MÉTROPOLENICE CÔTE D’AZUR info

n° 08

Le magazine de la 1e Métropole créée en France

Climat : tous mobilisés !

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actu

Nouveau réseau Lignes d’Azur : efficace et intuitifChristian Estrosi, Maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a détaillé un nouveau réseau de transport « efficace et intuitif » qui entrera en service le lundi 2 septembre 2019… Un réseau toujours plus attractif et adapté aux besoins des habitants de la Métropole, avec de meilleures correspondances et sa mise en accessibilité (100% des lignes niçoises et 80% des lignes métropolitaines). Renseignements au Centre de Relation Clientèle Lignes d’Azur 08 1006 1006 (lundi au samedi de 7 à 20 heures et dimanche de 8 à 18 heures). Dès le jour d’entrée en vigueur du nouveau réseau, des agents d’information et de médiation Lignes d’Azur informeront le public.

Mérite agricoleEngagé aux côtés des producteurs locaux et attaché à tout mettre en œuvre pour valoriser les produits de notre terroir azuréen, Christian Estrosi a remis, en présence de Nicole Merlino-Manzino, Adjointe au Maire de Nice, déléguée à l’artisanat, à la production agricole et au MIN, conseillère métropolitaine et Présidente des MIN d’Azur, la médaille du Mérite Agricole à quatre hommes passionnément engagés dans leurs métiers. Yves Francia, grossiste en fruits et légumes, Président du Syndicat des Grossistes du MIN Produits Alimentaires du MIN d’Azur. Jean-Luc Malaussène, horticulteur à Nice, chemin de Terron. Michel Sartore, qui a repris l’exploitation familiale sur la colline de Saint-Antoine-de-Ginestière, et produit des roses et des gerberas. Et, enfin, Christophe Lupi, qui cultive avec son épouse, des plantes en pot à Gattières, et tient une jardinerie au hameau de La Baronne. Tout quatre illustrent la vitalité des filières agricoles sur notre territoire métropolitain.

HarcèlementLa Métropole Nice Côte d’Azur, dans le cadre de sa compétence « prévention spécialisée », a conventionné avec l’association Montjoye l’intervention de son service PASSAJ (Prévention Action Spécialisée de Soutien & Aide aux Jeunes) sur les quartiers prioritaires. Une séance de sensibilisation à la lutte contre le harcèlement (avec diffusion d’une vidéo, débat et témoignages de victimes) a été proposée aux quelque 1 100 jeunes en apprentissage et adultes par an. Ils se forment aux métiers allant de boulanger à coiffeur en passant par boucher au sein du CFA Métropole Nice Côte d’Azur.

Dites oui au tri !La bonne nouvelle vient d’arriver ! Sur tout le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur, désormais, tous les emballages se trient. Les administrés métropolitains (qui ont les bons gestes, comme les habitants de l’hyper centre niçois, lire par ailleurs) n’auront plus de questions à se poser, ils pourront déposer tous les emballages en plastique dans la même poubelle jaune, en vrac, et sans les rincer. Pot de yaourt, barquette, boîte à œufs, sacs et sachets en plastique, capsules café, tous ces embal-lages en métal, en carton et les briques alimentaires se trient afin de leur donner une nouvelle vie… Tout savoir sur les gestes de tri sur nicecotedazur.org

ScolabusJusqu’au 31 août 2019, les parents peuvent inscrire ou renouveler l’inscription de leurs enfants au service de transport scolaire SCOLABUS proposé par la Métropole Nice Côte d’Azur, pour l’année 2019-2020 sur le site scolabus.nicecotedazur.org.Sur ce même site, tous les renseignements leurs seront également apportés tels que les conditions d’accès, les tarifs (possibilité de payer en 9 fois sans frais…). Ils pourront effectuer le règlement en ligne, accéder à une cartographie globale des circuits propo-sés avec un service de géolocalisation et aux fiches horaires cartographiées.

Territoires d’industrie La Métropole Nice Côte d’Azur, la Région et l’État ont signé le tout premier protocole d’engagement « Territoires d’Industrie » de France. Plus importante zone industrielle de la Métropole, Carros a été retenu comme territoire pilote. De nombreuses actions ciblées avaient déjà été engagées afin de permettre aux entreprises de cette zone de gagner en attractivité et aux salariés en condition de travail : un partenariat sur l’écologie industrielle avec le CAIPDV, un soutien à la recherche de financements européens, la création de la ligne express Vence-Carros, etc.

