10
Le Hussard Les nouveaux programmes d’histoire au collège voient disparaître certains grands personna- gers de notre passé commun. Décryptage. Page 3 A vec novembre, nous en- trons dans le vif du sujet de cette année 2011/2012. Le froid arrive, accompa- gné des premiers semi- partiels et… des élections étudiantes ! Pour l’occasion ,Le Hussard s’épaissit et se multiplie pour partager encore plus d’informations Page 5 Page 10 Elections etudiantes, VOTEZ De Gaulle, le destin d’un homme “Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît”Michel Audiard avec vous sur les campus ! Vous pourrez donc décou- vrir deux pages supplémen- taires et 1000 exemplaires. Dans ce numéro, nous vous éclairerons sur les élections à venir, leurs enjeux et leur déroulement. Comme ce genre d’évènement a pour objectif de faire entendre votre voix, nous avons créé l’adresse mail suivante : elections.metlyon@gmail. com. Venez nous poser vos questions sur tous les sujets qui vous concernent… Mais surtout, faites nous remon- ter vos remarques, pour améliorer ce qui doit l’être sur le campus ! Bonne lec- ture à tous ! GUILLAUME BONNIER N ° 6 Edito Edito Le journal des étudiants lyonnais Quel avenir pour notre histoire ?

Le Hussard N°6

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le numéro 6 du Hussard d'octobre 2011. Le journal des etudiants lyonnais

Citation preview

Page 1: Le Hussard N°6

Le Hussard

Les nouveaux programmes d’histoire au collège voient disparaître certains grands personna-gers de notre passé commun. Décryptage.

Page 3

Avec novembre, nous en-trons dans le vif du sujet

de cette année 2011/2012. Le froid arrive, accompa-gné des premiers semi-partiels et… des élections étudiantes ! Pour l’occasion ,Le Hussard s’épaissit et se multiplie pour partager encore plus d’informations

Page 5

Page 10

Elections etudiantes, VOTEZ

De Gaulle, le destin d’un homme

“Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît”Michel Audiard

avec vous sur les campus ! Vous pourrez donc décou-vrir deux pages supplémen-taires et 1000 exemplaires. Dans ce numéro, nous vous éclairerons sur les élections à venir, leurs enjeux et leur déroulement. Comme ce genre d’évènement a pour objectif de faire entendre votre voix, nous avons créé l’adresse mail suivante : [email protected]. Venez nous poser vos questions sur tous les sujets qui vous concernent… Mais surtout, faites nous remon-ter vos remarques, pour améliorer ce qui doit l’être sur le campus ! Bonne lec-ture à tous !

Guillaume Bonnier

N°6

EditoEdito

Le journal des étudiants lyonnais

Quel avenir pour notre histoire ?

Page 2: Le Hussard N°6

2 Le Hussard Novembre 2011

DOSSIER

Où sont passés Napoléon et Louis XIV ?

Un vent de révolte a soufflé cet été dans la commu-nauté des historiens et des amoureux de l’Histoire en

raison de ce que certains appellent un scandale et d’autre l’ouverture sur le monde des programmes. Car en effet un choix a été fait quant au contenu des programmes d’histoire du collège. Nos grands personnages comme Louis XIV, Napoléon, François 1er ont été tout simplement guillotinés par les technocrates et les idéologues de l’éducation nationale, au profit de l’empire des Hans en Chine et du Mo-notapa en Afrique.

La mobilisation a été présente dans les grands médias nationaux, de la radio à la presse écrite en passant par la télévision et a rencontré un fort écho. Présente sur le net, elle a été soutenue sur Facebook par le collectif « Notre Histoire forge notre Avenir » qui s’est insurgé contre cette décision prise le 15 juillet 2008 par le direc-teur général de l’enseignement sco-laire, de remodeler les programmes d’Histoire des collégiens. Mais elle a également été relayées par des per-sonnalités comme Dimitri Casali (voir son ouvrage Altermanuel de l’Histoire de France).

La réponse du ministère à ces accu-sations de sabrer les grands person-nages de l’Histoire de France des pro-grammes, s’est faite en évoquant la nécessité de diversifier les thèmes, de s’adapter au public … cependant cela

ne passe pas.

