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volume 2, numéro 5 mai-juin 2011 Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 1 Bonnes vacances ! Table des matières Le journal de l’école Mgr Scheffer Le français à l’honneur! .................................................................2 Tout le monde dehors! ............................................................. 3-4 Gala Forces Avenir 2011 ...................................................................5 Entretiens tes liens .........................................................................6 Expo-Art 2011 .................................................................................... 7 La foire du livre ................................................................................ 7 Prix régionaux de reconnaissance : «J’ai la tête à lire» ..... 8 Compétition dathlétisme ............................................................. 8 La minute magique : Se procurer des livres à peu de frais .................................. 9-10 Mon enfant boit : je fais quoi? .............................................. 11-12 Grandir en deux langues ......................................................... 13-14 Chroniques de la Basse-Côte-Nord : La pêche à la morue ........................................................................ 15 Bulletin RAP : Le passage du primaire au secondaire ........... 16 L’info vrac : de l’info en vrac .......................................................17 Et nos félicitations les plus sincères à notre chère Marie- Lucille qui quitte l’équipe de Mgr Scheffer après 35 années d’enseignement ! Bonne retraite Marie- Lucille !

Le français à l’honneur! : «J’ai la tête à lire» Parenth… · au sprint de 100 m, une médaille d’argent au 1 200 m et une médaille de bronze au saut en lon-gueur, Alex

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volume 2, numéro 5 mai-juin 2011

Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 1

Bonnes vacances !

Table des matières

Le journal de l’école Mgr Scheffer

Le français à l’honneur! .................................................................2 Tout le monde dehors! ............................................................. 3-4 Gala Forces Avenir 2011 ................................................................... 5 Entretiens tes liens ......................................................................... 6 Expo-Art 2011 .................................................................................... 7 La foire du livre ................................................................................ 7 Prix régionaux de reconnaissance : «J’ai la tête à lire» ..... 8 Compétition d’athlétisme ............................................................. 8 La minute magique : Se procurer des livres à peu de frais .................................. 9-10 Mon enfant boit : je fais quoi? .............................................. 11-12 Grandir en deux langues ......................................................... 13-14 Chroniques de la Basse-Côte-Nord : La pêche à la morue ........................................................................ 15 Bulletin RAP : Le passage du primaire au secondaire ........... 16 L’info vrac : de l’info en vrac ....................................................... 17

Et nos félicitations les plus sincères à notre chère Marie-Lucille qui

quitte l’équipe de Mgr Scheffer après 35 années d’enseignement !

Bonne retraite Marie-Lucille !

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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 2

Pendant la semaine du 17 au 20 mai, les élèves du secondaire ont célébré le fran-

çais. Pour l’occasion, plusieurs jeux visant la promotion du riche vocabulaire de

cette langue avaient été organisés.

Mardi, les élèves se sont livrés au Définimages, un jeu combinant des définitions et

des images. Bravo aux gagnantes : Mollie, Sophia, Ahisha, Shayna et Shania.

Mercredi, l’activité proposée était C quoi?, un charivari de lettres. Olivia est la seule

qui a pu replacer les lettres des mots dans le bon ordre.

Jeudi, tous les élèves du secondaire ont joué au célèbre jeu Taboo. Félicitations

au groupe de secondaire 3 qui a deviné le plus grand nombre de mots. Il s’est méri-

té la chance de jouer à ce jeu plus longuement dans un futur cours de français.

Vendredi, Tommy a réalisé tout un exploit en trouvant 27 des 30 mots manquants

dans les paroles de la chanson Le but des Loco Locass.

De plus, tout au long de la semaine, les élèves pouvaient compléter un rallye sur In-

ternet. Ce dernier visait la visite de sites francophones d’intérêt. Félicitations à

Sophia, Ahisha, Andréanne et Tommy qui ont répondu correctement à toutes les

questions. Aussi, soulignons l’initiative de certains élèves qui sont allés lire ou parler

de leur livre préféré aux élèves du primaire.

En terminant, j’aimerais remercier tous les élèves qui ont participé aux diverses

activités. Les gagnants, ainsi que Kelly pour sa participation, se méri-

tent un étui protecteur en néoprène pour leur ordinateur portable ou

un ensemble des populaires stylos Staedtler Triplus.

