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Le e e a ag e

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Edito

Le sexe aux aguets

Dans notre univers judéo-chrétien, Adam trompa Eve,son épouse, pendant trente ans avec la féroce etsanguinaire Lilith.

Elle « hante les ruines » comme il est dit dans la Bible de Jérusalem. « Les chatssauvages rencontreront les hyènes et les satyres s’appelleront. Là aussi se tapira

Lilith » (Isaïe, XXXIV, 14). Le nom même de Lilith représenterait les ténèbres,l’obscurité : Leila ou Lavlah c’est la nuit, en conséquence le noir, pareillement à cesnombreuses Vierges Noires, parentes de Lilith, telles Isis, Kali, Sarah la noire, Mariel’Égyptienne. A l’aube de la civilisation, dès Sumer, la démone Lilitû est déjà celle quin’a pas d’époux, vierge inassouvie à la recherche d’un mâle à séduire ou d’un enfant àravir et c’est déjà une puissance de la Nuit.La relation avec Lilith représente le péché, la fornication, ce plaisir ne sesouciant que de lui-même, pour lui-même. Un plaisir autonome, indépendantqui romprait avec toute forme de filiation. Un plaisir qui, s’il devait être reproduc-teur, serait nécessairement un accident, une erreur, faisant de la progéniture un êtrevenu de nulle part si ce n’est de l’obscurité lointaine des profondeurs. Le témoin

gênant qui porte en lui et sur lui les stigmates d’une relation illégitime.Ce détour par la mythologie doit nous rappeler que la vie-même se trans-

met par accouplement, par échange corporel (c’est pourquoi le nu

rial

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conserve sa dimension érotique comme nous le montre notre photogra-phe) dans lequel peut s’immiscer le meilleur et le pire, la colombe annon-ciatrice ou les faunes ; les succubes ou les incubes. C’est d’abord le baiser

comme échange de tendresse et d’amour, mais qui peut également contenir desmicrobes d’une maladie qui se transmet ; c’est également la relationsexuelle dans laquelle peuvent se tapir les maladies sexuellement trans-missibles. Et si la relation débouche sur la procréation, c’est la peur decet être enfoui dans les entrailles de la mère, inconnu, malléable, fragile, qui peutsubir toutes les influences durant tout le temps de la gestation. Aussi, la penséepeut-elle agir sur l’embryon : la peur, l’angoisse, la terreur, le traumatisme peuventlaisser des traces indélébiles sur et dans le corps du petit d’homme. Dès lors, sicelui-ci présente des difformités, le couple livré à lui-même s’effondre, recherchantla faute chez l’un et chez l’autre sans pouvoir trouver d’appui, de sens autre qu’unetentative de rationalisation par le corps médical. Ceux qui vivent l’expérience de lamise au monde d’un enfant différent, savent que la rationalité ne tient pas ladurée. La culpabilité est là, qui rôde comme une ombre, un fantôme, uneSexualité inavouable.Si la sexualité des personnes en situation de handicap est toujours délicate, ce n’estpas tant par le statut particulier de ces personnes que par ce que cette sexualitésuppose dans la sexualité ordinaire. Quelles sont les limites de la sexualité ? Depuisl’accouplement d’un homme et d’une femme, jusqu’à la zoophilie, la nécrophilie, enpassant par l’homosexualité, le sado-masochisme, la scatologie, la partouze, la prosti-tution, qu’elle est la sexualité admise et celle a partir de laquelle le tabou et l’horreurapparaissent ? Cette limite est sans doute en correspondance avec ce qui peut être

admis comme progéniture issue d’une relation. La catégorisation des formesdu handicap a certainement partie liée avec la catégorisation des pratiquessexuelles dans la sexualité.

