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Phs : DR Remise des clefs avant le Ramadhan L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Vendredi 12 - samedi 13 février 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3641 - 12 e année LA TUTELLE PROMET DE SÉVIR CONTRE LES TRICHEURS AU BAC Benghebrit brandit seif el hadjadj AADL 2001-2002 À ALGER Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation nationale Le FLN veut devancer le RND Un test pour Mohcène Belabbas La Tunisie sous pression P 3 P 2 P 2 P 24 l SUPPOSÉE RENCONTRE SAÂDANI-BOUTEFLIKA l MEETING POPULAIRE DU RCD, AUJOURD’HUI, À ALGER l INTERVENTION MILITAIRE EN LIBYE Lire en page 3 Par Hafidh A. Settar A llaoua Aït Mebarek. Mohamed Dorbhan. Djamel Derraza. Trois simples noms pour trois artistes. Chacun ses sympathiques manies mais tous unis par un funeste destin : mourir ensemble sous le souffle d’une bombe assassine, actionnée par la secte des assassins un 11 février de l’An -maudit- 1996 ! Nous eûmes l’heur de les connaître pour bien les apprécier- et nous griser à l’envi de leur humanisme abyssal- et le malheur de les perdre si vite ; sans même les avoir suffisamment pleurés ! Trois bons lascars que tout le monde aimait, trois amoureux éperdus, cha- cun son idylle. Allaoua, l’amoureux fou de Djanet et sa Sbiba. Momoh qui tirait plus vite et plus juste que le verbe et le trait. Djamel qui saluait chaque matin par une poi- gnée de ce bon jasmin de Koléa. 20 ans après, vos sourires sont tou- jours là et la sentence narquoise de Allaoua aussi, mais dans une tendance inversée : si vous gouttez au som- meil éternel, c’est nous « qui sommes fichus » ! H. A. S. LIK YA CH'RIK ! «La fatiha pour trois artistes» 13 morts et 2 blessés P 4 COLLISION ENTRE UN CAMION ET UN BUS DE TRANSPORT DE VOYAGEURS À NAÂMA

Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

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Remise des clefs avant le Ramadhan

L’INFORMATION AU QUOTIDIENQuotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro

Vendredi 12 - samedi 13 février 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3641 - 12e année

LA TUTELLE PROMET DE SÉVIR CONTRE LES TRICHEURS AU BAC

Benghebrit brandit

seif el hadjadj

AADL 2001-2002 À ALGER

Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation nationale

Le FLN veut devancer le RND

Un test pour Mohcène Belabbas

La Tunisie sous pression

P 3

P 2

P 2

P 24

l SUPPOSÉE RENCONTRE SAÂDANI-BOUTEFLIKA

l MEETING POPULAIRE DU RCD, AUJOURD’HUI, À ALGER

l INTERVENTION MILITAIRE EN LIBYE

Lire en page 3

Par Hafidh A. Settar

A llaoua Aït Mebarek. Mohamed Dorbhan. Djamel Derraza.Trois simples noms pour trois

artistes. Chacun ses sympathiques manies mais tous unis par un funeste destin : mourir ensemble sous le souffle d’une bombe assassine, actionnée par la secte des assassins un 11 février de l’An -maudit- 1996 !

Nous eûmes l’heur de les connaître pour bien les apprécier- et nous griser à l’envi de leur humanisme abyssal- et le malheur de les perdre si vite ; sans même les avoir suffisamment pleurés !

Trois bons lascars que tout le monde aimait, trois amoureux éperdus, cha-cun son idylle.

Allaoua, l’amoureux fou de Djanet et sa Sbiba. Momoh qui tirait plus vite et plus juste que le verbe et le trait. Djamel qui saluait chaque matin par une poi-gnée de ce bon jasmin de Koléa.

20 ans après, vos sourires sont tou-jours là et la sentence narquoise de Allaoua aussi, mais dans une tendance inversée : si vous gouttez au som-meil éternel, c’est nous « qui sommes fichus » !

H. A. S.

LIK YA CH'RIK !«La fatiha pour trois artistes»

13 morts et 2 blessés

P 4

COLLISION ENTRE UN CAMION ET UN BUS DE TRANSPORT DE VOYAGEURS À NAÂMA

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Vendredi 12 - samedi 13 février 2016 ACTUALITÉ2

SUPPOSÉE RENCONTRE SAÂDANI-BOUTEFLIKA

Le FLN veut devancer le RNDLe FLN est aux aguetset garde un œil vigilant

sur la question de lanomination probable

d’un nouveau Premierministre. à peine lanouvelle Constitution

adoptée, la direction del’ex-parti unique se

lance dans une coursecontre la montre, afin,semble-t-il, de peser de

sa majoritéparlementaire afin

d’arracher ce poste quiattise ses convoitises.

Le chef du parti, AmarSaâdani, ne cache passon envie consistant à

régner en roi à la tête des ins-titutions après avoir raflé lesassemblées élues. Ainsi, nousapprenons d’une source bieninformée, non moins d’unresponsable tout proche de ladirection dirigeante du FLN,qu’Amar Saâdani sera reçuen audience dans les pro-chains jours, par le présidentde la République, AbdelazizBouteflika, afin de consulterle parti autour de la questionde la constitution d’une nou-velle composante gouverne-mentale. En effet, l’article 77de la Constitution approuvéepar les deux chambres parle-mentaires, la semaine derniè-re, confère au chef de l’état laprérogative de procéder deson plein grès à la nomina-tion du Premier ministre,après la consultation de lamajorité du Parlement.Consulter oui, mais le pro-chain chef de l’Exécutifnational sera-t-il systémati-quement issu des rangs duFLN ? Rien n’est moins sûr,sachant que c’est le présidentde la République à qui

revient-il le pouvoir de ledésigner, selon les textes de lanouvelle Constitution,notamment. En effet, la polé-mique enfle au sein de laclasse politique et alimentetoutes les spéculations à cesujet, dès lors que, ces der-niers, plusieurs informationscolportées ça et là annoncentle retour du SG par intérimdu RND, Ahmed Ouyahia, àla tête de l’Exécutif.

Ceci n’a pas manqué defaire remettre la question audevant de la scène politiqueet de raviver les appétits duparti de la majorité, où leFLN, puisque c’est de luiqu’il s’agit, ne veut céderd’un iota devant son exigenceaffirmée maintes fois de dési-gner un Premier ministreparmi les rangs de ce parti. Ily’a quelques jours déjà,Hocine Khaldoun, respon-sable de la communication,également membre dubureau politique du FLN, aindiqué au cours d’un entre-tien téléphonique, que sonparti ne compte pas se taire,et plus que ça, il va contesterpubliquement la désignation

de l’actuel directeur de cabi-net de la présidence de laRépublique, à la tête del’Exécutif national, arguantque le parti de l’ex-chef dugouvernement n’est pasdétenteur de la majorité,pour qu’il puisse aspirer à ceposte.

Pour la première forcepolitique, la nominationd’Ouyahia donc ne seraqu’une «absurdité politique»,a déclaré notre interlocuteur.Des propos qui renseignent,on ne peut plus claire, quel’ex-parti unique tient à cetterevendication phare et comp-te user de tous les moyens depression politiques possiblespour arriver à ses fins. «Nousn’avons pas affirmé que lesecrétaire général de notreparti sera reçu par le prési-dent de la République», aestimé, hier, le porte-voix duFLN, contrairement à cequ’à déclaré notre source dela même formation politique.Vrai où effet d’annonce, cequi est pour le moins sûr,c’est que l’ex-parti uniquevoudrait par son action, peserde tout son poids sur le cours

des événements, afin d’occu-per les commandes du gou-vernement, quant bienmême, il jouit déjà au sein del’actuel gouvernement, duchef de l’Exécutif et d’unebonne quinzaine de porte-feuilles ministériels. à lalumière du développementde la question, faut-il direque le fait que cette préroga-tive relève des compétencesd’Abdelaziz Bouteflika, lui-même président du FLN,laisse supposer qu’AmarSaâdani se contente de lamarge de manœuvre dont ildispose et mettre tous lesatouts de son côté, en vue decouper l’herbe sous les piedsde son rival direct à ce poste,le RND notamment. Enfin,pour Khaldoun, dès lors quec’est le président du partisous sa casquette de prési-dent de la République qui estle seul à même de décider denommer ou de mettre fin auxfonctions de Premierministre, le FLN lui accordetoute sa confiance, a-t-il lais-sé entendre, afin, dit-il, delever tout équivoque.

Farid Guellil

MEETING POPULAIRE DU RCD, AUJOURD’HUI, À ALGER

Un test pour Mohcène BelabbasC’est à l’occasion de la célébra-

tion du 27eme anniversaire dela création du parti, que le

Rassemblement pour la culture et ladémocratie (RCD) a choisi de tenir unmeeting aujourd’hui, à la Salle Atlas, duquartier mythique d’Alger, Bab-el-Oued, commune considérée pour êtreun des fiefs de son rival, le Front desforces socialistes.

Première action d’envergure qu’or-ganise l’actuelle direction du parti, quedirigeait le docteur Said Saâdi, avantque Mohcine Belabbas lui succède à latête de cette formation politique, est detenir son premier meeting populairepour marquer 27 ans d’existence duRCD, sur la scène politique nationale.Activité qu’a eu à organiser le RCD,notamment dans la capitale, ces der-nières années, avec ses partenairesdans le camp de l’opposition, àl’exemple du meeting, du 21 mars del’année 2014, à la salle Harcha, Alger.Les responsables et les militants duRCD affichaient une confiance totale,tout au long des préparatifs de leurmeeting, quant à la capacité du parti àmobiliser le maximum de militants,sympathisants et citoyens pour faire le

plein de la salle Atlas, qui pour rappelsa capacité est de 4000 places. L’actiondu parti pour marquer son 27eme anni-versaire, ses responsables la voulaientau cœur de la Capitale et populaire parleur choix de tenir ce meeting, qui nemanquera sans doute pas de messageséminemment politiques. La célébrationcette année par le RCD de l’anniversai-re de sa création, outre qu’elle intervientquelques jours après l’adoption de lanouvelle Loi fondamentale du Pays,mais aussi elle est célébrée à moins dequelques semaines de la tenue deMazafarn II, deuxième conclave de lacoordination des partis de l’opposition,dont le RCD est membre, rencontreprévue le 27 mars prochain. Par ailleurs,Le rendez-vous populaire du RCDaujourd’hui, à la salle Atlas, est l’occa-sion pour celui-ci de tester son audien-ce populaire, en l’absence de ce genre demanifestations, qui se tiennent en géné-ral lors des campagnes électorales, il seral’occasion aussi pour le parti deMohcine Belabbas de réitérer ses posi-tions phares sur l’actualité notammentnationale, exprimées dans la plupart dutemps, par des communiqués ou desconférences de presse. Autre objectif

visé par l’activité du RCD, c’est demontrer l’unité et la cohésion des rangsde cette formation politique, secouée,ces dernières semaines, par le bras de feropposant - Noreddine Ait-Hamouda audocteur Said Saâdi et les annonces dedémissions de militants et cadres de lasection RCD, d’Aghribs, village natalde l’ex-dirigeant du RCD. Rappelonsque dans leur lettre collective de démis-sion publiée, la semaine passée, les ex-militants du RCD ont dénoncé ce qu’ilsqualifient de «purges arbitraires succes-sives» et «les pressions exercées pourimposer le projet d’implantation d’uncentre d’enfouissement technique dansla forêt de Bouhlalou.» Précisant plusloin que leur décision emboîte le pas decelle des 56 démissionnaires en octobredernier, et le président du bureau régio-nal a soutenu, de son côté, dans unedéclaration à la presse qu’«il s’agit dumême groupe qui a remis au goût dujour la même liste avec le même objectif»à savoir, a –t-il ajouté « la déstabilisationdu parti» avant de conclure que«d’ailleurs, ce genre d’attaques ne nousgênent nullement et sont loin de nousaffecter .»

Karima Bennour

COOPÉRATIONALGÉRO-ALLEMANDE Hamel s'enquiertà Berlin del'expérience de laPolice allemande La visite du Directeur général de

la Sûreté nationale (DGSN), legénéral major Abdelghani Hamelen Allemagne, a constitué uneopportunité pour s'enquérir de l'ex-périence de la Police allemande,notamment en termes de forma-tion, d'entraînement et de luttecontre la criminalité, a indiquéjeudi un communiqué de la DGSN.Le DGSN a visité jeudi à Berlin,plusieurs structures de police spé-cialisées dans la formation etd'autres relevant de la police scien-tifique et technique ainsi que lesservices spécialisés dans la luttecontre la criminalité sous toutes sesformes, indique la même source. Acette occasion le général majorHamel et la délégation qui l'accom-pagne ont reçu des explications etdes exposés détaillés sur les diffé-rentes techniques et les équipe-ments logistiques modernes adop-tés par la police allemande enmatière de formation, de réhabilita-tion, de police scientifique et tech-nique et de lutte contre la crimina-lité sous toutes ses formes. A l'issuede sa visite à ces infrastructures, legénéral major Hamel a indiqué quesa visite en Allemagne avait consti-tué une opportunité pour s'enqué-rir de «l'expérience de la Police alle-mande et ses méthodes moderneset développés», ce qui «permettra àla police algérienne de consoliderson expérience et renforcer sonrendement exceptionnel en matièrede préservation de la sécurité et delutte contre la criminalité soustoutes ses formes afin de garantir lasécurité du citoyen et des biens». LeDGSN et son homologue alle-mand, Peter Henzler avaint signé,mercredi au siège de la police alle-mande, une déclaration communedans laquelle les deux parties ontaffirmé leur intention communed'intensifier les contacts, pour-suivre le renforcement de leurcoopération dans les domaines dela prévention et lutter contre lecrime transfrontalier, la cybercrimi-nalité, la contrebande, la produc-tion et la commercialisation de stu-péfiants et psychotropes. La décla-ration englobe également la conso-lidation de la coopération en matiè-re de lutte contre le trafic de biensculturels et oeuvres d'art voléesoutre la lutte contre la falsificationde documents et de monnaie. Lesdeux parties ont convenu égale-ment de consacrer une coopérationbilatérale permanente notammenten matière d'échange d'expérienceset d'experts ainsi que la coopéra-tion entre les polices scientifiques,la formation continue, la formationdes formateurs et la participationaux cycles d'études et aux confé-rences communes. Lors de sonentretien avec son homologue alle-mand, ce dernier a salué le niveauexceptionnel atteint par la Policealgérienne dans plusieursdomaines, mettant en exergue le«rôle important» qu'elle accomplitdésormais sur le double plan conti-nental et international grâce à sonexpérience dans la lutte contre lacriminalité sous toutes ses formes,y compris le crime transnational. Ila, dans ce sens, souligné «la dispo-nibilité de son pays à développer età consolider les fondements de lacoopération entre les polices desdeux pays».

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Amar Saâdani SG du FLN

Page 3: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

3Vendredi 12 - samedi 13 février 2016ACTUALITÉ

DIABÈTE La prise en

charge de lamaladie

en constanteamélioration

La prise en charge du diabète enAlgérie «est en constante amélio-

ration», a affirmé jeudi à Oran le PrMohamed Belhadj, chef de service dediabétologie à l’établissement hospi-talo-universitaire (EHU) d’Oran.S’exprimant en marge de l’ouverturedes 9èmes Journées de diabétologiede l’EHU, organisées sous l’égide dela Société francophone du diabète(SFD), Belhadj a indiqué à l'APS quela prise en charge de cette maladiechronique «s’améliore d’année enannée en Algérie, quoiqu'il restebeaucoup à faire dans ce domaine».«Nous constatons une améliorationpermanente de la prise en charge dudiabète. Il y a moins d’amputations,de cécité et de complications métabo-liques. Ce sont là des éléments trèsimportants qui témoignent des effortsfournis en matière de prise en char-ge», a-t-il déclaré. Pour sa part, DrMohamed Mansouri a estimé, lors dela cérémonie d’ouverture de cette9ème édition, que le diabète est un«véritable problème de santépublique», soulignant qu' «un Algé-rien sur neuf est atteint de diabète etcette pathologie touche de plus enplus de jeunes». «Cette pathologie estloin d’être une simple maladie, carplusieurs autres pathologies sontconséquentes du diabète, commel’hypertension artérielle et plusieurstypes de cancers, d’où l’importancede doubler d’efforts en matière deprise en charge», a-t-il déclaré. Plusde 200 participants algériens et deplusieurs pays dont la Tunisie, leMaroc, le Sénégal, le Congo, leCameroun et la Mauritanie, prennentpart à ces 9èmes Journées de diabéto-logie qui aborderont, trois joursdurant, de «la neuropathie diabé-tique», «les diabètes atypiques», «lecoeur et le diabète» et la «sécurité desnouveaux antidiabétiques». Des inter-ventions autour de l’insuffisance car-diaque chez le diabétique, l’hypergly-cémie et les nouveautés en matière detraitement du diabète, entre autres,sont au programme de ces journées.

LA TUTELLE PROMET DE SÉVIR CONTRE LES TRICHEURS AU BAC

Benghebrit brandit seif el hadjadj «Toute tentative de tricheexpose son auteur à une

sanction allant jusqu'àl'exclusion de cinq ans».

Le ministère de l’Éducationnationale semble, ainsi,mobilisé plus que jamaispour éviter les scénarios

précédents.

L’expérience vécue lesdeux dernièresannées ou les candi-

dats avaient eu recours à desmoyens technologiques pourtricher au bac a, donc, pous-sé la tutelle à prendre desmesures fermes et non discu-tables. C’est ce qu’a affir-mé, jeudi, la responsable dusecteur, Nouria Benghebrit,prévenant, en effet, que desmesures rigoureuses allaientêtre prises à l’encontre desfraudeurs au BAC. Ces sanc-tions peuvent aller jusqu’à 5ans d’exclusion au lieu detrois en vigueur actuellementnotamment si le tricheur a eurecours aux nouvelles tech-nologies. Pour éviter les casde triche, la ministre a souli-gné que ses services prépa-raient le lancement d'unecampagne de sensibilisationau profit des élèves et parentsd'élèves pour les sensibiliser àla gravité de cette pratique.Afin d'assurer le bon déroule-ment des examens, elle ainsisté, également, sur lanécessité de réunir toutes lesconditions au double planpédagogique et logistique,rassurant que l'élève bénéfi-ciera d'un accompagnementen réactivant le dispositif desoutien pédagogique destinéaux élèves en classe d'exa-mens notamment ceux determinale à travers l'exploita-tion de la plateforme numé-rique de l'Office national del'enseignement et de la for-mation à distance. Benghe-brit a insisté sur l'importancede la coordination entre l'en-semble des parties concer-

nées afin d'arrêter toutes lesdispositions garantissant lebon déroulement des exa-mens de fin d’année tout enveillant au strict respect desrègles de sécurité à même depréserver leur crédibilité.Elle a appelé en outre, lesacteurs concernés à assurer lesuivi et le succès de l'opéra-tion d'octroi des cartesd'identité biométriques auxcandidats au baccalauréat encollaboration avec les servicesdu ministère de l'Intérieur etdes Collectivités locales. Pourle président du Syndicatnational autonome des pro-fesseurs de l’enseignement

secondaire et technique(SNAPEST), MezianeMeriane, le mieux serait d’al-ler vers la prévention avant lasanction. Il a estimé que leministère devrait renforcerles campagnes de sensibilisa-tion des candidats mais aussides surveillants pour les dis-suader de ne pas recourir à lafraude et décrocher le BACavec leurs propres moyens.

LES EXAMENS DERATTRAPAGE FIN JUIN

PROCHAINL’ayant déjà annoncé il ya

une semaine, Benghebrit aconfirmé à la même occasion

que des examens de rattrapa-ge pour les trois cycles d’en-seignement auront bien lieu.La ministre a précisé que cesderniers se dérouleront à lafin du mois de juin prochain.Ainsi, selon la ministre, cesexamens de rattrapageconcerneront les élèves destrois cycles qui auront obtenuune moyenne entre 4 et 4,99pour les élèves du cycle pri-maire notés sur 10 et entre 9et 9,99 pour les élèves notéssur 20. Cette mesure, a enco-re précisé Benghebrit, neconcerne pas les candidatsau Baccalauréat, au Brevetd'enseignement moyen(BEM) et à l'examen de finde cycle primaire. « Les exa-mens de rattrapage sont uneseconde chance » offerte auxélèves pour être admis enclasse supérieure et éviter leredoublement, a-t-elle rappe-lé soulignant que prés de30% des élèves de premièreannée secondaire dont lamoyenne se rapproche de lamoyenne pédagogique depassage (10/20) redoublentleur classe. La ministre a ins-truit les inspecteurs de suivrel'application de cette mesure.

Ania Nait chalal

AADL 2001-2002 À ALGER

Remise des clefs avant Ramadhan Décidément le dossier des sous-

cripteurs au programme AADL1 semble proche de son épi-

logue. Bonne nouvelle pour les sous-cripteurs de l’AADL 2001-2002 ! Cesderniers, dont l’attente a presque frisél’impatience, vont récupérer les clés deleurs logements, d’ici le Ramadhan, à encroire Abdelmadjid Tebboune, leministre de tutelle. Le premier respon-sable du département de l’Habitat veutvraiment, paraît-il, mettre un terme aux«souffrances» de ces souscripteurs quiont, à maintes reprises, procédé à desactions de protestation pour réclamerleur droit à un «toit». La promesse qui a été faite, par le

ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme etde la Ville, Abdelmadjid Tebboune, neconcerne, hélas, que les souscripteursAADL 1 dans la capitale. Présidant la cérémonie de remise de

décisions de pré-affectation, a fait eneffet une déclaration à laquelle d’aucunsne s’attendaient. D’autant plus quecelui-ci avait laissé entendre, aupara-vant, que les bénéficiaires de cette «for-mule» allaient, tous, récupérer les clés deleurs appartements, au moins, fin 2016.

Relayé par l'APS, le responsable dusecteur a révélé, que le taux d'avance-ment des travaux a atteint 95 % dans «plusieurs sites à Alger », « ce qui permet-tra de remettre les clefs avant le mois deRamadhan ». Toujours aussi rassurant,il dira que les anciens souscripteurs auprogrammes AADL entreront en pos-session de leurs logements avant la finde l'année, a renchéri le ministre. Il a parla suite rajouté que les décisions de pré-affectations concernant les souscrip-teurs au programme de 2013, serontremises vers la fin de l'année. Près de125.000 logements sont en constructiondans la wilaya d'Alger, a indiqué Teb-boune, précisant que ces logementsseront prioritairement affectés aux sous-cripteurs de 2001 et 2002. Le surplussera alors destiné aux souscripteurs de2013. Les souscripteurs au programmede 2013 pourraient, dans certaineswilayas qui ne comptent pas d'ancienssouscripteurs, recevoir dès février leursdécisions de pré-affectation. Une choseest sûre, c’est sans doute la meilleurenouvelle que les souscripteurs aiententendue depuis le début de l’année. Eneffet, après 15 ans d’attentes, ces sous-

cripteurs pourront désormais soupirer.Néanmoins, la question, aussi pertinen-te soit-elle, qui se pose, est celle desavoir si le ministre va tenir ses pro-messes. Car, se référant aux déclarationsfaites par ce dernier sur les dates delivraison, celles-ci évoquaient àl’époque la fin de 2014 comme étant ladate limite. Cela étant, tout est possible! Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre ? Par ailleurs, il est à noter que le pro-

gramme de location-vente relancé en2013 est, régulièrement, doté de ral-longes budgétaires destinées à l'ouvertu-re de nouveaux chantiers. Le program-me renferme 230.000 unités de loge-ments, cependant la forte demande dessouscripteurs de 2013 (420.000 sous-cripteurs) a amené le ministère àdemander de nouvelles rallonges budgé-taires. En 2015, l'AADL a bénéficiéd'une enveloppe financière pour la réali-sation de 80.000 logements supplémen-taires à travers le territoire national etune autre en 2016 pour réaliser le mêmequota de logements. Le gouvernementavait décidé de consacrer des enve-loppes financières pour la réalisationannuelle de 80.000 logements selon la

formule location-vente, jusqu'à satisfac-tion de toutes les demandes formuléesau titre de ce programme destiné à laclasse moyenne, dont le revenu mensuelne dépasse pas 108.000 DA. Il est à rap-peler que l'agence a procédé lundi der-nier à la remise des décisions de pré-affectation au profit des souscripteursdu programme de logement location-vente pour 2001 et 2002. Rappelons, entre autre, que le Direc-

teur général de l’Agence nationaled’amélioration et de développement dulogement (AADL), Mohamed TarekBelaribi, avait assuré, dans un entretienaccordé à l’APS, que plusieurs chan-tiers sont en cours afin de répondre à lademande des souscripteurs aux deuxprogrammes de l’AADL et ce, dans lesplus brefs délais. Il a affirmé, dans cesens, que l’AADL ambitionne de récep-tionner en 2016, tous les projets lancésen 2013, estimant que les conditions cli-matiques marquées par une faible plu-viométrie avaient contribué à l’avance-ment des travaux. Ne dit-ton pas que lemalheur des uns fait le bonheur desautres ?