La Métropole, territoire pilote sur le soutien aux start-ups à caractère hautement technologiqueLe Premier ministre, Edouard Philippe, l’avait précisé : le plan d’investissement « French Tech Seed » sera doté de 400 millions d’euros sur le plan national. Et parmi les 18 territoires lauréats, figure la Métropole Nice Côte d’Azur, comme l’a annoncé Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Une décision qui satisfait Christian Estrosi : « Le Fonds French Tech Seed va nous permettre d’aller beaucoup plus loin dans le soutien aux start-ups dites de « deep-tech », travaillant sur la conception de technologies très innovantes, et qui possèdent un haut potentiel de création d’emplois et de croissance. Nous allons pouvoir, avec ces moyens, amplifier les levées de fonds auprès d’investisseurs privés… permettant ainsi un amorçage déterminant… Ce succès démontre, une nouvelle fois, que le travail stratégique et ambitieux mené par la Métropole Nice Côte d’Azur aux côtés des partenaires acteurs de la recherche et de l’enseignement comme l’Université Côte d’Azur, est pleinement reconnu et porte ses fruits. »

Métropole Nice Côte d’Azur Info - Métropole Nice Côte d’Azur - 06364 Nice Cedex 4 - Co-directeur de la publication : Nathalie Bolot - Rédacteur en chef : Jean-François Malatesta - Rédacteur en chef adjoint : Jean-Yves Sabatier - Coordinatrice : Dévika Nourry - Graphisme et mise en page : Patricia Germain/Serge Favreau - Photos : © Métropole Nice Côte d’Azur, Ville de Nice, D.R. - Impression et diffusion : NIS Photoffset, 06700 Saint-Laurent-du-Var - Dépôt légal à parution. Tirage : 40 000 exemplaires. Document certifié PEFC™, imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement.

Depuis 2012, nous avons prouvé que nous sommes en mesure de faire beaucoup de choses ensemble pour le bien de tous.La force collective qui nous anime, a permis de mettre en œuvre de grands projets tout en apportant des solutions concrètes aux problèmes quotidiens.Parmi les défis que nous avons décidé de relever, il en est un qui me tient particulièrement à cœur, parce qu’il nous engage pour longtemps, qu’il nécessite la mobilisation de tous et que l’avenir en dépend.C’est celui de la transition écologique et de la réponse à apporter au réchauffement climatique qui nous menace.Nous avons la volonté d’agir pour changer le cours des choses et le Plan Climat Air Énergie territorial que nous avons adopté, en apporte la démonstration.Le défi climatique est mondial mais les actions à mener relèvent des réalités locales.Croissance verte, neutralité carbone, éco-mobilité, protection de la biodiversité, les principaux axes de ce programme ambitieux traduisent la volonté d’être exemplaire dans un domaine crucial pour tous.À nous d’agir.À chacun de faire vivre ce Plan, d’accompagner tous ces projets, plus de 150 : essor des énergies renouvelables, amélioration de la performance énergétique des bâtiments, recyclage de nos déchets, nouvelles manières de nous déplacer et de consommer en polluant le moins possible.Nous agissons aujourd’hui pour que nos enfants puissent vivre heureux, demain, sur cette terre qui est la nôtre.

Christian Estrosi Maire de NicePrésident de la MétropolePrésident délégué de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azurchristian.estrosi@nicecotedazur.org

ÉDITO

dossier

La Métropole Nice Côte d’Azur a entériné un deuxième plan couvrant la période 2019-2025 destiné à déterminer les actions à entreprendre afin de transformerle territoire, préserver ses paysages et la qualité de vie de ses habitants. Ambitieux et volontaire, il permet de passer un vrai cap dans le domaine

de la transition écologique et de se projeter déjà à l’horizon 2050…

Deuxième Plan Climat-Air-Énergie :Objectif neutralité carbone en 2050 !

Le Plan Climat-Air-Énergie Territorial est une démarche de planification, à la fois stratégique et opérationnelle de la transition énergétique sur le territoire.

C’est un outil opérationnel de coordination qui prend en compte, à l’échelle locale, l’ensemble de la problématique climat-air-énergie autour de ses différents axes, c’est-à-dire la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’adaptation au changement climatique, la sobriété énergétique, la qualité de l’air et le développement des énergies renouvelables.

