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LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE # 176 MYSTERY SHOPPING Le «client masqué» vous aide à progresser FINANCER LA CROISSANCE A chaque étape, ING vous guide ING-RENAULT F1 TEAM La course est lancée ! ING Entreprise Entreprise www.ing-entreprise.be FÉVRIER MARS 2007 GEERT MALYSSE GROUPE MALYSSE-STERIMA «A la 3 «A la 3 e e génération, génération, notre passion notre passion demeure intacte» demeure intacte»

LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE ......2007/02/16  · aux dangers des angles morts par exemple. Autant d’investissements consentis au profit de la Autant d’investissements

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LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE

# 176

MYSTERY SHOPPING Le «client masqué»

vous aide à progresser

FINANCER LA CROISSANCE A chaque étape,

ING vous guide

ING-RENAULT F1 TEAM La course est lancée !

INGEntrepriseEntreprise

www.ing-entreprise.be

FÉVRIER MARS 2007

GEERT MALYSSE GROUPE MALYSSE-STERIMA

«A la 3«A la 3ee génération, génération, notre passion notre passion

demeure intacte»demeure intacte»

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SOMMAIRE

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COMITÉ DE RÉDACTION

L. Baltussen, G. Busseniers, H. Cottenie, S. Druart, A. Janssens, V. Manneback, Ph. Picron, L. Violon, P. Walkiers

RÉDACTRICE EN CHEF

V. Thielemans

RÉDACTION

L. Baltussen, S. Druart, J. Matsaert, W. Temmerman, F. Tibau, F. Wauters

PHOTOS

F. Raevens, J.-L. Wertz, Malysse-Sterima, Corbis, Image Bank, Isopix

MISE EN PAGES

M. Bourgois, C. Harmignies

© ING ENTREPRISE

Reproduction autorisée à condition de citer la source. Tous droits réservés pour la reproduction des photos, de la mise en pages et des illustrations, qui sont la propriété d’Elixis. Van ING Entreprise bestaat ook een Nederlandstalige versie.ISSN n° 1379-714X

CONTACT ING

V. ThielemansAvenue Marnix 24 - 1000 BruxellesTél: 02 547 77 34 – Fax: 02 547 31 19E-mail: [email protected]: www.ing-entreprise.be

ABONNEMENT GRATUIT

www.ing-entreprise.be

RÉALISATION

ELIXIS sprlAvenue Ducpétiaux 123 - 1060 BruxellesTél: 02 640 49 13 – Fax: 02 640 97 56E-mail: [email protected]

ÉDITEUR RESPONSABLE

Ph. Wallez – ING Belgique SAAvenue Marnix 24 - 1000 BruxellesRPM BruxellesTVA BE 0403.200.393BIC (SWIFT): BBRUBEBBN° de compte: 310-9156027-89IBAN: BE45 3109 1560 2789

06 PORTRAIT D’ENTREPRENEUR Malysse-Sterima rend les soins de santé plus blancs

A contre-courant de ses concurrents, le groupe Malysse-Sterima, actif dans la blanchisserie depuis les années ‘50, a choisi de concentrer ses activités dans le secteur des soins de santé. Une stratégie payante!

16 FISCALITÉ ET PATRIMOINE

Avantages fi scaux séduisants pour capitaux propres costauds

Par plusieurs mesures récentes, le fi sc entend aider les entreprises à renforcer leurs fonds propres. Comment profi ter au mieux de cette opportunité?

18 INITIATIVES

ING et Renault partenaires en Formule 1

Les performances, les technologies de pointe, le travail d’équipe sous-tendent le succès de Renault et l’effi cacité de notre banque… «ING Renault F1 Team» unit leurs forces!

10 LA PME AU QUOTIDIEN La confi ance de vos clients se gagne incognito

Comment se distinguer dans un marché hyperconcurrentiel? Par la qualité de l’accueil et du service! Le «Mystery Shopper» y veille, en se déguisant… en client!

12 ING, PARTENAIRE DE L’ENTREPRISE Ensemble, fi nançons votre croissance Il y a des limites à ce qu’une banque peut prêter. Mais un vrai partenaire bancaire se doit d’aider ses clients, même lorsque ces limites sont franchies.

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[ ÉDITO ]

JAMAIS SEUL

pour entreprendre!

Que peut faire un entrepreneur confronté à la concur-

rence acharnée de produits importés à prix bas? Il peut

progressivement renoncer à son activité de production

pour se consacrer à la distribution. Il peut aussi se concen-

trer sur le design ou défi er cette concurrence en proposant un

produit de qualité supérieure. Ou encore s’aventurer dans un

marché de niche, parfois plus complexe mais où les marges

sont plus élevées.

Le monde change et met les entrepreneurs au défi chaque

jour. Les questions essentielles – Que dois-je faire? Comment

dois-je le faire? – demeurent. Mais elles appellent sans cesse de

nouvelles réponses. C’est pourquoi la créativité, le courage et la

persévérance sont l’essence de l’esprit d’entreprise.

Chez ING, nous considérons comme une mission particulière-

ment gratifi ante de soutenir cet esprit d’entreprise, en appor-

tant conseils et aide. Des conseils d’abord, parce que nous

apprenons beaucoup en accompagnant nos clients et que le

cumul de ces expériences peut à son tour vous être précieux.

C’est pourquoi nos collaborateurs non seulement connaissent

votre secteur, mais parlent également le langage de l’entrepre-

neuriat. De l’aide ensuite, parce qu’un volet fi nancier rigoureux

est l’une des clés de l’aboutissement de tout projet. Les témoi-

gnages relatés dans ce magazine en attestent concrètement.

Nous apprécions d’être présents à vos côtés dès le début de

votre aventure. Car nous le savons d’expérience: plus tôt vous

faites appel à nous, mieux nous pouvons soutenir votre projet.

On n’entreprend jamais seul… Unissons nos forces!

Luc TRUYENS

Directeur Belgique Entreprises et Institutionnels

Plus tôt vous

faites appel

à nous,

mieux nous

pouvons

soutenir

votre projet

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TRANSPORT & LOGISTICS AWARDS 2007

Malysse-Sterima,meilleur gestionnaire de fl otte!

Le groupe Malysse-Sterima (cfr

«Portrait d’Entrepreneur») a été

élu «Truck-Fleet Owner of the Year

2007» dans le cadre des «Transport &

Logistics Awards» attribués le 8 février. Il

succède ainsi à Colruyt. Bram Speetjens,

National Sector Coordinator Transport

& Logistics chez ING, et Yves Gerard,

Marketing Manager d’ING Lease, qui fai-

saient partie du jury, lui ont remis ce prix

qui a pour objectif de valoriser la pro-

fession de gestionnaire de parc de poids

lourds en compte propre. «Le groupe

Malysse-Sterima a été choisi pour son

efficacité dans la gestion d’une flotte

conséquente. C’est son souci constant

d’innover qui lui a permis de faire la diffé-

rence», explique Bram Speetjens.