Lamia Boufassa

Report du concoursdes enseignants

Prévu initialement pour la fin du mois de février en cours, le concours de recrutementdes enseignants dans le secteur de l’éducation nationale a été reporté. La direction dela Fonction publique n’a, pour sa part, toujours pas donné de réponse concernant le

nombre de postes à pourvoir. Pour des raisons non justifiées, le ministère de l’éducationnationale, a en effet, annoncé jeudi, que le concours de recrutement des enseignants seraorganisé la fin du mois de mars prochain, alors que les agendas avaient été fixés auparavantpour la fin du mois en cours. La ministre du secteur, Nouria Benghebrit, qui s’est expriméeà l’ouverture de la conférence régionale des cadres de l'éducation des wilayas du centre dupays a souligné, dans ce cadre, que son département attendait toujours la réponse de ladirection de la Fonction publique concernant le nombre de postes à pourvoir et les nouvellesspécialités. Benghebrit a rappelé, par ailleurs, que la nouveauté cette année est que le can-didat disposera d'une durée d'un mois pour se préparer au concours qui comportera deuxépreuves, l'une écrite et l'autre orale, sous la supervision de l'Office national des examens etconcours. La ministre de l'éducation nationale avait annoncé la semaine dernière que lenombre de postes ouverts au concours de recrutement n'est pas loin de celui de l'année der-nière, soit 19 000 postes.

A.N.C

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Page 4: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

4 Vendredi 12 - samedi 13 février 2016 ACTUALITÉ

COLLISION ENTRE UN CAMION ET UN BUS DE TRANSPORT DE VOYAGEURS À NAÂMA

13 morts et 2 blessésPas moins de treize

personnes sont mortes etdeux autres ont été

blessées, suite à unecollision entre un minibus

et un camion semi-remorque jeudi matin surla Route nationale N°6,

au niveau de l’axereliant les communes deMoghrar et Ain-Sefra, àla wilaya de Naâma,selon un bilan dressé

par la Protection civile,rapporté par l’APS.

Le drame s’est produitaux environs de 08h30au lieudit Draâ Essaâ, à

une quinzaine de kilomètresde la commune de Moghrar età 85 km au Sud de Naâma.Sur les lieux, les unités de laProtection civile, appuyées parles équipes médicales de hôpi-tal Mohamed-Boudiaf d’Ain-Sefra, ont eu du mal à extraireles victimes, dont certaines,notamment des enfants,étaient restées coincées à l’in-térieur du minibus, ce qui aalourdi le bilan, a-t-on précisé.Les victimes, toutes passagèresdu minibus : sept (7) hommes,cinq (5) femmes et une fillette,ainsi que les blessés ont étéévacués vers le même établis-sement hospitalier, a-t-onajouté. Les deux blessés, dontl’état n’est pas jugé grave y ontété soignés et l’un d’eux a déjàquitté l’hôpital, selon unesource médicale relevant decet établissement. La raisondu drame était encore une foisl’élément humain. Le chauf-feur du semi-remorque quidépassait un autre poids lourd,s’est retrouvé face au véhiculede transport, une violente col-lision frontale s’en est suivie etle résultat est, on ne peutmieux, fatal. L’autre raisoncitée est l’état de la chausséequalifiée de "complètementimpraticable". Suite à cette

violente collision, les autoritésde la wilaya de Naâma se sontrendues sur place pour s’en-quérir des opérations desecours. Les services de laGendarmerie nationale ont, deleur côté, ouvert une enquêtepour déterminer avec préci-sion les circonstances de cedrame. Sur les différentespages Facebook et autresréseaux sociaux animés par leshabitants de la région, on peutlire des critiques quant à l’étatlamentable des routes, à l’in-existence de signalisation, aumanque de communication dela radio locale de Nâama maisaussi et surtout au silenceobservé par les autorités natio-nales et l’absence de toutedéclaration ou décision offi-cielle. Une comparaison a étéétablie avec d’autres pays où àchaque fois qu’il y a un graveaccident un ministre se dépla-ce. L’hécatombe vécue depuisdes années se poursuit ainsisur l’ensemble des routes etautoroutes de notre pays, sansque les secteurs concernés neparviennent à en réduire l’im-pact. Les propos du Secrétairegénéral du ministère de l'Inté-

rieur et des Collectivitéslocales, Elhocine Mazouz,viennent le confirmer. Celui-cia déclaré que "la violence rou-tière en Algérie s'apparente àune véritable tragédie nationa-le qui, annuellement, se soldepar une moyenne de 4.000morts et des dizaines de mil-liers de blessés", citant à cetitre "le bilan des accidents del'année 2015 qui fait ressortirun nombre de 36.606 acci-dents, 4.610 morts et 55.994blessés". Ces chiffres s’avèrentplus effarants encore lors-qu’on se réfère aux statistiquesde la Gendarmerie nationalequi relèvent que durant 15ans, de 2000 à 2015, il y a eu375 581 accidents de circula-tion en Algérie, faisant 55 350morts et 653 249 blessés. Lapremière cause de ces acci-dents est depuis toujours lefacteur humain, principale-ment les dépassements dange-reux. Pour remédier à cette situa-

tion dramatique, Mazouz avaitannoncé que "plusieurs projetsambitieux sont en cours definalisation, à l'instar desfichiers nationaux des permis

de conduire et des infractionsaux règles de la circulationroutière, lesquels permettront,très prochainement, d'entre-voir l'institution du permis àpoints". Le même responsablea ajouté que "le développe-ment des méthodes de luttecontre l'insécurité routièreexige la promotion de la stra-tégie nationale, notammentpar un échange d'expériencesavec les pays qui ont enregistrédes avancées notables dans cedomaine",Dans l’attente de la réalisa-

tion de ces projets et l’atteintedes résultats escomptés, leschauffards et les routes conti-nuent à tuer. à titre de rappel,un projet de réalisation d’unfichier national des conduc-teurs initié par l’Union algé-rienne des sociétés d’assuran-ce et de réassurance estaujourd’hui au point mort. Aumoment où ailleurs, en Francepar exemple, le taux de morta-lité a baissé sur les routes enraison de l’efficacité ducontrôle des conducteurs parles radars et de l’applicationdu permis à points.

Lyes Azizi et APS

LUTTE ANTITERRORISTEDestruction de18 bombes deconfectionartisanale à AinDefla Dix-huit bombes de confec-

tion artisanale ont étédécouvertes et détruites, jeudià Ain Defla, par un détache-ment de l'Armée nationalepopulaire (ANP), indique ven-dredi un communiqué duministère de la Défense natio-nale (MDN). «Dans le cadre de la lutte

antiterroriste, un détachementde l'Armée nationale populairerelevant du secteur opération-nel d'Aïn Defla (1ère Régionmilitaire) a découvert etdétruit, le 11 février 2016, dix-huit (18) bombes de confec-tion artisanale», relève la mêmesource. Par ailleurs et dans le cadre

de la lutte contre la contreban-de et la criminalité organisée,«des éléments de la Gendarme-rie nationale d’El Oued (4èmeRégion militaire) ont arrêtécinq (05) contrebandiers etsaisi deux (02) camions, unvéhicule touristique, 210 quin-taux de phosphate et 6200 uni-tés de différents boissons»,note le communiqué du MDN.Dans le même contexte et auniveau de la 5ème Région mili-taire, «des éléments desGardes-frontières ont mis enéchec, à Souk-Ahras, Tébessaet à El-Taref, des tentatives decontrebande d’importantesquantités de carburant s’éle-vant à 15 668 litres et saisi cinq(05) véhicules utilisés dans lacontrebande». Au niveau de la 2ème

Région militaire, «des élémentsde la Gendarmerie nationaleont appréhendé, à Tlemcen etSidi Bel-Abbes, trente-deux(32) immigrants clandestins dedifférentes nationalités etdéjoué une tentative de contre-bande de (500) têtes ovines».D’autre part et au niveau de la1ère Région militaire, «62,46kilogrammes de kif traité ontété saisis à Alger et Tipaza»,ajoute la même source.

UTILISATION EXCESSIVE DES ANTIBIOTIQUES

Les mises en garde de la FAO L'Organisation des

Nations unies pourl'alimentation et

l'agriculture (FAO) a mis engarde contre l'utilisation exces-sive des antibiotiques qui pro-voquerait une résistance auxantimicrobiens chez lesespèces animales, a indiquécette agence onusienne sur sonsite web. La résistance auxantimicrobiens (RAM) est«une menace émergente pesantsur la santé publique» et néces-site un effort coordonné auniveau mondial pour luttercontre les risques qu'elle repré-sente pour la sécurité alimen-taire, souligne la Directricegénérale adjointe de la FAOMaria Helena Semedo. Selonle rapport, l'utilisation excessi-ve et abusive des antibiotiqueset autres agents antimicrobiensfavorise la résistance croissantedes microbes qui causent

infections et maladies à cesmédicaments qui sont censésles combattre, menaçant ainsid’inverser un siècle de progrèsen matière de santé humaine etanimale. «Nous devonscontribuer à la préservationdes médicaments susceptiblesde sauver des vies», a déclaréMme Semedo qui s’adressaitaux ministres européens de laSanté et de l'Agriculture réunisà Amsterdam dans le cadred'une conférence sur la résis-tance antimicrobienne. Hor-mis les considérations relativesà la santé humaine, l'émergen-ce de microbes résistants auxantibiotiques et à d’autres pro-duits pharmaceutiques met àrisque non seulement la santéanimale mais aussi, par voie deconséquence, les moyensd’existence ruraux et la sécuri-té alimentaire. «La résistanceaux antimicrobiens est une

menace mondiale qui ne peutpas être résolue uniquementen Europe, dans un monde deplus en plus interconnecté», apoursuivi Mme Semedo. En2015, la Conférence de la FAOa appelé à une action urgenteaux niveaux national et inter-national pour répondre à lamenace croissante des patho-gènes qui résistent aux médi-caments dans les filières deproduction alimentaire ter-restres et aquatiques, ajoute lerapport le l'organisation onu-sienne. Alors que la résistancese développe dans le cadre del'adaptation naturelle, elle estexacerbée par l'utilisationinappropriée de produits phar-maceutiques. La FAO a notéaussi que la prévalence de larésistance antimicrobiennedans le secteur agricole estgénéralement plus forte chezles espèces animales élevées

dans les systèmes de produc-tion intensive. En outre, la ges-tion des maladies, le change-ment climatique, l'urbanisationet l'intensification de la pro-duction alimentaire pourrépondre aux besoins de lapopulation mondiale croissan-te, qui devrait atteindre 10 mil-liards de personnes d'ici 2050représentent les défis majeursauxquels le monde estconfronté, fait observer MmeSemedo. La résistance auxantimicrobiens est la faculté decertains organismes souventdes bactéries mais aussi deschampignons et des parasites às'adapter aux médicamentsconçus pour les éliminer.L'utilisation de ces derniers nese limite pas aux humains etaux espèces animales, parexemple, l'oxytétracycline, unantibiotique commun, estactuellement utilisé dans les

orangers à mesure que l'utilisa-tion des pesticides diminue.«Des solutions doivent êtretrouvées pour la résistance auxantimicrobiens», insiste MmeSemedo. Pour contribuer à lalutte contre la RAM et réaliserses objectifs stratégiques fon-damentaux comme la faim etla pauvreté rurale, l'agriculturedurable et moyens d'existenceplus résilients, la FAO s'étaitengagée sur plusieurs fronts.La FAO travaille en étroite col-laboration avec l'Organisationmondiale de la santé et l'Orga-nisation mondiale de la santéanimale (représentées toutesdeux à la Conférence d'Am-sterdam) ainsi qu’au planmondial à travers les directivesde salubrité alimentaire duCodex Alimentarius et ses pro-grammes de terrain ciblés dansdes dizaines de pays sur lesquatre continents.

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5Vendredi 12 - samedi 13 février 2016-- ACTUALITÉ

Dans les années 1950,1960 et 1970, nousavons assisté un peupartout dans le monde àl’explosion de bombesatomiques qui sortaient deterre comme deschampignons sans pourautant oublier les ratésmémorables de tirsnucléaires souterrains quiont donné lieu à descontaminations radioactivesalarmantes.

Pierre Messmer fut ministre desarmées entre 1960 et 1969 àl’époque où la France procéda à

son tour à ses premiers essais nucléairesdans le sahara algérien (bombes au plu-tonium et à uranium ).

LE ROMAN DE LA BOMBE ATO-MIQUE À REGGANE

Dès l’origine, les études et les travauxqui ont abouti à l’édification de la baseatomique de Reggane furent entourésdes plus hermétiques des secrets. Oncomprend pourquoi. Non pas que lesatomiciens civils et militaires aient puespérer cacher au monde qu’ils élabo-raient une bombe atomique. Cette dis-crétion ne présentait aucun intérêt cartous les spécialistes savaient que l’abou-tissement de la construction de pilesserait la bombe.À ces divers points de vue ,Reggane

présentait un bon choix ; autrefois,simple petite oasis sur la piste saharien-ne entre Béchar et Adrar.Le génie militaire y creuse de nom-

breux puits. Une longue falaise qui enborde le flanc nord se prête à l’implanta-tion de l’aérodrome et au percement degaleries souterraines servant de maga-sins et de dépôt.

EL-HAMOUDIA, CENTRENÉVRALGIQUE

À 70 kms de Reggane, un centre futaménagé à El-hamoudia. Il est constituéd’un blockhaus en ciment percé dehublots qui servira d’abri aux atomicienset contiendra leurs appareils.C’est là que l’explosion de la premiè-

re bombe atomique sera télécommandéele samedi13 février 1960 à 7 heures dumatin.Durant la période allant du 13 février

1960 au 25 avril 1961, l’armée colonialefrançaise a procédé à quatre tirs aériensdont le plus important fut celui de ‘ger-boise bleue’.Ce tir a eu un retentissement particu-

lier puisque ses retombées radioactivesont été signalées même dans quelquesétats africains tels que le Mali, le Soudanet le Sénégal.Les responsables en place à l’époque

reconnaissent qu’il y a eu des incidentset des accidents avec de fortes doses deradiations suite à ces explosions .Mal-heureusement, aucun scientifique poli-tique ne veut reconnaître qu’il y a unlien de cause à effet entre les victimes decancer ayant travaillé en Algérie et lesexpériences nucléaires.

LES PREMIERS ESSAISCe premier tir ‘gerboise bleue’ est

effectué sous la présidence de Charlesde Gaulle. Toutefois, c’est au débutd’avril 1958 que Felix Gaillard, premierministre sous la présidence de RenéCoty, décide que ce premier essai aitlieu au début de l’année 1960 et que lesite de test sera localisé au sahara.à 180 kms d’Adrar, plus précisément

à Foumlekhneg, on décida alors dedévier l’oued ‘messaoud’, le nourricierde son cours afin d’éviter d’éventuellescrues qui pourraient retarder ou pertur-ber le projet de la construction du site dela bombe atomique sachant que cetoued pouvait, en cas de fortes pluies,parvenir jusqu’à Reggane. En 1974, lacommune d’Adrar, avec les moyens debord avait essayé de faire renaître cecours d’eau en déblayant le terrain, uneénorme dune. Peine perdue, puisque,après des travaux acharnés, grâce à desvolontaires de fortune, on se heurta à ungigantesque rempart constitué de grosblocs de rochers dont on ne pouvaitvenir à bout avec des pioches. Les tra-vaux prirent fin et l’oued demeura déviéde son cours jusqu’à ce jour.

QU’EN-EST-IL AUJOURD’HUI, 56ANS APRÈS L’EXPLOSION ?Les répercussions de l’onde de choc

et du flash thermique suscitent encoreaujourd’hui, partout de très vives réac-tions d’hostilité. Les rares survivants decette agression française au sahararacontent que la flore, la faune et leshommes ont beaucoup souffert trainantirrémédiablement des séquelles visiblesencore de nos jours .L’un d’eux, Hadj Hamel, s’est confié

: ’la terre, jadis fertile, connait une baissedans le rendement et le palmier dattiersubit lui-aussi des transformations. Leniveau de la nappe phréatique a dimi-nué.

REGGANE ÉTAIT UNE BELLEOASIS

Et quand le vent souffle de l’ouest, àla période des semences, il engendre desdésagréments à l’agriculture. Les per-sonnes elles-aussi, qui vivent encore,connaissent des difficultés respiratoires,une hypertension et parfois, des cancersapparaissent.

LES CONSÉQUENCES DESESSAIS NUCLÉAIRES

Vu l’importance des séquelles cau-sées par l’explosion, les membres del’association ’13 février 1960’ revendi-quent une véritable analyse médicale dela population et de la prise en charge dessoins. On insiste également sur la désin-fection des lieux et des espaces où sesont déroulés les essais. La région deReggane enregistre un grand nombre de

malades atteints de leucémie, d’infec-tions ophtalmiques, de multiples can-cers de la peau, des poumons et plu-sieurs autres tumeurs. Les femmes nesont pas à l’abri de ces séquelles : stérili-té, hémorragies internes et aigues avecde nouveaux nés qui traînent des mal-formations congénitales.La localité d’El-Hamoudia, lieu de

l’impact, ne verra pas une plante pous-ser sur son sol avant 24000 ans.Les membres de l’ association du 13

février 1960 voudraient une reconnais-sance de ce malheur engendré par lacourse effrénée à la possession de labombe atomique .

TRAITEMENTPSYCHOTHÉRAPEUTIQUE Le ministère de la Solidarité avait

envoyé par le passé des équipes pluridis-ciplinaires composées de médecins, depsychologues et de sociologues afin derecenser les personnes présentant unhandicap physique ou moral suite auxconséquences des retombées des der-niers essais nucléaires du 13 février1960. Il s’agit en effet de venir en aide aux

familles concernées par cette tragédieubuesque en leur fournissant, prothèses,centres de rééducation et écoles spécia-lisées afin de bénéficier pleinement desconditions matérielles leur permettantde mener une vie normale.Rappelons que depuis sa nomination,

Mr Limani Mustapha, le wali d’Adrar, avisité le site en insistant sur la mainte-nance du périmètre de sécurité et à laconsolidation de la partie de la premièreclôture mise en place afin d’éviter aumaximum les effets radioactifs encoreexistants. Une clôture de plus de 30kilomètres, formée de piquets et degrillage, genre Zimmerman qui devraitcouvrir toute la superficie du lieu d’im-pact. Seuls 12 kms furent réalisés, ilreste encore 18 à combler afin d’assurerla sécurité des éventuels passagers et leshabitants des alentours.

INDEMNISATION OU FABULATION ?

L’ annonce d’un projet de loi de lapart de la France, portant sur l’indemni-sation des victimes des essais nucléairesen Polynésie n’a pas laissé indifférente l’association algérienne du 13 février1960. Cette association n’arrête pas dese battre afin que le gouvernement fran-çais assume pleinement ses responsabili-tés et reconnaisse les conséquences etles séquelles de ces explosions sur lespopulations et l’environnement.

LES SÉQUELLESLes séquelles laissées par l’explosion

de quatre bombes ont engendré destraces indélébiles qui nécessitent dessoins appropriés ainsi qu’une véritableprise en charge médicale .Le présidentde l’association du 13 février 1960 insis-te sur la nécessité de procéder à la désin-fection des espaces où ont eu lieu lesessais, notamment à El-Hamoudia, à 70kms de Reggane. Les objets laissés surplace par les militaires français et récol-tés par d’éventuels passants, ignorant

tout des contaminations des radiations,sont aujourd’hui des victimes poten-tielles.La région de Reggane enregistre un

taux très important d’infections ophtal-miques, de multiples cancers, de malfor-mations congénitales, de leucémie.Même les nouveau-nés n’échappent pasà ce phénomène. Le vent de sable s’avè-re comme un redoutable ennemi difficileà combattre car il transporte des quanti-tés considérables de radiations.Des enfants souffrent de tumeurs

cancéreuses qui les obligent à se dépla-cer vers Alger pour des traitements, unelourde charge pour les parents qui sontpour la plupart des démunis. Durantcette semaine , un adolescent fut ampu-té d’une jambe pour endiguer le mal. Unvrai dilemme pour les parents qui n’ontque leurs yeux pour pleurer en pensantbien-entendu à ces ‘barbares ‘ del’époque coloniale, qui ont anéanti leursespoirs, décimé leurs familles, réduitleur terre en cendre pour des fins mili-taires.

QUATRE ESSAIS FURENT RÉALISÉS

Durant la période relevée du 13février 1960 au 25 avril 1961, des scor-pions ,des hommes, des déportés sur-tout furent directement exposés auchampignon dévastateur. Les survivantsse comptent sur le bout des doigts maisune chose est sûre, la flore, la faune enpâtissent énormément. On leur attribuades noms de code secret : gerboise bleue,gerboise blanche, gerboise rouge etgerboise verte. La gerboise étant un petit rongeur

vivant sur les sols sablonneux du désertestampillés ‘secret défense permettentd’avoir une idée du mépris des autoritésmilitaires à l’égard de leurs propreshommes ainsi qu’à la population. Tousles tirs ont permis d’étudier la résistancedes matériels militaires ( véhicules,avions, parties de navires …)Des expériences de type biologique

ont également été réalisées sur des ani-maux (rats, lapins, chèvres, scorpions ).D’autres furent réalisés sur des man-

nequins sur lesquels étaient disposésdes capteurs solaires. La bombe Gerboi-se bleue développa une énergie équiva-lente à quatre fois celle de la bombeHiroshima. Les précautions prises pourla protection des personnels militaires,les habitants et des palmeraies voisinesfurent sommaires voire inexistantes.La dernière explosion du 25 avril

1961 d’une puissance de 5KT contami-na 195 soldats lors d’un tir dont labombe n’explosa pas conformément auxdirectives.Soucieux de préserver l’environne-

ment, Mr Limani Mustapha le wali,attache énormément d’importance à cefléau, à ses conséquences et apporteraittout son soutien et son aide afin de fairerenaitre Reggane de ses cendres.

LA FRANCE VIENT DE PERPÉ-TRER SON CRIME.

Cette bombe atomique fut une étapecapitale mais une politique sans gran-deur pour la France. Ce constat nouspousse à réfléchir sur l’ambition déme-surée des hommes.

Safi A. T.

13 FÉVRIER 1960

Agression française à Reggane

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RÉGIONALVendredi 12 - samedi 13 février 2016

TRAVAUX PUBLICS

Abdelkader Ouali rassure sur les projets structurants

BLIDA

OUARGLA

BÉCHAR

NAÂMA

BÉCHAR

Un jeune tué par son ami à coup de couteauUn jeune homme a été tué près du marché couvert de Béchar durant la nuit du mercredi à jeudi dernier. Selon les premières informations, il s’agirait de B.H, âgé

de 19 ans et habitant à Kénadsa, 18 km au sud de Béchar. Il circulait au centre-ville de Béchar en compagnie d’autres personnes à bord d’un véhicule. A2h07mn, quelqu’un lui aurait porté un coup de couteau au niveau du thorax. La victime a succombé à ses blessures lors de son évacuation par la Protection

civile vers les UMC de l’hôpital Tourabi Boudjemaâ. Dans le courant de la matinée, nous avons appris que deux personnes soupçonnées ont été interpellées par leséléments de la police judiciaire. Selon certaines indiscrétions, l'auteur de ce crime crapuleux ne serait autre que l'ami de la victime. L’enquête se poursuit encore.

M. A.

Ph : DR

Un trafiquant de drogue abattuprès de Béni OunifU n détachement de l’ANP rele-

vant du secteur opérationnelde Béchar vient de déjouer une ten-tative d’introduction de drogue àpartir de la frontière marocaine.Selon une source bien informée,c’est en exploitant un renseigne-ment fiable qu’une embuscade a ététendue aux premières heures dujeudi dernier par le détachement del’ANP dans une zone rocailleusesituée près de Béni Ounif, un chef-lieu de daïra situé à 110 km au nordde Béchar et à 7 km de la frontièremarocaine. Les deux contreban-diers ayant en leur possession 29 kgde kif traité sont tombés dans l’em-buscade. L’un d’entre eux a étéarrêté et l’autre n’ayant pas obtem-péré aux ordres de s’arrêter a étéabattu. La réussite de cette opéra-tion démontre une fois de plus ledegré de vigilance acquis sur le ter-rain par les forces de l’ANP ayantpour charge la sécurisation desfrontières contre toute tentatived’intrusion.

Messaoud Ahmed

13 morts et plusieurs blessésdans un accidentà Draâ SaâU n accident de la circulation

survenu, jeudi dernier à8h30mn, sur le tronçon routier dela RN reliant Aïn Sefra à Moghrar,au sud de la wilaya de Naâma, acausé la mort à 13 personnes et faitplusieurs blessés parmi les passagersd’un minibus. Cela est arrivé à proximité de lalocalité de Draâ Saâ, située à 160km au sud du chef-lieu de wilaya deNaâma. Un minibus se dirigeantvers Aïn Sefra est entré en collisionavec un camion semi-remorqueroulant en sens inverse. La Protection civile dépêchée surles lieux a procédé à l’extraction descorps des victimes de l’intérieur del’autocar et s’est chargée de leurévacuation vers l’hôpital MohamedBoudiaf d’Aïn Sefra. La gendarmerie territorialementcompétente a ouvert une enquêtepour déterminer les causes de cedrame.