Il est vain de vouloir opposer ou confondre pratiques sexuelles et sexualité, parceque la première est la forme, la matérialisation de la seconde (voir nos pictogrammesqui matérialisent la pluralités des pratiques sexuelles). On ne peut ni séparer, niconfondre le sexe et la sexualité, même si ces deux réalités sont distinctes. Il n’y a pasle sexe d’un côté, dépourvu de sentiment, et la sexualité de l’autre où les sentimentstranscenderaient les corps. Si aujourd’hui, la sexualité semble plus ouverte au mondedu handicap, c’est souvent hélas dans une rationalisation d’un corps ayant besoind’exulter. Une sexualité privée de toute procréation, de tout engendrement, suppo-sant qu’une erreur, un défaut, une malformation ne doit pas se transmettre. C’est làencore une conception de la sexualité, celle autorisée à transmettre, celle suspectéequi doit rester sur elle-même.Puisse, le Sociographe, donner dans ces coins blancs que sont ses pages, toutesles questions qui peuvent se poser dans ces autres coins blancs que sont les litsdes scènes de la sexualité .

GNP

Editorial / 5

Edito

Le sexe aux aguets

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« Pipe autorisée » ? Ou faut-ilcomprendre : « Pipe accessible auxpersonnes en situation de handicap » ?

Vrai panneau ou canular ?(trouvé sur internet)

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Présentation / 7

La sexualité peut-elle êtremorale ? > Dossier coordonné par Ahmed Nordine Touil,

[email protected]

Les personnes en situations de fragilité ont vu leur statut,leur visibilité, leur prise en compte depuis plusieurs années améliorés, même si la qualitéde cette dernière reste trouble dans sa définition et sa reconnaissance. Considérant lesévolutions juridiques, on observe qu'entre la loi de juin 1975 déclinée comme « loid'orientation en faveur des handicapés » et celle du 11 février 2005 déclamée comme« loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des person-nes handicapées », une requalification de ces publics semble les inviter à rejoindre les« normaux » (1) dans leurs pratiques, aspirations et usages du quotidien. Dans ce processus de normalisation, la question du sexe, de la sexualité et de l'intimiténe pouvait que resurgir. Certaines personnes ont tellement épousé cette dynamiquequ'elles souhaitent aujourd'hui accéder « comme les autres » à la parentalité, bousculantentre autres des professionnels de l'intervention sociale pris au piège de ce que MichelAutès désignait par « paradoxes du travail social » (2). En effet, et particulièrement autravers des thèmes évoqués, on perçoit la manière dont le travail social obéit à une struc-ture double, en produisant à la fois assignation à un ordre social et émancipation démo-cratique des individus ou groupes. Rappelons simplement que les conventions européennes interdisent de « priver un indi-vidu de sa capacité à exprimer sa sexualité ». Pour l'Organisation mondiale de la santé(OMS), toute personne a droit à une sexualité libre et respectée. Evidemment, ces questions de genre, de sexualité, d'intimité ne sont pas nouvelles. EmileDurkheim (3) le soulignait déjà, la sexualité a un caractère double : elle heurte la moraleet elle est, en même temps, constitutive de la morale (1911). Par ailleurs, la sexualité faitl'objet d'un contrôle social dont Michel Foucault en a décrypté les mécanismes (4).Comme le soulignent dans leur ouvrage Catherine Agthe Diserens et FrançoiseVatré (5), il ne s'agit plus aujourd'hui de dénier les pulsions et les besoins érotiques etsexuels des personnes en situation de faiblesse. Même si l'on observe ça et là quelquesexpériences sur ces questions (en Suisse notamment), il n'en demeurent pas moins un« trouble » : tant dans les choix institutionnels, les effets que produisent ces dernièreschez les professionnels de l'intervention sociale, que dans les textes du Législateur. Alors que la loi du 2 janvier 2002 octroie la possibilité aux usagers d'être à la fois centrauxet acteurs de leur pris en charge, notre société et nos institutions ont pris l'habitude de déci-der qui avait droit aux pratiques sexuelles, ne permettant pas aux populations jugées dimi-nuées ou supposées « incompétentes » tant psychiquement que physiquement d'y accéder.Dans son ouvrage Le scaphandre et le papillon, Jean-Dominique Bauby (1997) ne témoi-gne-t-il pas du fait que, même dans un état de handicap particulièrement « verrouillé »(locked-in syndrome), la force du désir se constitue comme ressort essentiel pour resteren vie.