Avec ces choix, qu’en est-il de la connais-sance de notre propre Histoire ? Ne faut-il pas avoir d’abord une connaissance de notre passé, de ses évène-ments et bouleverse-ments avant d’aborder celui d’autres parties du monde ? Or ce repère que peut constituer notre propre Histoire, semble être mis à mal par ce choix délibéré de réduire le temps consacré aux person-nages et grandes dates de notre Histoire, comme l’ordonnance de Villers-Cotterêts, la révocation de l’édit de Nantes, Louis XIV ou encore Napoléon ? Car, si ces personnages ne sont, selon le ministère pas supprimés, certains sont rétrogradés en fin de programme, à l’image du règne de Louis XIV pour la fin de 5ème. Autant dire que l’argu-ment ne tient pas puisque chacun sait qu’en fin d’année scolaire, le pro-gramme n’est jamais terminé.

De plus, il est à noter que les connais-sances en Histoire ne sont pas solides à la sortie de l’école primaire. Si l’on n’a pas un approfondissement au col-lège, la culture historique des élèves se réduit à peau de chagrin. L’exemple des difficultés d’enseignement dans les ZEP permet d’illustrer cela, car la part des élèves d’origine étrangère y est importante et souvent ces jeunes ne sont arrivés que récemment en

France et donc dans le système sco-laire français. Ainsi si l’on veut donner des repères à ces enfants afin qu’ils puissent s’intégrer dans la société, la comprendre et l’assimiler, il est indis-pensable que l’Histoire de France soit enseignée au collège.

Cependant, la difficulté ne se trouve pas seulement dans les programmes mais aussi dans la façon de les ensei-gner. De nombreux historiens comme Dimitri Casali demandent le retour d’une histoire chronologique, et non plus thématique afin non seulement de comprendre l’enchainement des évènements, mais aussi de privilé-gier l’action des grands personnages de notre Histoire, à une vision trop conceptuelle avec laquelle les élèves ont des difficultés à saisir les tenants

Historiens, historiennes et amoureux de l’Histoire de France, indignez-vous !

Page 3: Le Hussard N°6

Novembre 2011 Le Hussard 3

et les aboutissants à l’image de la façon dont est enseigné le règne de Napoléon.

Enfin un compromis pourrait être trouvé avec la possibilité d’intégrer cette diversité dans les programmes du lycée où cet enseignement aurait plus de raisons d’être dans une op-tique d’élargissement de la culture générale de l’élève.

« Si tu veux marcher vers le futur retourne toujours à tes racines»

Machiavel.

Pour illustrer cet article sur les nouveaux programmes d’his-toire et de géographie, nous avons choisi d’interroger un

professeur d’histoire-géographie dans un collège de ZEP.M. Chemain a eu un parcours assez atypique, puisqu’avant de se lancer dans une carrière d’enseignant en Zone d’Education Prioritaire, il a fait carrière dans le secteur privé.

Quel a été votre parcours avant d’arriver dans l’enseignement ? Et pourquoi ce choix d’aller enseigner en ZEP ?

Tout d’abord après mon bac en poche, je me suis lancé dans des études de droit et d’histoire, puis je suis rentré à Science Po Paris et à la sortie j’ai été admissible à l’ENA. Par la suite, j’ai travaillé dans le consulting et l’audit auprès des collectivités territoriales au sein de grands cabinets anglo-saxons puis au sein d’une grande entreprise française.

C’est en 2006 après une longue réflexion personnelle que j’ai choisi de changer de métier et de devenir enseignant. J’ai passé l’Agrégation, une thèse, et après un stage en ZEP durant l’IUFM, j’ai choisi d’aller ensei-gner à ces enfants que je trouvais at-

tachants.

Quelles sont vos principales difficul-tés pour enseigner en ZEP ?

Elles sont de plusieurs natures : La première raison je dirais est le manque d’une formation solide de ces

enfants dans les savoirs fondamentaux que sont l’écriture, la lecture, le calcul, l’orthographe, la grammaire et une certaine culture historique de base. C’est là l’échec de l’école primaire.

La seconde difficulté majeure, est que nombre de ces enfants sont d’ori-gine étrangère et ne sont en France que depuis trop peu de temps.

La troisième difficulté réside dans le fait que nous vivons dans la culture post soixante-huitarde de l’enfant roi, et que ces jeunes sont trop soutenus par leurs parents face aux professeurs, ce qui réduit notre autorité sur eux.Enfin, sur le plan comportemental, le problème est le suivant : ces enfants ne craignent plus les adultes, et ajouté à une baisse des effectifs, il est alors difficile de faire face à des enfants en recherche perpétuelle de confronta-

tion à l’autorité.

