na pasempch Amani dhonorer

enfin ses engagements finan-ciers envers Mihoubi.

Ce dernier a pu ainsi toucherles arrirs de ses salaires quilattendait depuis la fin de lexer-cice dernier, soit depuis quil aquitt Ezzarga, avec laquelle ilavait jou et perdu la finale de laCoupe dAlgrie face au MOBjaia.

Mais Mihoubi, qui avaitdbut la saison avec le MCSaida avant de rendre le tablier,pourrait bien rebondir ds les

prochains jours dans un autreclub de Ligue deux. Cest auMC El-Eulma quil est pressen-ti pour reprendre service.Cestlintress lui-mme qui lan-nonce, rvlant lexistence decontacts avancs avec cette for-mation qui vient de se sparerde son entraneur KamelMouassa.

Si Mihoubi venait effective-ment atterrir du ct duBabia, il serait tout simple-ment le quatrime coach dfi-

ler la barre technique des Vertet Rouge des Hauts-Plateauxcette saison. Le MCEE, qui arussi lexploit datteindre laphase des poules de la Ligue deschampions dAfrique de ldi-tion prcdente, alors quil avaitperdu sa place parmi llitealgrienne, a consomm jusque-l trois entraneurs. Il sagit deCherif Hadjar, NoureddineSadi et dernirement KamelMouassa.

H. S.

IL DEVRAIT TRE LE 4ME COACH DU CLUB CETTE SAISONMihoubi se rapproche du MC El-Eulma

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12 13S PORTS Vendredi 26 - samedi 27 fvrier 2016

La 21e journe du cham- pionnat de Ligue 1Mobilis de football,

entame mardi par le succs du leader l'USM

Alger en dplacement contre le MO Bjaa (1- 0), se poursuivra vendre-

di et samedi avec aumenu le derby algrois

entre le MC Alger et l'USM Harrach huis

clos, alors qu'en bas duclassement plusieurs

quipes vont se livrer un

duel distance en vue du maintien.

L' USM Alger, qui arenou avec le suc-cs en allant s'im-poser contre le MO Bjaa (1-0) grce un penalty de Mef-tah, a consolid sa place deleader avec 13 longueursd'avance sur son poursuivantdirect le CR Belouizdad quise rendra Constantine pouraffronter le CSC. Le CR Belouizdad (2e, 32 pts),effectuera donc un dplace-

ment prilleux Constantinepour donner la rplique auCSC local (12e, 24 pts)invaincu depuis troismatches. Le Chabab qui restesur quatre matches sans vic-toire, aura cur d'endiguercette srie noire, mais celapassera par une raction Constantine face une qui-pe des Sanafirs qui aspire prserver sa dynamique. LeDRB Tadjenanet (4e, 31 pts),sera en appel Tizi-Ouzoupour croiser le fer avec la JSK (9e, 25 pts) dans un matchqui devrait a priori reveniraux locaux, en qute derachat. Les joueurs de l'en-traneur franais DominiqueBijotat, battus Relizane parle RCR (1-0), seront

contraints de ragir dans leurantre du 1 er-Novembre pours'loigner de la zone de tur-bulences. Le DRBT, vritablervlation de la saison, vaeffectuer son second dplace-ment de rang aprs avoirforc l'USM Harrach au par-tage des points (1-1) lors dela prcdente journe. En basdu classement, le RC Reliza-

ne (14e, 22 pts) sera en pril Oran face au MCO (8e, 26pts) dans un match "sixpoints" pour les deux antago-nistes. L'USM Blida (13e, 23pts) pourrait se retrouver enposition de relgable dans lecas d'un faux pas chez le NAHussein Dey, aurol par unequalification en Dame Coupeacquise sur le terrain dutenant du trophe le MOBjaia. Enfin, l'ASM Oran(15e, 18 pts) se rendra duct de la Mitidja pouraffronter le RC Arba, lanter-ne rouge avec 10 points seu-lement, et dont l'avenir enLigue 1 est plus que jamaiscompromis. Outre le matchMOB-USMA qui s'est jou

huis clos, trois autres ren-contres se disputeront sans laprsence du public ce week-end, soit la moiti desmatches de cette 21e journe.

