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AVEC NICOLAS SARKOZY 4 ANS D’ACTION MAI 2007-MAI 2011 ma g azıne Le de l’Union Numéro 53 I mars-avril-mai 2011 I 5 euros Numéro 53 I Cahier 2 www.u-m-p.org

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AVEC NICOLAS SARKOZY

4 ANS D’ACTION

MAI 2007-MAI 2011

magazıneLede l’UnionNuméro 53 I mars-avril-mai 2011 I 5 euros

Numéro 53 I Cahier 2

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Repères Éditorial

2 NUMÉRO53 �MARS-AVRIL-MAI 2011 3

2007

6MAI Élection de NicolasSarkozy à la présidence de laRépublique.AOÛT Loi Tepa (créditimpôt recherche, défiscalisa-tion des heures supplémen-taires, quasi-suppression desdroits de succession, déduc-tion fiscale sur les intérêtsd’emprunt immobilier).AOÛT Loi LRU sur l’auto-nomie et la responsabilité des universités : premièreétape des réformes de l’ensei-gnement supérieur visant à améliorer notre position dans le monde et à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes. AOÛT Loi créant les peines planchers contre lesrécidivistes.AUTOMNE Réforme desrégimes spéciaux de retraite(Sncf, La Poste, EDF…).AUTOMNE Grenelle del’environnement.

2008JANVIER Plan Campusen faveur des pôles universi-taires internationaux.FÉVRIER Ratification du traité de Lisbonne par le Congrès.FÉVRIER Plan Alzheimerdoté de 1,6 milliard d’euros.

FÉVRIER Plan EspoirBanlieue avec la création desinternats d’excellence pourles jeunes des quartiers.AVRIL Première étape dela révision générale des poli-tiques publiques.JUILLET Révision consti-tutionnelle donnant plus depouvoir au Parlement et auxcitoyens.JUILLET Lancement del’Union pour la Méditerranée.AOÛT Loi pour une meil-leure représentativité dessyndicats.AOÛT Loi de modernisa-tion de l’économie poursimplifier la vie des entre-prises et création du statutd’autoentrepreneur.JUILLET-DÉCEMBREPrésidence française de l’UE(pacte européen interdisantles régularisations massivesdes sans-papiers, accord depaix entre la Russie et laGéorgie, sauvetage de l’euroet de l’épargne française faceà la crise des subprimes).SEPTEMBRE Faillite de la banque Lehman Brotherssuivie d’une crise financièremondiale.DÉCEMBRE Loi sur lesrevenus du travail et le pouvoird’achat (incitation à l’intéresse-ment et à la participation).DÉCEMBRE Plan derelance français de 26 Mds €pour faire face à la criseéconomique mondiale soute-nant plus de 1000 projetsd’investissement à traverstout le territoire.

2009À l’initiative de la France, leG20 devient l’organisationprivilégiée pour répondre auxcrises économiques, financièreset sociales dans le monde.

MARS La France obtientl’abaissement de la TVA dans larestauration à 5,5 %.AVRIL Entrée de la Francedans le commandementintégré de l’Otan pour yrenforcer notre influence.AVRIL Plan pour l’emploides jeunes. Résultats encoura-geants. En février 2011, lechômage des jeunes adiminué de 6,4 % sur un an.JUIN Généralisation du RSAà la France entière puis aux jeunes actifs de moins de 25 ans en septembre 2010. JUILLET Loi Grenelle 1. JUILLET Loi de program-mation militaire pouraméliorer l’équipement denos armées.JUILLET Loi Hôpital,patients santé et territoires quicrée notamment les agencesrégionales de santé.OCTOBRE États générauxde l’outre-mer.NOVEMBRE Réforme de la formation professionnellepour améliorer l’employabilitéet lutter contre le chômage.DÉCEMBRE Grandemprunt pour les investisse-ments d’avenir, la recherche etl’industrie (35 Mds €).DÉCEMBRE Fusion ANPE-Unedic au sein de Pôleemploi.

2010FÉVRIER États généraux de l’industrie.MARS Mécanisme européen de stabilité poursoutenir l’euro et les pays en difficulté. Cela a permis d’éviter unenouvelle crise économiquemajeure en Europe.MARS Création du servicecivique volontaire pour lesjeunes.

MAI La France obtientl’organisation du Cham-pionnat d’Europe de footballde 2016.JUILLET Loi sur la moder-nisation de l’agriculture et dela pêche.JUILLET Loi Grenelle 2.SEPTEMBRE Adoptiond’une position communefranco-allemande de défensede la politique agricolecommune.OCTOBRE Loi interdisantla burqa dans l’espace public.NOVEMBRE Loi deréforme des retraites quiprend en compte la pénibilitéet repousse l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans.

2011Présidence française du G8 etdu G20.JANVIER Accord avec la région IDF sur le métroexpress du Grand Paris qui varévolutionner les transportsdes Franciliens. JANVIER Mise en place duprêt à taux zéro + pour favo-riser l’accession à la propriétéde tous (2,5 Mds €).MARS Loppsi 2 pourconforter la baisse de la délinquance de plus de 17 % depuis 2002.MARS Plan pour l’apprentissage, avec unobjectif de parvenir à 1 milliond’apprentis en France.MARS Nicolas Sarkozy est le premier chef d’État à se rendre au Japon après les catastrophes naturelles et la crise nucléaire de Fukushima. PRINTEMPS Interventionmilitaire de soutien à la démocratie en Libye et en Côte d’Ivoire.

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Les grandes dates de la présidence de Nicolas Sarkozy

SOMMAIREPage 2: RepèresPage 3: Éditorial de

Jean-François CopéPage 4: Dossier. Avec NicolasSarkozy: 4 ans d’action

Page 5: La défense du pouvoird’achatPage 5: ÉducationPage 7: Enseignement supérieuret recherchePage 8: Renouer avec le travail et récompenser l’effort

Page 10: Moderniser notre État;Cohésion nationale et pacterépublicainPage 11: Sécurité/justicePage 13: Immigration; FamillePage 14: Santé/solidaritéPage 15: Développement durable

Page 16: Logement;TransportsPage 17: La culture pour tous;MondialisationPage 19: Une France respectéedans une Europe forte;Politique internationale

Société d’édition: Les Éditions de l’Union, 55, rue La Boétie, 75008 Paris.Directeur de la publication: Éric Cesari; rédacteur en chef/conception graphique: Xavier Jacobi. Ont participé à ce numéro: Direction des études, Benoît de Villeneuve. Ligne directe abonnements: 01 40 76 61 48. Courriel: [email protected] Abonnement annuel: 10 euros. Dépôt légal: 2e trimestre 2011. Commission paritaire: 0413 P 11080. ISSN 1638-4504. Imprimerie de Compiègne: 2, avenue Berthelot, ZAC de Mercière - 60205 Compiègne Cedex

Ce numéro comporte deux cahiers intitulés cahier 1 et cahier 2

Il y a quatre ans, nous étions près de 19 millionsde Français à voter pour Nicolas Sarkozy à l’élec-tion présidentielle. La France a, depuis, connu unimportant mouvement de réformes qui a permisà notre pays de mieux résister que les autres àune crise économique mondiale sans précédent.quatre ans après, avec Nicolas Sarkozy, nous

pouvons être fiers de ce que nous avons accompli auservice de la France et des Français.

L’action de la majorité présidentielle ades résultats positifs. Nous aurions sou-haité qu’ils soient meilleurs encore, mais laFrance a eu à affronter plusieurs crises suc-cessives, financière, économique, sociale etgéopolitique. Notre majorité a tenu et lechef de l’État a su protéger les Françaispendant ces périodes très difficiles.

En effet, le Président aura eu à cœurde protéger tous les Français depuis ledébut du quinquennat et en particulierles plus fragiles. Face à la crise, sous l’auto-rité de Nicolas Sarkozy, le gouvernementde François Fillon a mis en place de nom-breux dispositifs qui commencent à por-ter leurs fruits maintenant que l’écono-mie repart. Mais protéger les Français,c’est également leur assurer une plus grande sécurité, pren-dre en considération les victimes et rester fermes sur nosvaleurs républicaines, notamment dans la lutte contre l’immi-gration illégale ou les communautarismes.

La fermeté doit s’accompagner de la justice. Nous avonsrevalorisé le travail grâce à une fiscalité mise au service del’innovation, de l’industrie et de l’emploi. Les salariés peu-vent aujourd’hui compter sur une formation professionnellemodernisée pour dynamiser leurs carrières. Être juste, c’estaussi donner sa chance à chaque individu et chaque territoire

en fonction de ses atouts ou de ses handicaps, c’est valoriserl’effort et le mérite, c’est considérer que chaque Français estimportant.

L’action du Président aura été tournée vers l’avenir. L’indus-trie, l’environnement, l’enseignement supérieur et la recherchetous ces secteurs bénéficient grâce au grand emprunt demoyens considérables pendant le quinquennat, car nous avonsle devoir de préparer l’avenir des générations futures.

Enfin, nous pouvons être fiers d’être français, car, grâce àNicolas Sarkozy, la France a retrouvétoute sa place dans le monde et a su faireporter sa voix au service de la paix, de laliberté, de la démocratie et des droits del’homme.

Comme l’a souligné le Président de laRépublique, nous devons poursuivre lesréformes jusqu’en 2012 pour tourner défi-nitivement la page de la crise. Les pre-mières améliorations arrivent sur le frontde l’emploi, des finances publiques et de lacroissance. La France et les Français atten-dent de nous des résultats et nous allonspoursuivre les réformes. La démagogie denos adversaires nous conforte dans cettedémarche d’action et de vérité.