M. A.

Sur le site de la réalisation de l’autoroute Blida-Berrouaghia (53 km), le ministre a mis en gardel’entreprise chinoise qui réalise une partie de ce projet afin de rattraper le retard et accélérer lacadence des travaux, en particulier au niveau des gorges de la Chiffa où divers ouvrages d’artsont en cours de réalisation. Il a informé les responsables de l’entreprise qu’il aura une rencontreavec l’ambassadeur chinois concernant certaines lacunes et insuffisances à combler. Le ministres’est rendu aussi à Meftah où il a inspecté le projet de dédoublement d’une partie de la RN 29avec évitement de la ville sur un linéaire de 17 km. Ayant atteint un taux de réalisation de 85%, ce projet devra être réceptionné avant le début de l’été prochain et permettra alors d’assurerune meilleure fluidité de la circulation aux usagers de cet axe, qui connaît un trafic intense de

gros camions à partir et vers la cimenterie de Meftah.

Suite en page 9

Arrestation de deux individus pour vol d’un véhicule

L a brigade de la Gendarmerienationale de Sidi-Khouiled(Ouargla) a reçu un appel télé-

phonique d'un citoyen avisant que desriverains ont appréhendé deux (02) indi-vidus suspectés d'être des malfaiteurs etrécupéré deux (02) véhicules demarques Toyota Hilux et Toyota Yaris àl’intérieur d’une palmeraie au village

Oum-El-Raneb, de la même commune,alors qu'un troisième complice a réussi àprendre la fuite. Aussitôt alertés, les gendarmes de

ladite brigade se sont rendus sur leslieux, où ils ont arrêté les deux (02) sus-pects et récupéré les deux (02) véhi-cules. Suite à l’enquête, il s’est avéréqu’ils étaient en compagnie d’un troisiè-

me complice (en fuite), à bord du véhi-cule de marque Toyota Yaris. Ils ontvolé le véhicule de marque Toyota Hiluxappartenant à une société chinoise,chargée d’un projet à Ouargla, laissé pardeux (02) ouvriers algériens en station-nement au centre-ville d'Ouargla. L'en-quête des gendarmes se poursuit.

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RÉGIONS8 Vendredi 12 - samedi 13 février 2016

AÏN-TÉMOUCHENT

C’est le 3e responsable à la têtede la direction de l’éducation

de la wilaya d’Aïn-Témouchent,qui vient d’être installé,

mercredi, en l’espace d’uneannée et demie.

L e nouveau locataire, en l’occur-rence Mohamed Belmabrouk, aété, lors d’une réception en son

honneur, présenté par le wali, HamouAhmed Touhami, aux membres del’exécutif de la wilaya et aux élus locaux.Des responsables civils et sécuritairesont pris part à la cérémonie qui s’estdéroulées au siège de la wilaya. Son pré-décesseur, en l’occurrence, HidayetteHireche, qui, il faut le rappeler, a eu dumal à gérer ce qu’elle avait trouvécomme situation et le début de soninvestiture est tombé avec les grèves quiont chamboulé de fond en comble lascolarité des écoliers des trois paliers,dont principalement le cycle secondaire.Cette dernière après tant de problèmesqu’elle a subis vient d’être nommée à latête de la direction de l’éducation de lawilaya de Relizane, poste détenu parl’ex-directeur d’Aïn-Témouchent.

Aussi, le nouveau locataire n’a pas uni-quement du pain sur la planche etdevant lui il trouvera beaucoup de dos-siers qu’il faut impérativement étudieret surtout faire aboutir sans tarder.C’est pour cette raison que le wali ademandé à l’ensemble des directeurs del’exécutif d’opter pour un travail degroupe, étant donné que le secteur del’éducation dans la wilaya d’Aïn-Témouchent a une place honorableparmi les premières wilayas du pays en

ce qui concerne les résultats obtenus aubaccalauréat, l’année passée. C’est surcette lancée qu’il lui est demandé decontinuer et de veiller à avoir de bonnesrelations avec les responsables du sec-teur de l’éducation, les associations desparents d’élèves les syndicats et toutl’environnement du secteur concerné deprès ou de loin. Le wali est revenu avecinsistance sur les projets de l’éducationqui connaissent un retard importantdans leur réalisation. Il exhorte le nou-

veau directeur à donner une importanceparticulière aux projets en cours de réa-lisation tels que les lycées d’El-Amria etde Hassasna. Son souhait est de leslivrer avant la rentrée scolaire 2016-2017. L’observation n’est pas adresséeuniquement au directeur de l’éducationmais elle vise aussi le secteur de laconstruction et de l’urbanisme. Lorsd’une précédente réunion, la directricede l’urbanisme avait rapporté au walique des projets de l’éducation nécessi-taient des rallonges budgétaires, elleavait peur que ces travaux tombent sousle sceau de gel. Mais le wali, répliquanttout de suite, lui avait demandé de luifaire un rapport détaillé afin de toucherle département concerné au niveau duministère de tutelle. Dans le même silla-ge d’autres responsables gérant des ser-vices techniques importants ont deman-dé lors d’une réunion le dégel des pro-jets entamés et nécessitant des rallongesbudgétaires pour les terminer. À noterque Mohamed Belmabrouk est un pro-duit de l’École nationale supérieure deformation des professeurs, d’Oran. Il aexercé plusieurs rangs responsabilités,entre autres directeur de l’éducation àAnnaba.

Boualem Belhadri

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MÉDÉA

C ela fait presque deux années queles habitants de Guelb El-Kebircrient leur désespoir afin que les

autorités locales interviennent pourrelancer les travaux de branchement augaz de ville, qui ont été interrompusvoilà plus d’une année pour des considé-rations qu’on ne connaît pas. Le mal-heur dans tout cela, c’est que la popula-tion dont la totalité est issue de famillesqui vivent sous le seuil de pauvreté n’ar-rive pas à se chauffer du fait que le gazde ville n’a pas été acheminé vers les

bâtiments. Pourtant, il ne reste que lamise en place des colonnes montantespour que cette énergie parvienne auxfoyers. Malgré les multiples interven-tions au niveau de l’APC et de la daïrapour interpeller les autorités locales ainsique les différents responsables, aucunécho n’est parvenu à ce jour. Rabah, quifrise la quarantaine, ne sait plus à quelsaint se vouer. «Voilà maintenant prèsd’une année, nous étions ravis que lesautorités de wilaya répondent à nos pro-blèmes et plus particulièrement, le bran-

chement au gaz de ville, notre joie étaitde courte durée et il semble que ce pro-jet traîne et traînera encore.» Un sexagé-naire lui emboîte le pas : «Je dois louerune camionnette pour 250 DA pouraller me ravitailler en gaz butane. Pour-quoi nous avoir oublié. Eux, bien sûr(les responsables) ont tout à portée demain». Mustapha se dit indigné par lespromesses des responsables locaux et dewilaya : «Désormais, je ne crois personneavec ces gens, seule la force est nécessai-re, alors nous allons opter pour des

manifestations pour faire valoir nosdroits.» Visiblement en colère, il ajoutele président de la République n’est pasau courant de ce qui se passe un peupartout en Algérie, ce n’est pas de safaute, ce sont les responsables locaux quinous ignorent et nous incitent à sortirdehors pour casser et ce n’est qu’à cemoment là qu’ils viennent dialoguerpour éteindre le feu.» «Depuis toujours,nous avons adopté une attitude raison-nable, mais maintenant c’est le contrairequi va se produire si nos revendicationslégitimes ne sont pas prises en considé-ration”.

RACCORDEMENT AU GAZ DE VILLE

La colère gronde à Guelb El-Kebir

L a commune de BirBen-Abed, dans ladaïra de Guelb El-

Kebir, n’est pas la pluspauvre de la wilaya deMédéa, mais cela n’empêchepas ses quinze mille (15 000)habitants de souffrir de mul-tiples problèmes, dont cer-tains appartiennent à unautre âge. Mais ce qui frappeparticulièrement cette com-mune à vocation agricole,c’est l’inexistence d’infra-structures dédiées à la jeunes-

se et à la culture, faisant desjeunes de cette localité uneproie facile pour toutes sortesde fléaux sociaux. C’est quele problème du foncier s’ypose avec acuité, selon lespropres propos du présidentde l’Assemblée PopulaireCommunale (APC), K. Zer-rout, qui n’arrive toujours pasà convaincre les pouvoirspublics de mettre la main à lapoche pour permettre à cettelocalité de disposer au moinsun stade communal. Le pro-

blème qui se pose n’est autreque la disponibilité de terrainsusceptible d’accueillir cesprojets destinés aux jeunes etau mouvement associatif. Uncitoyen propriétaire d’un ter-rain situé au chef-lieu com-munal, est prêt à le vendre àla municipalité, mais les pou-voirs publics hésitent encoreà lui consacrer une enveloppemalgré l’insistance des diri-geants municipaux depuisdes années. Le président del’APC se rappelle quand il a

été propulsé par la populationlocale à la tête de la mairie.Une élection entamée parune campagne électorale surles places publiques, en pleinair, puisqu’il n’y aucunestructure susceptible d’ac-cueillir des meetings et autresconférences politiques. Lespouvoirs publics auront-ils lesursaut d’orgueil qui offriraces structures aux jeunes etmoins jeunes de Bir Ben-Abed ? L’avenir nous le dira,mais en attendant, l’équipedirigeante de la municipalitéa trouvé un moyen pouroccuper un tant soit peu lesjeunes des villages de la com-mune à cause du problème del’indisponibilité du foncier. Le président de l’APC de

Bir Ben-Abed fera part, parailleurs, de l’inscription auprofit de sa commune d’unstade communal, au grandbonheur des sportifs et desamoureux du sport de salocalité.

Manque flagrant d’infrastructures sportives

L es habitants de la commune de Bir Ben-Abed, dans la dira de Guelb El-Kebir, à 90 kmà l’est de la capitale du Titteri, sont de nouveau revenus à la charge ces derniers tempspour réclamer la réalisation des stades au niveau des villages d’Aïn-Boureffou, Chouitiya

,Ouled-Amar, et Ouled- Said . Réclamées plusieurs fois, cette infrastructures sportives qui fontdéfaut au sein de cette commune de près de 15000 habitants, demeure l'une des principalesrevendications des habitants qui récusent les prétextes avancés par les autorités. Preuve à l'ap-pui, ils mettent en avant l'existence de deux terrains relevant du domaine public de l'Etat. Ilsvont même jusqu'à réclamer un stade en gazon synthétique comme celui du chef-lieu commu-nal. Aussi, ce ne sont pas seulement les stades qui font défaut. Faute de pouvoir pratiquer unequelconque discipline sportive, les jeunes se retrouvent face à toutes sortes de fléaux sociaux.Cette situation touche la quasi-totalité des commues de la wilaya de Médéa qui accusent unénorme retard en matière d'infrastructures sportives et de loisirs.

DIRECTION DE L’ÉDUCATION

Les projets en retard seront livrés avantla rentrée scolaire 2016-2017

BIR BEN-ABED

Le foncier pose problème PROLIFÉRATION DES CHIENSERRANTS

Berouaghia envahie

A près avoir cru un temps que leschiens errants avaient été décimés

suite à la poursuite lancée contre euxl'année dernière et notamment à leur éli-mination par arme à feu par les élémentsde la police, dans des quartiers de la villede Berrouaghia, où ils avaient « trouvéasile » et proliféré, tels que le centre dela ville et le boulevard de la République,les revoilà, ces canidés, qui reviennentde plus belle et envahissent les mêmeslieux. En effet, des meutes de dizainesde chiens errent sans être inquiétés. Ilsuffit de se réveiller tôt le matin pour serendre compte que non seulement ilssont bien présents en grand nombre,mais aussi sont source de danger pourles citoyens. Pour preuve, les résidentsde ces quartiers nous ont sollicités pourexprimer leur crainte. « Je suis sorti dechez moi à 5h pour rejoindre la gareroutière et j'ai dû me défendre avec despierres pour repousser les chiens qui memenaçaient à quelques mètres de chezmoi », dira un citoyen.

Zerouat Mohamed

Page 8: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

RÉGIONS 9Vendredi 12 - samedi 13 février 2016

Suite de la page 7

…La circulation à l’inté-rieur de la ville de Meftahsera décongestionnée et il yaura plus de facilités pourrejoindre l’hôpital de cetteville située sur les hauteurs.Le tunnel d’une longueur de370 m à l’entrée de Ham-mam Melouane sera achevé,selon le planning établi ennovembre 2016, d’autantplus que l’entreprisepublique Cosider, détentricedu marché, a mis les moyensnécessaires pour accélérer lacadence, surtout que les dif-férents services concernés dela wilaya de Blida ont levétoutes les contraintes ayantretardé, à ce jour, l’achève-ment du projet. La voie rétré-cie au PK 0+900, les chutesde pierres, les longues files devoitures attendant leur tourpour passer lors de la grandesaison, ne seront qu’un sou-venir et la petite ville therma-

le de Hammam Melouanepourra accueillir dans lesmeilleures conditions les visi-teurs qui s’y rendent par mil-liers en été comme en hiver.L’autoroute 2x2 voies quireliera la nouvelle ville deBouinan sur un linéaire deplus de 14 km prend son

départ de Tabainette etconnait un taux d’avance-ment de 55%. Le ministre des Travaux

publics a insisté, là aussi, surl’accélération de la cadencede réalisation afin de livrer leprojet dans les délais contrac-tuels. Le projet a été lancé en

2012 sur le tracé du CW 114et permettra, après sa récep-tion, de fluidifier la circula-tion entre la nouvelle ville deBouinan et l’autoroute Est-Ouest. Concernant les

contraintes, la wilaya deBlida assure qu’il ne resteque celles des 26 famillesdemeurant sur le tracé del’autoroute et qui seront relo-gées incessamment. Lesautres projets qui ont reçu lavisite du ministre des Tra-vaux publics, comme la liai-son de l’université d’El-Affroun à l’autoroute Est-Ouest, le dédoublement de laRN69 avec l’évitement de laville d’Oued El-Alleug et leraccordement du CHUFrantz-Fanon à l’autorouteconnaissent des taux d’avan-cement appréciables et serontd’un apport considérablepour la fluidité de la circula-tion, surtout en ces endroitstrès sollicités.

RACCORDEMENT AU GAZ NATURELUn défi a étérelevéL e raccordement au réseau de

gaz naturel des villages duDjurdjura au relief accidenté etmontagneux est un défi que lawilaya de Tizi Ouzou a relevé ensuivant les différents programmesinscrits à son actif. En une quinzai-ne d’années, le taux de raccorde-ment de la wilaya en cette énergie acarrément décuplé passant de 7,5%,représentant 21.154 foyers raccor-dés en 1999, à 70% actuellement,soit un total de 217. 000 foyers rac-cordés, selon les chiffres communi-qués par la direction de wilaya del’énergie. Le programme de rac-cordement de la wilaya au réseau degaz naturel "avance à un rythmeappréciable", permettant à des loca-lités situées à plus de 1000 mètresd’altitude d’être raccordées à cetteénergie très demandée dans cettewilaya montagneuse connue pourses hivers rigoureux, souvent mar-qués par de fortes chutes de neigesur le Djurdjura. L’arrivée de laneige dans ces localités n’est plusune source d’inquiétude pour denombreux villageois dont lesfamilles ont bénéficié de cette éner-gie, mettant fin aux tracasseriesd’approvisionnement en gaz butaneou en bois de chauffage. En dépitdes contraintes du relief accidenté,des oppositions de particuliers aupassage du réseau, ajouté à celal’exiguïté des ruelles de plusieurshameaux, plus de 600 villages surles 1500 que compte la wilaya deTizi Ouzou sont branchés au réseaude gaz naturel et plus de 800 autressont en cours de raccordement, aindiqué à l’APS le chef de serviceénergie, Ouchabane Abdelkrim.

Ph : DR

CHLEF

BLIDA TIZI OUZOU

AVORTEMENT CLANDESTIN

Deux ans de prison ferme à l’encontre de l’infirmière incriminée

D eux ans de prison ferme, telétait le verdict prononcé, der-nièrement, par le tribunal de

Chlef, à l’encontre d’une infirmièreretraitée ayant pratiqué un avortementillégal dans son domicile sis à Chlef surune jeune femme enceinte. Quant àcette dernière, elle a été condamnée à sixmois de prison ferme. Les faits remon-tent au mois écoulé lorsque des informa-tions fiables sont parvenues à la policede la sûreté de daïra d’Ouled-Farès, à 13km au nord du chef-lieu de wilaya, selonlesquelles un domicile propriété d’uneinfirmière servait de lieu d’avortementclandestin pour des femmes enceintesen détresse. Aussitôt, une surveillanceaccrue et discrète du lieu incriminé futmise sur pied .Selon une source policiè-re, « il n’a pas fallu attendre longtempspour qu’une victime, une femmeenceinte, pénètre dans l’appartement del’infirmière ». Quelques instants après, etmunis d’un ordre de perquisition délivrépar le parquet, les policiers font irrup-tion dans ledit logement pour constaterde facto le délit. Divers médicaments etautres produits quelquefois dangereuxet toxiques ont été retrouvées sur leslieux. S’ensuit alors l’arrestation de laprésumée coupable ainsi que « sa cliente» en phase de préparation d’avortement.Lors de l’audience, l’avocat de la plai-gnante axera sa plaidoirie sur le désir de

sa mandante de venir en aide à cettefemme en détresse pour se débarrasserdu fœtus, fruit d’une relation extracon-jugale et dont le père présumé du bébén’en voulait pas. Il faut souligner quel’avortement en Algérie est strictementinterdit notamment à travers l’article304 du code pénal qui stipule : « Qui-conque par aliments, breuvages, médi-caments, manœuvres, violence ou partout autre moyen, a provoqué ou tentéde provoquer l’avortement d’une femmeenceinte ou supposée enceinte qu’elle yait consenti ou non est puni d’un empri-sonnement d’un an à cinq ans et d’uneamende de 500 à 10 000 DA. Si la morten résulte, la peine est la réclusion de dixà vingt ans ».Ainsi, contrairement à denombreux pays ou l’interruption volon-taire de la grossesse (IVG) est légale etautorisée chez nous l’avortement estinterdit. Dans deux cas seulement l’IVGest autorisée: pour des raisons thérapeu-tiques afin de sauver la vie de la femme,ou si le fœtus présente des risques demalformations graves. En cas de viol,l’interruption d’une grossesse n’est pasautorisée sauf s’il s’agit d’un viol com-mis dans le cadre d’un acte terroriste.C’est le cas notamment des femmes vio-lées par les terroristes lors de la décennienoire et dont l’État a autorisé l’avorte-ment en cas de grossesse. A ce sujet, ilfaut noter que la législation qui s’inspire

de la charia interdit de telles pratiques,excepté dans quelques cas comme l’ITG(interruption thérapeutique de grosses-se) afin de sauver la vie de la femme(article 308) et sur un avis médical selonlequel le fœtus présente des risques demalformations graves. Dans le cas où ils’agit d’un viol commis dans le cadred’un acte terroriste, outre l’autorisationdes autorités publiques, une fetwa a éga-lement consenti à l’avortement danscette situation. Mais qu’en est-il desautres cas de ces femmes qui subissentdes viols par des ‘non terroristes’ et sontpar conséquent contraintes de recourir àdes solutions souvent néfastes pour leursanté et celle du bébé pour interromprela grossesse dans la clandestinité où lamère n’est pas médicalement et psycho-logiquement prise en charge. Il faut direqu’entre la crainte de la justice pourfaire reconnaître le droit parental dubébé et la pudeur la pratique de l’avorte-ment clandestin semble la voie la plusindiquée pour éviter le déshonneur detoute une famille. Alors que tout lemonde connaît ce phénomène, personnepar contre n'ose en parler par peur defroisser un ordre social préétabli. Un ter-rible phénomène en prolifération et quirime avec honte, indignité et déshon-neur! Devant l'omerta de la société,l'avortement clandestin continue de fairedes ravages. Une bonne partie des

femmes qui ont subi l'interruptionvolontaire de grossesse n'en sortent pasindemnes. Les conséquences sanitairessont hallucinantes. «Des cas de perfora-tion utérine, de stérilité, d'infection,d'anémie aiguë ou de décès, suite à unavortement, sont fréquents», explique laresponsable d'une association des droitsdes femmes qui a souhaité garder l'ano-nymat pour, dit-elle, protéger son asso-ciation. «Je ne veux pas que le grandpublic sache qu'on milite pour que lafemme puisse disposer de son corpslibrement et par conséquent a le droit demettre un terme à sa grossesse avant quele fœtus ne prenne la forme humaine,c’est-à-dire avant les quatre premièressemaines de la grossesse. Cette même interlocutrice nous a fait

part également des conséquences de lalégislation actuelle en vigueur ou bonnombres de jeunes mamans à défautd’un avortement en milieu hospitalier,mettent au monde leur bébé conçu illé-gitimement pour l’abandonner ensuitedans des terrains vagues ou quelquefoisil sert de repas aux animaux. Selon deschiffres non officiels, on estime àquelque 80.000 avortements pour775.000 grossesses par an dans notrepays. Les avortements se font bienentendu dans le silence et de façon clan-destine.

Bencherki Otsmane

Un réseau international de trafic et de vol de véhiculesdémantelé

U n contrôle de routine a permisde découvrir, au niveau de ladaïra d’El- Affroun, 36 dossiers

pour l’obtention de cartes grises falsi-fiées, comprenant de faux documentsofficiels ainsi que des permis de condui-re et des cartes d’identité qui compor-taient la photo d’un même individu avecchacune un nom différent pour un dos-sier différent. La brigade criminelle de laSW de Blida a lancé, à la suite de cettedécouverte, une enquête approfondie etdiscrète lui permettant d’identifier, dansun premier temps le principal instiga-teur de ce trafic, employé au service detransit des véhicules au sein de la daïrad’El-Affroun. Les 36 dossiers falsifiés

ont donné lieu à la délivrance de cartesgrises de véhicules et certains ont obte-nu la fiche de contrôle pour être imma-triculés dans d’autres wilayas du territoi-re national. Quatre des voitures dont les docu-

ments ont été falsifiés ont été volées àl’étranger et faisaient l’objet derecherches par Interpol. Ces véhiculesvolés à l’étranger sont entrés en Algériegrâce à de faux dossiers comportant desactes de naissances, des certificats derésidences, des factures et divers docu-ments falsifiés, puis ont été vendus.Après son identification, le principal ins-tigateur de ce trafic a été arrêté et,confondu par les preuves découvertes

contre lui par les enquêteurs, il a avouéson forfait et donné le nom de son com-plice qui a été arrêté lui aussi. La brigade criminelle a réussi à récu-

pérer 8 véhicules dont 1 Audi Q5, 1Audi A5, 1 Mazda, 1 Toyota, 1 Jeep, 1BMW, 1 camion Shackman et 1 bus demarque Toyota. Ces véhicules ont étérécupérés au niveau des wilayas d’Alger,Mascara, Batna, Boumerdès et d’OuedSouf. Dix autres complices ont ensuiteété arrêtés et les douze mis en cause ontété présentés en fin de semaine à la jus-tice qui a mis deux d’entre eux en déten-tion préventive alors que les dix autresont été placés sous contrôle judiciaire.

Hadj Mansour

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Vendredi 12 - samedi 13 février 2016 11

SP RTIFRIYAD MAHREZ :

«Le meilleur, c'est Messi» L 'international algérien de Leicester City, Riyad Mahrez, véritable révélation de la saison en Premier League, a évoqué,

jeudi, la rivalité entre l'Argentin Lionel Messi et le Portugais Cristiano Ronaldo, estimant que le joueur de Barcelone estle meilleur joueur au monde. En réponse à une question sur son joueur préféré, Mahrez a affiché clairement sa préférencepour le quintuple Ballon d'Or devant le Portugais du Real Madrid. D'autre part, le joueur de Leicester City n'a pas cachéson admiration pour le nouvel entraîneur du Real Madrid Zinedine Zidane. "Il était juste incroyable, dingue", a-t-il dit à l'oc-casion d'une partie de FIFA-2016 avec les youtubeurs anglais de Copa 90. Le Top 3 des légendes de Mahrez est composéégalement de Zinedine Zidane et Didier Drogba. Par ailleurs, le deuxième meilleur buteur de Leicester City, interrogé surle fait d'être comparé à Messi, a répondu sans détours : "Je ne me suis jamais pris pour Messi". Auteur d'une première partiede saison époustouflante avec les "Foxes", leaders de la Premier League, Mahrez est nominé pour le titre du meilleur joueurdu championnat anglais de football 2015-2016, décerné par le tabloïd anglais Daily Star.

MUET DEPUIS BIENTÔT UNE ANNÉE

Ghilas indésirableà Levante

Contrairement à lasaison passée lorsqu’ilavait réussi à inscrire 7buts dans la Ligaespagnole sous lescouleurs de Cordoue,Nabil Ghilas, et à lasurprise générale, trouvetoutes les peines dumonde pour débloquerson compteur buts avecsa nouvelle formationLevante. Cela a fini parfaire retourner lessupporters de cetteéquipe contre lui.

L e joueur l’a d’ailleurs vérifié denouveau à ses dépens, cettesemaine au cours du match à

domicile contre le FC Barcelone. Incor-poré en deuxième période de cette ren-contre, Ghilas a été hué. Les fans locauxlui ont carrément demandé de quitterleur club pour lequel il joue à titre deprêt du FC Porto.C’est dire que l’attaquant algérien est

en train de vivre une saison cauchemar-desque, sachant au passage que sonéquipe est sérieusement menacée derelégation en deuxième division espa-gnole.