Madame Geneviève Ménard

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Le vendredi 17 juin dernier, avait lieu L’Escale, le traditionnel gala méritas de fin d’année qui vise à souligner les efforts et les performances réalisés par les élèves du secondaire. Sous le thème «Tout le monde dehors!», les élèves et leurs parents ont pu assister à la remi-se de prix, cette dernière étant entrecoupée de numéros spéciaux. Ainsi, à travers un sketch divisé en trois parties, quelques talentueux élèves ont personnifié leurs enseignants et membres du personnel de soutien dans leurs péripéties de camping. Il va sans dire que leur mise en scène en a fait rire plus d’un! Aussi, nous avons pu visionner un diaporama des moments clés de l’année, en plus de se tordre de rire devant les films préparés par les élèves de secondaire 5 du cours de cinéma. Voici un récapitulatif des grands gagnants par catégorie :

Excellence académique

Marianne Babin-Veilleux

Félix Beaudoin

Mollie Jones

Ahisha Jones-Lavallée

Korey Fequet

Constance

Marianne Babin-Veilleux

Trisha Etheridge

André Lavallée

Nolan Dumaresque

Kelly Fequet

Amélioration

Michaela Etheridge-Toope

Julia Beaudoin

Shania Lawless-Pike

Ahisha Jones-Lavallée

Steven Fowler

Iceberg Gilles Vigneault

(français)

Tommy Trudel

Iceberg Albert Einstein

(math & sciences)

Félix Beaudoin

Mollie Jones

Iceberg Jacques Cartier

(univers social)

André Lavallée

Iceberg Léonard de Vinci

(arts plastiques)

Mollie Jones

Personnalités de l’année

Andréanne Joncas

André Lavallée

Personnalités sportives

Andréanne Joncas

Félix Beaudoin

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Cette soirée fut également l’occasion de souligner le départ à la retraite d’une enseignante remarquable. C’est avec un brin de mélancolie que nous avons honoré notre chère Marie-Lucille, en lui remettant une boîte remplie de mots d’amour, un iceberg hommage à ses 35 ans d’enseignement ainsi qu’un bouquet de fleurs. Nous avons également tenu à remercier madame Cynthia Morissette pour la belle année qu’elle a passé à Mgr Scheffer. Nous en profitons pour remercier les élèves qui ont participé bénévolement à l’organisation de cette belle soirée : Ahisha Jones-Lavallée, André Lavallé (sec. 3), Yves Sheppard, Meka Maurice, Anouk Dextraze, Brady Lavallée, Félix Beaudoin, Jamie Roberts, Jesse Alary, Mollie Jones, Julie Roy-Landry, Olivia Lessard-Keats et Jean-Michel Jones. Madame Geneviève Ménard et Monsieur Wilson Beaudoin Responsables de L’Escale

Classe de l’année

Secondaire 2

Classe la plus active

Secondaire 2

Casque d’or

(hockey)

Nolan Dumaresque

Ballon d’or

(volleyball)

Zoé Thomas

Jesse Alary

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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 5

Le 3 juin dernier, madame Geneviève Ménard et moi sommes parties de Blanc-Sablon pour notre voyage vers Québec

Saber Igual Poder (S a-

tégorie «projet engagé» et a reçu une bourse de 500$. Aussi, un arti-

cle d

attendait, nous étions toutes les deux très excitées de commencer notre

aventure. Rendues à Sept-Îles, nous avons loué un véhicule pour faire

ept heures plus tard, nous sommes finale-

ment arrivées à destination.

Le lendemain matin, nous avons pu profiter un peu de la ville en allant magasiner et en visitant une partie du Vieux-

Québec. À 14 h, nous nous sommes dirigées vers le Hilton où avait lieu le Gala Forces Avenir. En arrivant, nous avons

tout de suite été surprises par le nombre de participants

Après les instructions de départ, nous sommes allées à notre table où était notamment

assise la mairesse de Lévis. Tout au long du Gala, trois services de différentes

bouchées nous ont été servis. Aussi, entre la présentation des différentes catégories et

des lauréats, des musiciens talentueux prenaient la scène pour chanter ou jouer de la

guitare. Comme porte-

partager au micro notre voyage au Honduras devant des personnes très importantes de

la région de Québec.

Avenir, nous sommes très fières

ute

madame Martine Jon-

cas, Air Labrador et la Commission scolaire du Littoral. Grâce à

leur appui financier, nous avons pu prendre part à ce gala et faire

rayonner notre projet au Honduras une fois de plus.

Soleil et mê-

me visionner une capsule vidéo que nous avons tournée, visitez le

site Internet suivant :

http://www.forcesavenir.qc.ca/secondaire/finaliste_view/3588

Ahisha Jones-Lavallée, sec. 4

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Semaine des Services de garde du 16 au 20 mai 2011

WOW!!! Quelle semaine!!!

Les éducatrices de La Sablonnière furent

grandement choyées cette année grâce au

comité de parents du service de garde. Nous

nous sommes faites gâter toute la semaine avec de délicieux desserts en

plus d’avoir reçu des mains supplémentaires pendant les heures de dîner.

Un gros merci du fond de nos cœurs à tous les parents impliqués dans la

célébration et l’organisation des activités pour la semaine des services de

garde!!! MERCI!!!!

