Le Lévitikon

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    Lvitikon ou Expos desprincipes fondamentaux

    de la doctrine deschrtiens-catholiques-primitifs : suivi de leurs

    [...]

    Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France

    http://www.bnf.fr/http://gallica.bnf.fr/
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    Fabr-Palaprat, Bernard-Raymond (1773-1838). Lvitikon ou Expos des principes fondamentaux de la doctrine des chrtiens-catholiques-primitifs : suivi de leurs vangiles, d'un

    extrait de la Table d'or... et prcd du statut sur le gouvernement de l'Eglise et la hirarchie lvitique / [par Fabr-Palaprat]. 1831.

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    kEYITli>

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    DU GOUVERNEMENT

    BI &*itMSB Eitiiiriri*

    A. GUYOT, IMrlllMEUR DU ROI, aUB NEUVE-DES-PETITS-CHAMPS , K 3?.

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    on EXPOS

    DES PRINCIPES FONDAMENTAUX

    DE LA DOCTRINE .

    DES CHRTIENS-CATHOLIQUES-PRIMITIFS ;

    . . SUIVI '.

    OE LEURS. VANGILES, 'UN EXTRAIT DE LA TABLE D'ORy

    ET DU RITUEL CERMONIAIRE POUR LE SERVICE

    RELIGIEUX,

    etc.

    ET rRECEBE ,

    U STATUT SUR LE GOUVERNEMENT DE L'GLISE,

    ET LA HIRARCHIE LEVITI^UE.

    A LA LIBRAIRIE DES CHRTIENS PRIMITIFS.

    ET CHEZ J. MACHAULT; TnsomEn-GNnAL,

    Rue du Roi-Dor Saint - Louis, N 4.

    1831.

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    AVERTISSEMENT.

    LES archives de la Cour Apostolique contenant exclu-,

    sivement lesdocumens historiques del'Eglise chrtienne-

    catholique-primitive, nous avions form le

    projet de

    les publier avec l'autorisation du Prince des Aptres et

    de la Cour. Mais, ce travail exigeant des recherches aux-

    quelles il est impossible que la Cour se livre en ce

    moment, on a pens, du moins, qu'on ne pouvait pas

    se dispenser de rpondre aux justes demandes des

    lvites qui ont pris la rsolution de professer enfin

    publiquement le culte de VEglise dit Christ.

    C'est pour cela qu'il a t ordonn qu'on livrerait

    l'impression les crits qui contiennent les principes

    fondamentaux de la religion chrtienne-primitive, et

    qui sont indispensables, tant aux ministres qu'auxfidles.

    Ces crits sont principalement le Lvitikon et les

    .Evangiles. On y a ajout un extrait de la Table d'Or,

    le Statut fondamental du gouvernement de l'glise,

    le Rituel crmoniaire du service religieux} etc.

    On croit devoir rappeler que le Lvitikon, les van-

    giles et l'extrait de la Table d'Or sont l traduction

    d'un des manuscrits renferms dans le trsor sacr de

    l'Eglise chrtienne.

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    Ce manuscrit est en grec\ sur parchemin ( grandes

    feuilles), en lettres d'or, et porte l date de 1154- H

    est une copie ou apograph d'un manuscrit du cin-

    quime sicle^ conserv par nos frres d'Orient, et

    mblble celui d'Occident, sauf les passages rela-

    tifs VOrdre des Templiers, incorpor dans VEglise

    primitive des son institution en i 18 ; et quelquesiotes et passages extraits du commentaire traditionnel

    de la doctrine religieuse, dont la Cour Apostoliquea ordonn l'insertion dans toutes les traductions du

    codex lvitique.

    Lesvangiles

    sont ceuxqu'

    critsl'Aptre

    Jean,

    auxquels on a ajout, en regard, l'Evangile du mme

    Aptre, selon la Vulgate.

    La Table d'Or contient la liste ou srie chronolo-

    gique , jusqu'en l'anne 1154, des Souverains Pontifes

    et Patriarches, dont le dernier (ou le soixante-quator-

    zime) tait le cinquime Grand-Matre du Temple.

    Le Statut fondamental du gouvernement de l'Eglise,

    le Rituel crmoniaire et les vingt-un articles de la

    profession de foi ou abrg du Lvitikon, sont ex-

    traits d'un ancien manuscrit, contenant divers dcrets

    de la Cour Apostolique , lesquels dcrets ont t, dans

    les derniers temps, runis en un seul code par ordre

    de la mme Cour.

    Pour viter aux critiques, des rptitions inutiles,, et

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    aux fidles des rponses des argumens sans valeur,

    nous prvenons que les manuscrits dont il s'agit, et

    autres conservs dans les archives de l'glise, ont t

    examins avec une attention scrupuleuse par un grand

    nombre d'hommes capables de les juger, entre autres

    par le savant et illustre Grgoire, ancien vque de

    Blois, qui, dans son Histoire des Sectes religieuses,

    tome 2, page 47 et suivantes, dition de 1828, d-

    clare partager le sentiment d'hellnistes distingus et

    verss, en outre, dans la palographie, sur l'anciennet

    du manuscrit, qui contient le Lvtikon, les van-

    giles et la Table d'Or, manuscrit .qu'il dit tre du trei-

    zime sicle, lorsque d'autres prtendent qu'il estante*-

    rieur (1).

    M. Grgoire, nonobstant sa douce tolrance et une

    pleine conviction relative l'authenticit de ce ma-

    nuscrit, entran, sans doute, irrsistiblement parles prjugs d'une ducation premire, fondement d

    cette foi -catholique, romaine-,'contre laquelle il aurait

    craint d'armer un instant son intelligence, M. Grgoire

    (1) Il n'est pas possible que ce codex soit antrieur l'an

    ii54., puisqu'il porte.le nom du Souverain Pontife Bertrand do

    Blancfort, lu etsacr en celte mme anne. Il est probable quele manuscrit aura t crit avec autant de soin que de luxe, el

    plac dans les archives du Temple, par ordre du Convent g-nral de n54, convoqu pour l'lection du Grand-Mailre, Sou-

    verain Pontife et Patriarche, el aprs son intronisation. -

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    s'efforce de trouver des rfiisons pour prouver que le

    manuscrit Lvitikon ne contient pas l'expression fidlede la doctrine chrtienne. A dfaut de raisons, il t-

    moigne de. la douleur de ce que l'vangile de Saint

    Jean n'a que dix-neuf chapitres (i) au lieu de vingt-un,et ne parle pas de miracles ; de ce qu'il se tait sur la

    rsurrection du Christ et surplusieurs

    faits concernant

    Saint Pierre , etc. ; d'o il conclut (non selon les lois

    de la logique, mais en catholique romain, dsol de

    trouver de puissans argumens contre sa croyance), queces omissions, dclent la mauvaise foi qui a prsid

    la confection de ce manuscrit, lequel parat tre dirig

    contre toute ide de prrogative de laptre Saint

    Pierre, et tre fait, seulement en faveur du disme et

    de la primatie de l'aptre Saint Jean.

    Si, pour tayer son opinion, il cite l'appui qu'ontdonn la chrtiennet primitive des hommes dont la

    foi lui parat peu

    conforme la sienne, tels

    que

    Samuel

    Boehart, clbre protestant, Frdric II, roi dePrusse,

    l'abb Barthlmy, Duclos, Dupuis, Lacpde, etc.,

    inscrits parmi les grands dignitaires de cette Eglise,on a de la peine comprendre qu'il ne soit pas au

    moins branl dans son opposition, en lisant, en mme

    temps, sur la liste des Pontifes catholiques primitifs, les

    (i) Les chapitres portent, dans le Lvitikon, conserv en oc-

    cident, le titre ^Evangiles.

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    noms deFhlon, Massillon, Mauviel, vque de Sainte

    Domingue, Salamon, vque d'Ortosia, etc.

    Quant la doctrine, on verra, en comparant le

    texte du Lvitikon avec;ce qu'en dit M. Grgoire , que

    ce prlat, toujours soumis la mme puissance, n'a pu

    se dcider donner une analyse non tronque de cette

    doctrine, et surtout dduire des consquences rigou-reuses des principes si positifs, si clairs, si empreints

    de vrit , qui sont tablis, pour ainsi dire, dans cha-

    que ligne d'un livre qu'une conscience libre de prjugs

    ne peut se dispenser de qualifier de divin.

    On verra que, par des interprtations forces, telles

    qu'on est dans l'habitude de les faire parmi les sectaires

    romains, mais auxquelles le zle le plus pur pourla religion papiste servira toujours d'excuse chez

    M. Grgoire, ce.prlat fait dire aux chrtiens primitifsle contraire de ce qu'ils disent. C'est ainsi qu'il pr-

    tend que, d'aprs leur systme religieux: toutes les

    parties de la nature, quelles que soient leurs compo-

    sitions, auraient la facidt de penser, et jouiraient du

    libre -arbitre ; que nous rejetons la croyance la

    cration, et la plupart des livres de la bible, tels quela Gense, le

    Pentateuque, etc.

    Sans doute, notre Eglise rejette ce qui est absurde,

    impie, immoral, comme n'tant pas l'oeuvre de la r-

    vlation la raison de l'homme ; mais elle admet tout

    ce qui, dans l'Ancien et Je Nouveau Testament, n'est

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    . (.IO )

    pas l'oeuvre de

    falsificateurs, tout ce

    qui mane de

    Dieu.

    Ainsi, en dclarant qu'elle ne reconnat comme au-

    thentiques que les vangiles qui lui viennent .de Saint

    Jean, les ptres, etc., livres qu'elle possde dans toute

    leur puret ,l'Eglise ne dit pas qu'elle rejette les autres

    livres ; elle entend seulement qu'elle rejette de ceslivres ce quHls ont d'impie, d'immoral, de faux et d'ab-..V. Qu'est-ce -que la foi chrtienne?

    '

    R. C'est la croyance en la religion ternelle, sous la puis-

    sance du Christ, notre Pre et Seigneur, lequel, aprs avoirreu l'Esprit- Saint, fut consacr Thocrate dans le templede l'Eternel.....

    D. Qu'entendez-vous par ces paroles?

    .R. J'entends que Dieu est lout ce qui est, -queDieu a

    toujours t, que Dieu sera, toujours, que le Christ est le

    grand Prophte de Dieu , et qu'il a t inspir pour nous

    prcher sa loi. D. Expliquez-nous les principes de l, loi de Dieu ou d

    la doctrine qui constitue votre foi?

