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certains kystes organiques bénins les plus fréquents. L'IRM en seconde intention ne se conçoit que si 1'EV est non réalisable, non conhibutive (siège indéterminé, masse volumineuse) ou suspecte. Le scanner abdomino-pelvien doit être réservé au bilan d'extension de tumeurs malignes. La visualisation du pédicule lombo-ovarien en JRh4 et scanner confime la nature ovarienne du kyste. Les critères macros- copiques de malignité de la littérature sont excessivement variés, taille lésionnelle importante, bilatéralité, portion solide, végétations, critères de dissémination péritonéaux ou ganglionnaires.Du fait d'un chevau- chement évident entre tumeurs bénignes et malignes pour certains de ces critères, végétations etlou portion solide intra-kystiques associées à des critères de néoangiogenèse apparaissent les critères majeurs. Pour les rechercher, des séquences IRM axiales et sagittales en TSE T2, en T l sans et suppression de graisse, IRM dynamique injectée sui- vie d'acquisitions tardives en Tl sont réalisées. En scanner, pelvis sans IV, angioscanner pelvien et balayage abdomino-pelvien sont réalisés. Conclusion : Un kyste ovarien suspect impose la pratique d'une IRM pelvienne, plus rarement d'un scanner, recherchant portion solide ou végétations associées des signes d'angiogenèse. Bad Mots clés : Ovaires, technique d'exploration - IRM, kyste - Sca- nographie, kyste 15 h 55 Durée : 15 minutes KYSTE HEMORRAGIQUE DE L'OVAIRE Objectifs : Définir les aspects habituels des kystes hémorragiques en imagerie. Donner les diagnostics différentiels principaux. Résumé : Une hémorragie intra-kystique peut survenir dans diffé- rents types de kystes fonctionnels, dans un contexte de douleur pel- vienne aiguë. L'aspect varie en fonction du délai entre l'hémorragie et le moment de réalisation de l'échographie. L'aspect, de ce fait, peut parfois prêter à confusion et l'évolution dans le temps est importante pour le diagnostic positif. Le recours à d'autres explorations s'avère parfois nécessaire. Le diagnostic différentiel chez la femme jeune devra se faire avec la grossesse extra-utérine. Les autres diagnostics à évoquer seront avant tout l'endométriome, l'hémorragie sur tumeur et l'infarcissement sur torsion. Conclusion : L'imagerie joue un rôle fondamental dans le diagnostic primitif des kystes hémorragiques de l'ovaire. 1 Mots clés : Ovaires, hémorragie - Ovaires, technique d'explora- tion - Ovaires, kyste 16 h 15: Pause Modérateur : Alain Thille 16 h30 Durée : 15 minutes LES IMAGES LIQUIDIENNES DE L'UTERUS ET DU VAGIN JP ROUANET (l), N MAZET (1). M FILHASTRE (l), M VIALA-TRENIINI (2), A MAUBON (3) (1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) MMES - FRANCE, (3) LIMOGES - FRANCE Objectifs : Préciser l'imagerie des images liquidiennes de l'utérus et du vagin. Résumé : Un certain nombre de pathologies utérines peut présenter un contenu liquidien. Le diagnostic est souvent facile par l'imagerie non ionisante (échographie et IRM). Ces pathologies siégent au niveau de la muqueuse ou du muscle utérin. On peut citer au niveau de la muqueuse l'atrophie, l'atrophie kystique, le polype pseudoliqui- dien, l'hydrométrie quelle qu'en soit la cause. Au niveau du muscle utérin, on retrouve bien sûr des causes variables : fibrome kystisé ou hydropique, certains sarcomes, de rares anomalies vasculaires et des séquelles thérapeutiques ... Au niveau du col utérin, les kystes de Naboth sont plus fréquents que les cervicites chroniques et certaines anomalies congénitale . . . Au niveau vaginal l'imagerie des kystes du vagin est relativement facile en dehors de certains kystes congénitaux. Les brides vaginales avec atrophie peuvent entraîner des hémotocol- pos. Plus ou moins complets. Conclusion : La connaissance des diverses pathologies utéro- vaginales permet le plus souvent la reconnaissance des anomalies liquidiennes. A Mots clés : Utérus, kyste - Vagin, kyste - Pelvis, technique d'exploration 16 h50 Durée : 15 minutes LES (q KYSTES N EXTRA-OVARIENS DU PELVIS FEMININ Objectifs : Reconnaître une formation liquidienne pelvienne et déter- miner qu'elle n'est pas ovarienne. Savoir faire le diagnostic étiologi- que d'un kyste extra ovarien pelvien afin d'en optimiser la prise en charge. Résumé: Le kyste pelvien non ovarien peut être d'origine très diverse. La connaissance du dossier clinique est importante. L'écho- graphie, pelvienne et endocavitaire, est souvent suffisante pour déter- miner l'origine extra ovarienne du kyste. Elle permet dans la majorité des cas de faire le diagnostic des anomalies kystiques utérines, tubai- res, vaginales, urinaires, et parfois digestives. Elle peut être insuffi- sante pour l'exploration des kystes volumineux ou postérieurs. L'IRM, permet par son approche multiplanaire de faire le diagnostic des kystes d'origine neurologique, articulaire et péritonéale. La nature liquidienne pure, hémorragique ou riche en protéine du contenu kys- tique est connue en étudiant le signal de la lésion. Conclusion : L'étude topographique et morphologique du kyste doit permettre de détenniner son origine. L'analyse du signal en IRM per- met d'en connaître son contenu. Le diagnostic radiologique d'un kyste pelvien extra ovarien est nécessaire pour éviter une prise en charge inadaptée. "- Mots clés : Pelvis, kyste - Trompes, complication - Trompes, technique d'exploration 17 h 10 Durée : 15 minutes LE KYSTE OVARIEN CHEZ LA FEMME MENOPAUSEE Résumé : La découverte d'un kyste ovarien en période post- ménopausique est une situation fréquente, près de 15 % des femmes ménopausées sont porteuses d'une image liquidienne de moins de 3 cm dont la découverte est souvent fortuite lors d'une échographie. Les auteurs aborderont les difficultés du diagnostic positif et du dia- gnostic différentiel de ces kystes, puis seront développés les problèmes posés par leur prise en charge : intérêt de l'IRM, modalités du suivi, place de la ponction échoguidée. Mots clés : Ovaires, kyste - Ovaires, technique d'exploration - Sujet âgé, kyste

