La Rotonde - Édition du 03 février 2014

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  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 03 fvrier 2014

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    dition du lundi 3 fvrier 2014 | VOLUME LXXXII NO 17

    - L e j o u r n a l i n d p e n d a n t d e l U n i v e r s i t d O t t a w a -

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    SCFP 2626 | U dO

    LES NGOS

    AU POINTMORT

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    Ghassen Athmni

    Rdacteur en chef

    La rencontre entre La Ro-tonde et Georges Sioui a tparticulirement fructueuse,

    deux articles et plusieurs r-exions fondamentales en ontrsult. La question des Na-tions autochtones est certesde plus en plus dbattue etcertaines avances ont pu treaccomplies, sauf quelle nendemeure pas moins pineuseet quon en est pas forcmentbeaucoup plus proches dessolutions escomptes.Plusdun an aprs Idle No More,et vu que ces problmatiques

    continuent de ne pas avoir as-sez dattention de la part desmdias dominants, du moinstant quaucune voiture depolice ne brle, il simposede ressasser les raisons pourlesquelles ces franges de la so-cit sindignent et sestimentmarginalises.

    Des conditions inappropries

    Sur un plan purement matriel et factuel,les populations autochtones continuent desubir une discrimination indiscutable. titredexemple, Amnesty International estime dansun rapport datant de 2011 que le budget con-sacr aux services lenfance pour les com-munauts aborignes est proportionnellement

    22 fois infrieur celui rserv cet effet horsdes rserves. Cette diffrence est dautant plusgrave si on prend en compte le fait que dansces communauts, les besoins sont souventbien plus importants. En avril 2012, la Courfdrale a ordonn au Tribunal canadien desdroits de la personne denquter sur la ques-tion an de dterminer si les enfants qui habi -tent en rserve sont discrimins cause de cesous-nancement. Cette problmatique esttrs loin dtre la seule tre souleve. Il nesagit que dun exemple, mais il est primordialde sy intresser et de le prioriser en raisonde lampleur des consquences potentiellessur ces communauts. Dautres maux bienprofonds continuent de les ronger, un niveaudducation trs en de de la moyenne, pro-blmes daddictions en tout genre et en par-

    ticulier le grand nombre dassassinats et dedisparitions chez les femmes, ce qui ne cessede hanter les nations autochtones.

    Ceux qui dfendent limprativit dechangements denvergure au niveau de lapolitique autochtone de ltat canadien seheurtent bien souvent des dtracteurs im-passibles qui reprochent aux Autochtonestous les malheurs qui les touchent. Ainsi,ils se font stigmatiser et marginaliser. Cetteattitude qui nest pas sans rappeler les in-famies les plus dgoutantes des courantsracistes et fascistes constitue une affliction

    inadmissible au jour daujourdhui, pourtant,cest en toute libert et sous couvert de lib-ert dexpression que ces propos sont tenusdans les mdias et sur les rseaux sociaux.

    Un lan dynamiser

    Avec la survenue des derni ers mouve -ments de contestations, un certain lan

    semble stre mis en place. Indpendam-ment de tout ce qui peut entraver le mou-

    vemen t, que ce soient des raisons exte rnesou internes, il est essentiel de ne pas perdrecette impulsion. Comme le dit M. Sioui, ilest important de remodeler le discours et partir du moment que le rsultat dunetelle lutte est linstauration dun meilleurcommun, la participation des jeunes et desmoins jeunes non autochtones peut savrerparticulirement prpondrante. Pour fairepasser leur message, les Premires nations,les Mtis et les Inuits ont besoin de cette in-teraction dans laquelle les nouvelles gnra-tions semblent mme de leur donner larplique. lUniversit dOttawa, lexemplede lAssociation des tudiants en tudesautochtones et canadiennes (AAC) et

    de lAssociation des tudiants autochtones(AA), qui coordonnent leur travail et vontjusqu organiser des assembles gnralesconjointes, est souligner. Les luttes ditesautochtones nintressent plus que les Au-tochtones mais muent en des questions dontles rpercussions inquitent et occupent desindividus et des groupes de toute origineethnique ou gographique. Cest cette trans-

    versa lit que La Rotonde avait loue lors dela crise dElsipogtog qui doit tre tendueet approfondie en vue de prtendre unersolution effective de ces problmatiques.

    Question autochtone :une rponse commune est ncessaire

    Photo darchives, Vincent Rioux

    TABLE DES MATIR

    ActualitsRfrendum sur les AG Ngociations SCFP 2626 Suite de lentrevue avec Georges Sioui Projet de loi C-4 Confrence sur le gaz de schiste Chronique Revue de presse

    Arts et culturePice de thtreKims ConvinienceConcert de Vincent Vallires

    Concert de lorchestre de lU dO Entrevue avec Grenadine Chronique Critiques

    SportsSant et mise en forme Volleyball Hockey fminin Tirs de barrage avec Stphanie Mercier Chronique toiles de la semaine

    pigrammesFugueUn soir dt (suite)

    OpinionsLettre de Claude Denis FTX de Troubles

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    Samuel LafontaineAdjoint actualits

    Les dputs sont revenus sur lacolline parlementaire Ottawa cettesemaine pour la reprise des travauxde la Chambre des communes.

    Si la politique fdrale a assez peu fait les man-chettes durant les vacances estivales, lexceptionde la visite ofcielle de Stephen Harper en Isral etdans les territoires palestiniens, la premire semainede la session parlementaire a t riche en actualits.Comme cest souvent le cas, des sujets importants dela dernire session sont revenus dans lactualit. Pen-sons notamment au scandale des dpenses au Snat,qui est encore une fois revenu lors de la priode desquestions et lors de la sortie publique du chef libral

    Justin Trudeau.Mais ce temps-ci de lanne, lactualit a gale-

    ment t enrichie par lannonce du dpt du budgetpar le ministre fdral des nances, Jim Flaherty.

    Enn, de nouveaux sujets ont fait leur apparition,

    notamment les questions entourant les anciens com-battants. ce propos, le ministre Julian Fantino sestdailleurs retrouv dans leau chaude.

    Cest le lundi 27 janvier que le ministre Jim Fla-herty a annonc le dpt du budget fdral pour le 11fvrier prochain. Sans promettre dquilibrer le budgetds cette anne, M. Flaherty a dit dans les mdias quece budget serait rempli de bonnes nouvelles et quilne doutait pas de la capacit de son gouvernementdarriver lquilibre budgtaire en 2015. Balancer les

    comptes publics temps pour les prochaines lectionsfdrales est une vieille promesse des Conservateursde Stephen Harper, qui ont renou avec les dcitslors de la crise conomique de 2008-2009, aprs unedcennie de budgets quilibrs. Au-del du budget,M. Flaherty a prvenu que les taux dintrts pour-raient augmenter au Canada dans le futur en raisondune reprise conomique plus vigoureuse. Quant audollar canadien, qui tait ces dernires annes paritet au-dessus du dollar amricain, il devrait retrouverun taux plus bas et donc plus favorable aux entre-prises canadiennes qui exportent vers les tats-Unis.Ce budget, qui sera prsent lors des Jeux olympiquesdhiver de Sotchi, sera le dixime du ministre Flaherty.

    Mercredi le 29 janvier, le chef du Parti libral

    du Canada, Justin Trudeau, a cart du caucusnational libral les 32 snateurs anciennementlibraux qui sigeaient jusqu prsent au caucushebdomadaire aux cts de leurs collgues dpu-ts. M. Trudeau a demand ses anciens collguesde siger comme indpendants la chambre haute,de ne plus simpliquer titre dofciers dans le partiet de ne plus diriger de campagne de nancementpour les candidats libraux. Le chef libral sestaussi exprim en faveur dun Snat non partisan,

    dans lequel les snateurs seraient indpendantset nomms sur recommandation dun comit desages. Le leader de lopposition ofcielle au Snat,M. James Cowan, anciennement libral, a ragi lannonce de M. Trudeau la journe mme en an-nonant que les snateurs formeraient leur proprecaucus, dont il resterait le chef, et demanderaient siger sous ltiquette libraux indpendants .Plusieurs observateurs estiment que la dcision duchef libral lui permet de se distancier de ses an-ciens snateurs quelques semaines avant le dptdu rapport du vricateur gnral, qui pourraitincriminer plusieurs snateurs, peu importe leurtiquette partisane.

    Aprs une rencontre avec des anciens com-

    battants mardi le 28 janvier en soire, le mJulian Fantino se retrouve dans leau chauque plusieurs chez les anciens des forces et dans lopposition demandent sa dmLancien chef du service de police de Tentr en politique lors dune lection part2010, serait arriv en retard la rencontrrait manqu de respect aux anciens com

    venus lui prsenter leurs inquitudes prcertaines compressions et des pertes demp

    en rsultent. Ds le lendemain de la rencomercredi), le chef de lopposition ofcielledmocrate Thomas Mulcair, a fustig le goment lors de la priode des questions. M. demande la dmission du ministre Fantinoque celui-ci ait prsent ses excuses. Lombdes anciens combattants, Guy Parent, a gragi la situation dans les mdias en se surpris , mais en ajoutant que les excuses istre taient la chose faire .

    La session parlementaire qui sest ouverte27 janvier dernier devrait durer jusquau venjuin 2014. Il est cependant possible que le goment propose une motion pour ajourner lesde la Chambre des communes en avance.

    REPRISE DES TRAVAUX DE LA CHAMBRE DES COMMUNES

    Une semaine domine parFlaherty et Trudeau

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    3 fvrier 2014 [email protected] ACTUALI

    Sinda GarzizAdjointe actualits

    Comme il a t convenulors de l'assemble gnralespciale (AGS) du Syndicatdes tudiant.e.s employ.e.s del'Universit d'Ottawa (SCFP2626) le 23 janvier dernier, leComit de ngociation du Syn-dicat a rencontr lundi dernierles employeurs de l'Universitpour leur soumettre ses prop-

    ositions et suggestions con-cernant les diffrents pointsdiscuts lors de l'AGS avec lestudiants employs membres.La Rotonde a suivi le droule-ment des ngociations.

    Toutes les propositions rejetes

    La ngociation a t contrarie par unmanque d'action de la part de l'employeur, entre

    autres en ce qui concerne laccessibilit de sesdonnes nancires , a afrm le prsident syn-dical de la section 2626, Sean Kelly.

    Cette dclaration concerne dailleurs le pre-mier point discut lors de lAGS, soit la scuritdes revenus des employs. Le Syndicat a soumisune proposition d'une augmentation des salairesde 5 % avec une garantie du gel des frais de sco-larit, une suggestion que l'Universit a rejete,proposant son tour une augmentation de 1 %sur quatre annes et sabstenant de se prononcersur la hausse des frais de scolarit. Elle a toute-fois accept de fournir au Syndicat les dtailssur le budget annuel lui tant rserv dans lesprochains jours. Cette dmarche permettra auSyndicat de riposter avec d'autres suggestions la seconde sance de ngociation, prvue le 13fvrier prochain.

