1
Clément Magloire niRUCT£(jR " 1358. RLC AMERICAINE 1358 iELEPHONE N-2242 26 ème ANNEE N; 7840 PORT-AU-PRINCE (HAÏTI) Ct soi! î«-s ilc>|i rites «le la terre qui oui Ion|.mis pomsimi le puis «'ii''r(|i«|urnn'iil i .lidcal|,ol Jijui «il Péilni '•''liu'iiildoiil nous \i\sus. fe sont les iiiiiiiiiiinii petits, au fond de la sonbre mei|d(\s paa>res,]qoi foideii l'avenir. l'an! III M II \\\ \ —— MEoCubÛl 7 DECEMBRE 1932' LE GYMKANA DU A STADIUM DESSALINES Rendons tout d'abord hom- mages à la gracieuse Madame Esther Dartigue et à Mon- sieur André Chevallier de Puilboreau, animateurs du sport féminin a Port-au-Prin- ce, de nous avoir procuré, di- )) gaïic ^poli. Le speaker an- noncer-Ile jet de M" 0 Cheval lier est de 13 m. 35!— Le tri- omphatrice est ovationnée avec frénésie par le public charmée. Numéro sentionnel: saut manche dernier, le plaisir im- en hauteur. Les jeunes tilles prévu de voir de belles jeu- nes filles, dans des exercices sportifs, que leurs fragilités semblaient leur interdite. Ce dimanche quatre décembre si radieux, si doré (attrape météorologiste Tippenha 1er) marque un nouvel esprit dans l'éducation delà femmj haï- tienne, Peu à peu elle s'at- fraiichit de la conception orientale, qui fait de la le m- nie une « desenchantée »>, une so r le de poupée mystérieuse et indolente, asservie à l'é- goïsme du mâle,— ce qui con- trarie l'épanouissement de ses (acuités.— Le mouvement qui se dessine dans l'éducation de la femme haïtienne, pro- cède de la formule grecque de beauté, d'air libre, de sou- plesse, de pureté et d'harmo- nie, à laquelle est revenue la civilisation moderne, dont les gymnases tigurent les pa- lestres athéniens, (l'est toute l'humanité qui, dans l'ordre de la beauté corporelle, ga- gnera à celte rénovation. Dans l'ordre moral aussi, car tou - tes les grâces se tiennent, dans le réel humain. Pendez-vous, vous qui n'a- vez pas assisté à la belle tête d'« Académia » dimanche der- nier, au Stadium Dessalines. Ce lut un après-midi unique de joies saines et fines. Le ciel s'était rais de la partie, par une suprême galanterie.— Trois heures. Un coup de gong. Et, devant la fouL ra vie, défile la belle théorie, vert et blanc, des sportives. Elles sont longuement accla- mées. Et, tout de suite les jeux commencent sous la di- rection de la charmante Ma dame Dartigue aux joues de laquelle une petite émotion met son fard. Jloberl Baus- san, embouchant son porte- voix (un speaker merveilleux) annonce le premier numéro : Exercices de gymnastique suédoise. C'est réalisé avec une eurythmie, une grâce iné- galables, Les deux équipes : capitaine Renée Mangonès Mina Widmaier, arrachent les applaudissements. Et c'est le déroulement du programme, sous le signe de la joie.— Course a pied 30 mè'res. Lu souple et rapide Aime Powell l'emporte, tenue de près par Germaine Dehoux. Course de relai 120 mètres. C'est le grand stepple. L'équipe Wid- maier est gagnante. Quelle belle vision ofterle â notre dileclion. Le speaker Baussan avec un humour de bon aloi annonce le lancement du disque. Deux concurrentes en torrae: Odette Chevallier et Mina Widmaier. Le buste cambré en arrière, puissante et fine comme une nymphe, le bras recourbé, en un style ^ impeccable, celle-ci lance le disque: 12 in. 52.— Bravos C'est maintenant le tour d'O- delte Chevallier. Quelle sou- plesse, quel galbe! Grande, bien jambée, un sourire de chasseresse â ses lèvres pur- purines, la brune aux yeux HrtD.pied en avant, penchant en arriére son beau torse, aux muscles délicats et forts,— et un mouvement pareil a ce- wi de l'Artémis du Musée du iutiçan t lance le rond de !', ont des ailes! souligne le haut parleur Baussan. Celle partie est vivement discutée en mes demoiselles Aileen Powell et L. Dehoux qui gagne par 1 m. 2'X Ceux qui n'ont pas vu celle-ci dans ce saut classique, ne sauront jamais ce quec'esi que la grâce alliée â la sou- plesse. Lancement de poids. Trois lavoriles, animées du désir de vaincre: Renée Mangonès, Aimy Richardson, Ma h m Elles se sourient aimable- ment. Prés de moi, le Séna- teurs Pradel, par une heureu- se associai ion d'idées, célèbre les prestiges des vierges anti- ques, aux corps embellis et modelés par les justes exer- cices, et conclut, sur un mo- de platonicien : la vertu récla- que le corps humain soit comme un beau temple, afin d'y pouvoir habiter.