Par ailleurs, Bernita, Lisa ainsi que moi-même, tenions à remercier notre

responsable et le cœur des opérations, madame Sylvaine. Sans elle, les ac-

tivités de la semaine n’auraient sûrement pas eu lieu…

MERCI SYLVAINE pour ton dévouement et ta persévérance!

Madame Carla Lavallée

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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 7

Tommy Trudel, sec. 2

Les 5 et 6 mai derniers, tous les élèves du primaire et du secondaire ont participé à la pre-mière Expo-Art dans le gymnase de l'école Mgr Scheffer. Les élèves travaillaient depuis le mois de janvier sur plus de 300 oeuvres qui ont été présentées aux pa-rents et amis. Parmi celles-ci, nous avons pu admirer de la céramique, des peintures, des vitraux, des mosaïques, des gravures, des installa-tions, etc. Bref, il y en avait pour tous les goûts. Lors de cette soirée, les visiteurs, punch à la main, ont pu assister au dé-voilement de la superbe mosaïque en trois panneaux réalisée par tous les élèves de l'école. Ils ont également pu visiter des dizaines de kiosques où étaient exposés les travaux de tous. Les élèves du primaire faisaient des démonstrations et expliquaient les différentes techniques utilisées dans la réalisation de leurs œuvres, alors que ceux du secondaire expliquaient leurs démarches. Les élèves ont apprécié, en majorité, leur expérience, ce qui nous porte à croire que cette activité se renouvellera.

Lors de la dernière journée d’école, le 23 juin, nous avons organisé une foire du livre

usagé. Le but était de permettre aux familles de se débarrasser de leurs vieux livres

afin de s’en procurer de nouveaux tout juste à temps pour les vacances d’été.

Plus de 200 livres ont été donnés, des albums pour les tout-petits jusqu’aux romans

pour adultes. Il y en avait pour toute la famille! Les livres vendus à prix modiques

(0,50 $ à 2 $) ont permis d’amasser 171,25 $. Cette somme servira à acheter de nou-

veaux livres pour la bibliothèque.

Merci à tous ceux qui ont donné des livres!

Bonne lecture estivale!

Madame Geneviève Ménard

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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 8

Les 14 et 15 mai derniers, plus de quarante jeunes ont participé à la traditionnelle compétition loca-

ld c’atglétisme qui avait lieu à Rivière-St-Paul. Nombreux ont été les entraînements précédents cet-

te première compétition.

C’dst avdc ehdrté qud plushdurs cd nos idunds sd sont qualhehés pour lds réfhonaux quh avahdnt lhdu à

Sept-Îles. Nous tenons à féliciter tous ceux qui étaient du voyage : Franco Beaudoin qui a obtenu

und mécahlld c’arfdnt au sprhnt cd 150 m dt und autrd au saut dn lonfudur, Khalil Oueslati qui a ob-

tdnu und mécahlld c’or au 1200 m dt und autrd c’or au saut dn lonfudur, Thomas Lawless pour sa

médailld c’arfdnt au 800 m dt cdlld cd bronzd au lancdr cu chsqud, Rayen Oueslati qui a obtenu une

médaille de bronze au sprint de 80 m et une mécahlld c’or au saut dn gautdur, Félix Beaudoin pour

sds mécahllds c’or au 200 m dt au saut dn gautdur, Andréanne Joncas qui a obtenu une médaille d’or

au sprint de 100 m, une médaille d’argent au 1 200 m et une médaille de bronze au saut en lon-

gueur, Alex Joncas qui a obtenu une médaille d’argent au lancer du disque ainsi qu’à Jean-Michel Jo-

nes pour sa participation.

De plus, trois d’entre-eux se sont qualifiés pour les championnats provinciaux qui avaient lieu à Ville

Saint-Laurent : Rayen Oueslati, Félix Beaudoin et Alex Joncas. Merci à Rayen d’être allé nous repré-

senter à cet événement et félicitations pour ta 4e place au saut en hauteur.

Madame Cynthia Morissette

Afin de stimuler le goût de la lecture chez les jeunes, le ministère de l’Éducation,

du Loisir et du Sport (MELS) a décerné des prix de reconnaissance «J’ai la tête à

lire». Depuis six ans, ces prix soulignent les actions novatrices promouvant la

lecture chez les jeunes, favorisant du coup leur réussite scolaire. La classe de

madame Carole Perreault a remporté le troisième prix de 650 $ pour le projet

«Saviez-vous que?». Les élèves devaient sélectionner un article dans une revue et

en faire la lecture à la radio communautaire.

Félicitations à madame Carole et à ses élèves de la 1re année du 3e cycle!

