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Le doseur automatique de poudre

Lyman Accumeasure

du catalogue de 1987.

eu adepte des doseurs automatiques pour recharger les cartouches, je ne m’en étais pas

préoccupé jusqu’au moment où l’on m’en a offert un. Le propriétaire ne s’en servait pas

parce que le mode d’emploi ne donnait des tables de correspondance que pour des poudres

étatsuniennes. J’en avais déjà utilisés mais avec réticence en raison des écrasements de grains

de poudre occasionnés par la rotation des tambours doseurs.

Décidé à faire honneur au cadeau de mon ami, j’ai décidé d’étudier et essayer cette

machine.

Présentation :

En quatrième de couverture du catalogue Lyman de 1987, ce chargeur automatique s’est

avéré à l’expérience d’excellente qualité, d’une grande fiabilité et il a chargé de nombreuses

cartouches à la Ba 9 sans indice d’écrasement de grains de poudre.

Pour rendre justice à cet outil j’ai décidé de présenter les résultats de mon expérience de

rechargement avec cet outil. Et comme je suis très satisfait de cette expérience j’ai adopté cet

outil pour les calibres pour lesquels les tambours doseurs fournissent la quantité idoine.

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Éléments constitutifs du doseur automatique

de poudre « Lyman Accumeasure ».

Les tambours de distribution – ou de chargement –

sont à deux alvéoles pour les petits calibres. Ils

portent sur chaque face le numéro du tambour et un

S pour le petit alvéole doseur ou L pour le grand

alvéole. Chaque alvéole correspond à une certaine

charge pour une poudre donnée.

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Images commentées.

Voici l’ensemble du contenu de

l’emballage, le verseur monté entouré

des distributeurs de poudre. Le cylindre

transparent est le réservoir à poudre qui

permet l’alimentation des tambours

doseurs.

Les tambours distributeurs. Les deux de

gauche comprennent deux alvéoles

doseurs et celui de droite n’en comprend

qu’un pour des charges plus fortes. La

masse de poudre contenue est fonction de

la poudre elle-même.

Si sur l’image du dessus les tambours

sont présentés par les alvéoles des

charges fortes, sur celle de gauche nous

voyons les alvéoles de moindre

contenance. Les tambours de la boîte

offrent donc 5 cinq tailles d’d’alvéoles

doseurs.

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1. Tambour doseur.

2. Sur la pièce de manœuvre du tambour

doseur, les 2 picots qui entrent dans les

trous du doseur

3 Gorge guide du mouvement de rotation

de la pièce de manœuvre dans laquelle

entre la

4 vis arrêtoir de mouvement de la pièce de

manœuvre, vis qui maintient en outre

cette pièce dans son logement.

Cette photo montre la vis arrêtoir serrée dans

la position qui est la sienne lorsque la doseuse

de poudre est en fonctionnement. On la voir

faire saillie pour d’une part maintenir le pièce

de manœuvre dans le corps de la doseuse, et

d’autre part limiter son mouvement rotatif à un

demi-tour.

Vu depuis le haut du réserboir à poudre on

aperçoit l’alvéole du tambour doseur, celui-ci

n’étant pas complétement en place pour

recevoir la poudre contenue dans le réservoir.

Ici, le tambour est en position de réception de

la poudre et on distingue l’alvéole doseur.

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En position de chargement de la cartouche, le

tambour obture le canal verseur du réservoir.

L’ajustement très strict des tambours doseurs

ne laisse pas s’insérer de grains de poudre de

façon parasite.

Ce doseur automatique permet un chargement rapide et régulier des cartouches. Toutefois, il

n’offre qu’un choix de masses de poudre limité et ne permet pas d’affinement de la charge. J’ai

pallié cet inconvénient de façon expérimentale en introduisant dans certains alvéoles un

morceau de tube en nylon téfloné qui réduit la quantité de poudre. Par ajustements on peur

obtenir la charge que l’on souhaite. Cette solution demande beaucoup d’essais. Cela prend du

temps mais permet ensuite, lorsqu’on a mis au point une charge pour un type de balle, de charger

ses cartouches de précision avec une certaine rapidité et une bonne régularité.

Voici maintenant les tableaux que j’ai établis qui font correspondre le volume de chaque alvéole

à la masse de poudre qui se trouve dans le tambour. J’ai fait ce travail pour chaque alvéole et

pour les poudres dont je me sers le plus souvent.

À la page suivante je présente les tables que fournissait Lyman au client qui achetait ce

doseur automatique en 1987.

En fonction de ses besoins, on pouvait commander à son armurier les tambours doseurs

que produisait Lyman.

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