Info:

www.transport-logistics-awards.beContact:

Bram Speetjens, National Sector Coordinator Transport & Logistics, 02 547 28 76, [email protected]

N’attendez pas le dernier jour

pour vos versements anticipés d’impôts:

la date limite de la première échéance 2007

est fi xée au 10 avril!

BEST OF TRANSPORT 2007

Le «Safety Award» à Ninatrans!

La société de transport Ninatrans, installée à Bierbeek depuis 20 ans, a remporté le

«Safety Award» lors de la traditionnelle cérémonie des «Best of Transport» qui s’est

tenue le 25 janvier au Théâtre du Vaudeville, à Bruxelles. ING, très attentif à ce secteur,

est associée à ce prix qu’a remis Bram Speetjens, National Sector Coordinator Transport &

Logistics, à Benny Smets, le patron de Ninatrans. Sa société a été récompensée car la sécu-

rité routière est sa priorité. Cette attention commence dès l’embauche des chauffeurs et se

poursuit de manière continue par l’organisation de formations et d’évaluations régulières.

Ninatrans se rend également dans les écoles avec des camions pour sensibiliser les élèves

aux dangers des angles morts par exemple. Autant d’investissements consentis au profit de la

sécurité routière et de l’image que véhiculent les chauffeurs de ses poids lourds.

Info:

www.truckmanagement.beContact:

Bram Speetjens, National Sector Coordinator Transport & Logistics, 02 547 28 76, [email protected]

BRAM SPEETJENS A REMIS LE «SAFETY AWARD» À

BENNY SMETS, PATRON DE NINATRANS, AUX CÔTÉS

DE PHILIPPE QUATENNENS, LE PRÉSENTATEUR

DES BEST OF TRANSPORT 2007.

WWW.ING-ENTREPRISE.BE

Plus qu’un prolongement

de votre magazine

Vous êtes entrepreneur et vous

suivez bien sûr l’actualité éco-

nomique de près. Le nouveau

magazine ING Entreprise vous offre une

approche différente, proche de vos pré-

occupations, riche en conseils et solutions

pratiques… Le nouveau site www.ing-

entreprise.be se veut plus qu’un prolon-

gement! Il recèle les archives complètes

du magazine, mais aussi des complé -

ments d’information, des communiqués…

Sans compter la possibilité de s’inscrire

à des séminaires et l’accès au Financial

Daily, pour suivre l’évolution des marchés

monétaires et financiers. En plus, s’y enre-

gistrer est totalement gratuit!

CONFÉRENCE

La succession, un défi

Le 15 mars, le département Entre-

prises d’ING Bruxelles organise

la conférence «Succession: le

défi pour chaque entreprise familiale».

Le Professeur Jozef Lievens (cabinet

d’avocats Eubelius, Instituut voor het

Familiebedrijf et EHSAL) vous expli-

quera la «Scorecard Transmission©»,

tandis que la loi sur la dématérialisation

des titres sera approfondie par Xavier

Bocquet, Director Wealth Analysis and

Planning chez ING. Cette conférence se

déroulera à 19h dans l’auditoire Jacques

Thierry du bâtiment Marnix, rue du Trône 1

à 1000 Bruxelles. Vous désirez y partici-

per? Envoyez-nous vos coordonnées à

l’adresse [email protected]. 04Daily,

monétmo

gistrergistr

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NOMINATIONS

Guy Beniada,nouvel administrateur

délégué

Guy Beniada est le nouvel adminis-

trateur délégué d’ING Belgique. Rik

Vandenbergh, directeur Bruxelles

Entreprises et Institutionnels, succède lui

à Bernard Coucke en qualité de CEO d’ING

Luxembourg: il sera remplacé par Diane

Zygas, qui était responsable Finance

Change Management au département

Finance South West Europe.

CODA

Une nouvelle versionde vos extraits bancaires

Le CODA est le format standard déter-

miné par l’Association Belge des

Banques (ABB), pour la transmission

des extraits bancaires sous la forme de fichiers

électroniques, directement importables dans

le logiciel comptable. C’est dans un souci de

simplification qu’une nouvelle version (2.1) du

CODA a été développée. Elle sera disponible à

partir des extraits journaliers du 23 mars

2007. Les clients devront adapter leurs systè-

mes (ERP, logiciel interne...) en consultant le

site de l’ABB (www.abb-bvb.be), tandis qu’ING

mettra prochainement à disposition des

fichiers pour tester leurs applications.

Info:

Steven Bogaert, Product Management, 02 738 42 49, [email protected]

ING CORPORATE FINANCE

Votre conseilleren fusions

& acquisitions

Le département Corporate Finance

d’ING est le leader belge des fusions

& acquisitions et introductions en

bourse. Ces derniers mois, il a guidé:

☐ les actionnaires vendeurs de

SpanoGroup, dont la direction a

réalisé un «management buy-out»;

☐ les actionnaires de Socogetra et de

Cobelba lors de leur cession au

groupe Besix;

☐ Eurovia lors de son OPA sur les

Carrières Unies de Porphyre;

☐ les actionnaires de Biobest, vendue

à un consortium d’investisseurs

belges conduit par la Floridienne et

la Compagnie du Bois Sauvage;

☐ la privatisation du groupe ABX,

racheté par le fonds anglais de

private equity «3i», à l’exception des

activités belges de transport routier

cédées à GLS.

Actuellement, ING conseille une société

d’investissement liée au groupe français

de la Caisse des Dépôts et Consignations

dans le cadre de son OPA sur Quick

Restaurants.

Info:

Arnaud Laviolette, Head of ING Corporate Finance, 02 547 74 93, [email protected]

ING REAL ESTATE

Christophe Tanghe lance une nouvelle banque d’affaires internationale en immobilier

Le pôle Real Estate d’ING est l’un des plus importants acteurs mondiaux du marché

immobilier. ING gère à travers lui € 65 milliards en fonds d’investissement ainsi que

€ 22 milliards en phase de développement et en financement. En créant la plateforme

ING Real Estate Capital Advisors, le groupe entend poursuivre sa croissance en Real Estate

investment management au niveau mondial et ainsi conforter le leadership d’ING Wholesale

Banking en investment banking immobilier. Christophe Tanghe a été nommé Managing Director

de ce nouveau département, qui a ouvert des bureaux à Londres, Amsterdam et Bruxelles.

Fort d’une expérience de 20 ans dans l’immobilier international – il a été Managing Director

chez Hines et membre fondateur de Lehman Brothers Real Estate Partners –, Christophe

Tanghe a acquis l’expertise devant permettre à ING Real Estate Capital Advisors de devenir

la plateforme conseillant ses clients immobiliers en matière de biens et services immobiliers,

private equity, fusions & acquisitions, equity et debt capital markets.

FISCALITÉ

Quelle rémunération minimum

pour les chefs d’entreprise?