Rassemblés et unis, nous avons, avecNicolas Sarkozy, remis la France en mouvement. Aujourd’hui,l’heure est à la mise en perspective de notre action, mais dèsdemain nous devons nous réunir autour d’un projet fédéra-teur. Comme vous le savez, j’ai souhaité que l’UMP soit unparti dynamique et ouvert à tous et à toutes les sensibilités.Élus, adhérents ou sympathisants, vous serez associés à laconstruction de ce programme ambitieux. Nous ne pourronsle faire qu’ensemble.

Soyons fiers de l’action accomplie, poursuivons l’effort etpréparons dès maintenant 2012 autour de Nicolas Sarkozy. I

Au cœur d’une crisesans précédent, nouspouvons être fiers del’action entreprise parnotre majorité. Elle

protège les Français etprépare l’avenir.

LA FRANCE EN MOUVEMENTPAR Jean-François CopéSECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP©

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L’action réformatrice du Prési-dent de la République et del’UMP a porté sur l’ensembledes politiques publiques. Untravail considérable a étémené par le gouvernement,en lien avec le Parlement,

pour aboutir à de nombreuses réformesconsidérées auparavant comme impossi-bles. Cette action ambitieuse et novatricea impulsé une transformation durable denotre pays pour le remettre au niveau desgrandes nations qui comptent dans lemonde d’aujourd’hui et qui compterontdans celui de demain.

On ne se souvient plus des difficultésque l’on subissait pour se déplacerlorsqu’il n’y avait pas de service minimum

dans les transports en cas de grève. On aoublié que les universités étaient souventdéconsidérées faute de moyens et d’ambi-tion. Rappelons-nous que les heures sup-plémentaires étaient fiscalisées, que notrerégime de retraite était menacé par la fail-lite, que les régimes spéciaux de retraiteétaient un symbole de l’iniquité… Nouspouvons donc être fiers de l’action accom-plie et la revendiquer face aux attaquesincessantes de l’opposition qui n’a pastrouvé une seule idée nouvelle pouraffronter les crises. Le Parti socialiste a res-sorti les emplois-jeunes de Lionel Jospinpour lutter contre le chômage des jeunes,qui avaient montré leur inefficacité. Faceaux mensonges et aux agitations qui com-mencent à se manifester, le temps d’un

bilan d’étape apparaît nécessaire pourrétablir la vérité et mettre en perspectivel’action de la majorité depuis 2007.

En quatre ans, plus des trois quarts desengagements de 2007 sont mis en œuvre.Ces mesures ont touché l’ensemble dessecteurs de la vie quotidienne. Elles ontremis à l’honneur les valeurs que notremajorité avait défendues avec Nicolas Sar-kozy pendant la campagne de 2007 : cou-rage, sens des responsabilités, goût de l’ef-fort, protection des plus fragiles,récompense du travail et du mérite, sou-tien à l’industrie et à l’agriculture, retourde l’autorité dans la société (à l’école,pour nos forces de police et de gendarme-rie) ; ambition pour l’avenir, projets collec-tifs fédérateurs. I

En 2009, la consommation abaissé dans tous les grandspays sauf en France. Ce n’estpas un hasard.

� Grâce au plan français, l’État aévité un effondrement du systèmebancaire et a préservé l’épargnedes Français. Le plan bancaire n’a pas coûtéun centime au contribuable. Au contraire,les intérêts ont rapporté 2,5 Mds € à l’État.La Médiation du crédit a permis de déblo-quer 3,2 Mds € de prêts bancaires pourconsolider 13000 entreprises en difficultéreprésentant un total de 230000 emplois.

AVEC NICOLAS SARKOZY

4 ANSD’ACTIONMAI 2007-MAI 2011‚Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République etla victoire de l’UMP aux élections législatives en 2007, notre pays a connu une dynamique sans précédent de réformes majeures. Les grands engagementsde notre majorité sont tenus. Malgré une série de crises mondiales que notre paysa eu à affronter depuis 2008 : crise financière, crise économique et sociale, crise environnementale et crise géopolitique. Nicolas Sarkozy a démontré sesqualités d’homme d’État et de gestionnaire de crises avec le soutien de la majorité. Tous les résultats escomptés ne sont pas encore au rendez-vous,mais nous pouvons être fiers de ce bilan un an avant 2012.

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Dossier I 4 ans d’action

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DÉFENDRE LE POUVOIR D’ACHAT : SUPPRESSION DES 2e ET 3e TIERSPROVISIONNELS POUR 2009 POUR 6 MILLIONS DE CONTRIBUABLES, CE QUIREPRÉSENTE UN « COUP DE POUCE » FISCAL DE PLUS DE 1 MD¤, LEVERSEMENT ANTICIPÉ DU RSA DE 200¤ EN AVRIL 2009 ET UNE PRIMEEXCEPTIONNELLE DE 150¤ POUR LES FAMILLES MODESTES AVEC ENFANTS.

AU CŒUR DE LA CRISE, LA DÉFENSE DU POUVOIR D’ACHAT

ÉDUCATION: DES RÉFORMES AU SERVICE DE NOS ENFANTSNicolas Sarkozy, en 2007, marqueles esprits en souhaitant rompreavec l’idéologie « soixante-huitarde »qui avait transformé nos enfants encobayes de pédagogues plus oumoins spécialistes. La rupture a étéforte dans ce domaine et les mesuresqui ont été mises en œuvre vontdans le sens de la valorisation dumérite et de l’effort des élèves. En

outre, les parents d’élèves en diffi-culté ont pu compter sur de nou-veaux dispo si tifs pour les aider.

Lutter contre l’échecscolaire

� Pour vaincre l’échec scolaire et l’il-lettrisme, un retour aux fondamentaux

(lire, écrire, compter) a été promu dansl’enseignement primaire grâce à de nou-veaux programmes. Le calcul mental faitl’objet d’une pratique quotidienne d’aumoins 15 minutes ; la lecture et l’écriture,d’au moins 2h30, réparties dans les diffé-rentes disciplines de la journée.

� Une évaluation des acquis en CE1 eten CM2 en français et en mathématiquesa été mise en place pour permettre aux

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� Aide à la cuve doublée (de 75 à 150 €).� Plafonnement des frais bancaires en

cas d’incident de paiement.� Réforme du crédit à la consomma-

tion, pour développer l’accès à un créditresponsable et mieux accompagner lesménages qui connaissent des difficultés

dues à leur endet tement. 120 000 per-sonnes sont concernées.

� Instauration de la garantie indivi-duelle de pouvoir d’achat dans la fonc-tion publique.

� Revalorisation de plus de 20 % duminimum vieillesse. I

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siers en classes préparatoires a été réaliséen deux ans (+ 50 %).

� Le système des bourses a été élargiet amélioré.

� Un 10e mois de bourse a été mis enplace.

� Ces bourses ont été significative-ment revalorisées : +13 % en trois ans etde 20 % pour les 100000 étudiants lesplus défavorisés.

� Les étudiants boursiers méritantssont récompensés grâce à la créationd’une prime de 1 800 €. Elle s’adresseaux bacheliers mention très bien à l’en-trée dans l’enseignement supérieur pourtrois ans, ou à l’entrée en master 1 pourles meilleures réussites en licence. L’ef-fort et le mérite sont ainsi récompensés.

� Le nombre de logements étudiantsa été considérablement augmenté :13500 logements étudiants ont été livrésà la rentrée 2010 soit 5000 constructions

et 8 500 réhabilitations ;44 000 logements aurontainsi été mis à dispositiondes étudiants en quatre anssoit 16 000 constructions et28000 réhabilitations. I

� Le plan Campus, financé grâce à lavente d’actions EDF, permet d’accueillirplus de jeunes dans des cités universi-taires ou dans des locaux mieux équipés.5 Mds€ sont ainsi consacrés à financer12 campus pour le XXIe siècle commel’écocampus de Lyon Tech La Doua, labibliothèque multiservice de Montpel-lier ou l’aménagement du campus deSaclay pour en faire un futur pôle scienti-fique mondial au sud de Paris.

Aider davantage les étudiants

� L’objectif du Président de la Répu-blique de 30 % d’élèves boursiers dansles classes préparatoires a été atteintpour favoriser la diversité, la mixitésociale et l’ascenseur social par lemérite. Le passage de 20 à 30 % de bour-

L’enseignement supérieur et larecherche sont des priorités deNicolas Sarkozy depuis 2007. Unedes premières lois votées aconcerné l’université. Notre majo-rité pense à l’avenir de la France etde sa jeunesse. La communautéscientifique et éducative a été redy-namisée et mobilisée autour degrands projets fédérateurs. 40 mil-liards d’euros supplémentaires surle quinquennat seront ainsi mobili-sés à travers notamment le planCampus ou les Investissementsd’avenir. La dépense annuelle parétudiant a fortement progressé, de7 000 € en 2007 à plus de 10 000aujourd’hui.

Renforcer l’attractivité de l’université

� La réforme de l’université que l’ondisait impossible a été votée pour rap-procher les étudiants de l’emploi, avecprès de 40 Mds € d’investissements sur cinq ans. L’objectif est de favoriser l’in-sertion professionnelle desétudiants, d’améliorer le cadred’études et d’attirer les meil-leurs étudiants et scienti-fiques dans le monde. Les uni-versités se portent volontairespour être autonomes. Ellesdisposent de tous les levierspour organiser leurs forma-tions en fonction de leurbesoins et de leurs ambitions.73 universités étaient auto-nomes le 1er janvier 2011.