Grâce au premier Plan Climat de Nice Côte d’Azur (2013-2018), de nombreuses avancées et réalisations ont été effectuées, permettant d’aboutir à une baisse des émissions de 10%. Aujourd’hui, les efforts entrepris doivent être amplifiés, pour permettre de changer d’échelle et d’aller plus vite. Lors du Conseil Métropolitain du vendredi 22 mars 2019, Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a présenté et arrêté le projet du 2e Plan Climat-Air-Énergie territorial de la Métropole : « Le 2e Plan Climat que nous proposons aujourd’hui est

bien plus qu’un outil réglementaire. Il vient nourrir notre réflexion et transformer toute la dynamique du territoire en actions pour préserver notre qualité de vie et nos paysages exceptionnels. Ce programme d’actions pour 2019-2025 va nous permettre de changer d’échelle. D’aller plus vite vers la transition écologique.

Grâce à une large concertation qui a mobilisé l’ensemble des acteurs du territoire, ce nouveau Plan Climat détermine la stratégie et les moyens d’actions qui nous permettront de viser une réduction de 22% des émissions à l’horizon 2026 avec une trajectoire de neutralité carbone en 2050. »

Le Conseil métropolitain s’est engagé, le vendredi 22 mars 2019, à atteindre des objectifs fixés jusqu’en 2025 !

Une réduction de 22% des émissions à l’horizon 2026 avec une trajectoire de neutralité carbone en 2050.

L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments existantsLa rénovation de 500 logements énergivores par an, couplée à la rénovation thermique des bâtiments publics de la Métropole, permettrait de réaliser une économie de 32 000 tonnes équivalent carbone par an. Un objectif qu’il est possible d’atteindre grâce à la Plateforme Territoriale de Rénovation du Bâti ment, qui assure l’accompa gnement des habitants et syndics de copropriétés pour diminuer leur consommation énergétique.

La réduction de la part modale du véhicule thermique

L’objectif est d’atteindre une réduction de 126 000 tonnes équivalent carbone par an grâce au réseau de tramway et de bus, mais aussi en privilégiant les modes de déplacements doux comme les véhicules électriques et le vélo, qui entraîneront une diminution de l’impact du trafic automobile de 10%.

Le développement des énergies renouvelables :le solaire et la géothermieGrâce à la création des réseaux urbains thermiques de Nice Méridia et du Grand Arénas, plus de 800 000 m2 de bâtiment de ces quartiers pourront bénéficier de sources renouvelables de froid et de chaleur. C’est ainsi que 80 GWh/an d’éner-gie renouvelable seront distribués dans l’éco-quartier Grand Arénas, au futur Palais des Expositions et dans les nouveaux bâtiments de Nice Méridia. L’objectif est d’atteindre une baisse de 14 000 tonnes équivalent carbone par an.

L’amélioration du traitement des déchetsDepuis le 1er avril 2019, deux passages de collecte des emballages sont réalisés au sein de la ville de Nice. Le du 1er juin 2019, l’extension des consignes de tri est entrée en vigueur sur l’ensemble de la Métropole Nice Côte d’Azur et permet aux usagers de pouvoir jeter dans le bac jaune l’ensemble des emballages ménagers. L’objectif à atteindre est une baisse de 10 000 tonnes équivalent carbone des émissions de ce secteur.

La station d’épuration de la Madone de Fenestre, inaugurée en 2014, montre les actions déjà entreprises par la Métropole NCA en termes d’énergies renouvelables.

‘‘J’ai souhaité conduire depuis 10 ans une

politique énergie-climat ambitieuse pour

la Métropole. L’accord-cadre entre

la Métropole et l’ADEME s’inscrit en synergie avec le plan d’actions du plan

climat 2019 – 2025.

Christian Estrosi

dossier

Le soutien aux filières agricoles et la mise en place d’une stratégie partenariale de développement et de protection de l’agriculture de la Plaine du Var.

La création d’une ferme agricole urbaine visant à favoriser l’installation de jeunes agriculteurs.

Le déploiement de l’alimentation biologique et des circuits courts dans les cantines de la Ville de Nice. La signature d’un accord-cadre avec l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (l’ADEME) ouvre également une nouvelle dynamique sur le territoire, permettant l’obtention d’aides financières pour la réalisation de projets et des effets levier en mobilisant des financements d’autres partenaires. Les opérations retenues dans ce partenariat pourront bénéficier de l’apport d’expertises, de conseils, d’accompagnement et d’ingénierie territoriale.

Le Plan Climat-Air-Énergieterritorial prend également en comptel’alimentation et l’agriculture avec :

Pour atteindre une réduction de 126 000 tonnes équivalent carbone par an, la Métropole mise sur le réseau de tramway et de bus, mais aussi en privilégiant les modes de déplacements doux comme les véhicules électriques et le vélo, qui permettront une diminution de l’impact du trafic automobile de 10%.