SON ENTRAÎNEUR LE SOUTIENT

Il y a lieu de souligner que la stérilitéde Ghilas dure depuis bientôt uneannée, en ce sens qu’il est muet depuismars dernier, lorsqu’il portait les cou-leurs de Cordoue, club relégué endeuxième palier espagnol à l’issue del’exercice passé.Et face à cette situation, l’entraîneur

de Levante a choisi, depuis quelquetemps, de faire reléguer son joueur algé-rien au statut de remplaçant. Joan Fran-cesc Ferrer Sicilia a néanmoins pris ladéfense de son attaquant très contestépar les supporters de Levante :"Ghilas n'a pas de chance cette

année, mais il fait du mieux qu'il peut. Ilapporte sa contribution défensive mais iln'a pas pu le faire au niveau offensif car

c’est toute l'équipe qui peine dans ceregistre», a déclaré le coach en guise desoutien à Ghilas qui, rappelle-t-on, n’estplus convoqué en sélection nationaledepuis novembre 2014, après une prisede bec avec le sélectionneur ChristianGourcuff, lors du match en déplace-ment contre le Mali en clôture des éli-minatoires de la CAN-2015.

Hakim. S

FC MALINESSofiane Hannidans le viseur duDynamo Moscou

L' attaquant algérien duFC Malines, SofianeHanni, est convoité par

la formation russe du DynamoMoscou, en quête de renforts lorsde l'actuel mercato d'hiver, quiprendra fin le 26 février, rapportevendredi la presse locale. Ledépart de Hanni, auteur de dixbuts depuis le début de la saison,n'est pas à écarter en cas d’uneoffre financière intéressante, préci-se la même source, qui souligneque la direction de Malines "n'areçu jusque-là aucune offreconcrète". Au terme de la 18ejournée du championnat russe, leDynamo Moscou pointe à la 11eplace avec 20 pts. La reprise de lacompétition est fixée au 7 marsprochain. Les performances deHanni (25 ans) n'ont pas laisséinsensible le sélectionneur natio-nal, Christian Gourcuff, qui achargé son adjoint, Yazid Man-souri, de superviser le joueur. Auclassement des meilleurs buteursalgériens évoluant en Europe,Hanni occupe la 3e place derrièreIslam Slimani du Sporting Lisbon-ne (Portugal) avec 16 buts etRiyad Mahrez de Leicester City(Angleterre) qui compte 14 buts.Le président de la Fédération algé-rienne de football (FAF) Moha-med Raouraoua avait indiqué, lorsd'un point de presse tenu le 9 jan-vier dernier, que Hanni sera pré-sent lors du prochain stage desVerts en mars prochain, en vue desdeux matchs face à l'Ethiopie (25mars à Blida, et le 29 à Addis-Abeba) dans le cadre des qualifica-tions de la Coupe d'Afrique desnations CAN-2017.

Ph : DR

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12 13SPORTS Vendredi 12 - samedi 13 février 2016

La sélection olympiquepalestinienne de foot-ball a été chaleureuse-ment accueillie jeudi

après-midi à son arrivéeà Alger pour affronterson homologue algé-

rienne mercredi(17h00) au stade du 5-

Juillet.

L a délégation palesti-nienne a eu, en effet,droit à un accueil

populaire au niveau de l'aéro-port international Houari-Boumediene d'Alger. "Noussommes très heureux de voirnos frères algériens venir icipour nous saluer. Tout Pales-tinien aurait aimé être à notreplace. Les marques de sym-pathie des Algériens tradui-sent leur amour pour laPalestine et leur soutien àune cause qui est aussi laleur", a déclaré à l'APS lecapitaine de la sélectionpalestinienne, Abdelatif ElBahdari. Les joueurs palesti-niens ont été admirablementsurpris par le nombre desaccueillants qui ont créé uneambiance de fête avec, aumenu, de chaleureux applau-dissements et des "youyou"

stridents au rythme de la"zorna". "C'est un accueil quia vraiment touché lesjoueurs. On avait eu deséchos et une petite idée surl'accueil qui nous attendait,mais là, il n'y a rien à diresauf +Bravo+ à mes compa-triotes", s'est félicité l'entraî-neur algérien de l'équipepalestinienne, NoureddineOuld Ali. Sur le match amicalde mercredi contre l'Algérie,le coach, visiblement ému,n'a pas voulu trop s'étaler,notamment sur l'aspect tech-nique de l'empoignade."C'est un match amical etfraternel important pour

nous dans le cadre de notrepréparation à nos deux pro-chains matchs face aux Emi-rats arabes unis et Timor-Leste que nous devons rem-porter pour passer à la phasede poules des qualificationsdu Mondial-2018", a ajoutéOuld Ali. L'équipe s'estensuite déplacée au siège del'ambassade de l'Etat dePalestine à Alger, où l'atten-dait le président de la Fédé-ration palestinienne de foot-ball, Djibril Al Rajoub. Lasélection de Palestine rejoin-dra dans la soirée son lieu derésidence à l'hôtel "LesRoses" de Blida, où elle

séjournera jusqu'à lundi. Elleélira ensuite domicile auCentre technique national(CTN) de la FAF à SidiMoussa en compagnie del'équipe d'Algérie. Les 25joueurs palestiniens retenuspour cette rencontre amicales'entraîneront durant leurséjour en Algérie au stadeMustapha-Tchaker de Blida.Une seule séance est prévuesur la pelouse principale dustade 5-Juillet, la veille de larencontre à 17h00, en plusdes entraînements program-més au CTN de Sidi Mous-sa.

EN U23

Schürmann convoque 22 joueursL e sélectionneur de l'équipe algé-

rienne olympique de football,Pierre-André Schürmann a

convoqué 22 joueurs en vue du matchamical face à la Palestine, prévu le mer-credi 17 février à 17h00 au stade du 5Juillet (Alger). Le technicien suisse arenouvelé à cette occasion, sa confianceau même groupe qui avait composté sonbillet pour le tournoi de football desJeux Olympiques de Rio de Janeiro2016 avec cependant deux nouveauxvisages du RC Arbaâ : le gardien Mer-bah Gaya et Bakir Islam.Les coéquipiers de Zineddine Ferhat

entameront leur stage au Centre tech-nique national de la FAF à Sidi Moussa(Alger) dimanche prochain, au lende-main de la 20e journée de la Ligue 1

Mobilis. Plusieurs séances d'entraîne-ment sont prévues au programme desOlympiques algériens dont une au stadedu 5-Juillet, la veille de la rencontre. Cematch amical entre les sélections olym-piques algérienne et palestinienne s'ins-crit dans le cadre de la préparation desdeux équipes pour les prochaineséchéances officielles. Ce sera la premiè-re sortie de l'équipe olympique algérien-ne depuis sa qualification pour les JeuxOlympiques de Rio-2016 grâce à saplace de finaliste lors de la Couped'Afrique des nations des U23, disputéedu 28 novembre au 12 décembre 2015au Sénégal.

Liste des 22 joueurs convoqués:Salhi Abdelkadir (ASO Chlef), Chaal

Farid (USM Harrach), MetehazemOussama (MCE Eulma), Merbah Gaya(RC Arbaâ), Benguit Raouf (ParadouAC), Halaimia Mohamed Reda (MCOran), Salah Nour Islam (ASO Chlef),Abdellaoui Ayoub (USMAlger), Rebiai Miloud (ES Sétif),

Kenniche Ryad (ES Sétif), CherifiRedouane (USM Bel-Abbès), FerhaniHouari (JS Kabylie), Ferhat Zineddine(USM Alger) Semahi Khalil (ASOChlef), Benkhemassa Mohamed (USMAlger), Draoui Zakaria (CR Belouiz-dad), Chita Oussama (MC Alger), Had-douche Zakaria (ES Sétif), MezianeBentahar (RC Arbaâ), AmokraneAbdelhakim (ES Sétif), BenkabliaMohamed (ASM Oran), Bakir Islam(RC Arbaâ).

LIGUE DES CHAMPIONSD'AFRIQUE (TOURPRÉLIMINAIRE) Le programmede l'aller Programme du tour prélimi-naire aller de la 20e éditionde la Ligue des championsd'Afrique de football, prévuvendredi, samedi etdimanche:

Vendredi 12 février : Bunamwaya (Ouganda) -Enyimba (Nigeria) Olympique Khouribga(Maroc) - Gamtel (Gambie)

Samedi 13 février : Zesco United (Zambie) - AlGhazala Wau (Soudan duSud) Recreativo do Libolo(Angola) - Racing de Mico-miseng (Guinée équatoriale) Chicken Inn (Zimbabwe) -Mamelodi Sundows(Afrique du Sud) Cercle de Joachim (Mauri-ce) - Young Africans (Tanza-nie) Mangasport (Gabon) - Etoi-le du Congo (Congo) Mochudi Center Chiefs(Botswana, forfait) - ClubeFerroviario de Maputo(Mozambique) Gor Mahia (Kenya) -CNAPS Sport Football(Madagascar) Mafunzo (Tanzanie) - ASVitaClub (RD Congo) AS Douanes (Sénégal) -Horoya AC (Guinée) Stade Malien (Mali) -Racing Club de Bobo (Bur-kina Faso)

Dimanche 14 février : Club Africain (Tunisie) - ASTanda (Côte d'Ivoire) Ashantigold (Ghana) - MOBéjaïa (Algérie) AS Cotontchad SN (Tchad)- Asec Mimosas (Côted'Ivoire) Volcan club de Moroni(Madagascar) - KaizerChiefs (Afrique du Sud) Mbabane Swallows (Swazi-land) - APR FC (Rwanda) Onze Créateurs (Mali) -Ahly Tripoli (Libye) Lioli FC (Lesotho) - Vital'OFC (Burundi) St. George (Ethiopie) - St.Michel United (Seychelles) Warri Wolves (Nigeria) -Sporting de Praia Cruz (SaoTomé-et-Principe) Nimba United FC (Liberia)- US Douala (Cameroun) Wydad Casablanca (Maroc)- AS Douanes (Niger)

Le retour est prévu les 26,27 et 28 février. Les équipes de l'ES Sétif(Algérie), du TP Mazembe(RD Congo, tenant), deCoton Sport (Cameroun),de l'AC Léopards (Congo),d'Al-Ahly et du Zamalek(Egypte), d'Al-Merrikh etd'Al-Hilal (Soudan) ainsique de l'ES Sahel (Tunisie)sont exemptes du tour préli-minaire. Le Club Ferrovia-rio de Maputo (Mozam-bique) est qualifié après leforfait de Mochudi CenterChiefs (Botswana).

JO-2016 (VOLLEY - TOURNOI QUALIFICATIF DAMES)

Sept équipes africaines pour un billet pour Rio

Sept pays africains dontl'Algérie vont s'affronter

pour le seul billet olympiqueà l'occasion du tournoi dequalification de volley-ball

féminin qui débute vendrediau Palais des Sports à

Yaoundé, au Cameroun.Outre le Cameroun, paysorganisateur, le tournoiverra la participation del'Algérie, du Kenya, de

l'Egypte, de la Tunisie, del'Ouganda et du Botswana.

L e vainqueur du tournoi sequalifiera aux JO-2016 à Riode Janeiro, tandis que le

deuxième et le troisième auront uneautre possibilité de se qualifier à l'oc-casion du tournoi olympique mon-dial. Les sept équipes seront répar-ties en 2 poules. Le groupe A seraconstitué de 3 pays tandis que legroupe B dispose de 4 équipes. Letirage au sort se fera jeudi soir àYaoundé. Le Kenya, championd'Afrique en titre reste le grand favo-ri pour la place olympique après uneannée 2015 fantastique ponctuéepar un 9e titre de championd'Afrique de son histoire, en plus dela médaille d'or des Jeux Africains.La sélection algérienne qui a repré-senté le continent africain lors desdeux dernières éditions des JO àPékin et Londres rêve de la passe detrois. Elle s'est préparée à Tunis endisputant trois matchs amicauxcontre son homologue tunisienne (1victoire et deux défaites). Après

quelques années d'absence au niveauinternational, l'Egypte vise de soncôté le billet olympique avec uneéquipe nouvelle. Les Egyptiennesont bouclé leur préparation en Slo-vénie après un long stage de 2 moisau Caire. Le Cameroun est considé-ré comme l'un des prétendants à lavictoire finale. Les Camerounaisesont remporté la médaille de bronzeau Championnat d'Afrique desNations 2015, suivie par unemédaille d'argent lors des Jeux Afri-cains de 2015 au Congo. La Tunisietentera de son côté de créer la sur-prise à l'occasion de ce tournoi fémi-nin et rééditer l'exploit de 2014 lors-qu'elle a battu le Kenya chez lui.Enfin, le Botswana et l'Ouganda sebattront pour montrer leurs progrèsau cours des dernières années.

L’ALGÉRIE ÉVOLUERA DANSLE GROUPE B

L’Algérie a hérité du groupe B autournoi qualificatif aux Jeux Olym-

piques Rio 206 de volleyballdames, selon le tirage au sort réaliséjeudi soir à Yaoundé (Cameroun).Outre l’Algérie, le groupe B com-prend également le Botswana, l’Ou-ganda et l’Egypte. Le groupe A estconstitué de trois équipes seule-ment, le Cameroun (pays organisa-teur), la Tunisie et Kenya. L’équipealgérienne entamera la compétitionvendredi contre le Botswana. L’équi-pe vainqueur de ce tournoi se quali-fiera directement aux Jeux Olym-piques de Rio de Janeiro, tandis quele deuxième et le troisième aurontune deuxième possibilité de se quali-fier en disputant un tournoi mon-dial.

Programme de la première jour-née (Vendredi 12 février)13:00 Ouganda -Egypte15:00 Algérie - Botswana17:00 Cérémonie d’ouverture18:00 Cameroun - Tunisie

CHAMPIONNAT ARABE DE CROSS-COUNTRY

11 pays confirmentleur participationà la 22e édition

O nze (11) pays ont confirméleur participation à la 22eédition du championnat

arabe de cross-country, prévuedimanche à Hammamet (Tunisie), aindiqué jeudi le Directeur techniquede la Fédération tunisienne d'athlétis-me (FTA), Slah Redissi. Il s'agit del'Algérie, de la Tunisie (pays organisa-teur), du Bahreïn, de l'Arabie Saoudi-te, de l'Irak, d'Oman, de Djibouti, duSoudan, de la Libye, des Emiratsarabes unis et du Yémen. Quatre sélections seulement aligne-

ront une équipe masculine et uneautre féminine, à savoir l'Algérie, laTunisie, le Bahreïn et la Libye, a pré-cisé Slah Redissi à l'agence de pressetunisienne TAP. L'Algérie, la Tunisie etle Bahreïn seront les trois pays les plusreprésentés dans cette compétitionavec, respectivement, 24 athlètes pourla première, autant pour la deuxièmeet 14 pour le troisième, selon la mêmesource. Le responsable de la FTA a estimé

toutefois que "le niveau technique dela compétition pourrait pâtir desconditions difficiles que connaissentcertains pays arabes (...) mais celan'empêchera pas certains sportifs debriller, notamment les jeunes, à l'instardes précédentes éditions". Les Algé-riens, qui s'envoleront vendredi pourTunis, seront présents avec 12 athlètesseniors et 12 autres juniors. La Fédé-ration algérienne (FAA) a engagé plu-sieurs jeunes dans les deux catégoriesd'âge pour les lancer dans le bain et"assurer la relève".

Le programme (Terrain de golfYasmine-Hammamet): 10h00 (6 km) : juniors filles 10h30 (8 km) : juniors garçons 11h00 (8 km) : seniors dames 11h30 (12 km) : seniors messieurs.

LUTTE Championnat

national Excellence(Juniors) samedi

à Blida Le championnat national excellen-

ce (juniors) aura lieu samedi à la salleomnisports Hocine Chalane de Blidaavec la participation de 63 lutteursreprésentant 11 ligues de wilaya, a-t-on appris jeudi auprès de la Fédéra-tion algérienne des luttes associées(FALA). La première journée du champion-

nat national excellence sera consacréeaux traditionnelles séances de pesée etde contrôle médical pour les lutteursdes deux spécialités (lutte libre etgréco-romaine). Les combats du 3etour de cette compétition qui verra laparticipation de 32 athlètes (luttelibre) et 31 lutteurs pour la gréco-romaine, sont programmés poursamedi à partir de 15h00 Selon lerèglement des compétitions nationalesde la FALA, le championnat national"Excellence" est ouvert aux lutteursmédaillés du championnat "Hon-neur", disputé samedi dernier aupalais des sports Hamou-Boutlélisd'Oran. La compétition a vu la consécration

des lutteurs d'Alger et d'Annaba. Pource qui est du barème de notations deslutteurs, le système nordique est appli-qué aux différents championnats quelque soit le nombre de lutteurs enga-gés. Des récompenses seront attri-buées aux lutteurs classés premier dechaque catégorie de poids.

L es cyclistes HamzaMehdi du GSPétroliers en

seniors et Hamza Men-souri du NR Dély-Ibrahimen juniors, ont remporté lapremière épreuve de cour-se en ligne individuel duGrand Prix nationalcycliste du chahid, dispu-

tée jeudi sur un circuit de130 km sur la plaine deGhriss. Le vainqueurHamza Mehdi s'est impo-sé devant ses deux coéqui-piers du GS Pétroliers,Abdelkader Benmokhtaret Madani Abdelmalek.Chez les juniors, la pre-mière place est revenue au

coureur du NR Dély-Ibra-him, Hamza Mansouridevant AbderaoufBegayou du club MajdBlida et Mohamed MadjidAssel du même club de Blida. Cette première

étape réservée à la courseen ligne individuel, àlaquelle ont pris part 80

cyclistes de 16 clubs pré-sents à Mascara, est jugéd'un niveau technique"appréciable" malgré levent, par les spécialistes dela petite reine. Ce grand prix national

cycliste du chahid de troisjours, organisé par la liguede cyclisme de Mascara encollaboration avec la direc-tion de la jeunesse et dessports de la wilaya deMascara, connait la parti-cipation de 80 coureursjuniors et seniors, issus de16 clubs affiliés à la Fédé-ration algérienne de cyclis-me (FAC). Deux autres courses

sont au programme de cetévénement: l'une sur routevendredi sur la plaine deSig, consacrée à la courseen ligne sur une distancede 120 km pour les juniorset seniors et une autrecourse, prévue samedi auniveau du centre-ville deMascara "circuit Abattoir"fermé de 4,5 km à boucleren 20 tours pour lesseniors et 16 tours pour lesjuniors.

GRAND PRIX NATIONAL CYCLISTE DU CHAHID

Victoire de Hamza Mehdi (GSP) et Hamza Mansouri (Dély Ibrahim)

SAMPDORIAMesbah

définitivementécarté des plans

de MontellaL e défeneur international algériende la Sampdoria (Serie A italienne

de football), Djamel-Eddine Mesbah, aété définitivement écarté des plans del'entraîneur de l'équipe, Vincenzo Mon-tella, pour "choix technique", raportejeudi la presse locale. Outre son étatphysique loin d'être au top, Mesbah abrillé récemment en dehors des ter-rains pour ses frasques qui lui ontnotamment valu une arrestation "for-cée" par les carabiniers, alors qu'ilconduisait sans permis et en étatd'ivresse (taux d'alcoolémie trois foissupérieur à la normale, ndlr). Ce"cumul" a poussé l'entraîneur Montellaà écarter l'arrière-gauche de 31 ans deses plans, surtout que l'équipe n'est que17e au classement, devançant de cinqunités seulement le premier relégable,Carpi, et a besoin donc de plus de séré-nité, selon le journal Il Secolo XIX.Pour retrouver le terrain donc, l'ancienjoueur de Lecce et Milan notammentdoit changer d'air, dans un pays où lemarché des transferts est encoreouvert, à l'image de la Suisse, où Luga-no l'aurait contacté, mais aussi la Rus-sie, la Chine et les Emirats arabes unis,ajoute la même source. Mesbah devaitfaire son retour en sélection algérienneen novembre dernier après une absencede plusieurs mois. Mais une blessure l'aobligé à déclarer forfait pour la doubleconfrontation contre la Tanzanie (aller2-2, retour 7-0), dans le cadre du 2etour des qualifications pour le Mon-dial-2018 en Russie.

TRANSFERT Sheffield

Wednesday revientà la charge pour

Guedioura L a formation de Sheffield Wednes-day (division 2 anglaise de foot-

ball) est revenue à la charge pour tenterd'engager le milieu international algé-rien de Watford (Premier league) Adle-ne Guedioura lors de l'actuel mercatod'hiver, rapporte vendredi la presselocale. Les dirigeants de Sheffield quin'ont pas eu de suite favorable de lapart du joueur lors du premier contact,sont revenus à la charge pour tenter deconvaincre Guedioura, à quelquesjours de la fin de la période des trans-ferts d'hiver en Championship. Lemilieu défensif âgé de 30 ans n'a mêmepas été convoqué dans la liste des 18, leweek-end dernier, à l’occasion dudéplacement de son équipe à Totten-ham (défaite 1-0), dans le cadre de la25e journée du championnat. En dépitde sa situation difficile, Guediouraavait indiqué qu'il ne comptait pasquitter Watford malgré ses rares partici-pations. "Certes, je n'ai pas été titulari-sé dans aucune des rencontres de monéquipe depuis le début de l'exercice,mais je ne suis pas inquiet. Je suis per-suadé que tôt ou tard j'aurais ma chan-ce", a-t-il déclaré. Watford est le qua-trième club de Guedioura en Angleter-re depuis 2009. Outre Crystal Palace, ilavait également porté les couleurs deWolverhampton et Nottingham Forest.Le joueur, qui a retrouvé les Verts lorsde la double confrontation contre laTanzanie (aller 2-2, retour 7-0) ennovembre dernier, avait un rôle plusimportant à Watford la saison passéelorsqu'il avait disputé 17 matchs pour 3buts marqués, contribuant dans l'acces-sion de cette équipe à la cour desgrands.

L'USM Alger sollicite la Sélection olympique palestinienne pour un match

amical lundi

L'USM Alger, leader de la Ligue 1 Mobilis de football, a sollicité la sélectionolympique palestinienne pour un match amical lundi prochain au stadeOmar-Hamadi, a appris l'APS vendredi auprès de la direction du club algé-

rois. "Nous avons sollicité la sélection de Palestine, via la Fédération algérienne (FAF)pour programmer un match amical qui se jouerait lundi à 17h00 à Omar-Hamadi enprésence du public. Nous sommes dans l'attente d'une réponse favorable", a affirméà l'APS Mourad Belouchrani, chargé de communication à l'USMA. Cette rencontreinterviendrait deux jours avant l'autre test amical que doivent livrer les Palestiniensmercredi face à l'équipe nationale olympique au stade du 5-Juillet d'Alger (17h00).L'équipe de Palestine est arrivée jeudi après midi à Alger où elle a été chaleureuse-ment accueillie par une foule nombreuse à l'aéroport Houari-Boumediene. La sélec-tion algérienne, dirigée par le Suisse Pierre-André Schürmann, va effectuer sa premiè-re sortie depuis sa participation à la Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 au Séné-gal (28 novembre-12 décembre), conclue par une qualification aux prochains jeuxolympiques JO-2016 de Rio de Janeiro. Lors de la CAN-2015, les coéquipiers deZineddine Ferhat ont atteint la finale de la compétition (ndlr, défaite face au Nigeria2-1) synonyme de qualification aux JO-2016.

Programme du tour préli-minaire aller de la 13eCoupe de la Confédérationafricaine de football dont lesmatchs auront lieu vendredi,samedi et dimanche:

Vendredi 12 février : Wallidan (Gambie, for-

fait) - MC Oran (Algérie) Nasarawa United (Nige-

ria) - Génération Foot(Sénégal) Al-Ittihad Tripoli (Libye)

- AS Sonidep (Niger) AS Bakary-Djan Baroueli

(Mali) - Stade gabésien(Tunisie)

Samedi 13 février : Fomboni de Moheli

(Comores) - Atlético Olym-pic (Burundi) Harare City (Zimbabwe)

- AS Adema (Madagascar) Renaissance FC (Tchad)

- New Star de Douala(Cameroun) GD Sagrada Esperança

(Angola) - Ajax Cape Town(Afrique du Sud) Police FC (Rwanda) -

Alatbara (Soudan du Sud) Vita Club Mokanda

(Congo) - Akwa United(Nigeria) Light Stars (Seychelles) -

Bidvest Wits (Afrique duSud) Defence FSC (Ethiopie) -

Misr El Maqassa (Egypte)

Al-Khartoum Al-Watani(Soudan) - Villa SC (Ougan-da)

Dimanche 14 février : USFAS Bamako (Mali) -

SC Gagnoa (Niger) Kawkab Marrakech

(Maroc) - USFA (BurkinaFaso) Saint Eloi Lupopo (RD

Congo) - Bandari (Kenya) UMS de Loum (Came-

roun) - Deportivo Mongomo(Guinée équatoriale) JKU SC (Zanzibar) -

Gaborone United (Botswa-na) Diables Noirs (Congo) -

Africa Sports (Côte d'Ivoire)

Le retour est prévu les26, 27 et 28 février. Les équipes du CS

Constantine (Algérie),ENPPI (Egypte), Mounana(Gabon), Medeama(Ghana), AS Kaloum (Gui-née), Barrack Young (Libe-ria), FUS de Rabat (Maroc),Liga Desportivo Maputo(Mozambique), CS DonBosco (RD Congo), Al-AhlyShendi (Soudan), Azam(Tanzanie), ES Tunis (Tuni-sie) et Zanaco (Zambie) sontexemptes du tour préliminai-re. Le MC Oran (Algérie) estqualifié suite au forfait deWallidan (Gambie).

