32
Dossier le journal d'information de la Communauté de l'agglomération dijonnaise > 18 juillet 09 Dijon l'attractive > avec ce numéro mon guide des déchets 56 pages de pure éco-citoyenneté

le journal d'information de la Communauté de l'a 18

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

Dossier

le journal d'information de la Communauté de l'agglomération dijonnaise

> 18juillet 09

Dijon l'attractive

> avec ce numéro mon guide des déchets56 pages de pure éco-citoyenneté

Page 2: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

zoom>

3000 sacs de compost ont été distribuésgratuitement aux habitants du GrandDijon dans les 5 déchetteries del'agglomération les 29 et 30 mai dernier,lors de l'opération « composter donne la vie ». L'occasion de rappeler que les déchets verts déposés en déchetteriesou collectés en porte à porte sur abonnement sont ensuite transformésen compost dans deux unités de compostage situées aux portes de l'agglomération.

>

Liaison Nord de l'agglomération (lino) : les travaux avancent pour laréalisation de la 2x1 voie qui reliera,fin 2012, la RD 974 Nord (Rond-PointGeorges Pompidou à Dijon) à l’autouroute A38 et la RD 905 à Plombières. Le Grand Dijon participe à hauteur de 22,5% (36,9 M€) au financementde cette infrastructure nécessaire aux côtés de l'Etat, la Région et le Département.

>

Plus intuitif et plus réactif, le nouveau site internet

www.divia.fr est en lignedepuis mars. Les internautespeuvent notamment accéder

à l’actu réseau en tempsréel ou à la boutique en

ligne. Ce nouveau site vasans aucun doute contribuer

à valoriser un réseau detransport qui, 4 ans après

sa réorganisation complète,a connu une hausse de 7%

(150 000 voyages/jour en 2008).

> Un Grand Stade pour une grande équipe : le 29 mai, la tribune nord a été inaugurée. Plus de 9000 personnes étaient présentes pour découvrir ce nouvel équipement et acclamer le DFCO. En effet, l'équipe de football dijonnaise a battu ce soir-là le leader de la ligue 2, le Racing Club de Lens, par 2 buts à 0.

>Après un an d'étude et deux ans de travaux,

la nouvelle Gare de Dijon Ville a été inauguréele 18 juin en présence de Guillaume Pepy,

Président de la SNCF. Cette Gare du TransportPublic de référence au coeur de la ville est

désormais une véritable interface entre trains,transports publics et modes doux. Le projet a réuni les 4 partenaires

institutionnels (Grand Dijon, Région, Département et SNCF) qui ont financé

à parts égales les 800 millions d'eurosnécessaires aux travaux.

Le Grand DijonAhuy

Bressey-sur-Tille

Bretenière

Chenôve

Chevigny-Saint-Sauveur

Crimolois

Daix

Dijon

Fénay

Fontaine-lès-Dijon

Hauteville-lès-Dijon

Longvic

Magny-sur-Tille

Marsannay-la-Côte

Neuilly-lès-Dijon

Ouges

Perrigny-lès-Dijon

Plombières-lès-Dijon

Quetigny

Saint-Apollinaire

Sennecey-lès-Dijon

Talant www.grand-dijon.fr

Page 3: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

Dossier

le journal d'information de la Communauté de l'agglomération dijonnaise

> 18juillet 09

Dijon l'attractive

> avec ce numéro mon guide des déchets : pour tout savoir...

« Une région sans capitale régionale à vocationeuropéenne joue en deuxième division ! ». Cettemétaphore « footballistique » lancée avec vigueurpar François Patriat illustre avec maestria etbeaucoup de justesse la qualité des relationspartenariales qui se nouent au quotidien entre leGrand Dijon et le Conseil régional de Bourgogne.

D’un côté en effet, le nom « Bourgogne » – aujourd’hui une marque au vrai sens du terme –apporte une visibilité internationale à Dijon et il esten phase avec les valeurs de qualité de vie que nousdéfendons ici.

A l’inverse, que ce soit sur le plan économique,écologique ou encore touristique, les grands projetsmenés par notre agglomération sont de nature àconfirmer Dijon dans son rôle de capitale régionalesusceptible de tirer l’ensemble du territoirebourguignon vers le haut. C’est pourquoi le GrandDijon développe, chaque jour un peu plus, desservices dignes d’une métropole de tailleeuropéenne qui ne doit pas hésiter à tenir son rang,d’autant qu’elle gagne des habitants. Nouveauxhectares de foncier économique, nouveaux quartiersd’affaires et d’habitat, grands équipements (GrandStade, piscine olympique, musée des Beaux-Arts,Zénith…), infrastructures de transport (tramway,aéroport, nouveaux TGV, Lino…) vont lui permettrede renforcer son rayonnement.

Ce sont tous ces indicateurs structurants quidessinent la trame du dossier « Dijon l’attractive » duprésent magazine. Comme autant de questionsfondamentales qui permettent d’avancer uneconclusion, parmi d’autres mais avec certitude : il apparaît essentiel d’accoler les deux noms – « Dijon-Bourgogne » – dans nos stratégies dedéveloppement.

François RebsamenPrésident de la Communauté de l’agglomération dijonnaise

Directeur de la publication François Rebsamen > Rédaction et photographies Communauté de l’agglomération dijon naise > Création graphique de couverture Tévolys> Maquette Opérationnelle communication > Mise en page et prépresse tempsRéel, dijon> Impression BLG Toul > Distribution Adrexo > Tiré à 130 000 exemplaires > Dépôt ISSN 1639-6626 > Dépôt légal juillet 2009

COMMUNAUTÉ DE L’AGGLOMÉRATION DIJONNAISE40, avenue du Drapeau - 21000 Dijon - 03 80 50 35 35 - www.grand-dijon.fr

>18 juillet 09

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18

Charles Joder, Directeur régional de la SNCF

Eco-mobilité, Eau, piscine olympique... : l'action du Grand Dijon au quotidien

Le Grand Dijon Actualités p.19-23

Portrait p.24

Pourquoi Dijon est attractive

p.4-18>doss i er

édito>somma i re

Vie des communes p.25-30

Rendez-vous p.31soirées, fêtes, sport, culture... agenda des communes de l'agglomération

Page 4: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

Dijon, numéro 1 des villes où il fait bon entreprendreL’action politique, quelle que soit sa qualité, ne serait riensans une communication ciblée. Le Grand Dijon en estconvaincu, qui va aujourd’hui démarcher les investisseurs làoù ils se trouvent, sur les grands salons internationaux. Quiva recruter les étudiants partout en Bourgogne. Qui faitparler de Dijon tous azimuts car la notoriété et l’image d’uneville sont un premier bon point pour faire venir des candidatsà l’implantation.La presse nationale, friande de palmarès en tous genres, posi-tionne ainsi souvent Dijon en tête de ses classements enmatière de dynamisme économique. En 2007 puis en 2008, le magazine L’Entreprise, s’appuyant sur une batterie d’indicateurs objectifs, classe Dijon troisième ville la plus attrac-tive de France dans la catégorie des agglomérations de 200 000 à 500 000 habitants. Lacapitale bourguignonne n’était que… 27ème dans ce classement en 2003 ; elle avait conquisla première place en 2004 puis en 2005… Et reste depuis dans le peloton de tête, signe deson dynamisme reconnu.

>Un investisseur se décide

rarement sur une carte. Etjamais sur un coup de

tête, tellement les enjeux sontimportants pour lui. Alors pour-quoi va-t-il jeter son dévolu plutôtsur Dijon que sur une autre ville(Montpellier, Strasbourg, Rennes,Nantes, qui sont souvent sesconcurrentes) ? Certains pensentqu’un taux de fiscalité bas suffit àconvaincre. Mais il est probableque c’est plutôt un faisceau d’éléments qui feront pencher labalance. L’énergie dépensée àpromouvoir son territoire, à allerchercher des candidats à l’im-plantation, à leur vanter lesmérites de sa ville : c’est un signedonné qu’on ne se laisse pas

abattre, malgré la concurrence,malgré la mondialisation… Unsigne auquel les interlocuteurssont sensibles. Tout comme ilssont sensibles à des facteursobjectifs (l’offre de terrain et sonprix, la possibilité de recruter desjeunes diplômés sur place, lesliaisons TGV ou avion…). Maisbien des facteurs qu’on pourraitpenser secondaires font leurentrée dans la discussion, à unmoment ou à un autre : « Et moncadre britannique, aura-t-il uneécole internationale pour sesenfants ? J’aime l’opéra, y a-t-ilune maison lyrique ici ? Si jem’implante là, y a-t-il un bus pourmes salariés à 7 heures dumatin ? »

La question de l’attractivité estdonc globale. Elle inclut des pro-blématiques liées à la qualité devie, aux transports, à la culture,au sport même… Autrement dit,construire une piscine olym-pique, un Zénith, des logementsà loyer modéré et un tramway,cela contribue à renforcer l’attractivité de la ville et laisseespérer, demain, des implanta-tions, des développements d’en-treprises, et donc des créationsd’emplois.Dans ce dossier, découvrezcomment le Grand Dijon piloteune politique globale tout entièretournée vers l’attractivité retrou-vée d’un territoire qui croit ànouveau en ses chances. ■

Dossier

La volonté politique,

l’offre foncière et immobilière, la qualité de la

desserte, la miseen relation

des acteurs, la qualité

de vie etl’environnementculturel : voilà

les six cartesmaîtresses

qu’abat Dijonpour tenter

d’attirer vers elleles investisseurs

et lesentrepreneurs.Avec une vraie

avance surcertains sujets.

Et une envieretrouvée de sebattre qui lui a

déjà valuquelques succès.

4

Pourquoi

L’attractivité : une question globale

Page 5: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 5

■ Une volonté politique sansfaille. Le Grand Dijon affiche savolonté d’attirer les entreprises etde les maintenir. Il s’est pour celadoté d’outils, en particulier le « gui-chet unique » qui permet d’ac-cueillir dans les meilleures condi-tions tout investisseur potentiel.Président du Grand Dijon, Fran-çois Rebsamen partage à ce sujetla même philosophie que le prési-dent du Conseil régional de Bour-gogne, François Patriat.

■ Le terrain, nerf de la guerre.Le Grand Dijon est victime de sonsuccès : les zones d’activités éco-nomiques qu’il a créées à la fin desannées 1990 sont déjà toutes plei-

nes. C’est le cas de Valmy et del’extension de CapNord. Il préparedonc l’avenir en dégageant du fon-cier pour accueillir de nouvellesentreprises : Parc d’activités del’Est dijonnais, nouvelle zoneindustrielle Beauregard…

■ Dijon, encore plus accessible.La desserte de la ville est l’un descritères clés de son attractivité.Le TGV Rhin-Rhône va rendre àla ville sa place de carrefour ferroviaire, avec cette fois une dimension européenne. L’aéro-port de Dijon complètera l’offreen reliant des villes éloignées.Pendant ce temps, la mobilitédoit devenir plus fluide dans

l’agglomération grâce à la Lino etau tramway…

■ L’effet « réseau ». La mise enrelation des entreprises, des labo-ratoires (publics ou privés) et descentres de formation supérieureest la clé de la réussite de nom-breux projets innovants. Vitagora,pôle de compétitivité goût-nutri-tion-santé, mais aussi Pharmi-mage, pôle de compétences enimagerie médicale, illustrent cettestratégie, qui doit beaucoup à laprésence d’établissements d’en-seignement supérieur prestigieux.

■ La qualité de vi(ll)e. L’écologieurbaine, qui garantit une eau et

un air purs, un environnementpréservé, une offre de commer-ces et de services de haut niveauainsi que des transports moder-nes et performants, constitueaujourd’hui une arme décisive auregard de l’attractivité d’une ville.Et en la matière, Dijon ne relâchepas ses efforts.

■ Un environnement culturelde haut vol. Des équipements etune programmation de hautniveau : en matière culturelle etsportive, la capitale régionales’est nettement améliorée enquelques années, proposant uneoffre diversifiée qui doit séduireles investisseurs potentiels. ■

Le modèle dijonnais, en six points…>Dijon est attractiveLa place Darcy à l’horizon 2013 (hypothèse d’aménagement)

© Al

fred P

eter

Page 6: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

6

La volonté politique, l’en-gagement personnel deFrançois Rebsamen, le

foncier et les outils d’accueiln’auraient pas été là, Ikea neserait pas à Dijon. Il n’a fallu quequelques mois, à l’époque, pourconvaincre les dirigeants dugroupe suédois, qui n’avaientjusqu’alors jamais envisagé des’implanter à Dijon, que la capi-tale bourguignonne serait unebonne opération pour eux.Quelques mois pour leur« vendre » la ville, leur proposerun terrain et faire en sorte quecelui-ci, friche abandonnéedepuis plusieurs années,

devienne constructible etaccessible… Après quoi il afallu accompagner cette entre-prise, l’appuyer dans le recrute-ment et la formation de sesquelque 200 collaborateurs. LeGrand Dijon a prouvé, aveccette implantation réussie, qu’ilsavait se donner les moyensd’attirer des entreprises derenom sur son territoire.