182 000CHIFFRE

En tonnes équivalent carbone (TeCO2), le volume d’émissions

de gaz à effet de serre qu’il s’agit d’économiser en 6 ans compte

tenu du champ de compétences de la Métropole Nice Côte d’Azur.

DES RENDEZ-VOUS VONT MARQUER CETTE ANNÉE 2019

La Métropole et la Ville de Nice ont donné rendez-vous pour deux jours, les 15 et 16 juin derniers, pour des événements et des ateliers autour de la transition écologique avec le collectif « Nice Cool & Verte ». Cet événement fait partie du programme d’animations du Plan Climat, pour informer et engager les habitants autour de rencontres ludiques et créatives.Au mois de novembre 2019, alors que le Plan Climat sera adopté, un « Conseil local pour le climat » sera constitué. Il s’agit d’un groupe de travail qui viendra rassembler notamment les représentants des associations (comme par exemple le Collectif citoyen pour le Climat 06, le conseil de développement, section Développement Durable, la « commission Environnement » de la Métropole), ainsi que les partenaires institutionnels tels l’IMREDD, l’Université Nice Côte d’Azur ou encore les Chambres Consulaires.

Un des engagements de ce nouveau plan, le déploiement de l’alimentation biologique et des

circuits courts dans les cantines de la Ville de Nice.

Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a signé avec Arnaud Leroy, président de l’ADEME, la convention de mise en œuvre du Plan Climat-Air-Énergie Territorial.

Travaux

BONSON

La Métropole s’est engagée à rénover les rues Vé Lou Cré, de la Tourre, et les places Maurice Scoffier et de l’église Saint-Benoît. Le service Espaces Publics de la Métropole a débuté la deuxième phase des travaux d’aménagement, y compris la réhabilitation des réseaux, de la rue de la Tourre, et de la place de l’église Saint-Benoit. Le montant total des travaux de cette deuxième phase a été chiffré à 644 000€ TTC, y compris assainissement (192 000€ TTC) et eau (72 000€ TTC) avec fonds de concours communal de 90 000€.

BEAULIEU

La requalification de la place du Général de Gaulle, place touristique majeure mais aussi lieu de vie des Berlugans (elle concerne également le boulevard Marinoni et les rues Cane et des Anglais) se poursuit avec le traitement de l’espace de façades à façades. Avec la mise en œuvre de matériaux de qualité, les objectifs recherchés sont : dédier la place aux piétons, supprimer le stationnement anarchique sur la place, rénover son éclairage. La livraison est prévue en juillet. Coût 820 000€ avec fonds de concours communal de 300 000€.

COLOMARS Ce projet, qui traverse le centre du

village, a pour objectifs la sécurisation des voies piétonnières et la mise aux normes d’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Des aménagements qui ont permis la sécurisation des déplacements piétons notamment entre le groupe scolaire et le nouveau centre multi-activités du Fort Casal, l’amélioration de la circulation dans la traversée du village, la suppression des stationnements anarchiques, le renouvellement des réseaux vétustes, la reprise des revê te ments de la chaussée, la plantation d’espaces verts, le réaménagement de la place devant la superette et la reprise du réseau d’éclairage public. Le coût de cet aménagement est de 350 000€ TTC avec fonds de concours communal de 110 000 €.

STEP COLOMARS La Métropole a entrepris la construction d’une station d’épuration haut de gamme à Colomars, quartier des Vallières - prétraitement par décanteur - digesteur et traitement biologiques par biodisques. La réception définitive de cette station, d’un montant de 755 475,12 euros TTC, est prévue pour juin 2019.

DURANUS

La Métropole a proposé un aménagement permettant de répondre à un déficit de stationnement dans le village et a répondu à la demande de création de parking complémentaire à ceux existants. Le projet étudié comprend notamment la réalisation de stationnements en épi dans le talus en amont (15 places) et la création de stationnements longitudinaux sur le talus aval (7 places). Le coût de cet aménagement est de 380 000€ TTC avec fonds de concours communal de 140 000€.

GATTIÈRES

La Métropole a lancé une opération d’aménagement de sécurité routière impliquant des travaux coordonnés avec la commune, l’EPU et la régie d’électricité. Elle comprend la création d’un parking communal, la sécurisation de l’entrée de commune

côté Sud avec réalisation d’un mini giratoire, l’aménagement de trottoirs et de dispositifs pour faire ralentir les usagers de la route. La livraison est prévue pour fin septembre 2019. Le montant total de l’opération est de 300 000€ TTC.

