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DOSSIER DE PRESSE Le devenir indien d’une ville moderne EXPOSITION DU 11 NOV. 2015 AU 29 FÉV. 2016 Cité de l’architecture & du patrimoine Palais de chaillot - 45, avenue du Président Wilson, 75116 Paris - M°Trocadéro / Iéna

Le devenir indien EXPOSITION DU 11 NOV. 2015 d’une ville

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DOSSIER DE PRESSE

Le devenir indien d’une ville moderne

EXPOSITION DU 11 NOV. 2015 AU 29 FÉV. 2016

Cité de l’architecture & du patrimoine Palais de chaillot - 45, avenue du Président Wilson,

75116 Paris - M° Trocadéro / Iéna

Cité de l’architecture & du patrimoine Palais de chaillot - 45, avenue du Président Wilson,

75116 Paris - M° Trocadéro / Iéna

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CONTACTS PRESSE Claudine Colin Communication Lola Veniel | 01 42 72 60 01 | 06 85 90 39 69 | [email protected]

Cité de l’architecture & du patrimoineFabien Tison Le Roux | 01 58 51 52 85 | 06 23 76 59 80 | [email protected]

Caroline Loizel | 01 58 51 52 82 | 06 86 75 11 29 | [email protected]

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DOSSIER DE PRESSE

CITÉ DE L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINE -PALAIS DE CHAILLOT 45, AVENUE DU PRÉSIDENT WILSON, PARIS 16e - MO TROCADÉRO

Introduction à l'exposition

1. vie domestique

2. nature

3. être mobile

4. secteur, un mésocome

5. informel

6. polis

7. héritage

Capitole

Commissariat et scénographie

Visuels presse

Mécènes

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Le devenir indien d’une ville moderne

EXPOSITION DU 11 NOV. 2015 AU 29 FÉV. 2016

Affiche de l’exposition : © Graphisme : Keva Epale, 2015, d’après les travaux de Christian Barani/Enrico Chapel/Thierry Mandoul /Rémi Papillault/Chandigarh College of Architecture

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« Tout ce que je croyais savoir sur la ville a été remis en question [...] parce que, le soir, les gens prennent leur lit sur l’épaule et vont dormir dehors »Le Corbusier au sujet de Chandigarh

Décidée par le Premier ministre Nehru à la suite de l’indépen-dance de l’Inde en 1947, la construction de la ville s’inscrit dans un vaste plan de modernisation du pays prenant appui sur l’in-dustrie, l’agriculture et l’aménagement du territoire. Un réseau de plus de cent villes nouvelles est conçu dans un but de rééqui-librage et de renforcement des grands États indiens. Chandigarh devient la capitale administrative du Pendjab.

Le Corbusier travaille ainsi sur la nouvelle capitale du Pendjab de 1951 à sa mort en 1965, avec l’aide de ses associés Pierre Jeanneret, Maxwell Fry, Jane B. Drew et d’architectes indiens. Chandigarh est organisé en zones indépendantes, selon quatre fonctions : l’habitat, le travail, les loisirs et la circulation.

La réalisation de la ville lui permet de reformuler les préceptes de sa doctrine urbanistique en tenant compte de certaines leçons de l’urbanisme anglo-saxon, de ses propres expériences de la vie indienne. Il renonce à la verticalité de la Ville radieuse et de ses unités d’habitation et favorise une ville horizontale faite de maisons et laissant une large place à la végétation.

Chandigarh est aussi le fruit d’un intense travail de ses trois partenaires et de jeunes architectes indiens. Sans eux, Chandigarh n’aurait jamais vu le jour. L’exposition souhaite

À l'occasion du cinquantenaire de la mort de Le Corbusier, la Cité de l’architecture & du patrimoine présente une exposition consacrée à Chandigarh, seul projet urbain de grande ampleur de l'architecte.

L’exposition entend présenter la capitale du Pendjab telle qu’elle est aujourd’hui, vécue et appropriée par les Indiens. Elle souhaite montrer la quotidienneté, la façon dont ses habitants vivent la modernité corbuséenne, et rendre compte de la façon dont les Indiens l’ont assimilée, détournée ou non.

redonner à Pierre Jeanneret la place et le rôle de concepteur qui fut la sienne dans la construction de cette ville.

La ville est inaugurée le 7 octobre 1953.

Prévue en 1951 pour 150 000, puis 500 000 habitants, sa popu-lation s’élève aujourd’hui à près d’un million et demi de citadins. Les riches commerçants et industriels de Delhi ont été et sont nombreux à venir s’installer à Chandigarh. Le développement des communications a placé la ville à trois quarts d’heure de vol de la capitale New Delhi. Par ailleurs, la ville bénéficie d’un climat subtropical plus agréable que celui de Delhi et possède, depuis sa création, de nombreux équipements scolaires publics, des dispensaires, des musées, des équipements sportifs. Elle offre à ses habitants de nombreux services culturels et des commerces. Son hôpital et son université en font une ville de premier rang en Inde dans le domaine de la santé et de l’enseignement supérieur scientifique. Enfin, Chandigarh a su attirer des entreprises de la nouvelle économie numérique.