De votre point de vu dans quelles mesures, la réduction du temps d’enseignement attribué à notre histoire nationale représente-t-elle un danger ?

Je pense que l’enseignement de l’his-toire nationale est essentiel pour tout le monde et notamment pour ces jeunes de ZEP qui n’ont pas de repères bien définis de la société fran-çaise. Cela permet de comprendre l’histoire du pays dans lequel on vit et par conséquent le vivre ensemble. De plus, si l’on veut faire aimer notre pays, je pense qu’il faut enseigner une histoire positive et valorisante. Un autre point négatif est le fait que les programmes ne sont pas adaptés pour des classes de ZEP, où 50% du temps est occupé à faire de la disci-pline. Une sélection doit être faite, et par exemple Louis XIV qui doit être évoqué à la fin du programme de 5ème, ne peut être traité en raison du manque de temps.

Vous avez écrit un livre qui a été pu-blié il y un peu plus d’un mois, Kiffe la France. De quoi parle votre livre ?

Tout d’abord j’écris, entre autres, pour faire prendre conscience aux gens de l’identité chrétienne de notre pays, que la France est fille aînée de l’Eglise, et que l’Occident doit sa réussite jus-tement aux apports de la religion ca-tholique, que sont la liberté, la pros-périté, la paix et la laïcité.Dans ce livre j’apporte un témoignage sur mon expérience de professeur au quotidien en ZEP, mais aussi de ma-nière plus large c’est une réflexion sur la place de la religion dans la société et les causes profondes de l’immigra-tion.

Simon3ème année Histoire-Geographie

[email protected]

DOSSIER

Page 4: Le Hussard N°6

TETES D'AFFICHE

Vous avez des problèmes de couple ? Vous vous

dites qu’il faudrait partir quelques jours en amoureux pour régler tout cela. Un petit conseil, évitez le KAN-SAS. Depuis quelques jours, la ville de TOPEKA a abrogé la loi sur les violences domes-tiques.Et ce pour des motifs ex-clusivement budgétaires.

Vous pouvez donc battrevotre femme, ou votre mariselon le cas, sans craindrequoi que ce soit de la jus-tice…

Louée soit la crise ! Mais ce n’est peut-être pas le lieu pour une thérapie de couple.

Une baffe ou rien!

Avant de laisser tomber votre dulcinée, faites

très attention si vous ne vou-lez pas vous retrouver dans la situation oppressante de Pe-ter MAIN. Ce dernier, après avoir rompu avec sa com-pagne, a reçu pas moins de 1000 appels téléphoniques et 712 mails.

La police précise que sur les premières 24 heures, l’homme a reçu 146 appels… alors si vous ne voulez pas être condamnés à 25000 USD d’amende, vous savez ce qu’il ne vous reste pas à faire…

Harcèlement dites vous ?

Jérôme a accepté comme aménagement de peine,

de porter un bracelet élec-tronique, ce qui le contraint à respecter des horaires d’entrée et de sortie de son domicile et à rester dans une zone géographique détermi-née. Pas de problème pour lui jusque là. Sauf que, suite à une rupture, il rencontre

une autre femme par inter-net et décide d’aller la voir à Digne-les-Bains. Pour cela il coupe son bracelet. Mais pas de chance, il a croisé son juge d’application des peines en terrasse, qu’il l’a fait arrêter.

La Faute à pas de chance

Jean-Paul HUCHON, Président socialiste de la

Région Ile-de-France a été flashé à 171 km/h sur l’auto-route A13. Il s’est évidem-ment fait retirer son permis alors qu’il conduisait une voi-ture de la région. La question est de savoir si maintenant M.HUCHON fera appel à un

chauffeur ou s’il osera tester les transports en commun d’Ile-de-France qu’il vante tellement pour leurs qualités et leur ponctualité. Il pourra ainsi découvrir que ses pro-pos ne collent pas avec la réalité !

Le PS flashé !

4 Le Hussard Novembre 2011

Page 5: Le Hussard N°6

ARTICLE DECALE

Novembre 2011 Le Hussard 5

Pendant cette année universi-taire 2011/2012, chaque étudiant

sera amené à élire ses représentants au sein des différents conseils des universités ou écoles. En fonction de ton éta-blissement, tu auras à voter une, voire deux, voire trois fois. Mais pour chaque vote, il faudra te déplacer car les enjeux de ces élections sont fonda-mentaux ! Petit Guide !