Le kyste ovarien chez la femme menopausee

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Page 1: Le kyste ovarien chez la femme menopausee

certains kystes organiques bénins les plus fréquents. L'IRM en seconde intention ne se conçoit que si 1'EV est non réalisable, non conhibutive (siège indéterminé, masse volumineuse) ou suspecte. Le scanner abdomino-pelvien doit être réservé au bilan d'extension de tumeurs malignes. La visualisation du pédicule lombo-ovarien en JRh4 et scanner confime la nature ovarienne du kyste. Les critères macros- copiques de malignité de la littérature sont excessivement variés, taille lésionnelle importante, bilatéralité, portion solide, végétations, critères de dissémination péritonéaux ou ganglionnaires. Du fait d'un chevau- chement évident entre tumeurs bénignes et malignes pour certains de ces critères, végétations etlou portion solide intra-kystiques associées à des critères de néoangiogenèse apparaissent les critères majeurs. Pour les rechercher, des séquences IRM axiales et sagittales en TSE T2, en T l sans et suppression de graisse, IRM dynamique injectée sui- vie d'acquisitions tardives en Tl sont réalisées. En scanner, pelvis sans IV, angioscanner pelvien et balayage abdomino-pelvien sont réalisés. Conclusion : Un kyste ovarien suspect impose la pratique d'une IRM pelvienne, plus rarement d'un scanner, recherchant portion solide ou végétations associées des signes d'angiogenèse. Bad Mots clés : Ovaires, technique d'exploration - IRM, kyste - Sca- nographie, kyste

15 h 55 Durée : 15 minutes

KYSTE HEMORRAGIQUE DE L'OVAIRE

Objectifs : Définir les aspects habituels des kystes hémorragiques en imagerie. Donner les diagnostics différentiels principaux. Résumé : Une hémorragie intra-kystique peut survenir dans diffé- rents types de kystes fonctionnels, dans un contexte de douleur pel- vienne aiguë. L'aspect varie en fonction du délai entre l'hémorragie et le moment de réalisation de l'échographie. L'aspect, de ce fait, peut parfois prêter à confusion et l'évolution dans le temps est importante pour le diagnostic positif. Le recours à d'autres explorations s'avère parfois nécessaire. Le diagnostic différentiel chez la femme jeune devra se faire avec la grossesse extra-utérine. Les autres diagnostics à évoquer seront avant tout l'endométriome, l'hémorragie sur tumeur et l'infarcissement sur torsion. Conclusion : L'imagerie joue un rôle fondamental dans le diagnostic primitif des kystes hémorragiques de l'ovaire. 1 Mots clés : Ovaires, hémorragie - Ovaires, technique d'explora- tion - Ovaires, kyste