— Le preuve du poids consacre le triomphe de Mademoiselle Malhon qui l'emporte par (i ra. 78. Ici, un petit renseigne- ment particulier nous permet de noter que Renée M ingonès pour paraître à ces jeux, réa- lisa un et fort magnifique, car elle était handicapée par une grippe inopportune. Hon neur au courage malheureux et souriant. Saut en longueur. Qui eul u penser que des jeunes fil- es si délicates pourraient bondir comme des panthères? Mail nous oubliions, il y a de la panthère dans le sexe dit faible. Mesdemoiselles G. De- houx, L Richardson, R Po- well, A. Powell se sont char- gées nous le rappeler. Et, par un bortd merveilleux de 'A m. 90, mademoiselle Aileen Powell a conquis la palme. Baussan, le speaker, en avait perdu la voix. L'ortophonic. parmi le cré- puscule amarante, qui tournait au violet, jette les notes volup- tueuses, alanguies, d une valse viennoise. Tous les visages sont détendus. Les hommes ont des gestes caresseurs, dans 1 air,— naturellement, et le groupe d Académia, couché sur la pe- louse, en des altitudes plasti- ques, est simplement idéal. La mer, dans le lointain, sourit comme une femme heureuse et nue.Quelque chose d'exquis, se prépare là-bas, dans le coquet chalet du parc. Soudain, Baus- san clame : Vous allez, Mes dames et Messieurs, admirer Mademoiselle Mina Widmaier dans une danse rvthmique. Ac- compagnée par Chevallier, elle apparaît dans une grande robe princesse.en voile rose et gagne Feslrade du tond. La toule lui lait fêle. La musique s'aggrave. Et ce sont des pas somptueux d'une grâce infinie, une ondo- ya nce de sylphe, une perfection qui mettait aux tempes une dêli cieuse chaleur. La danseuse est si rayonnante qu'on avait l'en vie de lermer les yeux ou de les baisser, comme devant une lumière trop riche : Cléopâtre debout dans la splendeur du soir Semble un grand oiseau d'or qui guette au loin sa proie... Bénie soit cette jeune fille qui nous dispensa ce plaisir si fin.si délicat.dans le néant de nos sea sations. Comme disait le saint : Saltauit et placuit ! Volley-Ball: L'équipe que commande la capitaine Wid- maier gagne avec brio la pre : i CEINTURES EN« KNEER'S GARAGE Distributeur exclusif pour la République d'Haïti des produits Dupont « Cellophane » annonce l'arrivée d'un stock de «Celloplume»de couleurs variées Achetez-en pour envelopper vos cadeaux de Noël Le cellophane peut servir à taire un grand nombre d'articles tels que chapeaux fw!^'M aCS , à . m ? i,, V lurbans ' etc ' ^on Peut oflrir comme ca- deaux de Noël et du Jour de l'An. Passez au GARAGE KNEI£R( felle Columbia ) vous trou- ^n e A 8 j Cr du ce,lo P 1,:,l,e et oft gratuitement un professeur vousapprendri comment faire divers arlicles Inoi3r&i. M0SderaOi ^ neS, ? *& z au Ma « asin voir no ! - mière mauche.Mais Renée Man- le chi gonés( petite star ) avec une fougue juvénile et splen.lide une technique sublile.égalisa la par- irmee. Mait voici que la lumière du sou- décroît.La mer s'assombrit. ,,,, ,.,, . , , ., ''" s nuages d'une lueur si écla- l.e en arrachant laie;, e a la,,- laule tout à I heure so it Iran , plaud.ssemeut du public. Ra- ., de deuil. C'est l'heure e massée, précise dans ses tou- ches, elle gavalnisa sa section ; et gagnerait peut-être la belle.si la nuit qui venait à pas de ve lours, ne l'eut inteidite. Certes, Mademoiselle Mina Widmaier avait produit sa val- se avec une félinilé irrésistible,? mais Melle Rosita Mella : vêtue d une robe rouge et noire, â volants,— une fleur rouge, pi- quée au côté gauche de ses che- veux de jais, - petite, ravissan- te, d'une joliesse étrange, avec laus son regard ambigu tout le feu de rAiidalousie.l'ut une belle vision renouvelée de la Ksmé- ralda. Oh ! les rythmes de sa « flamenca » inégalée, ses petits talons vaiuqueurs.qu'elle taisait retentir sur le plancher sonore, ses hardiesses îiigéuues.roudul i- Ijstribuer les prix. Melle Aline Powell, deux fois lauréate, re- voit des m lins du Docteur Ma- lhon, après délibération du Co- mité des.leux.composé (le li;uis- san, d'Edouard Laroche, d'Er- nest Chauvet.de Stephcn Alexis, le plus beau prix, ofterl par I I Institut Tippenhauer: nue lam- pe électrique agrémentée d'uu sujet en bron/e.el une magnili- ! H y a Vingt-cinq ans LF MATIN. / Décembre 191)7, COMPAGNIE DES POMPIERS LIBRES Portïau-Prince.le (i Dec. 1901 Au Chet du matériel ; 'e 'a Compa m En Ville. Mon cher confrère, Je ...'voit qu'à l'occasion des fu- nérailles de M' Edmond de Les- pinasse les Ateliers