Pour bénéficier du tarif réduit en

matière d’impôts des sociétés, une

société doit, entre autres, attribuer

une rémunération minimale à au moins un

de ses dirigeants personnes physiques. Elle

doit atteindre au moins € 36.000 pour

l’exercice d’imposition 2008, si la base

imposable dépasse € 36.000. Si cette der-

nière est inférieure, une rémunération au

moins égale à la base imposable suffit. Sont

pris en compte le salaire périodique, les

avantages en nature, les loyers considérés

comme rémunération et les tantièmes.

Info:

Deloitte Fiduciairewww.deloitte.com/be/pme

DIANE ZYGAS REMPLACE RIK VANDENBERGH

À LA DIRECTION DU DÉPARTEMENT

ENTREPRISES D’ING BRUXELLES.

CHRISTOPHE TANGHE MET

SON EXPERTISE AU SERVICE

D’ING REAL ESTATE

CAPITAL ADVISORS.

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MALYSSE-STERIMA

rend les soins de santé plus blancs

A CONTRE-COURANT DE SES CONCURRENTS, LE GROUPE MALYSSE-STERIMA, ACTIF

DANS LA BLANCHISSERIE DEPUIS LES ANNÉES ‘50 A CHOISI DE CONCENTRER SES

ACTIVITÉS DANS LE SECTEUR DES SOINS DE SANTÉ. UNE STRATÉGIE PAYANTE!

En Flandre occidentale, dire que l’ave-nir du textile n’est pas tout rose est un euphémisme. Pourtant, certaines entreprises tiennent le coup et poursui-

vent leur expansion malgré les mauvaises nou-velles qui s’amoncellent. C’est le cas du groupe Malysse-Sterima, une société familiale qui, si elle ne constitue pas une entreprise textile «pur jus», est souvent citée en exemple dans le secteur.L’histoire entrepreneuriale des Malysse débute au siècle dernier. Liniculteurs à l’origine, ils se reconvertissent dans le nettoyage du linge dans les années 1950, lorsque l’industrie linière, qui faisait jadis la fi erté de Courtrai, commence à décliner. A l’époque, le nettoyage «industriel» du linge offrait de réelles opportunités de marché, puisqu’il n’était pas encore question de machines à lessiver domestiques.

LA TROISIÈME GÉNÉRATIONEn 1968, les Malysse commencent à se spécialiser dans l’entretien du linge hospitalier et, deux ans plus tard, se lancent dans sa location. Ces acti-vités se développent rapidement grâce à la stan-dardisation naissante, permettant le traitement de volumes de plus en plus importants.Aujourd’hui, le groupe Malysse-Sterima com-prend trois branches: la blanchisserie (Malysse), le département médical (Sterima) et la division

Les hôpitaux prennent conscience de l’intérêt de

collaborer avec un partenaire professionnel

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logistique (Vlietra). Le groupe génère un chiffre d’affaires de € 50 millions et emploie 800 collabo-rateurs en Flandre, en Wallonie et dans le Nord de la France. La troisième génération a repris le fl am-beau en 2004, succédant à Marc et Paul Malysse. Dans le bureau de Geert Malysse au siège de Bissegem (Flandre occidentale), les photos des générations qui l’ont précédé à la tête de l’en-treprise pendent fi èrement au mur. C’est que les liens familiaux font ici l’objet d’un profond respect. D’ailleurs, bien que Geert Malysse ait repris la direction du groupe, son cousin et sa cousine occu-pent également des fonctions stratégiques: Luc Malysse est directeur logistique, Martine Malysse est chargée du volet fi nancier de l’activité.

UN TRAVAIL D’ÉQUIPEGeert Malysse avoue se passionner pour l’en-treprise depuis sa plus tendre enfance. «Je me souviens d’une visite au centre PMS quand j’avais douze ans. Lorsqu’on m’avait demandé ce que je voulais faire plus tard, j’avais répondu sans hésiter: “Comme papa”! Je savais que je devrais prouver mes compétences; j’ai donc étudié les sciences économiques appliquées. Mais quand les grandes vacances arrivaient, je n’avais qu’une envie: travailler dans l’entreprise. Cela m’a appris à respecter la tâche de chacun, en particulier de ceux qui doivent fournir un travail monotone et ingrat.» Cette passion a très tôt inculqué à Geert Malysse les valeurs de l’entreprise familiale: le respect de chaque collaborateur, l’honnêteté et le travail d’équipe. «Autant de principes que la société a conservés malgré son développement», souligne-t-il.

UNE APPROCHE CIBLÉELe chemin parcouru par le groupe ces dernières années est particulièrement remarquable. Au début de la décennie, Malysse-Sterima fi gurait encore au rang des moyennes entreprises ouest-fl andriennes en rapide expansion. Aujourd’hui, la société est largement considérée comme un acteur de tout premier plan. «La véritable croissance de la société avait toutefois été amorcée plusieurs années auparavant», nuance Geert Malysse. «La blanchisserie de Grammont fait partie du groupe depuis 1991. C’est à cette période aussi que nous avons eu la possibilité de reprendre la blanchisse-rie d’Aarschot. Cette expansion de nos capacités est intervenue à un moment opportun car, même si la tendance à la sous-traitance dans le secteur des soins de santé se dessinait déjà dans les années ‘70, le processus est entré dans une phase d’accé-lération au milieu des années ‘90. Contrairement à certains de nos concurrents, nous avons toujours préféré nous concentrer sur une seule cible: les soins de santé. Nous nous sommes donc efforcés de proposer à ce secteur une gamme de produits et de services aussi étendue que possible.»

Malysse-Sterima en un coup d’œil

DANS LES ANNÉES ‘30

La famille Malysse-Thoma fonde une petite

exploitation linière dans la région de Courtrai.

DANS LES ANNÉES ‘50

Suite au déclin de l’industrie linière en Flandre

occidentale, la famille se reconvertit dans le net-

toyage du linge privé.

EN 1968

Les Malysse commencent à se spécialiser dans

l’entretien du linge hospitalier et l’entreprise

propose également du linge en location.

EN 1972

Sterima (Stérilisation Malysse) est fondée. Cette

branche médicale propose des instruments sté-

riles: sets de soins infi rmiers, sets opératoires,

etc.

EN 1980

La division logistique Vlietra, active dans le trans-

port d’instruments médicaux au sein-même du

groupe et pour des clients externes, voit le jour.

EN 1996

Sterima construit un nouvel établissement dans

la ville française de Douvrin.

EN 1999

Pour mieux desservir le marché hospitalier

wallon, Malysse-Sterima ouvre une nouvelle

blanchisserie à Villers-le-Bouillet, près de Liège.

LE GROUPE

MALYSSE-

STERIMA EST

SPÉCIALISÉ DANS

LE LINGE

HOSPITALIER ET LE

MATÉRIEL MÉDICAL

STÉRILE.

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De longue date, ING est le banquier de la division médicale

Sterima du groupe et Kristien De Clercq en est la chargée de

relations: «Les blanchisseries industrielles visent systémati-

quement l’amélioration de la productivité, afi n de compenser la

pression sur les prix et de conserver une position de leader sur le

marché. La division médicale et la division logistique du groupe

offrent le plus grand potentiel de croissance, ce qui exige évi-

demment des investissements. Nous avons toujours eu une

vision positive du groupe, et la collaboration s’est toujours

déroulée de manière constructive.»

