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Modérateurs: Elisabeth Dion, Jean-Pierre Pruvo Responsable: Jean-François Méder Durée: 15 minutes DPC : LA PLACE DE LA FSM DANS LE DISPOSITIF ET L'EXEMPLE D'UNE SOCIETE SAVANTE B Dureuil (1), A Steib (2) (1) Rouen - France, (2) Strasbourg - France Correspondance: bertrand,[email protected] 11 h 00 l'article 19 du projet de loi HPST, en cours de lecture au Sénat au moment où ces lignes sont écrites. Ce terme a un inconvénient: il s'agit d'un nouvel acronyme, susceptible d'être mal compris et d'ainsi compliquer encore un sujet déjà obscur. Cet inconvénient est cepen- dant largement contrebalancé par ses avantages, que l'on peut situer au nombre des quatre principaux: 1 ec avantage: PMC et EPP se trou- vent clairement réunies dans un seul terme. Cela devrait tarir les luttes de préséance entre les tenants de l'évaluation et ceux de la formation. Surtout, les deux dispositifs administratifs qui semblaient être appelés à coexister n'ont plus de raison d'être et ce ne sont pas les praticiens de terrain qui se plaindront de cette vigoureuse simplification. 2 e avantage: la priorité est clairement donnée à l'évaluation. De ce point de vue, le rapport de l'IGAS, se ralliant à l'analyse de la HAS est sans ambiguïté. Cette évaluation concerne avant tout la qualité et l'efficacité des services rendus aux malades et s'écarte radicalement d'une vision scolaire et même déresponsabilisante visant à faire du médecin en exercice un éternel apprenti régulièrement appelé à «répéter ses gammes ». 3 e avantage: le DPC s'intéresse à l'exercice clinique et professionnel des médecins. Sa finalité n'est pas, comme l'ancienne FMC, pédagogique. Le DPC invite les médecins à s'inscrire dans des programmes d'amélioration de leur pratique clinique - où la formation à sa place, mais sans constituer un but en soi (ce qui signifie l'abandon des points et du barème). Les programmes de DPC vont faire une large place à l'organisation de l'activité clinique et comme la HAS l'avait dit dès 2007, les modalités d'organisation innovantes et apportant des «garanties» sur la qualité des pratiques - comme l'organisation de réunions pluridisciplinaires en cancérologie ou bien les groupes de pairs en médecine générale - seront des moyens de satisfaire à l' «obligation» de DPC. 4 e avantage: Le DPC s'adresse à l'ensemble des professionnels de santé, sans distinction. Dans ce cadre et au terme de ces programmes de DPC, les médecins auront de plus en plus l'opportunité de suivre et d'analyser en continu plusieurs «indicateurs »d'activité clinique, autant que possible simples, d'inter- prétation immédiate et surtout porteurs d'une vraie signification clini- que. Pour cela, il faut maintenant que nos systèmes d'information (et nos dossiers médicaux) s'améliorent rapidement. Il faut le souhaiter avec vigueur. Dès lors que ces quelques idées simples sont mises en œuvre, la HAS n'a pas d'autres ambitions que d'aider les profession- nels, en particulier au moyen de leurs collèges de bonnes pratiques, à mettre en œuvre une politique généreuse et responsable d'amélioration continue de la qualité des soins. Il faudra également veiller à associer l'assurance maladie et plus généralement les payeurs à cette politique. Mots clés : Management - Qualité Affaires professionnelles Durée: 15 minutes Durée: 15 minutes J Radiol 2009;90:1232-1299 © Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2009 édité parElsevierMasson SAS.Tousdroits réservés Objectifs pédagogiques Définir le développement professionnel continu (DPC). Préciser la place des organismes agréés, de la HAS et de la FSM. 10 h 45 Résumé: La loi Hôpital - Patients - Santé-Territoires (HPST) vient d'introduire une nouvelle notion: le développement professionnel con- tinu (DPC) qui regroupe formation médicale continue et évaluation des pratiques professionnelles. Au cours de ces dernières années, les dis- positifs de FMC et d'EPP ont été discutés et leur organisation n'a pas toujours été d'une grande clarté. Les auteurs tentent d'apporter des réponses à dix questions que se posent aujourd'hui les médecins radio- logues. 1. Que deviennent FMC et EPP à l'heure de la loi HPST ? 2. Qu'est-ce que le développement professionnel continu en pratique? 3. Qui va conduire le DPC ? 4. Quel est le rôle de notre collège professionnel (G4) ? 5. Que deviennent les organismes agréés? 6. Quelle place aujourd'hui pour la SFR, la FORCOMED, le CEPPIM, l'EPRx ? 7. Qu'est ce qu'une formation évaluative - place de la FEPUR ? 8. Les crédits de formation sont-ils toujours d'actualité? 9. Vers de nouveaux DU et DIU? 10. Et les congrès, l'e-learning, les revues? Mots clés: Evaluation - Management - Qualité 10 h 30 Le développement professionnel continu qui associe formation et éva- luation est obligatoire pour tous les médecins. Comment peut-il s'organiser en imagerie? La place des divers organismes impliqués et l'expérience d'une autre société savante sont présentées au cours de cette session. Le développement professionnel continu LE DPC EN 10 QUESTIONS JF Méder (1), JP Masson (2), D Bersani (3), JP Pruvo (4) (1) Paris - France, (2) Carcassonne - France, (3) Pau - France, (4) Lille - France Correspondance: jf.meder@ch-sainte-anne,fr PLACE DE LA HAS DANS LE DPC JM Chabot St Denis La Plaine - France Correspondance: [email protected] Résumé: C'est après avoir entendu toutes les parties prenantes au débat, que le rapport de l'IGAS sur la PMC et l'EPP, publié à la fin de l'année 2008, a introduit le terme de Développement Professionnel Continu (DPC). On sait que depuis lors, le DPC a été repris dans Objectifs: Connaître les objectifs et le rôle de la Fédération des Spé- cialités Médicales (FSM) dans le nouveau contexte du Développe- ment Professionnel Continu. Connaître le cadre définissant l'organisation et le rôle des structures fédératives de spécialité pour les pratiques professionnelles. Connaître les relations entre les structures fédératives de spécialité et la FSM. Présenter les projets d'évolution du Collège Français des Anesthésis- tes Réanimateurs pour la mise en place du DPC dans la spécialité. 1268