Pour ces raisons mais aussi parce que les Indiens la considèrent comme l’une des plus belles et plus agréables villes à vivre du pays, Chandigarh est célébré comme « la Suisse de l’Inde », une ville modèle symbole et figure optimiste de la démocratie indienne.

31. Le Palais de l’Assemblée en construction, Vidhan Sabha, années 1960 © Chandigarh College of Architecture © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

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plande l'exposition

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de l'expositionplan

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PRINCIPEComment présenter la ville de Chandigarh à un public européen ? Comment capturer dans l’espace clos d’une galerie d’exposition la nature multi-sensorielle, spatiale, sociale et politique d’une ville contemporaine ? Qui plus est indienne ! Comment retranscrire l’appropriation de cette ville et son développement par ses habitants tout en retraçant son histoire ?

L’espace d’exposition et la scénographie visent à immerger le visiteur dans une double réalité, à la fois historique et actuelle. En associant les matériaux traditionnels de l’architecte et de l’urbaniste – des documents tirés des archives, des croquis de Le Corbusier et des maquettes – à des films documentaires tournés en 2014 et 2015, l’exposition cherche à faire comprendre la dimension temporelle de Chandigarh, la richesse de son espace urbain et la diversité et l’intensité de sa vie urbaine.

Sept plus un grands écrans et des moniteurs de différentes tailles constituent un dispositif sonore et visuel visant à donner un aperçu du paysage urbain et de la matière vécue quotidiennement par les habitants de Chandigarh. L’objectif est de faire du visiteur non pas un simple spectateur du contenu de l’exposition, mais un flâneur, le temps devenant la substance même de l’exposition. Se promener au hasard et sans hâte. Avancer lentement, observer Chandigarh et ses rythmes.

Trois espaces organisent le dispositif scénographique. Des films sont projetés entre les arches, sur le grand côté de la salle. Au pied de chaque écran repose une plateforme et du mobilier conçus par Jeanneret sur lesquels le visiteur peut s’assoir. Des documents originaux dessinés par Le Corbusier et les collaborateurs de son agence sont exposés sur le mur d’en face et sur les murs latéraux.

Entre les deux, une allée « d’interprétation » avec des maquettes réalisées pour l’exposition, livre une lecture raisonnée et critique de ville de Chandigarh.

Le caractère pluriel des contenus de l’exposition ouvre à différents niveaux de lecture. Il fait découvrir un univers urbain nouveau dont il révèle aussi bien la complexité et l’étrangeté que la beauté. Par là même, l’exposition voudrait développer la capacité du visiteur à être en empathie avec l’Inde et Chandigarh, sans pour autant exclure un point de vue critique.

SÉQUENCESSept séquences plus une promenade filmée sur le Capitole présentent aux visiteurs différents aspects particuliers de la ville.

Cette grille de lecture et d’interprétation compose avec les films, les objets, les maquettes et les documents d’archives un dispositif d’examen et de réflexion.

L’exposition interroge en particulier la postérité d’une planifica-tion qui reposait à l’origine sur la tentative d’élaboration d’un « universel » urbain et architectural moderne. Il questionne, 60 ans après sa création, la capacité de ce paradigme urbain de la modernité à capter, à assimiler et à développer une singularité indienne, une ‘indianité’. Le dispositif explore enfin la faculté du projet à répondre aux défis d'une nouvelle écologie urbaine.

l’exposition

Commerce informel, green belt © Enrico Chapel 2. Joueuse de sitar dans une maison conçue par Jane Drew © Christian Barani

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1. Fête de Diwali © Christian Barani

L’architecture domestique constitue l’une des composantes essentielles du projet de Chandigarh. Pour les concepteurs la qualité des espaces de l’habitation conditionne le plan de la ville et sa fortune, tout comme leur répartition hiérarchisée est fondamentale à l’organisation sociale de la ville. Le projet de Chandigarh repose sur une grande attention à la définition d’une habitation moderne adaptée aux modes de vie et au climat du Pendjab.

À partir des esquisses de Le Corbusier, Jeanneret, Fry et Drew conçurent quatorze types d’habitations pour autant de caté-gories sociales. L’exposition rend compte de cette production rationnelle et de sa diversité qui articulent le social et le spatial. Les croquis de maisons de Le Corbusier, la grille climatique, les carnets de plans de maisons de Jeanneret, de Fry et de Drew et les

vie domestique

travaux du couple anglais sur les maisons tropicales restituent les recherches des architectes. Quelques pièces de mobiliers conçues par Jeanneret témoignent de toute l’attention portée à l’espace domestique.