La stratégie duguichet uniqueVoulu par François Rebsamen, le« guichet unique » permet demobiliser, très rapidement, lesacteurs politiques, les administra-

tions, les financeurs potentiels,les structures d’aide et d’accom-pagnement (emploi, formation,innovation…) dès qu’un projet seprésente. Fini le chemin de croixpour l’investisseur qui doitfrapper à des dizaines de porteset se promener de service enservice, d’administration en admi-nistration. Le guichet unique prend encharge l’ensemble des questionsdéterminantes pour une éventuel-le implantation ou, pour les entre-prises déjà implantées, cellesliées au développement (exten-sion des bâtiments, embauchede nouveaux personnels…). Ce

guichet unique est relayé pard’autres structures comme lacellule d’accueil des nouveauxcadres (Instalisy), créée conjoin-tement par le Grand Dijon et laCCI de Dijon, et qui permet deprendre en charge l’ensemble

Une volonté politique sans faille>Les élus et les services du Grand Dijon affichent leur volonté

de « vendre » Dijon et ont doté l’agglomération des outils qui lui permettentd’accueillir au mieux les investisseurs et les porteurs de projets, et d’accompagnerles entreprises locales qui veulent se développer. Et ça marche…

Le Marché international dela promotion immobilière(Mipim), à Cannes, le Saloninternational du marchéimmobilier (Simi) ou encorele Salon international del’agro-alimentaire (Sial), àParis, sont trois rendez-vous incontournables pourles territoires en quête de développement. C’estpourquoi le Grand Dijon yparticipe désormais systé-matiquement, remettant àtous les « prospects » ren-contrés une édition spécialedu Journal du palais quiprésente ses « argu-ments ». L’investissementn’est certainement pasinutile. Plusieurs contactsintéressants ont été nouéspar exemple à Cannes : lepromoteur Lazard a ainsidécouvert Dijon sur la Croi-sette et y a, depuis, bâti unparc d’affaires, dans la ZacValmy, en attendant laconstruction de deuximmeubles dans le quartierClemenceau, soit au totalplus de 20 000 mètrescarrés de bureaux.

Dijon sort de sa coquille

Le Marché international de la promotion immobilière 2008 (Mipim)

Page 7: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 7

>doss i erPourquoi Dijon est attractive

Parce que sa populationcroît d’année en année,comme l’ont encore

prouvé les derniers chiffres durecensement de l’Insee, qui luifont passer la barre des 250 000habitants, parce que sapopulation aussi se « desserre »(divorces, jeunes qui quittentleurs parents...), l’agglomérationdijonnaise a besoin d’offrir unnombre important de nouveauxlogements. Le programme locald’habitat 2009/2014 estime qu’ilest nécessaire de construirechaque année 1700 logementsen diversité, dont 270 enaccession abordable et 580logements neufs à loyer modéré.Le Grand Dijon se porte garantde l’ensemble des programmesréalisés par les bailleurs sociauxsur son territoire, afin depermettre le développement del’offre, et ce dans toutel’agglomération au nom duprincipe de mixité.De nouveaux quartiers sont sortisde terre ces dernières années : àJunot, 600 logements serontbientôt achevés ; sur le site del’ancien hôpital militaire, laSociété Nationale Immobilière(SNI) va engager la constructionde 500 logements ; dans le futurquartier Grand Sud, 2 000logements sont envisagés sur lesite de l’ancien établissement dumatériel (Etamat) ; derrière le

siège du Grand Dijon, le premieréco-quartier de Dijon, Heudeletdevrait abriter 250 logements. Aces programmes d’initiativepublique s’ajoutent au sein de laville-centre des programmesprivés comme ceux en cours dansle quartier Jouvence, sur et autourdu site anciennement occupé parUrgo, avec près de 500logements en cours de livraison.

Sont en cours de réalisationégalement des opérationsdiversifiées et de qualité au seindes communes de Bretenière(Les rives du canal), Crimolois (LaCombe), Chevigny-Saint-Sauveur(Les Ménestrels, Les Poètes),Hauteville (Les Cerisiers) etSaint-Apollinaire (Pré Thomas).Par ailleurs, des programmesambitieux de rénovation urbaine,

pour un coût total de 300 millionsd’euros, sont engagés dans les six grands quartiers del’agglomération (Grésilles etFontaine d’Ouche à Dijon, Le Mailà Chenôve, Belvédère à Talant,Quetigny Centre et Bief duMoulin à Longvic). Pour permettreà toux ceux qui le souhaitent derésider dans l’agglomération etdonner envie(s) de vivre la ville. ■

Logements pour tous >des questions qui surviennentquand un cadre français ou étran-ger s’installe à Dijon : inscriptiondes enfants à l’école, logement…Ces services nouveaux, au

même titre que la pratique d’unefiscalité raisonnable (une taxeprofessionnelle la huitième plusfavorable sur la liste des agglo-mérations de plus de 200 000

habitants), contribuent à donnerà Dijon l’image d’une villeaccueillante. Les entreprises quise sont installées ces dernièresannées (d’Ikea à Céole en

passant par Patiprestige ou Reci-pharm) et celles qui se sont déve-loppées (Johnson & Johnson,Plasto, Urgo, JTEKT…) ont béné-ficié de ces dispositifs. ■

STUD

IOMU

STAR

D Ar

chite

cture

/ E

XP A

rchite

ctes /

Sem

perv

irens

Pay

sagi

stes -

Per

s : C

. Tho

mas

Futur éco-quartier Heudelet à Dijon (250 logements), aménagé par la SEMAAD.

Page 8: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

8

«Dijon capitale régionale» :vous proclamez cet affichagede façon forte depuis plusieursannées. Dijon est-elleaujourd’hui en mesure dejouer ce rôle de métropole quirayonne sur sa région ?

François Rebsamen : « Notrepremier atout est notre emplace-ment géographique. Dijon serademain le cœur d’une étoile ferro-viaire importante. Les flux nord-sud et est-ouest de l’Europe pas-seront par Dijon qui est unemétropole d’équilibre, bien posi-tionnée entre Paris, Lyon et Stras-bourg. Cette situation doit êtremise en avant. Notre deuxièmeatout majeur, c’est la qualité devie que nous offrons à nos habi-tants et visiteurs. Cette cité àtaille humaine, organisée autourd’un centre historique remarqua-ble, a été labellisée « ville d’art etd’histoire ». Aujourd’hui, elle s’allieà Beaune et la Côte des Vinspour figurer au PatrimoineMondial de l’Humanité ! Enfin,Dijon développe des servicesdignes d’une métropole de tailleeuropéenne qui ne doit pashésiter à tenir son rang. Nouveauxhectares de foncier économique,nouveaux quartiers d’affaires etd’habitat, grands équipements(Grand Stade, piscine olympique,musée des Beaux-Arts, Zénith…),infrastructures de transport(tramway, aéroport, gare TGV,rocade nord…) vont en effet luipermettre de renforcer son rayon-nement, reconnu par la pressenationale, comme l’a illustré une

nouvelle fois le mensuel L’Entre-prise qui a classé en 2008 Dijonnuméro 3 des villes où il fait bonentreprendre. »

François Patriat : « Il est impor-tant pour une Région de disposerd’une capitale régionale forte àl’image de Toulouse pour Midi-Pyrénées, Nantes pour les Paysde Loire… Une Région sans

capitale régionale à dimensioneuropéenne joue en 2e division !Ceci n’étant en rien contradictoi-re avec une attention particulièreportée à l’ensemble du territoirerégional. Les grands projetsmenés par le Grand Dijon et laVille sont de nature à faire deDijon cette capitale régionale sus-ceptible de tirer l’ensemble du ter-ritoire bourguignon vers le haut.Dans le domaine économique, le couple Dijon-Bourgogne fonc-

tionne parfaitement. Tant dans laméthode, à l’image du guichetunique qui permet aux acteursd’être clairement au service desporteurs de projets, que dans lesdomaines d’action des deux col-

lectivités. Sans parler des implan-tations ou projets tels que ceuxd’IKEA, de Céole, de Pharmima-ge… mais aussi le développe-ment d’entreprises telles qu’Eu-rogerm ou encore la structurationdu pôle de compétitivité VITA-GORA, la création en cours del’Espace Régional de l’Innovationet de l’Entrepreneuriat, la labelli-sation « Campus Innovant » del’Université.Par ailleurs, je rappelle que laBourgogne a lancé sa marque,pour être plus fort dans la com-pétition internationale, tant sur leplan des échanges économiquesque touristiques ou culturels.Cela est compris par l’ensembledes acteurs qui se sont dotéscollectivement de cet excellentoutil que représente une marque« commune », porteuse d’histoiremais aussi de renommée mondia-le à l’image de nos vins. »

François Rebsamen : « Le nom« Bourgogne » apporte en effetune visibilité internationale àDijon et il est en phase avec lesvaleurs de qualité de vie quenous défendons. Il est doncessentiel d’accoler les deuxnoms – « Dijon-Bourgogne » –dans nos stratégies de dévelop-pement. Et ce en complémentari-té avec le travail engagé dans lecadre du réseau métropolitainRhin-Rhône, dont la LGV dumême nom va constituer l’épinedorsale, qui nous permet denouer des échanges concretsentre des agglomérations impor-

Pourquoi Dijon est capitale>Interview. Tous deux sénateurs, François Rebsamen, maire de Dijon

et président du Grand Dijon, et François Patriat, président du Conseil régionalde Bourgogne, sont en parfait accord sur la nécessité de porter une capitalerégionale qui rayonne.

« Une région sanscapitale régionale

à dimensioneuropéenne joue

en deuxièmedivision ! »

François Patriat

Page 9: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 9

>doss i erPourquoi Dijon est attractive

tantes (de Besançon à Mulhouse)au niveau des universités, descentres hospitaliers ou des struc-tures culturelles. »

François Rebsamen, vousvoulez faire de Dijon une réfé-rence écologique. FrançoisPatriat, vous avez promu unplan climat considéré commeexemplaire. Le développementdurable et l’environnementsont-ils donc véritablementdevenus des arguments pourl’attractivité d’un territoire ?

François Patriat : « Véritablemoteur de transition économique,le développement durable repré-sente un grand espoir et un facteurde compétitivité pour nos entrepri-ses et nos territoires. L’investisse-ment dans une économie verten’est pas une option, c’est uninvestissement nécessaire et intel-ligent. Nous avons d’ailleurs doténotre Plan Energie-Climat de 190millions d’euros. Insistons sur lestransports et le bâti, qui sont deuxsecteurs économiques majeurs etqui représentent 80% de l’énergiefinale consommée et plus de 50%des émissions de CO2. Au total, ilspèsent 60 000 salariés et prati-quement 13 000 entreprises enBourgogne ! »

François Rebsamen : « On voitbien ici l’intérêt économique d’unepolitique forte en matière d’environ-nement durable. Il en va de mêmepour l’attractivité d’un territoire : latour Elithis à Dijon, première tourtertiaire à énergie positive deFrance, représente une excellentevitrine. Des cadres, des salariéspréféreront toujours venir dans desterritoires qui se mobilisent pour laqualité environnementale ». Nousnous y employons à Dijon, d’abordau travers d’une politique d’éco-

mobilité exemplaire, mais surtouten adoptant de nouvelles règles deconstruction des bâtiments et deslogements qui soient respectueu-ses de cet objectif, en particulier

en insistant sur le volet « basseconsommation d’énergie ». 6000logements d’ici à 2016, pour per-mettre notamment de gérer notredynamisme démographique. »

L’agglomération dijonnaisevous paraît-elle bien armée,mieux armée que d’autrespeut-être, pour faire face à lacrise ?