Le DPC en 10 questions

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Page 1: Le DPC en 10 questions

Modérateurs: Elisabeth Dion, Jean-Pierre Pruvo

Responsable: Jean-François Méder

Durée: 15 minutes

DPC : LA PLACE DE LA FSM DANS LE DISPOSITIFET L'EXEMPLE D'UNE SOCIETE SAVANTEB Dureuil (1), A Steib (2)(1) Rouen - France, (2) Strasbourg - FranceCorrespondance: bertrand,[email protected]

11 h 00

l'article 19 du projet de loi HPST, en cours de lecture au Sénat aumoment où ces lignes sont écrites. Ce terme a un inconvénient: ils'agit d'un nouvel acronyme, susceptible d'être mal compris et d'ainsicompliquer encore un sujet déjà obscur. Cet inconvénient est cepen­dant largement contrebalancé par ses avantages, que l'on peut situerau nombre des quatre principaux: 1ec avantage: PMC et EPP se trou­vent clairement réunies dans un seul terme. Cela devrait tarir les luttesde préséance entre les tenants de l'évaluation et ceux de la formation.Surtout, les deux dispositifs administratifs qui semblaient être appelésà coexister n'ont plus de raison d'être et ce ne sont pas les praticiensde terrain qui se plaindront de cette vigoureuse simplification.2e avantage: la priorité est clairement donnée à l'évaluation. De cepoint de vue, le rapport de l'IGAS, se ralliant à l'analyse de la HASest sans ambiguïté. Cette évaluation concerne avant tout la qualité etl'efficacité des services rendus aux malades et s'écarte radicalementd'une vision scolaire et même déresponsabilisante visant à faire dumédecin en exercice un éternel apprenti régulièrement appelé à«répéter ses gammes ». 3e avantage: le DPC s'intéresse à l'exerciceclinique et professionnel des médecins. Sa finalité n'est pas, commel'ancienne FMC, pédagogique. Le DPC invite les médecins à s'inscriredans des programmes d'amélioration de leur pratique clinique - où laformation à sa place, mais sans constituer un but en soi (ce qui signifiel'abandon des points et du barème). Les programmes de DPC vontfaire une large place à l'organisation de l'activité clinique et commela HAS l'avait dit dès 2007, les modalités d'organisation innovanteset apportant des «garanties» sur la qualité des pratiques - commel'organisation de réunions pluridisciplinaires en cancérologie ou bienles groupes de pairs en médecine générale - seront des moyens desatisfaire à l' «obligation» de DPC. 4e avantage: Le DPC s'adresseà l'ensemble des professionnels de santé, sans distinction. Dans cecadre et au terme de ces programmes de DPC, les médecins auront deplus en plus l'opportunité de suivre et d'analyser en continu plusieurs«indicateurs »d'activité clinique, autant que possible simples, d'inter­prétation immédiate et surtout porteurs d'une vraie signification clini­que. Pour cela, il faut maintenant que nos systèmes d'information (etnos dossiers médicaux) s'améliorent rapidement. Il faut le souhaiteravec vigueur. Dès lors que ces quelques idées simples sont mises enœuvre, la HAS n'a pas d'autres ambitions que d'aider les profession­nels, en particulier au moyen de leurs collèges de bonnes pratiques, àmettre en œuvre une politique généreuse et responsable d'améliorationcontinue de la qualité des soins. Il faudra également veiller à associerl'assurance maladie et plus généralement les payeurs à cette politique.