Les films contemporains racontent quant à eux l’appropriation de ces habitations et racontent la vie quotidienne. L’exposition relate aussi les formes d’habitat plus récentes : des grandes villas postmodernes construites surtout au nord de Chandigarh aux gated communities, en passant par les logements d’urgence de la périphérie.

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10. Vendeur de baie rouge le long de la Jang Marg © Christian Barani

séquence 2nature

Ville ou cité-jardin ?

La place de l’élément végétal dans la capitale du Pendjab est singulière et exceptionnelle. La recherche d’une harmonie entre la nature et le cadre bâti remonte aux origines du projet. Elle a été poursuivie, développée et adaptée durant toutes ces années par les responsables de l’aménagement.

Soixante ans après sa conception, le plan d’arborisation prend aujourd’hui toute sa puissance et donne corps au rêve de l’architecte : la disparition de la ville dans la nature. Il consacre l’omniprésence à toutes les échelles des éléments naturels dans l’agglomération.

Un ordre nouveau s’instaure où la nature se mêle indissociable-ment à l’environnement construit.

La séquence expose les plans d’arborisation, les dessins et croquis de Le Corbusier des jardins mogols et insiste sur la richesse de la faune et de la flore. Elle présente le travail du comité consul-tatif de l’aménagement paysager (Landscape Advisory Committee) présidé dès 1953 par l’agronome et botaniste indien Mohinder Singh Randhawa. Les vidéos racontent, elles, les façons dont les Indiens occupent selon les heures et les saisons ces lieux de récréation que sont les parcs, les jardins...

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3. Fly Over secteur 17 © Christian Barani

etre mobile

Chandigarh est célèbre pour son plan de circulation qui repose sur une hiérarchisation et une séparation théorique des flux selon le schéma des « 7V » ; 7 voies de circulation allant de la voie rapide autoroutière au chemin piéton.

Ce schéma dissocie, selon leurs positions dans la grille, les voies pour automobiles plus ou moins rapides et larges, de celles réservées aux piétons. Il permet de fluidifier le trafic et de préserver les zones d'habitation de ses nuisances. Pendant longtemps, la circulation s’est organisée sans feu et on note peu d’embouteillages malgré un parc automobile important. Toutefois, ce dispositif circulatoire, qui caractérise la modernité de la ville, a ses disfonctionnements : il est par exemple difficile d’aller d’un secteur à l’autre ou de traverser les voies rapides à pied.

séquence 3

L’exposition montre comment la population s’est adaptée à ce schéma de circulation original et ses inconvénients. Elle interroge aussi certains principes comme les « trames vertes » qui devaient assurer les continuités piétonnes entre secteurs. Cette séquence ouvre une réflexion sur l’aptitude du système circulatoire à intégrer par exemple, l’arrivée du transport en commun, dont la création de deux lignes de métro d’ici 2020.

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11. Place centrale, secteur 17 © Christian Barani

secteurun mesocosme

Le plan de Chandigarh est caractérisé par des voies rectilignes et larges qui se croisent à angle droit.

Ce réseau viaire définit une grille qui découpe des secteurs rési-dentiels rectangulaires de 800 × 1200 mètres de côté. Puisant leurs origines dans les recherches corbuséennes du plan de Bogota mais aussi dans la contribution d’Albert Mayer pour le premier plan de Chandigarh, ces secteurs sont l’élément nova-teur de cette ville moderne.

Desservis par des voies rapides en périphérie, ils composent un havre de paix intérieur avec leurs commerces et leurs équi-pements de proximité. Leur surface à la taille d’un quartier parisien, forme un mésocosme* modelé à l’échelle des activités

humaines quotidiennes. Tous singuliers, certains secteurs sont quasi monofonctionnels comme le secteur 17 central, dédié au commerce ou le 14 qui est le secteur de l’université.

Dans l’exposition, les films témoignent des vies collectives et domestiques dans différents secteurs. Ils se juxtaposent aux dessins originaux de Le Corbusier et de ses équipes.

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Page 15 : 26. Vue du secteur 17, années 1960 © Chandigarh College of ArchitecturePage 16 : 25. Vue sur les commerces d’une V4, Vidhan Sabha, année 1960 © Chandigarh College of Architecture

*Un mésocosme est un univers urbain de taille moyenne, entre le microcosme de la maison et la macrocosme de la ville. Cet univers à Chandigarh à un dessein particulier et une organisation spécifique dans lequel peut se développer un voisinage de qualité, c’est-à-dire qu’il favorise les rapports de proximité au logement dans la vie de tous les jours. Dans le monde anglo-saxon on parle d’unité de voisinage.