LA GAUDE

Une opération de requalification de la rue Louis Féraud, située au cœur du village de La Gaude, a été réalisée par la Métropole afin de poursuivre la réfection de la chaussée et du cheminement piétons en dalles de pierre jusqu’à la place des Victoires. L’estimation des travaux de voirie est de 350 000€ TTC avec fonds de concours communal de 40 000€.

LA TRINITÉ

L’objectif de la Métropole était de réhabiliter un espace, composé du parvis de l’église, de deux ruelles d’accès au parvis, d’un escalier menant à la place de la République. Jardinières en bac, mobiliers divers, stationnement, revêtements peu qualitatifs ou dégradés composaient cet espace. Les grandes lignes de l’aménagement étaient notamment la mise en place de revêtements en pierre dans la continuité du boulevard De Gaulle, une reprise de l’éclairage et des pieds de façades et la réhabilitation du réseau eaux usées. Les travaux étaient de 910 000 € TTC avec fonds de concours communal de 343 000€.

SAINT-JEAN-CAP-FERRAT

La Métropole procède à un aménagement qualificatif sur l’avenue Mermoz, de l’avenue Claude-Vignon au carrefour avec le port de Saint-Jean-Cap -Ferrat dans une première phase, puis jusqu’à l’extrémité de la partie couverte (Voile d’Or). Il prend en compte la spécificité du site avec son caractère touristique et ses nombreux visiteurs ainsi que la présence des commerces.

Travaux

Ce projet, d’un coût de 600 000€ TTC pour la première phase, comprend notamment la rénovation de la voie à sens unique descendant, un caniveau central en pierre calcaire avec grilles d’évacuation des eaux pluviales, la modification du carrefour d’accès au port. La fin prévisionnelle de cette première phase est prévue pour la mi-janvier 2020.

SAINT-LAURENT-DU-VAR

À la suite de fortes intempéries en novembre 2000, une partie d’un mur de soutènement, Corniche Fanestock, en contre-rive de la route s’est éboulé. Depuis, un confortement provisoire a été mis en place en urgence, occupant la demi-chaussée, accompagné d’un dispositif d’alternat par feux. Les travaux, estimés à 500 000€ et dont la livraison est prévue en septembre 2019, consistent notamment à conforter le mur de soutènement de manière définitive, rétablir la circulation sur les deux voies de la chaussée.

VILLEFRANCHE-SUR-MER

En 2014, déjà, neuf colonnes de tri sélectif pour les emballages, le verre et le papier avaient été installées à Villefranche-sur-Mer, sous l’égide de la Métropole, permettant aux habitants d’adopter d’excellentes pratiques. Quatre ans plus tard, la Régie pour la Gestion des Déchets Ménagers et Assimilés a investi 40 000€ dans le projet de la commune de Villefranche-sur-Mer afin de réaménager le point de collecte situé Place Wilson. Les bacs à ordures ménagères ne se trouvent plus en extérieur mais ont été transférés à l’intérieur du local mis à disposition par la commune. L’ancien point de collecte a lui été aménagé en parking deux roues.

LEVENS Le lundi 3 juin, en présence d’Antoine

Veran, Maire, d’Hervé Paul, Président de la régie Eau d’Azur, et de Dominique Estrosi-Sassone, Sénateur, Christian Estrosi a inauguré l’usine d’eau potable de Font de Linier à Levens : « L’eau est un élément phare du deuxième plan Climat-Air-énergie territorial (lire par ailleurs)… Cet aménagement porté par Eau Azur, rejoint les opérations d’envergure menées dans les domaines de l’eau et de l’assainissement ». Cet équipement, d’un coût de 11,4 millions d’euros, a été entièrement financé par la Métropole.

Portrait

Quintessence culinaireÇa tourbillonne. Virevolte. D’un œil, Christophe Billau surveille ses casseroles sur le feu,

réceptionne les selles d’agneau arrivées tout droit de Sisteron. Nos pupilles dégustent déjà le futur plat pendant que nos papilles en salivent par avance.

Les sens remplissent notre réservoir à émotions. Dans cette station éloignée, on comprend mieux les raisons du succès du chef étoilé de Roubion.