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C'est donc à l'aune de ces questionnements et tâtonnements que s'est construitce numéro. Nous avons pris le parti d'aborder un certain nombre d'items par leprisme de problématiques et de publics pluriels.Parce que les mots sur le sexe, la sexualité, ou tout simplement le corps ont dumal à se dire naturellement, il nous a semblé pertinent d'introduire cette explora-tion par des « mots troubles » (I), que trois textes viennent nourrir : le témoignagesensible d'une mère sur sa fille dont le corps exprime une métamorphose qui ladépasse (Belzeaux), une approche des insultes où les mots du sexe prennent uncaractère particulier (Varichon), et un texte qui met l'accent grave et aigu sur lavoix, « de tête, de gorge, de cul », témoignant de sa place privilégiée dans la rela-tion (Aguilera).Une seconde partie saisit l'institution dans ce qu'elle a de complexe, ou toutsimplement de lâche dans l'appréhension des « questions de sexualité ». De lasexualité en milieu carcéral (Ricordeau) au désir chez les mineurs délinquants(Panas), de la relation amoureuse en institution (Mas) au désir de parentalité chezles personnes handicapées mentales (Gaudin), en terminant par les questions dereprésentations (Hardy), voilà cinq textes qui invitent à la déconstruction d'uncertain nombre de figures et à réfléchir les modalités de gestion de ces questionsdans des univers et avec des publics singuliers.Deux textes alimentent un troisième volet consacré à la notion de limite et defrontière. En effet, « quand le droit s'en mêle » (III) propose un éclairage juridiqueavec une première mise en perspective du droit et de l'intimité (Besson), et unregard sur ce qui se constitue comme violences au sein du couple (Leriche).Comment ne pas aborder les questions de genre dans un milieu hautement fémi-nisé ; petit passage donc par notre rubrique « Ailleurs » qui se propose de réflé-chir la relation entre pères et professionnels de la petite enfance (Long).

Sans être exhaustif, ce numéro se veut sans tabou et tente d'aborder avec pudeuret respect des problématiques diverses. Cette contribution vise modestement ànourrir le débat et la connaissance sur des questions encore sensibles dans notresociété et dans les institutions du médico-social. Et si finalement il ne s'agissaitque d'humaniser nos regards et nos pratiques professionnelles .

Ahmed Nordine Touil

(1) Au sens goffmanien du terme (Goffman e., Stigmates, Minuit 1975).(2) Autès M., Les paradoxes du travail social, Dunod, 1999.(3) Durkheim e., Education et sociologie, PUF, 1966 (1911).(4) Foucault M., Histoire de la sexualité, tome 1, Gallimard, 1994.(5) Agthe Diserens c. et Vatré F., Accompagnement érotique et handicaps, chronique sociale, 2006.

Jeudi 20 novembre 2008, de 16 à 18 heures

Rencontre-débat : « Sexe, handicaps et travail social »avec les auteurs du n°27 du Sociographe Entrée libre.

Lieu : IreIs (amphi). 42, rue de la tour de Varan. 42700 Firminy

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Horschamp

Dans le cadre de ce

numéro, Hervé Hôte a

approché le huitième

festival européen de la

photographie de nu qui

se déroule chaque année

en Arles.

Il a choisi de saisir les

dessous d'un stage de

prise de vue de nu.

Merci à Bob Giorgi, photographe,d’avoir autorisé à poser un oeilcurieux sur son stage.