AMICAL U-23

Les Palestiniens chaleureusementaccueillis à Alger

COUPE DE LA CONFÉDÉRATION (TOUR PRÉLIMINAIRE) Le programme de l'aller

Ph

s :

DR

Page 11: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

Vendredi 12 - samedi 13 février 201614 SPORTS

À Barcelone,l'Espanyol tente de

survivre sportivementet médiatiquement à

l'ombre du grandBarça. Une tâchequasi impossible.Mais les "pericos"sont fiers de leurs

différences et veulentcroire à un destin

meilleur, grâcenotamment, à

l'investisseur chinoisMr Cheng, patronde Rastar, dont la

capitalisationboursière vaut 3milliards d'euros.

Une supportrice et unjournaliste, nous en

parlent.Qu'est-ce que c'est d'êtrede l'Espanyol ? Je suis arrivée à Barcelone, il

y a huit ans environ. J'ai tou-jours aimé le football. Mais j'aicompris que pour s'intégrer àBarcelone, c'était "mieux"d'être pour le Barça. J'allais augymnase, les gens me disaient :"Surtout ne sois pas de l'Espa-nyol hein, ce sera dur toi…" surle ton de la boutade, mais, il yavait quand même un message.Un jour, je suis allé avec desamis, et j'ai accroché. Il y avaitde l'ambiance, beaucoup plusqu'au Camp Nou. Les gensétaient à fond. Il y avait unepassion autour de cette équipe.Vous savez, il faut de la person-nalité pour être de l'Espanyol àBarcelone. Moi, je pense enavoir. Et j'ai voulu faire partiede cette "fantastique minorité"comme on dit ici. Alors oui,c'est dur parfois… mais c'estémouvant. Quand on gagne à ladernière minute, lors d'unmatch pourri, on s'en souvient.Regardez il y a quelquesannées, on devait marquer troisbuts en dix minutes en Coupedu Roi contre Mirandes, uneéquipe de deuxième division.C'était impossible… et on amarqué trois fois en sixminutes. Inoubliable. Ou alors,quand on a gagné 2-1 au CampNou, avec un doublé de De LaPena. Le Barça était premier,nous derniers, et on avait gagnéchez eux. Super match deKameni, De la Pena, Nene quia joué au PSG après… Je nesais pas si en France vous avezça, deux équipes dans unemême ville. Mais être pour lepetit est beaucoup plus grati-fiant, beaucoup plus fort…moi, je suis socia. Je suis abon-née. Que les mecs qui sontdevenus supporters du Barçadepuis Guardiola ne viennent

même pas me chambrer. Ou aucontraire, qu'ils viennent, ça meprouvera que ce sont des bouf-fons.

Noa Cardenas, supportrice etabonnée : " L'évolution de la

société, les résultats instables, ontfait que pour le monde entier,

Barcelone c'est le Barça"

Comment vit-on à l'ombredu Barça en Catalogne ? Il y a une sorte de mépris

évident. Les gens oublient vitequ'un Catalan a fondé l'Espa-nyol et qu'un Suisse a fondé leBarça. Et pourtant, mes amis,qui sont aussi Catalans queceux du Barça se sentent insul-tés. Notre hymne est en catalanaussi. Les gens se parlent encatalan… Mais l'évolution de lasociété, les résultats instables,ont fait que pour le mondeentier, Barcelone c'est le Barça.J'avoue qu'en tant que fan defoot, j'apprécie de voir quelquesactions du Barça, car ils sonttrès bons. Mais quand ils se lajouent un peu supérieurs, nousregardent de haut, nous traitentcomme des moins que rien, là,je ne peux plus… Nous n'avonseu aucun problème avec l'an-cienne génération commePuyol ou Xavi. Eux, c'était desmecs bien. Qui comprenaientet respectaient. En plus, ilsvenaient d'époque où le Barçane gagnait rien, l'époque deSerra Ferrer, Van Gaal… tusentais du respect parce que lesmecs avaient galéré. Aujour-d'hui, des types comme Piquéou Busquets me dégoûtent. Ilsse la jouent trop. Pour qu’ils seprennent ? Neymar aussi, quifait quarante roulades dès quetu le touches un peu. Je ne peuxpas les voir. Je suis contre leschants insultants envers leursfamilles, évidemment, mais jene me prive jamais de les siffler.C'est le football. Ils sont habi-tués. Ça ne les empêchera pasde dormir. Le seul qui a notreamour, c'est Andres (Iniesta). Ilne nous a jamais rien dit de malet a célébré la mémoire de DaniJarque à la finale du Mondial.

Grand monsieur.

Quel futur ? Il faut d'abord se maintenir

en Liga. Après, que les investis-seurs chinois fassent une gran-de équipe. Nous, ce qu'on veut,ce sont des joueurs quimouillent le maillot, qui don-nent tout, comme Javi Lopez.C'est pas un grand joueur, maisil est identifié au club. Il aimel'Espanyol. Si on pouvait avoirdes jeunes du club, des retoursde personnes qui ont marquél'équipe comme Kameni plusdeux ou trois stars, ce seraitparfait. On veut retourner enEurope, comme en 2007, oùl'Espanyol est allé en finale del'UEFA, ça ce serait magique.Mes amis me l'ont raconté.Avec le temps, ce serait bien defaire comme l'Atletico àMadrid. Si le projet est solide,j'espère qu'un coach commeMauricio Pochettino, un vrai"Perico", pourra nous donnerun jour coup de main. Ce seraitun plus pour notre crédibilité.

Roman Martinez, journaliste à"L'Esportiu" : " Si les Chinois fontun beau projet, on verra ressortirbeaucoup de supporters de l'Espa-nyol qui vivent un peu cachés"

Qu'est-ce que c'est d'êtrede l'Espanyol ? Dans mon travail, ce n'est

pas évident. Notre ligne édito-riale est de traiter tous lessports en Catalogne et bienentendu, l'actualité des deuxclubs de première division,Barça et Espanyol. En général,on fait six pages sur le Barça etdeux sur l'Espanyol. Pour vousdonner une image, le Barçac'est la multinationale et l'Espa-nyol, la petite épicerie de quar-tier. J'ai couvert les deux clubset je peux dire qu'au niveaujournalistique, il est beaucoupplus intéressant de couvrir l'Es-panyol. Je peux faire mon tra-vail. Je peux parler aux joueurs,avoir des relations normalesavec eux. Au Barça, ce n'estplus possible. La presse est relé-guée au fin fond du centre d'en-

traînement. Et la principalesource, ce sont les tweets dePiqué et l'Instagram de Ney-mar… Aucun intérêt à monniveau ! Mon journal a un espa-ce clair pour l'Espanyol. Lasemaine dernière, on fait deuxfois la Une sur l'arrivée des Chi-nois. Mais dans d'autresmédias, une bonne décla deJavi Lopez qui parle avant unmatch de Séville passera tou-jours après Messi qui mange unplat de pâtes ou qui se gratte lesc... C'est comme ça. Je ne suispas sûr que la culture foot soitplus développée qu'il y aquelques années. À la télé, à laradio, c'est Barça, Real Madrid,un peu Atletico et c'est tout.Tout le reste est relégué ausecond plan. En France, vousparlez de plus de clubs j'ai l'im-pression. Et plus d'autressports.

Comment vit-on à l'ombredu Barça en Catalogne ? En gros, il y a 85% de sup-

porters du Barça et 15% desupporters de l'Espanyol enCatalogne. Dans le journalis-me, c'est compliqué, pas pourmoi, mais pour mes autresconfrères. "Sport" par exemple,n'a qu'un envoyé spécial surl'Espanyol. Ils sont quinze surle Barça. "Sport" est un journalqui s'affiche ouvertement pro-Barça comme indiqué sur laUne : "Siempre con el Barça"("Toujours avec le Barça"). Enplus, ils vendent des casserolesBarça, des caleçons Barça…c'est une source de revenuspour eux. "El Mundo Deporti-vo" était un peu plus neutre,mais a dû s'adapter. Aujour-d'hui, c'est 95% Barça. Ils sonttombés dans le piège. Je peuxcomprendre que ça agace cer-tains supporters de l'Espanyol,d'où la frustration et ce que l'ona vu, les chants, les insultes,lors des derniers matches. Lesdébordements ne sont l'œuvreque d'une minorité, mais lamajorité des supporters de l'Es-panyol se sentent comme desmoins que rien. Un exemple : àla mort de Dani Jarque, en2009, ni Mundo Deportivo niSport n'ont ouvert leur jour-

naux avec ça. Il y a une sorted'humiliation constante…Autre exemple : lors d'un desderniers derbys où il y a eud'ailleurs 0-0, un journaliste,supporter affiché du Barça aaffirmé à la radio que le stadede Cornella était de la merde,que jamais il ne reviendrait etque si le fleuve qui est à côtépouvait déborder et engloutirtout le monde, ce serait mieuxpour Barcelone. Vous trouvezça normal ? Et pourtant, tout lemonde rigolait à l'antenne...Ça, les supporters de l'Espanyoln'en peuvent plus. Le club aidepourtant la région : quand leBarça part en Chine ou auxÉtats-Unis d'Amérique pour satournée d'été, l'Espanyol va enCatalogne se préparer. Il y aplusieurs années, un incendie aravagé le nord de la région.L'Espanyol est venu faire unmatch de solidarité contre uneéquipe amateur. Le Barça avaitpromis de faire un geste, devenir. Les gens l'attendent tou-jours… D'une manière généra-le, les journalistes qui suiventl'Espanyol sont moins acharnésque ceux du Barça. Desconfrères me disent que la des-cente de l'Espanyol est le seultrophée qui manque à leur pal-marès. Et beaucoup espèrentque l'Espanyol descendra lorsde la 37e journée, au CampNou.

Quel futur ? Je suis persuadé d'une chose:

si les Chinois font un beau pro-jet, on verra ressortir beaucoupde supporters de l'Espanyol quivivent un peu cachés. Lors de lavictoire en Coupe du Roi en2006 ou en finale de la Coupede l'UEFA en 2007, il y avaitplus de 40 000 fans en déplace-ment. Tu te dis "Mais ils sor-tent d'où ceux-là ?" Il faut unestabilité sportive et financière.Premièrement, garder lesmeilleurs joueurs. À unmoment, il y avait Kameni, DeLa Pena, Tamudo, Osvaldo,puis Sergio Garcia. C'est essen-tiel pour que les supporters,notamment les plus jeunes,puissent avoir des références.Après, si cet investisseur chi-

nois ou un autre, fait un projetcomme le PSG, et attire du jourau lendemain Pogba et Cavanipar exemple, vous verrez que latendance changera. Que ças'équilibrera y compris dans letraitement médiatique. Déjà,maintenant, l'Espanyol ver-rouille tous ses jeunes. Ceuxqui ne se sentent pas identifiésaux couleurs du club, c'estdehors ! Marc Bartra était àl'Espanyol jusqu'à ses 15 ans eta préféré partir. Christian Telloaussi, malgré la promesse quilui avait fait Pochettino d'enfaire un joueur important. Lar-din, le responsable des jeunes,me disait que chaque fois qu'ilrepérait un jeune dans un clubamateur, ce même club s'em-pressait d'appeler le Barça pourles prévenir. Ça, c'est fini. Si ony met les moyens, il y a toutpour faire un beau club et deve-nir un vrai rival local.

LIGA

C'est quoi être supporter de l'Espanyolquand on vit à Barcelone ?

Ph : DR

Page 12: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

SPORTS 15Vendredi 12 - samedi 13 février 2016

LIGUE 1

Laurent Blanc a prolongé son contrat avec le PSG

Le PSG a annoncé laprolongation de contrat deLaurent Blanc. L'entraîneurparisien est désormais lié

avec le champion de Francejusqu'au 30 juin 2018.

C ela ne surprend pas grandmonde. Mais c'est désormaisofficiel : Laurent Blanc a pro-

longé son contrat avec le PSG. Il a rem-pilé pour deux années supplémentaireset est maintenant lié au champion deFrance jusqu'au 30 juin 2018. C'estlogique au vu des résultats de la machi-ne à gagner qu'est devenu le PSG. Maisc'est aussi une belle marque de confian-ce de la part des dirigeants parisiens,ravis du travail effectué par l'anciensélectionneur des Bleus sur le banc pari-sien. Arrivé en juin 2013 à Paris en rem-placement de Carlo Ancelotti, LaurentBlanc, qui était en fin de contrat en juinet avait prolongé une première fois en2014, a décroché les deux derniers titresde champion de France. Et la saisonpassée, il a réalisé un parcours parfaitdans l'Hexagone en remportant aussi laCoupe de France et la Coupe de laLigue. Cette saison, son PSG est repartisur les mêmes bases en championnat,avec 69 points pris après 25 journées deL1 et une série d'invincibilité qui s'allon-ge match après match.

" PRIVILÉGIER LA STABILITÉ"Surtout, Laurent Blanc prend de plus

de plus d'importance dans le projet duPSG. Nommé par défaut alors que lespropriétaires qataris du club rêvaient detechniciens plus prestigieux, il a su s'im-poser au fil des saisons. Et sur plusieursplans. Son équipe pratique un jeu sédui-

sant comme il l'a toujours souhaité etrevendiqué. Il est respecté par le vestiai-re parisien et s'est imposé aux yeux descadres, comme Thiago Silva et ZlatanIbrahimovic. Enfin, il ne fait pas d'er-reurs de communication. Visiblement,cela plait aux dirigeants parisiens, qui nevoient pas pourquoi changer leur fusild'épaule. "Toutes les conditions sontclairement réunies pour privilégier lastabilité, glisse Nasser Al-Khelaïfi, leprésident parisien, dans le communiquédu club. J’ai toujours cru en sa capacitéà porter notre équipe plus haut chaquesaison tout en lui faisant pratiquer unjeu qui donne beaucoup de plaisir à nosfans et à tous les amateurs de football."S'il ne cache pas sa "grande joie" de pro-

longer son contrat et souhaite "conti-nuer à faire du Paris Saint-Germain unambassadeur brillant et respecté dufootball français", Laurent Blanc, quiconserverait un salaire de l'ordre de 5millions d'euros par saison selon L'Equi-pe, sait qu'il n'est pas l'heure de se repo-ser sur ses lauriers. Il doit continuer derégner sur la scène domestique. Maissurtout, étendre la domination parisien-ne à l'Europe, où le PSG cale en quartde finale de Ligue des champions. Celacommence dès mardi prochain face àChelsea en huitième de finale aller de laC1. Un objectif que Laurent Blanc peutpréparer sereinement. Il n'avait de toutemanière pas beaucoup de craintes àavoir.

TRANSFERT

Ezequiel Lavezzi touchera bien le jackpot en Chine

Ezequiel Lavezzi va donc bienquitter le Paris-Saint-Germaincet hiver. Si la date de son

départ, avant ou après la confrontationcontre Chelsea en Ligue des champions,n’est pas connue, son prix (6 M) et sonsalaire (13 à 15 M par an) ont été révé-lés. Une belle opération financière pourle joueur, qui a dépassé la trentaine.Ezequiel Lavezzi ne sera manifeste-

ment plus parisien dans quelques jours.Selon l’Equipe et Sky Italia ce jeudi, lejoueur argentin s’apprête à rejoindre leHebei Fortune contre 6 millions d’eu-ros. Seule la date de son départ nesemble pas encore fixée puisque lemedia italien juge le transfert imminenttandis que le quotidien sportif françaisestime qu’il se fera après la confronta-tion en Ligue des champions contreChelsea. Auprès de l'AFP, une sourcedu club estime que le transfert est immi-nent : "Les discussions sont en trèsbonne voie et dans leur phase de finali-sation, mais rien ne sera officiel avantplusieurs jours". Un salaire mirobolant À 30 ans, l’in-

ternational argentin a donc décidé derejoindre Ramires, Gervinho ou JacksonMartinez dans leur exil chinois. Avec unsalaire oscillant entre 13 et 15 millions,l’ancien joueur du Napoli quitte l’Euro-pe pour des raisons financières alors queson nom circulait dans différents clubsitaliens et même à… Chelsea. Une offredifficile à refuser pour un joueur dans sa

situation. Pour le PSG, c’est presqueinespéré de récupérer autant pour unjoueur en fin de contrat en juin pro-chain. Cette saison, Lavezzi a disputé 24

matches - dont seulement 7 titularisa-tions - pour 3 buts inscrits. Loin derrièreles Ibra, Cavani, Lucas ou même Pasto-re dans la hiérarchie des attaquants pari-

siens, il peut difficilement être considérécomme une perte importante dans l’ef-fectif de Laurent Blanc. Ce départ est enrevanche une bonne nouvelle pour Jean-Kévin Augustin ou même HervinOngenda. Les jeunes pousses parisiennes pour-

ront profiter de son départ pour gra-piller un peu plus de temps de jeu.

CHELSEA Le successeur de Diego Costadéjà identifié ?

A lors que Diego Costa connaît unesaison tourmentée à Chelsea, les

Blues seraient déjà à la recherche de sonsuccesseur.«Je parle occasionnellement de Diego

Costa, mais il a un long contrat avecChelsea et on n’a pas parlé avec Chel-sea», confiait récemment Enrique Cere-zo, président de l’Atlético Madrid. Alorsque son ancien club pourrait être inté-ressé par son retour, Diego Costa, lui,continue de vivre une drôle de saison àChelsea, où il doit régulièrementessuyer beaucoup de critiques, notam-ment pour son comportement et sesprestations. Et c’est pour cela que Chel-sea aurait déjà ciblé son remplaçant…En effet, selon les informations du

Mirror, les Blues pourraient faire deGonzalo Higuain le grand remplaçantde Diego Costa la saison prochaine.Exceptionnel cette saison, l’attaquantdu Napoli (23 buts en 23 matches) pos-sède une clause de départ de… 94M€.Et autant dire que Aurelio De Lauren-tiis, le président napolitain, ne comptepas céder sa star à un prix inférieur àcelui de sa clause. Chelsea est préve-nu…« Gonzalo se sent très bien au Napoli.

Je suis en Argentine depuis cinq mois, jene parcours pas l’Europe en essayant devendre ici et là mon frère. Si demain, unclub se met d’accord avec le Napoli,alors nous pourrons commencer à parleravec le président Aurelio De Laurentiis.Mais de notre part, il n’y a pas d’inten-tion de partir », confiait récemmentNicolas Higuain, frère et agent de l’in-ternational argentin.

MANCHESTER UNITEDLa condition quipourrait écarterMourinho des Red

DevilsA lors qu’un accord semblait avoir

été trouvé entre Manchester Uni-ted et José Mourinho, Louis Van Gaal,lui, serait persuadé de rester une saisonde plus…C’est un secret de polichinelle. Selon

la majorité des médias anglais, le futurentraîneur de Manchester United estdésormais connu et reconnu : Il s’agirabien de José Mourinho. Mais visible-ment, Louis Van Gaal, lui, ne comptepas lâcher son poste si facilement. Pourlui, il suffirait de remplir une seulecondition pour qu’il soit confirmé dansses fonctions.En effet, selon les informations du

Mirror, Louis Van Gaal serait convain-cu de pouvoir rester une saison de plusà Manchester United. La raison ? Qua-lifier les Red Devils pour la prochaineLigue des Champions. Et pour cela,l’entraîneur néerlandais a deux options :ou remporter l’Europa League ou arri-ver dans les quatre premiers de la Pre-mier League. Ce qui semble encore lar-gement faisable… Au sortir du matchnul contre Chelsea 1-1, Louis Van Gaals’est présenté devant les médias et il amontré sa colère envers un journalisteconcernant la rumeur Mourinho : «Vousavez parlé avec Ed Woodward (Prési-dent de Manchester United) ? Pourquoile club devrait-il démentir quand vousinventez des histoires ? OK, donc vousn’avez pas parlé à Ed Woodward, pasnon plus avec les Glazers (propriétaires)et vous inventez une histoire. Désor-mais, je vais annoncer que vous serezviré demain. Quel est votre nom ?Comme ça, je pourrais aussi donnervotre nom », a-t-il déclaré en conférencede presse.

Ph : DR

ZIDANE : «Messi ? Le meilleur,

c'est Cristiano Ronaldo»

Z inédine Zidane a saisi l'opportunité d'une interview accordée au médiamexicain Récord pour encenser Cristiano Ronaldo, encore fois. L'entraî-neur du Real Madrid a notamment affirmé que CR7 était meilleur que Lio-

nel Messi. Chaque occasion est bonne pour dire du bien de l'un de ses joueurs.Zinédine Zidane en manque rarement depuis qu'il a pris place sur le banc de l'équi-pe première du Real Madrid. L'entraîneur merengue l'a montré notamment avecKarim Benzema, mais aussi avec Cristiano Ronaldo. Interrogé par le média mexi-cain Récord au sujet de la rivalité entre CR7 et Lionel Messi, le technicien françaiss'est livré sans détour. Et sans surprise, il a fait en sorte de ne pas froisser sonjoueur. "Cristiano est le meilleur. Messi est son opposé, et cette rivalité est bonnepour le football. C'est ce que les gens veulent voir. On peut dire beaucoup de chosesde Cristiano Ronaldo, mais au fond de son cœur, c'est une bonne personne."Samedi dernier, Zidane avait déjà encensé Cristiano Ronaldo en conférence de

presse, à la veille de la victoire à Grenade (1-2). "Je suis en admiration devant lui,avait lancé l'entraîneur madrilène. Pas seulement pour les buts, les statistiques qu'ilest en train de réussir, car tous les amoureux du foot adorent Cristiano, mais sur-tout par son ambition. Il a l'ambition de pouvoir toujours faire plus, mieux, il n'estjamais content de ce qu'il fait et ça se voit à l'entraînement. C'est un joueur superimportant pour moi, pour l'équipe et pour tout le Real Madrid." Difficile de mieuxménager l'égo de CR7 à l’approche de la dernière ligne droite de la saison.

Page 13: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

MONDE16 Vendredi 12 - samedi 13 février 2016

BAHREÏN

Le royaume sous pression cinqans après le soulèvement

Cinq ans après unsoulèvement populairedurement réprimé, leroyaume de Bahreïn estenfermé dans une impassepolitique, doublée d’unecrise économique quisoulignent l’urgence d’uncompromis entre pouvoir etopposition, selon desexperts.

Le 14 février 2011, cepetit pays du Golfe étaità son tour touché par le

Printemps arabe. Un mouve-ment de contestation est lancépar la majorité chiite pourréclamer des réformes et unevéritable monarchie constitu-tionnelle dans ce royaume diri-gé par une dynastie sunnite. Lerégime, appuyé par l’Arabiesaoudite, choisit la répressionet emprisonne les animateursde la contestation. Cheikh AliSalmane, le chef d’Al-Wefaq,principal groupe de l’opposi-tion chiite, est condamné enjuin 2015 à quatre ans de pri-son pour incitation à la déso-béissance. Des dizainesd’autres dissidents sont incar-cérés ou déchus de leur natio-nalité. Depuis cinq ans, Bah-reïn, siège de la Ve Flotte amé-ricaine, est secoué par destroubles sporadiques. Lesautorités ont prévenu, cettesemaine, que tout appel àmanifester le 14 février seraitconsidéré comme «une infrac-tion criminelle punie par laloi». Le pouvoir, qui nie toutediscrimination envers leschiites, accuse Téhérand’»interférences» et annonce àintervalles réguliers le déman-tèlement de «cellules terroristes

liées à l’Iran» qui dément systé-matiquement. «Les espoirs dejustice et de réformes s’affai-blissent», a jugé cette semaineAmnesty International.«Aujourd’hui à Bahreïn, qui-conque ose critiquer les autori-tés (...) risque d’être puni»,selon James Lynch, son direc-teur adjoint pour le Moyen-Orient. Pour l’expert émiratiMohamed Baharoun, «les évé-nements du 14 février 2011ont ébranlé la confiance dansla classe politique». Il souligneque «la situation politique esttoujours tendue, mais que lacrise économique actuelle offrel’occasion d’envisager une pla-teforme commune pour rele-ver ce défi».