François Rebsamen : « Dijongrandit. C’est une partie de laréponse à votre question et maplus grande fierté ! 1882 habi-tants de plus par rapport audernier recensement. Aucuneville de Bourgogne, de Franche-Comté, de Champagne-Ardenne ne parvient à ce résul-tat. C’est le fruit d’une

attractivité économique, socialeet culturelle qu’il nous faut pré-server. Face à la crise, le GrandDijon, au moment de voter unbudget de « combat » tout en

maîtrisant son taux de Taxe Pro-fessionnelle parmi les plusfaibles de France, n’a pas oubliél’une de ses missions fonda-mentales : amplifier la comman-de publique au service de l’em-

ploi et des entreprises. Cettepolitique volontariste de cons-truire plus de logements et biensûr l’emblématique chantier dutramway qui s’ouvre début2010 concourent plus quejamais à créer le cercle vertueux

dont a besoin notre développe-ment local à l’aube du XXIe

siècle. Je l’ai annoncé auxacteurs et aux entreprises dubâtiment et des travaux publics,la Ville de Dijon et son agglomé-ration proposent près d’unmilliard d’euros d’investisse-ment d’ici 2014. Ce chiffre sou-ligne notre volonté de maintenirle dynamisme de notre capitalerégionale. »

François Patriat : « Bien évide-ment la conjoncture actuelle dif-ficile nécessite une collabora-tion encore plus étroite. La coordination des actions à travers le Guichet uniquepermet d’agir efficacement surl’ensemble des dossiers de l’ag-glomération pour faire face dansla mesure du possible auximpacts des restructurationsannoncées. Cela est le cas surdes dossiers comme Unilever,Barry Callebaut, Jtekt… Il s’agitd’apporter des réponsesconcrètes aux responsableséconomiques, soit pour modifierles décisions, soit pour enréduire l’impact. Et, à l’heure duBig Bang territorial, au vu dutravail mené par les équipes dela Région et du Grand Dijon,nous avons bien deux niveauxqui apparaissent très complé-mentaires et pertinents pouragir : à la Région la coordinationéconomique pour porter haut lescouleurs du territoire dans lacompétition internationale dansdes secteurs clés tels que l’ex-port, l’attractivité, l’innovation etla recherche ; à l’agglomérationde donner les outils de croissan-ce nécessaires (zones d’activi-tés, filières de formation…) etconstituer le relais opérationnelsur le terrain pour les porteursde projets ». ■

« Un milliardd’euros

d’investissementd’ici à 2014

à Dijon »

François Rebsamen

Page 10: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

10

Pas de développementéconomique sans ter-rains pour recevoir les

entreprises. Voilà qui paraîttomber sous le sens, mais, il y aquelques années, Dijon n’offraitplus un seul mètre carré auxinvestisseurs potentiels. Depuis2001, la zone d’aménagementconcerté Valmy, au nord de laville, a été préparée, commer-cialisée, et elle est en cours deconstruction. Elle s’est remplieplus vite que prévu : la deuxiè-me tranche (14 hectares) a étépresque entièrement acquised’un seul coup par la Générale

de santé, qui va y construire safuture grande clinique dijonnai-se. Pendant ce temps, lestravaux vont bon train sur les 16hectares de la premièretranche : les entreprises s’instal-lent dans des bâtiments nouvel-le génération, qui seront desser-vis par le tramway dès 2013.

City à la dijonnaise

Pendant ce temps, aux portesdu centre-ville, le quartier Clemenceau progresse luiaussi à grands pas : après la

cité des affaires construite parBouygues et la tour Elithis(20 000 mètres carrés autotal), trois nouveaux immeu-bles (Clemenceau Plaza etMarbotte Plaza, sous la houlettede Lazard, ainsi que le rectoratd’académie, soit au total25 000 mètres carrés), vontsortir de terre et seront livrés àl’horizon 2013. L’urbanisationde cette « city à la dijonnaise »sera alors terminée, aux abordsd’un parc des congrès-expositions dont la rénovationsera bientôt à l’ordre du jourpour un montant compris entre

8 et 20 millions d’euros (selonles options retenues). Ajoutonsque le technopôle Mazen-Sully,dédié aux biotechnologies, à lasanté et à la nutrition, connaîtlui aussi le succès : des entre-prises s’y sont installées(Oncodesign, Bioaact, Odil,Cen Biotech-Cen Nutriment…)en attendant le suisse Exicholet l’espace régional de l’innova-tion et de l’entrepreneuriat(Erie) que doit construire larégion et qui abritera notam-ment le siège du pôle de com-pétences Pharmimage. Lesautres zones ouvertes à lacommercialisation ont étéprises d’assaut : c’est notam-ment le cas de l’extension de lazone CapNord.

400 hectares pour accueillir les entreprisesLa poussée de Valmy et de Cle-menceau prouve s’il étaitbesoin le dynamisme écono-mique de la capitale régionale,dont les quartiers tertiaires(parc technologique, Valmy,Europe…) et les grandes zonesindustrielles (Longvic, Capnord, Excellence 2000) affi-chent complet, rendant néces-saires de nouveaux projets.Ainsi le Grand Dijon va-t-ilentreprendre l’aménagementd’une zone industrielle nouvellesur le secteur Beauregard àLongvic (90 hectares), du parc

Le terrain, nerf de la guerre>Dijon a cette chance inouïe de disposer de réserves foncières importantes

pour l’avenir. Même si, pour l’instant, les grands terrains disponibles fontdéfaut, le Grand Dijon prépare le développement économique des années 2010 en projetant des parcs d’activités vastes et écologiques. Pendant ce temps, les quartiers d’affaires se remplissent rapidement, signe du dynamisme retrouvéde la ville.

Sur 45 hectares commercialisables à terme, le quartier d’affaires du Nord dijonnais attire investisseurs et entreprises. La Générale de santé y construira sa nouvelle clinique.

Page 11: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 11

>doss i erPourquoi Dijon est attractive

d’activités de l’Est dijonnaisentre Quetigny et Saint-Apollinaire (185 hectares),d’une zone dédiée à l’agroali-mentaire sur l’ancien marchéde gros (12 hectares) etengager la troisième phase deValmy (15 hectares).

DévelopperdurablePoint commun de tous cesprojets : une conceptionconforme aux règles du déve-loppement durable (déplace-ments doux, environnementsoigné, bâtiments haute qualitéenvironnementale…), ce quicontribue à l’attractivité de cesquartiers. ■

Des outils pour se développerLe Grand Dijon a eu besoin de se doter, dans les années 2000, d’outils capables de luipermettre de mener à bien ses grands projets d’urbanisme. Car sur un marché concurren-tiel, « réserver » des dizaines d’hectares de terrain et rendre cohérent un quartier nouveaun’est pas chose facile. L’établissement public foncier local (EPFL) a été le premier de cesoutils : il permet au Grand Dijon et aux communes qui font appel à lui d’acquérir au plustôt des terrains stratégiques pour l’avenir, avant que le jeu de l’offre et de la demanden’en fasse flamber le prix. La société publique locale d’aménagement (SPLA) est un autreoutil : tout récemment créée, cette société, complémentaire de la société d’économie mixted’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Semaad), mère de tous les nouveauxquartiers depuis les années 1970, va prendre en charge les projets structurants pourdemain. Enfin, le Grand Dijon a été l’initiateur du schéma de cohérence territoriale (Scot)qui permet d’envisager un développement harmonieux et cohérent des territoires quiconstituent le « très grand Dijon » (soit au total 116 communes de la deuxième couronne),afin d’éviter le mitage du territoire par des projets concurrents entre eux, mais égalementafin d’inciter les communes à envisager un développement raisonné et conforme auxcanons du développement durable ; à l’instar de la ville de Dijon qui prépare pour 2010le premier « éco-Plu » (plan local d’urbanisme) de France.

Marbotte Plaza (à gauche) et Clemenceau Plaza (à droite) sur l'avenue Marbotte. La première pierre de la tour d’affaires Marbotte, qui ouvrira ses portes fin 2010, a été posée le 18 juin.

Page 12: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

12

Le passage du TGV àtravers le Morvan avait faitperdre à Dijon, en 1981, le

rôle de carrefour ferroviaire qui luiavait valu un développementdémographique et économiquesans précédent à partir de 1851.L’ouverture du TGV Rhin-Rhône,par tranches, dès fin 2011, va luirendre cette place. Grâce à cetteligne à grande vitesse, Mulhousene sera plus qu’à une heure deDijon. Et par-delà, la Suisse(Bâle, Zürich), Strasbourg etl’Allemagne seront à portée demain. Déjà bien reliée à Paris (16

allers-retours quotidiens en1h40) et au sud (TGV directspour Lyon, Marseille, Montpellier,Nice…), Dijon s’ouvre vers l’Estet s’offre de nouvellesopportunités de développement,comme tête de pont d’un réseaude métropoles de plus d’unmillion d’habitants. L’enjeu est telque le Grand Dijon a accepté decofinancer la branche Est duTGV, alors que pas un kilomètrede voie nouvelle n’est posé surson sol. Mais la branche Ouest,qui reliera Genlis à Montbard endesservant la gare nouvelle de

Porte-Neuve à l’horizon 2025,finira d’asseoir Dijon commenouvelle étoile ferroviaire aucœur de l’Europe.

La Gare dutransport publicSans attendre, la gare Dijon-Villeest devenue une véritable plate-forme multimodale, où se croisentles TGV, les TER, les cars dépar-tementaux (Transco) et les busurbains (Divia), en attendant letramway dont une ligne y mar-quera son terminus. Le parvis

Dijon, encore plus accessible>L’existence de moyens de transport efficaces pour se rendre à Dijon

ou pour rayonner depuis Dijon, mais également pour se déplacer à l’intérieur de l’agglomération, constitue un élément clé de l’attractivité de la capitalerégionale. Le Grand Dijon s’investit donc dans l’amélioration de l’offre de transport : Lino, TGV, aéroport, Divia, Vélodi… et tramway !

Réclamé à juste titre partous ceux qui prennentl’avion à l’aéroport deRoissy, le deuxième aller-retour quotidien directDijon-Roissy par TGV estenfin entré en service le 5juillet. Avec un départ etun retour à la mi-journée,il complète l’offre de l’al-ler-retour qui existedepuis plusieurs années(départ matinal et retouren soirée)*. Cetteconnexion à Roissy enune heure et demie faci-lite grandement les voya-ges vers l’international, etrenforce l’attractivité deDijon aux yeux des inves-tisseurs. C’est pourquoi leGrand Dijon et le Conseilrégional de Bourgogneen cofinancent le démar-rage. La nouvelle offrepermet également, pourla première fois, derejoindre directement laNormandie depuis Dijon.

* Départs de Dijon pour Roissy : 6h32 (arrivée 8h20) et 17h06 (arrivée à 18h54 et 19h04)

Départs de Roissy pour Dijon : 11h08 et 11h16 (arrivée à 13h18) et19h41 (arrivée à 21h39)

Dijon-Roissy, deux fois par jour

Page 13: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 13

>doss i erPourquoi Dijon est attractive

réaménagé est accessible auxvélos, aux taxis… Et le parking,agrandi par les soins de la sociétéEffia (900 places au total aujour-d’hui), rendra l’accès auxtransports publics plus aisé àceux qui habitent hors de l’agglo-mération. La gare multimodale,plus pratique, plus écologique, estdevenue une vitrine pour la ville.

La desserte TGV, enrichie d’unnouvel aller-retour quotidienpour Roissy (lire notre encadré),constitue un atout de premièreclasse pour Dijon. Mais pourrejoindre des villes plus éloi-gnées, en France (Bordeaux,Toulouse, Nantes) ou à l’étran-ger (Londres, Münich…), l’avionest irremplaçable. D’où l’enga-

gement du Grand Dijon dans leprojet Renaissance porté par laCCI Dijon : l’implantation de lacompagnie aérienne britanniqueEastern Airways va notammentpermettre de créer une vingtained’emplois à l’aéroport de Dijonet de relier celui-ci au Sud-Ouestà partir du 28 août prochain,quotidiennement. Les travaux

menés sur la piste de la base deLongvic vont, eux, permettred’accueillir les gros porteurs decompagnies à bas coût dès l’anprochain, permettant d’attirerdes touristes supplémentaires àDijon et de faciliter les liaisonspour affaires, notamment vers laGrande-Bretagne, l’Allemagne etla Scandinavie. ■

Transports publics : la ville plus facile

Des vélos en libre-service,des navettes électriquesgratuites au cœur de la

ville… Les investisseurs venus deSuisse ou de Suède aiment ça. Aleurs yeux, des transports publicsbien conçus et une ville sillonnéepar des modes de transport douxconstituent un facteur d’attractivi-té. La réforme du réseau de busde l’agglomération, mise en placeen 2004, a permis de renforcer laqualité du service : armature duréseau, les lignes à niveau élevéde service (Lianes) fonctionnentnuit et jour à une cadence proched’un métro aux heures de pointe.La navette Diviaciti ne désemplitpas, permettant la mobilité aucœur de la ville tout en respec-tant la qualité de vie dans lesespaces piétons. Aujourd’huiencore, Dijon figure dans lepeloton de tête des villes deFrance « sans tramway ni métro »pour l’utilisation des transportsen commun par des habitants. En2013, le tramway renforcera net-tement l’offre de transport public.Ses deux lignes, pour lesquellesle Grand Dijon et ses partenairesvont consentir un investissementde 400 millions d’euros, vontprofondément changer le visagede la ville ; elles vont faire entrer

celle-ci dans le club des villesmodernes et écologiques, et per-mettre notamment de réaména-ger le centre-ville au profit despiétons, des cyclistes et desnavettes électriques.Au centre-ville, le dispositif de

vélos en libre-service a prouvétout son intérêt : 15 000 habi-tants se sont abonnés la premièreannée et ont adopté ces drôlesde vélos urbains pour leurs petitsdéplacements. Le cœur de ville,écrin architectural unique en

France, redevient ainsi peu à peuun espace préservé, où la circula-tion automobile est restreinte etlimitée à la vitesse de 30 kilomè-tres/heure. Et ça aussi, c’est unpeu plus de qualité de vie, etdonc un peu plus d’attractivité. ■

>

Le tram entrera en gare en 2013 (hypothèse d’aménagement).