    Concernant l'assurance mdicale etl'assurance voyage pour les assistants aux pro-

    fesseurs, l'Universit a rejet la proposition duSyndicat qui demandait un partage de la re-sponsabilit du payement de l'assurance entrel'employeur et l'employ. Selon M. Kelly, ce rejetaura des retombes ngatives sur toute la com-munaut universitaire car en refusant d'utiliserson pouvoir pour amliorer la qualit de la for-mation, lUniversit choisit de limiter les choixdisponibles pour ltudiant, ce qui affectera di-rectement sa formation universitaire.

    Le droit aux congs parentaux pays a gale-ment t voqu. Les employs n'ont prsente-ment pas le droit au cong parental, sous pr-texte que leur salaire ne dpassant pas les 2800dollars par priode de huit mois noffre pas les

    moyens nanciers convenables aux besoins dunparent qui dcide denfanter. Le Syndicat a doncsuggr l'Universit de lui fournir le nombredtudiants employs qui ont demand des con-gs parentaux lors des annes passes. En se ba-sant sur ces informations, le Syndicat pourraitvaluer l'impact de ces congs sur les employ-eurs et comprendre pourquoi l'Universit rejettesa proposition.

    Une grve probable

    Isabelle Htu, la prsidente du Comitexcutif du SCFP, explique que l'Universitconsidre nos membres comme des employsde seconde zone, et la sparation accrue qu'ilsfont entre le statut de l'tudiant et celui del'employ ne permet pas d'avoir des discus-sions constructives orientes vers des consen-sus entre les deux partis . Mais il faut savoir

    que les ngociations ne sont pas encore nies,compte tenu des rsultats non satisfaisants. Celan'empche que cette fois, le Syndicat a quitt latable des ngociations avec la promesse d'avoirplus d'informations qui vont lui permettre de seprparer en consquence pour la prochaine s-ance de ngociation et retravailler ses proposi-tions. La grve reste donc envisageable et mmeassez probable pour la prsidente du Syndicat.

    M. Patrick Charette, porte-parole del'Universit, s'est pour sa part content de men-tionner que l'objectif de l'Universit vise con-clure une nouvelle entente par le biais du pro-cessus de ngociation, qui serait pour le meilleurintrt de l'Universit et de sa communaut.

    SCFP 2626

    Les ngociations avec lU dO ajourne

    David Beaudin HyppiaChef de pupitre

    Les tudiants et tudiantes delUniversit dOttawa pourront aller

    voter, du 11 au 13 fvrier, pour lireleur nouveau membre excutif de laFdration tudiante de lUniversitdOttawa (FUO), mais ils aurontaussi voter pour le deuxime r-frendum sur les Assembles g-nrales (AG). Le rfrendum vise crer des Assembles gnralestudiantes et leur donner le titredinstance dcisionnelle suprme dela FUO. Il sagit probablement dela priode lectorale la plus impor-tante dans lhistoire de lUniversitdOttawa.

    Suite au premier rfrendum,qui navait pas atteint le quorum,des discussions sur la pertinencede refaire un vote universel sur laquestion ont eu lieu entre certainsmembres de lexcutif de la FUO

    et ceux de lAssociation des tudi-antes et tudiants marxistes de lUdO. Deux visions sopposaient :la premire voulait prsenter sousforme de motion la cration des

    Assembles gnrales au Conseiladministratif (CA) de la FUO, ladeuxime voulait un deuxime r-frendum. Jean-Philippe Ouellet,porte-parole de la campagne du

    Oui, explique quil y a eu beaucoupde discussions sur le sujet dans legroupe du Oui et que la majorit aaccept que la voix dmocratiquepopulaire soit plus approprie pourun tel changement.

    La rencontre ofcielle pour lacampagne du Oui a eu lieu le 30 jan-

    vier et plusieurs bnvoles sy sontprsents. Je dirais quon a envi-ron le double des bnvoles quonavait au premier rfrendum , af-rme Jean-Philippe Ouellet. Lui etsa collgue, Alexandra Lpine, tousdeux porte-paroles pour la cam-pagne du Oui, ont estim que leurcampagne allait tre organise etefcace. Selon eux, lexprience ob-tenue lors du premier rfrendum

    va leur servir informer une plusgrande portion de la populationtudiante. Nicole Desnoyers, ChrisHynes ainsi que Dave Eaton, tousmembres excutifs de la FUO,taient prsents la rencontre. La

    campagne du Non reste cependantplus discrte et ne semble pas avoirfait dannonce ofcielle.

    Il sagit du rfrendum leplus important dans lhistoirede lUniversit, vu lampleur duchangement quil implique , af-rme Jean-Philippe Ouellet. Plus-ieurs des candidats qui se prsen-tent pour des postes excutifs, dont

    une grande majorit du Conseilexcutif prsentement au pouvoir la FUO, sont en faveur dune telleinitiative. Il nest pas exclu quils seprononcent sur la chose.

    Malgr les divers problmesqua connus la campagne du Ouien novembre, le plus menaantsemble tre cart. Le boycott en-trepris par certains individus durantla campagne de novembre a laissun gout amer chez les organisateursde la campagne du Oui, mais ilreste improbable pour ce deuximerfrendum. Les Assembles g-nrales ne peuvent que faire du bien la communaut politique. Cesgens qui boycottaient devraient tredaccord, sinon ils sont en train dereconnaitre quils sont lencontrede la volont des tudiants , dclarele porte-parole de la campagne duOui.

    Le dbat entre les candidatsainsi quentre les porte-paroles du

    Oui et du Non aura lieu mardi pro-chain, le 4 fvrier, partir de 13 hau premier tage dEITI. Un deux-ime dbat se tiendra mercredi, le 5fvrier, partir de 19 h, dans lagoradu Centre universitaire. Il est tou-jours possible de faire du bnvolatpour la campagne du Oui au [email protected], ou du Non au [email protected].

    DEUXIME RFRENDUM SUR LES AG

    Le Oui repart en campagne

    Jean-Philippe Ouellet - Photo La Papineau R

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    3 fvrier ACTUALITES [email protected]

    Marc-Andr Bonneau etDavid Beaudin Hyppia

    Aprs avoir discut la ncessit dunehistoire autochtone de lAmrique, M.Sioui a comment les enjeux contempo-rains qui touchent les nouvelles gnra-tions amrindiennes et linuence dumouvement Idle No More. Les proposde ce dernier se veulent un pont entre lamobilisation cologiste et la pense circu-laire et une preuve de la ncessit dun dia-logue entre les cultures.

    La Rotond e : Pourquoi avoir choisi luniversit com-me moyen de combattre?

    Georges Sioui : Parce que luniversit est une institutiono cela doit se passer et o cela ne se passe pas. Luniversit,cest lendroit du savoir, alors il faut sintgrer dans ce mi-lieu-l, malgr quil soit souvent rsistant nous intgrer, nous accepter. Traditionnellement, au Canada, on na pas ad-mis que les peuples autochtones avaient une capacit gale tout le monde de faire de telles tudes. Cest instinctif denotre part de vouloir aller o les gens discutent et o lesides slaborent dans la socit. De plus, ce sont des terrainsneutres. On est continuellement aux prises avec des discourspolitiques, lgalistes, qui divisent, qui font le contraire dece qui doit se produire, c'est--dire rapprocher. On trouvedans luniversit plus de chances de se mettre labri de cesdiscours-l, qui sont purement politiques.

    LR : Daprs vous, luniversit reste-t-elle toujours

    un bon moyen de transmettre le savoir autochtone?GS : Oui, mais luniversit bouge trs lentement dans soneffort pour intgrer les savoirs autochtones. On le fait dune

    faon surtout politique, on ne veut pas tre en reste vis--visles autres universits. a fait dix ans quon a ce programme

    dtudes autochtones ici, mais qui en ralit vivote parcequau bout de deux ans on tait censs ajouter des profes-seurs et des cours, mais a tarde beaucoup . Les communautsautochtones sont un peu dues. Il y a dix ans, quand ona inaugur le programme, des reprsentants de lUniversitavaient fait des promesses solennelles de prendre ce pro-gramme trs au srieux. Maintenant a fait dix ans et a napas beaucoup volu.

    LR : Selon vous, quels sont les plus grands dfis desjeunes gnrations amrindiennes? Sont-ils les mmesque ceux des autres dcennies?

    GS : Le plus grand dfi est de reprendre un contact relavec leurs traditions. Je pense quon narrive pas grand-chose si on sarrte aux discours politiques. Les politicienssont l pour riger des petites bureaucraties, des classes so-ciales entre les autochtones, et ceux qui ont vraiment desconnaissances valables transmettre ne sont pas consi-drs ou regards. Le plus grand dfi, cest lducation. Parcelle-ci, on peut reprendre contact avec des traditions plusprofondes, comme les traditions politiques. Par exemple,comment en tions-nous arrivs crer des socits danslesquelles labus des femmes tait impossible ou encore in-existant, dans lesquelles on navait pas de hantise vis--visde lenvironnement tel quon en connait aujourdhui? Com-ment est-ce que des humains ont pu crer des socits aus-si scuritaires? Quelle sorte dinspiration peut-on en tireraujourdhui? Beaucoup.

    LR : On a eu la possibilit dassister au mouvementIdle No More. Croyez-vous quil y a eu un dialogue sin-cre entre le gouvernement et les contestataires?

    GS : Je ne pense pas quil y ait mme eu un dbut de

    dialogue sincre et profond. Je pense quon a rpondu defaon politique aux attentes, au cri du cur de nos gens etde nos jeunes. Il ny avait pas dintention relle de faire un

    rapprochement entre les gens d e la part du gouvernemmouvement reste toujours solide, mais le gouvernem

    mme pas commenc se pencher sur les revendicatsur les craintes telles quexprimes par les gens qui mces combats-l.

    LR : Avez-vous des attentes face une deuvague de m obil isat ion?

    GS : Je trouve quil faudrait renommer ce discourslieu de parler de victimisation, il faudrait parler surtoucontribution des Autochtones la cration de ce paylon qualifie de meilleur au monde. Je pense quil fcommencer par des remerciements au lieu dexcuses. Lcuses, on ne sait jamais si cest sincre. En premier lmerci pour tous les sacrifices qui ont t accomplis peuples autochtones. Des confdrations de nationpltes ont disparu pour que ce pays puisse exister. Jequ partir du moment o on dit merci, o n peut commse demander ce quon peut faire pour vivre mieux enspas seulement donner quelques poignes de dollars semblant que le problme a t rgl.

    LR: Et finalement, quest-ce qui est porteur dpour vous?

    GS : Ce sont les jeunes, et pas exclusivement atones, les jeunes de tout le Canad a. Ces jeunes quon a soi quand on enseigne ont une capacit de rceptivbeaucoup suprieure celle que lon a connue dans leLorsque je suis all sur la colline parlementaire avec mon a ralis que les Autochtones dveloppaient un ndiscours dunit et de rapprochement entre les Autocet les non-autochtones. On a vu d es gens de toute origdansaient ensemble, ici Tabaret. Cest quelque chosenavait pas encore vu dans lhistoire de ce pays. Parfassiste des discours politiques sans intrt, mais cett

    l, et depuis ce temps-l, le thme de la solidarit prdOn sait que les peuples autochtones ont des choses mettons-nous lcoute.