Madame Martine Joncas

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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 9

Le développement du langage écrit commence tôt, bien avant que

l’enfant fréquente l’école. Lorsque celui-ci arrive à la maternelle, il

a déjà des connaissances plus ou moins développées par rapport à

l’écrit selon les stimulations reçues à la maison ou à la garderie. Chaque en-

fant a un bagage différent.

De plus, les recherches ont prouvé que «les enfants de six ans qui éprouvent des

difficultés à apprendre à lire au primaire ont eu moins d’expériences culturelles et

sociales de l’écrit que les autres. Ceux qui ont eu des expériences à la maison et à

l’école sont de meilleurs lecteurs». (Chauveau, Rogovas – Chauveau, 1994)

Au préscolaire, nous nous efforçons de développer l’émergence de l’écrit, mais il

est difficile, pour certains enfants, de combler l’écart entre les savoirs acquis

avant l’école et les savoirs nécessaires à l’apprentissage de la lecture.

Afin d’amenuiser cet écart, il est important de s’associer les familles (parents,

grands-parents, grandes sœurs ou grands frères) pour que celles-ci assurent un

prolongement des activités faites en classe. C’est dans ce but qu’ont été élabo-

rées les capsules d’information destinées aux parents : La minute magique.

Le titre réfère au peu de temps que les activités suggérées nécessitent de la part

des parents comparativement à la valeur des retombées dont l’enfant bénéficiera.

C’est magique!

L’information ainsi transmise aux parents pourra éventuellement ser-

vir à nouveau s’il y a des enfants plus jeunes à la maison. Les bienfaits

n’en seront que plus grands.

Source : Commission scolaire de l’Estuaire, Communiquer au préscolaire, c’est magique, avril 2005.

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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 10

Vous pouvez abonner votre enfant à

des magazines tels Tralalire (mensuel 2

à 5 ans), Pomme d’api (10 revues/an 3 à 5

ans), Babar (mensuel 3 à 7 ans), Coulicou

(Éditions Héritage 2 à 6 ans), etc.

On peut demander à

la famille d’offrir

des livres en cadeau

de Noël ou

d’anniversaire.

Lors d’une rencontre de pa-

rents, chaque parent qui ap-

porte un livre que son enfant

délaisse peut l’échanger parmi

ceux que les autres parents

ont apportés.

Comme on vend à un prix très bas

de l’équipement de hockey usagé,

pourquoi les parents n’organisent-

ils pas une foire du livre usagé?

C’est une bonne façon de récupé-

rer et de faire des économies!

Les parents qui se

côtoient plus ré-

gulièrement pour-

raient se prêter

des livres entre

eux.

Vous pouvez

fréquenter la

bibliothèque

municipale avec

votre enfant.

C’est gratuit!

Votre enfant peut em-

prunter des livres de

la bibliothèque de

l’école pour apporter à

la maison.

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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 11

Il ne servirait à rien de se le cacher : les ados

sont fréquemment conviés à des partys où

l’alcool coule à flots. Mais comment les mettre en

garde sans avoir l’air vieux jeu?

Puisque l’alcool est présent dans la presque

totalité des événements sociaux, il est plutôt

normal que nos ados aient envie d’en consommer

dans les partys. Mais bien qu’on ait aussi trinqué

à cet âge, il est difficile de ne pas s’inquiéter,

car l’état d’ébriété comporte son lot de dangers :

relations sexuelles non protégées, altercations,

agressivité, accidents de la route… «La

désinhibition peut amener quelqu’un à poser des

gestes regrettables, dit Marc Gélinas,

psycholoque. Et il y a plus de méfaits qui sont

commis sous l’influence de l’alcool que sous

l’influence de toute autre drogue.»

De plus, lorsqu’il est consommé souvent et en

grande quantité, l’alcool nuit à la maturation des

fonctions cérébrales. Et quand on sait que la

tendance chez les jeunes est au «calage»

d’alcool, on a encore plus de raisons de s’alarmer.

«Outre les réactions physiques à court terme

(vomissements, désiquilibres, problèmes

digestifs), les abus d’alcool exposent les jeunes à

des épisodes agressifs ou dépressifs, et à des

troubles cardiaques. Il y a aussi un risque de

coma éthylique», explique Isabelle Picard,

travailleuse sociale. Mais qu’est-ce qui pousse les

ados à boire démesurément? Tout d’abord, le

désir de vivre de nouvelles expériences et de

découvrir leurs limites. Ils le font aussi parfois

pour vaincre leur timidité, pour s’intégrer à un

groupe ou pour s’afranchir de l’autorité paren-

tale. Plus spécifiquement,

les adolescentes peuvent

boire pour améliorer leur

confiance en elles, pour

diminuer leur niveau de

stress, pour atténuer leurs

inhibitions ou pour se sentir

sexy.