© Al

fred P

eter

Page 14: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

14

Les pôles de compétitivitéont mis en forme les pré-ceptes qui permettent

d’espérer un développementéconomique du territoire : ilsreposent sur le principe d’uneassociation entre les entreprises,les laboratoires publics et privés,et les centres de formation supé-rieure. A Dijon, Vitagora, pôle decompétitivité goût-nutrition-santédont la création a été portée parle Grand Dijon, illustre à merveillece principe. Labellisé en 2005 parla Délégation interministérielle à

l'aménagementet à la compétitivitédes territoires (Diact), il repose surdes plate-formes de compéten-ces associant le savoir-faire desprincipales entreprises agroali-mentaires et de santé de l’agglo-mération, sur les compétencesde l’université de Bourgogne,des écoles d’ingénieur (Agrosup)et des laboratoires (Inra, Inserm,Centre européen des sciencesdu goût…), pour développer desprojets innovants autour de l’ali-mentation de demain. Plusieursprojets présentés par Vitagora

ont été labellisés à leur tour par legouvernement, prouvant la perti-nence des sujets exposés.

Fédérer à la pointede l’imageriemédicaleCe pôle bourguignon, soutenuaujourd'hui par les collectivitésde la région (et de Franche-Comté) et ses 139 enteprises(Dijon Céréales, Eurogerm,Seb, Merck…) s'est doncimposé en quatre ans comme le

leader mondial des sciences dugoût. Mais Vitagora ne consti-tue pas le seul exemple d’unemise en réseau efficace desacteurs locaux. Dans ledomaine de la santé, le GrandDijon a été un acteur clé dumontage de Pharmimage, pôlede compétences qui vise àdoter la médecine des techno-logies les plus pointues enmatière d’imagerie. Fédérant des entreprises commeOncodesign ou le Centre decompétences international entélé-imagerie (CCITI), l’universitéde Bourgogne et la faculté demédecine, entre autres, Pharmi-mage ambitionne de positionnerDijon comme une capitale euro-péenne du domaine, avec la miseen place de plateformes complè-tes, uniques à ce jour en Europe,permettant la validation des nou-velles thérapies par le recours àtoutes les technologies d’image-rie médicale. Pour ce faire, il estprévu la construction d’un cyclo-tron, capable de produire lesradioéléments nécessaires à lacompréhension des effets desnouvelles molécules.

Innovation et emploisVitagora, Pharmimage, mêmecombat pourrait-on dire. Oucomment fédérer les acteursautour d’une ambition unique :développer des projets porteursd’innovation et d’emploi. ■

Jouer l’effet réseau>Fédérer entreprises, laboratoires et centres de formation supérieure…

Tel est l’enjeu de la mise en réseau des acteurs économiques et universitaires,incarnée par Vitagora. Mais le pôle de compétitivité n’est pas le seul exempled’une connexion des acteurs qui contribue à renforcer l’attractivité de l’agglomération dijonnaise.

Page 15: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 15

>doss i erPourquoi Dijon est attractive

Pas d’attractivité sans formation de haut niveau

Dijon compte environ30 000 étudiants, soitplus de 10 % de sa

population. La plupart est inscriteà l’université de Bourgogne, maisl’école supérieure de commerce,qui compte plus de 1 000 élèves,l’école nationale des greffes (éta-blissement du ministère de laJustice), l’antenne dijonnaise del’institut d’études politiques deParis ou l’école nationale desbeaux-arts forment également lesacteurs de demain. Ces établis-sements de haut niveau permet-tent aux entreprises locales derecruter des diplômés reconnuspour leur valeur. Et c’est donc,pour Dijon, un atout à faire valoirdans la compétition que se livrentles métropoles pour attirer lesentreprises. Le Grand Dijon etchacun de ces centres de forma-tion supérieure jouent d’ailleurs lejeu, ensemble. La création dugrand campus en est l’exemple leplus flagrant : les fédérer dans unseul quartier de Dijon permet dedonner à la plupart des facultés,laboratoires publics et écolesd’ingénieurs de la ville une visibi-lité maximale, autour d’une« esplanade Erasme » qui offriraun environnement de qualité aucampus dijonnais, récemment

labellisé « campus innovant ».L’université de Bourgogne ad’autre part renforcé nette-ment sa politique d’ouvertureau monde des entreprises, enconstituant une structurecommerciale qui propose desprestations sous la marqueWelience.

S’ouvrir àl’internationalL’école supérieure de com-merce de Dijon, pour sa part,installée au cœur de la cité,poursuit une politique actived’ouverture à l’international.Son dynamisme rendra peut-être nécessaire, dansquelques années, son implan-tation sur un nouveaucampus. L’école des greffes,qui forme l’ensemble desgreffiers de France et assureleur formation continue, arécemment agrandi seslocaux, dans le quartier Cle-menceau, pour constituer unensemble immobilier dignede son importance. Autantd’éléments qui entrent pleine-ment dans les facteurs d’at-tractivité de l’agglomérationdijonnaise. ■

>

Si son siège reste basé à Dijon, le pôle de compétitivité goût-nutrition-santé voit désormais bien au-delà de sa ville. Peu de tempsaprès sa création, il avait recruté des entreprises un peu partout en Bourgogne, mais également en Franche-Comté où les acteursde la viticulture et de l’industrie fromagère en particulier partagent les préoccupations de leurs homologues bourguignons. Cettefois, Vitagora va plus loin : en s’associant avec deux autres pôles de compétitivité, Agrimip Innovation à Toulouse et Vilorial àRennes, il constitue le French Food Cluster (F2C), un pôle fédérant les trois structures françaises qui travaillent sur l’alimentationde demain. Lancé officiellement en Californie, début juin, F2C doit porter dans le monde entier les couleurs de Dijon.

Vitagora voit plus loin

Page 16: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

16

Bienvenue dans le nouveau Dijon>La capitale régionale, en pleine mutation, investit plus que jamais

sur sa qualité de vie (lire également page 18) pour marquer sa différence,satisfaire les besoins de sa population et les attentes des touristes.

> 1. Gastronomie.L’Hostellerie du Chapeaurouge, un des plus beauxétablissements dijonnais,notamment grâce à la table du jeune chef étoilé WilliamFrachot. La ville fait parler saculture gastronomique avectrois établissements étoilés, ses nombreux bistrotsgastronomiques et, dernièretendance, les cours de cuisinequi ont désormais pignon sur rue.> 2. Zénith. Le Zénith de Dijon, inauguré en 2005,permet de recevoir 8 000personnes. Véritable besoindans une ville qui manquaitd’une salle de spectacle decette taille, la structure, quiaccueille 80 représentationspar an en moyenne, affiche le plus souvent complet.> 3 et 4. Dijon, la belle. Un patrimoine exceptionnel…Ici les tuiles vernissées de la cathédrale Saint-Bénigne,entièrement rénovée, ou la place de la Libération, elle aussi complètementréaménagée par le célèbrearchitecte Jean-MichelWilmotte.> 5. Le nouveau visage de Dijon. Avec l’arrivée du tramway en 2013, la miseen place de Vélodi et de la navette gratuite Diviaciti, le centre-ville de Dijon connaîtde nombreux aménagementsqui améliorent la qualité de vie dans le coeur de ville. À commencer par la rue de Liberté, l’axe principal, quipourrait devenir piéton à terme.> 6. Les bars à vin.C’était le point faible de la ville il y a peu. Dijon reprend goût à la grande culture vin. Pour preuve, les nombreux bars à vins qui se sont créés un peu partout.

1 5

2 6

3

4 7

Page 17: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 17

> 7. Ming au Louvre. Consécrationcette année pour le célèbre peintrerésidant à Dijon. Yan Pei-Ming s’offre une exposition au Louvre. En s’attaquant à un mythe : La Joconde de Leonard de Vinci, qu’il revisite dans une toile encoreune fois gigantesque.> 8. Climats du vignoble deBourgogne. Projet d'inscrire aupatrimoine mondial de l'UNESCOces climats du vignoble deBourgogne que sont les terroirs et paysages de la côte de Nuits et de Beaune et les villes de Dijon et Beaune. Ce classementconstituerait un puissant atout en terme d’attractivité touristique et de protection de ces sites que le monde entier nous envie. > 9. Auditorium. Une acoustiqueirréprochable, 1 600 places :l’Auditorium, signé Arquitectonica, est considérée comme l’une des plusbelles salles de concert d’Europe.> 10. Dijon Football Côte-d’Or.L’équipe du Dijon Footbal Côted’or(DFCO), actuellement en Ligue 2, a désormais une nouvelle tribunenord. En attendant son Grand Stade(22 000 places à terme).> 11. Musée des Beaux-Arts de Dijon. En cours de rénovation, le musée des Beaux-Arts se situeparmi les premiers musées françaispar l’importance de ses collections et l’intérêt historique du bâtiment qui les abrite.> 12. Olympique. La piscineolympique, dont la construction est en cours (ouverture programméedébut 2010) a été dessinée par le cabinet d’architectes Japac. Elle comprendra un bassin principalde 50 mètres, deux bassins(échauffement et apprentissage)susceptibles d’accueillir toutes les compétitions et tous les publicsdans les meilleures conditions, une fosse à plongée de 20 mètres de profondeur (la seule dans un rayon de 200 kilomètres).> 13 et 14. Vélodi et les halles. Avec la mise en place des vélos enlibre-service, le Grand Dijon incite à la flânerie et au shopping,notamment autour des halles deDijon, véritable attraction les jours de marché.> 15. Dijon Plage. Succès de l’opération Dijon Plage : chaque été, le lac Kir attire de plus en plus de baigneurs.

>doss i er

8 12

11

13

9 14

10 15

Pourquoi Dijon est attractive

Page 18: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

18

Chacun ou presque a sadéfinition de la qualitéde vie. Trop souvent

résumée à la seule présenced’espaces verts dans les années1970, la notion englobe aujour-d’hui toute une série de critères.Plus largement que le verdisse-ment ou le fleurissement, l’écolo-gie urbaine est considérée aujour-d’hui comme un élément clé de laqualité de vie. Elle inclut la pré-sence d’espaces piétonniers aucentre-ville, l’aménagement depistes cyclables, une offre detransports publics performants, laprésence de commerces et deservices dans les quartiers afind’éviter aux habitants de prendreleur voiture pour aller chercherune baguette de pain… Et puis

des « fondamentaux » qu’on avaitfini par oublier : la qualité de l’eauet de l’air.

Investir dans l’eau et dans l’airLe Grand Dijon a investi plusieursdizaines de millions d’eurosdepuis 2001 dans de nouveauxéquipements d’épuration de l’eauà Longvic et de traitement de l’airà l’usine d’incinération. La qualitéde vie commence probablementlà. Et de fait, l’Ouche a repris descouleurs, et les fumées de l’usineont retrouvé leur blancheur. Enmatière d’eau et d’assainisse-ment, le programme Eau vitaleporté par le Syndicat Mixte duDijonnais a permis de remettre leGrand Dijon à niveau en matière

de qualité d’approvisionnement etde rejets dans l’environnement.Mais la qualité de vie se mesureaussi à l’aune de critères moinsobjectifs. L’offre commerciale, parexemple, s’est enrichie avec l’arri-vée d’Ikea, grande surface qui nes’implante que dans les grandesagglomérations et attire sa clientèleà 100 kilomètres à la ronde. Lecommerce de proximité ne sauraitêtre oublié : il contribue à la vie desquartiers, d’où les efforts pourmaintenir la présence commercialedans les quartiers dits sensibles(refonte du centre commercial de laFontaine d’Ouche, reconstructiondu supermarché des Grésilles…).L’offre de transports publics (lirepages 12 et 13), la bonne desser-te ferroviaire et aérienne qui

permet d’envisager des vacancesfaciles, une offre culturelle et spor-tive diversifiée et de bon niveau (lirepages 16 et 17)… contribuentaussi à la qualité de vie dans uneville. Et de ce point de vue, forceest de reconnaître que Dijon, capi-tale gastronomique au cœur d’unerégion viticole de surcroît, a matièreà tirer son épingle du jeu. ■

La qualité de vie, tous azimuts>La qualité de vie n’est pas un vain mot pour un cadre qui s’installe,

ni pour un entrepreneur qui va implanter sa société. Elle fait partie des élémentsobjectifs étudiés par tout investisseur. Elle recouvre aussi bien l’offre et laqualité des logements que le niveau des services publics (hôpital, écoles…), l’offrecommerciale, la place de la culture et du sport, le respect de l’environnement…

Si nombre d’architectesdijonnais font montre d’ungrand savoir-faire, l’intérêtque suscite une ville chez lesarchitectes extérieurs, notam-ment s’ils sont célèbres, estun signe qui ne trompe pasde son dynamisme et de sanotoriété. Dijon avait, par lepassé, été « traitée » par de grands noms (JulesHardouin-Mansart…). Dessignatures de prestige onttravaillé à Dijon ces derniè-res années, ou sont en cours,pour des projets publics ouprivés : Arquitectonica (audi-torium), Jean-Michel Wilmotte(place de la Libération), YvesLion (musée des Beaux-Arts),Arte-Charpentier (tour Elithis),Rudy Ricciotti (rectorat),Chaix et Morel (Zénith),Japac (piscine olympique),Ferrand-Sigal (futur dépôtbus/tramway)… Chacune deces réalisations est vouée àêtre un « signe architectural »de la ville du XXIe siècle.