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13. Fête religieuse © Christian Barani

Dans cette séquence, le visiteur est invité à s’imprégner de l’intensité de la vie urbaine de Chandigarh. Il y découvre les nombreuses activités extérieures informelles, si caractéristiques de l’Inde, qui envahissent les lieux publics. Telle la présence permanente, en tous lieux, de petits commerces : des barbiers coiffent sous les arbres, des clercs de notaire et des avocats conseillent leurs clients sous des portiques... Ailleurs, des structures de toile transforment des jardins en lieu de fête. Il s’agit de rendre compte de ces pratiques « microbiennes » singulières.

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14. Fête de mariage © Christian Barani

7. Émailleur dans la rue © Christian Barani

6. Joueur de cricket devant la main ouverte © Christian Barani © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

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8. Atelier de sculpture de l’école des Beaux Arts de Chandigarh © Christian Barani

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Souhaité par Nehru comme un des symboles de liberté et de modernité de la nouvelle nation indienne, Chandigarh devait incarner la société civile indienne présente et future, capable de réaliser les espoirs de justice sociale.

Le statut particulier de Chandigarh, Union Territory, ville d’État dirigée par un préfet où sont logés principalement des fonctionnaires, a permis au projet d’origine de se déployer à large échelle dans une grande cohérence spatiale malgré le fait que Chandigarh soit la capitale de deux États.

Aujourd’hui, l’agglomération est la somme de trois entités : Chandigarh UT, Mohali, ville du Pendjab, et Panchkula ville de l’Haryana.

polis

L’agglomération de Chandigarh doit composer avec ces entités, leurs pouvoirs, leurs frontières administratives et physiques. Des cartographies tracent les limites et la partition des deux États, des plans et des maquettes montrent les édifices liés aux diverses institutions. Les vidéos présentent comment dans la vie quotidienne les espaces urbains et les édifices publics sont aujourd’hui vécus mais aussi comment ils sont parfois traversés par des frontières.

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16. Palais de l’Assemblée © Christian Barani © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

15. Centre étudiant, restaurant universitaire, Panjab University © Christian Barani

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17. Habitation contemporaine, secteur 9 © Christian Barani

Confrontée au problème d’une croissance démographique importante, l’agglomération de Chandigarh prévoit de doubler sa population d’ici 20 ans.

Si certains secteurs du centre historique ont conservé leur aspect initial, d’autres sont en train de changer, leur archi-tecture se confrontant à l’apparition de nouveaux modes de vie. La périphérie, elle, se développe de manière plus ou moins contrôlée. Chandigarh UT n’est plus qu’une partie d’une vaste agglomération dont les limites et la silhouette se sont dissoutes. À l’instar des systèmes de construction et des matériaux, le visage de Chandigarh a changé. Des quartiers dont l’accès est contrôlé s’érigent. Le tracé des secteurs est simplifié. De grandes opéra-tions immobilières autarciques voient le jour.

L’urbanité de ces nouveaux quartiers semble être à l’opposé des intentions d’une ville ouverte de Nehru et de son architecte.

Cette séquence pose la question de l’avenir de Chandigarh. Comment envisager sa croissance urbaine ? Par une densification de ses secteurs centraux qui nécessite une destruction partielle du bâti ou bien par un fort étalement urbain ? Chandigarh conservera-t-il sa spécificité ? Son avenir et la fortune du modèle corbuséen ne se jouent-ils pas dans la capacité de ce dernier à résister à l’avancée de la « ville générique » ?

L’exposition interroge aussi le processus de patrimonialisation de la capitale du Pendjab et l’inscription de son architecture au Patrimoine mondial. Chandigarh doit-il devenir une ville musée ou bien se dissoudre dans l’urbanisation contemporaine? Existe-t-il une troisième voie pour la ville indienne de Le Corbusier ?

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19. Palais de Justice, Le Capitole, Le Corbusier © Christian Barani © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

capitole

« Quelque intérêt que puisse présenter la ville, c’est à partir du Capitole que la partie s’engage », a écrit Le Corbusier. C’est dire l’intérêt qu’a porté l’architecte franco-suisse à l’édification de cet ensemble. Sa conception et sa réalisation semblent se dérouler indépendamment de celles du reste de Chandigarh. Le Corbusier, considère qu’il réalise la synthèse de son art. La Haute Cour –premier bâtiment réalisé - et le Palais de l'Assemblée y apparaissent comme deux des édifices les plus extraordinaires de son œuvre. Pourtant aujourd’hui, il est difficile d’avoir une idée claire de l’ensemble du projet du Capitole tant sont nombreux les éléments manquants.

Le Capitole est la huitième et dernière projection de l’exposi-tion. Comme le Capitole dans la ville, elle est à l’écart - ici du propos scénographique. Elle fait du Capitole l'apothéose de la ville, mais dénonce en même temps l'éloignement de ces lieux de pouvoir sur le reste de la ville. La caméra de Christian Barani dérive à l’intérieur de ces architectures monumentales. Elle révèle des situations architecturales sublimes tout comme des détails ordinaires. Les images extérieures exposent la réalité de l’inachèvement.