Du côté de Daniel Heroes, consultant indépendant, le son de

cloche est le même. En mars 2005, il a mené une expertise tech-

nique chez Malysse pour le compte d’ING. «Leurs unités de pro-

duction sont très bien équipées et la logistique interne est

particulièrement bien organisée. Qui plus est, la stratégie est

saine: la division médicale assure au groupe une position solide

dans le secteur.»

Une stratégie saine pour une position solide

UN SECTEUR CLÉC’est dans cette optique que Sterima avait été créée dès 1972. La branche médicale du groupe propose des instruments stériles (sets de soins infi rmiers, sets opératoires, etc.) au milieu hospitalier. En 1980, le département logisti-que Vlietra, troisième pilier du groupe, voit le jour. Tandis que, en 1996, une partie de la pro-duction de Sterima élit domicile sur un nouveau site, dans la ville française de Douvrin. Ce développement outre-Quiévrain est-il le signe annonciateur d’une expansion au-delà des frontières nationales? «Dans les pays voisins, la plupart des places sont déjà prises, et le marché français n’est pas encore réellement prêt

CONCURRENCE INTERNATIONALEAutrefois, le secteur d’activité de Malysse-Sterima se caractérisait par une concurrence ardue entre de nombreuses petites entreprises familiales. Aujourd’hui, il est devenu le terrain de chasse des puissants de ce monde. «La concurrence avec les grandes entreprises s’est intensifi ée, mais heu-reusement notre secteur conserve des attaches locales. Nos clients apprécient notre petite taille relative et les contacts étroits que nous entrete-nons avec eux.» «Nous restons convaincus de notre capacité à renforcer notre position en tant qu’acteur indé-pendant sur le marché», ajoute Martine Malysse, directrice fi nancière du groupe. Toutefois, Geert et Martine Malysse concèdent que, si un jour leur entreprise devait se lier à un groupe international pour assurer sa pérennité, la question pourrait revenir sur le tapis…

UN PARTENAIRE FIABLE«Nous travaillons dans un secteur diffi cile. Il y a quelques années encore, la qualité de la relation avec le client constituait la base essentielle de la collaboration. Aujourd’hui, le prix est devenu le facteur qui emporte de plus en plus souvent la décision des clients, notamment en raison de la pression budgétaire croissante qui pèse sur le secteur des soins de santé.» C’est dans ce contexte que l’aide d’ING se révèle précieuse. «Dans les moments diffi ciles, si votre banquier ne veut plus vous soutenir et que vous êtes tout à coup confronté à un problème de liquidités, les conséquences peuvent être désastreuses», souligne la directrice fi nancière. «Il est donc essentiel d’entretenir une relation ouverte avec sa banque. Il ne faut rien dissimuler et faire preuve d’honnêteté. ING s’est toujours révélée un partenaire fi able.»

à recourir à nos services. En France, 80% des hôpi-taux appartiennent encore à l’État, et privilégient donc l’emploi propre», tempère Geert Malysse. En Belgique, en revanche, l’exploitation récente par Malysse-Sterima de services de stérilisation au sein-même des hôpitaux a encore favorisé l’an-crage de la société dans le secteur des soins de santé. «En raison du durcissement des normes européennes et des mesures de plus en plus stric-tes pour la prévention des infections, les hôpitaux prennent conscience de l’intérêt de collaborer avec un partenaire professionnel.»

GEERT MALYSSE

ASSURE

LA DIRECTION

DU GROUPE.

SA COUSINE,

MARTINE MALYSSE,

LE VOLET FINANCIER.

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ENTREPRENDRE 2007

Le Salon essentiel des PME

Vous êtes dirigeant d’entreprise? Ou comptez parmi leurs par-

tenaires: avocat, fi scaliste, comptable, consultant, investisseur?

Vous êtes porteur d’un projet? Alors, à vos agendas! Le Salon

Entreprendre 2007, deux journées exclusivement dédiées aux

PME, se tiendra les 28 et 29 mars, avec le concours d’ING.

DES CONSEILS ET DES RELATIONSSur le site de Tour & Taxis à Bruxelles, «Entreprendre 2007»

accueillera quelque 250 exposants, plus de 10.000 visiteurs

professionnels, une centaine de conférences-débats pointues et

d’ateliers pratiques, le gotha des Top Managers et les principaux

décideurs politiques. Une opportunité unique d’élargir vos rela -

tions et de partager vos expériences dans une atmosphère

dynamique et participative!

LA TRANSMISSION À L’HONNEURPour vous permettre d’aller à l’essentiel, le Salon s’organise

en 9 zones thématiques: de la comptabilité à l’E-business. Sur

le stand d’ING, des conseillers starters ainsi que des chargés de

relations entreprises répondront à toutes vos questions. ING

sera également bien représentée dans l’Espace Transmission,

où des experts en transmission d’entreprise vous conseilleront

et vous accompagneront dans vos démarches et recherches

d’informations.

Info: www.entreprendre2007.be

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DES COIFFEURS AUX HÔPITAUXLe Mystery Shopping est né des études de marché. C’est à partir de ce métier que Martine Constant a créé un département spécifi que, il y a 8 ans. «Une société pétrolière souhaitait identifi er les dysfonction-nements de son réseau de stations,

afi n d’améliorer son image et la qualité de ses services… Nous avons mené pour elle un projet pilote en Belgique, qui a ensuite été étendu à l’Europe, où le Mystery Shopping ne se pratiquait pas encore; cette collaboration nous a permis d’acquérir une expertise.»

Depuis, la technique a fait tache d’huile: le Mystery Shopping s’adresse désormais à tout secteur en contact avec la clientèle… «Des grandes surfaces aux enseignes de haute couture, en passant par les coiffeurs ou les concessionnaires automobiles: nous y évaluons l’accueil, l’approche commerciale, la propreté, la qualité du conseil, l’agencement, etc. Mais nous travaillons aussi pour les banques, les hôpitaux, les cinémas et même les adminis-trations ou les ministères… Le client est-il rapi-dement servi, bien informé, correctement suivi? Tous ces éléments diffi cilement palpables partici-pent grandement à son degré de satisfaction.»

COMMENT SE DISTINGUER DANS UN MARCHÉ HYPERCONCURRENTIEL? PAR

LA QUALITÉ DE L’ACCUEIL ET DU SERVICE! LE «MYSTERY SHOPPER» Y VEILLE,

EN SE DÉGUISANT… EN CLIENT!