Les grandsarchitectes de retour

>doss i er Pourquoi Dijon est attractive

Page 19: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 19

>actua l i t éLe Grand Dijon

Les premiers travaux necommenceront que l’anprochain ; il s’agira de

préparer le terrain, notammentde dévier des réseaux, de dé-molir certains bâtiments envertu du nouvel alignement…Mais depuis un an que le projeta été officiellement retenu parles élus du Grand Dijon, le futurtramway avance pas à pas. Sonfinancement constitue naturelle-ment un enjeu clé : la commu-nauté d’agglomération a sollicitéle soutien de l’Etat, du conseilrégional de Bourgogne et duconseil général de Côte-d’Or.Les présidents de ces deux der-nières collectivités ont donnéleur accord de principe à Fran-çois Rebsamen ; leurs élus de-vraient confirmer cet engage-ment par un vote dans lesprochaines semaines. L’Etat ad’ores et déjà validé son sou-tien : au terme de l’appel à pro-jets transports publics, lancédans la foulée du Grenelle del’environnement, Dijon fait partiedes villes retenues par l’Etat, quiva lui signer un chèque de 47millions d’euros dont 16,5millions au titre du plan espoirbanlieue. Ce qui légitime lechoix de l’itinéraire retenu, quidessert plusieurs quartiers de lapolitique de la ville (Grésilles àDijon, Mail de Chenôve, centrede Quetigny). Sur un total es-timé de près de 400 millionsd’euros, la région et le départe-

ment sont par ailleurs sollicités àhauteur de 40 millions d’euroschacun. Le Grand Dijon finan-cera le solde par la taxetransport prélevée auprès desentreprises de plus de 9 sala-riés, dont le taux a été porté àson maximum légal (1,8 % de lamasse salariale), et par l’em-prunt : la Caisse des Dépôts ad’ailleurs déjà accordé auGrand Dijon un prêt de 100millions d’euros qui a été officia-lisé le 26 juin dernier.

Un dépôt tram/busd’envergureeuropéenneDans le paysage des cofinan-ceurs du projet, l’Europe tient saplace : elle apportera près d’unmillion d’euros pour la construc-tion du futur dépôt commun auxbus et aux tramways. Dijon fait eneffet partie d’un programme euro-péen (Tramstore21/Interreg IV B)piloté par la société destransports publics de la régionbruxelloise et qui porte sur laconstruction de dépôts detransport modernes et durables.Avec des villes comme Rotterdamou Blackpool, Dijon pratiquedonc un échange d’expériencesqui devrait lui permettre de bâtirun complexe modèle. Situé surun terrain de 13 hectares ra-cheté à la SNCF, le long de lavoie ferrée Dijon-Lyon, à la limiteentre Dijon et Chenôve, le futursite pourra accueillir 32 rames

de tramway (extension possibleà 50) et 215 bus. Le bâtimentprincipal s’étendra sur 14 000mètres carrés. C’est l’atelierd’architecte lyonnais Ferrand-Sigal qui a été retenu par leGrand Dijon pour ce projet dontle coût est estimé à 35 millionsd’euros. Sur le site seront re-groupés les garages, les atelierset les bureaux de l’exploitant (ac-

tuellement Kéolis). Ce sera doncle centre nerveux d’un réseau detransports publics pour lequeltravailleront 700 agents. D’oùl’importance de ce projet, qui seveut exemplaire sur le plan envi-ronnemental : récupération del’eau pour le lavage des véhicu-les, panneaux photovoltaïques,puits canadien et patio pour l’é-clairement naturel des bureaux,lesquels consommeront moinsde 60 kilowatts-heure par mètrecarré et par an…

Les Dijonnais ont pu s’informersur ce futur dépôt des transportspublics et « réviser » leursconnaissances sur le futur tram-way (deux lignes prévues pour2013, soit une vingtaine de kilo-mètres) à l’occasion de l’enquêtepublique qui s’est déroulée pen-dant un mois. Ce fut une dernièreopportunité de s’exprimer… un anaprès la concertation menée par

le Grand Dijon avant l’heure duchoix décisif. La Communautéd’agglomération a tenu à jouer latransparence et le dialogue sur ceprojet majeur, qui engage la capi-tale régionale pour plusieurs dizai-nes d’années et va en changerprofondément le visage. Si le déroulé de l’enquête publiquedonne satisfaction au préfet, celui-ci devrait déclarer le tramway d’utilité publique début 2010…ce qui donnera le feu vert officielau lancement des travaux. ■

Grenelle de l’environnement :Le tramway du Grand Dijon dans le bon wagon

L’enquête d’utilité publique s’achève. L’Etat s’est engagé à soutenir le projetfinancièrement. Le futur dépôt commun aux bus et aux tramways sera

construit à la limite entre Dijon et Chenôve… Le projet avance.

éco-mobilité

© Ca

binet

Ferra

nd-Si

gal

Page 20: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

20

Un chantier d’envergure, çaa du beau ! Une aventureà la fois humaine et indus-

trielle où l’on voit prendre formeau fil des mois le projet imaginé,rêvé par les architectes et lesfuturs usagers. C’est un embryonoù se dessine petit à petit uneossature, des formes, desorganes dont on devine déjà lesfonctionnalités. Deux élémentsstructurants ont récemmentémergé : la charpente et la fosse.Squelette solide d’un stade nau-tique que l’on a voulu vivant…

Un meccanograndeur natureCe matin d’avril 2008, le chan-tier entre en effervescence.Jusque là il ressemblait au sitearchéologique d’une arèneromaine : des gradins bruts,

des colonnes sans toit, unescène vide encore de ses gla-diateurs en combinaison. Maisdès aujourd’hui, le site vaprendre une nette tournure demodernité. La charpente du

bassin olympique faite de boiset d’acier est prête à être instal-lée. 260 m3 de bois, 62 tonnesd’acier, 55 mètres de large et71 mètres de long. Un vraimeccano géant. A l’aide d’unéchafaudage mobile installé aucœur du bassin olympique, leséléments sont assemblés deuxà deux par le milieu, chaqueextrémité reposant sur unecolonne. D’une colonne àl’autre, la charpente accuse pasmoins de 50 m de portée. C’est l’entreprise normandecmbp, numéro 1 français descharpentes en lamellé-collé,qui conçoit, réalise et pose cetouvrage majestueux qui a étérecouvert d’une élégantelazure gris clair. Le lamellé-collé, assemblage compact deplanches de bois collées, a

été choisi pour sa stabilitémécanique, son esthétique, etparce que le bois se met natu-rellement au service du déve-loppement durable : une forêtbien exploitée est un véritablepiège à carbone et absorbeles gaz à effet de serre. Lacolonne vertébrale du stadenautique est organique,presque vivante, ne reste alorsqu’à l’habiller d’un toit auxformes modernes.

La fosse : poumon de la plongéeAutre défi… La fosse deplongée. C’est là que le chan-tier a commencé, et c’est làqu’il finira. Là encore, c’est unevraie prouesse. Au fond de cepuits, il n’y a pas de pétrole,

Piscine olympique : un chantier de l’eau-delà

Le Grand Dijon respire au rythme de ses grands chantiers. La piscineolympique est un de ceux-ci, aujourd’hui squelette de bois, de béton

et de métal, bientôt habillé d’eau, d’air et de lumière. Parmi les plus belles pièces de cette épopée BTP : la fosse et la charpente. Plongée dans un chantier de l’eau-delà.

équipements sportifs

Les chantiers d’envergure sont un moyen efficace pour les collectivités de lutter contre la crise, dedynamiser leur territoire, de maintenir une activité économique vitale pour les entreprises locales.Pour la piscine olympique, ce sont 24 millions d’euros - financés par le Grand Dijon, l’Etat, le Conseilrégional et le Conseil général – qui sont injectés dans l’économie « réelle », celle qui participe à desréalisations concrètes, celle qui participe à la vie des Grand-Dijonnais. Au total, 26 entreprisestravaillent sur le chantier, sans compter la sous-traitance, dont 15 de l’agglomération. Une bonneperformance pour une réalisation si spécialisée. Suivant les périodes, 30 à 50 personnes sontquotidiennement sur le site. Toutes les entreprises ont bien sûr signé la clause « insertion » exigéepar le Grand Dijon et s’engagent à embaucher sur le projet 10 % de personnes en situationd’insertion difficile.A noter enfin, en forme de « dernière minute », que le Conseil de Communauté du Grand Dijon, lorsde sa séance du 25 juin 2009, a approuvé le choix du futur gestionnaire de la piscine olympique :c’est UCPA, en collaboration avec Cofely pour la maintenance technique du bâtiment, qui prendrales rennes de cet équipement dont l’ouverture au public est (très) attendue en février/mars 2010.

Investissement anti-crise

Page 21: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 21

>actua l i t éLe Grand Dijon

mais il y a de l’idée. On com-mence par creuser en cercleautour de la fosse. On consoli-de les parois avec une boue.On injecte le béton, la boueremonte. La paroi est consoli-dée, il n’y a plus qu’à creuserl’intérieur en toute sécurité. Onse souvient tous d’avoir creuséun trou sur la plage en évitantque les parois s’effondrent…mais il s’agit là d’un trou de20 mètres. Et ce n’est pas dusable de plage… Les creuseursde fond ont rencontré un filonrocheux. Il a fallu employer lesgrands moyens, tout en puis-sance et finesse, avec un dia-mètre contrôlé au millimètre surtoute la hauteur. Le travailaujourd’hui consiste à poncertrès précisément les parois

pour faciliter le travail du carre-leur et à installer les équipe-ments : les fibres optiques pourindiquer les niveaux, et des pro-jecteurs pour éclairer la fosse.On imagine déjà l’ambiance« grand bleu » d’eau et delumière.

Un sang d’eau,d’air, de vert et de lumière…Embryon nautique… Au stadeactuel de son évolution, il estencore possible de voir ce queseules les personnes autoriséesverront par la suite : les organeset les vaisseaux de ce grand« monstre » aquatique, tout cequi permet à l’air et à l’eau decirculer. Ce qui lui permet devivre et de s’animer. Toutes les

innovations proposées par l’ar-chitecte Japac sont maintenantdes réalités visibles. De largestuyaux arrivent à de grandsréservoirs bleus. C’est ici quel’eau venant des bassins seratraitée à l’ozone : procédé trèsrécent sans chlore, respectueuxde l’environnement et non irri-tant. Au pied des futures baiesvitrées, des bouches d’aérationd’où souffleront les systèmesanti-buée… Circulation dessons, avec un plafond acous-tique pour conduire exclama-tions et cris d’enfants vers l’ex-térieur : finies les piscines quirésonnent aux oreilles. Circula-tion des hommes enfin… Desgaleries en sous-sol conduisentles techniciens de la maintenan-ce jusque sous les bassins, d’où

ils peuvent voir la moindre ano-malie. Leur travail s’apparenteparfois à de la spéléologie. Spé-léologie de l’extrême mêmelorsque l’on voit cette impres-sionnante échelle descendresur la paroi extérieure de lafosse de plongée… plus de 20mètres plus bas ! A son rythme,celui d’un calendrier qui est tenu(mise en eau en février 2010), lapiscine olympique prend viepetit à petit, au milieu d’un quar-tier en pleine émergence écono-mique - les Portes de Mirande -entre la zone d’activités MazenSully, l’Université ou encore lefutur hôpital Bocage Central.Une fontaine de jouvence dansune cité où dynamisme et per-formance rime avec bien-être ducorps et de l’esprit. ■

Page 22: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

(1) Edition 2009 du baromètre CI.EAU/TNS-SOFRES

22

ADijon, iln’y a pasque les

grands bourgo-gnes qui se cara-fent... Il y a aussil’eau de Dijon. D’origine contrôléeet distribuée aurobinet depuis 1840,

cette eau équilibrée età la minéralité parfaite a le privi-lège d’avoir aujourd’hui sapropre carafe. Elégante, auxformes généreuses, cette Dijon-naise, éditée dans un premiertemps à 10 000 exemplaires, sedécline en deux modèles d’unlitre et d’un demi-litre, pourapprécier l’Eau de Dijon aux mul-tiples vertus... que ce soit sur lestables des restaurateurs et cafe-tiers... ou au domicile des habi-tants du Grand Dijon qui pour-ront gagner l’objet déjà culte,notamment lors de la prochaineFoire Gastronomique en partici-pant à des dégustations (d’eaux)à l’aveugle !