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Des mots pour le dire

Tout parent se sent démuni lorsque son enfantdécouvre la sexualité. Les mots ne viennent pas alorsque le corps parle. Les portes se referment douce-ment pour laisser la pudeur s’installer. L’enfant entredans l’âge adulte avec plus ou moins de fracas.Mais qu’en est-il lorsque cet enfant est polyhandicapédont la sexualité n’a pas la possibilité de se cacher etde se confiner ? Ces étapes de la vie sont alors desépreuves que les parents, l’enfant, essaient desurmonter. Seuls, et aussi, avec l’aide des profession-nels. Témoignage d’une mère.

Mots-clefs > adolescence / enfant-parent / intimité / poly-handicap

« Nique ta mère ! »

Réflexion pour décortiquer certains des mécanismespsychologiques qui poussent un individu à proférerdes insultes teintées d'une dimension sexualisée.En quoi insulter quelqu'un est une forme de passageà l'acte modéré, une modalité de décharge pulsion-nelle. En quoi insulter est un signal d'alarme énoncéà soi et à l'autre, qui informe l'autre de ce qu'il nousfait et qui informe l'énonceur que ses limites internessont en passe d'être débordées ? Il apparaît qu'insul-ter c'est énoncer aux deux partenaires de l'insulte lesinterdits qui régulent le lien social (interdits de l'in-ceste et du meurtre).

Mots-clés > discours / insulte / pulsion / refoulement /violence

Sexualité et voix

Une expérience menée en ITEP, réunissant préado-lescents et éducateurs permet de mettre à nu la voix.Que nous dit-elle et comment ? À travers la pratiquevocale, le corps s’exprime dans la parole, et donne dela sexualité par le son et dans le sens. Des imaginairesjaillissent portés par la Voix.

Les mots clés > adolescence / chant / corps / imaginaire /obscénité / voix

Les prisonniers ont-ils (encore) une sexualité ?

Officiellement, la sexualité en prison n’existe pas – ousi peu. Les pratiques sexuelles des personnes déte-nues sont interdites et réprimées, elles sont aussiméconnues, parfois objets de fantasmes également(homosexualité, rapports de domination, etc.).Notamment à partir d’une enquête réalisée auprèsd’hommes et de femmes incarcérés, cet article exposeles pratiques sexuelles qui existent en détention et lamanière dont le travail social – souvent celui defemmes, notamment les Conseillères d’Insertion etde Probation (CIP) – concilie « mise à distance » de lasexualité et sa « police », qu’illustrent en particulier lesdifférenciations liées aux identités sexuées des un(e)set des autres.

Mots-clefs > domination / enfermement / pratique profes-sionnelle / prison

A l’épreuve des assauts pulsionnels

Les travailleurs sociaux ont-ils un sexe ? Tenter derépondre à cette question, c’est avant tout poser laquestion du désir de métier.Le mineur délinquant est parfait pour en administrerla preuve, tant ses assauts pulsionnels mettent àl’épreuve ce désir de métier. Ce désir de métier estautre chose qu’une simple motivation juvéniled’amour aveugle. Avoir un sexe, c’est avant toutaccepter d’entrer dans un champ de connaissancesdifférenciées.

Mots-clefs > métier / mineur / pratique professionnelle /

pulsion

Handicap mental et parentalité

Notre sexualité est complexe, oscillant entre lesinfluences de notre passé et celles des représentationssociales. Elle l’est d’autant plus encore pour lespersonnes handicapées mentales pour lesquelles l’in-terdit social de procréation pèse lourdement.Parler de sexualité voire de possible enfant pourraitnous permettre de revisiter notre fonctionnement /dysfonctionnement social par rapport aux personnes

2/ Sexualité en institution1/ Troubles des mots et mots troubles

s e x u a l i t é s i n a v o u a b l e s

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Résumés, 27, 2008 / 11

handicapées mentales afin d’améliorer nos pratiquesd’accompagnement, et ce, dans une dynamique beau-coup plus globale. Ce sont, en effet, les propos despersonnes handicapées dans cette expérience singu-lière de parentalité qui viennent nous interroger.