LA CONFIANCE DE VOS CLIENTS

se gagne incognito

Dans une société où la concurrence est omniprésente, ce sont les détails qui font la différence. Un sourire, un mot, un geste et le client reste! A l’inverse,

un manque d’attention peut le faire fuir. Mais comment un patron mesure-t-il le sentiment que son personnel suscite auprès de sa clientèle? En se glissant dans sa peau! C’est le principe du «Mystery Shopping»: un client mystère, simple quidam, l’œil aux aguets, visite vos enseignes et répertorie tout ce qui peut y être amélioré…«Il s’agit d’un audit permanent de la qualité des services d’une entreprise», explique Martine Constant, qui dirige la société Martine Constant & Partners, membre de l’association mondiale des agences de Mystery Shopping (MSPA). «Les visites mystère, menées par des enquêteurs qui ne se dévoilent pas, apportent un regard extérieur sur une entreprise, une photographie instantanée de l’image qu’elle présente à un client lambda.»

Les visites mystère apportent un regard extérieur sur une entreprise

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LE CLIENT

MYSTÈRE VISITE

VOS ENSEIGNES

ET RENSEIGNE

TOUT CE QUI

PEUT Y ÊTRE

AMÉLIORÉ.

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PAS D’IMPROVISATIONEn Belgique, le Mystery Shopping n’est pas (encore?) une démarche systématique. Martine Constant en défi nit donc le cadre exact, au cas par cas, avec ses clients. «Nous étudions les critères qu’ils jugent essentiels: la qualité du conseil, l’accueil ou la prévention du vol par exemple. Ensuite, nous éta-blissons une grille d’évaluation, qui contient géné-ralement une soixantaine de paramètres et qui est cloisonnée par champ d’action: ce que le client perçoit à son arrivée, l’expérience qu’il vit dans le magasin, la qualité de l’après-vente...»Cette grille d’évaluation est testée, affi née, puis appliquée par des enquêteurs soigneusement recrutés. «Leur profi l varie en fonction du type d’actions à mener.» Leurs qualités, elles, sont constantes: la capacité d’observation et de mémo-risation – ils ne peuvent rien noter durant la visite mystère, sous peine de se trahir – et la discrétion. Car leur mission est strictement balisée. «Ils ne jouent jamais les inspecteurs: ils sont des relais d’information.»

LOIN DE L’ESPIONNAGELe Mystery Shopping peut donner l’impression d’une technique d’espionnage menant à la déla-tion… il n’en est rien! La démarche se veut positive et constructive. «L’objectif n’est pas de sanction-ner. Nous incitons nos clients à informer leur per-sonnel qu’un audit de qualité est en cours, ce qui le stimule, comme un concours: il est fi er d’appar-tenir à la société qui le remporte. Notre éthique interdit aussi de nommer les personnes incrimi-nées dans les grilles.» Compilées, les cotes sont analysées et comparées dans un rapport.

LA QUALITÉ, SEULE FINALITÉ!«Nous proposons ensuite des pistes d’amélio-ration: c’est la fi nalité du Mystery Shopping. Un exemple? Nos enquêteurs vont jouer les jeunes parents en quête d’un siège enfant, pour vérifi er si les vendeurs maîtrisent la législation et les spé-cifi cités des modèles. Si ce n’est pas le cas, nous suggérons une formation. Puis, nous répétons les

«Mystery Phoning» chez ING

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La fi nalité du Mystery Shopping n’est pas la sanction,

mais l’amélioration

L a première vitrine d’une entreprise, c’est

souvent le téléphone. Le temps d’attente, la

qualité de l’accueil et du service au client peuvent

infl uencer toute sa démarche ultérieure. Le

«Mystery Phoning» ou «Mystery Calling», enquê-

tes mystère par téléphone, complète donc idéale-

ment le Mystery Shopping… ING y recourt

d’ailleurs pour ses agences. «Nous évaluons leur

accessibilité et la qualité de la prise en charge:

l’accueil, la disponibilité, l’aide, explique Lutgard

Hendrickx, Business Excellence Manager. Des

normes doivent être respectées et des mesures

correctives concrètes sont prises en fonction des

résultats. Ces enquêtes sont menées tous les tri-

mestres, et une étude globale permet de compa-

rer l’évolution année après année.»

visites pour évaluer la progression. Le Mystery Shopping n’a donc de sens qu’à long terme: minimum un an.» Et le coût? De la confection de la grille d’évalua-tion au rapport détaillé des enquêtes: de € 60 à € 120 euros par visite… «Le Mystery Shopping se profi le comme une technique complémentaire à une campagne de marketing direct: tous deux per-mettent d’attirer ou de fi déliser le client, mais de manière différente, sachant que la meilleure cam-pagne ne pourra séduire un client si le service qui lui est ensuite offert déçoit ses attentes. Et puis encore faut-il rester sa référence, ce qui impose une remise en question permanente.» C’est ce regard critique et objectif que propose le Mystery Shopping: un patron ne peut pas toujours deviner si sa vendeuse perd son sourire radieux dès qu’il tourne le dos!

VOS CLIENTS

SONT-ILS

ACCUEILLIS

COMME DES

ROIS? LES

ENQUÊTES

MYSTÈRE EN

TÉMOIGNENT…

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IL Y A DES LIMITES À CE QU’UNE

BANQUE PEUT PRÊTER. MAIS UN VRAI

PARTENAIRE BANCAIRE SE DOIT

D’AIDER SES CLIENTS, MÊME LORSQUE

CES LIMITES SONT FRANCHIES.

ENSEMBLE,

fi nançons votre croissance

Les banques ont pour vocation de procu-rer aux entreprises les moyens d’exercer et de développer leurs activités. Il est donc logique qu’au fi l de leur croissance,

celles-ci fassent de plus en plus souvent appel à leur banque. Et pour des montants de plus en plus importants. Car pour préserver leur solvabilité, à un certain moment, elles se doivent également de renforcer leur structure en capital. Le recours au capital à risque sort bien entendu du champ des attributions d’une banque (com-merciale). «Par contre, ING conseille et guide ses clients pas à pas sur ce terrain complexe», souli-gnent Jan Rammeloo, directeur Flandre Orientale Entreprises et Institutionnels, et Guido Busseniers, Head of Products & Customer Services chez ING.

UN PARTENAIRE ATTENTIF«Le capital de croissance et le besoin en fonds de roulement sont des notions intimement liées», explique Guido Busseniers. «Lorsque les entre-preneurs ont besoin d’argent (crédits d’investis-sement, crédits de caisse), c’est souvent pour une raison opérationnelle très concrète. En pratique, c’est donc généralement la banque qui signale à

l’entrepreneur qu’il a atteint la limite de sa capa-cité d’endettement.»De son côté, l’entrepreneur cherche à reporter le plus longtemps possible le recours au capital à risque : «Il veut naturellement que ses investisse-ments lui coûtent le moins cher possible… Pour un prêt à long terme, il paie environ 5% d’intérêt par an. Diffi cile d’obtenir du capital à risque à un coût aussi faible.»