Boire en présence des parents :

une bonne idée?

Certains parents permettent à leur ado de boire

modérément à la maison, afin de mieux contrôler

la quantité d’alcool qu’il consomme. Mais est-ce

vraiment une bonne chose? Oui, croient des

experts de l’Université John Moores, à Liverpool.

Selon eux, permettre à notre ado de boire un

verre de vin avec nous une fois par semaine lui

donnerait un bon exemple de consommation

modérée. Ils affirment aussi qu’interdire

totalement l’alcool aux adolescents de 15-16 ans

peut les pousser à en consommer de manière

excessive. Qu’en pense Mme Picard? «Il faut

donner à notre ado des limites très précises. Par

exemple, on peut lui permettre de prendre une

consommation dans les occasions spéciales. Et

bien sûr, il faut interdire toute beuverie : le but

est d’apprendre aux jeunes à boire de manière

responsable. D’ailleurs, certains intervenants

sociaux insistent sur le fait qu’il faut donner

l’exemple à nos jeunes en évitant totalement de

conduire quand on a bu – même un seul verre – et

de consommer trop d’alcool devant eux. Mais

s’abstenir de boire en présence de notre enfant

tant qu’il est mineur demeure sans doute le

meilleur choix», affirme-t-elle.

Selon une enquête menée par Santé Canada

en 2004-2005, 65,6% des garçons prennent

leur premier verre d’alcool à 10,9 ans,

comparativement à 60% des filles à 11,1 ans.

Selon la Société de l’assurance automobile du

Québec, entre 2001 et 2005, 43 des

conducteurs âgés de 16 à 24 ans ayant perdu la

vie sur la route avaient consommé de l’alcool.

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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 12

Établir des règles

Fixer clairement nos limites nous permettrait

de mieux anticiper certaines situations et d’avoir

ainsi un meilleur contrôle sur celles-ci. On peut

se demander si on trouverait acceptable que

notre jeune consomme une bière offerte par un

adulte au cours d’un souper de famille, ou si on

choisirait de fermer les yeux si des bières

étaient subtilisées dans le frigo… M. Gélinas,

pour sa part, a une opinion tranchée sur cette

questions : «Non!, dit-il. On doit plutôt en faire

une occasion d’éducation.»

D’autre part, on peut

organiser une rencontre de

famille pour que tout le monde

s’entende sur les règles

relatives à la consommation

d’alcool. Par exemple, on peut

dire à notre jeune : «Tu peux

boire une ou deux bières dans un party, mais tu

ne dois pas les caler. Aussi, tu ne dois jamais

conduire quand tu as bu. Et tu peux toujours

nous appeler si tu as besoin d’aide ou si tu veux

qu’on aille te chercher.» Il est important

d’établir avec notre ado les conséquences

auxquelles il s’exposera s’il ne respecte pas les

règles établies. S’il a lui-même participé au choix

des conséquences, il aura moins de chances de se

rebeller s’il ne tient pas sa parole.

Ouvrir la porte au dialogue

Il faut trouver un moment pour discuter de tout

cela avec notre ado. Pourquoi ne pas le faire

devant la télévision, lorsqu’il y est question d’une

nouvelle à propos d’un accident dû à l’alcool? On

peut aussi lui parler, par exemple, de cette

personne que l’on connaît qui s’est vu retirer son

permis après avoir bu en état d’ébriété… Ce sont

là des occasions d’entamer calmement le dialogue

et de démontrer à notre ado pourquoi l’alcool est

dangereux. Il ne s’agit pas ici de dramatiser,

mais d’avoir une conversation franche. Et si

l’occasion d’entamer la discussion ne se présente

pas, il vaut mieux la provoquer : «Notre enfant

sera plus réceptif si on est calme que si on lui

fait la morale à la suite d’un énévement fâcheux

qu’il a vécu. Et on doit à tout prix éviter de lui

parler de cela à un moment où il est intoxiqué»,

précise M. Gélinas.

Il rentre saoul… que faire?

Faire une crise à son enfant la première fois qu’il

rentre éméché n’est pas recommandé. «Il est

préférable d’interroger notre ado le lendemain,

sur la quantité d’alcool qu’il a absorbée. On peut

aussi lui demander s’il a bu plus rapidement que

d’habitude, s’il avait mangé avant, s’il était plus

fatiqué qu’à l’accoutumée, s’il a cédé à la pression

du groupe… Tout cela afin de lui donner des

outils pour mieux évaluer la situation la prochaine

fois», dit M. Gélinas.

MICHAUD, Kathleen. «Mon ado boit : je fais quoi?»,

Moi & cie, volume 7 numéro 6, juillet 2011, p. 96-97..