Mots-clefs > grossesse / handicap mental / parentalité

Quand Simon rencontre Julie

Comment l’expérience de la vie amoureuse etsexuelle de deux personnes en situation d’handicappsychique a mis à l’épreuve une équipe et la dyna-mique institutionnelle.Témoignage d’une histoire d’amour qui vient bous-culer l’équipe dans sa position éducative et sa pratiqued’accompagnement et par ailleurs, questionner l’insti-tution, dans le cadre de son projet d’établissement,sur la place qu’elle attribuait au couple, qu’elle accor-dait à la vie amoureuse et sexuelle des personnesqu’elle accueille.

Mots-clefs > couple / handicap psychique / projet d’éta-blissement / relation amoureuse

Jusqu’où accompagner ?

Certains professionnels du travail social répondent audésir sexuel de personnes qu’ils accompagnent tandisque d’autres n’y répondent pas ; et cela dans le cadrede l’exercice d’une même profession. La positionadoptée est liée au poids des représentations socialessouvent négatives de la sexualité des personnes âgéeset des personnes handicapées, aux valeurs défenduespar le professionnel et à son parcours professionnel.Deux questions particulières vont alors traverser letravail social : Faut-il répondre à la demande ? Si oui,comment ? … alors que le cadre juridique actuel esttrès limitatif et/ou flou.

Mots-clefs > accompagnement / désir / représentation

Droit et intimité

Le droit est protecteur des intérêts des personnespouvant être vulnérables de part leur âge ou une alté-ration de leurs facultés. Mais comment fixer un cadreprotecteur et assurer en même temps le respect desdroits fondamentaux tels que le droit au respect de lavie privée et le droit à l’intimité ?Tels sont les enjeux des réponses apportées par ledroit dans ce domaine mais telles en sont aussi leslimites, cadre nécessaire mais difficile, lorsque l’inti-mité de la personne est en cause.

Mots clés. > contraception / droit / intimité / majeurs /mineur / vie privée

Petite histoire du viol conjugal et de lahonte

Bien que tout le monde sache que le viol conjugalexiste, il est difficile de concevoir qu’une femmepuisse subir toutes sortes de sévices sexuels de la partd’un homme avec lequel elle partage sa vie. Le termede « femme battue », encore majoritairement employéaujourd’hui, est pourtant bien loin de refléter la diver-sité des violences subies au sein du couple. Parmielles, il est difficile d’isoler les violences sexuelles tantle tabou est encore puissant et la révélation délicate.La honte pèse sur ces femmes et, parfois, n’échappepas totalement aux intervenants sociaux eux-mêmes.Et pourtant, leur qualité de confident nécessaire faitque certaines femmes parviennent à pousser leurporte. A partir de là, l’accompagnement est seméd’embûches et les réponses ne peuvent jamais êtretoutes faites.

Mots-clefs > accompagnement social / couple / honte /révélation / violences sexuelles

Pères en crèches : ces sympathiquesinconnus

Exploration des logiques qui sous-tendent les rela-tions entre les pères et les professionnels en crèche. Siles pères se sentent concernés par la vie de leur enfantà la crèche, leurs attitudes et des formes de leurprésence se mesure à l'aune de celle des mères.S'articulant sur l'expression des émotions, l'analysedes compétences parentales, les modalités de soutienaux parents ou encore l'organisation des premièresrencontres, le malentendu et l'évitement, voire l'em-barras, semblent dominer les interactions et caractéri-ser les relations quotidiennes. Dans un univers ultra-féminisé, les pères demeurent de sympathiquesinconnus.

Mots clefs > accueil / crèche / genre / paternité / petiteenfance

4/ Ailleurs

Photographiquement > HorschampLes dessous d’un stage de photo de nu.

3/ Quand le droit s’en mêle