COUPE D'ALGRIEL'entraneur

du HBChelghoumLaid et son

adjointsuspendus

six moisL' entraneur du HB Chel-ghoum Laid, Chiha Fouedet son adjoint Benyamina Moha-med Mehdi, ont cop chacun desix mois de suspension ferme etune amende de 35 000 DA, selonle compte rendu de la runion dela commission de discipline de laLigue de football professionnel(LFP) tenue mardi. Les deuxtechniciens du club pensionnairedu championnat amateur (Gr,Est), ont eu "un comportementanti-sportif envers un officiel"lors du match perdu par leurquipe sur le terrain de l'ASBMaghnia (1-0), samedi passpour le compte des huitimes definale de la Coupe d'Algrie, pr-cise la mme source. Pour sapart, la direction du HBCL acop d'une double amende de20 000 et 50 000 DA, pour"conduite incorrecte de l'quipe"et "mauvais comportement de ladlgation qui a accompagnl'quipe envers le commissaire descurit".

GEL DE L'ARTICLE 6 DU DCRET EXCUTIF

Le judo, l'athltisme et la boxese joignent aux contestataires

Les disciplines de judo,de boxe et d'athltisme se sont joints aux clubsdes sports collectifs de

basket-ball, de volley-ball et de handball, contes- tant la "lenteur" enregis- tre dans le gel de l'ar-

ticle 6 du dcret excutif N. 15-74 du 16 fvrier 2015, a-t-on appris du

coordinateur de la com- mission ad-hoc interclubs,

Djamel Benalioua.

Le judo, la boxe etl'athltisme, consi-drs comme des

disciplines olympiques d'in-trt gnral et d'utilitpublique, se sont joints aumouvement de protestationcontre l'article 6, initi enjanvier dernier par les clubsdes sports co. L'engagementdu ministre de la Jeunesse etdes Sports de geler cetarticle n'a pas t respect",a affirm mercredi l'APS

Benalioua. L'article 6, appli-

cable depuis fvrier courant,prvoit des sanctionspnales contre chaque res-ponsable de club qui verse-rait des indemnits un ath-lte. Les clubs des cham-pionnats nationaux de bas-ket-ball, de volley-ball et dehandball avaient menac deboycotter les comptitionsen janvier dernier, avant quecette dcision ne soit annu-

le suite une rencontre

avec le ministre de la Jeunes-se et des Sports, El HadiOuld Ali qui s'est engag geler l'article en question.

"Lors de cette runionavec le ministre, il a tquestion de la crationd'une commission mixte,ministre de la Jeunesse etdes Sports-reprsentants declub, pour trouver une for-mule adapte la situation,

mais pour le moment rien

n'a t fait", a regrett Bena-lioua, galement prsidentde la section basket-ball duNA Hussen Dey.

NOUVELLE MENACEDE GRVE

Devant cette situationqui n'a "pas trouv d'issue",Djamel Benalioua a unenouvelle fois brandi lamenace de grve, avec l'en-tre en action cette fois-ci de

"disciplines olympiques", cequi va se rpercuter "ngati-vement" sur la prparationdes athltes en vue des jeuxOlympiques JO-2016 deRio. "Les athltes desquipes nationales envisa-gent de boycotter les cham-pionnats nationaux et mmeles prochains stages de pr-paration en vue des JO. Lasituation est grave, et cha-cun doit prendre ses respon-sabilits partir dedimanche prochain.

Nous allons nous runirsamedi pour trancher cettequestion et prendre les dci-sions qui s'imposent", amenac le coordinateur. Etde conclure : "Les diffrentsresponsables de club envisa-gent de quitter leur poste,du moment qu'ils ne souhai-tent pas tre poursuivispnalement. L'article 6 estentr en vigueur en ce moisde fvrier et les commis-saires aux comptes ont djentam leur travail dans cesens partir du momentqu'aucune instruction de gelne leur a t destine".

