Le Déchainé n°3 - Psychiatrie : la violence sur ordonnance

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  • 8/7/2019 Le Dchain n3 - Psychiatrie : la violence sur ordonnance

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    Nicolas Sarkozy a dclar en d-

    cembre dernier lors dune visite dans

    un hpital psychiatrique quil fallait

    trouver un juste milieu entre la rin-

    sertion du patient et la protection de

    la socit. Cest effectivement tout

    fait souhaitable. La psychiatrie peut-

    elle rpondre ce souhait ?

    En matire de rinsertion, ses r-

    sultats sont catastrophiques. On ne

    gurit pas la maladie mentale enpsychiatrie. Une tude datant de

    2007 value le taux de gurison en

    psychiatrie un peu moins de 1%.

    Cest tellement difcile croire que

    ltude a t refaite deux fois avec le

    mme rsultat obtenu... Un psychia-

    tre, chef de service dans un grand

    hpital psychiatrique salue toujours

    les patients qui quittent lhpital par

    A bientt , signiant par l quils

    ont 80% de chances de revenir dans

    lhpital pour tre traits nouveau.

    On ne soigne pas en psychiatrie, on

    traite, et parfois on maltraite.

    Quant la protection de la socit,

    cest videmment un chec, il suft

    pour sen convaincre de regarder le

    nombre de criminels sortant de lh-

    pital psychiatrique, souvent consid-

    rs par les psychiatres comme inof-

    fensifs.

    Il est clair que le bon quilibre entre

    la rinsertion du patient et la protec-

    tion de la socit ne peut pas tre at-

    teint par la psychiatrie actuelle.

    Arrtons de nancer un secteur cor-

    rompu, inefcace et hors contrle, etcommenons crer un secteur de la

    sant mentale humain et utile pour le

    patient comme pour la socit.

    A ce propos, il existe un modle

    suivre : cest le modle italien. Les

    Italiens ont ferm leurs hpitaux

    psychiatriques il y a maintenant une di-

    zaine dannes. La plupart des patients

    ont repris une vie normale. Il y a bien

    une loi permettant dimposer un trai-

    tement hors lhpital (ambulatoire),

    mais cette loi ne concerne quune poi-

    gne de personnes dans le pays. Les

    patients les plus dangereux ont t

    orients vers des centres ferms, entre

    hpitaux et prisons. Rsultat, lItalie

    est un pays o le taux de crimes vio-

    lents a diminu ces dernires annes et

    o le nombre de personnes vivant dans

    la rue est bien moindre quen France.

    Lexprience est un succs.

    Les Italiens ont opt pour moins de

    psychiatrie quand la France semble

    sorienter vers toujours plus de psy-

    chiatrie. Les faits donnent raison

    nos voisins transalpins qui nous

    donnent en la matire une leon de

    bon sens. Puisse ce bon sens et la

    recherche de solutions pragmatiquesprendre le dessus en France aussi sur

    lidologie et les intrts corporatis-

    tes dune profession psychiatrique

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    Pour plus dinformations,

    CCDH, Tl. : 01 40 01 09 70

    Toute lquipe de CCDH se mobilise cette anne

    2009 pour faire aboutir des rformes dans lesdomaines de :

    La protection des enfants face une surmdicalisationpsychiatrique ;

    La protection des liberts individuelles dans les ta-blissements psychiatriques ;

    La Commission des Citoyens pour les Droits delHomme (CCDH) a t fonde en 1969 par lglise deScientologie et le professeur mrite de psychiatrieThomas Szasz an de procder des investigations,rvler les violations des droits de lHomme en psy-chiatrie et rformer le domaine de la sant mentale.La Commission compte plus de 130 bureaux dans 31pays. En France, le bureau national est Paris et las-

    sociation est galement prsente Lyon, Angers, Tou-louse, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand et Marseille.CCDH collabore avec des mdecins et des avocatsan daider les personnes sestimant victimes dabuspsychiatriques faire valoir leurs droits. CCDH est lorigine de centaines de rformes dans le monde vi-sant garantir les droits des citoyens face aux abusde la psychiatrie.

    Adresse CCDH : BP 10076 - 75561 PARIS CEDEX 12T l 01 40 01 09 70

    culture LIRE

    9 mois chez les fous Jean-Marie Ploy - Editions les 3 Gnies

    Comment la psychiatrie et lindustriepharmaceutique ont mdicalis nos motions

    Christopher Lane - Flammarion

    Moi psychopathe schyzophrne, toxico... suicidaire Henry Vergne - Axone - Tranche de vie

    WEB

    A voir en ligne sur www.ccdh.fr :- Vidos indites de tmoignages de victimesde la psychiatrie.

    - Nouveau rapport de synthse sur les internementspsychiatriques avec les chiffres pour tous lesdpartements franais.

    Le billet du rdacteur

    Nouvelle vido disponiblesur demande.

    www.ccdh.asso.fr

    rforme

    La psychiatrie a dtruit lquilibre entre la rinsertiondu patient et la protection de la socit

    Les drivesdune psychiatriehors contrle

    Internements souscontrainte :72 000 cas chaque anne.

    Surmdicalisationpsychiatrique : la France n 1pour la consommation mondialede psychotropes ; interns ou externs , les patients ensont tous gavs.

    lectrochocs* : au moins70 000 sances chaqueanne, sans que le patient et lafamille aient t informs desvritables dangers.

    Dpistage de pseudo-troublesmentaux chez des enfants aux-

    quels sont donns des psycho-tropes dont les effets sont simi-

    laires ceux de la cocane et quisont nuisibles leur croissance.

    * lectrochoc : production dun choc lectrique au niveau du cerveau, pour engendrer une crise convulsive gnralise, accompagne dune perte de conscience. Cette mthode estaussi appele sismothrapie ou lectroconvulsivothrapie . Source : Fdration Nationale des Anesthsistes 1999.

    qui a chou. Cest seulement ainsi

    que nous pourrons concilier lintrt

    des patients et celui de la socit.

    Frdric Grossmann