Le Journal de Saint-Germain-En-Laye Carnet Edgar Scherer

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  • Saint-Germainsolidaire

    PSG : QUI PAIERAIT LA DPOLLUTION ?HPITAL :

    QUEL PROJET ET QUELLES URGENCES ?- PSG : A lheure laquelle nous crivons ces lignes les di-

    rigeants qataris nont pas encore fait connatre leur dcision :o sera localis le futur centre dentranement du PSG ?

    Supposons quils choisissent Saint-Germain. Qui paierala dpollution des sols hautement contamins par des d-cennies dpandage de boue dpuration ? Ce terrain de 60hectares au nord de la fort appartient la mairie de Pariset a t propos par notre ville pour accueillir le club. Voslus de Gauche nont t ni consults ni mme seulementinforms de ce dossier qui engage la ville pour des anneset des millions deuros, alors que les lus de Poissy ont d-battu et vot lunanimit en faveur de leur projet.

    - Hpital : Nous restons sans nouvelles du projet dta-blissement, annonc pour le printemps 2012 et repoussplusieurs fois.

    Nous sommes galement attentifs la question des ur-gences. Les dclarations du Maire sur le maintien des Ur-gences dans notre ville ne correspondent pas la ralitdun site dUrgences. Le site internet de lhpital prcise quele CCUA, Centre de Consultations Urgentes Adultes,sadresse aux mdecins libraux du territoire de sant quipourront y diriger leurs patients pour obtenir lavis dun m-decin spcialiste du centre hospitalier. Il nest ouvert quedu lundi au vendredi et de 9h00 18h00. Nous comprenonsquil puisse y avoir des heures de la nuit o un seul site fonc-tionne, mais les horaires du CCUA sont trop restreints pourmriter le nom dUrgences. Seul le site de Poissy assure unservice dUrgences ouvert 24 h/24 et 7 j/7.

    Nous interrogeons le maire sur ces deux questions au pro-chain conseil municipal, jeudi 14 fvrier.

    Retrouvez nos articles sur :http://ps.saintgermain.over-blog.org et sur notre compte

    twitter : http://twitter.com/ PsSaintGermain Pascal Lvque, Nicole Frydman, Emmanuel Fruchard,

    Blandine Rhon

    Ensemblepour Saint-Germain

    INTERCOMMUNALIT, LES CHOSES SE PRCISENT !Le conseil municipal du 14 fvrier sest prononc sur le p-

    rimtre intercommunal propos par le prfet des Yvelines.Cest la loi du 16 dcembre 2010 portant rforme des collec-tivits locales qui impose la mise en place dtablissementspublics de coopration intercommunale avant le 1er juin 2013.

    Autour de nous, le schma dpartemental inclura dans lemme primtre les communes de Saint-Germain, Aigre-mont, Chambourcy, lEtang-la-ville, Fourqueux, Louve-ciennes, Mareil-Marly, Marly-le-Roi, Le Pecq et Port-Marly.

    Trois villes de gauche, Achres, Conflans-Saint-Honorine etPoissy nont pas souhait rejoindre lintercommunalit, mal-gr la demande du Prfet, pour des raisons politiques peucomprhensibles.

    Dans ce futur primtre territorial 10 communes, quefaire demain ?

    En premier lieu, et cest un point essentiel, lintercommu-nalit ne doit pas coter plus cher aux contribuables. Cestmme tout le contraire ! La mise en gestion commune de d-penses de fonctionnement ou la ralisation en commun deprojets dinvestissement doivent avoir pour pralable imp-ratif de ne pas augmenter la fiscalit locale. Trop de gabegiesont t constates ici ou l, chaque commune, dans une lo-gique concurrentielle coteuse, voulant sa propre piscine, sonpropre thtre, son propre gymnasetout cela sans coh-rence territoriale et au final cest le contribuable qui rgleladdition !

    En second lieu, cette intercommunalit est loccasion rvede rationaliser les divers syndicats intercommunaux prexis-tants, ce que nous rclamons depuis 5 ans, sans succs !

    Pour conclure, oui une intercommunalit de gestion et deprojets, mais soyons vigilant sur son cot !

    Arnaud Pricard, Jean-Pierre Qumard, Batrice Bru-neau-Latouche, Corinne Legrand, Jean-Nol Blanc

    www.ensemblepoursaintgermain.frfacebook : ensemble avec arnaud pericardTwitter : @arnaud_pericard / @ensstgermain

    I LIBRES OPINIONS IUnion

    pour Saint-GermainSOS FORT

    Notre fort, poumon vert de louest parisien, est en danger.Dun ct, la tempte de dcembre 1999 en a ananti

    300 ha, soit prs de 10% de sa superficie, quil faudra plu-sieurs dizaines dannes pour reconstituer.