P h s :

D R

AGO DE LA FAJLes rsultats

du judo algrienen 2015 ont t

correctsL e judo algrien a ralis, durantl'anne 2015, des rsultats "cor-rects" et "prometteurs" notammentchez les jeunes catgories, a estimjeudi Alger le prsident de la Fdra-tion algrienne de judo, MessaoudMati, loccasion de l Assemble gn-rale ordinaire (AGO). "En 2015, lejudo algrien a ralis des rsultats cor-rects et parfois trs positifs comme a at le cas aux Jeux Africains de Brazza-ville avec une moisson de septmdailles dor, sans oublier la brillanteparticipation de nos jeunes lors duchampionnat dAfrique cadets-juniorsen Egypte", sest flicit le prsident dela FAJ dans son expos au cours delAGO tenue la salle de confrencesde lOffice du complexe olympiqueMohamed-Boudiaf dAlger. Les bilansmoral et financier de lexercice 2015ont t unanimement approuvs parles 57 membres prsents sur les 82composant lAG (quorum atteint).Laspect technique a suscit un largedbat entre les membres en prsencedu reprsentant du ministre de la Jeu-nesse et des Sports (MJS), Salah Bou-tagou. "2015 tait une anne prolym-pique et quatre de nos judokas (Bouya-koub, Zourdani, Tayeb et Benamadi),drivs par Yacine Sellini, sont en poleposition en vue dune qualification aux

JO-2016. Nous allons mettre le paquetpour garantir la prsence d'un maxi-mum dathltes Rio", a assur Mati.Intervenant sur ce point, Nacer Oua-rab, qui sige lUnion africaine dejudo (UAJ), membre de droit de lAG,a appel la Fdration "mettre tousles atouts de (son) ct" pour unereprsentation "honorable" au Brsil.Lautre question traite par lAG taitlenrichissement du projet de statut desLigues rgionales de judo, initi par lesmembres eux-mmes et qui sera iden-tique aux missions des Ligues dewilaya. Pour sa part, le prsident de laLigue de la wilaya de Tizi Ouzou,Karim Debiane, a appel au "retarde-ment" de ladoption du projet de statutpour permettre dapporter des contri-butions son enrichissement, citant titre d'exemple larticle 8 relatif lacomposante de lAssemble gnrale."Le projet prvoit deux reprsentantslus et mandats par chaque Ligue dewilaya. Je souhaite que la reprsenta-tion soit proportionnelle et pas fige.Le nombre de clubs affilis doit trepris en compte", a-t-il prconis. Leprincipe de cration de Ligues rgio-nales a t valid "sous rserve denri-chissement" qui se fera dans le cadredune commission officiellement ins-talle. Le plan daction de lanne2016 a t galement approuv par lesmembres de lAssemble gnrale, quiont insist sur la prise en charge desjeunes talents, "avenir de la discipline".Mati a ainsi dfendu loption de per-mettre aux judokas trangers de parti-ciper au championnat dAlgrie, "cequi contribuera lamlioration duniveau avec laugmentation de la moti-vation et de la concurrence". A la findes travaux, trois rsolutions ont tvotes par les membres et concernentla possibilit de participation des clubsaux Opens internationaux leurs frais,la cration dun fonds de solidarit (unmillion de DA chaque anne retir delargent des sponsors pour venir enaide aux anciens judokas), et la rser-vation dune partie de largent des coti-sations (500.000 DA annuellement)aux Ligues visant la modernisation deleurs structures.

L es membres de lassemblegnrale (AG) de la Fdra-tion algrienne des luttesassocies (FALA) ont approuvjeudi Alger linstauration dunbarme financier de transfert deslutteurs vers dautres clubs.

"Nous allons instaurer un barmefinancier de transfert des lutteursapplicable partir de cette saisonpour les 11 ligues affilies la FALApour permettre aux clubs forma-teurs de protger leurs athltes etdassurer en mme temps une sour-ce de financement en cas de trans-fert du lutteur vers un autre club", adclar Rabah Chebah, prsident dela FALA, loccasion de lAG ordi-naire (AGO) tenue au Centre deregroupement et de prparation desquipes nationales de Souidania. Acet effet, les clubs qui veulent satta-cher les services des lutteurs delquipe nationale juniors et seniorssont appels payer la somme de150.000 DA et 80.000 DA pour leslutteurs de la catgorie des cadets.Pour les lutteurs non slectionns, leclub preneur doit payer la somme de100.000 DA sil sagirait dun lut-teur des catgories juniors et seniorset 80.000 DA pour les minimes etcadets.