de la Hasco ont été. (J'o dre de l< Direction, fermés tout l'après-m di de ven- dredi. C'est un tnm'naiîe qui va droit au cœur des H ïfiérn<», et mus annonce que Son H# in8 »"que l'esprit libéré des Excellence le Président de la ° m R ean,s <*e cette importante de République, dans sa sollici- tude pour l'œuvre des pom- piers libres, nous a fait don ce matin de vingt quatre (24) Compagnie. .. voit que «Les Menuailles d'or et d'argent» de notre ami le distingué poète Victor Mtn garnitures de tuyaux, deux r Roués vont bienio» enrichir la cent ciiiq (20ô) clapets, deux t belle bibliothèque haïtienne. Ce cents (20)) ron lel'es pour ( ser a un beau succès de librairie, pompes à vapeur, deux (2) ' s 'nous en croyons !•» lent d*- ; licat de l'auteur, et l'empresse- ment du public à souscrire à l'ouvrage. Oui, mais il faut se rappeler qu'une s uitription n'a tout son pris qu'à la condition de se présenter rubssur ongle. Ii douzaiues de haches et deux (2) jeux de bannis poar nos malt*. i Veuillez prendre livraison de ces arlicles immédiatement ri en passer écritures confor- mes. L est l'occasion pour nous de rendre un éclatant hom- voit qu'a J gymkana de di- ii ([ i. li Due médaille d'argent, don du mage à la bonne volonté du Ministère des All.iires Etrange* res de France, par le truche- ment de l'Alliance Française d'Haïti Le Sénateur Pradel offre à Mademoiselle Chevallier, Ma- lhon. Powell, trois magnifiques ongliers, ses prix, qu'il accom- pagne d'un baiser... paternel.Le Ipeaker Baussan,infatigable prie tout le Club Académia de se ^na.u esses.nge.nues,. ondula- présenter et à chacune de ces tion bouleversa,! te et slyl.see.de gracieuses jeu ,es Mlle, on offre sa fine personne,libérée et ,,.,„, „„ présu.t.que Mme Ks.her l)a, - ouge cente, que le sembla,! oftnr a I llgue qua|ifîe| (|ans S()n , , la vie à la lumière du soir.dans savoureux, de « Itemembrunce » UU n I fp'irrvS!T n "- P \ Ce - Sl ta ' il,(l " Gf«nka?a.Le Quelle révélation prestigieuse public applaudi! longuement les 2!££î le i r ? »-S? d ° mi SI,or,irs M|,K ' E ^ h " Dartigue nicaine I Cest toute I Espagne, et André Cheval ier qui vien- épnse de romantisme, de ca- „tnt de dresser au Foin R dence lyriques, de spiritualis- me, même dans les gestes se- condaires, qui sextério isail par la danse inouïe de Melle Rosita Mella.qui inclinerait un athée à bénir Dieu.pour avoir mis sur la terre de si charmantes danseuses pour la dileclion des hommes. Quels applaudissements ! Mes- seigneurs, montèrent vers elle, quand elle eut finie sa danse en étendant vers la foule ses mains pati iciennes.en un geste exquis ! Elle fut bissée. Elle se dépassa. Inouïe... Chef de l'I-'.lid de nous accor- der Son haut uppui dans l'ac- complissement de l'importan- te mission (/ne nous nous imposons. A(/rée:, mon cher confrère. l'expression de nos meilleurs sentiments. Le Commandant, Louis ETHEART m m.H'che, le service d'ordre i fonctionné à la s&tis'arlion g- n/Aale, g are au taire et au tu -t rie lieutenant (ou capitaine.*) Mont-Rosier. Pau un désordr», pas le plus petit em ombreme it à «léplorer. C-la fait a?M dou'i honneur au publ c, mais ne trouvez-vous pas nue cela hit aussi bellement honneur au do glé du brillant officier? Loterie i\iu> o'uvre rayonnante, appelée J ? Ur ' !; im de , ,, °* .tyP 08 ». Mon - à i ' à rénover I esprit et le corpi d ) i s ! elir - ,, /'. nu,,,(1 v,,lt T. vient de notre jeunesse féminine . aenricftir" en dormant. Voici v v v I comment cela s'est passé. Mon- ... voil que l'on perd son lemp* à litre les magasin* quand on désire s'acheter un bibelot rare, an« belle crav.ile, des chemises I et des chapeaux pour hommes (ou pour lemmes. un parfum - T . . i dernier cri. des soie les, des ca- JN âtlOIlâle ' l '' U1X (,e lin d ' a » n * e - Allez donc j directe meut à la Maison René Lnfontant, No. 1718 rue du Mi- BB in de l'Etat, vous attend I accueil le plus engagf&nt. « Le Malin » est à l'ordre du Ce n eut pas seulement chez nous que le piano est délaissé, lui France aussi Mais au pays du bon goût et de la saine tra- sieur Volcy qui est chel d'une nombreuse famille, et qui au surplus sait apprécier en gour- me! la dinde de Noël, se de- mandait un peu désolé coin- ... voit qu'« HaitiJoarna" », sous la signature d'Ed. M r«. co nmarule â Monsieur Mo- li's, le directeur du S N. F A . la peychologis du milieu. C'est | u depuis longtemps. E Imon I. a preuve que Vlorfils boil q te me. I la re lace a ses responsa- , e cockfa j, |ai| , u Barbattçoùrt. dition, on q revient, ainsi qu'en i lés ' el ' , r ' v 1 LM " 0 . ll,UM ' J1 ,a Na "- témoigne cet articule! que nous,, v,, «. quand lui vint l'idé e lumi- bats » : LA extragons dtm Journal des Dé- [***,* . e . se . 