    R. "Les prihj;ipes>-de''lai-loit-de-Diu.t)t-.Geux dont le temple

    ^dfejeS=S^4tt*-G/ est le conservateur. La doctrine qui constitue

    notre foi est base sur une tradition ternelle, i^.v.)&lw-u'U!iata

    ,toUJgi)ff^ qufl aVMV&lu&c des lois de la nature

    et Mr les lumires de la raison. Elle nous apprend qu'il estun Etre suprme , un , immuable , ternel , infini , souve-

    rainement harmonieux et souverainement Ji.i j.j.juniw et par-

    fait, remplissant l'infinit du temps et l'infinit de l'espace ,

    et jouissant seul de la facult de se comprendre. Or, un tel tat

    de choses ne peut avoir lieu sans que Dieu ne soit lui-mme tout

    ce qui est (i); par consquent, chaque partie ou division de ce

    qui est, est une portion ou une division de Dieu. Mais si Dieu

    ne peut exister sans tre rigoureusement tout ce qui est, si son-

    essence est de contenir tout et d'tre contenu dans tout, d'tre

    l'ensemble et la runion de tout, s'il ne peut exister que dans

    cette runion et par elle, il esUja.cssairement. tel que je l'ai

    dfini. ..,..

    (1) On lit dans Sfrabon que MOSK, l'un des prtres gyptiens, enseigna quecela siut,tait laDivinit, qui composeleciel, la terre, tous lesCtres, enfin ceque;nous appleons lemonde, l'universalit deschoses, la nature (Voyez Gographie,livi xvi, pag. iio/j., dit. de 1707).'

    A'oyez Lvitikon, page 61. (

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    (53 ) .

    D. Dieu tant tout te.qui est, et tant souyerainement inJteJU-

    gent, chacune des parties qui constituent le grand tout ou Dieu,

    est-elle aussi doue d'une portion de son intelligence ?

    R. Oui, chacune de ses parties est doue d'une portion, on irw

    jM'fiutgjJiR de son intelligence ; d'o il suit qu'il y a une gradation

    infinie d'ordresd'intelligences,.riuniijtiiij^d'una M

    iTffriTimirrrihnt la runion forme l'ens'emble des mondes, le grand

    tout ou Dieiiv lequel a SEUL la puissance dformer, modifier, chan-

    ger et rgir ions ces ordres d'intelligences, selon les1lois ternelles

    et immuables d'une justice et d'une bont infinies.D. Connaissons-nous tous ces composs ?

    JR. Non, notre faible intelligence est force de reconnatre ds

    bornes qu'il lui est impos de ne pas franchir. Parmi les coin-

    poss que nous sommes appels connatre et comparer, nous

    'sav'rfs'"seulement que ceux qui sont revtus de la forme humaine

    mariu%tm*^n1^

    naissances ^positives ; mais, puisque Jke"'"temps et J^spaee ^ontinfinis ,

    '-qVe sp'ce^cofttTtft" ff

    "%t* ternit 'une- infiw' de ;

    composs, et que ces composs ont ou doivent avoir d'autant

    plus d'action vitale Ou intellectuelle, qu'ils sont plus levs dans

    l'chelle de la perfection , il faut ncessairement que , dans celte;

    chelle, se trouvent graduellement des tres dont la vue intelliertuelle embrasse un plus grand nombre d'objets, jusques au grand

    compos, form de la runion infinie et ternelle de tous les l-

    mens, ou Dieu.

    JQ. D'o rsulte la facult intellectuelle des divers ordres d'in-

    telligences, dont vous venez de parler? .'

    R. Celte facult rsulte du fait mme de leur composition, et

    l'intelligence est diffrente suivant les diffrentes compositions.Ainsi, et pour nous borner un seul exemple , la molcule -ei*.

    .pAinbeulo 1(1) est doue d'un

    degre d'intelligence ou force vitale

    ,

    (1) On a cru devoir consacrer dans cette traduction les mots attraction,affinit, molcule, pu/iniujjyii(ii

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    H>IM1I|IIII'iiifiillTIIj. iit Ln^lqn'^" lv*

    "ippvr"n qui la pof t recher-

    chrjncHou plusieurs molcules non similaires avec lesquelles

    elle a de l'affinit-, pour former, en se combinant avec elles, un-compos diffrent, dou de proprits diffrentes, physiques et

    vitales \ ou intellectuelles; D'o il suit que les nouvellG^-trorribi-naisnsde molnles dterinirtant, de. nouvelles formes, donnent

    naissance un nouveau mode d'intelligence. .^- ....

    :'vCe qui exist, ou le grand tout, est immublc'dns son en-

    semble , mais il est muabl-dans ses parties. Aprs avoir vcu sous

    les lois de certaines combinaisons plus ou moins compliques ,ces parties vont vivre sous les lois de combinaisons nouvelles, et

    acqurir ainsi un autre mode de vitalit ou d'intelligence, produit*de cette combinaison, depuis le plus faible, degr d'attraction ou

    d'affinit jusqu'au plus haut degr de vitalit ou d'intelligence, pr-

    cdant celui qui constitue la divinit ou le grand tout. .rMittiflflMeV

    ^H^t^TOi/l'-tim'i iPlt^gi yant lu. j^Uuiititi d f

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    s \jsi incontestable qu'il a galement la puissance de donner ^BS

    ^ntSligences, en gnral, mais surtout certains ord/s^anteK

    ligenclisicex, par eximjile:, qui sont dous du Ipr-a^itre)^-d ^leur l^iiM^, dis^je, l faculf de: conserverionsu*f

    autre nia^-

    nirvd'tre^iu vie , le souvenij, ds mo^d^s d'exjfser prcdens,,

    par unXtransnitesio'n successive #|^^tris ^nposs d'une pjof^

    tin .essentielle eWetide inal|tSble*H^^f tre, que nous :d-

    signeronslus le nOim d^m^, dont not}?eSaison ne saurait coiir-

    natre la frintion^nWessenee , maj^dont PeTsisience parat in-

    contestable autantf que rr^cssaireVhez tousses /tres dous du

    libre-arbitp'Ci), el\a lquMeyft sous la puissance ds lmires

    de ma raison, je dclare ro/fe fermement et d'aprs une con^-

    victipn inbranlable. C\s^^oufSauoi je professe la croyanceen

    l'existence, dans l'homn^'d,'une pVrtion essentielle de son jtpe ,'

    am, caus'etsentiin/mtdu TOOS'o da^individali't ;je ctois que

    cette ame est u^e/i^corpore)H toute^s parties dtocorps, dont

    elle modifie la ^reden8,il estpLobable7q>ilcomm'ence, du moins subie .globe terrest*x'aans une autre exis-tence le souvenir de'l exisfeiice actuelle. ''y'^^

    (2) Sais dout.e'l'ame pnlreTbytle corps , mais toutes les parties du pqljpsne sont pas destines laborer les^jatriaux del pense et du jugement.Celte fonction parat tre confie spci^jment l'organe crbral, dont

    chaque portion a un attribut qui lui est propJPspjr et .c'est par le travail runide tousles membres de cette sorte de tribun al*

    eT'Jsar l;, mise enoeuvre

    et le

    concours de tous,Jfeurs attributs, que la pense et le>jjjgemcnt deviennentaussi parfaits^qfle cela est possible. ;*V

    Mais^it mme que pour avoir laconscience entire du inosNt ^porter un

    jugement convenable, l'ame, la substance ou le corps -, quel qu/W>it, quiperoit en nous les sensations que lui communique le cerveau , ,besoin du

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    ^V ( 56)

    ^elles'js^ariie exerce sur elles une action plus oumenns prononce-/selon lans^ufede laN composition de ohactm^ae ces parties^' et

    selon lesfoncHQJns que

    chacune d'elles est^oestine rem,p'l'ir ;Je crois, consCTfqemment, que IeOTps ou la runion des par-

    ties qui le comp.osnt^tque chgie'une de ces parties doivent tre

    considrs comme" tant le^hsjfanes de l'ame , sans lesquels cette

    ame n'aurait point^dsfexisj^'nce mrli^ine, pas plus que les lmens

    ou les parties du cpre^numain , livrsTe^fur..existence isole et au

    mode d'intelligeocCa'ttGh^-. cette exislenjiS^jie seraient le corps,s'ils n'taienj^eunis en faisceaux diffre-ns doirtSiensemble , et le

    consensusSou. concours rciproque constituent, de^teoncert avecr N 'S, /' ^S. v

    '^1 ^^\ *- Xconcours de toutes Iesparties organiques crbrales, destines j/apprcieret fomnir les divers motifs dessjugemens qu'elle'doit porter|/et que, lors-

    qu'il n'y^Suu'une parti, par* exemple, du cervea^en ejtt de rveil et en

    activit, cettfNoartie, faut du concours des autres prcies organiques quisont plonges dans^ti^pmme;! ou l'inactivit, produit dpensesIncohrentes,

    n'a , dans cet tat, etS&peut avoir qu'une conscience imparfaite du moij etn doit rendre que des jugsmhs sans ordre (a)^fiinsi, dis^je, l'intelligencehumaine n'tant,, en quelqwvsorte, qu'une^artie isole du Grand-Tout,ou Dieu, et se "trouvant priveS^u concou d'autres intlligencesV-ne peut

    que porter un jugement imparfaiPiisur leArand-Etre dont elle fait partie,tandis que d'autres Etres s'approchetVt^l'autant plus

    de lacpnnaissance.de

    Dieu,,qu'ils sont forms d'un plus grareNnombre d'intelligences qui concou-

    rent, la recherche de cette connaissance* c'est pourquoi Dieu , qui est la

    runion' de toutes les

    intelligence^

    a seul laNcult de se connatre* et de

    se comprendre absolument. / ^V .f"'

    Mais puisque l'homme a le jronheur d'aVoir pu pnteer dans le Saint des

    Saints, et de se faire-une iqVe du Grand-Etre, o.u'Dtau, cela ne peut pro-

    venir que d'un acte de lhonl et de la volont' de ce Grand-Etre qui s'est

    rvl nos Pres par des/voies dont on^'prdu la trace ,Ntf que le Christ

    est venu rvler et sapetifier de^ifuveau , eu nous rappelant la foi

    primitive* / _,,

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    CS-7-) .

    sTarn, ce mme corps, sa vie physique et sa.vie morale ou intelj^

    leotiille ; '--,- J: :'