"Cest une dcision trs sageprise par les membres de lassem-ble gnrale qui vise essentielle-ment protger les intrts desclubs formateurs qui font un travailremarquable. Cest un barme dedpart et les sommes fixes vont trerevues la hausse dans les pro-chaines saisons", a expliqu RabahChebah. Pour ce dernier, "la luttealgrienne a normment progressmais nous devons travailler davanta-ge pour maintenir cette cadence envue des prochaines chances quiseront trs importantes".

DVELOPPEMENT,FORMATION ET CONTRLE

DES LIGUES"Pour mettre en place lensemble

de lorganigramme de la FALA, ilnous reste crer la Direction dudveloppement et de la formationainsi que celle du suivi et du contr-

le des ligues", a fait savoir RabahChebah.

A cet gard, les ples de dvelop-pement de la FALA sont passs huit (08) rpartis sur le centre, lEstet lOuest du pays. Le nombre delicencis est pass 4102 dont 289filles reprsentant 106 clubs. Sur leplan technique, la FALA a mis enplace un programme bas sur desstages et des regroupements enAlgrie ainsi qu ltranger. "Leprogramme trac par la Fdrationa donn des rsultats plus que satis-faisants, l'image de cette 5meplace de Tarek Aziz Benassa auxchampionnats du monde de LasVegas (USA) lui permettant de sequalifier directement aux JO-2016,en attendant les autres athltesengags dans le prochain tournoiprolympique prvu du 1er au 3avril Alger", a soulign Chebah. Ala fin des travaux, les bilans moral etfinancier de la FALA pour lexercice2015 ainsi que le plan daction 2016ont t adopts lunanimit par les38 membres prsents l'AGO.

AG ORDINAIRE DE LA FALA

Instauration dun barme financier de transfertdes lutteurs

L e dfenseur Rafik Halliche, deretour sur les terrains aprs septmois d'absence pour blessure, aindiqu vendredi qu'il tait toujoursdisponible pour faire rintgrer lesrangs de la slection algrienne de foot-ball avec laquelle il "rve" de disputerune troisime Coupe du monde.

"Je suis la disposition du slection-neur national. Je n'ai que 29 ans, et j'es-time que je suis apte rendre d'autresservices l'quipe algrienne, aveclaquelle j'ambitionne mme de disputerune troisime coupe du monde dansma carrire de joueur", a dclar Hal-liche la radio nationale.

Le dfenseur central a enchan endbut de semaine sa quatrime ren-contre avec son club qatari, Qatar SC,depuis son retour la comptition cethiver.Il avait contract une mchanteblessure au genou en mai dernier,l'obligeant passer sur le billard.

Halliche devrait tre rappel enslection en mars prochain l 'occasionde la double confrontation contrel'Ethiopie dans le cadre des limina-toires de la Coupe d'Afrique desnations (CAN-2017) au Gabon.

"Tout au long de ma longue priodede convalescence, tout le monde laFdration algrienne ainsi qu'au staff technique de l'quipe nationale deman-dait de mes nouvelles, et cela m'a beau-coup aid surmonter la priode diffi-cile que j'ai traverse", s'est rjoui lejoueur. Le dernier rescap de la slec-tion algrienne, qui avait retrouv leMondial-2010 aprs 24 ans d'absencedu rendez-vous plantaire, s'est montrau passage "optimiste" quant l'avenirdes Verts en vue de leurs prochainschallenges.

"L'quipe nationale dispose d'un

effectif jeune qui commence gagneren exprience, notamment sur les ter-rains africains. Cela devrait tre dter-minant en vue des liminatoires duMondial de 2018, une preuve laquelle je tiens personnellement. Ce

serait formidable pour moi si je venaisde disputer une troisime coupe dumonde de suite aprs celles de 2010 et2014", a-t-il poursuivi. Halliche, qui aquitt l'Europe pour le Qatar au coursde l't 2014, s'est engag mettre son

exprience au service de la nouvellegnration du ''Club Algrie'', estimantque la prsence d'lments ayant unvcu sur les terrains de football serad'un apport non ngligeable pour lajeune slection nationale.

RAFIK HALLICHE :

Je suis apte rendre d'autres services l'quipenationale

BASKET/SUPER-DIVISION "A"Victoire du NB Staoueli face

l'IRBB Arrridj (72-69)L e NB Staoueli s'est impos face l'IR Bordj Bou Arrridj sur lescore de 72 69 (mi-temps : 31-27), en match avanc de la 21ejourne du championnat d'Algrie de basket