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Dossier I 4 ans d’action

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parents et aux enseignants de savoir oùen est l’enfant dans ses apprentissages. Àpartir de ce constat, les enseignantsapportent une aide :

� Personnalisée aux élèves qui enont besoin. Une synthèse nationale esteffectuée et contribue au pilotage dusystème éducatif. En 2011 : la moitié desélèves de CM2 ont eu 24 bonnesréponses ou plus sur 40 en mathéma-tiques, contre 20 en 2010.

� Les élèves de CM1 et CM2 qui enont besoin peuvent suivre des stages gra-tuits de remise à niveau pendant lapériode des vacances scolaires.

� Un accompagnement personnaliséet gratuit des élèves a été mis en place : cedispositif s’adresse aux élèves volontairesde tous les collèges et des écoles. 2 heurespar semaine sont proposées aux élèves endifficulté pour éviter une fracture socialeet scolaire dès le plus jeune âge. Sur l’an-née scolaire 2009-2010, elles ont bénéfi-cié à 1,3 million d’élèves dans le primaire.

� 13 internats d’excellence ont étécréés en 2010 pour permettre aux élèvesdéfavorisés de bénéficier du meilleurcadre d’études possible. À terme, 20000places sont prévues .

� L’utilisation de l’outil informa-tique a été généralisée pour préparerl’avenir, avec la mise en place d’espacesnumériques de travail (ENT) pour per-mettre un échange de contenus péda-gogiques. En 2010, 1 800 collèges etlycées en disposaient. Environ 2 mil-lions de comptes utilisateurs existent.Près de 5 000 établissements devraienten bénéficier en 2012.

� Création des établissements de

réinsertion scolaire (ERS) pour éloignerles élèves perturbateurs et faciliter leurréinsertion. Cela concerne déjà plus de120 élèves aujourd’hui. 11 ERS ont étécréés depuis la rentrée. Ce sont 20 ERSqui seront ouverts d’ici à la fin de l’annéescolaire 2010-2011.

Faciliter la vie des familles

� Les cours du samedi matin ont étésupprimés à l’école pour simplifier la viedes familles et mieux s’adapter auxrythmes des élèves et de leurs activitésextrascolaires.

� Un service minimum en cas degrève a été instauré dans les écoles pourpermettre aux parents et aux enfants dene pas trop subir la conséquence desmouvements sociaux. Cependant, un cer-tain nombre de municipalités de gaucheont décidé de se mettre volontairement

hors la loi en n’appliquant pas cette disposition.

� La carte scolaire a été en partie sup-pri mée pour offrir une liberté de choix àtous. En moyenne, 69 % des demandesont pu être satisfaites à l’entrée au collègeet 65 %, à l’entrée en seconde, lors de ladernière rentrée.

Faciliter la scolarisationdes enfants handicapés

� Amélioration de la scolarisation desenfants handicapés : 197000 élèves han-dicapés scolarisés en milieu ordinaire à larentrée 2010. Ils étaient 155000 en 2006.(+42 000, +30 %). À la rentrée 2010,57067 élèves font l’objet d’un accompa-gnement individuel.

� Au-delà de la scolarisation, l’accueildes enfants et adultes pour tout type dehandicap a bénéficié via la Conférencenationale du handicap de plus de 50000

nouvelles places en établissements et ser-vices dont 30 000 dès 2012 : c’est uneffort de 1,5 Md €.

Revaloriserl’enseignementprofessionnel et l’apprentissage

� L’enseignement professionnel a étérevalorisé pour faciliter l’insertion de nosjeunes, notamment au lycée : augmenta-tion de 40 % du nombre d’inscrits en pre-mière professionnelle, soit 47100 élèvesde plus par rapport à 2009.

� Valoriser la formation en alternanceet l’apprentissage comme voie d’excel-lence : 70 % des jeunes qui ont choisicette voie trouvent ensuite un emploidurable. De nouvelles mesures serontprises en 2011 pour porter de 600000 à1000 000 le nombre de jeunes formés enapprentissage. I

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE:PRÉPARER L’AVENIR DE LA FRANCE

Une politique de la jeunesse digne de ce nom, c’est unepolitique qui permettra l’autonomie pour chaque jeune.NICOLAS SARKOZY, SEPTEMBRE 2009.

42 000 ENFANTSHANDICAPÉS SCOLARISÉSEN PLUS CHAQUE ANNÉEPAR RAPPORT À 2006.

SOUTIEN SCOLAIREGRATUIT : PLUS DE 1,3 MILLION D’ÉLÈVESACCOMPAGNÉS.

40 MILLIARDS D’EUROS EN CINQ ANS : UN EFFORT CONSIDÉRABLE POUR L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LA RECHERCHE.

30% DE BOURSIERS ENCLASSES PRÉPARATOIRESET DES BOURSESFORTEMENTREVALORISÉES.

Le Président en déplacement en Haute-Garonnedans le cadre de la prévention de l’échec scolaire.

Le Président à la Cité del'architecture afind'inaugurer l'exposition « 12 campus du XXIe siècle ».

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Jamais un gouvernement n’a fait plus en dotations

budgétaires pour les universités françaises. Jamais.

NICOLAS SARKOZY, 24 SEPTEMBRE 2010

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80 accords de branche et 33900 accordsou plans d’entreprise ont été mis enœuvre, couvrant deux tiers des salariés : letaux d’emploi des seniors de 55 à 59 ansa augmenté de 4 points en France depuis2007, pour revenir à la moyenne euro-péenne, soit 60 %.

Travailler plus pourgagner plus, mais aussitravailler mieux

� Les heures supplémentaires sontpayées 25 % de plus et sont exonérées decharges sociales. Elles sont par ailleursdéfiscalisées pour les salariés. Après lacrise de 2009, le nombre d’heures supplé-mentaires est revenu en 2010 à sonniveau d’avant la crise : plus de 700 mil-lions d’heures pour un total de 5,3 mil-lions de salariés. C’est près de 11 Mds €de revenus supplémentaires pour lesfrançais qui, en travaillant, ont gagné plus.

� Le rachat des jours de RTT est désormais possible si le salarié et sonentreprise sont d’accord.

� La rupture à l’amiable du contrat detravail a été instaurée, facilitant ainsi lesrelations entre salariés et employeurs.Près de 390000 accords ont été homolo-gués en deux ans.

� Élargir les possibilités pour des sala-riés volontaires de travailler le dimancheet clarifier les conditions dans lesquellesils peuvent le faire.

� Les accords d’intéressement sontétendus et assouplis par la loi du3 décembre 2008. Chaque salarié peutchoisir lui-même entre l’obtention dessommes distribuées ou leur placement àlong terme.

� Les allégements de charges socialesdes entreprises payées par l’État sont sou-mis à la tenue régulière de négociationssur les salaires.

� Le plan Santé au travail 2010-2014prévoit une baisse de 25 % des accidentsdu travail. 30 millions d’euros prévus dès2010 pour ce plan.

� L’entreprise individuelle à respon-sabilité limitée permet aux artisans et auxindépendants d’isoler leur patrimoinepersonnel de leur patrimoine profession-nel. Le premier ne peut plus être saisi encas d’infortune. I

notamment en soutenant résolument lesformations en alternance.

� Plus de 8 100 jeunes sont bénéfi-ciaires du RSA jeunes actifs en jan-vier 2011. 78 % des bénéficiaires exer-cent une activité et perçoivent uncomplément de revenus de 130 € parmois en moyenne.

� Depuis 2009, tous les stages de plus de deux mois sont obligatoirementindemnisés à hauteur, au minimum, de417 € par mois. Cela valorise le travail etfacilite l’insertion professionnelle.

Encourager lesentreprises à bénéficierdu travail des seniors

� Le système des préretraites a étédéfinitivement abrogé. Elles étaient trèscoûteuses pour la collectivité et dévalori-santes pour le travail des seniors quenous voulons au contraire promouvoir.

� Les branches et les entreprisesavaient jusqu’au 1er janvier 2010 poursigner des accords ou mettre en œuvre

des plans d’action sur le recrutement oule maintien de seniors dans l’emploi. Lesentreprises qui n’auraient pas respectéce délai auraient dû s’acquitter d’unepénalité égale à 1 % de leur masse salariale.

des chômeurs. Un comité d’évaluation aété mis en place pour s’assurer de la qua-lité du service rendu. 930 sites unifiésexistent déjà actuellement.

� La contrepartie de l’amélioration deces droits est un renforcement desdevoirs : depuis 2008, tout demandeurd’emploi qui refuse deux offres valablesd’emploi peut perdre ses indemnités ets’expose à des sanctions.

Favoriser le travail plutôtque l’assistanat

� Notre majorité a cherché à amélio-rer les revenus du travail plutôt que lesaides sociales, avec la création du RSA quiunifie les aides sociales destinées auxplus modestes (API et RMI). Les bénéfi-ciaires qui reprennent une activité voientainsi leurs revenus garantis et augmentés.Ce n’était pas le cas avec le RMI.

Valoriser le travail des jeunes et des seniors

Une politique de la jeunesse tournéevers le travail.

� Encourager le travail des jeunespour favoriser leur indépendance : la loi

Tepa de 2007 a prévu une exonérationd’impôts pour les moins de 26 ansjusqu’à trois fois le Smic sur un an.