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    Luniversit bouge trs lentement dans soeffort pour intgrer les savoirs autochtones.

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    Marc-Andr BonneauAdjoint actualits

    LInstitut professionnel de lafonction publique du Canada (IP-FPC) a tenu une assemble Ot-tawa, o une stratgie sopposantau changement quapporte leprojet de loi C-4 a t planie.Le projet est jug antidmocra-tique par une coalition de syndi-cats de la fonction publique.Rencontre de trois jours Ottawa

    LIPFPC a annonc que la runion a permisdtablir une stratgie de ngociation collective quirpond directement aux menaces poses par le pro-jet de loi C-4 et des lois antisyndicales semblablesprsentes par le gouvernement Harper . Plus de200 membres y ont particip, reprsentant les 55000 scientiques et professionnels du syndicat.

    La nouvelle prsidente de lIPFPC, Debi Da-viau, a afrm que lemployeur le plus importantdu pays ne peut tout simplement pas continuer

    tre aussi irresponsable lgard de ses employset du public . Cette dernire a soulign qu enralit, les collectivits, les employs de l'tat et lesprofessionnels n'ont pas les moyens de perdre cesacquis . Lors de son premier discours, la prsidentea afrm que cette lutte a t une des raisons de sonengagement.

    Plusieurs lments sont rengocier. Le groupede syndiqus a voqu son intention de sen prendreaux attaques qua faites le gouvernement aux syndi-cats. Le projet de loi C-4 est au cur de ce combat.

    Les attaques des Conservateurs

    La stratgie qui dcoule de la runion outillera legroupe pour faire face ce quil juge comme tantdiffrentes menaces du gouvernement Harper, tellesque des modications aux niveaux des salaires, descongs de maladie, du rendement des employs et

    de leur droit de faire la grve.Les dcisions prises par le gouvernement con-servateur auront une inuence importante dansplusieurs milieux de travail. Les impacts ont t par-ticulirement sentis chez les travailleurs du secteurde lenvironnement.

    Le ministre Tony Clement, qui sige commeprsident au Conseil du trsor, a soulev quelquesaspects qui risquent dtre modis, tels que lesrgimes de congs de maladie et dinvalidit, ainsique la mise en place dun rgime dvaluation de

    rendement obligatoire. Clement sest dj attaqu lindemnit de dpart et a appliqu une hausse descotisations des rgimes de pensions pour tous.

    Mme Daviau a indiqu que les syndicats nepeuvent laisser de tels changements se produire sansragir. Nous ne cderons pas devant l'intimidation.Et ce n'est pas vrai que tout sera dcid parquelqu'un au Conseil du trsor ou au cabinet du pre-mier ministre.

    Les syndicats contre le projet de loiC-4

    Les syndicats de la fonction publique se sont re-groups pour sattaquer au projet de loi et comptentcontester sa lgalit devant les tribunaux. Le projetest prsentement en deuxime lecture au Snat.

    Le rgime Harper a prsent le C-4. Son inten-tion est de faire sauter les syndicats. Un seul point

    de vue existe dsormais pour eux et c'est le leur.L'idologie a remplac la bonne foi , a expliquMme Daviau.

    Le projet de loi permettrait au Conseil du trsorde dnir les services essentiels, ce qui inuencerala capacit des syndicats de faire la grve. Ce projetde loi aura possiblement un impact en ce qui est dela scurit au travail, puisquil tend les pouvoirs duministre du Travail. LAssociation du Barreau cana-dien a montr son opposition la loi C-4 en soulig-nant ses fondements antidmocratiques.

    LAlliance de la Fonction publique duda (AFPC) sest oppose au projet consnotamment puisquil donne la ministre

    vail l'autorit de rejeter, sans mme faire etout refus de travail par un employ jugetche dangereuse. Ainsi, ceux et celles qui de faire du travail dangereux seront sujetmesures disciplinaires, ou mme renvoys.

    Un combat juridique imminen

    Les syndicats formeront une coalitiocontester la validit du projet de loi devanbunaux, puisquil porte atteinte aux droits

    vailleurs. Le projet lgislatif aura non seuleimpact sur les travailleurs de la fonction pmais galement sur tous ceux qui sont lis canadien du travail.

    Larry Rousseau, vice-prsident excutif

    de la rgion de la capitale nationale pour lAvoqu que les modications la loi sur tions de travail ont t rdiges dans le plusecret. Personne n'a t consult, ni les prode droit, ni les experts en relations patronalecales . Il a quali le projet lgislatif d un 50 ans pour les fonctionnaires fdraux .

    Des dmarches juridiques auront lieu apourparlers avec le Conseil du trsor du Caporteront sur la n des conventions collecplupart dentre elles chouent en 2014.

    3 fvrier 2014 [email protected] ACTUALI

    LUTTE DES SYNDICATS DE LA FONCTION PUBLIQUE

    Lidologie a remplacla bonne foi

    - Debi Daviau

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  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 03 fvrier 2014

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    3 fvrier ACTUALITES [email protected]

    Sinda GarzizAdjointe actualits

    Une confrence portantsur l'importance du gaz deschiste, considr commetant l'nergie rvolutionnairedu 21esicle, sest tenue mer-

    credi dernier dans lenceintedu pavillon Desmarais delUniversit dOttawa.

    Cette confrence a t or-ganise par le cabinet de la

    vice-rectrice du Collabo-ratoire de la recherche n-ergtique et politique del'Universit d'Ottawa, avecla collaboration du NATOCouncil of Canada. La Rotondetait prsente au panel des

    discussions pour rapporter lespoints les plus importants dela confrence.

    La rvolution du gaz de schiste, alimentepar le dveloppement de la fracturation hy-draulique et le forage horizontal, a transforml'image de l'nergie des tats-Unis, alors que leshydrocarbures qui taient autrefois rares sontmaintenant abondants. Cette technique rvolu-tionnaire pourrait rduire ou mme liminer lebesoin dimportations dans un avenir proche.Mais cela ne se fera pas sans implications go-

    politiques de l'nergie, de la dfense et de lascurit concernant les relations canado-amri-caines et les intrts politiques. La techniquese dit rvolutionnaire, tant une solution auxchangements climatiques et qui est protectricede l'environnement.

    La confrence a t inaugure par un motde Franois Carrier, directeur du Bureau dela recherche internationale de l'Universitd'Ottawa, qui a insist sur limportance dusoutien aux chercheurs et du travail accom-pli par le Bureau pour se procurer les fonds

    ncessaires la subvention des recherches surlnergie.

    Monica Gattinger, a ensuite pris la parolepour prsenter les intervenants et pour donnerun aperu de la ligne centrale qui allait guid-er les discussions. Celles-ci avaient pour butd'amener des ides fraiches pour dvelopper letravail des chercheurs.

    Le Dr. Tuncay Babali, ambassadeur dela Rpublique de la Turquie au Canada, a ex-pliqu en premier lieu que l'extraction du gazde schiste a commenc suite une hausseremarquable des prix du gaz naturel et duptrole. C'est une nergie qui pourrait rem-placer ces deux dernires moindre cot, maisdont la procdure d'extraction reste quelquepeu risque. Je pense que le gaz de schiste

    va rvolutionner le secteur de l'nergie ainsique les intrts qui dictent le type de rela-tions entretenues entre les pays sur la scneinternationale , explique Dr. Babli. Mais cesera seulement via une volont politique in-ternationale qu'on trouvera les mcanismesncessaires pour utiliser ce gaz qui se trouvedans plusieurs pays de l'Afrique, de l'Europe,et en Turquie, en Chine, en Argentine, auxtats-Unis et au Canada. Le rsultat sera trssatisfaisant. On remarquera des changementssignicatifs au l des annes , afrme-t-il.

    La confrence s'est poursuivie avec unebrve prsentation du Dr. Stephen Blank, con-seiller spcial au Collaboratoire de l'nergie, de

    la Recherche et de la Politique de l'Universitd'Ottawa, portant sur le lien qui existe entrel'exploitation du gaz de schiste en Turquieet son expansion conomique impression-nante, qui lui a permis d'tre la 17epuissanceconomique dans le monde et la siximeen Europe. Il ajoute aussi que la positiongographique de la Turquie a beaucoup con-tribu la scurit de l'nergie dans le monde. Beaucoup de projets d'importation du gazpasse par la Turquie. La Turquie est considrecomme tant un pays de transit pour la com-

    mercialisation de l'nergie dans le monde ,explique-t-il. Enn, il a conclu en soulignantl'importance de favoriser cet change en insis-tant sur des valeurs telles que la transparence,la stabilit, la simplicit, la non-discriminationet la rexivit des cots qui vont assurer lepartage des ressources.

    La dernire intervention a t celle dedHenry Perrin Beatty, prsident de la chambrecanadienne du commerce, qui a port essentiel-lement sur l'impact qu'a eu le gaz de schiste surle Canada. Le gaz de schiste sera par ailleursl'nergie qui va remplacer [le ptrole] petit pe-tit et qui permettra le dveloppement, la richesseet la prosprit des prochaines gnrations , adclar M. Perrin Beatty. Il a conclu en mettantl'accent sur le rle que jouera cette nouvelle n-ergie qui, avec une mthode dextraction ad-quate, respecterait l'environnement et rduiraitles effets du rchauffement climatique. Cetteconclusion a dailleurs suscit la raction d'unparticipant de la confrence, pour qui une bonneextraction du gaz qui respecte l'environnementne rsoudra pas ce problme long terme carle gaz de schiste reste une nergie non renouv-elable qui s'puisera un jour. Selon ce partici-pant, tant qu'il n'y aura pas dententes tablies l'chelle globale pour limiter et contrlerlutilisation du gaz de schiste, la problmatiqueconcernant les changements environnementauxse stabilisera pour une priode donne, mais nesera pas rsolue.

    ENBREF

    Changement de

    nom pour lAMUDavid Beaudin HyppiaChef de pupitre

    LAssociation des tudiantes et ants marxistes de lUniversit dOt(AMUO) sera maintenant aflieMouvement tudiant rvolutionnaire (MLe MER a t cr en 2011 et est un rde diverses associations tudiantes qui nent la lutte tudiante en raction la lenbureaucratique et la libralisation syndicats tudiants partout au pays. Le Morganise des confrences et des rencointeruniversitaires. Trs prsent Toret Montral, le MER vient darriver tawa. LUniversit dOttawa avait dail

    t htesse dune confrence organise pMER en 2013. La prochaine confrencelieu Montral en mars.

    LAMUO a t cre en 2010. avait pour but dengendrer des discussur des enjeux universitaires entre ses mbres et les autres associations tudiantele campus. LAssociation est ensuite devun groupe dactions, et a jou un rle imtant dans linitiative des rfrendums su

    Assemb les gnrales de novembre 20de fvrier 2014.