Mais on veut en savoir davantage sur ce parcours qui l’a mené à la Quin tessence. C’est à lui, cette

fois, d’être cuisiné ! De passer à table ! Christophe Billau nous déroule alors le menu de son existence. Un rêve, en en-trée : pendant que ses « compagnons » de maternelle s’imaginent gendarmes ou voleurs, lui se voit déjà derrière les fourneaux : « J’avais été impressionné par les tenues, l’ambiance, l’adrénaline. Ma décision était prise… »Christophe refuse d’être mangé à la sauce scolaire. Turbulent, pas très bon élève, il dévoile, en quatrième, ses aspi-rations culinaires. « Je suis entré en ap-prentissage. Mais sans aucune idée de ce qu’était un restaurant gastronomique ou étoilé. Mon père était d’un milieu social simple. Alors, le seul que je connaissais était la cafétéria du vendredi soir au re-tour des courses », lâche-t-il dans un grand sourire. C’est pourtant une belle table qui l’accueille. L’Oursinado, aux Oursinières, dans le Var. « Un très bon chef, David, m’a guidé. J’ai terminé meil-leur apprenti du Var ! » Mais le chemin est encore long. Un passage à La bonne Auberge, à Antibes, où se sont succédé Maximin et Du-casse, un autre au Relais Château Richelieu, où il rencontre Pauline, sa compagne et son point cardinal depuis 19 ans ! Encore une entrée chez Thierry Marx avant le plat de résistance chez Franck Fe-rigutti, meilleur ouvrier de France en 2000. « Mon père spirituel ! Le déclic, vraiment. J’y ai appris la bonne cuisine avec le bon produit, la régularité. Une ligne de conduite parfaite… »

« Je m’inspire du terroir »

Une ligne qui mène Pauline et Christophe jusqu’aux USA. Une ouver-ture de restaurant et un poste de second leur donnent envie d’avoir leur propre bannière étoilée. « J’ai dis à Pauline, tu es en salle, moi en cuisine, on peut essayer de monter notre affaire ». Christophe Billau vise les sommets, lui l’adepte de ski de rando, de VTT et d’es-calade. « Seulement 6 000 euros de caution, un loyer dérisoire, notre choix s’est porté sur le Robur à Roure ». Le chef en sourit encore,

tant la recette du succès a été longue à élaborer : « Nous avions une machine à café ramenée de la maison, une bou-teille de pastis et une autre de sirop de menthe. J’allais ramasser les orties. Puis, petit à petit, une belle clientèle est venue ».Pas seulement. En 2010, Christophe obtient une fourchette au Michelin. Quelques investissements plus tard, un guide gourmant récompense sa cuisine. En 2014, la première étoile tombe du ciel et des envies de briller dans un lieu qui leur appartient titillent Pauline et Chris-tophe. « Je connaissais le propriétaire du restaurant La Fripounière à Roubion. En octobre 2016, nous en avons fait l’acqui-sition ». Le décor est planté. Christophe Billau repart à la conquête d’une clien-tèle. De l’étoile. Pour atteindre la Quin-tessence, le nouveau nom de son éta-blissement, il fait le pari des producteurs locaux. Et des produits naturels. « Je me fournis dans les Alpes de Haute-Pro-vence. Je ramasse des herbes, des or-ties, de la pimprenelle. Ici pas de turbo,

seulement des poissons de rivière, de lac, des champignons, des écrevisses. Je m’inspire du terroir ».La cueillette avant de faire fleurir nos assiettes. Une révolution du palais. Pendant que les convives dégustent leurs plats, Pauline et Christophe savourent leur succès. L’étoile est de retour. « C’est une reconnaissance de nos pairs. Mais le plus important, c’est que nos clients se retrouvent dans leurs assiettes. En parlent ». Avant de nous séparer, on demande à Christophe s’il veut prendre un dernier rêve. La réponse fuse : « Asseoir la structure. Former une belle équipe avec des jeunes passionnés par la cuisine et la montagne. Ici, il faut un état d’esprit ! » Juste le temps de termi-ner la phrase. Et ça tourbillonne. Virevolte. Encore et toujours. Le prix de la Quintessence !

Auberge Quintessencewww.auberge-quintessence.comroute du Col de la Couillole, 06420 Roubion 04 93 02 02 60

© 2016. Cook and Shoot by Aline Gerard

Tribunes

Une Métropole unie et solidaire qui s’engage pour l’avenir de son territoire.