Une tendance très populaire : les parents qui

fournissent des consommations à leur ado

lorsque ce dernier va à un party. Un tel

comportement est-il adéquat? «Non, ce n’est

pas une bonne idée, affirme M. Gélinas. En fait,

on tente de lui enseigner l’autonomie et

l’autocontrôle. Il doit donc prendre ses propres

décisions. De plus, si on lui fournit de l’alcool, le

message lui semblera paradoxal.»

Fournir de l’alcool à son ado…

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volume 2, numéro 5 mai-juin 2011

Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 13

Beaucoup d’enfants apprennent deux «premières» langues en même temps. Contrairement à bien des idées reçues, ils maîtrisent autant l’une que l’autre, affirme Fred Genessee, de l’Université McGill.

L’apprentissage de deux «premières» langues dès la naissance n’a plus rien d’exceptionnel. De nombreux parents n’en continuent pas moins de se poser des questions sur ses conséquences pour l’enfant. Ces interrogations sont légitimes, croit Fred Genessee, chercheur au département de psychologie de l’Université McGill. «La langue n’est pas seulement une aptitude cognitive, rappelle-t-il. C’est notre moyen privilégié pour développer notre vie sociale, et c’est l’un des traits essentiels qui font de nous des humains.» Ce psycholinguiste originaire de l’Ontario est venu au Québec pour scruter de près tous les scénarios de bilinguisme familial : parents issus de deux communautés différentes, parents dont la langue d’origine commune n’est pas une des langues officielles du Canada, enfants adoptés, etc. Que se passe-t-il dans le cerveau d’enfants élevés en milieu bilingue? «Dans la littérature scientifique, rien ne laisse entendre que le cerveau des enfants en bas âge est conçu pour n’apprendre qu’une langue à la fois», réponde d’emblée M. Genessee. Mais par quel processus un enfant s’adapte-t-il à ces situations? Court-il des risques pour la suite de ses apprentissages? Le bilinguisme est-il au contraire un atout cognitif? Voici ses réponses.

Comment un bébé apprend-il à parler? On en sait peu à ce sujet! Selon la

théorie la plus répandue, le nouveau-né percevait des régularités dans les voix, et c’est à partir de cela qu’il commencerait à babiller pour produire des blocs de syllabes, puis des mots, afin de former ses premières phrases.

Si l’enfant est mis en contact avec deux «premières» langues en même temps, les mêlera-t-il? Ou alors, l’une prendra-t-elle le dessus sur l’autre? L’acquisition de deux «premières» langues dès le jeune âge est aussi naturelle que le fait d’en apprendre une seule. Ce qui est déterminant pour la qualité de ce double apprentissage, c’est l’équilibre (50-50) dans le degré d’exposition auquel l’enfant sera soumis : autant de temps pour une langue que pour l’autre. L’apprentissage d’une des langues risque d’être partiel si l’enfant l’entend trop peu – un tiers du temps étant un seuil critique. Bien sûr, sa connaissance des deux langues et de leur complexité dépendra aussi de la qualité du langage de ses proches. Les résultats reposent de façon très concrète sur l’investissement en temps et en efforts des gens qui l’entourent. Il ne suffirait pas, par exemple, de le mettre devant un téléviseur pour se dire qu’il va acquérir une deuxième langue! Apprend-il chacune de ses deux langues comme le fait un enfant unilingue? Oui. Pour l’essentiel, le futur bilingue traverse les même étapes qu’un enfant unilingue, dans l’une et l’autre langue. Mais en réalité, il apprend plus vite, puisqu’il n’a affaire à chacune d’elles que la moitié de son temps. L’enfant bilingue et l’unilingue vont donc babiller au même âge, puis dire leurs premiers mots, leurs premières phrases complexes aux mêmes périodes, etc. Des différences existent tout de même parce qu’apprendre deux langues est plus complexe sur le plan cérébral. Ainsi, la recherche a

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volume 2, numéro 5 mai-juin 2011

Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 14

montré que des enfants bilingues de 15 mois avaient besoin de quelques mois de plus que les unilingues pour reconnaître des homophones ou des sons très proches (par exemple «vire» et «vert»). Ce double apprentissage affecte-t-il la richesse du vocabulaire ou encore la grammaire? Les enfants qui apprennent deux «premières» langues conjointement glissent souvent de l’une à l’autre. C’est normal, et cette tendance s’estompera avec le temps. La recherche démontre que, même s’il joue entre les langues, l’enfant distingue bien chacune d’elles. S’il les mélange, c’est

parce qu’il ne trouve pas le mot ou le concept qu’il voulait exprimer dans

l’une d’entre elles : il va alors puiser ce qu’il cherchait dans l’autre réservoir linguistique. Du côté du vocabulaire, l’enfant retient d’abord les mots dans la