Les élections aux conseils de composantes

Lors de ce scrutin, vous allez élire vos élus étudiants au sein des conseils de vos facultés respectives : droit, IAE ou sciences économiques, lettres, langues, santé, sciences et tech-niques, etc. Le rôle de ces élus sera de voter les maquettes de diplômes, les régimes d’examens, les accords et conventions et le budget de la faculté concernée. Date : à Lyon 3 ces élections auront lieu le 22 novembre.

Les élections aux conseils centraux

Ce sont les élections principales de l’Université. Les conseils centraux re-groupent le Conseil d’administration (CA), le conseil des études et de la vie universitaire (CEVU), et le conseil scientifique (CS). Dans ces conseils, les grandes orientations de l’Univer-sité sont votées, le budget, la poli-

tique de l’établissement, l’application des textes nationaux dans l’université (comme l’application de la loi sur l’au-tonomie des universités). Il existe donc de réels enjeux politiques à ces élec-tions. D’autant plus que chaque élu, dans ces conseils, est un grand élec-teur pour élire les étudiants au Conseil national de l’enseignement et de la recherche (CNESER), conseil présidé par le ministre et qui acte toutes les grandes décisions de l’enseignement supérieur et où les organismes de gauche sont ultra représentés.Dates : Lyon 1 : fin janvier, Lyon 2 : début/mi février, Lyon 3 : mardi 14 février 2012.

Les élections au CA du CROUS

Le dernier scrutin de l’année aura pour objet d’élire les représentants étudiants au CA du centre régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) Lyon – Saint-Etienne. Cet organisme gère toute l’aide sociale étudiante : logement, bourses ou res-

tauration. Mais aujourd’hui, le CROUS est structurellement dépassé, et ne peut plus aider les étudiants qui en ont besoin. Le MET souhaite que le sys-tème d’aides soit repensé en France pour en faire bénéficier les classes moyennes notamment, qui sont aujourd’hui oubliées, tout cela sans tomber dans l’assistanat. Cependant pour réussir, il faut innover en matière d’aides en ouvrant par exemple ce secteur à d’autres organismes : uni-versités, collectivités, associations ou encore entreprises.Date : fin mars pour le CROUS Lyon – Saint-Etienne

Vous l’aurez compris, ces élections ont de réels enjeux politiques. Lorsque vous ferez votre choix, il faudra voir au-delà de l’association qui organise des soirées, et voter pour la liste dont la philosophie est la plus proche de la votre.

Guillaume Master 1 MOQ à l’IAE

[email protected]

Cette année les étudiants votent !

Page 6: Le Hussard N°6

Vivre à Lyon

6 Le Hussard Novembre 2011

«Une chose permise ne peut pas être pure. », Jean Cocteau, extrait de Les Enfants Terribles.

Depuis le 15 septembre, Lyon accueille la 11ème biennale française d’art contempo-rain. L’occasion vous est

donnée de vous offusquer de l’indi-gence conceptuelle de l’art contem-porain ou alors de l’encenser comme une forme d’expression démocratique et novatrice.

Pour ma part, je ne peux que vous conseiller d’aller voir l’exposition « les enfants terribles » au Plateau (Hôtel de Région-Montrochet), qui met en avant le mouvement Lowbrow et le Pop surréalisme.

Dans un premier temps nous décou-vrons les œuvres rattachées au Low-brow. Le lowbrow est un substan-tif, qui signifie que le sujet auquel il s’applique est dépourvu de conno-tation intellectuelle. Ce mouvement artistique est inspiré par l’univers et le graphisme des bandes dessinés, mais aussi par l’imagerie du punk rock. Les artistes rattachés au Lowbrow abordent des thématiques oniriques, fantastiques et sont pourfendeurs de la

contre culture, notamment améri-caine. Ce mouvement artistique lutte contre le conformisme culturel et se veut le reflet de la culture de masse. Vous remarquerez que la tonalité subversive des tableaux et l’utilisation des références culturelles enfantines dénotent une nostalgie de l’enfance perdue, thème central du roman de Jean Cocteau, les Enfants Terribles.