Face aux nombreux défis : clima-tiques, économiques, territoriaux, la Métropole Nice Côte d’Azur est présente !À l’heure de l’urgence climatique, plus que jamais, le développement de notre territoire est aujourd’hui indissociable de la prise en compte des questions environnementales et sociales.C’est pour cela que sous l’impulsion de Christian ESTROSI, la Métropole Nice Côte d’Azur se dote aujourd’hui d’un ambitieux Plan Climat Air Énergie Territorial. Il se caractérise par des actions concrètes pour permettre à tous les habitants de nos territoires d’aller plus vite dans la transition énergétique.Avec une véritable stratégie écono-mique portée et partagée par tous les acteurs, focalisée sur l’innovation et les technologies, notre Métropole offre aujourd’hui une attractivité nationale et internationale si important pour notre économie. Avec une diminution des dépenses de fonctionnement, le maintien de la qualité du service et la protection du pouvoir d’achat, notre Métropole tient ses engagements.Nous avons conscience que l’avenir de notre territoire passe par des inves-tissements sur des projets structu-rants qui garantissent des services de proximité à tous et des emplois au plus grand nombre.Ensemble, nous œuvrons au quotidien pour une Métropole unie et solidaire au service de ses habitants ! Dominique ESTROSI SASSONEPrésidente du Groupe Métropole Solidaire, Les Républicains, Centristes, Démocrates et Indépendants.

Plan Climat Air Energie Territorial : rendre cohérente la politique des transports publics !

Les déplacements sont l’élément clé du PCAET. En ville, ils représentent 60 % des consommations d’énergie, dont 62 % en véhicule individuel. Il est donc crucial d’apporter une alternative à la voiture.Dans cette optique, mais aussi dans un souci d’égalité de l’ensemble des citoyens, il ne faudra pas oublier, après la ligne 3 du tram, l’extension de la ligne 1 vers La Trinité qui permettra d’absorber une partie de la circulation venant des vallées.De la même manière, il est essentiel de faire progresser la part modale du vélo qui n’est que de 1,4 % à Nice, ce qui n’est pas étonnant au vu de la faible étendue du réseau des pistes cyclables et de son état.Par ailleurs, la consommation d’énergie de ce qui roule est à 93 % des produits pétroliers. Le gaz ne représente que 0,17 % et l’électricité 0,06 %. Ce n’est pas ainsi qu’on peut construire une véritable politique alternative.Même si les moyens de transports aé-riens et maritimes ne concernent que 4 % de la consommation d’énergie, ils ne consomment que des produits pétroliers.Pour toutes ces raisons, le train est un enjeu essentiel. Il conviendrait donc d’accélérer la construction de la Nouvelle Ligne Ferroviaire, et, pour rester cohérent, ne pas donner suite aux études pour la réalisation d’un port de commerce à l’aéroport capable d’accueillir les grands navires de croi-sière très polluants. Patrick ALLEMAND Président du groupe « Un Autre Avenir pour la Métropole »Tél. : 04 97 13 26 12 Mail : patrick.allemand@ville-nice.frSite : unautreavenirpournice.fr

SOS Méditerranée au collège Mistral (Nice) : une inquiétante dérive

Alertés par des parents, nous avons découvert que des élèves du collège Frédéric Mistral (Nice) avaient assisté au sein de l’établissement à un exposé « pour parler des migrants au travers de l’engagement de SOS Méditerranée ».L’agence européenne de surveillance des frontières extérieures a clairement dénoncé les relations existantes entre des ONG et les mafias et milices de pas-seurs. L’Italie, sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, interdit désormais l’accès à ses ports aux bateaux de SOS Méditerranée, et même Christophe Castaner a reconnu que « Les ONG ont pu se faire complices des passeurs ». S’appuyant sur une asso-ciation militante, résolument favorable à l’immigration massive, cette intervention contrevient au principe de neutralité, principe fondateur de notre enseigne-ment, le Code de l’éducation consacrant (article L141-6) que « l’enseignement (...) est indépendant de toute emprise poli-tique (...) il respecte la diversité des opi-nions ». Ce dernier point interroge réelle-ment : tout d’abord aucune contradiction n’a pu être apportée à la propagande de SOS Méditerranée, mais imaginons une seconde qu’un élève ait souhaité s’expri mer pour affirmer son opposition à cette association et à l’immigration, quel accueil lui aurait-il été réservé par les enseignants ayant organisé cet exposé ou même par certains des autres élèves ? Est-il raisonnable et responsable de placer des collégiens (en général âgés au maximum de 14 ou 15 ans) dans cette situation ? Marie-Christine ARNAUTUDéputé EuropéenConseiller MétropolitainConseiller Municipalwww.arnautu.fr / 04 97 13 22 94

Très cher tunnel…

Le groupe « CNIP Divers Droite » qui soutient depuis tou-jours la création de la ligne 2 de tramway, était depuis le début opposé à la construction du tunnel en raison d’un rapport coût/efficacité très discutable mais aussi de graves incertitudes techniques qui laissaient imaginer un coût final de l’ouvrage très supérieur aux prévisions initiales et un re-tard très important dans la livraison. Les faits nous donnent malheureusement raison. Malgré la très forte hausse de la taxe foncière décidée par le Pré-sident Estrosi l’an dernier - la plus forte augmentation au plan national -, la dette de la Métropole continue sa folle progression, tandis que les travaux souterrains s’éternisent et que s’allonge la liste des contentieux avec les riverains du chantier.