8e . rrer lul |,eu ,e j ventre et de s acheter un coupon de la Loterie Nationale. Le cou pon en question s'est d fol in gué dimanche, et a rapporté à sou propriélaire la bagatelle de six cents balles. Une fortune, com- me vous voyez. Mais c'est ici que commence |embarras de l'heureux gagnant. Il hésite sur l'emploi à taire de son argent En attendant de prendre une décision,il vient de se payer un billet entier du prochain tirage de la Loterie Sationale, cl,vieux P Depuis quelque temps, un mouvement de réaction très net se dessine et le piano reprend lentement mais sûrement sa place d'honneur. La musique que l'on fait soi même procure ) récidiviste, ne se propose, rien des satisfactions et des joies ' m()i, > s que d'enlever, celle lois, dont le charme ne se djseule » ,e 8 ro ? ,ot - L'appétit, Volcy, Relai avec ballon .loyeusetés. Passe de ballon entre les jam- bes. Foulées légères des jeunes filles, ruisselantes de saines sueurs dans une course générale. Equipe Mina Widmaier, vain- queur.Francs rires de la course aux œufs, désopilante. El,, pour finir, comme dans les brillantes revues, un exercice général de la troupe que debout la foule acclame. Mais Chevallier ne voulait pas qu'il tut dit que seul le sexe lai ble devait figuier dans les jeux pas. Le piano ne dépend pas J vient,n'esl-ce pas, en mangeant. « inaugurateurs d «Académia ». J d'une mode éphémère, mais ré- { Il réclame deux gentlemeu qui, , pond à un besoin prolond et nill - nlrtl ,- Irt dans une brouelte.nvaliseraient ! constant; il est l'orchestre d'une I, l MPItïF MAI de rapidité.avec la charge pré.'personne, l'instrument fonda- [UULl IttuiTlu .'flrtlL cieuse d'une jeune fille. Ernest, mental par excellence, le seul ' Chauvel.désigné pour concourir j qui permette, au lover de cha- avec le Colonel Little, de l'Oc-. cun, la reproduction intégrale cupalion, s'esbigna. Audanl et de l'harmonie. Haig furent requis. Gracieuse- ment ils prirent les brouettes s'installèrent les étoiles Aline Powell et Mina Widmaier. Au- danl gagna premièrement avec Melle Powell et deuxièmement avec la gracieuse Mina Wid- maier, sous les bravos de la fou- E On sait que l'élude du piano est aussi nécessaire pour un en- fant que d'apprendre à lite et à écrire, et aucune demeure, de la plus modeste à la plus lu- xueuse, ne saurait s'en passer. Il faut applaudir à la vogue re- naissante du piano. Idéal rhum AUX ROY 30 années de succès. > - ' RE: ss (Point Ancha ) / Tournée d'exposition Les pjrteurs^ de cartes blanches pour >a visite de l'exposition du S/S"Point An- chai sont priés (te bien vou- loir noter que vu le retard du bateau qoi n'arrivera que le huit à raidi, l'heure de leur réception à b >rd est jrenvovée ;ni jour - i vant. i c'est«àdirele 9d em > 1932 (de 9 a.m. à 5 p.ra. L-s cirleigris s srontnc- ' niées a l'heure raemionnée. Port-au»Prince, le ô décera» bra 1932. A. de MATTEIS cv C Agent! G; .-..ux. UNE QUESTION DO'MAIIN« AU OfoWFHMr BES FINANCES Ayant promis d'entretenir nos lecteurs de l'arrêté de (ledits qui vient d'être pris en faveur d'une certaine quan- tité de titres C. destinée ù re- change des obligations delà C'" X 1 des (lliemins de 1er d'Ilaili, nous prio is le Dépar- terrjenl des Qnauc s de bien vouloir laire connaîtra au pu- blic le décompte comme suit des 92 mille ,~>S gourdes .W icenlimes qui font l'objet du paragraphe a de l'arrêté : [\. La quantité d'obi i ca- lions du Chemin de 1er des- tinées a l'échange envisagé par l'arrêté; -yJll, L'état des opérations d ccliangc - obligations con- tre titres C dé|à effectuées depuis l'arrange ment de 11)21; III. La quantité d'obliga- tions série C â tirer du Compte dit de l'lacement en vue de cet échange. I\'. Il voudra bien, en même temps, fane connaître iuci rapport exfêiëentre ce redit et les crédits budgétai- I ( res annuels déjà aQecies au service de l'émission totale d s litres i^. /\& JtfTlPJg^opp/tESSJOiiiÀm Su.;UKCUK nt iiuiiié.UAt «t guérlion ,u U.I Globules Rébaud I R*iult»ttni«Tv<-i;icux,»urvren«BUméa>«M Toutm I- .irmu- -t - OtmanOte Htlt.CI H %. UALIOROUX, 17, Ku« Victor HIIJ* « | ff|MMlB«M« \f»i ff *