Dans un deuxième temps, l’exposition nous mène à la rencontre des œuvres d’artistes défendeurs d’un sous- mou-vement, dit le pop surréalisme. Ce concept artistique se distingue du Lowbrow par son expression picturale classique, davantage traditionnaliste par rapport à ce dernier plutôt rustre, et moins raffiné. De plus, il est com-biné à une imagerie sophistiquée. On

est d’ailleurs surpris par la réunion de l’héritage pictural d’antan et la mo-dernité apparente des œuvres (logi-ciels de modélisation 3D)

Au Plateau sont exposées les œuvres de Ray Caesar (artiste canadien et figure marquante de la scène pop surréaliste). Ces œuvres sont d’une esthétique surprenante, alliant des at-mosphères envoûtantes, rassurantes et des détails inquiétants. Le but pour Ray Caesar est d’apporter à la culture de masse une dimension historique accessible tout en respectant l’ima-ginaire surréaliste voulu par ce sous-mouvement.

AuroreL3 Droit, Lyon 3

[email protected]

La Biénnale ça vous gagne

A l’approche des élections étudiantes mais aussi de l’élection présidentielle, le MET invite les étudiants à

s’engager et entend rétablir quelques vérités en rappelant les prises de positions des autres organisations ces dernières années. Loi LRU, frais d’inscription, soutien social aux étu-diants,... force est de constater que les choses ont évolué positivement pour les étudiants français malgré

l’opposition de la majorité des orga-nisations étudiantes. Seul le MET avait choisi de voter pour les réformes des Universités qui instaurent l’autonomie des établissements. Seul le MET avait choisi de défendre la réforme des retraites auprès des étudiants, seule solution logique pour nous assurer à nous jeunes, une retraite. Découvrez cette campagne sur notre site inter-net ou sur votre campus !

Campagnes

Page 7: Le Hussard N°6

ARTICLE DECALE

Novembre 2011 Le Hussard 7

Les primaires socialistes viennent de s’achever, ce sera François Hollande le candidat à l’élection pré-

sidentielle. Ce même Hollande a brillé depuis le début de sa carrière politique par son incapacité à gérer le parti dont il avait la charge et son département !

Nous allons nous demander si le projet socialiste signé et approuvé par François Hollande et tous les membres du PS est réalisable et nous pouvons dès maintenant nous dire qu’il n’en est rien !! Du retour à la retraite à 60 ans à la création de 300.000 emplois d’avenir en pas-sant par l’abrogation de la réforme des collectivités territoriales et la création de 60.000 nouveaux emplois de professeurs; tout ceci n’est que pure démagogie.

Au sujet de la retraite à 60 ans, il est murmuré partout, y compris Rue de Solférino que cela est infaisable, que cela plomberait les finances de l’Etat et rendrait les retraites futures im-payables. Mais qu’importe il faut se faire élire à tout prix pour se « débar-rasser du méchant Sarkozy » !

Les « emplois d’avenir » ou « emplois jeunes » de 1997 ont déjà montré leur inefficacité ! Cela n’apporte que précarité pour les jeunes et aucune solution d’avenir (Quand on parle de démagogie …)

La réforme des collectivités territo-riales était un mal nécessaire pour ré-duire les dépenses publiques. Qu’im-porte au PS, il ne faut pas savoir gérer mais seulement dépenser.

Il est bien connu que nous sommes dans une forte période de croissance et que l’argent coule à flot à ne plus savoir qu’en faire alors il faut bien ras-surer les élus locaux pour avoir leurs voix (Qui a parlé de démagogie ?)

M. Hollande a annoncé que s’il était élu il créerait 60.000 emplois dans l’éducation nationale. La France voit, depuis une vingtaine d’année, le nombre de ses élèves baisser petit à petit pour voir le nombre des en-seignants évoluer à l’inverse. Cette vague d’embauche a voulu être cessée en 2007 avec le non remplacement d’un enseignement sur deux pour évi-ter des dépenses inutiles, mais encore une fois, les propositions d’Hollande sont totalement éloignées de la réa-lité des finances publiques.

Bon nombre de projets du PS restent à étudier que ce soit la sortie du nucléaire (je vous conseille de com-mencer à fabriquer une éolienne dans votre jardin si vous voulez vous

éclairer plus tard !), l’application de la règle d’or (qui est vitale pour pou-voir conserver notre note de triple A et éviter la faillite), la mise en place du RSA pour les moins de 25 ans ou tout simplement comment trouver l’argent nécessaire au financement de ces projets couteux et sans doute inapplicables.