Le surcoût réel du chantier de la ligne 2 est manifestement un « secret » bien gardé. Pourtant, cette information est la moindre des exigences dues aux contribuables de la Métro-pole. Il y a là une forme de déni de la démocratie que nous ne cessons pas de dénoncer. Enfin, triste réalité, l’argent injecté dans le tunnel empêche que soient correctement entretenus les réseaux et notam-ment les rues et les routes de notre Métropole. Nous souhaitons que ce chantier se termine au plus vite et que les habitants puissent enfin utiliser la ligne 2. Nous souhaitons aussi que le coût définitif de cet ouvrage soit enfin communiqué par Christian Estrosi afin que chacun sache où sont réellement passés ses impôts !

Olivier BETTATIDivers Droite

LES BONS COMPTES DELA MÉTROPOLE

NICE CÔTE D’AZUR« En 2018, nous avons une nouvelle fois fait preuve d’exemplarité en allant bien au-delà de nos engagements et de ceux que nous avaient fixés l’État dans le contrat financier », expliquait Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, lors de la pré sen tation du compte administratif 2018.

Baisse des dépenses de fonctionnement, situation financière assainie, fiscalité maîtrisée et volontariste pour les entreprises, cette bonne gestion rend possi ble, aujour-d’hui, « une modération fiscale et une politique de soutien au pouvoir d’achat… et l’engagement de nombreux projets structu rants et de proximité ».

Ce compte administratif est surtout de bon augure pour 2019 : « Nous poursuivrons le désendette ment, le maintien de notre haut niveau d’investissements… Ce sera également une année de baisse de fiscalité à hauteur de 10% de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ». D’excellentes nouvelles pour les habitants de la Métropole Nice Côte d’Azur !

UNE BONNE GESTION, la preuve par les chiffres

DES RÉSULTATS DÉJÀ VISIBLES

LE PLAN D’INVESTISSEMENT 2018/2020

LA MÉTROPOLE SE SITUEparmi les intercommunalités

les moins imposées de France

DES INVESTISSEMENTS POUR L’AVENIR

-18 Md’endettement

-1,8% taux de chomâge (1er trimestre 2018)

+2,5% d’entreprises sur le territoire par rapport à 2017

+7,5% de chiffre d’affaires dans la restauration

+2,8% de chiffre d’affaires dans le secteur

de l’hébergement

+7% de recettes de la taxe

de séjour

+ de 2 Mdse pour l’économie locale

depuis 2012

+ 138%en 10 ans

consacrés à l’investissement

140 Me par an sur le plan d’investissement

2018/2020 de 420 M€ au total

139,3 Me

de dépenses réalisées en 2018

L’objectif de 140 M€ a été respecté

99% DE TAUX D’EXÉCUTION

+70%d’autofinancement

+50 Md’épargne nette

13,2 Mde subventions et

participations diverses

soit+5,4%de recettes

UNE MÉTROPOLE EXEMPLAIRE QUI DÉPASSE SES ENGAGEMENTSDiminution des dépenses

de fonctionnementalors qu’une augmentation

de 1,35% était autorisée

Capacité de désendettement

actuellement de 8,3 annéesalors qu’une durée de 12 ans

était autorisée

Augmentation des investissements de 10%139 millions d’euros mis au service de notre

territoire et de ses habitants

Maintien de la qualité du service et protection du pouvoir d’achat :

chèque carburant, diminution de la TEOM

400

600

800

000

Lyon

843€

735€

627€

534€

524€

475€

472€

446€

445€

421€

417€

386€

382€

379€

357€

Toul

ouse

Nan

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Aix

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Bor

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Toul

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Lille

Mon

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lier

Les seuls investissements en voirie et réseaux représentent :

• 160 marchés• 10 000 commandes• 1 200 entreprises mobiliséesdont 59% locales

DÉPASSEMENT DES OBJECTIFS DU CONTRAT FINANCIER

C’EST DÉJÀ+ DE 90 OPÉRATIONS

SUR LE TERRITOIREMÉTROPOLITAIN