REPOUSSER LES LIMITESLes instruments de crédit actuels permettent toutefois d’étendre quelque peu la capacité d’en-dettement. Si les prêts classiques sont limités, d’abord par la capacité de remboursement mais parfois aussi par les garanties habituelles que peut fournir l’entreprise (biens immobiliers, fonds de commerce, notoriété de la société), il n’en est plus de même lorsque l’entreprise se tourne vers l’«asset-based lending». Dans ce cadre, de plus en plus d’actifs peuvent être donnés en garantie, permettant d’élargir les capacités d’endettement

Au-delà de certaines limites, le recours au capital à risque

devient nécessaire

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JAN RAMMELOO ET GUIDO BUSSENIERS

VEILLENT À CE QU’ING GUIDE SES CLIENTS

TOUT AU LONG DE LEUR CROISSANCE.

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onéreuse que le crédit de caisse. De plus, le facto-ring est fl exible: si l’entrepreneur a un million de créances en souffrance, il peut en mobiliser sans délai entre € 700.000 et € 800.000. Et si, quelques mois plus tard, ses créances s’élèvent à € 1,5 million, sa «ligne de crédit» se voit automatique-ment portée à € 1,2 million.»Là aussi, le recours plus massif à cette formule se heurtait auparavant à des freins d’ordre psy-chologique, les clients invités à payer leur facture à un tiers y voyant l’indice de diffi cultés fi nan-cières chez leur fournisseur. Guido Busseniers: «Cette impression erronée persiste parfois. Mais les sociétés de factoring ont trouvé la parade en proposant un système de «silent factoring», grâce auquel les clients ne remarquent même plus que la facture a été cédée à un tiers.»

FRANCHIR LE PASIl arrive néanmoins un moment où la banque doit déclarer forfait; franchir le pas vers le recours au capital à risque devient alors nécessaire. «Un pas certes, mais pas un pas de géant», précise Jan Rammeloo. En effet, ING compte également un département Corporate Finance des plus actifs: «Lorsque nos clients ont besoin de capital de

croissance, nous leur détaillons ce que nos collègues peuvent faire pour eux: private equity, prêts «mez-zanine»... Nous jouons alors le rôle d’intermédiaires.» Une fois le dossier passé de l’autre côté du «Chinese Wall», c’est le département Corporate Finance

Le «prêt mezzanine»

Dans des cas particuliers, la banque peut

elle-même investir en «quasi-capital».

Guido Busseniers appelle cela le «prêt

mezzanine»: «Il s’agit d’un prêt à long terme,

qui peut être subordonné en échange d’une

partie de la plus-value à l’échéance du prêt.

Cette formule permet à l’entrepreneur de ne

pas renoncer à son contrôle, moyennant la

cession à la banque d’une partie de sa plus-

value à terme.»

Le «prêt mezzanine» peut être proposé

lorsque le crédit classique n’est plus possible,

par exemple en cas d’acquisition importante.

La banque va assimiler ce prêt subordonné

ou convertible aux fonds propres de la société.

Le «prêt mezzanine» relève donc du pouvoir

de décision du département Corporate

Finance, et non du réseau commercial

ordinaire.

bancaire. Jan Rammeloo évoque surtout le «leasing» et le «factoring»: «Les crédits d’in-vestissement classiques n’offrent plus beaucoup d’avantages pour l’acquisition d’immobilisations corporelles (voitures, machines, etc.). Aujourd’hui, un quart de nos prêts à long terme sont des leasings, alors que cette formule était quasi inexis-tante il y a dix ans.» Autrefois, la formule du leasing n’était d’ailleurs pas sans susciter quelques réticences. «Pendant la durée du leasing, vous n’êtes pas à proprement parler propriétaire», précise Guido Busseniers. «Certains considéraient donc le leasing comme une solution réservée aux entreprises incapa-bles de payer elles-mêmes leur matériel. Cette connotation négative disparaît progressivement.» Aujourd’hui, l’entrepreneur comprend que cette technique rend surtout sa capacité d’endettement plus transparente, facilitant ainsi l’accès ultérieur à d’autres capitaux.

«SILENT FACTORING»Il en va de même pour le factoring, un service éga-lement proposé par ING, par lequel un tiers (le «factor») reprend à son compte l’encaissement des factures émises par l’entreprise, et avance immédiatement à celle-ci la plus grande partie des fonds. Jan Rammeloo: «Avec le factoring, nous savons précisément ce que nous fi nançons. C’est la raison pour laquelle cette formule est moins 13

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DU LEASING À L’INTRODUCTION

EN BOURSE, NOMBREUX SONT LES

LEVIERS QUI PERMETTENT À UNE

ENTREPRISE DE GRANDIR.

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AU-DELÀ DU CONSEILUltime perspective pour nombre d’entrepreneurs, l’option boursière peut s’envisager dans certains cas. En pratique, le fait qu’une entreprise consi- dère son introduction en bourse comme une possibilité à terme ne laissera pas les Business Angels ou les fonds de «private equity» indiffé-rents. Le parcours d’Emakina (ING Entreprise n°175) démontre qu’ING peut également offrir un soutien dans cette voie. Dans tous les cas de fi gure, et quelle que soit la taille de l’entreprise, ING se positionne donc résolument comme le par-tenaire privilégié de la croissance de ses clients. Des solutions classiques offertes par la «banque commerciale» à la sphère complexe du capital à risque, ING peut évaluer, conseiller et accompa-gner, main dans la main avec l’entrepreneur.

qui prend, conformément à l’obligation légale, ses décisions de manière totale-

ment autonome. «Naturellement, nous croisons les doigts pour notre client. S’il

obtient son capital, nous serons à nouveau en mesure d’en faire plus pour le soutenir par des fi nancements classiques.»

DES BUSINESS ANGELS AUX VENTURE CAPITALISTS

Les voies vers lesquelles ING peut guider son client sont parfois externes. C’est le cas des réseaux de Business Angels, ces entrepreneurs ou ex-entrepreneurs qui investissent dans des entreprises prometteuses, en apportant du capital mais aussi des contacts et une solide expérience. Individuellement, les Business Angels limitent généralement leur investissement à € 125.000 au maximum. Au-delà, ils s’associent souvent à plu-sieurs, en faisant fonctionner leurs réseaux. A cet égard, ING possède une connaissance approfon-die des réseaux de Business Angels, puisqu’elle y investit de manière directe (voir encadré). À partir de € 250.000, les ARKIV représentent une option intéressante pour les entreprises établies en Flandre. Il s’agit de fonds privés qui, pour chaque euro investi, bénéfi cient d’un euro supplémentaire apporté par le fonds Arkimedes, dépendant de la Région Flamande. A Bruxelles et en Wallonie, divers fonds privés collaborent étroitement avec les réseaux de Business Angels et leur apportent leur aide. Enfi n, pour des fi nancements au-delà d’un à deux millions d’euros, la piste des «venture capitalists» et du «private equity» mérite d’être explorée.

ING soutient le capital à risque

En tant que bailleur de fonds des PME,

ING a un intérêt naturel à ce que ses

clients disposent d’une structure de capi-

tal solide.