langue où il les a appris. Donc, s’il parle «dessin» en français avec maman et «voitures» en anglais avec papa, son vocabulaire se forgera initialement, pour chacune de ces sphères, dans la langue d’apprentissage. Si l’on considère une seule des langues, le voabulaire d’un jeune bilingue paraît en général moindre que celui d’un enfant unilingue du même âge : mais si l’on tient compte de ses deux langues, son vocabulaire global est équivalent, voire plus vaste. Afin de contourner ce qui peut sembler une faiblesse, les parents qui éduquent leurs enfants dans deux langues multiplient souvent les jeux de vocabulaire, pour accroître les occasions d’apprentissage et ainsi diminuer l’effet de cette division lexicale. Du côté de la grammaire, ces enfants respectent très tôt la syntaxe (l’ordre des mots) dans chaque segment de phrase, en fonction de la langue qu’ils parlent sur le moment. De plus, un autre élément important est ressorti d’une de nos recherches, où nous avons fait interagir des enfants de 18 mois à

4 ans avec des personnes qu’ils ne connaissent pas : les enfants identifient rapidement la langue préférée de leur interlocuteur, et ils adoptent celle-ci pour échanger avec lui. C’est un signe très clair que le cerveau reconnaît fort tôt les différences linguistiques et peut jongler avec les divers codes. On en a une preuve supplémentaire avec les fautes des enfants bilingues : ils en font, comme les autres, mais leurs erreurs restent cohérentes avec la langue dans laquelle ils sont en train de s’exprimer. Autrement dit, ils ne feront pas de fautes typiques de l’anglais lorsqu’ils parlent le français, ni l’inverse. […] Faut-il opter pour la stratégie «un parent, une langue»? Beaucoup de familles le font, car c’est plus simple pour assurer un équilibre linguistique 50-50 sous leur toît. Mais rien n’indique que d’entendre son père ou sa mère parler une langue puis une autre entraînerait de la confusion chez un enfant. Dans d’autres cas de figure, par exemple celui d’un couple québécois qui vit plusieurs années à l’étranger, l’usage d’une seule langue à la maison peut même s’avérer une meilleure stratégie pour permettre aux enfants d’acquérir leurs deux «premières» langues. Ceux-ci pourraient entendre le français à la maison, mais une autre langue à la garderie, la pratiquer avec les amis, etc. – et ainsi maîtriser les deux langues de façon égale après quelques années. Source : FONTAINE, Laurent. «Grandir en deux langues», Enfants Québec, avril 2011, p. 34-36.

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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 15

par André Lavallée, sec. III

La pêche à la morue

La pêche à la morue a toujours été un aspect très important de la vie en Basse-Côte-Nord. Économi-

quement et socialement, son impact est encore visible aujourd’hui. Elle a entraîné le développement éco-

nomique de la région, l’immigration massive en Basse-Côte et la fondation de nombreux villages.

L’exploitation commerciale de la ressource remonte au 16e siècle quand les Basques fréquentaient le lit-

toral pour pêcher. Les raisons pour lesquelles les Basques exploitaient la morue ici sont nombreuses : le

détroit de Belle-Isle était un des lieux les plus propices au développement de la pêcherie commerciale,

très peu d’Européens pêchaient dans ce lieu et aucune nation européenne n’avait juridiction sur ce terri-

toire. Par contre, les Inuits qui l’habitaient étaient peu accueillants envers ces étrangers.

Vers 1700, de riches seigneurs français, dont le plus connu Sieur de Courtemanche, fondent de nom-

breux postes de traite dans la région pour troquer avec les Amérindiens et pêcher la morue. Lorsque

cette morue était attrapée, salée et séchée, on l’envoyait ailleurs en Nouvelle-France ou en Europe.

En 1760, avec la prise finale de Montréal (environ un an après celle de Québec), la Nouvelle-France voit

sa fin. Tous les droits de pêche en Basse-Côte-Nord sont alors cédés à la Compagnie du Labrador. En

1820, l’entreprise fait faillite et vend deux de ses postes à deux de ses employés, Randall Jones et Sa-

muel Robertson. Les deux hommes exploiteront les ressources de la région comme le saumon de

l’Atlantique, le loup-marin et bien-sûr, la morue.

La morue de la région a attiré de nombreux peuples à travers son histoire. Des Canadiens-Français sont

venus s’y installer pour pêcher la morue, car il manquait de terres agricoles dans leurs régions natales.

Aussi, sont arrivées des familles terre-neuviennes et jersiaises qui étaient quant à elles motivées par la

pauvreté de leurs régions. C’est cette immigration massive qui a entraîné la création de villages comme

Kegaska, Harrington Harbour, Tête-à-la-Baleine, Mutton Bay, Saint-Paul, Middle Bay et Loudes-de-

Blanc-Sablon. C’est vers la fin du 19e siècle qu’un Terre-Neuvien du

nom de William Whiteley, installé sur l’Île de la Demoiselle au large de

Rivière Saint-Paul, inventa la trappe à morue.