LE GYMKANA i CEINTURES A ! H y a - …ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/08/12/13/07172/01096.pdf · Clément Magloire niRUCT£(jR " 1358. RLC AMERICAINE 1358 iELEPHONE N-2242 26 ème

  • Upload
    dodat

  • View
    214

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: LE GYMKANA i CEINTURES A ! H y a - …ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/08/12/13/07172/01096.pdf · Clément Magloire niRUCT£(jR " 1358. RLC AMERICAINE 1358 iELEPHONE N-2242 26 ème

Clément Magloire niRUCT£(jR "

1358. RLC AMERICAINE 1358

iELEPHONE N-2242

26 ème ANNEE N; 7840 PORT-AU-PRINCE (HAÏTI)

Ct soi! î«-s ilc>|i rites «le la terre qui oui Ion|.mis pomsimi le puis «'ii''r(|i«|urnn'iili.lidcal|,ol Jijui «il Péilni '•''liu'iiildoiil nous \i\sus. fe sont les iiiiiiiiiiinii petits, au fond de la sonbre mei|d(\s paa>res,]qoi foideii l'avenir.

l'an! III M II \\\ \

——■— MEoCubÛl 7 DECEMBRE 1932'

LE GYMKANA DU

A

STADIUM DESSALINES Rendons tout d'abord hom-

mages à la gracieuse Madame Esther Dartigue et à Mon- sieur André Chevallier de Puilboreau, animateurs du sport féminin a Port-au-Prin- ce, de nous avoir procuré, di-

))

gaïic ^poli. Le speaker an- noncer-Ile jet de M"0 Cheval lier est de 13 m. 35!— Le tri- omphatrice est ovationnée avec frénésie par le public charmée.

Numéro sentionnel: saut manche dernier, le plaisir im- ■ en hauteur. Les jeunes tilles prévu de voir de belles jeu- nes filles, dans des exercices sportifs, que leurs fragilités semblaient leur interdite. Ce dimanche quatre décembre si radieux, si doré (attrape météorologiste Tippenha 1er) marque un nouvel esprit dans l'éducation delà femmj haï- tienne, Peu à peu elle s'at- fraiichit de la conception orientale, qui fait de la le m- nie une « desenchantée »>, une sorle de poupée mystérieuse et indolente, asservie à l'é- goïsme du mâle,— ce qui con- trarie l'épanouissement de ses (acuités.— Le mouvement qui se dessine dans l'éducation de la femme haïtienne, pro- cède de la formule grecque de beauté, d'air libre, de sou- plesse, de pureté et d'harmo- nie, à laquelle est revenue la civilisation moderne, dont les gymnases tigurent les pa- lestres athéniens, (l'est toute l'humanité qui, dans l'ordre de la beauté corporelle, ga- gnera à celte rénovation. Dans l'ordre moral aussi, car tou - tes les grâces se tiennent, dans le réel humain.

Pendez-vous, vous qui n'a- vez pas assisté à la belle tête d'« Académia » dimanche der- nier, au Stadium Dessalines. Ce lut un après-midi unique de joies saines et fines. Le ciel s'était rais de la partie, par une suprême galanterie.— Trois heures. Un coup de gong. Et, devant la fouL ra vie, défile la belle théorie, vert et blanc, des sportives. Elles sont longuement accla- mées. Et, tout de suite les jeux commencent sous la di- rection de la charmante Ma dame Dartigue aux joues de laquelle une petite émotion met son fard. Jloberl Baus- san, embouchant son porte- voix (un speaker merveilleux) annonce le premier numéro : Exercices de gymnastique suédoise. C'est réalisé avec une eurythmie, une grâce iné- galables, Les deux équipes : capitaine Renée Mangonès — Mina Widmaier, arrachent les applaudissements. Et c'est le déroulement du programme, sous le signe de la joie.— Course a pied 30 mè'res. Lu souple et rapide Aime Powell l'emporte, tenue de près par Germaine Dehoux. Course de relai 120 mètres. C'est le grand stepple. L'équipe Wid- maier est gagnante. Quelle belle vision ofterle â notre dileclion. Le speaker Baussan avec un humour de bon aloi annonce le lancement du disque. Deux concurrentes en torrae: Odette Chevallier et Mina Widmaier. Le buste cambré en arrière, puissante et fine comme une nymphe, le bras recourbé, en un style ^ impeccable, celle-ci lance le disque: 12 in. 52.— Bravos C'est maintenant le tour d'O- delte Chevallier. Quelle sou- plesse, quel galbe! Grande, bien jambée, un sourire de chasseresse â ses lèvres pur- purines, la brune aux yeux HrtD.pied en avant, penchant en arriére son beau torse, aux muscles délicats et forts,— et un mouvement pareil a ce- wi de l'Artémis du Musée du iutiçant lance le rond de

!',

ont des ailes! souligne le haut parleur Baussan. Celle partie est vivement discutée en mes demoiselles Aileen Powell et L. Dehoux qui gagne par 1 m. 2'X Ceux qui n'ont pas vu celle-ci dans ce saut classique, ne sauront jamais ce quec'esi que la grâce alliée â la sou- plesse.

Lancement de poids. Trois lavoriles, animées du désir de vaincre: Renée Mangonès, Aimy Richardson, Ma h m Elles se sourient aimable- ment. Prés de moi, le Séna- teurs Pradel, par une heureu- se associai ion d'idées, célèbre les prestiges des vierges anti- ques, aux corps embellis et modelés par les justes exer- cices, et conclut, sur un mo- de platonicien : la vertu récla- que le corps humain soit comme un beau temple, afin d'y pouvoir habiter.— Le preuve du poids consacre le triomphe de Mademoiselle Malhon qui l'emporte par (i ra. 78. Ici, un petit renseigne- ment particulier nous permet de noter que Renée M ingonès pour paraître à ces jeux, réa- lisa un et fort magnifique, car elle était handicapée par une grippe inopportune. Hon neur au courage malheureux et souriant.