� Un plan d’urgence en faveur del’emploi des jeunes lancé au moisd’avril 2009 a permis de dégager desmoyens exceptionnels, à hauteur de1,3Md€, pour concentrer l’effort sur l’en-trée des jeunes sur le marché du travail

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Le diagnostic fait par Nicolas Sarkozyen 2007 était le bon et reste encorevalable aujourd’hui. En effet, lesFrançais ne veulent pas plus d’aidessociales ou d’assistanat, ils veulentpouvoir travailler autant qu’ils lesouhaitent et que ces efforts soientrécompensés. Malgré la pire criseéconomique que la France ait eu àsubir depuis cinquante ans, de nom-breuses mesures ont été mises enœuvre pour valoriser les mérites destravailleurs, en particulier des plusmodestes, et récompenser leurs ini-tiatives.

Valoriser le travail et soutenir l’emploimalgré la crise

Entre le printemps 2007 et l’automne2008, le taux de chômage a diminué de8,5 à 7,7 %. Sur les deux ans qui ont suivi,la crise a détruit de nombreux emploisdans tous les pays développés. En France,le taux de chômage a progressé brutale-ment mais moins que lors des précé -dentes récessions. La création d’emploisa été active dès 2010 et a permis derépondre à l’arrivée sur le marché du tra-vail de 115000 jeunes. Toutefois, ce n’estqu’avec le retour de la croissance que letaux de chômage recule, comme on levoit depuis début 2011.

� Les instruments mis en place dès2008 pour soutenir l’emploi ont bénéfi-cié, au total, à plus de 3 millions de sala-riés et de demandeurs d’emploi :

� Renforcement de l’indemnisationdu travail partiel pour prévenir les licen-ciements économiques : plus de 530000salariés en ont bénéficié.

� Montée en charge des contrats aidéspour maintenir en activité les plus pré-caires (950000 contrats aidés).

� Suppression des charges pour lesnouveaux emplois créés dans les TPE :1,2 million d’embauches depuis décem-bre 2008

� Le plan Rebond pour l’emploi en 2010 a bénéficié à près de 150 000

personnes, avec plus de 55 000 forma-tions rémunérées et près de 80 000contrats Rebond, pour faciliter le retour àl’emploi. Une aide exceptionnelle pour leretour à l’emploi de 460 € a été verséepour six mois au maximum à plus de13000 personnes.

� Par ailleurs, le soutien aux per-sonnes licenciées, en particulier pourfavoriser leur reclassement, a étérenforcé :

� La convention de reclassement per-sonnalisée (CRP) est ainsi devenue l’outilde droit commun d’accompagnementdes licenciements économiques, hormis32 bassins en grande difficulté où s’ap-plique le contrat de transition profession-nelle (CTP). En 2010, ces dispositifs ontbénéficié à 175000 salariés licenciés.

� La réforme de la formation profes-sionnelle avec la loi du 24 novembre 2009relative à l’orientation et à la formation

professionnelle tout au long de la vie, sou-tenue par l’ensemble des syndicats, va per-mettre à 200000 demandeurs d’emploi et500000 salariés peu qualifiés supplémen-taires d’accéder, chaque année, à la forma-tion continue.Trois priorités émergent :

� Une formation professionnelle auservice de ceux qui en ont le plus besoinpar la création d’un fonds paritaire de

sécurisation des parcours professionnelsdoté de 1 Md€ pour 2010 ;

� Le développement des contrats enalternance et la création de nouveauxoutils comme le droit individuel à la for-mation pour les demandeurs d’emploi ;

� L’amélioration des formationsgérées par les Organismes paritaires col-lecteurs agréés (Opca) pour un montantde 6 Mds€.

� Enfin, les droits des demandeursd’emploi ont été améliorés :

� Depuis 2009, la durée minimale detravail nécessaire pour bénéficier de l’al-location chômage a été abaissée à quatremois (contre six auparavant).

� Le service public de l’emploi a étéréformé pour allier efficacité et accompa-gnement personnalisé des chômeurs. Lafusion de l’ANPE et de l’Unedic au seinde Pôle emploi a été réalisée pour facili-ter les recherches et l’accompagnement

RENOUER AVEC LE TRAVAILET RÉCOMPENSER L’EFFORT

Nombre de mesures récentes vont dans le bo n sens, telles que la suppression

de la taxe professionnelle et l’élargissement des pouvoirs de l’Autorité de la concurrence.

ÀNGEL GURRÍA, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’OCDE, LE 11 AVRIL 2011, À PARIS

LES HEURES SUP’ : 11 MILLIARDS D’EUROS POUR PLUS DE 5,3 MILLIONS DE SALARIÉS !

LE NOMBRE DEDEMANDEURS D’EMPLOI DEMOINS DE 25 ANS INSCRITSÀ PÔLE EMPLOI EN MARS 2011 A RECULÉ DE6,6% SUR UN AN. LE PLANPOUR L’APPRENTISSAGEET LES RÉFORMES DEL’UNIVERSITÉ DEVRAIENTAMPLIFIER CETTE AMÉLIORATION.

DEPUIS 2007, 300 000 SENIORSSUPPLÉMENTAIRES ONT PU RESTER EN EMPLOI.

Le Président visite une usinedans le Morbihan.

À Vernon, le chef de l'État découvrele site Safran-Snecma, motoristeaéronautique et spatial.

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d’administration des grandes entreprisesainsi que la mise en place d’une sanctionfinancière en cas d’absence de plan pourl’égalité salariale.

� Les multiples « défenseurs » de différentes causes ont été remplacés par

un seul défenseur des droits lors de larévision constitutionnelle de 2008. Ilest chargé de lutter contre toutes lesdiscriminations ou les atteintes auxvaleurs et aux principes républicains.Chaque citoyen pourra le saisir.

Un engagement au service des autresencouragé

� Service civique : la solidaritéefficace et volontaire. Toute per-sonne de 16 à 25 ans qui souhaite« s’engager » peut effectuer une mis-sion au service de la collectivité(association, fondation, ONG à butnon lucratif, ou administration). Ildure de six à douze mois. Il n’y a pas

de condition de diplôme et cela repré-sente une opportunité de développer etd’acquérir de nouvelles compétences :toute mission de service civique estaccompagnée d’un tutorat individualiséet d’un programme de formation. Lebénéfice de l’aide au logement estconservé pendant le service civique. Cela a concerné plus de 10 000 jeunes en2010, et on dénombre déjà plus de 40 000 candidats au service civique. I

pas négociable en France et que les pra-tiques communautaristes qui visent à ins-trumentaliser la religion à des fins poli-tiques ne sont pas acceptables.

� Les droits des femmes auront étéconfortés pendant ce quinquennat :

� La lutte contre les violences faitesaux femmes a été érigée comme grandecause nationale en 2010. Des moyens deprévention de la récidive font désormaisleur preuve, comme le bracelet électro-nique pour protéger la femme duconjoint violent.

� La promotion de l’égalité entre lesfemmes et les hommes est, elle aussi, unepriorité, avec l’instauration d’un quota deprésence de femmes dans les conseils

quinquennat et concerne aujourd’huiplus de 3 millions de personnes. À la fin2010, 5,5 Mds € ont été engagés. C’est uneffort sans précédent qui transforme lavie de nos quartiers. Par exemple, en2011, le quartiers du Neuhof à Strasbourg(pour un montant de 230 M€), oules Moulins à Nice (pour plus de200M€) bénéficient des fonds del’Agence nationale de rénovationurbaine.

� Les habitants des territoiresruraux, grâce aux fonds des Investis-sements d’avenir (2 Mds € au total),vont accéder au très haut débit, fac-teur essentiel pour le développe-ment d’activités d’avenir.

� L’outre-mer bénéfice de lacréation de zones franches globalesd’activité, qui allègent les coûts defonctionnement des entreprises.L’objectif de création d’un marchéunique de plus de 800000 habitantsentre la Guadeloupe et la Marti-nique est en ligne de mire et ledéveloppement de l’ouverture de laGuyane vers ses voisins a été poursuivi.

La défense des valeursrépublicaines

� Dans l’espace public, il est désor-mais interdit de porter une tenue visant àdissimuler entièrement le visage. La loi du11 octobre 2010 a ainsi réaffirmé claire-ment que l’égalité hommes-femmes n’est

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La réforme des administrations a étéune priorité pour améliorer le servicepublic et réaliser les économies indis-pensables à la réduction de la dettepublique. Les nombreuses mesures(révision générale des politiquespubliques, réformes des cartes judi-ciaire et militaire, non-remplacementd’un départ à la retraite sur deux chezles fonctionnaires) ne sont pas tou-jours populaires, mais elles souli-gnent le courage de notre majorité,notre engagement à ne pas augmen-ter les impôts et notre responsabilitévis-à-vis des générations futures.

� Des réorganisations ont étéconduites pour améliorer l’efficacité del’action publique et simplifier la vie desusagers : fusion des impôts et de lacomptabilité publique, fusion ANPE-Unedic. La réforme des collectivités ter-ritoriales doit mettre fin au « mille-feuille » administratif. Le conseillerterritorial remplacera les conseillersgénéraux et régionaux en 2014.

� Grâce à la révision générale des poli-tiques publiques, 7 Mds € d’économies

� Le nombre de corps de fonction-naires a été diminué et, dans les départe-ments, les directions de l’Etat ont étéréduites à 3 ou 5, suivant les cas, de façon àaccroître l’efficacité de l’Etat au plus prèsde nos concitoyens.