    Inauguration denouveaux locaux

    dtudeMarc-Andr BonneauAdjoint actualits

    De nouvelles salles dtude situepremier tage de Tabaret pourront acclir un peu plus dune centaine dtudi

    Allan Rock, qui a partic ip la crmdouverture, a affirm que cest justpetit pas, mais cest dans la bonne dtion. videmment, cela ne vas pas une diffrence norme. Mais la ralit nous, lUniversit, cest quon a unenurie despaces pour les tudiants, unpartout. Il faut confronter cette ralit.Notre objectif est de faire exactememme chose de lautre ct de la roton

    Cet espace est divis en quatre pvitre s et lumine uses , dont trois sonttes de foyers lectriques et de sofas, cedonne une atmosphre propice la dtDes micro-ondes sur place pourront servir aux tudiants. Le directeur des munications institutionnelles de lUnivedOttawa, Patrick Charette, a expliquil y avait un besoin de doter T abaret, quvidemment un emblme pour lUnivedun endroit pour les tudiants.

    votre campus. [] on est trs contenlouverture officielle et on espre qutudiants vont se lapproprier .

    CONFRENCE SUR LE GAZ DE SCHISTE

    Le ptrole de demain?

    Tuncay Babanli et Henry Perrin Beatty- Photo Ayoub Ben Sassi

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    3 fvrier 2014 [email protected] ACTUALI

    Sadie LapshinoffBnvole

    J'ai grandi en croyant que j'tais spciale et unique,comme un ocon de neige. J'ai cru qu'un jour j'auraisla capacit de transformer le monde. travers mestudes, j'ai ralis que les injustices qui existent dans lemonde sont nombreuses et complexes. Prsentement,je suis remplie d'angoisse, car je me rends compte queje nai pas la capacit de corriger toutes ces ingalits, etsurtout par le fait que je prote de celles-ci en raison dema position socioconomique. Que faire? Je pourraisdire que je suis victime de ma position de privilgie,que le remords que je ressens est injusti parce quece n'est pas ma faute. Je pourrais m'exprimer sur le faitque je n'ai pas choisi la vie qui m'a t donne, donc cen'est pas moi de combattre les ingalits sociales. Jepourrais mme dire que dans la vie, certains sont plusprivilgis que d'autres, mais que cela s'inscrit dans la

    nature des choses. Je pourrais demeurer aveugle auxinjustices an de ne pas tre ge par la culpabilit.Non, je refuse ces options.La culpabilit que je ressens sera ma motivation pourapprendre et grandir comme individu. Je vais recon-naitre les hirarchies sociales ainsi que mon rle dansleur perptuation. Au lieu de rester passive et bn-cier des avantages qui me sont accords par le sta-tu quo, je vais me fcher et agir an de changer lesnormes sociales qui soutiennent les injustices. Je vaisme pencher sur les ingalits sociales en dclenchant

    des discussions entre personnes privilgies et danslesquelles j'invoquerai le fait que ce ne sont pas tousles individus qui peuvent demeurer aveugles aux ques-tions d'ethnicit, de classe et de sexe. Je vais cesser dem'insrer dans des dbats dans lesquels ma participa-tion force ceux qui sont dsavantags par le systmeactuel demeurer silencieux. Je vais admettre que leurshistoires mritent d'tre partages, car elles sont de

    valeur gale (ou suprieure) la mienne. Je ralise quetoute seule, je suis incapable de transformer le monde,mais, si je suis honnte, je dois admettre que je suisle sauveur de personne. Je ne suis pas en mesure deme dcharger compltement des avantages que jeretire en vivant dans, ce que l'auteure fministe BellHooks nomme, le patriarcat capitaliste de la suprma -tie blanche.En tant que personne privilgie, je n'ai pas besoin derparer tous les torts du pass. Cela serait comme ten-ter d'teindre un feu avec de l'essence. Ce que je doisfaire c'est reconnatre les torts qui ont t commis, ain-si que les effets persistants de ceux-ci, qui dfavorisentcertains individus aujourd'hui. Dans cette perspective,je dois me retirer du centre et me positionner sur lamarge an de crer de l'espace pour la rsistance. Pourrquilibrer une socit injuste, ceux qui dtiennentle pouvoir doivent en cder ceux qui en ont moins.Ceci est un appel aux personnes privilgies. Renoncer son pouvoir n'est pas un signe de faiblesse, plutt,c'est un acte politique qui fait preuve de courage et desolidarit.

    REVUE DE PRESSEAmende sale

    Le Collectif Universit de Sherbrooke

    Les reprsailles du printemps tudiant continuent de frap-per. Le 16 janvier 2014, Nicolas Lachance-Barbeau, tudiant lUniversit de Sherbrooke, sest vu imposer 3765 $ damende.

    Accus davoir organis une manifestation et davoir entrav lacirculation, Nicolas Lachance-Barbeau doit payer la somme laplus importante rpertorie jusqu maintenant suivant la priodedu printemps rable. Mais ce qui est le plus frustrant dans cettehistoire, cest plutt le fait que le code de la scurit routire soitappliqu une manifestation en prsupposant que le but de celle-ci tait de bloquer les voies de circulation , afrme-t-il. NicolasLachance-Barbeau narrtera cependant pas son militantisme.

    Recrutement en mode virtuelActualits - UQAM

    Du 28 janvier au 28 mars, lUniversit du Qubec Mon-tral (UQAM) prendra part au premier salon virtuel de ltudiantau Qubec. Cest la premire fois que nous participons cegenre dvnement virtuel , a afrm Chlo Girard, conseillreen recrutement tudiant au Bureau. Nous aurons une vidopromotionnelle dans lespace multimdia et les visiteurs pour-ront visiter notre standdans le pavillon Formation. Un ongletrecherche permettra aussi de nous retrouver , a expliqu cettedernire. Les utilisateurs de lapplication pourront bncierdune fonction clavardage. De plus, ils pourront complter destests dorientation en ligne.

    Dans la peau dune musulmaneQuartier Libre Universit de Montral

    Le journal Quartier Libre rapportait qu lUnivedEastern Michigan, lassociation des tudiants musulma donn loccasion des tudiantes de porter le voile pune journe, ce qui avait pour but de sensibiliser les non-sulmanes au quotidien des femmes voiles. La prsidentlassociation, Zaineb Al-Kalby, a indiqu avoir eu le sement quelles se sont mises notre place . Cette journdroule en dcembre depuis maintenant quatre annes scutives. Une participante de lanne dernire a fait un resur son exprience : Je pense que cela ma ouvert lesprila manire dont les gens peroivent le port du hijab .

    CHRONIQUE

    Le manifeste dune personne privilgie

    La Rotonde souhaite remercier les contributeurs de la semaine :Raph Koukamboulou-YoyoLes Fauteux de Troubles

    Brigitte DelisleVickie FarrugiaClaude DenisShabnam BahramifaridSadie LapshinoffAriane JeanLouise Guillot

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    La Papineau RobichaudAdjointe la rdaction

    a la rock la Mai-son de la culture de Gatineau

    vendredi soir dernier. Vin-cent Vallires y prsentait unspectacle dans le cadre de satourne Fabriquer laube.

    On ne sattend pas voir un show rocklorsquon va voir Vincent Vallires, pourtant,lauteur-compositeur-interprte a brass labaraque avec ses chansons comme Avec toi,

    En regardant fnir le monde, Le temps passe et Pas vendre. Vallires a mme livr Caf Lzard, sachanson compltement revue et amliore,avec un son plus blues rock et dans laquelleson guitariste, Andr Papanicolaou, et lui enont mis plein la vue avec des soli de guitarelectrique.

    Papanicolaou a dailleurs fait la premirepartie du spectacle, seul sur scne, prsent-ant quatre des chansons de son premier al-bum sorti en 2012. Puis, Vallires est arriven force avec trois chansons de son nouvelalbum, une la suite de lautre.

    Le Sherbrookois a pris un moment pourexpliquer la cration de son groupe de mu-siciens et pour raconter leur dpart pluttinfructueux. La foule a bien rigol lorsquila avou que leur ligne directrice tait de nepas faire de chansons damour, ni de chan-sons despoir, donc pas de chansons positivesen gnrale. Ce nest pas ncessaire dtre ungrand fan de Vincent Vallires pour savoir

    que cest la dmarche oppose qui la faitconnaitre.En milieu de spectacle, les spectateurs

    ont pu apprcier une reprise en franaisde la chansonEverybody Knowsde LeonardCohen. On reoit diffrentes coles lesaprs-midis, dans les salles o lon faitdes spectacles un peu partout au Qubec.On parle avec les jeunes de ce qui nous aamens faire de la musique en franais.

    Cest le premier projet de ce genre et cestgrce une bourse de lartiste de renom-me internationale et originaire de Mon-tral que lon peut le faire , a expliqu

    Vallires pour expliquer la raison pourlaquelle ils avaient dcid de faire une re-prise de Cohen.

    Vincent Vallires a prsent lintgralitdes chansons de son nouvel album en plusde quelques classiques difciles oublier telsque Repre tranquilleet On va saimer encore.Lesclairagistes du spectacle mritent quon leurlve notre chapeau. Lambiance cre parlclairage tait poustouante, surtout avecles nombreuses lampes baladeuses qui ju-

    chaient le devant de la scne.Entrecoup danecdotes cocasses, lespectacle a dur prs de deux heures, maisa paru en durer moins de temps tellement leplaisir tait au rendez-vous. Cependant, com-par avec ses concerts de la tourneLe mondetourne fort, il y a eu moins de moments fort enmotions ou dinterprtations de chansonsqui donnent des frissons.

    Ceci dit, le spectacle en vaut le dtour.

    VINCENT VALLIRES EN CONCERT GATINEAU

    Une performance aussinergique que truculente

    Sara GhaliaChef de pupitre

    Cre par Ins Choi, la pice de thKims Conveniencesest dmarque en 20remportant le prix de la meilleure noupice de thtre au Festival Fringe deronto. Depuis 2013, la pice est en touau Canada.

    Le dcor, qui reste le mme tout au long de la prsentatimne les spectateurs Toronto, et plus spciquement danpanneur tenu depuis 30 ans par une famille corenne-canadieet Mme Kim sont arrivs de la Core du Sud dans lespoir dmeilleure pour leurs (futurs) enfants.

    Appa ( papa en coren) est en quelque sorte le stdu pre de famille autocrate. Rigide, conservateur, pas trsdesprit, il critique le clibat de sa lle de 30 ans, juge les clienleur couleur de peau et leur orientation sexuelle et surtout,

    coup de mal accepter le changement qui a lieu autour de luSon quotidien est chamboul lorsque M. Lee, un agent

    bilier, offre dacheter le magasin, car Walmart a dcid de sdans le quartier. Loffre est trs gnreuse et permettrait M. prendre sa retraite. Mais pour lui, le magasin est toute sa vie, chritage ses enfants. Le vendre est inconcevable.