Mots clés : Management - Qualité

Affaires professionnelles

~--------s-a-m-e-d-i-1-7-0-c-t-o-b-r-e

Durée: 15 minutes

Durée: 15 minutes

J Radiol 2009;90:1232-1299© Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2009

édité parElsevierMasson SAS. Tous droits réservés

Objectifs pédagogiquesDéfinir le développement professionnel continu (DPC).Préciser la place des organismes agréés, de la HAS et de la FSM.

10 h 45

Résumé: La loi Hôpital - Patients - Santé-Territoires (HPST) vientd'introduire une nouvelle notion: le développement professionnel con­tinu (DPC) qui regroupe formation médicale continue et évaluation despratiques professionnelles. Au cours de ces dernières années, les dis­positifs de FMC et d'EPP ont été discutés et leur organisation n'a pastoujours été d'une grande clarté. Les auteurs tentent d'apporter desréponses à dix questions que se posent aujourd'hui les médecins radio­logues.1. Que deviennent FMC et EPP à l'heure de la loi HPST ?2. Qu'est-ce que le développement professionnel continu en pratique?3. Qui va conduire le DPC ?4. Quel est le rôle de notre collège professionnel (G4) ?5. Que deviennent les organismes agréés?6. Quelle place aujourd'hui pour la SFR, la FORCOMED, le CEPPIM,l'EPRx ?7. Qu'est ce qu'une formation évaluative - place de la FEPUR ?8. Les crédits de formation sont-ils toujours d'actualité?9. Vers de nouveaux DU et DIU?10. Et les congrès, l'e-learning, les revues?

Mots clés: Evaluation - Management - Qualité

10 h 30

Le développement professionnel continu qui associe formation et éva­luation est obligatoire pour tous les médecins. Comment peut-ils'organiser en imagerie? La place des divers organismes impliquéset l'expérience d'une autre société savante sont présentées au coursde cette session.

Le développement professionnel continu

LE DPC EN 10 QUESTIONSJF Méder (1), JP Masson (2), D Bersani (3), JP Pruvo (4)(1) Paris - France, (2) Carcassonne - France, (3) Pau ­France, (4) Lille - FranceCorrespondance: jf.meder@ch-sainte-anne,fr

PLACE DE LA HAS DANS LE DPCJM ChabotSt Denis La Plaine - FranceCorrespondance: [email protected]

Résumé: C'est après avoir entendu toutes les parties prenantes audébat, que le rapport de l'IGAS sur la PMC et l'EPP, publié à la finde l'année 2008, a introduit le terme de Développement ProfessionnelContinu (DPC). On sait que depuis lors, le DPC a été repris dans

Objectifs: Connaître les objectifs et le rôle de la Fédération des Spé­cialités Médicales (FSM) dans le nouveau contexte du Développe­ment Professionnel Continu.Connaître le cadre définissant l'organisation et le rôle des structuresfédératives de spécialité pour les pratiques professionnelles.Connaître les relations entre les structures fédératives de spécialité etla FSM.Présenter les projets d'évolution du Collège Français des Anesthésis­tes Réanimateurs pour la mise en place du DPC dans la spécialité.

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