CROISSANCE EN BERNELe royaume, qui produit

190.000 barils de brut parjour, dont 150.000 d’unchamp offshore partagé avecl’Arabie saoudite, est en effetatteint de plein fouet par labaisse des prix pétroliers.Cet effondrement a conduit

le gouvernement à réduire lessubventions sur les prix descarburants, de la viande, dutabac et, bientôt, de l’électrici-

té et de l’eau, pour tenter, àl’instar des autres monarchiesdu Golfe, de résorber son défi-cit budgétaire. Il s’est engagédans «une politique d’austéritépour faire face à la chute de sesrecettes pétrolières, dont il tire86% à 88% des revenus», résu-me l’économiste Jaafar Al-Sayegh. Bahreïn devrait voirson taux de croissance baissercette année à 2,25%, contre3,2% en 2015 et 4,5% en2014, alors que son déficitbudgétaire et sa dette publiqueont représenté l’an dernier res-pectivement 15% et 63% duPIB, selon le Fonds monétaireinternational (FMI). «Ledéclin des prix du pétroledevrait persister sur le moyenterme», prédit l’analystePadamja Khandelwal, qui aconduit, en janvier, une mis-sion du FMI à Manama. De cefait, le gouvernement du roiHamad ben Issa Al-Khalifapourrait introduire une TVAet geler les salaires dans lafonction publique, selon elle.

DIALOGUE ETCOMPROMIS

«L’espoir d’une sortie decrise passe par un rebond des

cours du brut (...) mais aussipar des ententes politiques»,estime M. Sayegh, présidentde l’Association bahreïnie deséconomistes. Pour l’ancien ministre Ali

Fakhro, l’austérité promue àBahreïn comme dans les autresmonarchies pétrolières duGolfe «ne règlera pas le problè-me économique». «Il fautréduire les dépenses publiques,notamment celles liées à ladéfense et à la sécurité, quiabsorbent jusqu’à 25% desrevenus de ces pays, et s’atta-quer à la corruption». M.Fakhro prône une politiqueconcertée entre les six monar-chies du Conseil de coopéra-tion du Golfe (CCG) pourasseoir les bases d’»une écono-mie productive», envisagéedepuis la création en 1981 dece groupement régional maisjamais appliquée. «Bahreïn nepourra jamais s’en sortir toutseul. Les pays du CCG doi-vent oeuvrer pour se racheterensemble ou se noyerensemble», prévient-il. «Lacrise politique est parvenue àun stade où elle est devenueingérable. Ni le gouvernement,ni l’opposition ne peuvent ladébloquer. L’alternative, c’est d’arriver

à des compromis par le dia-logue», souligne l’ancienministre. L’opposition sembleprête à discuter. «Le dialoguenational peut favoriser unrèglement de la difficile crisepolitique et constitutionnelle(...) et aider à trouver de vraiessolutions à la détérioration desconditions de vie», ont répétéen janvier quatre groupesd’opposition, dont Al-Wefaq,malgré l’échec ces dernièresannées de précédentes sériesde dialogue.

SÉISME À TAÏWANLes avoirs d’un promoteursaisis, plus de 90 morts

L a justice taïwanaise aordonné la saisie d’envi-ron 800.000 euros

d’avoirs appartenant au promo-teur immobilier et trois associésà l’origine de la constructiond’un complexe résidentieldétruit par un séisme, danslequel plus de 90 personnes ontété tuées. Les secouristesfouillaient toujours l’ensembleimmobilier Wei-kuan, quicomptait une centaine de loge-ments, près d’une semaineaprès le séisme de magnitude6,4 qui a frappé Tainan, dans lesud du pays. Le bilan s’estaggravé à 94 morts, tandis que30 personnes sont toujours por-tées disparues. Le parquet esti-me que le complexe présentaitdes défauts de construction, enparticulier l’absence de poutresde soutènement en acier. Surles photographies des débris, onpeut aussi voir que des boîtes deconserve et de la mousseavaient été utilisés comme fillerpour le béton. Un tribunal deTainan a donné son feu vertaux autorités locales pour le gelde jusqu’à 30 millions de dol-lars taïwanais d’avoirs (800.000euros) appartenant à Lin Ming-huit et trois associés, selon uncommuniqué du gouverne-ment. Il s’agit de les empêcher«de s’en débarrasser», ajoute letexte. M. Lin et deux de sesassociés ont été placés en déten-tion provisoire, accusés denégligence professionnelleayant provoqué la mort. Taï-wan, proche de la jonction entredeux plaques tectoniques, estrégulièrement touchée par destremblements de terre. Unesecousse de magnitude 7,6 avaitfrappé l’île en septembre 1999,tuant quelque 2.400 personnes.

U ne vingtaine de militaires etcinq bulldozers s’affairent,depuis l’aube, dans une caserne

désaffectée de l’île touristique de Kos,un des cinq futurs hotspots grecs d’enre-gistrement des migrants: mais le chan-tier est en retard, à cause de l’oppositionde la mairie et de nombreux habitants.«Le personnel travaille 24 heures sur

24 et tout est mis en œuvre pour acheverl’ouvrage dans les plus brefs délais»,assure à l’AFP le commandant VassilisKlamponis, qui dirige le chantier. Tou-tefois, il n’y a pour l’instant que lescolonnes d’un bâtiment inachevé sur leterrain. Des travaux sont toujours encours pour aplanir le sol d’une enceintede 1,5 hectare où des préfabriqués d’unecapacité de 800 personnes doivent êtreinstallés.La Grèce s’est engagée auprès de

l’Union européenne à achever d’ici lami-février cinq hotspots sur les îles deChios, Kos, Leros, Lesbos et Samos,situées à quelques kilomètres des côtesturques, et où 70.000 personnes,notamment syriennes, ont encore débar-qué depuis le début de cette année,après 850.000 en 2015. «Selon lesnormes onusiennes, le hotspot fournitde la nourriture, du logement, des soins

de santé et procède à l’enregistrement»,explique le commandant Klamponis,afin que les migrants soient mieux diri-gés ensuite vers les procédures adaptéesà leur cas. Pour avoir manqué de rigueur

jusqu’à présent, la Grèce risque de pro-voquer un rétablissement pour deux ansdes contrôles aux frontières nationalesde l’espace Schengen, et de se retrouverde fait isolée.Elle doit donc prouver, dans les plus

brefs délais, sa capacité à achever ceshotspots, et depuis dix jours l’armée estde la partie. Mais à Kos, échaudée par ladiffusion l’été dernier d’images mon-trant des centaines de réfugiés errant enplein centre-ville touristique, les chosescoincent, la mairie s’opposant à l’ouver-ture du hotspot. Car l’île était, l’an dernier encore, la

destination estivale de 1,8 million detouristes, surtout des Allemands, desBritanniques ou des Scandinaves, selonl’adjoint au maire David Gerasklis. «Uneenquête récente sur les réservations pré-vues pour 2016 montre que la baissesera de 30%» par rapport à 2015, déplo-re-t-il. L’été dernier, des images d’inci-dents entre migrants entassés dans unstade et policiers anti-émeute avaient

aussi affecté la réputation internationalede l’île.«Personne ne veut revoir cela», sou-

ligne Marco Procaccini, le responsabledu Haut commissariat aux réfugiés(HCR) des Nations unies à Kos, quiconsidère comme «un pas positif» l’enga-gement actuel du gouvernement.

MIGRANTS «BLOQUÉS» SURL’ÎLE

Mais Kos n’a toujours aucune infra-structure adéquate. «Onze installationsavaient été proposées par la mairie, maisle gouvernement les a rejetées», plaidel’adjoint au maire, qui reconnaît «un dif-férend». Mais elles étaient manifeste-ment sous-dimensionnées. Selon leHCR, en août Kos a accueilli 12.000migrants, 2.000 seulement en janvier.Cette diminution due à l’hiver et le faitque c’est la morte saison permettent deles héberger dans des hôtels, plutôt qu’àla belle étoile comme cet été.Oscar Perez Ruiz Diaz est un volon-

taire argentin de l’ONG Mercy Corps,qui s’occupe avec Save the Children dedizaines de familles dans un hôtel duport. Il se réjouit du futur hotspot, «quipermettra une meilleure organisation etde créer des emplois». Un couple

afghan, elle enceinte, tenant dans lesbras un garçon de deux ans, est venusolliciter auprès de lui l’aide de 250euros prévue par une banque luxem-bourgeoise - après l’enregistrement etun entretien - qui leur permettra de par-tir vers l’Allemagne au plus vite. «Lesmigrants restent entre 24 et 48 heures»sur l’île d’arrivée, selon le commandantKlamponis. Mais nombre des 30.000habitants de Kos craignent désormaisque les migrants ne soient «bloqués» surl’île à cause des réticences grandissantesdes autres pays européens à lesaccueillir. Il y a déjà eu plusieurs mani-festations à Kos. «Nous ne sommes pasxénophobes ou d’extrême droite commeon nous en accuse», assure l’un des pro-testataires, l’agriculteur Sterios Liampa-keros. «Mais nous avons peur des mala-dies, des viols», ajoute-t-il.«Dans une île où on a investi des cen-

taines de millions d’euros pour le touris-me, on ne peut pas, sans demanderl’avis des habitants, créer ce qu’onappelle des hotspots», assure YannisMastromichalis, un hôtelier.Les mécontents prévoient une nou-

velle manifestation dimanche. La semai-ne dernière, des affrontements lesavaient opposés à la police.

CRISE DE MIGRANTS EN GRÈCE

Les habitants de Kos réticents à la construction du «hotspot»

Page 14: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

17MONDE Vendredi 12 - samedi 13 février 2016

SYRIE

Washington et Moscou d'accordsur une cessation des hostilitésLes Etats-Unis et laRussie sont tombésd'accord, dans la

nuit de jeudi àvendredi, sur une

"cessation deshostilités" en Syrie

dans un délai d'unesemaine, afin de

relancer le processusde paix et de

stopper l'exode decivils.

A l'issue de cinq heuresd'intenses négocia-tions à Munich (Alle-

magne), les deux pays etleurs principaux alliés ontaussi décidé un accès accru et"immédiat" de l'aide humani-taire aux civils en détresse."Nous avons convenu d'unecessation des hostilités danstout le pays dans un délaid'une semaine", a déclaré lechef de la diplomatie améri-caine John Kerry, à l'issue dela réunion du Groupe inter-national de soutien à la Syrie(ISSG). "Les résultats serontmesurés par ce qui se passerasur le terrain (...) pas sur lesmots qui sont sur un bout depapier ce soir", a-t-il mis engarde. Son homologue russeSergueï Lavrov, a jugé quec'était au gouvernement et àl'opposition syrienne "deprendre les mesures néces-saires". "Nous devrons pro-bablement user de notreinfluence sur les parties", a-t-il dit.Les Etats-Unis et la Russie

vont piloter les "modalités"de mise en oeuvre de cettecessation des hostilités, a pré-cisé M. Lavrov, en notantque c'était le premier pas"vers un cessez-le-feu pluspermanent.Les Occidentaux deman-

daient instamment l'arrêt dela campagne de raids aériens

russes qui accompagnentdepuis dix jours une vasteoffensive du régime contre lesrebelles à Alep (nord). L'arrêtdes hostilités concerneratoutes les parties au conflit àl'exception des "groupes ter-roristes Daech (acronyme dugroupe Etat islamique enarabe) et Al-Nosra (Al-Qaïda)", ont précisé lesministres.Les Occidentaux soutien-

nent l'opposition dite modé-rée, notamment l'Arméesyrienne libre (ASL), premiè-re victime des bombes russesces derniers jours.

RÉUNION VENDREDI ÀGENÈVE

"Nous avons aussi conve-nu d'accélérer et d'élargir lafourniture d'aide humanitairedès à présent" à une série devilles assiégées, a ajouté JohnKerry, en citant entre autresDeir Ezzor (Est), où lesforces loyalistes sont assié-gées par le groupe Etat isla-mique. Un groupe de travailpiloté par l'ONU va se réunirdès vendredi à Genève pourmettre en œuvre ce volethumanitaire et fera des"compte-rendus hebdoma-daires", a-t-il précisé. Lesnégociations intersyriennes,suspendues début février enraison d'une offensive du

régime appuyée par l'aviationrusse sur les rebelles, doiventpar ailleurs "reprendre dèsque possible", a dit M. Kerry.Ces négociations doivent

avoir lieu "sans ultimatums etpréconditions", a soulignéSergueï Lavrov.Moscou refuse notam-

ment de faire du départ deBachar al-Assad un préalablealors que les Occidentauxcontinuent d'affirmer qu'aveclui une solution durable enSyrie est impossible. L'oppo-sition syrienne réclamait dessignes concrets humanitaireset l'arrêt des bombardementsavant de reprendre ces négo-ciations reportées pour lemoment au 25 février.

INTENSIFIER LA LUTTECONTRE L'EI

L'accord de Munich estintervenu non sans mal, surfond de défiance mutuelle etde mise en garde contre uneguerre mondiale. "Toutes lesparties doivent êtrecontraintes de s'asseoir à latable de négociations plutôtque de déclencher une nou-velle guerre mondiale", aaverti le Premier ministreDmitri Medvedev, dans uneinterview au quotidien alle-mand Handelsblatt. Londresa réagi à l'accord via un com-muniqué du ministre britan-

nique des Affaires étrangèresPhilip Hammond, qui précisequ’il ne pourra être appliquéavec succès que s'il y a "unchangement de comporte-ment" du pouvoir syrien et dela Russie. Depuis le 1erfévrier, Damas, appuyé parles bombardiers russes, mèneune offensive contre ladeuxième ville du pays, Alep(nord), qui a pris en étau lesrebelles cantonnés dans lesquartiers est.Quelque 60.000 per-

sonnes ont été déplacées parles combats dans la région,selon M. Kerry, pour beau-coup vers la frontière turque,tandis que 350.000 civils res-tent coincés aux côtés desrebelles. Sur le terrain, lesforces du régime ont encoreavancé jeudi vers Tall Rifaat,un des bastions les plusimportants de l'insurrectiondans la région d'Alep, au prixde violents combats, selonl'Observatoire syrien desdroits de l'homme.La Russie a annoncé avoir

procédé à 510 sortiesaériennes pour frapper 1.888"cibles terroristes" entre le 4et le 11 février, assurantnotamment avoir tué deuxcommandants rebelles dansla province d'Alep. ABruxelles, le secrétaire améri-cain à la Défense AshtonCarter a appelé la coalitionanti-EI à redoubler d'effortsen Irak et Syrie pour engran-ger rapidement "des gainstangibles". L'Otan "explore lapossibilité" de rejoindre lacoalition, a-t-il égalementajouté.Les Saoudiens ont réitéré

leur offre de déployer destroupes au sol contre l'EI."Le royaume se tient prêtpour mener des opérationsaériennes ou terrestres (?)dans le cadre de la coalitionet sous le commandementdes Etats-Unis", a expliqué leporte-parole de la Défensesaoudienne, Ahmed Assiri.

Ph : DR

MALIDeux Casques

bleus tués dansune attaque

à KidalD eux Casques bleus de la Mis-

sion de l'ONU au Mali(Minusma)ont été tués et trenteautres blessés, vendredi, lors de l'at-taque du camp de la Minusma àKidal (nord-est) par des jihadistes, aappris l'AFP de sources au sein de laforce de l'ONU.Cette attaque survient une

semaine après celle, revendiquée parAl-Qaïda au Maghreb islamique(Aqmi), qui a visé une base de poli-ciers nigérians de la Minusma ins-tallée dans un ancien hôtel à Tom-bouctou (nord-ouest), coûtant la vieà un militaire malien, ainsi qu'à aumoins quatre assaillants, selon lesautorités maliennes. "Notre camp àKidal a été attaqué ce vendredi tôt lematin par des terroristes. Nousavons riposté, mais deux Casquesbleus ont été tués, et 30 autres bles-sés", a déclaré à l'AFP une sourcesécuritaire au sein de la Minusma. Les "terroristes ont attaqué à l'ai-

de de roquettes. Il y a au moinsdeux heures d'échanges de coups defeu", a indiqué cette source. Confir-mant l'information, un militaire gui-néen de la Minusma a précisé àl'AFP que les Casques bleus tuésappartenaient à ce contingent.Parmi les trente blessés, "sept

sont dans un état grave", a ajouté lemilitaire guinéen de la Minusma.La Minusma, déployée depuis

juillet 2013, est la mission de main-tien de la paix de l'ONU la plus coû-teuse en vies humaines depuis laSomalie en 1993-1995. Le nord du Mali était tombé en

mars-avril 2012 sous la coupe degroupes jihadistes liés à Al-Qaïdaaprès la déroute de l'armée face à larébellion à dominante touareg,d'abord alliée à ces groupes qui l'ontensuite évincée.Ces groupes jihadistes ont été

dispersés et en grande partie chassésdu Nord à la suite du lancement, enjanvier 2013, à l'initiative de laFrance, d'une intervention militaireinternationale qui se poursuit.Mais des zones entières échap-

pent encore au contrôle des forcesmaliennes et étrangères, malgré lasignature en mai-juin d'un accordde paix entre le gouvernement etl'ex-rébellion.

L e groupe Etat islamique a déjàutilisé à plusieurs reprises desarmes chimiques sur le champ de

bataille et peut fabriquer des petitesquantités de chlorine et de gaz moutar-de, déclare le directeur de la CIA JohnBrennan à la chaîne CBS. "Il y a un cer-tain nombre de fois où le groupe Etatislamique a utilisé des armes chimiquessur le champ de bataille", a-t-il dit selondes extraits d'une interview diffusésjeudi par la chaîne. "La CIA pense quel'EI a la capacité de fabriquer des petitesquantités de chlorine et de gaz moutar-de", a-t-il également indiqué.Interrogé sur la capacité des jiha-

distes à exporter ces agents chimiquespour une utilisation hors d'Irak ou deSyrie, M. Brennan a répondu qu'il étaitpossible que cela arrive. "C'est pour celaqu'il est si important de couper lesdiverses routes de transport et decontrebande que (les jihadistes) ont uti-lisées", a-t-il souligné. Mardi, le coor-

donnateur du renseignement américainJames Clapper avait affirmé que le grou-pe Etat islamique avait "utilisé des pro-duits chimiques toxiques en Irak et enSyrie, y compris" le gaz moutarde. Ilavait expliqué que c'était la première foisqu'un groupe extrémiste avait produit etutilisé un agent chimique dans uneattaque depuis un attentat au gaz sarindans le métro de Tokyo, en 1995.Depuis le début du conflit syrien, lescamps en présence ont été accusés à plu-sieurs reprises d'avoir eu recours à desarmes chimiques, interdites par la légis-lation internationale. Mi-août, un res-ponsable américain avait déjà indiqué,sous couvert de l'anonymat, que l'admi-nistration américaine jugeait "plausible"l'utilisation de gaz moutarde par le grou-pe Etat islamique. Ces déclarationsétaient survenues quelques jours aprèsune attaque de l'EI le 11 août dans lesenvirons de Makhmour, dans le nord del'Irak, où l'utilisation d'armes chimiques

par les jihadistes avait été signalée parplusieurs sources. En octobre, le gouver-nement du Kurdistan autonome irakiena indiqué que les tests sanguins chez descombattants peshmergas engagés dansl'épisode de Makhmour avaient bienmontré la présence "de traces de gazmoutarde". Le gaz moutarde est un gaz

asphyxiant utilisé pour la première foispar les Allemands à Ypres, en Belgique,en 1917. Le commandement militaireaméricain au Moyen-Orient, le Cent-com, a en revanche refusé jusqu'à main-tenant de confirmer la présence de gazmoutarde à Makhmour. Un porte-parole du Centcom avait

indiqué mi-août que des analysesdevaient être faites sur des fragmentscollectés sur le terrain, mais le résultatde ces analyses n'a jamais été communi-qué. L'utilisation possible d'agents chi-miques par l'EI a également été rappor-tée par des sources locales le 21 août à

Marea, principal bastion des rebellesdans la province d'Alep, dans le nord dela Syrie. Le régime de Bachar Al-Assada également employé des armes chi-miques, selon de multiples témoignages.Les Occidentaux et l'opposition syriennel'en avaient accusé en août 2013.Quelques semaines plus tard, la Syrie,sous la pression internationale, avaitadmis détenir plus de 1.000 tonnesd'armes chimiques et accepté leur des-truction. L'Organisation pour l'interdiction des

armes chimiques (OIAC), qui a supervi-sé la destruction de ces stocks d'armes, aannoncé début janvier que l'arsenaldéclaré par Damas avait été détruit entotalité. L'OIAC fait néanmoins étatdepuis des mois du recours persistant -sans se prononcer sur les responsables -au gaz sarin, au gaz moutarde ou auchlore dans les combats qui ravagent laSyrie depuis cinq ans et ont fait plus de260.000 morts.

SELON LA CIA

Le groupe Etat islamique a déjà utilisé des armes chimiques

Page 15: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

MONDE18 Vendredi 12 - samedi 13 février 2016

PRIMAIRES AMÉRICAINES

Débat tendu entre Clinton et Sanders

Deux jours après sadéroute dans le

New Hampshire,Hillary Clinton adénoncé lors du

sixième débatl'irréalisme despropositions du

sénateur.

D eux jours après sadéroute dans le NewHampshire, Hillary

Clinton a tenté jeudi dereprendre l'avantage sur sonrival Bernie Sanders lors dusixième débat des primairesdémocrates, le plus rude à cejour, en dénonçant l'irréalis-me des propositions du séna-teur. Hillary Clinton s'estmontrée plus offensive queprécédemment, mais sans laflamme qui anime son rival,partisan d'une « révolutionpolitique ». Elle n'a pas déro-gé à son habitude d'énumérertous les aspects de son pro-gramme afin de convaincreles démocrates qu'elle est laplus compétente pour succé-der à Barack Obama en jan-vier 2017. Les candidats sesont adressés directement àla communauté noire, électo-rat-clé pour les démocrates.Les accrochages les plus vifsse sont produits dans ledomaine des affaires étran-gères, où l'ex-secrétaired'État a vanté son expérienceà la tête de la diplomatieaméricaine tandis que BernieSanders lui reprochait unefaute de jugement lors de sonvote pour la guerre d'Irak en2002. «Nous ne devrions pasfaire de promesses que nousne pourrons pas tenir», alancé Hillary Clinton lors de

l'émission, produite par lachaîne PBS depuis l'universi-té du Wisconsin à Milwau-kee.

«NOUS NE SOMMESPAS

LA FRANCE »Ils se sont d'abord affron-

tés sur la santé. Hillary Clin-ton déplore le coût exorbitantde la proposition de BernieSanders d'une assurancemaladie publique et univer-selle. «Tous les économistesde gauche qui ont fait l'analy-se disent que le compte n'yest pas», a-t-elle martelé enproposant une approche gra-duelle. «Nous ne sommes pasla France.» Mais ce messagede raison n'a pas soulevé lesfoules dans les premièresétapes des primaires, l'Iowaet le New Hampshire. Elle aarraché péniblement une pre-mière place dans l'Iowa, à 0,3point de pourcentage près, etn'a obtenu que 38% des voixdans le second, contre 60%pour Bernie Sanders, devenule héros des jeunes démo-crates avec sa dénonciationd'une «économie truquée».Hillary Clinton a repris à soncompte jeudi ce thème del'économie «truquée». Mais

elle a ajouté une dimensionen évoquant les «barrières»qui frappent les minorités,notamment les Noirs et lesimmigrés, dans les domainesde l'emploi, du logement, del'éducation, et surtout de lapolice et de la justice, où ellevoit un «racisme systémique».La stratégie lui permet deparler plus directement queBernie Sanders aux électeursnoirs et hispaniques, quiconstituent la majorité del'électorat démocrate lors desprochaines primaires, dans lesud et l'ouest des États-Unis.

«COUP BAS »Ils lui sont historiquement

favorables, mais les sondagesrécents manquent, et BernieSanders courtise activementla communauté noire pourrattraper son manque denotoriété. Avec son éloquen-ce pratiquée dans de grandsmeetings, le sénateur a rap-pelé la statistique effrayantequ'il mentionne systémati-quement : un nouveau-nénoir a aujourd'hui une chan-ce sur quatre d'être empri-sonné au cours de sa vie.«C'est plus qu'indicible. Nousdevons réformer de façonradicale un système pénal en

faillite», a-t-il dit. L'ex-secré-taire d'État de Barack Obamaa multiplié les références àl'actuel président, tentant dese présenter comme son suc-cesseur naturel. Elle a accuséBernie Sanders de l'avoirdiversement soutenu depuisle Sénat ces dernières années.Le sénateur a paru effaréd'un tel «coup bas». «Il mesemble qu'on vit toujoursdans une société démocra-tique, et qu'un sénateur a ledroit de ne pas être d'accordavec le président, surtout unprésident qui a fait un tel tra-vail extraordinaire», a-t-ilrépondu. Mais Hillary Clin-ton a insisté sur son expérien-ce, racontant de nouveau lesdélibérations secrètes surl'opération commando contreOussama Ben Laden, afin derappeler implicitement auxtéléspectateurs que BernieSanders n'avait jamais étéaux affaires. Lui, désireux de s'afficher

comme l'homme anti-esta-blishment, a reproché à Hil-lary Clinton d'avoir soutenuune politique de changementde régime en Libye qui auraitouvert la voie à l'organisationÉtat islamique et d'êtreproche d'Henry Kissinger,l'ancien conseiller à la sécuri-té nationale et secrétaired'État de Richard Nixon pen-dant la guerre du Vietnam.«Je suis fier de dire qu'HenryKissinger n'est pas mon ami»,a dit Bernie Sanders. Il reste neuf jours jus-

qu'aux « caucus» démocratesdu Nevada (20 février), et laprimaire de Caroline du Sud(27 février). L'objectif d'Hil-lary Clinton est de contenir lavague Sanders jusqu'à cesépreuves et celles du 1ermars, quand 11 États vote-ront.