1 litre de vertusA l’occasion de la journée mon-diale de l’environnement le 5juin dernier, cette opérationcarafe « Eau de Dijon, la Dijon-naise » a été lancée par François Rebsamen, Présidentdu Grand Dijon, ColettePopard, Présidente du SyndicatMixte du Dijonnais (SMD), AlainCarbonel, Directeur RégionalLyonnaise des Eaux, et Patrick

Jacquier, Président de l’Uniondes Métiers et des Industriesde l’Hôtellerie. Elle s’inscritdans une démarche de déve-loppement durable et sonobjectif est avant tout de pro-mouvoir l’eau du robinet, sonbon goût et sa consommationquotidienne.En effet, l’or bleu est un bienprécieux qu’il faut plus quejamais préserver et valoriser.Pour la (grande) histoire, c‘estgrâce à l’ingénieur Darcy queDijon est devenue, en 1840, ladeuxième ville après Rome àêtre dotée d’un réseau de distri-bution d’eau. Quelque cent cin-quante ans plus tard, une poli-tique de l’eau ambitieuse a étéinitiée dès 2001, avec desinvestissements importantsengagés – environ 25 millionsd’euros – sous l’impulsion duprogramme eauvitale du SMD :renouvellement des réseaux,

travaux sur les usines d’eaupotable, construction d’usinesde traitement... Pour au finalgarantir une eau bonne à boire,appréciée par les consomma-teurs. Selon une enquête natio-nale(1), toujours plus de Fran-çais déclarent boire de l’eau durobinet, en raison de son goûtet de son prix. Et le Grand Dijonne fait pas exception.

A consommersans modération« Nous avons la chance à Dijond’avoir une des meilleures eauxde France, riche en sels miné-raux, calcium et oligo-éléments.Elle est saine, équilibrée et a bongoût. Cette opération carafe « laDijonnaise » est une manièred’inviter les gens à la boire entoute confiance pour des raisonsécologiques et économiques »confirme Colette Popard. Eneffet, le litre d’eau du robinet

coûte 0,003 centime d’euro, unprix record en comparaison deseaux en bouteille ! François Rebsamen insiste quant à lui surle caractère environnemental del’opération. Boire l’eau durobinet évite la production d’em-ballages plastiques et parconséquent diminue la produc-tion de déchets.L’Union des Métiers et desIndustries de l’Hôtellerie asoutenu fortement cette opéra-tion. Plus de 270 établisse-ments du Grand Dijon (cafés,restaurants, hôtels et disco-thèques) ont déjà réservé pasmoins de 9000 carafes, qui,dans la majorité des cas, ontété livrées courant juin par lesvélos-triporteurs écologiquesde la Petite Reine. Les collecti-vités se sont engagées égale-ment. Elles vont montrer l’exem-ple en remplaçant les bouteillesplastiques individuelles utiliséeslors de leurs assemblées ouréunions internes par descarafes « La Dijonnaise » et desgobelets biodégradables.Face au succès remporté parcette campagne de sensibilisa-tion, 10 000 nouvelles carafesvont être fabriquées pendantl’été, notamment en vue de lamettre en vente à la rentrée, àun prix bien évidemment sym-bolique. Pour que la belle Dijon-naise puisse afficher ses ron-deurs sur toutes les tables del’agglo, y compris à la maison. ■

Ô, la Dijonnaise !

Pour promouvoir l'eau du robinet comme eau de boisson au quotidien, la carafe « la Dijonnaise » est née. L'occasion dès cet été de (re)découvrir

sans modération ce précieux breuvage sur les terrasses des cafés et restaurants.

EAUNOLOGIE

Page 23: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 23

L es études engagéespour l'élaboration du Pro-gramme Local de l'Habi-

tat 2009/2014 confirmaient quede nombreuses familles avecenfants quittaient l'aggloméra-tion faute de pouvoir accéder àla propriété. C'est pourquoi, dèsjanvier 2009, la Communautéd’agglomération dijonnaise a misen place un groupe de travail par-tenarial réunissant la Fédérationdes Promoteurs-Constructeurs,les constructeurs de maisonsindividuelles, les coopérativesHLM et l’ADIL, pour la mise enœuvre locale du Pass-Foncier®,en partenariat avec le CILCO 1%Logement.

Opérationnel depuis mai dernier,ce dispositif d’accession sécuri-sée permet d’acheter en deuxtemps sa résidence principale.Pour 2009, l’objectif que s’estfixé le Grand Dijon est de soute-nir 150 projets de Pass-Foncier®.Qualitativement, la Communautéd’agglomération entend inscrirecette action dans le développe-ment durable. En effet, à compterdu 1er juillet 2010, les projetsd’accession éligibles au Pass-Foncier® Grand Dijon devrontrespecter le label « BâtimentBasse Consommation (BBC) »,c’est à dire une consom-mation énergétique inférieure à 60 kWh/m²/an. ■

Face à un marché dont les niveaux de prix élevés ontstoppé un certain nombre de parcours résidentiels,l'accession abordable à la propriété représente un enjeu majeur à l'échelle du Grand Dijon.

Vous êtes candidats à l'accession?Devenez propriétaire de votre résidence principale avec le Pass-Foncier®

mis en place par le CILCO 1% Logement et le Grand Dijon.

Informations et renseignements :

L’ADIL, mandatée par le Grand Dijon, va assurer le conseil auprès des familles et analyser les offres déposées pour les demandes de Pass-Foncier®.

ADIL Tél. 03 80 66 28 88 - CILCO Tél. 03 80 73 96 00 - GRAND DIJON Tél. 03 80 50 35 35

>prat iqueLe Grand Dijon

Pass-Foncier® Grand Dijon :une clé pour devenir propriétaire

>

Pour qui ? Vous souhaitez devenir propriétaire d’un logement neuf pour la

première fois (ou vous n’avez pas été propriétaire d’une résidence principale

au cours des deux dernières années). Vos revenus fiscaux sont inférieurs aux

plafonds de ressources PSLA (entre 23 688 et 44 425 € - valeur 2009 – suivant

le nombre de personnes au foyer).

Pour quoi ? La construction ou l’acquisition d’un logement neuf.

Où ? Dans une des 22 communes du Grand Dijon.

Quels avantages ? Vous bénéficiez d’une TVA à 5,5% sur votre projet. Le

grand Dijon vous accorde une subvention de 3 000 à 4 000 euros, selon la

taille de votre foyer. Le montant du Prêt à Taux Zéro (PTZ) est majoré (sous

conditions de revenus).

Comment ? Achetez en deux temps votre résidence principale : d’abord la

construction (maison ou appartement), ensuite le terrain ou la part foncière

lorsque le prêt souscrit pour la construction est remboursé.

Page 24: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

24

>portra i t

Nommé directeur régional de la SNCF, CharlesJoder est arrivé en octobre à Dijon avec plusieursdéfis à relever. L’ancien ingénieur qui vientd’inaugurer le nouveau visage de la gare de Dijon-Ville s’attaque désormais à un énorme chantier :préparer l’arrivée du TGV Rhin-Rhône en 2011.

I l se considère comme undirecteur « chanceux ». Natifde la Moselle, Charles Joder

est arrivé à Dijon, « une ville quigagne à être connue », selon lui,le 1er octobre. Une promotion etun challenge à relever. Lui, lepur produit de la maison SNCF– il a démarré sa carrière en1982 en tant qu’ingénieur –s’est vu confier la directionrégionale de la SNCF en Bour-gogne et la délicate mission delancer deux nouvelles gares.

La première, dite « du transportpublique », a été inaugurée le18 juin dernier par GuillaumePépy, président de la SNCF. Ce« laboratoire » du transport mul-timodal est un véritable carre-four où le train, le vélo, les taxis,

les bus et les cars, la voiture etles piétons font bon ménage etattendent pour 2013 de faire lafête au tramway.

Préparer la gareTGV de demainMais Charles Joder est déjà fixésur son prochain objectif, et pasdes moindres, puisqu’il doitdésormais s’atteler au « futur » :préparer le chemin du TGVRhin-Rhône. Cet ancien profes-seur de mathématiques compteles jours. Une date est déjàécrite dans le marbre : le 11décembre 2011, la branche Estde cette Ligne à GrandeVitesse Rhin-Rhône sera miseen service, plaçant Dijon à 20minutes de Besançon ouencore à 1 heure de Mulhouse !« C’est un événement que l’onvit rarement dans une carrière ».Et si lui est un directeur gâté, ilestime que c’est aussi « unechance formidable » pour uneville comme Dijon de faire partiede ce réseau de métropoles du

grand Est. Pour lui, c’estévident, « Dijon va changer dedimension », surtout quand ilévoque l’accueil à l’horizon2025, sur la future brancheOuest de cet ambitieux projet,d’une nouvelle (et deuxième)gare sur le site de Porte-Neuve.Une gare plus urbaine, toujoursplus intermodale et surtout pluseuropéenne. Rarement un directeur aura eu« la chance » de vivre un teldéveloppement. La pression monte maisCharles Joder l’accepte. Il a « lebagage », dit-il. Lui qui futnotamment pendant troisannées détaché auprès dupréfet de Savoie pour s’occu-per de l’aménagement du terri-

toire. Lui qui « pilota » desgrands projets d’infrastructureà Lyon, sa dernière destinationavant « d’atterrir » à Dijon. Ilaiguillera donc volontiers laSNCF et la Bourgogne vers unchemin de fer « public etmoderne » et « sera à lamanœuvre, indique-t-il, pourconduire les évolutions futuresd’un système en pleine muta-tion ». Et il affiche un largesourire pour évoquer Dijon, uneville « dans le système de lagrande vitesse » où il a été bienaccueilli. « Il y a ici une vieillehistoire d’amour entre le ferro-viaire et la ville. C’est un lienparticulier. C’est le train qui afait de Dijon ce qu’elle estaujourd’hui. » ■

Charles Joder : À la manœuvre>

Lignes de vie1956 : Naissance à Rohrbach-lès-Bitche, en Moselle.

1979 : Professeur de mathématiques au Cameroun en tant que

volontaire du service national.

1981 : Entre à la Générale d’informatique (groupe AGF),

à Paris, pour exercer les fonctions d’ingénieur analyste.

1982 : Entre à la SNCF en tant qu’ingénieur.

1998 : Est nommé adjoint au directeur délégué TER

en Rhône-Alpes.

2001 : Prend les fonctions de directeur du pôle développement

pilotage régional, à Lyon.

2007 : Devient directeur délégué infrastructures à Lyon.

2009 : Prend la direction régionale de la SNCF en Bourgogne.

«C’est le train qui a fait de Dijon

ce qu’elle estaujourd’hui »

Page 25: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18

>v i e des communesLe Grand Dijon

25

Grâce à la détermination desagents de Daix et de l’associa-tion Fredon mandatée pourmettre en place un plan de désherbage propre en utilisantles méthodes alternatives (massifs paillés, désherbagethermique…), la commune va atteindre dès 2009 son objectifde « zéro pesticide ». Le service entretien espacesverts a également engagé uneaction de traitement préventifdes marronniers du parc muni-cipal des Tourelles en y plaçant

des pièges à phéromone, undispositif réellement écologique,non toxique et efficace dans lalutte contre la mineuse du mar-ronnier (insecte dont la larve senourrit de la partie vivante de lafeuille de l’arbre). Par ces ac-tions, la Commune de Daixmontre encore une fois à quelpoint le développement durablen’est pas qu’un concept maisbien une réalité et une préoccu-pation quotidienne. Dans ce cadre, elle agit con-crètement : organisation

d’une journée éducative en fa-veur des enfants du groupescolaire ; journées de net-toyage et revitalisation desbois communaux ; actionStopPub ; mise en place d’horloges astronomiques etd’ampoules basse consom-mation pour diminuer laconsommation électrique del’éclairage public ; aides finan-cières visant à soutenir l’ins-tallation par les particuliers depanneaux solaires ou photo-voltaïques… ■

DaixZéro pesticide >Depuis 2008, la Commune de Daix s’est engagée aux côtés du Grand Dijon dans une démarche de suppression totale de pesticides pour l’entretien de ses espaces verts.

Voici venu le premier BâtimentBasse Consommation, aveccette maison située rue PierreMendès France, pensée etconstruite par Neolia, qui termi-nera le quartier du Clos des

Marronniers. Ce type de réali-sation très innovante, en ossa-ture bois, a pour but deconsommer peu d’énergie(moins de 60kWh/m²) et deréduire au maximum les pertes

de chaleur en utilisant toutesles sources disponibles,comme le soleil avec l’installa-tion des fenêtres « triplevitrage » essentiellement sur lafaçade sud de la maison. Uneattention particulière est égale-ment portée sur l’isolation extrê-mement efficace dans les mursextérieurs, les toits et les solsqui permettent de garder lachaleur, sans oublier l’isolationde la porte d’entrée. Enfin des équipements spécifiques(pompe à chaleur et ventilationà double flux) sont ajoutés auconcept. La livraison est prévuepour le 1er trimestre 2010. Ces

critères s’attaquent directe-ment aux factures énergétiquesdes ménages et à leur pouvoird’achat malmené en cettepériode difficile. D’ailleurs, l’ac-tion se poursuit. Suite à la réali-sation d’une thermographie,Jean Esmonin, Maire de Chenôve, organise les 25 et 26septembre le salon « Econo-mies d’énergie, la Ville vousaide » qui permettra à chaquehabitant de la ville d’obtenir undiagnostic thermique de sonlogement et de trouver dessolutions techniques et desaides financières à l’améliora-tion de son habitat. ■

ChenôveUne maison Basse Consommation d’énergie>Le premier bâtiment basse consommation d'énergie à Chenôve s'inscrit dans une perspective économique et environnementale. Volonté de la commune de mener une politique durable globale.