Page 22 & 23 (haut) : 23 & 27. Vue du palais de l'Assemblée, Vidhan Sabha, années 1960 © Chandigarh College of Architecture © F.L.C./Adagp, Paris, 2015Page 23 (bas) : 28. Logements, Pierre Jeanneret arch. © Chandigarh College of Architecture © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

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Désormais la ville est prise entre une volonté de renforcer sa place de capitale politique, économique et universitaire par une densification-extension et l’idée de patrimonialisation qui très lentement fait son chemin en tant que symbole historique de la modernité du pays voulu par Nehru lors de l’indépendance de l’Inde.

Mais la métropolisation de Chandigarh avance aujourd’hui à grand pas sans vision urbanistique claire. Les responsables des futurs aménagement sauront-ils tout de même tirer des leçons du projet initial de Chandigarh ?

Enrico Chapel. Thierry Mandoul. Rémi Papillault.

La ville fait aujourd’hui la démonstration des vertus d’une planification soutenue à son origine par une politique engagée et une administration forte, s’appuyant sur des outils urbanistiques qui pour la plupart furent théorisés dès l’origine.Pensé dans un équilibre de l’urbanisation dans la nature et fort d’une stratégie d’’arborisation et de création et d’entretien de parcs, Chandigarh « ville verte », est devenu une réalisation urbaine exemplaire.

L’espace végétal associé à un système de circulation hiérarchisée, certes non dénué de défaut, a donné jour à une infrastructure hori-zontale qui s’est révélée un vrai outil de gestion inventive et de géné-ration d’espaces, tout en faisant preuve d’une capacité à absorber la croissance urbaine et ses différentes formes et ce - jusqu’à il y a peu - dans le respect des objectifs d’origine.

En contrepoint de l’ordre monumental de cette grille, le secteur a su générer le plus souvent une unité de vie collective susceptible de développer des actions quotidiennes communes donnant à presque tous les habitants leur place dans une ville devenue aujourd’hui une immense métropole.

Enfin, cette infrastructure fait preuve quotidiennement de sa capacité d’accueil de pratiques et de structures nouvelles qui répondent librement et concrètement à des besoins non satisfaits par la ville planifiée. L’assimilation de ces événements met en lumière la malléabilité des éléments préexistants et l’inventivité créatrice des habitants de Chandigarh, véritables acteurs du devenir de la ville.

© F.L.C./Adagp, Paris, 2015

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25© F.L.C./Adagp, Paris, 2015

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ENRICO CHAPELArchitecte docteur en urbanisme et aménagement, habilité à diriger des recherches, il est professeur à l’école nationale supérieure d’architecture de Toulouse. Il a notamment travaillé sur les Congrès internationaux d’architecture moderne (CIAM) et l’urbanisme en France et en Italie et a publié différents ouvrages consacrés à l’urbanisme.

THIERRY MANDOULArchitecte et docteur en architecture, il enseigne à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais. Il a publié plusieurs ouvrages sur l’architecture et la ville moderne et contemporaine et participé au commissariat de plusieurs expositions. Il développe depuis trois ans un enseignement de projet sur Chandigarh dans le cadre du programme pédagogique international de l’ENSA Paris-Malaquais.

RÉMI PAPILLAULTProfesseur HDR à l’ENSA de Toulouse, docteur en histoire EHESS, il a notamment publié des ouvrages autour des projets de Léon Jaussely (Barcelone), de Candilis, Josic et Woods (Toulouse-le Mirail) et de Le Corbusier (Chandigarh). Comme architecte il réalise des projets à différentes échelles entre ville et architecture.

commissariat & scenographie

les artistes

CHRISTIAN BARANIChristian Barani construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des arts visuels. Son processus de réalisation met en place un dispositif performatif qui va générer des images sans à priori. Au terme d’une expérience de réalisation engageant un corps/caméra, un matériau est récolté qui prendra différentes formes en fonction du projet à venir et des lieux d’exposition : film en salle, film déployé dans l’espace d’exposition, installation, performance...

BERTRAND GAUGUETBertrand Gauguet est musicien et s'inscrit dans une approche élargie de la musique et du sonore. Saxophoniste, improvisateur et compositeur de musique électronique, il multiplie les collaborations dans les champs de la danse, du cinéma et de la radio, et répond à des commandes de design en réalisant des décors sonores ou des dispositifs de diffusion pour des contextes d’exposition. Il a été pensionnaire de la villa Kujoyama au Japon en 2011.