    Il essaye donc de convaincre sa lle de prendre elaffaire familiale. Janet rve dune carrire de photoun mtier que son pre considre comme tant undargent et de temps. Tous les deux ont une personnaliqui donne souvent lieu des concours de qui-va-crier-fort et de qui-va-avoir-le-dernier-mot. Le spectateur realors que derrire les situations loufoques entre le plle, se trouve une famille brise qui a de srieux problcommunication. Le pre a du mal exprimer ses sent sa famille et la lle est exaspre par le manque dafet de gratitude de la part de son pre. Au l des scapprend que Jung, le ls ain et lenfant prodige, a qcocon familial lge de 16 ans pour les mmes raisonun sujet sensible que tous vitent daborder devant Ap

    milieu se trouve Umma ( maman en coren) qui essabien que mal, daider les membres de sa famille.Plus quune fentre sur la culture corenne et la vie quo

    des immigrants, Kims Conveniencemontre le choc culturel egnrations, jusque dans les petits dtails. Ainsi, si M. et Mmeparlent en coren et ont un accent prononc en anglais, Janetsont parfaitement anglophones et disent rarement quelqudans la langue maternelle de leurs parents. Ces diffrences, en plus visibles, nissent par les loigner les uns des autresdouter de laffection quils portent aux autres. Au nal, tou

    Janet souhaitait tait un je taime de son pre.Finalement, cest avant tout lhistoire dune famille qui e

    se retrouver. la fois drle et amer, Ins Choi nous amne daux larmes si facilement quon en reste un peu bouche-be

    Kims Conveniencejouera jusquau 8 fvrier au Centre national d

    THTRE ANGLAIS DU CENTRE NATIONAL DES

    Kims Conenience,un vent de fraicheur sur

    la scne thtrale canadien

    La pice Kims Convenience- C

    Andr Papanicolaou, Vincent Vallieres et Michel Olivier Gasse - Photo La Papineau Robichaud

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    3 fvrier 2014 [email protected] ARTS et CULTU

    Ariane JeanBnvole

    Lorchestre de lUniversitdOttawa a jou son troisimeconcert de lanne, vendredidernier, au Centre Saint Brig-id pour les Arts. Le public napas rat loccasion dassister ce concert o lambiance delglise a ajout une touche desrnit bien apprcie.

    Avant tout, le Centre Saint Brigid a tchoisi pour son aspect technique. Cest pourlacoustique et la grandeur [de lglise] , expliqueHali Krawchuk, organisatrice de lvnement,ajoutant que lendroit accommode les exigencesdu chef dorchestre et la grandeur de lorchestre.

    Le programme de la soire tait saveur

    classique avec la Symphonie n15 de DmitriShostakovich et la pice In principiodArvo Prt.Le dpliant de la soire indiquait que les piceset lambiance de lglise allaient crer un climatapaisant et laisser les spectateurs dans un tat derepos. Ctait dailleurs le but principal du con-cert, selon Mme Krawchuk.

    Ces concerts sont pour les tudiants. Ceci

    leur donne la possibilit de jouer diffrentsstyles de pices, diffrents rpertoires, avec dif-frentes signications. Aucun dentre eux najou ce genre de musique auparavant , expliqueRennie Regehr, le chef dorchestre de la soire.Cest la huitime anne que M. Regehr travaille

    au sein de lcole de musique de lUniversit.Avant dtre chef dorchestre, il tait musicienprofessionnel pendant 21 ans pour ensuite oc-cuper la fonction de doyen Glenn GouldSchool, Toronto. Il enseigne maintenant lUniversit dOttawa.

    La pice In Principio dArvo Prt tait ac-compagne de choristes qui navaient pasncessairement auditionn pour tre chan-teurs. Ce que M. Regehr a russi accompliravec ses tudiants est remarquable. La plupartdes choristes sont des pianistes ou des violo-nistes, donc cest trs impressionnant , expli-que Mme Krawchuk. Les tudiants doiventfaire des auditions au dbut de lanne pourfaire partie de cet orchestre , ajoute-t-elle.Lorchestre na que quelques mois pour se pr-parer avant chaque concert et regroupe plus de70 musiciens.

    En gnral, nous avons un public

    denviron 200 personnes et nous en sommestrs rjouis , rajoute Mme Krawchuk. En effet,les spectateurs taient prsents en grand nombreet lambiance du concert et du lieu a atteint lesexigences de Mme Krawchuk la perfection.

    Le quatrime et dernier concert de lorchestrede lUniversit dOttawa aura lieu le 4 avril pro-chain, 20 h, au Centre Saint Brigid pour les Arts.

    CONCERT DE LORCHESTRE DE LUNIVERSIT DOTTAWA

    Prt et Shostakovich enchantent laudienc

    Photos Yulia Mikhailovna T

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    Sara GhaliaChef de pupitre

    Grenadine, de son vrainom Julie Brunet, sort son

    premier album aprs cinqans de travail acharn. Pourla jeune qubcoise, qui abaign dans la musique dsson plus jeune ge, cestpeut-tre le dbut dunecarrire solo. La Rotonde aeu loccasion de lui poserquelques questions.

    La Rotonde : Qu'est-ce qui vous a at-tire vers la musique?

    Grenadine : Difcile dire car j'ai com-menc en faire huit ans! Ma mre jouaitdu piano et a m'a srement encourage vouloir commencer le violon l'colelorsque j'en ai eu l'occasion. J'ai pass uneaudition pour le programme de concentra-tion musique mon cole primaire et onm'a choisie. Depuis, je n'ai jamais arrt defaire de la musique. J'en fais tous les joursde ma vie ou presque!

    LR: Comment dcririez-vous votrestyle musical?

    G : Je dirais que c'est de la pop, c'est sr.Mais c'est d'abord et avant tout de la chan-son. Mes chansons ont une touche lectro,apporte en partie par Jrme Minire qui a

    ralis l'album. On a russi amalgamer nosunivers qui sont assez diffrents pour crerun son qui est propre mon album.

    LR: Qu'est-ce qui vous inspire dansl'criture de vos chansons?

    G : Plein de choses, mais il faut quea me touche. Ce ne sont pas toutes deshistoires personnelles, mais il faut que ame parle pour que mes mots aient du senslorsque je les chante. Parfois, c'est inspirde situations que j'ai vcues. D'autres fois,d'une histoire qui est arrive quelqu'un queje connais. Des fois, c'est compltement dela ction!

    LR: Y a-t-il des artistes qui vous in-

    spirent ou que vous considrez comme modles ?

    G : Il y en a beaucoup et ce ne sont pasuniquement des artistes pop. J'ai longtempsadmir des musiciens classiques et peu peu, j'ai dcouvert des musiciens populai-res ou qui faisaient partie de la scne mu-sicale montralaise. C'est sr que j'admireles femmes qui font de la musique leur car-rire, surtout pour leur dmarche et leursrexions par rapport ce qu'elles font, peu

    importe le style musical ou peu importe sije trippe sur leur musique ou pas. Je trouveinspirantes des artistes comme Lou Doil-lon, Emily Haines, Feist, ou mme la jeuneLorde En fait, presque toutes les femmesqui font de la musique ou de l'art en gnralsont inspirantes, leur faon. On a toujours

    apprendre des autres.LR : Quelle est la signication du

    nom Grenadine?G : Il n'y a pas de signication particu-

    lire mais il y a plusieurs annes, avant decommencer ce projet, je cherchais un nomsimple, facile retenir et qui tait neutre,dans le sens qu'il pouvait ventuellementse prter plusieurs styles. J'avais cherchlongtemps avec des amis l'universit, sanssuccs. Un soir de janvier, je suis rentrechez moi, je me suis assise mon bureau et Grenadine est le premier mot qui m'est

    venu en tte! Je l'ai gard!

    LR : Planiez-vous de faire des con-certs hors du Qubec?

    G : Cest invitable. Des dates serontprochainement annonces pour le print-emps et l't 2014.

    LR : Avec ce premier album, pen-sez-vous faire de la musique votre car-rire principale?

    G : On ne peut prvoir l'avenir maisoui, je l'espre! C'est le public qui aura ledernier mot!

    3 fvrier ARTS et CULTURE [email protected]

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  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 03 fvrier 2014

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    LUNDI 3Concert : Robert Garceau,Les Brasseurs Du Temps,170 rue Montcalm, Gatineau,19 h 30Confrence : Living TheMap, 50 Jobs in 50 Statesavec Daniel Seddiqui, CafNostalgica, 20 h

    MARDI 4Confrence :New LandExpedition, a journeythrough Otto SverdrupsHigh Arctic, PavillonDesmarais, 19 h (anglaisseulement)Marie-Thrse Poulin :LIslam au temps des Milleet Une Nuits, Bibliothquemunicipale de Gatineau, 115rue Principale, 19 h

    MERCREDI 5Musique :David Ward,Caf Raw Sugar, 692 rueSomerset, 21 hConfrence :

    Jessica Eaton : artiste invite,100 avenue Laurier Est, 12 h

    JEUDI 6Thtre musical :Le Chantde Sainte Carmen de la Main,Salle Odysse, 855 boulevardde la Gappe, Gatineau, 20 hMusique :Wesli Band,Centre national des Arts,19 h 30

    VENDREDI 7Musique :The Goodluck

    Assembly, Centre des ArtsShenkman, 21 hMusique :The Belle Game,Centre national des Arts,19 h 30

    SAMEDI 8Musique :Black Violin,

    Thtre Centrepointe, 101promenade Centrepointe,Nepean, 19 h 30

    DIMANCHMusique :Les Bras

    Tounes, Les BrasseuTemps, 170 rue MonGatineau, inscription18 h 30, vnement 19 h 30.

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    CALENDRIER CULTURELL

    CRITIQUE DE JEU VIDO

    Outlast

    Shabnam BahramifaridBnvole

    Lorsque vous traversez des couloirs peintsde sang, il est fortement recommand de ne pasregarder en arrire si vous ne voulez pas sauterau plafond. Dvelopp par Red Barrels Games,Outlastest un jeu vido dhorreur sorti en sep-tembre 2013 sur Microsoft Windows.

    Dans ce jeu original, vous contrlez MilesUpshur, un pigiste qui dcide daller enqutersur lasile abandonn de Mont Massive, un an-

    cien hpital psychiatrique. Ds quil entre danslimmeuble et rencontre des corps parpillsdans des couloirs, il devient la proie de plusieursprisonniers vads de leur chambre et mutils.

    tant donn que Miles na pas les moyensde se dfendre contre ses perscuteurs brutaux,le joueur a seulement les options suivantes :courir, se cacher dans des casiers, et ramper.Puisque ces actions sont limites, lambiance

    vous donnera encore plus de frissons dans ledos. En outre, les apparitions soudaines desprisonniers vous feront sursauter durant tout letrajet du jeu, et vous serez sans doute incapablede contrler votre cur palpitant, surtout avecles images de synthse remarquablement douceset claires qui donnent une grande impression deralit ce milieu sanglant.

    Recommand aux amateurs de frayeurs sou-

    daines, le jeu sortira sur PlayStation 4 en fvrier.

    CRITIQUE DE BANDE DESSINE

    PolinadeBastien Vivs

    Louise GuillotBnvole

    Polina, c'est l'histoire d'une enfant, d'une jeunelle, puis d'une danseuse classique, que nous suiv-ons tout au long de sa carrire. Bastien Vivs, auteurde ce roman graphique publi en 2011 aux di-tions Casterman, nous raconte les dbuts difciles

    et douloureux de cette artiste de la danse classique,qui deviendra une toile sa faon. Tiraille entreson pass et ses amours, Polina vous fera voyager travers l'Europe : de la Russie Paris, en passantpar Berlin, l'auteur nous offre un trs beau rcit surl'art de la danse.