    J^terois qu'il doit en tre de mme de l'ensemble du granditout,ou de Kanivers, avec la diffrence : i que les lmens des>parties

    qui constituent le.corps de l'homme sont (ainsi que lS^lmens

    des pafties^mi constituent l'univers) muables,. en ceyfn'ils con-

    courent, successivement et l'infini, former les tres divers

    dont se compose le grand tout; 2 que l'nsemMjir o larunion

    de toutes les parties qui forment ou constituentJfe grand tout est

    immuable, puisque^

    quelle que soit la nouveliypforme: que revte

    successivement ch'Xn des lmens qui comn/sent cet ensemble,

    ou l'univers, celui=-f\reste toujours compos^des mmes lmens,

    et consquemmeht resteUoujours le mme/lre. D'o je conclus

    . que Dieu ,ou l'ame unive&elle , est l'ugivers, ternel, impris-

    sable et immuable dans sowmsemble ,i!e que l'ame spciale est

    au corps de l'homme prissjRbTe ou destructible dans le temps;

    consquemment, que tant que lTtomn^ ,;par exemple, existe en sa

    nature ou composition humaine.,^ est l'image de Dieu : mais, >la mort de l'homme, son ame, sowmpi, quel qu'il soit et de quel-

    que nature qu'il soit (ce que ndfi^\e saurions connatre)., va

    continuer d vivre au sein deynouveUes existences, tandis que

    Dieu et ses organes, remplissant l'infinlltdu temps et d l'espace,

    sont et restent toujours les/immes quanN l'ensemble, et qu'il

    n'y a de muable en eux L^onsidrs comme ensemble, que les

    modes infinis et successifs de dcompositions ltf d compositions ,auxquels une loi ternelle veut que soit soumis\ jamais, chaque

    partie du grand tout./ \ \

    Colernelles de Dieu, toutes les parties de l'ni\rs sont abso-

    lument pntres^ Dieu ou par Dieu. De mme Vie le corpsde l'homme ne fait qu'un avec l'ame, toutes les paYtiVs de l'uni-

    vers ne font qu'un avec Dieu, et subissent son aclid'rj.NPar celte

    union intime/absolue,

    ternelle et ncessaire deDieu, ~*q\ame

    de

    l'univers, svec les lmens qui constituent tout ce qui 'est, ces

    lmensy qui ne font qu?un avec Dieu, et sans lesquefe Jieu

    n'existerait pas, deviennent ainsi partie intgrante de Dieu ^tdoivent en tre considrs comme les organes dont les fonctions

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    v ( 58)Sse modifient et varient, selon le compos la formation duquel-''

    ils^oncournt. - '

    j>'

    G\st.pourquoi l'existence de l'un tant ncessaire l'exis/Pence

    des uwes, et l'existence de l'un ne pouvant pas avoir lieusans le

    cpncourg^le l'existence des autres, la runion ternelle de tout ce

    qui estysalta exGeptionvde puissance active et de puissaSee passive,a du tre coSasidre corfime tant Dieu lui-mtne4 c'est ce qui

    explique la d'vnton. d'aprs laquelle Dieu est l'ensemble et la

    runion de tou^ce qui est, et qui semble se trouver toute en-

    tire dans ces moVde l'aptre Paul : In DeoMvimus, movemur etsumus (i),.... -\

    'f

    D.- Le principe d\ne hirarchie d'intelligences pos, quelle

    consquence en tirez-Vous? . /

    (i) I l est probable que Pntelon, quia-pris place la Cour apostolique

    sousile pontificat de Jacques H'(\ry (de jTurfort, duc de Duras), le 17 octobre1695, a puis (a) dans la doctrinb deja haute et sainte initiation, ls mat-

    riaux de son Trait de l'Existence chtts Attributs de Dieu.

    Aprs'avoir dit au G5

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    Jl. Ce principe fondamental pos, i il est ncessaire qu'il

    soit galement tabli une hirarchie dans chaque classe de com-

    poss analogues. En admettant l'galit des droits parmi tous les

    tres d?une mme classe , tres composs d'lmens semblables ,il faut admettre- aussi (ce qui est d'ailleurs prouv par le fait) ,

    que parmi les intelligences qui constituent les tres de cette classe,

    chacune est place selon l!ordre ou le degr de son perfectionne,-

    \Nous faisons profession d'un.grand respect pour la manire dpnt s'exprimelcNrlbre

    professeur : nous admirons l'immense

    profondeur de ses

    penses ;

    nousVroyons nrme que ses conceptions doivent porter l plus vive clart

    dans TOUSles esprits; mais il ne nous appartient pas de les juger, encore

    moins dcMes substituer celles que nous tenons des sages qui nous ont prc-ds, et quJeur avait transmis une haute rvlation.

    '

    Toutefois,Nrprs iivoir reproduit ce qu'a crit Fulon sur,ce sujet, nous

    nous faisons unVIevot- dplacer ici laidfinition de M. Cousin, et nous nous

    permettrons d'y rjputer quelques traits de lumire lancs par l'illustre pre

    Mallebranche, sur oe qu'on doit penser de Dieu.

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    ment (i), lequel degr est modifi par un trs-grand nombre

    d'accideils et de circonstances dont ce n'est pas ici le lieu de

    donner le dtail ; -2 De cette loi, ou principe ncessaire, drive une autre loi

    galement ncessaire , qui porte tous les peuples se donner des

    gouvernemens, et avec eux des lois de convention ayant des

    diffrences ou modifications puises dans les climats, les loca-

    lits , etf 1 Consquemment, tous tant que nous sommes, nous

    nous trouvons tenus, d'aprs une loi ternelle , d'obir aux gou-

    vernemens lgitimement tablis. , /TV '' , -D. Dduisez-nous les consquences des principes que v*ous

    venez d'tablir relativement la religion ? /

    R. De cette doctrine ternellement vraie et jamais incontes-

    table , il rsulte trois corollaires principaux : /'

    i Qu'il n'y a qu'une seule et vraie religion ) , celle qui

    (i) Or^ijCn.appliquant ce"principe. l'espce humaine, chaque homme doit

    tre plab\efo)i s,a capacit, W qui, comme on le voit, n'est pas une dPctrine

    nouvelle, et a^el enseign dans.les tempj mme'les plus loigns.

    (a) IiaVeligionVa. ncessairement pour but'adoration de Dieu ; mais Dieu

    tant immuable., consquemment ayant toujours t, tant, et devant tre

    toujours le mcme, soiKulte doit tre un , et ne peut pas plus tre suscep-tible d progri\ que Dietvn'est susceptible d'une plus grande perfection.

    , Ceux-l donc soutdans irne-graride erreur qui prtendent que toutes les

    religions ont t vraies, depuis^Selles des temps les plus loigns jusqu' la

    dernire que l'on aurait inragiiie cejnos jours , moins qu'ils n prennent le

    terme religion dans un)s.ens' contraires^ celui qui est gnralement adopt,

    et que, par une subtilit, grammaticales, indigne du grand objet qui nous

    occupe.-, ils n'aient,'recours\ une tymolo^ic latine (retigare), tymologie

    qui d'ailleurs n'est pas la mme dans toutes leWangues, et qu'ils ne veuillent

    seulement exprimV parce mot\gue l'action de rattacher des choses ou des

    personnes un'' objet quelconque^; ce qui serait loisVd'indiquer exclusive-ment l'acte? par lequel on ador Dieu, et ne tendrartNmi' constituer, en

    quelque sorte, dupes des hommes de bonne foi, qui, ig>Mrant une telle

    iuterpriltation, croyant que le mot religibnoit dire pour'eux ceSju'il dit pour

    tout l monde, et subjugus par le prestige de ce mot.sacr, s'abandonne-

    raient, sans le savoir et sans le vouloir, des erreurs que dsavouerait cer-

    tainement leur conscience, si elle tait plus claire.

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    - (6i )

    reconnat un seul Dieu, existant de toute ternit, et remplis-

    sant l'infinit del'espace ; qu'tant placs dans le temps et dans

    l'espace, nous sommes ncessairement une

    portion du

    grandtout qui existe dans l'ternit, et qui remplit tout l'espace ; que

    s'il en tait autrement, Dieu rie serait, point partout, consquem-ment qu'il ne'serait pas souverainement grand : ce qui ne peut

    pas tre ; :* *.. ---,., ~;- . .

    2 Que l'ordre de la nature estparfait et immuable, et,.que,

    quoique les bornes de notre intelligence ne nous permettent pas

    dejuger le motif d'une

    apparence d'imperfection dans la

    portiondel'ensemble qu'il nous est donn de connatre , la raison nous

    dit que cette imperfection n'existe point et ne peut point exister

    . dans l'ensemble ;3 Que, d'aprs cette doctrine, les lois ^'fti^ffii^TilOTWWiif'

    ,ij|ft.^,i..tu'utJ'JU>'iw*de la nature/Miplipi, Ont t, sont et demeu-

    reront toujours les mmes (immuables) ; par consquent,, que^.toutes doctrines

    que l'on voudrait

    layer

    sur des changemens der

    lois ncessaires, /mmHH fixes et jamais immuables, d lanature;

    que ces doctrines, dis-je^-ne sont basesque sur l'erreur, et parune dernire consquence, qu'il n'y aqu'une seule vraie religion, .

    4it*f9Wt base sur les lois kaMMifcftf dela nature, .OH~D4.

    D. Quels rapports a cette religion avec la religion chrtienne ?

    -R. La religion chrtienne est la religion naturelle **4tUi^ftM>

    J)t^iii.t^ijt^i^dui'^)i>n"

    '

    'friihjrKegHm lummite, conserve dans les

    Temples de la Mtiate initiation , eu Egypte, en Grce , etc., et.

    dont je viens d'exposer les principes.

    -D. Comment, et sous quelle autorit nous a-t-elle t

    transmise ?

    R. Mose (i), lev au plus haut degr de l'initiation chezles Egyptiens, profondment instruit dans les mystres phy-

    siques, /VnologiquesCet mtaphysiquestdes prtres , transportal'initiation et ses dogmes chez les Hbreux. Chef et conduc-teur d'un peuple ignorant, peu propre' connatre la v-

    (1) Voyez la note d.ela page 52.

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    ( 62 )

    ,rit, il se trouva forc de ne confier qu'aux lvites d'un ordre

    suprieur les vrits de la religion. Bientt les passions et l'in-

    trt de ces lvites altrrent la loi primitive donne par Mose ;- et les traces commenaient s'ri effacer, lorsque Jsus de Na-

    zareth parut;sr la scne du monde. Pntr d'un esprit tout

    divin, dou ds plus tonnantes dispositions, aprs avoir reuen Egypte tous les degrs deriVinrjTj:)rtiniiitil rlitrl'initiation ceion

    ^t^qMO;ijoliti'qHg.,.,pt||roligiowfi(t), et avec eux l'esprit saint et la

    puissance thocratiq, il revint en Jude, 'ety signala les nom^

    breuses altrations que la loi de Mose avait subies entr lesmains des lvites. Les prtres juifs, attaqus dans leur crdit

    et ayeugls^par leurs passions,, persistrent dans des erreurs quien taient et le produit et l'aliment; ils se ligurent contre leur

    re^^fbtS'^d'vjrsre : mais les temps taient/accomplis. Jsus,

    dirigeant l fruit- de seShsli**(>'Bad'itations vers la ivrlisation.et

    .le bonheur du monde,'dchira le voile qui cachait aux peuples

    \ yrl : il leur

    prcha L'AMOUR BE -LEURS

    SEMBLABLES, L'-

    GALIT EN DROITS de tous les hommes dtmidttltur pre commun.