24. Séquence de vie urbaine © Chandigarh College of Architecture

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legendes & credits

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Visuels issus des vidéos de Christian Barani

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Visuels du Chandigarh College of Architecture

Vue du palais de l'Assemblée, Vidhan Sabha, années 1960 © Chandigarh College of Architecture © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

Séquence de vie urbaine © Chandigarh College of Architecture

Vue sur les commerces d’une V4, Vidhan Sabha, année 1960 © Chandigarh College of Architecture

Place centrale, secteur 17, Vidhan Sabha, années 1960 © Chandigarh College of Architecture

Vue du palais de l’Assemblée, Vidhan Sabha, années 1960 © Chandigarh College of Architecture © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

Logements, Pierre Jeanneret arch. © Chandigarh College of Architecture © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

Panjab university © Chandigarh College of Architecture

Logements en construction © Chandigarh College of Architecture

Le Palais de l’Assemblée en construction, Vidhan Sabha, années 1960 © Chandigarh College of Architecture © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

Fête de Diwali © Christian Barani

Joueuse de sitar dans une maison conçue par Jane Drew © Christian Barani

Fly Over, secteur 17 © Christian Barani

Gare routière, secteur 17, Pierre Jeanneret, Prabah Walkar et Aditya Prakash © Christian Barani

Place centrale, secteur 17 © Christian Barani

Joueur de cricket devant la main ouverte © Christian Barani © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

Émailleur dans la rue © Christian Barani

Atelier de sculpture de l’école des Beaux Arts de Chandigarh © Christian Barani

Vendeur de barbes à papa © Christian Barani

Vendeur de baies rouges © Christian Barani

Secteur 17 © Christian Barani

Secteur 17 © Christian Barani

Fête religieuse © Christian Barani

Fête de mariage © Christian Barani

Centre étudiant, restaurant universitaire, Panjab University. Bah. P. Mathur © Christian Barani

Palais de l’Assemblée © Christian Barani © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

Habitation contemporaine, secteur 9 © Christian Barani

Secteur 17. Chantier du 1er parking souterrain © Christian Barani

La Haute Cour, Le Capitole, Le Corbusier © Christian Barani © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

Palais de Justice, Le Capitole, Le Corbusier © Christian Barani © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

Palais de Justice, Le Capitole, Le Corbusier © Christian Barani © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

Palais de Justice, Le Capitole, Le Corbusier © Christian Barani © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

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CHANDIGARH 50 ANS APRES LE CORBUSIERLe devenir indien d’une ville moderne

Une exposition présentée à la Cité de l’architecture & du patrimoine du 11 novembre 2015 au 29 février 2016

CITÉ DE L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINEGuy Amsellem, présidentLuc Lièvre, directeur général délégué

L’EXPOSITION

Commissariat et scénographieEnrico Chapel, architecte, professeur à l’Énsa de ToulouseThierry Mandoul, architecte, enseignant à l’Énsa de Paris-MalaquaisRémi Papillault, architecte, professeur à l’Énsade Toulouseassistés de Martin Gillot, architecte

Œuvre audiovisuelle originaleAuteurs : Enrico Chapel, Thierry Mandoul, Rémi Papillault et Christian BaraniRéalisation : Christian Barani,Création sonore : Bertrand GauguetPrise de sons : Bertrand Gauguetet Julien GourbeixAssistante : Flora Moricet

Production et coordination généraleDirection de la production des expositions, Cité de l’architecture & du patrimoineMyriam Feuchot, directriceDelphine Dollfus et Maëlle Viard, chefs de projetAmélie Matray, régisseur des œuvresJonathan Deledicq, régisseur,assisté de Junior Mwanga, apprentiYan Gaillard, contrôleur de gestion

MultimédiaCité de l’architecture & du patrimoineRenaud Sagot, directeur des systèmes d’informationJérôme Richard, responsable du pôle diffusion des données numériques

GraphismeMartin Gillot, architecte

Aide à la visiteEnora Prioul et Pauline Robert, direction des publics,Cité

RelectureClaire Gausse

RéalisationEncadrement : Éric GalliacheMenuiserie : Corégie expoReprographie : Cristal Serigraphie Transports : LP Art, Erima, Excess EventsMontage : l’association des étudiants de l’école nationale supérieure d'architecture de Paris-MalaquaisÉclairage : Raymond Belle, éclairagiste

Maquettes des différentes typologiesConception : Martin Gillot, architecte et Luca Karim Di Meco, étudiant, Énsa de Paris-MalaquaisRéalisation : Énsa de Paris-Malaquais - Stéphane Papin et Benoît Véran, responsable de l’atelier

de fabrication, Bruno Weiss, image audiovisuelle, Eddy Yoyo et Stephan Pavlovic, informatique, François-Xavier Lorrain, documentation, Miguel Hernandez, Arnaud Selve, Chloé Lescene, Iris Sené, Violaine Stassart, Alexandre Barrère, Daein Cheong, Maxime Cazemajour, étudiants