Page 26: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

26

> Bretenière

Afin de préserver l’environne-ment, la commune de Bretenièrea décidé d’utiliser, pour ses plan-tations de géraniums, les mycor-hizes qui sont des associationsentre les racines des plantes etdes champignons du sol (mycor-hizogènes). Dans les écosystè-mes naturels, ces champignonspermettent une meilleure absorp-tion minérale par la plante et luiconférent une meilleure crois-sance et une plus grande résis-tance. La formation de mycorhi-zes par les plantes à fleurs devraitdonc être très intéressante pourla réduction de l’arrosage et del’utilisation des engrais. C’estWelience Agro-Environnementtravaillant en lien avec l’INRA de

Dijon qui a donc proposé à lacommune de Bretenière un sup-port de culture expérimental àbase de tourbe contenant deschampignons mycorhizogènes etun engrais organique pour la cul-ture des géraniums. La communeet Welience Agro-Environnementsuivront la croissance et la florai-son des plantes ainsi que lamycorhization des racines etdétermineront si ce procédé estavantageux pour la productiondes plantes fleuries. Si cetteexpérience est fructueuse, cesupport de culture à base demycorhizes pourra être plus lar-gement utilisé pour le fleurisse-ment des villes tout en respectantl’environnement.

> Plombières-lès-DijonPionnière dans le fleurissementécologique Pour diminuer l'arrosage et les engrais et donc agirdurablement, la commune de Bretenière expérimente unsupport de culture réalisé par Welience Agro-Environnementpour la plantation de ses géraniums.

Un audit énergétique des bâtiments de la commune

Réfection des tennis Après consultation de la population au printemps 2008, lamunicipalité a décidé d’inscrire au budget 2009 la réfec-tion des terrains de tennis construits en 1993. Les étapesdu chantier se sont enchaînées : perçage de la dalle exis-tante, gravillons pour isoler et application d’une couche debéton poreux. Un nouveau grillage de clôture a été égale-ment posé. Le personnel municipal a été chargé de la pein-ture des poteaux et armatures. Un système de badges estprévu pour l’accès et la réservation. L’objectif est d’ouvrirles terrains au public dès juillet 2009 et de favoriser lacréation d’un club de tennis.

Perrigny-lès-Dijon>Et aussi...

Pour maîtriser sa consommation d'énergie, la communeentreprend un audit énergétique pour connaître ses points faibles et tenter de les améliorer.

Pour maîtriser durablement saconsommation d’énergie, lacommune a décidé de faire réali-ser un audit énergétique de sesbâtiments et installations d’éclai-rage public par un cabinet d’in-génierie indépendant. Maîtrisersa consommation énergétiquerequiert du temps… et de laméthode. Il s’agit de localiserses points faibles, d’engager lestravaux qui pourront générer unretour rapide sur investissementet enfin surveiller au plus prèsses consommations énergé-tiques. Concrètement, faut-il plu-tôt changer les fenêtres de l’é-cole, modifier la toiture dugymnase ou remplacer la chau-dière de la salle des fêtes ? Doit-on changer toutes les ampoulesou bien encore installer des

détecteurs de présence ? L’au-dit énergétique permet derépondre à ces questions tech-niques et souvent complexes. Ilpropose de multiples solutionsconcrètes et chiffrées qui aide-ront les élus dans leurs choix,grâce à un outil moderne desuivi des consommations éner-gétiques. Ainsi, la commune de Plombières-lès-Dijon entendfaire preuve d’exemplarité. Avecnotamment la mise en place desa charte communale pourmodifier les comportements enmatière d’économie d’énergie,son adhésion aux démarches dedésherbage thermique, elle sou-haite tout simplement laisser enhéritage à ses enfants une com-mune agréable à vivre, sobre etresponsable.

Page 27: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 27

>v i e des communes

La municipalité est à l’écouteconstante des parents quidemandent toujours plus de pla-ces en crèche et davantaged’espace, face au dynamismedu Relais Assistantes Maternel-les ouvert en 2005. Pour répon-dre à ces attentes, des travauxd’amélioration et d’agrandisse-ment de la Crèche Jeanne-Leliè-vre offriront 100 m² supplémen-

taires. Le Relais sera transféréen septembre dans des nou-veaux locaux rénovés avec unecour où les enfants pourront s’ébattre. La crèche passerad’une capacité de 30 à 40 ber-ceaux. Ce qui, compte tenu des16 berceaux de la Crèche CroixRouge Française, permettra à lacommune d’atteindre 56 places.Ainsi, avec les temps partiels,

68 enfants environ pourront êtreadmis en crèche, pour un nom-bre annuel de naissances assezstable (75 en moyenne). Parailleurs, les enfants peuvent éga-lement être accueillis à la Halte-garderie (agrément pour 20 pla-ces), récemment rénovée, et parla cinquantaine d’assistantesmaternelles exerçant sur la com-mune. Ce programme estimé à

130 000 euros TTC est accom-pagné techniquement et finan-cièrement par la Caisse d’Allo-cations Familiales et le Conseilgénéral. Les travaux au centreJeanne Lelièvre doivent com-mencer courant juillet, l’ouver-ture de l’extension étant prévuepour début 2010. La continuitédu service sera assurée pendantles travaux.

> Fontaine-lès-Dijon

Avec l'agrandissement de la crèche Jeanne-Lelièvre, une nouvelle étape est franchie pour mieux accueillir les tout-petits.

Pour embellir la commune tout en respectant sonenvironnement, la municipalité lance un nouveau concours :celui des maisons éco-fleuries.

La famille au centre des priorités

Organiser un concours des maisonsfleuries, c’est un peu inciter les habitantsd’une commune à arroser, engraisser,traiter, planter toujours plus… Dans lecontexte actuel de protection de lanature (signature de la Charte du plande désherbage avec le Grand Dijon …),le rôle d’une municipalité est plutôt d’in-citer au respect de celle-ci. Malgré cela,encourager à embellir le cadre de vie estaussi une vocation municipale. C’est fort

de ce constat qu’une réflexion sur ledevenir du concours a été engagée.Après discussion, il a été décidé depérenniser celui-ci, mais sous une formeun peu différente. La commune privilégiedésormais un fleurissement raisonnérespectant les équilibres naturels, avecde nouveaux critères d’évaluation. L’es-thétisme ne sera plus prépondérant. L’utilisation de paillage pour limiter l’arro-sage, la mise en place de plantes viva-ces et de plantes rustiques (adaptéesau climat local), la plantation d’arbustes ou d’arbres et la priorité auxplantations en pleine terre seront pourcette années 2009 des axes d’évalua-tion importants pour la nomination deslauréats de ce concours à la nouvelleappellation, celle des maisons éco-fleuries.

> Marsannay-la-CôteConcours des maisons « éco-fleuries » Et aussi...

> Crimolois Les femmes à l’honneur

Parce que la réalité de l’égalité entre leshommes et les femmes nécessite un effortquotidien, la commune de Crimolois adécidé de dédier le nom des rues de sonnouveau lotissement « la Combe » à desfemmes qui ont marqué l’histoire. On retrou-ve ainsi la rue Lucie Aubrac, en hommage àla résistante la plus célèbre de France, larue Marguerite Yourcenar, première femmeélue à l’Académie Française, la rue CamilleClaudel, la plus renommée des sculptrices,mais également l’allée Olympe de Gouges,femme politique et une des pionnières duféminisme. Enfin, la commune a égalementtenu à rendre hommage au CommandantCaroline Aigle, première femme pilote dechasse, femme d’exception, disparue bientrop jeune.

Page 28: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

28

Longvic

La route de Dijon va faire l’objetde nombreux travaux. ClaudeDarciaux a notamment présentéce projet en réunion publique,accompagnée des différentesentreprises participant au projet.Le démarrage de cette impor-

tante restructuration de voirie adébuté en avril et se terminera endécembre. 2,15 millions d’euros(TTC) ont été investis dans ceprojet. A terme, ce réaménage-ment donnera la priorité aux buset aux pistes cyclables. La circu-

lation sera rendue plus fluide parla création d’un sens giratoire quidesservira le futur équipementsportif des Grandes Gives. Enoutre, un bassin de rétention pourle traitement des eaux pluvialessera créé. Enfin, la municipalité a

souhaité que l’accent soit mis surla sécurité avec la création depassages pour piétons plussécurisés, notamment pour lesélèves du collège, et des aména-gements de voirie destinés àdiminuer la vitesse des véhicules.

La rose Alix de Vergy, rose blanche à cœur orangé, a rejoint les jardins du Palais de l'Elysée.

Jusqu'en décembre, la route de Dijon va connaître des travaux et sera réaménagée. La priorité sera donnéeà la sécurité routière, aux bus et aux pistes cyclables.

>

Et aussi...> Ahuy

L’école maternelle a son préau !

En septembre 1982, l’école maternelle aquitté le groupe scolaire du Bourg pours’installer dans une construction touteneuve et moderne au lotissement « les Plan-tes ». Cependant, le conseil d’école, lesparents et les enseignants soulignaientdepuis plusieurs années le manqued’espace abrité, permettant aux enfants deprofiter de la cour par tous les temps.La municipalité a donc décidé de construireun préau de 80 m² dont elle a confié la réali-sation à l’architecte Hervé Madiot. MadamePichon, directrice de l’école, se félicite decette construction intégrée au paysage etau bâtiment. Complétant les aménage-ments déjà réalisés, structure multi-jeux,plantation d’arbres, petit potager, le préaufacilitera le développement des activitéspédagogiques en extérieur. Les enfants,quant à eux ont déjà investi l’espace et nequittent plus leur préau !

La route de Dijon va devenir un boulevard urbain

Depuis l’an dernier et la célébration du800ème anniversaire de sa fondation, laVille de Talant est dotée d’une rose par-ticulière, la Rose Alix de Vergy. Déjàinstallée dans le Jardin des 5 Roses àTalant puis, en décembre dernier, au seinmême du jardin botanique, cette ambas-sadrice de la ville vient d’entrer dans undes jardins les plus prestigieux tout endemeurant l’un des plus secrets : celuidu Palais de l’Elysée. Gilbert Menut avaiten effet proposé au chef de l’Etat quequelques plants du fameux rosier soientofferts aux jardins du Palais. Ainsi, le 9mars dernier, une petite délégation deTalant a été accueillie à l’Elysée parCharles-Édouard Tollu, directeur desservices de la Présidence. Les rosiersont quant à eux été plantés dans les jar-dins. La Rose Alix de Vergy n’en estd’ailleurs pas à son premier coup d’é-

clat : déjà récompensée d’une médailled’or dans la catégorie floribundae auconcours international de Baden-Badenen 2007, la rose blanche à cœur orangécréée par Gérard Sauvageot accèdecette fois à un écrin enviable. Fleurissantà plein dans la première quinzaine dejuillet, elle sera éclatante pour accueillirles convives de la traditionnelle gardenparty du 14 juillet. Ambassadrice deTalant, elle sera aussi une très remarqua-ble carte de visite, au sommet de l’Etat.

> TalantLa rose de Talant à l'Élysée !

Page 29: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

Lætitia voulait transmettre sa passion du jardi-nage aux enfants de la commune… Elle a suconvaincre la municipalité de mettre à la disposi-tion des petits jardiniers une parcelle de terraindans le clos de la poste, un endroit préservé aucentre du village. Après un travail de préparationde la parcelle – débroussaillage, désherbage,bêchage -, les trois partenaires intéressés, effica-cement secondés par deux bénévoles actives,ont investi les lieux. C’est ainsi que l’associationPlanète Club a immédiatement fait son semis deharicots verts avec sa section « Graine de Jardi-

niers ». Le tout jeune centre d’Accueil-Loisirss’est approprié son « Jardin des légumesmagique » et a, lui aussi, réalisé de nombreusesplantations. L’Ecole maternelle, avec son projet« Jardin de rêve », a déjà à son actif une quaran-taine de semis. De quoi satisfaire tous les palaiset éduquer les jeunes générations à l’environne-ment et au respect de la planète. La communed’Ouges qui a signé la charte d’ « EngagementZéro Pesticide » avec l’ensemble du territoirecommunautaire a voulu ainsi associer les enfantsà sa démarche éco-citoyenne.

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 29

>v i e des communes

> OugesAvec un jardin biologique dédié aux enfants, la commune souhaite les associer à sadémarche environnementale et à sa volonté de ne plus utiliser de produits phytosanitaires.