    Non seulement ce roman graphique en noiret blanc vous touchera-t-il, mais il vous tonneragrce au style tout fait unique de Bastien Vivs,qui arrive concilier nesse des dtails et traits plusgrossiers et pais, rappelant parfois la peinture. Enoutre, le scnario vous surprendra galement enemmenant notre hrone vers des directions in-souponnes. Ne vous attendez pas une histoireconventionnelle sur la danse classique, c'est unedclaration d'amour l'art de la danse, au travail etau talent de ces virtuoses des ballets qui nous of-frent sur les planches, au prix defforts intenses, un

    moment d'motion unique.

    CHRONIQUE

    Votre vie nest pasfaite dobjetsSara GhaliaChef de pupitre

    Cest ce quexplique Petri Lukkainendans son dernier long-mtrage, Tavarataivas (My

    Stuff). Dabord et avant tout une exprimenta-tion personnelle, le documentaire suit une an-ne de la vie de Lukkainen durant laquelle ildcide de se dmunir de tous ses objets per-sonnels, de les mettre dans un petit entrept etde nen retirer quun seul par jour. Mes objetscommencrent dnir qui je suis. Cest ledbut de longs questionnements pour lui, maisaussi pour le spectateur - en loccurrence, moi.

    Quand on y pense, la majorit des objetsquon possde nont pas rellement dusage es-sentiel. Peut-on se passer de la neuvime oudixime tasse quand on vit seul? Sans doute.Ce nest pas difcile de trouver dans son en-tourage cette personne qui prche linutilit desobjets, le matrialisme de la socit moderne,la surdose de consommation, etc. Mais cettepersonne, ce nest pas moi. Il est presque im-possible de changer des gnrations qui, avantmme de natre, possdent dj des objets.Par exemple, en Finlande, pays de Lukkainen,lorsque vous attendez un enfant, ltat vousenvoie une boite en carton remplie dobjets ncessaires son bien-tre (cinquante-sept,compte Lukkainen).

    Comment alors demander nimporte quidabandonner ce qui nest pas ncessaire sasurvie, du jour au lendemain?

    Ce qui est plus intressant dans cette r-exion, cest ce qui concerne le rle identitairedes objets. Quand ce quon possde devientune part de qui nous sommes, et quen per-dant un objet, cest une part de nous-mmesquon abandonne. Cela me fait penser cesmoments de grande dtresse , lorsquon doitdmnager - dans une autre ville, une autreprovince, un autre pays peut-tre? - et quona devant soi deux cartons : prendre et jeter . Ce moment, plusieurs dentre nouslont probablement vcu. Chaque objet est as-soci des souvenirs, mais surtout, une pri-ode de notre vie. Quand on jette ses peluchesdenfant, ce nest pas juste des objets de laine,de coton et dautres matriaux auxquels ontourne le dos. Ironiquement, ces objets sontsouvent fabriqus quelque part dans un paysdu tiers-monde ; au Bangladesh, en Inde ou auPakistan Ils nont rien de trs personnalis.On peut passer la vieille montre de larrire-grand-pre aux futures gnrations, a fait vintage pour les jeunes. Mais y a-t-il vraimentquelque chose de notre temps quon pourratransmettre nos hritiers? Personnellement,je pense que ma montre va tre plus dmodequautre chose.

    3 fvrier 2014 [email protected] ARTS et CULTU

    CRITIQUE DE BIRE

    LArdente duGainsbourg

    La Papineau RobichaudAdjointe la rdaction

    lo cca sio n du Fes tib ir e dh ivse droulait la fin de semaine dern

    Gainsbourg avait prpar une bire pour les dizaines de milliers de perqui ont particip lvnement.

    Dune couleur ambre avec unmince couche de mousse blanche, lAdgage des effluves quon pourrait pcomparer un th chai. En bouche, note trs rapidement le cumin et lde girofle. Les fins connaisseurs poaussi goter la cardamome dans cettson chaude. Le got de lalcool epeu prsent et vient lgrement rehla saveur des autres ingrdients.

    LArdente nest pas une bire auxextrmement recherchs, mais elldemeure pas moins bonne inguLes amateurs ont pu dcouvrir un

    vel le fa on da ppr te r une bi re tou

    gardant au chaud.

    Trs prochainement,La Rotonde, sera de retour sur les ondes

    de CHUO 89,1 FM.

  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 03 fvrier 2014

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    www.larotonde.ca

    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    En dbut danne, plu-sieurs personnes prennentsouvent la rsolution de seremettre en forme et de per-dre du poids, ne sachanttoutefois pas toujours dequelle faon sy prendre. La

    Rotonde sest entretenue avecdeux experts an de dmys-tier lobsit ainsi que detrouver les meilleures faonsde perdre du poids.

    Selon les experts sonds, lobsit chezune personne serait en partie cause par sesgnes et surtout par ses habitudes de vie. Il y a un peu les facteurs gntiques et en-

    vironnementaux qui entr ent en compte. Mai scest vraiment le mode de vie et le comporte-ment des gens qui contribuent lobsit ,afrme Jennifer Brunet, spcialiste en ce qui atrait lactivit physique. Jean-Philippe Cha-put, spcialiste de la Facult de mdecine delUniversit dOttawa (U dO) est du mmeavis. Il est vrai quun enfant qui a deux par-ents obses a plus de chances de ltre luiaussi. Par contre, en prenant de bonnes habi-tudes de vie, il met toutes les chances de sonct an dviter lobsit , remarque celuiqui sintresse aux saines habitudes de vie etau problme dobsit.

    Lobsit synonyme demauvaise sant?

    tre obse nest pas ncessairement syno-nyme de suralimentation, de mauvaises habi-tudes ou encore de mauvaise sant. Selon M.Chaput, laccumulation de gras corporel nestpas toujours quelque chose de mauvais. Il ya du mauvais gras, qui est celui log au niveaudu ventre. Il est le gras quon perd habituelle-ment en faisant de lexercice. Il y a aussi du bongras, comme par exemple chez les femmes, legras des cuisses et des fesses sert les pro-

    tger du diabte , soutient le spcialiste. Ilremarque quenviron 30 % des personnesobses quil ctoie sont en trs bonne sant. Pour eux, je ne leur conseille pas de perdredu poids, car ce serait nocif pour leur sant etdonc pourquoi changer leurs habitudes de viequand elles sont bonnes. Jennifer Brunet,de la Facult des sciences de la sant de lUdO, pense que bien quil soit possible dtre la fois obse et en sant, les personnes at-teintes dobsit sont gnralement plus ris-que davoir des problmes mdicaux. Il y aune panoplie de risques pour ces personnescomme des problmes de respiration, des

    troubles pulmonaires, lapne du sommeil,certains types de cancer, le diabte, larthrose,des risques vasculaires ou crbraux etdes troubles psychologiques comme ladpression , nonce-t-elle.

    Le problme selon M. Chaput est que lamajorit des gens souhaite perdre du poidsnon pas pour amliorer leur sant, mais pluttpour des raisons esthtiques. Cest un pro-blme, car on veut promouvoir la sant. Lamajorit des gens achtent des livres de ditemiracle pour paratre mieux dans leur mail-lot , dplore-t-il en mettant laccent sur lefait que pour certaines personnes la pertede poids est dconseille, car elle pourrait

    aggraver leur sant. Il croit important desinformer auprs dun professionnel de lasant avant dentreprendre un rgime ou unprogramme dentranement. Il y a des ef-fets secondaires perdre du poids, et a, onen parle pas beaucoup. On parle toujours delobsit comme tant un au auquel on doitsattaquer , ajoute M. Chaput, qui veut sen-sibiliser les gens perdre du poids pour desraisons de sant justies.

    Comment perdre du poids?

    Des tudes dmontrent que 95 % desgens qui perdent du poids, le reprennent unjour ou lautre , soulve M. Chaput en men-tionnant que mme ceux qui participent desmissions comme Qui perd gagne nissent parreprendre leur poids initial. Selon le spcialiste,le fait de frquenter une salle dentranementet de couper sur la nourriture peut tre ef -cace, seulement condition que ces habitudessoient maintenues pour toujours. monavis, il faut faire de petits changements quon

    va garder jusqu la n de nos jours. Il faut deschangements permanents et long terme et la va fonctionner! [] Il faut quil y ait un as-pect de plaisir faire ces changements, autantau niveau physique quau niveau alimentaire.Si le fait daller au gym nous dplat ou quecest un stress douvrir les portes de son frigi-daire, cela ne perdurera pas trs longtemps ,explique-t-il.

    En dbut danne, le nombredabonnements dans les gyms augmente,sauf que dans les six mois suivants, 50 % desnouveaux inscrits ne vont plus sentraner ,observe Mme Brunet, qui croit quil ne fautpas sobliger aller dans un gym si lenvie nyest pas. Elle aussi encourage les gens faire

    de petits changements quils vont maintenir long terme. Il faut choisir des activitsagrables et qui sont faciles intgrer dansnotre quotidien. Elle propose des trucscomme monter les escaliers au lieu de prendrelascenseur, aller travailler pied ou bicy-clette, faire des petites promenades lors dunmoment de pause, jardiner ou pelleter sonentre. Selon des tudes, il est essentiel decumuler au moins 30 minutes dactivit phy-sique chaque jour. Lactivit physique permetdamliorer aux niveaux mdical, social, phy-sique et psychologique la vie des personnesqui la pratiquent.

    3 fvrier

    SANT ET MISE EN FORME

    Dmystifierlobsit

    Il est essentiel daccumuler trente minutes dactivit physique par jour. - Photo Ayoub B

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    3 fvrier 2014 [email protected] SPO

    Basket-ball fmininOttawa chappe un match

    Ottawa a remport un match compliqu vendredi contreles Rams de Ryerson, 59-57, puis ont chapp leur match desamedi aux mains du Varsity Blues de Toronto, 57-53.

    Vendredi, les Gee-Gees ont rapidement pris les devantsen premire demie, leur permettant de retraiter au vestiaireavec une avance de 30-21. Durant le troisime quart, le Dou-ble G a continu dattaquer le panier avec efcacit, terminantle troisime dix, 51-39. Le dernier quart a toutefois t difcileet les Rams ont effectu une remonte impressionnante. Mal-gr tout, cest Ottawa qui la emport.

    Le Gris et Grenat a disput un autre match trs serr sa-medi, mais la joueuse torontoise Jill Stratton et ses coquip-ires ont russi avoir le dessus. Les deux quipes ont re-trait au vestiaire aprs 20 minutes de jeu alors que seulementdeux points les sparaient, 25-23 pour Toronto. Au troisimequart, le Varsity Blues a cependant creus lcart, 43-37. Ot-tawa a tout tent au dernier quart pour revenir de larrire,mais Toronto les a rduites seulement 14 points, remportantainsi le match 57-53.

    Basket-ball masculinFin de semaine victorieuse

    Ottawa a obtenu deux victoires sur la route cette n desemaine, lemportant 70-63 contre les Rams de Ryerson et107-94 contre le Varsity Blues de Toronto.