16 h 15: Pause

Modérateur : Alain Thille

16 h30 Durée : 15 minutes

LES IMAGES LIQUIDIENNES DE L'UTERUS ET DU VAGIN JP ROUANET (l), N MAZET (1). M FILHASTRE (l), M VIALA-TRENIINI (2), A MAUBON (3) (1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) MMES - FRANCE, (3) LIMOGES - FRANCE

Objectifs : Préciser l'imagerie des images liquidiennes de l'utérus et du vagin. Résumé : Un certain nombre de pathologies utérines peut présenter un contenu liquidien. Le diagnostic est souvent facile par l'imagerie

non ionisante (échographie et IRM). Ces pathologies siégent au niveau de la muqueuse ou du muscle utérin. On peut citer au niveau de la muqueuse l'atrophie, l'atrophie kystique, le polype pseudoliqui- dien, l'hydrométrie quelle qu'en soit la cause. Au niveau du muscle utérin, on retrouve bien sûr des causes variables : fibrome kystisé ou hydropique, certains sarcomes, de rares anomalies vasculaires et des séquelles thérapeutiques ... Au niveau du col utérin, les kystes de Naboth sont plus fréquents que les cervicites chroniques et certaines anomalies congénitale . . . Au niveau vaginal l'imagerie des kystes du vagin est relativement facile en dehors de certains kystes congénitaux. Les brides vaginales avec atrophie peuvent entraîner des hémotocol- pos. Plus ou moins complets. Conclusion : La connaissance des diverses pathologies utéro- vaginales permet le plus souvent la reconnaissance des anomalies liquidiennes. A Mots clés : Utérus, kyste - Vagin, kyste - Pelvis, technique d'exploration

16 h50 Durée : 15 minutes

LES (q KYSTES N EXTRA-OVARIENS DU PELVIS FEMININ

Objectifs : Reconnaître une formation liquidienne pelvienne et déter- miner qu'elle n'est pas ovarienne. Savoir faire le diagnostic étiologi- que d'un kyste extra ovarien pelvien afin d'en optimiser la prise en charge. Résumé: Le kyste pelvien non ovarien peut être d'origine très diverse. La connaissance du dossier clinique est importante. L'écho- graphie, pelvienne et endocavitaire, est souvent suffisante pour déter- miner l'origine extra ovarienne du kyste. Elle permet dans la majorité des cas de faire le diagnostic des anomalies kystiques utérines, tubai- res, vaginales, urinaires, et parfois digestives. Elle peut être insuffi- sante pour l'exploration des kystes volumineux ou postérieurs. L'IRM, permet par son approche multiplanaire de faire le diagnostic des kystes d'origine neurologique, articulaire et péritonéale. La nature liquidienne pure, hémorragique ou riche en protéine du contenu kys- tique est connue en étudiant le signal de la lésion. Conclusion : L'étude topographique et morphologique du kyste doit permettre de détenniner son origine. L'analyse du signal en IRM per- met d'en connaître son contenu. Le diagnostic radiologique d'un kyste pelvien extra ovarien est nécessaire pour éviter une prise en charge inadaptée. "- Mots clés : Pelvis, kyste - Trompes, complication - Trompes, technique d'exploration

17 h 10 Durée : 15 minutes

LE KYSTE OVARIEN CHEZ LA FEMME MENOPAUSEE

Résumé : La découverte d'un kyste ovarien en période post- ménopausique est une situation fréquente, près de 15 % des femmes ménopausées sont porteuses d'une image liquidienne de moins de 3 cm dont la découverte est souvent fortuite lors d'une échographie. Les auteurs aborderont les difficultés du diagnostic positif et du dia- gnostic différentiel de ces kystes, puis seront développés les problèmes posés par leur prise en charge : intérêt de l'IRM, modalités du suivi, place de la ponction échoguidée.

Mots clés : Ovaires, kyste - Ovaires, technique d'exploration - Sujet âgé, kyste