Ph : DR

MEXIQUEUne mutineriefait 49 mortsU ne mutinerie a fait 49 morts

et 12 blessés jeudi à Mon-terrey, dans le nord-est duMexique, où des prisonniers sesont battus et ont allumé desincendies dans une prison sur-peuplée, à la veille d'une visite dupape François. Les affronte-ments, qui ont duré 30 à 40minutes, ont éclaté après unebataille entre deux groupesrivaux d'une même bande crimi-nelle, les Zetas, a indiqué le gou-verneur de l'Etat de Nuevo Leon,Jaime Rodriguez."Ils ont utilisé des armesblanches, des battes (de baseball)et des bâtons", a-t-il précisé,ajoutant que 3.800 prisonniersétaient incarcérés dans cet éta-blissement pénitentiaire, le plusvieux de la région, soit le doublede ses capacités. Souvent surpeu-plées, vétustes et gangrenées parla corruption, les prisons mexi-caines sont le théâtre régulier deviolences ou d'évasions. En 2012,plus de 60 prisonniers avaientpéri lors de deux mutineries dansles Etats de Nuevo Leon etDurango (centre), et plus de 130détenus étaient parvenus às'échapper de la prison de PiedrasNegras dans l'Etat de Coahuila(nord-ouest) par la porte princi-pale. "Nous sommes face à unetragédie", a déclaré M. Rodri-guez, à la veille de l'arrivée dupape François, qui visitera mer-credi prochain à Ciudad Juarez(nord), ville à la frontière améri-caine, une autre prison long-temps réputée comme une desplus dangereuses du pays.Des proches des prisonniersattendent des informations le 11février 2016 à l'extérieur de laprison de Topo Chico, dans laville de Monterrey, au nord-estdu Mexique © Julio Cesar Agui-lar AFP A l'entrée de la prison deTopo Chico, une liste de victimesa été affichée dans l'après-midi."Tout ça pour un vol, mon filsétait innocent!", criait une femmeen pleurs après avoir appris ledécès de son fils. La mutinerie aéclaté vers minuit (06H00GMT) dans cet établissementcarcéral construit il y a 60 ans etsurveillé par une centaine de gar-diens: selon le gouverneur, JuanPedro Zaldivar Farias, dit "Z-27", transféré dans la prison il y adeux mois, a voulu en prendre lecontrôle à Jorge Ivan HernandezCantu, alias "El Credo". C'estseulement vers 01H30 du matin(07H30 GMT) que les forces del'ordre sont parvenues àreprendre la situation en main.La police anti-émeute et desambulances étaient déployéesjeudi devant la prison survoléepar des hélicoptères, d'oùs'échappait durant la nuit uneépaisse colonne de fumée, selondes images des chaînes de télévi-sion. Une autre vidéo tournée pardes riverains durant les violencesmontre un prisonnier frappé pard'autres détenus armés de bâtonsdans la cour de l'établissementcarcéral. Cinq des prisonniersblessés durant la mutinerie sontdans un état grave, selon lesautorités.

George W. Bush en campagne pour son frère Jeb

L' ancien président américainsera à Charleston, lundi, poursoutenir publiquement son

frère cadet, candidat aux primaires pré-sidentielles. L'ancien président améri-cain George W. Bush va sortir de saréserve et faire publiquement campagnela semaine prochaine pour son frèrecadet Jeb, candidat aux primaires prési-dentielles du Parti républicain. Jeb Bushl'a confirmé sur Twitter jeudi : « Rejoi-gnez-nous lundi à Charleston », a-t-ilécrit dans un message illustré d'unephoto des deux frères. Ce serait le pre-mier meeting de George W. Bush.Depuis son entrée en campagne l'an-

née dernière, Jeb Bush a déçu ses parti-

sans en ne parvenant pas à émerger dansles sondages. Il s'est montré très offensifcontre Donald Trump, mais le milliar-daire le méprise publiquement, se per-mettant même de lui intimer de se tairepar un « chut » lors du dernier débat.

PLUS POPULAIREDepuis son départ de la Maison-

Blanche en 2009, George W. Bush s'estfait relativement discret et a pu regagneren popularité. Selon un sondage CNNde juin dernier, 52 % des Américainsavaient une impression favorable del'ancien président, alors que sa cote étaitdescendue à environ 30 % à la fin deson mandat. Il a en outre un passé heu-

reux en Caroline du Sud, où les six can-didats républicains font en ce momentcampagne en vue de la primaire du 20février. En 2000, George W. Bush yavait remporté la primaire avec 53 %des voix. Jeb Bush espère que cette pri-maire le replacera au cœur de la course,après sa quatrième place mardi dans leNew Hampshire. Il y avait d'ailleurs faitcampagne avec sa mère, Barbara Bush,âgée de 90 ans. Quant à DonaldTrump, qui domine les sondages et alargement remporté le New Hampshiremardi, Jeb Bush l'a assuré jeudi : « Jesuis le seul à avoir les vous-savez-quoipour l'attaquer », a-t-il dit en Carolinedu Sud, selon Politico.

T rois personnes sontmortes au Venezuelade complications

associées au virus Zika, aannoncé jeudi soir le prési-dent vénézuélien NicolasMaduro. "Au niveau natio-nal, il y a 319 cas confirmés,dont 68 connaissent des

complications, et trois per-sonnes sont décédées", aindiqué M. Maduro dans unedéclaration à la télévisiond'Etat. On a enregistré 5.221cas possibles de Zika auVenezuela "entre le 5novembre, date à laquelle laprésence de ce virus a été

détectée au niveau mondial,et le 8 février", a ajouté leprésident Maduro.Les 68 patients qui pré-

sentent des complications"ont été placés en soinsintensifs", a-t-il dit. M.Maduro a assuré que leVenezuela disposait des

médicaments nécessairespour traiter les symptômes. Ila remercié "l'Inde, Cuba, laChine, l'Iran et le Brésil"d'avoir fourni "tout le soutiennécessaire pour que les médi-caments contre le Zika etbien plus se trouvent aujour-d'hui au Venezuela".

VIRUS ZIKA

Trois morts au Venezuela

Page 16: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

19Vendredi 12 - samedi 13 février 2016CULTURE

DYNAMISATION DU RÔLE DES BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES

Thème d’un séminaire à NaâmaLa dynamisation du rôledes bibliothèquespubliques, entre unificationdes procédés techniques etnormalisation desprestationsinformationnelles, a été aucentre du séminairerégional (Ouest) organiséjeudi à Naâma, endirection des gestionnairesdes bibliothèquespubliques.

I nitiée par la bibliothèque publiqueprincipale de Naâma, en coordi-nation avec l’université Constanti-

ne-2 ‘‘Abdelhamid Mehri’’, cette ren-contre a vu la mise en place d’ateliersscientifiques de formation des biblio-thécaires sur l’exploitation des nou-velles technologies dans la gestion dessalles de lecture, le renforcement deleur rôle dans l’élargissement du lecto-rat et l’amélioration de son niveau deconnaissances, et la restitution de lamission culturelle et didactique de labibliothèque, ont indiqué les organisa-teurs. L’attrait des lecteurs, l’interaction

du lecteur avec les techniques debibliothèques numériques, l’initiationdes enfants à la lecture et l’exploitationdu livre pour l’acquisition du savoir,sont autant de questions à l’ordre dujour de cette rencontre regroupant desbibliothécaires venus des wilayas deNaâma, Tlemcen, Relizane, Chlef etSidi Bel-Abbes, a indiqué le président

du comité d’organisation, AbdelazizBelimam. Dans une communicationd’ouverture, Kamel Bettouche, del’université de Constantine, a évoquéles critères d’exercice dans les biblio-thèques, allant de l’emplacement de labibliothèque aux capacités psycho-sociales du bibliothécaire, en passantpar la richesse scientifique et techniquedu fond documentaire, l’entretien dulivre et la rénovation des ouvrages, laréalisation de sondages en milieu deslecteurs et l’organisation de sessions deformation en direction des travailleursdes bibliothèques. L’universitaire Ryma Djidel de

l’université de Sidi Bel-Abbès a, de son

côté, mis l’accent sur la nécessité d’en-richir les bibliothèques en parutions etouvrages de valeur, que ce soit dans lefond ou la forme, et la diversificationdes domaines scientifiques desouvrages pour attirer le plus grandnombre de lecteurs. Cette rencontred’une journée a donné lieu également àla présentation d’exemples de sitesélectroniques de bibliothèques, en vued’exposer les prestations de ces struc-tures, l’examen des voies et moyens decommunication entre la bibliothèque,l’environnement, le lecteur, en plus desinstruments à même de faciliter l’accèsaux données pour les lecteurs, toutescatégories confondues.

Ph : DR

LITTÉRATURELa lecture en fêtedu 16 février

au 19 mai à MédéaL es espaces de lecture disséminés à

travers la wilaya de Médéadevraient s’animer, à nouveau, aprèsune longue période d’hibernation, à lafaveur de la manifestation littéraire"rapprocher la bibliothèque de l’élève",qui se tiendra du 16 février au 19 maiprochain, à l’initiative conjointe de ladirection locale de la culture et la mai-son de la culture Hassan-el-Hassani.Cette manifestation, qui cible le jeunelectorat, issu notamment des établisse-ments scolaires de la région, couvrel’ensemble des communes de la wilaya,de manière à offrir l’opportunité auxélèves de renouer le contact avec cesespaces, délaissés au profit d’autreslieux de distraction, a indiqué, jeudi, àl’APS, le directeur local de la culture,Omar Reghal. Il a déclaré que le pro-gramme mis sur pied, à cet effet,"devrait inciter ce jeune lectorat à fran-chir sans hésiter les portes des biblio-thèques et des salles de lecture mises àsa disposition". Outre des séances delecture traditionnelles, des compéti-tions intergroupes, consacrées à dessujets littéraires où de culture générale,seront organisées, durant cette mani-festation, dans le but de motiver cesélèves et susciter en eux l’envie de lireet de se réconcilier avec le livre, a-t-ilfait savoir, ajoutant que les compéti-teurs potentiels pourront, à l’occasiondes phases éliminatoires de ceconcours, découvrir une région, parmiles 64 communes qui vont accueillirl’événement. Des animations culturelles, en rap-

port avec la vocation de ces lieux, vontrythmées cette rencontre qui va per-mettre à ces espaces de lecture de"rompre avec l’isolement "qui leur étaitimposé et retrouver, à nouveau, leurpublic, a-t-il noté. L’objectif assigné àcette manifestation est de redonner,selon ce responsable, envie aux élèvesde lire, leur faire aimer la lecture etd’inciter, ensuite, ce jeune lectorat àconsacrer un peu de son temps à la lec-ture.

HISTOIREConcours

de la meilleurerecherche sur unmartyr de larégion de Jijel

U n concours de la "meilleurerecherche" sur la vie d’un chahid

de la région de Jijel vient d’être lancépar la direction de la maison de la cul-ture Omar-Oussedik, a-t-on apprisjeudi des responsables de cet établisse-ment. Ciblant les collégiens et leslycéens, ce concours récompensera larecherche la plus accomplie sur la vie,le militantisme, les exploits durant laguerre de Libération nationale et lesconditions dans lesquelles le martyr enquestion est tombé au champ d’hon-neur, a indiqué Larbi Deghdoudgh,cadre à la maison de la culture. Lesécoliers du palier primaire, égalementconcernés par cette manifestation, sontappelés à réaliser des dessins se rappor-tant à la Révolution ou à un chahid, a-t-il indiqué. Six (6) prix seront attribués jeudi 18

février aux lauréats à l’occasion de lacélébration de la Journée nationale duChahid, a-t-on précisé de même sour-ce, soulignant que des appels à partici-pation à ce concours ont été déjà lancésavec le concours de la direction dewilaya de l’Éducation nationale.

7ÈME FIAC

Un concert de musique classiqueau Mama

U n concert demusique dechambre dédié à

des compositeurs du XXesiècle et intitulé "Figuressonores" a été animé jeudisoir au Musée d’art moder-ne d’Alger (Mama) par desmusiciens français et espa-gnols. Organisé chaqueannée par la direction dumusée et l’organisation"Ecume" pour l’échangeculturel en Méditerranéedans le cadre du Festivalinternational d’art contem-porain (Fiac), ce concert estle cinquième événement dugenre depuis la troisièmeédition du Fiac. Devant unpublic nombreux le violon-celliste français Jean-FlorentGabrielle a choisi de présen-ter trois suites pour violon-celle seul, des compositionsdu virtuose allemand Jean-Sébastien Bach (1685-1750) permettant de mettreen avant les qualités de solis-te du jeune musicien et laqualité polyphonique à partentière de l’instrument. Lemusicien a également faitdécouvrir aux mélomanesprésents le travail d’autrescompositeurs plus contem-porains comme les françaisBenjamin Britten et Komi-tas ou encore le compositeurespagnol Gaspar Cassado

qui ont tous composé dessuites pour le violoncelle.Cette soirée a été particuliè-rement appréciée par lepublic qui a salué ce choixde "mettre la musique" aucœur des œuvres contempo-raines exposées à l’occasiondu 7ème Fiac. En seconde partie de soi-

rée, le violoncelliste Jean-Florent Gabrielle a cédé lapetite scène installée dans lehall inférieur du musée à unquartet à cordes espagnolcomposé des violonistes

Lourdes Galache et PedroRomero, du violoncellisteIvo Cortes et du guitaristeJesus Pineda. Ce quartetapporte une touche de nos-talgie et de musique popu-laire espagnole et latino-américaine à des partitionspour orchestre de chambrede compositeurs espagnolsdu XXe siècle commeManuel Castillo, AlainMiteran, Joaquin Rodri-guez,Maximo Bouwer. Mal-gré l’affluence nombreusedu public qui a salué une

"ouverture si tardive deslieux et une autre formed’animation culturelle", ladirection du Mama a inter-dit au public l’accès à lamoitié de l’exposition duFiac ce qui a suscité lemécontentement de plu-sieurs visiteurs souhaitantprofiter du concert pourdécouvrir l’exposition. Inau-gurée en décembre dernierl’exposition du 7ème Fiacreste ouverte au public duMama jusqu’à la fin du moisde février.

L e cinéma palestinien est à l’honneurà la cinémathèque d’Oran, à l'occa-sion du cycle qui lui est réservé du 11

au 17 février, a-t-on appris jeudi des respon-sables de cette structure. Six films palesti-niens seront projetés à cette occasion, dont"La porte du soleil" (2004) de Yousri Nas-rallah, qui raconte l'histoire des marchesépuisantes de villageois en route pour leNord, fuyant leurs maisons incendiées et"Eyes of thief" de Najwa Najjar, qui est unecoproduction entre la Palestine, l’Algérie, laFrance et l’Islande, déjà présenté aux festi-vals de Rio de Janeiro et du Caire et deLondres et au Festival international du filmarabe d’Oran (FIOFA) en 2015. La chan-teuse algérienne Souad Massi joue un rôledans ce film et interprète un extrait de la

chanson hawzie "fadh el wahch aliya". Lefilm "Gaza Strophe" (2011) de SamirAbdallah et Kheireddine Mabrouk sera éga-lement projeté lors de ce cycle de cinémapalestinien, de même que "La Terre parlearabe" (2007) de Maryse Gargour et le film"Dégradé" des frères Tarzan et Arab Nasserqui a remporté le "Anab d’or", plus hautedistinction du Festival d’Annaba du filmméditerranéen (FAFM) en décembre 2015.Le cinéma palestinien, jadis militant, s'affir-me de plus en plus en tant qu’art véritable etauthentique. Les cinéastes palestiniensdécouvrent la vie quotidienne en Palestinesous l’occupation israélienne et racontent àleur manière les souffrances endurées pardes milliers de Palestiniens privés de leurterre, a-t-on souligné.

7ÈME ARTLe cinéma palestinien à l’honneur

à la cinémathèque d’Oran

Page 17: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

20 Vendredi 12 - samedi 13 février 2016 CULTURE

L’acteur-réalisateurGeorge Clooney aimela Berlinale, le Festival

du film de Berlin. Aprèsavoir présenté

«Monuments Men», sondernier long métrage entant que cinéaste, il y a

deux ans de cela, ilrevenait dans la

capitale allemande pour«Ave César» des frèresCoen, film d’ouverture

de la 66e Berlinale, leFestival de Berlin.

P as de doute : la star dela 66e Berlinale, legrand rendez-vous

cinéphile du mois de février,c’est lui, George Clooney.César improbable dans lanouvelle comédie des frèresterribles du cinéma améri-cain, Joel et Ethan Coen,l’acteur arborait un grandsourire au moment d’affron-ter la meute des journalistes.La présence à ses côtés deChanning Tatum, Josh Bro-lin et Tilda Swinton n’ychangeait rien : presquetoutes les questions luiétaient adressées. Et c’estpresque en représentantd’Hollywood qu’il a dû, àdeux reprises, s’exprimer surla question des réfugiés. Cen’est pas un hasard. Le 30janvier dernier, Jeremy Bar-

nicle, de l’organisationhumanitaire Mercy Corpsdemandait le soutien de l’ac-teur dans une tribune publiéepar CNN et diffusée par leHaut commissariat aux réfu-giés. «La Syrie a besoin debeaucoup de chosesaujourd’hui. L’une d’entreelles est George Clooney»,écrivait-il.

IL RENCONTRERAANGELA MERKELÀ la première interroga-

tion sur le sujet, GeorgeClooney a rappelé combien ils’était investi personnelle-

ment à la cause du Darfour.La star a ajouté qu’il rencon-trerait, vendredi, la Chance-lière allemande Angela Mer-kel et qu’il comptait bienaborder la question de l’ac-cueil des migrants en Europe.Mais c’est avant tout en tantqu’acteur qu’il est venu àBerlin. Pourtant, après avoirfait le show sur des questionsaussi incongrues que sonamour des «Meatballs» (cequi a valu une blague sur les«Balls»…) et son adhésion auParti communiste, son per-sonnage dans le film est kid-nappé par des sympathisants

du Marteau et de la Faucille,une deuxième question sur lesujet lui était adressé, sur unton plus agressif. «Et vous,que faites-vous personnelle-ment pour le sort des réfu-giés», répondait-il sur un tonsec, expliquant ensuite com-bien il était important d’agiren son nom propre. Lesfrères Coen volaient à sonsecours. Présidents du jurydu dernier Festival deCannes, Joel et Ethan avaientjustement récompensé«Dheepan» de JacquesAudiard, conscients de l’im-portance du sujet.

BERLINALE 2016

George Clooney : «Vous faitesquoi pour les réfugiés ?»

Phs : DR

SHOOTER La série adaptéedu film verra bien

le jourU ne adaptation du film d'Antoine

Fuqua a été validée et comman-dée par USA Network. En 2007,Mark Wahlberg était le tireur d'élite deShooter. Le film a rapporté 100 mil-lions de dollars de recettes dans lemonde et va prochainement devenirune série avec Ryan Philippe. La chaî-ne USA Network a commandé offi-ciellement la première saison de Shoo-ter, révèle TVLine. Philippe joueraBob Lee Swagger, un "tireur d'élitevivant en exil, qui va reprendre du ser-vice, après avoir appris qu'un complotvisait à tuer le président." Omar Epps(Dr House) sera aussi au casting, dansla peau d'Isaac Johnson, un agent desservices secrets, ancien commandantde Swagger dans les Marines. ShantelVanSanten (The Flash) jouera Julie, lafemme de Swagger. La série Shooterdevrait arriver à la rentrée sur l'anten-ne d'USA Network. En quelquesjours, c'est le second film réalisé parAntoine Fuqua, qui devient une série,après la commande du pilote de Trai-ning Day par CBS.

OSCAR 2016Kate Winslet neboycottera pas la

cérémonie P our Kate Winslet, pas question de

ne pas assister à la cérémonie desOscars. Et cela n'a rien à voir avec lefait qu'elle soit en course pour le prixde la Meilleure Actrice dans unSecond Rôle grâce à sa performancedans Steve Jobs de Danny Boyle. Non,la star ne raterait pour rien au mondele sacre de Leonardo DiCaprio. KateWinslet l'a déjà dit, elle est persuadéeque son partenaire de Titanic et desNoces Rebelles, nommé pour TheRevenant d'Alejandro Gonzalez Inarri-tu, va enfin gagner. Et au micro de laBBC, elle l'a répété, annonçant au pas-sage qu'elle ne prendrait pas part auboycott #OscarsSoWhite : "Pour êtrehonnête avec vous, ça a été une annéetellement extraordinaire pour lesfemmes que j'aurais l'impression delaisser tomber mon camp si je n'y allaispas. Et puis j'ai le pressentiment trèsfort que c'est peut-être l'année de Leo.C'est mon meilleur ami au monde et jene peux simplement pas imaginer nepas être là pour le soutenir." KateWinslet est-elle visionnaire ? Réponsele dimanche 28 février sur la scène duDolby Theater.

POLÉMIQUE

Une manifestation anti-Beyoncé à New York le 16 juillet

L a prestation engagée au SuperBowl de la chanteuse américaine-aussi spectaculaire soit-elle- fait

grincer des dents outre-Atlantiquedepuis le 7 février. En réponse, desAméricains appellent à se rassemblerpour dénoncer le militantisme de l'inter-prète de Crazy In Love. Lors de la mi-temps du Super Bowl le 7 février,Beyoncé a livré un show impressionnantqui a fait d'elle la véritable star de la soi-rée, éclipsant même le groupe Coldplaypourtant annoncé comme la «tête d'af-fiche» de l'événement. À cette occasion,Queen B s'est, notamment montrée trèsengagée sur la question des violencespolicières aux États-Unis. Un combatfièrement affiché quelques jours avant leshow, lors de la sortie de son clip For-mation.Or, les revendications de l'artiste

n'ont pas fait l'unanimité chez les Amé-ricains. Rapidement, certains ont parta-gé sur les réseaux sociaux leur indigna-tion de voir une chanteuse profiter d'unévénement comme celui-ci pour afficherses convictions. En cause, une photo desdanseuses de Beyoncé arborant, poinglevé, le béret noir des Black Panthersdans les années 60, ainsi que le X formédurant la chorégraphie sur la pelouse dustade, en référence à Malcolm X.Beyoncé au Super Bowl le 7 février.Face à ce militantisme, l'ancien maire

de New York, Rudy Giuliani, a étéparmi les premiers à réagir, sur FoxNews. Selon lui, il est «scandaleux» d'uti-liser ce spectacle pour «s'attaquer aux

officiers de police». Une rhétoriquereprise plus tard par des anonymes quiont lancé sur Internet un appel à se ras-sembler le 16 février à l'entrée du siègede la National Football League à NewYork. La mobilisation devrait mêmeprendre la forme d'un rallye anti-Beyon-cé. Les manifestants, réunis autour deslogans tels que «Dieu aime la police»,

revendiquent d'ailleurs haut et fort leurindignation: «Êtes-vous d'accord qu'ils'agissait d'un outrage à la police ? Êtes-vous d'accord que les Black Panthersétaient un groupe haineux qui ne doitpas être glorifié ? Venez avec nous.Disons à la NFL que nous ne voulonsplus de discours haineux et de racismeau Superbowl!»

S i la première version de la comé-die réalisée par Ben Stiller akaDerek Zoolander n’était déjà pas

très fresh sur le site qui recense les cri-tiques Rotten Tomatoes en 2001 (64%),sa suite fait encore pire : au lendemainde la levée de l’embargo critique, Zoo-lander 2 obtient seulement 39% aucélèbre Tomatometer. Passage en revuedes reproches qui sont faits à la comédiedans la presse outre-Atlantique. Oncommence avec la plus gentille, signéed'Indiewire, pour qui Zoolander 2 n’est"pas un désastre". Ouf. "Mais c’est limi-te pire", poursuit la critique, "car c’estaussi léger que du divertissement pourune chaîne du câble". Moins nuancé,Variety joue tout de même sur l'humourde l'univers de Zoolander en comparantsa suite à "l’orange mocha crappucinode toute l’histoire des sequels de films"."La bonne nouvelle, c’est que vu le ryth-me avec lequel avance la franchise, onne verra pas d’épisode 3 avant l’an

2030" écrit Entertainment Weekly, quienchaîne sur une suite de qualificatifspeu flatteurs pour Zoolander : "gênant","paresseux" et "très loin d’être drôle".Aïe. Forbes se range du même côté("Zoolander 2 est paresseux et trop sou-vent d’un ennui pénible") et soulève unautre problème qui revient assez souventdans les critiques US : "Plus qu’un véri-table long-métrage, cette suite est sur-tout une excuse pour sa liste intermi-nable de caméos de stars". Ben Stiller etOwen Wilson ont en effet invités unpaquet de célébrités sur le tournage,type Justin Bieber et Mika. Selon TheWrap, cette liste de caméos a beauêtre"impressionnante", elle reste "sansintérêt" et ne rattrape pas non plus leniveau du film, résumé par "un carnavalde gags qui tombent à plats". Finale-ment, "Zoolander 2 est comme uncadeau de Saint-Valentin pour les fansqui continuent d’adorer le personnagemême après toutes ces années" pour

Cinemablend. The Hollywood Reporterreconnaît la volonté de Ben Stiller "maisc’est comme quand on gâche un jolievêtement avec des tonnes d’accessoiresmal-assortis…Zoolander est victime de ses excès".