    Consacrant enfin, par un sacrifice divin, les dogmes clestes

    -qu'il avait transmis, il fixa, pour jamais sur la terre, avec les

    Evangiles, la religion CW"atis le livre de la nickitc

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    ( 63 )

    R, N'ayant pas reu le complment de l'instruction oumki'"

    l'ijiiihiiihmW ji ne puis rpondre cette demande.

    D. Comment cette initiation s'estelie conserve jusqu' nosjours?

    R. Jsus confra l'initiation vangliqu et la suprmatie sur

    l'glise qu'il avait tablie, 'au disciple bien-im qui lui fut cons-

    tamment fidle, Jean. Il confra la mme initiation ses autres

    aptres, sans en excepter Judas Iscariote et Pierre, dont l'un,

    malgr cet acte d corffiarice et de bont, eut la lchet de le rs-

    ilier, et l'autre commit le crime affreux de le livrer sesennemis.

    Jean, l'vanglisle, cet aptre de l'amour-fraternel, ne

    quitta jamais l'Orient; sa doctrine, toujours pure, ne fut al-

    tre par lrmlange d'aucune autre doctrine. Pierre et les...

    autres aptres portrent les dogmes que leur avait enseigns:Jsus chez les peuples lointains ; mais forcs trop souvent ,pjour>i

    propager la foi, -de se prter aux moeurs et aux usages de. ces'

    diverses nations, mme* d'admettre ds rites qui n'taient pas

    -ceux d l'Orient,, des nuances, des diffrences se glissrent d'ans

    les Evangiles comme dans la doctrine des nombreuses sectes

    chrtiennes.

    Jusque, vers l'an tii8, les mystres et'je'brdre hirarchique de

    l'initiation d'Egypte, ei [In l'unrilitnlfr'iiiHit^wtujii, transmis aux

    juifs par Mose, puis aux chrtiens par Jsus, furent soigneu-sement conservs par les successeurs du, Souverain Pontife et Pa-

    triarche Jean, l'aptre. Ces mystres^initiation ftjrrfej3litiitjan

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    - (m : :.'. ' --main ,et la croix del'autre, volrent a la dfense des saints lieux,

    et rendant surtout une justice clatante aux vertus ctMl'ar.denle

    charit des compagnons de Hugues dePaens, crurent devoirconfier des mains aussi pures le trsor des connaissances ac-

    quises pendant tant desicles, sanclifies par lacroix ,le dogmeel la morale de Jsus. Hugues fut revtu du pouvoir pontificalel patriarchal, et plac dans l'ordre lgitime dessuccesseurs de

    Jean, l'aplre ou l'vanglislc. *^, .

    Aprs celle profession defoi, lg-Pontift dit:

    D'aprs la doctrine que vous venez deprofesser, je vous jugedigne d'tre admis parmi les lvites diacres; approchez, mon

    frre. N u ._ -

    Le crmoniaire conduit le rcipiendaire*T>Hps ie Fiffquc,el le fait mettre genoux.uj.

    Ifll""f iinroii rrrn mu iinnrnl fl'nlii'i 11iiinii min lui i du l'I.fjliirat toi leii'BupiU'iuiiJ. MUAt-iuptiimu, li-PuMiiftiilui impose les

    mains sur la tte

    ,en disant : Rendez-vous

    digne de recevoir

    le don de l'Esprit-Saint.

    Il'lui met dans les mains l'encensoir, el dit : Soyez le,pre- mier serviteur des lyiles^prtres de la religion du Christ.

    Ensuite il le revrwu hubiu nt-insignca-dcaon Ordre; puis il

    lui fait baiser l'anneau pastoral, l'embrasse, el le proclame,en s'criant:

    Le lvite thologa^N... est lev; parmi les diacres dl^Eglise duChrist. "V, D;IS. A.

    ,-" "

    8e ORDRE.

    Lvite-Prtre, Docteur de la Loi.

    Le lvite-diacre^ revtudes,habits de son Ordre, seprsente

    .la porte du sanctuaire du Temple, accompagn, 'il JH ..pewi,de deux chevaliers arms, et de deux thologaux. Un crmo-

    niaire annonce s.onarrive. -**'..

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    .e Coadjuleur

    Demande. Qui lcs-vousi'

    Rponse. (N....) Diacre dans l'glise du Christ.

    D. Que demandez-vous ?

    11. La grce du Seigneur, et avec elle le sacerdoce.

    D. Faites votre profession de foi ?

    II. J'ai fait ma profession de foi lorsque j'ai t admis parmi

    les diacres de la religion.

    D. La profession de foi que vous avez faite contient-elle, toutela religion du Christ?

    i?. Celle profession de foi contient les principes gnraux de

    la religion ; mais elle ne conlient pas le complment de la oitri.

    initiation , qui n'est rvle qu' l'Ordre des^diacres.

    ~...JD.. Exposez-nous le complment de cetuMnilialion saiwte, sans

    lequel vous ne pouvez cire lev parmi lcs'Awi'CuTS'dsHtef+ai-dn

    Christ, pr4*es.de->9flwglisc.R. Je crois en Dieu. .- -

    'Dieu est compos de trois puissances, savoir : JS/re, Fils et

    Esprit (i).

    (1) Poiir^iij^elligence de la doctrine religieuse, et principalernerit d ce

    qui va suivre,,voyez entre autres le Rituel Magistral-Pontifical et Pairiarlial;-la Table d'Or; lRiUbdde la morale; la Doctrine de l'initiation; la Rgle intime ;le Commentaire gneralMeta doctrine, et surtout le Trait de Dieu ou de l'intel-

    ligence universelle, quiJ'ornqe une des grandes tudes de la trs-haute initiation,et dans lequel la doctrine wuisse dans le Lcvitihon, ou Rituel des gradesinfrieurs de l'initiation religieuse, est exprime d'une manire digne ds

    philosophes chrtiens auxquels nVns devons la transmission de vrits de l'Or-dre le plus: lev ; voyez, en oiitrX le Rituel de la haute milice; le Trait des

    Mystres de lahaute initiation et de Ibifr influence sur le dveloppement ds lu-

    mires et sur ladirection imprime: la rhhon de l'homme ; Questions sur la rv-lation la raison humaine, ou sur les rapports des intelligences doues du libre-

    arbitre, avec l'intelligence suprme, etc. \\Il ne nous est pas encore permis' de disp'ostjf des manuscrit; ci-dessus an^

    nots, et nous regrettons vivement d'tre privWe les livrera l'impression;

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    (66JDieu Pre est l'tre infini, compos de tout ce qui esl-

    Dieu Fils est l'action, produit de la puissance ternelle du pre,ou de tout ce qui esl ; produit infini qui se manifeste sans cesse ,

    en tout, pour tout et par toul, et dans l'ensemble de tout ce qui

    est, et dans les modiiications infinies et perptuelles que subissent

    les parties de tout ce qui est.

    Dieu Esprit est l'intelligence, produit de la puissance du pre et

    de la puissance du fils, produit infini qui constitue l'intelligencede l'ensemble, ou runion de tout, et les modifications infinies

    d'intelligence de l'infinit des parties dont se compose cet en-

    semble , ou grand tout.

    Je dis que Dieu se compose ncessairement de trois puissances:

    .- -i L'tre ou ce qui esl, ou l'existence ;

    La ncessit de c.lte puissance n'a pas besoin de preuve; j'a-

    jouterai.seulement qie ce qui esl exista de toute ternit i oo qui

    anicta iiButwHIWttSMat* esl ncessairement incr ; mais ce qui est

    ne pouvant exister que par les parties fcmmitaMM dont il se

    compose, consquemment chacune de ces parties existant de

    toute, ternit, chacune de cswpaflies est ncessairement in-

    cre. /

    2 L'action ;

    Sans l'action, Vexistence serait comme si elle n'existait pas. Or,

    comme il serait absurde d'admettre l'existence comme si elle

    mais il ya^tB^d'esprer que bientt la Gonr apostolique ,compose d'hommes

    qui savent marcher avec le sicle, fera disparatre les raisons, qui' mettent

    ces prcieux doculs^s la seule disposition.des trs-hauts initis, et que l

    moment n'est pas loign o elle ordonnera la dlivrance des copis de ces

    crits, ainsi qu'elle aordoSn la dlivrance des copies des pices que nous

    faisons imprimer, pour qu'ellbsL soient livres la mditation des fidles,ainsi que de/tous les hommes sagps qui, reconnaissant qu'une religion est

    ncessaire, -ne peuvent qu'applaudirN une doctrine religieuse aussi raison-

    nable, aussi pure, aussi digne d sonNtfigine, et faite pour tre professe

    par l'universalit des hommes. >.

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    (67)

    n'existait pas, ou de JsiadinjeJJjse.pour l'inertie, il est ncessaire

    que ce qui est possde la puissance de l'action. Mais

    puisque Dieuesl ce qui esl, l'action esl donc une puissance de Di.

    3 Vintelligence ; ,

    Sans l'esprit oul'intelligence, l'existence et l'actionne pourraient

    tre/comprises Xsenticsjllc. Or , comme il serait absurde! que'".

    ces deux puissances, c'est--dire , l'existence et son.produit l'ac-

    tion ,fussent sans tre/coinDriseslscnliesyii'BPqmgBCetC; V et qu'elles

    ne peuvent l'tre que par l'intelligence, celle intelligence, qui ren-

    ferme le sentiment et toutes les modifications de la facult de sen-

    tir , percevoir, rechercher, attirer,' 1*84**!% etc., cette intel-

    ligence , dis-je, leur esl donc ncessaire :donc, Dieus) qui est cette

    existenceet ceUeaction infinies, est aussi l'intelligence infinie:: donc,,

    Dieu se compose ncessairement d l'existence , e l'action et de

    l'intelligence.

    Les trois puissances dont je viens de parler, ne pouvant pas

    exister l'une sans l'autre, forment dans leur trinitune puissanceinfinie , une et mdivisibl^-qui- est lia- puissance universelle, ou

    D*oeu.. '%, --.-*. ""*: - '^ '

    -

    Consquence: chaque portion du grand tout, ou Dieui, de-

    vant ncessairement participer aux puissances de ce mme, grand

    tout, ou Dieu, chacune des portions'infinies du grand tout doit

    ncessairement jouir d'une portion de son existence., de son actionet de son intelligence infinies, quelles que soient, d?ailleurs, les

    modifications auxquelles peut tre soumise, ^infini, chaque'portion du tout, tant par rapport samanire (tat ou puissance)d'tre, que par rapport son tat ou sa puissance d'action, ou

    d'intelligence.'