Vous voulez me parler d’avenir ? Je vous parlerai de propositions tout droit venues d’ex URSS.

Vous voulez me parler de bonne ges-tion ? Je vous parlerai de la Corrèze, département de Mr Hollande qui est aussi le plus endetté de France.

Vous voulez me parler de vote ci-toyen? Je vous engagerai à réfléchir à ce que deviendrait la France si toutes ces réformes étaient appliquées !

PaulL2 DCG à l’IAE

[email protected]

Démagogie quand tu nous tiens !Crise, déficit, dette.. une ribambelle de termes qui effraient la plupart des français. À tort ou à raison?

Page 8: Le Hussard N°6

ON A TESTE POUR VOUS

8 Le Hussard Novembre 2011

Antigone, est un mythe antique qui narre l’his-toire d’Anti-

gone, une des filles d’Oe-dipe. Une jeune fille à qui la vie ouvrait grand les bras mais qui lui tourne le dos afin d’accomplir son destin, son devoir, celui d’enterrer son frère malgrè l’interdic-tion de son oncle, le roi.

Ce destin tragique rappor-té pour la première fois par Sophocle, fut abondam-ment revisité par la littéra-ture. La version d’Anouilh toutefois se démarque par la profondeur de ses per-sonnages et par son style.

La pièce écrite durant l’oc-cupation allemande fut re-présentée pour la première fois le 4 février 1944. Sous la plume d’Anouilh, le per-sonnage d’Antigone prend alors une résonance toute autre, Antigone devient l’allégorie de la Résistance. Elle, la jeune fille frêle et fragile, se dresse seule face à Créon, face au pouvoir, à l’injustice et à la médiocrité. Un face à face tragique qui aujourd’hui encore nous parle.

Edition La table Ronde, 5,40 euros

[email protected]

« Sans la petite Antigone, c’est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles ».

C’était LA grosse sortie jeux vidéo du printemps, portant la patte

Rockstar, autant dire qu’après le mythe GTA, on s’attendait à du très lourd.

Encensé par Mr Poulpe dans J’irai Loler sur vos Tombes, et qui, person-nellement, m’a fait sortir de mon canapé pour aller l’acheter, L.A Noire s’est révélé pour moi être une vraie déception. Alors oui l’intrigue est prenante, évi-dement, la carte est mons-trueuse, bien sur, le Los An-gels des années 40 est un sujet original au niveau des jeux vidéos et cerise sur la

gâteau, le casting est digne d’une grosse production hollywoodienne... Au Ci-nema. Un paquet de têtes connues ont été modéli-sées. Mais bon, tout ça au final ne sont que des fan-freluches qui cachent un jeu monotone et scripté, mala-droit sur les (rares) scènes d’action, se basant sur une recherche d’indices limités et redondante gachant ce qui était présenté comme un GTA-Like. Critique tar-dive, mais si vous comptiez acheter la version platinium passez votre chemin.

AngeL3 droit Lyon 2

[email protected]

TEST : L.A NOIRE

Page 9: Le Hussard N°6

DIVERS

Novembre 2011 Le Hussard 9

Le Mouvement des étudiants (MET), dernier né des organisations étudiantes nationales est un regrou-pement de plusieurs associations, BDE et corpos qui a pour but de répondre aux nouvelles problé-matiques de l’enseignement supérieur introduites avec la loi d’autonomie des universités. Présent sur l’ensemble des campus de France, le MET agit à deux niveaux : au niveau national il est le porte-

parole des étudiants responsables, et au niveau local : il t’aide dans ton quotidien pour te simplifier la vie. Le MET est la branche étudiante de l’UNI (Union nationale interuniversitaire) qui est la fédération de droite dans l’éducation. L’UNI c’est donc des étudiants mais aussi des professeurs, des lycéens, des socioprofession-nels et un centre de recherche (CERU) qui défendent les valeurs de mérite, d’excellence et de responsabilité au sein de l’éducation. A Lyon, si tu fais le pari de nous rejoindre, c’est une équipe dynamique qui t’aidera à t’épanouir au sein du monde associatif, incontournable à l’université. Le MET c’est : un journal étudiant, Le Hussard, le Forum université-entreprises, des conférences/débats, des petit-déj, after-work, des élus qui te défendent au sein des conseils de l’Université, etc…

ALORS FRANCHIS LE PAS : REJOINS LE MET

LA REDACTION

Bulletin d'Adhésion

QUI SOMMES NOUS

Nom.................................................................................Prénom............................................................................Adresse ........................................................................... CP................................. Ville...........................................Email................................................................................ Tel..................................................................................... Etablissement.................................................................. Filière / Année d’études.................................................