    De lautre, son succs, illustr par ses 3 millions de visiteurspar an, nest pas exempt dinconvnients en termes de pro-pret et dincivilits.

    Face cela, un constat : ltat, ici comme ailleurs, se ds-engage et lONF, gestionnaire de ce patrimoine, na plus lescapacits financires ncessaires son entretien et sa p-rennisation.

    La Ville a dcid de ragir, en mettant la dispositiondentreprises prives, Cargill notamment, et dassociationslocales volontaires (Les Ateliers de lenvironnement et de ladmocratie, Les Amis de la fort, lAccueil des Villes Fran-aises, la Maison des Associations) quil convient ici de sa-luer, les moyens ncessaires lorganisation doprationsfort propre.

    Il est urgent aujourdhui de passer la vitesse suprieure.La majorit municipale va saisir prochainement le minis-

    tre de lAgriculture, dans le cadre de la prparation en coursdu volet fort de la loi davenir sur lagriculture.

    La relance du dossier concernant le statut de fort de pro-tection, et la recherche de mcnes constituent galementdes axes davance auxquels la Ville va satteler.

    Enfin, notre vigilance sera sans faille, sagissant du projetde ralisation dune plateforme portuaire au nord de la fort,inenvisageable en labsence de bouclage de la Francilienne(A104), selon un trac qui pargne la fort.

    Notre massif forestier, avec ses oiseaux, insectes et plantesremarquables, constitue un facteur de biodiversit irrempla-able. chacun dentre nous de contribuer, dans la mesurede ses moyens, sa prservation dans lintrt des gnra-tions futures.

    Mary-Claude Boutin, maire-adjoint dlgue au dvelop-pement durable

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    16 CARNETJOURNAL DE SAINT-GERMAIN - 622

    NAISSANCES DISPARITION

    DCS

    Florestine Gries Josphine Barrois Capucine Zeller Jade Tiberghien Chlo Montoya Orozco Junker Armand DHausen Ostiane Cottenceau Thophile Convert

    Anne Staub Maryvonne Wilk Moyze Chwat Raymond Gramage Lucienne Baron Paulette Geffroy Alberte Melmoux Frdrique Autexier Josette Crosnier Roger Duquenoy Lydia Superchi pouse Bidat Dsir Hioco Chantal Thiriet Rodolphe Marcuzzi Georges Guidoux

    EDGAR SCHERER

    roviseur du Lyce Interna-tional de 1965 1989, EdgarScherer nous a quitts dans

    la nuit du 8 au 9 fvrier lge de 83ans.

    N Mulhouse (Alsace) en 1927, ilpasse et obtient lagrgation dalle-mand au lyce Louis-le-Grand, Paris, avant de commencer sa car-rire dans lenseignement Bthune(Pas de Calais).

    Devenu ensuite censeur puis pro-viseur du lyce de Saint-Avold(Moselle), il fait son entre au lyceInternational en 1965, qui taitalors lcole du Shape, le quartiergnral de lOrganisation du Traitde lAtlantique Nord (OTAN) bas Rocquencourt, et succde RenTallard.

    Deux ans plus tard, au dpart duShape, il assure la transition de lta-blissement vers le Lyce Internatio-nal tel que nous le connaissonsaujourdhui tout en dveloppant saspcificit (le mlange des cultures)et en lui donnant un nouvel essor.

    Auteur de quelques formules for-

    tes (une classe progresse en tirant latte et non en poussant la queue), saporte tait toujours ouverte et il taittrs apprci par ses collgues et sur-tout par ses lves.

    PMari Paulette (dcde en

    2002), institutrice lcole maternelledu lyce International et avec qui ilavait eu une fille, Nathalie, EdgarScherer tait un poux attentionn.

    UN HOMME AUX MULTIPLES FACETTES

    Modeste et discret, il saccordaitde rares moments de dtente Saint-Germain-en-Laye et Win-gens-sur-Moder, le village alsacieno il a grandi.

    Possdant plus dune corde sonarc, il tait la fois expert en vinsdAlsace, sa table tait copieuse, etpassionn de bridge.

    Maon, bcheron, footballeur, iltait aussi apiculteur et consacraitbeaucoup de temps ses chresabeilles.

    Distingu de nombreuses re-prises par la France et plusieurs payseuropens (Allemagne, Pays-Bas,Sude, Danemark Italie), EdgarScherer tait notamment chevalierdans lOrdre National du Mrite(1976) et de la Lgion dHonneur(1987) et mdaill dargent de lajeunesse et des sports (1977).

    Le Journal de Saint-Germain pr-sente ses condolances sa familleet ses proches.

    Edgar Scherer

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