    Terry Thomas et Johnny Berhanemeskel ont men en-semble lattaque des Gee-Gees vendredi avec 43 points. Ot-tawa a connu un dbut de match plutt difcile, ratant unegrande partie de leurs tentatives de lancers. lentracte, lesRams avaient lavance, 33-30. La dfensive ottavienne sestcependant rveille en deuxime demie pour ralentir consi-drablement Ryerson. Le Double G a marqu 26 points autroisime quart pour reprendre lavance dans le match, 56-51.

    Mme si les Rams se sont fait imposants lors du dernier dix,Ottawa est reparti avec la victoire.Samedi, les Gee-Gees ont rapidement pris les devants

    grce une puissante dfensive. Aprs 20 minutes, Ottawamenait 59 37. En deuxime demie, le Double G ntait plusle mme, prouvant des difcults en dfensive. Les Gee-Gees ont vu leur avance de 29 points se rduire seulementdix. Le Gris et Grenat a tout de mme russi lemporter.

    Hockey masculinDeux victoires sur la route

    Les Gee-Gees ont remport leurs deux matchs de ven-dredi et samedi lUniversit Lakehead.

    Vendredi, le Gris et Grenat a commenc en force en mar-quant deux buts dans les cinq premires minutes de jeu. Il arussi conserver une avance de deux buts durant une grande

    partie du match. Cest en troisime priode que Lakeheadest venu bousiller le travail dOttawa en galisant la marque3-3. En tirs de barrage, Robin Billingham sest lev contre les

    Thunderwolves pendant que de lautre ct de la patinoire,Matthieu Tanguay-Theriault et Rock Rgimbald djouaient legardien adverse.

    Aprs cette victoire de 4-3 dOttawa vendredi, Lakeheadsemblait dtermin samedi ne pas se laisser faire. Le Dou-ble G a pass beaucoup de temps au banc de punition et les

    Thunderwolves en ont prot pour marquer deux buts enavantage numrique. En dbut de troisime priode, lquipelocale menait 3 0, mais grce une remonte spectaculaire et un but de Stephen Blunden en prolongation, les Gee-Geesont eu le dessus sur Lakehead, 4-3.

    GEE-GEESEN BREF La Papineau Robichaud

    Adjointe la rdaction

    La Papineau RobichaudAdjointe la rdaction

    Aprs une victoire de3 1 contre les Rams de

    Ryerson, les Gee-Geessont passs un cheveude lemporter contre le

    Varsity Blues de Toron-to dimanche aprs-midi.

    Avec cette dfaite encinq sets, Ottawa glisseau deuxime rang duclassement de lOntario,alors que Toronto prendla tte.

    Les quelques spectateurs prsentsont eu droit un match de titans augymnase de Montpetit. Toronto a rap-idement pris les devants dans le pre-mier set, men par Charlotte Sider quia attaqu 11 fois au filet. Cependant,Ottawa rduisait constamment lcartgrce des attaques constantes desjumelles Kelsie et Myriam English. Lalibro Stephanie Theiler a aussi russi tenir son quipe dans le match, r-alisant pas moins de neuf manchettesdfensives, seulement dans le premierset. Le Varsity Blues lont finalement

    emport 25-18.Le deuxime set est all aux Gee-

    Gees grce un effort dquipe. SophieChenail, Kaly Soro, Kira Tom et lessurs English ont toutes contribu aupointage et ont donn un solide coup

    de pouce la dfensive. Ottawa a gal-is le match 1-1, en emportant le set25-12.

    Puis, il y a eu un relchement duct du Gris et Grenat au troisime set.Les joueuses ottaviennes semblaientun peu confuses et ont ainsi laiss lesjoueuses adverses prendre une avanceconsidrable de septpoints avant de fina-lement commencer marquer. Le setsest termin 25-11pour Toronto.

    Les Gee-Geesont tout de mmerussi galiser denouveau le matchen remportant le

    quatrime set, mal-gr un dpart pluttlaborieux. Chenail, Durivage et les Eng-lish ont servi de solides blocs leursadversaires, qui ont perdu le set 25-16.

    Le cinquime et dernier set semblaitvouloi r se dess iner en victo ire pourlquipe locale, mais le Varsity Blues atenu son bout jusqu la fin. Les Gee-Gees ont mis en uvre une belle at-taque, mais le ballon a atterri juste der-rire la ligne de terrain, donnant ainsila victoire Toronto, qui a remport leset 15-13.

    Nos jeux de passe noucouls. On sest aventurs faitains jeux de passe et cest ce qua fait perdre aujourdhui. Ce nla faute dune personne en partmais celle dun groupe de pers

    Personne aujourdhui na joude ses meilleurs matchs , a lentraneur-chef, Lionel Woods.

    On ne peut jamais blmesonne, on peut juste se blmermmes. Selon moi, on avait jusforcer un peu plus dans les setsdents. Mais on a quand mme t

    fort , a soAlix Duriva ge

    Sa coquSophie Csemblait du avis. Ctait match, mais illoir quon tpour ne plusde relchdans les deu

    ou troisimesLe Gris et

    affrontait Ryerson, class quasamedi et Toronto, class deudimanche. Il devra en plus rencMcMaster, lquipe au deuximdu classement dans louest ontafin de semaine prochaine.

    Pour Woods, il sagissait de prparatoires aux sries limin Je crois que nous nous constune identit dans ces matchs, afinprtes pour les sries liminatoir

    VOLLEYBALL FMININ

    Ottawa cde le

    premier rang

    PERSONNEAUJOURDHUINAJOULUNDESESMEILLEURSMATCHS- LIONELWOODS

    Kira Tom, Sohpie Chenail et Kelsie English - Photo Yulia Mikhailovna

  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 03 fvrier 2014

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    3 fvrier SPORTS [email protected]

    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    L'quipe de hockey fmi-nine des Gee-Gees a encais-s une dfaite domicile de8 3 samedi face aux Cara-bins de Montral. LentraneurdOttawa, Yanick Evola, cibleses gardiennes comme princi-pales responsables de ce revers.

    La majorit de lquipe a bien jou pen-dant 60 minutes , souligne lentraneur desGee-Gees. Il faut tre plus opportunistes et ondoit avoir des gardiennes qui font des arrts ,dplore Evola. On a travaill fort pendant 60minutes et cest dcevant de perdre , explique laGee-Gee, Camille Pauck-Therrien.

    Durant les dix premires minutes du match,aucune des deux quipes ne semblait sillustrerplus que lautre. Cest la 11 eminute de jeu quel'attaquante Marion Allemoz des Carabins sestimpose en se retrouvant seule face la gardi-enne dOttawa, Stphanie Mercier. Allemoz

    a inscrit le premier but du match en djouant

    Mercier d'un tir du revers. Quelques minutesplus tard, les Gee-Gees ont marqu leur tour,lorsque Janie Paquette a dvi le disque entre lesjambires dlodie Rousseau Sirois de Montral.Le match tait galit aprs 20 minutes de jeu.

    En deuxime priode, Montral a marqu

    deux reprises. Amandine Cuasnet a prof-

    it d'un rebond pour surprendre la cerbred'Ottawa. Allemoz a ensuite marqu sondeuxime but du match laide dun lancerfrapp. Malgr plusieurs tentatives, le Gris etGrenat n'a pas t en mesure d e faire moucheen deuxime priode.

    Pour amorcer le dernier droit du Ottawa a dcid de faire confiance Fowler pour protger la cage des sMais quelques secondes aprs le dbupriode, Fowler a t victime dun bupart dAudrey Gariepy de lquipe aNanmoins, cela na pas dcourag lottavienne, qui a rapidement rpliqavantage numrique, Cynthia Whiss

    venue remont er le moral de sa troucomptant un but, aprs quoi la Gee-Gdy Laurin a envoy la rondelle l'indu filet adverse laide dun tir du Le momentum semblait avoir pencct des Gee-Gees, qui ntaient qbut dgaler la marque. Par contre, lebins ne se sont pas laisss intimider prouesses ottaviennes. Lattaquante AGariepy a fait mouche pour une defois. Lentraneur du Double G a priscision de ramener Stphanie Merciesurveiller les buts. Malheureusemenles Gee-Gees, cette dcision na pas nfique puisque Mercier a laiss passe

    buts en fin de match. Nos gardiendoivent dtre meilleures que a. Jequon a accord trop de mauvais butfirme lentraneur dOttawa.

    Le Double G reprendra laction sadomicile face l'Universit Concordia.

    iiiiiiiiiiii TIRS DE BARRage iiiiiiiiiiii

    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    La Rotonde a rencon-tr Stphanie Mercierqui uvre la positionde gardienne de but pourlquipe de hockey desGee-Gees. La joueuse detroisime anne est venuenous expliquer sa visionde son rle au sein de sonquipe.

    La Rotonde : Selon toi, quest-ilimportant de faire pour bien perform-er la position de gardienne de but?

    Stphanie Mercier : Il faut beau-coup de prparation. Il est essentielde donner son maximum lors des en-tranements, de bien manger, de resterconcentre et de prendre soin de soi. Ilfaut vraiment tre bien prpare et con-centre.

    LR : Quest-ce qui te stresse leplus durant les matchs?

    SM : Je suis incapable de tolrerquil y ait du monde dans ma zone

    bleue. Cest aussi trs frustrant lorsquily a des joueuses adverses quon ne rus-sit pas couvrir prs de mon but. Sinon,je reste calme habituellement.

    LR: Communiques-tu beaucoupavec les joueuses de ton quipe surla patinoire?

    SM : Presque toujours, la commu-nication est trs importante et sil nyen a pas, personne ne sait quoi faire. Ilmarrive de crier aprs mes joueuses etce nest pas toujours poli, mais cest unebonne faon de leur faire savoir quoifaire.

    LR : Est-ce difcile de resterconcentre quand laction est dansla zone adverse?

    SM : Cest facile de tomber dans lalune, mais il ne faut pas que a marrive.

    Je regarde le jeu, jessaie danticiper etde mimaginer des scnarios possiblespour rester concentre. Lorsquon jouecontre McGill et Montral, il y a tou-jours beaucoup daction dans ma zonepour faire en sorte que je reste alerte.(rires)

    LR : Quelle est ta ractionlorsque tu te fais compter un but?

    SM : Cest sr que tu ne dois pas tedire que cest la n du monde. Il faut

    vraiment que tu ten remettes rapide-ment et que tu passes autre chose.

    Je bois une gorge deau, je me replacedans mon but et je me dis que la pro-chaine fois je vais faire larrt.

    LR: Trouves-tu ton rle difcilecomparativement celui des autres

    positions?SM : Je suis la dernire ligne de

    dfense et la dernire joueuse qui peutfaire la diffrence. Cest parfois difciledaccepter la dfaite lorsque tu te faismarquer beaucoup de buts. Il marrivede me remettre en question et de direque si javais fait larrt peut-tre quele match aurait pris une tournure dif-frente. Dun autre ct, tu perds enquipe et tu gagnes en quipe, donc ilne faut pas que je men fasse trop, carje ne suis pas la seule responsable. Entant gardienne de but, cest un grosstress et une grosse prparation men-

    tale. Dun ct je naime pas a, mais enmme temps, cest ce qui fait que jaimece sport.

    LR: quoi peut-on sattendre devotre quipe dici la n de la saison?