� Un effort particulier a porté sur larevalorisation du rôle des enseignants.Leur formation dure désormais cinq ans etleurs salaires ont été améliorés, surtoutpour les personnels en début de carrière :170 000 enseignants sont concernés,(jusqu’à la 7e année d’ancienneté) avec157 € net de plus par mois pour les futursprofesseurs certifiés, 259 € net pour lesfuturs agrégés.

� Pour maintenir l’activité et les ser-vices publics notamment en zone rurale,des commerçants peuvent désormaisgérer certaines activités de servicespublics (ex. : La Poste). Ce système estgagnant-gagnant, car il permet le maintiende services publics de proximité (avecune extension des horaires d’ouverture)tout en assurant un complément de reve-nus qui permet de maintenir le petit com-merce dans certains territoires ruraux. I

COHÉSION NATIONALE ET PACTERÉPUBLICAIN : CHAQUE FRANÇAIS EST IMPORTANT

SECURITE/JUSTICE : PROTÉGER CHAQUEJOUR LES FRANÇAIS

Nicolas Sarkozy avait dès le début desa présidence voulu montrer lechangement d’esprit en pratiquantl’ouverture au dialogue sous toutesses formes : syndicats, associations,oppositions, ONG. Assurer notrepacte républicain, c’est aussi veillerà la défense des valeurs républi-caines et se mobiliser autour degrands projets fédérateurs.

Un dialogue social revigoré

� Le Président de la République avoulu associer plus fortement les organi-

sations syndicales et patronales à la ges-tion des dossiers économiques etsociaux, en mettant à l’honneur l’agendasocial. Chaque année, le Président et legouvernement ont présenté les prioritéset les débats dont les partenaires sociauxpouvaient se saisir, avant les réformes,afin de développer le dialogue social etmoderniser la concertation.

� La loi sur la représentativité dessyndicats a créé un nouveau climat et aentraîné un dialogue social plusconstructif et coopératif. Par exemple,FO, la CFDT et la CFTC ont soutenu laréforme des retraites complémentairesen mars 2011. La CFDT avait auparavantsoutenu l’allongement de la durée de

cotisations pour les régimes spéciaux deretraite en 2008.

Des territoires valorisés

� Le plan Espoir Banlieue (500 mil-lions d’euros) accompagne le pro-gramme de rénovation urbaine avec desmesures concrètes au service des habi-tants : pour désenclaver les quartiersgrâce aux transports, pour faciliter lamixité sociale, pour renforcer les oppor-tunités de trouver un emploi.

� Le plan de rénovation urbaine pourprès de 500 quartiers en difficulté estmonté en puissance tout au long du

La France a connu en 2010 sa 8e année consécutive de réduction dela délinquance. Le nombre total decrimes et délits constatés a baissé de17,5 % entre 2002 et 2010. Il avaitaugmenté de 15 % entre 1997et 2002, quand la gauche était aupouvoir. Nicolas Sarkozy a mené uneaction déterminée depuis 2002contre toutes les formes de délin-quance. La justice doit être soutenuepour faire face aux mutations per-manentes de la délinquance : elle estle chaînon complémentaire de lapolice dans la prévention et larépression des crimes et délits. Lasécurité est la première des libertés

des Français, elle n’est pas négocia-ble pour notre majorité.

Combattre la délinquancesous toutes ses formespour assurer la sécurité desFrançais

Grâce au rapprochement entre la gen-darmerie et la police, avec des effectifstotaux en légère progression (248000gendarmes et policiers en 2010, contre247000 en 2002), grâce à la mise en placedes groupements d’intervention régio-naux dont la mission est de lutter contreles trafics, grâce à la création d’unités

spéciales dans les quartiers sensibles,grâce à la création de la police d’agglomé-ration parisienne (une réorganisationidentique sera conduite à Lille, Lyon etMarseille), grâce à l’augmentation desmoyens de la police scientifique et tech-nique, la France connaît une nette baissede la délinquance générale et une aug-mentation notable du taux d’élucidation.Ce bilan positif ne doit pas masquer le nom-bre encore trop important des violencesaux personnes.

� Pour s’adapter en continu aux nou-velles formes de violence et à l’évolutionde la délinquance, plusieurs mesures ontdonc été adoptées depuis 2007 :

� Instauration de peines planchers

Je ne crois pas que,dans notre histoire

sociale, nous ayons jamaisconnu un dialogue aussi fréquent ni aussi dense. […] Notre devoir, c’est d’essayer de conduire laFrance tous ensemble.NICOLAS SARKOZY, LE 15 JANVIER 2010

LA MODERNISATION DEL’ÉTAT, C’EST 7 MILLIARDSD’EUROS D’ÉCONOMIE EN 2011.

MODERNISER NOTRE ÉTATPOUR LE RENDRE PLUS EFFICACE AU SERVICE DES FRANÇAIS

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Dossier I 4 ans d’action

ont été réalisés en 2011. Ce chiffre attein-dra 15 Mds € en 2013. Une politique résolue de baisse des déficits, c’est lagarantie de ne pas augmenter les impôtsou de ne pas laisser des dettes aux généra-tions futures.

� Une meilleure gestion des res-sources humaines a été mise en place.150000 postes de fonctionnaires n’aurontpas été renouvelés sur le quinquennat. Lamoitié des économies réalisées a été rever-sée aux fonctionnaires pour accroître leurpouvoir d’achat. Dans le même temps, unepolitique d’accompagnement et de forma-tion a été mise en place pour permettreaux fonctionnaires de se réorienter, dechanger plus facilement de service oud’administration. La loi sur la mobilité etles parcours professionnels d’août 2009 apermis de lever bien des obstacles statu-taires et financiers qui paralysaient les car-rières des fonctionnaires.

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et d’intégration spécifique a été créé. Des-tiné aux bénéficiaires du regroupementfamilial, il est signé entre l’État et les deuxparents. Ses bénéficiaires doivent suivreune formation spécifique qui les sensibi-lise à un certain nombre de devoirs et devaleurs républicaines : obligation scolairepour les enfants de 6 à 16 ans, promotionde l’égalité entre hommes et femmes,interdiction de la polygamie… I

de 10 000 en 2002 à près de 30 000,chaque année, depuis 2008. Au total,depuis 2007, plus de 110000 personnesont été reconduites vers leur pays. Par ail-leurs, une quinzaine d’accords de gestionconcertée des flux migratoires ont étésignés en particulier avec le Sénégal, leBénin et la République du Congo.

� Afin de faciliter l’intégration desnouveaux arrivants, un contrat d’accueil

La lutte contre l’immigration illégaleest un volet important de notreaction dès lors que la France chercheà mettre en place une immigrationchoisie et qu’il n’est pas question derécompenser les fraudeurs quiseraient entrés illégalement sur leterritoire. Dans la même logique, lesnouveaux arrivants s’engagent désormais par un contrat, avec desdroits et des devoirs.

� La lutte contre l’immigration illé-gale a été une priorité, avec des résultatstangibles : les éloignements de per-sonnes clandestines ont triplé, passant

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contre les récidivistes. Depuis l’entrée envigueur de la loi du 10 août 2007, près de30000 peines planchers ont été ainsi pro-noncées.

� Les sanctions sont aggravées contreles auteurs de cambriolages et de vols aupréjudice de personnes vulnérables (per-sonnes âgées, femmes enceintes, etc.).

� La rétention de sûreté a été instauréepour protéger les Français contre certainscriminels qui restent dangereux aprèsl’accomplissement de leur peine. Le suivides criminels sexuels a par ailleurs étérenforcé.

� Renforcement de la lutte contre lacybercriminalité.

� Soutien à la vidéoprotection pour

améliorer la prévention des délits et lasécurité quotidienne : on compteaujourd’hui 45000 caméras de vidéosur-veillance, un plan en permet l’installationde 60000 pour 2012.

� Création du délit d’appartenance àdes bandes violentes.

� Plan de prévention des violences àl’école pour protéger nos enfants : installa-tion d’un bureau du policier référent dansles 53 établissements identifiés commeles plus sensibles, désignation de référentsjustice ; préparation à la gestion de la vio-lence pour les professeurs.

� Suppression des allocations fami-liales en cas d’abstentéisme scolaire.

� Plan national desécurisation des trans-ports (développementde la vidéosurveillanceavec l’installation de25000 caméras en 2012-2013 en partenariatavec la SNCF).

� Par ailleurs, la luttecontre la délinquanceroutière s’est intensifiée,avec des résultats trèssignificatifs : pour la pre-mière fois en 2010, laFrance est passée sousles 4000 morts par an sur les routes. (Plusde 300 vies supplémentaires ont ainsi été

sauvées en 2010.) Depuis 2002, la morta-lité routière a été divisée par deux et20000 vies ont été épargnées.

Une justice plus proche,plus ferme et plusresponsable

Alors que la crise imposait une maî-trise stricte des dépenses publiques, la justice a vu son budget augmenter :entre 2007 et 2011, il a crû de près de14 %, pour être porté à plus de 7Mds €.

La réforme de la carte judiciaire, qui aréduit le nombre de tribunaux de 1206 à

819, couplée à l’augmentation des effec-tifs de magistrats (+18 % depuis 2002, soit1 300 juges supplémentaires), a pourobjectif de renforcer l’efficacité de notrejustice.

� Les réformes se poursuivent, avecl’introduction de jurés populaires dans lestribunaux correctionnels appelés à sta-tuer sur des affaires graves de violencesaux personnes et avec la réforme du droitdes mineurs destinée notamment à jugerplus rapidement les délinquants de moinsde 18 ans.