"C’est comme assister au concert d’uncélèbre groupe : on veut entendre leursplus grands hits, pas leurs nouveauxmorceaux, rappelle le Guardian. Detoute façon, Zoolander 2 n’a pas grand-chose à apporter côté nouveauté (…)Derek et Hansel ne sont plus aussipopulaires qu’avant". Même idée chezDen Of Geek : "Le début est le plus pro-blématique, car il donne le ton d’unecomédie qui multiplie les blagues ‘clinsd’œil au premier épisode’ qui étaientplus drôles, il y a quinze ans". "Ce quiest vraiment bête avec Zoolander 2, c’estque le résultat n’est pas assez bête, jus-tement (…) Et au final, ça ressembleplus à un exercice promotionnel qu’à unfilm.", conclue Yahoo !.

SORTIEZoolander 2 ne fait pas rire la presse américaine

Page 18: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

21Vendredi 12 - samedi 13 février 2016JEUX

Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gaucheà droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront lasolution qui correspond à la définition suivante :

Voyager beaucoup (11 lettres)

HORIZONTALEMENT1 - Dénoncer comme vil - 2 - Originale - Outil detraçage - 3 - Blessé - Créatures - 4 - En long - Tim-bre - Direction - 5 - Manger à Londres - Un trou etelle vous échappe - 6 - Colles - Vieille note -Mesure chinoise - 7 - Flux de moutons - Pillage - 8- Ville côtière d’Algérie - Examen de facultés - 9 -Tète de canard - Étoile des toiles - 10 - À l’arrêt -Terme de tennis - Déesse marine - 11 - Vagues -Gaz rare - 12 - Récipient - Retors.

VERTICALEMENT1 - Séjours à la campagne - 2 - Raboteux - Dans -3 - Article - Chambre - Brillait sur le Nil - 4 - Pois-sons rouges - Devient coulant - A cours enRoumanie - 5 - Pion - Deux ôtés de trois -Chevilles - 6 - Montrée - Consonne double - 7 -Tranché - Agent de liaison - Tantale - Tableau - 8 -Fait le hère - Successions - 9 - Forme d’être -Épuisé - Regroupa toutes les paires - 10 -Réserves.

N.B : Une même lettrepeut servir plusieursfois

ACTION - ARRET -ARTERE - BAIE - BOURG- BRUTE - CARTE -CLAIR - CHARME - DAIS- DEVIS - DIETE -EMEUTE - ESSAI -EVENT - FIERE - FOIE -FOURBE - FRIME -GALET - GOURDE -GRAINE - HAIE - HAINE- HOULE - IMPUR -INERTE - ISSUE - JARRE- JETON - JOIE - LAID -LEST - LARVE - LISTE -MEUTE - MONT -MORNE - NERVI - NORD- NORME - OISIF -ORALE - ORVET - POIRE- POUTRE - PRESSE -RAID - REPLI - REPERE- SCENE - SIRENE -SOIN - TARTE - TOISE -TRAITE - USAGER -USANT - USURE -VALET - VITAL - VOILE. .

Mots croisés n°904Mots fléchés n°904

Mots masqués n°904

PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH

MOTS CROISÉS N° 9031. Dévergondé - 2. Élevée - Our -3. Fêlé - Mètre - 4. Émancipé - 5.Ce - Tari - Rn - 6. T.N.T - La - Têt -7. Utile - Gêne - 8. EE - Sent - 9.Sertie - Ter - 10. Ils - Émue - 11.Tu - An - Réer - 12. Estrade - Té.

VERTICALEMENT : 1. Défectuosité - 2. Élément -Élus - 3. Vêla - Tiers - 4. Évent -Let - Ar - 5. Ré - Calé - Iéna - 6.Gémira - Sem - 7. Épi - Gê - Ure -8. Note - Tentée - 9. Dur - Rente -Et - 10. Éreinté - Rare.

MOTS FLÉCHES N° 903HORIZONTALEMENT :Décadences - Repère - H.S - Né- Es - Té - Gré - Âtres - Élu -Lierre - Esses - En - Âmes - El -Er - Es - Réer - An - Na ! - Saut -Tri - Serré - Espère - EES.

VERTICALEMENT :Dérèglements - Ce - Rusés - Rp -Râpée - S.S - Nie - Dés - Lé - Râ -Fer - Aisée - Se - Nette - Lésé -Sc - Erre - Rare - Eh ! - Erne -Ure - Assise - Rotes.

MOTS MASQU ÉS N°903DÉCONFITURE

Solutions du précédentnuméro

Page 19: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

22 Vendredi 12 - samedi 13 février 2016 TÉLÉVISION

Sélection du jour

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Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse

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leur communique les nouvelles :[email protected]@gmail.com

Réalisé par : John Peter KousakisActeurs : Chris O'Donnell (G Callen)Daniela Ruah (Kensi Blye) EricChristian Olsen (Marty Deeks) BarrettFoa (Eric Beale) Miguel Ferrer (OwenGranger)L'équipe enquête sur la disparition deJada Khaled, un témoin sous protectionpolicière originaire du Soudan qui a étévictime d'une embuscade. Cette affairemet Sam dans une situation délicate car ilavait eu une relation intime avec Jada lorsd'une mission d'infiltration, quatre ans plustôt. Callen et Deeks se rendent sur leslieux du guet-apens. De son côté, Kensifait équipe avec Talia pour identifier le chefd'un cartel qui pourrait être lié à l'affaire.

20H50 NCIS : LosAngeles - Tromperie

Présenté par : Nikos Aliagas Garou MikaZazieLes auditions à l'aveugle se poursuivent, etMika, Garou, Zazie ainsi que Florent Pagny nesont pas au bout de leurs surprises. Dans leurfauteuil, dos à la scène, ils écoutent tour à tourles prestations de chanteurs qui n'ont quequelques minutes pour les convaincre eninterprétant un titre. Si un coach se retourne, letalent rejoint automatiquement son clan. Mais siplusieurs jurés sont séduits, le pouvoir s'inverseet le candidat peut alors choisir son équipe.Mika, Garou, Zazie et Florent Pagny devronttrouver les bons arguments... quitte à setaquiner entre eux. Ponctuellement, certainsconcurrents effectuent leur prestation cachésderrière un immense voile, permettant ainsi auxtéléspectateurs de les juger sans les voir.

Réalisé par :Ian A HuntEn 1906, àDeir el-Médineh, unvillage prochede la valléedes Rois, desarchéologuesi t a l i e n sdécouvrent lasépulture dedeux notables: Khâ, architecte responsable des travaux de la nécropole, etson épouse Merit. Un événement car la tombe est restéeintacte pendant près de 3 500 ans. Elle renfermait les deuxmomies mais également beaucoup de mobilier et d'objets,parmi lesquels des masques funéraires, des produits demaquillage et des outils. En s'appuyant sur ces trésors,l 'archéologue britannique Joann Fletcher tente dereconstituer la vie du couple...

20H40 The Voice, la plus belle voix - Episode 3

20H50 Egypte, les secretsde la Vallée des rois -

La vie

Réalisé par : SabrinaGuedjDidier Bourdon, BernardCampan et PascalLégitimus ont marqué lesFrançais avec leurssketches hilarants etleurs parodies téléviséesdevenues cultes, sansoublier leurs f i lms, etplus particulièrement «Les 3 Frères ». Le document revient sur leur carrière, dévoilantdes archives inédites de leur enfance et la façon dont est néeleur vocation. Des membres de l'équipe technique de « La Télédes Inconnus » révèlent des secrets de tournage, tandis que denombreuses personnalités témoignent. Parmi elles, ChantalLadesou, Mimie Mathy, Smaïn, Jacky, Jacques Pradel, JackLang, Michèle Laroque et Anne Roumanoff.

Présenté par : Nagui Joséphine Draï Alex Vizorek Pierre-Emmanuel BarréInvités : Michèle Bernier, Arnaud Ducret, Virginie Hocq, StéphaneRousseau, Delphine Wespiser et Anthony Kavanagh. Ces artistesvont jouer avec le meilleur de la culture populaire de ces quarantedernières années et tenter de remporter 80 000 euros qui serontreversés au Secours populaire français. Créée en 1945, cetteassociation lutte contre la pauvreté et l'exclusion en France et dans lemonde. Les célébrités choisissent les thématiques sur lesquelles ellesseront interrogées. Seront évoqués le sport, la télévision, la musique,le cinéma, l'humour ainsi que les people. A l'issue d'une salve dequestions, deux personnalités accéderont à la demi-finale pour unblind test inédit qui permettra de gagner 50 000 euros ; et la personnela plus cultivée donnera 30 000 euros supplémentaires au SPF.

Réalisé par : MatthewVaughnActeurs : TaronEgerton (Gary «Eggsy»Unwin) Colin Firth(Harry Hart / Galahad)Samuel L Jackson(Richmond Valentine)Mark Strong (Merlin)Michael Caine (ChesterKing / Arthur)Orphelin de père, lejeune Eggsy est un adolescent rebelle qui ne supporte pas lenouveau compagnon de sa mère. Emprisonné après unebagarre, il contacte un jour Galahad, un ami de son père. Cedernier lui propose de rejoindre Kingsman, une société secrèted'espionnage. Il doit pour cela réussir toute une séried'épreuves... Dans le même temps, Richmond Valentine, unmilliardaire, kidnappe des personnalités mondiales.

Présenté par : Vincent FerniotChaque semaine, VincentFerniot et ses chroniqueursdécouvrent une ville différen-te dont ils dévoilent lesrichesses artistiques, culi-naires, patrimoniales ou his-toriques. Jean-SébastienPetitdemange est en chargedu tourisme, Nathalie Simonassure les séquences bien-être, Nathalie Schraen-Guir-ma s'intéresse au «Made inFrance», et enfin EglantineEméyé s'occupe quant à elledes sujets relatifs aux ani-maux et à la nature.

21H00 Kingsman : servicessecrets

20h50 Midi en France - Depuis Saint-GervaisChéri, fais-moi peurRéalisé par : Klay HallPour leurs dix ans de mariage, Homer et Marge avaientprévu d'aller au restaurant en tête-à-tête car ils ont l'im-pression que leur couple s'essouffle peu à peu. Mais,après une nuit plutôt ratée dans une chambre d'hôte,ils se cachent dans le moulin au mini-golf. Ils se fontrepérer et doivent s'enfuir. Le problème est qu'ils sontnus et qu'ils doivent traverser la ville.

L'amour à la SimpsonRéalisé par : David SilvermanMarge dévore en une nuit le roman «Sur la route deMadison». Emue par cette lecture, elle réveille Homerpour lui demander si leur amour est encore vivant maisil ne répond pas.

20H50 Les Simpson

21H25 Pop show

20H50 La folle histoire desInconnus

Page 20: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

23Vendredi 12 - samedi 13 février 2016 COURRIER EXPRESS

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FAUT Y CROIRE !

Trois personnes périssent parintoxication au monoxyde

de carbone à Sétif Trois (3) personnes appartenant à une même famille, des femmes âgées de 77, 58

et 35 ans, ont péri, jeudi au lieu-dit El Hammam, dans la commune d’El Hamma (sudde Sétif), suite à une intoxitation au monoxyde de carbone, provenant d’un radiateurde chauffage, selon la Protection civile. Les premières constatations des éléments dela Protection civile, font état de l’obstruction de la conduite d’évacuation par un nidde pigeons, a indiqué le capitaine Ahmed Lamamra, chargé de la communication. Lademeure était habituellement fermée, les trois victimes, qui résident à Alger, ne s’yrendent qu’occasionnellement, a expliqué cet officier. Une enquête a été ouverte parles services de sécurité territorialement compétents pour déterminer avec précision lescirconstances de cet accident.

Un réseau de trafiquants de fauxbillets de 1.000 Da neutralisé

à Berrouaghia Un réseau de faussaires, qui s’apprêtait à

écouler de faux billets de banque de 1.000 Da, aété neutralisé récemment par les éléments de labrigade mobile de police judiciaire (BMPJ) deBerrouaghia, à 30 km à l’est de Médéa, et la récu-pération d’un lot de billets de banque imprimés,destinés à alimenter le circuit informel, a-t-onappris vendredi auprès de la sureté de wilaya.Deux individus, en possession de faux billets de1000 Da, ont été appréhendés dans le cadre del’enquête diligentée par les services de la 1ère sec-tion de la police judiciaire de la Berrouaghia, a indiqué la même source. L’auditiondes deux mis en cause a permis de remonter au commanditaire de ce trafic, un quin-quagénaire, originaire d’une ville limitrophe, au domicile duquel, les enquêteurs ontdécouvert plusieurs indices compromettants, a-t-on ajouté de même source. Un lotde billets de banque imprimés, de 1000 Da, ainsi que des équipements informa-tiques (imprimante, scanner et micro ordinateurs), utilisés dans ce trafic, ont été sai-sis au domicile du chef de ce réseau, selon la même source.

Tlemcen : saisie de près de 5 quintaux de kif traité dans deux opérations

Le service régionalde lutte contre letrafic de stupéfiants

et de psychotropes a saisi,jeudi, près de cinq quin-taux de kif traité destinésà la commercialisation, a-t-on appris, vendredi,auprès de la cellule decommunication de lasûreté de wilaya deTlemcen. Agissant surinformations faisant étatde l’existence d’unequantité de kif cachéedans les buissons dans lesenvirons de la localitéfrontalière de Benkrama,relevant de la daïra deBab El-Assa, les élémentsdes services en question,accompagnés d'une bri-gade canine, se sontdéplacés, jeudi après-midi, à l’endroit indiquéet ont procédé au ratissa-ge des lieux, indique lamême source.

Celle-ci a précisé quel’opération s’est soldéepar la découverte d’unequantité de 4,75 quintauxde kif traité emballéedans 18 plaquettes.D’autre part, agissant

également sur informa-tions indiquant qu’unequantité de kif était dissi-mulée sous les escaliersde locaux commerciauxfermés dans la localité Es-Salem, daïra de BabEl-Assa, une autre opéra-tion a été déclenchée,jeudi soir, par les mêmesservices. Sur les lieux, les

enquêteurs ont découvert52 plaquettes de kif traitétotalisant une quantité de5,5 kg de stupéfiants, pré-cise la cellule de commu-nication de la sûreté dewilaya de Tlemcen, qui aindiqué qu’une enquête aété ouverte pour éclaircirces deux affaires.

Page 21: Le Courrier d'Algérie du samedi 13 février 2016

Dans l’air depuis quelques temps, la nouvelle intervention occidentale en

Libye qui s’annonce n’est plus, aujourd’hui, qu’une

question de jours. Tout l’indique. Et de nombreuses

déclarations, aussi bien de responsables occiden-taux que d’experts, ou se présentant comme tels, le confirment. Tout semble,

en effet, ficelé. Bien mieux, celle-ci est entrée dans sa phase concrète depuis «

quatre mois ».

Participant, le 10 du mois en cours, à une émission d’El-Hiwar

Ettounsi, une chaîne de télé-vision tunisienne, dont le thème était précisément, ce jour-là, l’intervention en question, Mathieu Guidère, un franco-tunisien, spécia-liste « de géopolitique et d’his-toire immédiate du monde arabe et musulman »a claire-ment déclaré que « des opé-rations de commandos au sol et des frappes aériennes contre des cibles, situées en différents points du territoire libyen, y sont quotidienne-ment menées». Non sans préciser au passage, à l’évi-dence, dans le clair souci de faire comprendre aux autori-tés tunisiennes en place, sur-tout, que « la machine s’est mise en branle » et, partant, qu’elles étaient, ainsi, som-mées de se déterminer au plus vite, que « des réunions - des instances militaires occiden-tales, s’entend - se tenaient quotidiennement pour déter-miner ces cibles et désigner les pays dont les militaires en seraient chargés ». Poursui-vant son intervention/mes-sage, cet habitué des plateaux des télévisions de l’Hexagone, particulièrement de celui de l’édition arabe de France 24, une chaîne publique française connue pour refléter le point de vue officiel français, a, là aussi, d’une manière qui se voulait expressive de la fer-meté des intentions occiden-tales à aller au bout du plan de reconfiguration de la carte politique de la région en cours depuis cinq années mainte-nant et dont l’intervention qui se précise n’est qu’un épisode, précisé que cette dernière «n’est plus tributaire que de la formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye ». Une précision qui explique le forcing occidental à atteindre cet objectif dans les plus brefs délais. Et, dans la foulée, les énormes pressions exercées sur les différentes parties li-

byennes à entériner l’accord de Skhirat, au Maroc (tiens, tiens), conclu, pour rappel, en décembre dernier. Et à trou-ver, au plutôt, une solution à la pierre d’achoppement (à l’acceptation par tous dudit accord) que constituait la désignation d’un ministre de la Défense : des membres du Conseil présidentiel - une ins-tance de neuf membres, dont un président et trois vice-pré-sidents représentant chacun la Tripolitaine (l’Ouest), la Cyrénaïque (l’Est) et le Fez-zan (le Sud), les trois régions traditionnelles de la Libye - prévue par l’accord précité de Skhirat, s’opposent sur la question : certains œuvrant à ce que le poste soit confié à un proche de Khalifa Haf-tar, le chef controversé, parce qu’autoproclamé, de ce qui est appelé l’Armée nationale libyenne, alors que d’autres penchent pour une personna-lité plus indépendante. Aux dernières nouvelles, un com-promis, fruit, à l’évidence, des pressions de la coalition internationale anti-Daesh réunie avant-hier à Bruxelles, a été trouvé : la gestion du portefeuille ministériel de la Défense devant être assurée directement par le Conseil présidentiel. Si cela venait à se confirmer, nul doute que les évènements en Libye vont s’accélérer. Et avec, les pres-sions sur la Tunisie. Des pres-sions qui transparaissaient ouvertement dans les propos tenus par Mathieu Guidère lors de son passage à l’émis-sion précitée de la télévision tunisienne susmentionnée. Le « tuteur académique » - pour reprendre l’expression utilisée par un site électro-nique qui a rapporté l’infor-mation - de l’actuel émir du Qatar du temps (entre 2004 et 2007) où celui-ci était en formation à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et où son «tuteur» était enseignant-des précisions qui ne sont nullement fortuites tant elles dévoilent les accointances réelles de ce « spécialiste » du monde arabe et musulman – y a, en effet, clairement invité les autorités tunisiennes à faire le bon choix. En clair, à

ne pas s’opposer à l’interven-tion occidentale en Libye, qui se rapproche. Une invitation qu’il a pris le soin d’enrober dans l’emballage attrayant «de retombées économiques substantielles» pour notre voisin de l’Est : «La Tunisie a une occasion irremplaçable de booster son économie et, partant, de devenir un îlot de prospérité dans un environ-nement déstabilisé». Toute la question est de savoir si ces avances/pressions trouveront des oreilles attentives parmi les responsables tunisiens. Une question dont la perti-nence est soulignée aussi bien par les nombreuses sollici-tudes dont fait l’objet notre voisin de l’Est de la part des

pays occidentaux que par la « fraîcheur » qui semble carac-tériser depuis quelques temps les relations algéro-tuni-siennes ; une fraîcheur due en grande partie, selon nombre d’observateurs de la scène politique maghrébine, à la dé-cision que semble avoir prise la Tunisie de « faire cavalier seul » dans le traitement de la donne sécuritaire. Une option que deux faits, en apparence sans lien aucun entre eux, confirment : la visite d’une délégation militaire améri-caine au mur que la Tunisie a construit le long de sa fron-tière avec la Libye pour empê-cher les infiltrations de terro-ristes en provenant, en est le premier. Et la déclaration de l’animatrice de l’émission pré-citée qui, assimilant l’agres-sion à venir contre la Libye à «une entreprise éminemment économique visant le contrôle des richesses énergétiques li-byennes», a défendu le droit de son pays «à négocier au mieux de ses intérêts économiques», sa position dans cette affaire, le second. Deux faits, le se-cond parce qu’il n’a provoqué aucune réaction des autres participants à l’émission, qui ne doivent pas laisser indiffé-rents nos responsables…

Mourad Bendris

Ph

s :

DR

L’INFORMATION AU QUOTIDIEN

HORAIRES DES PRIÈRESSamedi 4 djoumad el oual 1437

Dohr : 13h03 Assar : 16h02 Maghreb : 18h29Îcha : 19h48

Dimanche 5 djoumad el oual Sobh : 06h11 Chourouk : 07h38

MÉTÉO À ALGERSamedi 13 février 2016

19°C / 13°CDans la journée : nuageuxVent : 34 km/h Humidité : 68 %

Dans la nuit : naugeuxVent : 23 km/h Humidité : 66 %

INTERVENTION MILITAIRE EN LIBYE

La Tunisie sous pressionFESTIVAL NATIONAL DU THÉÂTRE DU 13 AU 17 FÉVRIER

Hommage à Azzeddine MedjoubiUn festival national du théâtre

se tiendra du 13 au 17 février dans la maison de jeunes de Az-zaba. L’information pourrait être banale, si elle ne serait pas asso-ciée à feu Azzeddine Medjoubi, auquel elle lui rend hommage, dans le cadre de la commémora-tion de 21ème anniversaire de sa mort, survenue, faut ne jamais l’oublier, le 13 février 1995. L’idée est de l’Association des artistes libres (Fennanine el Ah-rar), présidée par Mansouri Me-rouane. Elle a vite fait d’emballer les autorités de wilaya, notam-ment la direction de la formation professionnelle (centre de forma-tion de Azzaba qui s’est chargée de l’hébergement des troupes participantes), de la direction de la jeunesse et des sports, l’APC de Azzaba, ainsi que le Théâtre régional de Skikda, qui l’ont par-rainée et adoptée. Sept wilayas prendront part à la compétition scénique. Il s’agit de Tlemcen, Oran, Médéa, Tizi Ouzou, Béjaia, Bordj Bou Arréridj et Batna. La troupe de Azzaba, représentante de Skikda, participera hors-com-pétition.

Zaid Zoheir

DERNIER RAPPORT DE L’ONU SUR LES SOURCES FINANCIÈRES DE DAECH

Le trafic du pétrole et des pièces archéologiques pointé du doigt

L a principale source de fi-nancement des terroristes de Daech est le com-

merce illégal du pétrole des ter-ritoires sous son contrôle, selon le rapport du Secrétaire général des Nations unies présenté par le secrétaire général adjoint de l'Onu aux Affaires politiques, l’améri-cain Jeffrey Feltman.

Le document fait état de 34 groupes armés ayant déclaré leur « allégeance » au groupe terroriste Daech, en provenance, note le document, de pays comme la Li-bye, le Nigéria, le Pakistan, l'Ouz-békistan et les Philippines. Selon son rédacteur, les principales sources de financement des ter-roristes dont ceux de Daech, sont le pillage et le commerce illégal du pétrole et d’autres ressources naturelles, et des pièces archéolo-giques ainsi que « l'investissement extérieur, les fonds obtenus via le paiement des rançons» note le rapport, dans lequel il est indi-qué plus loin que « d'autres com-bines financières » contribuent au financement des terroristes, ci-tant à titre d’exemple «la collecte de fonds sur Internet, notamment par le biais des réseaux sociaux». Il est aussi question, selon le même document de l’ONU, publié, mar-

di dernier, des relations qu’entre-tiennent les terroristes dont ceux de Daech avec des individus «im-pliqués dans la criminalité trans-nationale organisée» est-il précisé. Ce qui amène le rédacteur dudit document à conclure que l’orga-nisation terroriste Daech, «est la plus riche organisation terroriste au monde » selon la même source, pour l’année 2015. Les terroristes ont généré de leur activité illé-gale, production et commerce du pétrole, des sommes financières importantes, que le dit rapport estime «entre 400 et 500 millions de dollars». L’objectif premier des terroristes par leur commerce il-légal, est « l’acquisition de l'arme-ment, de l'équipement militaire et des munitions» mentionne le document. Au regard de cet état des lieux, le document du Secré-taire général de l'Onu n’a pas manqué de relever que les frappes aériennes de la coalition inter-nationale sur les raffineries et les réserves de pétrole sous contrôle des terroristes « pourraient affai-blir » leurs revenus financiers. Ce qui a été, faut-–il le rappeler, un des premiers objectifs tracés par la stratégie de la fédération de Russie, dans ses frappes aériennes contre les terroristes en Syrie.

Des rapports dont ceux d’Ongs internationales ont fait état, de-puis plus d’une année de vente illégale en Turquie, du pétrole syrien dérobé par les terroristes, question qui a été au centre, de tensions dans les relations entre Moscou et Ankara, notamment après la publication de document attestant la véracité du commerce illégal des terroristes en direction de la Turquie.

Décembre dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une résolution exhortant les états à devoir combattre les sources de financement des terroristes, notamment par le gel de leurs avoirs. Le rapport a noté par ail-leurs, en ce qui concerne les per-sonnes et les organisations por-tées sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu, qu’il « fallait leur interdire l'entrée et le transit» afin précise-t-on «d'empê-cher la fourniture directe ou indi-recte d'armes» aux terroristes dont ceux de Daech. Mardi dernier, la police espagnole a procédé à l’ar-restation de sept individus soup-çonnés d'avoir été en relation avec les terroristes de daech et ceux du Front al-Nosra de Syrie et en Irak.

Karima Bennour