Perspectives écrans tactilesPerspectives : Olga Tolmachevaa, Alexandre Barrère, étudiants, Énsa Paris-MalaquaisReproductions : Chandigarh College of Architecture, Fondation Le Corbusier (Paris), Archives Charlotte Perriand (Paris), Archives des CIAM (GTA), école polytechnique de Zurich, Services d'urbanisme de la ville de Chandigarh, Collections privées

Retranscriptions traductions interviews : Alexandre Barrère, Iris Sené, Miguel Hernandez, Béatrice Villanueva, étudiants, Énsa Paris-Malaquais, Clara Ballarini, Toulouse

PrêteurFondation Le Corbusier

Ressources documentaires Archives Charlotte Perriand, ParisChandigarh College of Architecture, Chandigarh, IndeCentre Canadien d’Architecture, Montréal, Canada

Communication et mécénatCité de l’architecture & du patrimoineDavid Madec, directeur de la communication et des partenariatsMuriel Sassen, directrice du développement et du mécénat

REMERCIEMENTSL’exposition a été rendue possible grâce à l’étude soutenue par le Département Environnement et Santé de Véolia et le bureau de la recherche architecturale et paysagère (BRAUP) du Ministère de la culture et de la communication

Les commissaires tiennent à remercier tous ceux et celles qui ont permis l’organisation de l’exposition, et en particulier :Sandrine Sourrisseau, Directrice du Département Environnement et Santé, RECHERCHE & INNOVATION Véolia France, ainsi que Sandrine Oberti, Directrice du Programme Villes Durables, et Emmanuel SoyeuxPanos Mantzarias, directeur du BRAUPNasrine Seraji, directrice et Eliane Bohnert, directrice adjointe, Énsa Paris-MalaquaisMonique Reyre, directrice, Énsa ToulouseGwenaëlle Querrien, rédactrice en chef et Wilma Wols, secrétaire d’édition, ArchiscopieLes étudiants du Studio de projet Chandigarh 2035 de l’Énsa Paris-MalaquaisLes étudiants du séminaire Histoire et Théorie du Projet de l’Énsa de ToulouseLes étudiants du séminaire « Architecture, territoire, société » de l’Énsa ToulouseAinsi que Robin Barrault, Natacha Barouillet, Emilie Pillon, stagiaires au laboratoire de recherches en architecture (LRA), de l'Énsa de ToulouseBruno Maurer, directeur, et toute l’équipe des archives des CIAM, Institut d'histoire et théorie de l’architecture (GTA) de l’école polytechnique de Zurich (Suisse)

Clémence Blanchet, architecte-enseignant du studio de projet Chandigarh 2035 en 2013-2014Thierry Peltrault, architecte

La Cité de l’architecture & du patrimoine et les commissaires remercient :Les ayant-droits et en particulier, madame Jacqueline Jeanneret, et Julie Roulier ; Pernette Perriand et Jacques BarsacLes prêteurs institutionnels, Antoine Picon, président, Michel Richard, directeur, et Isabelle Godineau, responsable des collections et des expositions, Fondation Le CorbusierLes personnalités interviewées en 2014-2015 :Bijoy Jain, Balkrishna Vithaldas Doshi, Rahul Melhotra, Singh Johl, Bhagat Pradeep, Manmohan Nath Sharma, Kaipil Seita, Odette LouisetAinsi queUT advisor K. K Sharma pour sa bienveillance, son aide et ses présentations successives de Chandigarh qu'il a administré de 2011 à 2014Dominique Waag, directeur de l’Alliance française de Chandigarh pour son aide précieuse à la réalisation des copies de mobiliers originaux pour les besoins de l’exposition et le Centre George Pompidou, Paris, pour le prêt gracieux d’un support d’œuvreAlain Borie, Jean Louis Cohen, Bruno ReichlinYannis Tsiomis, professeurs

EXPOSITION RÉALISÉE AVEC LE CONCOURS De la Fondation Le Corbusier

L’EXPOSITION A BÉNÉFICIÉDu soutien de Veolia, Terreal et des membres du Club entreprises de la Cité

et du partenariat média deTélérama, A Nous Paris, Trois Couleurs, O, France Culture, Arte

generique

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Communiqué de presse

23 octobre 2015

Veolia partenaire du projet “Chandigarh” et de sa vision innovante pour la ville de demain