    Je crois la vrit de la religion catholique/qui nous a t

    transmise par Jsus, lequel est notre Pre et maton Seigneur.Je crois que ,par suite des divers degrs d'intelligence qui exis-

    tent dans les portions de l'ensemble , et dans chaque classe hi-

    rarchique, JSUS, dou d'une intelligence suprieure lin dwimy,a t reconnu en cette qualit au.sein de^Pontifs conser^teursdes lois

    1ternelles, dans le temple de l^fe initiation ; qu'il a

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    (68)

    t oint, consacr et proclam RtimitaJim, grand Prophte et

    Tliocrate, pour tre assis sur le trne de la lumire ,'de la justiceet de la charit , dissiper ls tnbres, laisser apparatre les v-

    rits ternelles, et, avec elles, l'harmonie qui constitue l'univers.

    Je. crois que VEsprit-Saint est l'intelligence ; que l'intelligencede chacune des parties a, pour destination, d'eififbTsser:*plus ou

    moins de lumires ou de vrits; que, d'"utre'p%rt, la facult*in-

    tellecluelle (produit des *diverses?cOm'biriaisons dont il adi t

    question) est susceptible d"'s"developper en raison des cqmthu*-

    nicafions qui lui sont; faites par d'autres intelligences ; et que ,

    d'aprs ces principes^ ta communication de l'Esprit-Saint ses

    aptres par Jsu's-le-Christ, notre Pre et Seigneur j est la com-

    munication ou transmission de4&'puissance -et des lumires dont

    il tait le- foyer conservateur. , V. .

    Je crois qu'aprs avoir replac l'Eglise de Dieu sonPre .

    sur ses fondemens lgitimes, et rtabli la hirarchie des l-

    vites, chargs de transmettre le dogme et la morale de la

    religion, d la'mme manire que cette hirarchie tait ta-

    blie chez les Egyptiens ,/les Grecs \ Iles Hbreux ,Jfetc., fm

    l'jiffnli d'iariift,riTr'lfttinniiiipriir:*:'i" ; je crois, dis-je,, que Jsus-

    le-Christ, a constitu Jean, l'aptre , en qualit de Patriarche

    et Souverain Pontife de cette mme religion. -

    Je crois que la hirarchie des lvites se compose des Ordres

    ci-aprs, savoir :

    Ordre icr ^-, lvites de la garde extrieure ;

    2e, du parvis ;

    3e, de la porte intrieure ;

    4ei uu sanctuaire ;

    5e, cj-moniaires ;

    6e, thologaux ;

    7e, diacres ; .

    (i) E^tauel Ordr^lpuis lafondation du TempJ^^ipris ldlTmminationd'Ordre d^ChevaleriyitT^ ^*w ^V.

    ' X

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    8V prtres, docteurs de l loi ;

    ge, pontifes ou yques ;

    Je crois que l'ordre hirarchique tabli parmi les lvites est

    symboie de l'ordre hirarchique tabli ;parmi les intelligeiices ;

    Je crois que les Evangiles crits par , l'aptre Jean j tels

    qu'ils sont conservs diis l'intrieur du temple; dmiJLIJUW It-

    Qmigl.', contiennent les vrits fondamentales d la religion ;

    Je crois qu'il y a trois symboles sacramentels (i), savoir :

    i Le:Baptme, ou

    symbole par l'ablution l'aide d l'e,

    de la ncessit, d'tre pur etfsaris tache aux yeux du Seigneur ;

    2 L'Eucharistie, ou symbole de notre union avec le Christ,

    ainsi que de la fraternit et de la charit qui doivent rgner

    parmi'les'fidles.-;' \

    3 Le Sacerdoce, ou le pouvoir de gouverner' les fidles: et

    de communiquer les vrits de la religion.Je crois que.le prononcdes paroles sacramentelles pronon-

    ces par le Christ, lorsqu'il- transmit ses pouvoirs ses Apo-

    trs, paroles telles, quelles sont consignes dans le dix-sep-

    time Evangile de Jean , savoir :

    . . Aotl IlvE'fJia Sytw : vi:TIVCOVoufri TOCctfjiapTi'a, ficvxat aW 'a.

    Tiywv cxa-rri, xEXpaTUVTai >>

    'Reois l'Esprit-Saint; et les fautes seront remiss ceux

    auxquels lu les auras remises ; et ceux auxquels tu les auras

    retenues, elles seront retenues.

    Je crois, dis-je, que ce prononc, i\v\ Au l'onoiion ami

    la Saint, Eflppit, constitue la transmission de la puissance sacer-

    dotale , pour que les prtres instruisent les fidles, dissipentles tnbres de leur ignorance ( afKXf/Tta) , ou les laissent

    (i) Outre ^e saeremens tablis p>r la ?tele fondamentale de l'glise, ilexiste descrmonies sacramentelles ei\des cfcmonies pieuses, consacres

    par les rgles diseifl^jnaires , pour la ciebratiorfc^e divers actes religieux,tels que l'invocation dSlEs prit-Saint sur lesadotesce7>rSlarmissiondes fautes tta bndiction des

    pousa^^es prires consolatrice^ pour't&^iourans ; leservicepour tesmorts ; les actions^dfeaes solennctl&s.,Lctc)x,..,.- ,-

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    ..(?*} .

    plongs dans ces tnbres, s'ils ne sont pas dignes de la lu--

    mire , et enfin, enprenant

    le lexle la lettre, pour queles prtres soient les gouverneurs el les juges de ces mmes

    fidles.

    Je crois enfin que . les paroles sacramentelles pronpncespar le lvile-prlre, avanl de distribuer le pain et le vin, xlrls'du 6e Evangile de Jean , dmontrent que le Christ^en les prononant, n'a voulu noncer qu'un symbole ; qu'ellesont t profres (ainsi qu'il rsulte de l'Evangile dj cit) :'

    du haut de la chaire vangelique, plusieurs annes et non quelques'

    jours avant la mort du Christ, comme le prtendent les Evan^

    giles non avous parl'Eglise primitive, qui les lui font pro-noncer dans une cne qu'il fit avec ses disciples quelques;

    jours, avant de mourir ; que la fausset de cette assertion est

    sffisamiient dmontre par le silence de Jean, qui', tant

    le frre du Christ et ne l'ayant jamais quitt, est ncessaire-

    ment l'historien le plus fidle d sa vie ; car si; ce sacrementavait t tabli" dans cette cne par le Christ, avec les carac-

    tres que lui' attribuent les commentateurs 'des Evangiles non

    reconnus authentiqus par l'Eglise primitive , Jean n'aurait

    pas omis l'acte peut-tre le plus imporlant'de la vie du Christ.

    D'o je conclus que ce passage, ainsi que beaucoup d'autres,a t -,interpol , altr ou falsifi.

    D. Quand Jsus trnsmit-il son esprit et son pouvoir sesdisciples? '.'-'

    *" J". Lorsque l'heure fut arrive o i l dul retourner vers son-

    Pre, celui par lequel tous les tres existent, et qui n'existe

    que par ces mmes tres.

    D. Qu'entendez-vous par retourner vers son Pre ?

    R. J'entends tre livr ses ennemis, mourir pour le sou-

    tien de la vrit, et retor-ner ensuite la vie ternelle.

    J). Qu'entendez-vous par la vie ternelle (lu?*

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    ( 7* )

    R. La vie ternelle est la puissance dont esl dou chaquetre de vivre lernellemenl de sa vie

    propre , et

    d'acqurirune infinit de modifications en se combinant sans cesse avec

    d'autres tres , jhatfnrinMT, owao omi dft.nouyoamtinBLdgg d^QMi - "

    jptUA'y ou-illenigfinc&s-el-^e- leur* iransmellre^jdftls^eplaii s

    ;as,-un de ,le.urs prinipta^^animat2J--tf(T'ue sentiment., afi 1

    me,-par ce moyen, soil^tojj*S*i^Te souvenir des-lals prci -

    | Ij^jtl^ujgJ^ii^ 4%.acu4jjjgj^f^ifcn

    witr^i^eir"et^e;"Tnal--puisse -tre- soS^nis.. -Vcxpia^tmiJ^icc foutog.iyiQHi racoyoir la^i'doo'm'pirnQe doioaPiyorlMif7scIon*'ce

    qui esl prescrit pour les lois ternelles de la sagesse, de la justiceet de la bont infinies de la souveraine intelligence.

    D. De quelle manire Jsus transmit-il son esprit ses-'aplresi'

    R. Aprs avoir fait sa prire, telle qu'elle esl contenue au '

    dix-septime Evangile, nous transmis par Jean l'aptre, Jsus

    dclara ses disciples qu'il

    lesenvoyait enseigner , a.le Saint-

    lispril, les paroles qu'il leur avait ditesTIBBf- l^our cela , il pro-

    nona les parole^jtjposloliques consacresprnir la transmission des

    pouvoirs dans^MftMiatg initiation : Recevez l'Esprit-Saint, etc.

    D. Les parorcs sacramentelles ou apostoliques dont vous parlezne sont-elles pas attribues au Christ aprs sa rsurrection , dans

    les Evangiles non reconnus parTEglise primitive ?

    R. Oui. Mais nous ne reconnaissons pour authentiques clconlcnani loule la vrit que les Evangiles de l'aptre Jean, tels

    qu'ils sont conservs par PEglise primitiveilor,le dix-septimede ces

    Evangiles se terhinTpar les parolesTpe nous venons d'in-

    diquer ; et Jsus ayant t livr aux Juifs immdiatement aprs ,il est incontestable que c'est ce moment que Jsus a transmisle sacerdoce ses disciples. Aprs avoir prononc ls parolessusdites, Jsus'ayant

    continue^insLgui'il suit : Vous avez en-

    tendu ce qfeje vous ai dit* je ne suis plus de ce monde. Le Paraclel est en vous. Enseignez en le Paraclet. Comme mon Pre m'a envoy dans le monde, de mme je,vous;envoie. Dj je ne suis plus de ce monde; mais Jean sera votre j>r&, jusqu' ce qu?il vienne avec moi dans le Paradis. I1 les oignijt en le

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    '

    -{ 7^ y

    Saint-Esprit). 11est galement incontestable que l'aptre J'ean

    a t tabli pour

    tenir laplace

    de Jsus sur lterre,

    et pour rgir

    son Eglise, comme le pre des fidles.

    t* Quant laTCSurrection du Co'rpS'de Jsu"s lfrqu'il itail avant..,

    spn crucifiement, lcsEvangilcsde Jean^cnparlent pas, mais IS

    qfiserilquc Jsus mourut p.our vivre^tcrnellcmeril, de mme qu'ilwvait de toute lcrnit l'orsqu'il^reut la.vie humaine. _ a

    ^ ' - - / *NNOTA. (Ici devraient tre insrs quelques articles relatifs aux-*

    lois\lernelIes de la nature et la doctrine de leur immuabilil.