FONDS ET BUSINESS ANGELS

Il n’est donc pas étonnant qu’ING Belgique

soutienne les grands réseaux de Business

Angels du pays. Le sponsoring offert à

BAN Vlaanderen, Solvay Business Angels

Connect et BAMS permet, par ailleurs, de

nouer des relations précieuses. ING inves-

tit également dans des fonds tels que

Sherpa et le BAMS Angel Fund, qui appor-

tent une aide fi nancière en Belgique fran-

cophone à des projets qui dépassent la

capacité d’investissement habituelle d’un

Business Angel isolé.

DES DOSSIERS PROMETTEURS

Enfi n, la banque soutient les opportunités

offertes par le fonds fl amand Arkimedes,

en fi nançant sa propre «ARKIV». Les 250

chargés de relations d’ING Belgique,

répartis dans 15 business centers, garan-

tissent un affl ux de dossiers prometteurs.

Guido Busseniers: «Nous avons une tren-

taine de dossiers en chantier et plusieurs

sont déjà clôturés.»

Info: Belgian Association of Business

Angels Networks, www.beban.be

ING SE POSITIONNE RÉSOLU-

MENT COMME LE PARTENAIRE

PRIVILÉGIÉ DE LA CROISSANCE

DE SES CLIENTS.

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FISCALITE ET PATRIMOINE # #

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AVANTAGES FISCAUX SÉDUISANTS

pour capitaux propres costauds

PAR PLUSIEURS MESURES RÉCENTES, LE FISC ENTEND AIDER LES ENTRE-

PRISES À RENFORCER LEURS FONDS PROPRES. COMMENT PROFITER AU

MIEUX DE CETTE OPPORTUNITÉ?

Votre société doit prochainement fi nan-cer de nouveaux investissements? Vous le savez, deux options s’offrent à vous: recourir à l’emprunt ou puiser dans vos

fonds propres. Ces derniers peuvent provenir de bénéfi ces accumulés au fi l des années comme d’une augmentation de capital, souscrite par les action-naires actuels ou par des investis-seurs extérieurs. Jusqu’ici, la fi scalité privilégiait clai-rement l’emprunt. En effet, les inté-rêts payés sur un emprunt sont déductibles du bénéfi ce imposable, alors que les dividendes versés aux actionnaires ne le sont pas. De plus, les apports en capital sont frappés de droits d’enregistrement. Conscient de l’importance pour une entreprise de disposer de fonds propres suffi sants, le législateur a souhaité corriger ce

biais fi scal. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Bruno Colmant, Docteur en économie appliquée, au moment où il

quitte de hautes fonctions chez ING pour rejoindre le ministre des Finances, dont il

est le nouveau directeur de Cabinet.

UN INTÉRÊT FICTIF DÉDUCTIBLEL’innovation la plus importante est sans conteste le régime des intérêts notionnels. «Par cette mesure, le fi sc permet à toute entreprise de déduire un intérêt «fi ctif», basé sur ses fonds propres. Par rapport aux mesures plus anciennes visant à favo-riser le «capital à risque», ce nouveau régime est plus logique», explique Bruno Colmant. «D’abord parce qu’il concerne la totalité du capital, et pas uniquement les nouveaux apports. Ensuite, parce

qu’il n’y a aucune condition de réinvestissement, de redistribution ou de rétention du résultat. Toutes les entreprises peuvent donc en profi ter. Il leur suffi t de joindre une demande à leur déclara-tion à l’impôt des sociétés.»

TAUX À LA HAUSSELe fi sc calculera un intérêt fi ctif sur le montant de leurs fonds propres, au taux de 3,781% pour l’exercice d’imposition 2008 (revenus de 2007). Cet intérêt fi ctif sera déduit du bénéfi ce imposa-ble. Les PME* bénéfi cieront d’une prime de 0,5%, qui portera le taux à 4,281%. Par fonds propres, il faut bien sûr entendre le capital, mais aussi toute la valeur créée au fi l du temps par l’entreprise, et qui n’a pas été redistribuée aux actionnaires. Dans le jargon comptable, cela inclut les primes d’émission, les plus-values de réévaluation, les réserves et le bénéfi ce reporté. Pour son calcul, le fi sc tiendra compte de la situation au début de l’exercice imposé, soit, pour l’exercice d’imposition 2008, des fonds propres au 1er janvier 2007.

QUELQUES EXCLUSIONSLa mesure concerne tous les fonds propres, mais certains éléments seront soustraits de la base de calcul. Si, par exemple, comme de nombreux chefs d’entreprise, vous habitez une partie d’un immeuble acheté par votre société, l’intégralité de la valeur de cet immeuble en sera soustraite. «Il en sera de même pour les investissements que le fi sc juge déraisonnables: une voiture de course, 16

Un intérêt fi ctif déductible est calculé sur

le total des fonds propres

BRUNO COLMANT

EST CHEF DE CABINET

DU MINISTRE DES

FINANCES, DIDIER

REYNDERS.

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par exemple. De même que les participations dans des sociétés, belges ou étrangères, ou dans des établissements situés à l’étranger. Si une fi liale peut bénéfi cier des intérêts notionnels, il n’y a pas de raison que la maison-mère en bénéfi cie une deuxième fois.»Attention: le nouveau régime n’est pas cumulable non plus avec la réserve d’investissement. «Si vous optez pour ce régime en 2007, il vous faudra atten-dre deux ans avant de bénéfi cier de celui des inté-rêts notionnels. En général, les intérêts notionnels se révèlent plus intéressants car la réserve d’in-vestissement est limitée à € 18.750 par exercice, et assortie de nombreuses conditions.»

DROIT D’ENREGISTREMENTFORFAITAIRE

Pour profi ter des intérêts notionnels, pas besoin de nouveaux apports puisque la mesure s’applique à l’ensemble du capital déjà constitué. Mais toute augmentation de capital future renforcera l’effet de cette mesure, en accroissant les fonds propres, base de calcul de la déduction. Là aussi, le légis-lateur a d’ailleurs décidé de donner un coup de pouce: le droit d’enregistrement de 0,5% qui s’ap-pliquait aux apports en espèces, lors de la création d’une société ou d’une augmentation de capital, a été supprimé. Désormais, ces capitaux «frais» ne sont plus soumis qu’au droit d’enregistrement général de € 25. Pour un apport de € 100.000 par exemple, les droits passent donc de € 500 à € 25!

MOT D’ORDRE: RECAPITALISEZ!Enfi n, si votre société dispose encore, dans son bilan, de réserves immunisées (réserves qui n’ont jamais été taxées suite à des mesures fi scales anté-rieures), leur réincorporation au capital en 2007 se fera également de manière avantageuse. Au lieu

d’une taxation aux taux classiques de l’impôt des sociétés, le fi sc appliquera un taux de 10% seule-ment. Celui-ci sera de 16,5% si vous décidez de redistribuer ces sommes à vos actionnaires. Vous l’aurez compris, toutes ces mesures vont dans le même sens: aider les entrepreneurs à placer leur argent là où, souvent, il est le plus utile… dans leur propre entreprise. L’occasion de consolider les fonds propres de votre société et, qui sait, d’accueillir un nouvel actionnaire dans votre capital. Bonne année fi scale!