Saut en longueur. Qui eul u penser que des jeunes fil-

es si délicates pourraient bondir comme des panthères? Mail nous oubliions, il y a de la panthère dans le sexe dit faible. Mesdemoiselles G. De- houx, L Richardson, R Po- well, A. Powell se sont char- gées dç nous le rappeler. Et, par un bortd merveilleux de 'A m. 90, mademoiselle Aileen Powell a conquis la palme. Baussan, le speaker, en avait perdu la voix.

L'ortophonic. parmi le cré- puscule amarante, qui tournait au violet, jette les notes volup- tueuses, alanguies, d une valse viennoise. Tous les visages sont détendus. Les hommes ont des gestes caresseurs, dans 1 air,— naturellement, — et le groupe d Académia, couché sur la pe- louse, en des altitudes plasti- ques, est simplement idéal. La mer, dans le lointain, sourit comme une femme heureuse et nue.Quelque chose d'exquis, se prépare là-bas, dans le coquet chalet du parc. Soudain, Baus- san clame : — Vous allez, Mes • dames et Messieurs, admirer Mademoiselle Mina Widmaier dans une danse rvthmique. Ac- compagnée par Chevallier, elle apparaît dans une grande robe princesse.en voile rose et gagne Feslrade du tond. La toule lui lait fêle. La musique s'aggrave. Et ce sont des pas somptueux d'une grâce infinie, une ondo- ya nce de sylphe, une perfection qui mettait aux tempes une dêli cieuse chaleur. La danseuse est si rayonnante qu'on avait l'en vie de lermer les yeux ou de les baisser, comme devant une lumière trop riche : Cléopâtre debout dans la splendeur

du soir Semble un grand oiseau d'or qui

guette au loin sa proie... Bénie soit cette jeune fille qui

nous dispensa ce plaisir si fin.si délicat.dans le néant de nos sea sations. Comme disait le saint : Saltauit et placuit !

Volley-Ball: L'équipe que commande la capitaine Wid- maier gagne avec brio la pre:

i CEINTURES EN«

KNEER'S GARAGE Distributeur exclusif pour la République d'Haïti

des produits Dupont « Cellophane »

annonce l'arrivée d'un stock de «Celloplume»de couleurs variées Achetez-en pour envelopper vos cadeaux de Noël Le cellophane peut servir à taire un grand nombre d'articles tels que chapeaux fw!^'MaCS, à.m?i,,Vlurbans'etc' ^on Peut oflrir comme ca- deaux de Noël et du Jour de l'An.

Passez au GARAGE KNEI£R( felle Columbia ) où vous trou- ^neA8 jCr du ce,loP1,:,l,e et oft gratuitement un professeur vousapprendri comment faire divers arlicles

Inoi3r&i.M0SderaOi^neS, ?*&z au Ma«asin voir no! dé-

mière mauche.Mais Renée Man- • le chi gonés( petite star ) avec une fougue juvénile et splen.lide une technique sublile.égalisa la par-

irmee. Mait voici que la lumière du

sou- décroît.La mer s'assombrit. ,,,, ,.,, . , , ., ''"s nuages d'une lueur si écla- l.e en arrachant laie;, e a la,,- laule tout à I heure so it Iran , plaud.ssemeut du public. Ra- gé., de deuil. C'est l'heure e massée, précise dans ses tou- ches, elle gavalnisa sa section ; et gagnerait peut-être la belle.si la nuit qui venait à pas de ve lours, ne l'eut inteidite.

Certes, Mademoiselle Mina Widmaier avait produit sa val- se avec une félinilé irrésistible,? mais Melle Rosita Mella : vêtue d une robe rouge et noire, â volants,— une fleur rouge, pi- quée au côté gauche de ses che- veux de jais, - petite, ravissan- te, d'une joliesse étrange, avec • laus son regard ambigu tout le feu de rAiidalousie.l'ut une belle vision renouvelée de la Ksmé- ralda. Oh ! les rythmes de sa « flamenca » inégalée, ses petits talons vaiuqueurs.qu'elle taisait retentir sur le plancher sonore, ses hardiesses îiigéuues.roudul i-

Ijstribuer les prix. Melle Aline Powell, deux fois lauréate, re- voit des m lins du Docteur Ma- lhon, après délibération du Co- mité des.leux.composé (le li;uis- san, d'Edouard Laroche, d'Er- nest Chauvet.de Stephcn Alexis, le plus beau prix, ofterl par

I I Institut Tippenhauer: nue lam- pe électrique agrémentée d'uu sujet en bron/e.el une magnili-

! H y a Vingt-cinq ans

LF MATIN. / Décembre 191)7,

COMPAGNIE DES POMPIERS LIBRES

Portïau-Prince.le (i Dec. 1901

Au Chet du matériel ;'e 'a Compa m ■•

En Ville.