    L'exps de cette doctrine tant consign avec les plus' grands

    dvloppcujens dans le .Trait de Dieu, dont il est/probable,ainsi qu?Qn\l'a .dj dit, que la Cour apostoliqueT^alriarchale

    pe.rmettra^ sans trop tarder, la communication ;/et les articles

    sus mentSns ne.p.puvant tre donns utilement qu'ayee des.., explications qui', plkLLeur tendue, ne sauraient trouver place

    dans ce recueil, 'nouonvoyoiis leui^ publication " l'poque o

    il nous sera possible, de fi^rer - l'impres^in^les'JRtEes prcieux

    manuscrits dont le collge d^aptres est dpositaire ; d'ailleurs,

    le sommaire des lois dont iVagit^ et le commentaire tradi-

    tionnelde ces mmes loisxtant donns oralement aux/nophytes

    de l'Ordre

    lvitique , nous

    pruVms moins de

    regret

    d'tre

    privs de les rappeler en ce moment^ .,-,-"-

    *-

    '/' '\ \

    .

    k%/^V :

    D; Quelle est la place assigne J^sus-leVGhrist dans l'ordre

    des intelligences? \ \

    ,R. Jsus est si grandes

    si ley parmi "les intelligences dont

    se compose le Grand-Tout! ou Dieu, que }aplupart des hommes

    l considrent, avec raison, comme une manationMe l'essence

    divine, ou (comme Dieu, entant qu'il fait partie essentielle et

    indivisible de Dieu. \

    Ce4jue nous savons, c'est que l'homme et sa raison apWrle-

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    (73) . r .; /\nant au fini, sont, incapables d'embrasser, par cela-mme, ce

    \gi est infini: niais comme il est vident que l'homme a eu

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    /( 74) /ayec le caractre sacr de Souverain Pontife et Patriarche en la'"

    religion ternelle de Dieu, la confirmation, conscraj4on ou pp-clarna>jion de son titre de Messie ? / /'

    Il neNmous esl pas donn de rpondre. Jsus/lui-mme n'a

    jamais fait connatre ce qu'il tait. Toutes ses''rponses des

    questions \mivalentes semblent montrer seulement que ces

    questions taiWit inutiles ou peut-tre indiscrtes*, elque pouratteindre le poto, du salut, nous n'avions'pa^* besoin qu'il yrpondt. Puisqflk parlait conslammcnl fliiffora de Dieu, son

    Pre , qu'il n'a jainNws parl absolument en son propre nom ,

    qu'il n'exigeait rien poW lui, ir\ais que/ rapportant tout Dieu,se soumet tant lui-miiK ses dcrets 7, il allait prier dans le

    temple cl pratiquait la 'religion de T?Hu, non la sienne propre ,n'tait-ce pasnous dclarer,\ar l'ex*'otnplc qu'il donnait, que nousdevions l'imiter? \\ /*

    Les Evangiles ne se prononcent pas non plus ce-sujet ; et il

    n'est pas notre connaissance ij'ue^lu temps de Jsus, quelqu'unail proclam formel!emenI ^Sa diyitm ou sa participation la

    puissance divine. fi ^ \

    Quant nous, dfarft/de rvlationVosilive et directe , et vu

    l'insuffisance deslumires qui ont l transmises sur celle matire,nous nous faisons un devoir de dclarer que nous nous confions en-

    tirement en labonl de Dieu, el le prions dVnous tirer de l'er-

    reur, si noire faible

    intelligence aie

    malheur d\lre plonge ;etnous professons .que, quelles que soient,\ l'gard du Christ,notre Pre, Frre et Seigneur (auquel soicril hon\eur cl gloiredans l'ternit), que, quelles que soient son gard l\ croyancesdes hommes/i il est de notre devoir de les respecter mutes sans

    exception',; surtout lorsque le coeur des croyans est rempli de

    l'amour de/la charit, qui est la vertu par excellence ,\t quirenferme en elle seule toutes, les vertus du christianisme. \

    C'est pour cela et pour loigner tout systme etV>ute catte

    de epiitroverse qui pourraient troubler la paix de l'Eglise, qu'il\

    t/dcid par cette mme Eglise qu'elle recevrait, saris distinc-

    tion aucune, et qu'elle reconnatrait comme ses enfans, ayanttous des droits gaux, les chrtiens qui adopteraient, Regard

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    *

    .

    '

    --( 75)

    :

    .

    .

    /'-

    deVla nature de Jsus>, telle croyance qu'ils jugeraient la^lus

    conVenable, attendu que la religion de l'glise est la religion

    de Dieu, Pre de tous, et que son culte est celui de: ctf'mme;:

    Dieu peuKlequel et dans lequel seul nous sommes, aveyJsus son

    Christ, pmi Verbe et son Pontife. ;.//

    En consquence, l'glise a dfendu toute discussion: sur un

    tel sujet, leel est laiss entirement au domaine de la cons-

    cience et de \k foi intrieure, et sur lequel'elle laisse cha-

    cun une liberP^, pleine et entire de croyance et de toutes

    modifications demryane. '/ /

    Nota. Plusieurs nophytes, ayrit';4'tre/levs au doctorat de

    la loi, ayant, ajout ^^dclaration suivante , il t ordonn que

    cette dclaration serairfconsigne ici omme un tmoignage de

    l'esprit de tolrance , de\conciliation'

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    Vv.: ''. *>.. /:/

    \tr^ de l nature en font de mme partie

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    V : .;( 77) . '/.NJS. Les pouvoirs des lvites ne proviennent.pas, du -i)(iode..dje

    euVroyance, mais d'un acte de transmission successive dpuis

    le.s.teto^..dPAt..vouSv.^'rifey-i-M.q? l'poqufe^o*^ leAnonde ou

    igjllige!G.e dont nous faisons partie aura SUDTa loi: impose?

    tous les cVoeajposs ou intelligences ( la dissolution) ; et puisque

    l'glise n'avpas tabli, comme dogme essentiel, la cryaijc.e

    que j'ai manifeste, il s'ensuit que, quelle qii soit la croyance

    sur un tel sujelV elle ne saurait tre d'aucn'poids pour donner

    de la force aux pVuvpirs confrs aux lvits' par notre glise qui

    est celle de DieML croyance , en- cette matire ,,,?4e regarde.

    que l'individu. Ue\st-trangre l'glise dont lefcute, encore

    une fois, est celui deVDiu-auquel doit tre ncessairement ra-

    men tout ce qui se apporte l'u^'( Dieu ternel), ainsi que

    toutes les modifications Vue/'des individus pourraient concevoir

    dans la manire d'tre deVe msnie Dieu."

    J'ajouterai que les pouVoir.s^des lvites, avant la vernie de

    Jsus-Christ, taient les mmes que: ceux des lvites d'aujourr

    d'hui.. Comme ceux-ci, ils taient ririnislres du mme Dieu dont '-.

    une manation premire avait d^;-port sur la terre et transmis

    la raison humaine la connaissance o\rvllion de la religion

    ternelle, ou de la nature, ou de Dieu ;rvlation dont les traces

    s'taient en partie effaces de' la mamoire^des hommes, lorsque

    Jsus-le-Christ, galement manatioriSe Dieh, est venu nous ref-

    mettre dans la yoie'de la yril et nousNapprendre nous y main-tenir. / \ \

    D. Quels sont les livres que nous a transmis l'aptre Jean ?

    R. L'aptre Jean nous a transmis : i Hg iKitifcoa^et les

    vangiles contenant le dpt des principes geVraux\de la doc-

    trine apostoliquj et quelques faits remarquables de la vie du

    Christ ;/2 les ptres ou le Commentaire de la m\rale "vhg-lique;/3 L'Apocalypse ou Tableau allgorique, tanVdes\jm>i:-

    W0^C)JteJ?3Pj^

    (1) Voy'fcvlaan du ver^nie, Abrg\mlytique duSiqmmentaliedc h^pcalypse,,$ar leHts-rvrendN* (note A.)/^ v\

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    ;'

    ... (7^ ; ;.''; / , y

    ~\C_Vr$H~"" j i]1"" 1". """in"~" ou intelligence , ou,/en .d'autres

    ternies, du monde

    plan taire

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    .,( 8o) .

    recevoir l'esprit de sagesse,de Charit et de force, et, avec lui,le saint sacerdoce youpouvoir degouverner l'glise, sous la di-

    %clioii des4q?rieurs lgitimes.Il fait avec les deux pouces une croix sur la tte, puis tane

    croix sur leslvres du diacre, lui impose lesmains sur la tte ,et

    dit : AaS IIiiEf*oc Syiov : v TCVWVuffi x pvxpTi'aa,

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    (8i,).

    Jean ). Eiwwitay il fail fur -oon fi'ont une wetiwi 'ca- ki/mt de

    Croig , PTOC Ivl f""''" ^'"''

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    (82.)

    Ri?nCi'Wi3"'Fi'ei'ej conformment- ce--qui a t. ordonn par

    les Aptres ,premiers 1disciples'du-Ghrist, notre Pre et Sei*

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    ';.;.. :.(^>' :t,v, .'i;:;

    . :""""';; '."'*" $ 0|IDRLvite-Pontife, ou vqi

    ''v ...:,

    '

    Le patwCi lu ian.ppolu.poar lra alav auu honncur-atte-rpuy"'

    ef*t~leprsente, accompagn^il JU iimml, de deux chevaliers

    arms, de deux crmoniaires^oe deux diacres et de deux prtres,

    la porte de la chapelle o doil se fairefa conscration. Il se

    place sur un sige prpar_cel effet. 11 doit tre revtu deshabits et orneniens affects^cTUrtlra ,*itrordciiro^ il doit tenir la

    main droite le 'dcret Uappal ; ftrla diicr-mt d'lection. Le cod^

    ^a^oraitcur lui dit :,-

    ...-'$:>'

    D. Qui les-vous? ''fo/' ~^"

    R. Je suis serviteur ds serviteurs de Dieu^%t:lvited!ans'l'-

    glisje du Christ^?ai-reu-lEsprit--Sairi.t, ou le sacerdoce, avec

    le droit d'exercer tous les pouvoirs et toutes ls fonctions de cemme sacerdoce, aprs en avoir obtenu la licence des suprieurs,

    conformment aux lois de l'glise.

    . Quedemandez-vousT^ (/..^iaw-

    gotMXiaiWjilir lntfonotionodoi.nl), je me prsente avec confiance

    pour obtenir, l'aide de la conscration piscopale, la licence

    d'exercer, dans toute sa plnitude, la vertu dont j'ai t pntr

    lorsque j'ai reu l'Esprit-Saint ou le sacerdoce.