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L’objectif est d’inciter les entrepreneurs à investir dans leur propre entreprise

Les fonds propres de la PME* X sont de € 1.400.000. Elle possède un immeuble valant € 400.000, dont un

étage est occupé par l’associé-gérant. Il faudra soustraire sa valeur des fonds propres, ce qui les ramène à

€ 1.000.000. Supposons un bénéfi ce avant impôts de € 100.000. Comme le montre l’exemple ci-dessous, l’impôt

après application de la déduction des intérêts notionnels sera réduit de près de la moitié!

Intérêts notionnels: un avantage fi scal parfois considérable!

Situation antérieure Intérêts notionnels

Bénéfi ce avant impôts € 100.000,00 € 100.000,00

Déduction pour intérêts notionnels (4,281% de € 1.000.000) - € -42.810,00

Bénéfi ce imposable € 100.000,00 € 57.190,00

Impôt des sociétés (taux réduits PME) € 30.553,50 € 16.523,27

Bénéfi ce après impôts € 69.446,50 € 83.476,73

Taux d’imposition réel 30,55% 16,52%

*Société qui ne dépasse pas plus d’un des critères suivants: effectif de 50 personnes, chiffre d’affaires annuel de 7.300.000 € et total du bilan de 3.650.000 €

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Des paddocks aux podiums, ING débar-que en Formule 1! Et pas pour y faire de la fi guration, puisque c’est au construc-teur champion du monde que ses cou-

leurs sont associées pour trois saisons. Le 18 mars, quand le drapeau à damiers se lèvera à Melbourne sur le Grand Prix d’Australie, dont ING est «title sponsor», Renault et votre banque par-tiront donc à la conquête d’un nouveau sacre…

VECTEUR MONDIAL DE COMMUNICATIONLa Formule 1 est un sport à l’envergure mon-diale, qui offre une visibilité planétaire: 850 mil-lions de téléspectateurs suivent chaque année les Grands Prix. «Et environ 40% de femmes pour 60% d’hommes, âgés entre 30 et 45 ans dans leur majorité et issus d’une classe sociale plus aisée que la moyenne, s’y intéressent», précise Philippe Wallez, Directeur Marketing Belgium/South West Europe d’ING. «Il s’agit de notre public cible et ING est présent dans 15 des 17 pays qui accueillent des Grands Prix. Ce sponsoring est donc à la hauteur des quelque 60 millions de clients qui nous font confi ance.» «ING Renault F1 Team» part à la conquête du mon-de. «Nous entendons décupler notre renommée grâce la couverture médiatique de la Formule 1. Car si le groupe s’est bâti, en l’espace de quelques années, une solide réputation en Europe occiden-tale, notre visibilité sur les plus grands circuits du monde va consolider notre présence et affi rmer notre appellation en Europe centrale et en Asie de la même manière.» En termes de notoriété, ING apparaît déjà au 85e rang des marques mondiales. «C’est bien, mais sans corrélation avec la réelle envergure de notre banque.»

DES VALEURS PARTAGÉESSi ING s’associe à l’équipe Renault, c’est qu’elle aussi se montre extrêmement performante. Ses titres de champions du monde, pilote et construc-teur, remportés ces deux dernières saisons en attestent! «Ce partenariat valorise donc les objec-tifs que nous poursuivons: le travail en équipe, la quête de la performance et la volonté de constam-18

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LES PERFORMANCES, LES TECHNOLOGIES DE

POINTE, LE TRAVAIL D’ÉQUIPE SOUS-TENDENT

LE SUCCÈS DE RENAULT ET L’EFFICACITÉ DE

NOTRE BANQUE… «ING RENAULT F1 TEAM»

UNIT LEURS FORCES!

INITIATIVES

LA R27, NOUVELLE FORMULE 1 ING RENAULT, FUT DÉVOILÉE À LA PRESSE

INTERNATIONALE LE MERCREDI 24 JANVIER À AMSTERDAM. MICHEL TILMANT,

CEO DU GROUPE ING, SE DIT FIER D’ÊTRE LE SPONSOR-TITRE DU «ING

RENAULT F1 TEAM» POUR LES TROIS PROCHAINES SAISONS.

ING ET RENAULT

partenaires en Formule1

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ment nous améliorer pour vous faire bénéfi cier de notre effi cacité.» S’associer à la discipline phare des sports auto-mobiles ne va pas non plus à l’encontre des soucis écologiques. «La Formule 1, laboratoire s’il en est des moteurs de demain, participe au développe-ment durable… Nous l’appuyons, en compensant les émissions polluantes de leurs vrombissements par des plantations proportionnelles d’arbres en Asie.»

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Si ING s’associe à l’équipe Renault, c’est qu’elle aussi se montre extrêmement

performante

TROIS ÉVÉNEMENTS PHARESCette année, trois événements majeurs mettront en valeur le sponsoring «ING Renault F1 Team» en Belgique. Le 22 avril, le circuit de Zolder, que parraine aussi ING, accueille les «Renault World Series»: un événement convivial et familial, agré-menté d’essais des modèles de la marque au lo-sange aux couleurs des Formule 1, qui seront éga-lement présentes. Tandis que le dernier week-end de juillet, ce sont les 24 heures de Francorchamps, auxquels ING participe depuis 5 ans, qui serviront de mise en bouche au sommet de la saison… le Grand Prix de Belgique, de retour sur le plus beau circuit du monde!

«NOTRE AMBITION

CONSISTE À NOUS

BATTRE LORS DE CHAQUE

GRAND PRIX POUR UNE

PLACE SUR LE PODIUM»,

A DÉCLARÉ FLAVIO BRIATORE,

MANAGING DIRECTOR DE

L’ÉQUIPE. APRÈS AVOIR

RÉVÉLÉ FERNANDO ALONSO,

DOUBLE CHAMPION DU MONDE

EN TITRE, IL COMPTE

BEAUCOUP SUR GIANCARLO

FISICHELLA ET HEIKKI

KOVALAINEN, SON

NOUVEAU POULAIN…

C’EST DONC POUR GAGNER

QUE LE GROUPE ING

A CHOISI RENAULT!

DE GAUCHE À DROITE:

LES BRÉSILIENS RICARDO

ZONTA ET NELSON ANGELO

PIQUET JR., FILS DU TRIPLE

CHAMPION DU MONDE, CHARGÉS

DES ESSAIS DE LA R27,

FLAVIO BRIATORE, MANAGING

DIRECTOR DU «ING

RENAULT F1 TEAM»,

MICHEL TILMANT, CEO

DU GROUPE ING,

ALAIN DASSAS, PRÉSIDENT

DE L’ÉQUIPE, ET LES PILOTES:

L’ITALIEN GIANCARLO

FISICHELLA ET LE JEUNE

PRODIGE FINLANDAIS

HEIKKI KOVALAINEN.