Au sein du Programme de recherche interdisciplinaire Ignis Mutat Res “Penser l’architecture, la ville et les paysages au prisme de l’énergie”, lancé par le Ministère de la Culture et de la Communication, le Ministère de l’Ecologie et l’Atelier international du Grand Paris, Veolia est partenaire du projet « Chandigarh », présenté dans le cadre de l’exposition qui rend hommage à Le Corbusier, à la Cité de l’architecture & du patrimoine. Impliqué dans les réflexions sur l’aménagement urbain pour atténuer les changements climatiques et développer des solutions innovantes ainsi que des nouvelles offres environnementales et énergétiques pour les villes durables de demain, Veolia Recherche et Innovation a choisi d’être partenaire du projet “Chandigarh”, à l’origine de l’exposition qui rend hommage à Le Corbusier, à la Cité de l’architecture & du patrimoine. L’étude analyse le projet architectural initial de Le Corbusier tout en considérant son évolution au cours du temps. Il est, en effet, intéressant de s’en inspirer afin de designer de nouvelles solutions architecturales et urbaines capables de renforcer la résilience des villes et d’atténuer les changements climatiques. Chandigarh est encore aujourd’hui reconnue comme un modèle de ville conçue avec des concepts urbanistiques novateurs et efficaces pour atténuer les effets climatiques. Sa création a réuni des conditions institutionnelles, conceptuelles, techniques et managériales exceptionnelles et favorables. Les solutions développées par Le Corbusier il y a 50 ans sont ainsi toujours d’actualité, sa vision de la ville moderne également. Répondre aux nouveaux enjeux des villes Changement climatique, catastrophes naturelles, crise économique, tension sur les ressources et sur les infrastructures, inégalités sociales, mobilités croissantes, démographie galopante, rigueur financière… les villes sont soumises aujourd’hui à une pression sans précédent. En s'appuyant pleinement sur l'inventivité et l’excellence scientifique de ses équipes de recherche, le Groupe entend répondre à ces nouveaux défis urbains, en proposant à ses clients des solutions innovantes et performantes en terme économique et environnemental, des solutions d’économie circulaire et d’adaptation au dérèglement climatique au bénéfice de tous les citoyens. Le groupe Veolia est la référence mondiale de la gestion optimisée des ressources. Présent sur les cinq continents avec plus de 179 000 salariés*, le Groupe conçoit et déploie des solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, qui participent au développement durable des villes et des industries. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler. En 2014, le groupe Veolia a servi 96 millions d’habitants en eau potable et 60 millions en assainissement, produit 52 millions de mégawatheures et valorisé 31 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires consolidé de 24,4 milliards d’euros*. www.veolia.com (*) Chiffres 2014 pro-forma incluant Dalkia International (100%) et excluant Dalkia France. Contacts Relations Presse : Sandrine Guendoul Stéphane Galfré - Marie Bouvet Tel.: + 33 (0) 1 71 75 19 27 [email protected]

partenaires

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Révéler toute la beauté de la terre dans chaque ouvrage

Inspiré depuis plus de 150 ans par la beauté et les qualités naturelles de la terre cuite, TERREAL n’a cessé d’avancer face aux enjeux de son marché pour devenir un acteur essentiel des matériaux de construction. Aujourd’hui, TERREAL est un groupe industriel innovant et responsable, regroupant près de 2 400 collaborateurs à travers le monde.

Créateur de solutions globales pour l’enveloppe du bâtiment, TERREAL rassemble 4 grands domaines d’activité : couverture, structure, façade et décoration. Notre mission ? Œuvrer chaque jour pour valoriser les territoires et promouvoir un habitat durable, esthétique et fonctionnel, dans le respect des hommes et de l’environnement. Travailler la terre et la laisser nous inspirer pour changer le quotidien en quelque chose d’unique.

S’engager pour nos collaborateurs, pour l’environnement et pour les territoires

TERREAL est une entreprise innovante et engagée, capable d’inspirer ses clients, collaborateurs et partenaires. Nos engagements s’incarnent dans des initiatives concrètes pour nos collaborateurs, pour l’environnement, et pour les territoires où nous intervenons.

Pour plus d’informations sur TERREAL, rendez-vous sur le sitewww.terreal.comSuivez également l'actualité de TERREAL sur Twitter @terreal_com et sur Youtube terrealvideos

Contact presseAgence WellcomJulie Munoz & Charlotte Ré[email protected] | 01.46.34.60.608, rue Fourcroy, 75017 Paris

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Partenaire média

Le Club entreprises de la Cité Soutient l’exposition Chandigarh. 50 ans apres le corbusier. Le devenir indien d’une ville moderne.

Le Club fédère des entreprises désireuses d’agir pour l’avenir des villes et des territoires que nous avons en partage.

En adhérant au Club entreprises de la Cité, ces professionnels participent à des réflexions sur le « vivre ensemble » et soutiennent des expositions en prise avec les problématiques contemporaines.

Plus d'information sur le club :Muriel SassenDirectrice du développement et du mécénat01 58 51 50 10 / [email protected]

La main ouverte © Enrico Chapel © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

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37La main ouverte © Enrico Chapel © F.L.C./Adagp, Paris, 2015

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notes

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CITÉ DE L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINEPALAIS DE CHAILLOT – 45, AVENUE DU PRÉSIDENT WILSON

PARIS 16e – MO TROCADÉRO CITECHAILLOT.FR