Mon cher confrère,

Je

...'voit qu'à l'occasion des fu- nérailles de M' Edmond de Les- pinasse les Ateliers de la Hasco ont été. (J'o dre de l< Direction, fermés tout l'après-m di de ven- dredi. C'est un tnm'naiîe qui va droit au cœur des H ïfiérn<», et

mus annonce que Son H# in8»"que l'esprit libéré des Excellence le Président de la °mRean,s <*e cette importante de République, dans sa sollici- tude pour l'œuvre des pom- piers libres, nous a fait don ce matin de vingt quatre (24)

Compagnie.

.. voit que «Les Menuailles d'or et d'argent» de notre ami le distingué poète Victor Mtn■•

garnitures de tuyaux, deux r Roués vont bienio» enrichir la cent ciiiq (20ô) clapets, deux t belle bibliothèque haïtienne. Ce cents (20)) ron lel'es pour ( sera un beau succès de librairie, pompes à vapeur, deux (2) ' s'nous en croyons !•» t« lent d*-

; licat de l'auteur, et l'empresse- ment du public à souscrire à l'ouvrage. Oui, mais il faut se rappeler qu'une s uitription n'a tout son pris qu'à la condition de se présenter rubssur ongle.

Ii douzaiues de haches et deux (2) jeux de bannis poar nos malt*.

i Veuillez prendre livraison de ces arlicles immédiatement ri en passer écritures confor- mes.

L est l'occasion pour nous de rendre un éclatant hom-

voit qu'a J gymkana de di- ii ([ i. li

Due médaille d'argent, don du mage à la bonne volonté du Ministère des All.iires Etrange* res de France, par le truche- ment de l'Alliance Française d'Haïti Le Sénateur Pradel offre à Mademoiselle Chevallier, Ma- lhon. Powell, trois magnifiques ongliers, ses prix, qu'il accom- pagne d'un baiser... paternel.Le Ipeaker Baussan,infatigable prie tout le Club Académia de se

^na.u esses.nge.nues,. ondula- présenter et à chacune de ces tion bouleversa,! te et slyl.see.de gracieuses jeu ,es Mlle, on offre sa fine personne,libérée et ,,.,„, „„ présu.t.que Mme Ks.her l)a, -

ouge

cente, que le sembla,! oftnr a I llgue qua|ifîe| (|ans S()n , , ■ la vie à la lumière du soir.dans savoureux, de « Itemembrunce » UUnIfp'irrvS!Tn"- P • \ Ce-Sl ta 'il,(l" Gf«nka?a.Le Quelle révélation prestigieuse public applaudi! longuement les

2!££îlei r ? »-S? d°mi SI,or,irs M|,K' E^h" Dartigue nicaine I Cest toute I Espagne, et André Cheval ier qui vien- épnse de romantisme, de ca- „tnt de dresser au Foin R dence lyriques, de spiritualis- me, même dans les gestes se- condaires, qui sextério isail par la danse inouïe de Melle Rosita Mella.qui inclinerait un athée à bénir Dieu.pour avoir mis sur la terre de si charmantes danseuses pour la dileclion des hommes. Quels applaudissements ! Mes- seigneurs, montèrent vers elle, quand elle eut finie sa danse en étendant vers la foule ses mains pati iciennes.en un geste exquis ! Elle fut bissée. Elle se dépassa. Inouïe...

Chef de l'I-'.lid de nous accor- der Son haut uppui dans l'ac- complissement de l'importan- te mission (/ne nous nous imposons.

A(/rée:, mon cher confrère. l'expression de nos meilleurs sentiments.

Le Commandant, Louis ETHEART

m

m.H'che, le service d'ordre i fonctionné à la s&tis'arlion g- n/Aale, g are au taire et au tu -t rie lieutenant (ou capitaine.*) Mont-Rosier. Pau un désordr», pas le plus petit em ombreme it à «léplorer. C-la fait a?M dou'i honneur au publ c, mais ne trouvez-vous pas nue cela hit aussi bellement honneur au do glé du brillant officier?

Loterie

i\iu> o'uvre rayonnante, appelée J?Ur' !;im de,,,°* .tyP08». Mon- à i ' à rénover I esprit et le corpi d ) i s!elir- ,,/'.nu,,,(1 v,,ltT. vient de notre jeunesse féminine . aenricftir" en dormant. Voici

v v v I comment cela s'est passé. Mon-

... voil que l'on perd son lemp* à litre les magasin* quand on désire s'acheter un bibelot rare, an« belle crav.ile, des chemises

I et des chapeaux pour hommes (ou pour lemmes. un parfum

■-T . . i dernier cri. des soie les, des ca- JN âtlOIlâle 'l'' U1X (,e lin d'a»n*e- Allez donc

j directe meut à la Maison René Lnfontant, No. 1718 rue du Mi- BB in de l'Etat, où vous attend I accueil le plus engagf&nt.