� Près de 9400 places nouvelles de prison ont été créées dans 13 nouveaux établissements pénitentiaires ouvertsentre 2007 et 2011.

� L’usage du bracelet électronique aété largement développé.

Des libertés publiquesrenforcées

� Un justiciable peut désormais saisirle Conseil supérieur de la magistraturelorsqu’il estime que le comportementd’un magistrat est passible d’une sanctiondisciplinaire. Les magistrats sont doréna-vant davantage responsables devant lesFrançais.

� Les justiciables voient égalementleurs droits et libertés renforcés par lacréation d’un défenseur des droits et parla question prioritaire de constitutionna-lité, qui leur permettent de contester laconformité d’une loi à la Constitution. I

Sans sécurité, il n’y a pas de

développement, pas de progrès social,

pas de progrès économique.

NICOLAS SARKOZY, 20 AVRIL 2010

POUR UNE IMMIGRATION CHOISIE

année, plus de 100 Mds € à la politiquefamiliale, priorité de l’action gouverne-mentale depuis quatre ans. Cela a permis une hausse de la natalité ces der-nières années. I

leurs enfants avancent dans leur scolarité :� depuis 2008, les allocations familiales

sont revalorisées en fonction de l’infla-tion, soit une hausse de 1,5 Md € sur cettepériode.

� 1,3 Md € supplémentaires sontconsacrés à la création de nouvellesplaces d’accueil pour la petite enfance, enfonction des besoins des territoires (assis-tantes maternelles, crèches d’entreprise,microcrèches…) D’ici la fin du quinquen-nat, 200 000 places supplémentairesauront donc été créées.

� La France consacre, ainsi chaque

La famille est une valeur essentiellede l’UMP qui a toujours cherché à ladéfendre et la promouvoir. Le gou-vernement a mené une politiqueambitieuse dans ce domaine et lesrésultats sont là : près de 830 000bébés ont vu le jour dans notre paysen 2010 alors que la démographie esten berne partout ailleurs en Europe.C’est la conséquence de la politiquefamiliale que notre majorité a défen-due et renforcée malgré la crise.

� Les droits de successions ont quasi-ment été supprimés sauf pour les 5 % desFrançais les plus fortunés. Pour 95 % desFrançais, transmettre le fruit d’une vie detravail sans aucun droit de succession estdésormais possible. Il s’agit d’un allége-ment substantiel de l’ordre de 2 Mds €chaque année pour les familles !

� Depuis 2007, le système des alloca-tions familiales a été amélioré :

� un complément de 60 € est accordéaux familles pour leurs enfants de 14 anset plus,

� l’allocation de rentrée scolaire estmodulée en fonction de l’âge (troistranches 6-10 ans/11-14 ans/15-18 ans)pour tenir compte des besoins réels desfamilles qui augmentent à mesure que

FAMILLE : LA PREMIÈRE CELLULE DE SOLIDARITÉ

13 ÉTABLISSEMENTSPÉNITENTIAIRESNOUVEAUX, ENTRAÎNANTDÉJÀ LA CRÉATION DE PRÈS DE 9400 PLACESNOUVELLES DE PRISON FIN 2011.

145 FILIÈRES D’IMMIGRATION ONT ÉTÉ DÉMANTELÉES EN 2009ET 183 EN 2010 ! PLUS DE 110 000 PERSONNES ONT ÉTÉRECONDUITES DANS LEUR PAYS D’ORIGINE DEPUIS 2007.

POLITIQUE FAMILIALE : 100 MILLIARDS D’EUROSPAR AN ET 200 000 PLACESD’ACCUEIL POUR LA PETITEENFANCESUPPLÉMENTAIRESPRÉVUES À L’HORIZON 2012.

Au fil des ans, notre politique familiale a prouvé son efficacité :

la France peut s'enorgueillir d'avoir le taux de fécondité

le plus élevé d'Europe. NICOLAS SARKOZY, LE 15 OCTOBRE 2010

Le Président à l'occasion de laséance inaugurale des célébrationsdu bicentenaire du rétablissementdu barreau de Paris.

Le Président reçoit les médaillés de la famille et les acteurs du monde familial.

Le Président de la Républiqueà Orléans lors d’une visiteconsacrée à la prévention de la délinquance.

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Engagements tenus à l’égard des personneshandicapées

� L’allocation adulte handicapé (AAH)a été revalorisée de 25 % en cinq ans,conformément aux engagements du Prési-dent : cela représente 150 € de plus parmois en cinq ans pour plus de 1,4 Md €supplémentaires en 2012 par rapport à2007. Les personnes handicapées ont pro-fité d’un doublement de la déduction fis-cale accordée sur les intérêts des empruntsimmobiliers. Enfin, 6 000 enfants lourde-ment handicapés ont bénéficié de la pres-tation de compensation handicap (1300€pour des aides humaines ou techniques). I

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France a engagé une procédure de classe-ment d’aires marines, destinées à repré-senter 20 % de l’espace marin françaisd’ici à 2020.

� Avec un niveau d’émissions de CO2inférieur de plus de 10 % en 2010 à notre

plafond d’émissions défini par leprotocole de Kyoto, la France estexemplaire en matière de luttecontre le changement climatique.

� Les transports alternatifs sontfavorisés.Le mécanisme du bonus-malus automobile permet derécompenser l’achat de véhiculesplus économes en énergie. Il a telle-ment de succès qu’il a permis deverser davantage de bonus qu’il n’acollecté de malus (plus de 1 Md €).

� Un canal à gabarit internatio-nal de 110 km – le premier depuisun siècle – est en voie de construc-tion entre la Seine et le réseau flu-vial du nord de l’Europe. I

sans précédent : elles représentaient en2010 13 % de la consommation d’énergie,contre 10 % en 2007 (+ 33 % en trois ans),avec en ligne de mire l’objectif de 23 % àhorizon 2020. Le parc éolien a déjà triplé.

� À l’occasion du Grenelle de la mer, la

Le développement durable estdevenu une priorité pour la Francedepuis 2007. Le Grenelle de l’envi-ronnement fait entrer notre paysdans le XXIe siècle, avec une positionde leader dans ce domaine et desefforts particuliers d’investissementet de recherche. Cette politique ambi-tieuse doit permettre de changernotre modèle de croissance et defaire baisser les dépenses dans deuxdomaines très lourds pour le budgetdes ménages : le logement et lestransports.

Un grand ministère du Développe-ment durable a été institué conformé-ment aux engagements du Président de laRépublique et les lois Grenelle ontpermis de nombreuses avancées.

� La rénovation thermique deslogements passe à la vitesse supé-rieure grâce au succès de l’éco-prêt à taux zéro (150000 conclusen deux ans) et nouvelles normesde construction (BBC) dans leneuf qui entrent graduellement en vigueur. Elles permettront à chaque ménage de réaliserdemain une économie de 4000 €par logement en habitat collectifet 15 000 € en maison indivi-duelle, sur vingt ans.

� Les énergies renouvelablesconnaissent également un effort

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Notre modèle de protection sociale aété modernisé depuis 2007 pour s’as-surer que les générations futures enprofiteront elles aussi et pour per-mettre de financer les priorités dejustice sociale qui fondent notrecohésion sociale. Avec Nicolas Sar-kozy, notre majorité est aux côtésdes accidentés de la vie : c’est la justecontrepartie d’un discours exigeantsur le travail et sur la lutte contrel’assistanat.

Sauvegarder notresystème de retraite parrépartition

La réforme des régimes spéciaux deretraite (SNCF, RATP, Banque de France,etc.) que l’on disait impossible a été

conduite dès 2007 pour davantage d’éga-lité dans notre système. Cela a permis desoulager les comptes des régimes deretraite du secteur public, de 500 M €d’ici à 2012, et ensuite de 500 M€ par an.

La réforme du régime général deretraite a été rendue nécessaire par ladégradation des comptes sociaux à causede la crise et la perspective de déficitscatastrophiques des régimes de retraite.

Si l’on ne voulait pas avoir à baisser lespensions, il fallait avoir le courage d’agir.C’est ce que le gouvernement a fait en2010 afin d’assurer la pérennité du sys-tème par répartition.

� Grâce au report progressif de l’âgelégal de départ à la retraite de 60 à 62 anset de 65 à 67 ans de l’âge maximal dedépart sans décote, notre système retrou-vera son équilibre en 2018, sans augmen-tation des cotisations et sans baisse despensions. Dans un souci d’équité et de jus-tice, les hauts revenus et des revenus ducapital ont été mis à contribution :

� Pour les revenus les plus hauts, letaux marginal d’imposition a été relevé à41 %.

� Les stock-options, les bonus et lesretraites chapeau sont davantage taxés.

� Par ailleurs, grâce aux mesures surles carrières longues et la pénibilité, prèsde 160000 personnes ayant commencé àtravailler tôt ou ayant effectué des travauxdifficiles, pourront partir à la retraite à

60 ans. Quant aux personnes ayant com-mencé à travailler entre 14 et 17 ans, ellespourront continuer à partir à 60 ans sielles ont un nombre d’années de cotisa-tions suffisant.

� Enfin, les pensions de réversion ontété revalorisées avec un taux à 60 %(contre 54 %), soit un gain moyen de200 € par an. Le minimum vieillesse aug-mente également chaque année avec unobjectif de +25 % en cinq ans.

Accompagner nos aînés

Avec le plan de prévention et derecherche de la maladie d’Alzheimer(lancé en 2008, avec 1,6Mds €), 12000places en établissement spécialisé serontcréées.