Jusqu’aux années 1980, la pêche de la morue était l’activité économi-

que la plus importante de la région. Aujourd’hui, cette tradition est

presque anéantie en raison du moratoire sur la morue, l’exode rural et

le déclin des stocks. Cependant, elle est une tradition très importante

dont les habitants de la Basse-Côte-Nord doivent être fiers.

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Contre vents et marées, repoussons les frontières du savoir 16

Cette nouvelle étape occasionnera des chan-

gements importants, tant dans la vie de l’enfant

que dans celle des parents. Au primaire,

l’enfant avait un titulaire et un seul groupe

classe. Ainsi, il pouvait facilement être motivé,

ne serait-ce que par le désir de faire plaisir à

son enseignant.

L’encadrement scolaire au secondaire différe-

ra, entre autres, en raison des horaires et de

ses échéanciers à plus long terme quant aux

remises de ses travaux. Ceci demandera, de la

part de l’élève, davantage d’autonomie et de

méthodes de travail.

Comment s’y prendre…

Dans la mesure où l’élève n’est pas encore as-

sez «expérimenté» face à ces nouveaux défis,

imaginez-vous qu’il arrive au secondaire com-

me un apprenti sur un nouveau chantier de

construction. Les parents et les enseignants

sont, quant à eux, les responsables du projet.

Le jeune apprenti a encore beaucoup à ap-

prendre et, pendant la construction, il doutera,

contestera, manifestera. Or, comme responsa-

bles du projet, nous avons notre mot à dire.

N’oublions pas que l’adolescence n’est pas

une maladie, mais une ÉTAPE pendant laquel-

le le jeune est en APPRENTISSAGE, il a donc

encore besoin du SOUTIEN de l’adulte.

Une recherche démontre que pour réussir à

persévérer, les jeunes adolescents croient qu’il

est important :

-D’être encouragés par leurs parents;

-De fréquenter des amis motivés;

-De remettre leurs travaux à temps;

-D’être assidus en classe;

-De bien se préparer aux examens;

-D’avoir un but, de penser à l’avenir;

-De se soucier de leurs résultats;

-De vouloir aller au bout de leurs talents.

Bien sûr, les adolescents ne crient pas «trois

hourras» devant les encouragements que leur

prodiguent leurs parents ou les exigences que

ces derniers leur imposent. Bien au contraire,

ils tentent de s’y opposer, ce qui constitue une

réaction normale. Toutefois, le rôle de soutien

et d’encouragement du parent se poursuit donc

jusqu’au secondaire en ce qui concerne l’aide

aux devoirs.

Le SOUTIEN touche :

La planification du temps d’étude et de

l’horaire, la vérification de la présence aux

cours et de la remise des travaux,

l’organisation d’un endroit d’étude et la sugges-

tion de stratégies d’étude.

L’ENCOURAGEMENT c’est :

Discuter avec eux de leur avenir, s’intéresser

régulièrement à ce qu’ils font ainsi qu’à leurs

amis, aller aux rencontres de parents, au be-

soin rencontrer l’enseignant d’une matière.

Tous les jours, nos jeunes ont besoin

d’encouragement!

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CLUB DES PETITS DÉJEUNERS

L’école Mgr Scheffer fera partie du Club des petits déjeuners à partir de septembre 2011.

Ce service sera offert à tous les élèves de l’école de 7 h 45 à 8 h 15 et il n’en coûtera que

0,50$ par matin.

1er enfant : 20 $ par étape;

2e enfant : 10 $ par étape;

3e enfant et + : gratuit.

Il y a PLUSIEURS AVANTAGES à être membre du club :

-Déjeuner dans une ambiance agréable;

-Avoir l’occasion de discuter avec ses amis tout en déjeunant;

-Savourer de délicieux repas différents chaque jour du calendrier scolaire (menu en alter-

nance).

AU MENU :

Croissants au fromage, rôties, pain doré, muffins anglais au fromage, crêpes, bagels et fro-

mage à la crème, omelettes et rôties, gaufre, céréales chaudes et froides, sandwichs au

fromage fondu, burritos aux œufs et coupe Muslix.

Si vous êtes bénévole, votre enfant mange gratuitement. De plus, si comme parent vous dé-

sirez déjeuner avec votre enfant avant de vous rendre au travail, il ne vous en coûtera que

2$ par repas.

LES FORMULAIRES D’INSCRIPTION SERONT DISTRIBUÉS À LA RENTRÉE SCOLAIRE.