    (*) Ou.'lit d*nn .lu-luxto i En excution de nos 'saintes lois. La Cour

    a^nctfilifjiin -, niJimna.ij.1. j .1.,,, y, , n|ijn , ni1 \\~u r]r rPTnifiti nn mettraitcoun ei .ii.EniCKOoutionirfn. rfnfHf'ftnrfnmfnfnij et

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    D, Qu'on lise Ibidderat d'lection (onla rlrrrrt dripprl)

    XJn des assistans d conscrateur va recevoirdes mains de l'lu

    Pacte d'lection eu d'appel, il l'apporte au conscrateur qui, -

    aprs en avoir reconnu F authenticit',' le fait lire par un de ses

    ^ist&, Aprs.^ de_

    s'avancer jusqu'au piftd.,dit..lLaulel. ...-., ^f*v'"*-'^w*: . .

    ' -, L'lu plac devant l'autel, a une faible distance du conscra-

    teur ; celui-ci lui dit''une voix haute et distincte :

    31Mon frre, en excution desMlre sainte loi, nul ne po^-

    yarit tre promfaX'degr's''suprieurs et aux dignits; de la mi-

    Te lvitique, s'il'.M"M^faW"'ia'';p'ttiffe%s'i6ri de foi* selon la

    croyance de i'Eglisepostoliqe , catholique ou universil^'jevais exiger de vp^^renouvellment de cet acte)de profession:

    x Croyez-vow' la doctrine de sagesse professe, d'abord,

    dans les runions mystrieuses et iimlj'gi.ouolN des sophe&pl"~

    l'Egypte , prouve ensuite dans les temples d'Isral, enfin,'pu-

    rifie, sanctifie et fixe jamais-dans la religion d concorde,d'amour et de vrit, par la toute-puissance, la charit sans

    bornes et les vertus divines du Christ, qui est notre Pre et Sei-^

    gneur ?_ ,.,,., ,. ., . , ,' ....... . :v: . '

    '.

    .'R. Je le crois. iwai'

    D. 2

    Croyez-vo"queledit Christ, notre Pre et Seigneur,

    a transmis sa toule-puissance en oeuvres, en charit, en vertus

    et en bndictions sesvicaires les Aptres et les Disciples/ile-

    'ipqltwil'i'a iasbitna oli'oiaDoa! tFapi'H'ordi'e hidr-ai'chique tabli',

    d'abord, dans les Temples de la haute initiation --attigiNHy'

    ensuite en Isral, et, enfin, sanctifi par lui, le Christ, notre

    Preet Seigneur ?

    , R. Je le crois.

    D. 3 Croyez-vous que ledit. Christ, notre Pre et Seigneur ,a confr la suprmatie apostolique ou le palriarchat l'Aptre

    qui ft l'lu de son coeur, qu'il laissa reposer sur son sein ,et qu'ild&nria smre pour tre son fils, noire frre j pre et seigneurJeii (auquel soient honneur et gloire)? *"'..

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    . , ( 85)' '"

    R. Je le crois.

    D. 4- Croyez-vous"qu''l awipii'me' p'frarcnaf sfBTe'Uransmis

    par voie lgitime et sans interruption, depuis ledit aptre-pa-

    triarche , notre frre , pre et seigneur Jean , jusqu' l'Aptre-

    Patriarche, notre frre, pre et seigneur hoclcl ( au/queUf y

    soient honneur et gloire ) ? """"" ',

    jR.'vFe-le'croiSi

    D. 5 Croyez-vous que ledit Aplrc-Patriarche, notre frre ,

    pre et seigneur Thoclet, a transmis ses pouvoirs apostoliques^/

    patriarchaux notre frre, pre et seigneur, FAplre-Patriarche,

    premier (Jrand-Matre du Temple, Hugues (auquel soient hon-

    neur et gloire), et que, depuis lors, jusqu' ce jour, ces mmes

    pouvoirs ont t transmis, par voie lgitime et sans interrup-

    tion , nos frres, pres et seigneurs, les Aplres-Palriarches,

    Grands-Matres, successeurs dudit Patriarche et Grand-Matre

    Hugues^^^/-^N^"

    A*-rrrnMSi e^

    p'\+ )

    R. Je le crois.

    D. 6 Croyez-vous.que la suprmatie apostolique^ WCruvainin-

    jftmf.n'1 "11pnn tifi gat fpatriarchal, ainsi que*Fdpioeopat sont le

    rsultat d'une ordination spciale ?

    R. Je ne l crois pas.

    D. 7 Dans ce cas, croyez-vous que cette suprmatie pu le

    patriarhat n'est seulement qu'une primaut pontificale entre tousles Pontifes ?

    R. Je crois que dans l'intussusceplion de l'Esprit-Saint rside

    positivement et compltement l'ordination, cration et cons-

    cration sacerdotales; que l'acte de l'intussusceplion consiste dans

    le prononce'-gace le Prtre-Pontife, des paroles sacramcntelles :

    Aa -n-veufiaetc. (i) , tires du dix-septime vangile d l'aptre

    -y .'

    () t,"""T'" pimmi Ira .mil ni'.j, rpmninr nn mlrmmi un -pi-f-tiT!, Ir Pbiv

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    (86-> -

    Souverain Pontife et Patriarche Jean (auquel soient honneur et

    gloire), dt4*^0't'^iiBtipn citfeSaint) Ecpr.it.; que, par le seulactede cette intttssusception, le lvite reoit l.verlu o l'aptitude

    pour l'exercice pleini et entier des pouvoirs sacerdotaux ,sans ex-

    -geptiflin aucune ;, que, par suite de l'institution de.l'apostolat et

    ^nSfee suprmatie dans l'apostolat par notre Pre et Seigneurie

    Christ, les aptres ne sont que les suprieurs ds prtrsjjj^ que

    tife,,eTi.lui imposant les mains:, emploie la formule primitive dont la tradu^tidnLest : Reois tEsprit-Saint, etc. . /

    iioteqjie l'dn sacre tin Evoque, le conscrateur lui impose de nouv/au les

    mains^Bn disantaussi, de nouveau : Reois., etc. Mais si le:prtre .que l'on

    va saererNEyque adj reu l'Esprit-Saint, et n'y ayant qu'un Esprit-Saint,

    pourquoi le'Sdonner une seconde fois. . celui qui le possde? Si/le premier

    prononc dii^rhile n'avaitip'a's' la \y.erlu'"de faire descendrlfijiSaint-Es-

    prit dans la personne de l'ordinand, ou si, l'ordinand ayant rellement reu

    l?Esprit-Sai'nt,celuM>vl'a abandonn depuis son ordination/il est probableou xjue lsVlfooles susdites : Reois l'Esprit-Saint, etc. n/n'auront pas plusde vertu l seconde'-kis qsie la premire, ou quesi l^Esprit-Saiht a aban-

    donn le pretl'C, c'est sansdoste parce qu'il l'a jug irtoign *dTury feon-

    squemment qu'il segardera bW d'tablir d rechei sa demeure dans iin

    tel homme. N. /tin vnrable prlat romain, auqufol on avaityprsent cette observation,

    rpondit qu'elle taitselon la raison; mais que toute raison devenait draison ,

    lorsqu'elle se-permettait djuger autremenXmie l'Eglise.Ce que nous disons de cette double transmission du SaintrEsprit, nous le

    disons galement pour ce qui regarde le/baplm\et la confirmation, tels queces actes religieux, sont tablis parmi/ls catholiqu^non primitifs, actes par

    lesquels l'Esprit-Saint descendrait .sur lesbaptiss, pousdescendre encore.une

    seconde fois dans laconfirmatMi et une troisime fois dans l'ordination , etc.

    Nous respectons sans doute'une.telle croyance :.i,mais la nNy.re,ayant essen-

    tiellement pour appui la/raison, on ne sera pas tonn que" notre Eglisen'admette pas un pointe doctrine qui serait contraire cette Sme raison

    ou aubon sens. / \

    (j) QancLmme, pour rsoudre cette question, nous n'aurions p\s l'au-

    torit ivfifvilihon, qui nous semble tre d'un trs-grand poids dans Va ba-

    lance^nous pourrions citer contre l'opinion des chrtiens non primitifs \'au-

    toirt de~Saint Paul et ds plus fameux Pres de l'Eglise ;et nous rappellerions,

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    7 )';

    le patriarche n'est que le_suprieur des aptres, et que^dpift,

    T^aa-t est seulement unegu^ioillanic dans TOr-dpc

    doc|lvits-pr-trs, qui sont tous gaux entre eux par llordination;; mais,

    d'une part, les prtres ayant: reu l'Esprit-Ssainl' de la mme

    manire que les aptres, etne pouvant y avoir qu-un sprit-Saiht,

    un et indivisible et toujours permanent en- celui qui le reoit-, et

    ne pouvant aussi y avoir qu'une: seule manire de le recevoir;:

    d?aulre part, linlussusception de l'sprit-Saint tant l'ordination-

    sacerdotale , qui seule donne tous les pouvoirs sacerdotau, sans-

    aucune exception, et ne pouvant y avoir aucun pouvoir au-dessus

    du pouvoir de l'Esprit--Saint, je crois-, qu'il n'y a qu'un: seul sa-1

    cerdoce ; que les lvites pontifes et leslvites-prtressont revtus

    ,tdes mmes pouvoirs sac.erdoiux; niais que, pour l'exercice de

    l'autorit administrative, l'Eglico ..? ar.atqijij une inclitiiUion"0N

    niHsi:que nous l'avons trouv consign dans une lettre crite par un anonyme M/N^Archevque de Paris, et que l'on a fait imprimer sous l nom.etlesarmes mV Souverain-Pontife et Patriarche de la religion chrtienne catho-

    lique piimSiive ; nous rappellerions que Saint Paul (act. 20, 17), tant

    Milet, reconhmandait aux ruTBES de l'Eglise d'Ephse, qu'il avait pris', de

    venir le trouver>^Ju'il leur recommandait,. dis-je, d prendre garde eux-

    mmes et au troupoqu sur lequel le Saint-Esprit les avait tablis A\QVEB.En crivant Tile^S^e donne-t-il pas indistinctement auoo mmes, individus le

    titre deprtre et d'vques*Eh crivant aux Philipiens^ne salue-t-il pas ls ovquiss't les diacres, sans

    faire mention des prtres, qu'il cbijfond avec les vques .::,..