Le vieillissement de la population rendindispensable la réforme de la dépen-dance, en particulier pour soutenir lesfamilles qui n’ont pas les moyens de pren-dre en charge leurs aînés dépendants.

Permettre à chacunl’accès à des soins dequalité

Avec la réorganisation des hôpitauxet la création des agences régionales desanté (ARS), notre paysage sanitaire est

Le développement

durable, ce n’est pas

un choix, c’est une urgence,

une nécessité. Mais ce que

nous pouvons choisir, c’est

d’en faire une chance pour

la croissance et nos

emplois. NICOLAS SARKOZY

Fallait-il faire cette réforme? Oui. Fallait-il la faire si vite?

Oui encore, sinon nos caisses de retraite, alors

en quasi-faillite, auraient été obligées de baisser les pensions.

CLAUDE ALLÈGRE, LE POINT, NOVEMBRE 2010

SANTÉ/SOLIDARITÉ : SOUTENIR LES PLUS FAIBLES

DÉVELOPPEMENT DURABLE : FAIRE ENTRER LA FRANCE DANS L’APRÈS-PÉTROLE

simplifié et régionalisé, pour améliorerl’offre de soins et renforcer les liensentre la médecine hospitalière et lamédecine de ville au plus près du ter-rain et des besoins.

� Le soutien à la médecine libéraleet à sa présence sur l’ensemble du terri-toire a été accentué : revalorisation de laconsultation à 23 €, programme d’aideà 250 nouvelles maisons médicales plu-ridisciplinaires et mise en place debourses nouvelles pour les étudiants demédecine prêts à s’engager à exercerdans des zones rurales.

� La rémunération des infirmières estaugmentée : plus 2 100 € à l’embaucheet plus 2800 € en fin de carrière.

Les malades les plus modestes sont

pris en compte : ces derniers sont exo-nérés des franchises médicales. Unchèque santé (entre 100 et 400 €) faci-lite l’accès des ménages modestes à uneassurance complémentaire santé. Enfin,grâce au plan Santé des jeunes, ces der-niers peuvent bénéficier de visites médi-cales gratuites.

AUGMENTATION DE 25% DU MINIMUM VIEILLESSE,SOIT UN GAIN DE 1 000 €PAR AN SUR LA DURÉE DU QUINQUENNAT.

DE MEILLEURESRÉMUNÉRATIONS DANS LE SECTEUR MÉDICAL :POUR LES INFIRMIÈRESENTRE 2100 ET 2800 €DE PLUS ; CONSULTATION À 23 € POUR LES MÉDECINSGÉNÉRALISTES.

PLAN DE PRÉVENTION ET DE RECHERCHE DE LA MALADIED’ALZHEIMER, LANCÉ EN2008, AVEC 1,6 MD € : 12 000 PLACES ENÉTABLISSEMENT ONT ÉTÉ CRÉÉES, FINANCÉES PAR LES FRANCHISESMÉDICALES.

À l'occasion de son déplacement au CHU de Bordeaux, lechef de l'État rencontre des chercheurs pour échanger surla mise en œuvre du plan Alzheimer au niveau local.

Le Président de la République reçoit les chefs d'Étatde la Commission des forêts d’Afrique centrale.

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� La baisse de la TVA dans la restaura-tion (près de 1 million d’actifs) a permisde préserver des milliers d’établisse-ments en difficulté et a contribué à lacréation de 30000 emplois depuis 2009dans le secteur, de redistribuer plus de 1 Md€ par an aux salariés de la restaura-tion ; et de voir les prix baisser de plus de2 %. Ce secteur est essentiel pour l’attrac-tivité et le tourisme.

� Pour faciliter la vie des entrepriseset renforcer nos exportations, une expéri-mentation puis une généralisation du gui-chet unique à l’exportation seront misesen œuvre dans les régions en 2011.

Favoriser l’innovation,la recherche, et aider les secteurs de demain

� Depuis l’été 2007, le crédit d’impôtrecherche (CIR) visant à soutenir l’effortde R&D des entreprises a été triplé. Il doitpermettre à nos entreprises de compen-ser le retard constaté depuis maintenantprès de quinze ans dans ce domaine.

Depuis son élection, Nicolas Sarkozymène une politique volontaristedans les domaines économique etindustriel. C’est une leçon de la crise.Les pays qui produisent sont ceuxqui s’en sortent. La politique indus-trielle de la France a été renforcée etl’acte d’entreprendre a été soutenu.La mondialisation ne doit pas êtresubie. C’est une chance à saisir.

Renforcer la compétitivitéde nos entreprises

� L’esprit d’entreprise a été encou-ragé avec des résultats sans précédent : en2010, le nombre de créations d’entre-prises a battu un nouveau record, avec622 000 créations dont 360 000 auto-entrepreneurs. À ce rythme, malgré lacrise, le quinquennat aura vu la créationde plus de 2,5 millions d’entreprises. Lestatut d’autoentrepreneur a rencontré untrès grand succès.

� Le dispositif ISF/PME a permisd’améliorer le financement des PME àhauteur de 800 millions d’euros par an.

� Les fonds propres des entreprisesainsi que leurs investissements ont étésoutenus par la suppression de l’imposi-tion forfaitaire annuelle et de la taxe pro-fessionnelle. La taxe professionnelle estremplacée par la contribution éco-nomique territoriale. Cela repré-sente une baisse pérenne de5Mds€ pour les entreprises.

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� Avec le projet du Grand Paris, laFrance renoue avec les grands projetsd’avenir mais aussi de proximité, avec

notamment la construction d’un vasteréseau de transports en commun, surlequel l’État et la région Île-de France se

sont accordés début 2011, pour un inves-tissement supérieur à 32 Mds €. Cela per-mettra à tous les Franciliens de gagner des

millions d’heures de trans-port entre leur travail et leurdomicile.

� D’ici à 2020, 2000 kilo-mètres de ligne à grandevitesse seront réalisés. Qua-tre lignes seront construitesen parallèle à compter decette année : Tours-Bor-deaux, Bretagne-Pays de laLoire, TGV Est 2e phase,jusqu’à Strasbourg, et lescontournements de Nîmeset de Montpellier. I

TRANSPORTS : DES PROJETS STRUCTURANTS

Bien loin des discours convenus surla culture, le Président de la Répu-blique a rénové la politique culturellefrançaise en insistant sur quelquesnotions comme la démocratisationculturelle, la défense de nos artistes etla promotion du patrimoine. Desmesures concrètes ont permis derépondre à ces objectifs ambitieuxqui fondent notre identité et la spéci-ficité française.

� Les grands établissements culturelsde l’État se sont engagés dans une politique de délocalisation destinée à

rapprocher leurs chefs-d’œuvre de tousles publics : inauguration du centre Pom-pidou-Metz en mai 2010 (650 000 visi-teurs en huit mois), ouverture du Louvre-Lens en 2012, du musée des Civilisationsde l’Europe et de la Méditerranée(Mucem) à Marseille en 2013.

� La gratuité d’accès aux musées etmonuments de l’État (avril 2009) a attiréen 18 mois 2,7 millions de jeunes de 18 à25 ans et 500000 enseignants. Voilà unevraie démocratisation de la culture !

� Le budget de restauration desmonuments historiques atteint 400M€

par an depuis 2008, ce qui représenteune hausse de 25 %.

� Avec la suppression de la publicitéen soirée sur les chaînes publiques, leshoraires des programmes sont mieuxadaptés à la vie des Français. Des pro-grammes culturels de meilleure qualitéont été mis en place. La télévision numé-rique terrestre (TNT) a été déployée rapi-dement et efficacement. Avant le1er décembre 2011, grâce à l’action réso-lue des pouvoirs publics, l’ensemble desFrançais bénéficieront de 18 chaînes gra-tuites en qualité numérique. I

LA CULTURE POUR TOUS

DES ATOUTS RENFORCÉS DANS LA MONDIALISATION

ont déjà reçu une offre de logement.� En 2010, 120 000 logements

sociaux ont été financés, c’est trois foisplus qu’il y a dix ans. L’objectif est lemême pour l’année 2011.

� La construction a été soutenue parle dispositif Scellier alors qu’elle se ralen-tissait dans tous les pays développés. I

Favoriser l’accès à la propriété

� Depuis le 1er janvier 2011, un « prêtà taux zéro renforcé (PTZ +) » permet àtous les primo-accédants, sans conditionsde ressources, de bénéficier de montantsdes prêts très supérieurs à ceux envigueur auparavant. Ils varient selon lalocalisation, la performance énergétiquedu logement, son statut (neuf ou ancien)et la composition de la famille. Le PTZ +bénéficiera à 380 000 ménages par an,soit deux fois plus que l’ancien dispositif.Son coût en année pleine atteindra 2,5 Mds €.

Soutenir le logement pour tous

� Le dépôt de garantie lors de la prisedu bail a été réduit de deux à un mois.

� L’indice de référence des loyers estdésormais aligné sur la hausse des prix àla consommation et non plus sur l’indice

UN LOGEMENT PLUS ACCESSIBLE POUR LES PROPRIÉTAIRES ET LES LOCATAIRES

L’industrie, c’est l’avenir de la

France. NICOLAS SARKOZY, LE 9MARS 2010

DAVANTAGE DEPROPRIÉTAIRES GRÂCE AUPTZ+. IL BÉNÉFICIERA À380 000 MÉNAGES PAR AN.