    SM : On peut sattendre du car-actre. Lquipe est trs unie et on veuttoutes bien performer. Je pense que sion continue comme a, on pourra crerdes surprises. Je mattends une nde saison positive pour notre quipe.

    Jinvite les gens venir nous voir et nous encourager.

    Stphanie Mercier : tu perds et tu gagnes en quipe

    HOCKEY FMININ

    Nos gardiennes se doivent dtre meilleures - Yanick Evola

    Janie Paquette - Photo Ayoub Ben Sassi

    Stphanie Mercier - Photo Ayoub

  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 03 fvrier 2014

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    3 fvrier 2014 [email protected] SPO3 fvrier 2014

    CHRONIQUE

    Courir naura

    jamais t aussi

    motivant!Vickie Farrugia

    Bnvole

    La plupart nen ont jamais entendu

    parler. Alors, jvais le faire et je vous

    dis ; ds cet t, vous aurez envie dy

    participer. On les appelle : Spartan Race,

    Death Race, Prison Break, etc. De base, ces

    courses se passent aux tats-Unis, mais

    elles commencent faire fureur au Canada

    depuis quelques annes. On nen retrouve

    pas beaucoup, quelques-unes au Qubec

    et en Ontario et les autres en Colombie-

    Britannique et en Alberta. Le principe de

    ces courses est le suivant : vous parcourez

    une certaine distance faonne dobstacles.

    Les obstacles peuvent tre des murs sur-monter, des barbels sous lesquels on doit

    ramper, des cordes avec lesquelles on doit

    atteindre une cloche plus haut, des poids

    trainer et jen passe. Ce sont des courses

    exceptionnelles, car elles sont un mlange

    dentrainement physique et cardiovascu-

    laire. Il existe trois types de distance. Il y a

    les courses de 5, de 13 et de 21 kilomtres

    (pour la Spartan Race), tand is que pour les

    autres courses, les distances sont souvent

    denviron sept kilomtres.

    Jad ore ce genre d e c ours es, car elle s se

    passent dans les bois est cest encore plus

    motivant quune comptition en ville. Les

    bois, lair frais et la terre nous motivent da-

    vant age. Je laf firme ; p ar apr s, vous ser ez

    encore plus motivs quau dbut. Ds quon

    finit une course comme celle-l, on ne peut

    faire autrement que vouloir en refaire en-

    core et encore. Cest pour a que lanne

    passe, jai fait la Spartan Race deux fois :

    5 et 21 km. Jai ador mon exprience et

    jai dcid de participer aux trois diffrentes

    distances cette anne. Jai mme invit les

    gens avec qui je travaille simpliquer et la

    plupart ont dit oui sans hsiter.

    Lentrainement ncessaire est selonmoi le cardio, mais aussi les biceps, car

    la plupart des courses exigent quon fasse

    des burpeessi on ne russit pas un obstacle.

    Ains i, a peut para tre trs peu 30 burpees,

    mais si lon choue dix obstacles, on en a

    300 son actif. Bref, lentranement nces-

    saire : course, musculation, course! Sortez

    de votre zone de confort et essayez-en une.

    Vous verr ez, vous ne v oudrez p lus arr ter!

    TOILES DE LA SEMAINEStephen Blunden : Hockey M

    Lattaquant de quatrime anne a

    contribu aux deux victoires de son quipe

    face aux Thunderwolves de Lakehead la finde semaine dernire. Samedi, le joueur de

    62 a marqu une fois en temps rglementaire

    et une deuxime fois en prolongation,

    permettant son quipe de lemporter.

    Vendredi, il a rcolt une mention daide sur

    le but dun de ses coquipiers.

    Mike LAfricain : Basketball M

    Le joueur de troisime anne a inscrit

    33 points samedi face aux Varsity Bleues

    de Toronto dans une victoire de 107 94.Il a marqu huit paniers de trois points

    sur 11 essais. Avec cette performance, il

    vient augmenter sa moyenne de points par

    match, car il a lhabitude den marquer

    environ 13 par rencontre. Il sagissait de sa

    performance en carrire.

    Angela Tilk : Basketball

    La joueuse de cinquime ann

    scrit 15 points et rcolt 17 rebond

    aux Rams de Ryerson vendredi. aid son quipe remporter ce ma

    57. Elle a galement bien perfor

    medi en marquant 10 points et r

    11 rebonds, malgr la dfaite des

    57-53 aux mains des Varsity Blues

    ronto.

    MJ V D PP PC PUQTR 24 20 4 108 52 4

    MCGILL 26 19 5 111 64 4

    CARLETON 24 18 5 100 59 3

    QUEENS 25 16 4 76 50 3

    OTTAWA 25 15 9 88 74 3

    CONCORDIA 24 8 13 73 94 1

    UOIT 25 7 14 58 97 1

    NIPISSING 24 5 16 68 105 1

    LAURENTIENNE 24 5 19 62 112 1

    CMR 24 2 19 51 131

    MJ V D PP PC PMCGILL 17 17 0 73 23

    MONTREAL 16 13 3 76 34

    OTTAWA 17 6 11 42 64

    CONCORDIA 17 5 12 32 57

    CARLETON 17 1 12 30 75

    MJ V D PP PC PTORONTO 17 14 3 43 20

    OTTAWA 18 14 4 48 19 YORK 17 13 4 45 16

    RYERSON 16 11 5 39 26

    QUEENS 17 9 8 36 30

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  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 03 fvrier 2014

    17/20

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    3 fvrier

    Raph Koukamboulou-Yoyo

    Il tait un village du nom de Steindorf, olon appelait tous les hommes par Herr ; un petit

    village o tout se savait et o les rumeurs allaientet venaient comme les vents marins. On raconte, ce propos, quun marin aigri et dans la force delge, un vieux loup des mers du nom dHerr Gr -uber, dont on savait peu de choses, trouva un soirdt un nouveau-n sa porte. Le petit hommeavait t abandonn, puis dcouvert par le marindans un panier dosier. La vie dHerr Gruber sentrouverait alors jamais change, car cest ainsiquavait commenc la fabuleuse histoire de LittleFeet.

    Le vieux Gruber traversa par barque le eu-ve qui sparait sa cabane du reste du village ; lebb larrire avait dormi profondment duranttout le trajet. Lorsque Gruber arriva au village,

    le bb aux bras, il sarrta devant la porte dunemaison situe rue Kaffee Street. Il avait dcid desadresser la seule personne qui pourrait laider- On ne trouve pas un bb abandonn sa portetous les jours. Il dut frapper plusieurs fois avantque lon vienne lui ouvrir. Mademoiselle Marga-reten, encore endormie, les yeux mi-clos, fut sur-prise de le voir une heure si tardive.

    -Herr Gruber!...Que faites-vous ici?Mademoiselle Margareten tait une com-

    merante trs populaire Steindorf. Trs gentillecomme son habitude, elle apporta un chocolatchaud au vieux Gruber confortablement installsur le canap du salon, pendant quelle berait lebb. Elle fut trs touche par lhistoire dHerrGruber, qui lui raconta comment il avait trouvlenfant devant chez lui, au retour dune prom-enade dans les bois.

    -Le pauvre petit, abandonn comme a, luidit-elle sur un ton affectComment peut-onfaire une chose pareille?

    Albin Von Gruber de son nom entier demarin, posa alors Mademoiselle Margareten laseule question qui lui importait vraiment.

    -Jen fais quoi du petit moi?Mademoiselle Margareten serrant le petit

    homme dans ses bras lui caressa la joue, dundoigt. Elle regardait attentivement les mag-niques yeux verts de lenfant, et rpondit dunton grave.

    -Tu dois descendre la ville, pour lamener lorphelinat. Ils en prendront soin l-bas.

    Mademoiselle Margareten eut un pincementau cur lorsquelle laissa partir Herr Gruber etle bb ; elle se demandait quel malheur pouvait-il pousser une mre abandonner son enfant,aprs avoir accompli une chose aussi merveille-use que de donner la vie. Elle sortit de chez elle,descendit la rue et resta un long moment debout regarder Herr Gruber disparatre avec lenfantdans lobscurit. Inquite, elle xait un peu plus

    loin la colline masque par la brume. Une lumiresemblait descendre de la colline. La lumire qui serapprochait devint plus distincte. Ctait le pharedune moto. Elle tait si vieille que les jeunes deSteindorf ne conduisaient plus de telles motos.Ctait une Harley Davidson. Lengin dot degros rtroviseurs pareils des yeux de mouches,lait sous les toiles. Il avanait sur Kaffee streetavec la grce dun funambule. La moto franchitles derniers mtres de la rue et sarrta dans unnuage de fume, juste en face de mademoiselleMargareten. A larrire un tranger enveloppdans une cape tait cramponn deux hommestrangement petits qui conduisaient la Harley, des

    Nains de Burbec. Ltranger descendit de aid des deux hommes-pouces ; lorsquilsa capuche, une belle chevelure retomba de ses paules. Ltranger tait une femm

    -Ludmila! sindigna Margareten qui nenaissait que trop bien, que fais-tu ici avhommes-pouces! On risquerait de les voelle se tourna vers les deux Nains.

    -Artus! Prospin! Vous devriez avoidtre aussi imprudents.

    Ludmila toussa bruyamment.-Est-ce une faon de recevoir sa sur

    seffondra au milieu de Kaffee street.Margareten, Artus et Prospin se prci

    pour lui venir en aide. Lorsque Margaretela main sous la tte de sa sur allonge supave, elle vit quelle tait souffrante.

    -Que test-il arriv petite sur?Ludmila prit une grande inspiration

    nona avec douleur.-Les mortieursArtus ressentit une profonde te

    lcoute de ce nom. Prospin regarda Mardun air grave. Cela voulait dire que le mprochait des montagnes. Les yeux de Marse remplirent de larmes et de tendresse sur.

    -Ludmila, que se passe-t-il hors du vilLudmila qui suait grosses gouttes

    chane quelle avait son coup. Au bouchane se trouvait un pendentif taill ddiamant, lintrieur duquel brillait une lumire.

    Margareten sapprocha du pendentif eda lintrieur. Lclat de sa lumire clai

    visage dans la nuit. Quelque chose dinse produisit alors ; Le diamant inonda lalumire, une lumire dune telle intensitaveugla un instant Margareten et les deumes-pouces. Tout Kaffee street fut aussitr comme en plein jour. Linstant daprmire avait disparu, laissant place un mipoint lumineux lintrieur du diamant.

    Margareten recouvrit peu peu la vueet Prospin se frottaient les yeux.

    -La lumire du monde! murmura Martrouble en scrutant le diamant sur les msa sur. Ce fut la dernire fois que Marparla sa sur ; Ludmila ferma les yeux, nait de mourir un soir dt.

    Arriv la gare de Steindorf, Herr Grun pas en arrire lorsque le train de la pheure arriva. Le convoi sarrta sur le crissant sur les rails. Peu de temps aprdu transport, le contrleur vria une dfois que les portes des wagons souvrent lextrieur. Le petit homme stait rveill bras dHerr Gruber. Le bb clair par la radieuse du soleil, poussait des gazouillisouriait. Le marin fut intrigu et comme