« Le Malin » est à l'ordre du

Ce n eut pas seulement chez nous que le piano est délaissé, lui France aussi Mais au pays du bon goût et de la saine tra-

sieur Volcy qui est chel d'une nombreuse famille, et qui au surplus sait apprécier en gour- me! la dinde de Noël, se de- mandait un peu désolé coin-

... voit qu'« HaitiJoarna" », sous la signature d'Ed. M r«. co nmarule â Monsieur Mo- li's, le directeur du S N. F A . la peychologis du milieu. C'est | u depuis longtemps. E Imon I. a preuve que Vlorfils n° boil q te

me. I la re lace a ses responsa- ,e cockfaj, |ai| ,u Barbattçoùrt. dition, on q revient, ainsi qu'en • ilés'el '■,r'v1

LM"0.ll,UM' J1 ,a Na"- témoigne cet articule! que nous,, v,,«. quand lui vint l'idé e lumi-

bats » :

LA

extragons dtm Journal des Dé- [***,* .e. se. 8e.rrer lul |,eu ,e

j ventre et de s acheter un coupon de la Loterie Nationale. Le cou pon en question s'est d fol in gué dimanche, et a rapporté à sou propriélaire la bagatelle de six cents balles. Une fortune, com- me vous voyez. Mais c'est ici que commence |embarras de l'heureux gagnant. Il hésite sur l'emploi à taire de son argent En attendant de prendre une décision,il vient de se payer un billet entier du prochain tirage de la Loterie Sationale, cl,vieux

P Depuis quelque temps, un

mouvement de réaction très net se dessine et le piano reprend lentement mais sûrement sa place d'honneur. La musique que l'on fait soi même procure ) récidiviste, ne se propose, rien des satisfactions et des joies 'm()i,>sque d'enlever, celle lois, dont le charme ne se djseule »,e 8ro? ,ot- L'appétit, Volcy,

Relai avec ballon .loyeusetés. Passe de ballon entre les jam- bes. Foulées légères des jeunes filles, ruisselantes de saines sueurs dans une course générale. Equipe Mina Widmaier, vain- queur.Francs rires de la course aux œufs, désopilante. El,, pour finir, comme dans les brillantes revues, un exercice général de la troupe que debout la foule acclame.

Mais Chevallier ne voulait pas qu'il tut dit que seul le sexe lai ble devait figuier dans les jeux pas. Le piano ne dépend pas J vient,n'esl-ce pas, en mangeant. « inaugurateurs d «Académia ». J d'une mode éphémère, mais ré- { Il réclame deux gentlemeu qui, , pond à un besoin prolond et nill - nlrtl,-Irt dans une brouelte.nvaliseraient ! constant; il est l'orchestre d'une I, l MPItïF MAI de rapidité.avec la charge pré.'personne, l'instrument fonda- [UULl IttuiTlu .'flrtlL cieuse d'une jeune fille. Ernest, mental par excellence, le seul ' Chauvel.désigné pour concourir j qui permette, au lover de cha- avec le Colonel Little, de l'Oc-. cun, la reproduction intégrale cupalion, s'esbigna. Audanl et de l'harmonie. Haig furent requis. Gracieuse- ment ils prirent les brouettes où s'installèrent les étoiles Aline Powell et Mina Widmaier. Au- danl gagna premièrement avec Melle Powell et deuxièmement avec la gracieuse Mina Wid- maier, sous les bravos de la fou-

E On sait que l'élude du piano

est aussi nécessaire pour un en- fant que d'apprendre à lite et à écrire, et aucune demeure, de la plus modeste à la plus lu- xueuse, ne saurait s'en passer. Il faut applaudir à la vogue re- naissante du piano.

Idéal rhum AUX ROY

30 années de succès. —■> - 4« wÊ

' RE: ss (Point Ancha ) / Tournée d'exposition

Les pjrteurs^ de cartes blanches pour >a visite de l'exposition du S/S"Point An- chai sont priés (te bien vou- loir noter que vu le retard du bateau qoi n'arrivera que le huit à raidi, l'heure de leur réception à b >rd est

jrenvovée ;ni jour - i vant. i c'est«àdirele 9d em > 1932 (de 9 a.m. à 5 p.ra.

L-s cirleigris s srontnc- ' niées a l'heure raemionnée. Port-au»Prince, le ô décera»

bra 1932. A. de MATTEIS cv C

Agent! G; .-..ux.

UNE QUESTION DO'MAIIN« AU OfoWFHMr BES FINANCES

Ayant promis d'entretenir nos lecteurs de l'arrêté de (ledits qui vient d'être pris en faveur d'une certaine quan- tité de titres C. destinée ù re- change des obligations delà C'" X1 des (lliemins de 1er d'Ilaili, nous prio is le Dépar- terrjenl des Qnauc s de bien vouloir laire connaîtra au pu- blic le décompte comme suit des 92 mille ,~>S gourdes .W

icenlimes qui font l'objet du paragraphe a de l'arrêté : • [\. La quantité d'obi i ca- lions du Chemin de 1er des- tinées a l'échange envisagé par l'arrêté; -yJll, L'état des opérations d ccliangc - obligations con- tre titres C dé|à effectuées depuis l'arrange ment de 11)21;

III. La quantité d'obliga- tions série C â tirer du Compte dit de l'lacement en vue de cet échange.

I\'. Il voudra bien, en même temps, fane connaître iuci rapport exfêiëentre ce redit et les crédits budgétai-

I

( res annuels déjà aQecies au service de l'émission totale d s litres i^.

/\& JtfTlPJg^opp/tESSJOiiiÀm Su.;UKCUK nt iiuiiié.UAt «t guérlion ,u U.I

Globules Rébaud I R*iult»ttni«Tv<-i;icux,»urvren«BUméa>«M

Toutm I- .irmu- -t - OtmanOte Htlt.CI H %. UALIOROUX, 17, Ku« Victor HIIJ* «

| ff|MMlB«M« \f»i ff

*