    . Et Saint Chrisostme (hom. 10, cotnment. ih ep..ad Timot.), Saint Jrme

    (cp. 85ad En.),. Saint Augustin, etc., ne8i^ent-s pas qu'an commencement la

    prtre cl. l'vque taient la mme chose ;

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    ''' ( 88)

    wWconscrlion spciale, dont l'effet est dedonner auPatriarche

    ou SpuverainJp'oritife;,'%vee''t

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    y ( 89)conservs dansj^tWiotw. au Temple, renferment uuuwiliwlluiiUWl-

    Ta doctrine de la religion catholique ou universelle, ou de la

    vraie religion?R. Je le crois. -

    "

    D. Croyez-vous que toute doctrine, soit morale , soit dogma-

    tique , qui n'est pas contenue textuellement dans lesdits livres,

    n'est-pas>la doctrine- de la religion catholique ou universelle ? V

    si. Je le crois.

    D, Croyez-vus que les successeurs des aptres, quel que puisse

    tre leur rang dans l'Ordre des lvites, soit runis en tout ou en.partie, soit chacun en particulier, ont le pouyiretl

    droit de

    tfaangf.r on modifier la doctrine yangliqe elMap.loio^qpl tint

    fctabli^ par la puissance divine , inattaquable,

    j'amis vn-

    rable et toujours sainte et sacre, et qui fuCS* transmise^ notre

    Pre et Seigneur le Christ, lorsqu'il reut FEsprit-Saint et qu'ilfut prbclam Thocrate dans le temple de l'Eternel ?

    JR. Je ne le crois pas,D. Croyez-vous que toute secte religieuse, quelle qu'elle soit,

    professant une doctrine, soh morale , soit dogmatique, qui n'est

    pas dans les Evangiles et autres livres de l'aptre Jean (tau-

    quel soient honneur et gloire), ne marche pas dans le sentier d

    la vrit^ll du ctholicisme-apostolicisme, lequel est la seule

    glise du Christ, notre Pre et Seigneur ?

    R. Je le crois.D. D'aprs la profession de foi que vous venez de faire, pensez-

    vous que nous devions loigner notre charit de ceux qui ne

    suivent pas la roule du catholicisme ?

    R. Je pense tout le contraire.

    D. Pensez-vous qu'un catholique doive obissance et fidlit

    aux chefs de nations dont la croyance n'est pas celle de l'glise

    universelle?R. Oui, je le pense. ",''"

    ..,-'

    -.

    '

    ..,-''

    .

    D. Pensez-vous que l'Eglise universelle puisse , sans manquersesdevoirs, accepter la protection.,,les bienfaits, et mme les

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    '

    ( o: )

    ftwrs d:ier-n'alion professanl une autre ..religJii^ o d'un chef

    de nation qui preridrait le litre de chef de religion:, de Pontife,de Prophte , ou tout autre litre contraire la croyance que nous

    professons?

    R. Je. le pense;: d'ailleurs notre glise en a: donn plusieurs

    exemples],- ainsi qu'on eh: sera convaincu en lisant les annales et

    les rgles de la milice de notre chevalerie, iwtnmm.mt l'avmls l^.. tlLjv'iiiit&'g\i\iL>miiw (fi)'.

    ...'.. . i ''.'-.

    D; Avez-vous confiance dans le salut de tous les hommes quels

    qu^ls soient j par l grce toute-puissante du Christ, le Pre et ij j^at'ctle confiance , car la ehrit:"j?lnt'la, vertu ~quconstitue: essentieirenieiit le chrtien , la foi ainsi que l'Jesprarieene servant de rien snSfi charit , et la charit pouvant, la ri-

    gueur, tenir lieu des deux autres vertus chrtiennes , je.Crois quetout, homme qui est rempli de charit possde les droits essentiels

    d'un chrtienv '

    Or les droits d'un- chrtien tant dp vivre dans la paix du Sei-

    gneur, soit en la vie humaine; soit en une autre vie ; je crois quecelui qui aura pratiqu la. charit,. quoique dans le sein de l'er-

    reur,; est digne de la grce promise par le Christ ;consqumment,

    je crois qu'il peut et doit avoir la paix du coeur .en:cette vie ,et

    lorsqu'il aura pass en une autre existence, que sammoire serasalue par les bndictions deshommes de bien-, et de toutes les

    intelligences .places dans un ordre suprieur; enfin, que. quels

    que soient les modes d'existence qui lui seront assigns par la

    volont et la justice sans bornes du Grand-Tout, il sera appel

    jouir, comme rcompense de sesvertus, d'une flicit qu'il n'est

    (i) Coc ni ota.aauligu en sont ajouts mmmif inrlinvtia'n.

    (jrjyj-'oyez, principalement parmi les maml&crits dont nous avom\dj parl,les QueHimis sur larvultkm la raison humaincfcqu sur lesrapporisaes. intet-

    Hgenc.es doucesdu libi--arbitrej>iuicc l'intelligence supr~nw.-

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    ( 91 y

    pas donn "Ta nature de notre intelligence de'; eon'6OTcii'fyv^j|,

    connatre, d'apprcier, de

    pressentir, mais dont la'ncessit est

    dmontre par la ncessit de l'existence d'une perfection'et d'une'

    justice infinies en Dieu. >*''

    D. En adiiieltarit la ncessit de rcompense^'pour la ver lu,v

    vous devez aussi admettre la ncssitde puniti'o'ns pourl crimei..'. y .,'' '.' I

    ;R. Oui, car si le Christ nous dtj dans le cinquime Evangile :

    /Ceux qui auront fait de bonnes oeuvps ressusciteront pour l..

    , vie. Il dit aussi ::Mais ceux' qui auront fait de. mauvaises oeuvres ressusciteront pour l condamnation.' Ce qui doit tr|.

    En effet, puisque la rcompense des vertus est dtermine par li.

    lisimmuables d'une sagesse-'t d'une justice infinies, il est; ns^

    saire que le contraire de la vertu subisse les peines dtermine^

    par ces mmes lois^- mais comme il ne-nous est pas donn de

    concevoir quiies''peuvent tre la nature, les modifications, la

    dure^ tCi ds

    rcompenses,

    il en est et doit en tre de

    mme de la nature, des modifications, de la dure, etc. ds-

    peines. ..:'

    VD. La doctrine que vous professez Supposantle libre-arbitre,^dclarez si vous croyez que l'homme est libre de faire le bien et,

    d'viter le mal. : ;

    R'L'exislenCe de rcompenses et de peines rie serait, pas:base'

    sur les lois de lajustice,

    si l'trequi

    en estl'objet

    n'avait pas

    la

    puissance de combattre et de vaincre ses peuchans vers le mal.

    Or, comme il est crit dans le coeur de l'homme : Ne fais pas

    autrui ce que tu ne voudrais pas qui te ft fait ; fais autrui,

    autant que tu le pourras, ce que tu voudrais qu'o te ft, 'cl queces

    prceptes renferment toute la morale de la religion , l'homme

    tant sans Cesse averti desesdevoirs, et la nature lui ayant donn

    une somme de raison suffisante pour le tenir en garde contre ce

    qui n'est pasbien, je crois que l'homme, dans son tat ordinaire,

    ou, en d'autres termes, lorsque son organisation n'est pas altre,est libre de ne pas faire aux autres ce qu'il ne.voudrait pas qu'onlui fit, et, lorsqu'il en ala possibilit, de faire aux autres ce qu'ilvoudrait qu'il lui ft fait.

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    j||fi

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    :;. ...: . :

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    Le conscrateur s'assied. Prenant avec le pouce droit de l'huile

    consacre -,il fait avec ce pouce une croix sur l tte de l'lu,puis sur le front, puis encore sur la tte , en disant :

    '>.vi!*.-4^nfi>..s!'-ptee.,.i4'te-'-soit'ointe et consacre par la bndiction cleste dans l'Ordre pontifical, au nom du Christi>Amen.4>-

    Ensuite ,-reprenant de l'huile, il en met en forme de croix sur

    chacun des doigts de chaque mafede l'lu, en disant :

    Par l Christ, notre Pre et Seigneur, que ces mains soient

    ointes de l'huile de la sanctification ; qu'elles Soient ointes et Consacres de la mme-.mdiiire dont Sa'muel oignib./leXroi David j en qualit de Proprit, afin que vous soyez bni, consacr et institu Pontife dans l'glise du Christ, notre Pre

    et Seigneur, comme les Seigneurs , nos frres et prdcesseurs, les Aptres et leurs successeurs furent bnis, consacrs^ et

    institus lfe, Suprieurs ot Sciguauirc des lvites-prtres/des

    lvites-diacres, des lvites-thologaux, des lvites-crmo- niaires, des lvites du sanctuaire, des lvites de la porte int-

    rieure, des'lvites du parvis, des lvites de la garde xt-

    .-rieure,. et' de tous autres reconnaissant la suprmatie de

    l'glise primitive, ecj universelle du Christ,, notre Pre et

    Seigneur. Amen.

    Imposant de nouveau les mains sur la. tte de l'lu, le con-

    scrateur dit : '.''..

    Par le Christ, notre Pre et Seigneur, et par FEsprit-Sint qui est descendu en vous, lorsque vous avez t consacr l-

    vite-prtre, je vous constitue Pasteur des pasteurs dans l'Eglise denotre Pre et Seigneurie Christ; cet effet, je vous ac-

    corde la licence de mettre en oeuvre ,dans toute son tendue , selon toute sa plnitude et sans aucune rserve, la puissance sacerdotale

    que vous tenez radicalement de

    l'inlussusception de l'Esprit-Saint, savoir : d'vangliser et de rgir les fidles

    et tous autres qui seront confis vos soins, par.l'Aptre Souverain Pontife et Patriarche de l'glise, l Suprme Matre

    de la milice du Temple de notre Pre et Seignenr le Christ ;

    de bnir /ordonner f consacrer/des lvites-prtres ;d'instituer

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    . (95}

    des lvites-diacres et autres lvites, selon la hirarchie de

    l'glise primitive universelle de ntre Pre et Seigneur.Te

    ^Christ,'" 'et de Tes

    rgir*sek>ri*les lois de ladite

    glise; de bnir

    'et-sanctifier tout Ce qui peut tre bni- et sanctifi ; enfin , de

    confrer la pfsent.e.^iCiBnc* aux Ivites--prti'es qui auront t

    choisis par l'Aptre Souverain Pontife et Patriarche, pour gou-

    verner l'glise d notre Pre et Seigneur le Christ (i)',. ainsi

    que sespasteurs. Amen.ji. '-

    Le conscrateur place VAnneau au doigt annulaire de-la main

    droite du nouveau Pontife

    , en disant:

    Recevez cet anneau en signe de l'alliance.que vous contractez .

    avec les Prtres-Pontifes, pasteurs des pasteurs ,,ei de l fidlit

    que vous venez de jurer l'Eglise et son.chef suprme. "^

    .1} lui.p.ass.e.au col l'EMe, et dit :

    . .JD.onneZ:.ceostamment l'exemple des vertus ; soyez prt

    verser votre-.sang.pour la dfense. .e.tle.so.tttien-.4te'jBftjri pj(j,i,Si.,-..'

    H le re