OBLIGATION DE SERVICEMINIMUM EN CAS DE GRÈVEDANS LES TRANSPORTS

LA CRÉATIOND’ENTREPRISES CONNAÎTDES RECORDS EN FRANCE :622 000 CRÉATIONS EN 2010 !

Le Président endéplacement dansle Puy-de-Dôme à l'occasion de la Semaine del'Industrie.

Le Président endéplacement àVilleneuve-le-Roi sur lethème du logement etde la réforme des aidespubliques favorisantl'accession à la propriété.

Le Président de la République en visitesur le chantier de la ligneLGV Rhin-Rhône dans lacommune de Chevroz.

du coût de la construction. Cela réduitsensiblement les hausses annuelles.

� À la fin du mois de septembre 2010,52000 ménages ayant demandé un loge-ment ont eu un avis favorable d’une commission Dalo et 25000 d’entre eux

www.u-m-p.org

Dossier I 4 ans d’action

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NUMÉRO53 �MARS-AVRIL-MAI 2011 19NUMÉRO53 �MARS-AVRIL-MAI 201118

� La 2e phase des pôles de compétiti-vité (2009-2012) a été lancée. Ce sont 1,5 Md € qui sont investis grâce à l’État,l’Agence nationale de la recherche etOséo dans des projets de recherche etdéveloppement (R&D) à travers desappels à projets et des contrats de perfor-mance. Les incitations à la collaborationscientifique ont, par exemple, bénéficiéde 600 M€.

� Notre pays est en 3e position mon-diale pour l’accueil d’investissementsdirects étrangers, derrière les États-Unis etla Chine.

� Le Fonds stratégique d’investisse-ment public (FSI) a été créé en 2009 etdoté de 20 Mds €, afin de pouvoir pren-dre des participations dans des entre-prises ou des technologies dont lecontrôle est considéré comme straté-gique. Depuis sa création, plus de 3 Mds €d’investissements ont été réalisés.

� Créé par l’État en 2009, le Fondsnational de revitalisation des territoires(FNRT) permet aux PME d’obtenir desprêts pour la revitalisation des territoires(PRT). Entre avril 2009 et septem-bre 2010, 132 PRT ont été accor-dés, pour un montant global de33,5 M€. Soit, en moyenne, près de254000 € pour chacune des 132PME bénéficiaires.

� Des commissaires à la réin-dustrialisation ont été installéspour permettre l’accompagne-ment et le redémarrage économique debassins d’emploi durement touchés parla crise.

� Les États généraux de l’industrie ontpermis de souligner l’importance straté-gique accordée à ce secteur par notremajorité. De nombreuses initiatives sui-

vent ce processus (Semaine de l’industrieen avril 2011, 200 M€ d’aides à la réindus-trialisation, création d’un médiateur desrelations interentreprises industrielles etde la sous-traitance…).

Renforcer la compétitivitéde notre agriculture

La France a une tradition agricoleancrée qui a structuré notre territoire etnous permet de préserver notre sécuritéet notre indépendance alimentaires. Maisce secteur a traversé des crises profondes.L’UMP a souhaité accompagner unemodernisation forte de ce secteur tout ensoutenant nos agriculteurs. L’agricultureet les industries agroalimentaires sont unsecteur clé pour notre avenir.

� Une grande loi de modernisation del’agriculture et de la pêche, votée l’été2010, vise à soutenir une agriculture fran-çaise à la fois compétitive, durable etrémunératrice pour les producteurs :

� La contractualisation, qui permet dedonner de la visibilité aux agriculteurs

dans leurs produc-tions, est entrée envigueur le 1er mars2011 pour les fruits etlégumes et le 1er avrildans le secteur laitier.Un médiateur nationalveillera à ce qu’au-cune clause ne soitabusive.

� Un observatoiredes prix et des marges,qui doit veiller à unejuste répartition desmarges dans les filièresnotamment vis-à-visdes transformateurs etdes distributeurs.

� Sanctuarisation

des moyens nécessaires à l’installation de7000 jeunes agriculteurs par an.

� Préservation du foncier agricole, autravers d’un observatoire national et decommissions départementales.

� Institution d’une taxe sur les plus-values réalisées lorsque des terres agri-coles nues sont rendues constructibles.Son produit sera affecté au financementd’opérations innovantes réalisées par lesjeunes agriculteurs.

� Le coût du travail agricole a étébaissé pour améliorer notre compétitivité,grâce à un allégement des charges socialespour 500 M€ sur le travail saisonnier.

� Notre mobilisation à l’échelle euro-péenne nous permet de dégager unemajorité avec nos partenaires pour défen-dre la politique agricole commune.

� Le plan pêche a permis de dégager

310 M € pour plus de compétitivité etune gestion durable des fonds marins.

� L’usage des pesticides va être réduitde moitié à horizon 2018 pour une agri-culture toujours plus respectueuse de laplanète et de l’homme.

� Les retraites dans le secteur agricolesont enfin améliorées :

� Le bénéfice de la RCO (retraitecomplémentaire obligatoire) du régimeagricole sera étendu aux conjoints colla-borateurs et aux aides familiaux afind’améliorer la couverture des assurés.

� Pour remédier aux situations degrande pauvreté et pour faciliter l’accèsdes agriculteurs au minimum vieillesse,ont été exclues les terres agricoles et l’en-semble des bâtiments qui en sont indisso-ciables de l’assiette du recouvrement sursuccession.

� En 2009, un minimum de pension deretraite a été créé et 188 000 retraités durégime des non-salariés agricoles ontbénéficié d’une revalorisation de leurretraite de base, pour un montant moyende 350 € par an. I

La Présidence française de l’Unioneuropéenne, unanimement saluée, apermis de montrer que le volonta-risme pouvait renforcer l’Europepour mieux protéger nos conci-toyens. Au cœur de la crise, NicolasSarkozy réussit à convaincre nos par-tenaires d’avancer sur des mesuresconcrètes, pragmatiques et rapides.

� Face à la crise de l’euro et grâce àl’impulsion majeure de Nicolas Sarkozy,l’Europe s’est dotée de nouveaux méca-

nismes de solidarité. Elle est venue en aideà la Grèce et à l’Irlande, attaquées par lesmarchés. Un mécanisme permanent degestion de crise, véritable « Fonds moné-taire européen » doté de 500 Mds € a étémis en place. Nous avons ainsi évité l’ef-fondrement de la monnaie européenne.En défendant l’euro, c’est l’épargne et lepouvoir d’achat des Français que nousavons défendus.

� Notre engagement en faveur d’uneEurope qui n’oublie pas de protéger les

intérêts de la France etdes Français est sansfailles : combat pour leprincipe de réciprocitédans les négociationsavec l’OMC et cellesen cours entre l’UE etle Mercosur, défensede l’agriculture,grâce notamment àl’adoption en sep-tembre 2010 d’une

p o s i t i o ngouverne -mentale franco-allemande pourune PAC forte au-delà de 2013, oppo-sition à l’entrée de la Turquie dans l’Unioneuropéenne… I

La diplomatie française a bien joué, je n’hésite pas

à le dire. Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ont, avec le Premier

ministre britannique David Cameron, bien joué dans

cette affaire. HUBERT VÉDRINE, LE 18 MARS 2011, À PROPOS DE LA LIBYE

L’agriculture a donné à notre patrie une

partie de son âme. C'est avec ces convictions

à l'esprit que nous allons ensemble œuvrer

pour l'avenir. NICOLAS SARKOZY, SEPTEMBRE 2007

UNE FRANCE RESPECTÉEDANS UNE EUROPE FORTE

POLITIQUE INTERNATIONALE

35 MILLIARDS D’EUROS D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR CENTRÉS SUR L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LA RECHERCHE(POUR 16 MILLIARDS) ET SUR LES INDUSTRIES DE DEMAIN(POUR 19 MILLIARDS).

J’entends faire de la politique de défense

et de sécurité un exemple de l’Europe

concrète, de l’Europe qui répond aux

besoins des Européens. NICOLAS SARKOZY

Le Président dans l'Aveyron, dansle cadre la défense de l'agriculturede montagne et de l'installationdes jeunes agriculteurs.

Le Président prononce un discoursdevant les ministres des Financesdu G20, au palais de l'Élysée.

� En deux ans et demi, sous l’impul-sion de la France et de ses partenaireseuropéens, le G20 a permis des avancéesmajeures dans le domaine de la régula-tion, de la lutte contre les paradis fis-caux, l’encadrement des bonus des tra-ders, régulation des agences de notationet réglementation des activités desbanques renforcée.

� La France défend avec courage sesvaleurs. Elle s’est engagée aux côtés de lapopulation en Côte d’Ivoire et en Libyepour promouvoir la démocratie et lesdroits de l’homme dans ces pays.

� La crédibilité de notre défenseimplique un effort permanent d’adapta-tion. La sécurité et la défense des Françaisdépendent des évolutions stratégiques.Nos armées ont conservé des moyensmodernes et adaptés à leurs missionsgrâce à la loi de programmation militaire. I

La France fait entendre sa voix sur lascène internationale. Grâce à l’ac-tion du Président de la République,le G20 devient un instrumentpérenne qui doit limiter l’impact deséventuelles crises économiquesfutures. Une meilleure gouvernancemondiale est en train d’émerger. De

la crise géorgienne, à l’appui auxefforts démocratiques en Afrique, laFrance agit toujours dans la fidélité àses valeurs et dans le cadre du droitinternational. Le rôle d’impulsion etla capacité de conviction de NicolasSarkozy sont régulièrement saluéspar les observateurs étrangers.

Dossier I 4 ans d’actionwww.u-m-p.org

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