Saint-Apollinaire poursuit sondéveloppement en cohérenceavec le Programme Local d’Ha-bitat du Grand Dijon. Ainsi, ausud de la commune, émergentpetit à petit 350 logements surquelques 22 hectares. Les cons-tructions individuelles ou collecti-ves mettent en œuvre des maté-riaux ou des équipementsperformants pour la maîtrise d’énergie ; c’est une obligationimposée par la ville et qui fait deSaint-Apollinaire une référenceen la matière. Grâce à une diver-sité architecturale et socialeéquilibrée, toutes les générationspourront s’y installer. Ainsi, au

cœur de Pré-Thomas, un pro-gramme inter-générationnel« Atout–Age » réunira jeunes tra-vailleurs, étudiants, retraités, per-sonnes fragilisées par lehandicap ou l’âge et petiteenfance. Des services adaptéspour chacun donneront à cet îlotinnovant une image conforme àl’identité de notre cité, celle du« bien vivre ensemble ». Lesuccès de ce projet repose pourbeaucoup sur la qualité du parte-nariat entre les professionnelsreconnus et motivés : Orvitis,Fedosad, Adapei, Acodege,Ageac-CSF, le Conseil généralet la commune.

> Saint-Apollinaire

Le programme inter-générationnel « atout-âge » va réuniractifs, retraités, jeunes et très jeunes au cœur du PréThomas, pour « bien vivre ensemble » dans des logementsrespectueux de l'environnement.

Pré Thomas : l’exemple écologique et inter-générationnel

Engagé en 2006, le nouveaulotissement du Petit Montant estactuellement en cours d’achève-ment. Sur une superficie de prèsde 2 hectares, ce ne sont pasmoins de 30 nouvelles famillesqui ont été accueillies, ce quipermet notamment l’ouvertured’une nouvelle classe à l’école

élémentaire pour la rentrée dumois de septembre 2009. Parmiles 33 logements construits, oncompte 5 maisons de ville, 13maisons jumelées et 15 maisonsindividuelles. Cette récente zoned’habitat préfigure ce qui gui-dera les prochains programmes,à savoir une variété des typesd’habitat et mixité sociale, ainsiqu’une orientation marquée versle développement durable. Cenouveau lotissement est unsigne de vitalité de la communequi s’est par ailleurs engagéedans la réalisation d’une Zoned’Aménagement Concertée sus-ceptible de couvrir à long termeune superficie de 20 hectares.Fidèle à ses engagements, uneétude environnementale supervi-sée par l’ADEME a été initiéepar la municipalité pour cettefuture ZAC.

> Magny-sur-TilleRésolument tournée vers l'avenir

Création d'un jardin pédagogique biologique

Page 30: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

30

>v i e des communes

Promoteurs du lien social invi-tant la population à participer àtoutes formes d’animations, deslocataires-relais s’investissentsans relâche pour la réussite du« vivre ensemble dans la ville ».Ainsi, pour Eric Denizot, habi-tant du quartier Fontaine-Villagedepuis 6 ans : « Fort d’une expé-rience associative, je me suisnaturellement inscrit dans cettedémarche. Les gens sont très

réceptifs, mais je constate éga-lement les limites de mon inter-vention notamment au niveau del’organisation où je suis biensouvent seul ». Membre d’uneassociation de locataires (CNL),c’est l’esprit de solidarité quimotive Noël Rayar : « J’habite lequartier des Huches depuis 35ans où je connais tout le monde.Chaque année, je vais à la ren-contre des 250 locataires de

mon quartier pour les informerdu programme d’animations. Ilfaut tordre le cou aux préjugéssur l’individualisme de nossociétés car la relation aux au-tres, le « vivre ensemble », est

souvent une réalité dans lesquartiers ». A noter que desinitiatives et propositions d’ani-mations des habitants sontencore possibles. Rens.: 03 80 48 41 20.

> QuetignyVivre ensembleMultiplier les occasions de rencontres et les échanges, tel est l’objectif de l’opération « Vivre ensemble » menée par la Ville, ses partenaires et les habitants-relais afin d’inciter la population à participer et à faire vivre la citoyenneté.

Association créée en 1986, le Conserva-toire des Sites Naturels Bourguignons apour objectif de préserver des lieux natu-rels remarquables et protéger des espè-ces patrimoniales sur l’ensemble du terri-toire régional. Installé à Fénay depuis2000, le Conservatoire gère aujourd’hui

152 sites dont 3 réservesnaturelles nationales, repré-sentant plus de 4880 hecta-res et plus de 1200 adhé-rents. La protection desmilieux se fait soit par acquisi-tion, soit par convention (col-lectivité, particulier) ; pourchaque site, un plan de ges-tion écologique est élaboré,parfois grâce à un partenariatavec des agriculteurs locaux(plan de pâturage, fauche tar-

dive...). Le Sabot de Vénus est la revue duConservatoire portant le nom de l’orchi-dée emblème de l’association. 15 sen-tiers de découverte en accès libre toutel’année ont été aménagés en Bourgogne. Rens. : 03 80 79 25 99 ouwww.sitesnaturelsbourgogne.asso.fr

> FénayConservatoire des Sites Naturels Bourguignons Et aussi...

> Neuilly-lès-Dijon

Le cèdre a été abattu !

Le cèdre de l’Atlas foudroyé il y a quelquesannées qui périssait depuis de manière irré-médiable, a été abattu le 9 mars dernier. L’ar-bre datait probablement du début du XIXe

siècle. Relique du parc du château, cet arbrecomptait beaucoup pour les habitants etnombreux sont ceux qui sont venus assisterà sa chute. Il reste aujourd’hui sa base d’undiamètre impressionnant et, heureusement,son frère jumeau toujours aussi majestueux !Celles et ceux qui le souhaitaient ont puvenir le 7 mai se procurer un morceau sym-bolique de l’arbre, avec le certificat associé.La découpe se faisait à la demande. L’équipetechnique a également utilisé les plus grosmorceaux pour fabriquer quelques bancsrudimentaires. Un premier a déjà été installésur le parcours sportif.

Page 31: le journal d'information de la Communauté de l'a 18

le Grand Dijon l juillet 2009 l N°18 31

>agendaLe Grand Dijon

juillet à septembre 09JuilletQuetigny« Lectures et jeux dans les quartiers »Avenue du Château : mardis 7 & 21. Parc du Grand Chaignet : mercredis 8, 15 & 22. Parc des Cèdres : jeudis 9, 16 & 23.Pré Bourgeot : vendredis 10, 17 & 24.Durant l’été, les animateurs de la BibliothèqueMunicipale et de la Ludothèque vous invitentà venir jouer et lire dans les espaces vertsde différents quartiers de la ville.

6 juillet > 31 aoûtDaixExposition « Boris Vian ou la musique des mots ». Bibliothèque, mardi et vendredide 15h30 à 19h, mercredi de 9h à 12h.

Jeudi 9 JuilletSaint-ApollinaireCiné plein air : « Bienvenue chez les ch’tis ».Gratuit, Cour de la mairie à 22 heures.

Samedi 11juilletSaint-ApollinaireVisite de la redoute, Parc de la redoute à 10h.

Lundi 13 juilletChevigny-Saint-SauveurFeu d’artifice, Plaine de la Saussaie.DaixLâcher de ballons, retraite aux flambeaux,feu d’artifice, restauration et bal populaire.Cour de l’école élémentaire, à partir de 21h.Fontaine-lès-DijonFeu d’artifice, Parc des Basses Combottes.Perrigny-lès-DijonRetraite au flambeau et feu d’artifice.Saint-ApollinaireBal, Cour de la mairie à 21h et Feu d’artificeà 22h30.

Mardi 14 JuilletPerrigny-lès-DijonJeux gratuits, Parc municipal.Saint-ApollinaireConcours de pêche, vide grenier, concoursde pétanque… A partir de 9h, Esplanade et cour de la mairie.

DijonDijon fête le 14 juillet au lac KirGrand Spectacle pyromusical vers 22h

Samedi 18 juilletQuetignyCirque théâtre de rue par « Les frèresPanini » : Acrobates, jongleurs, magiciens,musiciens… ils savent tout faire mais trèsmal ! Prouesses circassiennes, exploits et clowneries sont au rendez-vous ! 18h à Fontaine-Village et 21h30 Place Centrale.Gratuit, tout public à partir de 8 ans.

Jusqu’au 19 juillet Marsannay-la-CôteExposition «Les Arts d’Eté» avec les Icônesde Geneviève Gouverneur. Maison desSociétés, 85 rue de Mazy. Ouverture tous les jours, sauf le mardi, de 14h30 à 18h30.Entrée libre.

Vendredi 24 juilletQuetignyCiné plein air « Rumba », une comédiesignée de D.Abel, F.Gordon et B.Rom. Gratuit à 22h au Parc des Cèdres.

Dimanche 26 juillet Fontaine-lès-DijonGrand Prix de Fontaine de Cyclisme, boucle ZA des Cortots.

Jeudi 20 AoûtSaint-ApollinaireMatch d’improvisation théâtrale en plein air,St Apollinaire/ équipe du Québec. Cour de la mairie.

Mercredi 26 août Chevigny-Saint-SauveurFête de la vigne à 20h30, Hahile Club National (Côte d’Ivoire). Tarif : 5€ - gratuit jusqu’à 12 ans.

10 sept. > 28 octobreDaixExposition «A l’aube de l’humanité»organisée dans le cadre de «L’Année Darwin»Comment se situer dans un arbregénéalogique de 6 millions d’années ?

Festival 4/14 : Musique food & fun non-stopParce que les Américainsignorent que les Françaissavent jouer de la musiqueet que les Français ignorent que lesAméricains savent cuisiner… Dijon, villed’art et de gastronomie, accueille les 11 et 12 juillet l’événement le plus coloré de l’été bourguignon : le 4-14 Festival.

Samedi 11 juilletde 19h à minuit / entrée gratuiteQuartier du marché20 chefs renommés français et américainsassistés par les élèves des écoles hôtelièresbourguignonnes investissent le quartier du marché. Préparation et dégustation de leurs spécialités à prix modestes.Stands de produits régionaux de la Bourgogne et du Vermont.Place François RudeConcerts gratuits par le Kirk LightseyQuartet, Patrick Fitzsimmons et Éric ProstTrio... pour terminer par un concert communsur scène. Des musiciens ambulantsrythmeront la fête autour du marché...

Dimanche 12 juilletde 11h à 19h / entrée gratuitePlace François RudeLa chorale gospel « Sing All » réveillera la ville suivi de Sarah Morrow et son Electric Air Band...Les musiciens du festival joueront autourdu festival pour terminer par un concertcommun sur scène.Quartier du marchéNouvelles dégustations préparées par les chefs français et américains. Stands de produits régionaux de la Bourgogne etdu Vermont. Ateliers d’initiation à la langueanglaise et française... et ateliers de musiqueofferts aux festivaliers.Sous les hallesDémonstrations culinaires par les chefsfrançais et américains à 12h, 14h, 16h, 18h :création de recettes à 4 mains à partir de produits typiques des deux pays (places à réserver). Ces démonstrationsseront animées par Carinne Teyssandier de Cuisine TV et Télématin-France 2.

Renseignements : www.4-14-festival.org

Au cours de l’évolution humaine, différentesespèces d’hominidés ont cohabité sur Terre.Une seule d’entre elle a survécu : l’HomoSapiens qui a colonisé toute la planète. Face à l’image des premiers représentantsde notre espèce, comment ne pas ressentirune émouvante proximité ? Bibliothèque, mardi et vendredi de 15h30 à 19h00, mercredi de 9h à 12h.

Samedi 12 septembreSaint-ApollinaireVisite de la redoute, Parc de la redoute à 10h.

Dimanche 13 septembrePlombières-lès-DijonVide grenier du foyer rural

12 > 27 septembreMarsannay-la-CôteExposition de peinture et sculpture « la Rencontre des Arts », à la Maison des Sociétés, 85 rue de Mazy – Ouvertureles samedis et dimanches de 15h à 19h.Samedi 12 septembre : Vernissage del’exposition avec un spectacle cabaret par le duo « Luna Park », avec Jean-Michel Grigoroff, comédienchanteur et Olivier Raffin, pianiste.

Dimanche 27 septembrePlombières-lès-DijonConcours de pétanque inter- clubs

18 > 20 septembreChenôveFête de la pressée dans le Vieux Bourg :concert à l’église Saint-Nazaire, pressoirs du Ducs de Bourgogne en action.Gastronomie, animations, danse, pressée,dégustations. Rens. au 03 80 51 55 70.

19 et 20 septembreDaixOuverture exceptionnelle de la bibliothèquepour les Journées Européennes du Patrimoine 2009. Animations gratuites et tout public autour de la préhistoire.Samedi et Dimanche de 14h à 18h30.

25 et 26 septembre ChenôveSalon « Economies d’énergie, la Ville vous aide » (cf vie des communes p25). Salle des fêtes, entrée gratuite.

Page 32: le journal d'information de la Communauté de l'a 18