Désire :

rAdhérer au MET : 20 eurosrEn adhérant au MET je souhaite adhérer gratuitement à l’UNI rÊtre contacté par un responsablerS’abonner gratuitement à la newsletter

Date : .......................... Signature

A compléter et renvoyer à

MET LyonManufacture des tabacs

6 cours Albert Thomas, BP 8242, 69355 Lyon cedex 08

www.metlyon.fr

www.mouvementdesetudiants.fr

Espace Détente

rédacteur en chef : Guillaume Bonnier

[email protected]

rédacteur en chef adjoint :

Jean-Baptiste [email protected]

rédacteurs : Aurore

[email protected]

[email protected]

Simon [email protected]

Ange [email protected]

Paul [email protected]

nous contacter : MET Lyon - 6 cours Albert Thomas - Bp8242 - 69355

Lyon cedex 08Tirage : 5 000 exemplaires

- Imprimerie privée

Page 10: Le Hussard N°6

DE GAULLE, LE DESTIN D’UN

HOMME

PORTRAIT

22 novembre 1890, au numéro 9 de la rue Princesse à Lille un enfant vient

de naître. Cet enfant qui semble si fragile dans les bras de sa mère, Jeanne de Gaulle, est pourtant appellé à accomplir un grand destin. Ce destin c’est la France.

Dès sa plus tendre enfance le jeune Charles est passionné par l’histoire de France et rêve un jour lui aussi de servir sa patrie. En 1908, il intègre l’école militaire de Saint Cyr et connait son baptême du feu quelques années plus tard sur les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale.

En 1940, Charles de Gaulle est Géneral de brigade. Refusant l’idée d’une capitulation, il rejoint Londres et lance le 18 juin depuis la BBC son appel à continuer le combat. Désormais « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ». Ce sera la France Libre, étendard pour tous ceux qui refusent de voir la France mise à genoux, humiliée. De Gaulle entre dans la légende.

A la libération, le héros de la France combattante,

s’impose alors comme la seule figure capable de réunir et réconcilier la nation. De Gaulle prend la

tête du Conseil national de la résistance et commence à relever le pays. Mais en désacord avec le fonctionnement de la IVème

République, il démissionne de son poste le 20 janvier 1946.

En 1958, après «la traversée du désert» (1955 à 1958), il revient au pouvoir, appellé

par le peuple français alors que l’Algerie est secouée par de multiples émeutes. Le 4 octobre

1958 est promulguée la Constitution de la Vème République approuvée par 80% des Français. Une victoire pour celui qui avait

t o u j o u r s c o m b a t t u la IVéme République,

système rongé par l’instabilité parlementaire. Puis, afin d’achever une guerre qui déchire les Français, il signe le 18 mars 1962 les accords d’Evian, accordant l’indépendance

à l’Algérie. Il s’attache aussi à redonner à la France sa place dans le concert des nations, la dotant notamment de l’arme nucléaire.

Mai 1968, la jeunesse se rebelle et conteste violemment la politique gaulliste. En réaction à ces événements sera notamment créée l’UNI. Heureusement le calme reviendra quelque mois plus tard. La république a tenu bon. En 1969 suite au referendum sur la réforme du Sénat, le non l’emporte, de Gaulle prend acte et démissionne.

9 novembre 1970, le Général s’éteint à C o l o m b e y - l e s - D e u x -Églises. Si le grand Charles est mort, sa « certaine idée de la France » quand à elle continue encore à faire vibrer le coeur des Français. Libérateur de la patrie, président fondateur de la Vème république, Charles de Gaulle incarnera pour toujours aux yeux des Français l’homme providentiel. Le petit garçon fasciné par l’histoire de France en aura finalement écrit l’une de ses plus belles pages.

Bertrand bertrand.lehussard@

yahoo.fr

10 Le Hussard Novembre 2011

« Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la France »